élisa lefevre architecture + menuiserie 2015-2022
élisa lefevre diplôme d’état d’architecte école nationale supérieure d’architecture de lyon 2015-2022
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+33 (0)6 74 90 43 15 elisa.lefevre.contact@gmail.com rue des voisins, 3 CH - 1205 Genève 26 septembre 1997
FORMATION
CAP fabricant de menuiserie, mobilier et agencement, AFPIA Lyon
Diplôme d’état d’architecte ENSA Lyon
Master 2 PFE mention recherche, appréciation « excellent », ENSA Lyon
Master 1 TU Graz, Autriche
Licence ENSA Lyon
Secours formation incendie, certificat SST, certificat PSC1
Permis B
Baccalauréat scientifique mention TB, lycée du Val de Saône, Trévoux
EXPÉRIENCES
TRAVAUX
RECHERCHE
COMPÉTENCES
INTÉRÊTS
Apprentissage en menuiserie 1 an, L’arbre en boule, Lyon
Stage recherche 2 mois, LAURe + Commune de Saint-André-de-Corcy
Maraîchage 3 mois, Fleurieux-sur-l’Arbresle,
Stage architecture 6 mois, Ciguë, Montreuil
Stage architecture 2 mois, BAMAA, Lyon
Stage architecture, urbanisme 2 mois, Espace Architectures, Lomé, Togo
Stage menuiserie 2 semaines, Menuiserie Badoux, Péronnas
20-21
18-19
21 21-22 15-18 14-18 15
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Contrat de courte durée concours à Lancy, 2 mois, FAZ architectes, Genève 21-22 22
19-20 19-20 21 18 15 15
Chargée de mission internationale association AAA, ENSA Lyon 16-17
Concours Festival des cabanes 2020, Faverges
Concours Rural school in Haïti par ARCHsharing, finaliste
Exposition photographique “Yovo“, Mirefleurs
Exposition itinérante “La Dombes, paysages d’un milieu habité“, curatrice 19 20 2118
Mention recherche domaine d’études AMTh, ENSA Lyon “La Dombes, paysages d’un milieu habité“
Mémoire d’initiation à la recherche domaine d’études AMTh, ENSA Lyon “La conscience du milieu, les paysages de l’homéostasie territoriale“
Publication séminaire AMTh, ENSA Lyon Co-auteure et membre du comité scientifique “L’hybridation comme ressource. Concevoir et habiter des espaces en mutation“
21
19-20 17
19-20
Rapport d’étude séminaire AMTh, ENSA Lyon, “Urbanisme en haute altitude. Planification à rebours en région vulnérable : le cas de La Paz“
Menuiserie conception, fabrication de menuiseries et d’agencements Maquette manuelle et FAO (découpe laser et commande numérique)
Logiciels archicad, autocad, sketchup, vray, illustrator, photoshop, indesign, lightroom, premiere pro, rhino
Langues français maternel, anglais C1, italien B1, allemand A1.2
Sports cyclisme sur route, natation, course à pied, escalade, randonnée, aviron
Audiovisuels film et montage vidéo, photographie argentique et numérique
Étude des milieux géomorphologie et systèmes vivants
5 curriculum vitae introduction
Le Maréage Projet de fin d’études
Paysages d’un milieu habité Exposition itinérante 32-35
La conscience du milieu Mémoire d’initiation à la recherche
Emma Table d’appoint
Antoine Table de chevet 08-11 40-43
Grand Angle Festival des Cabanes
Ciguë Stage
Dirty Digital Pavillon en terre crue
Ernest Chaise de séjour
Sous l’humus Centre culturel
210’600 m2 Ilot urbain
44-47
12-31 36-39 48-51 52-55 56-59 60-65 66-69
7 sommaire introduction
Année : 2021
Type : Tables de chevet
Matériau : Chêne huilé 35x35x50cm
menuiserie
antoine, table de chevet
ANTOINE, TABLE DE CHEVET
Les tables de chevet Antoine sont issues de chêne avivé. Corroyées, usinées et assemblées par mes soins, les pièces de bois ont été solidarisées par des assemblages à mi-bois et collées. Fabriquée dans un atelier lyonnais pendant ma formation en menuiserie, cette paire de chevets est mon premier ensemble réalisé à partir de pièces massives brutes. Elle a été pour moi l’opportunité d’expérimenter la fabrication de mobilier à partir de sa conception, en considérant chacune des étapes de la réalisation comme un facteur d’influence pour le dessin.
