Horecajournal . n°88 - juilet-août 2017
N° 88 - juillet-août 2017 10 numéros par an TIRAGE: 31.300 E.R. Filip vanheusden Horeca Marketing BLVD. Anspach 111, 1000 bruXELLES www.horecabruxelles.be www.horecawallonie.be bureau d’émission: Malines
Simplification de l’utilisation des heures supplémentaires dans l’Horeca La Fédération Horeca le demandait depuis longtemps : il faut plus de simplification dans le secteur Horeca et des mesures suffisantes et adaptées afin d’assurer sa rentabilité et sa solvabilité. Dans ce contexte, le ministre de l'Emploi (CD&V), Kris Peeters, a annulé les conditions liées à l'usage des heures exonérées de précompte professionnel dans le secteur Horeca.
L
’utilisation de ces heures supplémentaires était auparavant limitée par des conditions de « surcroît de travail extraordinaire » ou de « nécessité imprévue ».
Deux conditions qui nécessitaient :
1. Dans le cas du « surcroît de travail extraordinaire », le gérant devait avoir l’accord de la délégation syndicale de l’établissement ou de la Direction générale des lois sociales et que le surcroît de travail était considéré comme
« extraordinaire », c’est-à-dire non régulier ou prévisible. Après avoir obtenu les autorisations requises, l’employeur devait alors afficher 24 heures à l’avance minimum, les nouveaux horaires de travail, qu’il devait faire signer et dater. 2. Dans le cas d'une « nécessité imprévue », les heures supplémentaires devaient être considérées comme absolument nécessaires et être la conséquence d’un évènement imprévisible. Ces mesures qui visent à lutter contre le travail au noir étaient trop
complexes et inadaptées au secteur Horeca. De nombreux établissements n’appliquaient pas ces conditions.
Actuellement, ces heures supplémentaires sont donc : 1. Égales au net et sont payées immédiatement. 2. Sans sursalaire légal, sans cotisations patronales, sans pécule de vacances et sont
exonérées d’impôts. 3. prestée par les travailleurs temps plein. 4. de 11 heures par jour et 50 heures par semaine 5. de 300 heures sans le SCE Module Data à 360 heures pour les établissements qui en sont équipés, et ont déclaré cette caisse à l’administration fiscale.
Rentabilité et solvabilité du secteur Horeca ! Toujours dans le but de défendre la rentabilité et la solvabilité du secteur Horeca, la Fédération Horeca demande à nouveau des mesures suffisantes et adaptées afin de soutenir ce secteur crucial de l’économie. CT
Garantir un service de train en cas de grève ? Le gouvernement approuve « le droit à la mobilité » On n’en parle peu, mais Bruxelles c’est aussi ses 300 000 navetteurs qui, chaque jour, viennent y travailler et dope la fréquentation des établissements de restauration, les cafés ou les snacks. Dans ce contexte, les grèves des trains bloquent ainsi la fréquentation des établissements Horeca. de rédiger une proposition équilibrée qui respecte le droit de grève, mais défend le droit d’aller travailler ».
Le Conseil des Ministres a approuvé un projet de loi visant à organiser la continuité d’un service de trains en cas de grève.
par tous les moyens, éviter d'aller jusqu’à l'issue ultime de la grève, mais n’empêche pas le droit du travail.
Le principe de base reste une concertation sociale efficace qui doit,
Le Ministre Fédérale de la Mobilité François Bellot précise avoir eu « le souci constant dans ce dossier sensible
Le Premier Ministre, Charles Michel, considère lui aussi que : « La grève est un échec, mais le droit à la mobilité pour aller travailler, se rendre à l’école ou pour se déplacer pour celles et ceux qui ne disposent pas de véhicule, est essentiel. Ce projet de loi part du principe qu’un service public doit pouvoir être assuré de manière continue, régulière et sans interruption, sans qu’il ne soit porté atteinte au droit de grève. Le système sera évalué régulièrement ». Ce texte sera soumis prochainement au Conseil d’État avant d’être présenté au Parlement. CT Pour Horeca Bruxelles
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Comment réinventer son café ?
Dans cet
Horecajournal
Une fiterie où l'artisanat est de mise.
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Ivan Roque Président Horeca Bruxelles
Editorial
« Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés » Est-il normal qu’un travailleur touche un « salaire poche» équivalent à un tiers de son coût pour la société qui l’emploie ? La réponse de toute personne sensée est, bien entendu, NON ! Eh bien, dans notre secteur, la réponse est OUI. Ceci explique le record des faillites dont est « gratifié » l’Horeca depuis des années. L’introduction d’un outil de contrôle, tel que la tristement nommée Black Box, sans les mesures compensatoires indispensables, a provoqué une augmentation spectaculaire des fermetures dans notre secteur. « Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés ». Jean de la Fontaine dans « Les animaux malades de la peste » ne pensait probablement pas à notre secteur en écrivant les quelques lignes de cette œuvre, mais ce fut quand même prémonitoire de ce qui frappe nos entreprises et nos métiers actuellement. La maladie ne s’appelle plus la peste. Les nouvelles maladies qui occasionnent la mort de nombreux d’entre nous sont : la Black Box, les droits acquis, les charges sociales, les contrôles de tous genres, les taxes multiples et en constante augmentation. De plus, l’actualité politique du moment telle que relatée par nos médias provoque chez beaucoup de nos confrères subissant des contrôles approfondis un sentiment de dégoût et de découragement. Ce sont ces mêmes mandataires politiques qui osent critiquer notre secteur et sa soi-disant fraude endémique qui sont maintenant pris la main dans le sac. Chaque jour, un journaliste découvre des preuves de détournement de l’argent public par une personne du monde politique, un de ses collègues, subordonnés ou enfants. On voit souvent la paille qui se trouve dans l’œil de son voisin et non la poutre qui est dans le sien. Si l’on ne donne pas à l’Horeca les moyens officiels et légaux de survivre, il ne faudra pas s’étonner que, dans le futur, des entrepreneurs mettent la clef sous le paillasson ou rejoignent ceux qui « emploient un système ».
HORECAactualite
Quelles est la procédure en matière d’horaires flot
En partenariat avec Securex de la Fédération Horeca Bruxe Il existe depuis le 1er février 2017 un cadre légal pour les horaires flottants. Celui-ci a été introduit par la loi concernant le travail faisable et maniable.
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n pratique, des horaires flottants étaient déjà appliqués auparavant puisque les services d'inspection acceptaient la variabilité des horaires (libre choix de l’heure de début et de l’heure de fin). Avec la nouvelle loi, toutefois, les limites journalière et hebdomadaire normales de travail pourront aussi être dépassées.
Qu’en est-il des horaires flottants existants ? Les horaires flottants déjà appliqués dans l’entreprise avant le 1er février 2017 peuvent être maintenus pour autant : • qu'ils figurent dans une CCT déposée au greffe pour le 30 juin 2017 au plus tard, ou • qu'ils soient insérés dans le règlement de travail pour le 30 juin 2017 au plus tard.
Attention ! Si l’entreprise décide de continuer à appliquer l’horaire flottant existant, elle ne peut avoir recours aux nouveautés prévues par la loi (à savoir l'augmentation des limites de la durée du travail à 45h/semaine et à 9h/jour et le respect de la durée hebdomadaire normale de travail sur la période de référence, dont la durée peut varier de 3 mois à un an maximum). Si l’employeur veut malgré tout
Nouvelles mesures pour l’a
225 millions prévus Avec la 6e réforme de l’État, la Région bruxelloise a hérité de nouvelles compétences concernant l’emploi et notamment de nombreux dispositifs de mise à l’emploi. Néanmoins, une importante partie de ces aides sert uniquement aux navetteurs flamands ou wallons et déserte les jeunes de moins de 30 ans, les peu-qualifiés, les demandeurs d’emploi de longue durée et les travailleurs âgés. À partir du 1er octobre 2017, de nouvelles mesures vont être appliquées aux aides à l’emploi à Bruxelles.
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ne véritable révolution de près de 255 millions destinés uniquement à la mise à l’emploi des Bruxellois va être mise en œuvre sous l'impulsion du Ministre bruxellois de l’Economie, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Monsieur Didier Gosuin. Ces nouvelles mesures cibleront en priorité : - les jeunes de moins de 30 ans, qui représentent 25% des chercheurs d’emploi bruxellois - les peu-qualifiés, 63% des chercheurs d’emploi bruxellois - les chercheurs d’emploi de longue durée (1an), 13 % des chercheurs d’emploi - les travailleurs âgés
Avec cette réforme, les aides à l’emploi s’adapteront donc aux publics cibles bruxellois, pour peu qu’ils rentrent
dans une de ces catégories et qu’ils soient inscrits chez Actiris et domiciliés en Région bruxelloise.
L'horeca bruxellois a besoin de se renouveler
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Catering pour les artistes.
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Comment instaurer les nouveaux horaires flottants ? Si vous voulez avoir recours aux horaires flottants tels que prévus par la nouvelle loi, vous devez adapter votre règlement de travail. (Source : Securex)
Avec Horeca Promotion, tout cela est possible ! Au travers d’un abonnement annuel, vous pouvez bénéficier de toutes ces possibilités, en plus d’un partenariat solide avec un organisme de promotion de premier plan du secteur Horeca en Belgique.
’aide à l’emploi bruxellois !
