Horecajournal .
N° 99 - septembre 2018 10 numéros par an TIRAGE: 31.300 E.R. Filip vanheusden Horeca Marketing BLVD. Anspach 111, 1000 bruXELLES www.horecabruxelles.be www.horecawallonie.be bureau d’émission: Malines
n°99 - septembre 2018
Pouvez-vous nous expliquer le contenu du projet de loi ?
Le problème dans notre pays c’est non pas la collaboration entre l’Horeca et une plateforme comme Booking par exemple, il y en a d’autres, mais c’est plutôt la dépendance, qui existait, avant que nous fassions passer ce projet, par rapport à des plateformes comme booking. Une dépendance avérée avec des marges pour la plateforme par rapport aux chambres louées, allant de 12 à 15%, c’est énorme. Et surtout qui ne donnait pas, compte tenu des clauses abusives que nous retrouvions dans les contrats avec cette plateforme, la possibilité pour l’hôtelier de proposer sur ces supports, un prix inférieur à ceux proposés par booking. Grâce à ce projet qui est passé ici le 20 août, il est d’application, on retrouve un peu plus de liberté, d’autonomie, dans les prix qui seront fixés par les hôteliers dans notre pays.
Pourquoi voulez-vous interdire concrètement les clauses de parité tarifaire ? Ce que je veux interdire, ce sont les clauses abusives. Il y a de l’abus. Moi, je suis un Ministre des indépendants et PME, qui œuvre pour la libre entreprise, mais qui entend quand même protéger les petites infrastructures, les petites PME, les petits indépendants, d’un certain nombre de clauses abusives, tarifaires, qui sont pratiquées par les géants de l’internet. Il faut, à mon sens, pour que le système continue à fonctionner, que cet indépendant, cette petite PME, elle garde son sort en mains. Et si elle garde sa liberté tarifaire en mains, cela fera aussi l’affaire du consommateur qui pourra aller chercher un prix inférieur à ceux proposés sur les plateformes.
HORECAHébergements touristiques
« Loi booking »
Denis Ducarme : « nous avons tenu à avancer sur le plan de l’Horeca » De gauche à droite, Eric Catry - Vice - Président de la Section Hébergements Touristique de la Fédération Horeca Bruxelles, Denis Ducarme - Ministre des Classes moyennes, des Indépendants, des PME, de l'Agriculture et de l'Intégration sociale et Yvan Roque - Président de la Fédération Horeca Bruxelles.
européenne d’accepter le projet belge qui n’était pas gagné d’avance.
Avez-vous mené des concertations avec les parties prenantes avant de décider qu’il convenait d’adopter une loi pour interdire les clauses de parité tarifaire ?
Pourquoi la Commission européenne a-t-elle rendu un avis sur ce projet de loi ? Quelle était la teneur de cet avis ? Quelles sont les modifications que vous avez apportées au projet suite à cet avis ?
Les opérateurs de réservation en ligne auraient déjà renoncé à imposer des clauses de parité aux exploitants d’hébergements touristiques, qu’en est-il exactement ? Pourquoi dès lors légiférer ?
Oui, nous avons naturellement concerté et rencontré les Fédérations Horeca et avons constaté au niveau des plateformes, tels que booking et autres, qu’il n’y avait pas eu cette volonté de trouver un compromis qui permettait à l’hôtelier, l’indépendant de retrouver cette liberté en des termes tarifaires. Nous avons donc été contraints, pour mettre fin à un certain nombre de clauses abusives, de prendre le chemin du projet qui est rentré en application ce 20 août 2018.
Nous avons reçu un certain nombre de remarque de la Commission Européenne. Naturellement, nous avons adapté le projet afin qu’il puisse être accepté par la Commission Européenne. Nous avons donc d’abord proposé un projet au parlement. Nous avons reçu les remarques. Il y a des remarques que nous avons respectées. Et nous avons déposé un nouveau projet qui est aujourd’hui d’application et qui rencontre les quelques remarques que la Commission avait pu produire.
C’est plus compliqué que cela. Il y a naturellement une volonté au départ de trouver une conciliation, un compromis. Cela n’a pas été possible. Ils n’ont pas voulu et nous avons dû légiférer, trouver ce compromis et nous avons dû aussi convaincre par notre dispositif la commission
Pourquoi légiférer en cette matière au niveau belge, n’est-ce pas à l’Union européenne de traiter de cette problématique ? Et, d’ailleurs qu’a fait l’Union par rapport à cette problématique ?
Pensez-vous que les exploitants d’hébergements touristiques sont dépendants économiquement de ces plateformes et qu’il fallait dès lors que l’État intervienne pour réguler ?
Il y a d’autres pays qui ont pris des initiatives similaires à la nôtre aujourd’hui en Europe, mais il s’agit naturellement, à chaque pays, de prendre ses responsabilités. Nous, avec le gouvernement Michel, nous avons tenu à avancer sur le plan de l’Horeca. Par rapport à nos hôteliers en Belgique, pour leur garantir une liberté, une autonomie en termes de fixation des prix, qui est tout bénéfice, également pour le consommateur. Et nous avons veillé, naturellement à le faire, en respectant les règles européennes qui ne sont pas simples en termes de libre concurrence. Donc à chaque pays sa liberté de prendre ses responsabilités en la matière. Nous l’avons fait.
Il y a et avait une dépendance. Et il y a sans doute toujours une dépendance, mais plutôt qu’une dépendance, je souhaite qu’il y ait plutôt une collaboration. Et cette collaboration, elle amène le fait que des plateformes, tel que Booking, mais également des indépendants et les PME, soient gagnantes. Il s’agit de collaborer en respectant la liberté de chacun des acteurs. Aujourd’hui, avec ce projet, les petits hôteliers et l’Horeca, dans notre pays, sont plus respectés qu’ils ne l’étaient. On ne lui impose plus des clauses abusives qui sont tout à fait inacceptables sur le plan de la fixation du prix et qui doit rester de la décision de l’opérateur, de l’hôtelier, de l’indépendant et pas d’une plateforme.
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Cette interdiction ne favorise-t-elle pas le « cherry picking », « le Free riding » au détriment des opérateurs de réservation en ligne ? Non, on l’a constaté dans d’autres pays où des dispositions similaires ont été prises que c’est du Win – Win. La plateforme continue dans ces autres pays à avoir une fréquentation et des réservations qui continuent à augmenter malgré la mise en place de ces dispositions. Donc il y avait vraiment nécessité à produire ce projet qui est un équilibre entre responsabilité et liberté. Il y avait des clauses abusives qui étaient vraiment forcées par un certain nombre de plateformes d’hébergement. On va continuer à travailler avec elles, mais en étant plus respectés et plus libres.
Les clauses parité sont en quelque sorte des clauses reconnues comme abusives par la loi. C’est une avancée pour les hôteliers, mais comptezvous en rester là ou comptezvous étendre ce travail à d’autres pratiques abusives ? Oui, tout à fait. Nous avons la volonté ici, en ce cabinet, de continuer à lutter contre un certain nombre de clauses abusives dont souffrent les petites PME, les petits indépendants par rapport à un certain nombre de géants. Et donc, au-delà de ce que nous produisons ici, avec ce que l’on a appelé la « loi booking », nous continuons un travail pour faire reculer dans toute une série de secteurs, les clauses abusives qui sont constatées aujourd’hui. CT
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Dans cet
Horecajournal
La solution digitale pour vos procédures et obligations en hygiène alimentaire.
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La brasserie du Clocher.
p. 9
p. 5
Thierry Neyens Président Fédération HoReCa Wallonie
HORECAactuALITE
Editorial
Elections communales : proximité et raison Le 14 octobre prochain, les citoyens éliront leurs représentants communaux et provinciaux. A peine quelques mois plus tard, ils retourneront aux urnes pour élire cette fois leurs représentants aux niveaux régional, fédéral et européen. Si nous ajoutons le niveau communautaire, cela fait six niveaux de pouvoir qui, selon leurs compétences respectives, interfèrent sur les préoccupations quotidiennes des citoyens et des entreprises. La situation est réellement très compliquée tant il vrai qu’avec autant de niveaux de pouvoir – aux majorités généralement différentes –, il n’est guère aisé de se retrouver dans autant de dédales législatifs. Pour nos (très) petites entreprises, entre l’Union Européenne et leurs communes, c’est assurément le « grand écart »… Et comme souvent, quand les difficultés apparaissent, le réflexe premier est de se replier sur soi et de rechercher le soutien nécessaire dans son entourage, auprès de ses proches et de ses connaissances comme, par exemple, les élus locaux. C’est notamment pour cette raison et cette proximité, qu’en tant que citoyen et entrepreneur, notre penchant naturel ira vers le(s) candidat(s) que l’on connaît, mais aussi vers les programmes électoraux les plus réalistes et qui mentionnent certaines initiatives par rapport à notre secteur professionnel. Même si la taille de la commune influe certainement sur la qualité de la relation de proximité, lors des élections communales, les considérations sont essentiellement locales et la force des différentes personnalités priment sur les enjeux nationaux. Comme niveau de pouvoir le plus proche du citoyen et de l’entreprise, l’effet des décisions des autorités communales est beaucoup plus rapide, et le lien entre l’effet et la décision beaucoup plus évident et visible. Au niveau communal, les décisions sont bien mieux comprises parce que davantage sensées. Au niveau du secteur Horeca, les communes sont compétentes dans de multiples domaines qui impactent la croissance de nos entreprises. Citons l’attractivité de la commune et la valorisation touristique de son patrimoine et de ses ressources, le permis d’environnement, la sécurité des commerçants, l’hébergement touristique, la sécurité incendie, l’implantation de terrasses, les panneaux de signalisation et les enseignes lumineuses, la concurrence déloyale, le commerce ambulant, les foires, les salles de fêtes, les festivités locales, les nuisances sonores, les heures d’ouverture des établissements, les travaux de voirie, la collecte des déchets, la mobilité urbaine, etc., sans oublier les démarches administratives ainsi que les redevances et impôts communaux. Et cette liste est (bien) loin d’être exhaustive, tant la tentation existe – de la part d’autres niveaux de pouvoir – de charger les communes d’autres frais, pour améliorer leurs bulletins budgétaires… Il y a donc bien matière à agir ! Demain, les communes où il fera bon vivre et entreprendre seront celles où les autorités locales auront la volonté et les compétences de mettre en place une gestion financière rigoureuse mais aussi adéquate, afin de maintenir et de développer l’activité économique sur leurs territoires. Aujourd’hui, les (très) PME sont devenues le moteur de l’économie. Aussi faut-il s’intéresser à les soutenir dans leur environnement propre et donc tout spécialement au niveau communal. Parmi les nombreuses spécificités du secteur Horeca, « l’ancrage local » de ses activités et sa haute intensité de main d’œuvre, son rôle d’intégration et de réinsertion des demandeurs d’emploi représentent de réelles plus-values pour les autorités locales. De leur côté, puissentelles mettre en place des politiques « Horeca » communales responsables, en concertation et en synergie avec le secteur Horeca local. En effet, afin de respecter le principe du « vivre ensemble », les décisions communales, mûrement réfléchies, doivent être prises en concertation avec les acteurs concernés, ceci afin d’éviter des sentiments discriminatoires ou vexatoires, parfois vécus par certains. Dans la même optique, soutenir et favoriser la liberté d’entreprendre et respecter le commerce de proximité doivent être des objectifs permanents. Relevons également que les élections communales ouvrent aussi la porte au développement de nouvelles politiques novatrices, guidées par les changements sociétaux, par les nouveaux modes de consommation, voire par de nouvelles aspirations citoyennes. Sans aucun doute, ces éléments influenceront, à très court terme, le développement et la durabilité des commerces locaux et en particulier ceux de nos entreprises Horeca… C’est pourquoi, le 14 octobre prochain, nous vous souhaitons de choisir les meilleurs élus locaux, proches, raisonnés et sensés.
Bruxelles :
première ville 5G de Belgique ?
Un booste pour le tourisme bruxellois La Secrétaire d'État bruxelloise à la Transition numérique se réjouit fortement de la signature d'un protocole d'accord avec les opérateurs de téléphonie mobile. Bianca Debaets : « Le fait que Bruxelles devienne la première ville de Belgique avec la 5G d'ici 2020 démontre une fois de plus que le Gouvernement bruxellois agit véritablement en faveur d’une Smart city ambitieuse et dynamique. On jette ainsi les bases pour le déploiement de la 5G dans toute la Région. Il ne faut pas sous-estimer l’importance de cette évolution, car de nombreuses applications ne peuvent fonctionner correctement qu’avec une connectivité de très bonne qualité. N’oublions pas que l‘Internet of Things progresse à la vitesse de l’éclair. De par le monde, entre 30 et 75 milliards d'objets devraient être connectés en 2020. Je pense par exemple aux bracelets intelligents, qui permettent aux personnes âgées dépendantes de pouvoir vivre plus longtemps à domicile.
