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Horecajournal n°104 - mars 2019

N° 104 - mars 2019 10 numéros par an E.R. Yvan Roque Horeca Marketing BLVD. Anspach 111, 1000 BRUXELLES www.horecabruxelles.be P902003 Bureau d’émission: Anvers

actualites

Mobilité bruxelloise ise :

vers une meilleure indemnisation et coordination des chantiers ?

Le nouveau projet des ministres Gosuin et Smet. Trois conditions à respecter ?

Un système d’indemnisation dépassé ? Le système d’indemnisation des commerçants en cas de travaux publics hérités du Fédéral prévoit un dédommagement des commerces impactés de 73,30€ par jour, et à la condition que ceux-ci ferment leurs portes durant une semaine au minimum. Une somme dérisoire qui met en danger la survie de certains petits commerces. Pour remédier à ce problème, le Ministre de l’Économie Didier Gosuin et le Ministre des travaux publics Pascal Smet ont fait passer au Gouvernement un arrêté dans lequel sont prévues de meilleures

indemnisations aux commerçants impactés par des chantiers. Les petits commerces (moins de 10 ETP) seront prioritairement visés, ainsi que les commerces dont l’accessibilité est sérieusement affectée par un chantier. Dès la fin du mois de mars, les commerçants pourront bénéficier d’indemnisations allant de 2.000€ à 2.700€, renouvelables tous les 6 mois durant la durée des chantiers. « Nous avons prévu un budget de départ de 1.5 million, mais c’est une enveloppe ouverte, je peux faire des glissements. Et il faudra certainement prévoir des montants plus importants au moment des travaux d’extension du métro », ajoute le Ministre Gosuin.

Pour obtenir ce forfait, l’établissement Horeca devra répondre à 3 conditions: - être un établissement de moins de 10 ETP équivalent temps plein (en plus des patrons) - que le chantier en question dure plus de 29 jours - que la circulation soit diminuée avec par exemple la suppression d'une bande de circulation Si ces trois conditions sont respectées, le montant de l'indemnisation pourrait s'élever à 2000€ pour un établissement Horeca de moins de deux ETP, 2300€ pour 2 à 4 ETP et à 2700€ pour 5 à 9 ETP. Cette demande d'indemnisation sera renouvelable tous les 6 mois.

Vers une meilleure coordination des chantiers ? Dans le même temps, selon le Ministre de la mobilité Pascal Smet, cette action s’accompagnera d’une meilleure coordination des chantiers. En effet, comme le rapporte de nombreux établissements Horeca actuellement les chantiers se suivent, se superposent même, mais ne se complètent pas. À titre d’exemple ; un premier chantier répare la route et en conséquence ouvre et ferme le trottoir. Quelques jours plus tard, un second chantier vient installer un nouveau trottoir et refait alors un nouveau chantier. Résultat : un double préjudice pour les établissements Horeca du quartier et un chantier qui dure deux, trois ou quatre fois plus longtemps. Et surtout des chantiers qui ne se terminent jamais vraiment, voir même qui se gênent mutuellement.

Des horaires allongés et une planification sur 5 ans ! Le Ministre Smet veut ainsi accélérer le système des chantiers par une meilleure planification et coordination. Dans la pratique, le Ministre bruxellois de la mobilité propose une

planification sur 5 ans. Chaque organisme devra ainsi annoncer son chantier 5 années à l’avance afin de regrouper les chantiers et en conséquence mieux organiser la coordination des chantiers, les déviations et la mobilité en général. Pascal Smet propose en outre un allongement du temps de travail sur les gros chantiers avec des horaires de 7 à 22h et la mise en place de deux « shift » afin de diminuer la durée des travaux. L’ensemble complété par une meilleure communication sur les dates des chantiers via la nouvelle version du site Osiris qui répertorie tous les travaux bruxellois.

Minimiser à tout prix l’incidence des chantiers sur les établissements Horeca ! La Fédération Horeca Bruxelles rappelle qu’elle demande depuis de longues années une meilleure indemnisation, coordination et communication des chantiers bruxellois et un allongement des horaires de travail sur les chantiers afin d’assurer un relais de différentes équipes.

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Le tout afin de diminuer leurs durées et minimiser l’incidence de ces chantiers sur l’accessibilité des établissements Horeca bruxellois et les pertes énormes en termes de chiffres d’affaires que ces chantiers provoquent.

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Dans cet

Horecajournal

La mobilité bruxelloise reste un véritable défi. 

Un business model pour votre établissement horeca.

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Yvan Roque Président Horeca Bruxelles

actuALITEs

RAPPEL Législation AFSCA sur les allergènes ? Comment être en ordre ?

