Horeca Journal n°79 septembre 2016

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Horecajournal

N° 79 - septembre 2016 10 numéros par an TIRAGE: 31.300 E.R. Filip vanheusden Horeca Marketing BLVD. Anspach 111, 1000 bruXELLES www.horecabruxelles.be www.horecawallonie.be bureau d’émission: Malines

n°79 - septembre 2016

Contrôles de l’AFSCA – le secteur Horeca va de l’avant Plus de 80 % des établissements sont en ordre ! Malgré la réglementation très stricte de l’Agence alimentaire, le secteur Horeca réussit chaque année des meilleurs résultats aux contrôles de l’AFSCA.

E

n 2015, malgré une augmentation des contrôles, plus de 3,8 % des restaurants de plus qu’en 2014 ont réussi les contrôles de l’agence pour la sécurité alimentaire.

Les établissements cafetiers s'en sortent aussi parfaitement avec 85,8% d'inspections favorables. Avec plus de 60,7% de contrôles positifs, les salons de thé, souvent des nouveaux venus dans le secteur Horeca, ont ainsi plus de mal à s’adapter aux normes strictes de l’AFSCA. Dans le même contexte, les vendeurs de pita, secteur dans lequel le turnover est important, sont eux aussi légèrement à la baisse.

Dans l’ensemble, plus de 80 % du secteur Horeca belge a réussi les contrôles AFSCA. Pour rappel, avec un budget de plus 171 millions d’euros pour 2015, plus de 1100 agents pour toute la Belgique, les mesures comme les contrôles de l’AFSCA restent encore très contraignantes pour le secteur Horeca belge. La partie « vérification infrastructure, installation et hygiène » dans les restaurants est très souvent contestée, car elle ne concerne uniquement que les infrastructures (un mur, une porte…) du bâtiment ou même des éléments comme une poignée ou une lampe. L’hygiène de l’établissement Horeca en question est donc mise en cause pour une lampe ou une fente dans un carrelage. CT Pour Horeca Bruxelles

Tableau explicatif - Résultats des 15.861 missions dans 15.468 établissements de l’Horeca

Système de contrôle des flexi-jobs : l’ONSS ne doit plus se rendre sur place

M

aggie De Block, Ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, simplifie le système de contrôle des flexi-jobs. Les inspecteurs de l’Office nationale de sécurité sociale (ONSS) ne devront désormais plus effectuer de contrôles sur place lorsqu’un employeur indique qu’un travailleur salarié exerce un flexi-job alors que ce travailleur ne remplit pas les conditions requises. Celles-ci stipulent notamment entre autres que le travailleur doit au minimum disposer d’un contrat 4/5. Au lieu de se rendre sur place et de devoir dresser un procès-verbal,

l’ONSS agira par voie électronique en prenant le montant du flexi-salaire pour ensuite le multiplier par 2,25. Le nouveau montant formera alors la base du calcul des cotisations sociales. Le but est d’inciter le secteur à transmettre le bon contrat à l’ONSS et de lutter contre des abus du système des flexi-jobs. Le Conseil des ministres a donné le feu vert pour un arrêté royal réglant, entre autres, cette simplification. CT Pour Horeca Bruxelles

NOMBRE DE CHECK-LISTS

CHECK-LISTS FAVORABLES

Interdiction de fumer

13.436

95,2%

Infrastructure, installation et hygiène dans les restaurants

13.038

59,3%

Infrastructure, installation et hygiène dans les cafés

1.031

85,8%

Infrastructure, installation et hygiène chez les ambulants

1.100

72,6%

Traçabilité (y compris identification et enregistrement)

10.016

86,3%

Notification obligatoire

9.708

96,8%

Système d’autocontrôle

9.924

67,8%

517

99,2%

58.770

80,8%

Horeca light Total

Suite aux attentats de Bruxelles et de Paris, la réquentation touristique a baissé en Belgique et en Europe. Bruxelles reste pourtant la deuxième ville mondiale pour les conférences internationales. p. 3

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Dans ce

Horecajournal

Depuis la nuit des temps, le prix de la bière dans nos contrées suscite le mécontentement.

La mobilité bruxelloise à l’arret. 

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Thierry Neyens

Président de la Fédération HoReCa Wallonie

Editorial

Rentrée pour le Gouvernement fédéral et recours au Conseil d’Etat concernant le SCE.

HORECAActualite

Une aide à l’emploi spécifiquement bruxelloise 216 millions prévus ! - Une simplification du nombre de dispositifs et une centralisation des moyens vers les dispositifs les plus adaptés aux Bruxellois et à la réalité de l’emploi à Bruxelles. - Une meilleure communication des dispositifs à destination des demandeurs d’emploi comme des employeurs et une concentration des moyens afin d’offrir un levier de compétitivité pour les publics cibles bruxellois. - Une transition dynamique de la formation vers l’emploi (par exemple l’alternance) pour booster l’acquisition de nouvelles compétences par les demandeurs d’emploi, en attendant de trouver un nouvel emploi.

Rentrée politique oblige, le Gouvernement fédéral dressera prochainement le bilan intermédiaire de sa déclaration de politique gouvernementale afin d’identifier les actions prioritaires à prendre durant l’année à venir. Il est évident que le plan Horeca et en particulier, le dossier concernant le Système de Caisse Enregistreuse n’échapperont pas à cette évaluation de rentrée. Rappelons-nous qu’en juillet dernier, nous vous communiquions, par le biais de notre newsletter, notre désarroi face aux annonces de contrôles provenant du SPF Finances, alors que le texte du nouvel Arrêté Royal concernant le champ d’application du SCE venait à peine d’être publié au Moniteur Belge. Nous vous informions également que notre Fédération HoReCa Wallonie n’avait aucunement approuvé les chartes sociale et fiscale du 1er mai ni signé ces dernières. Au contraire, nous avions subordonné son éventuelle signature à ce qu’il soit satisfait à un certain nombre de demandes parmi lesquelles le report au 1er janvier 2017 de la mise en service obligatoire du SCE. Durant la période estivale, plusieurs campagnes médiatiques initiées tantôt par des membres du Gouvernement, tantôt par le SPF Finances ont visé à semer le trouble et la résignation dans notre secteur afin de permettre le passage en force du projet SCE.

Trois cibles prioritaires :

Trois cibles principales sont visées par la nouvelle politique d’emploi bruxelloise

Ces campagnes ont tout mélangé : les rédactions et signatures des chartes fiscale et sociale, la législation sur le SCE et le nouveau champ d’application, les nombres d’entreprises « enregistrées », de « signing cards » demandées et de systèmes « activés », etc. Tout ceci sans oublier une tentative de diviser le secteur Horeca entre les gestionnaires ayant déjà un SCE activé et ceux n’en disposant pas encore...

1) Les demandeurs d’emploi inoccupés de – 30 ans formant 25 % des chômeurs bruxellois bénéficieront d’un contrat de travail de 12 mois destiné au 25 ans qui restent sans emploi 18 mois après la fin des études.

Malgré ce contexte chaotique, notre fédération ne modifie pas sa ligne de conduite et persiste dans son argumentation à savoir qu’en l’état actuel, le SCE n’apporte pas la sécurité juridique indispensable à chaque exploitant, qu’il ait un SCE activé ou non. Concernant le champ d’application du SCE déterminé par le nouvel Arrêté Royal du mois de juin, notre Fédération HoReCa Wallonie le met en cause et a introduit un recours auprès du Conseil d’Etat, ce 24 août. Les deux autres fédérations régionales Horeca Bruxelles et Horeca Vlaanderen ont accompli la même démarche. Les critères pour le nouveau champ d’application du SCE sont tout aussi discriminatoires que ceux de la précédente règle des « 10% ». A noter que durant l’instruction de ces recours par le Conseil d’Etat, notre fédération aidera ses membres à contester toute amende TVA éventuelle comme sanction de l’absence de SCE. Signalons que de telles amendes ont été jugées inconstitutionnelles par les tribunaux à de multiples reprises et que l’Etat belge a été sommé de légiférer à ce sujet… Quant aux rédactions et signatures des chartes sociale et fiscale, notre fédération souligne qu’elles ne sont pas liées au recours introduit devant le Conseil d’Etat car ces dossiers sont juridiquement et techniquement distincts. Parallèlement aux aspects juridiques évoqués ci-dessus, nous réitérons constamment nos demandes concernant l’instauration des mesures sociales indispensables pour la viabilité de nos entreprises et le maintien de l’Emploi. Malheureusement, les mesures d’accompagnement restent insuffisantes, complexes, voire même en inadéquation avec les besoins spécifiques du secteur et ses réalités fonctionnelles. Pour conclure, le Gouvernement fédéral a tout intérêt à rouvrir le débat avec les trois fédérations professionnelles régionales concernant les aspects litigieux du SCE. En effet, si le Conseil d’Etat adhère aux arguments des fédérations professionnelles Horeca, alors on reviendra de nouveau avec un vide juridique...

p. 12

Suite à la dernière réforme de l’État fédéral, l’aide à l’emploi devient plus spécifiquement bruxelloise et s’adapte aux particularités de la capitale. Soutenue par le ministre de l’Emploi Didier Gosuin, une simplification radicale des aides régionales à l’emploi est donc en cours.

M

algré la diminution du chômage bruxellois, certains publics cibles de demandeurs d’emploi continuent à demander une attention particulière en matière de politique d’emploi : les jeunes de moins de 30 ans, les peu qualifiés, les demandeurs d’emploi de longue durée et les travailleurs âgés.

La réforme « groupes cibles » Une réforme dite des groupes cibles a donc été mise en place afin de faciliter l’emploi ou le maintien à l’emploi de groupes spécifiques, pour les demandeurs d’emploi inscrits auprès d’Actiris et les travailleurs bruxellois domiciliés en Région bruxelloise, et répondant aux spécificités et aux besoins du marché du travail.

Trois objectifs concrets : simplification – bruxellisation – transition Trois objectifs-clés sont visés par cette réforme : simplification – bruxellisation – transition. Dans les faits, ces objectifs devront être atteints par :

2) Les personnes en chômage longue durée, depuis une année au moins, représentant 63 % des sans-emploi bruxellois seront encadrées par le dispositif « Activa » qui sera adapté pour le rendre plus performant. 3) Les demandeurs d’emploi âgés de 55 ans et plus (13 % des sansemploi bruxellois) seront dirigés vers des aides spécifiques. En tout, il s’agira de 216 millions d’euros qui bénéficieront spécifiquement aux Bruxellois. L’emploi est en effet une question de survie pour la Région bruxelloise qui verra à partir de 2025, baisser ses dotations fédérales, jusqu’en 2035 où la capitale devra s’assumer financièrement. CT Pour Horeca Bruxelles


Sur les traces de… la photographe culinaire Regula Ysewijn, Miss Foodwise. 

La carte des vins, opinions de trois excellents sommeliers

p. 14

Le fabuleux destin de Francine Wickler 

p. 17

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Bruxelles : 2e ville mondiale pour les conférences internationales Suite aux attentats de Bruxelles et de Paris, la fréquentation touristique a baissé en Belgique et en Europe. Bruxelles reste pourtant la deuxième ville mondiale pour les conférences internationales.

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elon l’Union des Associations Internationales (UAI), Bruxelles est, pour la 7e année consécutive, à la 2e place mondiale et à la 1re en Europe en termes de nombre de conférences organisées en 2015.

En 2014, Bruxelles avait déjà brillé avec une progression du tourisme de congrès de 80%.

Une excellente nouvelle pour Bruxelles et pour le secteur Horeca !

En 2015, notre capitale a ainsi renforcé sa position, avec 665 conférences internationales organisées. Elle est ainsi devancée par Singapour, qui accueille 736 conférences et suivie par Séoul avec 494, Paris avec 362, Vienne avec 308 et Tokyo avec 249.

Pour Philippe Close, échevin du Tourisme de la Ville de Bruxelles et président de Brussels Expo, ce résultat est la suite logique des travaux d’infrastructure présents et futurs, par exemple le futur projet NEO et son centre de convention international susceptible d’accueillir les plus grands congrès mondiaux.

Ces travaux démontrent, selon lui, la volonté des autorités de Bruxelles d’investir dans l’industrie touristique et ainsi dans les milliers d’emplois qu’elle génère.

Un impact économique crucial pour le secteur Horeca

où il réside. C’est donc un impact économique non négligeable pour les secteurs hôteliers et de l’horeca. CT Pour Horeca Bruxelles

Selon les estimations, un congressiste dépenserait jusqu’à 400 euros par jour dans la ville

Demandez votre crédit de crise post attentats avec HTC Le crédit de crise post attentats

Le Gouvernement bruxellois a adopté de nouvelles mesures pour booster le secteur Horeca. Ces mesures sont appréciées dans le contexte de grandes difficultés dans lesquelles se débattent les indépendants et les entreprises du secteur implantés en Région bruxelloise.

U

ne étude récente commandée par le SPF Economie a ainsi mis en évidence que durant le premier trimestre de 2016, la Région de BruxellesCapitale a perdu globalement 175,5 millions d’euros en chiffre d’affaires. Si la plupart des secteurs d’activités ont été victimes de cette crise due aux attentats de Paris et de Bruxelles, l’Horeca et le commerce de détail ont été particulièrement touchés.

Rappelons que depuis mai, les indépendants et les entreprises de la Région de Bruxelles-Capitale, victimes d’une perte de chiffre d’affaires consécutive aux attentats de Paris et de Bruxelles, peuvent solliciter un crédit de crise pour reconstituer leur trésorerie amoindrie par la baisse des recettes commerciales liée à une moindre fréquentation de la clientèle.