On peut aussi citer le matériel médical et les interventions dans les hôpitaux, les voitures connectées qui définissent des itinéraires afin d’atténuer les problèmes de mobilité, etc. » Bianca Debaets souligne aussi que cette évolution vers la 5G va non seulement permettre de rencontrer les besoins en ‘data’ de plus en plus importants des citoyens, mais que, grâce à cette technologie de pointe, nos entreprises bruxelloises vont aussi être en capacité d’offrir de nouveaux produits et services. Actuellement, déjà 1 start-up sur 4 dans notre pays voit le jour à Bruxelles. La Fédération Horeca Bruxelles salue cette tendance vers un internet très haut débit, qui pourrait attirer d’avantage de touristes à la recherche des destinations « ultra connectées ». CT Pour Horeca Bruxelles
Travail faisable et maniable.
Sept pricipes pour faire la différence
La friterie Chez Lulu.
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HORECAdossier
Accès à la profession
Restaurateur ou traiteur- organisateur de banquets ? Comment faire ? 1/2 Source - Bruxelles Economie et Emploi, service Economie Bd du Jardin Botanique, 20 -1035 Bruxelles - T 02 800 35 40 Toute personne voulant exercer l'activité de restaurateur ou traiteurorganisateur de banquet doit prouver, à côté des connaissances de base en gestion, la compétence professionnelle sectorielle. Exigences, en vue de l'inscription dans la Banque-Carrefour des Entreprises, pour les activités de restaurateur ou traiteurorganisateur de banquets : • les connaissances de base en gestion ; • la compétence professionnelle sectorielle. Le guichet d'entreprises, où vous demandez (la modification de) l'inscription dans la BanqueCarrefour des Entreprises, examine si l'entreprise remplit toutes les conditions.
Guichets d'entreprises agréés ? Actuellement, il y a 8 guichets d'entreprises agréés (classés par ordre alphabétique avec mention des coordonnées du siège social de chaque guichet d'entreprises). C'est à l'un de ces guichets qu'il faut s'adresser pour demander l'inscription d'une entreprise à la Banque-Carrefour des Entreprises (BCE). Coordonnées Chaque guichet d'entreprises à plusieurs bureaux reconnus dans tout le pays. Vous disposez de différents modes de recherche : • liste de tous les bureaux pour un même guichet d'entreprises ; • liste de tous les bureaux pour les différents guichets d'entreprises dans une même commune.
Consultez le site du Service public fédéral pour plus d'informations sur les guichets d'entreprises agréés. Frais pour l'inscription dans la BCE Le droit d'inscription s'élève à 85,50 euros pour : • l'inscription d'une entreprise commerciale ou artisanale en personne physique ou morale ; • l'inscription d'une unité d'établissement (par unité d'établissement) ; • la modification ou la radiation (par unité d'établissement). Recours Quand un guichet d'entreprises refuse une demande (de modification) d'inscription, l'entreprise peut aller en appel contre la décision au Conseil d'Etablissement. Cela doit se faire dans les 30 jours qui suivent la décision formelle de refus du guichet.
Connaissances de base en gestion ? Toute PME commerciale ou artisanale (en personne physique ou en personne morale) doit prouver ses connaissances de base en gestion pour être inscrite dans la Banque-Carrefour des Entreprises (BCE). Ceci concerne les activités à titre principal comme les activités à titre complémentaire. Pour demander l'inscription d'une entreprise commerciale ou artisanale dans la BCE, l'entrepreneur doit s'adresser à un guichet d'entreprises agréé. Lors de cette demande, il doit prouver des connaissances de base en gestion.
Dénomination
Adresse du siège social
ACERTA GUICHET D'ENTREPRISES ASBL
Buro & Design Center, Esplanade du Heysel, BP 65 - 1020 Bruxelles u www.acerta.be
XERIUS GUICHET D'ENTREPRISES ASBL
Rue Vésale 31 - 1000 Bruxelles u www.xerius.be
EUNOMIA ASBL
Rue Colonel Bourg, 113 - 1140 Bruxelles Siège administratif : Oudenaardsesteenweg 7 - 9000 Gent u www.eunomia.be
FORMALIS ASBL
Rue du Lombard, 34-42 - 1000 Bruxelles u www.formalis.be
GUICHET D'ENTREPRISES SECUREX
Avenue de Tervueren, 43 - 1040 Bruxelles u www.securex.be
Boulevard Anspach, 1 - 1000 Bruxelles PARTENA GUICHET D'ENTREPRISES ASBL u www.partena-professional.be ZENITO GUICHET D'ENTREPRISES ASBL UCM GUICHET D'ENTREPRISES ASBL
Quai de Willebroeck 37 - 1000 Bruxelles
u www.zenito.be
Chaussée de Marche 637 - 5100 Wierde
u www.ucm.be
Les connaissances en gestion comprennent : • l'esprit d'entreprendre et les compétences de l'entrepreneur, • les connaissances élémentaires en : o droit o comptabilité, aspects financiers et fiscaux o gestion commerciale o législation spécifique Consulter le programme complet dans l' art. 6 de l'arrêté royal du 21/10/1998. Le guichet d'entreprises qui reçoit la demande d'inscription dans la BCE examine si l'entreprise remplit les conditions.
Exceptions et dispenses Certaines entreprises ne doivent pas prouver les connaissances en gestion : • l'entreprise qui n'est pas une petite ou moyenne entreprise dans le sens de la loi-programme BCE de 10/02/1998 ; • l'entreprise qui n'exerce pas d'activités commerciales ou artisanales ; • l'entreprise qui exerce des services dans des professions intellectuelles réglementées par la loi-cadre du 1er mars 1976 (par exemple comptable, agent immobilier ou expert fiscal) ; • l'entreprise qui exerce des activités comportant des conditions spécifiques sur le plan des connaissances de gestion de base (par exemple transporteur de personnes ou de biens) ; • l'entreprise de vente à domicile ; • l'entreprise commerciale ou artisanale qui était inscrite dans la BCE au 1/1/1999 ; • le cessionnaire d'une entreprise existante (durant un an) ; • le conjoint survivant d'un chef d'entreprise décédé ; • le cohabitant légal survivant d'un chef d'entreprise décédé ; • le partenaire survivant d'un chef d'entreprise décédé, qui cohabitait depuis au moins 6 mois avec le chef d'entreprise décédé ; • les enfants du chef d'entreprise décédé, pendant une période de trois ans ; • dans le cas d'une société qui satisfait aux conditions dans le chef de celui ou celle qui est nommé responsable de la gestion journalière : o le conjoint survivant de la personne décédée qui était responsable de la gestion journalière ; o le cohabitant légal survivant de la personne décédée qui était responsable de la gestion ;
journalière o le partenaire survivant de la personne décédée qui était responsable de la gestion journalière, à condition d'avoir cohabité au moins 6 mois.
Qui doit prouver les connaissances en gestion ? Si l'entreprise est une personne physique C’est de préférence le futur chef d’entreprise qui doit prouver ses connaissances en gestion. Lorsque cela n'est pas possible, une des personnes suivantes peut prouver les connaissances base en gestion : • le conjoint ou la conjointe • le cohabitant légal • le partenaire avec qui il/elle vit depuis au moins 6 mois • un salarié avec un contrat de travail à durée indéterminée • un aidant indépendant, parent au premier, deuxième ou troisième degré du chef d'entreprise, qui soumet une déclaration d’une caisse d’assurances sociales pour indépendants dont il ressort qu’il est aidant indépendant du chef d’entreprise concerné Si l’entreprise est une personne morale (société) La personne qui doit démontrer ses connaissances en gestion est la personne physique qui exercera la direction journalière de l'entreprise : • en tant qu’organe de la personne morale : le gérant dans une SPRL, l'administrateur-délégué dans une SA, l'administrateur, le dirigeant d’entreprise, l'associé gérant, … ou • en tant que membre du personnel avec un contrat à durée indéterminée. Remarque L'entreprise satisfait aux exigences tant que la personne qui a démontré les connaissances en gestion est active au sein de l'entreprise. Si cette personne quitte l’entreprise, l'entreprise dispose de 6 mois pour régulariser sa situation auprès d'un guichet d'entreprises.
les titres qui ne s'y retrouvent pas, vous pouvez consulter la base de données-Diplo. En cas de question sur votre diplôme, adressez-vous à un guichet d'entreprises agréé. Ce sont en effet les guichets d'entreprises agréés qui sont compétents pour déterminer si le diplôme ou la pratique professionnelle est suffisant pour prouver les connaissances en gestion. 2. Une pratique professionnelle suffisante Toute pratique dans une des entreprises suivantes, effectuée durant les 15 dernières années, peut être acceptée: • dans une entreprise industrielle • dans une entreprise commerciale • dans une entreprise artisanale • dans une entreprise ayant des activités agricoles ou horticoles
Vous devez prouver un certain nombre d'années de pratique : • en tant que chef d'entreprise indépendant : en activité principale 3 ans, en activité complémentaire 5 ans. • en tant que responsable de la gestion journalière sans contrat de travail : en activité principale 3 ans, en activité complémentaire 5 ans. • en tant qu'employé dans une fonction dirigeante : 5 ans. • en tant qu'aidant indépendant : 5 ans. Les ressortissants d'un état membre de l'Espace économique européen (Union européenne, Norvège, Islande et Liechtenstein) ou de la Suisse peuvent également prouver les compétences professionnelles en application des droits qui leur ont été conférés dans le cadre de la Directive européenne 2005/36 relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles telle que transposée par l’arrêté royal du 17 août 2007.
Comment prouver les connaissances en gestion ? Les connaissances de base en gestion peuvent être prouvées de trois manières.
3. Un examen de connaissances en gestion Celui qui ne peut faire valoir de diplôme ou de pratique professionnelle suffisante peut passer un examen de connaissances en gestion organisé par le Jury central. En cas de question relative à cet examen, adressez-vous à Bruxelles Economie et Emploi.
1. Un diplôme ou titre L'article 7 de l'arrêté royal du 21/10/1998 stipule quels titres peuvent être pris en compte. Pour
Sanctions L'entreprise qui est en infraction peut être condamnée à une amende, voire à la fermeture.
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n° 99 - septembre 2018
Horecajournal
HORECAproximite
Un « Festival des Brasseries », en octobre sur la Grand’Place à Ath : un défi « géant ». Le « Festival des Brasseries » est bien plus qu’une simple fête. C’est l’événement à ne pas rater si vous faites partie du secteur Horeca ! En effet, à cette occasion, différentes brasseries du Hainaut et en particulier de la région athoise seront sous le feu des projecteurs et mettront à l’honneur leurs bières artisanales. Cette manifestation, la première en son genre, se tiendra le samedi 6 octobre 2018, sur la Grand’Place d’Ath, de 10h00 à 22h00. Pour vous, en exclusivité, nous vous dévoilons les secrets de cet événement déjà tant attendu…
NOUS NE TRAVAILLONS PAS POUR METRO
NOUS TRAVAILLONS AU SUCCÈS DE MILLIONS D’ENTREPRISES, PETITES ET GRANDES, PARTOUT DANS LE MONDE. NOUS TRAVAILLONS POUR LES CRÉATEURS, LES DÉCIDEURS, CEUX QUI CROIENT QUE L’ONT PEUT CONSTRUIRE N’IMPORTE QUOI À PARTIR DE RIEN. QUI ONT RÉALISÉ LEUR RÊVE EN CRÉANT LEUR PROPRE ENTREPRISE. NOUS TRAVAILLONS POUR EUX.
Le festival en quelques mots L’organisateur du « Festival des Brasseries » n’est autre que Maxime Marlier, qui gère depuis deux ans la Taverne « La Régence » située sur la Grand’Place d’Ath. Celuici, du haut de ses 23 ans, est bien connu du secteur Horeca pour son professionnalisme hors pair mais aussi pour son enthousiasme à revaloriser – par des activités conviviales – la Grand’Place de la Ville des Géants.
Maxime Marlier a bien réfléchi quant à l’appellation de son événement. En effet, il a préféré la dénomination de « festival » plutôt que celle de « fête » car il souhaite mettre davantage l’accent sur la dégustation et la découverte de bières locales. L’espoir est bien réel que cette manifestation puisse attirer de nombreux amateurs de bières artisanales. Toutefois, étant donné qu’il s’agit d’une première édition, il ne peut préciser avec certitude le type de public qui y sera présent. Mais la culture brassicole étant un fleuron de notre patrimoine, le défi peut être franchement relevé ! A noter également qu’au stade actuel, d’autres produits de bouche ne seront pas proposés lors du festival. Néanmoins, ce n’est pas totalement à exclure pour l’avenir. Concrètement, les visiteurs seront invités à se munir d’un verre de dégustation de 16 cl, reprenant en filigrane le logo du festival. Ce verre leur sera remis à l’entrée contre caution et pourra être rendu à la fin de la journée ou gardé en souvenir. Un autre point crucial à ne pas négliger concerne l’ambiance musicale lors de l’événement. Celleci sera assurée par des groupes d’artistes locaux qui se chargeront de créer une atmosphère conviviale. La manifestation se terminera par un concert, animé par la radio locale « Max FM », qui clôturera la journée à 22h00. Les visiteurs toujours présents sur les lieux seront donc invités à rejoindre les établissements Horeca situés aux alentours, ouverts jusqu’à 02h00 du matin.
