Horecajournal .
N° 85 - avril 2017 10 numéros par an TIRAGE: 31.300 E.R. Filip vanheusden Horeca Marketing BLVD. Anspach 111, 1000 bruXELLES www.horecabruxelles.be www.horecawallonie.be bureau d’émission: Malines
n°85 - avril 2017
Le Mabru change ses horaires
« Un geste indispensable envers la nouvelle génération »
Attestation exclusive « Culture de la bière en Belgique » pour l’horeca Le 30 novembre dernier, la culture de la bière en Belgique a été officiellement reconnue par l’UNESCO comme Patrimoine Culturel Immatériel. Dans le prolongement de cette reconnaissance, un kit « Fiers de nos Bières »(*) est désormais disponible pour les membres des fédérations HoReCa Wallonie, Bruxelles et Vlaanderen. Le kit comprend une attestation exclusive, un drapeau « Fiers de nos Bières », des sous-bocks et des wobblers à accrocher aux pompes à bière. Ainsi, tout le monde peut célébrer ensemble la remise solennelle du certificat UNESCO en mai.
D
e par cette reconnaissance, l’UNESCO bombarde la culture de la bière en Belgique au rang de patrimoine vivant. Et de fait, force est de reconnaître qu’elle est plus vivante que jamais.
Le Président de la Fédération Horeca Bruxelles, Yvan Roque, félicite le Marché Matinal pour son nouvel horaire. A partir du 2 mars, « le plus grand marché de Bruxelles », va en effet ouvrir ses portes 1h plus tôt les mardis, jeudis et samedis.
Y
van Roque précise que ce nouvel horaire est un geste, devenu indispensable, envers la nouvelle génération et un plus pour le consommateur final. Les chefs de cuisine se rapprochant encore davantage de la chaine de produits frais, tout en réduisant leurs coûts des achats.
Le secteur Horeca a été entendu ! « Le supermarché pour professionnels », installé au Quai des Usines, le long du canal, réponds ainsi aux nombreuses demandes du secteur Horeca. Auparavant, les chefs de cuisine étaient en effet obligés d’attendre avant de pouvoir faire les achats nécessaires au bon fonctionnement de leur établissement. Les difficiles conditions de travail des chefs de cuisine nous imposaient de revoir la grille horaire du marché estime le directeur de l’asbl Mabru, Laurent Nys. A présent, les restaurateurs vont ainsi pouvoir bénéficier encore plus rapidement des produits de première fraicheur, provenant des plus de 100 commerçants et de tous les horizons. CT Pour Horeca Bruxelles
Impossible de résumer l’art de la bière en Belgique en une seule phrase percutante. Dans les brasseries de toutes tailles disséminées aux quatre coins du pays, des brasseurs passionnés déclinent à l’infini le malt, le houblon, la levure et l’eau. Parce que c’est leur métier ou tout simplement comme passe-temps, les Belges – hommes ou femmes – sont des brasseurs dans l’âme.
Horeca Ambassadeur Outre la créativité des brasseurs, il y a aussi la vitalité du secteur belge de l’horeca. Notre culture de la bière repose sur l’expérience, sur la rencontre entre des personnes qui savourent ensemble, parlent et discutent des plaisirs culinaires bien de chez nous. La culture de la bière en Belgique, c’est tout un monde qui se crée autour d’un verre levé. Et nulle part, ce sentiment n’est aussi fort que dans l’horeca ! Autant dire que notre culture de la bière ne pouvait rêver meilleur ambassadeur… Le dénominateur commun du secteur – qu’il s’agisse des brasseurs, des tenanciers de l’horeca ou des consommateurs – réside dans la conviction que la qualité prime sur la quantité. Toute la beauté de la bière est dans la dégustation. Devant la bière et
son charme irrésistible, tous les Belges sont égaux, qu’ils la dégustent au restaurant, au comptoir ou chez eux, attablés dans la cuisine... Chaque jour, de nouvelles variétés font leur apparition. Une bière pour chaque occasion, quitte à devoir créer de nouvelles occasions. Et bien sûr, chaque bière a son propre verre. Cette tradition fait elle aussi partie de la culture de la bière en Belgique. Servir une bière dans un verre inadapté n’est pas encore considéré comme un crime en Belgique, mais il s’en faut de peu... à bon entendeur, salut !
La reconnaissance de l’UNESCO est donc aussi quelque part une injonction à cesser de considérer les bières belges comme une évidence et à oser en être fier. Et à n’en pas douter, cette attestation est pour votre établissement un excellent moyen d’afficher cette fierté. Commandez sans plus attendre votre kit exclusif ! www.fiersdenosbieres.be/horeca (*) jusqu’à épuisement du stock
Une évidence qui n’en est pas une Si vous travaillez dans l’horeca, tout cela vous semble peut-être une évidence. Pourtant, la culture de la bière en Belgique n’a rien d’une évidence. Si c’était le cas, comment expliquer l’admiration que le reste du monde nourrit à l’égard des impressionnantes réalisations de notre pays dans le domaine de la bière ?
Ceci est une maqu ette. Le kit final pourra s’en écarter.
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Dans cet
Horecajournal
« des gens qui se permettent d’écrire sur tout et n’importe quoi ».
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Thierry Neyens Président Fédération HoReCa Wallonie
Editorial
Perspectives contrastées et contrastantes pour le secteur Horeca ! Nous voilà au printemps, à quelques semaines déjà du salon Horecatel. Cette année encore celui-ci a fait le plein de visiteurs. Selon les bilans, 36.000 personnes se sont bousculées au sein des six palais gourmands et ont échangés avec les exposants venus en masse. Sur ce dernier point, il me semble important de saluer la qualité et la quantité de ces derniers, toujours plus nombreux pour nous proposer outils, services et produits à la hauteur de nos besoins. 36.000 personnes sur quatre jours… Pouvons-nous voir cela comme un indicateur positif sur l’état de notre secteur ? Une preuve de la rentabilité de nos entreprises et du bon fonctionnement des politiques mises en place pour l’Horeca ? Malheureusement, je ne peux acquiescer en ce sens !
Un an après le 22 mars.
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HORECAActualite
Le dernier numéro de Foodprint tire le bilan gastronomique de l’année Foodprint est l’annuaire de la gastronomie. Depuis six ans déjà, il présente en mots et en images tout ce qui fait la beauté de la gastronomie belge. En outre, le nouveau Foodprint1617 complète cette présentation par une exceptionnelle galerie de photos des meilleurs photographes culinaires belges et étrangers. Un livre que chaque professionnel de l’horeca devrait ajouter à sa bibliothèque !
Comment passer commande ?
Foodprint1617 coûte 20 €. Vous pouvez le trouver chez votre libraire habituel ou le commander directement à la maison d’édition : u www.foodprint.be.
En effet, aujourd’hui et plus que jamais dans le secteur Horeca, la situation est devenue très compliquée, trop compliquée… Trop "compliquée", parce que l'environnement institutionnel de nos entreprises n'engendre qu'incertitude juridique, complexité, ignorance des réalités économiques et de fonctionnement interne, déstructuration du marché, affaiblissement de la concertation sociale, considérations communautaires, et j'en passe mais pas des meilleures... Notre secteur Horeca se compose de 50% d'indépendants travaillant avec leurs conjoints aidants et de 50% d'indépendants exerçant un second métier, celui d'employeur ! Parmi ces employeurs, 86% dirigent une entreprise de moins de 5 travailleurs. Néanmoins, actuellement nous sommes tous des artisans et des indépendants qui, aujourd'hui, n'ont jamais été aussi dépendants. Chacun d'entre nous pourrait certainement faire part de son interprétation, de sa vision, de sa "vérité". Mais nous savons tous que la vérité, c'est tenir des propos qui coïncident avec la réalité. Comme déjà mentionné à plusieurs reprises, il convient dès à présent de repenser son entreprise et d'adapter ses activités pour retrouver quelques marges indispensables. Par exemple, faudrait-il réduire ses heures d’ouverture ainsi que les prestations de ses collaborateurs ? Faudrait-il adapter son offre de restauration ou encore augmenter ses prix ? Adapter ses activités, c'est également innover, s'intéresser aux nouvelles technologies, se former et trouver de nouvelles sources d'inspiration en étant attentif à son environnement. Adapter ses activités, c’est aussi possible avec l’aide d’un confrère ou celle de notre fédération professionnelle, prête à vous écouter et à vous accompagner dans la relance de vos activités.
Les hôtels : ces lieux d’art méconnus On l’oublie souvent mais au-delà d’un lieu d’accueil, les établissements du secteur Horeca sont avant tout des lieux d’hospitalité et de culture, où se mêlent discussions d’affaires, découverte de la gastronomie d’un pays et vie sociale.
La gastronomie a toujours été, est et doit rester un de nos fleurons.
Dans ce contexte, l’hôtel Sofitel Brussels Europe présente jusqu’au 31 avril 2017, une installation de Guillaume Bottazzi.
Mais tous ensemble, réfléchissons sérieusement au modèle d'entreprise que nous voulons léguer aux jeunes artisans restaurateurs de demain...
Cet hôtel refuge de l’art de vivre à la française, situé à proximité de la Place Jourdan, à deux pas du
Parlement européen, expose ainsi une installation de 9 mètres de haut, faisant suite à un tableau de 16 mètres de la Place Jourdan, en partenariat avec l’Ambassade de France et la Commission Européenne. Une preuve supplémentaire que le secteur Horeca reste un lieu de vie sociale et de culture, incontournable à toute ville qui se respecte. CT Pour Horeca Bruxelles
Hébergement touristique – Actions ciblées de l’administration fiscale
Les JRE accueillent quatre nouveaux membres.
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On a suivi le majordome Rinus Willems.
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Quinzaine du Bœuf Comme annoncé précédemment dans l’Horeca Journal du mois de mars, la Fédération HoReCa Wallonie se joint à l’APAQ-W et au Collège des Producteurs pour promouvoir la viande bovine locale au travers de l’action « Quinzaine du Bœuf », du 5 au 21 mai 2017.
