Horecajournal .
N° 93 - février 2018 10 numéros par an TIRAGE: 31.300 E.R. Filip vanheusden Horeca Marketing BLVD. Anspach 111, 1000 bruXELLES www.horecabruxelles.be www.horecawallonie.be bureau d’émission: Malines
n°93 - février 2018
Augmentation des faillites dans l’Horeca bruxellois Le secteur Horeca a toujours eu un taux élevé de faillite, mais pour la première depuis 2013, les faillites en Belgique ont augmenté d’une année sur l’autre. En 2017, à Bruxelles, il y a ainsi eu plus de 34,3 % de faillites que l’année précédente, soit 2.702 entreprises bruxelloises qui ont donc fermées leurs portes. Il s’agit d’un record historique des faillites jamais enregistré à Bruxelles. Les cafetiers et restaurateurs bruxellois payent le plus lourd tribut. Peur de Bruxelles, « boîte noire », diminution de la fréquentation et de la consommation
Horecatel, réunion des professionnels Du 4 au 7 mars prochains, quelque 420 exposants soigneusement sélectionnés pour la qualité de leurs produits de bouche, de leurs équipements et services seront à nouveau réunis au rendez-vous à Horercatel. P. 3
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our Eric Catry – le Vice-Président de la section hébergement touristique la Fédération Horeca Bruxelles, trois raisons expliquent cette vague de fermeture.
En premier lieu, il s’agit d’un reliquat de 2016 et des évènements du 22 mars qui ont transformé Bruxelles en une ville infréquentable. Selon lui, les gens ont ainsi commencé à avoir peur d’aller dans le centre de Bruxelles.
Au total, pour l’ensemble de la Belgique, il s’agit de plus de 10.831 faillites soit une augmentation de 7,6 % par rapport à 2016.
Cette peur s’est ensuite transformée en la peur de se déplacer dans et à Bruxelles. Suite à ces évènements et à la complexité de la mobilité bruxelloise, la clientèle des établissements Horeca bruxellois a progressivement pris l’habitude de se rendre
en dehors de la capitale, en considérant que c’était tout aussi rapide. La seconde raison est la mise en place de la caisse enregistreuse (la « blackbox » ou boîte noire) qui a forcément fait des dégâts et la conjoncture économique elle-même. La dernière cause de cette augmentation des faillites dans le secteur Horeca bruxellois concerne le changement d’habitude de la clientèle, qui a modifié son type de nourriture et diminué ses dépenses lors des sorties dans un établissement Horeca. En pratique, il semble donc que les gens sortent moins et dépensent moins dans les cafés et les restaurants bruxellois. Pour Eric Catry, on n’est passé d’une dépense de 50 euros par personne à 35 euros. CT Pour Horeca Bruxelles
Focus sur le métier de Frituriste Salon Horecatel - Mardi 06 mars 2018, de 10h00 à 12h30 Conférence organisée par la Fédération HoReCa Wallonie Depuis 2016, la Fédération HoReCa Wallonie et UNAFRI-NAVEFRI travaillent en étroite collaboration pour la défense et la promotion du métier de Frituriste. Dans le prolongement de la récente reconnaissance unanime de la culture FRITKOT comme patrimoine oral et immatériel, il nous semble important d’attirer l’attention sur un des métiers complexes et complets du secteur Horeca, à savoir le métier de Frituriste.
Ce focus, organisé dans le cadre du salon Horecatel, abordera différents aspects de la gestion quotidienne d’une friterie : - Gestion comptable : opter pour le forfait ou les frais réels ? Quelles sont les implications de chaque choix ? - Gestion du personnel : présentation d’une formation spécifique au métier de Frituriste. Quelles sont les obligations en matière de bien-être au travail ?
L’Horeca en pince pour
Présentation de l’outil d’analyse de risques « OiRA ». - Gestion environnementale : conditions d’exploitation des friteries : permis d’environnement, réglementation en vigueur quant aux sacs plastiques, obligations en matière de collecte des graisses et huiles de friture, types de déchets concernés par l’obligation de tri, etc. Nous vous attendons nombreux à cette conférence qui se veut être une source d’informations concrètes pour la profession. Celle-ci s’adresse prioritairement aux Frituristes membres et non-membres de la
Fédération HoReCa Wallonie. La participation est gratuite mais l’inscription est obligatoire .
Informations pratiques : Date : 06 mars 2018, de 10h30 à 12h30 (accueil-café dès 10h00). Lieu : Palais 6 du Salon Horecatel, WEX, Rue des Deux Provinces, 1 à 6900 Marche-en-Famenne.
Pour toute inscription ou tout renseignement : Fédération HoReCa Wallonie u www.horecawallonie.be Courriel : frituristes@horecawallonie.be Tél. : 081/72.18.88.
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Dans cet
Horecajournal
Le caviar belge fête ses 15 ans.
Indication de prix : comment se mettre en règle.
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Thierry Neyens Président Horeca Wallonie
Editorial
Une trêve de bien courte durée ! Les meilleurs souhaits et vœux pour 2018 sont-ils à peine formulés, que les réalités quotidiennes reprennent déjà le dessus. Une trêve de bien courte durée ! Ces prochains mois, nos entreprises devront en effet se conformer au Règlement général de protection des données, en abrégé le « RGPD ». Cette réglementation prise en application d’une directive européenne, oblige chaque entreprise qui dispose de fichiers clients, qui adresse des mailings promotionnels ou qui échange des données avec ses partenaires, d’initier un plan d’actions interne. L’objectif principal de ce plan visera la protection des données dites « sensibles » des consommateurs. Nos entreprises Horeca n’échappent pas à cette réglementation et doivent entamer la conception de leur plan à la date du 25 mai 2018. Pour contrôler cette démarche et/ou pour récolter les plaintes des consommateurs, l’ex-Commission de la Vie privée est convertie en Autorité de la Vie privée, avec la possibilité d’appliquer des amendes pouvant être très importantes. Au niveau fédéral, c’est la réforme de l’impôt des sociétés qui rythme l’actualité. Baisser le taux d’impôt des sociétés de manière significative, c’est une bonne chose. Mais instaurer des conditions telles que celles (1) d’une rémunération minimale du dirigeant relevée de 36.000€ actuellement à 45.000€ et (2) d’une amende de 10% calculée sur le différentiel entre les 45.000€ et la rémunération réelle, est totalement inacceptable pour nos PME. En effet, c’est totalement ignorer cette réalité qu’en cas de baisse d’activités et/ou de difficultés passagères, le dirigeant d’entreprise réduit prioritairement sa rémunération... Au-delà du fait de vouloir décourager le passage en société, c’est aussi créer une discrimination certaine entre les PME où seules les plus « riches » profiteront de la réforme. De par la nature de ses activités "BtoC", chaque entreprise de notre secteur est très sensible aux modifications des habitudes des consommateurs et ne peut prévoir les fluctuations de ses activités. Notre fédération souhaite que le Gouvernement fédéral tienne compte de cet aspect bien réel et puisse amender la réforme fiscale en cours Côté régional, l’actualité de ce début d’année concerne la réforme des accès à la profession. Pour rappel, la sixième réforme de l’Etat a régionalisé les accès à la profession. Au 1er janvier 2018, la Région flamande les a supprimés. Pour sa part, la Région bruxelloise les modernisera, en exigeant des entrepreneurs un minimum de connaissances de gestion mais aussi de réelles connaissances techniques. En Région wallonne, le débat est en cours et il semble pratiquement acquis qu’il ne sera plus possible de passer par le Jury central pour justifier ses connaissances professionnelles. Le Jury central n’organise en effet aucune épreuve technique. Notre fédération professionnelle plaide pour renforcer la professionnalisation des entrepreneurs et par conséquent, est d’avis de maintenir un minimum d’exigences techniques et de gestion, associé à un processus de formation continue. Limiter le nombre de faillites dans notre secteur et garantir une restauration de qualité pour les consommateurs sont des objectifs essentiels. 2018 et 2019 seront des années électorales. Comme à chaque fois, ces élections nous rappellent la complexité institutionnelle dans laquelle doivent se développer nos entreprises. Les trois exemples cités ci-dessus illustrent assurément cette complexité institutionnelle qui lasse nos entrepreneurs confrontés à un nombre croissant de réglementations mais aussi et surtout, d’incertitudes juridiques et autres. A l’heure de rédiger leurs programmes électoraux, quels partis relayeront avec conviction les aspirations de nos PME ? Aux meilleurs souhaits et vœux succèderont bientôt les meilleures promesses…
HORECAactualite
Les dérogations à la durée du travail devront bientôt être notifiées et motivées
Securex – un partenaire de la Fédération Horeca Bruxelles. Dans l'accord sectoriel 2017-2018, nous pouvions lire que le secteur Horeca projetait d'adapter la période de travail minimale. Voici un petit mot d'explication sur ce qui a concrètement été décidé… De quoi s'agit-il ?
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a loi sur le travail1 stipule que la durée de chaque période de travail ne peut être plus courte que 3 heures. Cette durée peut toutefois être modifiée par une convention collective de travail conclue au sein d'une commission paritaire.
La loi relative aux contrats de travail2 stipule que la durée de travail hebdomadaire d'un travailleur à temps partiel ne peut être inférieure au 1/3 de la durée de travail hebdomadaire d'un travailleur à temps plein. Il peut être dérogé à ce plafond par une convention collective de travail conclue au sein d'une commission paritaire. Au sein de la CP n° 302 pour le secteur Horeca, il a été dérogé à 1 Article 21 de la loi du 16 mars 1971. 2 Article 11bis de la loi du 3 juillet 1978.
ces règles via la CCT du 25 juin 1997. Cette CCT prévoit que la durée du travail hebdomadaire pour un travailleur à temps partiel ne peut être inférieure à 10 heures par semaine, et que la durée de chaque période de travail ne peut être plus courte que 2 heures.
Qu'est-ce qui change ? Dans le cadre de l'accord sectoriel, les partenaires sociaux ont convenu que ces dérogations devront, à l'avenir, être notifiées et motivées par chaque entreprise individuellement, et ce au président de la commission paritaire via un document élaboré à cet effet. La notification sera transmise à un groupe consultatif. Celui-ci a la possibilité de retirer la possibilité de dérogation en cas d'abus.
