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Horecajournal .

N° 92 - janvier 2018 10 numéros par an TIRAGE: 31.300 E.R. Filip vanheusden Horeca Marketing BLVD. Anspach 111, 1000 bruXELLES www.horecabruxelles.be www.horecawallonie.be bureau d’émission: Malines

n°92 - janvier 2018

Lode De Roover remporte le Bocuse d’Or belge Lode De Roover a gagné la finale belge du Bocuse d’Or et représentera notre pays lors de la finale européenne qui aura lieu en juin à Turin.

Jo Nelissen est comparable au coach des Diables rouges Le Bocuse d’Or est le principal concours international de gastronomie, c’est un peu le championnat du monde de la cuisine. Il se tient tous les deux ans, avec pour prochaines échéances la finale européenne à Turin (2018) et la finale mondiale à Lyon (2019). Le jury emmené par Ferdy Debecker, le dernier chef belge à avoir décroché une médaille (Bocuse de Bronze en 1999), et le chef triétoilé Peter Goossens, président du Bocuse d’Or Belgique et de la Flanders Food Faculty, a élu l’incroyable talent culinaire de Lode De Roover parmi les cinq candidats remarquables.

L

ode De Roover, chef du « Fleur de Lin » à Zele, a acquis de l’expérience et des connaissances dans plusieurs établissements étoilés de grande renommée, notamment le « Comme chez Soi »** (Bruxelles), le « Lijsterbes »* (Berlare), « La Bergerie »** (Namur), le « Kaatje bij de Sluis »** (Pays-Bas), « De Plezanten Hof »* (Hamme) et le « Eyckerhof »* (Bornem). En 2010, il avait déjà décroché le titre de Premier cuisinier de Belgique. « C’est un grand honneur, mais c’est maintenant que tout commence », précise le gagnant.

Il entame donc une préparation intensive sous la direction de Jo Nelissen, le coach gastronomique fédéral. Celle-ci est pour la première fois organisée par la Flanders Food Faculty et mise en œuvre par Horeca Vlaanderen. Jo Nelissen a pour mission d’entraîner activement Lode De Roover et son commis pendant les prochains mois. « Notre pays possède des fondations culinaires très solides. Nous avons toujours occupé une place de premier plan aux Bocuse d’Or et nous arrivons en troisième position en nombre de médailles. Par contre, nous n’avons jamais réussi à décrocher l’or. Et nous ne sommes plus montés sur le podium depuis 1999, nous devons donc absolument affirmer notre rayonnement gastronomique. Le moment est venu de recommencer à viser haut », conclut Jo Nelissen. Katia Belloy

Discrimination des petits producteurs ? L’Afsca (Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire) pratique la discrimination. Impitoyable pour les petits producteurs comme de fromage de Herve, cette administration sait se montrer bienveillante à l’égard des marchands de kebabs, dürüms et pittas aux origines douteuses. Le parlement européen et la Commission européenne ont approuvé l’addition de produits chimiques dans les kebabs, afin de « mieux structurer la viande » utilisée pour ces aliments plus néfastes que les hamburgers. Il faut rappeler que les phosphates sont utilisés à grande échelle dans l’agriculture. Grands pollueurs des sols, dangereux pour la santé s’ils sont mal doses. Si des phosphates sont utilisés dans l’alimentation, la mention E452 est obligatoire sur l’emballage. Mais comment vérifier si le dosage de phosphate dans un tas de viande est bien respecté ? S’il est indispensable que la santé des consommateurs soit prise en compte, qu’elle le soit pour tous.

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Dans cet

Horecajournal

Nouvelle réglementation liée aux hébergements touristiques. 

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p. 5

Analyse Michelin et Gault&Millau. 

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HORECAactualite

Yvan Roque Président Horeca Wallonie

Progres

Editorial

Une note d’optimisme pour 2018 : l’Horeca relève la tête ! 1er Janvier 2017, le jour se lève. Il fait un temps maussade qui n’inspire pas à l’optimisme. Hier c’était le réveillon. Notre secteur, comme d’habitude, a travaillé pour que les autres s’amusent et fêtent, dans l’insouciance, ce réveillon. Nous voici, une année plus tard. Il nous faut faire le bilan de cette période écoulée. Un bilan mitigé Notre ville a vécu une année horrible. Les attentats du début de l’année ont eu un impact important sur l’économie de notre secteur et sur le moral de la population. Affrontant les nouvelles législations comptables et fiscales, sans les compensations promises ou espérées, le secteur a beaucoup souffert. Notre secteur a perdu beaucoup de ses entreprises, victimes de cette crise. Malgré ces douloureux événements, l’Horeca, comme le « Phoenix » renaît de ses cendres. Notre paysage économique s’est modifié. De nouvelles structures ont vu le jour. De nouvelles tendances sont apparues. De nombreux restaurants sont devenus « mono- produits » et se sont développés dans des spécialisations très pointues, offrant des cartes raccourcies. Les petites entreprises familiales ou travaillant avec quelques associés, se créent et remplacent des sociétés plus importantes comptant de nombreux collaborateurs. Pour offrir au public ce qu’il demande et remplir le rôle qu’il s’est toujours fixé, le secteur a dû se remettre en question. L’Horeca bruxellois : un secteur doublement spécifique

Nos cafés ne sont plus seulement des lieux ou étancher sa soif. Ils sont devenus des lieux de rencontre à thèmes variés ou le stress des journées de travail peut se dissiper. Un lourd tribut payé à la modernisation ! A l’inverse de cet aspect traditionnel, c’est ce secteur qui a payé le plus lourd tribut à la modernisation. Les cafés, à tous les coins de rues ont disparus. Il est intéressant de s’interroger sur la raison de l’appellation «cafés » pour des lieux où de nombreux autres produits sont servis. Un peu d’Histoire : Le café était un produit de luxe réservé à une certaine élite et difficile à préparer. Prendre le café était synonyme de « plaisir ». Plus tard, certains établissements se sont spécialisés dans la préparation de ce précieux breuvage et ont affichés leur spécialité sur leurs enseignes : « Café ». Les gens se rendaient donc au « café » pour ce moment de plaisir. Il est amusant de constater, qu’à notre époque nous retrouvons, à nouveau, des maisons spécialisées en café. Les bières et autres boissons rafraîchissantes venant sur le marché. Pouvant se fournir en café et possédant les machines pour le réaliser, les gens ont désertés les nombreux établissements. L’interdiction de fumer dans ces entreprises a, également, provoqué une augmentation des fermetures. Un univers mal compris du monde politique ? Ces trois grands secteurs composant l’Horeca sont également confrontés à des problèmes causés par une spécificité que les autres secteurs économiques ne connaissent pas, le « service coupé ».

L’Horeca est un secteur très important, primordial, irremplaçable et indispensable au bien-être de tous. Souvent décrié, parfois jalousé, il a la particularité d’être composé d’une multitude de petites entreprises employant un nombre très important de collaborateurs. Le nombre de travailleurs par million de chiffre d’affaires ne supporte pas la comparaison par rapport à tous les autres secteurs de la vie économique de notre pays.

Dans l’Horeca on ne travaille pas de 9 à 17 heures. Il y a le service de midi, le service du soir, les samedis et les dimanches. Nos lois sociales sont-elles adaptées à ces horaires de travail et donc à ce secteur ? Ce monde de convivialité a-t-il été compris par nos décideurs politiques ?

De plus, le secteur Horeca bruxellois est deux fois plus spécifique. L’Horeca bruxellois est en effet un univers très particulier, installé dans une grande ville, capitale de la Belgique et de l’Europe.

Cette année a donc été, comme dans d’autres domaines économiques, une année difficile, mais notre secteur a relevé la tête.

Notre secteur se compose de trois entités différentes mais complémentaires.

Nous avons eu le plaisir d’assister à la naissance de nouveaux « cafés », de nouveaux types de restaurants et de voir revenir nos consommateurs. La vie semble avoir retrouver son cours normal.

Capitale européenne oblige, les hôtels bruxellois vivent ainsi au rythme des congrès, des réunions internationales, des événements sportifs ou culturels. Et Capitale belge oblige : nos restaurants nourrissent les nombreux « navetteurs » travaillant dans notre ville à l’heure du déjeuner, ils demandent un service rapide et efficace mais désertent la ville en soirée. Le soir ou les week-ends, nous restaurons, divertissons notre clientèle dans une ambiance plus décontractée. Nous offrons une grande variété de cultures culinaires. Ce sont, également, dans nos maisons de bouche, que se signent de nombreux contrats ou accords et que se fêtent les grands événements ponctuant la vie de nos concitoyens.

L’Horeca c’est la Vie et notre vie c’est l’Horeca

C’est sur cette note d’optimisme, à quelques jours des réveillons, que je souhaite à toutes et à tous, une belle et heureuse année 2018. Nous devrons, en cette nouvelle année, encore faire preuve de créativité afin d’affronter victorieusement les changements dans un monde de plus en plus compliqué et garder en mémoire que notre devoir reste de nourrir les corps mais surtout les cœurs car Hôtels, restaurants, cafés et entreprises assimilées représentons l’accueil, la vie et le bonheur.

« Hotelstars Le vendredi 10 novembre 2017 s’est tenue la Conférence de presse relative à l’instauration de la nouvelle classification hôtelière « Hotelstars Union » en Région wallonne, organisée par la Fédération HoReCa Wallonie, en collaboration avec le Commissariat général au Tourisme. En présence du Ministre wallon du Tourisme, René Collin, cet évènement eut pour but d’introduire l’adoption de cette nouvelle classification hôtelière européenne en Wallonie.


Un profil précis pour les clients d'un café ? 

Les clés de l'acceuil. 

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Sur les pas de...

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ssivité des cotisations sociales

pour les nouveaux indépendants

Une bonne nouvelle pour les indépendants qui veulent ouvrir leurs établissements Horeca. Le gouvernement Michel a rendu officiel l’installation d’un seuil de revenus pour les indépendants. En pratique, il s’agit d’instaurer une progressivité dans les cotisations sociales payées par l’indépendant qui se lance.

Union » :

C

’est à Remouchamps, au sein du R-Hotel Experiences que se déroula l’évènement dans une ambiance conviviale et respectueuse. Après un bref discours de bienvenue, Thierry Neyens, Président de la Fédération HoReCa Wallonie, débuta la séance avec la mise en contexte de la nouvelle classification, nommée « Hotelstars Union ». À cela s’ensuivit : - l’intervention du Ministre wallon du Tourisme, René Collin ; - les explications et interprétations des critères de la nouvelle grille ainsi que la création des catégories intermédiaires « Superior », par le Secrétaire

année d’activité et qui dispose de rentrées financières inférieures à 1.108 euro par mois ou 13.296 euros annuels, devra payer une cotisation réduite de 350 euros par trimestre.

