Horecajournal .
N° 98 - juillet-août 2018 10 numéros par an TIRAGE: 31.300 E.R. Filip vanheusden Horeca Marketing BLVD. Anspach 111, 1000 bruXELLES www.horecabruxelles.be www.horecawallonie.be bureau d’émission: Malines
n°98 - juillet-août 2018
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Horeca et nouveaux concepts ? L’important secteur Horeca, confronté aux dures réalités du terrain et aux multiples contraintes administratives qu’on lui a imposées, a dû se réinventer. La célèbre « Black Box » qui a créé tant de problèmes dans la gestion des établissements anciens a été considérée comme une opportunité pour les jeunes entrepreneurs, créateurs de nouveaux concepts à succursales multiples.
L
es restaurants classiques, proposant des cartes au choix très important, ont énormément souffert de l’introduction de la black box et de nombreuses faillites ont été à déplorer.
Des jeunes entrepreneurs, plus créatifs, s’étant inspirés de leurs voyages à l’étranger, nous proposent maintenant des concepts, innovants pour notre pays, mais souvent éprouvés dans les grandes villes du Monde. Adaptés à notre culture culinaire, ces concepts font souvent des « cartons ». Le « mono-concept » ou le « monoproduit » sont devenus des « standards » auxquels une clientèle plus jeune et, souvent moins fortunée a adhéré sans problème. La pizzeria nous avait montré le chemin voici de nombreuses années, mais le concept s’est développé à d’autres cuisines.
Les heures d’ouverture, qui procuraient un confort important à la clientèle ont été rabotées pour offrir au personnel de salle et de cuisine une vie plus confortable. Notre jeunesse a changé aussi et la rémunération, qui était la motivation principale, a fait place à des salaires moins élevés, mais à un confort de vie plus important.
secteur. Ceci a, sans doute, permis d’éviter de nombreuses catastrophes. Bien sûr, il n’y a pas que notre secteur qui a dû s’adapter à cette époque. La grande distribution est confrontée à d’énormes problèmes. Certains parlent même de leur disparition pure et simple.
Des jeunes entrepreneurs nous proposent des concepts, innovants pour notre pays Un personnel, parfois moins professionnel, mais souvent très convivial, a pris sa place dans ces nouveaux établissements et le public s’en est accommodé sans problème. Le Monde a, fondamentalement, changé durant les dernières décennies. La communication, en présence d’Internet, est devenue plus rapide et plus conviviale. Des nouvelles sociétés en provenance des États-Unis ont transformé le système des « plats à emporter » dans de nombreux restaurants et procuré un chiffre d’affaires important à notre
Si Internet a procuré une grande facilité pour les commandes des plats à emporter dans notre secteur, les achats en ligne dans d’importants groupes étrangers, proposant un choix énorme et une livraison rapide et gratuite ont mis la « grande distribution » en difficulté. La réaction de ces grands groupes de distribution a été de développer les petites entités de proximité pour faire face à cette attaque, mais l’offre de livraison « en une heure » et « multi-produits » par ces groupes de commande « on-line » rend probablement cette réaction inutile sinon éphémère.
Si le progrès et Internet ont avantagé notre secteur, il n’en est pas de même pour tous les autres secteurs. L’Horeca plie, mais ne rompt pas. L’Horeca (Hôtels, restaurants, cafés et entreprises assimilées), sans doute « le plus vieux métier du Monde », basé sur les valeurs fondamentales de l’accueil, de la qualité, du service et de la créativité, semblent pouvoir faire face au « futur » et à tous ses bouleversements.
Si l’Homme peut se passer, grâce à Internet, de lecture papier, de journaux et de nombreux biens de consommation, il doit impérativement « se nourrir » et vivre dans la convivialité de nos établissements. Notre secteur sera toujours présent pour satisfaire ces besoins indispensables. Vive notre jeunesse et sa créativité, vive l’Horeca. CT Pour Horeca Bruxelles
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Dans cet
Horecajournal
Les trappistes Rochefort : une alchimie monastique.
Attention aux pickpockets.
p. 4
p. 9
2
HORECAcafes
Comment réinvente Yvan Roque Président Horeca Bruxelles
Editorial
L’Horeca – un secteur touché de plein fouet ! Le record des faillites ! D’après le journal l’Écho, le secteur Horeca subit, chaque année, 18% de faillite. Résultat: 1.841 jobs, dont 992 emplois à temps plein, ont été détruits le mois dernier. Sur les six derniers mois, le nombre de faillites s'établit à 4.589, soit 3,2% de plus par rapport à la même période de l’année précédente. C’est une catastrophe ! S’il est le premier pourvoyeur d’emploi dans notre pays, l'horeca, devant subir d’innombrables contraintes, sans compensations, reste le secteur le plus vulnérable. Sur les 6 derniers mois, le SPF Economie a constaté une augmentation de 8,9% des faillites par rapport à l'an dernier. À Bruxelles, la hausse des faillites est la plus fulgurante: +26,1%. En comparaison, dans la construction il y a eu une diminution de 0,3% et le commerce a connu une diminution de 1,9%. Les causes Il y a eu : • Les nouvelles contraintes d’hygiène et les charges pour l’Afsca • l’interdiction de fumer, • l’introduction de la Black Box, • aujourd’hui certains proposent d’imposer l’obligation de servir de l’eau gratuitement dans les établissements • et sans doute d’interdire de fumer en terrasse. Ce sont des choix de société, mais les imposer, à ce secteur en crise, sans compensations sérieuses, c’est irresponsable ! Offrir de l’eau gratuitement ! La vente d’eau dans les cafés et les restaurants sont une partie importante du chiffre d’affaires et du paiement des collaborateurs. Toucher à cela c’est créer un problème gigantesque aux conséquences désastreuses dans un secteur déjà en souffrance. Interdire de fumer sur les terrasses ! Qui fréquentera encore nos terrasses dans de telles conditions ? Est-ce que le but escompté, de diminuer la tabagie, sera-t-il atteint ? L’interdiction de fumer dans les restaurants quoiqu’en disent certains, a porté un coup très dur à de nombreux restaurants. Une mauvaise interprétation des statistiques permet à certains de penser le contraire, ils se trompent. Un phénomène de société ! Notre secteur Horeca vit de l’aube au crépuscule au rythme de la population. Il gère chaque jour des millions de clients et nos professionnels sont des spectateurs privilégiés de tous les problèmes de sociétés, ce qui leur permet d’affirmer que, la consommation d’alcool, de tabac et de drogues sont des phénomènes de société, spécialement chez un public jeune chez qui la consommation a fortement augmenté. Le mal-être dans notre société moderne qui pousse les jeunes vers une consommation excessive d’alcool n’est pas le fait de l’Horeca. Quand le secteur Horeca sera-t-il compris ? Quand les personnes qui désirent nous imposer toutes ces réglementations comprendront-elles que l’Horeca c’est l’accueil, l’hospitalité, la gastronomie, la détente, la joie de vivre, la culture bruxelloise et belge et notre réputation à l’étranger. L’Horeca est un monde très vaste qui regroupe une multitude de formes différentes. De la naissance à la mort, l’Horeca nous accompagne tout au long de notre vie. Sans l’Horeca le nombre de « burn-out » et le taux de suicide seraient, sans doute, en augmentation. L’Horeca est un secteur très particulier, il ne doit pas être la bête à abattre ni une bête de somme. L’Horeca est un partenaire sérieux, il doit être traité comme tel. Quand serons-nous entendus ? Le réel problème que rencontre un établissement Horeca, c’est la lourdeur des charges et principalement celles grevant le coût du travail. C’est le poste salaire qui représente les charges les plus importantes. L’Horeca ne délocalise pas, l’Horeca emploie le plus de travailleurs par rapport à son chiffre d’affaire tous secteurs confondus, l’Horeca ne peut « mécaniser ou robotiser » sa production. C’est le coût du travail qui occasionne ce dramatique taux de faillites, toutes les statistiques le prouvent. Les fédérations Horeca, Bruxelles, Flandre et Wallonie plaident depuis des années pour une augmentation du salaire poche de nos travailleurs et une diminution des coûts à charges l’entreprise. La fédération Horeca est le partenaire loyal qui peut aider nos gouvernants à faire évoluer un des secteurs les plus importants de l’économie et le premier pourvoyeur d’emploi de notre pays. L’Horeca toujours ignoré ou méprisé Un exemple : quand le gouvernement annonce des mesures pour les métiers pénibles, il ignore complètement notre secteur ! Pourquoi ? Travailler en soirée ou la nuit, travailler les samedis et dimanches, travailler devant des fourneaux durant des heures, n’est-ce pas de la pénibilité au travail ? Une très grande partie du public fréquente nos établissements, mais tout le monde semble ignorer que nous faisons un métier contraignant et pénible au service de tous !
After Work, micro-brasseries, agenda événementiel, Draft Beer, expérience café, clientèle jeune et take away. Des pistes existent pour renouveler et rénover son établissement café/bar/pub/taverne ! Quelle est la situation des cafés ? Pour Monsieur Dewandeleer, le contexte actuel est difficile : les cafés doivent se moderniser, rester rentables, mais subissent beaucoup de pressions.
Des tendances à développer ! Selon le Président de section de la Fédération Horeca Bruxelles, les bistrots de quartier sont appelés à mourir s’ils ne se renouvellent pas. Selon lui, la rentabilité d’un bistrot est de 3 années et les tendances vont de plus en plus vite. Il faut donc s’adapter et développer de nouvelles idées pour ramener la clientèle dans les cafés. Ils existent donc de nombreuses tendances utiles à un café/bar/bistrots, pour se renouveler. - Miser sur l’After Work : l’apéro « après boulot » peutêtre selon lui développé et réinventé. - Faire découvrir de nouvelles bières grâce aux microbrasseries. Le paysage brassicole en Belgique est extrêmement vaste. Les cafetiers peuvent donc en profiter et faire découvrir de nouvelles bières peu connues. - Mettre en place des événements pour inscrire les cafés/bars/bistrots dans un dynamisme événementiel, en tenant compte du quartier et du voisinage.