Les coulisses Comme vous vous en doutez, Maxime Marlier doit travailler d’arrache-pied pour que ce festival d’exception fasse carton plein. Après avoir visité les brasseries du
© Fédération HoReCa Wallonie
coin, il a obtenu, à l’heure actuelle, l’accord verbal de douze d’entre elles et entame la finalisation de la signature des contrats. Par souci de créer des synergies avec ses confrères, chaque brasserie présente au festival sera associée à un café de la Grand’Place, via un tirage au sort. Les cafetiers en sont évidemment ravis et souhaitent en grande majorité adhérer au projet. Si ce « Festival des Brasseries » provient d’une initiative privée, la ville d’Ath soutiendra pour sa part l’organisation, en mettant à disposition les raccordements en eau et en électricité, ainsi que du matériel comme les barrières Nadar. Mais l’essentiel de la logistique incombe à l’organisateur qui étudie chaque poste minutieusement. Ainsi, Maxime Marlier prévoit de confier la sécurité du site et du public à une société privée. Quant à la publicité promouvant l’évènement, celle-ci n’est pas non plus laissée au hasard, afin d’assurer un maximum de visibilité auprès de tout-un-chacun. Différents canaux de promotion seront mis en œuvre, tels que les impressions et la distribution de sets de tables dans les
établissements Horeca, de livrets, de flyers et d’affiches ainsi qu’un spot radio diffusé par Sud Radio, dans les régions d’Ath, de Lessines, d’Enghien et de Tournai.
D’autres projets pour le futur ? Maxime Marlier ne veut pas s’arrêter là ! Il a créé une association, dénommée « Horec’Ath Asbl », dédiée aux évènements promotionnels futurs de la Grand’Place d’Ath. Son but est de redonner vie et animation à la Grand’Place d’Ath, ce qui constitue le leitmotiv de tous ses projets futurs. Il souhaite ainsi mettre à l’honneur les commerçants ayant pignon sur la Grand’Place mais aussi éviter que de nombreux évènements ne soient délocalisés du centre-ville. Nous ne pouvons que saluer cette très belle initiative d’un jeune homme plein d’énergie désireux de promouvoir sa ville, la belle cité des Géants ! A vos agendas! Soyons tous au rendezvous le samedi 06 octobre – de 10h00 à 22h00 – au « Festival des Brasseries » - Grand’Place à 7800 Ath. L.D. R.H.
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Horecajournal
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• Découverte et historique des nouveaux styles • Conseils pour votre carte • Dégustation
• Les ingrédients, les origines, les influences • Réalisation de recettes
• Attentes et satisfaction des visiteurs • Où et comment chercher l’information requise (sites, guides,…) ? • Vivre l’expérience client: promenade dans la ville avec un « greeter »
Ma 16 et 23 octobre : 15h-18h Jean-Marie Dewandeleer
Me 3 et 10 octobre : 15h-18h Korbboon Boottawong
Me 24 octobre : 10h-16h30 Visit Brussels
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nr°99 - septembre 2018
HORECAformation bruxelles Les formations Horeca – sept/oct 2018 :
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Validation des compétences : garçon/Serveur Validation des compétences : Barman/Barmaid Viser l’excellence dans votre accueil client La force du langage non-verbal Gérer son stress Comprendre et gérer les émotions Développer son assertivité Améliorer sa communication avec les personnalités difficiles Concilier vie privée, vie professionnelle Être un chef d’équipe efficace et optimiser son leadership Finances pour non-financiers Comment réussir ses campagnes d’e-mailing - E-marketing Marketing pour pme Test de langue ; NL - ANG - FR Néerlandais débutant Anglais débutant Français débutant Néerlandais intermédiaire Anglais intermédiaire Français intermédiaire Néerlandais avancé Anglais avancé Excel essentiel (niveau 1) Les modes de cuisson des viandes Idées originales de salades à base de légumes cuits Les céréales oubliées Les huiles et vinaigres Les carpaccios et tartares de poisson Revisiter les plats de brasserie L’essentiel de la pâtisserie Pâtes à choux, éclairs et variantes Initiation à l’œnologie Les vins du Portugal - initiation Le service de la bière Bartending - initiation aux cocktails Gin, culture et mixologie After dinner cocktails et digestifs Organisation et gestion optimale du bar Barista - devenez artisan du café (niveau 1) Secourisme avec examen pour l’obtention du brevet Comportement à adopter en cas d’incendie - sensibilisation Module 1 : bonnes pratiques d’hygiène Le client : ma priorité pour mieux le fidéliser L’excellence dans l'accueil téléphonique Conseillez vos clients sur le tourisme bruxellois Gestion des plaintes indirectes La gestion du temps Mieux se connaître et découvrir sa personnalité grâce à l'ennéagramme Clés pour une communication réussie Évoluer dans un monde qui change Réussir à lâcher prise Comment développer la confiance en soi pour être bien avec soi/ les autres Aujourd'hui, comment rester serein en tant que manager Gérer les conflits entre et avec les collaborateurs Devenir le manager de ses collègues Le GDPR dans l'Horeca Tutorat - accueillir un stagiaire ou un nouveau collaborateur Une carte de restaurant à succès Construire son budget La gestion des stocks Professionnaliser vos e-mails : structure et techniques La communication externe aujourd'hui Découverte des réseaux sociaux comme moyen de communication Word essentiel (niveau 1) Débuter en informatique : mes premiers pas avec word et excel Excel-fonctions et formules (niveau 2) Excel-analyse et statistiques (niveau 3) Outlook - outils collaboratifs et calendriers partagés Initiation aux découpes de légumes Initiation aux liaisons et sauces de base Les modes de cuisson des poissons Les allergènes en cuisine : cuisiner autrement ! Une table d’antipasti La cuisine végétarienne d’Asie La cuisson sous- vide Cuisiner des plats à emporter Les fumages Les techniques de gélification Les Champignons Établir une fiche technique pour une recette de cuisine Sublimer des produits simples et peu coûteux Les légumes en dessert : une tendance à suivre Mise en place et techniques classiques de service Service banquets, brunchs et buffets Les vins d’Italie : les régions du piémont et de la Vénétie Les vins d’Alsace Les vins d’Afrique du sud Bières spéciales : les nouveaux styles de bières Vodka, culture et Mixologie Le service des boissons chaudes Faire face à l’agressivité Sécurité pour le personnel Housekeeping Recyclage pour secouristes brevetés Incendie - équipier de première intervention et techniques d’évacuation
11 sept + 22 oct 28 sept 24 sept 27 sept 19 sept 11 et 18 sept 20 et 27 sept 26 sept et 3 oct 18 et 25 sept 27 sept et 4, 12 et 19 oct 17 et 24 sept 28 sept 28 sept et 5 oct 11, 10, 12 sept 25 sept, 9, 16, 23 oct 24 sept, 1, 8, 15, 22 oct 26 sept, 3, 10, 17, 24 oct 25 sept, 9, 16, 23 octobre 24 sept, 1, 8, 15, 22 oct 26 sept, 3, 10, 17, 24 oct 25 sept, 9, 16, 23 oct 24 sept, 1, 8, 15, 22 oct 18 et 25 sept, Me 17 et 24 oct 13 et 20 sept 20 sept 19 sept 17 sept 17 sept 18 sept 17 et 18 sept 10 et 11 sept 13, 20, 27 sept + 4 et 11 oct 18 et 25 sept 25 sept, 2 et 9 oct 17, 24 sept, 1er et 8 oct 13, 20, 27 sept et 11 oct 26 sept et 3 oct 25 sept 11 et 18 sept + 25 oct 10, 17 et 24 sept, 9, 16, et 23, 25 oct 26 sept 25 sept et 2, 11 et 18 oct 4 oct 16 oct 24 oct 12 oct 8 oct 2 et 9 oct 4 et 11 oct 5 et 12 oct 10 et 17 oct 22 oct 23 octobre 11 et 18 oct 10 et 17 oct 3 oct 2 et 9 oct 16 et 23 oct 25 oct 1er oct 26 oct 19 et 26 oct 8 et 15 oct 11 et 18 oct 2, 9 et 16 oct 23 oct 25 oct 10 oct 4, 11 et 18 oct 8, 15 et 22 oct 2 et 9 oct 17 et 24 oct 2 et 9 oct 3 et 10 oct 15, 22 oct 4 oct 1er oct 1er et 8 oct 25 oct 22 oct 15 oct 3 oct 25 oct 23 oct 3 et 10 oct 24 oct Je 25 oct 16 et 23 oct 15 et 22 oct Me 24 oct 19 oct 1er oct 18 oct 22 oct
11h30-16h30 14h00-17h30 9h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 13h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 9h-12h 9h-12h 9h-12h 14h30-17h30 14h-17h 13h-16h 12h30-14h 12h30-14h 9h-16h30 15h-18h 15h-18h 15h-18h 15h-18h 15h-18h 14h30-18h30 15h-18h 15h-18h 15h-18h 15h-18h 9h-13h 15h-18h 15h-18h 15h-18h 9h-16h30 15h-18h +9h30-12h30 9h-16h30 + 9h-13h 14h-17h 9h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 10h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 15h-18h 15h-18h 15h-18h 15h-18h 15h-18h30 15h-18h 15h-18h 14h30-18h30 14h30-18h30 15h-18h30 14h30-18h30 9h-16h30 14h30-18h30 15h-18h 15h-18h 10h-16h30 15h-18h 15h-18h 14h30-18h30 15h-18h 15h-18h 10h-16h30 9h-16h30 9h-16h30 14h-18h 9h-16h30
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n° 99 - septembre 2018
Horecajournal
HORECAbistrot de terroir®
Voyez du pays avec nos Bistrot de Terroir ! ®
Chaque mois, Horeca Journal vous présente un établissement labellisé Bistrot de Terroir® et un de ses producteurs, en Wallonie. L’occasion pour la Fédération HoReCa Wallonie de valoriser ces cafés typiques ainsi que les savoir-faire wallons.
l’essentiel somme toute. Le fait de consommer local, cela va de soi. Notre pays regorge de producteurs locaux qui font des merveilles, qui méritent d’être connus et reconnus. Au travers de son activité commerciale, Isabelle amène sa pierre à l’édifice en les faisant connaître. Le retour aux valeurs, à une consommation plus réfléchie est dans l’air du temps. « Il est vrai que je vends de très bonnes bières, que je diversifie mon offre mais je mets également un point d’honneur à les servir correctement. C’est un art de servir ce breuvage de manière adéquate (sourire). J’ai d’ailleurs suivi une formation pour y parvenir ».
« Notre Maison »,
rassembleur mais surtout défenseur d’une âme villageoise
© Fédération HoReCa Wallonie
Unique café présent sur la place du village de Lustin, cet établissement, situé dans l'entité de Profondeville, fait les beaux jours d’une clientèle éclectique qui afflue au rythme des saisons et des nombreux évènements festifs et sportifs organisés dans le village. C’est bien entendu dans un bistrot, ici-même sur la place du village de Lustin, que tout a commencé pour Isabelle Nicolas, patronne de Notre Maison ! « Je suis, pour ainsi dire, née dans un bistrot ! Pas n’importe lequel puisqu’il s’agissait du Café de la Place, tenu par ma grand-mère. Après elle, je l’ai également tenu durant 6 ans. Ensuite, j’ai donné la priorité à l’éducation de mes enfants et une fois chose faite, je voulais revenir à ce métier qui fut le berceau de mon enfance. J’y ai à peine réfléchi, c’était d’une telle évidence ! Il me semblait aussi primordial de garder un point de convergence des habitants et un bistrot tient parfaitement ce rôle ». Toutefois, Isabelle Nicolas n’aurait pas tenté l’expérience dans un autre village. Ici, les clients sont des personnes connues qui, pour la plupart, l’ont vue grandir.
Pourquoi « Notre Maison » ? « Le bâtiment tenait déjà lieu de café depuis quelques décennies quand nous l’avons repris et il s’appelait déjà de la sorte. Il n’a pas été question un seul instant de changer l’enseigne car elle symbolise
parfaitement l’ambiance et le point de ralliement que l’on essaie de créer ici. En outre, le nom fait partie intégrante du patrimoine de notre village. » Quelques changements ont toutefois été apportés. Le bar a été remplacé et l’espace extérieur a été agrandi et muni d’une terrasse très confortable.
Evènements, festivités, curiosités touristiques Parmi les évènements populaires, connus bien au-delà des frontières de la localité, citons le Mega-Défi, devenu incontournable dans la région. En outre, depuis 2014, un évènement à l’ancienne fait beaucoup parler de lui, à savoir La Vieille Boucle Lustinoise. Il s’agit d’une course de vélos vintage. Cette course s’organise en 6 tours, sur une distance totale d’une trentaine de
« Pour le plaisir de fédérer, mon mari et moi avons remis au goût du jour le vieux système de la cagnotte. Chaque participant reçoit son propre numéro. La mise minimale s’élève à 5 €. Il y a une pénalité de 2 € en cas d’oubli. Tous les mardis, la cagnotte est relevée et le montant est remis à chaque épargnant, en fin d’année. Il y a aussi le concours Tour de France. Ceux qui le souhaitent s’inscrivent et choisissent un coureur. Le gagnant remporte un lot de bières spéciales. Le perdant de cette année avait choisi un coureur de nationalité Suisse, il devra donc régaler les autres participants du concours en leur faisant découvrir la gastronomie suisse. Tout ceci est bien sûr bon enfant mais tellement rassembleur ». « Nous sommes dans une région très dynamique et qui plus est, touristique, qui regorge de sentiers de promenade. Nous sommes également très proches de la Vallée de la Meuse. Le Trou d’Haquin, une des grottes les plus parcourues de Wallonie, aiguise la curiosité de nombreux spéléologues. Vous l’aurez compris, tous les prétextes sont bons pour accueillir une clientèle nombreuse et éclectique au fil des évènements et des saisons ».
de ces produits s’opère par le biais de la presse locale mais également selon les suggestions des clients. Toutefois, le produit proposé se doit d’être excellent car qualité rime avec fidélité !