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our rappel, « La Quinzaine du Bœuf », qui en est à sa troisième édition, a pour objectif d’inviter les restaurateurs qui le souhaitent à se mobiliser durant quinze jours en proposant dans leurs assiettes des mets à base de viande de boeuf. Ainsi, l’action permet d’une part aux restaurateurs de bénéficier d’une belle visibilité sur le site internet de l’APAQ-W, d’autre part de sortir des sentiers en proposant à leur clientèle de nouvelles recettes. En préparation de cette quinzaine, la Fédération HoReCa Wallonie invite les restaurateurs à participer à l’un de ses road shows culinaires, spécialement axés sur le travail et la valorisation de la viande bovine de nos régions. D’une durée approximative de 3h, les road shows se dérouleront en deux temps. Dans un premier temps, présentation des viandes et de leurs
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caractéristiques par les producteurs locaux. Cette présentation sera suivie d’une dégustation de produits. Les restaurateurs et producteurs présents pourront également profiter de ce moment pour discuter et échanger sur les attentes et constats des uns et des autres. Dates et lieux des séances : • 4 avril 2017 à Jambes, de 9h à 12h, au Centre Wallon Formation et Perfectionnement Horeca Square Jean Mosseray, 4 5100 Jambes. • 19 avril 2017 à Liège, de 9h à 12h, au Centre IFAPME Liège-HuyWaremme - Rue du Château Massart, 70 - 4000 Liège. Pour vous inscrire à l’une de nos démonstrations, contactez dès aujourd’hui le secrétariat de la Fédération HoReCa par téléphone au 081/72.18.88 ou par e-mail à info@horecawallonie.be.
Ce mardi 21 mars 2017, la Fédération HoReCa Wallonie organisait son premier road show culinaire au Centre d’Excellence des Métiers de l’Hôtellerie de Saint-Ghislain, dans le cadre de la promotion de la Quinzaine du Bœuf. Retour sur ce moment de partage entre producteurs et restaurateurs !
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a matinée s’est ouverte sur l’intervention de Laetitia Van Roos, chargée de mission pour le Collège des Producteurs, qui a expliqué le rôle que jouait le Collège et a rappelé les différentes actions mises en œuvre dans le cadre de la Quinzaine du Bœuf. Ainsi deux actions majeures sont prévues : l’une impliquant les bouchers, l’autre le secteur Horeca. Promouvoir le bon « Bœuf de chez nous », valoriser le travail des producteurs wallons, voilà le message que souhaite faire passer l’APAQ-W au travers de sa campagne. Pour ce premier road show, quatre producteurs aux spécificités très différentes se sont succédé pour partager leur passion de la viande bovine : Dans un premier temps, Erik Van Emst de l’Abattoir Lancier à Rochefort et Frédéric Pelsmaekers, délégué commercial de Cordier Food Group ont présenté leurs produits et leur manière de travailler qui s’appuie sur une démarche de promotion des produits wallons. Isabelle Falys, la Blanche Ferme à Bois-deLessines à , dont l’élevage se compose d’une unique variété de viande de bœuf nourrie avec un fourrage propre à la ferme a annoncé son projet de devenir d’ici deux ans totalement bio ; Jacques Faux, éleveur de vaches limousines, dont la présentation portait sur la présentation de la coopérative Coprosain, une coopérative d’agriculteurs. Enfin, JeanFrançois Moulin, éleveur et boucher a rappelé l’importance de valoriser la race blanc bleu, trop souvent décriée en Belgique.
Les discussions ont également permis de souligner l’importance du rôle joué par le secteur Horeca dans le commerce de la viande. Les restaurateurs ont une responsabilité vis-àvis des consommateurs dans la présentation et la consommation des produits, et notamment de la viande locale. Il est donc primordial que les restaurateurs diversifient leur offre en proposant des viandes différentes, de qualité et de « chez nous ». Ces discussions se sont achevées par la dégustation de différentes viandes apportées spécialement pour l’occasion afin de différencier les goûts selon les races et les méthodes d’élevage. Cette matinée d’échanges sur les attentes et préoccupations des producteurs et des restaurateurs, a permis de souligner un point essentiel pour tous, à savoir le travail et la valorisation de tous les morceaux du bœuf. En effet, les producteurs locaux ont rappelé leur difficulté à fournir uniquement des « beaux morceaux », et ce en quantité constante. Une bête comprend de nombreux morceaux de viande, et même les morceaux « moins nobles » peuvent être exploités. Les restaurateurs présents ont également souligné leurs difficultés en termes de propositions innovantes et le besoin de répondre un minimum à la demande des consommateurs. Un échange instructif et positif entre deux secteurs partenaires qui se rapprochent par la passion qui les anime ! A.B. pour la Fédération HoReCa Wallonie
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HORECAactualite La Fédération HoReCa Wallonie organisait sa conférence sur les « Dessous du Système de Caisse enregistreuse » dans le cadre du salon Horecatel. Maitre Jean-Pol Douny, avocat-fiscaliste et Alain Fafchamps, fournisseur de caisse (ESI Informatique) étaient également présents afin de clarifier certaines notions, encore floues, pour les exploitants Horeca.
Les Dessous du système de caisse enregistreuse : bilan de la conférence
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a conférence, qui a attiré plus d’une centaine de personne, a permis de faire le point sur les huit années (2009 – 2017) depuis l’instauration d’un taux réduit de TVA pour la restauration et l’introduction de la notion de caisse enregistreuse. Ainsi la Fédération HoReCa Wallonie a successivement rappelé les différentes étapes qui se sont succédé au cours des années, depuis l’introduction de la notion de système de caisse enregistreuse jusqu’au recours engagé par notre fédération le 24 août 2016.
Cette conférence a également permis à notre Fédération de rappeler les engagements réciproques initiaux du gouvernement et des fédérations professionnelles et de commenter ses revendications actuelles envers le Gouvernement. Pour sa part, Maitre Douny, avocat-fiscaliste et Conseil de la Fédération, a rappelé les droits et obligations à mettre en œuvre en cas de contrôle de l’Administration et/ou en cas d’amende fiscale.
Il a insisté sur la possibilité de contester ces amendes de façon adéquate et sur base d’une argumentation uniforme. C’est pourquoi, la Fédération HoReCa Wallonie intervient, aux côtés de ses membres, dans les frais de rédaction et de dépôt des recours administratifs. Si une entreprise souhaite contester l’amende TVA qui lui serait imposée, nous l’invitons à contacter le secrétariat de la Fédération HoReCa Wallonie (soit par courriel sce@horecawallonie.be, soit par fax 081/72.18.89), qui lui expliquera la procédure pour constituer son dossier.
Services musicaux on-line dans votre établissement
Pouvez-vous utiliser des services musicaux on-line tels que Spotify et Deezer dans votre établissement horeca ? Quels avantages puis-je tirer de la diffusion de musique dans mon établissement ?
Puis-je utiliser n’importe quelle source pour diffuser de la musique dans mon établissement ?
Des études menées en Belgique et à l’étranger démontrent que la musique exerce une influence positive sur le comportement d’achat et de consommation des clients. De surcroît, elle exerce un effet favorable sur la productivité et le bien-être de votre personnel. La musique offre sans aucun doute une plus-value économique pour votre établissement commercial. Faites-en vousmême l’expérience !
Vous pouvez bien évidemment utiliser la radio ou votre collection de CDs originaux. Si vous optez en revanche pour un service musical online, faites attention car il existe deux types de services différents : • Les services B2C (business to consumer) offrent de la musique uniquement pour un usage privé. Les exemples les plus connus sont Spotify, Youtube, Apple Music et Deezer. Ces services ne disposent pas d’une licence permettant de proposer de la musique pour un usage professionnel ou commercial; leurs
conditions générales d’utilisation l’indiquent d’ailleurs clairement. (Conditions générales d'utilisation de Spotify : https://www.spotify. com/fr/legal/end-user-agreement/#s8). Vous ne pouvez donc pas les utiliser dans votre établissement. • Les services B2B (business to business) sont eux spécifiquement axés sur l’offre de musique dans un environnement professionnel ou commercial - par exemple un magasin ou un café. Ces fournisseurs de musique d’ambiance ont conclu à cet effet un contrat avec la Sabam et la Simim, lequel leur donne l’autorisation de fournir de la musique à votre établissement en toute légalité.
Comment savoir si vous avez recours à un service b2b légal ? Vous trouverez la liste complète des services B2B disposant de l’autorisation de fournir légalement de la musique sur le site de la Sabam u (http://www.sabam.be/fr/sabam/sourceslegales-de-la-musique).
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HORECAactualite
Commentaires négatifs : « des gens qui se permettent d’écrire sur tout et n’importe quoi » ! À l’image de très nombreux restaurateurs français, belge ou européen, le gérant du Peña Festayre n’en peut plus.
« Des gens qui se prennent pour le jury de Top Chef » Ce restaurateur parisien qui sert des spécialités du Pays Basque en a marre « des gens qui se permettent d’écrire tout et n’importe quoi et qui se prennent pour des jurys de Top Chef ». Selon lui, ces personnes n’ont aucun respect pour les artisans restaurateurs. En cause, une critique de trop sur un site de commentaires notoire, qui décrivait ses desserts comme congelés, son omelette aux cèpes comme « étant achetée au supermarché » et son gratin comme « sortant tout droit d’une boîte de conserve ». Le restaurateur a réagi en invitant l’expert cuisinier improvisé à venir vérifier par lui-même en participant à un défi « pommes de terre » consistant à venir peler les 300 kg de pommes de terre que cet établissement français reçoit chaque semaine.
« Pas de respect ni de critiques constructives » ! À l’instar de très nombreux professionnel du secteur Horeca, de par le monde, ce restaurateur dénonce l’absence de respect et de critiques constructives parmi les commentaires des sites comme Tripadvisor, qui pullulent sur internet. Il souligne qu’il n’a rien contre les sites de commentaires en euxmêmes, qui peuvent se révéler
utiles lorsque les clients déçus argumentent leur critique. Il en appelle à davantage de modération, de connaissance, de tolérance et de respect envers les artisans restaurateurs.
Le secteur Horeca première victime des commentaires négatifs Très nombreux sont en effet les professionnels du secteur Horeca qui sont victimes de véritables campagnes de diffamation lancées par des inconnus, dont certains n’ont même pas poussé la porte de l’établissement en question. Telle personne conclut et publie sur internet, sans même être entrée, puisque l’établissement n’est pas ouvert à 11h et qu’il ne voit pas la cuisine au rez-de-chaussée, le restaurant en question ne sert donc que des surgelés. Telle autre personne marchande une réduction sous peine de publier un commentaire incendiaire. Dans tous les cas, le problème est le même : tout le monde peut publier ce qu’il veut sur ces sites sans jamais être inquiété.