Suppression des taxes sur les terrasses et sur les hôtels Les restaurants et les débits de boissons situés dans la zone touristique ne devront plus payer la taxe sur les terrasses durant les mois de juillet, août et septembre inclus. Le Gouvernement bruxellois a aussi décidé d’étendre la suppression de la taxe communale sur les hôtels

pour l’ensemble de l’année 2016. Le Gouvernement bruxellois a annulé cette taxe, avec effet rétroactif, par le biais d’un mécanisme de compensation de la Région au bénéfice des communes et dans le cadre d’une allocation budgétaire spécifique de 27 millions d’euros. Attention : la mesure est conditionnée à l’accord des 19 communes pour participer au mécanisme de compensation !

Les demandes de crédit de crise peuvent être obtenues jusqu’au 31 décembre 2016. Pour rappel, il y a deux types de crédit de crise : a. les crédits d’un montant inférieur ou égal à 20 000 euros dont le taux d’intérêt est de 2%. b. les crédits d’un montant supérieur à 20 000 euros mais inférieur à 250 000 euros dont le taux d’intérêt est de 4%.

L’obtention de ces crédits ne requièrent ni garantie ni sureté. Les premiers paiements d’intérêt et de remboursement se font à partir de 2017. L’UPHTC a mis au point une procédure de formalités légère pour l’entrepreneur et introduit les dossiers auprès de Finance Brussels dans un délai de 24 heures. N’hésitez pas à consulter les conseillers de l’UPHTC qui ont déjà la pratique d’une centaine de dossiers analysés.

Intéressé ? Contactez Francine Werth au 0 493 101 444 ou Peter Leys au 02 513 78 14 ou par CT Pour Horeca Bruxelles


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Actualité

n° 79 - septembre 2016

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Les dernières tendances du secteur hôtelier Les hôtels-restaurants se lancent dans la haute gastronomie

L

e « Sea Grill », un restaurant deux étoiles, est installé depuis des années déjà dans les bâtiments de l’hôtel Radisson SAS à Bruxelles. Mais aujourd’hui, la tendance gagne en importance : de grands chefs de réputation internationale décident d’associer leur nom à celui d’un hôtel-restaurant. Le chef René Redzepi du « Noma » est en résidence au « Mandarin Oriental » à Tokyo, le chef triétoilé Grant Achatz passe aux fourneaux du « Faena Hotel Miami Beach », Albert Adrià (qui travaillait aux côtés de son frère Ferran au « elBulli » et possède maintenant plusieurs restaurants à Barcelone) propose pendant 50 jours un diner concept à l’« Hotel Café Royal » à Londres. Au « Palazzo Versace » à Dubaï, le restaurant « Enigma », récemment inauguré, verra arriver un nouveau grand cuisinier tous les trois mois.

À Londres, le « Town Hall Hotel » ambitionne de faire défiler les mixologues couronnés de prix derrière son bar.

Mandarin-Oriental-Marrakech

Hôtel de Crillon

Les hôtels sont férus de technologie et de médias sociaux En 2015, un hôtel japonais est passé aux robots pour accueillir ses clients. L’« Arrive Hotel » à Palm Springs a opté pour le easy check-in et du personnel multifonctionnel (celuici enregistre votre arrivée, assure le service en chambre et gare votre voiture), avec dans les chambres, Netflix, Apple TV et SMS au lieu du bon vieux téléphone. À Baja California, l’hôtel « Mar Adentro » prévoit des tablettes personnalisées.

The Green Room Londen

Mandarin Oriental Tokyo Redzepi

Canopy Reykjavik

Le « Best Western », qui a été le premier à proposer le Wi-Fi gratuit, franchit maintenant l’étape du Li-Fi, la technologie 5G ultrarapide. Le check-in et le check-out gagnent aussi en flexibilité sans surcoût. L’« Only You » à Madrid applique Arrive Hotel Palm Springs

des horaires fluctuants pour les arrivées et les départs et propose le petit-déjeuner tout au long de la journée. Les hôtels testent également des blocs de 24 heures. Un client qui arrive à 16 heures ne doit pas libérer la chambre avant le lendemain à 16 heures.

Des hôtels chargés d’histoire sont revalorisés Mais les prouesses technologiques ne sont pas tout. La revalorisation des hôtels historiques est une autre tendance marquante. À Paris, le « Ritz » rouvre ses portes. Pour rester dans la capitale française, citons encore « Le Bristol » et « Le Royal Monceau » qui ont bénéficié d’un investissement de 200 millions d’euros pour leur réaménagement. Sans oublier l’« Hôtel de Crillon » qui entamera lui aussi une nouvelle vie cette année.

Davantage de lits pour la génération Y Pour lutter contre la concurrence d’Airbnb, un nombre croissant d’hôtels ciblent les représentants de la génération Y (voyageurs âgés de 18 à 35 ans). Ils lancent des marques parallèles nettement moins onéreuses : un « Canopy by Hilton » à Reykjavik, un « Hyatt Centric » en Uruguay, un « Proper » du groupe Viceroy à San Francisco, tandis que Generator annonce l’ouverture d’hôtels à Rome, Amsterdam et Stockholm.

Le Royal Monceau

Les hôtels annoncent des mégafusions Les groupes Marriott et Starwood fusionnent afin de créer le premier groupe hôtelier mondial. La nouvelle entité proposera plus de 1,1 million de lits dans le monde entier. AccorHotels, qui chapeaute déjà plusieurs marques, rachète FRHI Holding (propriétaire des enseignes de luxe Fairmont, Raffles et Swissôtel). Le Morgans Hotel Group annonce par ailleurs qu’il met en vente le « Hudson New York » et le « Delano » à Miami.

Une nouvelle forme de bienêtre Les hôtels misent davantage encore sur l’offre bien-être. Le groupe de fitness Equinox lance une marque hôtelière pour les « voyageurs attentifs à leur santé », il ouvrira un premier établissement à Manhattan, puis à Los Angeles. Pas question ici d’une offre de fitness standard, les services proposés relèvent du haut de gamme dans des sites architecturaux imposants. Le « Mandarin Oriental » de Marrakech a inauguré une « Silent Night » : pendant une nuit, les espaces bien-être se transforment en espaces de méditation et sont plongés dans le silence le plus complet, une réponse à la popularité croissante du mindfulness.

Des concepts spécifiques Certains hôtels se distinguent par des concepts uniques. Le « Book and Bed » qui vient d’ouvrir à Tokyo a passé un accord avec Shibuya Publishing & Booksellers et peut désormais proposer ses nouveaux titres au sein de l’hôtel. À Key West, en Floride, un hôtel sous le niveau de la mer accueillera ses premiers clients l’an prochain.

Une mise en avant de l’écologie et de la durabilité Nous connaissons tous la politique classique en matière de serviettes qui veut que le client indique luimême s’il veut qu’elles soient lavées. Entretemps, les normes écologiques ont énormément évolué. À New York, 16 hôtels se sont engagés à réduire leur taux d’émission de gaz à effet de serre de 30 % pendant les dix prochaines années. L’un d’entre eux, le « Central Park Hotel », fait littéralement l’éducation de ses clients en matière de durabilité : toutes les douches indiquent en effet la consommation d’eau de chaque utilisateur.

L’exclusivité, le nouveau luxe Deux night-clubs parisiens dotés d’un beau cachet culturel (et du public correspondant), « Les Bains » et « Le Montana », ont chacun ouvert un hôtel aussi exclusif que branché en 2015. Quant au « The Green Room » à Londres, il accueille exclusivement un public d’acteurs et d’artistes. Katia Belloy


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Un métier d’avenir chez les super-riches

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e sont généralement les familles fortunées ou les hommes d’État qui engagent un majordome. Ce dernier est le visage officiel de la maison, il (ou elle, d’ailleurs) organise tous les aspects pratiques de la vie quotidienne, dont ni le maître ni la maîtresse de maison n’ont le temps de s’occuper. Ce travail est-il un privilège ? Un majordome est-il considéré comme un égal ou n’est-il qu’un esclave amélioré ?

« Une hiérarchie existe, c’est indéniable », explique Vincent Vermeulen, fondateur de la School for Butlers and Hospitality. « Les majordomes ne sont pas considérés comme des égaux mais pas non plus comme des esclaves. Le maître d’hôtel vieille France qui court derrière ses maîtres avec un plat en argent, c’est du passé. Un majordome fait partie de la famille, il assiste aux naissances, aux décès, aux divorces, etc. Il est souvent le bras droit du maître ou de la maîtresse de maison ; sans nous, tout partirait à vau-l’eau. Un majordome dirige le personnel de maison, il est aussi l’assistant personnel des membres de la famille et le garant des tâches exécutives. » Ses missions sont très diverses et peuvent varier en fonction de la famille au service de laquelle il travaille : aller chercher les enfants à temps, réserver un avion privé, préparer des repas, etc. « C’est un travail qui s’accompagne de lourdes responsabilités, il laisse peu de place à la vie privée », précise Vincent Vermeulen.

Dévouement en échange d’une expérience de vie Devenir majordome est une décision

à ne pas prendre à la légère. Il faut en effet être disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Ce choix peut bouleverser une vie entière mais peut aussi vous amener à sillonner le monde. « Les nouveaux riches du monde arabe, de Chine et de Russie ne jurent que par les majordomes formés à l’anglaise », affirme le directeur de la School for Butlers. « Le métier de majordome exige de lourds sacrifices mais les rembourse au centuple, en argent et en expérience de vie. »

Vincent Vermeulen : « Le métier de majordome exige de lourds sacrifices mais les rembourse au centuple, en argent et en expérience de vie » Un majordome peut gagner de 50.000 à 120.000 euros par an en fonction de son expérience. Généralement, les plus fortunés de ce monde ont non pas une, mais plusieurs résidences aux quatre coins du globe. C’est au majordome de veiller à ce que tout soit en ordre avant l’arrivée du maître de maison. Le métier est mieux rémunéré qu’un job standard dans l’horeca, mais un majordome ne coûte-t-il pas trop cher pour l’employeur ? « Non, c’est au contraire très rentable », répond Vincent Vermeulen, « Imaginez

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que monsieur doive lui-même aller récupérer ses vêtements ou ses enfants, organiser les repas, ou que sais-je encore. Au niveau de nos clients, c’est tout simplement inenvisageable. Pour ces familles, un montant net de 3.000, 5.000 ou 6.000 euros par mois ne représente qu’une petite dépense en contrepartie de laquelle elles bénéficient d’un encadrement professionnel et d’une maison tenue avec maîtrise. »

Image Pour pouvoir exercer un métier aussi exigeant que celui de majordome, il existe une formation très poussée. Elle dure quatre semaines et coûte 6.980 euros. Vincent Vermeulen : « Pour chaque session, nous recevons de 50 à 60 demandes. La moitié est constituée de curieux, les autres candidatures sont passées au crible. » Au final, seuls 10 candidats sont retenus pour chaque session. En fonction de quels critères sontils sélectionnés ? « L’attitude et l’image sont décisives. Lorsqu’un candidat se présente à l’interview vêtu de jeans déchirés et de baskets, nous nous posons des questions. Expérience, âge, langue, sexe, etc., sont moins importants. » Quarante pour cent des candidats sont en fait des candidates. Difficile de dresser le profil de l’étudiant moyen. « La motivation et la personnalité priment. Des personnes qui font attention aux moindres détails, qui s’impliquent corps et âme, voilà ce que nous cherchons », conclut Vincent Vermeulen. 

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Caroline Du Four

L'école belge de majordomes ouvre un établissement à Londres Les majordomes belges continuent à plaire. En raison de la demande importante de majordomes, la School for Butlers and Hospitality ouvre un établissement à Londres. La grande connaissance des langues et la flexibilité des Belges constituent assurément un atout. « Londres demeure le berceau des traditions et du métier de majordome, donc la demande augmente », indique Vincent Vermeulen, le directeur de l'école de majordomes. « D'une part, nos majordomes belges sont appréciés sur le marché, car ils parlent très vite trois langues. D'autre part, les clients ont besoin d'une certaine fiabilité et d'une disponibilité à proximité de chez eux, même si le monde a tendance à se rétrécir », poursuit M. Vermeulen.

Un marché pas si évident L'école a ouvert ses portes en mai 2013 et a fait un beau parcours depuis lors. Elle a permis de former un peu plus de 40 majordomes et a fait engager des majordomes dans des familles en Belgique et à l'étranger. En outre, l'école a acquis une réputation en matière de formation en entreprise et elle a également décroché des contrats avec plusieurs marques de voitures de luxe ou des hôtels 5 étoiles, et elle a même formé le personnel d'un des plus grands yachts du monde. « Quand j'ai fondé l'école, je ne m'attendais pas à ce qu'elle devienne une véritable entreprise internationale », indique le directeur. « J'ai le privilège d'être invité régulièrement en tant qu’orateur dans des entreprises

et j'ai rapidement reçu des demandes de l'étranger. Les techniques que nous enseignons à l'école de majordomes sont à présent utilisées dans des multinationales et cette formule plaît apparemment beaucoup. » Au printemps 2016, l'école va publier un premier ouvrage qui expliquera en détail ce que nous pouvons apprendre des majordomes, tant à la maison qu’à l’occasion de fêtes ou en entreprise.