CT Pour Horeca Bruxelles
N’hésitez plus, contactez – nous. Auparavant, plus de 30 dispositifs d’aide à l’emploi étaient mis en place. Aujourd’hui, les 6 dispositifs sont organisés autour de 3 axes : Activation, Insertion, Maintien
Une véritable révolution ? 1. Il ne restera plus qu’un seul Activa. Auparavant l’Activa était composé d’un ensemble de sousdispositifs et n’était accessible qu’après 24 à 60 mois aux chercheurs d’emploi bénéficiant d’allocations de chômage ou d’insertion. Désormais, la nouvelle mesure Activa sera accessible à tout chercheur d’emploi inoccupé inscrit auprès d’Actiris depuis 12 mois. Il s’agira de l’unique critère d’accès pour le travailleur. 2. Pour obtenir cette aide, l’employeur devra offrir un contrat de travail de 6 mois minimum et un temps de travail qui ne peut être inférieur à un mi-temps.
Il reste essentiel d’aider les chercheurs d’emploi à créer leur emploi indépendant Quel avantage pour l’employeur ? Avec cette nouvelle mesure, l’employeur bénéficie d’une aide financière globale de 15.900 € : 350 € pendant les 6 premiers mois, 800 € pendant les 12 mois suivants, 350 € pendant les 12 derniers mois. Les employeurs engageant, dans le cadre du dispositif, un chercheur d’emploi ayant une aptitude réduite au travail reconnue, bénéficieront d’une aide financière plus importante pendant une durée de 36 mois. 750€ pendant les 12 premiers mois, 600 € pendant les 24 mois suivants.
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Au niveau formation, afin d’aider les employeurs à former leur personnel, la réforme prévoit également une aide financière pour les employeurs qui engagent des travailleurs Activa très fragilisés (moins de 30 ans, au maximum le CESS et avoir un contrat de travail à durée indéterminée et à temps plein). Incitant à la formation au travail, cette intervention s’élève à 5.000€ et est utilisable tout au long de la durée de l’aide Activa.
Booster l’emploi indépendant L’emploi salarié ne pouvant répondre seul à l’enjeu de la création d’emploi en Région bruxelloise, il reste essentiel d’aider les chercheurs d’emploi à créer leur emploi indépendant. Dans ce cadre, une prime mensuelle dégressive sur 6 mois ouvrant la possibilité à un revenu mixte est prévue durant cette période. Le montant global de cette prime est de 4.000 €, réparti de la sorte : 1.250 €, le premier mois, 1.000 €, le deuxième mois, 750 €, le troisième mois, 500 €, le quatrième mois, 250 €, le cinquième mois, 250 €, le sixième mois
L'Horeca Echo du mois de juillet aborde les sujets suivants :
Ne pas oublier l’Horeca ! Garantir des aides à l’emploi simples et rapides Dans ce contexte, la Fédération Horeca Bruxelles félicite le Ministre Gosuin pour ce projet ambitieux, mais rappelle que le secteur Horeca est le premier créateur d’emploi peu qualifié à Bruxelles et qu’en tant que tel, il devrait pouvoir bénéficier d’aide spécifique à l’emploi et à la formation de son personnel.
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D’autre part, toujours dans la même logique de simplification, la Fédération Horeca rappelle que les aides à l’emploi ne seront véritablement utiles que si leur obtention par un employeur est simple et rapide.
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- Obligation d’informer les consommateurs au sujet des allergènes - Comment signer des contrats de qualité ? - Quelles mesures peuvent être appliquées au travail saisonnier et de quelle manière ? - Quelles amendes risquez-vous si vous n’utilisez pas (correctement) le SCE obligatoire ? - Conseil : Directives de l’AFSCA dans le cadre des marchés et événements - Vacances européennes, vacances seniors, etc. Comment s’y retrouver ? - Cotisations patronales dans le cadre du RCC (ancienne prépension) - Conseil : - Indemnité pour les déplacements professionnels avec un véhicule privé à partir du 1er juillet - Attention aux travailleurs intérimaires
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Horeca Echo est une publication réservée aux membres d’Horeca Bruxelles, d’Horeca Vlaanderen et de la Fédération HoReCa Wallonie.
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Horecajournal
HORECAcafes
Comment réinventer son café ?
La Fédération Horeca Bruxelles est là pour vous conseiller Pour le Président de la section café de la Fédération Horeca Bruxelles, Jean – Marie Dewandeller, le futur des cafés c’est d’assurer la rentabilité et innover. Au niveau rentabilité, il faut, selon lui, réformer son outil de travail sur base d’une étude de fond des charges et des pertes de son établissement, à l’aide d’un audit. Cet audit doit être effectué par un spécialiste connaissant bien le secteur Horeca et ses normes. De l’évacuation de l’eau à la facilité d’entretien, en passant par une rénovation de l’électricité, la décoration ou l’agencement des lieux, rien ne doit être laissé au hasard afin de simplifier le travail du gérant de l’établissement.
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u niveau innovation, le Président de la section Café propose trois pistes pratiques: Fumoir, Keygeg, Draftbeer.
Priorité fumoir : Selon Monsieur Dewendelleer, face à la problématique d’une baisse de la clientèle fumeuse, le fumoir est une alternative solide qui peut offrir un plus à son établissement. Pour rappel, le fumoir doit être un endroit : 1. Identifié clairement comme local réservé aux fumeurs. 2. Limité uniquement à la consommation de boissons. 3. Aéré : c’est-à-dire muni d'un système d'extraction ou d'épuration d'air. 4. Séparé du reste de l’établissement, pour ne pas gêner les « nonfumeurs ». Le fumoir ne peut donc être une zone de passage. 5. Spécifique – les serveurs ne peuvent y accéder ou venir débarrasser. Le client doit donc de lui-même se servir.
Le café de papa, c’est fini ! Pour le Président de la section café : « servir une pils et 3 morceaux de fromage, ce n’est pas la vocation des cafés ! Il ne faut plus refaire le café
de papa ! ». Pour lui, il faut donc clairement trouver de nouvelles idées. Le tout en ne faisant surtout pas la même chose que les autres. Dans cette optique, la tendance Draft Beer – ou bière au fût ou « Beer on tap », extrêmement populaire à l’étranger (notamment aux États-Unis) devient de plus en plus populaire en Europe et en Belgique. Avec le développement des NanoBrasseries et Micro-Brasseries, les Draft Beer ont le vent en poupe et il est désormais possible de déguster des bières artisanales du monde entier ! La nouvelle tendance ce sont donc des bars avec 15 pompes minimum qui proposent des bières chaque semaine de pays différents! Pour doper l’effet bière artisanale, la bière peut être conditionnée dans des fûts KeyKeg ou des systèmes comme celui d’IFK pour « In Fridge Keg » qui peuvent révolutionner le secteur des cafés – bars – tavernes. Ces systèmes offrent en effet de très nombreux avantages : 1. Économies significatives par une diminution de la perte de bière et de la diminution des coûts d’électricité. 50% de pertes de bière en moins (mini conduite, très peu de vidange). 2. Meilleure fidélisation du client par un renforcement de la qualité de la bière comme du service. 3. Une excellente conservation qui permet de garder une qualité maximale des bières pendant 21 jours. 4. Circuit court entre la pompe à bière et le fût en lui-même. 5. Nettoyage plus rapide et facilité d’entretien, car les tuyaux de raccordement sont très peu salis par l’usage. 6. 70% des consommateurs préfèrent la bière au fût avec ce système. 7. Augmentation de 30 % de la consommation de bière au fût. 8. Fût plus facile à changer, car pesant moins. 9. Pression constante.
Des exemples à suivre ? Un pionnier à Bruxelles ! Le Moeder Lambic est sûrement un des pionniers à Bruxelles proposant un grand choix de bières à la pression avec une conservation et une qualité maximale. Récemment Le B 28 à la gare Centrale s’est ouvert. Il propose une cuisine Belgo-Italienne et Bio.
Une chambre froide et de l’air comprimé permettent de servir 24 bières à la pompe avec une qualité optimale (12 bières Sugar Free de Caulier 28 et d’autres bières artisanales venues de l’étranger). C’est le fruit d’une association entre le Brasseur Caulier 28 et un groupe italien. Ils ont déjà ouvert deux BarResto en Italie.
Des aides publiques pour ces investissements ? La Fédération Horeca Bruxelles peut vous orienter ! Des aides publiques sont accessibles pour les audits par un expert et pour ce genre d’investissement. La Fédération Horeca Bruxelles, en collaboration avec UPHTC, offre d’ailleurs à ses membres une orientation et une simplification du travail administratif lié à ses aides. Dans ce contexte, entre autres possibilités, on peut citer : l’isolation thermique de son établissement, le renouvellement de son éclairage vers une installation plus économe en énergie, l’installation de dispositif permettant de limiter les pertes ou de réduire la consommation d’énergie des processus de production etc.
En quoi la Fédération Horeca Bruxelles soutient-elle les cafés ? Monsieur Dewandeleer rappelle que la Fédération Horeca Bruxelles : 1. Apporte à ses membres intéressés des conseils comme des contacts sur l’innovation ou la rénovation de son établissement Horeca. 2. Dispose d’un guichet d’entreprise pouvant répondre à toutes les questions administratives de personnes voulant ouvrir leur café ou un autre type d’établissement Horeca. 3. Fournit des guides HACCP pour se mettre aux normes de l’AFSCA et réussir ses contrôles.
« Les cafés doivent se réinventer ! » Pour le Président de la section café de la Fédération Horeca Bruxelles, il est donc clair que le secteur des cafés est à un tournant et doit se renouveler et se moderniser. La Fédération Horeca Bruxelles entend aider ses affiliés comme le secteur des cafetiers à relever ce défi. CT Pour Horeca Bruxelles
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Concilier travail et vie de famille ? Un véritable défi dans le secteur Horeca.