Cette nouvelle règle est entrée en vigueur le 1er janvier 2018. Par conséquent, si vous souhaitez utiliser les limites inférieures de la durée du travail après le 1er janvier 2018, vous devrez le notifier et le motiver auprès du président de la commission paritaire. Adresse : Au Président de la CP n° 302- Horeca Fonds Social et de Garantie Horeca Boulevard Anspach 111 b4 1000 Bruxelles Source - Secrétariat Social Securex Legal 26/12/2017 CT Pour Horeca Bruxelles
II faut plus de clients à Bruxelles.
La Baraque de Fraiture, une friterie haut de gamme.
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Le monde de l'horeca.
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HORECAactualite
Les professionnels de l’Horeca en pincent pour Horecatel
Depuis plus de 50 ans, Horecatel donne le ton dans les secteurs de l’Horeca, des collectivités et de la gastronomie. Du 4 au 7 mars prochains, quelque 420 exposants soigneusement sélectionnés pour la qualité de leurs produits de bouche, de leurs équipements et services seront à nouveau réunis pour ce premier rendez-vous qui ouvre traditionnellement la nouvelle saison. A Horecatel, tout se goûte, tout se teste, tout se compare. Les chefs s’activent derrière leurs plans de travail à créer les nouvelles saveurs de demain tandis que vous, professionnels, êtes accueillis par des fournisseur qui ont à cœur de vous présenter leurs dernières nouveautés. Sur un salon, le contact humain reste au cœur d’une démarche commerciale unique et privilégiée.
A
près avoir accueilli 35.776 visiteurs en 2017, Horecatel affiche une fois de plus « complet, signe de la vitalité et du rayonnement du salon auprès des professionnels de tout le pays.
Une mixité de secteurs au sein des 6 palais du WEX Avec ses cinq palais dédiés aux secteurs de l’Horeca, des brasseries, des collectivités, des friteries, du snacking… et un sixième orienté gastronomie, Horecatel propose une mixité de produits, unique sur le marché. Quelle richesse d’y voir se côtoyer, aux côtés des plus grandes brasseries du pays et des plus grands noms des secteurs food et non-food, des bières artisanales et des producteurs de produits locaux et/ ou bio et ce, notamment au sein du Palais Gastronomie.
Hôteliers, restaurateurs, cafetiers, frituristes, traiteurs, bouchers, boulangers, chefs, gastronomes... Tous sont assurés de trouver à Horecatel des solutions créatives et performantes, adaptées à leur profil d’activités.
Une ronde de chefs pour un festival de saveurs Durant quatre jours, la Master Stage du Palais Gastronomie sera le cœur d’un festival de créations savoureuses et innovantes. Vous pourrez y rencontrer quelques-uns de nos chefs les plus en vogue, heureux de partager leur passion et de véhiculer les valeurs de leur cuisine. Ils seront brillamment guidés par notre fidèle chef d’orchestre, Philippe Limbourg. Et en 2018, l'Ambassadeur est : Olivier Massart. C’est derrière les fourneaux de son « Ô de vie » à Juprelle que l’on retrouve ce chef, également Président des JRE, Jeunes Restaurateurs d’Europe. Avec lui, la gastronomie sera mise à l’honneur et il portera fièrement les couleurs d’Horecatel et de son Palais Gastronomie durant les 4 jours du salon.
Avec un palais spécialement dédié aux produits fins, aux productions artisanales, bio et locales, Horecatel assied sa notoriété auprès des chefs et des gastronomes les plus exigeants. Vous y trouverez également : - Le Village Horeca Magazine, plateau collectif regroupant une dizaine de partenaires - Les stands collectifs de l'APAQ-W, Biowallonie et Saveurs du Luxembourg belge, vitrine du savoirfaire de nos artisans et producteurs de notre terroir - Le Café Littéraire (tenu par le collectif Generation W), lieu de rencontres et de dédicaces avec les chefs et producteurs - Un restaurant, géré par le chef Olivier Bauche de La Gloriette à Marche-en-Famenne et Jeune Restaurateur d'Europe ( JRE) - Et bien sûr : la Master Stage, scène centrale où se succèdent les chefs au rythme des démos sucrées, salées ou lors des 2 concours emblématiques « WexProCup » et « Trophée Jacques Rouard ». Vous trouvez tout le programme sur : u www.horecatel.be
'Ambassadeur 2018: Olivier Massart
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HORECAactualite
Le caviar belge fête ses
15 ans d’existence La parfaite alternative locale et durable aux œufs d’esturgeon mondialement célèbres connait un succès croissant1 dans la haute gastronomie belge et étrangère. Le caviar, son nom à lui seul donne déjà l’eau à la bouche aux gastronomes les plus exigeants. Mais beaucoup parmi nous associent les œufs d’esturgeon à un délice exclusif pratiquement impossible à trouver désormais. C’est logique, car le CITES – l’accord Convention on International Trade in Endangered Species – interdit depuis 2006 la capture d’esturgeons dans la mer Caspienne. Le commerce de caviar sauvage est par conséquent interdit par la loi. La bonne nouvelle, cependant, c’est que l’alternative durable existe près de chez nous : tout aussi délicieuse et 100% belge. L’âge d’or du caviar n’est pas terminé, au contraire, les œufs d’esturgeons “élevés chez nous” ont un bel avenir devant eux.
15 ans de caviar belge : l’alternative locale et durable
N
ous sommes en 2002. Royal Belgian Caviar met sur le marché le tout premier et unique caviar belge à ce jour. La jeune entreprise de Turnhout, cependant, ne s’est pas lancée à la légère. Le projet, en effet, est né au début des années 90 lorsque de jeunes entrepreneurs (le CEO F. Joosen et le biologiste W. Verdonck) réalisent que le caviar sauvage n’en a plus pour très longtemps et décident de se lancer dans une alternative basée sur l’aquaculture. Avec détermination, rigueur et patience, ils démarrent l’élevage des esturgeons. Et ils ont raison. Ces dernières décennies, en raison de la surpêche, de la pollution et de la construction de barrages (empêchant les esturgeons d’atteindre leurs frayères), les esturgeons sont fortement menacés dans leur habitat naturel. C’est la raison pour laquelle ces poissons préhistoriques sont reconnus en 1 Les ventes de caviar belge sont passées de 200 kg en 2002 à près de 4 tonnes en 2017
tant qu’espèce protégée et la récolte et la vente de caviar sauvage de la mer Caspienne est, par conséquent, interdite. La seule alternative depuis est l’aquaculture : la production de caviar d’esturgeons d’élevage.
100% belge Royal Belgian Caviar anticipe parfaitement cette évolution. Durant les douze années de préparation intensive, un propre stock de géniteurs a été constitué à partir de différentes espèces d’esturgeon. Pour garantir une qualité optimale, les entrepreneurs n’ont rien laissé au hasard. Les esturgeons sont ainsi nourris avec une alimentation à la composition optimale, produite par l’entreprise elle-même. Cédric Paquet, Commercial manager de Joosen-Luyckx Aqua Bio, l’entreprise derrière la marque Royal Belgian Caviar, a une vision claire de la façon dont la production de caviar peut être assurée aujourd’hui et à l’avenir, sans concéder à la qualité. “Nous avons notre propre stock de géniteurs réparti dans plusieurs viviers naturels en Flandre et élevons nos propres jeunes esturgeons à Turnhout. Ainsi, la population sauvage n’est plus sous pression”.
Processus d’élevage sensible Pour obtenir le goût typique et exclusif du caviar, le processus d’élevage et la préparation doivent se dérouler sans accroc. Il faut énormément de savoir-faire et d’expertise pour continuer à optimiser la méthode de préparation traditionnelle ancestrale. Chaque étape du processus de production est suivie avec précision, de la fécondation des œufs à la récolte finale du caviar. Royal Belgian Caviar examine et sélectionne les esturgeons individuels sur base de leur taille, de leur robustesse et du goût de leurs œufs.
Outre l’alimentation et les conditions d’élevage des esturgeons qui sont déterminantes pour le goût, la qualité de l’eau doit être contrôlée et optimisée de manière continue. Grâce à ces conditions parfaites, Royal Belgian Caviar parvient à égaler le goût et la qualité du caviar issu de la capture sauvage traditionnelle.
Large assortiment Le caviar belge est tout sauf un produit uniformisé. Royal Belgian Caviar propose ainsi pas moins de six variétés différentes, dont le mondialement célèbre Beluga. “En fonction de l’espèce d’esturgeon, nous devons attendre au moins 5 à 10 ans avant de pouvoir récolter notre caviar. Pour le caviar le plus exclusif, le mondialement célèbre Beluga, issu de l’esturgeon Beluga, cela va même jusqu’à 18 ans. A cet âge, l’esturgeon pèse environ 170kg et mesure près de 3 mètres de long” poursuit Cedric Paquet.
Renommée internationale et de grands chefs belges pour ambassadeurs La qualité irréprochable et la méthode de production traditionnelle et durable de Royal Belgian Caviar ont très vite connu le succès escompté. En Belgique comme à l’étranger (avec pour marchés entre autres, le Japon, la Corée du Sud, Singapour, les pays scandinaves, le Royaume-Uni, la Suisse, la France, l’Espagne, les Etats-Unis,...), la marque belge est extrêmement appréciée pour sa qualité unique et surtout constante. De grands chefs belges comme Peter Goossens, Gert De Mangeleer, Roger Van Damme, Bert Meewis, Nick Bril, Tim Boury et beaucoup d’autres ont vite appris à apprécier “l’or noir” belge et le mettent toujours à la carte depuis. Source : u www.royalbelgiancaviar.be CT Pour Horeca Bruxelles
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ASTRANOVA.com
HORECARestaurants
Indication des prix : comment se mettre en règle ? Les contrôles du SPF Economie sur l’indication des prix ?
