Horecajournal .
N° 84 - mars 2017 10 numéros par an TIRAGE: 31.300 E.R. Filip vanheusden Horeca Marketing BLVD. Anspach 111, 1000 bruXELLES www.horecabruxelles.be www.horecawallonie.be bureau d’émission: Malines
n°84 - mars 2017
Sligro rachète ISPC
Bocuse d'Or Peter Aesaert, le représentant de notre pays au Bocuse d’Or plaide surtout pour une réforme du programme éducatif. “Nous devons revenir aux principes base et maîtriser nos classiques.” p. 10
Le spécialiste de l’horeca ISPC est racheté par un groupe néerlandais. L’homme d’affaires Ivan Sabbe vend l’entreprise de gros à la société cotée en Bourse Sligro Food Group. ISPC possède des implantations à Gand et Liège, et contrôle aussi le grossiste en poissonnerie Océan Marée à Bruxelles. Le montant du rachat n’a pas été communiqué. L’année dernière, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 86 millions d’euros, contre 83 millions en 2015. Le montant du rachat devrait se situer entre 8 et 12 millions d’euros.
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van Sabbe, originaire de Flandre occidentale, est issu d’une famille d’entrepreneurs. Son père était le fondateur du producteur de tapis Prado Carpets. Au début des années 2000, Ivan Sabbe a développé la chaîne de distribution Lidl en Belgique. Il s’est ensuite illustré en politique comme parlementaire flamand du parti LDD (Liste Dedecker). En 2012, il a racheté ISPC à la famille Fourcroy, qui faisait fortune dans le secteur des liqueurs.
Il ne fait aucun doute que Sligro a des ambitions en Belgique. Le groupe néerlandais a déjà racheté le Belge Java Foodservice. Les activités de gros d’ISPC seront rebaptisées Sligro-ISPC et de nouveaux sites devraient apparaître ailleurs dans le pays. Des projets de construction sont en cours à Anvers et Bruges. Sligro possède ses propres points de vente et livre aussi directement à des restaurants, cafés et hôtels. LV
SCE Module Data Blackbox – l’heure de vérité ? La Black-Box imposée au secteur de l’Horeca est défectueuse !
Un outil de répression, imposé par l’Etat et payé par le restaurateur, n’est pas fiable ! Plus de 12 000 boîtes noires déjà présentes dans le secteur Horeca en Belgique vont devoir être remplacées. « renversement de la preuve » en cas de contrôle ? (Article 1315 du Code civil)
Parasols costauds. Service solide.
Des amendes salées sont déjà prévues, mais ces systèmes neufs et coûteux, ne semblent pas au point, qu’adviendra-t-il à l’avenir ?
Quid des amendes ? Quid des contrôles ? Surréalisme à la Belge ? L’État va remplacer, à ses frais, le matériel litigieux. Quand est-il des restaurateurs sans Black-Box suite à des problèmes techniques ? Trois questions se posent : Des erreurs dans la Black-Box faussent la comptabilité, celle-ci n’est plus probante, qu’adviendra-t-il du
Le gouvernement n’a prévu que des mesures d’exception et aucune mesure structurelle. Les fédérations Horeca avaient pourtant prévenu que ce matériel était obsolète et dangereux sans les compensations indispensables ! À l’heure des premières faillites et licenciements, n’est-il pas temps de revoir ce projet en profondeur ? CT Pour Horeca Bruxelles
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Dans cet
Horecajournal
La « city tax » ou taxe de séjour à Bruxelles – va enfin évoluer vers plus de simplification et plus d’équité entre les communes.
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Yvan Roque Président Horeca Bruxelles
Editorial
Présomption d’innocence ou de … culpabilité ? Une juriste fort sympathique m’a récemment interpellé sur la question de la présomption d’innocence qui lui semble être bafouée avec le Système de Caisse Enregistreuse (SCE). Le droit belge dit « Tant qu’une personne n’a pas été jugée coupable par un tribunal, elle est présumée innocente ». Même s’il s’agit d’une personne prise sur le fait ou d’une personne qui a avoué sa culpabilité, la présomption d’innocence doit être maintenue. Cette personne pourrait revenir sur ses aveux. Avec l’introduction de la « Black Box » dans l’important secteur de l’Horeca, le législateur semble donc faire fi de cet important principe. De nombreux exemples semblent étayer cette affirmation. Chaque manipulation quelconque sur la caisse enregistreuse est inscrite de façon indélébile dans la mémoire de la machine. Pourquoi ? Présomption de culpabilité ? Pourquoi un « duplicata certifié sincère et véritable », autorisé dans tous les métiers, est-il interdit dans l’Horeca ?
Les nouvelles réformes prévues pour l’Hôtellerie en Wallonie.
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HORECAActualite
La Fédération Horeca Bruxelles mobilisée contre les agences de réservations Fidèle à ses engagements, la Fédération Horeca Bruxelles lutte au quotidien pour simplifier la rentabilité et la solvabilité des hôtels et hébergements touristiques bruxellois. Supprimer la clause de parité étroite ? La clause de parité étroite, qui n’est plus appliquée en France ou en Hollande, est une clause qui contraint les exploitants d’hôtels à ne pas mettre sur leur site internet des prix de location de chambres inférieurs à ceux affichés par les centrales de réservations en ligne, par exemple booking.com. En pratique, cette clause oblige les acteurs du secteur hôteliers à ne pas afficher des prix inférieurs à ceux de ces plateformes de réservation. Cette clause bloque la fluctuation des prix, susceptible de profiter aux consommateurs, et vient alourdir un peu plus, la commission que payent déjà les hôteliers aux centrales de réservation pour référencer leurs chambres sur leurs plateformes. En outre, ce sont les petits hôtels bruxellois qui souffrent le plus de cette clause, payent le plus de commissions aux agences de réservation (par rapport aux grands hôtels et aux villes comme Anvers ou Gand) et en dépendent le plus.
Ils sont donc doublement pénalisés. Les petits hôteliers doivent en plus ajouter des suppléments pouvant monter jusqu’à 8% afin de bénéficier d’options supplémentaires (plus de visibilité, plus de likes, etc.). Ce qui peut faire monter la facture jusqu’à 23 % de commission sur chaque chambre.
Rendre la liberté des prix aux hôteliers !
secteur Horeca en affirmant que cette différence de traitement avec les autres pays européens n’était pas acceptable et attend de voir si ses modalités peuvent être adaptées par booking. Dans le cas contraire, le Ministre Borsus miserait sur une nouvelle loi. Tous les partis politiques sont d’ailleurs d’accord pour aller dans ce sens, mais aucun agenda n’a été fixé.
Les fédérations Horeca veulent donc faire sauter cette clause afin de rendre davantage de liberté aux hôteliers qui souffre actuellement d’une baisse du tourisme.
Une future loi Macron en Belgique ?
Dans cette optique, la Fédération Horeca Bruxelles, en partenariat avec les deux autres fédérations régionales représentant le secteur Horeca, a envoyé un courrier aux ministres Willy Borsus (MR, Classes moyennes, Indépendants et PME) et Kris Peeters (CD&V, Emploi, Economie, Consommateurs) afin de demander la fin de cette entrave à la concurrence.
En 2015, cette loi française avait en effet redonné au secteur de l’hôtellerie française, une liberté de commerce et de tarif sur les canaux on-line et off-line.
Le cabinet du ministre Borsus a répondu par un soutien effectif au
CT Pour Horeca Bruxelles
Dans les faits : la Fédération Horeca Bruxelles souhaite donc l’équivalent d’une loi Macron à la belge.
À l’heure d’une digitalisation quasi totale du marché des réservations, le secteur hôtelier belge doit donc pouvoir retrouver sa liberté d’action et sa rentabilité.
Chaque erreur de manipulation est inscrite dans la « Black Box » et bientôt sur le « Cloud » et chaque erreur pourrait être interprétée comme une malversation. Présomption d’innocence ou de culpabilité ? Chaque opération sur la caisse enregistreuse sera instantanément en possession du SPF Finances. Ainsi celui-ci sera « présent » en temps réel dans chaque établissement. Pourquoi ? Le premier secteur économique de la capitale et le second du pays est « encore et toujours » victime d’une désastreuse image très néfaste à
BXL BeerFest Du 26 au 27 août 2017 à Tour et Taxis aura lieu le festival des bières artisanales à Bruxelles.
son existence et son développement. L’Horeca est un monde de PME. Qui donc « tire les ficelles » de cet acharnement à détruire un tissu économique indispensable à notre joie de vivre et, a fortiori, dans ces périodes troublées et inquiétantes que nous traversons ? Il apparaît pourtant clairement aujourd’hui que les tricheries et autres
« Bruxelles doit être remise à la place qu’elle mérite ! »
Horeca. On peut citer : le patron du bar à bières Moeder Lambic, Jean Hummler, le propriétaire du restaurant Nüetnigenough, Olivier Desmet ou encore Kevin Desmet et Vincent Callut.
Dans cette optique, BXLBeerFest affiche clairement des ambitions internationales, tant au niveau des brasseries invitées que du public visé.
malversations sont à « aller chercher » dans d’autres milieux. La presse en fait ses « choux gras » ces dernières semaines. En réalité, la seule vraie question est : Quelles sont les mesures concrètes qui permettent d’assurer la viabilité de notre secteur et de réduire les charges ? L’avenir de notre secteur dépend de la réponse, qui, espérons-le, permettra d’augmenter le salaire poche des travailleurs, tout en rendant nos entreprises citoyennes.
Bien conscients du grand succès des bières artisanales, quatre amateurs de bières ont décidé de lancer le BXL BeerFest. Ce festival accueillera 50 brasseries dont 50 % sont belges et 50 % étrangères (USA, Canada, Italie, France, Espagne, Suède...). Les organisateurs de ce festival sont tous des passionnés du secteur
dans les classements des meilleures villes pour la bière. Les principales capitales du monde ayant déjà leur festival de bières artisanales, ils ne pouvaient en être autrement pour la capitale de l’Europe.
Un objectif ambitieux : remettre Bruxelles au top ! Selon eux, Bruxelles doit être remise à la place qu’elle mérite
Les passionnés de bières des 4 coins du monde sont ainsi invités à découvrir une large sélection de bières bruxelloises, belges et étrangères (50 brasseries issues de 10 pays différents). L’ambiance sera naturellement axée sur l’accueil, le service, la convivialité et la bonne humeur. CT Pour Horeca Bruxelles
Sur les pas de… Jamie Lenaerts, hôtesse Thalys.
Huyndai Ioniq - Une voiture – trois moyens !
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Les horloges du parlement fédéral tournent au rythme des caisses enregistreuses.
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Journée Technique de l’Hôtellerie : une 3ème édition placée sous le signe du renouveau hôtelier, en Wallonie Le 6 février dernier, la Fédération HoReCa Wallonie organisait sa 3ème Journée Technique de l’Hôtellerie, LE rendez-vous annuel incontournable pour tout hôtelier wallon. Cette année, la matinée de conférences était principalement axée sur les perspectives et les nouvelles réformes prévues en 2017 pour l’Hôtellerie, en Wallonie. Redéfinition des priorités
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a journée s’est ouverte sur l’intervention de Monsieur René COLLIN, Ministre wallon de l’Agriculture, de la Nature, de la Ruralité, du Tourisme, des Aéroports, délégué à la Représentation à la Grande Région, qui a présenté les différentes réformes touristiques prises au niveau du Gouvernement wallon, à savoir notamment la réaffirmation du Commissariat général au Tourisme en tant que principal opérateur pour l’encadrement des hébergements touristiques et le renforcement du rôle des Maisons du Tourisme dans leurs régions. L’un des objectifs du nouveau Code wallon du Tourisme est d’aider les structures créatrices d’emploi telles que les hôtels, les campings et les villages de vacances mais aussi de développer une règlementation plus stricte, particulièrement à l’encontre des hébergements provenant de l’économie collaborative. Ainsi à l’avenir, tous les exploitants d’hébergements touristiques devront remplir une « déclaration préalable » garantissant un niveau qualitatif minimum. Le Ministre René COLLIN a poursuivi son discours en mentionnant l’adoption de la grille de classement hôtelier européenne « Hotelstars Union » et en précisant les modifications apportées aux primes à l’Hôtellerie, qui seront accordées dès 2017, notamment : l’augmentation des plafonds triennaux, la réévaluation des taux de subventionnement de 30% à 40%, l’incorporation des coûts d’achat et de formation de logiciels hôteliers, à la liste des dépenses éligibles, etc. Cette intervention a été complétée par la suite par l’exposé de Madame Barbara DESTREE, récemment nommée à la fonction de Commissaire générale au Tourisme, qui a détaillé le champ d’application des nouvelles réformes, les modalités relatives à la « déclaration préalable » ainsi que les montants des primes à l’Hôtellerie, établis selon la capacité de l’hôtel.
Toutes les informations relatives à la nouvelle réforme du Code wallon du Tourisme sont disponibles, dès à présent, sur le site internet du Commissariat général au Tourisme. Enfin, l’une des principales priorités soulevée tant par le Ministre que par notre Fédération était l’importance pour le secteur hôtelier d’investir dans le digital. Aujourd’hui, chaque établissement Horeca se doit de réfléchir à la gestion de son entreprise et évaluer dans quelle mesure il peut placer le digital dans son modèle d’affaires. Pour la Fédération, cela passe notamment par un site internet mis à jour et responsive permettant au consommateur d’obtenir une information correcte et donc d’éviter toute mauvaise surprise, plus particulièrement si des dérogations ont été accordées dans l’application de la nouvelle grille de classement européenne Hotelstars Union.