Savoir-faire et artisanat local
En cas de petite faim, les boulettes et saucisses sèches de la Boucherie Dochain vous seront servies. Quant aux divins breuvages, ceux-ci sont divers et variés. De nombreuses brasseries wallonnes sont mises à l’honneur. Vous pourrez déguster, entre autres, La Houppe de la Brasserie de l’Echasse à Namur, la Philomène florale et optimale de la Brasserie du Clocher à Malonne, La Léopold 7 de la Brasserie de Marsinne à Couthuin ainsi que la Caracole de la Brasserie du même nom à Falmignoul. Et puis, il y a un petit nouveau, le Pastis de Marcel, de Profondeville. Il s’agit d’un pastis traditionnel parfumé aux cuberdons. Cela donne un pastis rosâtre, un produit original et intéressant qui se sert tel le Pastis classique. Les cafés et les thés sont fournis par le célèbre torréfacteur namurois, la Maison Delahaut.
Ici, une vraie recherche de produits locaux est menée par Isabelle Nicolas et son mari. La découverte
Il était important pour Isabelle Nicolas de revenir à ses racines, à
« Ce qui nous anime, mon mari et moi, c’est de rassembler les villageois ainsi que les visiteurs d’un jour et de faire en sorte qu’une réelle cohésion existe dans notre établissement. »
En d’autres termes, l’endroit est idéal pour découvrir les produits locaux, situé au centre du village et doté d’une terrasse tout confort et d’un vaste parking. La décoration bien choisie, faite de vieilles plaques émaillées, apporte une touche vintage et conviviale à une magnifique bâtisse en pierres du pays.
la Pentecôte. Il s’agit de la fameuse Kermesse de Lustin. Selon les dires d’un client présent au comptoir, ce n’est rien de moins que la meilleure kermesse de la province. A vous d’en juger…
© Fédération HoReCa Wallonie
kilomètres, comprenant néanmoins un dénivelé non négligeable de 113 mètres. Avis aux amateurs… Le Café Notre Maison, un des sponsors de l’évènement, se trouve aux premières loges. Aussi bien le départ que l’arrivée se font sur la place du village. A la fin de chaque mois d’août, une grande brocante anime également les nombreuses rues de ce petit village du Namurois. Toutefois, le point d’orgue, l’incontournable parmi les incontournables, a lieu à
Il y a tant de raisons de pousser la porte de l’établissement Notre Maison, labellisé Bistrot de Terroir® depuis peu. Quoiqu’il en soit, si le cœur vous en dit, n’hésitez pas… Vous serez séduit ! « Notre Maison » Rue Saint-Léger 19 5170 Profondeville Tél : 081/41.18.32 C.TX
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La « Brasserie du Clocher », un exemple de réhabilitation et d’intégration remarquable ! A la genèse, il y avait la « Chapelle du Piroy »… devenue la « Brasserie du Clocher », grâce au soutien et à la collaboration de tout un village. Ce lieu, parfait exemple d’intégration, reste toutefois empreint de calme et de sérénité malgré l’activité brassicole qui s’y déploie.
A
cteurs de terrain, impliqués dans le tissu communautaire et associatif de Malonne, leur village de cœur, Alex Vandurme et Jean Cheffert n’envisageaient pas un seul instant de s’installer ailleurs. « Nous voulions apporter une contribution positive à ce village mais n’avions alors aucune idée du futur endroit. Le but de ce projet-passion était de développer une brasserie professionnelle dans un lieu adapté mais également de continuer à être des acteurs de terrain, d’en revenir à une économie locale et citoyenne. Pour nous, c’est l’humain qui prime » ! « Nous voulions être certains que notre idée positive serait bien perçue comme telle. C’est pourquoi, nous avons organisé une consultation populaire en invitant les Malonnois à une séance d’informations afin de leur présenter notre projet. Il était important pour nous de jauger leur réaction, leur perception. »
« C’est, à la fois, un lieu de rassemblement, un symbole et un point de repère. Mais il n’est plus question ici d’une église au milieu du village mais bien d’une brasserie au milieu du village ! » Au cours de la réfection des lieux, un problème majeur s’est posé, celui de la stabilisation du clocher. Y parvenir représentait un coût plus que conséquent. C’est alors que l’idée d’un financement participatif voit le jour. En utilisant divers canaux de communication, quelque 35.000 €
faire du local et de faire appel à une main-d’œuvre locale. Nous avons créé de l’emploi, deux temps plein et un mi-temps travaillent actuellement chez nous ».
Historique de l’appellation « La réponse se trouve sur la cloche (sourire) » ! La Chapelle du Piroy était dédiée à Sainte Philomène. « Nous voulions faire un petit clin d’œil à l’histoire de ce bâtiment. De plus, le contraste d’un prénom féminin avec une bière nous semblait intéressant. » Et oui, il est clair que les bières ne sont plus réservées au seul public masculin, les femmes en apprécient même l’amertume. « Ici, nous ne sommes clairement plus dans un édifice religieux. Toutefois, nous promouvons la politique de la « porte d’église ». Si la porte est ouverte, s’il y a de la lumière, vous êtes libre d’entrer. Cela reste un lieu d’accueil et de rassemblement ». « Tous les samedis, un étudiant est présent entre 10h00 et 12h30 et les clients peuvent acheter leur bière directement dans la brasserie. Le 3ème dimanche du mois, place à une taverne éphémère. Il est alors possible de déguster sa bière, accompagnée d’une assiette du terroir. Ce même dimanche, à 11h30 et 16h00, une visite guidée de la brasserie est également possible. » Des visites de groupe sont les bienvenues mais uniquement sur réservation. De plus, chaque année, un repas de niveau gastronomique, cuisiné entièrement à la bière, est organisé.
© Fédération HoReCa Wallonie
Sauvegarde d’un patrimoine Nous sommes en 2015, les deux amis se mettent à la recherche du lieu parfait. Il s’avère qu’une opportunité hors du commun se présente, une chapelle, abandonnée depuis 2009 ! « Cela faisait déjà six ans qu’elle ne servait plus de lieu de culte, la cloche menaçant de faire tomber le clocher, devenu instable. Quand nous l’avons achetée, pour l’euro symbolique, l’état de décrépitude était avancé. » Un chantier colossal se met alors en place. En outre, des interventions, à divers niveaux de pouvoir, furent nécessaires afin de désacraliser ce lieu de culte. « On peut légitimement se poser la question de savoir ce qu’en pense la communauté qui pratiquait dans ce lieu. Nous en veulent-ils d’avoir transformé leur chapelle ? La réponse est claire. Non, que du contraire… La preuve en est que durant les travaux de nettoyage, d’abattage et de débroussaillage, c’est quelque 60 bénévoles, dont un certain nombre faisait partie de la communauté religieuse pratiquant dans ce lieu, qui nous a aidé. Ils nous sont reconnaissants d’avoir sauvé ce patrimoine ! Nous avons décidé de garder et d’exposer la cloche dans ce lieu où elle a tant résonné ».
ont pu être récoltés. « Là derrière, il y a 341 personnes qui ont cru en notre projet, 341 individus qui nous ont soutenu. A titre individuel, ils sont tous un ambassadeur de la « Brasserie du Clocher ». Le premier jour de l’inauguration officielle de notre brasserie leur a été entièrement dédié ainsi qu’aux bénévoles ». Dans ce projet, le but lucratif n’est pas une fin en soi. L’objectif final est de partager une vraie passion pour la bière mais surtout de la mettre à la place qu’elle mérite. « Nous souhaitons faire prendre conscience aux Belges qu’ils détiennent un patrimoine exceptionnel, qui n’a rien à envier aux vins et champagnes d’appellation française. Il est possible de faire de la gastronomie en utilisant ou en l’accompagnant de nos bières. Nous avons pour ambition première de fabriquer un produit artisanal de qualité. Il n’y a pas d’artifices ni d’adjuvants dans nos préparations. Nous travaillons dans le respect absolu des matières premières. De plus, il nous tenait à cœur d’être en parfaite cohésion avec nos voisins directs mais également avec le village. Une autre facette du projet nous permet de travailler en circuit court, de
La bière, parlons-en… La « Philomène florale », une blonde, première bière issue de cette brasserie, est dérivée d’une recette déjà réalisée en tant qu’amateur par Alex Vandurme. « Cette bière découle en fait d’une anomalie de transposition. J’avais un certain nombre de recettes personnelles que je réalisais en tant qu’amateur. Or, il n’est pas facile de
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transposer une recette amateur dans du matériel professionnel. C’est en faisant une anomalie de transposition de la recette originale que la « Philomène florale » est née. Ensuite, plutôt que de la rectifier nous l’avons affinée ». Cette bière détient toutes les qualités d’une blanche mais également les qualités d’une bière de dégustation (goût et caractère). Elle est, au fil du temps, devenue le produit phare de la brasserie. Le panel s’est ensuite enrichi de la « Philomène optimale » qui est, quant à elle, une bière ambrée. « Il serait hasardeux de m’avancer au niveau du calendrier mais je peux vous dire, qu’en ce moment même, dans nos cuves 1 et 2, notre future « brune » est occupée à décanter. Chaque fois que nous développons une bière, nous en présentons trois options en dégustation. Les premiers goûteurs sont le personnel de la brasserie. Ensuite, un groupe de connaisseurs de 10-12 personnes. Nous proposons, par la suite, à maximum 200 personnes de s’inscrire et par groupe de 10, de venir déguster gratuitement afin de récolter le plus d’avis possible ».
Cohésion locale « Dans la lignée de nos ambitions locales, nous avons fait appel à un jeune du village pour réaliser notre visuel. Nous avons une micro-houblonnière toute proche que nous soutenons en achetant sa production trois fois le prix du marché. Nous avons fait une cuvée spéciale de la « Philomène florale » qui intègre uniquement ce houblon Malonnois. Il s’agit de la Maltonne qui sera disponible chaque année, au printemps ». Ici, aussi bien les envies que les projets sont légions. Dès cette année, la gamme va s’étoffer. Pour le futur, les bières triples, un peu plus fortes et avec du caractère sont envisagées. N'hésitez pas une seconde! "Ceci est leur bière, buvez-en tous ». Brasserie du « Clocher » Rue du Petit Babin 156 5020 Namur C.TX
Pour obtenir de plus amples informations au sujet du label Bistrot de Terroir® en Wallonie, complétez et renvoyez vos coordonnées par fax au 081/72.18.89, par courriel à info@bistrotdeterroir.be ou par courrier à la Fédération HoReCa Wallonie Asbl - Av. Gouverneur Bovesse 35 bte 1 - 5100 JAMBES. Nom : ................................................................................
Prénom : ..................................................................
Enseigne : ........................................................................
□ Café
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N° d’entreprise : ...............................................................
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Adresse : ....................................................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................................................ Tél. : .................................................................................
Fax : ........................................................................
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n° 99 - septembre 2018
Horecajournal
HORECAauto - voiture de Reve
BMW i8 roadster : l’hybride sportive
Nous avons essayé pour vous la BMW i8 roadster.
Un design aérodynamique !
Dès la première impression, la BMW i8 Roadster marque par sa vocation futuriste et design. Les imposantes portières en élytre en fibre de carbone légère en sont l’élément le plus marquant. Le tout est complété par une structure ultralégère, des phares entièrement à technologie LED et une « Black Belt « caractéristique en forme de V qui se prolonge sur toute la carrosserie et souligne la silhouette ramassée du véhicule. Le design aérodynamique impressionnant optimise ainsi l’écoulement du flux d’air et facilite la conduite. A l’intérieur, l’habitacle de la BMW i8 Roadster renforce cette première impression par une ambiance dynamique et sportive, constituée d’une console centrale, des organes de commande ergonomiques, des sièges sport à réglage électrique avec fonction mémoire, des casiers offrant de l’espace de rangement supplémentaire, un éclairage intérieur à technologie LED, et une à 180 degrés.
Hybride avant tout ! Grâce à son moteur Plug-in Hybrid et aux 374 ch et 570 Nm libérés, la BMW i8 Roadster bondi de 0 à 100 km/h en 4,6 secondes. Grâce à la gestion intelligente de l’énergie, la i8 peut se vanter d’un système Plug-in Hybrid puissant et d’une haute efficience, avec une consommation en cycle mixte de seulement 2,1 l/100 km et
des émissions de CO2 ramenées à un maximum de 46 g/km. Au niveau de la conduite, la i8 est un mélange réussit du concept BMW d’architecture LifeDrive : le module Drive – un châssis en aluminium – et du module Life – une cellule ultralégère en carbone haute résistance, qui permet à la i8, une légèreté exceptionnelle et une autonomie conséquente, dans la logique du développement durable. De plus, à l’aide du pack 360° ELECTRIC.