Ce n’est un secret pour personne, le secteur Horeca peine à concilier vie privée et vie professionnelle, et ce particulièrement dans un contexte ou la rentabilité et la fréquentation sont en baisse. Néanmoins, certains restaurants optent pourtant pour des fermetures le samedi ou des ouvertures limitées aux grands évènements. En cause, des charges salariales lourdes qui dissuadent les gérants d’établissements Horeca d’engager un personnel suffisant pour gérer des services importants. Nombreux sont en effet les restaurants qui gagnent autant en restant fermés le week-end, qu’en restant ouverts.
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e nombreux restaurateurs qui ferment le week-end le confirment : ils travaillent en équipe réduite afin de minimiser leurs coûts salariaux. D’autre part, les petits établissements qui font vingt couverts peuvent plus simplement fermer le week-end en proposant peu de plats et en jouant sur un service de proximité et en misant sur une clientèle fidèle.
Un problème de coût de personnel ? À l’opposé, « si on veut pouvoir payer les serveurs et tout le personnel de cuisine, il faut travailler », rappelle Yvan Roque, le Président de la Fédération Horeca Bruxelles. « Ceux qui veulent et peuvent fermer doivent diminuer leurs équipes ». Dans tous les cas, il s’agit donc avant tout d’une question de calcul : le restaurateur peut se permettre de fermer durant les jours de moindre affluence, s’il est rentable et qu’il n’a donc pas de coûts de personnel trop importants et donc une équipe trop importante. Il peut ainsi concilier davantage sa vie privée avec sa vie professionnelle et renforcer encore la qualité de son travail en ayant plus de temps pour découvrir de nouveaux produits, tendances ou univers.
Fédération Horeca Bruxelles : ensemble faisons vivre l’Horeca ! C’est exactement ce que veut la Fédération Horeca Bruxelles : permettre au plus grand nombre d’établissements Horeca d’être rentable en ne négligeant pas sa vie privée ou sa passion de l’hospitalité. Comment ? Simplifier les règles, baisser les charges, rendre ce métier à nouveau attractif et le tirer vers le haut. Faire de l’Horeca un secteur comme les autres. Un secteur dans lequel un gérant d’établissement peut gagner sa vie et prospérer sans sacrifier sa santé ou celle de son établissement. En une phrase : rendre la passion de l’hospitalité à elle-même. CT Pour Horeca Bruxelles
Un nouveau souffle pour l’Horeca schaerbeekois ? Après l’ancienne laiterie rénovée et transformée en établissement Horeca, le quartier du parc Josaphat, continue son renouvellement grâce au secteur Horeca.
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e « 1030 », « chez Copain », « Chez Marraine », tant d’initiatives qui boostent l’une des vitrines les plus connues de Schaerbeek. Pour trouver un bar ou un restaurant sympa, les habitants de Schaerbeek ne sont donc plus obligés d’aller jusqu’à la Place
Flagey ou de chercher dans les autres communes. Bar à bières et bar à vins, restaurant à Burger…Le quartier Josaphat et la commune du Bourgmestre Bernard Clerfayt, dans son ensemble, est progressivement en train de se transformer en un nouveau Halles Saint-Géry.
Opportunité pour l’Horeca ? Ce quartier est ainsi en train de revivre sous l’effet d’un regain d’intérêt immobilier, de loyer abordable et d’une offre Horeca
pourtant en dessous de la demande. Il y a donc de réelles opportunités pour des établissements Horeca voulant s’installer. Le tout sous l’influence du nouveau centre commercial Dockx et d’un Jazz marathon. Diverses initiatives qui prouvent encore un peu plus que le secteur Horeca fait vivre et revivre Bruxelles au quotidien. CT Pour Horeca Bruxelles
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Les formations Horeca de juillet/aout/septembre 2017 ! Chaque mois, le Centre Horeca Formation - Rue de l’Agrafe 68 à 1070 Anderlecht (station métro Aumale) propose un vaste éventail de formations destinées aux travailleurs comme aux gérants d’établissement Horeca. Le programme propose des formations adaptées à chaque fonction et pour tout type d’établissement.
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es formateurs sont des professionnels spécialisés dans leur matière. Les formations se basent sur le vécu professionnel des participants pour proposer des solutions, des outils, des recettes adaptées pour que, dès le lendemain, ils puissent être utilisés sur le terrain.
Intéressé ? Pour toutes inscriptions ou commentaires : Rue de l’Agrafe 70 - 1070 Anderlecht - T: 02 550 00 10 - F: 02 512 66 34 E-mail : centreformation@horeca.be u www.horecaformation.be
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onnaissances de base nécessaires en bartending Le whisky, servi en apéritif ou en fin de repas, nous offre des saveurs intenses et succulentes que son histoire et sa culture confirment. Apprendre à le servir et à le déguster relève d’un savoir-faire qui vous ravira !
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écouvrez comment revisiter, sublimer et alléger les plats de brasserie classiques. Vous pourrez travailler des produits de qualité pour proposer une carte variée et originale.
• Présentation des différents plats de brasseries belges • Variation des préparations classiques • Élaboration et dégustation de recettes
• Histoire et connaissance du whisky • Préparations de cocktails divers • Initiation à la dégustation
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enez découvrir la richesse que le Portugal nous offre en matière de vins. Après cette initiation, les vins tranquilles, Porto et autre Madère n’auront plus de secrets pour vous.
• Cartes des vins du Portugal • Différences climatologiques, les cépages • Terroirs et méthodes de vinifications Jour : Lundi Date : 11 et 25 septembre Jour : Mercredi Date : 11 et 18 octobre Heure : 15h-18h Lieu : Anderlecht Formateur : Andy De Brouwer
Jour : Lundi Date : 25 septembre Heure : 14h30-18h30 Lieu : Anderlecht Formateur : Eric Patigny
Jour : Jeudi Date : 14, 21 et 28 septembre Heure : 15h-18h Lieu : Anderlecht Formateur : Filippo Baldan
Formation
NOUVEAU - Revisiter les plats de brasserie
Heure
Formation
Localisation Date
Heure
Lundi 10 juillet
12h30-16h30
Anglais intermédiaire
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Ma 26 septembre
9h-12h
Anderlecht
Mardi 11 juillet
12h30-17h00
Français intermédiaire
Anderlecht
Lu 25 septembre
9h-12h
Le client : ma priorité pour mieux le fidéliser
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Ma 19 sep.
9h-16h30
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12h30-14h
Comprendre et gérer les émotions
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Ma 19 et 26 septembre
9h-16h30
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Ve 22 et 29 septembre
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Les modes de cuisson des poissons - contenu remanié
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Je 21 et 28 septembre
15h-18h
Améliorer sa communication avec les personnalités difficiles
Anderlecht
Je 28 septembre
9h-16h30
Les modes de cuisson Des viandes - contenu remanié
Anderlecht
Lu 11 et 18 septembre
15h-18h
Anderlecht
Me 20 septembre
15h-18h
Anderlecht
Ve 22 et 29 septembre
Les carpaccios et tartares de poisson
Réussir à lâcher prise
9h-16h30
Revisiter les plats de brasserie
Anderlecht
Lu 25 sept
14h30-18h30
Anderlecht
Je 21 et 28 septembre
9h-16h30
L’essentiel de la pâtisserie
Anderlecht
15h-18h
Anderlecht
Je 21 et 28 septembre
Lu, Ma 18 et 19 septembre
9h-16h30
Initiation au travail du chocolat
Anderlecht
15h-18h
Anderlecht
Ve 15 et 22 septembre
Ma et Me 19 et 20 septembre
9h-16h30
Les légumes en dessert : une tendance à suivre
Anderlecht
Je 21 sept
15h-18h 15h-18h
Valider ses compétences Garçon/Serveur
Anderlecht
Valider ses compétences 1er chef de rang
Développer mon efficacité professionnelle Être un chef d’équipe efficace et optimiser son leadership Gérer les conflits entre et avec les collaborateurs Former vos collaborateurs sur le terrain - contenu remanié
Anderlecht
Lu 18 septembre
9h-16h30
Initiation à l’œnologie
Anderlecht
Ma 12,19,26 septembre
Finances pour non-financiers
Anderlecht
Ma 19 et 26 septembre
9h-16h30
Les vins du Portugal - initiation
Anderlecht
Lu 11 et 25 septembre
15h-18h
Néerlandais débutant
Anderlecht
Je 28 et lu 25 sept.
9-12h
Bartending - initiation aux cocktails
Anderlecht
Me 13, 20 et 27 sept.
15h-18h
Anglais débutant
Anderlecht
Ma 26 septembre
14h30-17h30
Whiskies, culture et mixologie
Anderlecht
Je 14, 21 et 28 sept.
15h-18h
Français débutant
Anderlecht
Lu 25 septembre
13h-16h
Organisation et gestion optimale du bar
Anderlecht
Ma 26 septembre
9h-16h30
Espagnol débutant
Anderlecht
Me 27 septembre
9-12h
Barista - devenez artisan du café (niveau 1)
Anderlecht
Lu 18 septembre
15h-18h
Néerlandais intermédiaire
Anderlecht
Je 28 septembre
14h30-17h30
Secourisme avec examen pour l’obtention du brevet
Anderlecht
Ve 15, 22 et 29 sept.