Innover dans un vieux métier Le métier de majordome fait partie des plus vieux métiers du monde. Pourtant, la School for Butlers & Hospitality innove depuis sa création et continue à le faire. « Depuis le tout début de la formation, nous avons recours aux techniques les plus récentes. Chaque leçon bénéficie d'un support audiovisuel ; les étudiants sont notamment filmés et les images servent par la suite à analyser leur attitude », explique Vincent Vermeulen. « Ces derniers temps, nous recevons aussi de plus en plus de demandes de formations en ligne. Ce n'est pas évident dans un métier pratique comme le nôtre, mais nous avons trouvé une formule permettant de combiner les formations à distance avec des formations plus courtes sur place. Ce système permet aussi d’économiser beaucoup de temps et d'argent. Notre métier n'est plus ce qu'il était il y a trente ans et nous devons donc continuer à anticiper les besoins du marché », conclut le directeur.

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n° 79 - septembre 2016

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Le chômage temporaire pour force majeure prolongé jusqu’à fin septembre Le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Emploi et de l’Economie, Kris Peeters, a décidé de prolonger, jusqu’au 30 septembre 2016, la reconnaissance automatique du chômage temporaire pour force majeure à la suite des attentats du 22 mars dernier, et ce, pour Bruxelles et le Brabant flamand.

L

a situation des entreprises, principalement dans le secteur de l’horeca, serait selon le Ministre, encore fortement préoccupante. Depuis le 22 mars dernier, il y a eu 3944 dossiers relatifs au chômage temporaire pour force majeure.

Le Ministre de l’Emploi et de l’Economie Kris Peeters: “Je ne peux qu’évaluer de manière positive les deux mesures qui j’ai prises, à savoir l’introduction du chômage temporaire pour force majeure et l’élargissement du chômage temporaire pour raisons économiques pour employés. Ce sont là des mesures qui apportent de l’oxygène. Les entreprises ne doivent pas (ou pas entièrement) payer les coûts salariaux de leur personnel et les travailleurs affectés bénéficient d’un revenu de remplacement. Cela doit éviter des licenciements et aider les entreprises à surmonter l’été. C’est un signe de solidarité dans le cadre de notre système de sécurité sociale qui fonctionne bien.”

Le contexte La notion de 'chômage temporaire' concerne les travailleurs qui sont liés par (ou à) un contrat de travail, mais dont les prestations de travail sont temporairement réduites ou suspendues. Les plus importantes raisons pour procéder au chômage temporaire peuvent être : - des raisons économiques; - les intempéries (uniquement pour les ouvriers); - les accidents techniques (uniquement pour ouvriers); - la force majeure; - la fermeture de l’entreprise pendant les vacances annuelles; - les grèves. A l’initiative du Ministre de l’Emploi, Kris Peeters, depuis les attentats du 22 mars dernier, le chômage temporaire pour force majeure

Les chiffres Chômage temporaire pour force majeure : Depuis le 22 mars 2016, il y a eu à Bruxelles 2033 demandes de chômage temporaire pour force majeure (dont 1578 jusqu’au 30/04/2016 et 455 ensuite).

« La situation est encore fortement influencée par les attentats et la menace terroriste »

Pour le Brabant flamand, il y a eu 1029 demandes (dont 910 jusqu’au 30/04/2016 et 119 ensuite).

a été automatiquement accepté pour toutes les entreprises, et ce, jusqu’au 30 avril dernier. A présent, le Ministre de l’Emploi prolonge le système automatique du chômage temporaire pour Bruxelles et le Brabant flamand d’emblée jusqu’au 30 septembre 2016 inclus. Pour les entreprises en dehors de Bruxelles et du Brabant flamand, le chômage temporaire pour cause de force majeure est possible moyennant motivation.

Pour les entreprises situées en dehors de Bruxelles et du Brabant flamand, le chômage temporaire pour cause de force majeure est possible moyennant motivation. Depuis le 22 mars dernier, il y a déjà eu 882 demandes (dont 760 jusqu’au 30/04/2016 et 122 ensuite).

Autres raisons et faillites: Toutes causes possibles de chômage temporaire confondues, pour les ouvriers du secteur de l’horeca dans

MONTANTS (depuis le 01-09-2015) Minimum par jour Maximum par jour cohabitant avec charge familiale

44,52

62,44

isolé

37,39

62,44

cohabitant

28,04

62,44

Le régime du ‘chômage temporaire pour causes économiques’ reste aussi une option. En mai, le Ministre de l’Emploi, Kris Peeters, a décidé d’élargir le système de chômage temporaire pour raisons économiques pour les employés.

tout le pays, l’ONEM compte pour cette période (du 22 mars au 21 juin dernier) 13.353 dossiers en 2016 par rapport à 10.149 dossiers en 2015. L’augmentation se produit surtout à Bruxelles : de 2767 dossiers en 2015 à 4952 dossiers en 2016.

L’adaptation permet à une entreprise d’introduire, auprès du Ministre de l’Emploi, une demande motivée visant à être reconnue comme entreprise en difficulté (et à invoquer donc le chômage économique pour employés), lorsqu’elle est victime de circonstances imprévues causant à bref délai une baisse substantielle du chiffre d’affaires, de la production ou du nombre de commandes.

Toutes causes possibles de chômage temporaire confondues, pour les employés du secteur de l’horeca dans tout le pays, l’ONEM constate une augmentation de 208 dossiers en 2015 à 1038 dossiers en 2016 (dont 878 dossiers à Bruxelles).

Jusque récemment, une entreprise ne pouvait invoquer le chômage temporaire pour raisons économiques pour employés que lorsqu’elle était reconnue comme entreprise en difficulté, sa situation étant alors appréciée par rapport au trimestre correspondant de l’année 2008 (tenant lieu d’année de référence).

Lorsque nous comparons le nombre de faillites dans tout le pays au cours des 5 premiers mois de 2015 et 2016, de manière générale, on peut constater une baisse : de 1667 à 1485 dossiers. Dans le secteur de l’horeca, on peut constater une augmentation : de 398 dossiers en 2015 à 426 dossiers en 2016. CT Pour Horeca Bruxelles


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Actualité

n° 79 - septembre 2016

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La mobilité bruxelloise à l’arrêt ? Le tunnel Stéphanie fermé ? Le tunnel Stéphanie a été dernièrement complètement fermé dans les deux sens. En effet, le 18 juillet, la bretelle en direction de la Porte de Namur et de la Basilique de Koekelberg a elle aussi été interdite à la circulation. En cause, d’importantes fumées provoquées par les travaux de réhabilitation déjà en cours dans ce tunnel, qui se propagent aux autres bretelles déjà ouvertes. Le phénomène pourrait donc se reproduire et bloquer cet axe crucial de la mobilité bruxelloise.

Des travaux à Rogier ? De plus, la deuxième phase des travaux de rénovation du tunnel Rogier a démarré, provoquant de nombreuses modifications de la circulation.

La première phase du chantier de la rénovation de l’étanchéité du tunnel routier Rogier s’est achevée le 22 juillet. Les travaux se concentrent sur le carrefour entre la rue Gineste et le boulevard du Jardin Botanique. Le tunnel ainsi que le boulevard restent accessibles aux voitures.

Gineste. Les parkings restent eux accessibles. Les tunnels Porte de Namur, Montgomery et Trône seront eux, en travaux, respectivement en septembre 2016 (travaux de nuit entre 0h - 06h), novembre 2016 et décembre 2016 (travaux de nuit entre 0h- 06h).

Concrètement, le boulevard du Jardin Botanique est interdit au trafic entre le boulevard Adolphe Max et la rue des Cendres. Dans le boulevard Adolphe Max, la circulation n’est possible qu’en direction de la Basilique.

Un secteur Horeca dans l’attente !

Les automobilistes sont déviés via le boulevard Albert II, la rue des Charbonniers, la rue de Brabant, la place Saint-Lazare et la rue Gineste. Des déviations locales sont prévues également via la rue du Progrès, la rue Bertulot, la rue Popelin et la rue

En effet, suite aux travaux lourds des tunnels bruxellois, les difficultés de mobilité au sein de la capitale belge dissuadent de très nombreuses personnes de se déplacer ou même de sortir le soir. La fréquentation dans les restaurants, les snacks, les cafés ou les boîtes de nuit s’en ressent.

Nombreux sont les professionnels de l’hospitalité et du tourisme qui attendent la relance de la mobilité bruxelloise.

Dans cette optique, la Fédération Horeca Bruxelles a, dès le début, en partenariat avec le ministre Pascal Smet et Bruxelles Mobilité, fait pression sur les pouvoirs publics afin de rénover au plus vite les principaux tunnels bruxellois, rétablir la fluidité du trafic bruxellois et redorer l’image ternie de la mobilité bruxelloise. La Fédération Horeca Bruxelles vous tiendra au courant de toute nouvelle information à ce sujet. CT Pour Horeca Bruxelles

Tableau récapitulatif des travaux en cours et à venir TUNNEL EN QUESTION

TRAVAUX

DÉTAILS

DUREE DES TRAVAUX

Tunnel Porte de Namur

Rénovation des entrées et sorties

- Tunnel fermé

-> septembre 16 (travaux de nuit 0h - 06h)

Tunnel Trône

Rénovation des entrées et sorties

- Tunnel fermé

Décembre 2016 (travaux de nuit 0h- 06h)

Tunnel Stéphanie > Cambre

Rénovation de la dalle de plafond

- Tunnel fermé

août 2016

Tunnel Rogier

Rénovation toiture

Boulevard du Jardin Botanique :

31/08/16

1. Carrefour entre le boulevard du Jardin Botanique, la rue Gineste et l’avenue Victoria Regina (sortie tunnel Botanique direction Gineste)

Rénovation de l’étanchéité du tunnel – Phase 1

• circulation maintenue sur 2x2 bandes de circulation

17/07/16

• passage bld du Jardin Botanique – rue Gineste fermée • rue Gineste accessible via le quartier Nord

2. Boulevard du Jardin Botanique (Petite Ceinture) – entre la rue Neuve (carrefour compris) et la rue des Cendres (carrefour non compris)

Rénovation de l’étanchéité du tunnel – Phase 2

Sortie du tunnel Botanique :

18/07/16 au 31/08/16

• direction bld du Jardin Botanique : circulation interrompue • direction rue Gineste : circulation maintenue Boulevard du Jardin Botanique fermé à la circulation entre le boulevard Adolphe Max et la rue des Cendres - Depuis le boulevard Adolphe Max circulation uniquement en direction de Koekelberg - Passage bld Jardin Botanique – rue Gineste rétabli - Déviation principale via le boulevard Albert II, la rue des Charbonniers, la rue de Brabant, la place Saint-Lazare et la rue Gineste - Déviation locale via la rue du Progrès, la rue Bertulot, la rue Popelin et la rue Gineste - Les parkings restent accessibles

Tunnel Montgomery

(source bruxelles.mobilité)

Rénovation des gaines de câbles et de la dalle de plafond

- Tunnel fermé

Novembre 2016


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Actualité

n° 79 - septembre 2016

Améliorer l’expérience touristique grâce au big data ? Comment créer cette expérience ? À l’aide d’outils comme la géolocalisation, les données mobiles ou l’utilisation des sites de réservation ou d’hôteliers, on peut définir des tendances aussi importantes que les lieux les plus fréquentés dans une ville précise, les heures de fréquentations ou les publics intéressés par ces lieux.

L’écoute des réseaux sociaux est aussi déterminante pour connaître les avantages et les inconvénients d’une ville ou d’un pays précis.

L’ensemble afin de mettre en place un « smart marketing » : il s’agira de mettre en place une offre précise en fonction du profil du voyageur et de ses expériences précédentes. Néanmoins la complexité du parcours client et de leur critère de décisions reste un obstacle.

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Bruxelles tendance ? Au niveau des tendances, actuellement, Bruxelles se positionne comme une ville culturelle (festivals de musique, nombreux musées, Grand – Place, évènements folkloriques, etc.) et une ville d’affaires (institution UE, nombreux lobbying et siège social d’entreprise). Malheureusement, Bruxelles pêche par modestie et, selon ces mêmes données, la capitale UE manquerait d’éléments aussi cruciaux que des panneaux didactiques, une application pour smartphone, un message de bienvenue SMS ou une distribution de plans gratuits. Le chemin reste encore long pour faire, de l’atterrissage de l’avion à la fin du séjour, une véritable expérience bruxelloise. CT Pour Horeca Bruxelles

BLACKBOX ALERTE – Le « Big data » un terme encore peu connu pour certains dont à ce stade on ne saisit pas encore tous les tenants et aboutissants. En une phrase, le big data ou « données massives » est une masse d’informations sur les différents flux internet dont, avec un outil adapté, on peut retirer des connaissances et une série d’évaluations, d'analyses tendancielles et de prospectives sur les habitudes des consommateurs.

Chaque étape d’une visite de Bruxelles, de la recherche des dates de réservation jusqu’au check-in à l’hôtel, engendre des données utilisables. Ces données, si elles sont rassemblées au travers de l’ensemble du réseau de voyage, créent une véritable valeur ajoutée pour les agences de voyages qui les transforment en informations utiles. L’ensemble simplifiant les décisions stratégiques à destination des voyageurs.

ette technologie qui n’en est encore qu’à ses débuts peut, à l’avenir, complètement révolutionner l’expériencevoyage. Concrètement, cette masse d’informations permet de définir une vision globale des différentes sortes de voyageurs et de leurs besoins. Le tout pour leur proposer une expérience sur mesure et ainsi unique.

