Horeca Journal n°80 octobre 2016

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Horecajournal .

N° 80 - octobre 2016 10 numéros par an TIRAGE: 31.300 E.R. Filip vanheusden Horeca Marketing BLVD. Anspach 111, 1000 bruXELLES www.horecabruxelles.be www.horecawallonie.be bureau d’émission: Malines

n°80 - octobre 2016

Comment choisir entre travail occasionnel et statut d’étudiant ? Les étudiants sont une main d’œuvre très convoitée pour renforcer le personnel fixe pendant les périodes de pointe.

Les employeurs des secteurs de l’Horeca (commission paritaire n° 302), de l’Agriculture et de l’Horticulture (commissions paritaires n° 144 et 145) ont, par ailleurs, la possibilité de recourir au travail occasionnel. Cette forme d’emploi a été spécifiquement créée pour ces trois secteurs. Mais quel est le statut le plus avantageux et, lors de l’engagement d’un travailleur, les employeurs sont-ils libres d’opter pour l’un ou l’autre ?

son contingent de jours de travail d’étudiant. Cette règle s’inscrit dans le cadre des mesures de protection mises en place pour les étudiants. Les considérant comme un groupe vulnérable ayant peu d’expérience sur le marché du travail, le législateur a prévu en ce qui les concerne des règles plus strictes dont, par exemple, l’établissement obligatoire d’un contrat de travail écrit1.

Dans la pratique, le statut étudiant s’avère également le plus avantageux : le taux de la cotisation de solidarité à charge de chacune des parties est moins élevé que le taux ONSS normal appliqué sur les forfaits octroyés à un travailleur extra.

Situation jusqu'au 30 juin 2016

Un même travailleur peut donc d’abord prester 50 jours de travail comme étudiant et ensuite 50 jours comme travailleur extra

Depuis 2007, pour pouvoir être occupé comme travailleur occasionnel, un étudiant doit d’abord épuiser

1 En principe, s’il satisfait aux conditions imposées, l’étudiant doit en effet toujours être occupé sous contrat d’occupation d’étudiant.

dans l’Horeca ou 65 jours dans le secteur de l'Agriculture et de l'Horticulture (et éventuellement

Exemple chiffré Un petit exemple chiffré démontre toutefois que le statut d’étudiant reste plus avantageux. Ainsi, pour un étudiant occupé dans le secteur Horeca (cat. I ou II), la situation est la suivante :

Étudiant

Travailleur extra

Coût total pour l’employeur

11,9105

14,2975

Cotisations ONSS patronales

0,6134 (cotisation de solidarité de 5,43 %)

3,0004 (+/- 39,17 % sur le forfait de 7,66 €/h)

11,2971

11,2971

0,3062 (cotisation de solidarité de 2,71 %)

1,0012 (13,07 sur le forfait de 7,66 €/h)

10,9909

10,2959

0

3,4296 (taux spécial de 33,31 %)

10,9909

6,8663

Salaire horaire de base cat. 1 ou 2 (ouvrier) Cotisations ONSS personnelles Brut imposable Précompte professionnel Net

35 jours supplémentaires dans le secteur de la culture des chicons et des champignons). Les avantages de ces deux statuts ne peuvent toutefois jamais être combinés simultanément.

Situation à partir du 1er juillet 2016 Bien que le statut d’étudiant soit plus avantageux, force était de constater que, dans la pratique, par ignorance ou par commodité, bon nombre d’employeurs déclarent un étudiant comme travailleur occasionnel dans la Dimona. Cette pratique permet surtout à l’employeur d’échapper à la charge administrative que représente l’établissement d’un contrat d’occupation d’étudiant. Les ministres de l’Emploi et des Affaires sociales, Kris Peeters et Maggie

De Block, l’ont bien compris et ont introduit une proposition de modification de la législation. Dès ce 1er juillet2, les employeurs des secteurs de l’Horeca, de l’Agriculture et de l’Horticulture seront libres de choisir le statut sous lequel ils souhaitent occuper un étudiant : étudiant ou travailleur occasionnel. Ce changement a surtout pour objectif une simplification administrative. Le travailleur étudiant ne devra donc plus d’abord épuiser son contingent de 50 jours de travail d’étudiant. CT Pour Horeca Bruxelles 2 Cette nouvelle mesure doit encore être publiée au Moniteur belge. Nous vous tenons bien entendu informé. Secrétariat Social Securex - Legal 28/06/2016 Source : securex.eu

Mauvais été pour l’Horeca et le tourisme bruxellois La Fédération Horeca Bruxelles prévoit de très mauvais chiffres pour le secteur Horeca à Bruxelles pour cet été 2016. En raison des attentats, de la crise et des problèmes de mobilité, la fréquentation de la capitale est devenue très faible, selon Philippe Trine. (tekst) Grâce à ses nombreux contacts hôteliers, restaurateurs et cafetiers, le Président de la section restaurant de la Fédération Horeca Bruxelles prévoit une « très mauvaise année subie par le secteur Horeca » et l’absence des touristes japonais, américains et chinois. En effet, le secteur hôtelier doit supporter une diminution de 18 % du taux d'occupation par rapport à l'an dernier, soit 15 à 20% de chiffre

d'affaires en moins. Ce sont les petits hôtels de 2 et 3 étoiles qui souffrent le plus avec des baisses pouvant atteindre jusqu’à 25 %. Certains quartiers bruxellois souffrent aussi plus que d’autres avec les quartiers Rogier-Botanique, ainsi que ceux de la Grand-Place, de Lemonnier ou de la Gare du Midi, l'aéroport de Bruxelles, le quartier européen, le quartier Louise et enfin les hôtels autour du ring.

Les vols des compagnies aériennes US diminuent ! Dans ce contexte, les trois plus grandes compagnies aériennes des États-Unis ont pris la décision de diminuer leur nombre de vols en direction de Bruxelles National Airport de 63 vols à 43 à partir de septembre.

D’autre part, American Airlines va supprimer un vol direct entre Bruxelles et Philadelphie, Delta Airlines n’opérera plus vers Atlanta, et United Airlines ne lancera pas comme prévu un deuxième vol quotidien vers New York. Néanmoins, les vols spécifiques vers Philadelphie et Atlanta vont réintégrer l’offre cet été. Les touristes asiatiques, comme les Américains, restent ainsi méfiants à l’idée de revenir en Europe dans un contexte de crise post - attentats. Les capacités des compagnies aériennes s’adaptent aux circonstances. CT Pour Horeca Bruxelles

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Philippe De Backer ne doute pas que le secteur horeca parviendra à s’adapter au nouveau système de caisse enregistreuse.

Dans ce

Horecajournal

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Yvan Roque Président Horeca Bruxelles

Le chauffage de terrasse en ligne de mire. 

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HORECAActualite

Les Belges, ces bons vivants de l’Europe L’étude nous apprend aussi que seuls les Espagnols nous devancent comme champions des aventureux de la gastronomie.

Editorial

Un peu d’histoire… Au fil des siècles et des ans, nous, les professionnels du secteur Horeca, avons été, et sommes toujours, les observateurs et les témoins privilégiés des époques traversées. Actifs de l’aube au coucher du soleil, nous assistons à toutes les scènes de la vie quotidienne et sommes donc, naturellement, des partenaires privilégiés de nos villes et de nos campagnes. Notre présence à toutes les heures du jour et de la nuit offre un sentiment de sécurité à nos concitoyens. Nous sommes les lumières de la ville. Regroupés au sein d’une fédération professionnelle, nous sommes les interlocuteurs indispensables au monde politique chargé de la gestion de nos villes et de notre pays. La police fait souvent appel à nous pour résoudre ses enquêtes sur le terrain. Nous informons donc les responsables et les mettons en garde : • Notre pays et le monde doivent faire face à une vague migratoire sans précédent dans l’histoire moderne. • Ceci engendre d’énormes problèmes tant économiques que sécuritaires. • De nombreux citoyens à l’important pouvoir d’achat quittent, chaque année, les villes et sont remplacés par des dizaines de milliers de migrants à faibles revenus. • L’intégration de ces personnes se fait par le travail et, ici encore, l’horeca apporte souvent une solution. • Certains de nos métiers demandent peu de qualification et nous pouvons ainsi employer un grand nombre de personnes peu formées. • De par cette importante immigration, l’enseignement doit faire face à un appauvrissement de ses programmes. Il faut faire attention de ne pas être tiré vers le bas. • L’Horeca, consciente de ces problèmes, a créé ses propres centres de formation.

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L’été y joue aussi un rôle. L’enquête révèle que nous sommes quatre fois plus tentés à essayer de nouveaux goûts en été qu’en hiver.

Une étude de grande envergure réalisée par YouGov, en février 2016 auprès de 9 125 participants en Belgique, en Finlande, en France, en Grande-Bretagne, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Espagne, révèle des grandes leçons pour la gastronomie belge. En matière culinaire, les Belges sont des audacieux qui aiment explorer les limites de leur palette gustative. Un Belge sur trois apprécie de pouvoir découvrir de nouveaux produits et de les faire partager sur les réseaux sociaux et 25 % considèrent le goût comme le sens donnant le plus de plaisir.

En matière de gastronomie, la majorité des Européens sont très pressés. Au contraire des Belges qui aiment, à 65 %, savourer et manger un morceau ou boire un verre en toute tranquillité. À l’inverse, à 68 %, personne ne mangera plus vite qu’un Finlandais. Néanmoins, le Belge n’échappe pas à la méconnaissance en matière de goût. 47 % des Belges ignorent les 5 saveurs de base (le sucré, le salé, l’acide, l’amer et l’umami), seuls 6 % estiment avoir une connaissance des goûts digne d’un expert et 72 % font d’abord confiance à leurs yeux avant leurs papilles. CT Pour Horeca Bruxelles

Beach bars/bars de plage :

À quand un taux de TVA 6% pour tous les évents Horeca ?

Pour être efficaces et remplir tous les rôles que l’on attend de nous, il est indispensable d’être aidés par des lois et des règlements spécifiques à notre secteur. Actuellement, nous souffrons énormément. Nos charges sont beaucoup trop élevées. Le rapport coefficient heures de travail/chiffre d’µs est très différent des autres métiers. Si certaines professions comptent un travailleur par million de chiffre d’affaires, l’Horeca compte entre 15 et 20 travailleurs pour le même chiffre d’affaires. Les coûts salariaux représentent donc un poste gigantesque dans la gestion des entreprises. Si l’on ajoute les « droits acquis » identiques aux autres secteurs, le rendement économique de nos entreprises devient très hypothétique. Si plusieurs responsables politiques reconnaissent notre spécificité, rien n’est réglé actuellement et le temps presse. Beaucoup de grosses sociétés internationales ferment leurs portes en Belgique, sans s’occuper du drame social qu’elles provoquent, et délocalisent. L’Horeca ne peut délocaliser. La grande majorité de nos entreprises sont des TPE (très petites entreprises) de type familial. Elles assurent un tissu économique puissant par leur nombre. Elles sont d’importants pourvoyeurs d’emplois. Notre secteur est un des premiers du pays et le premier dans la capitale. Nos dirigeants politiques doivent augmenter la considération qu’ils nous doivent et se défaire de l’idée qu’il y a beaucoup de tricheurs dans le secteur. Si certains « moutons noirs » existent dans notre secteur, comme dans d’autres, notre volonté est d’augmenter toujours davantage notre citoyenneté. Les grosses sociétés désertent le pays et créent un carnage social. Les milliers de travailleurs licenciés durant les derniers mois en sont la triste preuve. Ceci est un appel à nos dirigeants. Notre Fédération est toujours prête à informer et à aider le monde politique dans la délicate période actuelle. Nous représentons, directement ou indirectement 500.000 travailleurs indépendants et salariés dans le pays. Nous ne délocalisons pas. Mesdames et Messieurs les Ministres et responsables politiques, vous pouvez faire appel à nous. Nous sommes des partenaires responsables et fiables. Faites-nous confiance !

Le SPF Finance le confirme : les bars de plage peuvent compter leurs boissons à 6 % de TVA si : La nourriture et les boissons sont consommées en plein air (comprenant les auvents, toits pliants ou des protections non fermées). La nourriture et les boissons vendues sont des produits prévus dans la niche d’activité. La nourriture et les boissons sont servies uniquement dans des

emballages à usage unique (papier, carton ou plastique). Il n’y a pas de service à table, même si on peut s’asseoir. Toujours selon le SPF Finance, la troisième condition est celle qui pose le plus souvent problème. Les quatre conditions doivent être remplies. Dans le cas contraire, la règle des 21 % s’applique sur les boissons et 12 % sur les repas consommés dans

l’espace de consommation ouvert du bar de plage. Alors que les bars de plage se multiplient et que le tourisme bruxellois est en berne, une application générale de ce traitement à tous les évènements Horeca pourrait changer la situation et booster le tourisme bruxellois. CT Pour Horeca Bruxelles


62.000 personnes pour le City Parade ! 

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Sur les traces ... du chef halal Fatima Marzouki. 

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Le Liban, hôte d’honneur à Megavino 2016. 

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Optimiser ses revenus, ceux de son activité et de ses collaborateurs : mission possible !

Record du nombre d’incivilités sur la voie publique en 2015 dans la capitale de l’Europe Alors que l’image touristique de Bruxelles est à redynamiser, la ville est confrontée à de graves problèmes d’incivilités. 11 % d’incivilités en plus pour 2015 !

Votre activité produit un chiffre d’affaires qui nous l’espérons pour vous va croissant, augmentant ainsi la charge imposable de votre entreprise. Il est possible d’optimiser fiscalement les revenus générés en prenant les bonnes décisions en matière de finances et d’assurances. Au-delà de l’optimisation fiscale, cette démarche présente des avantages à long terme tant pour le dirigeant, l’entreprise, que pour les collaborateurs dont les efforts peuvent être récompensés intelligemment.

À titre comparatif, 3.620 PV avaient déjà été rédigés en 2013.

Des agents plus présents Actuellement, les compétences des agents sanctionnateurs, 75 agents actifs sur les 19 communes et celles des 30 agents chargés des sanctions de l’ABP sont similaires. Les contrôles des agents communaux et de l’ABP se complètent donc, particulièrement pour le ciblage des endroits sensibles comme les bulles à verre, qui sont ainsi davantage surveillées.

Par où commencer ? Tout commence par une analyse de la situation. Plusieurs options peuvent ainsi être dégagées en termes de valorisation des revenus, d’avantages extra-légaux, de pensions complémentaires, d’assurances, de crédits ou encore d’investissements immobiliers. Jean-Marc Bernard, responsable du Département Life & Pension chez Wilink nous explique : « Pour les indépendants et les dirigeants d’établissements horeca, il y a plusieurs aspects à prendre en considération. L’optimisation de leur rémunération, mais également la prévoyance qui vise à couvrir les risques immédiats tels que le décès, l’incapacité ou encore les frais de santé et enfin la pension. Sans oublier de préserver la pérennité de leur activité, principale source de leurs revenus» et il ajoute : « Il est également intéressant de valoriser le travail de leurs collaborateurs salariés en développant une approche d’optimisation de leur package salarial, au moyen d’avantages extra-légaux et d’assurances groupes, par exemple ».

Absence de tri, multiplication des dépôts clandestins, crottes de chien, etc. Jamais autant de procès-verbaux n’ont été dressés par les agents de l’Agence Bruxelles Propreté - ABP.

Au-delà de ça, Jean-Marc Bernard préconise de se pencher sur la constitution d’un patrimoine privé, par l’achat d’un bien immobilier par exemple.

Bruxelles a sans cesse besoin d’être nettoyée. Et si l’on en croit le nombre de PV, la situation n’est pas prête de s’arranger.

L’idéal est de réfléchir en termes de stratégie globale à court, moyen et long terme, tout en réévaluant celle-ci de manière régulière en fonction des différentes étapes clés de la vie privée et professionnelle du dirigeant de l’établissement. Une fois par an semble être un rythme efficace. Cela suppose de développer une vue globale, d’identifier les besoins et les leviers qui existent, en concertation avec les différents conseillers (comptable, fiscaliste, notaire…).

Des contrôles renforcés !

Pourquoi s’adresser à Wilink ?