9h-16h30 +9h-13h
Horecajournal
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n° 88 - juillet-août 2017
HORECAformations
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n° 88 - juillet-août 2017
Horecajournal
HORECAbistrot de terroir®
Voyez du pays avec nos Bistrot de Terroir ! ®
Dans le cadre de la thématique touristique 2017 « La Wallonie gourmande », Horeca Journal vous présente, chaque mois, un établissement labellisé Bistrot de Terroir® et un de ses producteurs brassicoles, en Wallonie. L’occasion pour la Fédération HoReCa Wallonie de valoriser ces cafés typiques ainsi que les savoir-faire wallons.
Le Relais, un Bistrot de Terroir® où l’on se sent comme à la maison Situé à quelques kilomètres de Barvaux et de son célèbre Labyrinthe, Rita Muhlen, sympathique propriétaire du Bistrot de Terroir® Le Relais, vous accueille chaque jour dans son établissement. Ambiance rustique et conviviale à la clé !
aussi longue, cela devient rare. Cafetier, c’est un métier très dur, aux niveaux horaires, humain et familial. Tout le monde pense que c’est chouette. Oui, effectivement ça l’est mais c’est aussi très difficile à gérer. »
Qualité et propreté J’ai appris énormément de choses sur le métier à la Danish Tavern. Le patron était très sévère mais c’est ainsi que l’on apprend la rigueur du métier, c’est-à-dire laver les étagères et les verres toutes les semaines, essuyer les bouteilles avant de les mettre au frigo, etc. ».
© Fédération HoReCa Wallonie
Chez « Matante », comme aiment à le dire de nombreux clients, l’ambiance est simple et chaleureuse. Rita, qui a repris l’établissement depuis maintenant plus de 20 ans, a gardé le charme ancien. « Au niveau du décor, j’ai souhaité conserver la décoration à l’identique, justement parce que tout le monde me dit qu’on s’y sent bien. Les cafés modernes, c’est éphémère. Il faut souvent les renouveler. Tandis qu’un établissement comme celui-ci, cela tient sur le long terme. J’ai bien sûr un peu changé la décoration mais j’ai voulu garder l’âme du café. »
La clientèle, une seconde famille
E
t cette sympathie, nous la décelons autant dans l’établissement qu’en la personne de Rita. Tant les habitués que les clients de passage vantent le bon accueil et le service irréprochable de ce bistrot de village. « Les jeunes me disent que le café est leur deuxième maison. Même les gens de passage me remercient souvent pour mon accueil. Cela fait toujours plaisir évidemment ! » La convivialité qui règne dans l’établissement est également le résultat de la proximité que Rita entretient avec ses clients. Tous les ans, d’ailleurs, petits et grands reviennent pour le traditionnel karaoké du vendredi soir, qui a lieu dans le cadre de la kermesse du village. « Le karaoké chez Rita, c’est sacré (rires). D’ailleurs, nous avons l’habitude de ne pas fermer le café ce
vendredi-là. Souvent une dizaine de clients restent jusqu’au petit matin. Je commande des croissants et des pains au chocolat, nous mangeons, nous parlons et buvons un dernier verre en attendant la serveuse du matin qui arrive vers 8h30. Être cafetier, c’est un drôle de métier mais quand on l’aime, ça va ! ». Toutefois, Rita ne s’imaginait pas devenir un jour propriétaire d’un établissement Horeca. Coiffeuse de formation, c’est son premier mari qui l’a initiée aux joies du métier. Après quelques interruptions dans sa carrière, notamment en tant que serveuse à la Danish Tavern à Liège, Rita a réalisé que travailler au Relais était sa vocation. Et pourtant, comme elle nous le confirme, le métier de cafetier n’est pas une mince affaire : « Les cafetiers avec une carrière
« On ne s’improvise pas cafetier du jour au lendemain. Il s’agit d’un métier avec ses spécificités. »
© Fédération HoReCa Wallonie
du métier. Quand je sers une bière spéciale à table, par exemple, et j’insiste davantage sur cet aspect quand il fait chaud, j’apporte un verre rincé et refroidi. Ce qui n’est pas le cas dans tous les cafés. Ce dont les gens ne se rendent pas toujours compte, c’est qu’il s’agit d’un métier avec ses spécificités. On ne s’improvise pas cafetier du jour au lendemain ! ».
Labellisée depuis le début Forte de cette expérience, Rita met désormais un point d’honneur à garder son établissement propre et à servir impeccablement les bières. « Au sein du label Bistrot de Terroir®, j’ai toujours insisté sur les critères de qualité et de propreté parce que, pour moi, cela fait partie intégrante
Pour Rita, le label Bistrot de Terroir®, dont elle est d’ailleurs l’une des pionnières, constitue un vecteur de publicité mais aussi d’échanges entre cafetiers. « Lors des réunions Bistrot de Terroir®, nous rencontrons d’autres cafetiers comme nous. Cela nous permet de nous rendre compte de ce que font les autres. » « J’ai été contactée par la Fédération HoReCa Wallonie dès le début du label. A l’époque, nous n’étions qu’une dizaine de cafés présents pour développer le label. Ensuite, le label Bistrot de Terroir® a pris de l’ampleur. »
© Fédération HoReCa Wallonie
Selon Rita, « un établissement labellisé Bistrot de Terroir® se doit de proposer les produits du coin et d’être un représentant de sa région. Les clients sont de plus en plus demandeurs de bières spéciales et de terroir ». Ainsi, si vous êtes de passage dans la région, vous pourrez déguster l’une des nombreuses bières régionales, au choix : la Myrtille d’Amélie, l’Oster Blonde, la Lienne ou encore la Lupulus au fût.
« Nous proposons également des bières plus classiques mais je dois avouer que les gens sont très friands de bières spéciales. La vente de bière type Pils a d’ailleurs beaucoup diminué sur les 20 dernières années ».
Une région verte et animée Au-delà de la dégustation de bières, la belle et verdoyante région de Manhay offre une multitude d’activités. « Il y a énormément d’activités mais beaucoup se situent à 20-25 kilomètres, à Durbuy ou à La-Roche-en-Ardenne. Au niveau de la commune, nous avons le parc Chlorophylle, un parc forestier récréatif, avec comme particularité une passerelle installée dans la cime des arbres. Il y a aussi la Baraque Fraiture à 8 kilomètres, pour le ski en hiver. Sinon, il y a énormément de promenades. De nombreux groupes de marcheurs viennent dans le coin. J’en accueille d’ailleurs au moins deux par semaine ». En quête d’un bistrot de village authentique où vous sentir comme chez vous ? Plus besoin de chercher, prenez la direction du Bistrot de Terroir® Le Relais, à Manhay et venez déguster une bonne bière de chez nous, dans un cadre enchanteur et convivial à souhait ! Le Relais Rue du Vicinal 38 – 6960 Manhay Tél : 086/45.52.68 A. B.
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La Brasserie Detrembleur, un voyage au cœur des traditions C’est au beau milieu des Ardennes belges que vous accueille la Brasserie Detrembleur, située dans la commune de Vielsalm. En collaboration depuis de nombreuses années avec le Bistrot de Terroir® Le Relais, à Manhay, cette brasserie familiale est notamment connue pour sa savoureuse bière La Vieille Salme, véritable produit de folklore et de tradition.
c’est un hommage à la sœur de mon père, décédée très jeune. Quant à La Myrtille d’Amélie, mon père a voulu lui donner mon nom. Il voulait vraiment créer une bière typique de la région et garder le côté familial, assurer en quelque sorte la pérennité de la famille en lui donnant mon prénom. Enfin, La Vieille Salme tient son nom bien évidemment de la ville de Vielsalm mais surtout de la rivière La Salme, traversant la ville et toute sa région. Pour en rajouter une couche au niveau régional, nous avons inséré le symbole de la Macralle sur la bière. C’est notre produit mais aussi celui de la région. Nous voulons autant mettre en avant la bière que la région, dont je suis très fière. Je trouve cela génial de pouvoir transmettre cette tradition ». En effet, Vielsalm est célèbre pour son récit des macralles (sorcière en wallon), sorti tout droit des contes et légendes et devenu une partie intégrante du folklore wallon : « La légende raconte qu’une vieille dame, nommée Gustine Maka, passait pour être une sorcière de par son métier d’herboriste (une herboriste étant
en macralle. Elle décida alors d’empoisonner toutes les myrtilles de la région. Tous les villageois ayant mangé ces myrtilles ensorcelées se transformèrent, à leur tour, en macralles… C’est de là qu’est née toute cette ferveur. D’ailleurs, le 21 juillet c’est la Fête des Myrtilles, au cours de laquelle est organisé un défilé avec les fameuses macralles ».