Le SPF Economie effectue des contrôles dans l’Horeca afin de vérifier si les commerçants respectent la législation (en termes d’affichage clair et complet des prix, de traitement des plaintes des clients…). Afin d’aider tous les établissements Horeca à se mettre en ordre, la Fédération Horeca Bruxelles vous communique la guideline propre au secteur des hôtels/restaurants/cafés, ainsi que les guidelines générales pour tous les commerçants, par exemple celles relatives au traitement des plaintes des consommateurs ou encore à la facturation électronique fournies par le SPF Économie. Ces liens contiennent une série d’indications et de conseils qui indiquent ce qui est considéré comme légal ou non selon la législation en vigueur. POUR RAPPEL - selon l’AR du 7 décembre 2016, l'indication des prix dans le secteur Horeca est à présent soumise à des nouvelles règles.
Dans la pratique : 4 modifications à respecter
Article 1er. Toute entreprise qui offre de l'hébergement, des repas, des plats ou des boissons, indique par écrit, d'une manière lisible, apparente et non équivoque, le prix des services qu'elle fournit, à un endroit nettement visible de l'extérieur de l'établissement commercial. Concrètement, l’indication des prix des produits comme des services à consommer sur place devra être complète, claire (sans ambiguïté), lisible et visible de l’extérieur de l’établissement Horeca.
Le consommateur doit pouvoir consulter le prix avant d'entrer dans l'établissement commercial. Attention une terrasse est considérée comme faisant aussi partie de l’établissement. Art. 2. Toute entreprise qui offre de l'hébergement peut en indiquer le prix à l'intérieur de l'établissement commercial d'une manière lisible, apparente et non équivoque à un endroit librement accessible pour le consommateur. Si l'entreprise offre d'autres services, elle met leur prix à la disposition du consommateur. De plus, un établissement du secteur Horeca qui propose un service d’hébergement devra aussi indiquer : ses prix par type de séjour, par type de chambre (chambre seule, chambre double, chambre avec balcon, etc.), les différentes possibilités (pension, demipension, etc.) et les prix de tous les services offerts, à l’intérieur de son établissement à un endroit accessible à tous. Dans le cas des différents services, l'entreprise est libre de déterminer l'endroit où le consommateur peut consulter ces informations : dans la chambre (par exemple via une brochure, le canal d'information à la télévision...), dans le hall ... Art. 3. Sans préjudice de l'article, 1er, toutes les entreprises qui offrent des repas, des plats ou des boissons peuvent limiter l'indication du prix des boissons offertes à un
endroit nettement visible de l'extérieur aux boissons les plus représentatives pour chaque catégorie. L'entreprise met à disposition du consommateur, à l'intérieur de l'établissement commercial, une liste de prix complète de tous les repas, plats et boissons offerts. En outre, les restaurants et les cafés doivent respecter le principe général d’indication des prix, mais, dans le cas des boissons, peuvent se limiter à l’indication des prix des boissons les plus représentatives pour chaque catégorie, par exemple, boissons rafraîchissantes, boissons chaudes, bières, vins, boissons fortes... Dans tous les cas, l’obligation d’indication des prix ne peut être limitée aux technologies de l’information comme le site internet du restaurant ou de l’hébergement touristique. Ces possibilités d’indication des prix ne peuvent qu’être complémentaires. Le consommateur doit pouvoir, à l'endroit où il veut acheter, prendre connaissance des prix sans frais et l'entreprise doit les mettre à sa disposition. Pour terminer, ce nouvel arrêté remplace les règles précédentes. CT Pour Horeca Bruxelles
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HORECAcafés e
4 édition du Salon Planète bière Des idées bières pour votre établissement Horeca ? La quatrième édition du salon de dégustation Planète Bière se tiendra le dimanche 25 et le lundi 26 mars à la Cité de la Mode et du Design, à Paris.
Pour cette cuvée 2018, Planète Bière a vu les choses en grand avec un salon de 2300 m², au sein du bâtiment futuriste, posé au bord de la Seine.
L’intérêt de ce salon ? - Des marques et des brasseries internationales par centaines dont 20 % belges. - Plus de 2000 amateurs novices, réguliers ou avertis et 2500 billets mis en vente. - 2000 visiteurs professionnels attendus (importateurs/ distributeurs, grossistes et revendeurs en 2017 dont 10 % d’étrangers). Il n’est aujourd’hui plus rare de découvrir une carte bière dans les meilleurs cafés et restaurants français, au même titre que les vins et champagne. La recherche de nouvelles bières et des nouvelles idées dans ce domaine peut donc faire la différence pour son café ou restaurant bruxellois comme belge.
L’objectif de ce salon est de faire découvrir la bière au sens large et les bières en dégustation. Qu’ils soient particuliers ou amateurs, les visiteurs pourront rencontrer les brasseurs et discuter inspiration et produit.
- Rince – verres à disposition sur tout le salon - De l’eau et des seaux pour vider sa bière à disposition sur tous les stands
Le tout avec l’objectif de découvrir des bières aux styles et origines variés qui agrémenteront votre carte bière.
Affligem, Bourgogne des Flandres, Brasseries des Légendes, Chimay, Corrsendonk, Dubuisson, Dupont, Duvel, Ging’s, Grimbergen, John Martin, Kasteel, La Corne du Bois des pendus, Leffe, Mc Douglas, Mort Subite, Queue de Charrue, Roman, Silly, St Stefanus, Timmermans, Van Steenberge, Waterloo.
Une grande place à la dégustation Dans cet esprit, une grande place a été donnée à l’expérience de la dégustation. - Verreries adaptées à chaque style de bières avec les verres Spiegelau. - Tireuse pression professionnelle et équipe technique dédiée et disponible tout au long du salon.100 tireuses sont déployées et réglées individuellement (tête, température, gaz) en fonction de la bière à servir. - Réfrigérateur individuel derrière les stands pour le service en bouteille
HORECAherbergement touristique
Il faut plus de clients à Bruxelles ! Eric Catry - Vice-Président de la Section Hébergement de la Fédération Horeca Bruxelles
Selon les chiffres de la Fédération Horeca Bruxelles, les touristes ont dépensé 327 euros l’an dernier pour leurs frais de séjour (logement, transport, restaurants, etc.), soit un chiffre en diminution par rapport à 2016 (413 euros). Les dépenses dans les restaurants sont passées de 50 euros à 35 euros. Un autre constat relevé par la Fédération est que les touristes restent moins longtemps. Ces changements sont la conséquence, d’après Éric Catry, viceprésident de la section hébergement touristique de la Fédération Horeca Bruxelles, de la baisse du pouvoir d’achat des touristes. Les hôtes de la plateforme Airbnb ont enregistré environ 800.000 nuitées en 2017 contre 798.000 nuitées un an plus tôt. Les hôtels et les hôtes de la plateforme d’économie collaborative affichent pratiquement un même taux d’occupation, ce qui indique qu’Airbnb ne cannibalise pas le secteur hôtelier.
Parmi les OTA’s booking est leader avec 70% des parts de marchés en RBC suivi de Expédia, HRS, … Parmi les plateformes collaboratives, qui se comportent aussi comme des OTA’s Airbnb est leader suivi en RBC de HomeAway, Interhome, Windu, …
Le secteur du commerce, de l’hébergement touristique, de la restauration, et des débits de boissons (et assimilés) ont besoin de développer leur économie afin d’assurer sa pérennité. Ce cri est soutenu par plus de 50.000 entreprises …
Tous et toutes sont sur le marché bruxellois et sont utilisées largement par les hôtels et les chaînes hôtelières internationales intégrées.
Brider notre capacité d’hébergement ne va pas dans la saine direction et ne développera pas les logements sociaux en RBC.
Il n’y a pas de concurrence déloyale en RBC entre l’économie collaborative et traditionnelle. Il faut moins de lobbying et plus de saine information …Il faut plus de clients à Bruxelles !
On est très loin des résultats de Rome, Berlin ou Amsterdam en Région de Bruxelles Capitale en matière de Tourisme. CT Pour Horeca Bruxelles
Et du côté des Belges ?
Salon Planète bière- Paris 2018 Cité de la Mode et du Design – 34 quai d’Austerlitz – 75013 Paris – Dimanche 25 mars de 12 à 19h (journée grand public) et lundi 26 mars de 11 à 18h ( journée professionnelle – sur invitation uniquement ). CT Pour Horeca Bruxelles
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HORECAauto
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Mirai – une star du Salon de l’auto 2018 !
S t O R E D E t E R R A S S E en alu ou en bois
Après la Toyota Prius, meilleure vente de voiture hybride électrique/ essence, Toyota fait à nouveau figure de précurseur avec la Mirai (futur en japonais) et sa propulsion électrique/hydrogène.
A l’occasion du Salon de l’auto de Bruxelles 2018 de janvier – en grande partie consacré aux voitures hybrides et électriques - redécouvrons une des stars de ce salon prestigieux : la Mirai – la première voiture zéro émission.
La logique de construction de la Mirai consiste à s’assurer que l’hydrogène ne peut pas s’échapper et que si cela se produit, la fuite soit stoppée immédiatement. Les larges entrées d’air de la face avant assurent d’ailleurs une alimentation en oxygène constante et le refroidissement de la pile à combustible.
Une voiture de nouvelle génération ! Mais la Mirai n’est pas qu’une voiture hybride et offre tout ce que l’on peut attendre d’une voiture de nouvelle génération. Un vrai plaisir de conduite grâce à un centre de gravité bas, une autonomie de 500 km par plein de 5kg d’hydrogène, une accélération puissante et silencieuse et une réactivité à toute épreuve sont donc de la partie.
Moteur à l’hydrogène ?
A
vec ce modèle, Toyota tente ici le pari de faire de la voiture à hydrogène, un véhicule gros volume. La Mirai est ainsi le début d’une aventure. L'hydrogène est en effet prometteur, mais la production de ce carburant et son stockage reste complexe.
V N - P L U parasols suspendus
Un style moderne ! Au niveau du style, avec sa forme en goutte d’eau, son allure futuriste et son arrière trapézoïdal, la Mirai offre clairement une sensation d’espace. L’intérieur est lui aussi spacieux avec des finitions chromées, une ambiance intérieure moderne et raffinée.