Service » qui aide à la navigation et répond à toutes les demandes sur simple pression d’un bouton, le système Amazon Alexa Car Integration qui vous permet d’utiliser facilement l’assistance vocale pour une demande, l’App BMW Connected permettant d’accéder à son véhicule à partir de son smartphone (navigation, consommation…) ou encore le « remote service » permettant de régler son véhicule (emplacement, verrouillage, température, extinction des phares à distance…) ou le « remote 3 D view » permettant d’observer à distance les alentours de son véhicule.
Sécurité assurée La BMW i8 Roadster dispose d’une panoplie complète de systèmes d’assistance par exemple, la fonction « freins secs » qui nettoient les disques de frein à intervalles réguliers pour minimiser l’humidité ou le Dynamic Traction Control (DTC) qui limite le patinage des roues et garantit une traction maximale. Le tout en répartissant
Propulsion Puissance du système [ch]
275 (374)
Moteur électrique : puissance en kW
105
Moteur électrique : couple max. (Nm)
250
Moteur à combustion : cylindres/soupapes par cylindre
3/4
Moteur à combustion : cylindrée en cm³
1499
Moteur à combustion : course/alésage en mm
94,6/82,0
Moteur à combustion : puissance nominale en kW (ch) à t/min
170 (231)/5800-6000
Moteur à combustion : couple max. (Nm) à t/min
320/3700
Moteur à combustion : taux de compression:1
9.5
Autonomie et temps de recharge Autonomie en km en mode électrique
52
Autonomie en km propre au client
Jusqu’à 30
Autonomie maximale en km**
440
Capacité brute de la batterie lithium-ions en kWh
11,6
Durée de charge de la batterie haute tension en h à 3,7 kW/12 A (80 %)
2,4
Durée de charge de la batterie haute tension en h à 3,7 kW/16 A (Wallbox) (80 %)
2
nPoids
La i8 se recharge à domicile sur la BMW i Wallbox ou avec le câble de recharge ou sur une des bornes de recharge publiques auxquelles le conducteur accède grâce à la carte ChargeNow , sur l’App ChargeNow, ou via les services de navigation entièrement connectés BMW ConnectedDrive. Ce système donne accès à des services tels que le « Concierge
les forces de propulsion entre les quatre roues selon un rapport variable en fonction de la situation.
Poids à vide en kg (DIN)**
1595
Poids total admissible en kg
1900
Charge utile en kg
305
Charge autorisée sur l'essieu avant/arrière en kg
920/1040
Performances Vitesse de pointe en mode 100 % électrique en km/h
120
Sportive, design et futuriste, la BMW i8 se veut avant tout une voiture de rêve, résolument tournée vers l’avenir.
Vitesse de pointe en km/h
250
Accélération en mode 100 % électrique de 0 à 60 km/h en secondes
4.5
Accélération de 0 à 100 km/h en s
4,6
Prix : 142 000 euros (variable selon les formules).
Reprise 80–120 km/h en secondes (en 4e vitesse)
3.4
Reprise 80–120 km/h en secondes (en 5e vitesse)
4,0
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nr°99 - septembre 2018
HORECABon a savoir assurances La Fédération HoReCa Wallonie, en partenariat avec Elitis Insurance SA, vous propose régulièrement une série d’articles consacrés à votre portefeuille d’assurances : pourquoi et comment s’assurer en tenant compte des législations et réglementations relatives à votre métier ? La question du jour concerne votre quittance, vos primes et la renonciation à votre contrat d’assurances. Les principales dates du contrat d’assurances
La résiliation du contrat
Votre contrat d’assurances comporte plusieurs dates importantes :
Vous désirez résilier votre contrat ? Pour ce faire, vous devez notifier à la Compagnie d’assurances que vous désirez renoncer à la tacite reconduction de votre contrat à l’échéance principale. Vous devez réagir 3 mois minimum avant l’échéance principale, par lettre recommandée à la Compagnie d’assurances, par exploit d’huissier ou par dépôt à la compagnie contre récépissé.
- La date d’échéance principale : la date officielle de la reconduction tacite de votre contrat. La Loi prévoit que les contrats d’assurances sont d’une durée d’UN an (maximum) avec tacite reconduction. Certains contrats peuvent être d’une durée de 3 ans maximum (Responsabilité Civile Exploitation, Assurance Accident du Travail, certaines assurances professionnelles, etc.).
- Vous êtes propriétaire et revendez votre bien ou fonds de commerce.
- de la signification par l’huissier;
La quittance et les primes
Vous voulez changer de courtier d’assurances pour un ou tous vos contrats ? Vous signez alors un document en faveur du nouveau courtier, pour chaque contrat : « Avis de changement d’intermédiaire d’assurances ».
- Les taxes et contributions sur les primes d’assurances. En effet, les assurances ne sont pas soumises à la TVA, donc par compensation, l’Etat prélève des taxes sur la prime. Par exemple, la taxe sur les primes « incendie » pour des immeubles situés en Belgique s’élève à 9,25 %. A cela s’ajoute 6,50 % de contribution au budget de l’INAMI au titre de ressources spécifiques. Enfin, pour la part de la prime couvrant la responsabilité objective, une contribution au Fonds des incendies de 3 % est également prélevée. - Les frais liés à votre contrat d’assurance : - une estimation en Euro ; - des frais d’acquisition comprenant une commission attribuée à votre courtier ; - des frais d’administration ; - les éventuels frais de fractionnement de votre prime (en moyenne sur le marché, 6 % pour un fractionnement mensuel et détaillés séparément). Vous êtes obligés de payer votre prime (considérée comme une dette vis-à-vis de la Compagnie, sauf en cas d’assurance-vie) jusqu’à l’échéance principale, sauf dans notamment les situations suivantes : - Vous avez eu un sinistre et la Compagnie vous a indemnisé ou a refusé de vous indemniser : vous pouvez notifier, dans le mois, votre intention de résilier le contrat. Dans ce cas, la résiliation doit prendre effet au plus tôt 3 mois après votre notification.
« Ce que les chaînes ne disent pas dans leurs vitrines frigorifiques, c’est que les aliments qu’elles proposent font partie d’un système agricole qui a atteint ses limites. Un nombre croissant d’agriculteurs ne parvient plus à garder la tête hors de l’eau dans l’agriculture industrielle actuelle et met la clé sous le paillasson. Le producteur et le consommateur sont perdants chaque fois qu’un poison se retrouve dans la chaîne alimentaire. En outre, un quart au moins de la nourriture issue de ce système agricole est gaspillé, ce système épuise le sol et contribue fortement au réchauffement climatique. » Dirk Holemans, journaliste, dans Knack.
« Nous travaillons uniquement à la carte, en raison de toutes ces demandes liées aux allergies. Avec des menus, les consommateurs veulent tout changer pour toutes sortes de raisons. Une table sans exception était vraiment devenue l’exception. À la fin, j’ai dû engager une personne supplémentaire, mais je ne pouvais pas facturer ces modifications. C’est comme cela qu’on perd tout plaisir à cuisinier. Aujourd’hui, les clients peuvent même choisir un plat végétarien par exemple. »
- du dépôt de la lettre recommandée ;
- de la date du récépissé.
- La prime qui sert à couvrir votre risque (par exemple : votre bâtiment) y compris les frais (voir ci-dessous), communément appelée la prime commerciale.
Bartel Dewulf, chef cuisinier des Diables Rouges, dans Humo.
Le délai de préavis de 3 mois prend cours à compter du lendemain :
- La date d’échéance intermédiaire : la date liée au fractionnement de votre prime d’assurance : par mois, trimestre ou semestre. Toutefois, si vous optez pour un paiement annuel de votre prime et que vous décidez que l’échéance principale est la date d’effet de votre contrat, alors ces 3 dates seront identiques.
La Compagnie d’assurances ou votre Courtier d’Assurances (quand il a reçu le mandat de la Compagnie) vous envoie, à chaque échéance, une quittance qui reprend plusieurs éléments :
« Chez nous, tout est biologique et contrôlé de A à Z : nous connaissons la provenance de tous nos produits. Nous sommes maniaques à ce sujet. Selon moi, notre santé dépend à 50 % de la qualité des aliments. Le reste est déterminé par la technique et la préparation. »
- Vous êtes locataire d’un bien et vous en devenez propriétaire : la garantie Responsabilité locative peut être résiliée pour disparition du risque.
- La date d’effet : la date à laquelle les garanties de votre contrat prennent cours.
Citations
La Compagnie augmente son tarif à l’échéance principale ? Vous avez le droit de renoncer au contrat dans les 3 mois de la notification par la Compagnie d’assurances.
Dennis Broecx (Under the Palm Trees), dans Gazet van Antwerpen.
L’assureur, qui reçoit cet « avis » signé par vous et envoyé par recommandé (ou par fax ou par mail), transfère immédiatement la gestion du contrat au nouveau courtier. Si l’avis est envoyé au moins 3 mois avant l’échéance principale du contrat, le droit à la commission est transféré au nouveau courtier dès la prochaine échéance du contrat.
« Le meilleur moyen de lutter contre la solitude, c’est encore et toujours d’aller au café avec ses copains. » Johan Braeckman, philosophe, dans Humo.
En bref, la solution la plus simple est de faire appel à votre courtier qui s’occupera de toutes les démarches et de vous faire remplir les documents ad-hoc.
APPEL A CANDIDATURES
POUR LA CONCESSION DE TRAVAUX PUBLICS PORTANT SUR LA RESTAURATION, LE FINANCEMENT, L’EXPLOITATION ET LA MAINTENANCE DE LA VILLA DU PARADIS Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à nous contacter :
Elitis Insurance, Boulevard Baudouin 1er, 25 1348 Louvain-la-Neuve Tél. : 010/23.25.04 u www.elitisinsurance.be rubrique « Contact » Fédération HoReCa Wallonie, Avenue G. Bovesse 35 bte 1 5100Jambes Tél. : 081/72.18.88 info@horecawallonie.be u www.horecawallonie.be
La Commune de Braine-l’Alleud procède au lancement d’un appel à candidature pour la concession de travaux publics portant sur l’ancien établissement de l’étang de pêche du Paradis sis rue du Paradis, n°36 à 1420 Braine-l’Alleud. Le projet de contrat régissant ladite exploitation peut être obtenu au service des Finances – Cellule Marchés publics, avenue du 21 Juillet, n°1 (Monsieur J. GILET - T : 02.854.04.43 julien.gilet@braine-lalleud.be). Les personnes intéressées sont invitées à effectuer la visite obligatoire des lieux le 3 octobre à 10h en prenant contact avec Monsieur J.-P. DUWEZ, chef de bureau spécifique f.f. (T : 02.854.03.41).
Les personnes intéressées par la conclusion de ce contrat, sont invitées à remettre leur dossier de candidature pour le 22 octobre 2018 à 11 heures au plus tard à l’adresse suivante : Monsieur le Député-Bourgmestre Avenue du 21 Juillet, n° 1 1420 Braine-l’Alleud Prière d’indiquer dans le coin supérieur gauche de l’enveloppe “concession de travaux publics portant sur la restauration, le financement, l’exploitation et la maintenance de la Villa du Paradis – Ouverture le 22.10.2018 à 11 heures”. Documents à télécharger sur www.braine-lalleud.be/actualités
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Horecajournal
LE JUMELAGE AUTHENTIQUE DES BIÈRES ET FROMAGES TRAPPISTES DEPUIS 1876 Une bière brassée avec savoir se déguste avec sagesse
Un vrai produit trappiste se reconnaît à ce label
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n° 99 - septembre 2018
HORECAactualite
Goodfood
un label bruxellois pour l’alimentation durable Céline Frémault - Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargée du Logement, de la Qualité de Vie, de l’Environnement et de l'Energie.
Les habitudes alimentaires changent et les restaurants accompagnent ses tendances. Goodfood ; un label bruxellois a ainsi été créé pour encadrer et pousser en avant cette orientation.
H
oreca Tv a interrogé deux personnes clés de ce label – la Ministre de l’Environnement Céline Frémault et la Chef de Service – Alimentation et Conservation durable de Bruxelles Environnement - Joséphine Henrion.
L’alimentation des Bruxellois ? Pour la Ministre de l’Environnement – Céline Frémault, la mise en place de ce label s’est appuyée sur une série de constats : - l’alimentation représente un quart des impacts environnementaux sur Bruxelles - de nombreux bruxellois souffrent de problèmes de santé - une population bruxelloise précarisée qui est plus exposée - 55 000 bruxellois dépendent de l’aide alimentaire Sur base de ces chiffres, d’expériences de terrain et le rassemblement de tous les acteurs de l’Horeca, une stratégie a été mise en place pour changer les habitudes alimentaires et améliorer la qualité de la nourriture des Bruxelles alors que l’offre Horeca Bruxelloise est pourtant de très grande qualité, précise la Ministre de l’Environnement. Dans cette optique, le secteur Horeca, qui représente 40 % des repas bruxellois, est pour la Ministre de l’Environnement « un secteur très important dans le domaine de l’alimentation » et qui était de plus « déjà en mouvement » vers une alimentation durable, avant même la mise en place de ce label. La Ministre Frémault précise donc que le label a confirmé cette réalité en fédérant les restaurateurs et en poussant plus loin cette dynamique. En ce qui concerne le peu de suivi du secteur Horeca vis-à-vis de la certification bio, Céline Frémault considère que les restaurateurs ne sont avant tout pas au courant qu’ils doivent
se faire certifier pour pouvoir utiliser la dénomination bio.
il faut compter pour mettre en avant cette tendance alimentaire saine, locale et durable.