«Wilink est un acteur important en matière de conseils financiers et d’assurances. Société indépendante de tout groupe, Wilink propose également des packages spécialement étudiés pour répondre aux besoins de l’horeca. Nous proposons des solutions entièrement sur mesure en termes de banque, de gestion de patrimoine, d’assurances, de crédit et d’immobilier, et cela en parfaite collaboration avec vos conseillers habituels. Nous recherchons, toujours au sein du cadre légal, les meilleurs mécanismes pour garantir l’optimisation financière et fiscale de chaque situation » répond Jean-Marc Bernard. Consultez-nous pour évaluer votre situation et dégager les premières pistes d’optimisation.

Afin de lutter contre ce phénomène en recrudescence, les services de Propreté des différentes communes bruxelloises ont recruté des agents de terrain et appliqué les sanctions prévues. Ces derniers seront épaulés par d’autres agents de l’Agence Bruxelles-Propreté (ABP) habitués à ce genre de contrôles.

Dans les chiffres… 11 % d’incivilités en plus ! En 2015, les agents ABP chargés de la répression n’ont dressé rien de moins que 4.030 PV : 2.563 PV pour absence de tri 331 flagrants délits pour des déchets encombrants ou encore des déchets de construction jetés clandestinement 729 cas de déchets provenant des autres régions.

De plus, les agents de l’ABP ont acquis davantage d’autonomie. Limités initialement aux déchets, ils sont à présent autorisés par de plus en plus de communes à constater et verbaliser de très nombreux comportements d’incivilités comme les crachats par terre, les jets de mégots ou les déjections canines. L’ABP espère atteindre les 60 agents répressifs d’ici la fin de la législature. Le tout complété par un traitement administratif plus rapide dans le traitement des amendes. CT Pour Horeca Bruxelles


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n° 80 - octobre 2016

Horecajournal

HORECAinterview Philippe De Backer, secrétaire d’État à la Lutte contre la fraude sociale, à la Protection de la vie privée et à la Mer du Nord, ne doute pas le moins du monde que le secteur horeca parviendra à s’adapter au nouveau système de caisse enregistreuse, et ce, sans faire disparaître notre diversité typiquement belge. Toutefois, ce même secteur estime que des mesures supplémentaires doivent être mises en œuvre pour préserver sa rentabilité. Vous avez hérité du dossier des caisses enregistreuses de votre prédécesseur et camarade de parti Bart Tommelein. Quelle touche personnelle y avez-vous apportée ? « Cela va sans dire, plusieurs points avaient déjà été décidés dans l’accord gouvernemental et les mesures étaient connues de tous : l’introduction de la caisse blanche et des flexijobs, la réglementation des heures supplémentaires et la flexibilisation des jobs étudiants. Personnellement, j’ai travaillé sur deux mesures en particulier : la réglementation des heures supplémentaires et le relèvement du plafond pour les jobs étudiants à 475 heures par an. À l’heure actuelle, nous suivons de près l’impact de toutes ces mesures. Quant au contrôle des caisses blanches, il s’agit d’une matière fiscale qui relève de la compétence du Ministre des Finances Johan Van Overtveldt (N-VA). » Vous sentiez-vous particulièrement proche du secteur de l’horeca ? « Comme tout Belge qui se respecte, je suis un bon vivant ! (rires) Tout le monde le sait, c’est un secteur très important dans notre pays : il crée une énorme plus-value économique ainsi que de très nombreux emplois. Un secteur qu’aucun politicien ne pourrait négliger. L’horeca n’est pas seulement le secteur qui permet aux gens de se détendre et de passer de bons moments, c’est aussi le gagne-pain de nombreux travailleurs. » L’une des principales critiques à l’encontre de ces nouvelles mesures concerne les réductions ONSS limitées aux 5 premiers travailleurs. Les chefs d’entreprises moyennes se plaignent qu’elles ne les aident pas à aller de l’avant ; au contraire, elles les poussent à rétrécir. « Il faut naturellement considérer ces mesures dans leur totalité ; elles agissent les unes sur les autres de manière logique. En effet, ces réductions ONSS ne concernent pas uniquement les cinq premiers travailleurs ; elles permettent aussi d’économiser jusqu’à 16 000 euros par an, et ce, à durée indéterminée. Quelle que soit la taille de l’établissement, cette réduction des charges est donc une vraie bouffée d’oxygène. S’y ajoutent également la diminution du taux de la TVA, les flexi-jobs, la nouvelle réglementation des heures supplémentaires et des jobs étudiants. Comme je l’ai dit, il faut considérer ces mesures dans leur totalité. » Toujours est-il, les entrepreneurs du secteur horeca doivent freiner leurs activités malgré ces nouvelles mesures. Il y a tout simplement trop de travail qui ne peut plus être rémunéré, les heures de

« Nous ne voulons bien entendu pas organiser de chasse aux sorcières mais tout le monde doit être logé à la même enseigne. »

« Le secteur s’adapte » fermeture augmentent et un nombre croissant d’établissements ferment temporairement leurs portes. « Le système des caisses blanches a été introduit le 1er janvier et les contrôles, le 1er juillet. Ce qui se passe à l’heure actuelle, c’est que de très nombreux établissements sont en phase d’expérimentation pour déterminer leur nouveau positionnement. Par contre, je m’intéresse plutôt aux critiques initiales : tout le monde pensait que ce nouveau système créerait de gros problèmes alors que les chiffres du premier semestre indiquent certes une légère augmentation des faillites, mais les emplois fixes sont stables voire en légère progression. Autrement dit, le secteur est clairement en train de se régulariser. Oui, les recettes publiques augmentent mais les travailleurs sont aussi en train de se constituer des droits. Le secteur s’adapte, cela ne fait aucun doute. » Prenons l’exemple des Pays-Bas. La professionnalisation du secteur a eu pour conséquence l’essor de nombreuses chaînes et franchises. Ne craignez-vous pas que l’offre chez nous ne s’appauvrisse elle aussi ? « J’entrevois plutôt un avenir très innovant pour notre secteur horeca. Beaucoup de nouveaux établissements ouvrent leurs portes, des jeunes gens qui proposent des cuisines novatrices, qu’il s’agisse de restaurants trois étoiles ou de petites restaurations. C’est là que réside toute la force de l’horeca belge. Et il ne faut pas se voiler la face, notre culture gastronomique est tout de même plus diversifiée que celle de nos amis néerlandais. » La Flandre compte 11.028 caisses enregistrées, dont 10.133 sont actives. La Wallonie n’en compte que 4.902 pour 2.842 actives, et Bruxelles, 2.343 pour 1.275 actives. Comment expliquez-vous ces importantes différences régionales ? « Nous nous sommes toujours efforcés de communiquer clairement nos attentes. En Flandre, tout le monde comprend que nous ne prenons pas cette affaire à la légère. Les « cowboys » n’ont pas leur place dans ce secteur. Par ailleurs, les exploitants

flamands utilisent tous les avantages de ces nouvelles mesures pour optimiser leurs activités. Par contre, ce changement s’opère un peu plus lentement de l’autre côté de la frontière linguistique mais les contrôles changeront sans doute la donne. » Entendez-vous par là qu’il y aura plus de contrôles en Wallonie et à Bruxelles qu’en Flandre ? « Tout à fait. Nous ne voulons bien entendu pas organiser de chasse aux sorcières mais tout le monde doit être logé à la même enseigne. » La seule manière de rester rentable est d’augmenter les prix.

« Le train de mesures tel qu’il est aujourd’hui est achevé. Il fera l’objet d’une évaluation à la fin de cette année. » « C’est le point de vue commercial des entrepreneurs. S’ils améliorent la qualité de leur accueil et de leurs produits tout en faisant preuve de plus de professionnalisme, les clients seront tout à fait disposés à payer un petit peu plus. » Y a-t-il des leçons qui peuvent être tirées de l’horeca pour éventuellement les appliquer dans d’autres secteurs ? « Nous allons analyser le dossier dans son intégralité, y compris l’introduction des flexi-jobs et les possibles applications dans d’autres secteurs. Je pense que les mesures d’accompagnement fonctionnent bien dans l’horeca et que nous pourrons étendre ce système aux boulangeries et aux boucheries. »

Les caisses enregistreuses font déjà l’objet de contrôles ; faut-il aussi s’attendre à ce qu’ils s’accompagnent de contrôles sociaux ? « Nous avons toujours maintenu que les contrôles sociaux doivent être efficaces. Ils doivent donc être effectués là où les problèmes se posent. Nous avons également demandé à travailler en utilisant le data mining, le « forage de données » pour que nous puissions nous attaquer aux plus gros risques en priorité. De plus, ces contrôles doivent être effectués dans le respect : tout le monde a déjà entendu parler de ces contrôles en plein service du midi et nous avons demandé à ce qu’ils soient effectués de manière plus respectueuse, à condition bien sûr que cela soit réciproque. Pour ce faire, nous avons élaboré une charte et nous travaillons également à une réforme des services d’inspection dans laquelle le coaching et l’orientation client occupent une place centrale. » Vos mesures d’accompagnement, qui alourdissent la charge de travail administratif, viennent s’ajouter à l’actuelle montagne de papier caractéristique de ce secteur. « Il faut toujours chercher le meilleur équilibre. Là aussi, nous essayons d’optimiser notre travail avec les secrétariats sociaux et d’être aussi clairs que possible. Nous comptons également passer au tout numérique pour ne plus utiliser de papier. » Envisagez-vous de nouvelles possibles mesures à l’avenir ou des manières d’approfondir celles qui existent déjà ? « Le train de mesures tel qu’il est aujourd’hui est achevé. Il fera l’objet d’une évaluation à la fin de cette année et nous verrons alors si des ajustements s’imposent. » La caisse blanche fournit également une liste détaillée de ce qui a été mangé et bu. Certains clients ne voient pas cette nouveauté d’un bon œil, par exemple lorsqu’ils devront les déclarer dans leurs frais. « Je suis absolument d’accord avec cette critique. En effet, je suis également secrétaire d’État à la

Protection de la vie privée. Votre comptable a tout à fait le droit de savoir combien vous avez dépensé mais il n’a pas à connaître le contenu de votre assiette ; c’est pourquoi nous élaborons un ticket simplifié. Il s’agira d’un ticket global qui fera la distinction entre la nourriture, les boissons et la TVA, mais rien de plus. » Tant que nous parlons de protection de la vie privée, les hôteliers doiventils craindre de ne bientôt plus pouvoir utiliser les données de leur clientèle ? « Une toute nouvelle législation verra en effet le jour. Celle qui s’applique aux entreprises aujourd'hui n’est plus réellement d’actualité et il faut aussi prendre en compte la législation européenne. Nous voulons donc donner des directives très claires également aux petites entreprises concernant ce qu’elles peuvent et ne peuvent pas faire. La nouvelle législation devrait entrer en vigueur d’ici mai 2018. » Pourriez-vous donner un exemple de ce qui ne sera plus permis quant à l’utilisation des adresses des clients ? « Il faut considérer l’aspect éthique de cette question. Les entrepreneurs veulent toujours avoir une certaine vue sur leur clientèle mais lorsqu’ils vendent ces données à d’autres entreprises, ils font sans doute un pas de trop. Les clients n’apprécient d’ailleurs plus ces pratiques. Lorsqu’ils laissent leur adresse e-mail à un hôtel, ils n'ont pas envie d’être submergés de promotions d’autres entreprises. » Qu’en est-il des nouvelles plateformes médias comme TripAdvisor ou Airbnb ? Quelle influence le pouvoir public peut-il exercer ? « Il faut sensibiliser. L’économie numérique est un fait, les commentaires sur internet acquièrent une importance croissante et tous les touristes les utilisent : ces médias doivent donc faire partie intégrante de chaque stratégie marketing. Bien entendu, il faut un cadre légal pour réglementer ces « Ubers » de l’horeca, comme je les appelle. » Ludwig Verduyn


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n° 80 - octobre 2016

ASTRANOVA.com

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SCE Module Data – Blackbox : les restaurateurs ne suivent pas ! Après deux mois d’application, de nombreux restaurateurs ne sont pas équipés du nouveau Module Data Blackbox. Dans les chiffres, cette caisse intelligente est installée principalement en Flandre avec 10.133 installations, en Wallonie avec 4.902 et à Bruxelles avec 2.343.

N

éanmoins, toutes ces SCE Module Data ne sont pas activées. Sur les 15.245 établissements qui ont activé la SCE et demandé une VAT signing card (VSC), seuls 11.028 ont activé l’appareil en Flandre, contre 1.275 à Bruxelles et 2.942 en Wallonie. Les établissements du nord du pays sont ainsi plus assidus avec 895 (8,11 %) à ne pas se conformer à la législation. Tandis qu’ils sont 45 % à Bruxelles (1.068 établissements) et 40 % (1.960 restaurants) en Wallonie.

Les contrôles ont commencé Malgré l’inadaptation des mesures d’accompagnement de cette caisse intelligente, les contrôles ont commencés après une période de flottement due à l’absence de législation. Selon le SPF Finance, ces contrôles visent dans un premier temps,

les établissements qui ne sont pas enregistrés. À la date du 18 août : 121 contrôles étaient bouclés, avec comme résultat 58 constats de non-utilisation.

manière détaillée et transmet le tout à l’administration fiscale.

En effet, comme l’avait prévu la Fédération Horeca Bruxelles, suite à l’installation du SCE Module Data, de nombreux restaurants ont dû augmenter leur prix de 10 % en moyenne ou réduire leurs services en fermant plus tôt.

Serait-ce le début d’un contrôle des frais de restauration des contribuables ?

Les clients venant discuter business autour d’une bonne table ne supportent pas que leurs Fermeture d’entreprises, consommations soient ainsi baisse des salaires et dévoilées au fisc ou rejetées par leur réduction des heures ! employeur qui ne peuvent le déduire Dans les faits, de nombreux fiscalement. Ces clients préfèrent restaurateurs n’arrivent donc pas alors s’abstenir. Le tout représentant ou ne savent pas s’adapter à cette un véritable manque à gagner pour nouvelle législation par manque de rentabilité. Ceux qui ont choisi de se les restaurateurs, principalement mettre en ordre, commence déjà à en bruxellois, dans un contexte de crise post attentats. sentir les effets.