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Année : 2020-2021
Master 2, PFE
Lieu : Hameau du Maréage, Monthieux (Ain, France)
Programme : Foyer de valorisation piscicole Domaine d’études : Architecture alternative, stratégies et pratiques émergentes (ALT)
Direction du projet : Estelle Morlé, Gilles Desevedavy
atelier projet de fin d’études
Photographie Route communale traversant le hameau du Maréage à Monthieux
LE MARÉAGE, FOYER DE VALORISATION PISCICOLE
La Dombes est une zone humide rurale située au nord de Lyon. Caractérisé par sa géologie, ce plateau argileux présente une hydrographie très spécifique et est marqué par l’importante stagnation de l’eau sur les terres. Au cours du temps, les habitants dombistes ont su tirer profit des caractéristiques de ce milieu pour l’habiter par le biais de leurs activités culturales et constructives. En développant un système agricole fondé sur la création d’étangs et l’alternance de leur mise en eau et de leur assèchement, les paysans ont profondément transformé ce territoire.
Par la pratique de pisciculture, la Dombes à l’origine marécageuse a été transformée en un écosystème complexe présentant une diversité biologique très riche. Or, à l’ère de la globalisation des ressources pour la transformation des territoires, la pratique piscicole dombiste est en danger. L’eau, ressource précieuse pour le bon fonctionnement de l’écosystème, menace la pisciculture par sa faible quantité et sa mauvaise qualité. De même, la mutation des modes de vie fragilise la filière par l’abandon de la consommation du poisson. Face à cette érosion du milieu dombiste, le projet de paysage - entendu comme l’interprétation des manifestes cultivés et construits du paysage pour la complexification de l’écosystème - semble le bienvenu.
À Monthieux, une commune située en tête du bassin versant de la Chalaronne, le redessin du cycle de l’eau par le biais d’un projet conjoint d’agriculture et d’architecture se présente comme un point de départ pour interroger la place de la pisciculture en Dombes. Par ce projet de paysage, la mise en scène de la Brévonne, premier af luent de la Chalaronne, propose un premier ancrage pour fédérer une conscience nouvelle du milieu dombiste.
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PÊCHE
Le poisson est rassemblé au niveau de la pêcherie et pêché par les pisciculteurs
VIDANGE
La bonde est ouverte, l'étang se vide de son eau dans le fossé de dérivation
projet de fin d’études
REMPLISSAGE
L'étang en aval est rempli pour un nouveau cycle d'évolage
ASSEC
L'étang vidé de son eau est mis en culture pour un cycle d'un an
ÉVOLAGE
L'étang est mis en eau pour un cycle de trois à cinq ans
Coupes 1:200e
Spécificité du système agro-piscicole dombiste
Carte 1:450’000e
La géographie du plateau dombiste et le bassin versant de la Chalaronne
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atelier
Plans de situation avant-après projet et sections paysagères L’agriculture au service du soin de l’eau
Haie bocagère Pré-verger
Parcelle forestière
Bande maraîchère Mare Chemin pédestre sur l’ancien lit de la Brévonne
Chemin agricole Nouveau lit de la Brévonne Prairie
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atelier projet de fin d’études
Élévation Est 1:1000e Intégration du projet dans son paysage
Plan de masses 1:600e Implantation du projet
atelier projet de fin d’études
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Maquette 1:200e Médium, carton bois et panneaux d’aggloméré