Identifier le vrai du faux ? Face à ce phénomène qui prend de plus en plus d’importance, quelques règles de bon sens sont à rappeler. Un secteur comme l’Horeca reste un des secteurs où l’excellence est la norme, mais où la perfection n’existe pas. Il s’agit donc avant tout d’un métier d’artisans dans lequel des erreurs peuvent se produire. Un secteur construit sur des hommes et des femmes, qui
commencent à travailler tôt et se couchent tard. Un secteur qui réclame un travail rigoureux et constant, de l’innovation et de la convivialité. Un établissement qui existe depuis de nombreuses années, n’est donc pas dû au hasard, mais a un souci rigoureux de la qualité et de l’accueil. Un artisanat, lumière de la nuit pour de nombreux quartiers, qui associe tant bien que mal l’hospitalité et la rentabilité. En réalité, les établissements du secteur Horeca dépendent avant tout de leur réputation et de leur clientèle fidèle. Ils sont ainsi obligés de miser sur la qualité de leur produit/service et de leur accueil afin de conserver leur clientèle. Des critiques entièrement négatives, isolées, non constructives, méprisantes, insultantes ou dénuées de tout fondement (la personne n’est pas rentrée ou n’a pas consommé) sont donc complètement irréalistes.
Un combat de la Fédération Horeca Bruxelles ! Dans ce contexte, la Fédération Horeca Bruxelles se bat depuis de nombreuses années afin que les sites de commentaires soient plus sélectifs dans leurs commentaires et plus strictes vis-à-vis des commentaires quasi diffamatoires, qui peuvent briser l’image des métiers du secteur Horeca ou d’un établissement en particulier. CT Pour Horeca Bruxelles
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HORECAactualite
Travaux de l’Ilot Sacré : La Fédération Horeca Bruxelles vous apporte un suivi spécifique À partir du 20 mars 2017, l’Îlot sacré, une zone extrêmement touristique et dans laquelle le secteur Horeca est très présent devra supporter des travaux importants.
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n cause, le réaménagement complet de cette zone avec un travail sur les canalisations et les câbles souterrains prévu pour 250 jours ouvrables. Et dans un second temps, des travaux d’aménagement proprement dit, prévus là aussi pour 200 jours ouvrables. Les travaux devront se terminer en mars 2019.
Le périmètre des travaux comprendra la rue des Bouchers, la Petite rue des Bouchers, la rue des Dominicains, l’impasse de la Fidélité, la rue d’Une Personne, la Rue du Marché aux Peaux, l’impasse de la Tête de Bœuf et l’impasse du Chapelet.
Impact pour le secteur Horeca ? Selon les autorités concernées, ces travaux lourds devraient avoir un impact négatif le moins important possible. Les rues devant rester accessibles aux piétons durant toute la durée de travaux. Nombreux sont pourtant les restaurateurs ou cafetiers, qui redoutent des travaux chaotiques et sans plan d’ensemble. Selon eux, les futurs chantiers pourraient rendre les établissements Horeca inaccessibles s’ils ne sont pas encadrés dans une vision d’ensemble.
Les restaurants, cafés et hôtels de cette zone risqueraient ainsi d’être encerclés par les travaux et désertés par les clients et ce jusqu’en mars 2019. L’ensemble dans un contexte post-attentats qui a déjà gravement mis à mal la fréquentation des établissements Horeca, particulièrement dans le centre de Bruxelles.
La Fédération Horeca Bruxelles toujours au service des établissements Horeca !
problème, se tient au service de ces établissements concernés.
Comme à son habitude, la Fédération Horeca Bruxelles, particulièrement présente dans tous les chantiers touchant de près ou de loin le secteur Horeca et la mobilité bruxelloise (rénovation des tunnels, piétonnier du centre…) et bien consciente du
La Fédération Horeca vous tiendra au courant de toutes les nouvelles avancées dans ce sujet. CT Pour Horeca Bruxelles
La mobilité bruxelloise en plein Chantier du tunnel Porte de Hal
déviations vers les parkings Stalle et Ceria, donnant accès aux lignes 4 et 5 du métro, une déviation en surface pour ne pas bloquer les quartiers saint-gillois, une information sur les panneaux d’affichage du ring et le covoiturage. L’ensemble afin de réduire le nombre de voitures entrant dans Bruxelles et non de fluidifier le trafic. Aucune solution solide n’a, semblet-il, été prévue pour les 48.000 véhicules qui utilisent chaque jour cette axe vital de la mobilité bruxelloise.
Le secteur Horeca : la première victime de l’immobilité bruxelloise ! Faut-il à nouveau le rappeler : le secteur Horeca, très dépendant de l’accessibilité de ses établissements et de l’image de ses quartiers, est la première victime de ces travaux !
Le chantier du tunnel de la Porte de Hal a débuté le lundi 27 février et a commencé par une fermeture totale du tunnel pendant 3 semaines. Des perturbations importantes de la mobilité bruxelloises sont prévues jusqu’en septembre 2018, selon le ministre bruxellois de la Mobilité Pascal Smet (sp.a). En détails : Phase 1 : Tunnel fermé du 27/02/17 au 19/03/17 Phase 2 : Journée : tunnel ouvert -
Nuit : tunnel fermé du 20/03/17 au 29/05/17 Phase 3 : Tunnel fermé du 30/05/17 au 03/07/17 Phase 4 : Journée : bandes de circulation de droite fermées - Nuit : tunnel fermé du 03/07/17 au 31/12/17 Phase 5 : Journée : bandes de circulation de gauche fermées - Nuit : tunnel fermé du 01/01/18 au 31/03/18 Phase 6 : Journée : tunnel ouvert Nuit : tunnel fermé du 01/04/18 du 31/12/18
La mobilité bruxelloise en plein chaos ? 1 an de travaux prévu ! Il faut savoir que depuis la fermeture de l’axe nord – sud passant par l’actuel piétonnier du centre, la petite ceinture est devenue un axe vital de la mobilité bruxelloise. Actuellement, 48.000 véhicules circulent chaque jour et passent ainsi par ce tunnel. Les autorités ne prévoient comme solution de recours que les
A l’instar des chantiers du piétonnier, de la rénovation prochaine du tunnel Léopold (le plus long de Belgique) en 2018 ou de la piétonisation de la Chaussée d’Ixelles, est-il responsable de multiplier ainsi les grands chantiers au risque de tuer l’économie dans ces quartiers ? Et de dissuader sur le long terme les gens de se déplacer dans les établissements Horeca bruxellois ? Quid du secteur Horeca très présent dans ces zones et des risques de perte de clientèle à court comme à long terme ? Quid des conséquences
en termes d’image au niveau de l’accessibilité de ces lieux de sortie ? Quid d’un secteur qui assure la vie sociale dans ces quartiers ? Des solutions concrètes sont pourtant possibles : Afin de limiter l’effet de ces travaux et de fluidifier le trafic, la Fédération Horeca Bruxelles propose de : • permettre l’accès aux voies réservées aux bus dans les zones concernées par les embouteillages, • mettre en place des agents de police aux points clés de l’itinéraire de surface, • offrir la gratuité des parkings CERIA et Erasme, • permettre l’accès aux parkings des centres commerciaux proches, • augmenter la capacité des lignes de métro et de tram, aux heures de pointe, pour les navetteurs supplémentaires, • diffuser largement ces différentes possibilités dans les médias et sur les panneaux d’affichages afin de maintenir la confiance en la mobilité dans ces quartiers.
Les quartiers Châtelain et Saint-Boniface en plein bouleversement! Plus d’un an de travaux pour 350 mètres de rue ? Les quartiers Chatelain et Saint – Boniface en plein bouleversement ! L’Horeca payera-t-il la facture ? La Rue du Page dans le quartier Chatelain subit actuellement des travaux d’aménagement. Des
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Bruxelles - Mobilité ferroviaire –
chaos ? espaces publics, des trottoirs et une nouvelle piste cyclable, sont en cours. Ces travaux devraient se terminer le 1er juin 2018. Il s’agira donc de plus d’un an de travaux pour 350 mètres de rue. D’autre part, le quartier saint – Boniface va lui aussi devoir supporter un réaménagement complet de la Chaussée d’Ixelles. Cette dernière va en effet être totalement modifiée dans le courant du mois de mai 2017. La circulation automobile sera interdite dès mars 2018 du lundi au samedi de 7h à 19h. Cette zone sera réservée aux promeneurs, cyclistes,
taxis et bus. La place Fernand Cocq va – elle aussi être modifiée. Il s’agit donc d’une quasipiétonnisation de cette zone. Quid du secteur Horeca très présent dans ces zones et des risques de perte de clientèle ? Quid d’un secteur qui assure la vie sociale dans ces quartiers ? Quid des conséquences en termes d’image au niveau de l’accessibilité de ces lieux de sortie ? Le secteur Horeca va-t-il payer la facture ? CT Pour Horeca Bruxelles
une offre améliorée pour la mobilité bruxelloise ? On l’oublie souvent mais la mobilité ferroviaire vers Bruxelles, des nombreux navetteurs qui viennent y travailler et des touristes qui viennent visiter la capitale, est un enjeu économique et touristique cruciale.
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ans ce contexte, en réponse à l’article « Mobilité bruxelloise : des signes criants de faiblesses » du Journal de l’Horeca no : 82 » – le Ministre fédéral de la Mobilité, chargé de Belgocontrol et de la Société nationale des chemins de fer belges, Monsieur François Bellot, nous indique que :
- Malgré les retards et les inconvénients sur la vie des navetteurs dont le Ministre se dit bien conscient, le chemin de fer reste sous-utilisé pour les déplacements intrabruxellois. Cette « offre S (pour suburbaine) serait en effet mal connue des voyageurs. - De plus, afin de favoriser l’accès à la métropole bruxelloise, la SNCB a adapté son Plan de transport en y ajoutant 72 trains supplémentaires pour la semaine et le week-end. - Cette extension de « l’offre S » assure ainsi une meilleure accessibilité entre la périphérie (Braine-l’Alleud, Waterloo, Rhodes Saint-Genèse, Linkebeek) et la gare de Bruxelles – Schuman par des trains circulant toutes les 30 minutes.
- Le Quartier européen est lui connecté à l’aéroport de Bruxelles – airport – Zaventem, par une ligne directe, durant le week-end et à toutes les heures. - D’autres gares moins connues du Sud et de l’Est de la Capitale sont également desservies par cette offre. - Une meilleure connexion entre NivellesBruxelles-Anvers fonctionne également toutes les 30 minutes durant les heures creuses. - D’autre part, les travaux du RER se poursuivent avec un investissement prévu d’un milliard d’euros dans la mobilité, la finalisation du RER et la décongestion des routes belges. - À ce sujet, le Ministre Fédérale de la Mobilité souligne que les travaux d’infrastructure devront être effectués par palier afin de faire bénéficier directement la clientèle de chaque nouvelle avancée. Il précise toutefois que l’augmentation de l’offre ne sera effective que vers 2024. - Pour finir, le gouvernement fédéral souhaiterait mettre en œuvre une allocation de mobilité positive en 2017 qui permettra à tous les bénéficiaires d’une voiture de société de choisir entre un véhicule ou l’octroi d’un budget équivalent pour assurer sa mobilité autrement. Selon le Ministre Bellot, ces projets ferroviaires, présents et futurs pourront améliorer la mobilité autour de Bruxelles et le quotidien des travailleurs, des étrangers et des touristes transitant dans la capitale belge et ainsi soutenir le tourisme comme le secteur Horeca bruxellois à long terme. CT Pour Horeca Bruxelles
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HORECAformation
Les formations Horeca d'avril 2017 Chaque mois, le Centre Horeca Formation - Rue de l’Agrafe 68 à 1070 Anderlecht (station métro Aumale) propose un vaste éventail de formations destinées aux travailleurs comme aux gérants d’établissement Horeca. Le programme propose des formations adaptées à chaque fonction et pour tout type d’établissement.