J

usqu’à présent, tous les indépendants qui se lançaient à titre principal devaient payer une cotisation trimestrielle minimum de 680 euros, sans tenir compte du niveau des revenus.

En avril 2018, ce ne sera plus le cas. En effet, à partir du second trimestre, l’indépendant qui est dans sa première

De plus, malgré cette cotisation rabotée, la couverture ne change pas et permets à tous les indépendants de bénéficier des mêmes droits sociaux que les autres. Dans les faits, plus de 11.000 starters pourraient potentiellement bénéficier de cette réduction de 110 euros par mois dès avril 2018. À l’avenir, ce dispositif pourrait

s’étendre aux 2e et 3e années d’activité Pour rappel, la Fédération Horeca Bruxelles dispose d’un partenaire – Hospitalité Tourisme et Commerce (UPHTC) – qui conseille tous les indépendants ou nouveaux indépendants qui souhaiteraient se lancer. N’hésitez pas à le contacter au 02.513 78 14 ou à l’adresse mail : secretariat@uphtc.be CT Pour Horeca Bruxelles

une nouvelle classification hôtelière – Conférence de Presse au R-Hotel Experiences

général de la Fédération HoReCa Wallonie, Pierre Poriau ; - l’implémentation et les contrôles en Région wallonne, par le Responsable de la Direction et Coordinateur de la Cellule Hôtellerie au Commissariat général au Tourisme, Pascal Fontaine. Pour rappel, la grille de classification hôtelière « Hotelstars Union » a été créée dans le but d’uniformiser les directives et les critères de confort des hôtels situés dans les pays participants. Ces critères et directives sont régulièrement revus et développés pour répondre au mieux aux attentes et besoins

de la clientèle. La grille permet notamment une plus grande transparence ainsi qu’une plus grande sécurité vis-à-vis des clients et contribue au développement de la renommée et de la qualité hôtelière des pays membres, dont la Belgique.

La Fédération HoReCa Wallonie souhaite remercier tous les acteurs ayant contribué à la réalisation de cette conférence de presse, mais aussi tous les participants à l’évènement.

À la fin de cette conférence, le Ministre René Collin officialisa la remise du panonceau au directeur du R-Hotel Expériences, premier hôtel wallon classé 4 étoiles « Superior ». Pour conclure la journée, un délicieux walking dinner fut servi en présence des différents orateurs et journalistes.

Si vous souhaitez obtenir plus d’information au sujet de la nouvelle grille de classification hôtelière « Hotelstars Union » ou être en possession de celle-ci, n’hésitez pas à contacter le service d’assistance dédié aux hôteliers, Hôtel à la Clé, par courriel à info@hotelalacle.be. © Fédération HoReCa Wallonie


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HORECAherbergements touristques

« Innover dans le numérique et offrir une expérience de vie ! » Une analyse d’Eric Catry, Vice – Président de la Section Hébergement touristique de la Fédération Horeca Bruxelles Selon Eric Catry, il faut engager une série d’actions sur le terrain pour stimuler la venue des touristes internationaux et favoriser leurs dépenses moyennes sur notre territoire. Comme en France, il faut mettre en place avec tous les acteurs une action collective et concertée, pilotée et évaluée pour parvenir à des résultats concrets tant en termes de recettes que d’emplois. Pour innover dans le numérique et soutenir le tourisme bruxellois, il faut : Il faut apporter de la valeur ajoutée aux informations toujours plus nombreuses et surtout les rendre disponibles au bon moment à toute personne désirant l’exploiter. C’est cela l’Open Data… Qu’est ce que l’Open Data peut apporter au Tourisme Il faut inciter les administrations publiques et certaines entreprises privées à ouvrir leurs données. Les données brutes seront transformées en données utiles qui seront vectrices potentielles de services innovants. L’association des multiples données disponibles croisées produira de nouvelles informations plus abouties qui répondront aux besoins des citoyens et des touristes. Nous ne parlons pas de données personnelles ni sensibles en terme de sécurité. Avant de partir, le touriste a accès à beaucoup d’informations par les portails de destinations, les plateformes commerciales, les comparateurs de prix, les sites d’entreprises, les réseaux sociaux, les sites d’avis, …. Arrivé sur place, le touriste est dans un endroit inconnu et est souvent en manque d'informations pratiques et pertinentes en adéquation avec son séjour et sa mobilité dans la Région bruxelloise.

La circulation rapide de l’information touristique va inciter le touriste en séjour à circuler, visiter et mieux consommer et donc dépenser plus d’argent. A ce jour, la qualité des données est toujours estimée insuffisante et le touriste en manque d’information et en mobilité. En effet, il faut faire attention à la qualité et à la fiabilité des données mises à disposition. Il faut animer ces données dans un format adéquat pour être réutilisables (pas de pdf). Il faut apprécier la valeur ajoutée de ces données en les mesurant (plus un jeu de données est téléchargé, plus il apporte une valeur ajoutée). Il faut créer les licences adéquates avec un cadre juridique qui protège les données tout en en facilitant l’accès (consultation ou réutilisation à des fins commerciales). Au-delà des avantages financiers qui peuvent être augmentés par un accès payant aux données, l'Open Data permet aux administrations publiques: • Améliorer l'image du territoire (72% des répondants); • Rencontrer le citoyen / tourisme (65% des répondants) par ces nouveaux usages, par un accès rapide à l'information, par des services personnalisés; • Réaliser des économies et améliorer l’efficacité (65% des répondants); • Mettre en avant les avantages économiques du territoire (53% des répondants);

• Développer une administration plus efficace et innovante • Une plus grande transparence démocratique. • Faire des économies Cela peut également conduire à la création de partenariats entre les universitaires et les PME, par exemple. Les entreprises voient dans l’Open Data et la réutilisation des données, des bénéfices indirects comme : • Répondre plus efficacement aux attentes des clients (69%) • Rentrer dans un processus d’innovation (49%) en créant de nouveaux services touristiques • Se démarquer des concurrents (40%) • Accroître l’image et la notoriété de la société (37%) • Générer des emplois • Générer des économies Pour le Touriste: L'information doit être accessible en temps réel et géo-localisée. Grâce aux données en temps réels, le temps de visite d’un touriste est optimisé et le touriste peut adapter son séjour suivant le contexte (par exemple la météo), les opportunités commerciales ou des évènements ponctuels par des alertes sur son smartphone. Les applications mobiles ont donc un rôle clé. Elles sont nombreuses : circuit sur le cinéma avec localisation de lieux de tournages, parcours spécialisé pour des personnes à mobilité réduite, parking à fréquentation disponible, guides numériques, adresses de sorties, accès à certains services centralisation de données hyper locales et créations de services de proximité par des entreprises spécialisées comme Captain Dash, Antidot, Yakwala, …

Le M-touriste a besoin de se sentir autonome dans la prise de décision lors de son voyage et en même temps a besoin de recevoir toutes les informations nécessaires au bon déroulement de son séjour. Le touriste souhaite vivre une expérience, un changement hors de sa vie. Les informations pertinentes comme la géolocalisation, la recherche de lieux ou de routes afin d'identifier les principaux points d'intérêt de la zone permettent aux touristes de rester sur place ou peut-être même de revenir. La géolocalisation mobile permet une meilleure visibilité et l'accessibilité de l'offre de services touristiques de la ville, de la Région. C’est souvent lors de courts séjours en ville (city-break) que les touristes ont besoin d'informations immédiates pour optimiser leur visite de la ville en un temps limité. La gestion d’informations sur les comportements du Touriste permettra de mieux définir la popularité d’évènements qui ont lieu dans une ville, une Région. Le « crowdsourcing » (blogs, …) et le « guestsourcing » (cotation par booking.com, ...) pourraient permettre à l’industrie hôtelière d’accroître sa visibilité en ligne … Une enquête menée en mai 2011 par TripAdvisor aux Etats Unis à propos de l’utilisation des smartphones des touristes tout en voyageant montre que pour 38% d’entre eux, l’utilisation de ce dernier avait un tout autre but que celui de simplement téléphoner mais bien d'appeler à l'aide, de rechercher des routes (52% d'entre eux), de l'information ( 48% d'entre eux).

Autre constatation: sur environ 100 propriétaires de téléphones mobiles, 38 l’ont utilisé pour planifier un voyage et 60 ont téléchargé des applications de voyage. Les informations recherchées par mobile dans le cadre de la planification d'un voyage sont les suivants : • 52% : recherche de restaurants; • 46% : recherche d’informations sur les destinations; • 45% : lecture des avis de voyageurs relatifs au choix de la destination; • 42% : recherche de l'hébergement (renseignements et réservations); • 34% : recherche de vols (renseignements et réservations). Et pendant le voyage lui-même: • 62% : recherche de restaurants; • 51% : vérifier leurs informations aériennes; • 46% : recherches des lieux intéressants à voir ou autres points intéressants (musées) • 38% : information aux amis, familles par l’utilisation des réseaux sociaux à propos de leurs voyages. Même si un certain nombre d’entreprises, d’administrations publiques et d’institutionnels du tourisme sont d’ores et déjà inscrits dans une démarche Open Data, il reste aujourd’hui différents freins qui en limitent le développement. • Les difficultés à traiter et de mise à jour des données (53% des répondants) • La résistance au changement (42% des répondants) • La perte du monopole de leurs données (42% des répondants) • Un manque de ressources financières (37% des répondants) • Un manque de volonté politique (19% des répondants) • La difficulté d'évaluer les enjeux et les interrogations sur le business model à adopter.


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HORECAHébergements touristiques

Nouvelle réglementation liée aux hébergements touristiques

Fin de la période transitoire pour les hôtels et appart-hôtels Pour exploiter un hébergement touristique en Région de Bruxelles-Capitale, celui-ci doit être enregistré par Bruxelles Économie et Emploi. Les hôtels et appart-hôtels ont bénéficié jusqu’ici de mesures transitoires. Cette période transitoire de deux ans touche à sa fin. Si l’hébergement n’est pas encore enregistré, il est donc grand temps pour l’exploitant de lancer la procédure.