Néanmoins le fonctionnement est simple : l’hydrogène est utilisé comme carburant pour produire de l’électricité. La Mirai est donc l’association du confort de conduite d’une voiture traditionnelle avec des performances environnementales élevées.
C A F E A U L Ä pare-vents télescopiques
Concrètement, la Mirai bénéficie du « Toyota Fuel Cell System » consistant en l’association d’une pile à combustible FC Stack et des réservoirs d’hydrogène à haute pression Toyota. Le résultat consiste en une meilleure efficacité qu’un moteur à combustion interne et n’émet évidemment ni CO2 ni polluants. Les prestations en termes d’autonomie et de temps de ravitaillement (environ trois minutes) sont ainsi identiques à un véhicule à essence.
Sécurité du modèle ? Quand on parle d’hydrogène, on pense évidemment sécurité. Toyota l’a bien compris et a axé son nouveau modèle sur une sécurité maximale.
L’ensemble est complété par une console centrale comprenant un compteur de vitesse digital ainsi qu’un écran multifonction à cristaux liquides TFT haute définition de 4,2 pouces (11 cm). Le conducteur peut ainsi naviguer entre les informations grâce aux touches implantées de son volant. Au niveau des prix, la Mirai coûte 66000 € hors taxes. Malheureusement, actuellement, une seule station à hydrogène existe en Belgique. CT
G L A t z parasols traditionnelles
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Les formations Horeca de février 2018 Inscrivez – vous sans attendre !
Horeca Formation – un partenaire de la Fédération Horeca Bruxelles ! Technique de management, législation sociale et gestion.
Chaque mois, le Centre Horeca Formation - Rue de l’Agrafe 68 à 1070 Anderlecht (station métro Aumale) propose un vaste éventail de formations destinées aux travailleurs comme aux gérants d’établissement Horeca. Le programme propose des formations adaptées à chaque fonction et pour tout type d’établissement.
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es formateurs sont des professionnels spécialisés dans leur matière. Les formations se basent sur le vécu professionnel des participants pour proposer des solutions, des outils, des recettes adaptées pour que, dès le lendemain, ils puissent être utilisés sur le terrain.
Intéressé ? Pour toutes inscriptions ou commentaires : Rue de l’Agrafe 70 - 1070 Anderlecht - T: 02 550 00 10 - F: 02 512 66 34 E-mail : centreformation@horeca.be u www.horecaformation.be
Quelques formations sous la loupe : NOUVEAU - Les nouvelles techniques de management
Législation sociale
Gestion - finances pour non-financiers
La société évolue et vos collaborateurs suivent le mouvement. C’est pourquoi il est primordial d’adapter vos techniques de management et d’y intégrer l’intelligence collective pour garder une équipe motivée et impliquée. L’outil abordé en formation vous permet-tra de poser les bons diagnostics, de choisir le comportement approprié afin de maximiser l’efficacité de l’équipe et de lui permettre d’évoluer.
Connaître les aspects de base du droit social et les aspects particuliers dans l’horeca permet de respecter les règles mais aussi d’harmoniser les relations entre les responsables et les collaborateurs. Ce module est ouvert à tous.
Comprendre les bases de lecture d’un rapport de comptabilité, savoir lire un rapport de pertes et profits,… tels sont les objectifs de cette formation. Vous serez capable d’analyser un document financier sans difficulté et d’en tirer les enseignements.
• Les contrats de travail et le règlement de travail • Les éléments de la rémunération • Les structures sociales
• Comprendre les bases de la comptabilité • Déchiffrer un rapport indigeste • Agencer les informations pour les utiliser comme outil de gestion
Jour : Mercredi Date : 21 et 28 février Heure : 9h-16h30 Lieu : Anderlecht Formateur : Acts of autonomy
Jour : Jeudi Date : 22 février et 1 mars Heure : 9h-16h30 Lieu : Anderlecht Formateur : Eth
• Études de cas consacrées aux problématiques opérationnelles récurrentes • Présentation de l’outil et de ses 6 cartes (familles d’activités clés en management) • Mises en situation Jour : Mardi Date : 27 février Heure : 9h-16h30
Jour : Mardi Date :8 et 15 mai Heure : 9h-16h30 Lieu : Anderlecht Formateur : Acts of autonomy
Lieu : Anderlecht Formateur : Eth
Les formations de février 2018 : pour les travailleurs et les responsables : Formation
Localisation Date
Heure
Formation
Localisation Date
Heure
Validation des compétences - Garçon/serveur
Anderlecht
2 février
11h30-16h30
Anglais intermédiaire
Anderlecht
23 février
14h30- 17h30
Viser l’excellence dans votre accueil client
Anderlecht
2 février
9h-16h30
Français intermédiaire
Anderlecht
20, 27 février
9h-12h
De la plainte à la solution
Anderlecht
19 février
9h-16h30
Néerlandais avancé
Anderlecht
19, 26 février
12h30-14h
Comprendre et gérer les émotions
Anderlecht
6 février
9h-16h30
Anglais avancé
Anderlecht
23 février
12h30-14h
Anderlecht
22 février
9h-16h30
Améliorer ses relations en développant son empathie
Anderlecht
26 février
9h-16h30
Débuter en informatique : mes premiers pas avec Word et Excel
Développer son assertivité
Anderlecht
6 février
9h-16h30
Excel essentiel (niveau 1)
Anderlecht
19 février
9h-16h30
Mieux se connaître et découvrir sa personnalité grâce à l'ennéagramme Clés pour une communication réussie - comprendre et s’adapter selon son profil couleur « insight »
Anderlecht
22 février
9h-16h30
Outlook - messagerie
Anderlecht
21 février
9h-16h30
Anderlecht
26 février
9h-16h30
Initiation aux liaisons et sauces de base
Anderlecht
21, 28 février
15h-18h
Anderlecht
19 et 26 février
15h-18h
Développez la capacité de votre mémoire
Anderlecht
21 février
9h-16h30
Être un chef d’équipe efficace et optimiser son leadership
Retour aux sources d’une cuisine de qualité : Les modes de cuisson des viandes
Anderlecht
5 février
9h-12h30
La cuisine du Moyen-Orient
Anderlecht
22 février
15h-18h
Déléguer : oser confier une tâche et assurer le suivi
Anderlecht
7 février
9h-16h30
La cuisson sous-vide
Anderlecht
27 février
15h-18h
Les nouvelles techniques de management
Anderlecht
27 février
9h-16h30
Le bœuf, plus qu’une tendance, un retour aux sources
Anderlecht
19 février
14h30-18h30
Travailler en équipe : vers plus d'efficacité et de collaboration
Anderlecht
8 février
9h-16h30
Finger food
Anderlecht
20 février
14h30-18h30
Législation sociale
Anderlecht
21 et 28 février
9h-16h30
Initiation à l’œnologie
Anderlecht
26 février
15h-18h
Tutorat - accueillir un stagiaire ou un nouveau collaborateur
Anderlecht
28 février
9h-16h30
Les vins « santé »
Anderlecht
28 février
14h30-18h30
La gestion
Anderlecht
22 février
9h-16h30
Le service de la bière
Anderlecht
20, 27 février
9h-13h
La gestion des stocks
Anderlecht
19 février
9h-16h30
Tequila et mescal, culture et mixologie
Anderlecht
28 février
15h-18h
Néerlandais débutant
Anderlecht
19 et 26 février
14h30- 17h30
Barista - devenez artisan du café (niveau 1)
Anderlecht
27 février
15h-18h
Anglais débutant
Anderlecht
23 février
9-12h
Faire face à l’agressivité
Anderlecht
27 février
9h-16h30
Français débutant
Anderlecht
20, 27 février
13h-16h
Secourisme avec examen pour l’obtention du brevet
Anderlecht
19 et 26 février
9h-16h30 + 9h-13h
Anderlecht
26 février
14h-17h
Anderlecht
27 février
9h-16h30
Espagnol débutant
Anderlecht
22 février
9h-12h
Comportement à adopter en cas d’incendie sensibilisation
Néerlandais intermédiaire
Anderlecht
19, 26 février
9h-12h
Module 1 : bonnes pratiques d’hygiène en cuisine
Horecajournal
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n° 93 - février 2018
HORECAformation Nouvelles formations pour les chefs d’entreprise Horeca
Horeca Be Pro Accès à la profession :
trois régions, trois systèmes ?
un partenaire de la Fédération Horeca Bruxelles.
En Belgique, certaines professions sont réglementées et ne sont accessibles qu’à certaines conditions. Cette réglementation découle de la préoccupation d’assurer une bonne qualité et la sécurité des citoyens. Depuis la sixième réforme de l’Etat, les Régions sont compétentes pour définir les conditions d’accès à la profession.
Deux éléments clés de l’accès à la profession : Concrètement, l’accès à la profession revêt deux aspects : - les connaissances de gestion d’entreprise - les connaissances spécifiques liées à la profession : La preuve de ces connaissances, tant celles liées à la gestion d’entreprises que celles concernant les métiers, peut être apportée par un diplôme, par une expérience professionnelle suffisante ou via la réussite d’un examen informatisé, le jury central, actuellement organisé par Bruxelles Economie et Emploi. L’examen du jury central vise à vérifier principalement les connaissances théoriques d’exercice de la profession.