L
es formateurs sont des professionnels spécialisés dans leur matière. Les formations se basent sur le vécu professionnel des participants pour proposer des solutions, des outils, des recettes adaptées pour que, dès le lendemain, ils puissent être utilisés sur le terrain.
Intéressé ? Pour toutes inscriptions ou commentaires : Rue de l’Agrafe 70 - 1070 Anderlecht - T: 02 550 00 10 - F: 02 512 66 34 E-mail : centreformation@horeca.be u www.horecaformation.be
Quelques formations sous la loupe : Nouveau - Une prospection efficace et attrayante
P
rospecter, c’est agir pro activement, élargir votre portefeuille de clients et faire une bonne première impression. Cette formation vous guidera pour entamer, construire et finaliser un entretien par mail ou par téléphone. Suscitez la curiosité de vos clients et ils seront impatients de vous rencontrer.
• Faire une bonne impression • Bien prospecter par mail et par téléphone • Potentiel des visites
NOUVEAU - Initiation à la cuisine espagnole traditionnelle et gastronomique
D
e Castille en Galice, d’Asturies en Andalousie, venez découvrir les merveilles que nous offre l’Espagne. À travers différentes recettes traditionnelles et gastronomiques de tapas, potages, viandes, poissons et desserts, composez les menus que nous proposent nos voisins du Sud.
NOUVEAU - Les cocktails sans alcool
D
• Produits et spécialités des différentes régions • Recettes traditionnelles • Préparations gastronomiques modernes
Jour : Vendredi Date : 21 avril Heure : 9h-16h30 Lieu : Anderlecht Formateur : Dynamo
Jour : Mercredi Date : 19 et 26 avril Heure : 14h30-18h30 Lieu : Anderlecht Formateur : Philippe Votquenne
éveloppez votre carte de cocktails grâce à des préparations sans alcool qui raviront une grande partie de votre clientèle.
• Cocktails à base de thé et d’infusions aromatiques • Cocktails à base de glaces et sorbets • Designs Jour : Lundi Date : 24 avril Heure : 14h30-18h30 Lieu : Anderlecht Formateur : Serge Guillou
Formation
Localisation Date
Heure
Formation
Localisation Date
Heure
La gestion personnalisée des situations délicates au téléphone
Anderlecht
Lu 24 avril
9h-16h30
Les légumes en dessert : une tendance à suivre
Anderlecht
Je 20 et 27 avril
15h-18h
La gestion du temps
Anderlecht
Lu 24 avril
9h – 16h30
Initiation a l’œnologie
Anderlecht
Me 19 avril
15h-18h
Développer son assertivité
Anderlecht
Je 20 et 27 avril
9h-16h30
Les vins du Languedoc-Roussillon
Anderlecht
Lu 24 avril
15h-18h
Mieux être dans ses relations et sa communication
Anderlecht
Me 19, 26 avril
9h-12h30
Néerlandais débutant
Anderlecht
Ma 18, 25 avril
14h30-17h30
Un management humain et hautement performant
Anderlecht
Me 19, 26 avril
9h-16h30
Anglais débutant
Anderlecht
Je 20, 27 avril
9h-12h
Être un chef d’équipe efficace et optimiser son leadership
Anderlecht
Ve 21 et 28 avril
9h-16h30
Français débutant
Anderlecht
Me 19, 26 avril
9h-12h
Former vos collaborateurs sur le terrain
Anderlecht
Ve 28 avril
9h-16h30
Néerlandais intermédiaire
Anderlecht
Ma 18, 25 avril,
9h-12h
Une prospection efficace et attrayante
Anderlecht
Ve 21 avril
9h-16h30
Anglais intermédiaire
Anderlecht
Je 20, 27 avril
14h30-17h30
Excel essentiel (niveau 1)
Anderlecht
Ma 18 et 25 avril
9h-16h30
Français intermédiaire
Anderlecht
Me 19, 26 avril
14h30 – 17h30
Excel - fonctions et formules (niveau 2)
Anderlecht
Ve 28 avril
9h-16h30
Néerlandais avancé
Anderlecht
Ma 18, 25 avril
12h30-14h
Excel - analyse et statistiques (niveau 3)
Anderlecht
Lu 24 avril
9h-16h30
Anglais avancé
Anderlecht
Je 20, 27 avril
12h30-14h
Powerpoint
Anderlecht
Je 20 avril
9h-16h30
Les cocktails sans alcool
Anderlecht
Lu 24 avril
14h30-18h30
Initiation à la cuisine espagnole traditionnelle et gastronomique
Anderlecht
Me 19 et 26 avril
14h30-18h30
Barista - devenez artisan du café (niveau 1)
Anderlecht
Me 19 et 26 avril
15h-18h
La cuisine du terroir - menus printanier
Anderlecht
Ma 25 avril
14h30-18h30
Barista - perfectionnement (niveau 2)
Anderlecht
Je 20 et 27 avril
15h-18h
Les légumes oubliés - saison printanière
Anderlecht
Ma 18 avril
14h30-18h30
Secourisme avec examen pour l’obtention du brevet
Anderlecht
Ma 18, 25 avril, Ve 21, 28 avril
9h-16h30 + 9h-13h
Gâteaux et entremets classiques
Anderlecht
Lu et Ma 24 et 25 avril
15h-18h
Module 1 : bonnes pratiques d’hygiène en cuisine
Anderlecht
Je 20 et 27 avril
9h – 16h30
Horecajournal
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n° 85 - avril 2017
HORECAformation
Se former comme Commis de cuisine Frituriste, c’est désormais possible en Wallonie. Dans le cadre de son partenariat avec l’Association nationale des frituristes Unafri-Navefri, la Fédération HoReCa Wallonie, en collaboration avec le Centre wallon de formation et de perfectionnement du secteur Horeca (Horeca Formation Wallonie) et le FOREM, met en place plusieurs formations à destination de demandeurs d’emploi souhaitant travailler dans des friteries.
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rticulée sur plusieurs modules, la formation a pour objectif de délivrer les connaissances de base nécessaires pour travailler dans une friterie fixe ou ambulante.
Plus précisément, cette formation a pour but de donner au futur travailleur toutes les informations relatives au fonctionnement d’une friterie (autorisations requises, système d’autocontrôle en matière de sécurité alimentaire, etc.), à l’utilisation du matériel et des infrastructures et évidemment, au savoir-faire. D’une durée de 256 heures, la formation pratique comprend 7 modules destinés à couvrir l’ensemble des tâches incombant au futur commis de cuisine - frituriste : introduction au métier et description de la fonction de travail (aptitudes requises), notions de nutrition, contrôle à la réception des marchandises et conditions de stockage, préparations des matières premières et auxiliaires nécessaires au travail du jour, aide au service, respect de la propreté du travail et de l’environnement de travail, etc.
La prochaine session de formation Commis de cuisine Frituriste est prévue pour septembre 2017, au centre technique d’Horeca Formation Wallonie, à Jambes. Si vous souhaitez plus d’informations ou accueillir un stagiaire dans votre friterie, au terme de sa formation, n’hésitez pas à contacter Henri Doumont, Coordinateur d’Horeca Formation Wallonie, par courriel à h.doumont@horeca.be.
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Enfin, les parties théoriques et pratiques sont accompagnées d’un stage pratique en entreprise comprenant 160 heures. Le stagiaire demandeur d’emploi doit rechercher lui-même son endroit de stage mais peut aussi s’adresser aux friteries intéressées d’accueillir un stagiaire. La première session de formation, qui s’est déroulée en mars, au Centre de compétences des métiers de bouche « Epicuris » situé à Villers-le-Bouillet, a reçu un franc succès. L’expérience peut certainement être reconduite, dans d’autres régions de Wallonie.
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n° 85 - avril 2017
Horecajournal
HORECAbistrot de terroir®
Voyez du pays avec nos Bistrot de Terroir ! ®
Chaque mois, Horeca Journal vous présente deux établissements labellisés Bistrot de Terroir®, en Wallonie. L’occasion pour la Fédération HoReCa Wallonie de valoriser ces cafés typiques, heureusement sauvegardés par des cafetiers passionnés de leur métier et de leur région.
Un concours de circonstance ! Voici comment nous pourrions définir le parcours d’Irfan Gumus et de son Bistrot de Terroir® Leffe Plaza, situé au cœur de Mons, une cité moyenâgeuse où l’accueil est sans nul autre pareil. Un écrin sympathique et convivial.
En 2010, le Ministre wallon du Tourisme chargeait la Fédération HoReCa Wallonie d'élaborer et de développer la filière Bistrot de Terroir® pour revaloriser les cafés typés, en Wallonie. Cette initiative faisait notamment suite à une réflexion menée par la Fédération HoReCa Wallonie, en 2007, dans le cadre de la revalorisation des
cafés de village. Inspiré du modèle français, créé en 1993, le label Bistrot de Terroir® en Wallonie prenait vie. Une première dizaine de cafés étaient ainsi labellisés au printemps 2011. Aujourd'hui, une centaine d'établissements ont rejoint le Réseau Bistrot de Terroir® en Wallonie.
de troquer son costume trois pièces de fonctionnaire pour revêtir celui d’exploitant Horeca. « Autour de moi, j’avais très peu de connaissances qui travaillaient dans l’Horeca. Dire que l’Horeca est une passion depuis toujours, cela serait un peu mentir. À l’époque avec un ami, nous envisagions de lancer un premier établissement du côté de La Louvière. Cela ne s’est pas concrétisé mais néanmoins, j’ai persévéré seul dans le secteur Horeca. Au fil du temps, j’ai fait la connaissance de personnes très honnêtes qui m’ont appris à aimer le métier. Et finalement, aujourd’hui, je peux dire que l’Horeca est vraiment devenu une passion ! ».
« Leffe Plaza », dans le cœur historique de la ville de Mons
I
mplanté sur la belle et grande place, dans un décor résolument contemporain, le Leffe Plaza est le lieu de rencontre idéal pour passer un bon moment entre amis ou en famille. Malgré les aménagements effectués, le propriétaire a su garder la décoration « magique » propre à l’endroit, se mariant à merveille avec la tradition architecturale de la Ville de Mons. L’établissement mêle sans fausse note bois rustique et modernité, le tout surplombé par d’immenses fresques.