Editorial

L’Horeca : un monde en soi ! HORECA un Monde qui nous emporte plus loin qu’on ne peut l’imaginer ! Certes, l’acronyme Horeca est parfaitement connu de tout le monde. Il désigne le secteur d’activités de l’Hôtellerie, de la Restauration et des Cafés. Mais, quand nous pensons à Horeca, à quoi pensons-nous ? • Savons-nous que l’hôtellerie c’est l’hébergement touristique au sens très large ? Que ce terme désigne les grands et les petits hôtels, mais aussi les chambres d’hôtes (quel que soit le nom qu’on leur attribue - B&B en Angleterre par exemple), les pensions de jeunesse ou les campings, les gîtes d’étapes, de montagnes, etc. Le savons-nous ? • Réalisons-nous que la restauration c’est aussi les Food-trucks, le StreetFood, les Friteries ou Fritures selon l’endroit, les Fast Food, les Pizzerias, et les restaurants classiques - du Moules et frites au restaurant étoilé ou de luxe en passant par les brasseries ou les restaurants de quartier. Mais aussi les lieux de restauration sur les bateaux de croisière, dans les trains ou les avions. C’est la restauration qui alimente nos concitoyens dans les écoles, les hôpitaux, les cantines d’entreprises et même les prisons. Mais aussi lors des grands événements sportifs ou dans des cérémonies privées, officielles, protocolaires joyeuses ou tristes. Le réalisons-nous ? • Imaginons-nous que les « cafés», hormis les cafés du coin de nos rues, c’est aussi les grandes boîtes de nuit, toute la petite restauration, les buvettes lors des compétitions régionales ou internationales, les petits vendeurs itinérants lors de tout événement. L’imaginons-nous ? Un grand nombre de collaborateurs ! Pour faire fonctionner cette multitude d’entreprises, l’HORECA doit former et s’entourer d’un très grand nombre de collaborateurs. Du plongeur, au commis de salle ou de cuisine, en passant par les sous-chefs, chefs de partie, les chefs, cuisiniers, pâtissiers, boulangers, poissonniers, écaillers, mais, aussi secrétaire, responsable de la réception, de l’organisation ou de la technique, des dizaines de milliers de femmes ou d’hommes consacrent leur vie, au service ou à la distraction de leurs concitoyens. Ils vous accompagnent dans tous les événements importants de votre vie, de la fête de naissance, lors des joyeux événements, sur les plages de vos vacances et jusqu’à la cérémonie de séparation avec vos proches ou vos amis. Le monde politique se rend-t-il compte de la valeur réelle de l’Horeca ? Du niveau de la mer au sommet des montagnes, l’Horeca est toujours présent, dans la plus grande discrétion, au service de chacun. Il est le secteur le plus important dans le quotidien de millions de personnes. Présent nuit et jour et invisible par son professionnalisme et sa discrétion, l’Horeca existe pour servir et accueillir non pour revendiquer, c’est sa force, mais c’est aussi sa faiblesse. Nos femmes et hommes politiques se rendent-ils bien compte de la valeur réelle du secteur Horeca dans la qualité de la vie de nos concitoyens ? L’Horeca belge n’est plus viable ! Les innombrables taxes, les droits acquis, les charges sociales ou salariales, les normes d’hygiène créées par des théoriciens, inconscients des réalités « du terrain », payés par le secteur, vont-ils faire disparaître ces métiers qui donnent tant de plaisir au plus grand nombre ? Trouver des collaborateurs compétents et motivés devient de plus en plus difficile. Les fast-foods de grandes sociétés multinationales sont en train de conquérir le marché. Sommes-nous conscients que, si nos politiques ne font rien, nous devrons nous contenter de nourritures produites ailleurs, transportées dans des camions surgélateurs, servies par des robots et payées à des bornes bancaires avec son smartphone ? Est-ce cela que nous voulons ou est-ce la convivialité de nos artisans et de nos chefs ? L’Horeca : le reflet des réalités de son temps ! Nous désirons défendre nos petits producteurs locaux qui nous offrent des produits sains. Aujourd’hui, « croquer » dans une pomme, en provenance du bout du Monde, devient un acte dangereux pour la santé ! Les pommes « cirées » ont été inventées par des hommes de marketing et non par des chefs. Le « Bio », était la nourriture de nos grands-parents. Le lait, le beurre, le fromage et la viande provenaient d’une ferme voisine. Les légumes et les fruits venaient d’une région proche et non du Chili ou d’Afrique. C’est cette nourriture-là que nos professionnels veulent offrir à leurs clients. Les changements alimentaires passent par l’Horeca ! Nous sommes les grands groupes d’hôtellerie ou de restauration présents dans le monde entier, mais nous sommes aussi les petits artisans. Nous sommes les petits marchands de « street food » en Asie, mais aussi les grandes maisons étoilées de restauration dans les grandes capitales du monde. Nous sommes partout et tout le temps. Nous sommes l’HORECA et fier de l’être. Il faut nous donner les moyens de le rester.