Les professionnels du tourisme possèdent ainsi une énorme quantité de données qu’ils doivent maîtriser pour pouvoir les utiliser. Conjointement, les possibilités du traitement informatique se développent sans cesse et permettent l’analyse et l’automatisation des données.

C

Une expérience sur mesures ? Actuellement, on sait définir les habitudes et besoins des touristes qui viennent visiter des endroits comme Bruxelles et s’adapter en connaissances de cause.

Cette tendance rejoint parfaitement le besoin des voyageurs de vivre non plus un simple voyage, mais une expérience de vie. C’est-à-dire plonger au contact d’une réalité, faire vivre un sentiment, créer un ressenti, une émotion ou une découverte.

Connectez-vous ! Protégez-vous ! Parfaitement consciente de la situation complexe du secteur Horeca, et face à des mesures de soutien inefficaces et inapplicables, la Fédération Horeca Bruxelles fournit à tous ses membres un document pour se protéger en cas de contrôles de la Blackbox.

A

près un bouclier juridique, un premier document « A qui de droit » et un troisième recours en annulation devant le Conseil d’Etat, la Fédération Horeca Bruxelles apporte ainsi à tous les établissements Horeca, une protection 100 % adaptée au dernier arrêté royal du 16 juin 2016. Pour rappel, la Fédération Horeca Bruxelles considère toujours ce nouvel arrêté royal (daté du 16

juin 2016), imposant le Système de Caisse Enregistreuse dans le secteur horeca (SCE) comme

violant à nouveau la Constitution (articles 10 et 11, principes de nondiscrimination et d’égalité). Eu égard à la crise que traverse tout particulièrement l’Horeca bruxellois (attentats, absence de mobilité, piétonnier, belgium bashing,...) et de l’insécurité juridique du projet Blackbox, la Fédération Horeca Bruxelles accomplit sa mission en sauvegardant un secteur Horeca crucial pour l’économie bruxelloise.

Télécharger votre document de protection en cas de contrôles

Connectez-vous sur http://www.horecabruxelles.be, créez votre compte Fédération Horeca Bruxelles et télécharger votre protection. CT Pour Horeca Bruxelles


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n° 79 - septembre 2016

HORECADOSSIER

La Fédération HORECA invite les restaurateurs au lancement de Zenchef en Belgique Pour la première fois, la Fédération HORECA s'engage auprès des restaurateurs en accueillant Zenchef parmi ses partenaires. Zenchef propose aux professionnels belges une solution complète permettant de gagner du temps et des clients. Près de 3000 professionnels en France et en Europe lui font déjà confiance. La start-up veut aujourd'hui aider les restaurateurs belges à réussir leur virage numérique. Rendez-vous le 26 septembre prochain, à 15 heures, à la conférence de lancement dans les locaux d’HORECA Bruxelles.

leurs clients. Le 26 septembre prochain, HORECA accueille Zenchef dans ses locaux à Bruxelles pour officialiser son lancement en Belgique.Tous les restaurateurs membres de la Fédération sont invités.

Gérer sa présence en ligne pour augmenter la fréquentation de son restaurant constitue l’une des problématiques majeures des restaurateurs. Pour pallier à ce manque, l’entreprise française Zenchef a créé il y a 5 ans un service clé en main leur permettant de gagner du temps et des clients grâce à une gestion simple et autonome de leur site web, de leurs réservations, de leurs avis et de la relation avec

un module de réservation installé sur le site et la page Facebook de ces derniers, les gérants reçoivent directement les réservations sur un cahier digital, consultable depuis un ordinateur, une tablette ou un smartphone. Aucune commission sur le nombre de réservations n’est prélevée : Zenchef propose un abonnement mensuel fixe et sans engagement de durée pour plus de souplesse pour les restaurateurs.

Soutenir les restaurateurs sur Internet sans commission sur les réservations Avec Zenchef, les restaurants bénéficient d’un meilleur référencement sur Internet, grâce à un site web adapté à la lecture sur smartphones et tablettes et optimisés pour les moteurs de recherche. Avec

Créer un fichier clients grâce à un cahier de réservations numérique

Abonnez-vous à notre newsletter

Le cahier de réservations digital de Zenchef permet aux restaurateurs de YOUR PARTNER IN CUSTOM MADE HOSPITALITY INTERIORS Linge de bain • Linge de lit et literie • Linge de table et de cuisine centraliser toutes les réservations, Boxsprings et matelas • Textiles d’intérieur qu’elles soient prise en ligne, par WWW.DWL.BE téléphone ou par des clients de passage. Ce support unique et numérique devient un fichier clients DWL_AD_Horecakrant_SEPTEMBER2016_NL-FR.indd 2 22/08/2016 16:31:01 qualifié très utile pour communiquer professionnels savent ce qu’ils brasseries et un gastronomique. paient. Par ailleurs, plusieurs de à travers des newsletters “Ce que j’apprécie particulièrement promotionnelles ou informatives nos établissements ont trouvé que dans ce service, c’est le suivi. c’était très facile à utiliser.” Aude et fidéliser ses clients. Passer au On nous forme à l’utilisation de cahier de réservations digital permet Neven, la patronne du restaurant l’outil et ensuite, dès que nous de suivre l’évolution de son taux L’Entrée des Artistes, place du avons une question, l’équipe d’occupation semaine après semaine. Grand Sablon à Bruxelles, confie répond présente. Par ailleurs, je avoir simplifié son quotidien grâce gagne vraiment du temps : je peux valider chaque réservation en ligne Zenchef aide les restaurateurs à Zenchef. “Après avoir eu de nombreuses mauvaises expériences depuis mon téléphone que je sois à maîtriser leur réservations avec d’autres créateurs de site au restaurant ou dans un avion”, et leur réputation en ligne Internet, je dois avouer que Zenchef explique le gérant du Jardin Van Les clients qui ont donné leur coordonnées reçoivent une demande a solutionné de nombreux problèmes Gogh, du Restaurant François rencontrés quotidiennement. Il m’est et du Pré-Salé. Dans ce dernier d’avis après leur visite pour laisser aujourd’hui possible de gérer tous établissement, il constate également leurs impressions. Les restaurateurs mes avis de différents sites sur une que ses réservations ont augmenté. peuvent ainsi compter sur des seule plateforme, de même que mes “Depuis deux mois, nous avons avis vérifiés collectés auprès de changements de carte.“ enregistré près de 130 réservations, clients qui sont réellement venus 15% de plus que d’habitude.” Un manger à leur table pour suivre leur satisfaction clients, améliorer Une augmentation de 15% des outil dont il va aussi se servir la qualité de leur restaurant et réservations pour le Pré-Salé pour améliorer les compétences digitales de son personnel. Dès fidéliser davantage de clients. Ces à Bruxelles la rentrée, le restaurateur va avis peuvent également être affichés Un avis partagé par le multiproposer à ses employés une sur le site web du restaurant pour propriétaire Samy Citgez. Client formation sur les réseaux sociaux en améliorer le référencement depuis le début de l’été avec afin de mieux communiquer sur ses et transformer plus de visiteurs Zenchef, il a décidé d’équiper ses établissements. en réservations. Zenchef permet trois restaurants bruxellois, deux également aux restaurateurs de recevoir en temps réel tous les avis publiés sur les sites d’avis les plus populaires afin de surveiller ence de lancement de simplement leur réputation en ligne. Rendez-vous à la confér à 15 le 26 septembre 2016, Zenchef en Belgique, reca Ho n tio ux de la Fédéra Zenchef déjà adoptée par les heures dans les burea elles. ux Br 00 d Anspach,10 restaurateurs belges Bruxelles, 1111 Boulevar rd rna Be de re auprès Avant même son lancement officiel Vous pouvez vous inscri 04/65 93 35 39 ou via son au ne ho en Belgique, 26 restaurants membres Frisque par télép gmail.com. de la Fédération Horeca ont pu email : bernardfrisque@ tester les services de Zenchef.  www.zenchef.com “L’analyse des restaurateurs Plus d’information sur est très positive”, souligne Yvan Roque, le président. “Zenchef a une vraie éthique de travail et les


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n° 79 - septembre 2016

Horecajournal

HORECAEnfants et clients

Elckerlijc,

un restaurant où tous les clients sont égaux À commencer par les enfants Niché au cœur du Meetjesland, à un jet de pierre du Drongengoedbos, le restaurant Elckerlijc accueillait au départ les réunions de famille et les repas entre amis, avant de se forger une solide réputation en matière de grillades. Le secret d’une telle réussite ? Le retour aux sources et le respect de la nature. Le chef de l’établissement, Peter De Clercq – auteur de plusieurs ouvrages sur le barbecue –, cultive lui-même les produits de saison qu’il transforme en délicieux plats dans sa cuisine. Un restaurant où tout le monde est le bienvenu, à commencer par les enfants. “Après tout, ce sont les clients de demain”, explique le restaurateur.

morceau de rosbif sur son feu ouvert que le déclic a lieu. Alors qu’il s’occupait déjà des barbecues dans la boucherie où il travaillait, il se rend compte qu’il s’agit là de sa véritable vocation. Pour mener à bien son projet, il suit une formation de trois ans en cours du soir dans une école de cuisine. Après son service

près avoir suivi des études de boucher à Bruges, Peter De Clercq apprend le métier dans une boucherie à Knokke. Son amour pour la viande de qualité prend une nouvelle dimension lorsqu’il rencontre sa petite amie – devenue son épouse – Annouk Van Landschoot. C’est en voyant son beau-père, propriétaire d’un abattoir, cuire un magnifique

militaire en 1990, il décide avec son beau-père de transformer une partie de l’habitation privée en un espace de restauration. Les deux hommes partagent en effet la même passion pour le feu et le charbon de bois. La véranda et la remise deviennent ainsi une cuisine avec feu ouvert. Les barbecues peuvent désormais être proposés sur place, et plus seulement en déplacement.

A

Peter emmène les enfants à la découverte de son potager

Mais pour vivre son rêve, Peter De Clercq a dû travailler sans relâche et ne pas abandonner dans les moments difficiles. Car les débuts n’ont pas été simples : “Au départ, nous vivions grâce à nos proches et aux membres de notre famille qui venaient le week-end. Ce n’était évidemment pas suffisant pour boucler les fins de mois et nous rallongions systématiquement les heures d’ouverture. Nos clients étaient surtout des gens du coin et quand mon beau-père est mort de maladie, les choses ne se présentaient pas bien. Ma femme et moi avons repris l’établissement, ce qui a nécessité beaucoup d’investissements. De plus, nous étions en pleine période de crise avec la dioxine, la peste porcine et la maladie de la vache folle. Finalement, c’est mon premier livre, Le barbecue aujourd’hui, qui nous a sauvés, ainsi que les concours de grillades auxquels je participais. J’ai remporté le titre de ‘Champion du Monde du barbecue 2003’ avec l’équipe belge. Nous sommes passés à la télévision et nous avons énormément gagné en notoriété. Après cela, Elckerlijc a décollé pour de bon.”

Une porte grande ouverte aux enfants En vieux néerlandais, Elckerlijc signifie ‘Chacun est égal’. Peter De Clercq a développé son restaurant dans un esprit d’ouverture : chacun est le bienvenu, y compris les enfants qui ont une place particulière dans l’établissement. Au-delà du trampoline et de la balançoire installés dans l’immense jardin, le restaurateur n’a jamais perdu de vue les besoins des plus jeunes. Son beau-père disait d’ailleurs qu’il fallait accorder suffisamment d’attention aux enfants, car ce sont les clients de demain. Peter est d’ailleurs lui-même père de trois enfants et a toujours eu un faible pour les petits bouts, d’où le choix de leur ouvrir grand les portes de son établissement. Ils bénéficient ainsi d’une carte rien que pour eux : ils peuvent commander les plats des ‘grandes personnes’ en demi-portions ou opter pour des menus enfants (cuisinés avec de la viande de la maison !) et découvrir des boissons originales. De plus, les enfants peuvent personnaliser leur carte en participant à un concours de coloriage. Le gagnant remporte un repas gratuit et une chouette surprise. En tant qu’ambassadeur du parc paysager de Drongengoed – dans lequel Peter fait son jogging tous les matins –, le restaurant Elckerlijc peut désormais distribuer aux enfants les ‘sacs de jouets Drongengoed’. Ceux-ci contiennent une foule d’objets amusants comme des crayons de couleur, des BD et des jeux de société. Mais ce que Peter préfère, c’est emmener les enfants à la découverte du potager de l’établissement : “De cette manière, ils découvrent les légumes en jouant. Mon fils n’en mange presque pas

quand ils sont dans son assiette, mais il adore les légumes crus du potager. Je recommande cette initiative à tout le monde.”