L’avenir de l’accès à la profession bruxellois ? La Région bruxelloise a été la première à définir une stratégie pour simplifier l’accès à la profession et coller au plus près de la réalité. En 2016, le Gouvernement bruxellois a donc décidé de réformer le système pour le simplifier tout en garantissant le contrôle des compétences de celles et ceux qui, demain, exerceront ces métiers. La Région a ainsi initié dès 2016 le dialogue avec les deux autres régions afin de mettre en place des systèmes semblables. Le Gouvernement bruxellois a adopté sa stratégie en matière de réforme de l’accès à la profession, dans le cadre du Small Business Act, 77 mesures pour une Région PME-friendly. Celle-ci prévoit une révision complète de l'accès à la profession en Région bruxelloise avec, à terme, la simplification du système : la suppression du jury central en réorientant les candidats vers le système plus efficace de validation des compétences. En effet, on ne juge pas les compétences liées à l’exercice d’un
métier au travers d’un test informatisé et d’un questionnaire à choix multiple. Ce type d’épreuve ne peut être le reflet d’une véritable maîtrise professionnelle. Ce sur quoi s’accorde l’ensemble des secteurs professionnels. Par contre, l'épreuve de validation des compétences est une mise en situation jugée par des formateurs et professionnels du métier. Il s’agit donc d’une reconnaissance des compétences du candidat tant en ce qui concerne la gestion d’entreprises que les compétences métier. A l’issue de l’épreuve, celui-ci reçoit d’ailleurs un diplôme officiel. Remplacer l’épreuve théorique du jury central par une épreuve pratique en situation réelle de validation des compétences offre plusieurs avantages. Elle permet de mieux garantir la maîtrise des compétences et donc : d’une part de stimuler et soutenir la création d’entreprises via l’autocréation d’emplois et la professionnalisation des porteurs de projets ; et, d’autre part, protéger le consommateur, les autres acteurs économiques et le créateur d’entreprise lui-même contre les risques de faillite. Par ailleurs, dans le cadre de la validation des compétences, le candidat bénéficie d’une véritable guidance : - s’assurer que le candidat a une maîtrise suffisante des compétences pour raisonnablement penser pouvoir réussir l’épreuve - réorienter au besoin le candidat vers une formation - accompagner le candidat tout au long de son parcours de validation des compétences Les candidats entrepreneurs qui ne disposent pas de la certification ou de l’expérience requises seront donc orientés vers les mécanismes de la validation des compétences.
Différent projet en développement dans l’Horeca et la coiffure Afin de s’assurer de la faisabilité de la réforme bruxelloise, la Région bruxelloise a lancé un premier projetpilote de validation des compétences dans le domaine de la coiffure.
Dans ce cadre, à compter du 1er septembre 2017 et durant une période de 6 mois, les candidats désireux de s'inscrire à l'examen du jury central dans le but d'accéder à la profession de coiffeur se voient proposer la possibilité de passer l'épreuve pratique "coiffeur autonome" de la Validation des compétences. Des nombreuses épreuves de validation des compétences existent également pour les métiers de l’Horeca au centre Horeca Formation.
Le système de validation des compétences ? La validation des compétences permet notamment de bénéficier d’un coaching. Au cours de celui-ci, les candidats qui ne seraient pas tout à fait prêts à passer l'épreuve de validation des compétences se voient proposer des formations courtes leur permettant de se mettre rapidement à niveau pour passer l'épreuve avec un maximum de chances de réussite. Depuis le début du projet pilote, 50 personnes ont pris contact avec l’administration bruxelloise, Bruxelles Economie Emploi, pour obtenir leur accès à la profession dans le domaine de la coiffure, 44 femmes et 6 hommes, tous francophones. Parmi ces 50 personnes, 48 candidats ont été orientés vers le centre de validation des compétences Coach et 28 sont d’ores et déjà entrés dans le processus, dont 4 ont déjà réussi les épreuves et 15 sont inscrits à une épreuve. A l’issue de ces tests pratiques, les candidats qui ont réussi recevront non seulement un titre qui atteste de leur compétence professionnelle mais également leur accès à la profession leur permettant d’exercer leur métier. En conclusion, en encourageant et développant la validation des compétences pour l’obtention de l’accès à la profession, la Région bruxelloise cherche à doter les futurs indépendants des mêmes compétences et valorise la formation en redorant l’image des métiers techniques et manuels. CT Pour Horeca Bruxelles
Des formations courtes, spécifiques à l’Horeca, offrant des solutions simples aux chefs d’entreprises Horeca et aux porteurs de projets ? OUI c’est possible avec Horeca Be Pro – un partenaire de la Fédération Horeca Bruxelles.
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lus précisément il s’agit de formations de deux journées ou quatre demi-journées, orientées Horeca et axées sur la pratique du secteur, qui visent à procurer à ce public des outils et des solutions simples et pratiques directement transposables à leur entreprise et permettent à des participants au profil et parcours variés de partager leur expérience.
Dates des formations pour chefs d’entreprise et porteurs de projet – 1er semestre 2018 : "Finance pour non-financiers" (9-17h) : lundi 16 et 23 avril 2018 "Calculer ses prix et gérer ses coûts" (9-17h) : lundi 7 et 14 mai 2018 "Marketing pour PME " (9-17h): soit vendredi 2 et 9 février 2018 soit vendredi 20 et 27 avril 2018 Accompagnement en gestion (9-12h30): soit vendredi 9, 16, 23 et 30 mars soit vendredi 25 mai et 1,8 et 15 juin 2018 "La communication externe aujourd'hui : élaborer une stratégie de communication percutante" (9-17h): soit lundi 5 et 12 mars soit jeudi 14 et 21 juin 2018 "Découverte des réseaux sociaux comme moyen de communication pour votre entreprise" (9-17h): mardi 8 et 15 mai 2018 "L'image de mon entreprise sur le Web : diagnostic, identité visuelle et outils disponibles " (9-17): mardi 5, 12 et 19 juin 2018 "Législation sociale" (9-17h): lundi 4 et 11 juin 2018
Intéressé ? Pour toutes inscriptions ou commentaires : Rue de l’Agrafe 70 - 1070 Anderlecht T: 02 550 00 10 - F: 02 512 66 34, E-mail : centreformation@horeca.be u www.horecaformation.be
10CONTENU DE LA MARQUE
n° 93 - février 2018
Horecajournal
« Nous offrons un excellent service clientèle » Rudi Petit-Jean dirige Sligro-ISPC Belgique depuis le 16 octobre 2017. À son précédent poste de directeur de formule chez Gamma Belgique, il a fait passer le nombre de magasins de 34 à 86. Une expérience qui cadre parfaitement avec les projets de croissance de Sligro Food Group Belgium. Cuisinier amateur, Rudi Petit-Jean a en outre de multiples affinités avec l’entreprise, ses collaborateurs et ses clients. Autres patrons, autres lois. Mais aussi autres patrons, autre dynamique. Quelle dynamique voulez-vous insuffler à Sligro-ISPC durant votre mandat ? Rudi Petit-Jean : « ISPC avait depuis des années l’habitude de travailler d’une certaine manière : avec une grande liberté et sans processus ni procédures. Si elle veut se développer, il faudra bien qu’elle tienne compte de ces processus et procédures. Une entreprise ressemble beaucoup à un mikado : si l’on touche la mauvaise baguette, tout s’écroule. Sligro est une société cotée en Bourse qui conserve malgré tout un caractère familial. Je m’émerveille sans cesse de sa proximité avec le client et les personnes. » Vous avez contribué à l’expansion de Gamma. Chez Sligro-ISPC, vous avez de nouveau un scénario de croissance en perspective. Comment envisagez-vous ce déroulement en plusieurs phases ?
« La succursale d’Anvers ouvrira cette année avec un assortiment nouvellement constitué selon des critères belges. Gand et Liège seront à leur tour transformés d’après ce modèle. Puis d’autres succursales suivront à Bruges, en Brabant flamand, au Limbourg et à Roulers-Courtrai. Vous êtes présent à Horecatel, le grand salon de l’horeca de Marche-en-Famenne. Sligro est-elle déjà connue sur le marché wallon ? « En Wallonie, le développement a emprunté une autre voie. Pour l’instant, Liège est la seule succursale francophone. Horecatel nous donne l’occasion de vérifier s’il y a une demande pour un établissement supplémentaire, à Namur ou à Tournai par exemple. Horecatel est très important pour nous, pour prendre le pouls de nos clients. » Comment Sligro-ISPC se positionne-t-elle par rapport à d’autres grossistes belges du secteur de l’horeca ? « Sligro possède une assise plus étendue dans le segment médian et supérieur. Nous voulons proposer nos services à la gamme complète. Sligro-ISPC, c’est la qualité à un prix de départ plus avantageux que celui de l’ancienne ISPC. Des prix que nous sommes en mesure de négocier, car la taille de notre groupe est relativement importante. Nous ne tenons pas à devenir un hard-discounter. L’accent est mis sur la qualité et les produits innovants. »
Que comptez-vous emprunter à vos collègues néerlandais et qu’allez-vous faire autrement sur le marché belge ? « La collaboration avec les Pays-Bas est très bonne, mais il y a tout de même un ancrage local. Nous avons un logo Sligro-ISPC commun pour souligner l’identité belge de l’entreprise. La demande belge est là, mais les prix vont baisser. Nous allons aussi miser sur les produits régionaux de notre pays. »
« Le but, c’est de décharger le client de ses soucis et de l’orienter. Un entrepreneur horeca doit s’occuper de son core business. » Vous vous intéressez personnellement au monde culinaire. Cet intérêt va-t-il vous aider à développer la société ? « J’adore cuisiner, ce que je considère assurément comme un atout. Je comprends mieux le client et le produit. Nous offrons un excellent service clientèle. Le but, c’est de décharger le client de ses soucis et de l’orienter. Un entrepreneur horeca doit s’occuper de sa clientèle. Nous devons lui faciliter cette démarche
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en lui proposant les bonnes marchandises au bon moment. Nous lui faisons découvrir des nouveautés et simplifions le processus de commande. Nous l’aidons au niveau du food cost. Notre client doit pouvoir se concentrer sur son core business. » BIO Nom : Rudi Petit-Jean Hobby : Cuisine, bricolage et city-trips (culinaires et culturels) Votre menu de fête : Noix de Saint-Jacques ou foie gras en entrée, faon en plat et frangipane maison en dessert Vin ou bière : Plutôt vin, mais j’apprécie aussi les bières spéciales Devise : J’aime à répéter le slogan de Eataly en Italie : la vita è troppo breve per mangiare e bere male (la vie est trop courte pour boire et manger mal).
Sligro-ISPC Tél: +32 (0)3/205.92.55 info@sligrofoodgroup.be www.sligrofoodgroup.be
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Le meilleur de nos terres se goûte dans ...