Grille européenne de classement hôtelier Hotelstars Union Pour faire le lien avec les informations précédentes, la seconde partie des exposés était axée sur la nouvelle classification hôtelière européenne Hotelstars Union et les critères obligatoires et optionnels qu’elle requiert pour le classement de l’hôtel. Monsieur Pierre PORIAU, Secrétaire général de la Fédération Horeca Wallonie, est dans un premier temps revenu sur l’origine de l’association Hotelstars Union, sur l’adhésion des trois fédérations professionnelles régionales au sein de celle-ci, sur l’élaboration de la grille de classement et sur la manière d’interpréter les critères. Deux points importants ont été soulevés : d’une part, la façon adéquate d’établir le classement hôtelier (les « étoiles ») en tenant compte de l’intégration d’une catégorie intermédiaire de type « Superior » et d’autre part, les possibilités de dérogations à certains critères. Par cette présentation, notre Fédération a ainsi pu souligner que cette nouvelle grille de classement hôtelier constituait une plus-value tant pour l’établissement hôtelier que pour
Hôtel à la Clé A votre écoute, pour mieux vous aider : notre nouveau service aux hôteliers
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artant du constat que le modèle de la gestion hôtelière est en pleine mutation et que l’importance d’être avant tout hôtelier s’accentue, la Fédération HoReCa Wallonie a souhaité renforcer la professionnalisation du secteur et insister sur l’importance de l’analyse structurée du projet entrepreneurial que constitue un hôtel.
C’est dans cette optique que la Fédération HoReCa Wallonie a initié la mise en place d’un « comptoir hôtelier wallon » destiné à aider l’hôtelier à faire face aux défis économiques de demain.
la clientèle. En effet, ce nouveau classement avec ses catégories intermédiaires « Superior » permet de mettre en évidence et de valoriser les points forts de l’établissement, au niveau de son confort et de détailler l’offre de services de manière transparente et accessible pour le consommateur. Enfin, soulignons que l’implémentation d’« Hotelstars Union », en Belgique a également nécessité la collaboration des trois fédérations professionnelles régionales et des quatre administrations régionales et communautaire. En Wallonie, le contrôle sera toujours confié à la Direction des Hébergements touristiques du Commissariat général au Tourisme.
Simplification administrative Dans un troisième temps et toujours dans le cadre de la nouvelle réforme du Code wallon du Tourisme mais aussi de la simplification administrative, le projet « Dématérialisation des processus administratifs », en abrégé « DEMAT », a été présenté par Monsieur Pascal FONTAINE, Attachécoordinateur de la Cellule Hôtellerie
« Hôtel à la Clé » est donc le nouveau service d’assistance destiné à informer les hôteliers des nouveautés liées à leurs activités, à les accompagner et à les orienter au mieux dans les différentes démarches administratives, et ce, aux différents stades du « cycle de vie » de leurs entreprises. Vous êtes starter hôtelier ou impliqué dans un processus de relance ou d’extension ou dans un processus de transmission ou de reprise ? Vous souhaitez bénéficier d’un suivi personnalisé, d’une formation spécifique et/ou de conseils adaptés ? Faites dès à présent appel aux services d’ « Hôtel à la Clé » via l’adresse mail suivante : info@hotelalacle.be
pour le Commissariat général au Tourisme, qui a notamment réalisé une démonstration, en live, avec l’aide d’un hôtelier complice. L’objectif du plan « Demat » est de permettre aux hôteliers d’encoder leurs données directement, de manière uniforme et sans risques de perte de documents. Pendant une petite vingtaine de minutes, il a ainsi présenté la plateforme utilisée (u www.wallonie.be), l’accès aux documents et la manière correcte de les compléter. A l’avenir, cette plateforme permettra notamment à tous les hébergements touristiques de remplir en ligne la « déclaration préalable », les demandes d’autorisation et de primes ainsi que les demandes de révision de classement ou de dérogation en matière de sécurité-incendie.
Perspectives et accompagnement pour le secteur hôtelier Enfin, Monsieur Pierre PORIAU a conclu cette matinée en présentant les différents outils déjà accessibles et mis à disposition des hôteliers par la Fédération HoReCa Wallonie ainsi que divers partenaires notoires susceptibles d’aider les hôteliers. Il a également insisté sur l’importance
de la formation continue de tous et rappelé que la Fédération HoReCa Wallonie poursuit ses objectifs d’aide et de conseils auprès des établissements hôteliers, au travers d’un plan d’accompagnement pluridisciplinaire et de séances d’informations thématiques régulières et décentralisées. Comme prolongement, le Président de la Fédération HoReCa Wallonie, Monsieur Thierry NEYENS, a rappelé les efforts fournis quotidiennement pour permettre au secteur de l’Hôtellerie wallonne de poursuivre ses activités le plus sereinement possibles. Dans cette optique, il a officialisé le lancement d’ « Hôtel à la Clé », le nouveau service de la Fédération spécialement créé pour les hôteliers et destinés à les accompagner et à les conseiller au mieux dans toutes leurs démarches. A.B. - Fédération HoReCa Wallonie
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« Blackbox »
les amendes se précisent ! Vous pouvez contester ! Simplification de
Le service juridique de la Fédération Horeca Bruxelles vous informe.
• 2ème infraction 125 euros (max. 1250 euros) • infractions suivantes 250 euros (max. 5.000 euros) • en remplacement de la note ou du reçu, utilisation d’une caisse enregistreuse non autorisée ou d’une procédure non autorisée : • 1ère infraction 1.000 euros • 2ème infraction 2.000 euros • infractions suivantes 3.000 euros
Comment contester ? Le Conseil des ministres a approuvé le 27 janvier 2017 la proposition du ministre des Finances Johan Van Overtveldt sur un projet d'arrêté royal fixant le montant des amendes fiscales non proportionnelles en matière de TVA, soit à propos des tickets de caisse dans le secteur horeca.
C
e projet d'arrêté royal, qui a été transmis pour avis au Conseil d'Etat, a pour objet de modifier l'arrêté royal n° 44 du 9 juillet 2012 en ce qui concerne les amendes pour non-détention d'un système de caisse enregistreuse ainsi que pour le non-respect de toute autre obligation relative au ticket de caisse.
Il précise désormais les circonstances dans lesquelles les amendes fiscales peuvent être infligées en ce qui concerne la possession et l'utilisation d'un système de caisse enregistreuse dans le secteur horeca : • non-détention d’un système de caisse satisfaisant aux conditions imposées : • 1ère infraction 1.500 euros • 2ème infraction 3.000 euros • infractions suivantes 5.000 euros • non-respect de l’obligation de délivrance d’un ticket de caisse, note ou reçu : • 1ère infraction 50 euros par ticket, note ou reçu (max. 500 euros) • 2ème infraction 125 euros (max. 1.250 euros) • infractions suivantes 250 euros (max. 5.000 euros) • non-respect de toute autre obligation relative au ticket de caisse, note ou reçu : • 1ère infraction purement accidentelle 25 euros par ticket, note ou reçu (min. 50 euros, max. 250 euros) • autre infraction : 50 euros (max. 500 euros)
Le service juridique de la Fédération Horeca Bruxelles rappelle qu’il faut contester ces amendes par 2 voies légales : 1) Soit introduire une contestation devant l’administration. 2) Soit introduire une contestation devant le tribunal de première instance de votre arrondissement judiciaire.
Un document intitulé « à qui de droit » a été édité par la Fédération Horeca Bruxelles ? Les membres de la Fédération Horeca Bruxelles peuvent télécharger, sur le site internet de la Fédération, un document à remettre lors de la visite d’un contrôleur. Actuellement, si vous n’avez pas de système de caisse SCE et que vous remettez à la clientèle une souche TVA (ancien modèle), vous pourriez être inquiété par le contrôleur. Vous pouvez contester le principe sous prétexte qu’il n’y a pas de préjudice pour le Trésor public (la TVA étant payée), mais la nouvelle réglementation précise qu’un ticket de la caisse SCE doit être délivré. Il est donc prudent de vous prémunir de frais importants de justice en contractant une protection juridique auprès d’une compagnie d’assurance spécialisée.
Pour toutes informations à ce sujet :
Fédération Horeca Bruxelles Boulevard Anspach 111/ 4e étage 02/513 78 14 u www.horecabruxelles.be horeca@fedhorecabruxelles.be
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Taxe de séjour
depuis février 2017
« Il faut des mesures correctrices » ! La Fédération Horeca Bruxelles le demandait depuis longtemps, la « city tax » ou taxe de séjour à Bruxelles – évolue enfin vers plus de simplification et plus d’équité entre les communes ! Depuis février 2017, les multiples formules d’hébergement touristique versent une somme identique et fixe à la Région de Bruxelles – Capitale. Cette dernière ne gardera alors que 2 % et transféra les 98 % restant aux communes dans lesquelles sont situés ces établissements.
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ette « taxe sur les séjours touristiques », évolution de la « city tax » s’élèvera à 4 euros par chambre et par nuit, quel que soit le nombre d’occupants, pour les hôtels, appart hôtels et résidences de tourisme.
Elle sera de 3 % pour les campings et les hébergements chez l’habitant (Airbnb, chambre d’hôtes…). À présent, les autres formes d’hébergement devront elles aussi payer cette taxe de séjour à l’exception des auberges de jeunesse et des centres de tourisme social. Le segment Airbnb devrait par exemple rapporter 1 million d’euros en taxes supplémentaires.
Les montants vont augmenter ! Une augmentation de 8% sur un prix de 50 € la chambre pour les petits hôtels ! « Il faut des mesures correctrices » ! La Fédération Horeca Bruxelles se réjouit de cette uniformisation qui permettra davantage de simplicité durant cette période difficile, mais relève aussi l’inconvénient majeur de cette nouvelle taxe : le montant individuel payé par chaque hôtel augmentera. A titre d’exemple : les petits hôtels risquent une augmentation de 8% sur un prix de 50 € la chambre.
« Les petites entreprises hôtelières moins étoilées (1, 2 et 3 étoiles) paieront plus cher qu’avant, alors que les grands groupes hôteliers arborant 4 ou 5 étoiles… verront leur taxation diminuer », précise Eric Catry, vice-président de la Fédération Horeca Bruxelles et directeur de l’Hébergement touristique. La Fédération Horeca Bruxelles demande des mesures correctrices et compensatoires indirectes afin de rendre la situation plus équitable et insiste pour que cette taxe serve à payer le coût du tourisme (sécurité, propreté…) ou soit réinvestie dans les activités touristiques.
Une nouvelle victoire de la Fédération Horeca Bruxelles ! Le plus dur reste à faire ! Monsieur Eric Catry rappelle que : « À Amsterdam, la moitié de la taxe est réinjectée dans le tourisme. Pourquoi pas à Bruxelles ? Dans la promotion, par exemple, précise Eric Catry. Car les hôtels n’ont pas les moyens de faire de la promotion. Il faut investir pour récolter. »
Taxe de séjour : à indiquer aussi ? Selon l’arrêté royal du 7 décembre 2016, un établissement du secteur Horeca qui propose un service d’hébergement devra aussi indiquer : ses prix par type de séjour, par type de chambre (chambre seule, chambre double, chambre avec balcon, etc.), les différentes possibilités (pension, demipension, etc.) et les prix de tous les services offerts, à l’intérieur de son établissement à un endroit accessible à tous. Dans le cas des différents services, l’entreprise est libre de déterminer l'endroit où le consommateur peut consulter ces informations : dans la chambre (par exemple via une brochure, le canal d'information à la télévision...), dans le hall ... Cette « nouvelle taxe de séjour » peut donc être aussi indiquée dans le détail des prix afin d’informer le client sur le « prix réel » sans cette taxe. Plus d’informations http://www.horecabruxelles.be – rubrique juridique CT Pour Horeca Bruxelles
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Quinzaine du Boeuf Dans le cadre de la « Quinzaine du Bœuf » qui aura lieu du 5 au 21 mai 2017, la Fédération HoReCa Wallonie en collaboration avec l’APAQ-W et le Collège des Producteurs organise une série de road shows culinaires destinés à promouvoir la viande bovine locale. Initiée dans un premier temps par la Fédération des Bouchers en province de Luxembourg, la « Quinzaine du Bœuf » a été étendue dès 2015 à l’ensemble de la Wallonie par l’Agence Wallonne pour la Promotion d’une Agriculture de Qualité (APAQ-W). La campagne a pour objectif de casser les préjugés associés à la viande et d’informer les consommateurs sur les trois aspects de la viande de bœuf, à savoir gastronomique, environnemental et nutritionnel.
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epuis quelques années, nous constatons que la viande bovine connait une diminution de sa consommation. Largement critiquée pour les risques qu’elle peut occasionner sur la santé, il est toutefois capital de rappeler qu’elle contient également de nombreux atouts nutritionnels. De plus, la diversité de la production wallonne qui offre des viandes différentes selon la race, le sexe ou encore les méthodes d’engraissement constitue un atout indéniable pour cette viande trop souvent décriée.