Atelier Les adultes ne se rendent pas non plus chez Elckerlijc uniquement pour manger. Une ancienne remise a été transformée en atelier, où Peter donne des formations à des (semi-) professionnels et organise des formations au cours desquelles il cuisine avec ses clients. La dimension sociale et familiale est essentielle pour l’établissement, qui mise sur cet aspect depuis ses débuts et se préoccupe bien peu des étoiles. Peter De Clercq plaide aussi pour que les parents emmènent leurs enfants au restaurant : “Mes enfants ont pour ainsi dire grandi au restaurant. Je n’oublierai jamais la fois où nous sommes allés chez El Bulli en 1995. À l’époque, il n’avait que deux étoiles au Michelin. Nous étions avec notre fille de 2 ans ; ils n’avaient encore jamais vu cela, mais ils ont trouvé que c’était fantastique. Et pourquoi pas ? Pour moi, manger – surtout s’il s’agit d’un barbecue ou d’une grillade – revient au même que de passer du bon temps autour d’un feu. On profite de la nourriture, mais aussi les uns des autres. Je suis heureux quand je vois des clients qui parlent entre eux ou des enfants qui s’amusent au restaurant. Il y a quelque temps, un jeune homme – qui venait toujours avec ses parents quand il était petit – est venu manger pour la première fois chez nous avec sa petite amie. Il venait d’obtenir son permis de conduire et il voulait absolument emmener sa copine chez Elckerlijc. C’est génial, non ?”  http://www.elckerlijc.be

Sam Paret


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n° 79 - septembre 2016

TERRAS CREATIE • CREATION dE TERRASSE ALBERT 1 LAAN 141 bus 3 • 3582 KOERSEL T: 0 1 1 / 7 5 5 . 0 0 2 • F : 0 1 1 / 7 5 5 . 0 2 2 I N F O @ E X I M I U S . B E • W W W. E X I M I U S . B E

HORECAformation

Horeca Formation Bruxelles Nouveau – la validation des compétences Toute personne, de plus de 18 ans, peut faire reconnaître officiellement ses compétences professionnelles acquises au travail ou en privé. La validation des compétences est un processus qui permet aux personnes qui ont acquis une expérience professionnelle sur le terrain mais n’ont pas de diplôme, de venir passer un examen donnant accès à un titre de compétences pour un métier donné. Le Centre bruxellois de Validation de Compétences pour les métiers

de l'Horeca permet désormais de faire valider ses compétences dans certains de nos métiers.

La validation des compétences s’adresse tant aux travailleurs qu’aux chercheurs d’emploi. Vous pourrez valider vos compétences pour les métiers suivants : - Serveur - 1er chef de rang - Barman

Pour plus d'informations sur la validation de compétences, consultez le site du Consortium de Validation de Compétences : http://www.cvdc.be/

Prochaines dates d'examens : L'agenda des épreuves est régulièrement mis à jour. N'hésitez pas à consulter également le site d'Horeca Be Pro ou le site du Consortium de Validation des Compétences. Inscription gratuite et obligatoire via bepro@horeca.be

TYPE EPREUVE

DATE

HEURE

LIEU

CENTRE

Garçon/Serveur

Jeudi 06 octobre

10h30 - 14h30

Uccle

EFP

Garçon/Serveur

Samedi 29 octobre

12h30-16h30

Anderlecht

Horeca Be Pro

Garçon/Serveur

Lundi 17 octobre

17h00-22h30

Anderlecht

CERIA

Garçon/Serveur

Mercredi 26 octobre

17h00-22h30

Anderlecht

CERIA

1er chef de rang

Samedi 22 octobre

12h30-17h00

Anderlecht

Horeca Be Pro

1er chef de rang

Jeudi 27 octobre

17h00-22h30

Anderlecht

CERIA

1er chef de rang

Lundi 14 novembre

17h00-22h30

Anderlecht

CERIA

Barman/Barmaid

Lundi 26 septembre

17h30-20h30

Anderlecht

Horeca Be Pro

Barman/Barmaid

Lundi 14 novembre

17h30-20h30

Anderlecht

Horeca Be Pro

Code pénal social, bien-être au travail et nouvel outil OiRA Horeca

En juillet 2011, un code pénal social, contenant l’intégralité des règles relatives au traitement de toutes les infractions au droit du travail et de la sécurité social, est entré en vigueur. Ce code reprend de manière exhaustive toutes les infractions du droit pénal et une description précise des éléments constitutifs de ces infractions. En d’autres mots, il contient et ordonne de manière structurée l’ensemble des obligations à charge des employeurs, des travailleurs et assurés sociaux en matière de droit social. Rappelons également que ce code pénal social classe les infractions et que les amendes sont tarifiées en fonction de cette typologie. En 2016, les infractions en matière de bien-être au travail ont été intégrées au code pénal social. C’est pourquoi, en parallèle, les partenaires sociaux du secteur Horeca, en collaboration avec les services

d’inspection du SPF Emploi, Travail et Concertation sociale, ont développé un outil d’analyse de risques interactif en ligne spécifique à l’Horeca, en abrégé « OiRA Horeca » (Online interactive Risk Assessment Horeca). Cet outil simple et convivial a pour objectif d’aider l’employeur, qui endosse généralement le rôle de conseiller en prévention dans les petites structures, à identifier et évaluer les risques présents dans son établissement et à prendre des actions préventives pour améliorer, entre autres, la sécurité, l’hygiène, la santé et l’ergonomie sur le lieu de travail.

SAVE THE DATE L’outil « OiRA Horeca » sera officiellement présenté le 28 septembre 2016 par les partenaires sociaux du secteur Horeca et les services de l’inspection sociale, au sein des locaux du SPF Emploi, Travail et Concertation sociale. En collaboration avec;

STORE DE TERRASSE en alu ou en bois

C O R R A D I To i t u r e e n l a m e s

VN-PLU parasols suspendus

Cette actualité rappelle l’importance pour tout employeur de bien connaître ses obligations, évitant ainsi des coûts et amendes bien inutiles. Afin de vous informer mais surtout de vous aider dans cette matière, la Fédération HoReCa Wallonie vous propose de participer à l’une de ses séances d’informations décentralisées qui auront lieu dès le mois d’octobre. Ces séances auront pour objectif de vous présenter, de manière très simple, le « Code pénal social » et de vous expliquer le fonctionnement de l’outil « OiRA Horeca ».

CAFÉ AU LÄ pare-vents télescopiques

DATES DES SEANCES 04 octobre 2016 : Marche-en-Famenne 10 octobre 2016 : Gembloux 17 octobre 2016 : Liège 24 octobre 2016 : Mons La participation est gratuite mais l’inscription est obligatoire auprès du secrétariat de la Fédération HoReCa Wallonie : par téléphone au 081/72.18.88 ou par courriel info@horecawallonie.be

CHAUFFAGE DE TERRASSE BROMIC au gaz ou électrique


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n° 79 - septembre 2016

Horecajournal

HORECAL’air du temps Par Hans Bombeke

Le prix de notre bière Depuis la nuit des temps, le prix de la bière dans nos contrées suscite le mécontentement : si vous exploitez un établissement et que vous osez adapter vos prix en fonction du cours de la bière, vous pouvez être sûr de récolter l’opprobre de votre clientèle. Cela n’a rien de nouveau : cette hausse avait déjà donné lieu à une révolte à Anvers au cours du 16è siècle. Le responsable supposé a alors pris ses jambes à son cou pour se réfugier à Bruxelles. Même au cours de ces dernières années, le prix de la bière n’a cessé d’augmenter, si bien qu’un verre coûte aujourd’hui nettement plus cher qu’il y a environ 20 ans. Le fait que le premier brasseur mondial, compte tenu de sa position de force, soit immanquablement à l’origine des montées des prix n’est pas le fruit du hasard. En effet, malgré l’envolée des coûts de production brassicole, tout est systématiquement mis en œuvre pour contenter les actionnaires, et non les clients. Les exploitants sont alors dos au mur : ils sont obligés de répercuter cette augmentation sur les consommateurs s’ils ne veulent pas la payer de leur poche. Logiquement, cette situation engendre un certain niveau de

frustration : lorsqu'ils s’aperçoivent que les bacs de bière sont vendus à moitié prix dans les supermarchés alors qu’eux les paient plein pot, cette situation effarante les amuse le moins du monde. Les actions des Fédérations HoReCa concernant ces contrats qui étouffent les exploitants n’ont par conséquent pas vu le jour par hasard : ils sont et resteront indispensables !

Fixation des prix Ce dont les clients entendent rarement parler ou ce qu’ils ignorent complètement, c’est la manière dont les prix sont fixés. Nous ne vous apprenons rien en vous disant que le prix de vente d’une bière ne comprend pas uniquement le coût nécessaire pour la servir. Entrent notamment en ligne de compte le contrat, le loyer, le personnel, etc. Tous ces éléments influencent le prix et aucun gérant ne peut y échapper. Toujours est-il que nous avons reçu il y a peu les réactions de deux parties concernant des prix de la bière totalement excessifs. La raison : un marché parallèle et la cupidité des spéculateurs du marché brassicole.

Canal « alternatif » Un lecteur nous a écrit qu’il a failli tomber à la renverse lorsqu’il a vu que les prix de certaines bières spéciales pouvaient grimper jusqu’à 10 euros. Malheureusement, nous ne connaissons ni la bière en question ni l’endroit où il s’en est aperçu car, au vu d’une fixation des prix dite « normale », cela peut en effet arriver. En réalité, nous vivons dans notre pays un phénomène ancré dans les mœurs d’outre-mer depuis de nombreuses années : les bières importées. Il faut bien évidemment prendre en compte le fait que vous payez votre bière d’une petite brasserie artisanale espagnole, italienne, estonienne ou même néozélandaise beaucoup plus chère que la pils de « l’usine du coin ». Mais quand il faut débourser 16 euros (voire 25 !) pour une Westvleteren, c’est qu’il y a manifestement quelque chose d’autre qui se trame : il y a pénurie ! Après avoir été sacrée meilleure bière du monde à plusieurs reprises (nous ne nous prononcerons cependant pas sur la véracité de cette affirmation), la Westvleteren a suscité un intérêt grandissant aux quatre coins du monde. Les trappistes de Westvleteren ont néanmoins refusé de brasser des volumes supérieurs à ce qu’ils jugeaient nécessaire mais grâce à plusieurs initiatives, les plusieurs kilomètres de file d’attente devant leur abbaye ont peu à peu disparu. Cependant, peu de gens ont entendu parler du fait que certaines personnes ont trouvé un

Les Desserts Debic, gagnez du temps, gagnez de l’argent

Armand De Belder, 3 Fonteinen. canal pour ainsi dire « alternatif » pour s’approvisionner. Les bacs s’obtiennent ainsi via un circuit parallèle qui bouleverse totalement le marché et les prix (d’achat). Il n’est pas rare qu’un bac y soit vendu pour 250 euros ! Certains exploitants entrent eux aussi dans cette combine « parce que c’est ce que le client demande et qu’il est prêt à mettre la main au portefeuille ». Tout ceci est bien beau mais un tel circuit parallèle permet également à des usuriers de faire leurs choux gras.

Oude Gueuze Ce phénomène s’observe également auprès de la gueuze traditionnelle : certains spéculateurs essaient de s’emparer de ces brassins spéciaux pour ensuite les revendre à des prix exorbitants via différents canaux. Armand De Belder du « 3 Fonteinen » et Jean Van Roy du « Cantillon » se sont récemment attaqués à cette épineuse problématique. Ils condamnent ces pratiques avec la plus grande

Parfait aux fruits des bois

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intransigeance : non seulement le consommateur mais aussi le brasseur en sont victimes et ces soi-disant « commerçants » continuent, pour la plupart, à opérer hors de tout cadre légal. Les deux brasseurs ont par conséquent pris l’initiative d’informer les services des accises et de la TVA en cas de suspicion de fraude. Ce faisant, ils veulent faire en sorte que tous les amateurs de bière honnêtes et sincères puissent avoir accès, simplement et à un prix raisonnable, à leur boisson préférée. Ainsi, il peut arriver que des bouteilles de brassins spéciaux soient uniquement vendues à la pièce dans la brasserie même. Nous avons déjà eu les échos de plusieurs négociants ; ils approuvent et suivent cette initiative. Deux exemples en guise de clarification : nous avons été témoins d’une conversation téléphonique lors de laquelle l’acheteur s’est vu proposer trois bouteilles d’une édition limitée de « Cantillon » au prix de 30 euros la bouteille. Nous lui avons alors conseillé de se rendre sur le site web de la brasserie pour vérifier si cette bière y était mentionnée. Il l’y a en effet trouvée au magistral prix de vente de 7 euros la bouteille ! Le soidisant vendeur n’a bien évidemment pas eu besoin de rappeler et son nom a été communiqué à la brasserie. « 3 Fonteinen » a présenté sa Zenne Y Frontera, une gueuze vieillie en futs de sherry. La trentaine d’invités issus du monde vinicole (l’auteur du


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Bierpassie 2016

présent article était le seul journaliste brassicole parmi les convives) ont chacun reçu une bouteille comme cadeau d’au revoir. Quelques jours plus tard, on trouvait déjà sur eBay une de ces bouteilles à un prix dix fois supérieur à ce qu’elle aurait dû coûter !

A

Conclusion Il sera difficile d’enrayer totalement ce phénomène. Les spéculateurs se présentent de toutes sortes de manières sur internet, parfois même en utilisant de fausses identités. Mais attention : tous ne sont pas des charlatans, bien entendu. Nous ne pouvons donc que vous conseiller de traiter avec des personnes à propos desquelles vous avez la certitude absolue qu’elles commercent dans les règles de l’art. Vérifiez également toujours la liste des prix sur le site web du brasseur : c’est la meilleure manière pour savoir si la différence de prix est « acceptable » ou s’il s’agit tout simplement d’une escroquerie. En cas de doute, n’hésitez pas à contacter la brasserie et à leur demander s'ils connaissent le revendeur. Mais quoi qu’il arrive : n’entrez JAMAIS dans le jeu des spéculateurs brassicoles. Ces genslà pourrissent la vie à tout le monde, non seulement celle du brasseur et du consommateur mais aussi la vôtre ! Naturellement, si vous connaissez des exemples de ce type, nous vous invitons à contacter votre fédération HoReCa régionale.

