Horecajournal .
N° 82 - janvier 2017 10 numéros par an TIRAGE: 31.300 E.R. Filip vanheusden Horeca Marketing BLVD. Anspach 111, 1000 bruXELLES www.horecabruxelles.be www.horecawallonie.be bureau d’émission: Malines
n°82 - janvier 2017
L’ Horeca : une porte de sortie pour de nombreux détenus
Dans le cadre du plan de prévention de la récidive, le gouvernement wallon tente actuellement d’augmenter les formations socioprofessionnelles afin de donner toutes ses chances à la réinsertion des détenus. En 2016, 85 000 heures supplémentaires de formation, 29 projets et plus d’un million d’euros ont ainsi été prévus afin d’atteindre cet objectif. Actuellement, seuls 6 à 8 % des détenus suivent des cours afin d’obtenir une qualification professionnelle alors que 75 % des personnes incarcérées sont infraqualifiées et qu’un détenu sur deux ne possède pas son certificat de fin d’études primaires (CEB) Dans ce contexte, mieux former les détenus et leur préparer un projet professionnel devient une approche préventive afin de leur éviter une éventuelle récidive. Dans ce but, à l’instar des formations de commis de cuisine proposées à la prison de Namur, le secteur Horeca et ses possibilités de formations et de stages pour les détenus en bout de peine représentent une véritable porte de sortie en leur permettant d’apprendre un métier pour de vrai. CT Pour Horeca Bruxelles
La culture de la bière en Belgique reconnue comme patrimoine culturel immatériel par l’UNESCO
Unafri-Navefri souhaite introduire une demande pour la culture du fritkot L’UNESCO a décidé que la culture de la bière en Belgique méritait sa place sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel. Cette reconnaissance est une aubaine pour la culture de la bière dans notre pays et une récompense pour tous ceux qui œuvrent au maintien de ce riche héritage. Un dossier va également être introduit pour faire reconnaître la culture du fritkot.
‘La bière, les brasseries et la culture de la bière font partie intégrante de l’identité belge’
“L
e patrimoine culturel immatériel regroupe l’ensemble des traditions, usages, habitudes et techniques que nous cultivons aujourd’hui et souhaitons transmettre aux générations suivantes. Tous ces éléments expriment une identité et une diversité culturelles”, selon l’UNESCO. Une définition qui correspond parfaitement à la culture de la bière en Belgique. Jean-Louis Van de Perre, président des Brasseurs belges : “La bière, les brasseries et la culture de la bière sont tellement imbriquées dans la société qu’elles font désormais partie intégrante de l’identité belge.” Le dossier est l’un des rares à avoir été approuvés au terme d’une procédure de sélection exigeante. La décision soulignait explicitement que la culture de la bière s’adapte constamment à une société en pleine mutation et que les mesures nécessaires sont prises pour éviter l’abus d’alcool.
Et les frites ? Du 28 novembre au 4 décembre se déroulait la Semaine de la Frite en Wallonie. L’initiative visait à mettre en avant les ‘Friteries de chez nous’, c’est-à-dire les friteries authentiques qui utilisent encore de véritables pommes de terre. L’association Unafri-Navefri a profité de l’occasion pour annoncer la volonté d’inscrire la culture du fritkot sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO. Plus de 50 000 signatures ont été récoltées à cet effet. Unafri-Navefri et l’Apaq-W ont introduit un dossier auprès de la ministre de la Culture du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Alda Greoli. Le gouvernement flamand a déjà reconnu la culture du fritkot comme un patrimoine important. Si la communauté germanophone suit le mouvement, la demande pourra être introduite auprès de l’UNESCO. Katia Belloy
Faillite de l’hôtel Sheraton :
Est-ce l’exception qui confirme la règle ? L’Hôtel Sheraton, situé Place Rogier, un des hôtels les plus prestigieux de Bruxelles, a été déclaré en faillite par le tribunal de commerce. Est-ce une situation typique du secteur hôtelier bruxellois suite aux attentats ? La faillite de l’hôtel Sheraton serait-t-elle une démonstration d’un secteur à la dérive ? En réalité, c’est tout le contraire ! Le monde de l’Horeca, ses cafés, ses hôtels, ses restaurants va de l’avant. Quatre repreneurs potentiels ont déjà manifesté leur intérêt pour cet hôtel, les hôtels voisins « tournent bien » et le secteur par
l’intermédiaire de sa Fédération Horeca Bruxelles a déjà contacté d’autres structures pour remettre les employés très qualifiés du Sheraton-Rogier au travail au plus vite.
secteur hôtelier bruxellois est loin d’être en situation de crise profonde.
Cette fermeture forcée n’est en réalité que le résultat d’une mauvaise situation financière de l’exploitant et d’un désaccord entre lui et le Sheraton.
L’Horeca est et reste un monde en soi - alliant convivialité et qualité qui renforce chaque jour un peu plus l’attractivité touristique de Bruxelles et de notre pays.
L’économie comme le tourisme bruxellois se relancent. Le monde de l’Horeca est vaste et en constante mutation. Les hôtels des années 70, à plus de 250 chambres, sont ainsi en train de se moderniser. Ce sont d’énormes investissements financiers qui démontrent clairement que le
Les Fédérations Horeca seront toujours aux côtés de ses membres, et à plus forte raison, dans des situations de crises comme le connaît l’hôtel Sheraton-Rogier aujourd’hui.
Parasols costauds. Service solide.
Il est donc hors de question de parler d’un secteur en faillite.
CT
ATUIT R G L I E CONS PLACE SUR
www.symoparasols.com
suivez-nous sur
Tél.: 050 32 07 95 • info@symoparasols.com