Les richesses du plat pays Pour Amélie, le label Bistrot de Terroir® signifie plus qu’une simple appellation : « Je pense que c’est une très bonne chose. Les gens commencent tout doucement à se rendre compte qu’il y a des produits de chez nous et qu’il faut les valoriser. Le label est une très bonne initiative. Il faut que cela continue et que cela persiste. Les producteurs locaux doivent constamment se battre pour être mis en avant. Les gens ne se rendent pas compte de tous les trésors qu’il peut y avoir dans leur contrée. Je sais que cela prend du temps mais cela en vaut la peine. Il faut être fier de sa région et de ce qu’elle peut apporter. »
© Fédération HoReCa Wallonie
La lignée detrembleur : un trio de choc « Toute notre histoire remonte aux années 70 » raconte Amélie Detrembleur, les yeux tournés vers son grand-père Léon. Bouchercharcutier de formation, ce dernier décide un jour de tout quitter pour ouvrir sa propre brasserie : « Mon grand-père s’est réellement lancé en 1970. Par après, mon père a commencé à travailler pour lui. Ils étaient simplement grossistes et livraient aux cafetiers, aux particuliers et aux organisateurs de festivités. Puis, à mon tour, j’ai fait mon entrée dans la société. Chaque année, nous constatons une nette évolution de l’entreprise. ». Pourtant, travailler pour la société parentale n’a pas toujours été comme une évidence pour Amélie. C’est le sourire aux lèvres qu’elle se remémore ce grand tournant de sa vie : « J’avais toujours dit à mon père que jamais je ne travaillerais pour lui… Il ne faut jamais dire jamais. (Rires) Un jour, il est venu me trouver et m’a demandé si je comptais entrer dans la société et ainsi perpétuer le nom Detrembleur. Dans le cas contraire, il déciderait alors de la céder. J’ai commencé à réfléchir. Mes grands-parents ont mis toute leur énergie dans cette brasserie, mes parents aussi… C’est devenu un patrimoine familial. J’ai donc tenté ma chance ! Et je me rends compte que cela me plait énormément. Ce n’est pas facile de travailler en famille et il nous arrive parfois de nous prendre le bec mais tous les matins, nous sommes contents de nous voir. Les projets se font vraiment à trois. Mon grandpère gère le relationnel, mon père
« Ce n’est pas facile de travailler en famille et il nous arrive parfois de nous prendre le bec mais tous les matins, nous sommes contents de nous voir. Les projets se font vraiment à trois… Nous nous complétons l’un l’autre et c’est ce qui nous fait avancer. » les festivités et moi les nouvelles technologies. Nous nous complétons l’un l’autre et c’est ce qui nous fait avancer ». Parlons peu, parlons bières ! La Brasserie Detrembleur propose trois nectars de caractère : « La plus ancienne, la Vieille Salme, est une blonde ambrée âgée de 29 ans aujourd’hui. Il s’agit d’une bière amère mais très légère et fraîche à
boire. C’est vraiment le best-seller de la brasserie. Ensuite, nous avons lancé notre deuxième bière en 2006 : la Myrtille d’Amélie. La myrtille étant un fruit emblématique de Vielsalm, nous voulions vraiment travailler sur un produit typique de la région. Cette bière est assez fruitée, sans pour autant être forte en sucre. Le seul sucre utilisé est celui du fruit. De plus, nous sommes les seuls à avoir créé une bière à base de myrtilles. Enfin, en 2008, il y a eu la création de L’Aurore de la Salm. C’est une bière brune, brassée avec de la cassonade brune. Elle est très douce et assez agréable à boire ».
Il était une fois… Chacune des bières proposées par la brasserie a sa propre histoire : « La plus récente, L’Aurore de la Salm,
© Fédération HoReCa Wallonie
une personne qui vend des plantes médicinales et des préparations à partir de plantes médicinales utilisées comme médicaments). Elle fût brûlée sur un bûcher et pour se venger, elle se transforma
Brasserie Detrembleur Rue de la Grotte, 5 – 6690 Vielsalm Tél : 080/21.59.01 P.B.
Pour obtenir de plus amples informations au sujet du label Bistrot de Terroir® en Wallonie, complétez et renvoyez vos coordonnées par fax au 081/72.18.89, par courriel à info@bistrotdeterroir.be ou par courrier à la Fédération HoReCa Wallonie Asbl - Av. Gouverneur Bovesse 35 bte 1 - 5100 JAMBES. Nom : ................................................................................
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Horecajournal
HORECAmembre horeca sous la loupe
L’Amayson, une friterie
où l’artisanat est de mise
Située en plein centre-ville d’Amay, la friterie « L’Amayson », anciennement dénommée « L’Amayricain», nous accueille dans une atmosphère conviviale et chaleureuse. Rencontre avec Thomas et Julie, jeunes propriétaires qui ont fait le pari de miser sur le local et le fait maison.
D
passés au cornet en papier, à la barquette en papier plutôt qu’en plastique et également au sachet en papier. Les déchets sont aussi triés par catégorie, les produits d’entretien sont sélectionnés pour ne pas contenir d’eau de javel. Les ampoules sont, au fur et à mesure, remplacées par des ampoules économiques…Tous ces petits gestes, mis en place à notre échelle, réduisent notre impact environnemental. Nous travaillons également à l’échelle locale pour nos produits : boucher, boulanger, sirop, pommes de terre… Nous nous recentrons beaucoup sur nous-mêmes et sur les producteurs locaux ».
ès notre arrivée, nous sommes chaleureusement accueillies par Julie et Thomas, un jeune couple dynamique et motivé qui œuvre au quotidien pour proposer à sa clientèle un service personnel, auquel ils accordent une importance primordiale. Ayant à la base des parcours très différents, institutrice maternelle et primaire pour Julie, école hôtelière pour Thomas, c’est à l’hôtel-restaurantgolf et spa de Naxhelet qu’ils se rencontrent, là où Thomas travaille en tant que sommelier. Partenaire à la vie comme au travail, les aléas de la vie les amèneront plus tard à quitter l’hôtel afin de se lancer en tant qu’indépendants.
Le choix d’Amay ? Thomas habite Amay depuis toujours tandis que Julie vient de Seraing. « Comment sommes-nous arrivés là ? Ce n’est pas sur un coup de tête mais presque…. On savait que l’enseigne était fermée. Julie travaillait dans l’enseignement, de 8 à 16 heures et moi je commençais à 16 heures pour finir à 2 heures du matin. On ne se voyait pas beaucoup et on a donc pris la décision de faire plus d’heures mais ensemble. Ensuite, les choses se sont accélérées, après de nombreuses démarches, nous avons ouvert le 11 septembre dernier ».
Jeux de mots autour de la friterie Auparavant, l’enseigne portait le nom de l'Amayricain. « Julie et moi avons décidé de rester dans le jeu de mots avec Amay. Pour la petite anecdote, nous voulions, au début, nous appeler « l’Amayson des frites ». Mais notre concept reprend également une sandwicherie et un restaurant qui a été développé afin d’offrir une qualité supérieure. « L’Amayson des frites » nous est donc très vite apparu comme trop restrictif ».
l’Amayson tente de contenter tout le monde au travers d’une cuisine traditionnelle faite maison et réalisée à partir de produits locaux de qualité Adeptes du « fait maison » Chez Julie et Thomas, le « fait maison » est le maître-mot, même s’ils reconnaissent qu’au niveau de la friterie, il n’est pas toujours facile d’appliquer ce concept car la clientèle est formatée par des goûts traditionnels. « Les goûts dépendent de l’endroit et surtout de la population. Amay est une commune particulière composée de deux types de clients». Toutefois, la mayonnaise et la tartare « maison » ont su trouver leur place, de même pour les brochettes dont la viande, les oignons et les poivrons sont découpés à l’ancienne, à la main. Vous l’aurez compris, l’Amayson tente de contenter tout le monde au travers d’une cuisine traditionnelle faite maison et réalisée à partir de produits locaux de qualité. En effet, l’américain
est coupé au couteau et préparé minute, les boulets, le vol-au-vent ainsi que les burgers et les sauces sont préparés de A à Z par Julien. Le pain est artisanal et provient d’une boulangerie du coin. « Dès l’ouverture en janvier, nous avons tout de suite mis notre touche personnelle et cela fonctionne puisque notre clientèle revient de semaine en semaine, de mois en mois pour retrouver nos produits et notre savoir-faire». Chez Julie et Thomas, aidés par deux employées, l’accueil se veut familial. « Amay est une petite ville, l’accueil se doit d’être chaleureux ».
Une démarche éco-responsable « L’attention que nous portons au côté environnemental et écoresponsable se retrouve à différentes étapes de notre processus. On est
Evolution du métier de frituriste « Les ambulants sont nécessaires dans le métier. Pour les friteries fixes, disposer de places assises est indéniablement un plus. Aujourd’hui, on remarque de plus en plus que les gens veulent « une frite » mais souhaitent la manger sur place. Ils souhaitent également sortir de chez eux et passer un moment à l’extérieur, aller manger une frite devient une sortie. Nous disposons de 24 places assises, le soir cet espace est dédié au restaurant, à l’exception du mercredi et du dimanche soir où le restaurant n’est pas ouvert. C’est pourquoi, nous avons placé une table haute avec 4 chaises. Quand on est complets, on invite la clientèle à occuper ces places. Proposer des plats plus variés est aussi un plus. Mais pour cela, il faut avoir l’accès à la profession afin d’avoir des bases en cuisine ».
Avantages et inconvénients du métier ? « L’avantage, c’est que ce type d’établissement fonctionne assez vite car tout le monde aime les frites (sourire). Le contact avec la clientèle est aussi un élément attractif du métier. La charge de travail et la disponibilité inhérentes au secteur
peuvent être des inconvénients. On ouvre tous les jours sauf le mardi. Les autres jours de la semaine on commence à 10 heures et on repart à minuit. C’est aussi travailler quand les autres s’amusent. Heureusement, on s’amuse aussi (rire) mais à d’autres moments, de manière décalée. Il faut le temps de s’y faire, l’horeca vit avec l’horeca. Mais on en retire autre chose aussi ».