Au vue des charges, l’ouverture midi et soir n’est plus rentable. D’autres établissements ont déjà commencé à licencier des employés. Le personnel restant aussi moins payé. Le noir servait avant tout selon les restaurateurs à payer le personnel. La Blackbox a aussi un autre effet pervers en diminuant le nombre et l’importance des repas d’affaires. Le nouveau système affiche l’ensemble des consommations de

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tous les établissements Horeca, une protection 100 % adaptée au dernier arrêté royal du 16 juin 2016. Pour rappel, la Fédération Horeca Bruxelles considère toujours ce nouvel arrêté royal (daté du 16 juin 2016), imposant le Système de Caisse Enregistreuse dans le secteur horeca (SCE) comme violant à nouveau la Constitution (articles 10 et 11, principes de non-discrimination et d’égalité). Eu égard à la crise que traverse tout particulièrement l’horeca

Bruxellois (attentats, absence de mobilité, piétonnier, belgium bashing,...) et de l’insécurité juridique du projet Blackbox, la Fédération Horeca Bruxelles accomplit sa mission en sauvegardant un secteur Horeca crucial pour l’économie bruxelloise. Connectez-vous sur http://www.horecabruxelles.be, créez votre compte Fédération Horeca Bruxelles et téléchargez votre protection. CT Pour Horeca Bruxelles

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n° 80 - octobre 2016

HORECAtheme TERRAS CREATIE • CREATION dE TERRASSE

Le chauffage de terrasse en ligne de mire

ALBERT 1 LAAN 141 bus 3 • 3582 KOERSEL T: 0 1 1 / 7 5 5 . 0 0 2 • F : 0 1 1 / 7 5 5 . 0 2 2 I N F O @ E X I M I U S . B E • W W W. E X I M I U S . B E

Taxer l’impact environnemental

STORE DE TERRASSE en alu ou en bois

C

ela fait déjà un petit temps que les chauffages de terrasse sont dans la ligne de mire des défenseurs de l’environnement. En effet, plus la puissance de ces chauffages est importante, plus ces derniers sont énergivores. Plusieurs villes ont ainsi décidé de suivre cette logique et de taxer plus lourdement les terrasses chauffées Les défenseurs de l’environnement partent du principe qu’il est tout simplement idiot de chauffer l’air extérieur. Pourquoi investir dans un vitrage à haut rendement, une isolation thermique et un chauffage du sol économique pour annuler tous ces efforts en chauffant la terrasse ? Le comble serait que les particuliers reprennent cette fâcheuse habitude sur leurs terrasses et balcons. La ville de Louvain s’est d’ailleurs fixé pour objectif la neutralité climatique : autrement dit, toutes les activités qui y ont lieu n’auront plus, à terme, le moindre impact sur le climat. Le conseiller communal Toon Toelen veut donc en finir avec le gaspillage énergétique qui consiste à chauffer l’air extérieur sur les terrasses. Il entend par conséquent promouvoir des solutions alternatives (des couvertures,

Le chauffage à infrarouge chauffe plus vite que les appareils de chauffage traditionnels tout en consommant moins d’énergie par exemple) et, dans la mesure du possible, offrir une compensation aux exploitants horeca qui retirent leurs chauffages de terrasse et taxer plus lourdement ceux qui continuent à utiliser ces appareils « stupides ». Il en va de même à Gand, qui vise la neutralité climatique à l’horizon 2050 : là aussi, les chauffages de terrasse sont au centre de tous les débats. Groen les qualifie de « brûleurs d’énergie insensés » mais les exploitants horeca rétorquent qu’ils en ont réellement besoin s’ils veulent rester rentables. En guise de compromis, les terrasses chauffées sont alors plus lourdement

Quelques conseils pour limiter le gaspillage énergétique : - Choisissez le nombre de chauffages de terrasse en fonction de la superficie à couvrir. - La chaleur d’un chauffage de terrasse se ressent le mieux lorsqu’elle arrive de face. Installez, si possible, le chauffage de terrasse en oblique au-dessus du client. - Investissez dans une terrasse couverte. Des pare-vent ou une verrière augmentent le rendement d’un chauffage de terrasse ; ce dernier ne devra donc pas produire de la chaleur à puissance maximale. Cela va sans dire, des clients abrités auront évidemment plus chaud que des clients qui se trouvent dans un courant d’air. - Prévoyez des interrupteurs ou des graduateurs : vous pourrez

ainsi éteindre ou diminuer le chauffage en fonction des besoins et de la température extérieure. Un chauffage de terrasse avec graduateur fonctionne à 75 % de sa puissance maximale. Par exemple, un chauffage de 8 kW qui tourne pendant 800 heures par an économise ainsi 1600 kW par an. Concrètement, cela représente une économie de 320 euros par an. Le délai de récupération, c’est-à-dire le temps qu’il faut pour qu'il soit rentabilisé, est de maximum 1 an. - Un chauffage de terrasse fixé à une façade consomme moins qu’un chauffage indépendant. - Diminuez la température. Vous pouvez légèrement diminuer la température tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

taxées. Par contre, une terrasse non chauffée permet d’économiser 5 euros par m2. Une mesure qui porte ses fruits : en 2015, le nombre de terrasses chauffées est passé de 53 (en 2014) à 46.

Chauffage à infrarouge Il faut savoir que certains appareils de chauffage ne réchauffent pas l’air. C’est notamment le cas du chauffage à infrarouge : l’électricité chauffe l’appareil, lequel émet un rayonnement inoffensif vers les objets et les personnes qui se trouvent dans son périmètre immédiat. La chaleur ressentie est comparable à celle des rayons du soleil. Point important : le chauffage à infrarouge chauffe plus vite que les appareils de chauffage traditionnels tout en consommant moins d’énergie mais il représente un investissement de départ nettement plus important.

C O R R A D I To i t u r e e n l a m e s

Limiter le gaspillage énergétique Si vous décidez d’installer un système de chauffage pour votre terrasse, vous devrez de toute manière investir une certaine somme. N'oubliez cependant pas qu’une solution initiale plus économique fera plus mal à votre portefeuille sur le long terme. Considérez la totalité des coûts : consommation énergétique, taxe environnementale, rayon de chauffage plus limité (par exemple, directement vers le sol, distance courte...), ce qui vous force à acheter plusieurs appareils pour chauffer une même surface. Il est toutefois vrai que tout le monde ne raffole pas des couvertures : les clients ne les trouvent pas forcément hygiéniques et il faut les laver régulièrement.

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Coussins chauffants rechargeables Connaissez-vous cet ingénieux produit innovant et durable : le coussin chauffant rechargeable à faible consommation énergétique ? C’est vous qui déterminez la quantité de chaleur souhaitée, il chauffe pour ainsi dire instantanément et s’éteint automatiquement après utilisation. Vous le rechargez via une borne pratique montée sur roues, laquelle permet même de recharger plusieurs coussins simultanément sans fil ! Lore D’hont

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publiREPORTAGE

Le sèche-mains Le pLUs hygiéniqUe 35 % pLUs siLencieUx1 LA DERNIèRE TEChNOLOGIE AIRBLADETM DÉVOILÉE Certains sèche-mains silencieux utilisent1 des moteurs peu puissants pour limiter le niveau sonore, ce qui rallonge le temps de séchage et oblige certains utilisateurs des sanitaires à renoncer à se sécher les mains et à les garder humides. Or, cela peut multiplier par mille la prolifération de bactéries2. À l’inverse, les sèche-mains rapides sont équipés de moteurs plus volumineux. Bien qu’ils améliorent le temps de séchage, ils augmentent aussi fortement le niveau sonore et ont un effet perturbateur dans les pièces où les gens travaillent ou se détendent. Avec le dernier développement de la technologie AirbladeTM, les ingénieurs de Dyson ont inventé un sèchemains qui ne transige ni sur la vitesse, ni sur l’hygiène, ni sur le son. Ils y sont parvenus en combinant leur expertise en matière d’aérodynamique, d’acoustique et de moteurs pour repenser la technologie, améliorer les circuits de flux d’air dans l’appareil et réduire la turbulence. Ils ont mis en pratique la philosophie de Dyson « faire plus avec moins » et conçu un appareil dont les coûts de fonctionnement sont jusqu’à 28 % inférieurs à ceux de son prédécesseur et jusqu’à 98 % inférieurs à ceux des essuie-mains en papier.3 James Dyson déclare : « J’ai mis nos ingénieurs au défi de concevoir un sèche-mains adapté aux espaces sensibles au bruit. Il était toutefois crucial de ne pas transiger sur les performances qui font des sèchemains Dyson AirbladeTM les appareils de séchage des mains les plus rapides et les plus hygiéniques. Le nouveau sèche-mains Dyson Airblade V est 35 % plus silencieux que son prédécesseur et sèche les mains de façon rapide et hygiénique en 12 secondes. » 35 % plus silencieux Des tests acoustiques montrent que le nouveau sèchemains Dyson Airblade V est 35 % plus silencieux que son prédécesseur. Ce résultat a été obtenu par : • La précision des fentes à air : la taille des fentes par lesquelles l’air est expulsé de l’appareil est passée de 0,8mm à 0,5mm. Ainsi, la vitesse de l’air est maintenue tout en réduisant la turbulence. • Un bloc moteur aérodynamique : à l’intérieur du moteur, une turbine repensée et un diffuseur interne permettent à l’air de circuler en réduisant le bruit. • Le moteur numérique V4 de Dyson optimisé : réglé précisément à 1000 watts (contre 1600 précédemment), il aspire moins d’air dans l’appareil – ce qui réduit le bruit provoqué par la turbulence tout en conservant un temps de séchage rapide et hygiénique. certifié par Quiet Mark La Noise Abatement Society a testé et approuvé les niveaux de décibels et la qualité sonore du sèchemains Dyson Airblade V et lui a décerné le label Quiet Mark. Quiet Mark a été élaboré en réaction aux préoccupations de santé publique concernant les effets psycho-physiologiques des sons excessifs ou invasifs produits par des appareils.

mains sont séchées en 12 secondes en utilisant de l’air plus propre et non vicié. L’appareil contient un additif antibactérien qui contribue à prévenir la prolifération des bactéries sur ses surfaces externes. faibles coûts de fonctionneMent Les sèche-mains Dyson Airblade™ coûtent jusqu’à 80 % moins cher que certains autres sèche-mains et jusqu’à 98 % moins cher que les essuie-mains en papier. Les coûts de fonctionnement de cet appareil ne s’élèvent qu’à 31 € par an, alors que les serviettes en papier peuvent coûter jusqu’à 1 460 € par an. L’appareil sèche 24 paires de mains pour le prix d’un seul essuie-mains en papier4 et son coût de fonctionnement est inférieur de 28 % à celui du sèche-mains Dyson Airblade V original.

Dyson emploie une équipe d’ingénieurs acoustiques spécialisés et, dans nos installations de recherche et développement, deux chambres semi-anéchoïques sont utilisées pour mesurer et analyser le son de nos appareils, avec un hémisphère contenant 10 microphones et notre propre logiciel spécialisé. Disposer de ces installations en interne permet à nos ingénieurs acoustiques de collaborer avec d’autres équipes d’ingénierie à tous les stades de développement des produits, au lieu d’envoyer simplement les produits finis à un laboratoire de tests externe.

PUBLI DYSON

un iMpact environneMental Moins élevé Les sèche-mains Dyson Airblade™ produisent jusqu’à 79 % de CO2 en moins que certains autres sèche-mains et jusqu’à 76 % en moins que des essuie-mains en papier. Cet appareil produit seulement 2,4g de CO2 par séchage, alors que la version précédente du sèchemains Dyson Airblade V en produisait 3,5g.5 plus d’espace. Moins de tracas. Avec son profil mince et compact, qui ne dépasse du mur que de 10 cm, le sèche-mains Dyson Airblade V prend peu de place dans les sanitaires et ne nécessite pas de renfoncement. Sa plaque murale est facile à monter, ce qui permet à l’utilisateur d’installer et d’entretenir facilement l’appareil. coMprendre en Quoi consiste le son Pour l’exprimer de manière simple, disons que le son est un changement dans la pression de l’air, détecté par l’oreille et interprété par le cerveau. Le son est fréquemment représenté par des décibels (dB) et l’on peut l’exprimer de deux manières : la puissance acoustique, une mesure absolue du son généré par une source, et la pression acoustique, une mesure du son généré par une source, mais qui varie en fonction de la distance par rapport à la source et des conditions environnementales (par exemple, la présence de surfaces dures, un écho ou une réverbération, etc.). Étant donné l’absence de norme convenue pour mesurer le son généré par les sèche-mains, les fabricants ont choisi d’exprimer les niveaux sonores de différentes manières : par exemple, la puissance acoustique, la pression acoustique à 1 mètre, 2,5 mètres, etc. Comme l’échelle des décibels n’est pas linéaire, il n’y a pas nécessairement de corrélation entre les changements des valeurs en décibels communiqués et la manière dont nous percevons ces modifications sonores. Ces deux facteurs peuvent induire une information trompeuse.

le sèche-Mains le plus hygiéniQue Les sèche-mains Dyson Airblade™ utilisent des filtres HEPA qui retiennent 99,9 % des particules de la taille de bactéries, présentes dans l’air des sanitaires. Ainsi, les

Les ingénieurs de Dyson ont examiné tant la puissance que la pression acoustiques et, en testant le dernier sèche-mains Dyson Airblade V, ils ont aussi mesuré son volume sonore – qui est une représentation de la manière dont le son est perçu par l’être humain. Les tests du volume sonore montrent que le nouveau sèche-mains Dyson Airblade V est 35 % plus silencieux que son prédécesseur – le son est beaucoup moins fort à l’oreille.

1 Réduction du volume sonore par rapport au sèche-mains Dyson Airblade V original 2 Dr Patrick, G. Findon et T. E. Miller : l’humidité résiduelle détermine le niveau de prolifération des bactéries associé à un contact tactile après le lavage des mains, Epidemiol. Infect. (1997), 119, 319±325. 3 Pour les calculs, visitez www.dyson.be/calcs

4 Pour les calculs, visitez www.dyson.be/calcs 5 En collaboration avec Carbon Trust, Dyson a élaboré une méthode de mesure de l’impact environnemental des appareils électriques et des essuie-mains en papier. Les calculs de carbone ont été effectués à l’aide du logiciel GaBi développé par PE International, sur la base d’un produit utilisé pendant 5 ans aux USA. Les temps de séchage des produits ont été mesurés à l’aide de la méthode DTM 769.

hygiène Une étude menée par l’université de Bradford6 (publiée dans le Journal of Applied Microbiology), l’Institut de recherche microbiologique7, la faculté de médecine (université de Floride)8 et Campden BRI9 a montré que le sèche-mains Dyson Airblade™ était aussi hygiénique que les essuie-mains en papier. En outre, les sèche-mains Dyson Airblade™ sont les seuls sèche-mains mondialement certifiés hygiéniques par NSF. disponibilité Le dernier sèche-mains Dyson Airblade V est disponible à compter du septembre 2016 pour un prix à partir de € 699 Toutes les pièces d’usine des sèche-mains Dyson Airblade™ sont garanties 5 ans contre tout défaut de fabrication (pièces et main-d’œuvre). À propos de la technologie airblade™ Les essuie-mains en papier ont été introduits dans les sanitaires en 1907 et le sèche-mains électrique a fait son apparition en 1948. Cependant, ces deux solutions peuvent s’avérer coûteuses, peu hygiéniques et nocives pour l’environnement. Chez Dyson, nos ingénieurs ne les trouvaient pas suffisamment performantes. C’est pourquoi en 2006, ils ont révolutionné le mode de séchage des mains en inventant la technologie Airblade™. Les sèche-mains Dyson Airblade™ sont les appareils de séchage des mains les plus rapides et les plus hygiéniques. Ils sont alimentés par le moteur numérique V4 de Dyson. Leur petite taille et leur puissance sont à l’origine même de la technologie de nos sèche-mains. Les moteurs traditionnels peuvent être volumineux, lents et inefficaces et ils fonctionnent à l’aide de balais de carbone qui s’usent avec le temps. Le moteur numérique V4 de Dyson est différent. À la fois compact et puissant, il utilise une technologie d’impulsions numériques au lieu de balais de carbone démodés et tourne jusqu’à trois fois plus vite qu’un moteur traditionnel. Chaque seconde, le moteur numérique V4 de Dyson aspire jusqu’à 35 litres d’air au travers d’un filtre HEPA et l’expulse par des fentes d’une largeur allant jusqu’à 0,8 mm. Résultat ? Des flux d’air filtré propulsés à 6 A.M. Snelling, T. Saville, D. Stevens et C.B. Beggs, évaluation comparative de l’efficacité hygiénique d’un sèche-mains ultrarapide par rapport aux sèche-mains traditionnels à air chaud, Journal of Applied Microbiology, volume 110, numéro 1, janvier 2011, pages 19–26 7 Étude commanditée par Dyson. Objet : suite à un protocole dérivé de la norme européenne NF EN 1500 (septembre 1997), comparaison de la contamination bactérienne des mains avec et sans séchage. Institut de recherche microbiologique. 6 mars 2009. 8 Étude commanditée par Dyson. Objet : une étude sur la contamination bactérienne des surfaces fréquemment touchées et sur les pratiques de séchage des mains dans les sanitaires publics. Faculté de médecine, université de Floride. 29 octobre 2011 9 Études commanditées par Dyson. Travaux effectués par Campden BRI (Chipping Campden) Ltd. - Rapport sur l’évaluation de la production et de la diffusion d’aérosols : essai 1 : test d’un sèche-mains Dyson Airblade (AB14). 6 mars 2014