Comment se mettre en règle ? 1. Demander son attestation incendie et son attestation d’urbanisme. 2. S’assurer que son établissement est conforme aux conditions d’exploitation d’un hébergement touristique, y compris les conditions spécifiques aux hôtels ou aux appart-hôtels. 3. Faire enregistrer son (appart-)hôtel

Rappel des délais Si l’attestation de sécurité d'incendie

ou l'un des certificats de conformité : • arrive à échéance avant le 24/04/2018 : L’exploitant doit introduire une déclaration en vue d’enregistrer son hébergement, avant la première date d'expiration de ce/ces document(s). • est valable au moins jusqu'au 24/04/2018 : L’exploitant est encore couvert par la période transitoire et a jusqu'au 24/04/2018 pour introduire sa déclaration. Cependant, vu le délai nécessaire pour obtenir l’attestation incendie et l’attestation d’urbanisme, il est vivement recommandé d’entreprendre les démarches dès à présent.

Plus d’infos ? • Appelez la helpline de Bruxelles Economie et Emploi : +32 (0)2 800 25 00 • Contactez la Fédération Ho.Re.Ca Bruxelles : horeca@fedhorecabruxelles.be (Source SPF Economie)

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Pour rappel : La Fédération Horeca Bruxelles donne régulièrement des conférences juridiques et des conseils spécialisés pour l’investissement, l’exploitation et la mise en règle de votre hébergement touristique. N’hésitez plus : devenez membre de la Fédération Horeca Bruxelles Affiliez-vous en ligne en 1 minute sur notre site http://www.horecabruxelles.be – Cliquez sur devenir membre, remplissez le formulaire et payez votre affiliation. Ou contactez-nous sur : Fédération Horeca Bruxelles Bld. Anspach 111 / 1 - 1000 Bruxelles Tél. : + 32 2 513 78 14 - fax: + 32 2 503 57 17 E-mail : horeca@fedhorecabruxelles.be

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CT Pour Horeca Bruxelles

Vers la suppression de la clause de parité étroite Une victoire de la Fédération Horeca Bruxelles, en partenariat avec les Fédérations Horeca Flandre et Wallonie, qui luttent ensemble au quotidien pour simplifier la rentabilité et la solvabilité des hôtels et hébergements touristiques. Les hôtels pourront bientôt proposer des prix inférieurs aux agences de réservation. Le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Économie et des Consommateurs Kris Peeters et le Ministre des Classes Moyennes Denis Ducarme ont aujourd’hui présenté, au conseil des ministres, un projet de loi permettant aux exploitants d’hébergements touristiques de publier librement leurs propres tarifs sur leur site web. Selon le Ministre Kris Peeters : « Cette initiative permet de mettre fin au déséquilibre entre les exploitants d’hôtels et autres et les opérateurs de plateformes, et renforce la liberté d’action des dits exploitants. C’est également positif pour les consommateurs puisqu’ils peuvent à présent obtenir de meilleurs prix

via les sites web d’hôtels et d’autres hébergements touristiques ». Pour le Ministre Denis Ducarme : “Cette loi permettra d’assurer une saine concurrence dans ce secteur au bénéfice à la fois des hôteliers et des consommateurs. Les hôteliers retrouvent la liberté de fixer leurs prix. Les consommateurs auront la possibilité de réserver un hébergement au prix le plus avantageux. » Dans les faits, il s’agit de la suppression pure et simple de la clause de parité étroite, qui contraint les exploitants d’hôtels à ne pas mettre sur leur site internet des prix de location de chambres inférieurs à ceux affichés par les centrales de réservations en ligne, par exemple booking.com. Cette clause qui n’est plus appliquée en France ou en Hollande est dénoncée par le Ministre Durcarme, qui la décrit comme “dangereuse pour la viabilité du secteur hôtelier” et souligne que “ces plateformes n’ont pas à fixer les prix”.

« Une grosse avancée pour le secteur ! » Pour le Vice – Président de la Fédération Horeca Bruxelles, il s’agit d’une grosse avancée pour le secteur de l’hébergement touristique qui doit faire face à la position dominante de booking et à des taux de commission renversants. Selon lui, ces pratiques grignotent en effet 15 à 25 % du chiffre d’affaires de certains hôteliers. Aujourd’hui, les plateformes de réservation sont omniprésentes sur le marché de la location d’hébergements touristiques. Les exploitants (dont la plupart sont des PME) sont devenus économiquement dépendants. En réaction, les Fédérations Horeca (Bruxelles, Wallonie et Flandre) avaient depuis longtemps formulé des plaintes à propos des conditions contractuelles des opérateurs de plateformes de réservation en ligne. CT Pour Horeca Bruxelles

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HORECAactualite

Nouvelles législation sur le

« Son amplifié » ? Un outil clair pour comprendre Après le succès de la conférence « Son Amplifié » de la Fédération Horeca Bruxelles, voici un nouvel outils afin de mieux comprendre cette nouvelle législation. Rappel - Le nouvel arrêté «≈Son amplifié » entrera en vigueur le 21 février 2018.

A

partir de cette date, toutes les activités bruxelloises qui diffusent du son amplifié, qu’elles soient situées en plein air ou non, devront respecter les nouvelles règles.

C’est pour vous expliquer les principes généraux de la législation, les mesures à adopter suivant le seuil sonore auquel vous choisissez de diffuser, les appareils de mesure à installer et comment se les procurer, que Bruxelles Environnement publie le nouveau Guide Son amplifié.

(Source – Bruxelles Environnement)

En pratique - L’arrêté « Son amplifié » : de quoi s’agit-t-il ? La Région de Bruxelles-Capitale accueille de nombreuses activités requérant du son amplifié que ce soit dans des salles ou à l’extérieur et ce particulièrement dans les secteurs de l’Horeca et de l’évènementiel. Selon cet arrêté, passé un certain seuil, l’amplification du son peut causer un problème de santé publique. Cette nouvelle législation modifie en profondeur l’ancienne réglementation datant de 1977 et concerne tous les acteurs qui gravitent autour de la diffusion du son. Les groupes concernés sont : public, exploitants de salle (petites ou grandes), loueurs de salle et bien

sur le secteur de l’Horeca. L’arrêté « Son amplifié » s’appliquera à partir de janvier 2018 et autorisera un nouveau niveau maximum du son amplifié : 85 dB sans conditions. Deux exceptions sont prévues et permettent des volumes de 95 dB et de 100dB qui sont le maximum autorisé par l’OMS. Les conditions seront plus ou moins strictes en fonction du volume de son utilisé. Ce projet prévoit de l’information et un affichage du niveau sonore destiné au public, avec des protections auditives (bouchons) et des zones de repos auditif ne dépassant pas 85 dB pour le niveau le plus élevé.

Des formalités administratives supplémentaires dans certains cas ! Dans le cas des catégories de sons, les plus élevées, des enregistrements obligatoires devront être conservés afin de gérer les litiges éventuels. Tous les établissements diffusant de la musique après minuit devront, quant à eux, obtenir un permis d’environnement de classe 3, une déclaration à faire auprès de leur administration communale. Le tout afin d’établir une carte (géographique et volumétrique) des établissements diffusant du son

amplifié. Pour le volet Smart City, un soutien financier spécifique est prévu pour les établissements qui coupleront l’afficheur à une transmission des données de niveau sonore en ligne accessible au public et dédiée aux établissements de la Région Bruxelloise. Télécharger ce guide sur : u http://document.environnement. brussels/opac_css/elecfile/GUIDE_ SON_FR.pdf CT Pour Horeca Bruxelles

Un affichage dynamique – un atout pour votre établissement Horeca ? Les affichages dynamiques sont de plus en plus nombreux dans les établissements Horeca. Installé, au départ, pour agrémenter le coin fumeur à l’extérieur de l’établissement, l’affichage dynamique peut se révéler utile pour fidéliser votre clientèle.

Un service de la Fédération Horeca Bruxelles !

3. Diffusion de réclame : évidemment, rien ne vous empêche de diffuser des réclames de produits ou de marques que vous vendez (établissement de partenariat) ou autre. 4. Webshop : n’hésitez pas à mettre en place votre établissement en ligne, dans votre établissement réel, pour permettre de rapidement commander un plat ou faire une réservation.

Là aussi la fédération Horeca Bruxelles peut vous aider en tant qu’affilié – grâce aux conseils de notre expert en service digital, qui vous aidera à mettre en place votre site internet, votre module de réservation et/ou améliorera votre site internet existant.

Un panneau d’affichage dynamique capte rapidement l’attention du client et peut offrir de multiples possibilités d’interaction. Quelles en sont les applications pratiques ? 1. Renforcement de l’expérience client : un atout et non des moindres et de renforcer l’expérience gastronomique et l’accueil du client. En effet, vous pouvez diffuser des vidéos de présentation de vos produits, de vos recettes favorites, d’indications touristiques, mettre en valeur les critères de votre établissement ou encore diffuser des sites internet utiles pour votre ambiance.

Vous pouvez également mettre en avant vos heures d’ouverture, diffuser des photos de vos collaborateurs, des messages d’informations sur les problèmes de mobilité (travaux, embouteillage…) ou encore mettre en avant la météo et les arrêts de bus les plus proches.

N’hésitez plus : devenez membre de la Fédération Horeca Bruxelles Viabilité – rentabilité – qualité – convivialité !

Pour les enfants, la borne ou le panneau d’affichage dynamique peut aussi servir par la diffusion de jeux ou de dessins animés interactifs.

2. Mise en place de message personnalisé : une autre application pratique réside en la diffusion de message personnalisé à l’aide de l’écran interactif de la caméra de surveillance. Cela peut par exemple se traduire par des messages de bienvenue (« félicitation, vous êtes notre 100e client aujourd’hui, votre cadeau vous attend » ou des annonces en temps réel (« venez déguster notre nouvelle bière »).

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HORECAactualite

En Belgique, le nombre de grands restaurants continue de baisser L’hémorragie de restaurants gastronomiques se poursuit dans notre pays. Une analyse réalisée par Michelin et Gault&Millau parvient à un total de 146 établissements de prestige, contre 149 l’année dernière, confirmant ainsi un revirement amorcé en 2013. Il y a cinq ans, les deux guides en recensaient encore 158. Petit fait notable : certains chefs sont rétrogradés avant de recevoir à nouveau une étoile par la suite. D’autres laissent tout simplement tomber. Quant au fossé entre la Flandre et la Wallonie, il se creuse de plus en plus, ce qui irrite de nombreux chefs wallons.