Une participation à la « semaine de la frite » ? Julie et thomas trouvent cette initiative importante car cela ramène des clients. « Y participer nous intéresse sauf si c’est Plastic Bertrand qui fait l’hymne de la frite. (Rires) Pour la première édition, nous avons été pris de court car on a commencé l’activité en septembre et nous étions très occupés mais on y participerait volontiers ». Julie et Thomas sont unanimes sur le fait que la « frite », produit de notre patrimoine, doit être revalorisée. La « semaine de la frite » organisée en partenariat avec l’Apaq-W, qui travaille uniquement avec des producteurs locaux, coïncide donc avec les préoccupations de Julie et Thomas. Nul doute que la sauce aura pris entre la ville d’Amay et ce jeune couple plein d’entrain. Quant au futur, pour Julie, passionnée par le monde de la petite enfance, sa carrière pourrait évoluer vers d’autres horizons mais elle ne sera jamais bien loin du monde de l’horeca car de son côté, Thomas ambitionne de développer davantage la partie restaurant de l’établissement. Ce qui promet encore de beaux jours aux épicuriens du coin ! L’Amayson Chaussée Roosevelt 19 -4540 Amay Tél : 085/25.49.31 C.T.
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HORECAHébergements touristiques
Vers plus d’équité avec les agences de réservation ? L’Horeca bruxellois a besoin de se renouveler • Investir dans le renouvellement de l'hébergement et dans la formation. • Créer un fond budgétaire pour aider les investissements ou les rénovations lourdes. • Aider aux investissements indispensables à la mise à niveau de l’hébergement touristique face aux normes d’accueil européennes. Par leurs décisions, les instances politiques de la Région sont le moteur indispensable au développement du Tourisme et de ses acteurs.
L
a Fédération HoReCa Bruxelles doit être les rouages de cette machine Win Win tout en étant source de suggestions et d’informations, en toute transparence afin que le Politique prenne les meilleures décisions.
À l’aube de la mise en place de labels spécifiques européens dans l’hébergement touristique, la restauration ou les débits de boisson, le sousinvestissement dans les infrastructures d’accueil bruxellois devient criant. L’HoReCa a besoin d’investir dans ses outils d’accueil et dans l’humain par des mises en formation adaptées.
tourisme d’affaires et de loisirs, source de vie du secteur Horeca. Ce même secteur Horeca qui aura besoin, dès demain, d’investir dans ses outils comme dans son capital humain afin de faire face aux demandes européennes.
Le secteur Horeca : l’élément clé de l’hospitalité bruxelloise Bruxelles étant la Capitale de l’Europe mais aussi celle des Européens, dont la mise en lumière donnera toute la dimension humaine de ce secteur important pour la Région bruxelloise (dynamisme économique, emplois, diversité sociale et culturelle, visibilité et reconnaissance de la région), cette mise en valeur s’accompagnant bien évidemment d’une mise en valeur des arts de la table et des métiers de bouche.
Derrière chacune des entreprises du secteur Les petits hôtels bruxellois de 1, 2 ou 3 étoiles Horeca se retrouvent des hommes et des souffrent particulièrement de ce manque femmes, des familles qui représentent d’innovation qui les contraint à être « à l’hospitalité bien spécifique à la Belgique. la traîne » face à des villes concurrentes comme Paris, Londres ou Berlin, en constante évolution. Les établissements Horeca sont ainsi des endroits d’hospitalité dans lesquels le tailleur Des subsides à la rénovation Chanel et le jeans peuvent se côtoyer dans indispensables la même égalité et partager la même envie Dans ce contexte, la Fédération suggère la mise de rencontre. Soutenir la modernisation du en place des subsides à la rénovation comme tourisme bruxellois revient donc à investir dans cela existait dans un passé pas si lointain. le secteur Horeca et dans le « vivre – ensemble » de la société bruxelloise. Le pouvoir organisateur pourrait soutenir activement ces investissements indispensables Dans cette optique, l’Horeca – métier de à la mise à niveau de l’Hébergement passionné – a besoin, avant tout, du support touristique par des subsides à la rénovation d’infrastructures d’accueil ayant leur siège social inconditionnel des autorités pour se renouveler. La Fédération Horeca Bruxelles souhaite, dès situé en Région de Bruxelles - Capitale. à présent, travailler main dans la main avec les autorités, avec l’objectif commun de positionner La Région de Bruxelles – Capitale se doit en Bruxelles comme destination touristique de effet d’investir dans le Tourisme et dans ses premier plan en Europe. infrastructures tant publiques que privées afin de valoriser son patrimoine et ses Eric Catry acteurs touristiques. Vice-Président Directeur Hébergement Touristique Bruxelles, Capitale de l’Europe, doit ainsi Fédération Ho.Re.Ca Bruxelles améliorer sa destination afin de développer le
Willy Borsus veut introduire des « balises » dans la relation entre les plateformes de réservation en ligne et le secteur Horeca. Le Ministre des Classes moyennes, des Indépendants et des PME Willy Borsus va proposer un texte au Gouvernement prévoyant d’interdire les « clauses de parité étroite ». Ces règles limitent en effet la liberté des tarifs dans certains contrats conclus avec des OTA (plateformes de réservation en ligne). Le Ministre Borsus souhaite aller vers davantage d’équité entre les établissements Horeca et les plateformes de réservation en ligne.
Les clauses de parité étroite ? Ces clauses interdisent aux hébergements touristiques d’offrir aux clients des conditions plus attractives que celles des agences de réservation en ligne. Dans les faits, un hôtelier ne peut, sous peine de sanction, offrir des réductions ou des prix moins élevés que ceux indiqués sur la plateforme qui référence son établissement en ligne. Les consommateurs ne peuvent ainsi bénéficier de prix plus bas à service égal. À l’opposé, les hôteliers perdent donc souvent une partie du prix de la chambre qui part en commission à payer à ces OTA. Ces dernières qui sont devenues en quelques années, des acteurs incontournables du marché hôtelier.
Willy Borus : « Il est désormais temps de passer à une législation » De nombreux États européens comme l’Italie, l’Autriche ou la France avec sa « Loi Macron » ont cherché à légiférer sur cette position dominante. La Loi Macron par exemple interdit les clauses de parité tarifaires entre OTA concurrents, mais aussi les clauses de parité tarifaires à l’égard des canaux hors ligne. Ces dernières clauses ont déjà été annulées par les OTA en Belgique. Les clauses de parité étroites sont, quant à elles, subies par le secteur hôtelier belge et maintenues par les OTA.
Fédération Horeca Bruxelles : « des commissions éthiques et identiques sur tout le territoire » La Fédération Horeca Bruxelles et son Vice – Président de la section Hébergement Touristique, Éric Catry, souligne que ce projet est une excellente chose et permettra au monde hôtelier de rester maître des prix pratiqués et de leur nom. C’est-à-dire que tous les hôteliers pourront fixer leurs tarifs librement et utiliser le nom de leur établissement sans contraintes, ce qui n’est pas le cas avec les clauses de la parité étroite. Monsieur Catry souhaite également que les commissions pratiquées par les OTA soient éthiques et identiques sur l’ensemble du territoire belge. Actuellement, ce n’est pas le cas avec des différences importantes entre les villes de Bruxelles et Anvers (15 % de commission) et d’autres villes de Flandre ou de Wallonie (12% de commission). Dans ce contexte, les trois Fédérations Horeca ont rencontré le Ministre Fédéral de l’Emploi, de l’Économie et des Consommateurs, Monsieur Kris Peeters, qui a bien compris l’importance de la situation, et réunira prochainement l’ensemble des intervenants afin de prendre les mesures qui s’imposent. CT Pour Horeca Bruxelles
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HORECAauto Quelle voiture électrique pour le professionnel de l’Horeca ?
Peugeot Ion : la citadine électrique ! Nous avons essayé pour vous la Peugeot Ion.
Ronde et compact ? Stylée et économe, la Peugeot Ion est conçue pour la ville. Toute en rondeur, avec un petit capot bombé qui se prolonge par un grand pare-brise incliné et de grandes surfaces vitrées, la Ion inspire immédiatement la sympathie. Toutes les Ion possèdent des jantes en aluminium, des phares antibrouillards, et l'allumage automatique des feux. Avec son gabarit compact (3,48 m de long et 1,47 m de large), son rayon de braquage et sa direction à assistance électrique, la Ion s’insère facilement dans la circulation urbaine. Grâce à son empattement de 2,55 m et son architecture haute, elle permet à 4 adultes de prendre confortablement place à bord.
Confort de conduite ? La Ion est dotée d’une vitesse maximale de 130 km/h et des reprises vives (3,5 s pour passer de 30km/h à 60 km/h).
Sa puissance maximale s’élève à 47 Kw et le couple moteur est de 180 Nm. Grâce à son architecture haute, l'ensemble des éléments constituant la batterie a trouvé sa place sous le plancher entre les deux essieux, ce qui contribue à une bonne stabilité dynamique du véhicule. Un ordinateur de bord, le verrouillage centralisé télécommandé, les lèves-vitres électriques avant et arrière, les feux diurnes, 2 porte-gobelets rétractables, et une prise 12V simplifient la vie à bord. La Ion propose évidemment un système de navigation nomade et connectée, qui permet l'indication des bornes de recharge, le guidage, la réception de l'infotrafic, et la recherche d'informations en fonction des centres d'intérêt (restaurants, hôtels...). Le poste de conduite offre de nouvelles caractéristiques spécifiques à l’électrique, telles qu'un indicateur de niveau de charge de la batterie et un indicateur de consommation d'énergie qui affiche en instantané le niveau de consommation ou la récupération d’énergie effectuée. Ces indicateurs signalent progressivement la nécessité d'une recharge à partir de 2 barrettes (environ 15% d’énergie restante). En plus des informations habituelles, l’ordinateur de bord indique une autonomie calculée à partir des conditions de conduite constatées lors des derniers kilomètres. L’air conditionné de la Ion est électrique avec un mode automatique en débit d'air et orientation d'air. Rétroviseurs extérieurs
Le meilleur de nos terres se goûte dans ...
dégivrants, siège conducteur chauffant et pareneige de radiateur peuvent être ajoutés à la Ion pour aborder sereinement les périodes de froid.