690 km/h, qui éliminent l’eau des mains et les sèchent rapidement et de manière hygiénique. Aucun autre sèche-mains n’offre cette technologie. Les sèche-mains Dyson Airblade™ sont équipés de filtres HEPA installés de série, qui retiennent 99,9 % des particules de la taille de bactéries, présentes dans l’air des sanitaires. Ainsi, les mains sont séchées avec de l’air plus propre et non vicié. Outre le sèche-mains Dyson Airblade V actualisé et plus silencieux, la gamme comprend le sèche-mains Dyson Airblade Tap, qui permet de se laver et de se sécher les mains au lavabo, et le sèche-mains Dyson Airblade dB, qui repose sur la conception classique des mains glissées dans l’appareil. Pendant la décennie durant laquelle le sèche-mains Dyson Airblade™ a été lancé, il a été installé dans 54 pays. Des hôpitaux, des producteurs alimentaires, des aéroports et des attractions touristiques dans le monde entier lui ont fait confiance. Dyson estime à 120 millions le nombre de paires de mains séchées chaque jour grâce à la technologie Airblade™. À propos de dyson Dyson est une entreprise technologique mondiale. Nous transformons chaque catégorie de produits dans laquelle nous entrons grâce à de nouvelles inventions radicales et emblématiques, qui offrent un fonctionnement, des performances et un aspect très différents. Nous nous efforçons d’améliorer les idées et les technologies afin de résoudre les problèmes que d’autres souvent ignorent. • 5 : Dyson compte actuellement cinq grands domaines de développement technologique : aspirateurs avec et sans fil, dispositifs de contrôle environnemental, sèche-cheveux Dyson Supersonic™, sèche-mains Dyson Airblade™ et éclairage Dyson. • 75 : les appareils Dyson sont vendus dans plus de 75 pays. • 1,5 billion £ : Dyson s’est engagé à investir 1,5 billion £ dans la technologie future. Nous développons quatre nouveaux portefeuilles de technologies et lancerons 100 nouveaux produits dans le monde dans les quatre prochaines années. • 5 millions £ : Dyson travaille avec plus de 30 universités dans le monde afin d’encourager les talents en ingénierie : nous avons investi 5M £ dans un laboratoire de robotique commun avec l’Imperial College de Londres et 8M £ dans le Dyson Centre for Engineering Design de l’université de Cambridge au Royaume-Uni. • 5,000+ : Dyson emploie plus de 5 000 personnes dans le monde, dont un tiers d’ingénieurs. pour plus d’inforMations Veuillez contacter : 0800-39209 ou info@dysonairblade.be - Rapport sur l’évaluation de la production et de la diffusion d’aérosols : essai 2 : test d’un sèche-mains Dyson Airblade V (AB08). 6 mars 2014 - Rapport sur l’évaluation de la production et de la diffusion d’aérosols : essai 3 : test d’un sèche-mains Dyson Airblade Tap (AB09). 6 mars 2014

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HORECApression Par Hans Bombeke

18e édition du Festival de la bière belge à Bruxelles Le 2 septembre, les Brasseurs belges s’étaient à nouveau donné rendezvous sur la Grand-Place de Bruxelles. De nouveaux Chevaliers du Fourquet ont rejoint l’Ordre du même nom à l’occasion d’une séance solennelle. Il s’agit d’un « remerciement » symbolique adressé le plus souvent à des personnes qui s’engagent tout particulièrement en faveur de notre culture brassicole à l’étranger. Hormis plusieurs importateurs en provenance d’Europe, des Etats-Unis, et même du Japon, l’ambassadrice

américaine Denise Bauer et le ministre Alexander De Croo se sont également vu décerner la médaille. Jean Louis Van De Perre, président des Brasseurs belges, nous explique que le secteur brassicole se porte plutôt bien en ce moment. Il a aligné quelques chiffres : les investissements ont représenté quelque 232 millions d’euros, auxquels il faut ajouter 100 millions supplémentaires dans le secteur de l’horeca. Le secteur emploie directement et indirectement quelque

47.000 personnes. Il verse pas moins de 900 millions d’euros de taxes et de charges sociales. Pour l’instant, 65 % de notre bière est exportée au total.

Definitie ‘sleep well’

Définition ‘sleep well’

Producten klaar voor gebruik en zonder gevaar voor besmetting: Laboratoriumrapport LMI (gecertifieerd door BELAC - n°207 T) van 08/04/2015 - Norm EN 14065 methode RODAC. Bacteriologische norm: < 12 UFC/25cm² - Conform Norm Bacillen Gram : 0 UFC/25cm² - Conform Deze tests zullen minstens jaarlijks worden bijgewerkt. De laboratoriumrapporten zijn beschikbaar op aanvraag.

Produits prêts à l'emploi et ne présentant aucun risque de contamination: Rapport Laboratoire LMI (accrédité BELAC - n°207 T) du 08/04/2015 Norme EN 14065 méthode RODAC. Norme Flore bactériologique totale: < 12 UFC/25cm² - Conforme Norme Bacilles Gram: 0 UFC/25cm² - Conforme Ces tests seront renouvelés au minimum annuellement. Les rapports des laboratoires sont disponibles sur simple demande.

Definition ‘sleep well’ Clean products ready for use not showing any risk of contamination: Lab test report LMI accreditation BELAC n°207 T) dated 08/04/2015 standard EN 14065 RODAC method. Complying total bacterial flora standard: <12 CFU/25cm² Complying gram bacilli standard : 0 CFU/25cm² These tests will be renewed at least annually. The laboratory reports are available on request.

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Le nouveau président de l’Ordre du WWW.DWL.BE Fourquet, Frank Boon, a su charmer le public venu en nombre par son humour fin. A l’issue des cérémonies, 22/08/2016 16:29:01 il a invité les personnes présentesDWL_AD_Horecakrant_OKTOBER2016_NL-FR.indd 2 à joindre le geste à la parole et à ouvrir le festival sur la Grand Place. Cela s’est fait, il va sans dire, avec le Six communes (Affligem, Asse, proposent des arrangements exclusifs panache nécessaire Kapelle-op-den-Bos, Londerzeel, autour du houblon : nuitées, repas, Opwijk et Toerisme Scheldeland boissons... le tout, bien entendu, placé (Alost) ont proposé un mois durant, en sous le signe du houblon ! collaboration avec Toerisme VlaamsBrabant et le partenariat ‘Landschap van Erembald tot Kravaalbos’, des initiatives liées à l’histoire, à la tradition, et à la culture actuelle Même s’il s’agit assurément du du houblon dans la région. Jadis, point d'orgue de l’existence de la en effet, l’axe Alost-Affligem-Asse brasserie, celle-ci nourrit encore était le grenier à houblon d’Europe. de nombreux projets. Dans la De nombreux événements sont philosophie d’Armand De Belder et organisés autour de ce thème pendant de ses associés, ces projets doivent la période de récolte du houblon. également avoir un impact sur Nous avons recensé une dizaine les alentours et dans la région : il d’événements dans le prospectus, s’agit d’initiatives liées au système mais ce dernier manque de place hydraulique, d’une part, mais pour tous les énumérer. Rendez-vous également de la plantation de sur www.verliefdopvlaamsbrabant. griottiers schaerbeekois, devenus be/hop. La députée du Tourisme rares. Beaucoup de choses restent à Monique Swinnen a souligné, lors faire, mais tout devrait être prêt d’ici de la présentation, la collaboration le prochain Toer de Geuze. précieuse du secteur horeca dans la La députée Monique Swinnen présente région. Six établissements de la région u www.3fonteinen.be la nouvelle signalisation

(H)op Smaak!

Le LambikOdroom rouvre ses portes

De gauche à droite : Armand De Belder, Werner Van Obberghen et Michaël Blancquaert. Après avoir subi bien des revers, la sympathique petite brasserie de lambic/ gueuzerie des Trois Fontaines est enfin parvenue à faire un bond prodigieux en avant. Une fabrique de meubles vides a été achetée à Lot, qui fait partie des communes de Beersel, pour y établir toutes les activités de la brasserie, à l’exception du brassage en tant que tel. Tout peut à présent être centralisé, alors qu’auparavant, l’entreposage et la transformation se déroulaient sur pas moins de quatre sites différents. Le nouveau site permet par ailleurs d’aménager un ‘LambikOdroom’ flambant neuf. On y retrouve, hormis un vaste magasin destiné tant aux professionnels qu’aux particuliers, une magnifique salle de dégustation. Le but n’est absolument pas de transformer les lieux en établissement horeca, mais de permettre aux clients de goûter des brassins exclusifs sur place. Ces derniers ne seront donc plus mis en vente, ou alors au compte-gouttes, afin de décourager les spéculateurs (voir l'Horeca JOURNAL de sept 2016).

Mout- & Brouwhuis De Snoek geable à la situation actuelle et évoque également les brasseries modernes. Vous pourrez d’emblée vérifier si vous les connaissez toutes. Pour compléter animation des lieux, la brasserie abrite aussi une aubergemusée. D’anciens jeux de société trônent sur les tables et les murs sont recouverts de vielles affiches. Mais grâce à son offre moderne de bières et autres boissons, et sa magnifique et reposante terrasse, vous pourrez réellement profiter de la quiétude rurale.

Une nouvelle variante de la Troubadour Magma Depuis sa mise au point il y a quelques années, la Troubadour Magma s’est forgée une solide réputation. Cette bière de la brasserie « The Musketeers » est extrêmement forte mais n’en demeure pas moins très équilibrée et accessible, malgré son caractère très complexe. Singulièrement, les deux brasseurs sortent tous les ans, hormis la Magma, devenue entre-temps un classique, une variante en jouant sur un des ingrédients de base. D’autres variantes ont déjà été commercialisées précédemment, avec d’autres variétés de houblon et d’autres ferments. Cette fois, le choix s’est porté sur la variété de malt anglaise ‘Maris Otter’. Ce malt offre à lui seul un résultat remarquable : au lieu d’être ambrée, cette Magma est blonde. Le malt Maris Otter se base sur la variété d’orge homonyme développée dans le Norfolk il y a une cinquantaine d’années. Entre-temps, cette variété de malt est devenue très populaire au Royaume-Uni, et ce malgré son coût relativement élevé. Sa couleur mise à part, la Magma ‘Maris Otter’ se distingue également par un caractère épicé et un goût plus léger. Elle reste une bière légère et facile d’accès malgré ses 9 % d’alcool. Une mise en fût de 20 et 30 litres est prévue spécialement pour l’horeca, en plus des bouteilles de 33 et de 75 cl. Un dernier conseil : ne tardez pas à l’essayer, car il s’agit d’un « exercice » unique.

u www.desnoek.be

L’auberge-musée De Snoek Le petit village d’Alveringem se niche au cœur du Westhoek. Il est fort probable que nous n’en aurions jamais entendu parler si une poignée de passionnés, acquis à la même cause, ne s’étaient pas lancés dans une initiative sans précédent il y a de cela 21 ans : la revalorisation de la Mout- & Brouwhuis De Snoek, alors délabrée. A l’époque, on n’accordait pas encore la même importance à la protection du patrimoine immobilier qu’à l’heure actuelle ; ces personnes peuvent donc être qualifiées de visionnaires ! L’ancienne malterie et brasserie, qui dépérissait depuis des années, a été restaurée en profondeur. Nul besoin de vous décrire l’état d’un immeuble resté inoccupé pendant des années. Ceci dit, la sauvegarde de l’immeuble n’était pas la seule à être inscrite au programme. La Mout- & Brouwhuis De Snoek est, entre-temps, devenue le concept par excellence d'histoire brassicole (avant tout) locale. Pas moins de 21 brochures et livres ont été édités depuis lors. Ils mettent en exergue, chacun à leur manière, différents aspects de notre culture de la bière. Rien d’étonnant, bien entendu, à ce que le projet mette l’accent sur la situation de la Flandre occidentale. N’allez toutefois pas croire que l’endroit est vieillot. Si la brasserie vous fera, bien entendu, découvrir la technique du brassage d’antan, elle accorde une place non négli-

L’antique installation de brasserie


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HORECAactualite

Brussels Beer Bus ?

Découvrir la capitale autrement Découvrir Bruxelles, c’est aussi découvrir sa bière. C’est avec cette idée simple que le concept du Brussels Beer Bus a été mis en place.

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haque samedi, à 13h45 sur la Place Royale, en partenariat avec le musée du tram, Bruxelles Beer Bus propose à 34 personnes de monter dans un bus des années 60 afin de découvrir l'histoire bruxelloise au travers d’un produit phare de la belgitude : la bière. Dès le départ, la couleur est donc donnée avec une première bière belge échangée en face du Palais Royal. Rapidement dégustée, le visiteur pourra embarquer pour 3h de visite à travers Bruxelles. Un arrêt devant la Cathédrale SaintsMichel-et-Gudule permettra alors de mieux comprendre l'histoire de la bière à l'époque médiévale, suivie par l'arrivée au Sablon et la découverte

de l’histoire des pionniers qui ont fait fortune dans la bière. Le second arrêt à la Place Poelart sera l’occasion d’une seconde dégustation et du récit des bières brassées dans les Marolles. La visite guidée (en anglais principalement avec des traductions en français/néerlandais) se terminera par le quartier européen et l’arrivée au Musée schaerbeekois de la bière. Les tarifs varient entre 40 et 45 euros, comprenant la visite guidée, la dégustation de quatre bières belges, l'entrée au Musée de la bière et la visite du Brussels Beer Project, une microbrasserie installée rue Dansaert. Réservations via le site u www.brusselsbeerbus.com. CT Pour Horeca Bruxelles

Le Hilton Garden Inn Brussels Louise débarque à Bruxelles

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onne nouvelle pour le paysage hôtelier bruxellois – la chaîne Hilton Garden Inn, qui compte 640 hôtels à travers le monde, se dote à présent d’un premier établissement en Belgique.

L’hôtel Hilton Garden Inn Brussels Louise est situé dans un quartier résidentiel de la commune de Saint-Gilles – Rue Berckmans, à 500 mètres de la Place Stéphanie et de l’Avenue Louise. Avec ses 83 chambres, ses 53 studios, ses 7 appartements, son vaste lobby et son propre parking de 31 places, l’hôtel est avant tout destiné aux séjours plus longs dans la capitale UE.

L’hôtel s’adresse au marché touristique et plus particulièrement au secteur des affaires. Les Hilton Garden Inns ont pour but d’offrir aux voyageurs une garantie de repos et de relaxation optimale durant leur séjour. Dans cette optique, le jardin spacieux, l’espace fitness, le business centre ouvert 24h/24h ou son bar avec sa garantie de services et son room service, procurent aux voyageurs d’affaires la tranquillité nécessaire pour se ressourcer entre deux réunions ou après un long voyage.

Ce nouveau Hilton Garden Inns offre aussi comme avantage supplémentaire d’être parfaitement équipé pour répondre aux souhaits d’un long séjour pour des personnes qui voudraient un service comme chez soi. L’hôtel est ainsi pourvu de nombreux studios dotés de leur propre cuisine et de nombreuses facilités pour se sentir chez soi. Horeca TV a interrogé son directeur Joris Cammaer sur les perspectives de son hôtel et Éric Catry – le directeur de la section hôtels de la Fédération Horeca Bruxelles. CT Pour Horeca Bruxelles

62.000 personnes pour le City Parade ! La Fédération Horeca Bruxelles a soutenu l’évènement !

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a City Parade a été LE grand événement populaire de la rentrée 2016. Participatif et festif, laissant à chacun, artiste et visiteur, une grande liberté d’expression artistique et de participation. Chacun a été invité à venir faire la fête GRATUITEMENT. 6 ans après sa dernière venue, la City Parade s’est ainsi installée sur le long terme dans la capitale européenne.

Faire vivre le tourisme et l’Horeca bruxellois !

Dr Motte (créateur de la Love Parade de Berlin), Henri PFR (DJ), Yvan Roque (Président de la Fédération Horeca Bruxelles), Claude Van Cools (organisateur City Parade), Henk Witteveen (organisateur de la Rotterdam City Parade, pays invité).

Parfaitement consciente de l’impact économique des grands évènements sur le tourisme et l’Horeca bruxellois, la Fédération Horeca Bruxelles a dès le début soutenu l’évènement. Sous son impulsion la City Parade a toutes ses chances de s’installer pour longtemps à Bruxelles et d’y attirer un maximum de public international afin de soutenir le tourisme et l’image de Bruxelles.

2 invités de renommée internationale Dans le cadre de cette 16e édition, la City Parade a accueilli comme invités d’honneur le Dr Motte, le créateur du concept des

dance parades, dont la plus célèbre la Love Parade de Berlin, ainsi que la FFWD Rotterdam Dance Parade, l’un des plus importants évènements dance des Pays-Bas. Autre invité de marque Henri PFR. À 20 ans, Henri PFR (Henri Peiffer son vrai nom) fait partie des DJ belges que le monde s’arrache. Il est l’auteur du tube international « Home ». Repéré par Armada Music, le label d’Armin van Buuren, il est désormais sous contrat avec Sony Music. Après une tournée aux États-Unis, des sets à Dubaï et en Allemagne et avant de remplir pour la première fois l’Ancienne Belgique, le jeune DJ bruxellois a été le parrain de l’édition 2016 de la City Parade.