« Quinzaine du Bœuf » : l’APAQ-W offre une visibilité accrue aux restaurateurs intéressés. C’est dans l’optique d’informer les consommateurs de l’existence de cette production locale que l’APAQ-W, en collaboration avec notre Fédération, souhaite désormais étendre son action à tous les secteurs, en ce y compris le secteur Horeca. Pour ce faire, elle invite les restaurateurs à se mobiliser durant quinze jours en mettant à l’honneur des mets à base de bœuf dans leurs établissements. En participant à la « Quinzaine du Bœuf », les restaurateurs bénéficieront d’une visibilité accrue de leur établissement via les campagnes de promotion réalisées par l’APAQ-W. L’idée est d’encourager davantage les restaurateurs wallons à travailler et servir la viande locale, qui bien élevée et bien préparée, peut rivaliser avec des races mondialement réputées.
Valorisation de la viande bovine au travers de « road shows culinaires ». Afin d’aider les restaurateurs à proposer dans leurs assiettes des viandes de qualité, la Fédération HoReCa Wallonie organisera dès le mois de mars quatre road shows culinaires destinés aux restaurateurs et spécialement axés sur le travail de la viande bovine locale. Ces démonstrations ont pour objectif de promouvoir cinq viandes bovines wallonnes différentes et de présenter la meilleure manière de les valoriser. D’une durée approximative de 3h, les road shows se dérouleront en deux temps. Dans un premier temps, présentation des viandes et de leurs caractéristiques par les producteurs locaux. Ensuite pour l’aspect davantage pratique, une démonstration culinaire par Monsieur Michel Boreux, Chef de l’établissement hôtelier « l’Auberge de la Ferme », à Rochehaut-sur-Semois. Soyez surpris en découvrant ou en redécouvrant la richesse ainsi que la diversité de la production bovine wallonne ! Découvrez de nouvelles recettes de viande bovine lors de ces démonstrations culinaires.
Dates et lieux des séances : • • • •
21 mars 2017 à Saint-Ghislain. 28 mars 2017 à Jambes. 4 avril 2017 à Libramont. 19 avril 2017 à Liège.
Vous êtes restaurateur et vous souhaitez mettre en avant la viande bovine au sein de votre établissement ? Inscrivez-vous dès aujourd’hui à la « Quinzaine du Bœuf » ainsi qu’à l’une de nos démonstrations en contactant le secrétariat de la Fédération HoReCa par téléphone au 081/72.18.88 ou par e-mail à info@horecawallonie.be A.B. – Fédération HoReCa Wallonie
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HORECAbistrot de terroir®
Voyez du pays avec nos Bistrot de Terroir ! ®
Chaque mois, Horeca Journal vous présente deux établissements labellisés Bistrot de Terroir®, en Wallonie. L’occasion pour la Fédération HoReCa Wallonie de valoriser ces cafés typiques, heureusement sauvegardés par des cafetiers passionnés de leur métier et de leur région.
En 2010, le Ministre wallon du Tourisme chargeait la Fédération HoReCa Wallonie d'élaborer et de développer la filière Bistrot de Terroir® pour revaloriser les cafés typés, en Wallonie. Cette initiative faisait notamment suite à une réflexion menée par la Fédération HoReCa Wallonie, en 2007, dans le cadre de la revalorisation des
cafés de village. Inspiré du modèle français, créé en 1993, le label Bistrot de Terroir® en Wallonie prenait vie. Une première dizaine de cafés étaient ainsi labellisés au printemps 2011. Aujourd'hui, une centaine d'établissements ont rejoint le Réseau Bistrot de Terroir® en Wallonie.
Le Tri-Marrants, le charme et l'élégance, sans chichis Pour ceux qui apprécient les produits du terroir et le raffinement dans l’assiette, Le Tri-Marrants, dit établissement bistronomique, va égayer vos papilles tant dans le visuel que dans le gustatif. Situé aux abords des Lacs de l’Eau d’Heure, sur les rives de la Plate Taille, l’établissement labellisé Bistrot de Terroir® vous offre un instant magique grâce à une vue panoramique et un endroit rempli de charme et d’élégance.
Une veritable histoire de passion
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epuis le lancement de son tout premier établissement en 1997 à aujourd’hui, Fabian Santi est un véritable passionné du local et de son exploitation : « Dès le départ, nous avons été dans cette optique du terroir et nous continuons à le faire car nous nous situons dans une région riche dans ce domaine. Nous choisissons un maximum de
producteurs locaux et de circuits courts. C’est aussi une attitude dans le tri des déchets et dans le compost. Nous essayons d’avoir le moins d’impact possible sur l’environnement tout en étant professionnel, ce qui est un beau défi ! » Le Bistrot de Terroir® Le TriMarrants propose une liste des produits du terroir « plutôt longue et non-exhaustive », comme le dirait Fabian. Assurément, il est possible d’y déguster des bières locales, telles que les bières de la Dame du Lac, qu’elles soient blondes ou brunes mais aussi les alcools de la Distillerie de Biercée, des liqueurs, des whiskies, etc. ainsi que toute sorte de produits régionaux. Pour les envies plus délectables, les découvertes locales ne manquent pas : « Pour le moment, nous avons un Filet Pur de Porc fermier avec un Caramel à la Bière fruitée et aux épices. Ce qui fonctionne très bien
ici, c’est le Foie gras aux Spéculoos. Mes lobes de foies viennent de la Ferme de la Sauvenière, à Hemptinne, où on peut y voir les canards en liberté. Cela aussi c’est important, d’aller voir l’animal, les conditions d’élevage, l’éthique,… même s’il s’agit d’un animal destiné à la consommation. Et il y a le Bavarois de Petit Margot avec du Magret de canard séché maison aux poivres et aux épices. Le Petit Margot est un camembert au lait cru qui provient de la Ferme bio de Nalinnes. »
Un concept bistronomique « Pourquoi le Tri-Marrants ? Parce que nous sommes avant tout trois associés et que nous sommes de vrais comiques (Rires). De plus, nous partageons le site avec un club de voile (Le Trimaran étant un voilier) et nous avons donc fait le jeu de mot mais avec une orthographe différente. » Quant au concept du bistronomique, la définition est assez claire et évidente dans la tête de Fabian : « Il s’agit du charme de la cuisine du bistrot avec l’élégance de la gastronomie, sans les chichis qui font peur et qui gainent la clientèle. Nous nous situons sur un site touristique, les gens ne doivent pas venir en tenue pour venir manger ou boire un verre. » Le Tri-Marrants est également connu comme l’un des seuls endroits où l’on fait des découpes et où l’on travaille devant les clients : « Nous voulons valoriser le personnel auprès des clients. Le serveur n’est pas juste là pour porter une assiette ou apporter un verre. Il faut savoir notamment faire des découpes et donc, nous avons besoin d’un personnel qualifié. De cette manière, nous ne trompons
en rien les clients. Ils voient ce qu’il se passe et ce qu’ils mangent. »
label Bistrot de Terroir®, c’est un gage de qualité.»
Et pour ce qui est des attractions touristiques, voici le discours de Fabian : « À ce niveau-là, il est de notre devoir, aussi bien du personnel que des gérants, de savoir informer les touristes des activités aux alentours. Que ce soit l’horloge
Enfin, Fabian est un professionnel soucieux de ses clients et qui veut leur offrir le meilleur. « Nous sommes là pour répondre à leurs demandes en essayant de les contenter un maximum. Cela fait 25 ans que je fais ce métier, cela a
« Je ne voulais pas un métier fixe, typé ou ordinaire. Je voulais des aléas, quelque chose de créatif, d’artistique et surtout, un métier de service ! » astronomique de Senzeilles, que ce soit sur les carrières de Rance, la ville de Chimay et la visite de l’Abbaye de Stoumont ou encore les nombreux pôles d’attractions situés sur le site des Lacs de l’Eau d’Heure. C’est pour cela que nous avons toutes les brochures touristiques de la région au sein de notre établissement. »
Des produits de qualite bien de chez nous Le label Bistrot de Terroir ® ? « C’est une démarche complètement personnelle. Dans notre carte, les produits du terroir sont cités avec leur producteur. C’est notre façon de dire aux gens d’arrêter de chercher ailleurs. Nous avons des produits bien de chez nous et de qualité. C’est tellement difficile d’être artisan en Belgique que, pour moi, les citer en permanence, c’est une manière de les aider. Il y a des passionnés qui méritent leur travail. Pour moi, le
toujours été quelque chose que je voulais faire. Je ne voulais pas un métier fixe, typé ou ordinaire. Je voulais des aléas, quelque chose de créatif, d’artistique et surtout, un métier de service ! » Le Tri-Marrants, un Bistrot de Terroir® de qualité, à la vue imprenable, sur le site des Lacs de l’Eau d’Heure. Un lieu de détente authentique et vrai, aussi bien dans les produits que dans l’accueil et le savoir-faire. Le Tri-Marrants Rue d’Oupia 4/2 - 6440 Froidchapelle Tél : 0479/52.01.26 P.B.
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L’Estaminet,
entre spécialités locales et ambiance folklorique Direction Quiévrain, une commune frontalière située dans la Province du Hainaut, pour découvrir le Bistrot de Terroir® L’Estaminet, un petit coin de paradis pour une escale festive et conviviale.
cet état d’esprit. « Nous ne voulions pas donner un nom trop axé sur la restauration. Le nom « estaminet » est donc apparu comme une évidence. C’est en quelque sorte le synonyme de café, de lieu de rencontre ».
n plein centre de Quiévrain, Laurent Choteau, le sympathique patron de L’Estaminet, nous reçoit dans un établissement modestement chic, tout en simplicité, où règne un climat serein et chaleureux, hors de l’agitation de la chaussée sur laquelle il est situé. Ici, on choisit sa place en fonction de son humeur (et de sa commande) : une petite bière vous sera servie à l’avant, dans l’espace brasserie, tandis qu’un bon repas sera pris à l’arrière, dans la partie restaurant. Et si vous êtes seul mais que l’envie d’un brin de causette vous prend, le comptoir et ses hauts tabourets vous accueillent les bras ouverts.
Si « estaminet » signifie lieu de rencontre, nous pouvons affirmer que cet établissement porte bien son nom. Il y règne en effet une convivialité toute particulière, propice à la discussion et aux échanges. Pour Laurent Choteau, c’est d’ailleurs l’un des critères recherché par ses clients. « Chez nous, les clients viennent pour la convivialité et le partage ».
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Et nous ajouterons pour la bière, très certainement aussi. En effet, avec plus de 85 bières à la carte et 5 bières au fût, l’Estaminet représente un eldorado pour les amateurs du genre : La Moneuse de la Brasserie de Blaugies, la Moinette de la Brasserie
etc. La connaissance du produit est, pour moi, quelque chose de très important ! ».
Mise en valeur des produits locaux Au vu de sa passion pour le houblon, vous ne serez donc pas étonné de retrouver à la carte des plats du terroir, tels que les Cuisses de Lapin à la Moinette, la Carbonnade à la Saison Dupont, la Blanquette de veau à la Saint-Feuillien ou encore le Magret de Canard au miel des Hauts-Pays et sa sauce à la Grisette fruits des bois, un plat phare nous dit-on.
d’or. Impliqué dans beaucoup de ces événements, Laurent Choteau nous en dresse une liste non exhaustive : « Nous avons pas mal d’événements dans la région : le Grand Bal du 20 juillet, le Marché de Noël et sa parade de chars, la Foire Commerciale du mois de janvier, le Carnaval annuel et le traditionnel Marché aux fleurs qui, à l’époque, était un des plus grands de Belgique. Chaque année, nous organisons également le Festival des bières belges. Plus de 20 brasseries sont présentes pour promouvoir leurs produits ».
en effet de nombreuses possibilités de balades à travers les sentiers et chemins de campagne. En outre, la ville n’est située qu’à une vingtaine de minutes de Mons, haut lieu culturel et historique. L’Estaminet, un Bistrot de Terroir® chaleureux et passionnant, à l’image de son propriétaire, toujours enclin à partager sa passion. Amateurs de bonnes bières ou de cuisine traditionnelle, laissez-vous charmer par ce Bistrot de Terroir® où produits savoureux riment avec accueil chaleureux !
Si la carte fait la part belle à la bière, de nombreux autres produits du terroir sont également proposés, tels que le fromage de chèvre de Pommereul, les glaces artisanales de la Ferme Pype à Montignies-Sur-Rocs ou encore le Cognorange et le Poiregnac de la Distillerie Gervin à Baugnies. Laurent Choteau nous confie que, pour lui, le label Bistrot de Terroir® représente « une reconnaissance et une récompense pour les gens qui travaillent avec les brasseries locales ou les petits producteurs locaux. Et c’est une très bonne chose ! ».