Du marketing au bistrot Diplômé d’un master en Sciences de gestion, Irfan Gumus décide un jour
L’art de la Bistrot-nomie ! Amateur de bières et de produits locaux, Irfan Gumus est très fier de sa région et des spécialités qu’on y trouve. « Je suis belge et avant tout amateur du local. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai posé ma candidature pour le label Bistrot de Terroir®. Je ne connaissais pas encore vraiment bien le label mais pour moi, il représentait un gage de qualité ». Et cette qualité, Irfan Gumus, essaie de l’instaurer au quotidien. « Je suis davantage dans une optique « petite brasserie », c’est-à-dire que le client vient pour manger un plat et boire un verre et non pas pour prendre un
repas trois ou quatre services. Nous ne sommes pas un deux étoiles mais cela ne veut pas dire que l’on mange mal ! Nous choisissons des produits de qualité pour justement montrer qu’il est possible de manger dans une brasserie de manière correcte ». A la carte, nous retrouvons bien évidemment les différentes variétés de Leffe mais également bon nombre de bières spéciales et bières trappistes : Chimay, Quintine, Rochefort ou encore Saint-Feuillien. En outre, l’établissement propose également d’autres spécialités moins « houblonnées », telles que l’Eau de Villée de la Distillerie de Biercée ou encore le Rufus, un vin effervescent
confectionné dans la région de Binche. Le Bistrot de Terroir® Leffe Plaza propose également de nombreux plats à base de bières, qui varient régulièrement au fil des saisons.
« Finalement, aujourd’hui, je peux dire que l’Horeca est vraiment devenu une passion ! » Une ville vivante et animée Très prisé pour sa terrasse les jours ensoleillés, le Bistrot de Terroir® Leffe Plaza accueille, dès le printemps, de nombreux touristes souhaitant goûter aux joies d’un bon verre, baignés par les rayons du soleil. Il faut dire que l’endroit s’y prête bien. En effet, bordée de terrasses, de restaurants et de cafés, la Grand-Place de Mons est le point névralgique de la dite Cité du Doudou. Nombreux sont ceux qui, installés confortablement en terrasse, admirent la beauté architecturale de ses bâtiments aux façades historiques. De la Grand-Place, les possibilités d'évasion sont multiples pour découvrir la ville de Mons. Empruntez les rues pavées du centre-ville et découvrez les magnifiques édifices architecturaux : la Collégiale Sainte-Waudru, le Beffroi, l’Eglise Saint-Nicolas ou encore le Mundaneum. Profitez du calme et d’un retour à la nature, en
vous aventurant à l’arrière de l’Hôtel de ville, dans les très célèbres Jardins du Mayeur. Mons regorge également de trésors pour les amateurs de culture. En effet, situés dans le centre ou à quelques kilomètres de celui-ci, la ville propose un florilège de musées : Musée des Beaux-Arts (BAM), Musée Van Gogh, Musée du Doudou, Musée des Sciences naturelles ou encore le M.A.C à Hornu. Comme nous le confie Irfan Gumus « la Grand-Place de Mons est un endroit idéal pour passer un bon moment. De nombreux évènements ont lieu ici, comme la Bière en Fête au mois d’avril, le Marché de Noël « Mons cœur en neige » et, bien entendu, Le Doudou ». S’il est un évènement à ne pas rater à Mons, c’est bien le Doudou. Cette ducasse rituelle qui s’étale sur plusieurs jours est, depuis 2005, reconnue « chef-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité » par l'UNESCO. Pour une visite gourmande, culturelle ou festive, n’hésitez plus et allez fouler les rues et ruelles pavées de la Cité du Doudou, une cité chargée d’histoire. Au fil de votre parcours, profitez-en pour faire une halte au Bistrot de Terroir® Leffe Plaza, un établissement vivant, dynamique et chaleureux, digne représentant de l’accueil montois. Leffe Plaza Grand Place, 5 - 7000 MONS Tél. : +32 (0)65/84.01.54 A.B.
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n° 85 - avril 2017
« Au Bœuf qui rit », des produits de premier choix dans un décor atypique Situé entre les villes de Mons et de Tournai, à Ville-Pommerœul, venez découvrir le Bistrot de Terroir® Au Bœuf qui rit. Créé il y a plus de trente ans, cet établissement, au nom plus qu’explicite, vous invite à découvrir sa spécialité, dans une ambiance et un cadre champêtres.
L
e Bistrot de Terroir® Au Bœuf qui rit, c’est avant tout trois associés de longue date, passionnés par le monde de l’Horeca et surtout par la même discipline : « Nous sommes tous les trois diplômés de l’école hôtelière avec une spécialisation dans la viande. Nous nous connaissons et travaillons ensemble depuis plus de trente-cinq ans. De temps en temps, il nous arrive d’avoir des prises de becs, comme
vraiment dans une ambiance familiale, conviviale. » Au vu du nom de l’établissement, il est évident que sa particularité est la préparation de la viande de Bœuf. Et plus précisément en grillade : « Nous préparons toutes sortes de Bœuf et choisissons une viande très persillée en graisse, ce qui lui donne du croustillant ainsi qu’une saveur très particulière. De plus, nous grillons ces viandes sur des copeaux de noix de coco afin de leur apporter ce goût bien caramélisé. » Il y a la viande de Bœuf, certes, mais pas uniquement : « En boissons, nous avons les vins de Roisin, des alcools de la Distillerie Gervin, la Diôle de la Brasserie des Carrières à Beloeil. Comme autre bière locale, nous avons aussi la Saint-Feuillen. Tous les mois
© Fédération HoReCa Wallonie
une bonne chose. C’est pour moi, un gage de qualité. »
Une excellente situation « Dans le coin, vous avez le Musée des Iguanodons, à Bernissart. La ville de Saint-Ghislain est très sympathique à visiter. Et puis, il y a les deux grandes villes de Tournai et de Mons, chacune
à quinze kilomètres de part et d’autre de l’établissement. Tournai est une ville très touristique et connue pour la Cathédrale et ses Cinq Clochers, le Beffroi, etc. Et Mons est connue notamment pour la Collégiale SainteWaudru. Il y a aussi la ville d’Ath, la ville de Valenciennes, … Nous sommes extrêmement bien situés pour tout cela. »
« Nous nous connaissons et travaillons ensemble depuis plus de trente-cinq ans. » Un endroit un peu plus insolite à découvrir est celui de la réserve naturelle de la Mer de Sable, à Stambruges (Beloeil). Classée patrimoine majeur de Wallonie depuis 1993, cette forêt est constituée de buttes sableuses, de landes tourbeuses et de plantations, dont des plantes carnivores rares et protégées permettant le développement d'une flore authentique.
Une écoute bienveillante Pour ces trois associés, l’avis des consommateurs est plus que jamais important à leurs yeux : « Dès qu’il
© Fédération HoReCa Wallonie
il peut y en avoir dans les couples… (Rires) Mais bon, c’est ainsi que vous réalisez si vous êtes une équipe soudée ou non. »
Une atmosphère bucolique Une fois les portes de l’établissement Au Bœuf qui rit franchies, il est difficile de ne pas avoir le sourire aux lèvres et les yeux amusés par les lieux aux décors atypiques : « Le style de l’établissement est plutôt celui d’une fermette un petit peu arrangée. Nous avons des clients qui nous apportent des petits cadeaux, des petites figurines de vaches, … Bref, des petites babioles qui leur font penser à nous. Nous les mettons dans notre établissement par-ci par-là. Cela plait à notre clientèle et cela leur fait plaisir d’apporter une sorte de contribution au style de l’établissement. Nous sommes
nous varions nos plats et boissons. Nous travaillons beaucoup avec des producteurs de la région. Dans notre carte, le logo du label Bistrot de Terroir® est placé, à chaque fois, en regard des produits locaux. Ainsi, les clients qui veulent du local peuvent le distinguer tout de suite. » Le label Bistrot de Terroir® ? « C’est un moyen de faire connaitre et de faire découvrir les produits régionaux, bien de chez nous. Soixante pourcent des personnes nous demandent ce qu’est le label Bistrot de Terroir®. À chaque fois, nous expliquons le concept et nous renseignons le site officiel du label. Ils trouvent cela original. Cela fait trois ans que nous sommes labellisés et nous nous rendons compte que les clients recherchent de plus en plus ce type de plats du terroir. Ce label est
y a un souci quelconque avec un client, nous sommes à son écoute. Nous avons la démarche d’essayer de trouver la solution à chaque problème. Nous nous remettons sans cesse en question. Lorsqu’un client est déçu pour l’une ou l’autre chose, nous lui envoyons un bon à faire valoir lors d’une nouvelle visite dans notre établissement. À la fin de chaque repas, si les consommateurs ont des remarques à faire ou des suggestions à formuler, nous leur demandons de remplir un petit formulaire avec leur adresse mail. Par après, nous prenons contact avec eux pour de plus amples explications. Cela fait plus de trente ans que nous sommes dans le secteur de l’horeca et nos formateurs nous ont toujours dit : un établissement acquiert lentement une très bonne réputation mais peut se casser la figure très vite. D’où notre souhait de nous améliorer constamment. » Le Bistrot de Terroir® Au Bœuf qui rit, un établissement au charme rustique et un lieu incontournable, notamment pour les carnassiers, où l’on offre une qualité des saveurs et une oreille attentive aux besoins de chacun. Au Bœuf qui rit Route de Mons, 2 - 7322 Ville-Pommerœul Tél : 065/77.70.42 P.B.
Pour obtenir de plus amples informations au sujet du label Bistrot de Terroir® en Wallonie, complétez et renvoyez vos coordonnées par fax au 081/72.18.89, par courriel à info@bistrotdeterroir.be ou par courrier à la Fédération HoReCa Wallonie Asbl - Av. Gouverneur Bovesse 35 bte 1 - 5100 JAMBES. Nom : ................................................................................
Prénom : ..................................................................
Enseigne : ........................................................................
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N° d’entreprise : ...............................................................
□ Petite restauration
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Adresse : ....................................................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................................................ Tél. : .................................................................................
Fax : ........................................................................
E-mail : .......................................................................................................................................................................... Site web : ...................................................................................................................................................................... Jour(s) de fermeture : ...................................................................................................................................................
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n° 85 - avril 2017
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n° 85 - avril 2017
HORECAauto
Quelle voiture électrique pour le professionnel de l’Horeca ?