La City Parade en quelques chiffres c’était : • 3 ÉVèNEMENTS EN 1 • 95.000 M² DE FESTIVAL • PLUS DE 100.000 PARTICIPANTS ATTENDUS • 2 PODIUMS • UN CADRE EXCEPTIONNEL

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Horecajournal

Actualité

n° 80 - octobre 2016

La limande-sole élue Poisson de l’année Chaque année, le VLAM désigne le Poisson de l’année en concertation avec le secteur flamand de la pêche. Cette année, le choix s’est porté sur la limande-sole. D’un point de vue culinaire, ce poisson est proche de la sole et de la plie. Il est vendu entier ou en filet et se prépare aussi bien cuit que poché.

C

ette élection annuelle permet au VLAM d’attirer l’attention sur des espèces moins connues. Le Belge n’est pas un grand amateur de poisson et lorsqu’il en mange, il s’en tient généralement aux classiques comme la sole, le saumon ou le cabillaud. La mer contient pourtant de nombreuses autres espèces, dont la consommation permettrait d’augmenter la durabilité du stock de poissons.

Prise accessoire La limande-sole est une prise accessoire de la pêche à la plie et à la sole. Seulement 2,2 % des familles belges en ont acheté l'année dernière. La limande-sole fait partie des poissons plats. Elle préfère les fonds pierreux et sa période de frai s’étend d’avril à juillet. Elle est à nouveau idéale pour la consommation à partir de fin août. Les populations les plus importantes

se trouvent dans la mer du Nord et dans les pêcheries aux alentours des îles britanniques.

Nouvelle KODIAQ :

SKODA lance son premier grand SUV Carrosserie : les dimensions de la Skoda Kodiaq la placent au sommet du segment des SUV compacts : 4 697 mm de long, 1 882 mm de large, 1 676 mm de haut (railing de toit compris) et un empattement de 2 791 mm. Elle se base sur la plateforme modulaire transversale du Groupe Volkswagen (MQB), pour laquelle une construction légère stricte est fondamentale.

Seulement 2,2 % des familles belges ont acheté de la limande sole l’année passée Diverses préparations La chair de la limande-sole est légèrement plus tendre que celle de la sole et les filets sont un peu plus épais. On peut donc la cuire plus onctueusement, ce qui lui vaut son surnom de « melktong » en néerlandais. Ce nom fait aussi référence à sa couleur d’un blanc profond. La limande-sole se prépare de préférence cuite sur l’arête (meunière), pochée (à la nage, en bouillabaisse), à l’étouffée au four ou au micro-ondes et mijotée (en cassolette). La limande-sole avait déjà été désignée Poisson de l’année en 1997 et 2008. www.vlam.be Katia Belloy

Avec une longueur de 4,70 m, jusqu’à 7 places et un volume de coffre inégalé dans sa catégorie, la Skoda Kodiaq est le premier grand SUV du constructeur tchèque. Début 2017, le dernier modèle de ŠKODA sera disponible avec tous les points forts de la marque : design caractéristique, vaste espace intérieur, intelligence pratique et technologies innovantes, qui se retrouvent généralement dans des véhicules de classes supérieures. Un nouveau design : la Skoda Kodiaq introduit le nouveau langage de design de la marque dans le segment des SUV - La large calandre, les portes à l’aspect athlétique et les feux arrière cristallins donnent un aperçu du nouveau design affirmé de SUV de Skoda.

Recettes Limande Sole (Chef Stijn Bauwens, Restaurant De Kruidenmolen, Klemskerke (De Haan), Photos : Heikki Verdurme)

Rouleaux de limande-sole au feta de Klemskerke et tarte aux légumes avec compote de tomates Ingrédients (4 personnes)  8 filets de limande-sole  ½ l de fond de volaille  mini basilic Tarte aux légumes :  1 courgette verte  1 courgette jaune  2 tomates vertes  2 tomates jaunes  200 g de feta de Klemskerke  ½ dl d’huile d’olive  herbes provençales  1 gousse d’ail, écrasée. Compote de tomates :  10 tomates  1 échalote

Coulis de persil :  1 botte de persil plat  ½ dl d’huile d’olive Préparation Compote de tomates : pelez les tomates, enlevez les pépins et hachez la chair grossièrement. Coupez l’échalote en morceaux, braisezles et couvrez des morceaux de tomate. Laissez mijoter le tout pendant environ deux heures jusqu’ à ce que le liquide soit évaporé. Laissez refroidir.

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Tarte aux légumes : coupez les courgettes et les tomates en tranches. Remplissez un moule à pâté de plusieurs couches de courgettes et tomates. Répartissez aussi le feta entre les couches. Assaisonnez entre les couches de poivre, sel, ail et herbes de Provence. Couvrez la tarte aux légumes de compote de tomates. Faites cuire environ 45 minutes dans un four à 160°C. Sortez la tarte du four et laissez-la refroidir à l’envers. Tarte aux légumes : blanchissez le persil avec les queues environ 2 minutes dans de l’eau salée. Refroidissez dans de l’eau glacée et mixez avec l’huile d’olive. Enroulez les filets de limande-sole de la tête à la queue, côté peau à l’intérieur. Faites pocher les rouleaux de limande-sole environ 10 minutes dans le bouillon de volaille. Étalez un peu de coulis de persil sur l’assiette et arrangez les rouleaux de poisson dessus. Coupez un morceau de tarte et mettez celui-ci à côté. Rangez le mini basilic sur la tarte aux légumes.

Une tenue de route et une connectivité haut de gamme ! Pour plus de sécurité et de confort, la voiture est munie des systèmes d’assistance les plus récents. Grâce à la technologie « Area View », dont les caméras grand angle se trouvent à l’avant, à l’arrière et dans le boîtier des rétroviseurs extérieurs du véhicule, différentes vues des alentours directs de la voiture peuvent être affichées sur l’écran du système d’infodivertissement. Une vue plongeante virtuelle et des images latérales à 180° en sont deux exemples. L’assistant aux manœuvres avec remorque Trailer Assist est également une nouveauté : lorsque la ŠKODA KODIAQ tire une remorque, le système reprend la direction lors des manœuvres à basse vitesse en marche arrière. En outre, le nouvel assistant aux manœuvres freine lors de la marche arrière lorsqu’un obstacle est détecté derrière la voiture.

des SUV. Avec un volume de 720 à 2 065 litres (avec la banquette arrière rabattue), la Kodiaq offre le plus grand coffre de sa catégorie. Si le SUV est doté du siège passager avant rabattable (en option), il peut alors transporter des objets allant jusqu’à 2,80 m.

Les systèmes d’infodivertissement et de musique dans la Kodiaq représentent le dernier cri en matière de technologie. L’écran tactile capacitif en design de « verre » réagit à un simple effleurement, le système Swing avec écran 6,5 pouces est de série et peut être accompagné d’une connexion Bluetooth pour smartphones et de SmartLink qui prend en charge Apple CarPlay, Android Auto et MirrorLinkTM. Le système Bolero, en option, est lui muni d’un écran à haute définition de 8,0 pouces et inclut l’amplification électronique de la voix (ICC). Le micro mains libres enregistre la voix du conducteur qui est ensuite transmise aux passagers arrière via les haut-parleurs arrière.

Performance : La palette de motorisations proposées comporte trois moteurs à essence et deux turbodiesels mariés avec un mélange de versions 2 et 4 roues motrices, en boîte manuelle, DSG6 ou DSG7. Le 2.0 TSI du Kodiaq est une déclinaison optimisée pour obtenir de faibles Les services de connectivité, ŠKODA consommations: il revendique Connect, sont une autre innovation. Ceux-ci sont classés en deux catégories : 7.3 L/100km NEDC. La boîte DSG7 disponible sur le 2.0 TSI et les 2.0 TDI les services d’infodivertissement est une nouvelle unité capable en ligne garantissent davantage d’encaisser jusqu’à 600 Nm de couple. d’informations et une navigation en temps réel, alors que le Care Connect offre un accès à distance et des services 1.4 TSI 200 Nm 125ch en traction et boîte manuelle à 6 d’assistance complémentaires. L’intérêt rapports principal de Care Connect est qu’il 1.4 TSI 250 Nm 150ch en 4×4 envoie un appel d’urgence après un manuel accident : dès qu’un airbag se déclenche, traction DSG6 ou un « Emergency Call » (e-Call) est 4×4 DSG6 envoyé automatiquement à un centre 2.0 TSI 320 Nm 180ch en 4×4 DSG7 d’appels d’urgence. Espace intérieur et divertissement : cette nouvelle Skoda est seulement 40 mm plus longue que l’Octavia, mais offre un espace intérieur nettement supérieur à la moyenne du segment

2.0 TDI 340 Nm

150ch en traction DSG7, 4×4 manuel ou 4×4 DSG7

2.0 TDI 400 Nm

190ch en 4×4 DSG7

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VOOR IEDEREEN DIE ALS PROFESSIONAL REKENT OP PROFESSIONEEL ADVIES. Van sommelier tot specialist: onze chefs begrijpen jou en verstaan hun vak. Jij & Metro.

n° 80 - octobre 2016

Horecajournal

HORECAFormation

Oira Horeca, votre logiciel d’analyse de risques à présent disponible ! N’attendez pas un contrôle ou un accident avant d’agir ! Toute absence ou tout manquement à la rédaction d’une politique de bien-être au travail est sanctionné par une amende prévue par le Code pénal social. Si cette infraction a eu comme conséquence des ennuis de santé ou un accident de travail pour un des travailleurs, celle-ci est punie d’un emprisonnement de 6 mois à 3 ans et/ou d’une amende pénale de 3.600€ à 36.000€ ou d’une amende administrative de 1.800€ à 18.000€.

Premièrement, l’utilisateur identifie sur le lieu de travail les facteurs qui pourraient causer un préjudice physique ou moral aux travailleurs. Le logiciel propose une série de points d’attention classés par module. Il existe des modules généraux relatifs à la sécurité du bâtiment par exemple, mais également des modules correspondant à un département de l’Horeca (cuisine, salle, front office, etc.).

Les services d’inspection du SPF Emploi, Travail et Concertation sociale peuvent notamment intervenir sur base d’une plainte d’un travailleur, d’une organisation syndicale, ou d’une dénonciation d’un tiers.

Les trancheuses électriques sont équipées de protections ? La cuisine est organisée afin que les flux croisés soient le plus souvent évités ? Il existe une procédure pour signaler le comportement abusif de tiers ? Les voies d’évacuation restent toujours dégagées ?

Par ailleurs, les établissements Horeca contrôlés en 2012 dans la cadre d’une campagne d’inspections initiée au niveau européen, et qui se trouvaient toujours en défaut, doivent s’attendre à un nouveau contrôle. Dorénavant, l’inspection du travail vérifiera lors de chaque visite si l’établissement dispose d’une politique de bien-être au travail avec des sanctions à la clé en cas de non-conformité.

Ensuite, pour les risques identifiés, vous déterminez les mesures à mettre en œuvre pour éliminer ou limiter ceux-ci en donnant une priorité à vos actions préventives. Vous déterminez les acteurs, les moyens nécessaires et l’échéance.

Le secteur Horeca ayant été ciblé en 2012 et vu le nombre important d’établissements en infraction, il faut s’attendre à de nouvelles opérations « coup de poing » de l’inspection du travail dans le secteur. Afin de vous aider dans votre obligation de réaliser une analyse de risques et de rédiger votre plan d’action, les représentants des employeurs et des travailleurs du secteur Horeca, le Fonds Social et de Garantie Horeca, le SPF Emploi, Travail et Concertation sociale et Prevent ont créé un OiRA spécifique à l’Horeca. OiRA est l’acronyme d’ « Online interactive Risk Assessment ».

ANALYSEZ VOS RISQUES ET PRENEZ DES MESURES DE PRÉVENTION GRÂCE À L’OUTIL OiRA Le 28 septembre dernier, le SPF Emploi, Travail et Concertation sociale et l’Agence d’information de l’Union européenne en matière de sécurité et de santé au travail (EUOSHA) ont organisé une présentation au public du logiciel OiRA Horeca. L’outil OiRA Horeca offre une solution étape par étape aux petites et moyennes structures dans leur processus d’évaluation des risques.

Prévoir des moyens de lutte contre l’incendie. Adapter l’éclairage. Prévoir des aides techniques au transport de charges. Adapter les vêtements de travail permettant des mouvements aisés. Enfin, le logiciel OiRA génère automatiquement un rapport que vous pouvez sauvegarder sur votre ordinateur ou imprimer. Il s’agit du plan d’action de votre entreprise qui vous servira de support dans la mise en application de vos mesures préventives.

SUIVEZ LA FORMATION DE C.Q.S. HORECA POUR DÉCOUVRIR ET UTILISER L’OiRA Cette formation vous donne la connaissance de la législation et les compétences pour pouvoir compléter ensuite les différents documents contrôlés par les services d’inspection du SPF Emploi, Travail et Concertation sociale. Après une présentation de la notion de bien-être au travail et de ses différentes composantes, nous vous aidons à développer une politique dynamique de gestion des risques.

Nous vous présentons et vous familiarisons à l’utilisation de l’outil interactif d’analyse de risques « OiRA Horeca ». Cet outil en ligne, simple et convivial, vous aide à évaluer vos risques et à prendre des actions préventives. Vous vérifiez des points d’attention spécifiques à l’Horeca vous permettant ensuite de rédiger le plan d’action de votre entreprise. L’outil OiRA vous aide à garantir un environnement de travail sain et sécurisé et à vous conformer à la législation ! Demandez notre module de perfectionnement dans votre établissement ! Nous personnalisons ensemble un registre de bien-être au travail et utilisons l’OiRA sur votre ordinateur. Cette formation vous intéresse ? C.Q.S. HoReCa, en collaboration avec Horeca Formation Wallonie, vous propose d’organiser des formations dans votre région ! Contactez sans plus attendre Horeca Formation Wallonie pour participer à une formation :

Horeca Formation Wallonie Avenue Gouverneur Bovesse, 35 bte 2 5100 Jambes Tél : 081/72.18.84 – Fax : 081/72.18.85 formationwallonie@horeca.be u www.horecaformationwallonie.be

Valéry Simon pour Conseils Qualité Solution HoReCa Asbl

Avenue Gouverneur Bovesse, 35 bte 6 5100 Jambes Tél : 081/74.97.68 info@cqshoreca.be u www.cqshoreca.be

Une initiative de : Nous vous faisons découvrir de manière ludique les principaux risques liés à une fonction de l’Horeca. Nous développons votre sens d’analyse grâce à de nombreux exemples et des études de cas.


Horecajournal

Les formations Horeca d’octobre 2016 Chaque mois, le Centre Horeca Formation - Rue de l’Agrafe 68 à 1070 Anderlecht (station métro Aumale) propose un vaste éventail de formations destinées aux travailleurs. Le programme propose des formations adaptées à chaque fonction et pour tout type d’établissement.

L

es formateurs sont des professionnels spécialisés dans leur matière. Les formations se basent sur le vécu professionnel des participants pour proposer des solutions, des outils, des recettes adaptées pour que, dès le lendemain, ils puissent être utilisés sur le terrain.

Quelques formations sous la loupe : Nouveau - cuisiner des plats à emporter Des plats originaux aux plats de fêtes classiques, venez découvrir plusieurs recettes et idées que vous proposerez à vos clients de savourer chez eux. Réaliser des recettes et dresser différents plats à emporter -

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Formation

n° 80 - octobre 2016

HORECAactualite

respecter les règles d’hygiène réchauffer sans altérer le goût ni assécher le produit. Jour : Lundi Date : 17 octobre Heure : 14h30-18h30 Lieu : Anderlecht Formateur : Eric Patigny

Conseillez vos clients sur le tourisme bruxellois L’expérience de vos clients, leur désir de revenir et de recommander Bruxelles dépend aussi de vous. Pour répondre à leurs attentes, apprenez à mieux connaître notre belle ville et à vivre l’expérience client par vousmême. Attentes et satisfaction des visiteurs. Où et comment chercher l’information requise (sites, guides…)? Vivre l’expérience client : promenade dans la ville avec un « greeter ». Jour : Mercredi Date : 26 octobre Heure : 9h-15h Lieu : Bruxelles Formateur : Visit Brussels

Nouveau - Tequila, Culture et Mixologie Connaissances de base nécessaires en bartending

Venez faire un voyage à la découverte de la tequila, cette eau-de-vie résultant de la distillation de l’agave bleue. Notre formateur vous apportera de nombreux conseils et suggestions pour le service et la présentation de ce produit. Vous réaliserez également des cocktails classiques et actuels à base de Tequila. Histoire et culture de la tequila mixologie : composition de cocktails à base de tequila – dégustation.