Sur la demande de la Ministre, et avec l’aide de la Fédération Horeca Bruxelles – la communication sur ce sujet a donc été renforcée. Selon elle, le chiffre des certifiés bios reste néanmoins encore faible. Au contraire de la certification, le label Goodfood – qui prend en compte le bio – est plus accessible, pédagogique et permet une plus grande implication des professionnels Horeca.
Ce nouveau label peut offrir de nombreux avantages aux restaurateurs avec par exemple un accompagnement gratuit et sur mesure. Le tout permettant d’obtenir le label, pour une durée de 3 ans, et peut être agrémenté de 1, 2 ou 3 toques.
Une tendance vers une alimentation responsable, durable et de qualité ? Il existe aujourd’hui dans le secteur Horeca bruxellois une véritable demande d’alimentation, durable, de qualité, écologique et responsable. Pour la Ministre Frémault comme pour Joséphine Henrion, il y a clairement une demande des consommateurs de différencier l’offre durable, de l’offre conventionnelle. Un label était donc nécessaire pour cela. Dans cette optique, le label « Goodfood » a été mis en place par Bruxelles Environnement afin d’encadrer, de distinguer et de valoriser les établissements Horeca travaillant sur cette tendance.
L’Horeca – un secteur incontournable ! Pour la Ministre Frémault comme pour Joséphine Henrion, l’objectif est d’inciter les restaurateurs engagés ou non dans cette tendance à en faire d’avantage et plus généralement, de tirer le secteur Horeca vers une alimentation plus axée sur : des produits de saisons, bio, locaux, une offre végétarienne de qualité. L’ensemble limitant le gaspillage alimentaire. Pour Bruxelles Environnement et le label Goodfood, le secteur Horeca bruxellois est ainsi un acteur incontournable avec lequel
Concrètement ? Les grands principes de ce label : - Privilégier les ingrédients frais, locaux et de saison, qui sont produits dans le respect de l’environnement - Lutter contre le gaspillage alimentaire - Proposer des alternatives aux protéines animales - Proposer une offre végétarienne de qualité Pour obtenir le label, les restaurants doivent répondre à trois critères obligatoires. Une douzaine d’autres critères sont optionnels. Un score est établi pour déterminer le niveau du label (une, deux ou trois toques), qui est valable 3 ans.
Quels atouts ? La Ministre Frémault comme Joséphine Henrion rappelle qu’en intégrant le processus de labellisation, les restaurants peuvent bénéficier d’un accompagnement gratuit d’une journée qui consiste en un diagnostic des points forts à valoriser de l’établissement et les pistes d’amélioration. Grâce au matériel promotionnel mis à disposition, l’établissement Horeca peut facilement valoriser l’engagement de son restaurant auprès de clientèle. Les restaurants labellisés Good Food sont reconnaissables grâce à un autocollant du label apposé sur leur vitrine et sont référencés dans une cartographie sur le portail disponible en ligne.
Un critère végétarien et le « flexitarisme » ? La Ministre de l’Environnement comme la Chef de Service – Alimentation et Conservation durable de Bruxelles Environnement précise que le label Goodfood dispose aussi d’une tendance « végie » pour végétarien poussant en avant une alimentation végétarienne qualitative, attractive et accessible et défend l’agriculture urbaine en demandant une prise en compte de cette réalité par l’Union européenne. Au niveau de l’omniprésence des produits ultra-transformés et des conséquences sur la santé, Joséphine Henrion rappelle que les consommateurs se transforment de plus en plus en ce qu’elle nomme des consomacteurs (acteurs de sa consommation) mais que le secteur Horeca doit rester le premier acteur dans la gestion de ce problème et d’une alimentation de qualité. Dans cette optique, le secteur Horeca doit donc selon elle, refuser certains produits et mettre en avant des produits frais, bruts.
Le développement de l’agriculture urbaine ? Pour la Ministre de l’Environnement comme pour la Chef de Service – Alimentation et Conservation durable de Bruxelles Environnement – l’agriculture urbaine est en plein développement et peut donc réclamer les aides européennes dans ce domaine. Tout type de restaurant engagé en faveur de l’alimentation durable peut intégrer le processus de labellisation et rejoindre ainsi la liste des 37 établissements Horeca Goodfood. Une liste qui s’étend chaque année suite à un processus continu de labélisation. CT Pour Horeca Bruxelles
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n° 99 - septembre 2018
Horecajournal
HORECAcafes
Un distributeur de vin intelligent
et connecté pour votre établissement Horeca ?
L
a consommation de vin au verre est grandissante que ce soit en Europe ou aux États-Unis. Mais il n'est pas toujours facile pour un restaurateur d'ouvrir une bouteille pour servir un seul verre... Le service du vin au verre est désormais simplifié grâce au distributeur de vin intelligent. Cet appareil dispose en effet d'un système d'étanchéité breveté qui assure une conservation de vos bouteilles de vin jusqu'à 3 semaines grâce à l'injection d'un gaz neutre et permet ainsi de proposer tous les vins sans perte. La société DIGBY, qui produit des distributeurs de vin au verre connectés, était présente au Salon Food Hotel Tech Paris et Horeca TV a interrogé son responsable commercial, Alain Michaud.
Un appareil modulable, évolutif et esthétique? Le distributeur DIGBY est modulable par groupe de deux bouteilles. Chaque module est indépendant au niveau température et le
système peut gérer jusqu'à six modules, soit douze bouteilles. Vous pouvez ainsi proposer des vins blancs frais et des vins rouges tempérés avec une seule machine de vin au verre, et faire évoluer votre installation en fonction de vos besoins. La machine est adaptée pour accueillir toutes sortes de bouteilles, jusqu'aux magnums et n'est pas réservé aux seuls vins, mais à tous les alcools tranquilles. La quantité de boisson délivrée est réglable au centilitre près. Un important travail de design a été entrepris pour rendre le distributeur de vin au verre esthétique, sobre et élégant. Les finitions sont soignées, les matériaux nobles et le distributeur s'encastre ou se pose facilement. Les établissements peuvent également personnaliser le distributeur à leur code couleur et y apposer leur logo. Tous les distributeurs sont équipés d'un écran tactile interactif affichant les informations détaillées des vins et diffusant images et vidéos.
Un système connecté? Ce système est le seul distributeur de vin au verre connecté du marché. La gestion complète des machines est accessible depuis n'importe où via un simple accès Internet et les utilisateurs peuvent ainsi contrôler leurs chiffre d'affaires, le niveau des bouteilles
et paramétrer la diffusion des vidéos promotionnelles. Plusieurs restaurants, hôtels et cavistes ont déjà choisi cette technologie française, de plus en plus connue en Europe. CT Pour Horeca Bruxelles
HORECAherbergements touristiques
Un logiciel pour booster votre gestion hôtelière ? Dans un monde professionnel de plus en plus complexe, de plus en plus encadré et concurrentiel, les hôtels doivent opter pour une solution de gestion puissante et connectée, pilotée avec un planning de réservations informatisé et intuitif. - Gestion : du planning et la saisie des résas jusqu’à l’encaissement et la comptabilisation, des résas par internet au suivi de vos indicateurs, de la saisie sur écran tactile à la saisie sur terminal portable pour le restaurant, Les différents modules de Chloë couvrent ainsi la totalité de vos attentes.
Un système intuitif !
A
ujourd’hui à travers des logiciels de gestion comme Chloë, c’est possible pour votre Hôtel ou Hôtel Restaurant, de disposer d’un planning central permettant de traiter toutes les opérations courantes :
- Visualisation du détail des résas, du T.O journalier, saisie directe des réservations ; - Visualisation claire de votre planning à l’aide d’une grille de couleur et, avec saisons et évènements, personnalisables ;
Le développement d'un système intuitif comme Chloé est essentiel pour ceux qui cherchent à améliorer l'expérience client. La technologie hôtelière évolue en effet de plus en plus vers un avenir où les propriétaires d'hôtels auront des solutions transparentes et flexibles qui nécessiteront un minimum d'équipement.
Tandis que les hôtes bénéficieront d'une expérience intégrée avec accès à leurs propres données et informations, ainsi qu'un accès via la voix et le téléphone portable. De tels systèmes seraient également bénéfiques pour les opérations hôtelières en personnalisant davantage le service. Par exemple, en permettant au personnel de fournir des services au moment souhaité par l'hôte.
Une vente simplifiée des chambres via les centrales de réservations Le logiciel Chloë permet de traiter des volumes importants d’informations et de vous apporter une réponse précise à chacune de vos interrogations. Créé en 2004, bien avant la digitalisation, l’entreprise a accompagné les changements du secteur.
En complément de ses nombreux autres avantages, le logiciel offre une simplicité surprenante dans la gestion des ventes de chambres via les principales centrales de réservations. Les chambres sont mises à disposition sur internet directement depuis le planning Chloë. La réception des réservations se fait automatiquement si l’hôtelier le souhaite. Cet automatisme, mais aussi la possibilité d'être maître de tous ces événements à chaque instant, assure à l’hôtelier la sécurité, la garantie de ne perdre aucune réservation et un confort de travail instantané. Découvre les fonctionnalités du logiciel dans notre reportage. CT Pour Horeca Bruxelles
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n° 99 - septembre 2018
HORECAjuridique
Rappel législation Le service juridique de la Fédération Horeca Bruxelles vous répond Les articles 56 et 57 de la loi du 5 mars 2017 concernant le travail faisable et maniable ont amené certaines modifications afin de simplifier le travail à temps partiel. Ces modifications sont en vigueur depuis le 1er octobre 2017. Les éléments importants à retenir sur le travail à horaire variable sont dès lors les suivants :
Situation avant le 1er octobre 2017 En cas de contrat de travail à horaire variable, plusieurs règles étaient applicables : • conservation à l’endroit où le règlement de travail peut être consulté, d’une copie du contrat de travail du travailleur à temps partiel ou un extrait de celuici mentionnant les horaires de travail, son identité, sa signature et celle de l’employeur. Cette copie ou cet extrait pouvait être conservée aussi bien sur papier qu’électroniquement. • Information préalable au travailleur des prestations qu’il doit accomplir, au minimum cinq jours ouvrables à l’avance au moyen de l’affichage, dans les locaux de l’entreprise ou à l’endroit où le règlement de travail peut être consulté, d’un avis daté mentionnant les horaires de travail individuels. Une convention collective ou le règlement de travail pouvait introduire une autre procédure d’information à l’égard des travailleurs. Cette alternative à la procédure d’information n’était soumise à aucune condition, de sorte qu’une information verbale restait également possible. Le délai d’information de minimum 5 jours ouvrables ne pouvait être modifié que par une convention collective de travail conclue au sein d’une commission paritaire et rendue obligatoire par arrêté royal. • Affichage, au même endroit, avant le début de la journée de travail, d’un avis daté qui déterminait l’horaire de travail de chaque travailleur à temps partiel séparément. Dès que l’horaire de travail n’était plus en vigueur, cet avis papier devait être conservé pendant un an.
Situation à partir du 1er octobre 2017 La loi sur le travail faisable et maniable a simplifié et modernisé ces formalités relatives à la publicité des horaires de travail variables. • Les deux avis distincts sont remplacés par une seule communication écrite et datée de l'horaire de travail applicable aux travailleurs à temps partiel concernés, suivant les modalités établies par le règlement de travail. Les entreprises qui occupaient déjà des travailleurs à temps partiel avec horaires variables avant le 1er octobre 2017 ont bénéficié de six mois supplémentaires pour procéder aux adaptations nécessaires de leur règlement de travail. Entre-temps, les anciennes règles continuaient de leur être appliquées.
travail faisable et maniable • En ce qui concerne la communication des horaires de travail et la conservation de cette information, une place plus importante est accordée à l'utilisation des technologies modernes. Toutefois, l'utilisation de méthodes modernes est soumise à certaines conditions : les travailleurs concernés doivent dans tous les cas être informés de leurs horaires de travail individuels par un avis écrit et daté, et cet avis doit être porté à leur connaissance d’une manière fiable, appropriée et accessible. • Il faut aussi respecter un délai d’avertissement d'au moins cinq jours ouvrables. Ce délai ne peut être modifié que par convention collective de travail rendue obligatoire par arrêté royal et ne peut jamais être inférieur à un jour ouvrable. Les conventions collectives existantes qui prévoient un délai d’avertissement d'au moins un jour ouvrable restent en vigueur. • Dès lors et aussi longtemps que l'horaire de travail est en vigueur, l’avis contenant les horaires de travail ou une copie de celui-ci doit se trouver sous format papier ou électronique à l'endroit où le règlement de travail peut être consulté en vue d’un contrôle. Ensuite, il doit être conservé pendant un an.
l’obligation de fixer dans le règlement de travail un cadre général pour l’application des horaires de travail à temps partiel variables. Ce cadre porte aussi bien sur les limites de la variabilité que sur les conditions pour porter les horaires de travail variables à la connaissance des travailleurs à temps partiel concernés. • Cette mesure vaut seulement pour les horaires de travail à temps partiel variables et par conséquent, pas pour les horaires variables à temps plein. L’application d’horaires variables à temps plein implique entre autre encore toujours la mention dans le règlement de travail de tous les horaires variables à temps plein. D’ailleurs, la mesure ne vaut pas non plus pour les horaires flexibles (art. 20bis de la loi du 16 mars 1971 sur le travail). • Le règlement de travail doit mentionner pour les travailleurs à temps partiel occupés dans le cadre d’un horaire de travail variable :
Dans la pratique, le règlement de travail contenait souvent des dizaines d’horaires pour chaque régime de travail à temps partiel possible, de sorte qu’il était impossible pour les travailleurs à temps partiel avec un horaire variable de pouvoir se forger une image claire de leurs droits et obligations à ce sujet (notamment des jours et heures où il pouvait être prévu des prestations, la durée maximale des prestations journalières et éventuellement hebdomadaire, …, mais aussi les jours et heures où il ne devrait jamais travailler).