La tendance Draft Beer ? Dans cette optique, la tendance Draft Beer – ou bière au fût ou « Beer on tap », extrêmement populaire à l’étranger (notamment aux États-Unis) devient de plus en plus populaire en Europe et en Belgique. Avec le développement des Nano-Brasseries et MicroBrasserie, les Draft Beer ont le vent en poupe et il est désormais possible de déguster des bières artisanales du monde entier ! La nouvelle tendance ce sont donc des bars avec 15 pompes minimum qui proposent des bières chaque semaine de pays différents! Pour doper l’effet bière artisanale, la bière peut être conditionnée dans des fûts KeyKeg ou des systèmes comme celui d’IFK pour « In Fridge Keg », qui peuvent révolutionner le secteur des cafés – bars – tavernes.
Ces systèmes offrent en effet de très nombreux avantages : 1) Économies significatives par une diminution de la perte de bière et de la diminution des coûts d’électricité. 50% de pertes de bière en moins (mini conduite, très peu de vidanges) 2) meilleure fidélisation du client par un renforcement de la qualité de la bière comme du service. 3) Une excellente conservation, qui permet de garder une qualité maximale des bières pendant 21 jours. 4) Circuit court entre la pompe à bière et le fût en luimême. 5) Nettoyage plus rapide et plus facile d’entretien, car les tuyaux de raccordement sont très peu salis par l’usage. 6) 70% des consommateurs préfèrent la bière en fût avec ce système. 7) Augmentation de 30 % de la consommation de bière au fût. 8) Fût plus facile à changer, car pesant moins 9) Pression constante
Tableau des coûts : comparaison entre un fût en armoire (IFK) et un fût classique. Coût pour 100 hectolitres par an Perte au robinet
Armoire à fût/ euros
50 litres classiques/ euros
nettoyage
119
624
électricité
180
265
Carbone
100
220
150
250
549
1359
Total
Rehausser l’expérience café ? Une opportunité pour réinventer son café ? Comment faire ? D’autre part, le café en tant que produit bénéficie d’un regain d’intérêt et d’une plus grande variation de goût, les exploitants Horeca attacheraient encore trop peu d’importance à ce produit phare. 70 % des personnes interrogées trouvent pourtant leur café du matin, meilleur que celui servi dans les établissements Horeca. Une opportunité à saisir ?
Des technologies innovantes.
Des frites comme à la maison.
p. 11
p. 12
Horeca et politique.
p. 16
3
HORECAactualites
er son café ?
Gault&Millau
présente les gagnants des
Culinary Innovators Awards 2018
Pourquoi et comment remettre le café à l’honneur ? Des marges bénéficiaires supérieures à celle de la bière ou du soda ! De nombreuses pistes existent pour faire du café un produit « tendance » de son établissement, parallèlement à la bière ou au vin, en misant sur l’aspect expérientiel. Il s’agit donc de faire du café une expérience originale, en dehors du train – train quotidien. Le tout avec des marges bénéficiaires réalisables sur le café, supérieures à celles de la bière ou du soda.
Des pistes à creuser ? - Investir dans la qualité du café et sa diversification. 70 % des personnes interrogées trouvent leur café du matin, meilleur que celui servi dans les établissements Horeca. L’exploitant d’un établissement cafetier ne peut donc plus se permettre de servir un café ordinaire. Les clients préfèrent la qualité et sont disposés à payer un ou plusieurs euros supplémentaires pour un café de qualité supérieure. - S’adapter à la qualité de l’eau communale et peut-être faire suivre une formation spécifique à un des membres de son personnel. - La tendance slow-coffee n’est pas à négliger avec des clients de plus en plus exigeants, qui attendent souvent un chocolat, un cake ou un biscuit artisanal, pour compléter leur café. La carte café doit ainsi être adaptée à son public avec la présence de décaféiné, de capucino italien avec lait mousseux, et éventuellement quelques variations de café au sirop. Il faut avant tout se profiler en tant que barista et mettre la préparation du café en spectacle.
La manière de présenter le produit fait en effet ici toute la différence. Dans cette optique, le design de la tasse doit cadrer avec l’ensemble. - Les « single origins » : en alternative aux mélanges de plusieurs variétés, il existe aussi des cafés d’une origine unique, originaire d’une région déterminée. Les « Pure origins » sont un must sur les cartes de cafés. Cette possibilité convenant parfaitement à la tendance du retour à l’authentique et du « vintage ». - Un intérieur et une atmosphère incitant au confort et au laisser – aller, en plus d’une bonne connexion WiFi avec un code indiqué uniquement sur le ticket, peut beaucoup aider à la dégustation et à la fidélisation clientèle.
Lundi 28 mai a eu lieu à Kemzeke la 3e édition des "Culinary Innovators" de Gault&Millau. Plus de 100 entreprises innovantes, individus et organisations ont déposé leur candidature au concours dans l'une des 9 catégories. Avant, pendant et après la remise des prix, plus de 20 grands chefs et partenaires de l'événement ont régalé les 500 participants avec un spectacle culinaire innovant du plus bel effet.
à une manière meilleure et plus consciente de le faire (Eatmosphere, NorthSeaChefs, Bord van morgen). Ils montrent comment nous pouvons motiver les jeunes talents gastronomiques (FoodParadiseDay). Ils apportent l'innovation et font preuve d'esprit d'entreprise dans leurs secteurs considérés comme classiques (Disposables.bio, Barry Callebaut et Luc De Laet). Ils nous enseignent comment créer de nouvelles saveurs et comment les réunir au mieux (Foodpairing). Et ils élèvent la gastronomie à un niveau Les vainqueurs des Culinary • Restaurant philosophy award: René Mathieu avec le restaurant La supérieur grâce à l'utilisation créative Innovators Awards 2018 : de produits de la nature, comme le Distillerie u www.bourglinster.lu/ • Education award: Het bord van morgen (De Tijd et VRT NWS) restaurants/restaurant-la-distillerie prouve chaque jour René Mathieu du • Sustainability award: Eatmosphere restaurant La Distillerie. u www.tijd.be/dossier/het-bordvan-morgen.html u www.eatmosphere.be La cérémonie des Awards est la • Event award: FoodParadiseDay • Digital award: Foodpairing consécration d'une année de travail et u www.foodpairing.com u www.foodparadiseday.be de recherche. L'équipe Gault&Millau • Entrepreneur of the Year: Luc • Institution award: NorthSeaChefs Culinary Innovators est constamment De Laet (De Laet & Van Haver u www.northseachefs.be à la recherche de produits et d'idées ‘Butcher’s Craft’) • Marketing award: RUBY RB1 (Barry innovantes, organise ou participe Callebaut) u www.callebaut.com/ u www.thebutchersstore.com à des séminaires et événements et nl-BE/chocolade-cacao-noten/chrpublie ses résultats et articles relatifs r35rb1/ruby Les gagnants de cette troisième à l'innovation culinaire sur • Product award: Disposables.bio édition nous font réfléchir à la façon dont nous consommons et u www.culinaryinnovators.com. u www.disposables.bio
À la conquête des jeunes ! Café au lait et « take away » Dans la même optique, d’innovation des bars – tavernes – pub – cafés, les établissements du secteur Horeca doivent pouvoir reconquérir une clientèle jeune. En Belgique, les jeunes apprécient particulièrement les variétés de cafés au lait, qui leur permettent une initiation au monde des cafés. Les « take – away » ou « café à emporter » favorisent, là aussi un accès à une clientèle estudiantine ou venant d’entrer dans le monde du travail. Pour terminer, selon tous les intervenants, le marché du café connaîtra prochainement une hausse de la consommation. Le secteur Horeca a donc tout intérêt à saisir cette opportunité en renforçant sa qualité et son expérience café. CT Pour Horeca Bruxelles
Les grands chefs qui ont régalé les participants avec un spectacle culinaire innovant du plus bel effet.
© Pieter D’Hoop
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Les rassemblements de foules, les grands événements festifs et les terrasses bondées sont autant d’occasions pour ces voleurs à la tire d’agir sans être repérés. Dans ce contexte, les touristes sont les cibles favorites de ces voleurs et les établissements Horeca sont les premiers visés.
L
e rôle des hôteliers, restaurateurs et cafetiers est donc crucial afin d’assurer la sécurité de la clientèle touristique, représentant plus de 60 % du chiffre d’affaires des établissements Horeca du centre de Bruxelles, mais aussi afin de défendre l’image touristique de la Capitale européenne.
Une section de « trekkers » spécialisé dans ce domaine ? La Fédération Horeca Bruxelles a ainsi assisté à une session de sensibilisation du Commissaire de police Patrick Declerck - expert reconnu responsable d’une section de trekkers – les spécialistes de la police de Bruxelles qui traquent les pickpockets et réalisent en moyenne 300 arrestations par an
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Afin de ne pas être reconnu, il n’a pas souhaité être filmé. Néanmoins il a bien voulu nous expliquer les bonnes pratiques à retenir et les techniques de vol à connaître afin de protéger la clientèle touristique de son établissement Horeca. A voir sur Horeca TV – la web TV de l’Horeca bruxellois.
TS CONTAC
Les pickpockets ? Le vol à la tire ? Le vol à la tire pour la police, dispose d’une définition claire. Il s’agit du « vol d’un objet porté » ou non par la victime, commis subrepticement en opérant habillement sur elle, à son insu, sans violence, ni menace, ni circonstances aggravantes, dans un lieu accessible au public.
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Les lieux de prédilection de ce type de voleur sont donc multiples, mais comme lieu public, le secteur Horeca est le premier visé. Il se diffère en cela du « vol simple » c’est-à-dire sur un objet « non porté ». Les pickpockets sont des spécialistes du « vol discret » dont le gain les fait vivre. Ils disposent souvent d’une grande dextérité et utilisent
bon nombre de techniques professionnelles. Ils sont en outre souvent en groupe, en situation illégale et s’attaquent principalement aux cibles faciles ou vulnérables (femmes, personnes âgées, personnes en état d’ivresse ou personne distraite laissant son sac ouvert…). Les touristes d’Asie sont leurs principales victimes, car très peu méfiantes et peu habituées aux vols.