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runeau à Bruxelles, « Wy by Bart de Pooter » au Sablon (Bruxelles), « De Tuinkamer » à Beerzel, « Ten Bogaerde » à Coxyde, « Danny » à Maasmechelen, « A’Qi » à Bruges, « La Bergerie » à Lives-sur-Meuse et « Cuisinémoi » à Namur : il s’agit de la liste, peu réjouissante, des restaurants étoilés qui ont mis la clé sous le paillasson l’année dernière. Des marges étroites, une charge de travail élevée, une gestion compliquée du personnel, des exigences énormes du côté des clients, autant de petites causes ayant de grands effets. Certains chefs tentent de réduire la pression en décidant sciemment de descendre de catégorie. Mais chassez le naturel, il revient au galop ! Luc Bellings a fermé son établissement deux étoiles « Aan Tafel » pour en ouvrir un autre : « De Vork van Luc Bellings ». Geert Van Hecke, le chef du restaurant triétoilé « De Karmeliet », a suivi son exemple avec son « Zet'joe by Geert Van Hecke ». Et tous deux ont immédiatement récupéré une étoile ! De leur côté, les deux chefs affirment qu’ils ne travaillent pas dans ce but et qu’ils ne veulent pas se laisser mettre la pression. Cette année, les efforts pour récompenser des établissements inconnus s’observent principalement chez Michelin. Gand a décroché la timbale avec deux nouveaux restaurants une étoile, « Oak » et « Chambre Séparée », tandis que « Vrijmoed » en obtient une deuxième. Néanmoins, la tête du classement provincial revient encore à la Flandre occidentale, qui englobe la côte belge. Le Limbourg passe devant le Hainaut, mais Liège progresse aussi.

Les étoiles en Flandre Quoi qu’il en soit, la majorité des nouveaux promus viennent de Flandre. Sur les 13 restaurants belges ayant reçu leur première étoile Michelin, 11 sont installés en Flandre. « Le fait que la Flandre obtienne des résultats aussi remarquables montre qu’une nouvelle dynamique est à l’œuvre », explique le journaliste gastronomique Jan Scheidtweiler dans De Tijd. « Par ailleurs, peu d’étoiles ont été retirées. Et dans la plupart des cas, c’est à la suite d’une fermeture. Nous restons donc l’une des régions possédant le plus grand nombre de restaurants étoilés par habitant à l’échelle mondiale. »

Les BIB gourmands en Wallonie La nouvelle liste provoque toutefois du mécontentement du côté wallon. La Flandre compte aujourd’hui deux fois plus de restaurants étoilés que la Wallonie. En outre, les deux établissements trois étoiles de notre pays se trouvent tous deux dans la partie flamande. Génération W, un groupement de chefs wallons, entend redorer le blason de la gastronomie wallonne. « Nous avons vraiment le sentiment qu’il y a une certaine réticence à l’idée d’octroyer deux ou trois étoiles à des établissements wallons ou bruxellois. La Wallonie compte plusieurs chefs

qui les mériteraient, et nous nous demandons parfois pourquoi ils ne les reçoivent pas. Comme si le niveau culinaire le plus élevé était une prérogative flamande », explique Jean-Luc Pigneur, porte-parole du groupement. Génération W reconnaît par ailleurs que l’écart socio-économique entre les deux parties du pays joue aussi un rôle. « Il y a plus d’argent en Flandre et les Flamands sortent plus souvent au restaurant, il est donc plus facile d’y ouvrir un établissement de qualité. De 50 à 75 % de la clientèle des restaurants étoilés de Wallonie est d’ailleurs flamande. »

C A F E A U L Ä pare-vents télescopiques

B R O M I C pAt I O h E At E R A U g A z

Ce qu’il faut noter, c’est que dans la catégorie des BIB gourmands, qui récompense les restaurants présentant un excellent rapport qualité-prix, la Wallonie fait beaucoup mieux que la Flandre, avec ses 87 BIB gourmands, contre 59 au nord du pays. « Ce qui confirme qu’en Wallonie, il est possible de manger pour moins cher qu’en Flandre », précise Bruno Vanspauwen, critique culinaire, dans De Standaard. Ludwig Verduyn

ChAUFFAgE DE tERRASSE BROMIC au gaz ou électrique


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n° 92 - janvier 2018

Horecajournal

HORECAformation

Les formations Horeca de janvier 2018 Inscrivez – vous sans attendre !

Chaque mois, le Centre Horeca Formation - Rue de l’Agrafe 68 à 1070 Anderlecht (station métro Aumale) propose un vaste éventail de formations destinées aux travailleurs comme aux gérants d’établissement Horeca. Le programme propose des formations adaptées à chaque fonction et pour tout type d’établissement.

L

es formateurs sont des professionnels spécialisés dans leur matière. Les formations se basent sur le vécu professionnel des participants pour proposer des solutions, des outils, des recettes adaptées pour que, dès le lendemain, ils puissent être utilisés sur le terrain.

Intéressé ? Pour toutes inscriptions ou commentaires : Rue de l’Agrafe 70 - 1070 Anderlecht - T: 02 550 00 10 - F: 02 512 66 34 E-mail : centreformation@horeca.be u www.horecaformation.be

Quelques formations sous la loupe : Hôtels et hébergements touristiques - Un taux d’occupation optimal - yieldmanagement

Le yieldmanagement est un système d’optimalisation qui permet d’obtenir un rendement maximum de vos chambres d’hôtel. Grâce à l’expérience de spécialistes qui travaillent sur base de votre réalité quotidienne, vous serez capable d’y parvenir. • Lire les statistiques et les utiliser • Comment réaliser de bonnes prévisions • Établir des procédures de « upsell » et « downsell » Jour : Jeudi Date : 25 janvier et 1 février Heure : 9h-16h30 Lieu : Anderlecht Formateur : Eth

Jour : Mardi Date : 22 et 29 mai Heure : 9h-16h30 Lieu : Anderlecht Formateur : Eth

Restaurant - La cuisine à la bière

Café - Barista - devenez artisan du café (niveau 1)

La bière fait partie de notre patrimoine, elle nous offre donc l’occasion de nous démarquer de nos voisins ! Notre boisson nationale se prête, plus que bien, à toutes sortes de préparations culinaires, de l’entrée au dessert. Venez découvrir des recettes anciennes, classiques, contemporaines, voire la cuisine moléculaire à la bière.

Cette formation vous initiera au passionnant métier de barista. Notre formateur, maître en la matière, vous fera découvrir les différentes variétés et origines du café. Il vous montrera comment utiliser, régler et entretenir adéquatement le matériel. Une fois ces bases acquises, vous réaliserez des boissons à base de café et repartirez avec des techniques et recettes originales.

• Théorie ‘bière et patrimoine’ • Élaboration de recettes sucrées et salées ; inspiration saisonnière • Dégustation et analyse

• Les différents types de café • Les techniques de réalisation du café et de la mousse de lait • L’utilisation d’une machine professionnelle

Jour : Mardi Date : 23 et 30 janvier Heure : 15h-18h Lieu : Anderlecht Formateur : Eric Patigny

Les formations de décembre 2017 : pour les travailleurs et les responsables :

Jour : Jeudi Date : 18 et 25 janvier Heure : 15h-18h Lieu : Anderlecht Formateur : Peter hernou

Jour : Mardi Date : 27 février et 6 mars Heure : 15h-18h Lieu : Anderlecht Formateur : Peter hernou

Jour : Lundi Date : 5 et 19 mars Heure : 15h-18h Lieu : Anderlecht Formateur : Peter hernou

Jour : Jeudi Date : 19 et 26 avril Heure : 15h-18h Lieu : Anderlecht Formateur : Peter hernou

Formation

Localisation Date

Heure

Barman/Barmaid mardi

Anderlecht

16 janvier

10h15- 14h30

Le client : ma priorité pour mieux le fidéliser

Anderlecht

29 janvier

9h-16h30

Gérer son stress

Anderlecht

Ma 23 janvier

9h-16h30

La gestion du temps

Anderlecht

Lu 29 janvier

9h-16h30

Comprendre et gérer les émotions

Anderlecht

Ma 30 janvier

9h-16h30

Formation

Localisation Date

Heure

Développer son assertivité

Anderlecht

Ma23 janvier

9h-16h30

Français intermédiaire

Anderlecht

Ma 30 janvier

9h-12h

La gestion du temps

Anderlecht

Lu 29 janvier

9h-16h30

Néerlandais avancé

Anderlecht

Lu 29 janvier

12h30-14h

Comprendre et gérer les émotions

Anderlecht

Ma 30 janvier

9h-16h30

Initiation aux découpes de légumes

Anderlecht

Je 25 janvier

15h-18h

Développer son assertivité

Anderlecht

Ma 30 janvier

9h-16h30

Retour aux sources d’une cuisine de qualité : les crustacés

Anderlecht

Me 24 et 31 janvier

15h-18h

Clés pour une communication réussie

Anderlecht

Je 18 et 25 janvier

9h-12h30

Affûtage et entretien corrects des couteaux

Anderlecht

Lu 22 janvier

14h30-18h30

Être un chef d’équipe efficace et optimiser son leadership

Anderlecht

Lu 29 janvier

9h-16h30

Les sushis - niveau 1

Anderlecht

Me 24,31 janvier

15h-18h

Gérer les conflits entre et avec les collaborateurs

Anderlecht

Ve 19 et 26 janvier

9h-16h30

La cuisine à la bière

Anderlecht

Ma 23 et 30 janvier

15h-18h

Tutorat - accueillir un stagiaire ou un nouveau collaborateur Anderlecht

Me 24 et 31 janvier

9h-16h30

Les gratins classiques et originaux

Anderlecht

Lu 29 janvier

14h30-18h30

Un taux d’occupation optimal - yieldmanagement

Anderlecht

Je 25 janvier

9h-16h30

Établir une fiche technique pour une recette de cuisine

Anderlecht

Lu 29 janvier

9h-16h30

TEST inscription Néerlandais

Anderlecht

lundi 15 janvier

9h-16h30

Principes de conservation et de dégustation du vin

Anderlecht

Me 31 janvier

14h30-18h30 15h-18h

Jour : Lundi Date : 30 avril et 7 mai Heure : 9h30-12h30 Lieu : Anderlecht Formateur : Peter hernou