BMW I 3 – le luxe électrique ? La BMW I 3 est le premier modèle de la série I (électrique) de BMW et surtout le premier modèle BMW en matière plastique renforcé avec de la fibre de carbone (PRFC) afin de diminuer son poids. La I 3 est ainsi dotée d'un châssis en aluminium et d'un habitacle en composite. Elle mesure à peine 3,99 m de long (plus petite qu'une Renault Clio) et pèse 1,2 tonne à peine, comprenant 230 kg de batteries. Le tout offrant une extraordinaire sensation de légèreté dans la conduite. La I 3 est entièrement composée de matière recyclable et de matières premières renouvelables
Chaque année, 10 000 personnes à moyen ou fort pouvoir d’achat, quittent Bruxelles et 12 000 personnes à faible pouvoir d’achat y rentrent. Voici le constat alarmant de ce que l’on pourrait appeler le « cercle vicieux bruxellois ».
L
a Capitale de la Belgique et de l’Europe s’appauvrit ainsi chaque année un peu plus. Dans le même temps où s’opère une véritable « fuite des cerveaux et des capitaux » de la part de gens qui finissent par quitter Bruxelles définitivement.
Ces derniers qui, fatigués d’une mobilité bruxelloise au ralenti et des charges
Confort et connectivité La I 3 accueille son conducteur au sein d’un espace fonctionnel marqué par un design clair et entier. L’architecture Life Drive BMW cherche à créer une sensation d’espace, renforcée par l’absence de séparation des portes latérales à ouverture antagoniste. Au niveau du confort de conduite, la I 3 possède une très bonne capacité d’accélération avec une puissance maximale qui atteint les 170 chevaux et une conduite aussi reposante que dynamique. Comme d’autres véhicules électriques, elle possède différents modes de conduite : - Confort, autonomie de 130 km - Éco pro, autonomie de 160 km,
administratives trop lourdes, sont alors remplacés par des profils avec un faible pouvoir d’achat et sous qualifiés. Ces profils ne trouvant pas valeurs aux yeux des employeurs bruxellois à la recherche de compétences très spécifiques. Dans ce contexte, les entreprises bruxelloises ne trouvant pas de personnes qualifiées, finissent alors pas se délocaliser en périphérie bruxelloise ou en Flandre. Régions dans lesquelles, l’offre en terrain et en profils spécifiques est plus large.
Cercle vicieux bruxellois ? En pratique, Bruxelles se retrouve alors avec une population « pauvre » qui ne consomme pas ou peu et ne va évidemment pas au restaurant et donc ne fait pas tourner
- Éco pro+, la climatisation est coupée et la vitesse maximale est limitée à 90 km/h3 et permet une autonomie de 200 km - Éco pro avec Rex de 340 km. Le système REX (Range EXtender – en option pour 4 710 €) permet à l’aide d'un petit groupe électrogène d'augmenter l'autonomie de 140 km. Au niveau de sa batterie, la I 3 se recharge à domicile – en 8 heures maximum à l’aide du câble fourni. La recharge des batteries pouvant aussi se faire via des bornes publiques, le système WallBox I Pure (une borne de recharge à domicile plus puissante) ou une station de rechargement CC Rapide.
l’économie bruxelloise. Tout simplement, car elle n’en a pas les moyens. L’ensemble avec un risque d’insécurité accru et une tendance à pousser le niveau de qualité des produits vers le bas et donc un danger éventuel pour la santé. Bruxelles s’appauvrit et continue à le faire perpétuellement, car rien n’est fait pour enrayer ce processus. Sans plan d’ensemble, Bruxelles continuera ainsi à agoniser lentement année après année.
Le secteur Horeca : clé de la relance économique ! Actuellement, son secteur Horeca, clé de son économie et de son attractivité touristique, survit tant bien que mal. Charges salariales et administratives lourdes, insécurité, image de la
La BMW I3 se veut complètement interconnectée avec : - son application « BMW I Remote App » qui envoie les données du véhicule afin de planifier ses itinéraires sur votre smartphone - la fonction « Send to Phone », qui indique le chemin du parking jusqu'à la destination finale - le « BMW Connected Drive » qui offre une navigation intermodale et configure le planning des itinéraires, avec les transports publics. La I 3 coûte entre 30.990 euros et 35.590 euros. CT Pour Horeca Bruxelles
mobilité bruxelloise détériorée, fréquentation en baisse etc. Tant de facteurs qui poursuivent l’effet des évènements du 22 mars dont beaucoup ressentent encore les conséquences. Fière de sa gastronomie, de son histoire et de son secteur Horeca extrêmement vivace, la Fédération Horeca Bruxelles ne peut donc se résoudre à ce constat pour la capitale de la Belgique. Elle en appelle les autorités fédérales à ne pas négliger la capitale européenne et à investir massivement dans son tourisme, son économie et sa mobilité. À quelques jours de la commémoration des évènements du 22 mars, n’est-il pas temps de tourner définitivement la page et de relancer en profondeur l’économie bruxelloise ? CT Pour Horeca Bruxelles
Le cercle vicieux bruxellois ? N’est-il pas temps de tourner définitivement la page ?
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n° 85 - avril 2017
Horecajournal
HORECArestaurant
Publifin, Publipart… Blackbox : le vrai scandale dont on ne parle pas ? L’État a imposé aux restaurateurs d’acheter une très coûteuse caisse enregistreuse munie d’une petite boîte noire appelée « SCE Module Data » qui enregistre, pour l’éternité, chaque geste du quotidien du restaurateur. Les entrepreneurs qui n’en sont pas munis, pour toutes sortes de raisons, doivent faire face à des amendes gigantesques. Mais, cette « Black Box » choisie par le législateur n’est pas fiable. La moitié des « Black Box » imposées à l’Horeca sont défectueuses !
A
ctuellement, on parle davantage du scandale des intercommunales et de mélanges de fonds privés – publics sur fond de scandale politique que de la détresse dans laquelle se trouve le secteur Horeca.
Des enquêtes réalisées, en 2013 déjà, par la KUL Leuven et par la Solvay Business School annonçaient un chiffre de faillites astronomiques dans le secteur si le législateur imposait l’introduction du SCE Module Data sans les compensations indispensables à la survie du secteur Horeca en Belgique. Ce projet datant de 2009, reporté suite à des recours en annulation notamment de la Fédération Horeca Bruxelles, est pourtant devenu réalité. Les premiers effets se font dramatiquement sentir.
Des mesures techniques et non des mesures exceptionnelles ? La Fédération Horeca Bruxelles avait prévenu que sans des mesures exceptionnelles ; les licenciements de personnels, les diminutions d’heures et les faillites n’allaient pas traîner.
Il s’agit principalement de l’instauration des flexijobs (contestée par le monde syndical), l’instauration d’heures supplémentaires nettes (à certaines conditions peu réalistes) et l’extension du régime de défiscalisation (pour certaines heures supplémentaires). En somme, des mesures techniques, non adaptées au secteur Horeca et difficilement accessibles. 12 000 « Black Box » déjà présentes dans le secteur Horeca en Belgique sont défectueuses et vont devoir être remplacées. Qui va payer ? Comment ces pannes vont- elles être interprétées par le contrôleur ?
Des questions se posent : Pourquoi, malgré la défectuosité du système, des amendes salées sont appliquées ? Qu’adviendra-t-il à l’avenir ? Pourquoi, malgré le nombre important de faillites constatées chaque jour, le gouvernement n’entend pas apporter de mesures structurelles sur les charges salariales ni revoir le projet en profondeur ? N’est-ce pas là le véritable scandale du moment ?
Malgré ces mises en garde, le gouvernement n’a prévu que des « petites mesures » d’exception.
CT Pour Horeca Bruxelles
Horecajournal
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n° 85 - avril 2017
HORECAherbergement touristique
1 an après le 22 mars…
Bruxelles – ville infréquentable ? Les conséquences sur l’Horeca se font toujours sentir ! 1 an après les évènements du 22 mars ; le secteur Horeca bruxellois garant de l’hospitalité et du tourisme dans la capitale belge continue à souffrir. Le nombre des faillites pour le secteur Horeca bruxellois a augmenté de 13 % entre avril 2016 et février 2017. Les établissements de restauration souffrent toujours d’une forte diminution de la fréquentation avec plus de 30 % de baisse. En cause, les évènements du 22 mars, mais surtout la publicité négative internationale créée autour de la capitale belge. Des problèmes lourds auxquels s’ajoutent ceux de la mobilité avec les travaux du piétonnier et la rénovation des tunnels bruxellois. 1 an après les évènements du 22 mars, Bruxelles est encore perçue comme une ville bloquée et dangereuse par les touristes, les bruxellois ou les habitants de la périphérie bruxelloise. Ces derniers n’ont ainsi plus le cœur à sortir, de peur d’un contrôle de police ou d’être bloqués dans les embouteillages. Cette clientèle de la périphérie bruxelloise a ainsi adapté ses habitudes de consommation en préférant rester en périphérie. Les touristes quant à eux se méfient encore de cette ville de mauvaise réputation.
Dans ce contexte, dès le lendemain des évènements du 22 mars, la Fédération Horeca Bruxelles a fait pression sur le monde politique afin de le pousser à soutenir Bruxelles, son image, son secteur Horeca et maintenir une mobilité bruxelloise la plus fluide possible. L’ensemble afin de donner toutes ses chances à une future relance de la fréquentation des établissements Horeca et du tourisme bruxellois.
Infréquentable Bruxelles ? « La situation s’améliore de jour en jour » Pour Eric Catry, le Vice – Président de la Section Hébergement Touristique de la Fédération Horeca Bruxelles, le retour à la normale ne se fera pas avant fin 2017. En effet, selon lui, actuellement la fréquentation de la clientèle touristique japonaise serait de 31 %, de - 28 % pour la clientèle italienne et espagnole de - 26 % pour la clientèle américaine, de - 21 % pour la clientèle russe, chinoiseindienne et brésilienne et de - 20 % pour la fréquentation des pays limitrophes, dont le Royaume - Uni. Les établissements de restauration bruxellois subiraient eux aussi une baisse de -20 % de fréquentation touristique et de – 10 % de fréquentation locale. Néanmoins, pour Eric Catry, la situation semble s’améliorer de jour en jour et arrivera à la situation d’avant les attentats, fin 2017. CT
Les actions ciblées de l’administration fiscale commencent La Fédération Horeca Bruxelles vous apporte une aide personnalisée Depuis le 24/04/2016, l’activité d’hébergement touristique est soumise à de nouvelles lois à Bruxelles. L’ordonnance du 8 mai 2014 relative à l’hébergement touristique et l’arrêté d’exécution du 24 mars 2016 obligent en effet, tous les hébergements touristiques de la Région de BruxellesCapitale à se soumettre à une série de conditions. Hébergement touristique – Actions ciblées de l’administration fiscale ! Dans ce contexte, l’administration fiscale lancera prochainement une série d’actions ciblées afin de contrôler les hébergements touristiques qui ne déclarent pas leurs revenus perçus via la plateforme Air BnB ou des plateformes comparables. Dans ce but, les contrôleurs pourraient bénéficier des informations collectées par les plateformes et demanderont directement à ces dernières de leur fournir des informations précises sur les12.500 bailleurs actifs en Belgique. Le fisc pourrait ainsi identifier précisément les personnes mettant un bien en location et calculer l’impôt prévu. Les bailleurs qui ne seraient pas en ordre risquent des amendes de 1250 euros et/ou des majorations d’impôts de 200 % par rapport à l’impôt prévu.