Les techniques utilisées ? - Technique de la veste : cette technique qui s’utilise de plusieurs manières possibles – consistent à masquer les mouvements du voleur ou d’un comparse par une veste pour ne pas attirer l’attention. Cette veste modifiée peut servir de moyen de dissimulation des objets volés. - Technique du pied : qui consiste à voler en servant de son pied comme levier ou moyen pour tirer un objet de valeur. - Technique de la feuille : utilisation d’une simple feuille de papier ou brochure pour couvrir un objet de valeur, par exemple un GSM, et le voler par reprise de la feuille posée dessus. - Technique de la tache : consistant à faire une tache sur le vêtement d’une future victime, à lui proposer de l’aide et utiliser la distraction crée pour le voler ou le faire voler par un comparse. Les pickpockets procèdent très souvent en trois étapes : - Repérage afin de chercher une cible - Assistance afin de créer une diversion ou d’assurer le vol - Guetteur pour maintenir une voie de sortie ouverte et prévenir de l’arrivée de la police, d’un agent de sécurité ou d’un serveur. Seul ou en groupe, un pickpocket cherchera soit à voler directement, soit à provoquer une distraction ou une diversion de la personne, afin de profiter de la faille créée pour voler sans être vu.
Des techniques pour se protéger ? Il existe des techniques qui peuvent limiter les possibilités de vol : 1) En position assise ; maintenir son sac contre ces jambes et passer la bretelle du sac sous un des pieds de la chaise 2) Fermer son sac à main en toutes occasions et le tenir devant soi, le bras sur l’ouverture 3) Ne pas déposer sa veste sur le dossier de sa chaise sans en enlever les objets de valeur. 4) Ne jamais abandonner sa valise ou son sac dans l’entrée d’un hôtel ou même lors d’un check-in/check-out 5) Ne pas disposer de trop d’argent liquide sur soi 6) Préparer à l’avance son abonnement ou son argent lors de l’entrée dans un transport en commun afin de ne pas ouvrir son sac à un moment de distraction 7) Ne pas se laisser distraire lors d’une opération à un distributeur bancaire que ce soit par un billet posé sur le sol ou autre et toujours taper son code bancaire en prenant garde de ne pas être surveillé 8) Ne jamais laisser traîner un objet de valeur sur une table ou un bar 9) Observer les comportements anormaux : veste en plein été ou portée en permanence devant soi, personne restant toujours en groupe avec une attitude suspecte, allées et venues à proximité du sas dans lequel sont gardées les valises ou dans le hall de l’hôtel, absence de consommation…
Conclusion ? De juin 2016 à juin 2017, période où pas moins de trois millions de touristes sont passés par le cœur de la capitale de l’Europe, la zone de police Polbru (Bruxelles-Ixelles), à laquelle les Trekkers appartiennent, a enregistré pas moins de 2.035 plaintes pour ce type de vol. Soit une moyenne de 5,5 cas par jour. En conclusion, fermez bien votre portefeuille et soyez attentif à ces conseils. CT Pour Horeca Bruxelles
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HORECABon à savoir
Les solutions monétiques (1ère partie)
La Fédération HoReCa Wallonie, en partenariat avec Europabank, vous propose régulièrement une série d’articles consacrés aux matières bancaires et plus particulièrement aux solutions monétiques. Europabank: un partenaire réellement expérimenté dans le secteur Horeca!
E
uropabank traite les paiements Visa et Mastercard depuis plus de 25 ans! Son expérience est mise à profit chaque jour afin de répondre aux attentes actuelles des commerçants. Son but est de développer des relations durables et de fidéliser ses clients. Pour ce faire, Europabank possède de nombreux outils professionnels tels que: l’expertise de ses délégués commerciaux, la qualité de son service, une tarification revue régulièrement et une assistance téléphonique toujours à l’écoute du client.
Pourquoi un partenariat avec Europabank ? La Fédération HoReCa Wallonie souligne l’importance de prendre en compte tous les aspects liés à la bonne gestion d’une entreprise. Parmi ces aspects, les relations avec le monde bancaire sont essentielles mais ne concernent pas uniquement la politique d’investissements ou la recherche de crédits mais aussi d’autres aspects moins perceptibles et moins évidents comme l’impact des solutions monétiques. La Fédération HoReCa Wallonie a donc décidé de créer un partenariat avec Europabank pour améliorer la connaissance de ce domaine par ses membres. Outre les aspects concernant les terminaux de paiement et les moyens de paiement, sur lesquels nous reviendrons dans une prochaine édition, Europabank souligne déjà plusieurs points d’attention qu’ellemême met en œuvre et dont il faut tenir compte: - la transparence et l’attractivité des tarifs, et cela sans frais cachés; - la qualité de l’helpdesk qui doit être très facile d’accès;
- le contact personnalisé avec les représentants locaux; - la clarté et la précision des relevés des transactions, transmis rapidement via email; - la rapidité des versements sur le compte en banque de l’entreprise.
Conseil du jour: comment lire vos factures de commissions bancaires et négocier un tarif? Il convient avant tout d’analyser les coûts repris sur votre facture en les scindant en trois volets: 1. la partie relative à votre terminal de paiements 2. les transactions par cartes de débit (de type Bancontact) 3. les transactions par cartes de crédit Visa/Mastercard
Les relations avec le monde bancaire sont essentielles Pour les cartes de débit, vous pouvez opter pour un abonnement et un coût fixe par transaction ou, comme Europabank vous le propose, traiter ces paiements via l’option Maestro de la carte avec un seul coût fixe par transaction (et donc sans abonnement !). Pour les cartes de crédit, les choses se sont compliquées depuis que l’Union européenne a régulé ce marché en décembre 2015. Cette régulation fait la distinction entre: • les transactions dites « régulées » reprenant les cartes classiques privées de la zone EU. • les transactions dites « non régulées » comprenant les autres
cartes non EU et les cartes commerciales (Business) de la zone EU. Ces cartes coûtent en effet plus cher à la banque et occasionnent donc un surcoût. Dans votre facture, ce surplus de coût est répertorié sous l’appellation « Interchange+ ». Dès lors, en regard de ces informations, comment négocier vos commissions bancaires? Cette question reprend trois étapes essentielles : - Tout d’abord, intéressez-vous au type de cartes utilisées par la clientèle dans votre établissement ; - Ensuite, déterminez le volume de transactions annuelles par type de cartes utilisées ; - Enfin, négociez un tarif en fonction de ces diverses informations récoltées. Pour sa part, Europabank joue un rôle très important dans ce système car tout est basé sur la transparence du tarif, à savoir un taux de base applicable aux transactions régulées (cartes classiques privées UE) et un seul supplément pour les (autres) cartes dites « non régulées ». Une tarification simple, correcte et transparente alliée à un service de qualité, telle est la devise d’Europabank! Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à nous contacter : Europabank, Burgstraat 170 9000 Gand Tél. : 09/224.73.11 info@europabank.be u www.europabank.be Fédération HoReCa Wallonie, Avenue G. Bovesse 35 bte 1 5100 Jambes Tél. : 081/72.18.88 info@horecawallonie.be u www.horecawallonie.be
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HORECAauto
Nouvelle BMW i 3 s –
la citadine électrique sportive de BMW ! Présentation rapide de la nouvelle BMW i3 et BMW i3s.
L
a nouvelle BMW i3 (125 kW - 170 cv - 7,3s) bénéficie d’une remise à neuf et d’une version plus puissante : la BMW i3 s (135 kW 184 cv - 6,9s).
Tant la BMW i3 que la BMW i3s sont disponibles avec Range Extender optionnel.
raison : son style. Des porte-à-faux courts et les surfaces laquées bicolores modèlent un design moderne.
haut de gamme et des matériaux durables qui accentuent le caractère novateur de la voiture.
L’ambiance lounge de l’habitacle de la BMW i3 s se fait d’emblée remarquer. Matériaux durables et détails fonctionnels caractérisent l’équipement haut de gamme. La conception claire du système d’infodivertissement marque des
Ainsi, le kénaf, un matériau végétal synthétique de substitution, a été utilisé pour la planche de bord et les panneaux des portières. Le résultat ? Un look naturel, une sensation de qualité et un intérieur qui chauffe moins vite quand le soleil se montre généreux. Les sièges, réalisés en laine certifiée, sont constitués de bois d’eucalyptus labellisé FSC et le cuir tanné naturellement avec des feuilles d’olivier.
Grâce au range extender - un petit bicylindre à essence entraînant un générateur qui maintient à un niveau constant l’état de charge de la batterie, la BMW i3 continuera en effet à rouler en mode 100 % électrique. Ce prolongateur d’autonomie est un petit moteur thermique de 647 cm3, très simple et fiable hérité d’un scooter. Dès que la charge des batteries est inférieure à 75 %, il est possible de conserver le niveau de charge électrique en sélectionnant la fonction «Range Extender». Celle-ci réveille alors le bicylindre thermique pour accompagner la propulsion électrique ou la remplacer jusqu’à la recharge complète des batteries.
Qui dit voiture électrique dit autonomie.
Un design épuré et durable Toit noir, pare-chocs avant spécifique en couleur noire, parechocs arrière plus musclé, châssis sportif (10 mm plus bas), 40 mm plus large pour plus de sportivité, passage de roues noires, jantes en alliage exclusives de 20’’ équipées de pneus de 20’’ plus larges, tapis de sol avant avec logo BMW i3s, suspension adaptée avec amortisseurs et barres de stabilisation, le tout spécialement développé pour ce modèle, la BMW i 3 s se veut résolument sportive. L’extérieur de la BMW i3 s respire l’agilité dès le premier regard. La
points grâce à sa facilité d’utilisation. Une voiture novatrice qui mise sur le confort Le design « Stream Flow » avantgardiste de sa surface vitrée ayant été épuré, la nouvelle BMW i3 est toujours plus élégante, avec ses pare-chocs avant et arrière renouvelés et ses détails stylistiques noirs. Les phares full LED accentuent sa ligne dynamique et assurent en même temps la sécurité sur la route. Au niveau de l’intérieur, la nouvelle BMW i3 se distingue par un confort
En tout : une autonomie de ± 330 kilomètres. Il est possible de recharger la BMW i 3 s avec : - Des bornes publiques (câble bleu dans la voiture). - Simplement à la maison via une prise électrique ‘normale’ (câble jaune dans la voiture) - Faire le plein pour le range extender (+- 9 litres) - Via une borne de recharge pour BMW électrique et hybride
En termes de connectivité les deux modèles BMW i 3 et i 3 s sont parfaitement à la page: nouveau logiciel iDrive, BMW Connected, information spécifique liée au chargement en déplacement... Le nouveau système de régulation antidérapage (ASC) est maintenant plus rapide qu’avant et garantit une meilleure traction et une plus grande stabilité lors des accélérations et des récupérations. Le Dynamic Traction Control (DTC) optimisé est à présent disponible dans les virages et jusqu’à une vitesse de 100 km/h.
