6789

Page 1

Horecajournal .

N° 91 - novembre 2017 10 numéros par an TIRAGE: 31.300 E.R. Filip vanheusden Horeca Marketing BLVD. Anspach 111, 1000 bruXELLES www.horecabruxelles.be www.horecawallonie.be bureau d’émission: Malines

n°91 - novembre 2017

Les flexi-jobs confirmés par la Cour Constitutionnelle

HORECARestaurants @ ??

La Cour Constitutionnelle s’est prononcée sur la loi Horeca de fin 2015, dans laquelle les flexijobs et les heures supplémentaires brutes = nettes dans l’horeca ont été introduits. La Cour estime que les flexi-jobs sont conformes à la Constitution et remplissent un besoin dans le secteur. Les arguments des syndicats ont tous été rejetés. Maggie De Block: « Le succès des flexi-jobs est dû au fait qu’il s’agit de jobs flexibles qui impliquent peu d’obligations administratives. L’employeur et l’employé fixent le salaire ensemble. L’employé sait donc immédiatement combien il gagnera en net sans devoir craindre un remboursement au fisc par après. Nous donnons plus de liberté aux gens, c’est dans l’intérêt des travailleurs. Je suis contente que la Cour Constitutionnelle ait aujourd’hui mis fin aux attaques contre les flexi-jobs. »

P

hilippe De Backer: « Aujourd’hui, 28.000 personnes sont heureuses de pouvoir travailler via les flexi-jobs. Elles ne se plaignent pas, ce sont uniquement les syndicats qui font un problème des flexi-jobs. Le fait que, selon les syndicats, les flexi-jobs soient des emplois incertains, est très loin de la réalité. Il s’agit d’emplois flexibles, qui complètent l’emploi principal et couvrent le travail du soir et du weekend dans l’horeca, et pour lesquels l’employeur paie 25% à l’ONSS. La personne qui exerce un flexijob construit, en même temps, progressivement ses droits (pension, vacances, …). Cela rapporte aussi de l’argent. A l’heure actuelle, nous

percevons 15 millions d’euros de recettes ONSS sur les emplois qui n’existaient pas auparavant ou qui étaient payés au noir. Les flexi-jobs connaissent aujourd’hui un succès immense et représentent l’une des mesures les plus favorables à l’emploi de ces dernières années. 28.000 personnes exercent un flexi-job dans 7.300 établissements horeca. Elles travaillent en moyenne 4 heures par semaine et gagnent 11,6 euros nets

de l’heure. C’est pour cela que nous élargissons le système au commerce de détail et aux pensionnés. »

« Il faut des compensations adaptées ». Pour rappel, les Fédérations HoReCa répète depuis de nombreuses années que face à l’impact de la « boîte noire », la mesure du flexijob est insuffisante si elle n’est pas accompagnée de mesures compensatoires qui permettant au secteur Horeca de rester rentable.Selon de très nombreux restaurateurs, le concept du flexijob est de plus inadapté. Il n’accepte que le travailleur en 4/5 temps, qui ne connait ni le métier, ni l’établissement, ni l’équipe dans lesquels il travaille. Cette mesure ne profiterait enfin qu’à la Flandre à plus de 96,3 %. Eric Catry, le Vice-Président de la

L’Horeca en pince pour

Fédération Horeca Bruxelles rappelle donc que le flexijob est utile pour la Flandre mais qu’il faut avant tout des compensations pour Bruxelles et pour la Wallonie. Il insiste donc sur le fait que le secteur Horeca bruxellois n’est pas celui de la Flandre en termes de territoire ou d’heures d’ouvertures et qu’il faut diminuer le coût des entreprises Horeca afin de les rendre viables.

les clients à déserter les restaurants traditionnels, augmentera le chômage par une diminution des prestations, augmentera la précarité et boostera la vente de produits industriels. Pour ce professionnel du secteur Horeca, il faut donc diminuer l'effet multiplicateur du salaire poche en termes de coûts pour l'entreprise et ainsi préserver la viabilité des entreprises du secteur et protéger ses emplois.

Selon lui, face à la baisse de la dépense des clients, qui a diminué de 50 à 30€ et à la diminution de leur pouvoir d’achat, le ratio du coût-personnel a lui augmenté. Ce qui a eu pour résultat un chiffre d’affaire en berne et donc une dégradation des résultats. Pour contrer cette tendance, augmenter les prix de 20% pour compenser la caisse n’est pas la solution. Au contraire, cela risquerait, de pousser

Pour Eric Catry, il faut donc assainir le secteur oui…mais pas au karcher et ne pas se lancer dans une chasse aux sorcières au risque de mettre 8 entreprises sur 20 au tapis. Il faut plutôt aider les établissements Horeca à se former, à se restructurer et à s'adapter dans le respect de la loi par des compensations adaptées. CT

Parasols costauds. Service solide.

et son palais gastronomie

UIT IL GRAT CONSE ACE T SUR PL MAINTENAN Z E APPEL

WEX - Marche-en-Famenne

050 32 07 95

www.symoparasols.com

info@symoparasols.com


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.