« J’aime beaucoup cuisiner mais j’aime également aller en salle pour discuter avec mes clients. Le contact avec la clientèle, c’est très important ». Produits de qualité et accueil chaleureux Différencier la partie brasserie et la partie restaurant, tel était l’objectif de Laurent et de son épouse Sylvia en arrivant dans l’établissement. « Lorsque nous avons repris l’établissement, nous avons absolument voulu délimiter le côté brasserie et le côté restaurant. Nous aimons bien l’ambiance brasserie car les clients peuvent grignoter et boire un verre, et l’ambiance restaurant pour sa rigueur et pour le travail des plats. J’aime beaucoup cuisiner, je suis cuisinier-traiteur de formation mais j’aime également aller en salle pour discuter avec mes clients. Le contact avec la clientèle, c’est très important et la « formule » brasserie permet justement de mixer les deux ». Le nom de l’établissement L’Estaminet reflète d’ailleurs bien
Dupont ou encore la Passe-tout-Outre de l’Abbaye des Rocs ne sont qu’une infime partie des boissons proposées par cet adepte de bières artisanales. En tant que membre de l’ordre de Sikaru, une confrérie destinée à promouvoir la bière spéciale, et organisateur du Festival de la bière de Quiévrain, Laurent Choteau se donne pour mission de partager sa passion, en proposant régulièrement de nouvelles bières locales avec explication à l’appui. « Si l’on met un produit en avant, il faut savoir le présenter. On travaille beaucoup avec les brasseries locales qui nous envoient d’ailleurs souvent des clients. Il est donc normal de les mettre en valeur en retour. Je sais expliquer toutes les bières que je propose, la brasserie d’où elles proviennent, le goût, l’amertume,
Entre folklore et patrimoine local Pour ce qui est des attractions touristiques, nous pouvons dire qu’en matière de folklore local, la ville de Quiévrain est une véritable mine
Avec une vie locale si riche, difficile de s’ennuyer. Néanmoins, si le folklore régional n’est pas votre tasse de thé, d’autres possibilités s’offrent à vous. Située dans le Parc Naturel des HautsPays, la commune de Quiévrain offre
L’Estaminet Rue Debast, 7 - 7380 QUIÉVRAIN Tél. : 065/75.02.65 A.B.
Pour obtenir de plus amples informations au sujet du label Bistrot de Terroir® en Wallonie, complétez et renvoyez vos coordonnées par fax au 081/72.18.89, par courriel à info@bistrotdeterroir.be ou par courrier à la Fédération HoReCa Wallonie Asbl - Av. Gouverneur Bovesse 35 bte 1 - 5100 JAMBES. Nom : ................................................................................
Prénom : ..................................................................
Enseigne : ........................................................................
□ Café
□ Brasserie
N° d’entreprise : ...............................................................
□ Petite restauration
□ Restauration
Adresse : ....................................................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................................................ Tél. : .................................................................................
Fax : ........................................................................
E-mail : .......................................................................................................................................................................... Site web : ...................................................................................................................................................................... Jour(s) de fermeture : ...................................................................................................................................................
www.bistrotdeterroir.be
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HORECAactualite
Nouvelles législation sur le « Son amplifié » ?
Ne pas mélanger secteur Horeca et nuisances sonores Sur proposition de la Ministre de l’Environnement, Céline Fremault, le Gouvernement bruxellois a adopté ce 26 janvier 2017, l’arrêté « Son amplifié ». Ce nouvel arrêté fixe un cadre précis et des niveaux maximum autorisés à la diffusion du son amplifié : 85 dB sans conditions. De plus, en collaboration avec la Secrétaire d’Etat en charge de la Digitalisation, Bianca Debaets, une partie « Smart city » complète ce projet. Ne pas mélanger secteur Horeca et nuisances sonores ! Le monde de la nuit est indispensable à la vie sociale et au tourisme !
L
a Fédération Horeca Bruxelles, en la personne de son Président Yvan Roque, rappelle qu’une ville, se voulant dynamique et vivante, est par nature bruyante ! La Fédération a très tôt alerté le monde politique sur les dangers de mélanger le monde de la nuit, indispensable
à la vie sociale et au tourisme et les éventuelles nuisances sonores habituelles dans une ville moderne. La Fédération Horeca rappelle qu’il ne s’agit pas d’un problème lié au secteur Horeca mais à la création surabondante d’établissements dans certains quartiers. A titre d’exemple, certains hôtels se plaignent de tapage nocturne et de nuisances alors que c’est leur propre clientèle, qui s’amuse et se distrait
dans les établissements incriminés. La Fédération intervient la aussi et se déplace sur place pour concilier les deux positions, en évitant les abus de part et d’autre. Dans cette optique, la Fédération Horeca a encouragé les politiques à développer la mixité des commerces, voire a déconseillé certaines ouvertures d’établissements horeca dans des quartiers où il y en a déjà trop.
Le secteur Horeca dans son ensemble ne considère par l’ancienne législation comme obsolète mais souhaite une garantie du respect des normes et des exceptions, complété par une prévention et une information de qualité, pour tous les acteurs. Le secteur Horeca doit pouvoir bénéficier d’un cadre précis dans lequel il développe sainement ses activités et non de procédures qui les empêchent. L’ensemble, dans une logique de régulation intelligente, en tenant compte des nouveaux paramètres légaux et du dynamisme urbain.
En pratique - L’arrêté « Son amplifié » : de quoi s’agit-t-il ? La Région de Bruxelles-Capitale accueille de nombreuses activités requérant du son amplifié que ce soit dans des salles ou à l’extérieur et ce particulièrement dans les secteurs de l’Horeca et de l’évènementiel. Selon cet arrêté, passé un certain seuil, l’amplification du son peut causer un problème de santé publique. Cette nouvelle législation modifie en profondeur l’ancienne réglementation datant de 1977 et concerne tous les acteurs qui gravitent autour de la diffusion du son. Les groupes concernés sont : public, exploitants de salle (petites ou grandes), loueurs de salle et bien sur le secteur de l’Horeca. L’arrêté « Son amplifié » s’appliquera à partir de janvier 2018 et autorisera un nouveau niveau maximum du son
amplifié : 85 dB sans conditions. Deux exceptions sont prévues et permettent des volumes de 95 dB et de 100dB qui sont le maximum autorisé par l’OMS. Les conditions seront plus ou moins strictes en fonction du volume de son utilisé. Ce projet prévoit de l’information et un affichage du niveau sonore destiné au public, avec des protections auditives (bouchons) et des zones de repos auditif ne dépassant pas 85 dB pour le niveau le plus élevé.
Des formalités administratives supplémentaires dans certains cas ! Dans le cas des catégories de sons les plus élevées, des enregistrements obligatoires devront être conservés afin de gérer les litiges éventuels. Tous les établissements diffusant de la musique après minuit devront, quant à eux, obtenir un permis d’environnement de classe 3, une déclaration à faire auprès de leur administration communale. Le tout afin d’établir une carte (géographique et volumétrique) des établissements diffusant du son amplifié. Pour le volet Smart City, un soutien financier spécifique est prévu pour les établissements qui coupleront l’afficheur à une transmission des données de niveau sonore en ligne accessible au public et dédiée aux établissements de la Région Bruxelloise. CT Pour Horeca Bruxelles
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HORECAactualite
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Zucsu : nouveau site, nouvelle app
S T O R E D E T E R R A S S E en alu ou en bois
Une plate-forme pour les établissements horeca qui s’adaptent aux diabétiques Le nouveau site web et la nouvelle application de Zucsu ont été présentés au cours d’un événement important organisé au restaurant De Kleine Zavel à Anvers le 14 novembre, Journée mondiale du diabète. Jeremie Landweer, qui dirige notamment le restaurant De Kleine Zavel, est le nouvel ambassadeur de Zucsu pour la Flandre. Zucsu est la référence en matière d’établissements horeca adaptés aux diabétiques.
V N - P L U parasols suspendus
Ambassadeurs Zucsu dans l’horeca • pour la Flandre : Jeremie Landweer (De Kleine Zavel, Anvers) • pour la Wallonie : Olivier Bourguignon (Le D’Arville, Wierde ; Brasserie Le Royal, Namur) • pour le Brabant : Lionel Rigolet (Comme Chez Soi, Bruxelles) • pour le grand-duché de Luxembourg : René Mathieu (Château de Bourglinster)
Z
ucsu est une plate-forme de référence sur le diabète et l’alimentation saine. Créée en 2014, elle s’adresse au secteur horeca, aux personnes atteintes de diabète, ainsi qu’à celles et ceux qui souhaitent manger sainement. La fondatrice, le Dr Christina Pelckmans (endocrinologue), voulait réduire drastiquement le fossé qui sépare les restaurants et les diabétiques. La population occidentale mange mal, ce qui entraîne une progression du diabète. Nous devons donc prendre davantage soin de nous et manger plus sainement. Dans cette optique, Zucsu organise des ateliers et propose par le biais de son site web et de son application des recettes convenant aux personnes atteintes du diabète, des informations concernant la composition des préparations et
Le nom Zucsu n’a pas été choisi au hasard, puisqu’il reprend les premières lettres du mot ‘sucre’ dans différentes langues : suiker, Sucker, zucchero, sucre, sugar.
C A F E A U L Ä pare-vents télescopiques
une liste des restaurants adaptés aux diabétiques. Ceux-ci sont également recensés dans un guide pratique, publié en collaboration avec Gault&Millau. La plate-forme a créé un système de points dédié aux établissements horeca : en fonction de leurs efforts à l’égard des diabétiques et selon qu’ils utilisent des glucides dans leurs menus, les restaurants peuvent obtenir un score allant de 1 à 3 sucres. Cette notation garantit ainsi le label de qualité Zucsu. Les règles auxquelles les diabétiques doivent s’astreindre sont aussi valables pour les personnes qui veulent prendre soin d’elles, car cela passe également par une réduction de la consommation de sucre. Une indication de la teneur en glucides des plats proposés sur la carte des restaurants constitue une aide précieuse à cet égard.
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u www.zucsu.com App : ZUCSU (de Lemon Companies bvba) Facebook : www.facebook.com/Zucsu Twitter : @Zucsucom
Katia Belloy
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HORECA association culinaire
« Chef : une vocation innée » Peter Aesaert,
représentant au Bocuse d’Or, parle gastronomie et passion
‘Participer au Bocuse d’Or relève du sport de haut niveau et requiert de sérieuses aptitudes physiques et mentales’
Peter Aesaert est chef de cœur et d’esprit. Le représentant de notre pays au Bocuse d’Or plaide surtout pour une réforme du programme éducatif. « Nous devons revenir aux principes base et maîtriser nos classiques. » Auriez-vous pu obtenir une neuvième place sans l’encadrement de Belgocatering, grande entreprise pour laquelle vous travaillez ?
« (Il réfléchit) Non. Je n’y crois pas une minute. J’ai consacré trois mois à temps-plein à ce projet, ce qui ne m’aurait pas été possible si j’avais dû en plus m’occuper de mon propre restaurant.
Le ministre Ben Weyts a révélé que des moyens seront dégagés pour la prochaine édition. « Lorsque j’en ai entendu parler, j’ai pensé que la campagne électorale avait déjà débuté. Notre budget était trop modeste alors que nous étions si près du but. Nous avions besoin d’argent à ce moment précis, pas deux ans plus tard. Le plateau du Danemark, par exemple, a coûté dix fois plus cher que le nôtre. »
Etes-vous tenté par une nouvelle participation afin de faire mieux ? « J’en ai assez vu. J’ai 43 ans et ce concours est une affaire de jeunes. Participer au Bocuse d’Or relève vraiment du sport de haut niveau et requiert de sérieuses aptitudes physiques et mentales. La pression est énorme et il faut mettre sa vie familiale entre parenthèses. J’ai perdu 10 kilos au cours de l'aventure. De plus, je suis à présent responsable chez Kelderman.