Dans l’ensemble, la conduite reste simple, silencieuse par son moteur électrique et avec un minimum de vibrations. Attention néanmoins à ne pas oublier l'environnement extérieur non habitué aux véhicules silencieux. Sécurité assurée ? Au niveau sécurité, la Peugeot Ion intègre six airbags : 2 airbags frontaux, 2 airbags thorax, 2 airbags rideaux. Sur la banquette arrière, un ou deux sièges enfants peuvent être installés en toute sécurité grâce à deux fixations Isofix. L’airbag frontal du passager avant est neutralisable pour permettre de placer un siège bébé dos à la route. La Ion est dotée de série d’un système complet de freinage avec ABS, répartiteur électronique de freinage (REF), assistance au freinage d’urgence (AFU). Le freinage est assuré par la combinaison du frein moteur électrique qui permet une récupération d'énergie importante et par le frein hydraulique classique. Pour terminer, en cas de déclenchement des airbags ou des ceintures pyrotechniques, le véhicule lance automatiquement un appel d’urgence sans intervention du conducteur. Peugeot Connect SOS* localise alors le véhicule, entre en communication téléphonique avec ses occupants et déclenche l’envoi des secours
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adaptés. Le conducteur peut aussi activer ce service manuellement en pressant 3 secondes le bouton SOS dans le cas d’un malaise ou d’une agression comme victime ou témoin. Autonomie ? Grâce à sa batterie Lithium-ion et à l’optimisation de la récupération de l’énergie, l’autonomie peut atteindre jusqu'à 150km. Elle assure donc en utilisation réelle une autonomie suffisante et bien adaptée, puisque 90% des trajets quotidiens sont inférieurs à 60km. La Ion est équipée d'une batterie Lithium-ion, sans effet mémoire, ce qui signifie qu'elle peut être rechargée même partiellement pleine sans avoir besoin de faire régulièrement des décharges complètes. Simple d'utilisation, il suffit de 6 heures sur une prise domestique standard (monophasé 220V à l'aide d'un câble de 5 mètres sécurisé) pour la recharger à 100%. Une recharge rapide est possible avec une borne de recharge spécifique délivrant du courant continu de forte intensité, en 15 minutes pour 50% de la capacité de la batterie et 30 minutes pour 80%. Conclusion, la Ion, concurrente directe de la Citroen Zéro (dont nous avions parlé) reste avant tout une citadine électrique, une petite voiture consacrée à la ville, se faufilant dans le trafic urbain et non une familiale ou un utilitaire. La Ion n’est donc pas dotée de grosse capacité de transport, fort utile à un gérant d’établissement. CT
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n° 88 - juillet-août 2017
HORECAsur les pas de...
Yves Wullaert, responsable catering pour artistes à l’AB BIO
Dans cette série, nous suivons des personnes exerçant des métiers insolites, rares et peut-être oubliés, mais qui captivent l’imaginaire. Et qui sont bien sûr liés à l’horeca. Cette fois, nous avons suivi Yves Wullaert, responsable catering pour les artistes à l’AB, et son chef Rembert Notte, à l’occasion d’un petit-déjeuner pour les Kooks.
Nom : Yves W ullaert Fonction : co ncierge de l’A B et responsable ca tering pour le s artistes Âge : 50 ans Artistes favori s : Mike Patton , Heinrich Ignatz Von Bi eber, Jack De Jo hnette Devise : Vivre aussi longtem ps et prendre autant de plai sir que possib le ! Biotope : entr e amis, amateu rs de vin, de vélo et de mus ique (et souven t les trois ensemble !) Loisirs : cyclis me et œnologi e
Les caprices de star, les listes interminables de souhaits exubérants et surtout beaucoup d’alcool. Voilà comment nous nous imaginons la vie des artistes célèbres ou moins célèbres. Mais comment se passe réellement la vie en tournée et qu’est-ce qui figure au menu quand on vit loin de chez soi pendant des mois ? Personne ne le sait mieux qu’Yves Wullaert, « Willy » pour les intimes. L’AB est son deuxième chez-lui. Il habite littéralement à deux pas et il y travaille depuis 21 ans comme concierge et responsable catering pour les artistes.
À
l’affiche aujourd’hui, The Kooks... ça ne s’invente pas. Au menu : le matin, petit-déjeuner anglais, et à midi, épaule de porc mijotée et salades santé. Le temps est un concept tout relatif dans notre monde. On ne sait donc jamais quand les artistes voudront se restaurer. Dans le cas des Kooks, c’est presque une heure après l’horaire prévu. Mais on a l’habitude, ici...
Un job étudiant qui se prolonge Yves Wullaert peut compter sur une équipe de deux chefs pour le catering des artistes à l’AB. Les journées sont longues et il est impossible de faire ce travail 7 jours sur 7. L’année dernière, ils ont couvert par moins de 456 concerts. Les temps ont aussi changé : à l’ancienne AB, Yves travaillait au sein d’une équipe de 15 personnes qui réalisaient toutes sortes de tâches. Maintenant, chacun a une tâche bien définie. C’est par un job étudiant de monteur de scène à l’AB qu’Yves a mis le pied dans le monde de la musique. Il a ensuite fait ses premiers pas dans le catering à Forest National. « Un beau jour, je suis allé parler au responsable de Live Nation du niveau déplorable du catering », se souvient Yves. « Je n’aurais peut-être pas dû dire que je pouvais faire mieux, car j’ai subitement été bombardé chef (rires). À l’ouverture de la nouvelle AB, en 1996, j’ai été nommé concierge et responsable catering pour les artistes. »
Bio et durable L’AB place la barre très haut, et il n’en va pas autrement pour le catering. Ici, on travaille le plus possible avec des produits bio et on privilégie les circuits courts. Par exemple, De Groentelaar, une entreprise du Pajottenland, livre des légumes bio. L’Ecopain assure la livraison de pain bio et la viande provient d’une petite coopérative à Ath. Il en va de même pour les vins, les jus de fruits, le lait et même les produits d’entretien. L’AB fait également de l’apiculture sur son toit et utilise son propre miel pour faire brasser sa bière, l’ABEEER. « Ce n’est pas pour rien que nous avons excellente réputation », se réjouit Yves. « En termes de qualité de nourriture, nous faisons partie du gratin européen. Beaucoup d’artistes vous le diront. Certains disent qu’ils viennent chez nous pour manger plus que pour jouer (rires). »
Des requêtes loufoques Sur la liste de requêtes des Kooks, on trouve de la bière et beaucoup d’eau – l’AB en distribue 28 000 bouteilles par an –, mais aussi une bonne bouteille de Rioja, de la vodka russe, de la bière sans gluten Bulldog IPA, du soda au gingembre Old Jamaican, de l’eau de coco pure et beaucoup de barres protéinées. Rien d’inhabituel. C’est d’ailleurs le cas pour la plupart des groupes. L’AB met un point d’honneur à respecter les listes de requêtes convenues dans les contrats et à satisfaire les artistes. Une fois seulement, une liste de requêtes était tellement délirante que le contrat a été rompu. « C’était pour le producteur et phénomène de hip-hop américain Timbaland », révèle Yves. « Rien que pour sa loge, on en était à 4 000 euros de boissons, avec entre autres deux bouteilles de Mouton-Rothschild et Lafite-Rothschild, trois bouteilles de champagne Ace of Spades et une grande cuvée de Hennessy. Et il voulait en plus loger dans la grande suite de
« Certains disent qu’ils viennent chez nous pour manger plus que pour jouer » l’hôtel Amigo, qui coûte 16 000 euros. Si on doit refacturer toutes ces lubies au public, on vend des places à plus de 100 euros, ce qui n’est plus démocratique. Une autre diva dont je me souviens est Blixa Bargeld, la chanteuse de Einstürzende Neubauten et membre des Bad Seeds. Une vraie amatrice de vin qui ne monte pas sur scène si elle n’a pas le vin qu’elle souhaite. Heureusement, nous avons un vaste réseau et l’expertise nécessaire pour nous adapter. Il y a peu de choses que nous ne pouvons pas faire. Mais la liste de requêtes la plus drôle de ma carrière, c’est celle de Eels : un ours blanc, des préservatifs, quatre verres de Martini et des menottes. J’ai retrouvé l’ours blanc le lendemain en parfait état (rires). C’était le jour de la naissance de mon filleul, c’est lui qui en a hérité... »
La passion pour la musique La passion pour la musique reste le dénominateur commun du personnel de l’AB. C’est aussi le cas pour les chefs. Rembert Notte est même venu à un concert le jour où il a posé sa candidature : « J’essaie tant que possible de travailler les jours où il y a des groupes que j’ai envie de voir, comme les Libertines, l’année passée, ou Korn
pour une séance nostalgie. Je ne joue pas moi-même, malheureusement, mais c’est vraiment une passion. Ce travail que j’exerce depuis maintenant presqu’un an et demi rassemble donc mes deux univers favoris : la musique et la nourriture. L’ambiance familiale et la bonne qualité des produits avec lesquels on travaille ici à l’AB sont de gros points positifs. Les artistes sont généralement très sympathiques et reconnaissants. Quand ils viennent vous dire que c’est ici qu’ils ont le mieux mangé de toute leur tournée, ça vous donne un vrai surplus d’énergie. Ce qui figure sur la liste de requêtes est généralement destiné aux loges, ça il faut le suivre à la lettre. Mais pour la nourriture, on nous laisse la liberté nécessaire. Je n’ai reçu qu’une seule fois une recette spécifique à préparer. Sinon, j’essaie de me perfectionner en matière de nourriture végan et de plats sans gluten et sans allergènes. Ce soir, par exemple, nous avons une personne allergique aux carottes crues, une autre aux champignons, une autre intolérante au gluten et encore une autre intolérante au lactose. D’où notamment la notice ask for veggie sausages pour le petit-déjeuner anglais. C’est un sujet sensible de nos jours, pas seulement chez les artistes. Mais là aussi, nous nous adaptons aux spécificités de chacun. » La musique constitue un fil rouge dans la vie d’Yves Wullaert. Il a des goûts musicaux très éclectiques et a joué dans quatre groupes. Quand il était étudiant, il allait à des concerts à l’AB presque tous les jours : ils sont gratuits pour les travailleurs. L’avantage de ce travail est qu’on a l’opportunité de rencontrer des artistes qu’on admirait étant jeune. « Mike Patton, l’ancien chanteur de Faith No More, par exemple », dans le cas d’Yves. « Pour moi, c’est le meilleur chanteur au monde, et il a énormément de facettes différentes. Parmi les meilleurs concerts que j’ai vus ici, il y a eu les Beastie Boys et Mano Negra. Je n’oublierai jamais non plus les nombreux grands noms qui sont passés par ici. David Bowie, Oasis. Je me souviens qu’à l’époque, c’était en 1998, une jeune fille m’avait proposé 25 000 francs belges pour la laisser rentrer. Non, je ne l’ai pas fait... » Sam Paret © Wouter Van Vooren
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HORECAactualite
Séance d’information Yield & Revenue Management Le mardi 20 juin 2017 s’est tenue la première séance d’information consacrée au Yield & Revenue Management et organisée conjointement par la section Ligue Hôtelière et le service d’assistance Hôtel à la Clé de la Fédération HoReCa Wallonie.