Un secteur Horeca dans l’attente !

Ce tunnel, long de 2534 mètres, est pourtant un des piliers de la mobilité bruxelloise, tous les jours, quelque 80 000 navetteurs l'empruntent. Mais après la chute d'un fragment de béton, sa rénovation est devenue une priorité.

travaux lourds au niveau des tunnels bruxellois, les difficultés de mobilité au sein de la capitale belge dissuadent de très nombreuses personnes de se déplacer ou même de sortir le soir. La fréquentation dans les restaurants, les snacks, les cafés ou les boîtes de nuit s’en ressent.

Nombreux sont les professionnels de l’hospitalité et du tourisme qui sont dans l’attente de la relance de la mobilité bruxelloise. En effet, suite aux

Intéressé ? Pour toutes inscriptions ou commentaires : Rue de l’Agrafe 70 - 1070 Anderlecht T: 02 550 00 10 - F: 02 512 66 34, E-mail : centreformation@horeca.be u www.horecaformation.be

Location

Date

Heure

La force du langage non verbal Conseillez vos clients sur le tourisme bruxellois De la plainte à la solution Clés pour une communication réussie Évoluer dans un monde qui change Mindmapping : outil pour structurer ses idées Et prises de notes Améliorer sa communication avec les personnalités difficiles Face aux difficultés, des solutions professionnelles – Un time management redoutable – pour responsables Être un chef d’équipe efficace et optimiser son leadership Législation sociale Mieux comprendre la négociation Vendre mieux et plus à la réception Une carte de restaurant à succès - comment fixer ses prix et calculer ses coûts Construire son budget La gestion des stocks Le marketing pour PME Néerlandais débutant Néerlandais intermédiaire Néerlandais avancé Anglais débutant Anglais intermédiaire Anglais avancé Français débutant Français intermédiaire Espagnol Débuter en informatique Excel essentiel (niveau 1) Excel - fonctions et formules (niveau 2) Excel - gestion des listes de données (niveau 2) Outlook – outils collaboratifs et calendriers partagés Prezi Initiation aux découpes de légumes La cuisine végétarienne Une table d’antipasti Soupes et potages d’Asie La cuisson sous-vide Le travail du foie gras Cuisiner des plats à emporter Plats uniques et menus peu coûteux Clés d’un service de qualité - mise en place et savoirfaire Initiation à l’œnologie Les vins d’Italie Les vins de bourgogne nouveau Les vins de bordeaux nouveau Bartending - initiation aux cocktails Gin, culture et mixologie Tequila, culture et mixologie Le Saké nouveau Barista - devenez artisan du café (niveau 1) Techniques de nettoyage et utilisation des produits Sécurité pour le personnel housekeeping Secourisme avec examen brevet Recyclage pour secouristes brevetés Comportement à adopter en cas d’incendie -

Anderlecht Anderlecht Anderlecht Anderlecht Anderlecht

Me 19 octobre Me 26 octobre Je 20 octobre Lu 10 et 17 octobre Je 6 et 13 octobre

9h-16h30 9h-15h 9h-16h30 9h-16h30 9h-16h30

Anderlecht

Ma 4 octobre

9h-16h30

Anderlecht

Je 20 et 27 octobre

9h-16h30

Anderlecht Anderlecht

Ma 25 octobre Ma 25 octobre

9h-12h30 13h-16h30

Anderlecht

Me 19 et 26 octobre

9h-16h30

Anderlecht Anderlecht Anderlecht

Ma 11 et 18 octobre Me5 et 12 octobre Ve 28 octobre

9h-16h30 9h-16h30 9h-16h30

Anderlecht

Ve7, 14 et 21 octobre

9h-16h30

Anderlecht Anderlecht Anderlecht Anderlecht Anderlecht Anderlecht Anderlecht Anderlecht Anderlecht Anderlecht Anderlecht Anderlecht Anderlecht Anderlecht Anderlecht Anderlecht Anderlecht Anderlecht Anderlecht Anderlecht Anderlecht Anderlecht Anderlecht Anderlecht Anderlecht Anderlecht

Je 27 octobre Lu 3 octobre Ve 7 et 14 octobre Lu 3, 10, 17, 24 octobre Lu 3, 10, 17, 24 octobre Lu 3, 10, 17, 24 octobre Me 5, 12, 19, 26 octobre Me 5, 12, 19, 26 octobre Me 5, 12, 19, 26 octobre Je 6, 13, 20, 27 octobre Je 6, 13, 20, 27 octobre Lu 3, 10, 17, 24 octobre Ve 7, 14 et 21 octobre Lu 3 et 10 octobre, Ma 11 octobre Ve 28 octobre Me 26 octobre Ma 25 octobre Me 12, 19 et 26 octobre Me 12 octobre Lu 3 et 10 octobre Ma 4 et 11 octobre Lu 10 octobre Lu et Ma 3 et 4 octobre Lu 17 octobre Je 6 et 13 octobre

9h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 9h-12h 14h30-17h30 12h30-14h 14h30-17h30 9h-12h 12h30-14h 13h30-16h30 9h-12h 9h-12h 9h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 15h-18h 15h-18h 15h-18h30 15h-18h 15h-18h 15h-18h 14h30-18h30 15h-18h30

Anderlecht

Ma 4 octobre

15h-18h

Anderlecht Anderlecht Anderlecht Anderlecht Anderlecht Anderlecht Anderlecht Anderlecht Anderlecht Anderlecht Anderlecht Anderlecht Anderlecht Anderlecht

Lu 3 et 10 octobre Ma 4 et 11 octobre Je 6 octobre Je 13 octobre Me 5 octobre Ma 4 octobre Lu 10, 17 et 31 octobre Je 27 octobre Lu 24 octobre Me 19 et 26 octobre Ma 18 octobre Ve7 et 14 octobre Me 5 octobre Ma 11 octobre Ve 7 octobre Ma 18 et 25 octobre

15h-18h 15h-18h 15h-18h 15h-18h 15h-18h 15h-18h 14h30-18h30 15h-18h 15h-18h 9h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 + 9h-13h 9h-13h 14h-17h

Anderlecht

Alors que le tunnel Stéphanie est à peine rouvert, c’est à présent au tour du tunnel Lépold II – le plus long tunnel de Belgique qui montre des signes de fatigue et sera rénové à partir de 2018.

Jour : Lundi Date : 10, 17 et 31 octobre Heure : 14h30-18h30 Lieu : Anderlecht Formateur : Filippo Baldan

Formation

Module 1 : bonnes pratiques d’hygiène en cuisine

Mobilité – rénovation du tunnel Léopold II pour 2018 !

9h-16h30

Cette importante rénovation commencera en 2018 via un partenariat public privé et pourrait durer 39 mois, dont neuf pour les travaux de préparation. Il s'agira principalement de rénover le système de détection d'incendie, refaire le revêtement, modifier le système de ventilation, etc.

Un chantier important, estimé à 180 millions d'euros, qui se fera de nuit durant l'année et de jour, pendant juillet et août. La réouverture des tunnels Montgomery et Trône est, elle, prévue pour décembre 2016 si les prévisions se confirment.

Dans cette optique, la Fédération Horeca Bruxelles a, dès le début, en partenariat avec le ministre Pascal Smet et Bruxelles Mobilité, fait pression sur les pouvoirs publics, afin de rénover au plus vite les principaux tunnels bruxellois, rétablir la fluidité du trafic bruxellois et redorer l’image ternie de la mobilité bruxelloise. La Fédération Horeca Bruxelles vous tiendra au courant de toute nouvelle information à ce sujet. CT

Tableau récapitulatif des travaux sur les tunnels en cours et à venir TUNNEL

TRAVAUX

DURETS

Tunnel Porte de Namur

Tunnel fermé

» septembre 16 (travaux de nuit 00→06h)

Tunnel Trône

Tunnel fermé

» décembre 16 (travaux de nuit 00→06h)

Tunnel Montgomery

Tunnel fermé

» mi-décembre

Pont Dietrich

Boulevard B. Whitlock : une bande de circulation dans les deux sens Traversée routière entre l’avenue Dietrich et l’avenue de Woluwé-SaintLambert supprimée. Bypass à hauteur de l’avenue du Castel/rue Saint-Henri

À partir du 12/09

(source bruxelles.mobilité)


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n° 80 - octobre 2016

Horecajournal

HORECAbistrot de terroir®

Voyez du pays avec nos Bistrot de Terroir ! ®

Chaque mois, Horeca Journal vous présente deux établissements labellisés Bistrot de Terroir®, en Wallonie. L’occasion pour la Fédération HoReCa Wallonie de valoriser ces cafés typiques, heureusement sauvegardés par des cafetiers passionnés de leur métier et de leur région.

En 2010, le Ministre wallon du Tourisme chargeait la Fédération HoReCa Wallonie d'élaborer et de développer la filière Bistrot de Terroir® pour revaloriser les cafés typés, en Wallonie. Cette initiative faisait notamment suite à une réflexion menée par la Fédération HoReCa Wallonie, en 2007, dans le cadre de la revalorisation des

cafés de village. Inspiré du modèle français, créé en 1993, le label Bistrot de Terroir® en Wallonie prenait vie. Une première dizaine de cafés étaient ainsi labellisés au printemps 2011. Aujourd'hui, une centaine d'établissements ont rejoint le Réseau Bistrot de Terroir® en Wallonie.

« L’1Passetemps », un large éventail de produits de la région UNE CUISINE À LEUR IMAGE

© Fédération HoReCa Wallonie Les deux associés (de gauche à droite) : Stéphane Marteleur et Gaetano Bellomo (Tony)

Anciennement la Halle aux Grains de Namur, située au bord de la Sambre non loin du centreville, la brasserie « L’1Passetemps » vous accueille dans une ambiance paisible et raffinée. Labellisé Bistrot de Terroir®, cet établissement vous permet de profiter d’un cadre privilégié, aux pieds de la majestueuse Citadelle de Namur.

LA HALLE AUX GRAINS : UNE RENAISSANCE Laissée à l’abandon pendant plus de 30 ans, la Halle aux Grains de Namur fut rachetée par la régie foncière de la ville, qui débuta sa rénovation en 2009. Après de nombreuses surprises et des travaux prolongés, le bâtiment, autrefois délabré, laissa place, en 2012, à un nouvel espace Horeca avec un objectif bien précis : un établissement de 40 couverts proposant des produits bios et du terroir. Pour mettre à bien son projet, la régie décida de lancer un premier appel à candidature… Sans réponse. C’est lors du deuxième appel que Stéphane Marteleur et Gaetano Bellomo (Tony) ont fait leur entrée : « Nous leur avons proposé, certes, des produits bios et du terroir mais pas uniquement. C’est ainsi que nous avons été sélectionnés et que L’1Passetemps a vu le jour. »

LE FRUIT D’UNE COLLABORATION DE LONGUE DATE Tony et Stéphane, les gérants de l’établissement, sont deux associés au passé commun. Travaillant déjà

ensemble dans un restaurant, sous l’égide d’un patron et dans une atmosphère sombre et fermée, ils ont décidé de se jeter à l’eau et cette fois, de travailler pour leur propre compte. « Quand nous sommes entrés dans le bâtiment, nous avons tout de suite flashé dessus. Nous nous sommes dit que cela correspondait tout à fait à ce que nous recherchions... ».

« Nous voulions avoir quelque chose de différent, un établissement qui propose les produits de la région et met en avant une cuisine plus spécifique… Quelque chose qui nous correspond mieux. » Tous deux en salle, ils ont ainsi le premier contact avec la clientèle mais aussi le contrôle sur le service en lui-même. Une collaboration qui fonctionne bien mais surtout, une organisation laborieuse puisque l’établissement est composé de trois niveaux : le rez-de-chaussée, le 1er étage et la terrasse en contre-bas. « Cette infrastructure a fait peur à beaucoup de monde. Nous n’avons pensé qu’au positif et fait table rase du négatif… Après 3 ans, je peux dire que l’on s’en sort bien. On tient le coup ! » (rires)

« Nous voulions avoir quelque chose de différent, un établissement qui propose les produits de la région et met en avant une cuisine plus spécifique… Quelque chose qui nous correspond mieux. » Ce fut chose faite ! Les plats ne manquent pas d’ambition : Vol-au-vent revisité à la viande de lapereaux, Magret de canard au Woodberries, le fromage de Maredsous enrobé de son Sirop de Liège et enveloppé dans sa feuille de brick et bien d’autres encore. « Nous avons aussi les Petits Gris de Namur, des potées namuroises, la Truite d’Annevoie, le Mijoté de lapin à la bière… Nous sommes toujours friands de petits produits locaux pour les mettre en avant ». L’1Passetemps propose également un large éventail de boissons provenant des nombreuses régions de notre plat pays. « Nous avons toutes les bières belges mais aussi le Crémant de Wallonie Ruffus. Nous proposons également le Whisky belge Lambertus, le Pinot de Chimay ou encore le Xanté Poire-Cognac ».

laquelle on peut y lire : « Pas de nom connu, Nous boirons du lait le jour où les vaches mangeront du houblon ». Cette phrase plus que saugrenue a tout de suite plu aux deux associés qui l’ont même ajoutée sur leur carte. « Le temps » symbolise l’histoire de ce bâtiment d’une ancienne époque, délaissé pendant des dizaines d’années avant que la régie foncière ne décide de l’acheter pour une bouchée de pain. Il marque également le temps pris par les rénovations d’une ampleur plus importante que prévue. Enfin, le chiffre 1 a, quant à lui, un sens un peu plus particulier : « Si vous regardez bien l’horloge qui se trouve sur l’enseigne, les aiguilles indique 19h30. Ça fait le 1 de « L’1Passetemps ». D’ailleurs, dans notre agenda, vous pouvez remarquer que la plupart des personnes qui réservent, c’est à 19h30. On s’est dit, c’est une heure

Le Label Bistrot de Terroir® ? « Personnellement, je vois ça comme un cachet, une médaille pour dire : on travaille les produits du terroir, les produits de la région et on est reconnu comme tel. On ne travaille pas n’importe quel produit en cuisine et là-dessus, on a eu une médaille… C’est le seul label de ce type qui existe en Belgique. C’est positif pour nous. » Les attractions touristiques de la région ? « En premier lieu, c’est la Citadelle, bien entendu, ensuite, le Musée Félicien Rops. A côté de cela, il y a « Les apéros namurois », « Namur les Bains », les « Fêtes de Wallonie », « Namur en mai », etc. Il y a souvent des activités dans Namur et on nous donne régulièrement des folders pour nous prévenir de tel ou tel évènement. »

© Fédération HoReCa Wallonie

PLUS QU’UN SIMPLE NOM Sous l’enseigne « L’1Passetemps » se cachent plusieurs significations. Le nom « impasse » a été choisi car la rue dans laquelle se trouve l’établissement n’a, en réalité, pas de nom. D'ailleurs sur l’un des murs du bâtiment rénové se trouve une plaque commémorative, décernée en 2005 par la Loterie Nationale, sur

© Fédération HoReCa Wallonie

commémorative (l’heure de table). Il s’agit également du 1er établissement qu’on ouvre à deux parce que nous étions associés à d’autres personnes auparavant. C’est notre tout premier. Il y en aura peut-être plusieurs, nous verrons bien. Le 1 désigne donc 3 significations en même temps : notre premier établissement à deux, le 1 de 19h30 – heure commémorative – et enfin, le 1 de impasse. » Le Bistrot de Terroir® « L’1Passetemps », une adresse incontournable en bord de Sambre. Un espace aux matériaux nobles et aux luminaires contemporains, où l’on peut apprécier le décor naturel de l’eau qui, grâce à la lumière du soleil, illumine les murs de l’établissement… Un instant envoutant. L’1Passetemps, Rue des Brasseurs 107a, 5000 Namur, tél 081 83 53 71 P. B.