21 atelier
projet de fin d’études
Coupe 1:500e
L’atelier de transformation
Plan du rez-de-chaussée
1:400e
L’atelier de transformation, la cantine agricole et les communs de saisonniers
23 atelier
projet de fin d’études
Vues du projet
L’entrée depuis la rivière et le hall du foyer agricole
atelier projet de fin d’études
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Coupe 1:500e
Le foyer agricole
Plan du premier niveau 1:400e
Le foyer agricole et les chambres de saisonniers
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atelier projet de fin d’études
Vues du projet
Une chambre de saisonnier et la cour
atelier projet de fin d’études
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substrat végétal, 20 cm drainage, 10 cm étanchéité isolant liège expansé, 40 cm parquet chêne massif cloué, 22 mm chape pisé, 8 cm dalle liège expansé, 2 cm tuyau de chaufage mortier d’argile dalle chêne lamellé-goujonné, 28 cm
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isolant fibre de bois, 9 cm menuiserie chêne cadre de fenêtre chêne, 22 mm linteau apparent béton armé, 45 x 40 cm appui de de fenêtre terre cuite, 3 cm isolant fibre de bois, 35 cm panneau trois plis bouleau 26 mm mur pisé, 45 cm soubassement béton, 45 cm
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1 2 3 4 5 12 11 6 13 7 8 10 14 15
finition de surface, 0.1 cm chape pisé, 10 cm panneau liège expansé, 4 cm mélange liège-argile-chaux, 20 cm isolation de remblayage, 20 cm couvertine terre cuite, 6 cm mortier de chaux graviers de drainage briquette terre cuite, 3 cm linteau béton de chaux armé, 24 x 38 cm 9
Coupe 1:500e Les logements saisonniers
Détail constructif 1:70e Construire avec les ressources du milieu
atelier projet de fin d’études
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Année : 2021, Master 2
Type : Stage recherche
Lieu : Commune de Saint-André-de-Corcy (01), Laboratoire Lyon Architecture Urbanisme Recherche (LAURe)
Domaine d’études : Architecture, Métropole et Territoires habités (AMTh)
Direction du stage : Julie Cattant, Yann Pampouilles
PAYSAGES D’UN MILIEU HABITÉ, EXPOSITION ITINÉRANTE
« Jusqu’au Moyen-Âge, la Dombes est un marécage recouvert de vastes forêts. À cette époque, l’ensemble du plateau représente un faible potentiel pour le développement des installations humaines. En efet, la variation extrême de la présence de l’eau dans ce milieu présage une dificile maîtrise du territoire, tant pour cultiver la terre que pour l’habiter : desséchée en été, inondée en hiver, ce milieu laisse dificilement entrevoir les signes d’une terre fertile et hospitalière. Pourtant, malgré un portrait peu attrayant, les habitants de ce territoire ne l’ont pas abandonné : bien au contraire, ils se sont mobilisés pour adapter ce milieu à leurs besoins, et ont également su s’adapter à lui. En le cultivant et le construisant, ils ont profondément transformé le milieu dombiste, et avec lui son paysage. Au fil des siècles, les paysans ont su transformer ces terres — parfois désertiques, parfois inondées — en un écosystème complexe d’une richesse incroyable. En comprenant les particularités géographiques du plateau, les habitants dombistes ont développé des pratiques agricoles et architecturales uniques pour transformer leur milieu. En apprenant à gérer l’eau, ils ont fait des contraintes géologique et hydrologique une véritable ressource pour habiter le territoire.