Autonomie
En cette matière la BMW i 3 s avec range extender que nous avons essayé, dispose de la même autonomie que la BMW i3, autrement dit 200km en conditions de roulage normale et grâce au Range Extender, il est possible d’ajouter >100 km d’autonomie supplémentaire.
Cette innovation dite « One Pedal Feeling » vous permet de ressentir plus directement la conduite tout en allongeant l’autonomie.
Confort de conduite et technologie
Le mode de conduite SPORT offre encore plus de dynamique de conduite. Avec une batterie en état de charge, la BMW i3s réagit plus rapidement à la moindre pression que vous exercez sur l’accélérateur.
La BMW i3s associe une véritable dynamique de conduite avec des technologies résolument modernes. Le tout permet à la i 3 s, grâce à ses 184 ch, de passer de 0 à 100 km/h en 6,9 secondes.
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Fédération Horeca Bruxelles ? ZENCHEF, une nouvelle solution pour répondre aux attentes de la tendance numérique d’un restaurateur et un partenaire de la Fédération Horeca Bruxelles. Le digital a permis de simplifier les relations entre les restaurateurs et les clients. Ce rapprochement de faire connaître plus facilement, la trouvaille de nouveaux menus, des cartes de saison, de plats et de vins, le but étant de pousser à la découverte.
C
ette relation avec le consommateur est devenue indispensable avec l’avènement des tablettes et Smartphones.
Des nouveaux outils vont servir à identifier les clients d’un restaurant, à le localiser, à savoir ce que sa carte propose, à payer l’addition voire même à commander sur place, ou à précommander. Le consommateur a un parcours bien défini sur internet avant de se rendre au restaurant, dans le but de gagner du temps, lorsqu’’il recherche des informations avant de s’y rendre : photos, cartes, vidéos. S’il a été séduit par ces différents contenus, il réserve en ligne et se rend sur place D’où l’importance, à l’ère du digital, d’avoir un site A JOUR : photos, cartes, heures d’ouverture, module de réservation en ligne. Le site doit
faciliter la vie des consommateurs, il doit apporter un plus, c’est un service proposé dans lequel il faut investir.
Une augmentation de 50 des réservations ? Aujourd’hui, il est indispensable d’intégrer au site un module de réservation en ligne. Pourquoi ? De cette façon, les réservations sont prises 24/24h, 7/7j, c’est un gain du temps, qui confirme et envoie de confirmation par SMS. A l’ère du numérique, cet outil est devenu un argument de vente incontournable pour les consommateurs. Des études indépendantes ont démontré qu’un module de réservation en ligne permettrait d’augmenter de 50% les réservations. Par ailleurs, l’étude révèle que la moitié des consommateurs aimeraient être tenu informés des différentes promotions et activités du restaurant, mais également que le restaurant prenne en compte leur goût pour leur prochaine visite dans l’établissement.
décrédibiliser l’établissement, et entrainer une perte de revenu. Ils sont pourtant indispensables pour aider à identifier les failles dans l’organisation du restaurant.
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Un avis positif est beaucoup plus sympathique, il contribuera à construire une relation durable avec le client. Une start-up parisienne déjà présente sur le marché bruxellois, soutenue par la Fédération de l’HoReCa de Bruxelles, Zenchef est : un outil touten-un permettant aux restaurateurs de gérer leur site internet, leurs réservations, leurs avis et la relation avec leurs clients en toute simplicité - sans avoir de compétences particulières en informatique !
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La Fédération Horeca Bruxelles organise une permanence digitale tous les mardis de 13h a 17h – à partir du 17 juillet 2018. Venez y demander votre diagnostic de visibilité en ligne pour votre restaurant gratuitement !
Des avis à ne pas négliger !
Pour plus d’informations, veuillez contacter la Fédération au 02 513 78 14 ou 0476 930 829 (possibilité de prendre un RDV) u www.zenchef.be
Les avis sont des facteurs souvent négligés mais qui ont toute leur importance. Un avis négatif pourrait
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HORECAbistrot de terroir®
Voyez du pays avec nos Bistrot de Terroir ! ®
Chaque mois, Horeca Journal vous présente un établissement labellisé Bistrot de Terroir® et un de ses producteurs, en Wallonie. L’occasion pour la Fédération HoReCa Wallonie de valoriser ces cafés typiques ainsi que les savoir-faire wallons.
Le Monument,
un Bistrot de Terroir® à l’esprit « routier »
© Fédération HoReCa Wallonie
Armés de notre dictaphone et de notre appareil photo, nous nous rendons en province de Luxembourg, sur la Nationale 4, à hauteur de Bande. C’est aux abords directs de la Nationale 4 qu’est situé cet établissement atypique, nommé « Le Monument ». Au départ, destiné uniquement aux routiers, il s’est transformé en un Bistrot de Terroir® chaleureux, avec une vraie cuisine du terroir et de qualité. A son bord, Philippe et Chantal Bernard, les heureux patrons, nous accueillent avec enthousiasme pour nous conter cette ferveur qui les anime au quotidien. Cet établissement labellisé Bistrot de Terroir® s’est taillé, au fil du temps, une solide réputation de par le monde, grâce à une cuisine généreuse alliant les saveurs de produits locaux de qualité. On peut y manger simplement dans une ambiance bon-enfant où clients et patrons se tutoient volontiers si le cœur leur en dit.
Le dernier camion du patron Chantal, la propriétaire, a repris les rênes de ce bistrot depuis 2003. Puis, Philippe, son compagnon, l’a rejoint pour l’aider dans cette fabuleuse aventure, il y a 6 ans.
Ancien routier, Philippe a abandonné sa vie de chauffeur poids lourd pour se consacrer à sa passion qu’est l’Horeca. Mais attention, il a quand même voulu garder un dernier souvenir de son passé sur les routes… En effet, sur la façade de l’établissement trône une magnifique fresque géante d’un camion. De plus, le dépaysement n’est pas total vu que de nombreux routiers conservent jalousement l’adresse de l’établissement pour y manger lors de leur passage furtif. Néanmoins, avec la construction d’une grande terrasse cosy et accessible toute l’année, la clientèle s’est élargie pour laisser place à tout-un-chacun.
Désormais, chauffeurs poids lourd, pensionnés, villageois, touristes, hommes d’affaires, ouvriers, etc. se côtoient régulièrement dans une atmosphère familiale, pour s’y désaltérer ou y manger un bon petit plat cuisiné par des amoureux de leur métier.
qu’un burger de poulet au fromage d’Orval, une salade ardennaise, des carbonnades à la Chimay, une côte de porc ardennaise…
« Trappist Day » Grand passionné de bières trappistes, le couple a voulu les mettre à l’honneur. Outre l’atmosphère chaleureuse et familiale qui se dégage dans l’établissement, l’œil est inéluctablement attiré par toutes ces bières exposées, que ce soit en posters, en gadgets ou en bouteilles vides... Il y en a partout ! En effet, l’enthousiasme des patrons est tel que l’on peut y déguster toutes les bières trappistes du monde, à n’importe quel moment de l’année. Depuis trois ans, ils organisent un grand événement nommé « Trappist Day » où, pour la première fois cette année, 15 bières
« Ce qui nous donne envie de nous lever le matin, c’est de voir les gens satisfaits et contents d’être venus dans notre bistrot… » Un bistrot atypique Pour rester dans cet esprit « routier » et afin de pallier à toute éventualité, ce Bistrot de Terroir® dispose de douches accessibles à tous. De plus, une rampe d’escalier a été installée permettant l’accessibilité du lieu aux personnes à mobilité réduite. Personne n’est donc oublié ! Les patrons ont vraiment essayé de penser à tout pour que tout le monde se sente chez soi… Et pour la petite histoire, le restaurant est fermé le dimanche car les chauffeurs poids lourd ne roulent pas ou très peu ce jour-là. Et même si la clientèle a évolué, ce jour de fermeture a été conservé.
Une appellation d’origine historique
© Fédération HoReCa Wallonie
Seconde Guerre mondiale. Il s’agit des 34 fusillés de Bande, un des crimes de guerre commis pendant la contre-offensive de van Rundstedt dans les Ardennes. « Une des conditions quand nous avons acheté l’établissement était qu’il devait porter le nom Le Monument », nous raconte Philippe, le patron. « Cela, en hommage à cette tragédie ». Inauguré le 6 juin 1948, le mémorial de Bande est implanté sur les lieux mêmes de la tuerie. 34 jeunes gens originaires de la région ont lâchement été assassinés par l’armée allemande. On peut y apercevoir, à côté d’un autel, une dalle murale portant le nom de ces victimes symbolisées par une sculpture d’un homme à genoux. Un panneau rappelle également l’incendie du village, en septembre 1944. Et un escalier mène à la cave de la maison où les cadavres avaient
Ce nom tire son origine au cœur même de l’histoire. En effet, ce Bistrot de Terroir® est juxtaposé à une ancienne maison où un terrible drame s’est déroulé jadis, lors de la
été dissimulés. On y découvre enfin les noms et les photos des fusillés, avec l’inscription : « Hommage de pieuse reconnaissance aux martyrs de Bande – 24/12/1944 – Victimes de la haine, qu’elles soient semences d’amour ».
Un leitmotiv : 100% frais et de qualité Philippe et Chantal travaillent tous deux en cuisine. Toutefois, quand l’urgence se fait sentir, Chantal donne un coup de main à ses employés, en salle. Tel un poisson dans l’eau, elle s’adonne volontiers à l’un comme à l’autre. Philippe ajoutera ceci : « en cuisine, tout est fait « minute », avec des produits de qualité achetés le jour même et préparés en fonction de la demande. Et en plus, nous essayons toujours de privilégier les producteurs locaux ». Sur la carte, nous remarquerons que de nombreuses recettes traditionnelles subliment ces produits du terroir, telles
© Fédération HoReCa Wallonie
trappistes étaient servies au fût, dont la célèbre Rochefort. Cela en a ravi évidemment plus d’un ! Mais trop tard pour les autres, l’événement s’est déroulé durant le deuxième week-end de juin… Il faudra dès lors attendre patiemment l’année prochaine pour pouvoir y participer ! En résumé, le Bistrot de Terroir® « Le Monument » vaut vraiment le détour. Une ambiance chaleureuse et conviviale, un cadre rustique, une cuisine généreuse et de qualité sont les ingrédients magiques pour vous procurer un moment de pur plaisir. Nul besoin d’en dire plus, rendezvous donc au Bistrot de Terroir® « Le Monument » dès que possible ! Restaurant « Le Monument » Route Nationale 4, 121 6951 Nassogne Tél : 084 34 43 50 R.H.