TEST inscription Anglais

Anderlecht

jeudi 18 janvier

9h-12h30

Bartending - initiation aux cocktails

Anderlecht

Ma 16, 23, 30 janvier

TEST inscription Français

Anderlecht

mardi 16 janvier

9h-16h30

Le service des boissons chaudes

Anderlecht

Me 17 et 24 janvier

15h-18h

TEST inscription Espagnol

Anderlecht

jeudi 18 janvier

9h-16h30

Barista - devenez artisan du café (niveau 1)

Anderlecht

Je 18 et 25 janvier

15h-18h

Néerlandais débutant

Anderlecht

Lu 29 janvier

14h30- 17h30

Secourisme

Anderlecht

Me 31 janvier

9h-16h30 9h-16h30 + 9h-13h 9h-16h30

Français débutant

Anderlecht

Ma 30 janvier

13h-16h

Secourisme avec examen pour l’obtention du brevet

Anderlecht

Néerlandais intermédiaire

Anderlecht

Lu 29 janvier

9h-12h

L’hygiène - Module 1 : bonnes pratiques d’hygiène en cuisine

Ve 19, 26 janvier et 2

Anderlecht

Je 18 et 25 janvier


Horecajournal

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n° 92 - janvier 2018

Visite du Bourgmestre de Bruxelles

HORECAcafes

au Centre Horeca Formation

Philippe Close : « Ce secteur peut fournir des milliers d’emplois aux Bruxellois ». Le Bourgmestre de Bruxelles, Philippe Close a pu visiter le centre de formation aux métiers de L’HORECA Horeca Formation Bruxelles/ Horeca Vorming Brussel - Horeca Be Pro. À cette occasion, il a déclaré que : « depuis le début de mon engagement politique, je suis convaincu que ce secteur peut fournir des milliers d’emplois aux Bruxellois. Dans ce centre de formation, les syndicats et les fédérations d’employeurs se sont unis pour créer un centre ultra-moderne qui forme plus de 3000 personnes par an et offre plus 150 formations. Preuve s’il en est que quand les ambitions des uns et des autres s’unissent c’est tout Bruxelles qui gagne ! Cerise sur le gâteau, plus de 70 % des demandeurs d’emploi qui ont suivi ces formations ont décroché un job ! Pour rappel cela fait plus de 40 mois que le chômage régresse en région bruxelloise. On avance ! Pour rappel, chaque mois, le Centre Horeca Formation - Rue de l’Agrafe 68 à 1070 Anderlecht (station métro Aumale) propose un vaste éventail de formations destinées aux travailleurs comme aux gérants d’établissement Horeca. Le programme propose des formations adaptées à chaque fonction et pour tout type d’établissement. Les formateurs sont des professionnels spécialisés dans leur matière. Les formations se basent sur le vécu professionnel des participants pour proposer des solutions, des outils, des recettes adaptées pour que, dès le lendemain, ils puissent être utilisés sur le terrain.

Intéressé ? Pour les responsables comme pour les travailleurs ! Pour toutes inscriptions ou commentaires : Rue de l’Agrafe 70 - 1070 Anderlecht T: 02 550 00 10 - F: 02 512 66 34, E-mail : centreformation@horeca.be u www.horecaformation.be CT Pour Horeca Bruxelles

Un profil précis pour les clients des cafés ? Une approche sur mesure pour cibler sa clientèle ! Voici une question que tous les gérants d’un établissement de café se poseront au moins une fois. Qui est le ou les sortes de clients qui viennent dans mon établissement de café ? Évidemment, le professionnel de l’Horeca qui ouvre son café, lounge bar, salon de thé… a prévu d’attirer un certain type de client, mais aussi un type de pouvoir d’achat ; règle de rentabilité oblige.

D

e plus, il doit tenir compte du fait qu’il devra choisir entre : englober plusieurs catégories de clients ou cibler une catégorie précise, afin d’être fréquenté le plus possible et ainsi garantir sa rentabilité.

Le tout en sachant que le quartier ne fait pas tout et le « café de papa » est en voie de disparition. Le café est toujours ce lieu de rencontre et d’hospitalité, mais il doit aussi pouvoir offrir un véritable concept de lieu de vie, de détente et de rencontre, adapté à sa clientèle. Le café doit pouvoir fournir une approche locale sur mesure. Il faut qu’il y ait un lien avec les autres invités. Il faudra donc trouver des moyens de rassembler les personnes avec des mentalités identiques. Le gérant de café peut donc organiser des évènements sociaux dans ce but. Par exemple en proposant des « after work » en étant situé dans un quartier de bureau, en mettant en place des évènements lors d’un moment spécial ou d’une fête. Trois questions restent donc toujours essentielles : comment fournir une approche locale ? Quels publics veut-on séduire ? À quel moment ? La condition indispensable pour répondre à ces questions et d’avoir une bonne vision sur la population actuelle qui

fréquente votre établissement et également celle que l’on voudra attirer. Dans cette optique, l’enquête de l’agence de marketing GfK pour Koninklijke Horeca Nederland – la Fédération Horeca hollandaise, révèle une série de divers profils et des pistes qui peuvent faire la différence.

Trois clientèles potentielles ? En premier lieu : on peut citer les « aventuriers » qui représentent 30 % des visiteurs et qui sont des visiteurs typiques du café. Pour cette clientèle, le repas est moins important, mais il doit être de qualité. Il s’agit d’un groupe hautement qualifié et qui dispose de revenu moyen. En second lieu : on peut prendre en compte les personnes à « esprit ouvert » qui représentent 20 % de la clientèle potentiel, ils ont entre 20 et 40 ans. Il s’agit d’une clientèle souhaitant un personnel peu présent, pour laquelle importe un service et des styles plus relâchés. La troisième clientèle peut être définie comme celle des « rêveurs », qui constitue plus de 6 % des visiteurs qui se réunissent pour rester et discuter ensemble. Cette dernière clientèle n’aime pas un « service trop relâché ou fou », ils ont entre 15 et 29 ans et sont souvent constitués de femme. En conclusion, le chemin semble encore long pour savoir exactement ce que recherche chaque clientèle, mais ces trois pistes constituent un début de réponse pour offrir un service sur mesure et de qualité au plus grand nombre, afin de s’assurer d’une clientèle fidèle sur le long terme. CT Pour Horeca Bruxelles


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POUR TOUS CEUX QUI, EN PROFESSIONNELS, COMPTENT SUR LES CONSEILS DE PROFESSIONNELS. Sommelier ou spécialiste : nos chefs vous comprennent et connaissent leur métier.

n° 92 - janvier 2018

Horecajournal

HORECAactualite

RAPPEL –

Législation AFSCA sur les allergènes ? Comment être en ordre ?

Les règles et l’AFSCA en général et leurs applications en particulier restent très complexes pour l’ensemble des établissements Horeca. Dans ce contexte, les cas d’établissements Horeca ayant eu des difficultés avec la législation sur les allergènes (indication et condition) se multiplient.

Quels sont les allergènes à indiquer ? Selon la législation en vigueur, 14 allergènes sont à indiquer : (Source guide HACCP)

1) Céréales contenant du gluten (avec le nom générique) et produits à base de céréales contenant du gluten 2) Crustacés et produits à base de crustacés 3) Œufs et produits à base d’œufs 4) Poissons et produits à base de poisson 5) Arachides et produits à base d’arachides 6) Soja et produits à base de soja 7) Lait (y compris le lactose) et produits à base de lait 8) Noix (avec le nom générique), c’est-à-dire : amandes, noisettes, noix de noyer, noix de cajou, noix de pécan, noix du Brésil, pistaches, noix de macadamia et produits à base de noix 9) Céleri et produits à base de céleri 10) Moutarde et produits à base de moutarde 11) Grains de sésame et produits à base de grains de sésame 12) Mollusques et produits à base de mollusques 13) Lupins et produits à base de lupins 14) Dioxyde de sulfure et sulfites en concentrations supérieures à 10 mg/kg ou 10 mg/l

Quelles sont les règles ? Comment se protéger ? La règle générale de l’AFSCA sur les allergènes est qu’il faut veiller à ce que le consommateur, s’il en fait la demande, soit informé sur la présence des 14 allergènes. Dans la pratique, vous pouvez soit indiquer ces informations sur chaque plat de la carte, soit indiquer les allergènes oralement et uniquement aux clients qui le demandent. ATTENTION – Cette dernière pratique est subordonnée à certaines conditions (art. 4 - 5 AR 17.07.2014). Afin de vous protéger en cas de contrôle de l’AFSCA, il vous faudra : 1) Indiquer sur votre carte deux messages du type «Informations sur les allergènes : disponibles sur demande» ou « si vous êtes allergique, dites-le-nous» et « La composition des produits peut changer ». 2) Former votre personnel : le mieux est de former vos

serveurs par vos cuisiniers afin qu’ils puissent répondre aux questions des clients. Le personnel de salle devra être maintenu au courant sur les allergènes lors des changements des plats. (note, coup de téléphone…). 3) Afficher une note reprenant les allergènes de manière visible dans la cuisine, voir l’endroit où sont les clients. 4) Reprendre tous par écrit : mentionner dans votre guide HACCP toutes vos démarches. Qu’est-ce que vous avez fait pour respecter la législation AFSCA. Vous devez indiquer comment vous recueillez et conservez les informations nécessaires, pour qu’elles soient facilement disponibles si un client les demande. C’est-à-dire ? Vous pouvez par exemple mentionner les dates des formations de vos serveurs par le/les cuisiniers, comment vos serveurs sont informés par le cuisinier d’ingrédients susceptibles de provoquer une réaction allergique, comment vous indiquer de manière visible les allergènes sur votre carte et au sein de la cuisine et toutes les démarches qui suivent les 4 points ci-dessus. Cela vous évitera de devoir vous justifier et simplifiera le contrôle.

La « contamination croisée » ? Le dernier cas est le plus compliqué. Il s’agit de la manipulation des denrées alimentaires qui contiennent des allergènes. Dans ce cas précis, il faut prendre des précautions afin d’éviter les risques et de vous protéger en cas de contrôle de l’AFSCA.