En cette époque cruciale pour le devenir de nos sociétés, la compréhension des particularités des milieux que nous habitons semble la bienvenue. En efet, les rapports que nous entretenons avec notre environnement sont de plus en plus rarement positifs, et les milieux habités deviennent peu à peu de simples supports pour les activités humaines, perdant à nos yeux leurs spécificités. En d’autres termes, notre manière de transformer les lieux se généralise à tous les territoires et ceux-ci en deviennent, de surcroît, banals. Pourtant, les spécificités locales ont longtemps dirigé nos manières d’habiter, et ce par le biais des pratiques agricoles et architecturales. L’histoire de la Dombes habitée, témoin de l’évolution d’un milieu peu favorable au développement de la vie humaine en une terre riche et féconde, aujourd’hui en proie à une forme de banalisation du territoire, se présente alors comme un point de départ pour repenser notre rapport au monde. » 1
1 Texte d’introduction de l’exposition itinérante
33 recherche stage recherche
Photographie
L’exposition itinérante présentée à SaintNizier-le-Désert (01)
35 recherche stage
recherche
Année : 2019-2020, Master 1-2 Type : Mémoire d’initiation à la recherche
Domaine d’études : Architecture, Métropole et Territoires habités (AMTh)
Direction du stage : Yan Olivares
recherche mémoire d’initiation à la recherche
LA CONSCIENCE DU MILIEU, MÉMOIRE D’INITIATION À
LA RECHERCHE
« Les lieux de vie, à l’image de leurs habitants, sont peu à peu dépossédés de leurs caractéristiques identitaires. Pour cause, la simplification des milieux de vie au profit d’une unification des ressources mobilisées dans la construction des territoires induit nécessairement la banalisation des lieux. Depuis plusieurs décennies déjà, les paysages font état d’un phénomène d’érosion territoriale privant les lieux de tout épaississement potentiel. Illustrée par la dégradation des conditions d’existence humaine et de la qualité de leurs milieux d’établissement, la déterritorialisation génère une amnésie globale quant à la conscience du milieu dans sa transformation. Une mise en lumière de la nécessité du processus de co-évolution entre l’homme et son milieu tend alors à supporter la reconnaissance des identités locales. La ressource peut alors être envisagée comme le protagoniste majeur de cette revalorisation du lieu, par son rôle fondamental dans le processus transformatif du territoire et son caractère décisif au regard des équilibres écosystémiques.
Si l’on considère que l’identification des caractéristiques fondatrices d’un lieu est nécessaire à son appréhension pour ensuite permettre sa transformation, alors l’analyse des paysages anthropisés, à travers leurs composantes agricoles et architecturales, en est un fondement. Au nord de la métropole lyonnaise, l’eau et la terre sont des éléments indéniables dans la caractérisation des lieux, marqueurs du paysage de la Dombes par la présence d’étangs artificiels et d’architectures paysannes en terre crue. C’est à travers l’étude de la Dombes, zone humide rurale essentielle au maintien et à la gestion des écosystèmes dans la région lyonnaise, que nous pouvons interroger la conscience du milieu dans sa capacité à reconnaitre les particularités mésologiques, et ainsi soutenir la construction d’un territoire homéostatique. » 1
37 1 Résumé
du mémoire
Extraits du mémoire Table des matières et seconde partie du chapitre 3
39 recherche
mémoire d’initiation à la recherche
Année : 2022
Type : Table d’appoint
Matériau : Chêne huilé 30x30x30cm
menuiserie emma, table d’appoint
EMMA, TABLE D’APPOINT
La table Emma a été fabriquée à partir de bois de récupération. Collectés sur un chantier de démolition, deux anciennes marches d’escaliers en chêne ont été nettoyées, débitées, corroyées et assemblées pour donner vie à un nouvel objet. Par un assemblage en faux tenons, les diférentes pièces de bois se distinguent par un veinage plus ou moins marqué en fonction de la pièce d’origine.