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Les « Trappistes Rochefort »,
une alchimie monastique Partons à la découverte d’un lieu privilégié invitant au calme et à la sérénité, l’abbaye NotreDame de Saint-Rémy et plus particulièrement, sa brasserie qui produit les désormais célèbres « Trappistes Rochefort ». Cette abbaye, toujours habitée par une communauté de moines trappistes, se situe à deux kilomètres de Rochefort, dans la province de Namur. Elle demeure là, dans toute sa splendeur, aux pieds d’une colline réputée pour sa carrière de marbre où naguère, les moines changèrent l’eau de source de l’abbaye en or…
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Toute une histoire... Cette abbaye cistercienne, construite en 1230, a subi bon nombre de bouleversements au fil du temps. Jadis, celle-ci était occupée par des moniales, des femmes pieuses, pendant deux siècles pour ensuite, laisser libre place aux moines cisterciens en 1464. Au début, les activités agricoles et forestières ainsi que la carrière de marbre demeuraient leurs principales préoccupations, même si les archives font déjà état d’une activité brassicole en 1595. Toutefois, la production de bières trappistes se développe considérablement après la Seconde Guerre mondiale et devient le gagne-pain essentiel de l’abbaye. C’est à ce moment-là que les recettes des bières actuelles font leur apparition… et elles n’en changeront pas, pour le plus grand bonheur de tous !
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Quant à son architecture, l'abbaye a été dévastée à de multiples reprises, ce qui explique cet ensemble hétéroclite de constructions de différentes époques.
Un mélange de tradition, de savoir-faire et de haute technicité A l’époque, les moines ont apporté, à l’abbaye, tout leur savoir-faire en matière de fabrication de bières trappistes. Cette technicité a été relayée ardemment jusqu’à nos jours. Mais on pourrait se poser la question suivante : comment fabrique-t-on une bière trappiste ? Pour créer ses bières trappistes, le brasseur doit respecter plusieurs étapes primordiales.
Voici ce qu’il faut retenir. Tout d’abord, le concassage permet de moudre le malt afin que la farine soit prête à l’emploi. Ensuite, lors de la
« Les Trappistes Rochefort restent fidèles à ellesmêmes… Elles n’évoluent pas par rapport aux tendances des consommateurs ». deuxième phase, toutes les matières premières (l’eau, le malt d’orge, le sucre, le houblon) sont mélangées ensemble, dans le but d’obtenir des sucres simples. Il s’agit du brassage. Vient ensuite la fermentation, pendant laquelle on ajoute la levure. Dès lors, le liquide fermente pendant une semaine afin de produire le gaz et la teneur en alcool contenu dans la bière. C’est à ce moment précis qu’on pourra lui donner le nom de « bière » ! Enfin, la bière est stockée dans une grande cuve temporaire pour être mise en bouteilles. Cette dernière phase s’avère tout aussi cruciale que les autres. En effet, lors du soutirage, le brasseur rajoutera de la levure et du sucre afin de générer une deuxième fermentation en bouteille. Les bières trappistes achèveront leur course folle dans une chambre chaude de 22-23 degrés pendant deux semaines, pour qu’elles terminent leur maturation.
la production), se dote d’un brun intense et d’une mousse compacte. Elle a un goût fruité très prononcé à l’arôme de figue. Il s’agit d’une bière onctueuse en bouche, avec un degré d’alcool de 11.3 %. La Trappiste Rochefort 8, qui représente 40% de la production, est plus ocre avec un éventail d’arômes plus large, plus fruité et plus sec que la précédente. Sa teneur en alcool se situe à 9,2 %. Et la petite dernière, un peu moins
de l’abbaye mais également la levure spéciale, cultivée au sein du monastère. Mais vous n’en saurez pas davantage sur leur fabrication, la recette est jalousement conservée par leurs artisans !
« Authentic Trappist Product » Depuis 1997, seule l’Association Internationale Trappiste (A.I.T.) a le pouvoir de délivrer le label « Authentic Trappist Product ».
qualité et d’éthique ». C’est pourquoi, seules les bières suivantes peuvent porter l’appellation « trappiste » accompagnée du logo adéquat : les bières d'Achel, de Chimay, de Koningshoeven (La Trappe), d'Orval, de Rochefort, de Westvleteren, de Westmalle, d'Engelszell, Zundert (NL), Spencer (USA) et Tre Fontane (IT). « Une bière trappiste est une bière brassée au sein même du monastère ou à proximité immédiate de celui-ci. De plus, le travail doit être effectué par les moines trappistes eux-mêmes ou sous leur contrôle. Il faut savoir également que les revenus, en dehors de tout but lucratif, ne pourront être utilisés que pour la saine gestion de l'abbaye, pour le profit d'œuvres sociales et pour les besoins de la communauté monastique ». Désormais, vous pourrez donc faire la différence entre une bière trappiste et une bière d’abbaye !
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produite (10% de la fabrication), la Trappiste Rochefort 6, possède un arôme épicé et terreux lui conférant un goût fruité intense avec un degré d’alcool de 7,5 %. Ce qui rend les trois Trappistes Rochefort si uniques, c’est avant tout la qualité de l’eau de source
« Ce logo de qualité et d’authenticité est attribué aux bières, fromages et liqueurs produits dans l’enceinte des seules abbayes Trappistes. Il garantit le respect de normes très strictes. La fabrication des produits ainsi que la gestion commerciale doivent répondre à toutes les exigences de
Alors pour ceux qui veulent déguster ces délicieux breuvages, rendez-vous au Bistrot de Terroir® Le Monument, par exemple, afin de profiter d’un merveilleux moment de détente et d’y savourer de délicieux mets de qualité ! Abbaye Notre-Dame de Saint-Rémy 5580 Rochefort Tél : 063 45 00 45 R.H.
Pour obtenir de plus amples informations au sujet du label Bistrot de Terroir® en Wallonie, complétez et renvoyez vos coordonnées par fax au 081/72.18.89, par courriel à info@bistrotdeterroir.be ou par courrier à la Fédération HoReCa Wallonie Asbl - Av. Gouverneur Bovesse 35 bte 1 - 5100 JAMBES.
Les Trappistes Rochefort Pour ceux qui ne le savent pas encore, l’abbaye de Rochefort produit trois bières trappistes. On verra apparaître en premier lieu, la Trappiste Rochefort 6, suivie par la Trappiste Rochefort 10 et enfin, par la Trappiste Rochefort 8. Pour la petite histoire, la Trappiste Rochefort 8 était initialement une bière éphémère, fabriquée spécialement pour la période de Noël. Néanmoins, vu le succès fulgurant de cette bière, sa commercialisation perdurera jusqu’à nos jours. Pour les amateurs de bières, on pourrait les décrire de la manière suivante. La Trappiste Rochefort 10, la plus commercialisée (50% de
Nom : ................................................................................
Prénom : ..................................................................
Enseigne : ........................................................................
□ Café
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N° d’entreprise : ...............................................................
□ Petite restauration
□ Restauration
Adresse : ....................................................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................................................ Tél. : .................................................................................
Fax : ........................................................................
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Un nouveau code d’entreprise en Belgique ? Attention, pour les nouveaux établissements Horeca - un nouveau code d’entreprise simplifié est en train de se mettre en place en Belgique. Le Ministre Fédéral de la Justice - Koen Geens considère qu’au fil des années, la législation s’est faite désuète. Selon lui, la Belgique est devenue très stricte dans l’application des règles européennes et même plus stricte que ses pays limitrophes.
L
e Ministre Geens, souhaite ainsi y mettre un terme. L’objectif de base serait de permettre au maximum d’entreprises de voir le jour en Belgique.
Un seul Code des sociétés et des associations Un seul Code des sociétés et des associations a été créé, permettant selon le Ministre Geens de respecter la particularité des associations. Selon ce code, la distribution de bénéfices devient la seule distinction à faire entre une société et une association. Cette distribution de bénéfices est interdite au sein d’une ASBL sauf dans le cadre du but désintéressé. La qualification d’entreprise se rattache simplement à la forme, et non à la nature des activités effectuées.
4 formes de base Selon ce code, les nombreuses structures d’entreprise serait ramenées à la Société, la Société Privée (SP), la Société Anonyme (SA) et la Société Coopérative (SC). La SP deviendrait la forme de société la plus flexible.
Lorsqu'un entrepreneur se rend aujourd'hui chez son comptable pour lui demander de lui créer une personne morale, ce dernier laissera l’entrepreneur choisir entre 17 structures différentes. Pour le Ministre Geens, cet excès de personnes morales rend inévitablement le droit des sociétés extrêmement complexe. Par le biais de ce nouveau Code des sociétés et des associations, le Ministre Geens veut aller vers plus de simplicité et de clarté. Ces quatre formes ont été choisies car les autres formes existantes peuvent toutes être ramenées juridiquement à l’une de ces quatre formes de base.
Une seule personne suffit pour créer une entreprise Selon ce nouveau code, désormais, une seule personne pourra être en mesure de créer une SA et une SP. Cette personne se chargera de l’apport au sein de l’entreprise. Dans le nouveau droit, il lui sera possible de créer seul son entreprise.
Deux personnes ou plus sont nécessaires pour mettre sur pied une association. Toujours selon ce nouveau code d’entreprise, l’exigence de capital de 6.200 euros est également supprimée lors de la création d’une SP, la forme la plus utilisée.
En revanche, un plan financier consolidé devra pouvoir être présenté. Si des problèmes surviennent, une responsabilité renforcée est d’application. C’était l'une des plus grandes différences avec les autres pays européens, bon nombre d’entre eux n’exigent pas de capital de départ.
Plus d’entreprises en Belgique grâce au siège statutaire
Pour le Ministre de la Justice, l’envie d’entreprendre est plus forte quand aucune contrainte financière n’existe.