Comment faire ? En règle général, il faut séparer les éléments avec et sans allergènes. Toujours selon l’AFSCA, vous devez donc frire, cuisiner, travailler les aliments contenant des allergènes séparément des autres, en utilisant du matériel de cuisine séparé. En pratique, on doit par exemple utiliser des ustensiles et du matériel de cuisine différents selon les aliments avec ou sans allergènes ou bien le laver après utilisation avec des aliments contenants des allergènes. CT Pour Horeca Bruxelles


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n° 92 - janvier 2018

HORECARestaurants

La Friterie de la Spetz,

une friterie à l’âme arlonnaise

© Fédération HoReCa Wallonie

A la croisée des routes avec le Luxembourg et la France et située sur un axe d’entrée majeur vers le centre-ville se trouve la Friterie de la Spetz. Celle-ci dispose d’un parking ainsi que de quelques bancs où il fait bon s’attabler, dès que le temps le permet.

D

éjà au service des habitués se succédant au comptoir, je suis chaleureusement accueillie par Monsieur Ruelle-Dieu. Et des habitués, bon nombre se sont succédé à ce même comptoir. En effet, la Friterie de la Spetz existe depuis une trentaine d’année. « J’ai repris la friterie il y a 11 ans et, se faisant, j’ai mis un point d’honneur à perpétuer la tradition de la baraque à frites. Cet esprit « fritkot » est très recherché notamment par les frontaliers, français et luxembourgeois. »

ce « fritkot » favorise la création d’un tissu social. » Cependant, un « fritkot » est un endroit exigu dans lequel il faut fonctionner différemment et s’adapter constamment. L’entreposage, le stockage et la réfrigération ne sont pas choses aisées. « Une partie de mon habitation privée toute proche est dédiée au stockage, entreposage et réfrigération de marchandises. Les frites me sont livrées 2 à 3 fois par semaine, selon mes besoins et selon les saisons. Je les coupe au fur et à mesure pour le service du midi et du soir, je les précuits et les cuits « à la minute » ce qui me permet de garantir une qualité et une fraîcheur parfaite. »

Une vie de frituriste ?

Adepte du « fait maison »

« J’ai fait l’école hôtelière. J’ai ensuite travaillé pour différents patrons. J’ai aussi traversé la frontière pour travailler au Luxembourg… la mentalité ne me plaisait pas et, tout à fait par hasard, j’ai vu que la Friterie de la Spetz était à remettre. J’ai fait toutes les démarches nécessaires et je suis dorénavant mon propre patron, ce qui me plaît beaucoup. Le fait de travailler seul me permet de connaître mes clients et eux de me connaitre. Ma clientèle sait que je suis toujours aux commandes, la qualité est ainsi garantie et constante, je garde un œil sur tout. »

Seul aux commandes, Monsieur Ruelle-Dieu privilégie la qualité des produits et la provenance locale de ceux-ci. Les pommes de terre sont fournies par un fermier du coin qui les épluche et les met sous vide sans adjonction ni de gaz ni de conservateurs. Une partie des viandes et certaines saucisses proviennent du boucher local. Toutefois, les produits « snacks classiques » sont ici également bien présents. « Je ne les suis pas tous tant il y en a. Je suis limité au niveau de la place, je sélectionne donc les plus attractifs et les plus appréciés par ma clientèle. »

Le « fritkot » à l’ancienne…un patrimoine typiquement belge

Particularité régionale ?

« Je tiens tout particulièrement à l’âme du « fritkot », à la chaleur humaine qui s’en dégage. Quand les gens font la file, ils se parlent, une convivialité se crée,

Mon attention est attirée par une barquette de frites commandée par un habitué. Celle-ci est nappée de sauce au fromage et parsemée de gruyère râpé. « Il s’agit d’une

spécialité typiquement arlonnaise. Elle a été inventée il y a une vingtaine d’années par un collègue frituriste et a été reprise un peu partout ici à Arlon. Nous l’avons tous légèrement adaptée et elle marche du tonnerre. On recouvre les frites d’une base de béchamel et on ajoute du fromage râpé par-dessus. Le succès dans la région est retentissant ! C’est tout à fait propre à Arlon, mais ce goût est tellement apprécié qu’il s’est exporté jusqu’à Bastogne. En dehors de ce périmètre, vous ne trouverez cette sauce nulle part ailleurs. »

Adaptation aux goûts de sa clientèle « Ma clientèle se compose tout d’abord d’habitués, de familles fréquentant le complexe sportif tout proche, principalement le week-end lors de compétitions, de matchs de foot ainsi que de luxembourgeois et de français qui sont de passage… Certains viennent spécialement du Luxembourg ou de France pour déguster nos célèbres frites belges dans un véritable « fritkot ». C’est pourquoi aucune adaptation aux goûts de la clientèle étrangère n’a été apportée car celle-ci vient précisément pour retrouver l’ambiance et le goût si particulier de notre savoir-faire en matière de frites. Ce sont eux qui s’adaptent. » (Rires)

Une démarche solidaire destinée aux plus démunis A l’initiative d’une commerçante

d’Arlon, une démarche solidaire a vu le jour. « Il s’agit du concept de la frite suspendue. Les friteries participantes, dont la mienne, laissent une tirelire, sur leur comptoir. Les gens désireux de participer à l’opération y laissent de l’argent. Les plus démunis qui se présentent au comptoir bénéficient du contenu de la tirelire et se voient donc offrir leur repas. Le surplus non-réclamé des tirelires part ensuite à une ASBL du centre-ville. Celle-ci œuvre également en faveur des plus démunis. »

Concurrence d’une grande enseigne Malgré l’installation, il y a 4 ans, d’une grande enseigne, juste en face de son établissement, la Friterie de la Spetz a le vent en poupe. Les clients continuent à affluer. Monsieur Ruelle-Dieu a pu compter sur le soutien indéfectible des gourmets arlonnais. « La clientèle a été derrière moi et m’a soutenu. Ils recherchent du local, de la qualité ainsi qu’un contact humain. Les gens qui vont chez eux finissent par revenir chez moi. Au final, ça m’a plutôt fait de la publicité. Quand ils ont ouverts, j’ai redoublé d’efforts en ouvrant un peu plus tard le soir, pour me démarquer. Mais j’ai maintenu la fraîcheur et la qualité. Les gens ne sont pas trompés. »

Aléas de la vie de frituriste ? Cette vie de frituriste, au contact permanent avec la clientèle, semble ravir ce patron aimable et dynamique. Toutefois, il reconnaît que ce métier est avant tout très exigeant. Le jour de congé hebdomadaire est rarement un jour de repos tant l’administration et les démarches à effectuer sont de plus en plus lourdes et représentent une charge non négligeable. Les horaires sont également contraignants. « Je ferme à 22 heures, le temps de ranger, de nettoyer, il est presque minuit tous les jours car je fais le tout seul. C’est

exigeant mais j’accepte ces contraintes car la clientèle me le rend bien. »

Semaine de la frite « J’y ai déjà participé. Malheureusement, ça n’a pas beaucoup de retombées chez nous à Arlon. Il faut croire que l’information n’arrive pas jusqu’ici. » (Rires)

Développement futur Un permis d’urbanisme a été demandé de longue date. Celui-ci permettrait d’agrandir les lieux. Une partie fermée, sorte de auvent, permettant à la clientèle de s’abriter a également été prévu. Une chose reste certaine, le « fritkot » sera bel et bien conservé. Monsieur Ruelle-Dieu n’a aucune intention de s’installer dans un endroit en dur qui perdrait son cachet authentique.

Souhaits pour la pérennité du métier de frituriste « J’ai parfois le sentiment de ne pas être reconnu pour le réel travail fourni. Les clients n’en sont pas toujours conscients et les autorités peuvent parfois nous mettre des bâtons dans les roues. Ceci dit, je suis fier d’être mon propre patron, d’avoir résisté à l’invasion d’une grande enseigne. » (Rires) « Après son installation, j’ai été plein de doutes mais grâce au soutien des clients et la confiance qu’ils m’ont accordée, je suis toujours là plein d’entrain, d’envie et de projets pour le futur. » Friterie de la Spetz Carrefour de la Spetz 301 - 6700 ARLON Jours d’ouverture : du mardi au vendredi de 11h30 à 14h00 et de 18h00 à 22h00 Les samedis et dimanches : de 18h00 à 22h00 Fermé les lundis CT


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n° 92 - janvier 2018

Horecajournal

HORECAbistrot de terroir®

Voyez du pays avec nos Bistrot de Terroir ! ®

Horeca Journal vous présente chaque mois, un établissement labellisé Bistrot de Terroir® et un de ses producteurs, en Wallonie. L’occasion pour la Fédération HoReCa Wallonie de valoriser ces cafés typiques ainsi que les savoir-faire wallons.

La Taverne d’Arenberg,

pour découvrir et partager les richesses de notre terroir wallon En ce début d’année, direction le Brabant wallon et plus précisément, la commune de Rebecq où Bertrand Brancart vous reçoit dans son établissement labellisé Bistrot de Terroir® La Taverne d’Arenberg. Question de feeling C’est à 16 ans que Bertrand fait ses premiers pas dans le secteur de l’horeca : « Cela me plaisait de travailler le soir, en salle. Travailler dans l’Horeca, c’est quelque chose qui se sent. J’ai donc décidé de suivre une formation en cuisine, via une formule d’apprentissage en alternance. Pourquoi ? Suite à l’un de mes premiers patrons, Feu Monsieur Sandrin, pour qui j’ai toujours eu énormément de respect. J’ai commencé dans son excellente maison, pendant 3 années, puis j’ai eu quelques autres expériences, dans 3-4 établissements horeca différents. J’ai également travaillé dans un café, à Braine-le-Comte, où j’ai rencontré ma femme qui était la patronne de l’établissement à l’époque. Après cela, nous avons eu l’opportunité, via un appel d’offres, de prendre l’établissement ici, à Rebecq ». Située dans l’enceinte du Grand Moulin de Rebecq, la taverne tient son nom de son ancien propriétaire, le Duc d’Arenberg, qui fit reconstruire le moulin à la suite d’un incendie qui le ravagea en 1853. « J’ai directement aimé le cachet du bâtiment et j’ai tout de suite su qu’il fallait y faire une taverne-brasserie, avec des bières locales ».

Parole tenue ! Bertrand offre, tous les mois, la possibilité de découvrir une nouvelle bière… « Nous essayons de trouver des produits plus atypiques, comme par exemple la Tripick, la Mobius, la Lamoral, etc. Et c’est un principe qui est fortement apprécié des consommateurs » …et collabore avec de nombreux producteurs locaux. « Notre but est de mettre les

« Nous connaissons tous nos clients par leur prénom. Nous leur faisons la bise, nous ne rebutons jamais à venir boire un verre avec eux. Nous partageons énormément de moments ensemble. » produits locaux en valeur. Si nous savons faire travailler une personne du coin, nous le faisons ». Bertrand travaille exclusivement avec la Brasserie Lefèvre (Quenast), la Ferme St-Hubert (Hennuyères) pour ses

glaces, la Ferme Le Bailli (Soignies) pour ses fromages et le Verger du Paradis (Rebecq) pour ses jus de pommes et de poires. « Avant, nous faisions beaucoup de démarches vers les producteurs. Maintenant, avec notre petit succès, ce sont eux qui nous contactent. Il y a encore des collaborations à développer mais chaque chose en son temps ».