Professionnels en hébergement touristique La Fédération Horeca Bruxelles vous apporte une aide personnalisée ! Pionnière dans ce sujet, la Fédération Horeca Bruxelles apporte à tous les professionnels de l’hébergement touristique, ses conseils afin de se mettre en ordre par rapport à la législation et de se défendre en cas de contrôles.
La Fédération Horeca Bruxelles dispose ainsi pour ses membres comme pour ses futurs membres : - D’une information spécifique sur les règles en vigueur pour les plateformes collaboratives. - D’un service juridique qui peut répondre à toutes vos questions et vous défendre en cas de contrôle. - D’un site internet et Facebook afin d’être régulièrement mis au courant des dernières informations relatives au Tourisme et à l’Horeca.
Nouvelle réglementation sur les hébergements touristiques ? Pour rappel, selon cette réglementation, tous les exploitants doivent : 1. se déclarer comme personne physique ou personne morale (quelle que soit sa forme juridique). Si l'exploitant est une personne morale, elle doit avoir l'hébergement touristique comme objet social principal ou accessoire. 2. disposer d'une assurance responsabilité civile pour les dommages causés par lui-même ou ses préposés. 3. ne pas avoir été condamné pour certains crimes et délits contre les personnes, ni pour des faits de mœurs, ni pour des délits contre les propriétés (vols, fraudes…). 4. respecter les réglementations de travail et de sécurité sociale ainsi
que les conventions collectives de travail en vigueur. 5. communiquer ses données statistiques à la Direction générale statistique du SPF Économie, fournir ainsi le nombre de nuitées, le nombre d'unités de logement, etc. De plus, il existe des conditions spécifiques à chaque catégorie.
Déclaration préalable et enregistrement ? Avant de commencer à exploiter, chaque candidat-exploitant doit en effet déclarer son activité auprès de Bruxelles Économie et Emploi et envoyer un dossier composé d’un formulaire de déclaration préalable à l’exploitation d’un hébergement touristique, d’une attestation de contrôle simplifié ou d’une attestation de sécurité d’incendie, d’une attestation relative au respect des normes en matière d’aménagement du territoire et d’urbanisme, d’extraits de casier judiciaire et d’autres documents. Si le dossier est déclaré comme conforme par Bruxelles Économie et Emploi, le candidat recevra alors un numéro d’enregistrement et un logo d’identification de la catégorie dans laquelle son hébergement touristique est enregistré. CT Pour Horeca Bruxelles
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HORECAassociation culinaire
Les JRE accueillent quatre nouveaux membres
Et organisent de nombreuses activités
L’équipe gagnante de la « JRE Cooking Cup ».
Les Jeunes Restaurateurs d’Europe ont accueilli quatre nouveaux membres. David Grosdent (l’Envie, Zwevegem), Didier Bourdeaux (Maison D., Renaix), Jo Grootaers (Altermezzo, Tongres) et Laurens Snykers (Zoethout, Wellen) font maintenant désormais partie de l’association des jeunes restaurateurs. Ces chefs ambitieux, soumis à une sélection qualitative interne, appartiennent à l’élite de la gastronomie européenne.
L
’association, qui réunit des chefs de 23 à 49 ans, compte 30 membres actifs en Belgique et pas moins de 320 dans toute l’Europe. Steven Dehaeze est Président des JRE Belgique. Les JRE développent des ateliers, s’entourent d’ambassadeurs du vin et préparent activement d’importants rendez-vous internationaux. Les expériences et les compétences sont également échangées lors de missions de
conseil aux Maldives et à Zanzibar pour une grande chaîne hôtelière.
La « JRE Cooking Cup 2017 » Les JRE Belgique ont organisé la troisième édition de la « JRE Cooking Cup ». Ce concours offre à divers jeunes élèves d’écoles hôtelières la possibilité de montrer leur talent et leur créativité à des chefs professionnels qui ont, pour cette occasion, réuni un jury d’experts. Il représente également pour l’association de jeunes chefs une opportunité de jeter un pont vers la jeune génération en l’aidant à préparer son avenir professionnel. Le Président Steven Dehaeze : « Nous voulons inciter les élèves à sortir des sentiers battus et à se surpasser. A l’école, ils apprennent à maîtriser les techniques selon un cadre généralement bien établi. Ici, nous voulons les déstabiliser quelque peu, comme dans un restaurant où il faut parfois faire face à des imprévus. »
Six finalistes Les six finalistes étaient : David Danneels et Thomas Eggermont de l’école Spermalie, Joyce Libbrecht et Bert Messely de l’école hôtelière de Courtrai, Djordy Stevens et Jesse Huigh de l’école Ter Groene Poorte, Ymke Swinkels et Jesse Bastian de l’école hôtelière de Hasselt, Frederik van de Schoor et Ward Verloy de l’école hôtelière de Turnhout et Lies Diels et Daphne Van Der Zanden de l’école hôtelière Spijker. Le trophée a été remporté par le tandem David Danneels – Thomas Eggermont de l’école hôtelière Spermalie de Bruges qui a par la même occasion décroché son ticket pour le concours « Young Chefs Team » initié par le Ministre Ben Weyts. Les lauréats ont en outre reçu plusieurs autres prix offerts par les partenaires des JRE. u www.jre.be
Leo Vernimmen
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HORECAsur les pas de...
majordome Rinus Willems Dans cette série, nous suivons des personnes exerçant des métiers insolites, rares et peut-être oubliés, mais qui captivent l’imaginaire. Et qui sont bien sûr liés à l’horeca. Cette fois, nous avons suivi le majordome Rinus Willems, concierge de l’hôtel quatre étoiles Sandton Grand Reylof à Gand. Les séries You Rang M’Lord, Maîtres et Valets et dans une moindre mesure Downton Abbey sont de parfaits exemples de l’image que nous nous faisons de la vie d’un majordome : tout en prestige et souvent sous-payé pour garder les secrets de familles et les intrigues. Cette vision est-elle aujourd’hui rétrograde et dépassée ? Et en fait, le métier de majordome existe-t-il toujours ? La réponse à ces questions est claire : le majordome est plus que jamais de retour, mais en version moderne. Les superriches sont de plus en plus nombreux et le service de haute qualité de plus en plus prisé. En témoigne la nouvelle série télé Topservice, diffusée sur VRT Éen, pour laquelle les réalisateurs ont consulté Vincent Vermeulen, qui prépare la nouvelle génération de majordomes dans sa School for Butlers and Hospitality.
Un propriétaire d’hôtel excentrique à Monaco Rinus Willems est l’une de ses anciennes ouailles. La composition du corps étudiant montre l’importance de la demande de majordomes. Les Flamands comme Rinus y sont en minorité. Les étudiants affluent de partout – même du Mexique – pour suivre la formation. Mais comment en arrive-t-on à embrasser la carrière de majordome ? « Je ne sais pas pourquoi, j’ai toujours été attiré par l’hôtellerie », répond Rinus Willems. « Je me suis d’abord dirigé vers la cuisine, à l’école d’hôtellerie Ter Duinen à Coxyde. Mais j’ai vite compris que mon truc, c’était la salle : faire passer un agréable moment aux convives. Le stage qui a suivi, à Roquebrune-Cap-Martin, a tout changé pour moi. L’excentrique propriétaire de l’hôtel restaurant Les Deux Frères, Willem Bonestroo, avait un rapport très spécial avec ses clients. Un rapport très personnel, très direct, confinant parfois à l’arrogance. Mais il arrivait à les toucher. J’y ai travaillé longtemps et j’y ai beaucoup appris. Son enthousiasme et sa manière d’emporter les clients dans son discours, surtout, me sont restés. » Durant cette période, Rinus est aussi entré en contact avec tout ce qui se faisait sur le marché privé. Le service haut de gamme pour les propriétaires de yacht de luxe à Monaco, par exemple. Il était intrigué par l’idée de procurer quotidiennement à une seule personne l’expérience parfaite qu’il essayait de faire vivre à ses clients à l’hôtel. À son retour en Belgique, il était convaincu de vouloir devenir majordome.
Le seul majordome en hôtellerie de Belgique Il a décroché un diplôme de bachelier en gestion hôtelière, mais la meilleure décision qu’il ait jamais prise a été de s’inscrire à la formation de majordome de Vincent Vermeulen. « C’est un investissement important, reconnaît Rinus, mais ces huit semaines passées chez Monsieur Vermeulen m’en ont plus appris que toutes les années précédentes réunies.
Présentation, langage, souci des détails – ce sont eux qui font la différence et qui mènent à la perfection –, voilà de quoi il retourne à la School for Butlers and Hospitality. La formation est très axée sur la pratique, se focalise sur le service de haute qualité et prend continuellement le pouls de la situation. Ces valeurs fondamentales manquaient dans d’autres écoles. Soyons clairs : ce n’est pas une aventure de rêve avec des majordomes qui sautent à skis d’un hélicoptère (rires). » C’est grâce à Vincent Vermeulen que Rinus est aujourd’hui concierge de l’hôtel quatre étoiles Sandton Grand Reylof à Gand. Un concierge formé comme majordome, s’entend. Vincent Vermeulen aime à dire que Rinus est le seul véritable majordome en hôtellerie de Belgique. Sous cette dénomination ou sous une autre, cela montre que la demande d’un service haut de gamme atteint aussi le secteur hôtelier. Rinus et son collègue accueillent presque chaque jour 300 clients. La différence avec les autres collègues, c’est qu’ils ont la flexibilité d’encadrer personnellement chaque client qui rencontre un problème ou pose une question. Un majordome sait que toute plainte est une opportunité. Avec leur savoir-faire, ils sont souvent capables de transformer une situation déplaisante en expérience positive. Et un client satisfait est un client qui revient. L’hôtel, qui se muera en septembre en la version de luxe Pillows du groupe IHMG, reconnaît l’importance de cette touche personnelle. Investira-t-il pour autant dans un véritable service de majordome à l’avenir ? Cela reste à voir. Le directeur général Dominique Rongé ne peut donner de réponse définitive à la question pour le moment. « Les discussions sont en cours. Mais une chose est en tout cas certaine : il y a encore un grand potentiel à exploiter en Belgique en matière d’hôtellerie. Nous sommes très ambitieux et voulons faire partie des meilleurs hôtels de Belgique. Nous sommes en train de créer avec notre espace bienêtre Zen-Senses@Reylof, dans l’ancienne dépendance, une offre de thérapies que nous proposerons à nos clients dans les suites. Avec la formation de majordome et les compétences de quelqu’un comme Rinus, cela apportera une plus-value au service haut de gamme que nous voulons offrir à nos clients. »
La mission essentielle d’un majordome moderne Les majordomes existent donc toujours et ne peuvent pas encore être remplacés par des ordinateurs. Ils travaillent souvent pour des personnes très fortunées qui ont travaillé très dur pour arriver là où ils sont et qui vivent une vie très intense. « La mission de base d’un majordome est de faciliter la vie de ceux pour qui il travaille, qui mènent une vie très prenante et stressante », explique Rinus. « Nous les soutenons, en tant que professionnels formés, en les délestant d’une partie de leurs soucis et préoccupations quotidiennes, ce qui leur permet de se concentrer à 100 % sur leurs activités.