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Bistrot de Terroir®

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« Le Bistro », subtil mélange entre charme d’antan et convivialité Fidélité et convivialité

Jacques et Françoise Delporte, charmants propriétaires du Bistro carolorégien © Fédération HoReCa Wallonie

Situé en plein cœur du « Pays noir », le Bistrot de Terroir® « Le Bistro » nous replonge agréablement dans le vieux Charleroi. Rencontre avec Jacques et Françoise Delporte, deux carolorégiens fiers de leurs origines et de leur établissement rempli d’histoire. Voilà maintenant 26 ans que Jacques et son épouse Françoise dirigent d’une main de maître cet établissement de charme, situé au cœur d’une des plus belles rues commerçantes de Charleroi. Construit en 1906, Le Bistro, anciennement appelé le « Café Paul », un café coiffeur, est un lieu de rencontre privilégié pour tous les habitants ou touristes de passage. Autrefois propriété du célèbre chanteur wallon Bob Deschamps, puis de son fils, Le Bistro a vu défiler de nombreuses personnalités au cours de ces 100 ans d’existence. Ainsi Michel Serrault, José Garcia, Lara Fabian, François Pirette et bien d’autres ont, au fil des ans, foulé le sol de cet accueillant Bistrot de Terroir®. Jacques et Françoise nous confient d’ailleurs que « l’établissement a depuis toujours une réputation. Le Bistro, c’est une vieille histoire, c’est le vieux Charleroi. Beaucoup de clients reviennent ici pour le plaisir du passé, pour le plaisir de se retrouver. Le Bistro, c’est la rue et la rue, c’est Le Bistro ! ». Si rien ne laissait présager la belle aventure qui est la leur, le monde de l’Horeca n’est pourtant pas un mystère pour Jacques et Françoise. Issue d’une famille de brasseur, Françoise a toujours travaillé dans ce secteur. Jacques, quant à lui, a suivi une formation de boucher-traiteur et a fait ses armes dans l’Horeca en ouvrant une sandwicherie. En 1990, suite à l’incendie qui détruisit une partie de la bâtisse, poussé par l’envie de posséder leur propre établissement et par respect pour leur ami Michel Deschamps, le couple a décidé de racheter l’établissement. « Après l’incendie, nous avons racheté l’établissement à Danny [l’ancien propriétaire], qui lui-même l’avait racheté à Michel. Il avait beaucoup de soucis avec son personnel. Nous avions beaucoup de respect pour Michel, on le connaissait car on travaillait juste à côté. C’était un peu le chef de la rue, le shérif comme on l’appelait ». Malgré les transformations,

nécessaires après l’incendie, Le Bistro a conservé son charme d’antan grâce à ses banquettes, son grand comptoir en bois et ses crêpières en pierre installées en façade. De nombreux clichés noir et blanc du Charleroi d’autrefois ornent également les murs jaunes de l’établissement. « Nous avons bien entendu effectué quelques modifications mais le cadre est toujours resté le même. D’ailleurs, les gens qui connaissaient Michel ou Bob Deschamps aiment à revenir chez nous pour retrouver l’atmosphère, l’âme de l’époque ».

La clientèle qui fréquente l’établissement est diversifiée : des couples, des groupes d’amis, des familles. Françoise nous explique que la clientèle du « Bistro » est une clientèle fidèle et familiale. « En semaine, ce sont les hommes d’affaires. L’après-midi, comme nous faisons Tea-room, nous accueillons davantage de dames seules ou avec des enfants ainsi que des couples en sortie pour les courses ». Jacques poursuit « Nos clients sont vraiment fidèles. Nous voyons souvent des employés qui viennent manger en semaine, le midi, entre collègues et qui reviennent avec leur épouse le week-end. Ou bien des personnes qui venaient avec leurs parents ou leurs grands-parents autrefois et qui reviennent avec leurs enfants. Ils reviennent parfois sur trois générations et c’est cela qui crée cette ambiance si familiale ! ».

« Le Bistro », c’est une vieille histoire, c’est le vieux Charleroi. Beaucoup de clients reviennent ici pour le plaisir du passé, pour le plaisir de se retrouver ». Première ville à proximité des Barrages de l’Eau d’Heure, Charleroi attire également de nombreux touristes. « Nous accueillons des Italiens, des Allemands, beaucoup d’Anglais, des Espagnols et souvent, les Hollandais. Ils vont faire du camping du côté des barrages, puis reviennent sur Charleroi

© Fédération HoReCa Wallonie

Le Label Bistrot de Terroir® ? « Une fierté ! Cela fait déjà quelques années que nous sommes labellisés. Ce label c’est un gage de qualité, c’est la preuve d’un suivi de la cuisine et de l’établissement ». Françoise nous fera d’ailleurs remarquer que dans le menu, tous les plats de terroir sont accompagnés du sigle Bistrot de Terroir® et qu’elle met un point d’honneur à vérifier que ceux-ci correspondent bien aux exigences du label.

La ville de Charleroi et ses 14 communes jouissent d’une large offre culturelle et touristique. « Il y a de nombreuses choses à voir et à faire à Charleroi. Il y a le Musée de la Photographie à Mont-surMarchienne, le Bois du Cazier, le Musée du verre, etc. ». De nombreux terrils entourent également la ville et ses communes et des balades guidées sont régulièrement organisées. « Puis, il y a aussi la visite de l’Hôtel de ville, c’est assez extraordinaire ». Jacques nous apprend également que jadis, Charleroi était l’une des plus grandes villes d’Europe. Elle possédait de nombreuses industries actives dans le verre, le charbon ou encore dans la sidérurgie. « A l’époque, à Lodelinsart, on travaillait le verre. Il y avait beaucoup de souffleurs de verre. D’ailleurs, on appelait Lodelinsart « le petit Paris ». Avec le temps, tout ça a disparu mais les choses évoluent et aujourd’hui, Charleroi est une ville en pleine mutation, c’est une ville qui renait ».

Témoin du passé riche et prospère de la ville, le Bistrot de Terroir® « Le Bistro » représente sans nul doute une halte indispensable, où se mêlent convivialité, histoire et amour du terroir. Indéniablement, une adresse à retenir pour une courte pause sucrée ou salée, en plein cœur du beau « Pays de Charleroi ».

Régulièrement adaptée en fonction des saisons, la carte fait la part belle aux produits sains et locaux, sans pour autant laisser de côté les desserts et particulièrement, les crêpes, spécialité de la maison. « Nos crêpes sont faites maison et cuites sur pierre, devant le client. De même que notre américain, il est haché minute et préparé sous les yeux du client. Il n’est pas préparé d’avance au frigo et cela fait toute la différence ! ». Parmi les spécialités du terroir, nous retrouvons à la carte les Vitoulets au chicon, le Magret de canard au Poiret, le Vol-au-vent façon Bistro ou encore l’Escavèche « La Madeleine » à la sauce brune. « Nous proposons également la Val-Dieu, la bière de l’abbaye d’Aubel, l’Orval ou encore le Pinot de Chimay. Pour nos préparations, nous travaillons aussi avec le miel de Cerfontaine » ajoute fièrement Jacques.

Une ville en pleine transition

La ville organise également de nombreux événements et visites guidées. Parmi les événements les plus importants, citons notamment le Festival du Rire, la Brocante des quais, le Marché de Noël ou encore les Quartiers d’été, installés depuis deux ans en août, dans le parc Reine Astrid.

Place au local Chez Jacques et Françoise, tout est fait maison. « Nous privilégions les produits de proximité, les produits locaux. Nous ne travaillons que des produits frais ! Chez nous, rien ne va au congélateur, sauf la glace évidemment » (rires).

pour se promener ou manger. Nous avons de plus en plus de touristes, notamment grâce à l’aéroport d’Heppignies.

Le Bistro, rue de Dampremy 8, 6000 Charleroi, tél. 071/32 13 43 A. B.

© Fédération HoReCa Wallonie

Pour obtenir de plus amples informations au sujet du label Bistrot de Terroir® en Wallonie, complétez et renvoyez vos coordonnées par fax au 081/72.18.89, par courriel à info@bistrotdeterroir.be ou par courrier à la Fédération HoReCa Wallonie Asbl - Av. Gouverneur Bovesse 35 bte 1 - 5100 JAMBES. Nom : ................................................................................

Prénom : ..................................................................

Enseigne : ........................................................................

□ Café

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N° d’entreprise : ...............................................................

□ Petite restauration

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Adresse : ....................................................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................................................ Tél. : .................................................................................

Fax : ........................................................................

E-mail : .......................................................................................................................................................................... Site web : ...................................................................................................................................................................... Jour(s) de fermeture : ...................................................................................................................................................

www.bistrotdeterroir.be


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HORECASur les traces ...

du chef Dans cette nouvelle série, nous suivons des personnes qui exercent des métiers particuliers. Peu communs et peut-être oubliés, mais toutefois captivants. Et qui sont, bien entendu, liés au concept horeca. Cette fois, nous rendons visite à Fatima Marzouki. Fatima Marzouki avait dix mois lorsqu’elle s’est établie en Belgique avec ses parents. Zurenborg, le quartier anversois qui a partagé ses joies et ses peines, et qu’elle a fini par avoir dans la peau. Et inversement. Fatima a longtemps cru qu’elle était destinée à travailler dans le secteur social. Au départ, elle a donc gentiment minimisé tous ses exploits culinaires. Jusqu’à ce qu’elle constate que sa sensibilité était trop élevée pour travailler dans le secteur des soins et qu’elle avait trop tendance à ramener les problèmes inhérents à ce secteur dans sa sphère privée. Avec son mari, elle a décidé d’ouvrir un restaurant. Son mari exploite toujours El Warda. Fatima est passée à la vitesse supérieure et a ouvert son propre atelier de cuisine. Elle savoure le fait de pouvoir transmettre sa connaissance de la cuisine arabe et de faire passer un moment exquis à ses hôtes. C’est avec le même objectif en tête qu’elle publie ses livres chez Uitgeverij Lanoo.

BIO

Marzouki Nom : Fatima teur ef (halal) et au Fonction : ch Âge : 46 ans i est halal te : tout ce qu Recette favori laisser vivre » ager, vivre et rt pa « : se vi Sa de vers, le Maroc r.be/ Lieu de vie : An maskookatelie ma : http://fati ti Fa re iv su Pour ivent personnes su Suiveurs : 1636 book ce telier sur Fa @fatimakooka

N

otre rencontre se déroule dans son atelier de cuisine à Zurenborg. Avec sa collaboratrice Saïda, elle entreprend les derniers préparatifs pour le Bar Brilschans à Berchem, un marché annuel qui se tient dans le Brilschanspark, où jeunes et moins jeunes peuvent assister à des spectacles, savourer de la bonne cuisine et passer un moment convivial. Fatima y a été invitée par l’organisation et y proposera une savoureuse cuisine halal.

Le concept halal, c’est un mode de vie Dans l’entourage de Fatima et des personnes qui mangent halal, le mot n’est jamais prononcé. Il s’agit d’une évidence identitaire. Le halal est une culture culinaire et, pour les musulmans, une assimilation naturelle indissociable. Fatima : « Une dame de chez Verstegen l’a récemment très bien formulé. Elle me disait : « Fatima, cela fait partie de vous. C’est comme une sauce que l’on ne peut pas délier. » C’est exactement cela. Nous naissons et nous vivons halal. Le concept halal fait référence à certaines conditions que nous devons respecter. Nous ne pouvons pas, par exemple, consommer de

Pas question pour Fatima de partir en croisade pour convaincre tout le monde de manger halal. Tout ce qu’elle demande, c’est le respect mutuel.


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Fatima Marzouki

« Nous naissons et nous vivons halal »

boissons alcoolisées ou manger des plats préparés avec de l’alcool ou qui sont en contact avec de la nourriture non kasher ou non halal. Malheureusement, nous sommes confrontés à de nombreux préjugés, dus en partie à l'ignorance. Ainsi, de nombreuses personnes pensent que tous les Arabes mangent halal. C’est faux, car à côté des musulmans pratiquants, il existe des chrétiens, des coptes et des musulmans non pratiquants qui ne mangent pas halal. L’exemple le plus connu de nourriture halal est notre viande, qui doit être abattue de manière rituelle. Cela signifie que la bête est abattue en direction de la Mecque et qu’elle n’est pas étourdie, afin de permettre à tout le sang de quitter le corps. Un boucher m’a un jour dit, alors que j’étais invitée à participer à une émission culinaire, que la viande abattue selon le rituel halal se conservait plus longtemps. Parce que le sang accélère le processus de décomposition, surtout durant les mois d’été. » Pas question pour Fatima de partir en croisade pour convaincre tout le monde de manger halal. Tout ce qu’elle demande, c’est le respect mutuel, afin de rendre la cohabitation la plus agréable possible. Ainsi, elle a volontiers fourni des explications aux moniteurs des mouvements de jeunesse locaux, afin de permettre aux petits enfants musulmans de participer eux aussi, sans problème, au camp. Elle a également préparé de la cuisine halal avec une touche marocaine lors du festin du poulet annuel de l’école de ses enfants. Cela a permis à une partie de la population de ne plus être exclue de l’événement. Il s’agit de petits efforts qui font une énorme différence. Juste à ce moment, une personne se présente à la porte pour livrer des fleurs. Elles proviennent d'un patient en fin de vie pour lequel Fatima a cuisiné.

Lauréate des DiwanAwards Fatima est une vraie belge et elle travaille dur. C’est la raison pour laquelle elle déplore la perception erronée que l’on a souvent de la communauté belgomarocaine. L’asbl Divers-city, qui remet tous les ans les DiwanAwards en tant que promoteur de talents issus de la diversité, partage la même vision qu’elle. Lors de la remise des prix en mars, Fatima a été couronnée femme entrepreneur de l’année. Elle en retire une grande fierté et souhaite devenir, grâce à cela, une source d’inspiration pour de nombreux jeunes. Fatima : « Pour moi, c’était un honneur de pouvoir recevoir ce prix. Même si le Premier ministre Charles Michel et de nombreuses personnalités étaient présentes, les médias ont malheureusement accordé peu d’attention à cet événement. En effet, il a eu lieu le jour où Abdeslam s’est fait arrêter. La soirée fut, de ce fait, très étrange, avec des sentiments mitigés. D'une part, un personnage avec le profil de l’homme le plus dangereux de Belgique s’était fait coffrer et, d’autre part, une personne était mise à l'honneur sur le podium. J’ai toutefois trouvé la présence du Premier ministre remarquable, malgré ces événements, » Le jour suivant, avec les attentats, une tragédie frappait Bruxelles. Au moment où ils se sont produits, Fatima était l’invitée de Kanaal Z pour parler de son prix et de ses efforts. Elle a éclaté en sanglots en apprenant la nouvelle. Fatima : « J’étais en train d’expliquer les merveilles de notre culture à la télévision, j’expliquais ce que je faisais, je parlais des richesses de la cohabitation ... Et puis c’est arrivé et ça m’a fait l’effet d’un ballon qu’on crève. On réalise soudainement qu’on ne sera plus considéré comme étant belge. On n’a rien à voir avec cela, et pourtant, on est totalement impliqué. Tous les efforts déployés semblaient perdus. Il ne me restait plus que les larmes. J’en ai été malade pendant des semaines. »

Cuisiner avec Fatima

Une cuisine pure

Lorsqu’elle a découvert, jeune femme, que le secteur social n’était pas fait pour elle, Fatima habitait dans une espèce de caserne, avec de nombreux artistes, musiciens et étudiants. L’atmosphère y était chaleureuse. Nombreux étaient les voisins qui accouraient, alléchés par les délicieux parfums de cuisine qui émanaient de son petit logement. L’hospitalité est très importante dans sa culture ; Fatima invitait donc tous les curieux visiteurs et leurs amis à se joindre à sa table. Elle a découvert, peu après, qu’elle consacrait en fait beaucoup de temps à cuisiner pour les autres. Chez elle, mais également à l’occasion de fêtes et sur invitation. Fatima : « Curieusement, je n’ai jamais demandé d’argent pour cela, alors que j’aurais pu le faire et que j’en avais besoin. J’appréciais simplement le fait de cuisiner et j’ai trouvé ma passion. Et tout le monde m’a conseillé d’ouvrir un restaurant. Au bout d'un certain temps, l’idée a commencé à réellement mûrir dans ma tête, et on connait la suite. »

Fatima a appris à cuisiner à l’âge de sept ans. À douze ans, elle préparait déjà de véritables repas. Etant l’aînée de dix enfants, il était logique qu’elle aide sa mère à la cuisine. Elle a toujours apprécié le fait de cuisiner ensemble. C’est ce sentiment qu’elle souhaite également transmettre avec les ateliers qu’elle organise dans son propre atelier de cuisine, séparé de son habitation par un patio luxuriant. Elle utilise tout ce qui y pousse : de la sauge marocaine sauvage, de la menthe, de la verveine relaxante, du basilic, du romarin, quelques oignons, de l’estragon, de la lavande, de la livèche, du citron, des figues, des mûres, des petits concombres, de l’oseille, des carottes, ... Fatima utilise uniquement des produits frais, purs, et prépare tout elle-même. Elle n’ajoute ni substances aromatisantes, ni conservateurs. Sam Paret


PUBLIREPORTAGE de cette formule apporte de nombreuses innovations, comme un assortiment de bases de desserts prêtes à l’emploi. Une nouvelle étape pour Debic ET pour les chefs. Car, de nouveau, Debic réussit à combiner qualité supérieure et gain de temps.