Avez-vous été suffisamment encouragé ? « En Suède, le prince Gustave en personne a assisté à la formation. Ici, ce scénario est
inimaginable. Les personnalités n’étaient pas présentes au concours, et encore moins aux formations. Notre mentalité est totalement différente. »
Voyez-vous d’un bon œil le fait que le ministre veuille promouvoir la Flandre sur la scène internationale à travers la gastronomie ? « Nous sommes déjà sous les feux des projecteurs grâce à notre gastronomie. Notre région est celle qui compte le plus grand nombre d’étoiles au monde. En revanche, nous sommes exagérément modestes. »
Quels sont nos atouts culinaires ? « Nous avons de très bons produits et un immense savoir-faire. »
Qu’est-ce qui vous a incité à participer à un tel concours ? « Quand j’avais environ 18 ans, Guy Van Cauteren figurait en première page d’Ambiance Culinaire. Il était à l’époque monté sur la troisième marche du podium du Bocuse d’Or. Depuis lors, j’ai aspiré à me trouver un jour à sa place. Dans un premier temps, j’ai pris part à des compétitions belges telles que Prosper Montagné, le Meilleur Cuisinier de poisson de l’année, etc. Lyon a fait office d’épilogue et s’est avéré une expérience unique. »
Avez-vous été gagné par le stress ? « Non car nous étions bien préparés. De plus, nos plats étaient prêts largement dans les temps. »
Avez-vous eu beaucoup de soutien de l’association belge du Bocuse d’Or ? « Évidemment. Sans cette aide, nous n’y serions pas arrivés. L’association a récolté des fonds grâce à des sponsors. Le président, Ferdy Debecker, est lui-même arrivé troisième au Bocuse d’Or et estime qu’il est temps que cela suive. La compétition est aujourd’hui bien plus rude car les pays qui se disputent le titre sont beaucoup plus nombreux. Il y avait 62 pays au départ. La sélection européenne n’est
pas une mince affaire. Seules onze nations européennes ont reçu leur ticket pour Lyon. »
Vous travaillez à présent chez Kelderman, où vous avez hérité d’une étoile. Quel sentiment cela vous procure-t-il ? « Actuellement, j’ai à nouveau une énorme pression sur les épaules. Je suis très heureux de l’étoile obtenue par mon prédécesseur mais, pour ma part, ce n’est pas un cadeau. Je mettrai tout en œuvre afin de la conserver, mais il est impossible d’anticiper la réaction de Michelin. Lors de la prochaine remise des prix, je serai très nerveux. »
Vous imaginez-vous encore gérer votre propre restaurant ? « Non, je peux me passer de cette pression. Je n’ai aucune raison de quitter Kelderman. Ici, je ne dois pas me soucier des comptes en permanence. »
Pourquoi êtes-vous devenu chef ? « Parce que je ne savais rien faire d’autre (rires). Cela coule dans mes veines. Il faut nourrir une passion pour ce métier pour tenir le coup. En revanche, si on me demande d’enfoncer un clou au mur, je le tords à tous les coups. »
Comment voyez-vous le paysage de l’horeca évoluer en Belgique ? « La gastronomie continuera toujours d’exister mais, pour les second couteaux, cela se compliquera. Les gens s’offrent de moins en
moins de repas copieux dehors. Selon moi, la bistronomie – une cuisine simple mais de qualité – a de beaux jours devant elle. Ce que je déplore, c’est le recul du savoir-faire. Tout est de plus en plus acheté bien emballé. Ce savoir-faire est pourtant indispensable à toute cuisine de qualité. Dans bon nombre d’établissements, les classiques ne sont plus respectés. Une dame blanche a beau être simple à préparer, il n’empêche qu’il ne faut pas se tromper. Aujourd’hui, on trouve souvent une surabondance de fioritures dans notre assiette. Ce n’est pas la présentation, la petite fleur ou les petits flocons qui importent, mais bien le goût. Les écoles doivent faire en sorte de revenir aux principes de base. Cela dépend du gouvernement et du système éducatif. Au jour d’aujourd’hui, les élèves manquent de pratique, le programme d’apprentissage doit être repensé. »
Où puisez-vous votre inspiration ? Quels sont vos modèles ? « Peter Goossens, assurément. J’ai tout appris à ses côtés. Guy Van Cauteren est également une véritable source d’inspiration, un homme au savoir-faire immense. Citons aussi Eddy Van Maelen et Robuchon. Ce dernier a donné à la purée ses lettres de noblesse sur le plan gastronomique. Sa figure est entre-temps devenue légendaire. » u www.bocusedor.be u www.visrestaurant-kelderman.be
Katia Belloy
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HORECAactualite
Indication des prix : assouplissement des règles ? Selon l’AR du 7 décembre 2016, l'indication des prix dans le secteur horeca est à présent soumise à des règles plus souples.
Dans la pratique : 4 modifications à respecter
Article 1er. Toute entreprise qui offre de l'hébergement, des repas, des plats ou des boissons, indique par écrit, d'une manière lisible, apparente et non équivoque, le prix des services qu'elle fournit, à un endroit nettement visible de l'extérieur de l'établissement commercial. Concrètement, l’indication des prix des produits comme des services à consommer sur place devra être complète, claire (sans ambiguïté), lisible et visible de l’extérieur de l’établissement Horeca. Le consommateur doit pouvoir consulter le prix avant d'entrer dans l'établissement commercial.
Attention une terrasse est considérée comme faisant aussi partie de l’établissement. Art. 2. Toute entreprise qui offre de l'hébergement peut en indiquer le prix à l'intérieur de l'établissement commercial d'une manière lisible, apparente et non équivoque à un endroit librement accessible pour le consommateur. Si l'entreprise offre d'autres services, elle met leur prix à la disposition du consommateur. De plus, un établissement du secteur Horeca qui propose un service d’hébergement devra aussi indiquer : ses prix par type de séjour, par type de chambre (chambre seule, chambre double, chambre avec balcon, etc.), les différentes possibilités (pension, demipension, etc.) et les prix de tous les services offerts, à l’intérieur de son établissement à un endroit accessible à tous.
Dans le cas des différents services, l'entreprise est libre de déterminer l'endroit où le consommateur peut consulter ces informations : dans la chambre (par exemple via une brochure, le canal d'information à la télévision...), dans le hall ... Art. 3. Sans préjudice de l'article 1er, toute entreprise qui offre des repas, des plats ou des boissons peut limiter l'indication du prix des boissons offertes à un endroit nettement visible de l'extérieur aux boissons les plus représentatives pour chaque catégorie. L'entreprise met à disposition du consommateur, à l'intérieur de l'établissement commercial, une liste de prix complète de tous les repas, plats et boissons offerts.
En outre, les restaurants et les cafés doivent respecter le principe général d’indication des prix, mais, dans le cas des boissons, peuvent se limiter à l’indication des prix des boissons les plus représentatives pour chaque catégorie, par exemple, boissons rafraîchissantes, boissons chaudes, bières, vins, boissons fortes... Dans tous les cas, l’obligation d’indication des prix ne peut être limitée aux technologies de l’information comme le site internet du restaurant ou de l’hébergement touristique. Ces possibilités d’indication des prix ne peuvent qu’être complémentaires.
Le consommateur doit pouvoir, à l'endroit où il veut acheter, prendre connaissance des prix sans frais et l'entreprise doit les mettre à sa disposition. Pour terminer, ce nouvel arrêté remplace les règles précédentes. L’indication des prix et son exécution relève du Ministre de l'Economie et des Consommateurs, K. PEETERS et du Ministre des Classes moyennes, des Indépendants et des P.M.E., W. BORSUS. CT Pour Horeca Bruxelles
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Horecakrant
HORECA formation
Conseils Qualité Soluti
Des formations et des outils sectoriels ré 5 ans ! Cette année, l’Asbl C.Q.S. HoReCa fêtera son cinquième anniversaire… L'Asbl C.Q.S. HoReCa propose des formations et des outils répondant aux préoccupations de tout professionnel du secteur Horeca.
D
e Wavre à Arlon et de Mouscron à Malmedy, C.Q.S. HoReCa dispense des formations individuelles et collectives à travers toute la Wallonie. Cette structure de conseil vous propose également des modules de perfectionnement au sein même de votre établissement. Elle contribue ainsi au développement de votre professionnalisme et de vos activités, mais vous permet aussi de répondre aux exigences légales d’application dans de nombreuses matières.
Bien-être au travail Après une présentation de la notion de bien-être au travail et de ses différentes composantes, vous découvrez de manière ludique les principaux risques liés à une fonction de l’Horeca. Vous développez votre sens d’analyse grâce à de nombreux exemples et des études de cas. « Quel bien-être cette formation ! Un grand merci ! Tout a été fait avec une maîtrise très professionnelle : présentation, images, commentaires… Bel ensemble ! Le contenu était clair, concis et ciblé pour notre secteur.» D. Mossay, Woopy Snacks Développez une politique dynamique de gestion des risques grâce à l’outil « OiRA Horeca » ! Vous utilisez, avec
l’aide de C.Q.S. Horeca, cet outil simple et convivial afin d’évaluer vos risques et de prendre des actions préventives. Vous remplissez ainsi votre obligation de rédiger une analyse de risques, un plan global de prévention et un plan d’action annuel…
Sécurité incendie Prévoyez l’organisation et les moyens matériels nécessaires pour gérer les situations d’urgence dans votre établissement ! C.Q.S. HoReCa vous aide à rédiger votre Plan Interne d’Urgence contenant vos mesures matérielles et organisationnelles. Ces mesures vous permettent d’assurer la sécurité des personnes présentes dans votre établissement et de faciliter l’intervention des services de secours. Vous testez ensemble l’efficacité des procédures grâce à un exercice d’évacuation !
« Notre établissement a suivi cette formation sur les normes incendie. Celles-ci ont été appliquées dans l’hôtel, notamment par une visite de C.Q.S. HoReCa. Lors de la venue du Service Incendie pour attester la conformité de notre hôtel, ceux-ci ont très positivement accueilli la mise en place des différents outils (registre de sécurité, plan d’action, etc.) » M. Meunier, IBIS Boncelles
Sécurité alimentaire Apprenez les bons gestes qui vous permettent de garantir la sécurité alimentaire dans votre établissement ! Bonnes pratiques d’hygiène, contrôles de température et traçabilité n’auront plus de secrets pour vous. Avec votre formateur C.Q.S. HoReCa, vous réalisez de façon conviviale, constructive et confidentielle un diagnostic complet de votre cuisine. Grâce à cette formation, abordez en toute sérénité votre prochaine inspection AFSCA.
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tions HoReCa
épondant à vos besoins ! central, grâce à une présentation ludique des notions élémentaires à maîtriser. Introduction d’une demande de subvention pour un établissement d’hébergement touristique ? C.Q.S. HoReCa complète avec vous le dossier de demande afin de ne rien oublier et de gagner du temps ! C.Q.S. HoReCa connaît vos problèmes et répond à vos besoins en vous proposant des services de qualité sur mesure. Cette structure met à votre disposition son expertise ou a recours à des partenaires pour vous apporter la solution la plus adaptée à votre problème : nouvelle grille de classification hôtelière « Hotelstars », outplacement, transmission d’entreprise, etc. Depuis 5 ans, C.Q.S. HoReCa répond à vos attentes grâce à des conseils personnalisés et des outils pratiques à exploiter, mais vous aide aussi dans
vos démarches administratives pour que vous puissiez vous consacrer plus sereinement à votre métier, votre passion. Vous êtes intéressé par une formation ? Vous souhaitez recevoir davantage de renseignements sur nos services ? Contactez-nous sans plus attendre !
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Conseils Qualité Solutions HoReCa Asbl Avenue Gouverneur Bovesse, 35 bte 6, 5100 Jambes u www.cqshoreca.be - info@cqshoreca.be - 081/74.97.68
Valéry SIMON, C.Q.S. HoReCa Asbl
Nous serons également présents au salon Horecatel à Marche-en-Famenne, du 12 au 15 mars, stand 2ef9. Venez nous rendre visite !
FAITES-VOUS UN NOM AVEC BONGO
Envie de booster la notoriété de votre entreprise ? Ou d’en faire la publicité ? Chez Bongo, nous avons la solution qu’il vous faut ! Mieux encore, une solution qui augmentera le nombre de clients dans votre restaurant. De tous les chèques-cadeaux présents sur le marché du Benelux, Bongo est en effet le plus vendu et bénéficie d’un vaste réseau de distribution, en plus de douze magasins officiels. Bongo fait la promotion de votre entreprise, quel que soit celui qui vous convienne le mieux : Rendez-vous Gastronomique, Des Bulles au Petit Déjeuner, Brasserie, Cuisine du Monde ou l’un des nombreux autres chèques-cadeaux de notre gamme. Intéressé ? Envoyez un e-mail à l’adresse : partners.BE@smartbox-group.com Un sondage Bongo montre que 93% de nos partenaires sont satisfaits, voire très satisfaits !
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nr° 84 - mars 2017
Horecajournal
HORECAformation
Les formations Horeca de mars 2017 Chaque mois, le Centre Horeca Formation - Rue de l’Agrafe 68 à 1070 Anderlecht (station métro Aumale) propose un vaste éventail de formations destinées aux travailleurs comme aux gérants d’établissement Horeca. Le programme propose des formations adaptées à chaque fonction et pour tout type d’établissement.
L
es formateurs sont des professionnels spécialisés dans leur matière. Les formations se basent sur le vécu professionnel des participants pour proposer des solutions, des outils, des recettes adaptées pour que, dès le lendemain, ils puissent être utilisés sur le terrain.