Lieu d’echanges et de partages

La Taverne d’Arenberg propose une cuisine familiale et généreuse. Carbonnade à la Barbãr, Croquettes à base d’Hopus ou encore une grande spécialité du lieu : les Canons de Rebecq. « Ce plat ressemble un peu aux boulets liégeois, sauf qu’il est préparé avec de la Barbãr, de la cassonade et très peu de sirop de Liège. Nous appelons cela les Canons de Rebecq, d’une part, car les boulettes sont proéminentes et d’autre part, en référence à notre

fournisseur le Verger du Paradis qui utilise des canons anti-grêle ». Système utilisé par les agriculteurs pour protéger leurs exploitations, le canon anti-grêle est supposé empêcher la formation de la grêle, en limitant la croissance des grêlons grâce à l'onde de choc créée par une détonation. L’établissement étant composé d’une petite équipe, le patron souhaite avant tout une ambiance chaleureuse tout en étant professionnelle. « Cela se passe très bien. Je n’ai vraiment pas à me plaindre. On rigole bien. Aussi, sachant que nous sommes à la frontière linguistique, tous les membres de l’équipe se débrouillent très bien en néerlandais ou bien sont bilingues. C’est important car nous avons énormément de clients néerlandophones ». Une clientèle en majorité fidèle et qui aime pardessus tout le cadre familial de l’établissement. « Nous connaissons tous nos clients par leur prénom. Nous leur faisons la bise, nous ne rebutons jamais à venir boire un verre avec eux. Nous partageons énormément de moments ensemble. Certaines de nos décorations viennent même de nos clients ». À Rebecq, les principales attractions touristiques à découvrir sont le Marché du Porphyre, retraçant l’histoire de l’exploitation des Carrières de Quenast, la Maison de la Bière au Petit Moulin d’Arenberg, avec une dégustation en fin de visite et, dans un cadre plus bucolique, le « Petit Train du Bonheur » qui circule dans la campagne rebecquoise et la Vallée des Oiseaux.

Le label Bistrot de Terroir® ? © Fédération HoReCa Wallonie

« Cela fait 3 ans que nous avons ce label. Dès le départ, notre optique

était de travailler avec les produits locaux. Le Bistrot de Terroir® a eu des retombées positives sur notre travail. Il a légitimé notre travail. Je crois que ce genre d’initiative doit avoir plus de soutien et plus de visibilité. Ainsi, les gens pourraient se référer à ce label pour juger de la qualité et de l’accueil d’un établissement ». Pour Bertrand, son établissement est un lieu où toutes les richesses sont partagées. Explications : « Nous avons tous un vécu différent et il faut savoir partager ses expériences avec autrui. Dans l’établissement, nous provenons tous d’endroits différents et nous nous impliquons fortement dans le village. Nous sponsorisons le foot de Rebecq, nous avons offert un repas de plus ou moins 100 personnes au home de Rebecq, où toute l’équipe est venue travailler bénévolement et nous allons travailler davantage avec L’Harmonie, un groupe de musique rebecquois, que l’on aimerait mettre plus en valeur dans le village. Et quand je dis que toutes les richesses de la vie se partagent, c’est à tous les niveaux : au niveau social, car nous sommes à l’écoute de nos clients et au niveau financier puisqu’une partie du bénéfice rétribué par la taverne est réinjectée dans les circuits courts rebecquois. Nous faisons découvrir des spécialités locales aux clients, c’est aussi une richesse. Notre établissement est un endroit de rassemblement ». Nul besoin d’en dire plus. Rendezvous à La Taverne d’Arenberg pour des moments riches en partages et en découvertes. La Taverne d’Arenberg Rue Docteur Colson, 6 – 1430 Rebecq Tél : 0471/01.36.27 P.B.


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La Ferme St-Hubert,

soucieuse d’offrir un goût sans pareil

Nous voici, cette fois, à la découverte d’un univers glacé, situé dans le village d’Hennuyères. Spécialisé dans la fabrication de glaces artisanales, la Ferme St-Hubert est un atelier qui a su se créer une place dans le monde des artisans glaciers belges. La patronne, Nicole Sulmon, nous raconte son histoire. Une simple envie « Cela s’est fait simplement, en allant manger une glace » raconte Nicole. « J’avais entre 18 et 20 ans lorsque cette idée de fabriquer de la glace a émergé. J’ai d’abord travaillé pendant 4 ans à l’extérieur, en tant que secrétaire comptable. Puis un jour, j’ai décidé de retourner à la source : la ferme. Je me suis mariée et en 1996, mon mari et moi avons repris la ferme de mes parents ». Autodidacte, la jeune Nicole apprit à fabriquer de la glace à ses dépens. « Au début, j’ai dû faire plusieurs tests avant d’arriver à vendre mes premières glaces. Je les ai préparées à mon image et n’ai pas hésité à les vendre ! Et cela a fonctionné ! Il y a d’ailleurs certaines saveurs que je ne propose pas encore parce que je n’ai toujours pas trouvé le goût qui correspond à mes attentes, le goût que j’apprécie ».

« Il y a beaucoup de personnes qui disent qu’une fois qu’ils ont goûté notre glace, ils ne veulent plus aller ailleurs ». Malgré ce manque d’expérience à l’époque, Nicole savait exactement le produit de base avec lequel elle allait travailler : son lait de ferme. « Nous avons un troupeau de 12 vaches laitières. Une partie que nous récoltons reste dans la ferme et va à la laiterie tandis que l’autre partie est utilisée pour faire les glaces. Le matin, je prends le nombre de litres de lait suffisant. J’ai un pasteurisateur dans lequel je mets tous les ingrédients dont j’ai besoin et je fais pasteuriser jusqu’à 85 degrés. Cela retombe directement

à 4 degrés. À ce moment-là, le mélange est plus ou moins terminé. Ce qui est le cas notamment de ma glace vanille. Par contre, pour tout ce qui est à base de fruits, chocolat, stracciatella et autres, c’est différent. J’ajoute d’autres ingrédients au mélange de base et je les passe en turbine pour arriver au goût et à la consistance souhaités ».

fidèles puisqu’ils viennent depuis des années mais je ne les vois qu’à ce moment-là ». Pas d’inquiétude, Nicole ne gère pas toutes ces demandes à elle seule et bénéficie de l’aide de son mari et d’une travailleuse. « Nous sommes trois : une intérimaire et moi à l’atelier et mon mari aux livraisons. Nous sommes très disponibles pour les livraisons. Depuis peu, ma travailleuse fait des études de

glaciers-chocolatiers. Cela pourrait nous apporter un plus. Mais bon, seul l’avenir nous le dira » (Sourire).

partir de ce moment-là. Il travaille avec mes glaces tout au long de l’année ».

Pour ce qui est de la clientèle de la Ferme St-Hubert, celle-ci est composée tant de professionnels que de particuliers. « Mon mari livre principalement aux tavernes, restaurants et petits magasins. Il livre également à la Ruche qui dit oui, à Hennuyères. Il s’agit d’une coopérative proposant des achats groupés de produits alimentaires issus des fermes et producteurs locaux. Et au niveau des particuliers, nous avons un magasin ici même, à la ferme. Notre atelier est aussi notre magasin ». Parlant de clientèle, Nicole est en collaboration depuis près de 4 ans avec Monsieur Brancart, exploitant du Bistrot de Terroir® La Taverne d’Arenberg. « Monsieur Brancart est venu me trouver en disant qu’il était intéressé par les glaces artisanales et qu’il souhaitait goûter les miennes. Nous avons commencé à collaborer à

Le label Bistrot de Terroir® ? « Je trouve le concept de ce label très bien car les gens recherchent de plus en plus du local. Cela leur permet de faire des découvertes près de chez eux. À quoi bon acheter des produits venant de bien loin alors que l’on peut trouver d’aussi bons produits, voire meilleurs, près de chez nous ? ». Pour une gourmandise ou un gâteau de fin d’année, c’est à la Ferme St-Hubert que l’on retrouve le goût d’une authentique crème glacée. La Ferme St-Hubert Chaussée de Bruxelles, 189 7090 Hennuyères Tél: 067/55.28.68 P.B.

Gouter, c’est adopter En moyenne, Nicole fabrique 10 litres toutes les 8 à 10 minutes. En plus des glaces à base de lait animal, la patronne confectionne également des sorbets, lui donnant un panel d’environ 25 goûts différents. « Ma glace vanille a toujours eu beaucoup de succès. Mais au début de mon activité, il y a 20 ans de cela, j’ai eu énormément de succès avec ma glace spéculoos. À ce moment-là, c’était assez nouveau. Je pensais en vendre uniquement en automne mais cela fonctionnait tellement bien que je l’ai vendue toute l’année ». Notre glace a vraiment un goût particulier, différent, que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. Même la texture de la crème glacée est différente. Il y a beaucoup de personnes qui disent qu’une fois qu’ils ont goûté notre glace, ils ne veulent plus aller ailleurs ». Il fût un temps où Nicole confectionnait des gâteaux pour des évènements tels que les anniversaires, communions ou baptêmes. Cependant, au vu des demandes importantes en crèmes glacées, elle fit le choix de se consacrer uniquement à la production et à la vente de glaces. Petite exception à la règle puisque, lors des fêtes de fin d’année, Nicole fabrique des bûches et des cœurs de l’An neuf, sur commande, lui constituant ainsi une clientèle fidèle annuelle. « J’ai des clients qui viennent une fois par an, pour venir chercher une bûche ou un cœur de Noël. Ce sont des clients

Pour obtenir de plus amples informations au sujet du label Bistrot de Terroir® en Wallonie, complétez et renvoyez vos coordonnées par fax au 081/72.18.89, par courriel à info@bistrotdeterroir.be ou par courrier à la Fédération HoReCa Wallonie Asbl - Av. Gouverneur Bovesse 35 bte 1 - 5100 JAMBES. Nom : ................................................................................