Ben Floren, exploitant

Beer Lover’s Bar

L

a ville d’Anvers accueille un nouveau temple de la bière : le « Beerlover’s Bar ». L’exploitant, Ben Floren, est un fin connaisseur de la bière ; il a vu dans l’ouverture de son établissement horeca la possibilité de continuer à transmettre sa passion. Là où les établissements de ce type, dits classiques, jouent le plus souvent la carte de la nostalgie, Ben a quant à lui préféré un aménagement au style sobre et moderne. Bien sûr, le visiteur comprend que tout tourne autour de la bière dès qu’il franchit le seuil de la porte. Détail atypique : pas moins de douze pompes sont disposées contre le mur, libérant ainsi totalement le comptoir. Sur ces douze pompes, onze changent perpétuellement de bière

et une attention toute particulière est accordée aux bières artisanales internationales. Y sont également proposées environ 150 bières en bouteille, dont une trentaine change en permanence et dont une autre trentaine concerne des bières vintages. La décision d’ouvrir un nouvel établissement dans un quartier relativement « difficile » a certes soulevé certaines interrogations (au coin de la tristement célèbre De Coninckplein) mais les habitants apprécient le nouvel élan qu’il peut y apporter. Beer Lover’s Bar : au coin de la Rotterdamstraat et de la De Coninckplein, Anvers

vant que ne s’ouvre le traditionnel week-end Bierpassie sur la Groenplaats à Anvers, la remise des prix a toujours lieu au cours d’un dîner organisé à l’hôtel Hilton situé à deux pas de là. Ho.Re.Ca Journal était sur place et a pu voir que le secteur horeca était loin d’être oublié. Le 9e Michael Jackson Award a été décérné à Anthony Martin. Cette récompense est attribuée à une personne exemplaire du monde brassicole. Le nom du lauréat, Anthony Martin, n’a surpris personne : après que la brasserie « Timmermans » s’est vu décerner plusieurs prix prestigieux pour sa Oude Gueuze et qu’une nouvelle brasserie a été construite à Waterloo en 2015, c’est la brasserie « Bourgogne des Flandres » qui a été ouverte cette année à Bruges. La construction d'une brasserie maison à Anvers avait déjà été annoncée... La Chimay Grande Reserve a reçu le prix Sparflex pour sa somptueuse bouteille imprimée. Tous les yeux étaient également rivés sur le prix Cornet Beer & Food Pairing de la brasserie

« Palm » : bronze pour le « Grote Wolsack » de Malines, l’argent pour le « Sir Kwinten » de Sint-KwintensLennik et l'or pour le chef Sam Van Hoecke du « Onder den Toren » de Hansbeke. Les restaurants qui osent cuisiner à la bière et accompagner leur plat avec de la bière : voilà, selon nous, ce qui manque encore trop, mais les choses évoluent dans la bonne direction.

Sam Van Hoecke reçoit l’or des mains de Jan Toye (Palm Breweries).

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HORECASur les traces de…

la photographe culinaire Dans cette nouvelle série, nous suivons certaines personnes qui exercent un métier pour le moins particulier. Des métiers certes peu communs et peut-être oubliés mais qui ont le mérite de parler à l’imaginaire. Et, cela va sans dire, étroitement liés au monde de l’horeca. La photographe culinaire et auteure Regula Ysewijn ouvre la série.

Félicitée par Jamie Oliver Regula Ysewijn peut, à juste titre, se présenter comme une selfmade woman. Après ses études secondaires en option artistique, elle a commencé tout en bas de l’échelle pour devenir une pointure reconnue et respectée par de nombreuses agences de publicité. Ses passions pour la photographie et l’art culinaire l'ont ensuite poussée vers d’autres horizons ; principalement vers l’Angleterre, dont elle est tombée éperdument amoureuse. Sous ses différentes casquettes de photographe freelance, conceptrice graphique et auteure, elle publie cette année son premier ouvrage, Pride and Pudding, qui aborde l’histoire du pudding britannique. Son travail a plu à une personnalité reconnue dans le métier, et non des moindres : Jamie Oliver. Nous lui avons donné rendez-vous au café « Pelikaan » dans la rue Melkmarkt à Anvers, où elle devait encore prendre quelques clichés. En effet, elle finalise son deuxième ouvrage dont la parution est prévue à la fin du mois d’octobre. Pour celui-ci, elle est restée en Belgique où elle a recherché des cafés au style authentique et surtout aux intérieurs exceptionnels. On ne peut raisonnablement pas classer Regula Ysewijn dans une catégorie bien définie et c’est justement dans cette zone claire-obscure qu’elle est le plus dans son élément. Elle espère que ses photos et ses histoires pourront faire changer les choses.

Cygnes blancs, cygnes noirs Regula est une véritable anglophile. Le premier souvenir d’enfance qu’elle se remémore est cette comptine en néerlandais : « Witte zwanen, zwarte zwanen, wie wil er mee naar Engeland varen ? » [Cygnes blancs, cygnes noirs, qui nous accompagne jusqu’en Angleterre ?]. À force de l’avoir chantée un nombre incalculable de fois, elle s’était imaginé un véritable monde féerique outre-Manche, si bien qu’à l’âge de cinq ans, elle demanda à ses parents d’aller en Angleterre pour la première fois. Son vœu fut exaucé à l’âge de neuf ans lorsqu’ils lui offrirent un séjour à Canterbury. Elle n’oublia jamais sa vision des imposantes falaises blanches de Douvres qui se dressaient devant elle. Depuis ce voyage, ils s’y rendirent chaque année et sa fascination pour la GrandeBretagne n’a cessé d’augmenter au fil des années. Regula Ysewijn : « J’apprécie tout particulièrement la manière dont ce pays chérit ses

Je pointe mon objectif sur les cafés authentiques afin d’attirer l’attention sur le problème auquel sont confrontés de nombreux gérants de cafés. Il s’agit de notre patrimoine, et il est menacé de disparaître. traditions, sa culture et son histoire. Lorsque le Davidsfonds, réseau culturel flamand indépendant, m’a proposé d’écrire un livre sur un sujet de mon choix, je n’ai bien évidemment pas dû réfléchir longtemps. Selon moi, la cuisine britannique est bien trop souvent sous-évaluée. Toutefois, l’idée de raconter toute l’histoire de cette gastronomie pour appuyer ma conviction s’est révélée une entreprise bien trop ambitieuse. J’ai donc fini par recentrer mon sujet sur le pudding britannique. J’ai immédiatement su que j’avais fait le bon choix lorsque je suis tombée par hasard, au cours de mes recherches, sur une citation d’un voyageur français qui affirmait que la cuisine britannique possédait d’innombrables atouts. Ce dernier écrivit au 17è

siècle « Blessed be he that invented pudding » [que l’inventeur du pudding soit béni]. Si un Français s’exprime aussi lyriquement au sujet d’une gastronomie étrangère, c’est qu’elle ne peut qu’être exceptionnelle ! (rires) ». Regula a notamment découvert que le véritable pudding, comme le black pudding et le haggis, panse de brebis farcie, était en réalité salé et non sucré. Des recettes connues dans chaque région mais légèrement différentes en fonction du climat local. Depuis l’avènement du lobby du sucre, ces spécialités sont principalement devenues sucrées, même si leurs versions salées existent encore. Elle a travaillé deux ans et demi sur son ouvrage en épluchant plus de 200 livres de cuisine. Dans Pride and


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Regula Ysewijn, Ysewijn Miss Foodwise

BIO Nom : Regula Ysewijn Métier : Photographe freelance, conceptrice graphique et auteure Surnom : Miss Foodwise Âge : 33 ans Recette favorite : Bakewell pudding Philosophie de vie : What am I doing to make things better? Biotope : Anvers, Angleterre La suivre ? : www.missfoodwise.com Followers : 24,1k sur Instagram

de personnes qui suivaient ce qu’elle faisait. Certaines sont même allées jusqu’à lui confier des missions professionnelles. Regula Ysewijn : « On m’a demandé si j’étais disposée à recevoir une rémunération pour aller à Devon et capturer en images la vie des pêcheurs. J’ai accepté et cela m’a permis de découvrir de nouveaux endroits en Angleterre. Par après, je suis également partie, pour un travail personnel, à la recherche de pêcheurs dans les Cornouailles et j’ai pu voir de mes propres yeux à quel point ces gens survivaient plutôt qu’ils ne vivaient. Et ce, aussi étonnant que ça puisse paraître, en 2016. Certains d’entre eux allaient même échanger du poisson contre de la viande et des légumes dans le village voisin. Ces expériences m’ont fait prendre conscience et m’ont donné l’espoir qu’à travers mes clichés et mes histoires, je pourrais peut-être faire changer les choses, ne serait-ce qu’en partie. C’est bien là que je puise toute ma motivation pour effectuer ce travail. La phrase peinte en graffiti sur le pont a peut –être été, malheureusement, recouverte, mais elle m’inspire chaque jour.

Miss Foodwise Grâce à la notoriété croissante de son blog, elle décida, après quelque temps, de

Pudding, Regula propose non seulement des recettes authentiques mais elle explique aussi comment elles ont vu le jour. Le livre, publié en février, fut également commercialisé par d’autres maisons d’édition en Angleterre, en NouvelleZélande et en Australie.

de certains d’entre eux. Elle s’est alors demandé si cet aspect du patrimoine belge avait déjà été évoqué dans un livre et s’il était possible, de quelque manière que ce soit, de le protéger. Ses recherches n’ont presque rien donné, mis à part quelques livres tombés dans l’oubli. Génial, elle avait trouvé sa nouvelle idée. La maison d’édition Luster fut conquise par son projet et elle passa toute l’année dernière à sillonner la Flandre à la recherche d’intérieurs et d’histoires authentiques dont avaient hérité les cafés flamands. Regula Ysewijn : « La beauté de certains intérieurs est tout bonnement incroyable et leur disparition serait une perte immense. Nombre d’entre eux ont malheureusement connu ce triste sort, surtout ceux qui appartiennent aux grandes brasseries. Jadis, on trouvait un café à chaque coin de rue et il n’était pas rare que la tenancière soit l’épouse alors que le mari travaillait aux champs ou à l’usine. C’est ainsi que j’ai pu rencontrer une dame qui a fêté son 96e printemps et que sa fille amène encore tous les jours dans son café. Vu de l’extérieur, rien n’indique qu’il s’agit d’un café. Il m’a fallu du temps pour le trouver. Cette dame y attend ses clients habituels dans son salon. On y trouve également des décorations typiques des années 1920 acquises afin d’aménager l’étage supérieur du café. Je pointe mon objectif sur ces cafés authentiques afin d’attirer l’attention sur le problème auquel sont confrontés de nombreux gérants de cafés. Il s’agit de notre

La couverture arbore fièrement ce commentaire de Jamie Oliver : « A very tasty masterpiece » ! Jamie Oliver ? Comment se fait-il qu’une Anversoise sans aucune prétention ait pu recevoir les louanges du Naked Chef ? Regula Ysewijn : « Nous nous sommes connus en Angleterre via des amis communs. Je pense que c’est l’homme qui m’a appris, à moi mais aussi à de nombreuses autres personnes de ma génération, à cuisiner. Un homme très sympathique avec qui le courant est très rapidement passé. Il m’a dit qu’il aimait mon travail et il m’a invitée à collaborer avec lui lors de quelques évènements. Lorsqu’il a entendu parler de Pride and Pudding, il m’a personnellement proposé ses conseils et ses commentaires. Au cours d’une interview avec The Sunday Times, il a même dit que j’étais sa blogueuse favorite. Deux ans plus tard, cette interview a soudainement fait parler d’elle en Belgique et mon nom a, par conséquent, gagné en popularité. Jamie Oliver incarne l’authenticité. Je dirais même que c’est l’homme le plus désintéressé que je connaisse. »

What am I doing to make things better? Cette phrase, « qu’est-ce que je fais pour que les choses aillent mieux ? », écrite en graffiti sur un pont à Gand, a longuement trotté dans la tête de Regula Ysewijn

lorsqu’elle travaillait encore dans une agence de publicité. Elle l’a beaucoup fait réfléchir. Certes, elle gagnait correctement sa vie et était respectée dans son domaine mais en fin de compte, elle travaillait d’arrache-pied derrière son écran d’ordinateur pour des clients riches et puissants alors que, pendant son temps libre, elle s’adonnait à la photographie par pur plaisir personnel. Un beau jour, elle décida donc de commencer son propre blog à la manière d’un portfolio. Il s’agissait là de son propre univers, très personnel et très créatif. Elle s’étonna des nombreuses et soudaines réactions que son travail récoltait, et surtout du nombre croissant

patrimoine, et il est menacé de disparaître. C’est un phénomène quotidien. Ainsi, je me suis un jour retrouvée devant la porte d’un café dont la gérante s’était éteinte un mois plus tôt. Il est certes trop tard pour elle mais j’espère que mon travail fera réfléchir quant à la manière dont nous pouvons protéger ce patrimoine. C’est pourquoi je cherche à immortaliser l’âme des cafés ; je les prends en photo et j’écoute leur histoire. » le rendre public. Depuis 2011, elle n’utilise plus son vrai nom mais Miss Foodwise ; non parce que ce nom est tellement évocateur mais plutôt parce que c’est ainsi qu’on l’a surnomme en Angleterre. Cela fait deux ans que Regula Ysewijn travaille comme photographe freelance, conceptrice graphique et auteure. Elle a puisé son inspiration pour son deuxième ouvrage dans une formation de sommelière brassicole qu’elle a suivie l’année dernière à Anvers. Lors de ses visites d’innombrables cafés, elle a été époustouflée par la décoration extraordinaire et cossue

Après notre interview, elle est repartie vers le prochain café car son livre doit être fin prêt pour la fin du mois d’octobre. Nous entendrons sans l’ombre d’un doute parler de la prochaine aventure de Miss Foodwise. Qui sait, peut-être dans son Angleterre chérie car sa passion brûlante pour la culture et l’histoire britanniques reste intacte. Dès son plus jeune âge, Regula Ysewijn rêvait de son petit bout d’Angleterre, et c'est précisément ce qu’elle continue à faire..