En tant que chef, vous pouvez vous mettre au travail sans soucis avec la gamme de Campina Professional. Nous faisons tout pour vous procurer un assortiment fiable pour cuisiner, cuire et rôtir qui répondent à vos souhaits. Nous consacrons toute notre connaissance des produits laitiers pour pouvoir vous proposer, à vous chef, des produits honnêtes, naturels et d’un prix abordable.
Demandez-les à votre grossiste ! Campina Professional est une marque de FrieslandCampina. Pour toute question, contactez-nous via T : 013 31 03 10, M: info.campinaprofessional@frieslandcampina.com ou W: www.campinaprofessional.be
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n° 93 - février 2018
HORECAmembre sous la loupe
La Baraque de Fraiture, une friterie haut de gamme, rustique et chaleureuse
nichée au cœur d’une magnifiq ue nature ardennaise.
Présente sur l’un des points culminants de Belgique, toutes les saisons sont une invitation à découvrir cette friterie - restaurant - take away fière de son emplacement de choix. Placée sur un axe majeur, à 400 mètres des pistes de ski bien connues des amateurs en cette période hivernale, c’est ici que vous découvrirez les maîtres-mots de cet établissement : ambiance chaleureuse et convivialité. Tout est ici fait, jusque dans les moindres détails, pour satisfaire la clientèle. Un vaste parking ainsi que deux espaces permettant de s’attabler à l’extérieur sont ainsi disponibles. Parcours professionnel
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our Monsieur DEFAYS, patron de l’établissement, tout commence par des études de marketing. « Lorsque j’ai terminé mes études, j’ai été engagé par le propriétaire de 6 restaurants, d’un hôtel ainsi que d’une agence de douane, le tout dans les cantons de l’est. Il m’a demandé de l’épauler, j’ai fait mes premières armes dans le secteur. Ensuite, j’ai dû faire mon service militaire. A mon retour, j’ai collaboré avec quelques personnes ». C’est à ce moment que ce patron visionnaire et dynamique prend la décision de créer sa propre affaire. « J’ai profondément une fibre d’indépendant, je suis attaché à ces valeurs. J’ai commencé par racheter deux petites caravanes puis j’ai lancé mon premier point de vente à Saint Vith ainsi qu’une caravane ambulante. Le secteur y était pour ainsi dire vierge ». Ensuite, tout s’enchaîne très rapidement. Fort de ses connaissances en marketing, le développement de l’affaire est fulgurant. « J’ai décidé de vendre toute la partie ambulante de mon activité dans le but de diversifier mon offre. J’ai, entre autres, racheté une petite vallée de 10 hectares à Thirimont dans laquelle j’ai construit deux lodges de très haut standing, la « Ferme du Père Louis » ainsi que le « Chalet de la source ». Par la suite, j’ai racheté les ruines d’un château à Vielsalm, ruines sur lesquelles les « Contes de Salme » sont nées ». Vous l’aurez compris, le lieu d’implantation des différents projets est primordial, la nature se doit d’y être présente, préservée, exceptionnelle.
Attraits de l’établissement D’emblée, un sentiment de chaleur et de bien-être émane du lieu. A peu de choses près, on aurait presque l’impression de manger, au coin du feu, dans un chalet perdu dans la nature. En effet, une attention tout particulière a été apportée à la décoration. « Nous nous trouvons dans une région non dépourvue de bois, nous avons donc privilégié son utilisation. Les planches de bois qui se trouvent au mur ont été débitées dans du cèdre belge. On travaille également le fer forgé et le choix de couleurs chaleureuses a assurément été privilégié ». Pour la construction du bâtiment, l’accent a été mis sur l’utilisation
du schiste bleu, matériau de construction brut propre à la région. « Nous avons voulu recréer et fabriquer dans les matériaux du pays dans le même style que les fermes voisines. De petits bâtiments se trouvant sur les champs alentour ont été rachetés, nous les avons démolis nous-mêmes et collecté les pierres. Celles-ci sont apparentes à l’intérieur ». Quant aux accessoires qui ajoutent eux aussi une touche particulière à l’ensemble, citons, entre autres, une barque suspendue, de vieilles raquettes de neige, de vieilles photos vintage, de vieux skis. Nous voici au cœur d’une ambiance chalet. « Et durant les fêtes de Noël, l’endroit devient véritablement magique. Un sapin de cinq mètres est accroché dans la toiture, pointé vers le bas. Les guirlandes, décorations et illuminations font leur apparition ». Le côté récupération, utilisation des matériaux locaux ainsi que la mise en place d’une ambiance chaleureuse sont assurément les fils conducteurs de tous les projets mis en œuvre par Monsieur DEFAYS.
Périodes d’ouverture : De novembre à mars: Lundi-jeudi + dimanche : 07.30 à 22.00 Vendredi-samedi : 07.30 à 22.30 Avril à juin / septembre à octobre Lundi-jeudi + dimanche : 07.30 à 22.30 Vendredi-samedi : 07.30 à 23.00 Juillet et août Lundi-dimanche : 07.30 à 23.00
Clientèle L’emplacement de choix au pied des grands axes, à proximité des pistes de ski, entraîne une diversification de la clientèle notamment au fil des saisons. Dès le printemps, bon nombre de touristes, de marcheurs, de randonneurs affluent dans la région. Celle-ci représente un attrait certain pour beaucoup de flamands et de hollandais. L’été voit, quant à lui, l’affluence de familles qui partant
© Fédération HoReCa Wallonie vers le sud de la France. Les routiers sont bel et bien présents également vu l’important trafic généré sur la liaison entre la E25 et la E42 toute proche. Ceux-ci n’ont pas été oubliés puisqu’à l’arrière du bâtiment, une douche a été spécialement prévue pour leur usage. L’hiver n’est pas en reste avec sa clientèle familiale venue profiter des joies de la neige souvent présente sur le haut plateau. « Ici, en hiver, dès qu’il neige, c’est la foule, à tel point que de vastes parkings sont recréés ». A cette clientèle déjà nombreuse s’ajoute le lot des habitués et des représentants de commerce de passage. Afin de pallier l’affluence importante dans l’établissement, quelques 80 places sont disponibles à l’intérieur ainsi que 80 places supplémentaires réparties sur les deux terrasses latérales. Tout l’espace est mis à disposition que vous choisissiez l’option friterie ou restauration complète.
Confort optimal et ergonomie Ici, le matériel est ultra-moderne et l’agencement global a été pensé afin d’offrir un confort optimal à la clientèle ainsi qu’une ergonomie non négligeable pour le personnel. C’est ainsi que tous les moteurs nécessaires au fonctionnement de l’établissement sont placés sur la toiture. La friteuse est filtrée automatiquement et munie d’un système d’acheminement de la graisse vers l’extérieur permettant sa récolte dans un grand bac prévu à cet effet. Une taque chromée est utilisée pour snacker à la perfection les steacks et hamburgers. Un bain-marie est incorporé à l’ensemble et chaque type de snack bénéficie de son propre bac de cuisson. Le défi de l’alliance d’une âme rustique mais chaleureuse et du confort ultra-moderne est ici relevé. L’hygiène optimale n’est pas en reste puisque toutes les vitrines d’exposition sont munies de froid ventilé. « Tout est carrelé, le sol est fait dans une matière spéciale permettant un nettoyage optimal. Au niveau des chambres froides, tout a été compartimenté, chaque chambre accueille une marchandise bien distincte. Toute l’organisation est pensée autour des préceptes de l’hygiène et de la traçabilité alimentaire (HACCP). L’encaissement, que ce soit en liquide ou par carte, est entièrement automatisé et le personnel n’encaisse plus rien ». Le soin apporté à l’agencement global permet une rapidité dans le travail ce qui n’est pas négligeable au vu de l’affluence permanente de la clientèle.
Evolution du métier « C’est un métier qui demande beaucoup d’énergie, de travail et d’investissement personnel. Le contexte de la black box ajoute une difficulté supplémentaire au secteur qui faisait déjà face à une gestion difficile de manière générale, à une nécessité importante en termes de ressources humaines et à une charge administrative non négligeable. Heureusement, j’ai la chance de travailler avec un personnel en place depuis de nombreuses années. Parmi la dizaine de personnes employées chez moi, bon nombre sont là depuis 15 ans. J’ai même en service une employée fidèle depuis 35 ans. Un de mes fils m’a également rejoint ». Ce patron accorde une grande importance à motiver son personnel et à assurer son confort. Il reconnaît volontiers que celui-ci est, sans conteste, le plus gros capital de son entreprise. En effet, l’évolution d’une affaire dépend en majeure partie de la motivation et de la serviabilité des personnes en service dans un établissement.
Avantages et inconvénients du métier « Quand on aime son métier, il n’y a que des bons côtés. Les métiers de l’Horeca sont des métiers de service et je fais ce métier avec constance et passion ». Le maître mot est ici de satisfaire sa clientèle jour après jour. Le bonheur de voir les clients attablés et contents est la récompense aux efforts fournis. Recevoir un compliment d’un client satisfait qui reviendra en est une autre. Ce métier permet également à ce patron inventif de construire ses propres projets, de relever le challenge de créer un concept en partant de rien. « Je reconnais que j’ai un certain don pour repérer un bel emplacement. Ensuite, je m’adapte à sa situation puis vient l’étape de la création du projet. Il faut avoir un certain feeling, sentir les tendances, les besoins de la clientèle ».
Trucs et astuces A n’en pas douter au vu de l’énergie et du dynamisme déployés, Monsieur DEFAYS est un amoureux du métier. L’ambiance chaleureuse, la constance dans le travail et la qualité irréprochable des produits sont, à ses yeux, primordiales ! L’adaptabilité aux désirs de la clientèle l’est également. Les demandes spéciales et personnelles doivent faire l’objet
d’une attention toute particulière. Il s’agit d’un métier dans lequel il faut être rigoureux et souple à la fois face à sa clientèle.
Développement futur « L’établissement a été entièrement remis à neuf cette année : les cuisines, les chambres froides et le bloc sanitaire. Le chiffre d’affaires est en tout cas constant et même en légère évolution ce qui va nous permettre, dans un futur proche, d’agrandir afin de doubler le nombre de places assises disponibles ».