C
e fut une vingtaine d’hôteliers qui ont répondu présent à cet évènement, au sein de l’Hôtel Beau Séjour à Nassogne. Après un bref discours de bienvenue du Président de la Fédération HoReCa Wallonie et de la section Ligue Hôtelière, Monsieur Thierry Neyens, ces derniers ont assisté à un exposé dédié au Yield Management et à l’utilité de cette technique, présenté par notre conférencière, Madame Ijlal Jarid de la société XPerteo. En effet, XPerteo est une société de conseil en Yield Management et en E-distribution, basée à Paris, qui a pour mission d’accompagner les hôteliers afin de leur permettre d’optimiser leur chiffre d’affaires et
de tirer un maximum de profit des outils de vente en ligne.
La présentation aborda notamment les sujets suivants : - Etat des lieux des acteurs actuels de distribution en ligne pour les hôtels ; - Etude des nouveaux acteurs et méthodologies associées ; - Explication sur l’intégration ou non de ces différents acteurs dans la stratégie de commercialisation des hôtels. Et ce fût dans une ambiance dynamique et interactive que s’est déroulée cette belle matinée d’échanges et de partages. Dans un objectif d’apporter des solutions concrètes face aux mutations du secteur hôtelier, mais également de faire prendre conscience aux hôteliers des opportunités à saisir pour améliorer la rentabilité de leur entreprise, Hôtel à la Clé organisera, dorénavant et de concert avec la section Ligue Hôtelière, des séances d’une demi-journée, en présence d’orateurs de qualité et experts dans
leur domaine. Il s’agira essentiellement de séances axées sur des sujets repris en fonction des réclamations et manifestations d’intérêt des hôteliers. Enfin, la Fédération HoReCa Wallonie souhaite remercier tous les acteurs ayant
contribué à la réalisation de cette séance d’information, mais aussi tous les hôteliers ayant participé à l’évènement. Si vous souhaitez obtenir plus d’information au sujet de la société XPerteo et de ses services ou bien
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HORECAactualite
© Wouter Van Vooren
Horeca et politique L’horeca est une composante essentielle de notre société et de nombreux hommes politiques s’intéressent de près à ce qu’il se passe dans ce secteur. Ils interrogent les ministres compétents, en quête d’informations et de faits concrets. Ho.Re.Ca. Journal les a observés discrètement.
Un jeune professeur ne pourra jamais obtenir de flexi-job pendant les vacances d’été, puisqu’il n’aura jamais travaillé pendant les vacances d’été de l’année précédente. Avez-vous déjà envisagé d’engager de jeunes enseignants en tant que travailleurs temporaires ? Les professeurs sont en effet en vacances aux moments précis où vous avez besoin de personnel supplémentaire. En début de carrière, ces derniers sont en outre ballottés d’un système à l’autre au gré de contrats à durée déterminée. Nombre d’entre eux seraient donc heureux de travailler dans le cadre du système de flexi-job. « Qu’attendentils pour le faire ? », demanderez-vous. Selon Sybille de Coster-Bauchau, députée MR, la réponse est simple : une modification de la loi. Pour déterminer si le travailleur peut bénéficier de ce système, on contrôle en effet le volume de travail presté au cours du trimestre correspondant de l’année qui précède la période pour laquelle le régime de flexi-job est demandé. Concrètement, un jeune professeur ne pourra jamais obtenir de flexijob pendant les vacances d’été, puisqu’il n’aura jamais travaillé pendant les vacances d’été de l’année précédente. Il s’agit donc d’un cercle vicieux.
Confrontée à la question de Sybille de Coster, la ministre des Affaires sociales, Maggy De Block (Open VLD), reconnaît l’existence du problème. « Vous avez raison », déclare-t-elle, « nous n’avons pas tenu compte de la situation spécifique des jeunes enseignants dans notre système de flexi-jobs. Mais une amélioration est en préparation. Le système va faire l’objet d’une révision et le problème des enseignants sera pris en compte. Il faut donc attendre encore un peu et suivre les évolutions de près. »
Qu’en est-il de l’extension des flexi-jobs aux pensionnés ? Comme dit le proverbe: “Il y a un temps pour parler et un temps pour agir.” Cette maxime prend tout son sens rue de la Loi, où le temps joue un rôle crucial dans les batailles politiques, a fortiori dans un système où des élections se tiennent régulièrement. Le député PS Frédéric Daerden sait donc parfaitement qu’il faut surveiller le temps qui passe. Dans une question au secrétaire d’État Open VLD Philippe De Backer, il fait référence à une question précédente posée en février. À l’époque, Frédéric Daerden souhaitait connaître la véritable opinion de Philippe De Backer concernant l’extension du système de flexi-jobs aux pensionnés, un thème qui tient à cœur au PS. Le secrétaire d’État avait alors répondu qu’il attendait les résultats d’une étude commandée par le ministre de l’Emploi, Kris Peeters (CD&V), aux partenaires sociaux.
Malgré le temps qui s’est écoulé, la réponse de Philippe De Backer est restée la même. Il attend toujours les résultats de l’étude en question. De son côté, Frédéric Daerden n’a pas non plus changé de discours et se dit toujours sceptique par rapport à l’extension des flexi-jobs aux pensionnés.
Pierre bleue belge ou chinoise ? Vous vous demandez parfois de quoi s’occupent les hommes et les femmes politiques ? Voici un élément de réponse : la députée PS Fabienne Winckel s’intéresse au réaménagement du piétonnier bruxellois. Mme Winckel n’habite certes pas à Bruxelles, mais elle est échevine dans la commune de Soignies, qui abrite deux carrières de pierre bleue. Et, heureux hasard, il se trouve que c’est de la pierre bleue qui sera utilisée pour rénover la zone piétonne de la capitale. Fabienne Winckel est préoccupée. Compte-t-on utiliser la pierre bleue de Soignies ou Bruxelles choisira-t-elle une variante meilleur marché provenant de Chine ou d’Irlande ? Didier Reynders, ministre libéral MR responsable du fonds Beliris qui participe au financement des travaux, rassure immédiatement sa collègue : « Le bleu est une couleur parfaite pour les pierres. Et oui, le cahier des charges indique explicitement que la pierre bleue devra répondre aux normes des carrières belges. » Une réponse qui aura donc satisfait tout le monde.
L’économie de partage ne peut se soustraire aux règles fiscales. Ces dernières années, les différentes applications et plateformes en ligne comme Airbnb et Uber ont connu une énorme croissance. L’économie collaborative offre de nombreuses opportunités, mais les nouvelles plateformes commerciales telles qu’Airbnb ou Uber ont aussi des obligations, rappelle le Parlement européen dans une nouvelle étude sur l’économie collaborative. Celles-ci ne peuvent notamment pas se soustraire aux règles en matière de fiscalité. Il s’agit de créer des conditions de concurrence équitables vis-à-vis des fournisseurs de services traditionnels – hôtels, taxis, etc. « Les nouveaux fournisseurs et les nouvelles entreprises proposant des ‘plateformes’ numériques doivent payer leurs impôts correctement lorsqu’ils réalisent des bénéfices », affirme le député européen CD&V Ivo Belet. « Les règles visant à protéger les consommateurs contre les pratiques déloyales doivent bien entendu aussi s’appliquer à l’économie collaborative en ligne. La protection sociale des travailleurs doit également être garantie. » Une nouvelle législation européenne n’est bien sûr pas nécessaire à l’heure actuelle, mais les règles existantes, comme la directive ‘Services’ et la directive sur le commerce électronique, doivent être appliquées rigoureusement afin de garantir la protection sociale et la concurrence loyale, conclut le député. Ludwig Verduyn