Selon le Ministre Geens, de nombreux pays européens forts économiquement, tels que les Pays-Bas, la Suisse et le Royaume-Uni, appliquent le siège statutaire. Par ce biais, le droit des sociétés du pays dans lequel se situe le siège statutaire constitue le droit applicable.
Mais le Ministre précise qu’il ne s’agit néanmoins pas d’un sauf-conduit. « Réfléchir à deux fois avant d’agir » est l’expression qui prévaut selon lui, car la responsabilité renforcée expose bel et bien l’entrepreneur aux risques.
Une limitation de la responsabilité des administrateurs. Dans ce nouveau code d’entreprise, la responsabilité des administrateurs est restreinte sur la base de la portée et de la taille de l’entreprise. D’autres pays européens appliquent ce système. Grâce à cette nouveauté, les assureurs seraient plus enclins à assurer les administrateurs. L’avantage résiderait dans le fait que les créanciers seront payés si cela tourne au vinaigre. Si les administrateurs ne sont pas assurés, les créanciers se retrouvent généralement les mains vides. Néanmoins, selon ce nouveau code, cette limitation de la responsabilité n’est pas valable lorsqu’il est question de fins frauduleuses. Il en va de même pour la responsabilité spéciale en cas de cotisations sociales, de TVA et de précomptes professionnels impayés.
Le Code des sociétés actuel applique le siège réel afin de déterminer quel droit national est applicable à une société. Selon ce principe, le droit des sociétés applicable est celui du pays abritant le siège réel.
Le Minstre Geens donne pour exemple : une entreprise de chocolat est créée aux Pays-Bas et détient son siège, selon les statuts, aux Pays-Bas. En effet, un entrepreneur européen est libre de choisir où il souhaite « s’installer ». Cependant, l’entreprise possède l’ensemble de ses centres de distribution en Belgique, ainsi que la direction journalière de l’entreprise. Dans ce cas, le droit belge actuel prévoit que le siège se trouve de fait en Belgique. Par conséquent, l’entreprise doit appliquer le droit belge des sociétés alors qu’elle n’avait pas opté à l’origine pour celui-ci. Koen Geens : « La Belgique est un pays qui compte de nombreux entrepreneurs et elle doit le rester. J’entends faire « naître » le plus d’entreprises possible en Belgique. Cela est bénéfique pour l’emploi et l’économie de notre pays. Nous devons continuer à soutenir et à stimuler cet entrepreneuriat. Continuer à se présenter comme un pays attractif en matière d’investissements est une nécessité absolue, nous ne pouvons pas nous mettre en retrait à cause d’une législation ou d'une jurisprudence inadaptée ». CT Pour Horeca Bruxelles
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Des technologies innovantes pour votre hôtel ou votre restaurant ?
« Smart Mobility » :
L’open data, l’avenir de la mobilité Salon Food Hotel Tech 2018 bruxelloise ? Pour la deuxième année consécutive, le Salon Food Hotel Tech a ouvert ses portes à Paris du 4 au 5 juin à l’espace Paris Event Center et a réuni diverses innovations dédiées aux professionnels de l'hôtellerie et de la restauration. Cette année cinq start-ups étaient en lice pour le prix Food Hotel Tech 2018 dans la catégorie hôtel, mais le seul vainqueur a été la jeune compagnie « I’m ok restaurant ».
C
ette entreprise a ainsi développé un logiciel qui "transforme les flux d'activité en data" pour améliorer la gestion des espaces et permettre d’éliminer les files d’attentes aux restaurants.
La filiale française du Groupe allemand Rational AG a elle présenté la connectivité en cuisine. À l’aide de l'application ConnectedCooking, lancé en 2017, les appareils de cuisson RATIONAL sont ainsi connectables à un Cloud, permettant un accès à distance via PC, tablette ou Smartphone. Grâce à ce système, il est possible désormais faire un transfert des procédés de cuisson d'un appareil à un autre ou de détecter rapidement une intervention technique.
Pour cette deuxième édition du Salon, on peut relever que les logiciels de gestions de réservations ont été améliorées et les produits High Tech ont été mis en évidence.
Applications mobiles, systèmes de paiement ou logiciels avec Intelligence artificielle… L'objectif des entreprises digitales d’aujourd’hui est réduire leur production de papiers et de fournir aux clients des applications simples et dynamiques.
Le salon Food Hotel Tech a regroupé 150 stands y compris 40 jeunes PME. Les "systèmes de paiement de demain", les "objets connectés pour personnaliser le parcours client", ou les moyens "nourrir sa e-réputation", ou encore la "blockchain, avenir de la réservation" ont fait partie des thèmes des conférences prévues. Le salon permet aux hôteliers et aux restaurateurs, qui ont en général 50 à 60 ans et ne connaissent pas le digital, de trouver des innovations afin de mieux cibler et reconquérir leur clientèle. Plus de 5.000 visiteurs professionnels étaient présents pour le salon Food Hotel Tech 2018, qui promet d’encore améliorer ses chiffres à l’avenir. Plus d’information sur les nouveautés hôtels et restaurant de ce salon sur notre Web Tv - Horeca TV. CT Pour Horeca Bruxelles
Comme beaucoup le savent, mobilité et Horeca vont souvent de pairs. Que serait un établissement Horeca sans un accès simple à son établissement ? Dans cette optique, la mobilité semble souvent faire défaut à Bruxelles. Une meilleure gestion des données et le digitale pourrait-il changer cela ? Le Ministre de l'Agenda numérique Alexander De Croo et le Ministre de la Mobilité François Bellot ont lancé l'appel à projets 'Smart Mobility'.
C
et appel doit permettre de sélectionner des projets qui misent sur des solutions numériques en matière de mobilité et de les financer pour qu’ils deviennent réalité. Un montant total de 4 millions d'euros a été dégagé à cet effet.
L'appel à projets 'Smart Mobility' vise à améliorer la mobilité et à dynamiser l'utilisation de données ouvertes aux fins de mobilité. "Avec ce projet, nous voulons offrir un coup de pouce financier à des initiatives de mobilité numérique qui sont prometteuses et aujourd'hui encore en plein développement. Les applications numériques sont susceptibles de stimuler une meilleure intégration des réseaux de transport et de contribuer à un changement modal et des mentalités", indique le Ministre Bellot. "On gagne tout simplement à être plus malin", ajoute le ministre De Croo. "Avec le Fonds 'Smart Mobility', nous dégageons quatre millions d'euros pour investir dans des solutions numériques intelligentes qui contribueront à une meilleure mobilité. Je pense par exemple au développement d'applis de mobilité mettant à profit l'énorme montagne de données ouvertes qui sont aujourd'hui déjà disponibles." Concrètement, il pourrait s’agir de projets portant sur le covoiturage ou sur l'utilisation de nouveaux modes de déplacements, ou de projets susceptibles de fournir des informations en temps réel sur divers services de transport. Les projets ont été déposés au plus tard le 9 juillet 2018 et ont été ensuite examinés par un jury indépendant et international. L’avenir dira si une application, un site ou une nouvelle idée pourra changer la mobilité à Bruxelles. CT Pour Horeca Bruxelles
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HORECAmembre Horeca sous la loupe
M&M Comme à la Maison,
un nom empreint de tradition familiale, de solidarité mais pas que... Située depuis de nombreuses années sur la Place du Quartier Saint-Jacques à Braine l’Alleud, cette friterie a pour ambition de sublimer la qualité de ses produits ainsi que l’accueil réservé à sa clientèle. Genèse du projet familial « Je suis devenu frituriste pour réaliser le rêve de mon papa ! Il a fait toute sa carrière en tant que maraîcher et tenancier d’un magasin d’alimentation générale mais le rêve d’ouvrir une friterie ne l’a jamais quitté ». Ce rêve fut donc concrétisé par son fils Domenico qui reprit avec son papa et accompagné de son épouse, un fritkot, la Friterie de l’Estrée. Le commerce, en pleine évolution, accueille rapidement Claudia, sœur de Domenico ainsi que son mari, Monsieur Moro. C’est à ce moment précis que les familles Monachino et Moro s’associent pour donner un nom très personnel à cet établissement. « Le rassemblement de nos initiales nous semblait être une connotation sympathique et ludique et comme à la maison évoque la notion de famille réunie pour le repas (sourire) ». La disparition du papa, initiateur du projet, est brutale mais l’esprit et l’attachement familial s’en trouvent considérablement renforcés. Voici désormais l’équipe au complet, un quatuor familial soudé par les mêmes valeurs d’entreprenariat, de travail constant ! Le développement de l’entreprise donne des ailes à la famille et la décision est prise d’acheter une ancienne boucherie sur la place du quartier Saint-Jacques de Braine l’Alleud. A la suite de travaux d’aménagement nécessaires à la nouvelle activité, c’est en 2012 qu’ouvre officiellement l’établissement !
« Je suis devenu frituriste pour réaliser le rêve de mon papa ! Il a fait toute sa carrière en tant que maraîcher et tenancier d’un magasin d’alimentation générale mais le rêve d’ouvrir une friterie ne l’a jamais quitté. » La frite… rien de moins que notre gloire nationale ! Un patrimoine social et culturel à part entière ! Ardent défenseur de notre tradition culinaire, la frite est ici fraîche, réalisée à l’ancienne, précuite à 135° pour être enfin cuite, le tout dans de la graisse de bœuf. Elle est, en outre, servie dans un cornet en papier comme il se doit. L’une des forces de l’établissement se trouve dans le large choix proposé à la clientèle. Cela va de saucissons et salamis
artisanaux à divers plats maison tels que les boulettes sauce tomate, le poivron farci, les chicons gratin. Le burger de bœuf maison a particulièrement le vent en poupe. Le bœuf est frais, en provenance direct de la boucherie du coin. Il est cuit sur la plancha et est agrémenté de fromage, de lard, de crudités, d’une sauce au choix et accompagné d’un pain aux herbes. Un autre pan de notre patrimoine a également été mis en valeur par l’apport, sur la carte, d’une bière blonde locale et artisanale la Brainoise, brassée à Braine le Château. Ce service de qualité et plein d’attention est un des fers de lance de l’établissement. « Notre cheval de bataille a, de tout temps, été de choisir d’excellents produits et de les sublimer par une préparation adéquate ainsi qu'un service soigné. Nous avons un jardin dans lequel des jeux pour enfants ont été installés. Un certain confort est apporté aux mamans ainsi qu’à leur bébé. Un micro-onde, une table à langer sont à leur disposition ». Une fois n’est pas coutume, cette friterie souhaite également ouvrir grand ses portes aux végétariens. Un bac à graisse végétal leur est spécifiquement réservé dans lequel seuls les burgers et steaks végétariens sont préparés. La politique marketing de ce quatuor a, au fil du temps, changé d’orientation. En effet, il a été décidé d’accorder des avantages directs à la clientèle par le biais de diverses actions promotionnelles, une carte de fidélité 10+1 gratuit ainsi que le mardi burger plutôt que d’investir via les canaux de la presse ou de la publicité. Il s’agit bel et bien ici de frituristes mais également de marketeurs qui se réunissent en équipe dans le seul but de sentir les tendances et les besoins de leur clientèle.