Semaine de la frite Ardent défenseur de notre patrimoine national, Monsieur DEFAYS accorde peu d’importance au retour clientèle de cette action. En revanche, il est persuadé que l’intérêt de l’opération réside dans la sensibilisation du grand public. Selon ses dires, cette semaine permet de redorer l’image de la frite, de présenter une image conviviale et positive d’un patrimoine inhérent à la gastronomie belge.
Participation au sein de la section « Frituristes » de la Fédération HoReCa Wallonie « Se réunir avec des collègues qui exercent la même profession est véritablement un plus. C’est, à mon sens, un enrichissement personnel autant que professionnel. Les échanges, la mise en commun de nos expériences nous permettent de découvrir d’autres visions, d’autres aspects auxquels on n’avait peutêtre pas pensé. Les thématiques abordées nous aident aussi en tant qu’indépendant. De plus, c’est une plus-value pour le secteur, il faut le promouvoir et assurer sa reconnaissance. L’investissement en temps n’est pas très conséquent. Seule une réunion par trimestre est organisée ». Que vous soyez un promeneur amoureux de la nature ardennaise, un skieur aguerri, de passage ou simplement en sortie familiale, ce lieu a tout pour vous ravir. Alors n’hésitez plus, à vos skis, votre luge, vos chaussures de marche, ce lieu est fait pour vous, quelle que soit la saison ! C.T. La Baraque de Fraiture Carrefour de la Barque de Fraiture 11 6690 VIELSALM Tél : 080/41.84.37
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n° 93 - février 2018
Horecajournal
HORECAbistrot de terroir®
Voyez du pays avec nos Bistrot de Terroir ! ®
Horeca Journal vous présente chaque mois, un établissement labellisé Bistrot de Terroir® et un de ses producteurs, en Wallonie. L’occasion pour la Fédération HoReCa Wallonie de valoriser ces cafés typiques ainsi que les savoir-faire wallons.
Le Tramino,
le vrai goût du terroir local C’est à Hamois, un petit village au paysage boisé et où les eaux du Bocq prennent leur source, qu’Émile Valard, gérant de l’établissement labellisé Bistrot de Terroir® Le Tramino, débute sa propre aventure horeca. Etabli depuis près de 9 années, Émile raconte l’histoire des lieux et son envie de retrouver le goût du vrai. Un lieu sympathique « Au départ, ma mère tenait l’établissement et j’ai commencé à travailler avec elle. J’avais 19 ans à l’époque » explique Émile. « Pour des raisons personnelles, j’ai repris l’établissement à mon propre compte. Maintenant, je suis seul gestionnaire des lieux. L’Horeca, c’est un secteur où j’ai toujours voulu travailler. Je n’étais pas encore en secondaire que je voulais déjà faire l’école hôtelière ». (Sourire)
« J’ai décidé de me lancer dans les produits locaux parce que j’avais ce besoin de retrouver le vrai et le goût des produits frais » Le Tramino, c’est un établissement rustique composé d’une taverne d’un côté et d’un restaurant de l’autre, tous deux séparés par une cuisine. Et en période estivale, une large terrasse peut accueillir les amateurs de promenades en tout genre. En
effet, les motards et les cyclistes représentent une grande partie de la clientèle des lieux. « Étant donné que je suis juste à 5 mètres d’un RAVeL et que je suis labellisé « Bienvenue Vélo », j’ai énormément de cyclistes. J’ai déjà installé deux range-vélos afin de les accueillir plus facilement. Mais les motards apprécient aussi la région et l’établissement. D’ailleurs, un été, j’ai déjà eu une concentration de près de 1.200 motards. Ce fut laborieux mais les motards sont vraiment sympas et ils ne se prennent pas la tête ». (Rires) En plus du RAVeL, Émile proposera d’aller à Flostoy et à Barcy, deux villages serrés l’un contre l’autre ne faisant qu’un, pour y visiter le Musée Monopoli. Gratuit, ce musée a été créé par Renato Monopoli qui, au fil des années, a récolté de magnifiques objets tels que des automates mais également des instruments de musique comme les pianos mécaniques, les orgues de barbarie, les boites à musique, les orchestrions, etc. « Il y a également le golf fermier, à Méan, où l’on peut pratiquer le club dans un cadre champêtre. Le Domaine provincial de Chevetogne est un endroit très sympa pour profiter d’un moment de détente en famille ».
© Fédération HoReCa Wallonie
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Des relations de proximité Grand fan de plaques métalliques, Émile en a accroché bon nombre dans son établissement. Mais ce que le gérant souhaite avant tout faire transparaitre, c’est le côté convivial. « Les décorations n’ont pas beaucoup changé depuis que j’ai repris l’établissement car les gens qui viennent ici, c’est principalement pour découvrir la région, des plats gourmands et généreux. La grande majorité de ma clientèle est fidèle, d’une moyenne d’âge variant entre 45 et 50 ans. Les habitués ont chacun leur place bien définie dans l’établissement mais personne ne se tourne le dos. Tout le monde parle avec tout le monde. Et ce que j’aime surtout dans un café, c’est qu’il y a toujours des petites anecdotes à raconter. Cela fait bientôt 9 ans que je suis ici et je n’ai jamais eu de problème avec mes clients. Jamais ». Émile tient à avoir une relation de proximité avec ses producteurs. « Généralement, c’est moi qui vais vers eux car je souhaite avoir un contact direct avec eux, mettre un visage sur un nom et savoir avec qui je collabore. Cela prend du temps mais je préfère ». Quand est-il des produits proposés ? « Je travaille principalement avec la Super des Fagnes (Brasserie des Fagnes), la Blanche de Namur et la Gauloise (Brasserie du Bocq). Chaque mois, je suggère aux clients de nouvelles bières, locales ou autres. Toujours dans les boissons, je collabore avec Les Cafés St-Médard, à Sorinnes. Leur café est d’une très bonne qualité, cela en vaut vraiment la peine. Au niveau des plats, beaucoup sont préparés à base de bière. « Je travaille principalement avec
L’Abattoir à Ciney et je peux, sur demande, me procurer de la viande provenant de leur ferme, à Assesse. Les truites viennent de L’Étang du Bocq, à Hamois, donc juste à côté et pour les légumes, je vais au Marché La Gaillarde, à Ciney ».
2012 » dit-il fièrement en pointant son doigt vers l’attestation officielle. « Cela fait plus de 5 ans maintenant et ce label m’a apporté la satisfaction de travailler et de collaborer avec des gens de la région. Cela implique un coût plus conséquent que si
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Le Label Bistrot de Terroir® ? « C’est une très bonne idée. Le tout est de faire perpétuer ce concept de promotion des produits du terroir, des attractions touristiques environnantes, sans oublier une ambiance conviviale. Le label est un peu un relais pour les activités de la région. Les Bistrot de Terroir® doivent savoir donner des explications aux clients sur ce qu’il y a à faire aux alentours. Et l’ambiance est très importante. Cela doit être un lieu de partage ».
j’achète en grande surface mais je préfère faire vivre et découvrir le local que d’acheter un produit dont je ne connais pas réellement la provenance. J’ai décidé de me lancer dans les produits locaux parce que j’avais ce besoin de retrouver le vrai et le goût des produits frais ». Le Tramino, un établissement sympathique où le gérant et ses habitués vous réservent un accueil chaleureux, en toute simplicité. P.B.
Lorsque l’on demande à Émile les raisons pour lesquelles il a décidé de travailler avec des produits locaux, voici ses explications. « Je suis labellisé depuis le 11 juillet
Le Tramino Chaussée de Liège, 55 – 5360 Hamois Tél : 0496/33.72.90
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Les Cafés St. Médard, une maitrise de l’équilibre et du goût
© Fédération HoReCa Wallonie Michaël et Maïté : jeunes torréfacteurs et patrons des lieux
Rendez-vous à Dinant, et plus particulièrement dans le zoning de Sorinnes, à la rencontre des Cafés St. Médard. Fondée en 1983, cette petite entreprise familiale nous dévoile ses lieux, son histoire et son savoir-faire : un artisanat entre authenticité et modernité.
T
out commence dans les années 70, lorsque Michel Maquet, typographe de formation (ou en jargon actuel, imprimeur), se lance dans le domaine de la torréfaction en travaillant pour une entreprise, à Namur. Une dizaine d’années après, un évènement changea tout le cours de sa vie professionnelle. Son fils, Michaël, nous raconte : « En 1983, l’entreprise dans laquelle mon père travaillait a fait faillite et il a alors décidé de reprendre un de ses points de vente, situé à Dinant, pour y créer Les Cafés St. Médard », le nom trouvant son origine dans la localité du magasin de l’époque, situé dans
« Nous cherchons une stabilité dans nos mélanges... Nous jouons avec les cafés afin que la qualité ne change pas » un ancien quartier dinantais appelé le Quartier Saint-Médard. Depuis, Michel a établi son atelier à Sorinnes et le magasin a été repris par un couple devenu client de l’entreprise familiale. « Moi, je suis arrivé en 1999 dans l’entreprise et petit à petit, j’ai repris l’activité » continue Michaël. « Il y a deux ans, nous avons engagé une personne pour nous représenter au niveau du secteur de l’Horeca et ma compagne a rejoint l’équipe il y a une bonne année maintenant. Nous sommes 4 en tout ». Cela aura pris près de 40 ans à Michel pour créer son propre atelier, qui est par ailleurs soulagé d’avoir trouvé une succession à son labeur.
Mélange entre tradition et modernité En quoi consiste exactement la vie d’un torréfacteur ? « Au départ, nous achetons en bourse, via des courtiers qui viennent nous présenter des lots qu’ils ont sélectionnés chez des planteurs, en provenance d’Amérique et d’Afrique, que nous connaissons de réputation. Il s’agit d’un achat que nous faisons sur l’année, étant donné qu’il y a une seule récolte par an et nous faisons revenir les lots petit à petit chez nous. Ensuite, nous faisons des mélanges de grains de café, nous les torréfions, les emballons, et les commercialisons. En bref, nous assumons de l’achat du café à la livraison au client ». En effet, Michaël insiste sur le fait que l’entreprise prépare des mélanges. Pas de café de pure origine. « Ce sont des préparations pouvant aller jusqu’à 10 sortes différentes de café pour un seul mélange complet. » Peu importe le temps que cela peut prendre, Michaël veut une torréfaction artisanale, améliorée d’une pointe de technologie. « Notre emballage est techniquement bien évolué afin de permettre une conservation du café optimale ». En moyenne, cela représente une production de 4 tonnes de café par mois.