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HORECAauto

Peugeot 3008 SUV, le style des chemins de traverses Le nouveau SUV PEUGEOT 3008 se reconnait par sa force et son caractère. Porté par un design racé, ce SUV mélange robustesse et élégance avec beaucoup de succès.

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Un style robuste Le conducteur se laissera séduire par la face avant puissante du nouveau SUV 3008, avec sa calandre

Doté d'une personnalité forte et acérée, le nouveau SUV PEUGEOT 3008 est sublimé par un toit Black Diamond et un bandeau noir brillant à l’arrière intégrant des feux LED à 3 griffes.

Au chapitre technologie, ce SUV offre une foule d’options avec : 6 Airbags (frontaux / latéraux / rideaux), un avertisseur de temps de conduite, une reconnaissance des panneaux de vitesse et préconisation, un régulateur / limiteur de vitesse, une jantes 17’’ avec enjoliveurs ‘Miami’, volant en cuir, décors de planche de bord et panneaux de portes aspect carbone, plancher de coffre deux positions, un verrouillage centralisé des portes avec plip, 6 haut-parleurs, MP3, Bluetooth, kit mains libres, une prise USB…

Une expérience de conduite Grâce à son châssis plus léger, ses motorisations PureTech ou BlueHDi et sa boîte automatique

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Côtes Côtes de de Schengen Schengen

HORECAtheme

La carte des vins,

Wijnen afkomstig en exclusief voor de gastronomie en de Vinotheken

opinions de trois excellents sommeliers Comment composer une carte des vins ? Nous avons posé la question à Mathieu Vanneste du restaurant Hof van Cleve (sacré sommelier 2016 par Gault & Millau), Benoît Couderé, anciennement sommelier du restaurant De Karmeliet et désormais responsable des achats chez Carrefour (meilleur sommelier de Belgique 2015-2016) et Dries Corneillie du restaurant Hertog Jan (sommelier de l’année Flandre occidentale). « La carte des vins dépend en réalité du type de carte que vous souhaitez : classique, nouveau monde, nature... Le plus important, c’est de bien connaître votre clientèle. D’excellents millésimes, cela va de soi, mais les moins bonnes années comme 2008 et 2012 proposent toutefois des vins au rapport qualité-prix intéressant », explique Mathieu Vanneste. Corneillie définit quant à lui la philosophie de la carte des vins en fonction du style de la cuisine. « Je constitue également un large éventail de vins différents. Des blancs fruités très expressifs au niveau du bouquet tout comme des rouges pleins, onctueux et doux sont des vins qui raviront les palais de nombreux clients. Je n’oublie pas non plus d’ajouter des références connues sur la carte. Ces dernières dépendent toutefois de chaque établissement horeca : budget, nombre de références, public (des jeunes au budget plus modeste ou des moins jeunes au budget plus important mais aux goûts plus classiques...). Je change aussi les suggestions des vins tant en fonction de la saison que des suggestions spéciales du chef. » Benoît Couderé recommande quant à lui une carte pas trop longue mais qui se renouvelle régulièrement. « Proposez un bon verre de bordeaux et de bourgogne à la carte ainsi qu’une découverte du mois. N’oubliez pas non plus d’assortir chaque vin d’une explication brève mais correcte. De cette manière, votre clientèle pourra régulièrement faire de nouvelles découvertes et vous pourrez

conserver un stock relativement réduit. Osez investir dans des vins de qualité supérieure. Ne soyez pas passif. En tant qu’exploitant ou chef, il est important que vous goûtiez de nouveaux vins. Par ailleurs, offrir un formation de base en œnologie et des dégustations régulières au personnel de salle sera tout sauf un luxe superflu. Entourez-vous également de passionnés amoureux du vin. Si vous n’avez pas de sommelier fixe, allez donc demander conseil auprès de deux ou trois négociants. Les boutiques régionales peuvent certes être légèrement plus chères mais elles peuvent aussi livrer plus rapidement, ce qui vous permet de conserver un stock plus réduit. De même, un sommelier constitue un certain investissement mais vous pouvez être certain qu’il vous apportera une réelle plus-value. N'oubliez pas que vous pouvez toujours demander à une partie externe de renouveler votre carte des vins. »

Soirée dégustation Corneillie : « Lors des soirées dégustation accessibles à tous, je sers une dizaine de vins aux styles les plus variés. Ceux que je privilégie sont peu complexes, abordables et d’un même cépage. Je combine ensuite chaque (style de) vin avec un amuse-bouche. Veillez à ne pas inutilement compliquer les choses, parlez un langage clair que tout le monde comprendra et n'assommez pas les non-initiés avec un vocable œnologique spécialisé. » Mathieu Vanneste est lui aussi convaincu du concept de la soirée dégustation assortie d’explications : « Il faut que cela reste informel. Servez des vins en moindre quantité mais de meilleure qualité. Dépensez entre 4 et 5 euros en plus par bouteille. N’hésitez pas non plus à demander conseil auprès

de négociants en fonction de vos goûts personnels. » Couderé recommande aussi la chose suivante : « choisissez un jour de la semaine plutôt calme et organisez une soirée à thème autour d’une région ou d’un pays vinicole et proposez également de bons petits plats en accompagnement. »

Côtes de Schengen HORECA EXPO GAND HALL 8 - StAnD 8805 20-24 novembre 2016

Germany Germany Luxembourg Belgium

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Public

Schengen

Corneillie : « À l’époque, le vin était uniquement consommé par une population aisée de plus de 25 ans. Mais aujourd'hui, presque tout le monde en boit. Il n’est donc pas surprenant que toutes les régions du monde aient leur propre vin, chacun ayant son propre type, catégorie de prix et niveau. » Vanneste : « Il n’y a pas de public spécifique pour le vin ; il s’adresse à tout le monde » L’intérêt qu’il suscite n’a eu cesse de croître, également auprès des jeunes. Il est donc logique que les producteurs proposent des vins de meilleure qualité et que les restaurants en servent eux aussi davantage. » Couderé : « Certaines personnes font encore leur choix en fonction de l’étiquette ou du goût mais de manière générale, les consommateurs sont ouverts à la nouveauté. »

Moselle Moselle

Germany

Schengen

Schengen est un petit village situé au cœur de l’Europe à la frontière entre l’Allemagne, la Franceeen et dorpje le Luxembourg. Schengen gelegen in het hart van Europa aan La région de Schengen, une des plus belles régions het drielandenpunt van Duitsland, Frankrijk en het Groot Hertogdom Schengen, een van de viticoles d’Luxemburg. Europe, De est regio connue essentiellement mooiste europese wijngebieden, is vooral gekendendoor de pour les accords de Schengen signés 1985 ondertekening van de Schengen-akkoorden in 1985 à bord du MS “ Princesse Marie-Astrid ”. aan Ces boord van de MS «Princesse Marie-Astrid». Deze historische accords historiques ont permis aux européens akkoorden geven het recht aan europeanen om vrij te de voyager librement entrealleles pays signataires. reizen in de aangesloten landen. Het aantal bezoekers van De plus en plus de personnes visitent ce lieu historique deze historische plaats blijft stijgen en zij ontdekken er de et y découvrent uitstekende wijnenles vanexcellents de regio. vins de région.

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Tendances dans le monde du vin

Le sommelier s’adapte et abandonne peu à peu les associations vues et revues. Couderé : « Investir dans un dispenser peut générer de beaux bénéfices. La meilleure option reste de le servir au verre. En effet, les consommateurs sont plus prudents au volant mais, lorsqu’ils boivent du vin, ils veulent tout de même apprécier un bon verre et ne rechignent nullement à débourser un petit plus pour de la qualité. À l’heure actuelle, c’est l’Europe qui a le vent en poupe : Slovénie, Hongrie, Bulgarie, Allemagne et Luxembourg. Le rapport qualitéprix y est très intéressant. D’autres régions moins connues, dont l’Espagne ou encore l’Australie, commencent également à se faire connaître. Les vins

originaires de ces régions nécessitent certes un peu plus d’explications mais le jeu en vaut clairement la chandelle. Le contraste peut être plus appuyé lorsqu’ils sont combinés avec des plats : par exemple, un vin moins puissant permet de préserver la subtilité du mets qu’il accompagne. De plus, le consommateur actuel ose goûter des vins locaux. » Corneillie : « Ce que les gens veulent, c’est retrouver une identité dans leur verre : la localisation géographique du vignoble, le type de cépage et de sol, le climat, le producteur... Aujourd’hui,

Corneillie: « Les consommateurs recherchent des vins moins commerciaux, plus authentiques et ayant une histoire qui leur est propre. » la production vinicole biologique et/ ou dynamique occupe une place plus importante dans leur philosophie. Ils la considèrent même parfois comme une condition indispensable. L’attrait

pour les pays du nouveau monde étant retombé, la France, l’Espagne et l’Italie regagnent à nouveau du terrain. Les consommateurs recherchent des vins moins commerciaux, plus authentiques et ayant une histoire qui leur est propre. Ainsi, les vins renforcés et aromatisés à l’aide d’épices, aromates et autres fleurs (comme le vermouth) pourraient tout à fait reprendre le flambeau de l’engouement pour le gin. Vanneste : « Nous sommes constamment à la recherche d’excellents vins des quatre coins du monde. Les producteurs étudient des

nouvelles techniques pour rendre leurs vins encore plus savoureux, notamment en récoltant les raisins de nuit lorsqu’il fait plus frais, en utilisant moins de chêne ou des barriques aux volumes plus importants... L’association d’un vin à un plat étant primordiale, il est donc nécessaire d’avoir des vins adaptés aux diverses possibilités gastronomiques (idée de découvertes). Bien sûr, vous devez accompagner vos plats de vins que vous appréciez. Le sommelier s’adapte et abandonne peu à peu les associations traditionnelles. Lore D’hont


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HORECAmembre sous la loupe

Le fabuleux destin de Francine Wickler Dans les cantons de l’Est, les années fastes font partie du passé. Toutes les auberges traditionnelles se voient contraintes de mettre la clé sous la porte, les unes après les autres. Cependant, Francine Wickler, 36 ans, a décidé de ne pas accepter son sort et a pris le taureau par les cornes. Elle a transformé l’auberge historique et familiale Wickler-Backes du village d’Oudler, localité de la commune de Burg-Reuland, en « Le Jardin », un restaurant à la carte raffiné dont le succès fut foudroyant.

C

ette auberge sur la route de Saint-Vith vers Luxembourg a toujours été une étape incontournable pour les habitants de cette zone frontalière entre les cantons de l’Est, l’Allemagne et le Luxembourg. Il fut un temps où cette auberge faisait office de café, restaurant, stationservice, épicerie, boucherie et même de bowling... Elle disposait en outre d’une salle des fêtes où presque tous les mariages de la région étaient célébrés. Au fil des années, plusieurs de ces activités commerciales prirent fin jusqu’à ce qu’il ne reste plus que le café, le restaurant, la salle des fêtes et le bowling. Malheureusement, rien ne résiste à l’épreuve du temps et tout

le monde veut du changement, même dans les cantons de l’Est. La riche tradition de cette auberge remonte à 1880. La décision de complètement changer de cap a-t-elle été difficile à prendre ? « En ce qui me concerne, c’était une décision non seulement nécessaire mais surtout indispensable. Je n’avais qu’une seule alternative : repenser l’établissement ou partir. En effet, l’immeuble était trop vieux jeu et n’attirait plus un public jeune. Alors, après mûre réflexion et avec le soutien de mes parents, j’ai opté pour la première option ; à savoir, un agrandissement et une rénovation de fond en comble pour un changement radical. Je voulais avant tout un restaurant à la carte dans lequel j’aurais pu laisser libre cours à ma créativité en tant que chef cuisinière. Or, la cuisine de l’époque était trop petite pour combiner à la fois un restaurant à la carte avec une salle des fêtes pouvant accueillir une centaine de personnes. La superficie de la cuisine a dès lors été plus que doublée et la décoration du restaurant a également été mise au goût du jour, notamment grâce à la magnifique vue sur le jardin, ce qui explique d’ailleurs son nouveau nom. » Vous êtes déjà la cinquième génération dans cet établissement de renom. Étiez-vous prédestinée à l’horeca depuis votre plus jeune âge ? « Je revois mes premiers souvenirs d’enfance dans la cuisine en compagnie de ma mère et de ma grand-mère. Pas plus haute que trois pommes, je ne dépassais pas encore la table que je m’affairais déjà en salle à servir les clients. J’ai toujours aimé ça. Sans aucune surprise, je suis donc allée étudier à l’école hôtelière de Diekirch. Je voue une véritable passion pour la cuisine. Je ne peux pas m’en passer tant j’aime laisser libre cours à ma créativité dans mes plats mais aussi parce que j’adore recevoir des invités. Donc oui, c’était une évidence : ma place était dans l’horeca et nulle part ailleurs. » Après vos études, vous avez fait plusieurs stages dans des grandes maisons au Grand-Duché, en France