- La période journalière durant laquelle des prestations de travail peuvent être fixées ; - Les jours de la semaine pendant lesquels des prestations de travail peuvent être fixées ; - La durée de travail journalière minimale et maximale ainsi que la durée de travail hebdomadaire minimale et maximale si le régime de travail à temps partiel est aussi variable ; - La manière et le délai suivant lesquels les travailleurs sont informés de leurs horaires de travail. - Les employeurs et les travailleurs ont la possibilité de s’accorder en fonction de leurs besoins spécifiques sur les moyens et le délai de notification, pour autant qu’il soit satisfait cumulativement aux conditions suivantes : Il doit s’agir d’un avis écrit et daté qui détermine les horaires de travail individuellement pour chaque travailleur ;l’avis contenant les horaires de travail doit être porté à la connaissance des travailleurs d’une manière fiable, appropriée et accessible, et cela au moins 5 jours ouvrables à l’avance (sauf si ce délai est modifié via une convention collective de travail rendue obligatoire dans le respect d’un délai d’un jour ouvrable minium).
Situation à partir du 1er octobre 2017 : La loi sur le travail faisable et maniable a supprimé cette obligation et la remplace par
Dans les entreprises qui occupaient déjà des travailleurs à temps partiel avec un horaire variable avant le 1er octobre 2017, le
Le règlement de travail Situation avant 2017 : Pour permettre aux travailleurs à temps partiel avec un horaire variable de se faire préalablement une image plus concrète de leurs horaires de travail possibles, le règlement de travail devait mentionner tous les différents horaires à temps partiel variables qui pouvaient être appliqués dans l’entreprise.
règlement de travail doit donc être adapté (via la procédure de modification du règlement de travail).
Le contrat de travail Le contrat de travail conclu pour un travail à temps partiel doit encore toujours être constaté par écrit pour chaque travailleur séparément, au plus tard au moment où le travailleur commence l'exécution de son contrat. Le principe est également maintenu selon lequel cet écrit doit mentionner le régime de travail à temps partiel convenu et l'horaire de travail. Ainsi, on est certain qu’il s’agit bien d’un travail à temps partiel et quels droits proportionnels en découlent. Tous les horaires variables possibles doivent être repris dans le règlement de travail et l’horaire de travail applicable issu du règlement de travail est porté à la connaissance du travailleur à l’avance. Ainsi, le travailleur à temps partiel avec un horaire de travail variable est informé à l’avance du moment précis où il devra travailler. En cas d’application d’un horaire de travail variable, il est admis que le contrat de travail à temps partiel écrit contienne le régime de travail à temps partiel convenu (c’est-àdire mentionner expressément soit la durée hebdomadaire fixe de travail soit la durée moyenne de travail hebdomadaire et la période de référence) et mentionne qu’il s’agit d’un horaire de travail variable. Il n’est en d’autres termes pas nécessaire de reprendre expressément dans le contrat tous les horaires possibles. À partir du 1er octobre 2017, en cas d’application d’un horaire de travail variable, le contrat de travail à temps partiel doit contenir le régime de travail à temps partiel et il doit également ressortir du contrat que cela concerne des horaires de travail variables qui sont établis suivant les règles du règlement de travail. L’adaptation des contrats de travail existants n’est pas exigée pour autant qu’ils contiennent le régime de travail à temps partiel convenu et qu’il apparaisse clairement que l’horaire de travail est variable. A défaut d’écrit ou s’il ne satisfait pas à ces exigences, le travailleur à temps partiel pourra encore toujours choisir l’horaire qui lui est le plus favorable parmi ceux applicables dans l’entreprise.
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Horecajournal
HORECAjuridique
SCE Module Data – « boîte noire » :
ou en sommes – nous ? Le service juridique de la Fédération Horeca Bruxelles vous répond. Selon Maître Simonart – plusieurs procédures au Conseil d’État ont été introduites. Certains arrêts ont été remportés par la Fédération. Il y a eu des retraits de la part des autorités. Et aujourd’hui, ce qui est en cours est un arrêté royal de juin 2016.
2 choses à relever ! Un premier arrêt du Conseil d’État a été prononcé et indique des choses intéressantes : - le système de caisse (SCE Modula Data) ne concerne pas la constatation des infractions ou les pratiques abusives par rapport au code de la TVA.
- et il ne crée pas un nouveau mode en matière fiscale et ni même une présomption – chose très importante pour le restaurateur.
2 recours en cours et un retour du Conseil d’État En clair, le Conseil d’État a tranché la question, mais il reste encore 2 recours qui sont pendant et toujours en cours, contre ce même arrêté royal et toujours devant le Conseil d’État et également contre l’arrêté royal qui prévoit les amendes - soit 2 recours. Dans les mois qui suivent, nous devrions avoir une position du Conseil d’État. CT
HORECArestaurants
ConnectedCooking: Faites entrer votre cuisine dans l’ère de la connectivité ConnectedCooking est la solution de mise en réseau ultra-moderne pour les cuisines professionnelles. Que vous possédiez un ou plusieurs appareils RATIONAL, ConnectedCooking vous ouvre de nouvelles possibilités d'applications très pratiques. Pour cela, il vous suffit d'intégrer votre appareil RATIONAL dans un réseau. plus de 750 000 fours installés dans le monde et plus de 120 millions de repas servis. Aujourd’hui le groupe entend entrer de plain-pied dans l’ère digitale. Son innovation? La connectivité en cuisine.
Premiers pas
R
ATIONAL offre des solutions de cuisson dédiées à des clients de divers univers : du chef d’un restaurant étoilé, à celui d’une brasserie, du
chef d’une cantine scolaire, à celui de cuisines collectives d’entreprises, d’hôpitaux, en passant par les responsables culinaires des supermarchés, ou les boulangeries locales.
En 1976, l’industriel d’origine allemande Rational impulsait un vent de renouveau dans l’univers de la cuisson avec l’invention du four mixte, combinant vapeur et air pulsé. Résultat, 40 ans plus tard :
Grâce au lancement sur le marché en 2017 de l'appli ConnectedCooking, les appareils de cuisson RATIONAL sont connectables sur le Cloud permettant un accès à distance via PC, tablette ou Smartphone pour une traçabilité simplifiée des données HACCP, un transfert des process de cuisson d'un appareil à un autre en un clic, ou une détection rapide du besoin d'une intervention technique. Pour relier vos appareils à ConnectedCooking, ceux-ci doivent être intégrés à un réseau. Pour ce faire, tous les SelfCookingCenter® fabriqués à partir de mars 2017 sont
équipés en série d'un port Ethernet. L'appareil peut ainsi être rapidement intégré dans votre réseau soit via un câble LAN soit via un module W-LAN. L'enregistrement des appareils sur ConnectedCooking s'effectue très rapidement via votre smartphone ou PC. La connexion est établie automatiquement et l'utilisation peut démarrer. Les appareils fabriqués avant mars 2017 peuvent être équipés ultérieurement d'un port Ethernet afin d'également intégrer ConnectedCooking. En principe, tous les SelfCookingCenter®, CombiMaster® Plus et VarioCookingCenter® peuvent être intégrés dans l'univers ConnectedCooking. CT Pour Horeca Bruxelles
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HORECAmembre horeca sous la loupe Arrivée de bon matin, je peux immédiatement constater les préoccupations premières de ce patron, à savoir : ordre, méthode et propreté ! A cette heure matinale, Monsieur Cambron s’affaire avec entrain au nettoyage méthodique du lieu ainsi qu’à la préparation attentive de son comptoir. La mise en place est décidément bien rôdée et très efficace.
La Friterie Chez Lulu,
La vie de frituriste, il y croit « dur comme frite » ! « J’ai baigné dans la frite depuis ma plus tendre enfance. Mes parents étaient forains et avaient 5 friteries. Ils sillonnaient les foires de la région mais aussi de la Province de Liège. Nous étions présents à Grâce-Hollogne, Berloz, Fexhe-le-haut-Clocher, Voroux-Goreux, Loncin…». Après avoir tenté une carrière en tant que salarié, l’envie d’être son propre patron, d’agir à sa guise se fait de plus en plus pressante et la décision est prise de reprendre un établissement Horeca, en l’occurrence une friterie, dans la lignée de ce qu’il connaît le mieux. « A l’heure actuelle, j’ai 25 ans de carrière en tant que frituriste. Ma carrière a tout d’abord commencé à Jemeppe, durant 11 ans. Ensuite, je me suis installé, à Bierset, où j’œuvre depuis 14 ans déjà. » Ici, il n’y avait rien, le terrain était nu. Un module complet a été acheté et judicieusement placé afin de laisser un espace libre à l’avant pour accueillir une terrasse ainsi qu’un parking à l’arrière. Dotée de 22 places à l’intérieur, de 16 en terrasse et d’un parking facilitant l’accessibilité de la clientèle, l’activité pouvait commencer !
Mots d’ordre : propreté, qualité, rapidité ! Un point d’honneur est tout particulièrement mis sur la propreté et l’hygiène rigoureuses du lieu. Les règles HACCP sont également suivies à la lettre. Un plan de nettoyage a été mis en place et est suivi selon un calendrier bien établi. Ensuite, la qualité de la matière première, la frite, n’est évidemment pas en reste. « Le produit d’appel par excellence d’une friterie, se doit d’être une frite de qualité. Je suis très exigeant à ce niveau. La qualité de mes frites fait ma fierté et ma renommée ! » Des pommes de terre de la région sont livrées fraiches et crues et c’est ensuite, l’art de ce frituriste expérimenté qui fait toute la différence. La graisse de bœuf utilisée est excellente, ce qui apporte légèreté et dorure à la préparation. Celles-ci sont changées très régulièrement, cet aspect revêt une importance capitale. L’équipement du frituriste n’est pas non plus étranger à une frite de qualité optimale. « J’ajouterais que j’ai un secret de préparation. J’apporte une touche personnelle que peu de frituriste apporte. Il va de soi que je n’en dirais pas plus (rires). Un secret divulgué n’en est plus un (sourire). » En plus, du produit d’appel irréprochable, des snacks de qualité sont également proposés. En outre, toute la gamme bicky burger est ici disponible. Diverses sauces telles que provençale, tomate et lapin sont faites maison. Le spécial routier est, au fil du temps, devenu célèbre. Il se compose de véritable pain français, issu de la boulangerie toute proche, d’une viande au choix, sauce et crudités pour terminer par la ration de frites. Un menu carbonnades et vol-au-vent peut également vous être servi. « Je ne désire pas engager de personnel et par conséquent je travaille seul. Mon épouse gère la partie administrative et je peux compter sur l’aide de mon comptable. Pour le reste, je gère tout ! Une caractéristique souvent soulignée et très appréciée de mes clients consiste dans le fait que je suis très rapide. » L’organisation optimale est ainsi la clé de la rapidité sans faille de Monsieur Cambron.
décidément incontournable dans la région selon les dires avisés de sa clientèle fidèle ! Ici, l’amour de son métier prend ses lettres de noblesse. Située sur un axe de passage important, à deux pas de l’aéroport de Liège, et dotée d’un parking, la friterie de Monsieur Cambron ravit, depuis 14 ans déjà, les palais exigeants d’une clientèle éclectique. Clientèle Vu l’emplacement de choix sur un axe de passage ainsi qu’à proximité d’un aéroport en pleine expansion, l’établissement reçoit une clientèle de passage mais également les travailleurs du zoning et de l’aéroport tout proche. « Il est bien connu que chaque Belge qui part ou revient de vacances, a comme préoccupation première de déguster une bonne frite. Une clientèle fidèle issue du quartier ainsi que des villages alentours est également bien présente.
dès lors que je suis certain que l’on peut leur accorder entière confiance.