Un équilibre des goûts Ce qui fait la grande particularité des Cafés St. Médard, c’est la stabilité du goût. « Nous cherchons une stabilité dans nos mélanges. En fonction de la récolte ou d’une saison à l’autre, le goût du café peut changer et nous, ce que nous voulons, c’est justement équilibrer les mélanges pour que le café ait toujours le même goût. Nous jouons avec les cafés afin que la qualité ne change pas. Et nous n’allons certainement pas sacrifier une qualité pour un prix. Nous essayons de rester constants et
corrects, c’est la raison pour laquelle nous faisons des mélanges ». Pour ce faire, Michaël et sa compagne, Maïté, goûtent chaque lot qu’ils achètent. « Nous avons toujours des échantillons avec nos lots. Nous les regardons, les torréfions et les goutons ». En plus de ce savoir-faire unique, l’équipe entretient une relation de proximité avec sa clientèle, composée principalement de professionnels du secteur de l’horeca. « Nous connaissons tous nos clients. Nous essayons toujours de faire au plus rapide. Nos maitres-mots sont : disponibilité et flexibilité. Si un client fait appel à nous le weekend, nous n’hésitons pas à aller l’aider ».
Le label Bistrot de Terroir® ? « Ce label, c’est un peu le concept que nous recherchons, à savoir la valorisation des circuits-courts, des produits locaux. Beaucoup de tenanciers reviennent vers le local. Au fur et à mesure des livraisons que nous faisons, nous rencontrons de plus en plus souvent de producteurs
locaux et de moins en moins d’entreprises venant de l’autre bout de monde. Nous avons beaucoup de clients du secteur de l’horeca qui vont à la rencontre des producteurs locaux, choisissent leurs produits et les mettent à l’honneur, via les réseaux sociaux par exemple ». « Le café est un produit très fortement consommé dans notre pays et les clients recherchent de plus en plus de local. Par conséquent, la production locale de café devrait être mise plus en avant. Je trouve qu’il faut justement insister sur le fait qu’il existe de nombreux torréfacteurs en Belgique qui ne demandent qu’une chose : faire connaitre leurs produits, privilégier les circuits-courts et collaborer sur une échelle plus locale ». Pour une pause-café de qualité, rendez-vous aux Cafés St. Médard. Cet atelier au savoir-faire inégalé vous offrira de savoureux mélanges aux arômes intenses, pour varier les plaisirs et rythmer votre quotidien.
© Fédération HoReCa Wallonie Une bobine imprimée des Cafés St-Médard, fraîchement déballée
Les Cafés St. Médard Zoning de la Voie cuivrée, 7 5503 Sorinnes Tél : 082/22.61.55 P.B.
© Les Cafés St. Médard
Pour obtenir de plus amples informations au sujet du label Bistrot de Terroir® en Wallonie, complétez et renvoyez vos coordonnées par fax au 081/72.18.89, par courriel à info@bistrotdeterroir.be ou par courrier à la Fédération HoReCa Wallonie Asbl - Av. Gouverneur Bovesse 35 bte 1 - 5100 JAMBES. Nom : ................................................................................
Prénom : ..................................................................
Enseigne : ........................................................................
□ Café
□ Brasserie
N° d’entreprise : ...............................................................
□ Petite restauration
□ Restauration
Adresse : ....................................................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................................................ Tél. : .................................................................................
Fax : ........................................................................
E-mail : .......................................................................................................................................................................... Site web : ...................................................................................................................................................................... Jour(s) de fermeture : ...................................................................................................................................................
www.bistrotdeterroir.be
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n° 93 - février 2018
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HORECAactualite
Le Monde de l’horeca L’Horeca 2018, un monde qui s’adapte. Un peu d’histoire. En 2009, le législateur impose à notre secteur un modèle de caisse enregistreuse qu’il décide de nommer « caisse intelligente » et que nous appellerons, à juste titre, « Black Box ». En réalité, cette caisse n’avait rien « d’intelligente ». Dans la version proposée, cette caisse était un outil de répression et non de gestion, elle allait causer, par le manque de connaissance de notre secteur, la mort de nombreuses de nos entreprises. Votre fédération Horeca introduisit immédiatement un recours devant le Conseil d’Etat afin de reporter l’introduction de cette caisse et d’en analyser tous les effets pervers. Durant 8 ans, notre service juridique introduisit de nombreux recours et l’application de cette « Black Box » fut reportée d’autant d’année. En 2017, après avoir modifié de nombreuses fois son texte suite aux recours et aux amendements que nous avions demandés et après avoir accordé certaines compensations, le législateur imposa l’obligation pour les professionnels de l’Horeca réalisant plus de 25.000 euro de chiffre d’affaires d’installer le système de caisse enregistreuse (SCE ou caisse intelligente ou Black-Box).
Durant ces années d’attente et de combat de la fédération, nos collègues ont eu le temps d’adapter leur gestion à cette « SCE » qui allait s’imposer à eux. Nos entreprises vont devoir s’adapter mais elles ne sont heureusement pas seules face à ces défis. La fédération et son centre de formation sont là pour aider ses membres dans cette adaptation et à leur faire connaître toutes les compensations auxquels ils ont droit. Votre fédération, en collaboration avec votre comptable, peut vous aider à améliorer la gestion de vos entreprises, à rationaliser vos achats, à réduire vos coûts, à améliorer la formation de votre personnel. La SCE devrait vous aider à gérer vos achats, vos ventes, les heures de travail de votre personnel et offrir aux clients une addition plus professionnelle et non-contestable.
Une constatation :
Que constatons-nous depuis le milieu de l’année dernière ? L’année 2017 a vu une augmentation des faillites et des fermetures. En effet, pour la première fois depuis des années, le nombre de fermeture est supérieur au nombre d’ouverture de nouveaux établissements. Il est probable que nombre de nos entrepreneurs ont refusé de s’adapter à ces nouvelles obligations coûteuses et contraignantes. Nous constatons par contre que les ouvertures ont vu naître de nouveaux concepts et de nouvelles visions de nos métiers. Les restaurants, que nous nommerons « mono-produit » se sont développés et nous en voyons tous les jours des exemples autour de nous. Les restaurant-pizzeria, dont la rentabilité n’est plus à démontrer, qui existent depuis des années, en sont la démonstration, mais les restaurants qui ne proposent que de la viande, du poisson ou des spécialités exotiques en sont une autre.
garantie.
Conclusion
Les nouvelles techniques
Des structures plus légères, employant peu de personnel, souvent exploitées par un couple ou par des associés proposent au public une cuisine créative et/ou innovante.
L’année qui commence laisse derrière elle de longues périodes difficiles. Nous ne rappellerons pas ici tous les problèmes et les drames que nous avons vécus.
Un restaurant proposant uniquement des « stoemps » n’aurait pas pu vivre il y a seulement quelques années. Des wines-bar proposant une belle carte de vins et une carte de restaurant se limitant à quelques plats simples ou Tapas, des fritures « de luxe » proposant uniquement des frites et des croquettes ou des boulettes ont énormément de succès. Le public s’est habitué à ces idées, souvent venues de l’étranger, qui augmentent le côté « cosmopolite » de notre ville Capitale de l’Europe.
Mais, nous désirons commencer 2018 dans une ambiance résolument optimiste. D’abord parce le pessimisme n’a jamais aidé personne et que la créativité provient de l’optimisme.
Les nouvelles techniques et les nouveaux matériels proposés peuvent améliorer les performances de vos cuisines professionnelles et réduire vos coûts de production tout en offrant plus de confort à votre personnel. Un exemple est le passage à un fourneau à induction qui est indéniablement un important progrès du point de vue des économies d’énergie et du confort pour les personnes travaillant en cuisine. Il y en a, bien sûr, de nombreux autres.
Ces entités demandent souvent moins de personnel, moins de matériel, des locaux plus petits et donc des frais moins importants et une gestion nettement plus simple. Des petites structures, offrant moins de places mais refusant plus souvent du monde. Le monde attire le monde et un restaurant affichant complet est très attractif pour le chaland. En ce qui concerne nos restaurants « classiques », il est probable qu’ils devront proposer une carte « raccourcie » permettant une gestion et des achats de matières premières plus facile. De nos jours, le client désire de la fraîcheur et craint, devant une carte trop importante, ne pas avoir cette
C’est la créativité, à tous les niveaux, qui aidera à créer l’entreprise de demain, que ce soit dans le domaine hôtelier, cafetier ou dans la restauration. Notre époque nous offre des opportunités incroyables dans tous les domaines, la gestion certes mais surtout la communication et l’information. Si nous parvenons à profiter de tous ces avantages, nous partons gagnants pour le futur. Bien sûr, la fédération et son Centre de Formation, peuvent vous aider à profiter de ces nouvelles techniques. Il est utile de préciser que les formations créées par la fédération, et extrêmement variées et professionnelles, sont gratuites pour vous et votre personnel. Sur simple appel, nous pouvons vous informer sur les possibilités qui s’offrent à vous.
Votre fédération est auprès de vous dans ces évolutions, vous n’êtes donc pas seul pour affronter l’avenir. L’horeca va bien, soyez-en persuadé, mais comme le dit le dicton « aides-toi, le ciel t’aidera ». L’horeca, ce sont les plus beaux métiers du Monde. Nous offrons l’accueil, le confort, le plaisir à tous nos concitoyens et à nos touristes. « The show must go on », à nous d’évoluer pour poursuivre cette belle mission qui est la nôtre. La fédération horeca vous souhaite à toutes et à tous une bonne et heureuse année 2018. Que la force et la créativité soient avec vous dans tous vos projets. CT Pour Horeca Bruxelles