Intéressé ? Pour toutes inscriptions ou commentaires : Rue de l’Agrafe 70 - 1070 Anderlecht - T: 02 550 00 10 - F: 02 512 66 34 E-mail : centreformation@horeca.be u www.horecaformation.be
Quelques formations sous la loupe : Nouveau - Créer de la cohésion dans mon équipe
Comment développer la cohésion de votre équipe au service de la performance collective ? Cette formation vous permettra de comprendre le fonctionnement d’un groupe et de réunir les conditions de son succès. Vous développerez vos qualités de leader et recevrez des outils pour créer une unité au sein de l’équipe. • • • •
Comment fonctionne une équipe ? Les clés du succès d’une équipe Développer des qualités de leader Études de cas et exercices en groupe
Cette formation vous apprendra comment servir les différentes boissons chaudes que propose votre carte : le thé, le café, le chocolat et les cocktails chauds ne sont pas tous présentés et servis de la même manière. Vous connaitrez toutes les subtilités qui vous permettront d’assurer un service de qualité. • Réalisation de différents cocktails à base de thé, café et chocolat • Présentation et service approprié
Jour : Vendredi Date : 24 et 31 mars Heure : 9h-16h30 Lieu : Anderlecht Formateur : Carine Bayart Consulting
Formation
NOUVEAU - le service des boissons chaudes et leurs cocktails dédiés
Jour : Lundi Date : 13 mars Heure : 15h-18h Lieu : Anderlecht Formateur : Serge Guillou
Localisation Date
Heure
Faire face au hold-up
Comment réagir sans paniquer face à une attaque à main armée et préserver votre sécurité et celle du client ? Nous réaliserons, avec des acteurs, toute une série d’exercices pratiques qui vous permettront de réagir face à ces situations difficiles. • Les mesures de précaution • Les différentes réactions pendant l’agression • Que faire après le hold-up ? Jour : Mardi Date : 21 mars Heure : 9h-13h Lieu : Anderlecht Formateur : Crime Control
Formation
Localisation Date
Heure
Validation des compétences -Barman/Barmaid
Anderlecht
Lundi 27 mars
17h30-20h30
Français intermédiaire
Anderlecht
15, 22, 29 mars
14h30 – 17h30
Le client : ma priorité pour mieux le fidéliser
Anderlecht
Me 29 mars
9h – 16h30
Néerlandais avancé
Anderlecht
14, 21, 28 mars
12h30-14h
Gérer le rush
Anderlecht
Lu 27 mars
9h-16h30
Anglais avancé
Anderlecht
16, 23, 30 mars
12h30-14h
Conseillez vos clients sur le tourisme bruxellois
Anderlecht
Me 22 mars
9h-15h
Word essentiel (niveau 1)
Anderlecht
Ma 14 et 21 mars
9h-16h30
De la plainte à la solution
Anderlecht
Je 23 mars
9h-16h30
Excel essentiel (niveau 1)
Anderlecht
Lu 6 et 13 mars
9h-16h30
Gérer son stress
Anderlecht
Ve 31 mars
9h-16h30
Excel - fonctions (niveau 2)
Anderlecht
Je 16 mars
9h-16h30
Développer son assertivité
Anderlecht
Me 8 et 15 mars
9h-16h30
Initiation aux liaisons et sauces de base
Anderlecht
Me 15 et 22 mars
9h-16h30
Anderlecht
Ma 21 et 28 mars
15h30-18h30
Améliorer ses relations en développant son empathie
Anderlecht
Lu 6 mars
9h-16h30
Retour aux sources d’une cuisine de qualité : les modes de Cuisson des poissons
Libérez votre potentiel
Anderlecht
Lu 6 et 13 mars
9h-16h30
Anderlecht
Je 16, 23 et 30 mars
15h-18h
Clés pour une communication réussie -
Anderlecht
Lu 6 et 13 mars
9h-16h30
La cuisine végétarienne, une alternative innovatrice et saine
Évoluer dans un monde qui change
Anderlecht
Ve 17 - 24 mars
9h-16h30
Les pâtes fraîches
Anderlecht
Me 15 mars
15h-18h30
Améliorer sa communication avec les personnalités difficiles
Anderlecht
Ve10 et 17 mars
9h-16h30
Être un chef d’équipe efficace et optimiser son leadership
Anderlecht
Me 22 et 29 mars
9h-16h30
Développer son potentiel de responsable
Anderlecht
Lu 20 - 27mars
9h-16h30
Créer de la cohésion dans mon équipe
Anderlecht
Ve 24 - 31 mars
9h-16h30
Travailler en équipe : les clés d’une équipe performante
Anderlecht
Me 22 mars
Finances pour non-financiers
Anderlecht
La gestion des stocks
Anderlecht
La cuisson sous-vide
Anderlecht
Lu 20 et 27 mars
15h-18h
Les asperges
Anderlecht
Ma 28 mars
14h30-18h30
La 5e saveur - l’umami
Anderlecht
Ma - Me 21-22 mars
15h-18h
Initiation a l’œnologie
Anderlecht
Me 15, 22, 29 mars
15h-18h
Les vins « santé »
Anderlecht
Je 16 mars
14h30-18h30
9h-16h30
Cocktails estivaux et exotiques perfectionnement cocktails
Anderlecht
Ma 14, 21 et 28 mars
15h-18h
Lu 20 - 27 mars
9h-16h30
Le service des boissons chaudes et leurs cocktails dédiés
Anderlecht
Lu 13 mars
15h – 18h
Lu 27 mars
9h-16h30
Barista - devenez artisan du café (niveau 1)
Anderlecht
Je 16 mars
15h- 18h
Communiquez avec les médias sociaux
Anderlecht
Me 15- 22 mars
9h-16h30
Faire face au hold-up
Anderlecht
Ma 21 mars
9h-13h
Néerlandais débutant
Anderlecht
14, 21, 28 mars
14h30-17h30
Anderlecht
Je 16, 23 et 30 mars
9h-16h30 + 9h-13h
Anglais débutant
Anderlecht
16, 23, 30 mars
9h-12h
Secourisme avec examen pour l’obtention du brevet
Français débutant
Anderlecht
15, 22, 29 mars
9h-12h
Module 1 : bonnes pratiques d’hygiène en cuisine
Anderlecht
Me 24 et 31 mars, Ve 15 mars
9h-16h30
Néerlandais intermédiaire
Anderlecht
14, 21, 28 mars
9h-12h
Module 2 : haccp et traçabilité pour tous
Anderlecht
Je 23 mars
9h-16h30
Anglais intermédiaire
Anderlecht
16, 23, 30 mars
14h30-17h30
Horecajournal
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n° 84 - mars 2017
HORECAformation
Intervention financière du fonds social et de garantie horeca Pour les formations internes en entreprise organisées dans les entreprises de plus de 50 travailleurs Qui ?
comme une seule unité technique.
Conformément au règlement en vue de l'obtention d'une intervention financière du Fonds Social et de Garantie Horeca et Entreprises assimilées pour les formations internes en entreprise organisées dans les entreprises de plus de 50 travailleurs approuvé par le conseil d’administration du Fonds Social et de Garantie Horeca et Entreprises assimilées, les employeurs relevant du secteur de l’industrie hôtelière (Horeca, CP302) qui comptent plus de 50 travailleurs peuvent bénéficier de l’octroi d’un soutien financier à la réalisation de leurs formations internes pour les membres de leur personnel.
Sur quelle base ?
Pour bénéficier de cette intervention financière, les employeurs du secteur de l’industrie hôtelière (Horeca, CP302) doivent employer plus de 50 travailleurs. Ce nombre de travailleurs est établi sur la base des deux premiers trimestres de l’année précédente (n – 1) ainsi que sur la base des deux derniers trimestres de l’année qui précède celle-ci (n – 2). Plusieurs entreprises qui, éventuellement, n'occupent pas 50 travailleurs individuellement et ont des numéros d'O.N.S.S. différents peuvent introduire un plan de formation en commun, à condition qu'elles puissent être considérées
de la Contrôlede l’eau qualité
Les employeurs du secteur de l’industrie hôtelière qui emploient plus de 50 travailleurs doivent introduire une demande pour l’intervention du Fonds Social et de Garantie Horeca et Entreprises assimilées ainsi qu’un plan de formation auprès de Horeca Formation via le lien suivant : https://portail.horeca.be. Le plan de formation pour les formations doit comprendre les éléments suivants : 1. Le titre de la formation et la période pendant laquelle elle se tient. 2. Une description du contenu de la formation. 3. La durée de la formation en nombre d’heures. 4. Par qui la formation est donnée : • Un formateur interne. • Un formateur externe – nom et adresse. 5. Le nombre supposé de participants scindé en groupes de catégories de fonction de I à IV, de V à IX et cadres. 6. Les coûts de la formation (hors T.V.A.) : • Dans le cas d’un formateur interne : montant forfaitaire de 300 € par jour. Pour les formations qui durent plus de 4 heures, un montant de 75 € par heure commencée peut être ajouté jusqu’à un montant
maximum de 600 €. • Dans le cas d’un formateur externe : honoraire d’un formateur externe. S'il existe un conseil d’entreprise dans l'entreprise, le plan de formation tel qu’il sera introduit doit lui être présenté. À défaut de conseil d’entreprise, le plan de formation sera présenté au Comité de Prévention et de Protection au Travail (CPPT); à défaut de celui-ci, à la représentation syndicale.
Dans quel délai ?
Conformément à l’article 6, b) du règlement en vue de l'obtention d'une intervention financière du Fonds Social et de Garantie Horeca et Entreprises assimilées pour les formations internes en entreprise organisées dans les entreprises de plus de 50 travailleurs, les employeurs doivent introduire leur dossier complet au plus tard le 31 janvier de l’année civile sur laquelle porte la demande. Les demandes introduites après le 31 janvier 2017 ne seront pas prises en compte.
Informations complémentaires
Véronique LECAT - v.lecat@horeca.be Mathilde VAN KERKHOVEN m.vankerkhoven@horeca.be
L'Horeca Echo du mois de mars aborde les sujets suivants:
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- Quels événements prolongent le délai de préavis ? - Augmentation des cotisations patronales sur les prépensions - Vérifiez d’abord le numéro de compte avant de payer une facture ! - Conseil : le délai de trois jours lors d’un licenciement pour motif grave -C onseil : pouvez-vous jouer de la musique via des services de streaming dans votre établissement horeca ?
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Horeca Echo est une publication réservée aux membres d’Horeca Bruxelles, d’Horeca Vlaanderen et de la Fédération HoReCa Wallonie.
POUR TOUS CEUX QUI, EN PROFESSIONNELS, COMPTENT SUR LES CONSEILS DE PROFESSIONNELS. Sommelier ou spécialiste : nos chefs vous comprennent et connaissent leur métier. Vous et Metro.
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LA PASSION DU DÉTAIL !
nr° 84 - mars 2017
Horecajournal
HORECAauto Quelles voitures électriques pour les professionnels Horeca ?
Huyndai Ioniq Une voiture – trois moyens !
Créateur d’univers Tendance, VEGA vous présente Sidina. Avec son effet moucheté et sa bordure légèrement irrégulière, ce service imite à la perfection la céramique émaillée avec tous les avantages de la porcelaine. VEGA, fournisseur de matériel pour la restauration, l’hôtellerie et les traiteurs. Retrouvez plus d’inspiration sur vega-fr.com
La Huyndai Ioniq est avant tout une voiture électrique pouvant accueillir trois types de groupe propulseur électrique. La caisse robuste et légère de la IONIQ accueille ainsi des composants hautes performances qui ont été spécialement conçus et développés pour fonctionner en parfaite coordination. Vous avez le choix entre la version plug – in, hybride et électrique. Le conducteur peut donc choisir la version la mieux adaptée à ses besoins selon la fréquence et la longueur de ses déplacements, et de son style de conduite.
Design – simplicité et élégance !
Chez nous, un chef se sent comme un poisson dans l’eau !
Au niveau du design, la IONIQ 100 % électrique possède une élégance caractérisée par sa simplicité. L’ensemble caractérisé par des lignes fines et des proportions équilibrées. Sa structure en aluminium léger et en acier de haute résistance créent un ensemble, tout à la fois robuste et léger qui fait de la IONIQ, une voiture maniable et stable. Le mode de conduite est lui aussi dans cet esprit avec le mode ECO, qui maximise le rendement énergétique et SPORT, qui offre un surcroît de couple de 30 Nm sous votre pied, portant le couple maximum à 295 Nm et permet des accélérations impressionnantes même à faible vitesse.
Technologie – une voiture bien avec son temps !
Découvrez toute notre offre sur notre site www.ispc.be ISPC Gand ISPC Liège Océan Marée
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Au niveau de la technologie, la IONIQ offre de nombreuses possibilités comme : - la connectivité prévue par le système Apple CarPlay qui inclut un système de navigation et des services LIVE comme l’emplacement de stations de charge disponibles. - la recharge sans fil pour smartphones. - un tableau de bord numérique indiquant le mode de conduite et contrôle le flux d’énergie avec précision. - Un groupe moteur électrique qui combine une batterie lithium-ion polymère compacte, un moteur électrique haute puissance et un réducteur haute efficacité - des commandes électriques regroupées sur la console centrale qui permettent un accès facile aux principales fonctions de conduite.
Sécurité : 4 systèmes valent mieux qu’un ! Au niveau sécurité, tout a été prévu avec un système d’avertissement de changement de voie (LKWS), une détection d’angle mort (BSD, un freinage d’urgence autonome (AEB) et un régulateur de vitesse adaptatif intelligent (ASCC).
Recharger sa batterie – plusieurs systèmes ! L’Ioniq est aussi pourvue d’un chargement de la batterie simple permettant de recharger de différentes manières, à domicile ou en route. Pour le rechargement à domicile, la IONIQ électrique est équipée d'un boîtier de contrôle intégré au câble qui permet de la recharger facilement depuis une prise domestique classique (12 heures environ).
Elle peut aussi se recharger par un boîtier mural, fixe ou mobile qui utilise du courant alternatif triphasé et permet une charge complète (4 heures et 25 minutes). Dans le cas d’un rechargement en extérieur, il existe des stations de charge publique (4,5 heures environ) ou des stations de charge rapide (CC) qui utilisent du courant continu (30 minutes à 50 kW-23 minutes à 100 kW). Cerise sur le gâteau, la Ioniq est garantie 5 ans avec un kilométrage illimité, pour le groupe motopropulseur, la direction, la suspension et le système de freinage et 8 ans pour la batterie. L’ensemble entre 26.100 et 30.800 euros avec 4 niveaux de finition Prix Ioniq hybride, 35.850 € TTC batterie comprise pour la Ioniq électrique.
Horecakrant
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HORECAactualite
« Les Midis de l’Horeca » Le secteur Horeca : un élément clé de l'emploi bruxellois
Rentabilité ?
Votre Fédération Horeca Bruxelles vous apporte des solutions
Comme chacun sait, une bonne gestion intelligente est devenue indispensable dans les métiers du secteur Horeca. Face à une situation économique complexe (blackbox, baisse de fréquentation …), votre Fédération est, en permanence, à la recherche de méthodes qui peuvent vous être efficaces dans la gestion de votre entreprise.
C
e mois – ci, la Section Restaurants, en la personne de son Président Philippe Trine, en collaboration avec le service juridique et une société extérieure, a mis au point, grâce une technologie très récente, un moyen de communication et de facturation absolument remarquable.