Un été caniculaire, plutôt de mauvais augure Tous les frituristes vous le diront, la canicule est un ennemi juré. Les clients sont peu enclins à déguster des frites par une telle chaleur. Celle-ci régnant en maître sur notre pays depuis quelques semaines déjà… «Le mois de juillet est assez mauvais, le midi la clientèle se fait rare. Ils viennent le soir mais ça ne suffit
les bons. J’apprécie d’être mon propre patron, de gérer comme bon me semble, de travailler pour moi. Ensuite, faire son métier avec passion et amour, apporter à sa clientèle, jour après jour, la meilleure qualité et le meilleur service, donner le meilleur de soi sont des challenges qui me conviennent ! Toutefois, dans ce métier, il faut donner de soi. Il ne faut pas compter ses heures : Préparer la friterie pour la venue de la clientèle, la servir correctement, ranger et nettoyer à la fin du service sont des données à prendre en compte. Ma qualité de vie est toutefois améliorée par le fait que j’habite à deux pas. » Cependant, Monsieur Cambron est ravi que sa friterie prenne de l'ampleur, très fier de sa renommée. La reconnaissance et les commentaires positifs de ses clients valent largement tous les aléas.
Reconnaissance « Après avoir acquis une expérience professionnelle de plus de 15 ans, j’ai reçu la Croix d’Argent de l’Ordre national du Cornet d’Or. C’est une distinction, une reconnaissance dont je suis particulièrement fier. Je ne vous cache pas que ma renommée, mon expérience allant grandissantes, mon âge également (rires), j’espère recevoir la médaille de Chevalier qui couronnera 25 ans de travail constant au quotidien.
« Le produit d’appel par excellence d’une friterie, se doit d’être une frite de qualité. Je suis très exigeant à ce niveau. La qualité de mes frites fait ma fierté et ma renommée ! »
« La frite c’est belge ! Il est de prime importance de reconnaître notre savoir-faire, de le mettre en valeur. Cette invention nous revient de plein droit. C’est notre identité, un pan de notre patrimoine commun. Il faut travailler correctement pour être bien perçu et ensuite reconnu. Notre travail unit tout un pays ! Ne l’oublions pas ! » C.TX
Publicité « Sans fausse modestie, je peux dire que ma renommée est faite via le bouche-à-oreille. Les seuls canaux que j’utilise sont mon site et ma page facebook. J’ai pris le parti de faire la publicité de mes clients sur mon site internet par l’ajout, dans la rubrique partenaires, de leurs coordonnées. C’est un donnant-donnant. J’insère leurs coordonnées dans la rubrique
malheureusement pas à réaliser le chiffre d’affaires d’une journée classique. Au préalable, il y a eu la Coupe du Monde, la période des soldes, les congés du bâtiment, les clients en vacances. » Mais le leitmotiv de Monsieur Cambron est immuable « Ne jamais baisser les bras ».
Bons et mauvais côtés « Optimiste de nature, je commencerai par
Friterie « Chez Lulu » Chaussée de Hannut 478 4460 GRACE-HOLLOGNE Tél : 04/222.97.92 Jours d’ouverture : tous les jours de 11h30 à 14h00 et de 17h00 à 21h00, le dimanche uniquement de 17h00 à 21h00 Fermé tous les lundis
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Paré pour l’avenir !
Offre exclusive pour les petits montants Nouveaux terminaux, tarifs plus avantageux Avec les terminaux Worldline de dernière génération, vous acceptez tous les moyens de paiement : par carte, via smartphone et sans contact.
Rendez-vous à Broodway & Meat Expo, Hall 3 Stand 329 du 30 septembre au 3 octobre 2018 à Courtrai. Vous ne venez pas au salon ? 078 150 061 (tarif local / lu-ve, 9-17h) campaigns-belgium@worldline.com
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nr°99 - septembre 2018
À l’étranger Les Autrichiens ne veulent pas d’un assouplissement de l’interdiction de fumer
En Autriche, plus de 100.000 personnes ont signé une pétition contre le projet du gouvernement de droite visant à assouplir l’interdiction de fumer qui va prochainement entrer en vigueur. Le quota de signatures est ainsi atteint et permet de porter l’affaire à l’attention du parlement. Le gouvernement précédent avait décidé d’imposer l’interdiction de fumer dans les bars et restaurants à partir de mai 2018. Heinz-Christian Strache, leader du FPÖ et fumeur invétéré, a fait du lobbying
contre cette interdiction. Son parti est parvenu à convaincre l’ÖVP chrétien conservateur de le soutenir dans son projet de maintenir l’autorisation de fumer dans les lieux fermés dans les cafés et les restaurants, ainsi que dans les petits établissements horeca.
Lonely Planet pour les foodies
Des sushis à Tokyo, des pastéis de nata à Lisbonne, des moules frites à Bruxelles, voici quelques-unes des expériences culinaires qu’il faut avoir faites au moins une fois dans sa vie, selon le Lonely Planet. Le célèbre guide a donc dressé une Ultimate Eatlist, sorte de Top 500 des lieux que les foodies ne peuvent manquer pour rien au monde.
L'Horeca Echo du mois de septembre aborde les sujets suivants : de la Contrôle l’eau de qualité
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- Innovation dans les entreprises horeca familiales - Agrément des installations de climatisation - Notre astuce : suppression de l’attestation d’établissement et gestion d’entreprise - Les Mystery calls autorisés depuis le 1er avril 2018 -N otre astuce : nouveau montant de l’indemnité kilométrique à partir du 1er juillet 2018 - Jobdeal - Loi sur les revenus complémentaires - Notre astuce : l’inspection sociale - Regime forfaitaire impôts sur le revenu des cafetiers - SPF Finances : 11 infocenters - Vous ne pouvez plus imputer de supplement pour les paiements par carte
n. (n° de suspensio la demande 31 mars diffé. 226.977) refusée pour ur ande a été le demande devra Cette dem es, le SPF suite à quoi term ns, Com plus la urité tres au raiso de ur rentes En d’au auprès lique, Séc demande ès un recours la liste au Santé pub et Envipour l’acc Le SPF a introduit remettre avril. entaire de recours . nche 13 ne alim fédérale publier mentales de la chaî mission tard le dima prie de environne nt nous mations onnes et ronneme aux infor que les pers ant : la liste pas exclu 3 mars le dans lu n’est l’avis suiv Il ses a conc jeu nuion ions repri mission ment en Commiss ande d’an Cette com les organisat une dem était claire sion de la me une déci introduire rêt public sant les ès aux n (en extrê « Suite à que l’inté puissent pour l’acc droit en diffu un de suspensio t, en serait fait de recours tales et à fédérale et qu’il y lation et/ou Conseil d’Éta onnemen andées. auprès du ons envir ons dem Santé onnes informati informati urgence) t, le SPF des pers données propre. Conseil d’Éta chaîne alimenient pas arrêt du Seules les leur nom qui n’ava de la t tin é de nisations raien Sécurité orga bulle oblig pour ique, publ et des t se voit nde ne t publié un t n leur ame onnemen égalemen cafés ayan divulgatio sur le site taire et Envir encore payé Le SPF a tous les mations car cette vioaperçu de ces infor révélées, s fondae. rbal pour publier un pas être reprenant elgique.b leurs droit t un procès-ve aitent w.sante.b atteinte à r et ayan té, tel que qui souh reçu en 2013 porterait http://ww leur liber ion de fume de cafés ainsi qu’à l’interdict riétaires ention nde. dans la liste lation de mentaux Les prop de la Conv leur ame apparaît ent payé sse el’article six leur nom me. effectivem stipulé à savoir si s de l’hom act via l’adre droit cont ». dre des ique, ne pren é publ elgium.be européen peuvent SPF Sant @health.b r 2014, le n-horeca e et décision roke ntair févrie : 5 cette re Le mail e alime l cont -ci, de la chaîn fait appe ande de t mais celui Protection Le SPF a une dem s Conseil d’Éta ment a reçu a rejeté le 1500 café Environne auprès du urgence, liste des extrême de ion de la en tion ultat ant cons statu pour viola s en 2013 8/05/14 verbalisé r. ion de fume l’interdict
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HORECAactualite
Sept principes pour faire la différence 1. Placer la bonne personne au bon poste
2. Ne pas avoir peur des décisions difficiles
« Hé… un dessert ? » « Vous ne voulez pas de dessert, hein… ? » Voici comment on pourrait vous conseiller un dessert dans certains établissements en France, Belgique ou dans un autre pays.
La gestion d’un établissement Horeca reste une chose difficile. Dans ce contexte, le courage de prendre les décisions difficiles reste indispensable afin de maintenir la rentabilité, la convivialité et sauvegarder l’établissement.
La question comme le sujet peuvent paraître basique pourtant la manière de demander est aussi importante que le dessert lui-même. La présentation, la manière de parler, de se mettre en avant…bref, le savoir – être peut faire toute la différence dans le choix d’un dessert, d’une deuxième tournée, d’un apéro ou d’un digestif. Petits détails qui font une grosse différence en matière de rentabilité. Dans cette optique, le serveur n’est pas un « porte-plateau », mais un véritable commercial qui doit donner envie de consommer et ainsi augmenter le chiffre d’affaires. Tout gérant d’établissement devra donc veiller à être attentif à placer une personne dotée de véritables capacités de savoir-être et de savoir commercial. La bonne humeur du serveur tirera le chiffre d’affaires vers le haut. De plus, lors d’un changement de poste, il sera primordial de suivre un collaborateur et de l’aider à s’adapter dans son poste.
Horeca Bruxelles et Fédération HoReCa Wallonie apportent conseil, analyse, défense et suivi juridique à ses affiliés Un serveur tout le temps distrait, une dispute entre cuisiniers, des vols, le licenciement économique d’un travailleur de longue date…sont autant de moments où il faut savoir dire STOP et autant de passages obligés d’un bon gestionnaire. À ce propos, le début d’un restaurant est crucial avec l’obligation de recruter avec prudence et d’embaucher progressivement si les finances s’améliorent et que la phase cruciale des trois premières années est dépassée.
3 Apprendre à déléguer Ne pas impliquer ses employés dans le bon fonctionnement de l’établissement peut avoir à moyen ou long terme des conséquences désastreuses. Associer ses cuisiniers ou ses serveurs à l’élaboration des menus, établir où rétablir la communication avec ses salariés, valoriser leur point de vue, apprendre à déléguer, intéresser ses travailleurs aux résultats est autant de facteurs qui peuvent augmenter l’engagement et la qualité du travail. Par exemple, un cuisinier récompensé pour sa bonne gestion des stocks sera plus attentif aux détails et évitera davantage le gâchis.
4. Savoir remettre ses choix en question Ne pas accepter la critique et ne pas vouloir s’adapter sont deux choses mortelles pour un établissement du secteur Horeca, qui doit pouvoir rectifier le tir pour survivre. Un conseil simple pour cela : faire le tour de son établissement et noter toutes les imperfections observées. Le tout pour ensuite demander à ses collaborateurs de faire la même chose pour croiser les appréciations. Il ne restera plus qu'à plancher sur les points négatifs récurrents. Pour cela, il faut avant tout s’obliger à quitter sa routine et sa zone de confort. Il faudra s’évertuer sans cesse à rester en mouvement
pour marquer des points. Dans la pratique, le restaurateur peut, par exemple, changer de menu régulièrement afin de surprendre ses clients.
5. Ne pas négliger son budget Principe de base, qui reste pourtant fréquemment négligé, il faut tenir ses comptes en temps réel et non les observer de loin, une fois par mois. Dans ce domaine non plus, il n’y a pas de petites économies avec des possibilités aussi simples que de limiter la livraison à la seule saison hivernale en cas de perte, la récupération de son huile, la fermeture aux périodes creuses ou encore l’utilisation de matériel moins énergivore. Si vous constatez par exemple que vos plats ne se vident pas ou encore que votre cuisinier envoie des plats entiers de frites comme accompagnement, n’hésitez pas à dire stop. Un gérant doit avoir l’œil pour assurer la survie de son établissement.
6. Pas de carte à rallonge Certains restaurants comptent plus de 50 plats différents. Le tout nécessitant un personnel de cuisine énorme (et les coûts de personnel qui vont avec), le doute de la clientèle sur la fraîcheur des plats et la tentation de favoriser la quantité au mépris de la qualité des produits.
Une carte simple et limitée est préférable afin de mettre en avant des plats de qualités qui seront confectionnés avec un minimum de main-d'œuvre. Trop diversifier ses activités est donc ici dangereux. Il vaut mieux se concentrer sur son cœur de métier. Dans le cas, où un client vous reproche de ne pas avoir assez de produits, rappelez justement vos valeurs de qualité et de saisonnalité.
7. S’affilier à une Fédération Horeca pour vous défendre et sauvegarder le secteur Horeca ! Défendant l’excellence de la formation et du service, un allégement de la charge administrative dans la gestion et une rentabilité assurée par une baisse des charges sociales, la Fédération Horeca Bruxelles, en partenariat avec les autres Fédérations Horeca, se bat pour un secteur Horeca viable. Au travers du Centre Horeca Formation, des négociations avec le monde politique, de notre service juridique spécialisé Horeca, de nos parutions, de notre site internet, de nos conférences de presse ou salon, les Fédérations Horeca Bruxelles et Wallonie apporte conseil, analyse, défense et suivi juridique à ses affiliés. horeca@fedhorecabruxelles.be info@horecawallonie.be