« Le majordome moderne est plutôt un assistant personnel »
BIO
Nom : Rinus W illems Fonction : m ajordome-co ncierge Age : 24 ans Plus beau souv enir : la remis e des diplômes à l’é cole de major do me Devise : «La pe rfection est la so m me de mille détails» Biotope : la ca mpagne d’Ertv elde et la ville de Gan d Hobbys : chas se, plongée, ra ndonnée
Nous assurons la propreté du logis, la préparation des repas, le repassage des chemises, nous veillons à ce que les billets d’avion et les bagages soient prêts pour le départ, nous organisons le transport vers l’aéroport. En fait, nous sommes des assistants personnels. Cela ne m’empêche pas, par exemple, pendant ma ronde du matin à l’intérieur et à l’extérieur de l’hôtel, de nettoyer le trottoir si un étudiant y a laissé un petit cadeau pendant la nuit (rires). Ma mission la plus importante dans l’hôtel est d’être présent au check-in et au comptoir d’accueil au petit-déjeuner. Selon moi, beaucoup d’hôtels sousestiment cet aspect, alors que c’est le premier contact qu’ont les clients en quittant leur chambre. Là, une approche personnelle fait à nouveau la différence. J’espère donc que la fonction de majordome en hôtellerie deviendra une fonction à part entière. » De nos jours, la distinction entre un majordome et un assistant personnel est parfois un peu floue. C’est la raison pour laquelle beaucoup de majordomes – dont Rinus – se présentent comme assistants personnels. Ils ne sont donc pas du tout une espèce en voie d’extinction. Après tout, la vie est plus frénétique que jamais et la classe supérieure ne fait que croître. Et la demande va encore augmenter : Rinus remarque depuis plusieurs années que de plus en plus de gens apprécient ce service. Après la mode des chefs, on porte désormais plus d’attention à la qualité du service. Ce n’est qu’un début, mais des émissions comme Topservice ne vont qu’accentuer le phénomène.
Un majordome voyageur Même si Rinus adore la variété de son travail au Reylof Hotel, il repense souvent au sentiment qui l’a envahi lors de son stage dans la région de Monaco. « L’hôtel est une formidable école », affirme-t-il. « L’avantage d’avoir tellement de clients différents qui rendent chaque journée intéressante et qui exigent beaucoup de vous, est aussi un inconvénient. On ne peut qu’offrir un service limité à autant de personnes. À part pour les clients qui séjournent dans la suite présidentielle – pour qui nous préparons la chambre en faisant un feu, en mettant de la musique d’ambiance, en réglant la température et éventuellement en déposant du champagne et des horsd’œuvre – ce sont surtout des petites touches personnelles que nous ajoutons. La différence avec un majordome du secteur privé n’est donc pas plus grande. Et je dois avouer que je rêve toujours de devenir un jour l’assistant personnel d’une personne ou d’une famille influente, active partout dans le monde. Je suis jeune et flexible et je veux en profiter pour travailler un jour comme majordome globe-trotter... » Sam Paret © Michael De Lausnay
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Nouvelle tendance - le grand retour des bières ON TAP! Par le Vice-Président et Président de la Section Café de la Fédération Horeca Bruxelles - Jean-Marie Dewandeleer.
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Horeca Echo est une publication réservée aux membres d’Horeca Bruxelles, d’Horeca Vlaanderen et de la Fédération HoReCa Wallonie.
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Collaborateurs de rédaction: Willem Bonneux, Lore D’hont, France Gavroy, Régine Kerzmann, Sam Paret, Luc Vander Elst, Henk Van Nieuwenhove, Ludwig Verduyn, Leo Vernimmen
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Le Flexi-jobs
ne profite qu’à la Flandre
Comme le martèle depuis de nombreuses années, la Fédération Horeca Bruxelles, face à l’impact de la « boîte noire », la mesure du flexijob est insuffisante si elle n’est pas accompagnée de mesures compensatoires permettant au secteur Horeca de rester rentable.
S
elon de très nombreux restaurateurs, le concept du flexijob est de plus en plus inadapté. Il n’accepte que le travailleur en 4/5 temps, qui ne connait ni le métier, ni l’établissement, ni l’équipe dans lesquel il travaille. Cette mesure ne profiterait enfin qu’à la Flandre avec plus de 96,3 %. © Wouter Van Vooren
Horeca et politique L’horeca est une composante essentielle de notre société et de nombreux hommes politiques s’intéressent de près à ce qu’il se passe dans ce secteur. Ils interrogent les ministres compétents, en quête d’informations et de faits concrets. Ho.Re.Ca. Journal les a observés discrètement.
Les horloges du parlement fédéral tournent au rythme des caisses enregistreuses. Le député MR Gautier Calomne a interrogé le ministre des Finances, Johan Van Overtveldt (N-VA), au sujet des contrôles des caisses enregistreuses. Et le parlementaire n’a pas hésité à entrer dans les détails techniques. Il se demande ainsi pourquoi le module d’enregistrement est branché à la caisse à l’aide du câble série RS232, qui est obsolète, au lieu d’un câble USB, beaucoup plus rapide. Mais le ministre ne s’est pas laissé déstabiliser par la technicité de la question, se permettant même un petit sarcasme au début de sa réponse : “L'obligation de délivrer un document de contrôle pour toute fourniture de repas et de boissons consommées à l'occasion de ce repas existe depuis 1972.” Il rappelle ainsi subtilement qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Seule la manière de délivrer le document a changé : le ticket de caisse remplace la souche TVA. Jusqu’à présent, les contrôles se sont limités aux établissements horeca qui ne disposent pas encore d’une caisse
enregistreuse. 3 054 établissements ont déjà été contrôlés, dont 70 % étaient en infraction. Selon Johan Van Overtveldt, ce résultat est conforme aux attentes. Ces actions vont se poursuivre cette année. Et, en ce qui concerne les câbles, son administration n’a encore reçu aucune plainte. Néanmoins, le ministre admet que cette technologie n’est pas des plus récentes et a été choisie en 2010. La possibilité de remplacer les câbles sera examinée à terme.
Quid des corrections dans la caisse blanche à l’issue de plusieurs fêtes qui se sont déroulées au même moment ? Le député CD&V Stefaan Vercamer s’intéresse aux entrepreneurs horeca qui orchestrent plusieurs événements simultanément : ils organisent, par exemple, une fête dans une salle qui leur appartient et assurent en même temps le service catering pour d'autres réceptions. Attendu que la durée de tels événements ne peut pas toujours être évaluée avec précision par avance, les données introduites dans les caisses enregistreuses
doivent souvent être corrigées a posteriori. Actuellement, les corrections éventuelles ne peuvent être apportées que s'il s'agit de la première opération effectuée après l'événement. Or, il n'est pas toujours possible de procéder ainsi quand plusieurs événements ont lieu simultanément. Stefaan Vercamer a donc demandé au ministre Van Overtveldt ce que ces entrepreneurs devaient faire. Ce dernier reconnaît le problème et promet que ses services se montreront flexibles. “Aucun ticket d'un système de caisse enregistreuse ne doit être délivré à l'achèvement du service lorsque ce n'est pas possible en pratique, pour autant que l'opération soit enregistrée au préalable dans le système de caisse enregistreuse à concurrence de la valeur de l'offre, du bon de commande ou d'une valeur estimée et que les corrections éventuelles soient encodées dans le système de caisse dans les sept jours calendrier qui suivent l'événement. Les deux tickets de caisse doivent être délivrés au client au plus tard le 15e jour du mois qui suit celui au cours duquel le service a eu lieu, le cas échéant avec la facture.” Johan Van Overtveldt fera intégrer cette règle dans une circulaire de son administration, qui contiendra également un règlement pour la délivrance de factures à des cocontractants. Ludwig Verduyn
« Il faut des compensations adaptées ». Eric Catry, le Vice-Président de la Fédération Horeca Bruxelles rappelle donc que le flexijob est utile pour la Flandre mais qu’il faut avant tout des compensations pour Bruxelles et pour la Wallonie. Il insiste donc sur le fait que le secteur Horeca bruxellois n’est pas celui de la Flandre en termes de territoire ou d’heures d’ouvertures et qu’il faut diminuer le coût des entreprises Horeca afin de les rendre viables. Selon Eric Catry, face à la baisse de la dépense des clients, qui a diminué de 50 à 30€ et à la diminution de leur pouvoir d’achat, le ratio du coûtpersonnel a lui augmenté. Ce qui a eu pour résultat un chiffre d’affaire en berne et donc une
dégradation des résultats. Pour contrer cette tendance, augmenter les prix de 20% pour compenser la caisse n’est pas la solution. Au contraire, cela risquera de pousser les clients à déserter les restaurants traditionnels, augmentera le chômage par une diminution des prestations, augmentera la précarité et boostera la vente de produits industriels. Pour ce professionnel du secteur Horeca, il faut donc diminuer l'effet multiplicateur du salaire poche en termes de coûts pour l'entreprise et ainsi préserver la viabilité des entreprises du secteur et protéger ses emplois. Pour Eric Catry, il faut donc assainir le secteur oui… Mais pas au karcher et ne pas se lancer dans une chasse aux sorcières au risque de mettre 8 entreprises sur 20 au tapis. Il faut plutôt aider les établissements Horeca à se former, à se restructurer et à s'adapter dans le respect de la loi par des compensations adaptées. CT Pour Horeca Bruxelles
Eric Catry : « Il faut diminuer le coût des entreprises Horeca afin de les rendre viables »