«Nous avons mis en place une initiative qui nous est propre, basée sur l’initiative du Caffè sospeso née à Naples. Il nous semblait important d’orienter ces dons vers les personnes nécessiteuses. On s’est alors tourné vers le CPAS et le restaurant social de Braine l’Alleud. Le cornet suspendu était né. » « Notre histoire, notre cheminement familial s’est fait dans un cercle d’indépendants. C’est donc, dès la plus tendre enfance, que nous avons été confrontés aux contacts avec la clientèle, au comportement à tenir face à elle. C’est ainsi que chez nous, la carte et les prix ne se trouvent pas sur un panneau mural comme ailleurs, mais bien au comptoir. A l’instar d’un comptoir de maraîcher…Quand le client arrive,
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on lui souhaite la bienvenue suite à quoi il reçoit une carte. L’esprit maraîcher fait partie intégrante de notre histoire et par la même de notre commerce. Le fait de travailler en famille nous renforce considérablement, on se repose les uns sur les autres et la confiance est totale».
Le quartier Saint-Jacques Cette friterie est le point central d’une vie de quartier, communautaire, chargée en évènements tout au long de l’année. « On essaie de promouvoir et de dynamiser notre quartier car nous ne sommes pas au centre de Braine l’Alleud. Il faut donc inciter les gens à se déplacer et à nous découvrir. D’autres commerces de ce quartier sont également parties prenantes des évènements et nous essayons d’être rassembleurs ». C’est ainsi qu’est organisé, pour la première fois cette année, le rallye Vespa club qui regroupera à la fois des Vespa et des Fiat 500. Le point de départ ainsi que l’arrivée se feront à la friterie. En partenariat avec l’association des Commerçants du Quartier Saint-Jacques, des festivités sont organisées telles que l’apéro Brainois. Durant l’évènement, la place est fermée, les tonnelles sont de sortie, le bar placé pour l’occasion invite au rassemblement et à la fête. Dans la continuité du dynamisme
de ce quartier, avec la librairie et le magasin de décor voisins, une association a été créée. Une fête de quartier est d’ailleurs organisée et un polo à l’effigie du quartier est en vente. Le profit émanant de cette vente est utilisé lors de la fête du sapin . « Durant la période de Noël, un sapin trône sur la place et est décoré par nos soins. Une boisson chaude ainsi qu’un cadeau sont offerts aux enfants par le Père Noël qui se déplace tout spécialement pour l’évènement (sourire) ».
«Notre histoire, notre cheminement familial s’est fait dans un cercle d’indépendants. C’est donc, dès la plus tendre enfance, que nous avons été confrontés aux contacts avec la clientèle, au comportement à tenir face à elle.»
La frite est ici fraîche, réalisée à l’ancienne, précuite à 135° pour être enfin cuite, le tout dans de la graisse de bœuf. Elle est, en outre, servie dans un cornet en papier comme il se doit.
La solidarité n’est pas en reste. « Nous avons mis en place une initiative qui nous est propre. Nous sommes une famille d’origine italienne et nous nous sommes basés sur l’initiative du Caffè sospeso née à Naples, l’équivalent du café suspendu. On a trouvé que l’idée était intéressante. Toutefois, là-bas quiconque peut le demander. Or, il nous semblait important d’orienter ces dons vers les personnes nécessiteuses. On s’est alors tourné vers le CPAS et le restaurant social de Braine l’Alleud. Le cornet suspendu était né. Fin de chaque mois, on envoie le décompte des généreux dons de notre clientèle sous forme de bon à valoir au restaurant social qui sert de relais et qui les distribue selon les besoins de chacun. L’opération est discrète dans le respect de ceux qui en ont le plus besoin.». Le succès de l’action n’est plus à démontrer. La preuve en
est : 2286 cornets suspendus ont été offerts en 2016, 2352 en 2017. L’opération continue en 2018 et elle semble déjà en constante progression! Une opération solidaire supplémentaire a été créée par cette équipe dynamique, il s’agit ici de la pièce d’or. A l’achat d’un box enfant, M&M octroie une pièce d’or symbolique, d’une valeur de 0.50 €, à l’Asbl Amarrage qui accueille, chaque année, une centaine de jeunes en situation socio-familial difficile. Vous l’aurez compris, la générosité, la cohésion sociale et le dynamisme sont les maîtres mots de ce quatuor décidément bien implanté dans un quartier fédérateur et solidaire !
Engagements en faveur de l’écologie En outre, des engagements sont également pris en faveur de l’environnement. Les graisses sont remplacées quotidiennement et sont recyclées en bio-carburant. Le choix d’un chauffage par le sol et de lampes économiques a également été privilégié. Les emballages sont uniquement en papier et les petites fourchettes en bois.
Reconnaissance de la profession « Au travers de la récente reconnaissance en tant que patrimoine culturel et immatériel, c’est toute une profession qui s’en trouve reconnue et mise à l’honneur. Ce métier requiert une réelle implication personnelle, une rigueur constante depuis la commande des matières premières qu’il se doit de choisir avec soin en passant par leur préparation et enfin le service optimal offert à sa clientèle. Notre profession le mérite amplement! ».
Ici, la clientèle est nombreuse et fidèle… il est aisé de comprendre pourquoi. Rien n’est laissé au hasard, tout est parfaitement agencé ! Cette équipe familiale, pour qui le contact avec sa clientèle représente le sel du métier, vous accueillera chaleureusement, comme à son habitude. N’hésitez pas, poussez la porte, vous ne pourrez qu’être conquis ! C.TX Friterie « M&M Comme à la Maison » Chaussée d’Ophain 59 1420 Braine l’Alleud 0470/95.01.73 Ouvert du mardi au dimanche, non-stop de 11h30 à 22h, les vendredis ouvert jusqu’à 23h30.
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Des recettes de la cuisine d'une boucherie
Rénovation du tunnel Léopold II
A
près le succès de The Butcher’s Book, Hendrik Dierendonck publie un nouveau livre : The Butcher’s Kitchen. Hendrik nous livre les meilleures recettes de son restaurant Carcasse, qu’il s’agisse de plats centrés sur son excellente viande ou de délicieuses préparations de légumes. Dans cet ouvrage, le boucher Hendrik Dierendonck nous offre un regard unique sur son métier, qui est progressivement devenu sa passion. Métier pris au sens large puisqu’il est l’heureux éleveur de la rouge-brune de Flandre occidentale, le maître du processus de maturation, l’exploitant d’un restaurant baptisé Carcasse et le redécouvreur du porc ménapien. Le Carcasse est à la fois le prolongement physique de la boucherie Dierendonck de SaintIdesbald et un restaurant tout sauf classique. La philosophie from nose to tail d’Hendrik, désormais bien éprouvée, y sert de fil rouge. Carcasse a une étoile Michelin. The Butcher’s Kitchen CARCASSE by Hendrik Dierendonck, Editeur Kannibaal, €35, u www.uitgeverijkannibaal.be
C’est à présent au tour du tunnel Lépold II – le plus long tunnel de Belgique qui montre des signes de fatigue et est complètement fermé depuis le 1er juillet 2018. Ce tunnel, long de 2534 mètres, est pourtant un des piliers de la mobilité bruxelloise, tous les jours, quelques 80 000 navetteurs l'empruntent. Mais après la chute d'un fragment de béton, sa rénovation est devenue une priorité.
C
ette importante rénovation a commencé le 1er juillet 2018 via un partenariat public privé et va durer 39 mois, dont neuf pour les travaux de préparation. Il s'agira principalement de rénover le système de détection d'incendie, refaire le revêtement, modifier le système de ventilation, etc.
Un chantier important, estimé à 180 millions d'euros, qui se fera de nuit durant l'année et de jour, pendant juillet et août.
Un enjeu pour l’hospitalité et le tourisme bruxellois ! Nombreux sont les professionnels de l’hospitalité et du tourisme qui sont dans l’attente d’une relance de la mobilité bruxelloise depuis plusieurs année. En effet, suite aux travaux lourds au niveau des tunnels bruxellois, les difficultés de mobilité au sein de la capitale belge dissuadent de très nombreuses personnes de se déplacer ou même de sortir le soir. La fréquentation dans les restaurants, les snacks, les cafés ou les boîtes de nuit s’en ressent. La mobilité bruxelloise est donc clairement un enjeu pour le tourisme et l’hospitalité bruxelloise. La Fédération Horeca Bruxelles parfaitement consciente des enjeux de la mobilité bruxelloise. CT Pour Horeca Bruxelles
Le meilleur de nos terres se goûte dans ...
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L'Horeca Echo du mois de juillet-août aborde les sujets suivants : - La viande de bœuf maturée dans les restaurants - Vous avez conclu un contrat d’achat de boissons et êtes en litige avec votre brasseur ou votre négociant en boisson concernant l’application du code de bonne conduite ? Soumettez votre dossier à la commission de conciliation ! - Où déclarer l’existence de vos caméras ? - Notre astuce : quand s’applique l’obligation d’information à l’AFSCA ? - Des avantages financiers pour l’engagement des jeunes dès le 1er juillet 2018 - Notre astuce : réduction des délais de préavis : adaptez votre règlement de travail ! - Étudiants - Le RGPD et les travailleurs - Les revenus complémentaires exonérés d’impôt Horeca Echo est une publication réservée aux membres d’Horeca Bruxelles, d’Horeca Vlaanderen et de la Fédération HoReCa Wallonie.