En tant qu’affilié à la Fédération Horeca Bruxelles, il vous sera possible d’établir facilement un contrat avec notre partenaire, pour bénéficier de ces avantages.
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Réalité augmentée ? Il s’agit de la réalité augmentée : un outil qui consiste, à l’aide de votre smartphone, à lancer une vidéo à partir d’une image. Concrètement, un client de votre restaurant, café, hôtel…dispose d’une brochure, dans laquelle il est invité à scanner les images à l’aide de son smartphone. Le client pourra ainsi en connaître davantage sur l’hôtel, le restaurant, le café au travers de ses recettes.
Fédération Horeca Bruxelles Bld Anspach 111, 1000 Bruxelles Tél 02/513 78 14 fax : 02/503 57 17 horeca@fedhorecabruxelles.be u www.horecabruxelles.be
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Quels avantages pour vous ?
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À partir de ce moment, votre « recette spéciale de pizza » ou autre devient une œuvre intellectuelle, soumise au droit d’auteur et vous devenez alors un auteur à part entière, bénéficiant d’une fiscalité optimisée.
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https://www.youtube.com/user/horecatvbe Vous transformez ainsi vos revenus professionnels en revenus de droit d’auteur, qui bénéficient eux d’un large avantage fiscal significatif. En pratique, l’avantage fiscal peut aller jusqu’à 57.590 euros par an, un maximum de 15 % d’impôts et pas de sécurité sociale. En partenariat avec une société spécialisée en gestion – fiscalité – marketing, la Fédération Horeca Bruxelles peut vous aider à mettre en place cette communication innovante, qui mettra en valeur votre établissement comme votre chef, en bénéficiant de la fiscalité des droits d’auteur.
Pas encore membre FED Horeca BXL ? Affiliez-vous en ligne en 1 minute sur notre site http://www.horecabruxelles.be – Cliquez sur devenir membre et remplissez le formulaire. CT Pour Horeca Bruxelles
Une première en région bruxelloise ! La Fédération Horeca Bruxelles était évidemment présente ! À Molenbeek-Saint-Jean, ont en effet été organisées les « Midis de l’Horeca » – une expérience originale de mise à l’emploi. Le secteur Horeca a démontré qu’il était un secteur économique incontournable dans la formation et la création d’emplois.
L
a commune de Molenbeek mise à mal depuis les évènements du 22 mars et qui souffre du deuxième taux de chômage le plus élevé en région bruxelloise, se relève ainsi grâce aux métiers de l’Horeca et bénéficiera, en plus, d’un outil d’insertion professionnelle adapté.
L’objectif est de faciliter la rencontre entre les employeurs du secteur de l’Horeca et des stagiaires en fin de formation. En pratique, la quinzaine de gérants d’établissement présents ont jugé sur place des compétences et du niveau de chacun des apprentis. Ces derniers leur ont servi et préparé un repas gastronomique leur permettant de démontrer leur savoir-faire. L’ensemble, suivi d’un job – dating, durant lequel l’apprenti a pu bénéficier d’une minute pour se présenter et de quatre minutes pour des échanges avec un employeur. La Fédération Horeca Bruxelles était évidemment présente afin de donner toutes ses chances à l’emploi et au secteur Horeca bruxellois. Pour rappel, la Fédération Horeca, en partenariat avec le centre Horeca Formation, propose d’ailleurs de nombreuses formations et surtout un centre de validation des compétences qui permet à tous les passionnés du secteur Horeca de faire valoir les compétences acquises sur le terrain. CT Pour Horeca Bruxelles
Le logiciel de caisse sur iPad pour l’Horeca › Prenez les commandes et les paiements partout › Obtenez des rapports complets › Profitez d’une assistance 24 h/24
Retrouvez-nous au stand 2CD9 pour un café et une démo de notre logiciel sur iPad, dans le hall 2.
lightspeedhq.be
Horecajournal
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n° 84 - mars 2017
HORECAmembre horeca sous la loupe Depuis près de 20 ans, Marc et Christine sont chaque jour ouvrable au service de 800 à 900 clients dans leur sandwicherie de qualité située dans le passage à côté de l'hôpital Erasme. Il y a deux ans, ils ont décidé de renouveler entièrement leur sandwicherie pour la rendre conforme aux nouvelles directives en matière de sécurité alimentaire et d'hygiène. Des travaux qui leur auront permis de décrocher un Smiley. « C'est la cerise sur le gâteau », pour le gérant Marc Julien.
800 à 900 clients par jour, cela représente environ 4 000 à 4 500 clients par semaine. C'est énorme. Comment faites-vous ? Marc Julien : « (rire) C'est une question d'organisation. Nous consacrons en moyenne 1 minute à chaque client. Après autant d'années, on peut dire que la machine est rodée. Avoir autant de clients à servir n'est en effet pas une sinécure. Nous ouvrons chaque jour ouvrable à 7h, pour fermer à 17h. Même si le soir, il y a encore énormément de passage de personnes qui rendent visite à des patients, il faut à un moment donné fixer une limite, ce qui nous laisse du temps pour jouer une partie de billard le soir. En tant qu'indépendant, il est important de s'accorder des moments de détente. Le week-end, nous sommes fermés et nous nous rendons régulièrement à la mer. »
Les affaires tournaient bien. Cependant, vous avez décidé de tout rénover il y a deux ans. Pourquoi ? « J'approchais de la cinquantaine, et j'ai eu envie de faire le point. Qu'allions-nous faire lors des dix prochaines années ? Remettre le commerce et recommencer ailleurs ? Comme à la mer, où nous aimons aller ? Ou rester à Anderlecht, où nous avons une certitude concernant le chiffre d'affaires ? Nous avons opté pour une combinaison des deux : passer le week-end à la mer, où nous pouvons nous détendre, et rénover entièrement notre sandwicherie à Anderlecht. Et quand je dis entièrement, c'est tout retirer et recommencer de zéro. »
Un smiley pour l'excellente sandwicherie
'Le nouveau matin' © Wouter Van Vooren
Comment avez-vous abordé cette rénovation complète ?
La nouvelle sandwicherie est lumineuse et agréable.
« Cette rénovation m'aura demandé une année d'étude, bien entendu en dehors de mes heures de travail, pour tout apprendre sur les réglementations, subventions, etc. Notre position à côté d'un hôpital a compliqué les choses. Nous ne pouvons par exemple pas utiliser de gaz, pour des raisons de sécurité. Heureusement, je suis membre de Horeca Vlaanderen. J'ai ainsi pu trouver des informations sur les subventions dans une brochure de Horeca Vlaanderen et Agentschap Ondernemen. À l'issue d'un audit gratuit, un consultant mesure la consommation d'énergie, procède à une analyse et établit un plan d'optimalisation. La rénovation a demandé un investissement de taille. Mais dans l'ensemble, nous avons récupéré environ 45 % en subventions, ce qui n'est pas rien. Horeca Vlaanderen a été le tremplin qui nous a permis d’obtenir le Smiley. »
Comment êtes-vous arrivé dans l'horeca ? « À l'âge de 14 ans, je voulais déjà vendre des crêpes une fois adulte. Je pense que cette passion me vient de ma grandmère, qui cuisinait pour les ministres. Après mes études au CERIA et Infobo, j'ai travaillé dans le restaurant Rondenbos à Dilbeek, où j'ai officié en cuisine, en salle mais aussi au bar. Cette période a été difficile. Je me levais à 3h30 du matin pour me rendre au marché matinal à vélo et rentrais chez moi tard le soir. Et le week-end, je donnais un coup de main à la boulangerie Quinaux, où travaillait ma maman. J'ai ensuite travaillé à l'hôtel De Rantere à Oudenaarde. J'ai ainsi pu découvrir toutes les facettes de l'horeca, de la sandwicherie au restaurant étoilé en passant par l'hôtel cinq étoiles. Mais après 10 ans, je m'étais dans l'intervalle marié et avais deux filles, j'ai estimé que l'heure était venue de me lancer et monter ma propre affaire. Lorsque la sandwicherie dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui a été mise en vente, nous avons rassemblé toutes nos économies et sauté sur l'occasion. »
Pourquoi avoir choisi cette sandwicherie ? Sa situation a-t-elle été déterminante ? « Sa situation est bien entendu unique, à un jet de pierre du plus grand hôpital de Belgique. Chaque jour, plus de 6 000 personnes y sont de passage, qu'il s'agisse de médecins, infirmiers, étudiants, visiteurs ou encore patients qui n'hésitent pas à venir acheter un sandwich pour rompre avec la monotonie des plats servis par l'hôpital. En plus de
« Ne touchez pas à la qualité. Vous ne duperez les clients qu'une seule fois et devrez composer avec une mauvaise réputation. » l'hôpital, le site accueille un énorme campus universitaire et une haute école. Mais la concurrence est rude. L'art consiste à se concentrer sur soi, se démarquer des autres et de préférence les surpasser. (rire) ».
Comment avez-vous fait pour vous démarquer et surpasser vos concurrents ?
« "Ne touche pas à la qualité", voilà ce que j'ai retenu de Monsieur Quinaux. Vous ne duperez les clients qu'une seule fois et devrez composer avec une mauvaise réputation. Notre principe de base consiste à utiliser tant que possible des produits
frais. Les sandwiches sont réalisés à la minute, avec des crudités fraîches dont nous assurons la découpe. L'avantage ? Chaque client a ainsi la possibilité de composer le sandwich de son choix, dans le respect de son budget. Notre clientèle compte de nombreux étudiants qui surveillent leurs dépenses. Nous avons progressivement apporté de la variété dans notre offre et l'avons étoffée. Nous proposons également diverses salades, des pâtes et lasagnes fraîches, des paninis, des omelettes à la minute, de la soupe maison, des frites et même du kebab. Il faut vivre avec son temps. »
« Nous avons travaillé dur pour y arriver. Même si aucune lumière du jour ne pénètre dans la sandwicherie, elle est très lumineuse. Il y a aussi toujours une musique de fond. Il est important que les clients se sentent bien dans votre établissement, et ce même s'ils n'y restent que quelques minutes. Auparavant, nous disposions de quelques tables, mais nous avons dû les retirer après un contrôle TVA. Une personne qui achète un sandwich et un coca à emporter paie 6 % de TVA. Mais une personne qui achète un sandwich et un coca et le mange sur place sera soumise à un taux de TVA de 12 et 21 %. Initialement, nous devions nous acquitter d'une amende de 25 000 euros. Après de nombreuses difficultés, nous avons pu la ramener à 1 000 euros. Mais pour éviter tout ennui, nous avons été dans l'obligation de retirer les tables. C'est dommage. »
Votre fille travaille désormais avec vous. La relève semble assurée ! « L'avenir nous le dira. Nous avons encore le temps. Mais on peut dire que la sandwicherie est devenue une vraie entreprise familiale. Ma mère vient également régulièrement jeter un œil. Les coûts en personnel ne sont bien évidemment pas à prendre à la légère. Auparavant, nous étions sept. Maintenant, nous ne sommes plus que quatre. Si l'efficacité est une qualité indispensable, l'ambiance est bonne. Et nous tentons de la préserver. À chaque occasion, qu'il s'agisse d'un anniversaire ou d'un jour de fête, nous n'hésitons pas à boire quelques bulles et déguster un morceau de gâteau. Certains travaillent ici depuis plus de dix ans, cela veut tout dire. » Le Nouveau matin, Lenniksebaan 806, 1070 Anderlecht Henk Van Nieuwenhove
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HORECAdans les pas de...
Jamie Lenaerts, hôtesse Thalys Dans cette nouvelle série, nous suivons plusieurs personnes qui exercent un métier particulier. Des professions que l’on ne voit pas tous les jours, mais qui frappent l’imagination et présentent, bien sûr, un lien avec l’horeca. Ce mois-ci, nous avons rencontré Jamie Lenaerts, hôtesse dans le Thalys sur la ligne Bruxelles-Paris.