et en Suisse mais vous êtes tout de même revenue à vos racines. « J’avais pour objectif de rouler ma bosse et d’explorer le monde jusqu’à mes 30 ans mais je savais que plus longtemps je restais à l’étranger, plus la possibilité que je revienne s’amenuisait. Ensuite, aux environs de l’an 2000, j’ai commencé à travailler ici avec ma mère et j’ai compris que ma place était bien là et nulle part ailleurs. Cette maison a une tradition ancienne et est inexorablement liée à ma famille. C’est en partie grâce à cette solide fondation qu’il a été plus facile de créer quelque chose de nouveau. » Quelles leçons avez-vous tirées de vos stages à l’étranger ? « Avant tout, l’amour de la cuisine française. La cuisine du « Jardin » est d’inspiration française mais influencée tant par la région locale que par ses produits. La région de l’Eifel a tellement plus à offrir que du gibier et de la truite. Elle regorge d’innombrables produits gastronomiques. Nous avons également notre propre potager et nous sélectionnons exclusivement des produits frais auprès de producteurs locaux. Nous faisons tout nous-mêmes, de la glace jusqu’aux produits fumés. » Les rénovations et l’agrandissement sont spectaculaires et d’un goût exquis. Ce nouveau look et la carte gastronomique qui l’accompagne ontils fait venir une nouvelle clientèle ? « Oui, comme par enchantement ! Le restaurant à la carte a égayé la curiosité des jeunes gens de la région et a aussi attiré une clientèle professionnelle. L’avocat et le docteur sont eux aussi venus découvrir les lieux, tout comme plusieurs de mes pairs chefs de restaurants réputés de la région. Ce que je voulais avant tout, c’était un restaurant où tout le monde se sente comme à la maison. Les enfants sont plus que les bienvenus et nous avons prévu tout l’équipement nécessaire à l’accueil des personnes handicapées. » Vous avez encore beaucoup d’espace à l’étage pour des chambres d’hôtes. « L’aspect hôtelier ne m’intéresse pas. Nous avons certes l’espace

pour et ce serait tout à fait dans mes cordes puisque j’ai étudié à l’école hôtelière, mais cela ne m’intéresse pas. La cuisine et le restaurant : c’est ça mon truc ! Je ne veux pas trop m’encombrer l’esprit. »

« Je voue une véritable passion pour la cuisine. Je ne peux pas m’en passer tant j’aime laisser libre cours à ma créativité dans mes plats mais aussi parce que j’adore recevoir des invités. C’était une évidence : ma place était dans l’horeca et nulle part ailleurs. » Quel échelon visez-vous sur l’échelle du Michelin ? « Une mention et une fourchette dans le Michelin seraient les bienvenues. Pour ce qui est d’une étoile, ce n’est pas ce que j’ambitionne. Je veux proposer des mets gastronomiques raffinés avec une touche surprenante mais à des prix raisonnables. Nous lançons d’ailleurs régulièrement des menus thématiques pour rester accessibles ; ainsi, nous avons proposé un menu belge pour les Diables Rouges lors de l’Euro et nous maintenons la formule café sous la forme d’un bar lounge. L’après-midi, vous pouvez déguster une bière locale dans notre lounge ou savourer une glace faite maison sur la terrasse. Quant à la salle des fêtes et la piste de bowling, les jeunes les apprécient toujours autant. » Comment êtes-vous parvenue à faire connaître ce nouveau restaurant auprès du public ? « Avant la réouverture du restaurant, j’ai invité la presse locale pour une journée presse, comprenant une visite et un dîner. À ma grande surprise, une douzaine de journalistes a

répondu à l’appel. Ils ont tous reçu de la documentation pour la presse expliquant l’histoire de la maison, les détails des rénovations, ma vision de la gastronomie ainsi qu’une clé USB chargée de photos. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le résultat a dépassé toutes mes attentes : une ou deux pages dans les journaux locaux, une diffusion à la radio et une autre diffusion de presque cinq minutes qui a tourné en boucle tout le week-end à la télévision germanophone. Les commentaires des journalistes ont été très positifs si bien que tout le monde dans la région avait lu, entendu ou vu un sujet sur le restaurant. Les clients ont alors afflué en masse. » Les touristes se rendent-ils aussi à votre restaurant ? « Les touristes frontaliers sont très importants pour nous, principalement ceux du grand-duché. Mais le tourisme n’est plus ce qu’il était. En effet, pour une somme identique, vous pouvez vous envoler pour Ibiza ou les îles Canaries. La force de cette région, c’était la nature, les saisons ; mais il n’y a plus de saisons aujourd'hui. Néanmoins, nous sommes très bien préparés à l’accueil des touristes car nous parlons quatre langues, y compris le néerlandais. » Que faites-vous pendant vos vacances ? « Des randonnées dans les montagnes autrichiennes et du ski en hiver. » La tradition veut que cette maison soit gérée par des femmes : Barbara, Helena, Rosa, Annie, Francine… « C’est exact. C’est déjà la cinquième génération qu’une femme est aux commandes. En réalité, c’est une situation typique dans la région. L’auberge était gérée par la femme tandis que l’homme vaquait à d’autres occupations. » Y aura-t-il une sixième génération ? « Je suis célibataire mais je n’exclus rien (rires). »  www.wickler.be

Henk Van Nieuwenhove


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HORECAactualite L’Horeca est une composante essentielle de notre société et de nombreux hommes politiques s’intéressent de près à ce qu’il se passe dans ce secteur. Ils interrogent les ministres compétents, en quête d’informations et de faits concrets. Ho.Re.Ca. Journal les a observés discrètement.

Horeca et politique

Els Van Hoof : « Des contrôles réguliers dans l’horeca ambulant sont nécessaires pour imposer le strict respect des réglementations en matière d'hygiène. »

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urant cet été, les food trucks ont fait fureur lors des nombreux festivals, concerts et événements organisés partout dans le pays. « Qu’il s'agisse d'un marché annuel ou d'un festival de musique, il est important que ces stands horeca mobiles respectent la législation en matière d'hygiène et de sécurité », insiste la députée fédérale Els Van Hoof (CD&V). Elle a donc demandé au ministre des Classes moyennes Willy Borsus (MR) de lui communiquer les résultats de l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA). Les chiffres montrent que les contrôles de l’hygiène et de la sécurité alimentaire dans les établissements horeca ambulants demeurent indispensables.. « Que ce soit lors d'une braderie, d'un marché ou d'un festival, les organisateurs soignent de plus en plus l'aspect culinaire de leur événement, car la « street food » est très en vogue pour le moment. Il importe évidemment que les exploitants de ces échoppes mobiles de nourriture et de boissons soient également en règle avec la législation en vigueur en matière d'hygiène et de sécurité. C’est là que le bât blesse », ajoute Els Van Hoof. Il ressort de la réponse du ministre des Classes moyennes Willy Borsus que le plan de contrôle de l’AFSCA prévoit 1 500 inspections annuelles auprès d’opérateurs ambulants, ce chiffre englobant tant les détaillants ambulants que l’horeca ambulant. Les résultats indiquent que les inspections restent nécessaires. 5 186 inspections ont été réalisées dans l’horeca ambulant entre 2011 et 2015. 739 contrôles ont eu lieu en 2011, contre 1 100 en 2015, soit une hausse de 48 %. En comparaison avec 2011, le nombre d'inspections par province a donc augmenté en 2015, sauf au Luxembourg (-15 %), dans le Brabant flamand (-15 %) et à Liège (-40 %). Par rapport à 2011, le nombre de contrôles défavorables a diminué en 2015 dans la plupart des

© Wouter Van Vooren provinces, à l’exception d’Anvers (+3 %) et de la Flandre occidentale (statu quo). « Quoi qu’il en soit, une moyenne de 29 % de contrôles défavorables dans l’horeca ambulant en Belgique reste assez élevée », précise la députée CD&V. « Les contrôles réguliers et approfondis de ces étals de nourriture et de boissons permettent de garantir la bonne réputation des food trucks et autres établissements horeca ambulants. Les contrôles de l’AFSCA n’ont donc pas pour but d’enquiquiner l’entrepreneur mais de préserver l'image branchée et de bonne qualité de ce secteur. C’est la raison pour laquelle j’invite le ministre Borsus à faire réaliser des contrôles plus nombreux et plus approfondis par l’AFSCA. Ces contrôles sont nécessaires pour assurer le strict respect des réglementations et servent à sensibiliser les exploitants », conclut la parlementaire Van Hoof.

Des initiatives prises à différents niveaux pour redonner du souffle au tourisme. Les attentats terroristes ayant assombri le ciel de la saison estivale, des initiatives sont prises à différents niveaux pour redynamiser le tourisme. Ainsi, Bruxelles a lancé une carte d’accès valable dans 37 musées bruxellois. Vendue au prix de 40 euros, elle donne droit à 10 visites sur une période de trois mois. Chaque visite coûte donc 4 euros. Cette campagne s’est achevée le 27 août. À la Chambre, le député MR Gautier Calomne s’enquiert du coût de cette campagne pour les pouvoirs publics. Cette question datant de juillet, la secrétaire d’État compétente Elke Sleurs (N-VA) se contente de

répondre qu’il est encore trop tôt pour disposer de chiffres définitifs. Elle indique cependant que la réduction de prix est une initiative du Conseil bruxellois des Musées (CBM). Au terme d'une évaluation, ce dernier décidera du renouvellement éventuel de la carte. La première carte a été imprimée à 30 000 exemplaires. Mme Sleurs précise que les musées de la Communauté française sont accessibles gratuitement le premier dimanche du mois, alors que les musées fédéraux sont gratuits le premier mercredi du mois. Cette mesure rencontre un grand succès auprès des familles et donne donc un coup de pouce à l’horeca.

Les inspecteurs contrôlent l’utilisation des pipes à eau dans l’horeca aussi rigoureusement que le tabagisme ordinaire. Le monde change et l'horeca suit le mouvement. On observe ainsi un nombre croissant de cafés et de bars qui mettent des pipes à eau à la disposition de leurs clients, en véhiculant la fausse idée que ce mode de consommation est moins nocif que les produits de tabac classiques. Rien n'est moins vrai. Le tabac utilisé dans ces pipes est tout aussi dangereux pour la santé. En outre, les utilisateurs de pipes à eau ou chichas inhalent la fumée plus longtemps et plus profondément. En réponse à une question de Vanessa Matz (cdH), la ministre de la Santé publique Maggie De Block (Open VLD) signale que ses inspecteurs sont aussi sévères pour les pipes à eau qu’en ce qui concerne le tabagisme ordinaire. Le nombre de PV spécifiques augmente cependant. 12 bars à chicha ont ainsi

été verbalisés en 2013. Ils étaient 32 en 2014 et 33 en 2015. Il s'agit d'infractions à l'interdiction de fumer et à la vente de tabac. Mme De Block ajoute que le tabac pour pipes à eau doit comporter les mêmes avertissements sous forme de photos

que les emballages de tabac classiques. Pour le reste, Mme De Block dit ne pas savoir pourquoi des bars à chicha font actuellement leur apparition un peu partout dans le pays. Ludwig Verduyn

À l’étranger

Un hôtel propose un service cinq étoiles aux animaux de compagnie L’un des plus luxueux hôtels viennois propose désormais un service cinq étoiles aux chiens et chats des plus grosses fortunes de la planète. Pour la modique somme de 50 euros, l’hôtel Bristol propose à ces compagnons à quatre pattes un traitement des plus luxueux. Cependant, ce forfait de base n’inclut pas les repas. Le maître devra en effet débourser 20 euros supplémentaires pour une portion de viande de bœuf hachée, poulet rôti ou poisson cuit à la vapeur. Inutile de préciser que ces menus sont aussi disponibles en room service, tout comme les en-cas spéciaux repris sur le menu en tant que « fancy snacks ». Puisqu’il ne fait pas les choses à moitié, l’hôtel propose également les services de promeneurs professionnels, et si vous le souhaitez, vous pouvez même demander un guide canin spécialisé en option. Ces professionnels se chargent de faire découvrir aux maîtres et à leurs toutous chéris les lieux de la capitale autrichienne où les animaux domestiques sont accueillis à bras ouverts et où ils peuvent trouver refuge en cas d’urgence. Pour toute transaction de 50 euros, 5 euros sont reversés à TierQuartier, un refuge animalier du quartier.

Une forêt tropicale dans un hôtel ! Le Rosemont Hotel & Residences souhaite, sous la direction du groupe Hilton, construire sa propre forêt tropicale au beau milieu du désert de Dubaï. Si le projet aboutit, le Rosemont deviendra alors le premier hôtel au monde à posséder sa propre forêt et selon les rumeurs, il lui faudra débourser la bagatelle de 265 millions d’euros pour concrétiser ce projet. L’hôtel 5 étoiles de 450 chambres va encore plus loin et envisage d’aménager dans sa forêt tropicale de faux dinosaures, une plage artificielle, une pataugeoire et des arbres qui diffusent de la bruine. Elle sera construite dans le sous-sol de l’hôtel, duquel deux majestueuses tours s’élèveront vers les cieux.


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