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Année : 2020
Type : Concours
Lieu : Les Combes de Seythenex (HauteSavoie, France)
Programme : Abri Organisation : Festival des cabanes 2020
Collaboration : Emma Leroy-Emerand, Antoine Sintes, Maxime Valcarce
GRAND ANGLE, LES COMBES DE SEYTHENEX
« Je suis là, mais déjà plus loin, à l’angle, quelque chose m’attire déjà, une lumière qui tombe, et alors je poursuis ma flânerie. »1 Cette cabane se dessine telle un intermède au cœur d’une promenade. Par un court cheminement depuis la forêt jusqu’à sa lisière, cette humble installation de bois invite à la découverte d’un panorama, celui des monts rocheux heureusement enneigés. L’oeil du visiteur est discrètement guidé par le percement d’angle, depuis la plaine des Combes jusqu’aux crêtes du chaînon des Bauges. Alors, une marche propose un instant de contemplation, une fenêtre sur l’immensité du paysage.
1 Peter Zumthor, Atmospheres, 2006
45 grand angle
concours
Plan et coupe 1:50e La cabane dans son environnement proche
47 grand angle concours
Année : 2019-2020
Type : Stage (6 mois)
Lieu : Ciguë, Montreuil
CIGUË, L’ARCHITECTURE DU
DÉTAIL
En octobre 2019, j’ai rejoins pour six mois l’équipe du studio d’architecture Ciguë, à Montreuil. Au cours de ce stage, j’ai appris à aborder le projet d’architecture par les matières qu’il mobilise et les savoir-faire qui y sont associés. Pour la rénovation d’une boutique d’optiques située dans les Hauts-de-Seine, j’ai pu m’exercer au dessin de mobilier et d’agencements, ainsi qu’au dialogue avec les artisans. Dans l’atelier attenant à l’espace de bureau, le travail par le biais du prototype permet de concevoir les futurs mobiliers des projets d’aménagement et d’expérimenter diférentes associations de matières.
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stage
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Année : 2018-2019
Master 1, Semestre 7
Lieu : Puchstraße, 17 Graz (AT)
Programme : Pavillon expérimental
Domaine d’études : Institut d’Architecture et des Médias, TU Graz
Direction du projet : Urs Leonhard Hirschberg Jose de Carvalho Paixo Florian Fend
DIRTY DIGITAL, CONSTRUIRE LES GRAVATS
Ce studio s’est déroulé au cours de mon premier semestre d’échange à la Technische Universität de Graz, en Autriche. Pour ce semestre d’hiver, nous avons travaillé sur diférentes techniques de construction relative à la terre crue. Bien qu’elle soit l’un des plus anciens matériaux de construction dans le monde entier, son usage est généralement méconnu et trop souvent associé à un contexte climatique sec et aride. Pourtant, les architectures vernaculaires d’innombrables régions du monde prouvent qu’elle peut être employée dans des milieux très variés, et ce semestre nous a permis d’expérimenter son usage dans des conditions météorologiques extrêmes : la neige.
53 atelier dirty digital
55 atelier dirty digital
Année : 2019
Type : Chaise de séjour Matériau : Hêtre huilé, corde de coton 74x58x63cm
ERNEST, CHAISE DE SÉJOUR
La chaise de séjour Ernest est fabriquée en hêtre massif et contreplaqué. Elle a été conçue à l’université de Graz, en Autriche, dans le cadre du studio Furniture Design and Prototypes. Avec le soutien de Architekten Machen Möbel, il s’agit de ma première production de mobilier, dessinée en collaboration avec Siri Dacar et fabriquée avec les jeunes autrichiens d’un centre de formation en menuiserie. Par le souhait d’un détail d’assise suspendue, le hêtre se mêle au cordage en coton pour expérimenter l’association des deux matériaux. Celle-ci participe à la stature de la chaise, répondant à une volonté de rigueur esthétique comme physique. En somme, elle désire être un écho à sa signification allemande ; Ernst, « sérieuse ».