DEBIC, TOUJOURS PLUS LOIN, ENSEMBLE DEPUIS 1920 Debic, ce nom est entre-temps devenu un concept dans le monde culinaire et il y a de bonnes raisons pour cela. Car depuis le tout début, Debic propose des produits laitiers de qualité supérieure et des solutions dont les professionnels ont vraiment besoin. Découvrez l’histoire qui se cache derrière une marque belge devenue grande grace au teamwork et au travailler ensemble avec les clients. 1920 – Ensemble, une passion pour les produits laitiers En 1920, à Saive, un petit village entre Liège et Tirlemont, le jeune éleveur de bétail laitier Jean Debije décide de faire de son rêve la réalité. Il a une telle passion pour ses vaches et les produits laitiers qu’il commence sa propre entreprise : la Laiterie Debije. Mais il découvre que la croissance est difficile quand on est seul, et il unit donc ses forces à celles d’Armand Schellens, un homme entreprenant doté d’une vision. Le résultat aurait dû s‘appeler ‘Zuivelfabriek Debije’, du nom de son fondateur originel, mais lors de l’établissement des documents légaux, il y a une faute d’orthographe et le nom Debije devient Debic. Très vite, l’entreprise exporte sous ce nom des produits laitiers dans les pays voisins, les Pays-Bas, la France et l’Allemagne.

1970 - Les pionniers de la crème Lors d’une visite à un salon professionnel, Armand Schellens découvre un nouveau type d’emballage : l’aérosol. Cela lui donne l’idée révolutionnaire d’emballer des produits alimentaire, et spécifiquement de la crème, dans un aérosol. C’est absolument unique, non seulement grâce à la délicieuse crème fraîche, mais aussi à la facilité d’emploi particulière et l’hygiène exceptionnelle. L’aérosol devient le standard pour les chefs professionnels et Debic devient vraiment un must dans le monde culinaire. 1980 – Pour et par des professionnels Avec les années ’80, survient une pression supplémentaire sur la chaîne culinaire. Le tempo dans les cuisines s’accélère à vue d’œil, alors que les clients attendent toujours plus de qualité dans leur assiette. C’est pourquoi les exigences des chefs professionnels changent elles aussi. Debic constate la nécessité de solutions spécifiques et recherche ce dont les chefs ont réellement besoin. Par une étroite collaboration entre des chefs professionnels et les équipes de marketing et de R&D de Debic, l’entreprise met assez vite sur le marché une nouvelle solution culinaire : Debic Culinaire Original. Une crème qui s’épaissit plus vite et ne tourne plus, et convient donc parfaitement pour faire face à la pression du service. Cette heureuse collaboration inspire en plus à Debic une nouvelle devise adaptée : « Associons nos talents. »

1990 – Ensemble pour la qualité, du pâturage à l’assiette Jean Debije l’avait déjà constaté : la croissance ne se fait pas en solitaire. Dans les années ’90, Debic commence donc une nouvelle collaboration. L’entreprise devient membre de la coopérative laitière Friesland Foods, aujourd’hui FrieslandCampina. Les éleveurs de bétail laitier deviennent ainsi partie intégrante de la société et copropriétaires. Debic contrôle maintenant toute la chaîne des produits laitiers, depuis le pâturage jusqu’à l’assiette ou – en d’autres termes – du lait le plus délicieux jusqu’à des produits innovants pour les chefs professionnels. Le facteur unifiant toutes les parties ? C’est la passion. C’est ainsi que Debic se profile comme la marque par excellence pour le professionnel du food. 2000 –Toute une team aux côtés de ses clients Au début du nouveau millénaire, Debic est devenue LA référence dans les produits laitiers pour l’horeca. Non seulement grâce à ses produits professionnels mais aussi pour le soutien supplémentaire qu’elle apporte. Cela se fait via une collaboration sans faille entre les différents teams de Debic : les conseillers culinaires apportent l’inspiration et les informations à propos des tendances du moment, le département R&D met au point de nouveaux produits et les représentants tâtent le pouls pendant leurs visites à la clientèle. Le succès

2016 – Toujours plus loin, ensembe ‘Ensemble’ est un mot qui tient à cœur à Debic. L’entreprise ne se contente pas de contrôler toute la chaîne des produits laitiers, elle recherche aussi chaque jour des solutions qui aident réellement les professionnels. Car les défis auxquels les chefs sont aujourd’hui confrontés ne sont pas des moindres. Ils doivent non seulement donner le meilleur d’eux-mêmes sur le plan culinaire, ils sont aussi supposés être de véritables entrepreneurs. Pour les aider, toute la team de Debic les soutient par des conseils concrets et des outils pratiques comme, par exemple, une aide au calcul des coûts et des trucs et astuces à propos du storytelling et du menu engineering. Les clients peuvent aussi s’adresser en ligne à Debic pour des conseils ou un soutien. Le blog Debic et l’e-zine permettent un coup d’œil dans les coulisses du monde culinaire. Avec des témoignages, des reportages, des recettes d’inspiration, des trucs et astuces pratiques, les clients sont invités à aller toujours plus loin. Vous voulez vous aussi aller plus loin sur le plan culinaire et des affaires ? Découvrez comment Debic peut vous seconder sur www.debic.be ou contactez votre représentant.

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LONIE

- Maintenance de la climatisation - L'OFFA (Office de formation francophone en alternance) - HSU - OiRA - Congé-éducation - Jurisprudence en matière d’accidents de travail - Conseil : délai de préavis réduit à l’âge de la pension - Arrêt de la Cour de Cassation sur la reprise du travail après un congé maladie - Métiers pénibles -C onseil : la musique de fond dans l’horeca : un facteur sous-estimé

sion. (n° suspen ande de s la dem 31 mar ). r diffé226.977 sée pou eur été refu devra demand le SPF ande a quoi le au plus termes, à Cette dem e eur tres Com suit and , de la En d’au raisons au dem urité s auprès rentes e la liste e, Séc l’accès l. un recour remettr is pour publiqu he 13 avri et Env a introduit . de recour dimanc F Santé entaire entales tard le Le SP fédérale et lier ironnem îne alim sonnes mission e de pub les per tions env de la cha informa nous pri exclu que s la liste aux ent s dan pas t s nuIl n’es ronnem le 3 mar ns reprise vant : a conclu ande d’an anisatio en jeu mission les org l’avis sui rement e une dem extrême mission Cette com public était clai (en t introduir la Com t les puissen pension diffusan ision de érêt en sus en aux l’int déc tat, it de u que à une l’accès seil d’É fait dro lation et/o « Suite s pour du Con y serait . et à un et qu’il de recour andées e) auprès entales urgenc fédérale tions dem des personnes ironnem pre. Santé informa tions env nées le SPF nom pro t pas don tat, aien leur informa les end’É etin qui n’av Seules îne alim Conseil lié un bull rraient ations arrêt du de la cha de ent pub ne pou organis site obligé et des amende a égalem e, Sécurité ion s sur le se voit nt Le SPF publiqu rmation payé leur e divulgat nement cafés aya ces info encore , car cett Environ aque.be. tous les reprenant taire et révélées te.belgi haitent droits fond rçu de pour viopas être ww.san à leurs un ape s qui sou -verbal tel que http://w publier nt procès it atteinte s de café liberté, la liste er et aya por tera 2013 un priétaire ît dans qu’à leur tion n de fum Les pro reçu en appara x ainsi Conven ictio la resse e. nom ntau erd de l’ad me l’int leur six via e. amende savoir si lation de be ». l’homm à l’article e contact payé leur elgium. stipulé droits de t prendr ement health.b e, peuven effectiv enne des oreca@ n té publiqu europé l : roken-h e décisio SPF San mai le cett et 4, aire ier 201 el contre aliment s celui-ci, Le 5 févr a fait app la chaîne tat mai ande de Le SPF té le ion de seil d’É une dem Protect e, a reje s du Con a reçu auprès e urgenc 1500 café nement êm des iron extr Env t en la liste 8/05/14 n de statuan ation de violatio consult 3 pour és en 201 er. verbalis n de fum l’interdictio

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Horecajournal

n° 80 - octobre 2016

HORECAactualite

Le Liban, hôte d’honneur à Megavino 2016 De 21 jusqu’au 24 octobre

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Liban, Terroir Millénaire. D’une superficie de 10 452 km², le Liban est l’un des plus anciens producteurs de vins au monde : la tradition vinicole existe depuis 6000 ans. Cette année, 21 producteurs libanais se retrouvent à Megavino. Nous vous attendons tous pour vous faire apprécier ces vins de l’Ancien Monde, à la personnalité profonde.

Les terroirs du Liban : entre mer et montagne, une situation d’exception Vignoble & Climat. • Un vignoble d’altitude : le plus haut de tout l’hémisphère nord, jusqu’à 1 800 m d’altitude. • Climat continental ou méditerranéen, selon les régions. • Amplitude thermique importante. • Majorité de sol calcaire D’une façon générale, les expositions sud et sud-ouest sont majoritaires au Liban, avec, de surcroît, un ensoleillement exceptionnel de plus de 300 jours par an ainsi qu’une pluviométrie équilibrée (600 millilitres par an en moyenne), qui permet de limiter les traitements phytosanitaires au strict minimum. La présence de roches calcaires est une autre constante du terroir libanais : le calcaire transcende les arômes traditionnels des cépages pour leur donner une identité propre. Ainsi, une variété comme le merlot, connu normalement pour ses arômes de prune, bascule plutôt au Liban vers des senteurs de truffe. De même, le cabernet sauvignon, au nez de cassis typique, penche davantage au Liban vers des arômes de vieilles roses.

Les vins du Liban : l’expression d’un intense fruité Rouges puissants et équilibrés,

souvent élevés en fût de chêne, les rouges libanais sont des vins corsés et équilibrés, à la couleur soutenue et aux arômes de fruits mûrs et d’épices. En bouche, ces rouges jouent sur une sensation de richesse ou de gras : les saveurs sont amples et généreuses avec, en particulier, la présence de tannins puissants.

Des blancs de caractère Le Liban est aussi la terre de grands vins blancs, fruités et purs qui se caractérisent par une robe jaune dorée, presque miel. D’une manière générale, les cépages blancs s’expriment de manière exubérante sur le terroir libanais : le sauvignon trouvera, par exemple, au Liban une expression intense, et presque exotique de même que le vignier, qui déploie sur ces terres toute sa puissance olfactive. Vins de caractère, d’une belle complexité, ces blancs se distinguent par une trame qui allie une jolie fluidité à une agréable fraîcheur et une belle rondeur en bouche.

Un cépage endémique qui monte Parmi les cépages endémiques libanais, référencés à ce jour, on trouve une variété de raisin blanc : l’Obeidi. Il sert à l’élaboration de l’anisette locale, l’Arak. Cette variété de raisin n’existe que dans un périmètre limité, entre le Liban et la Syrie. Sa structure végétale et ses grappes pourraient l’apparenter au chardonnay, dont il serait alors un cousin éloigné. De plus en plus de propriétés libanaises l’emploient seul ou en assemblage dans leur gamme de vins blancs. Seul, il développe des arômes délicats de pommes vertes et d’herbes fraîches. Il donne ainsi des vins légers, faciles à boire. Assemblé à des cépages plus aromatiques, il constitue un complément

judicieux, qui structure le vin, lui apportant souplesse et délicatesse. Les rouges se veulent intenses et fruités quand les blancs sont de véritables bombes sensorielles. Toujours équilibrés, blancs ou rouges portent haut les couleurs d’une certaine « Dolce Vita » à la libanaise. Chiffres-clefs de la production • 2 000 hectares de vignes dédiés à la production de vin • 8 millions de bouteilles produites par an • 80 % de la production dans la vallée de la Bekaa • 5 millions de bouteilles consommés annuellement au Liban (dont 4 millions de vins libanais) • Quelques 45 producteurs • Couleur : 68 % vin rouge, 17 % blanc et 15 % rosés • Cépages dominants : Rouges : cinsault, cabernet-sauvignon, syrah ; Blancs : chardonnay, ugni blanc, sauvignon • Plus de 30 % des ventes à l’export Nulle part dans le monde, un vignoble n’a subi autant d’aléas que le vignoble libanais. Conquêtes, guerres, tabous religieux ont été son lot. Pourtant, la culture de la vigne et la production de vin n’y ont jamais cessé depuis 6000 ans. Aujourd’hui, en plein boom, son succès rappelle que les vins de l’Ancien Monde n’ont rien à envier à la production européenne ni à celle du Nouveau Monde. Porte-parole de leur terroir, les vins libanais expriment une Méditerranée solaire, synonyme de contrastes : intensité et douceur ; fraîcheur et rondeur. Grâce aux efforts constants, accomplis au cours des dernières décennies, la qualité des vins libanais est aujourd’hui en passe d’être unanimement reconnue. u www.megavino.be

Citations « Les charges salariales sont énormes, la TVA est élevée et nous utilisons une caisse blanche depuis très longtemps déjà. Nous aimerions payer davantage notre personnel, mais c’est impossible. On remarque qu’en Belgique, le travail n’est souvent pas assez rémunéré, voire pas du tout. Nous risquons donc de perdre des talents. Ils nous disent souvent qu’ils peuvent gagner plus ailleurs. Il y a une surenchère, comme au football. C’est la raison pour laquelle je suis content que la caisse enregistreuse soit maintenant obligatoire. Cela inverse la tendance. Les gens nous disent de plus en plus qu’ils sont contents d’être restés. Mais il est indispensable de prendre des mesures de faveur. » Joachim Boudens dans Trends.  « Avant, je trouvais cela arrogant de dire que la cuisine est un art, mais je suis en train de changer d’avis. Évidemment, il faut avant tout connaître le métier, mais c’est une forme d’expression personnelle. On va donc au-delà de l’artisanat. C’est en tout cas ce que je m’efforce de faire. » « Avant, il m’arrivait de casser des assiettes et de traiter mon personnel de tous les noms. Sans doute parce que j’avais moi-même assisté à ce genre de scènes pendant mes stages. Mais ce n’est pas humain. Et en plus, cela ne fonctionne pas à long terme. » Kobe Desramaults dans De Morgen.  « Je ne suis qu’un simple chef. Ce n’est pas comme si je faisais du grand art, vous savez. À l’époque où j’ai fait l’école hôtelière, c’était une formation pour les ratés, les losers qui ne savaient rien faire d’autre. Notre métier était vraiment laissé pour compte. Je suis content que cette image ait changé. Maintenant, les gens prennent conscience de tout le travail qu’il y a derrière. Ils voient à quel point le job est dur et intense et combien on s’investit dedans, même si ce côté est un peu exagéré ces derniers temps – surtout en Flandre et à la télévision. » Sergio Herman dans Het Laatste Nieuws.


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