Prénom : ..................................................................

Enseigne : ........................................................................

□ Café

□ Brasserie

N° d’entreprise : ...............................................................

□ Petite restauration

□ Restauration

Adresse : ....................................................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................................................ Tél. : .................................................................................

Fax : ........................................................................

E-mail : .......................................................................................................................................................................... Site web : ...................................................................................................................................................................... Jour(s) de fermeture : ...................................................................................................................................................

www.bistrotdeterroir.be


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n° 92 - janvier 2018

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HORECAauto

Quelle voiture pour le professionnel de l’Horeca ?

L’Arteon – une berline haut de gamme Nous avons essayé pour vous la Volkswagen Arteon, grâce au groupe Dieteren Bruxelles. L’Arteon est une berline grand tourisme cinq portes, signée Volkswagen et positionnée audessus de la Passat, qui connaît un succès mondial. L’Arteon associe aux attributs esthétiques d’une voiture de sport l’élégance et l’espace caractéristique d’une carrosserie Fastback. Les phares LED de série fusionnent avec la calandre et le capot pour former un visage entièrement nouveau. L’empattement très long, rapporté à la longueur totale de la voiture, assure une habitabilité excellente à bord de l’Arteon. Le hayon de grandes dimensions donne accès à un volume de chargement variable de 563 à 1 557 litres.

Un intérieur : moderne et lumineux Active info display et infodivertissement à commande gestuelle. Parmi les interfaces interactives et numérisées figurent des équipements high-tech optionnels comme l’active info display (ensemble d’instruments entièrement numérisés) ou l’affichage tête haute. Par ailleurs, Volkswagen a entièrement remanié la gamme des systèmes d’infodivertissement (écrans de 6,5 à 9,2 pouces). Le nouveau système haut de gamme, discover pro, possède une surface vitrée de type tablette numérique. L’écran de 9,2 pouces est également doté d’une commande gestuelle intuitive. Un diffuseur d’air au design affirmé. La ligne continue formée par le tableau de bord et les hauts de contreporte instaure une atmosphère de confort inhabituelle qui enveloppe littéralement les passagers. Le tableau de bord étiré à l’horizontale se prolonge de manière homogène

dans les revêtements des portes avant. L’équipe placée sous la direction du responsable du design intérieur, tomasz bachorski, a doté le tableau de bord d’un design rectiligne, ordonné et réduit à l’essentiel. L’élément stylistique central est un diffuseur d’air innovant. Cet élément de décor fonctionnel s’étire comme un ruban sur toute la largeur de l’habitacle. Ultimes touches d’élégance, les fines baguettes chromées sur les lamelles du diffuseur font écho aux lamelles de la toute nouvelle calandre de l’Arteon. Un éclairage d’ambiance raffiné. Le diffuseur d’air et le cache décoratif surmontent un bandeau d’éclairage d’ambiance prolongé dans les portières. Cet effet lumineux enveloppant définit l’espace intérieur et crée une atmosphère agréable. La console centrale s’accorde avec le caractère avant-gardiste et sportif de l’Arteon. Comme dans une voiture de sport, elle remonte en direction du tableau de bord qu’elle rejoint au niveau de la commande de climatisation et des systèmes d’infodivertissement de dernière génération. Espace aux jambes inégalé dans le segment. À l’avant, le conducteur et le passager profitent des atouts de la plateforme modulaire mqb : le moteur transversal et l’essieu avant très excentré créent beaucoup d’espace. Ainsi, l’empattement long de 2 841 mm a été utilisé pour dégager un maximum de place, notamment à l’arrière. Résultat : l’espace aux jambes, de 1 016 mm, est le meilleur du segment. Grâce au toit long, la garde au toit est tout aussi excellente aux places arrière. Les places à l’arrière se présentent sous la forme d’une banquette à trois sièges. Tant du point de vue ergonomique que visuel, les deux places extérieures semblent être des sièges individuels.

206 kw (280 ch). Les moteurs Tsi et Tdi les plus puissants sont associés de série à une boîte DSG à double embrayage ainsi qu’à la transmission intégrale (4motion). D’un point de vue purement technique, cette nouvelle Volkswagen se démarque par ses six moteurs haute efficience développant de 110 kW (150 ch) à 206 kW (280 ch.), une transmission de type traction ou intégrale et des éléments de commande et d’affichage numérisés. Ces derniers incluent notamment l’active info display (un ensemble d’instruments entièrement numérisés et programmables), un affichage tête haute et le nouveau système d’infodivertissement discover pro avec écran en verre de 9,2 pouces et commande gestuelle.

Sécurité assurée ! Des systèmes d’aide à la conduite interactifs et prédictifs. Les systèmes d’aide à la conduite et de confort s’accordent parfaitement au concept global avant-gardiste de l’Arteon. Trois nouvelles technologies en témoignent particulièrement. Premièrement, le régulateur de vitesse automatique (acc) de dernière génération prend désormais en compte les limitations de vitesse et les données du trajet pour adapter la vitesse de manière automatique. Deuxièmement, le nouvel éclairage dynamique dans les virages avec fonction d’anticipation utilise les données GPS et géographiques du système de navigation pour anticiper les virages et les éclairer avant même que le conducteur ne tourne le volant.

Troisièmement, l’emergency assist de deuxième génération renforce davantage la sécurité : si le conducteur rencontre un problème de santé, l’assistant déporte la voiture sur la voie de droite (si le trafic à l’arrière le permet), en plus de l’immobiliser (dans les limites du système).

Une voiture grand tourisme économique L’Arteon plaira également à ses acheteurs en raison de son faible coût d’entretien. Sur l’Arteon 1.5 Tsi ou 2.0 Tdi de 110 kW par exemple, la première révision générale n’est prévue qu’après trois ans ou 60 000 km. La vidange d’huile (flexible selon l’affichage) doit être effectuée tous les deux ans ou 30 000 km. Certains fluides, comme l’huile de boîte de vitesses, n’ont pas besoin d’être changés pendant toute la durée de vie de la voiture. Au niveau de sa consommation en essence ; l’Arteon 2.0 Tsi Dsg, 206 kW ; consommation de carburant en l/100 km : cycle urbain 9,2 / cycle extra-urbain 6,1 / cycle combiné 7,3 ; émissions de co2 combinées en g/ km : 164. L’Arteon 2.0 Tdi Dsg, 176 kW ; consommation de carburant en l/100 km : cycle urbain 7,1 / cycle extraurbain 5,1 / cycle combiné 5,9 ; émissions de co2 combinées en g/km : 152

Prix Arteon 2.0 tdi 150 ch dsg r-line

43.570,01

pyrit silver metallic [k2]

680,00

black/titanium black/titanium black/ titanium black

0,00

vitres latérales arrières et lunette arrière assombries (ssh)

0,00

données de navigation pour l'europe sur carte sd (cdr)

0,00

active info display (mfa)

0,00

caméra de recul "rear view" (ksu)

0,00

régulation dynamique des feux de route "dynamic light assist" (pxz)

€ 0,00

pack lumière et visibilité pour led-high (w17)

0,00

finition cuir "nappa" (wl6)

850,00

phares led-high (wlh)

0,00

reconnaissance des panneaux de signalisation 'dynamic road sign display ' avec 'predictive acc' (wq3)

0,00

toit ouvrant/pivotant panoramique (ws4)

0,00

security & service plus(durée 3 ans) y compris "security & service de base" (durée 10 ans) et guide & inform (3 ans) (yoz)

0,00

système de navigation "discover media" (pnd)

0,00

Confort de conduite

pack travel (gps discover media, app connect, rear assist, predictive acc, vitres assombries) (w43)

1.350,00

Les six moteurs turbo (Tsi et Tdi) de l’Arteon couvrent une gamme de puissance allant de 110 kw (150 ch) à

pack drive (phares led-high, active info display, toit ouvrant/pivotant panoramique) (w44)

2.500,01

options total

5.380,00

total

48.950,01


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n° 92 - janvier 2018

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de susp la demande 31 mars diffé. 226.977) refusée pour ur ande a été a demande Cette dem SPF devr à quoi le termes, le ns, suite plus la Comurité rentes raiso En d’autres andeur au auprès de lique, Séc ès iliste au dem un recours l’acc la Santé pub Env duit et ttre pour SPF Le a intro reme avril. entaire de recours nche 13 s. îne alim fédérale publier ementale de la cha mission tard le dima prie de environn nt nous mations onnes et ronneme aux infor que les pers : ant exclu la liste le 3 mars l’avis suiv Il n’est pas ises dans a conclu tions repr mission d’annumission nt en jeu nisa com Com ande e eme orga la Cett les une dem était clair sion de une déci introduire rêt public sant les extrême ès aux « Suite à que l’inté puissent pour l’acc ension (en droit en diffu à un u de susp t, en serait fait de recours ntales et fédérale et qu’il y lation et/o Conseil d’Éta andées. ronneme s auprès du ons envi ons dem Santé personne informati informati urgence) t, le SPF ées des pas propre. Conseil d’Éta chaîne alimenles donn ient es nom n’ava arrêt du Seul leur qui de la nisations raient , Sécurité obligé de un bulletin publique et des orga nde ne pour nt se voit nt publié leur ame ayant ronneme site égaleme lgation les cafés taire et Envi encore payé Le SPF a ons sur le cette divu çu de tous informati violées, car aaper ces t révé pour un fond l s e. erba publier pas être reprenan elgique.b leurs droit t un procès-v aitent w.sante.b atteinte à r et ayan té, tel que qui souh reçu en 2013 porterait http://ww leur liber ion de fume de cafés ainsi qu’à l’interdict riétaires vention nde. dans la liste lation de mentaux Les prop de la Con leur ame apparaît ent payé esse el’article six leur nom l’homme. effectivem stipulé à savoir si act via l’adr droits de dre cont des ique, ne ium.be ». pren publ é alth.belg européen peuvent le SPF Sant reca@he er 2014, décision ire et roken-ho : enta cette re Le 5 févri alim mail ne l cont de i-ci, fait appe n de la chaî demande t mais celu Protectio Le SPF a reçu une s Conseil d’Éta ement a a rejeté le 1500 café Environn auprès du urgence, liste des ion de la en extrême tion de consultat statuant pour viola s en 2013 8/05/14 verbalisé r. ion de fume l’interdict

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Horeca Echo est une publication réservée aux membres d’Horeca Bruxelles, d’Horeca Vlaanderen et de la Fédération HoReCa Wallonie.

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