57 menuiserie ernest
59 menuiserie ernest
Année : 2018
Licence 3, Semestre 6
Lieu : Rue de Surville, Lyon 7e (FR)
Programme : Centre culturel
Direction du projet : Benoît Crépet, Ludovic Ghirardi
SOUS L’HUMUS, CENTRE CULTUREL
Suite à la planification urbaine réalisée dans le cadre du cinquième semestre de licence, le semestre 6 invite à la conception d’un centre culturel sur une parcelle libre de ce projet urbain. Ici, le projet cherche à se détacher de l’acte parfois radical du « projet urbain » en rendant la parole à ce lieu situé en lisière de la ville. L’architecture se veut discrète, en présentant un paysage végétal rare dans ce contexte métropolitain. L’emploi de la terre crue, à travers cette construction en pisé semi-enterrée, invite à la réinterprétation des savoir-faire régionaux en sollicitant la matière issue de l’excavation. Les murs, parfois seulement lignes guides, promènent le visiteur dans cette forêt en devenir.
61 atelier sous
l’humus
Plan et coupes 1:1000e Le centre culturel dans son environnement proche, de haut en bas : coupes C, B, A
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atelier sous
A A B B C C
l’humus
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couvertine béton 3 cm pisé non porteur 20 cm isolant liège 10 cm chaînage béton pisé porteur 40 cm poutre lamellé collé 20 x 80 cm support bois 5 cm cornière toile de riz tendue double vitrage
détail : mur en pisé porteur et système d’éclairage naturel 1:10ème
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menuiserie fixe bois bois lamellé croisé (CLT) 6 cm isolant liège 15 cm lambourde 3 x 6 cm plot Ø 16 cm OSB 2,2 cm isolant rigide 10 cm étanchéité platelage bois
Coupe perspective
La médiathèque et son jardin
Détail
Mur en pisé porteur et du système d’éclairage naturel
65 atelier sous
l’humus
Année : 2018
Semestre : 5ème
Lieu : Rue de Surville, Lyon 7e (FR)
Programme : Ilot mixte
Direction du projet : Joan Casanelles
ILOT URBAIN
Le cinquième semestre s’intéresse à une enclave du sud lyonnais, circonscrite entre les voies ferrées et le périphérique. À la suite d’un projet urbain proposé pour cette friche, il s’agit de développer un îlot spécifique dans ce tissu neuf. Par une succession d’opérations d’extrusion dans le monolithe primaire, des espaces publics, communs et privés apparaissent. Un bâtiment de bureaux, creusé par un patio, protège les logements des nuisances sonores et visuelles générées par la voie ferrée. La percée lumineuse ainsi apportée marque quant à elle un seuil pour le parvis de l’école maternelle installée dans le socle Ouest. Finalement, c’est par le respect des règles géométriques et des proportions déterminées par le projet urbain que le monolithe est en mesure de s’inscrire dans son paysage proche tout en proposant une morphologie singulière aux espaces nouvellement créés.
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210’600 M2,
atelier 210’600 m2
place
espace public entrée de l’école maternelle accès depuis les failles
terrasses
espace commun accès depuis l’auberge
jardins individuels
espace privé accès depuis les logements végétalisation du coeur d’îlot haut
logements locaux
diversité des typologies usage quotidien
entrées
retrait sur rue accès aux espaces communs
extensions commerciales pour les logements accueil d’une activité professionelle accès à la rue principale
accès au coeur d’îlot apports de lumière
socle failles abaissement
deux niveaux pour une diversité d’usages creusement par des patios
enroulement des volumes supérieurs accès à la lumière du sud-ouest
bureaux
protection contre la voie ferrée usage diurne
auberge maternelle
protection contre la voie ferrée mixité sociale
administration en front de place accueil des enfants ouvert sur les patios
socle actif
animation des rues secondaires usage diurne
69 atelier 210’600 m2 Plan
1:100e Logement de type 4
+33 (0)6 74 90 43 15 elisa.lefevre.contact@gmail.com rue des voisins, 3 CH - 1205 Genève, Suisse