BIO
Nom : Jamie Le naerts Fonction : hô tesse de train Âge : 25 ans Endroit préfér é : salle de ba ins / Cascais (Lisbonne) po ur les bons so uvenirs Devise : « Une journée où l’o n n’a pas ri est une journé e de perdue ! » Biotope : Anve rs Loisirs : cuis iner et voyage r
Chaque jour, des milliers de passagers prennent le Thalys : pour le travail, pour les vacances, pour rejoindre l’être aimé, des amis ou de la famille. En moins d’une heure et demie, les voyageurs se retrouvent aux portes de la ville de l’amour, Paris. Thalys propose ce trajet 24 fois par jour. Mais ces trains, qui peuvent atteindre 300 km/h, ne relient pas seulement Paris et Bruxelles. Au total, ce sont 15 villes d’Europe occidentale qui sont interconnectées, parmi lesquelles Amsterdam et Cologne. La logistique nécessaire au bon fonctionnement de toute cette organisation s’apparente parfois à un cassetête. Pour le personnel de bord et le catering, Thalys collabore exclusivement avec Railrest. Depuis 2015, le célèbre chef suédois Christer Elfving se charge de la nouvelle offre de catering, à laquelle il donne une touche scandinave. Pour ce faire, il utilise des produits locaux, car Thalys attache beaucoup d’importance à la durabilité et à l’originalité.
aux détails et c’est ce que j’essaie de transmettre. Par exemple, donner un verre plutôt qu’un gobelet avec les boissons et proposer une serviette. Je ne peux plus prendre le Thalys comme une simple passagère. Je regarde toujours ce que les autres font différemment. Mais je ne me permettrais pas de réprimander un collègue (rires). »
Disneyland Paris Notre wagon transporte beaucoup d’hommes d’affaires, mais aussi des journalistes. Nous sommes le jour du lancement de la nouvelle production d’Anna Teresa De Keersmaeker, Così fan tutte, à l’opéra de Paris et le service de presse de Thalys organise un voyage pour les journalistes. On pourrait penser que quelqu’un qui se rend si souvent à Paris pour le travail choisirait une autre destination pour ses loisirs. Mais ce n’est pas le cas de notre hôtesse. Jamie Lenaerts : « Beaucoup de gens trouvent que Paris est une ville surfaite. Je ne comprends pas pourquoi. C’est une ville extraordinaire, charmante et romantique. Et puis, il y a Disneyland. J’avoue, je suis fan de ce parc ! Je ne manque jamais une occasion d’y aller. En revanche, pour une virée shopping, je conseillerais Cologne. C’est beaucoup moins cher que chez nous ! »
L
a vie des hôtesses à bord du Thalys est fascinante. Tous les jours, une nouvelle aventure commence, avec à la clé des rencontres aussi diverses que variées et, parfois, la chance de servir une célébrité. Nous emboîtons le pas à Jamie Lenaerts TA (pour Train Attendant) de 25 ans. Un jargon que nous n’avons pas fini d’entendre, même si Jamie préfère le terme “hôtesse”.
Un nouveau monde À voir l’aisance dont Jamie fait preuve à l’égard des clients de la classe Comfort 1, on peut facilement imaginer qu’elle était déjà aimable et sociable étant petite. Jamie Lenaerts : « En fait, non. J’étais une enfant assez timide, surtout avec les gens que je ne connaissais pas. À l’adolescence, cette réserve a disparu et je n’ai plus eu de problème pour prendre la parole. Je n’avais pas vraiment le choix : nous étions six enfants, et j’étais la plus petite (rires). Ce sont deux qualités essentielles dans ce métier, tout comme la patience et la résistance au stress. Je faisais un job d’étudiant dans un magasin de vêtements quand une amie m’a dit que Railrest cherchait des candidats pour travailler à bord du Thalys. Selon elle, le job me collait à la peau. Moi, je ne savais même pas que ce métier existait, mais j’avais l’impression d’avoir fait le tour de la question dans ce magasin. Finalement, je me suis décidée. J’hésitais encore à cause de mes lacunes en français, mais j’ai réussi mon examen et tout a commencé. J’ai tout de suite adoré et je pense toujours que c’est la meilleure décision que j’ai prise de ma vie. Un nouveau monde s’est ouvert à moi : j’ai fait connaissance avec des personnes du monde entier – mes collègues sont vraiment comme une famille –, j’ai développé de nouvelles compétences sociales et j’ai appris à prendre des responsabilités. Ma connaissance des langues a énormément progressé. Je n’ai encore jamais dû me forcer à aller travailler. C’est un job varié, car en plus d’être TA, je travaille parfois comme PA (Platform Attendant) et back-up dispatcher. Je travaille 32 heures par semaine et chacune de ces heures est différente de la précédente. Heureusement d’ailleurs, car je ne voudrais pas d’un job classique avec des horaires fixes. Je fais ce que j’aime et apparemment, je le fais bien. Mes parents et mes amis sont très fiers de moi. »
De débutante à coach Il ne faut pas longtemps pour remarquer que Jamie excelle effectivement dans son travail. À l’observer, on croirait que tout le monde la connaît : elle est sollicitée de toutes parts. Aujourd’hui, elle accompagne quelqu’un qu’elle a elle-même
Selfies avec Jean-Paul Gaultier
« Chez Thalys, un nouveau monde s’est ouvert à moi »
formé. Et elle a aussi déjà remplacé des collègues du dispatching. Elle ne travaille pourtant ici que depuis quatre ans. Un parcours impressionnant. Jamie Lenaerts : « Je me souviens très bien de mon premier jour. C’était un double trajet vers Paris à l’heure de pointe. Les 117 places des trois voitures Comfort 1 étaient toutes occupées. Heureusement, j’avais moi-même un bon coach. Après trois ou quatre passagers, j’ai décidé de participer au service, plutôt que de rester en retrait. C’était un peu stressant, mais il fallait passer par là. Mon coach était très content et j’ai pris confiance en moi. J’en avais besoin pour la première fois où j’ai servi une voiture toute seule. Mais cela s’est bien passé aussi. Après un an et demi, mon superviseur m’a conseillé de devenir coach. C’est quelque chose que j’aime beaucoup faire. Je fais surtout attention
Dire que ce métier est une aventure n’est nullement exagéré. Les jours se suivent, mais ne se ressemblent pas. Il y a toujours quelque chose à raconter. Des anecdotes joyeuses, d’autres moins, comme l’attentat du Thalys en 2015. Heureusement, deux soldats américains se trouvaient par hasard dans la même voiture que le terroriste – ils cherchaient apparemment du wi-fi – et ont pu le maîtriser. Ce jour-là, Jamie avait déjà fini son shift, mais elle est consciente qu’on ne peut jamais se préparer à ce genre d’événement. Lors de l’attentat de Zaventem, elle était au dispatching dans les bureaux de Railrest. La situation était chaotique. Elle a proposé d’aider à informer le personnel via un groupe Facebook pour éviter la panique. Une réaction qui en dit long sur l’état d’esprit de la jeune fille qui n’avait que 23 ans à l’époque. Heureusement, ces événements sont exceptionnels et les nombreuses expériences positives l’emportent largement. Jamie a aussi appris à mieux connaître les gens : « Je peux deviner d’où viennent les clients en fonction de leur comportement. Par exemple, les Australiens sont des passagers très reconnaissants. Ils ne connaissent pas cela dans leur pays et trouvent le service fantastique. Souvent, ils me font des petits cadeaux quand on arrive à destination. Les Néerlandais ont toujours une blague à raconter. En revanche, les Parisiens sont plus distants. Quand des clients me remercient en quittant le train, cela me fait plaisir, mais je ne m’y habituerai jamais. Je me dis qu’après tout, je n’ai fait que mon travail. Les seules fois où je me sens gênée, c’est quand un collègue me demande de faire un selfie – avec Jean-Paul Gaultier, par exemple. C’est un homme très sympathique ; il a gentiment accepté de prendre une photo avec nous. Je ne suis pas vite impressionnée, mais si demain, Cristiano Ronaldo était à bord, je serais quand même un peu déstabilisée. Juste un peu… (rires) » © Michael De Lausnay
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Trois chefs pâtissiers belges à la coupe du monde de pâtisserie Malgré la victoire de la France qui a remporté la Coupe du monde de la pâtisserie 2017, la Belgique a placé trois de ses chefs pâtissiers dans la course et remporté la Coupe d’Europe en janvier dernier.
T
rois chefs pâtissiers ont ainsi représenté la Belgique: Nicolas Arnaud (sucre), David Redon (chocolat) et Frédérick Dever (glace).
Pour cette 15e édition, ce trio belge avait choisi d’axer ses réalisations autour du thème « La loi de la nature ». La France a remporté la médaille d’Or, le Japon et la Suisse
ont remporté les médailles d’argent et de bronze.
et les risques de casse jusqu’à la dernière minute.
En dix heures de compétition, les candidats ont dû effectuer trois pièces artistiques (chocolat, sucre et glace), trois entremets au chocolat, trois entremets glacés aux fruits et quinze desserts sur assiette.
Depuis la création de cette Coupe du monde de Pâtisserie en 1989, la Belgique a gagné une fois la médaille d’or (1995), trois fois la médaille d’argent (2007, 1999 et 1993) et trois fois la médaille de bronze (2011, 2009 et 2003). La France a pour sa part remporté sept fois la médaille d’or.
Cette année, deux difficultés supplémentaires ont été ajoutées avec l’obligation de placer une fleur de sucre dans la pièce artistique (rose, oeillet ou orchidée). Les sculptures en chocolat devront elles, être réalisées en moulage creux et non en chocolat plein, augmentant encore la difficulté
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HORECAactualite
Horeca et politique L’horeca est une composante essentielle de notre société et de nombreux hommes politiques s’intéressent de près à ce qu’il se passe dans ce secteur. Ils interrogent les ministres compétents, en quête d’informations et de faits concrets. Ho.Re.Ca. Journal les a observés discrètement.
Les horloges du parlement fédéral tournent au rythme des caisses enregistreuses. Le député MR Gautier Calomne a interrogé le ministre des Finances, Johan Van Overtveldt (N-VA), au sujet des contrôles des caisses enregistreuses. Et le parlementaire n’a pas hésité à entrer dans les détails techniques. Il se demande ainsi pourquoi le module d’enregistrement est branché à la caisse à l’aide du câble série RS232, qui est obsolète, au lieu d’un câble USB, beaucoup plus rapide. Mais le ministre ne s’est pas laissé déstabiliser par la technicité de la question, se permettant même un petit sarcasme au début de sa réponse : “L'obligation de délivrer un document de contrôle pour toute fourniture de repas et de boissons consommées à l'occasion de ce repas existe depuis 1972.” Il rappelle ainsi subtilement qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Seule la manière de délivrer le document a changé : le ticket de caisse remplace la souche TVA. Jusqu’à présent, les contrôles se sont limités aux établissements horeca qui ne disposent pas encore d’une caisse enregistreuse. 3 054
établissements ont déjà été contrôlés, dont 70 % étaient en infraction. Selon Johan Van Overtveldt, ce résultat est conforme aux attentes. Ces actions vont se poursuivre cette année. Et, en ce qui concerne les câbles, son administration n’a encore reçu aucune plainte. Néanmoins, le ministre admet que cette technologie n’est pas des plus récentes et a été choisie en 2010. La possibilité de remplacer les câbles sera examinée à terme.
Quid des corrections dans la caisse blanche à l’issue de plusieurs fêtes qui se sont déroulées au même moment ? Le député CD&V Stefaan Vercamer s’intéresse aux entrepreneurs horeca qui orchestrent plusieurs événements simultanément : ils organisent, par exemple, une fête dans une salle qui leur appartient et assurent en même temps le service catering pour d'autres réceptions. Attendu que la durée de tels événements ne peut pas toujours être évaluée avec précision par avance, les données introduites dans les caisses enregistreuses
doivent souvent être corrigées a posteriori. Actuellement, les corrections éventuelles ne peuvent être apportées que s'il s'agit de la première opération effectuée après l'événement. Or, il n'est pas toujours possible de procéder ainsi quand plusieurs événements ont lieu simultanément. Stefaan Vercamer a donc demandé au ministre Van Overtveldt ce que ces entrepreneurs devaient faire. Ce dernier reconnaît le problème et promet que ses services se montreront flexibles. “Aucun ticket d'un système de caisse enregistreuse ne doit être délivré à l'achèvement du service lorsque ce n'est pas possible en pratique, pour autant que l'opération soit enregistrée au préalable dans le système de caisse enregistreuse à concurrence de la valeur de l'offre, du bon de commande ou d'une valeur estimée et que les corrections éventuelles soient encodées dans le système de caisse dans les sept jours calendrier qui suivent l'événement. Les deux tickets de caisse doivent être délivrés au client au plus tard le 15e jour du mois qui suit celui au cours duquel le service a eu lieu, le cas échéant avec la facture.” Johan Van Overtveldt fera intégrer cette règle dans une circulaire de son administration, qui contiendra également un règlement pour la délivrance de factures à des cocontractants. Ludwig Verduyn
© Wouter Van Vooren
A l'étranger… Jamie Oliver ferme des restaurants
Le chef britannique Jamie Oliver va fermer six établissements de sa chaîne Jamie’s Italian au Royaume-Uni. Pour justifier cette décision, il a évoqué la future sortie du pays de l’Union européenne, qui a fait grimper les prix des ingrédients de ses plats italiens. Les fermetures toucheront 120 travailleurs, soit moins de 5 pour cent des effectifs. Le directeur a promis aux collaborateurs concernés de les aider à retrouver un emploi dans le groupe. Jamie’s Italian continuera en revanche à se développer à l’étranger avec 22 nouveaux restaurants prévus. Pour l’instant, la chaîne compte 42 établissements au Royaume-Uni et 36 à l’étranger, mais n’est pas (encore) présente en Belgique.
Un repas dans l’univers d’Harry Potter Vous avez toujours rêvé de vous immerger dans le monde des sorciers, ne serait-ce que pour un repas ? C’est ce que vous propose la pizzeria Pasta Wiz à New York, avec ses boulettes de viande magiques et autres smoothies au sang de dragon. Si la carte du menu semble tout droit sortie des films d’Harry Potter, l’intérieur est lui aussi inspiré de la Grande Salle de Poudlard où les apprentis sorciers prenaient leurs repas.
Les nouveaux hôtels interdits à Barcelone
Il n’y aura plus de nouveaux hôtels dans le centre de Barcelone. C’est ce qu’a décidé la municipalité de la ville espagnole. Cette interdiction fait suite à l’envol des prix de l’immobilier, saturé à cause des nombreux établissements touristiques. Barcelone compte 1,6 million d’habitants et accueille chaque année 30 millions de visiteurs étrangers. Le tourisme représente 13 pour cent du PIB de la ville.