Attention vous risquez des sanctions si vous vendez du bio sans avoir la certification. Rappel de la législation sur le bio du SPR Bruxelles Economie et Emploi : une entreprise ou un service de catering [1], un restaurateur ou un traiteur peut utiliser l'indication « biologique » ou « bio » uniquement s'il respecte les conditions énoncées au chapitre 3 du cahier des charges "Biogarantie" [2]. Pour cela, il doit avoir soumis son entreprise au contrôle d'un des trois organismes agréés (Certysis, TÜV Nord Integra ou Quality Partner).
Etape 1 – Déterminer votre situation 5 situations sont prévues au cahier des charges [2] pour les contrôles et la certification « bio ». Se faire certifier « bio » pour un (ou des) produit(s) bio acheté(s) Dans le cadre du système par produit bio acheté, l'opérateur s'engage à acheter certaines denrées alimentaires uniquement en bio (des pommes de terre fraîches par exemple). Dans le cas d'une préparation, il est permis que seul un produit soit bio (par exemple, seules les pommes de terre seront bio dans une purée). L'opérateur pourra communiquer clairement aux consommateurs quels produits sont bio. Consultez la rubrique 3D3 et 3E3 du cahier des charges pour plus d'informations. Se faire certifier « bio » sur base du pourcentage bio Dans le cadre du système sur base du pourcentage, l'opérateur s'engage à acheter au minimum 15% de produits bio par an. Le
pourcentage est calculé sur base de la valeur financière des achats. Cette certification permet d'inter-changer les produits bio surtout en cas d'approvisionnement variable mais ne permet pas aux consommateurs de savoir précisément quels ingrédients ou plats sont bio. Dans le cas d'une préparation, il est permis que seul un produit soit bio (par exemple, seules les pommes de terre seront bio dans une purée). Consultez la rubrique 3D4 et 3E4 du cahier des charges pour plus d'informations. Se faire certifier « bio » pour un plat ou une préparation Dans le cas de la certification par plat, l'opérateur réalise des préparations 100% bio. L'opérateur pourra communiquer clairement aux consommateurs quels menus/plats sont 100% bio. Consultez la rubrique 3D2 et 3E2 du cahier des charges pour plus d'informations. Faire certifier « bio » son entreprise La certification de l'entreprise sert à mettre en avant les entreprises 100% bio. Consultez la rubrique 3D1 et 3E1 du cahier des charges pour plus d'informations. Se faire certifier « bio » pour un événement ponctuel Ce système permet une certification simplifiée (procédure accélérée) dans le cas d'un événement ponctuel (salon, manifestation festive, sportive, ..) pour autant que l'ampleur de celui-ci soit limité (chiffre d'affaires à 15.000 €). Consultez la rubrique 3D5 et 3E5 du cahier des charges pour plus d'informations.
[1] entreprise dont l'objet est de fournir des repas ou un service dont l'objet est de fournir des repas (par exemple, une cuisine de collectivité). [2] Consultez la version html du cahier des charges
Etape 2 – Contacter un organisme certificateur Contacter un des trois organismes certificateurs agrées par la Région de Bruxelles-Capitale, afin de vous faire contrôler. Vous devrez vous honorer d'une redevance auprès de cet organisme. Consultez la rubrique 3.E du cahier des charges pour connaître le montant de le redevance. Celui-ci dépend de votre situation. Les trois organismes certificateurs agrées par la Région de Bruxelles-Capitale sont : Certisys (code BE-BIO-01) Avenue de l'Escrime 85 - 1150 Bruxelles E-mail info@certisys.eu T 02 779 47 21 - F 02 779 47 22 www.certisys.eu TUV Nord Integra (code BE-BIO-02) Statiestraat,164A 2600 Berchem E-mail info@tuv-nord-integra.com T 03 1287 37 60 - F 03 1287 37 61 www.tuv-nord-integra.com Quality Partner (code BE-BIO-03) Rue Hayeneux, 62 - 4040 Herstal E-mail bio@quality-partner.be T 04 1240 75 00 - F 04 1240 75 10 www.quality-partner.be
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Collaborateurs de rédaction: Willem Bonneux, Lore D’hont, France Gavroy, Régine Kerzmann, Sam Paret, Luc Vander Elst, Henk Van Nieuwenhove, Ludwig Verduyn, Leo Vernimmen
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Horeca et politique © Wouter Van Vooren
L’horeca est une composante essentielle de notre société et de nombreux hommes politiques s’intéressent de près à ce qu’il se passe dans ce secteur. Ils interrogent les ministres compétents, en quête d’informations et de faits concrets. Ho.Re.Ca. Journal les a observés discrètement.
Ne faudrait-il pas revoir l’arrêté-loi relatif à la répression de l’ivresse ? Député CD & V et bourgmestre de Maasmechelen, Ralf Terwingen sait comment faire passer Maggie De Block, responsable politique Open VLD, à la postérité. En inscrivant son nom sur les murs de chaque établissement horeca de Belgique. J’entends déjà votre question : « Mais comment ? » C’est très simple : lors de la commission Santé publique de la Chambre, Ralf Terwingen a discuté de l’arrêté-loi du 14 novembre 1939 relatif à la répression de l’ivresse. Chaque entrepreneur actif dans le domaine de l’horeca est censé connaître cette loi. En effet, tout établissement horeca est dans l’obligation d’afficher « à un endroit bien visible » un exemplaire de cette loi. Et ça ne s’arrête pas là. La loi exige également que ce document papier soit imprimé chez « un imprimeur agréé par le Ministère des Finances ». Une obligation qui ne passe pas inaperçue à l’heure du numérique. La confusion concernant cette disposition est telle que R.Terwingen lui-même ignore qui en est le ministre de tutelle. Il s’est tout d’abord adressé au Ministre de l’Intérieur, qui l’a renvoyé au ministère de l’Économie, qui lui a à son tour indiqué qu’il devait s’adresser à Maggie De Block en sa qualité de Ministre des Affaires sociales et de la Santé publique. Ce à quoi M. De Block répond que c’est à son collègue Koen Geens, Ministre de la Justice, que revient la charge de ce dossier, mais qu’elle prendra tout de même la peine de répondre.
R. Terwingen demande : « Si vous consultez cet arrêté-loi, vous conviendrez comme moi que cette disposition relative à l’horeca est tout à fait dépassée. Ne faudrait-il pas revoir cet arrêté-loi, dans l’intérêt pur et simple des acteurs du secteur de l’horeca ? » Avant de poursuivre avec une certaine espièglerie : « En établissant une nouvelle réglementation en la matière, vous êtes assurée de passer à la postérité, car cet arrêté-loi de 1939 est affiché dans tous les bars de Belgique. De quoi immortaliser votre nom sur les murs de nombreux cafés si là est votre ambition. Mais je devine à votre grimace que ce n’est pas le cas. » M. De Block répond : « Je partage votre avis concernant cette loi. Je soutiens toujours le principe défendu par cette disposition, mais l’obligation d’en afficher un extrait imprimé sur un papier spécial constitue un vestige d’une autre époque. Nous pourrions très certainement moderniser cette loi. Bien entendu, l’objectif de cette disposition reste inchangé. Elle vise également à protéger l’ordre public et la moralité, un aspect qui ne relève pas de mes compétences. Une adaptation de cette loi nécessiterait donc une réflexion conjointe avec le Ministre de la Justice en raison des dispositions pénales qu’elle contient. » La ministre s’engage également à une amélioration de la loi. « Vous me demandiez si j’étais prête à afficher une nouvelle loi sur les murs des débits de boisson de Belgique dans la perspective d’une gloire éternelle. Je préfère laisser ce plaisir à quelqu’un d’autre. Je suis toutefois disposée à rechercher des manières de moderniser la loi en collaboration avec le Ministre de la Justice. Je me concerterai
également avec le Ministre de l’Économie si cela devait s’avérer nécessaire. » R. Terwingen poursuit en mentionnant quelques exemples démontrant à quel point cette loi de 1939 est archaïque. Elle indique notamment qu’« il doit exister, à l’usage des clients, un nombre suffisant d’urinoirs et de latrines salubres et convenables ». Les toilettes doivent également permettre « l’évacuation prompte des fèces ». D’humeur taquine, R. Terwingen ajoute : « J’ai choisi ces extraits pour pimenter le travail des traducteurs. » « Je crois qu’ils ne parviendront jamais à traduire le terme “fèces”. »
Bientôt une taxe sur les acides ? Lors de cette même commission, la députée CD & V Els Van Hoof demande à la Ministre si elle songe à étendre l’accise sur les boissons sucrées. La Ministre dément. Elle précise toutefois qu’une adaptation de la taxe en vigueur est actuellement à l’étude. Quelle adaptation ? M. De Block répond : « En fait, cette accise ne s’applique pas aux boissons contenant 0 % de sucre. Ces produits contiennent toutefois des acides nocifs pour les dents, comme nous le confirment les dentistes. » Elle ajoute que son administration établira si cette taxe doit à être différenciée une nouvelle fois en collaboration avec le secteur des boissons rafraîchissantes.
Les chiffres exacts concernant les flexi-jobs ne seront pas connus avant l’année prochaine. Le système des flexi-jobs a été étendu de l’horeca au secteur du commerce de détail au début de cette année. La députée MR Isabelle Galant souhaiterait que le Ministre de l’Emploi Kris Peeters (CD & V) la renseigne sur le succès de cette mesure. Le Ministre ne peut toutefois lui apporter qu’une réponse partielle. Durant le premier trimestre de 2018, le nombre de flexi-jobs a grimpé de 19 %, soit 5 449 emplois supplémentaires. Ce taux de croissance pourrait même atteindre 36 % durant le deuxième semestre de cette année. On estime que 1969 des 5 449 flexijobs créés au premier trimestre sont liés au secteur du commerce du détail, contre 3480 dans le domaine de l’horeca. Ces chiffres ne sont toutefois pas totalement exacts. En effet, ils se basent sur les déclarations Dimona. Ce document doit mentionner l’emploi de chaque personne engagée dans le cadre d’un flexijob. Et l’on ne dispose justement pas encore de ces chiffres à l’heure actuelle. Il s’agit donc uniquement du nombre de personnes inscrites comme exerçant un flexi-job, qu’elles aient effectivement travaillé ou non. Le Ministre Kris Peeters ne devrait pas obtenir ces données avant l’année prochaine. Ludwig Verduyn