Les règles et l’AFSCA en général et leurs applications en particulier restent très complexes pour l’ensemble des établissements Horeca. Dans ce contexte, les cas d’établissements Horeca ayant eu des difficultés avec la législation sur les allergènes (indication et condition) se multiplient. visible les allergènes sur votre carte et au sein de la cuisine et toutes les démarches qui suivent les 4 points ci-dessus. Cela vous évitera de devoir vous justifier et simplifiera le contrôle.

Selon la législation en vigueur, 14 allergènes sont à indiquer : • Céréales contenant du gluten (avec le nom générique) et produits à base de céréales contenant du gluten • Crustacés et produits à base de crustacés • Œufs et produits à base d’œufs • Poissons et produits à base de poisson • Arachides et produits à base d’arachides • Soja et produits à base de soja • Lait (y compris le lactose) et produits à base de lait • Noix (avec le nom générique), c’est-à-dire : amandes, noisettes, noix de noyer, noix de cajou, noix de pécan, noix du Brésil, pistaches, noix de macadamia et produits à base de noix • Céleri et produits à base de céleri • Moutarde et produits à base de moutarde • Grains de sésame et produits à base de grains de sésame • Mollusques et produits à base de mollusques • Lupins et produits à base de lupins • Dioxyde de sulfure et sulfites en concentrations supérieures à 10 mg/kg ou 10 mg/l

Quelles sont les règles ? Comment se protéger ? La règle générale de l’AFSCA sur les allergènes est qu’il faut veiller à ce que le consommateur, s’il en fait la demande, soit informé sur la présence des 14 allergènes. Dans la pratique, vous pouvez soit indiquer ces informations sur chaque plat de la carte, soit indiquer les allergènes oralement et uniquement aux clients qui le demandent.

ATTENTION – Cette dernière pratique est subordonnée à certaines conditions (art. 4 – 5 AR 17.07.2014). Afin de vous protéger en cas de contrôle de l’AFSCA, il vous faudra : • Indiquer sur votre carte deux messages du type «Informations sur les allergènes : disponibles sur demande» ou « si vous êtes allergique, dites-le-nous» et « La composition des produits peut changer ». • Former votre personnel : le mieux est de former vos serveurs par vos cuisiniers afin qu’ils puissent répondre aux questions des clients. Le personnel de salle devra être maintenu au courant sur les allergènes lors des changements des plats. (note, coup de téléphone…). • Afficher une note reprenant les allergènes de manière visible dans la cuisine, voir l’endroit où sont les clients. • Reprendre tous par écrit : mentionner dans votre guide HACCP toutes vos démarches. Qu’est-ce que vous avez fait pour respecter la législation AFSCA. Vous devez indiquer comment vous recueillez et conservez les informations nécessaires, pour qu’elles soient facilement disponibles si un client les demande. C’est-à-dire ? Vous pouvez par exemple mentionner les dates des formations de vos serveurs par le/ les cuisiniers, comment vos serveurs sont informés par le cuisinier d’ingrédients susceptibles de provoquer une réaction allergique, comment vous indiquer de manière

La « contamination croisée » ? Le dernier cas est le plus compliqué. Il s’agit de la manipulation des denrées alimentaires qui contiennent des allergènes. Dans ce cas précis, il faut prendre des précautions afin d’éviter les risques et de vous protéger en cas de contrôle de l’AFSCA.

Comment faire ? En règle général, il faut séparer les éléments avec et sans allergènes. Toujours selon l’AFSCA, vous devez donc frire, cuisiner, travailler les aliments contenant des allergènes séparément des autres, en utilisant du matériel de cuisine séparé. En pratique, on doit par exemple utiliser des ustensiles et du matériel de cuisine différents selon les aliments avec ou sans allergènes ou bien le laver après utilisation avec des aliments contenants des allergènes. CT


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actualites

Dominique Michou :

« La table reste LE lieu pour se rassembler » Académie culinaire de France – rentrée 2019

Durant le mois de janvier - la délégation Benelux de l’Académie Culinaire de France a organisé, à l’Ambassade de France, une cérémonie d’intronisation de ces nouveaux membres. En qualité d’organisation de représentation et de défense du secteur Horeca bruxellois, la Fédération Horeca Bruxelles en la personne de son Président Yvan Roque, membre de l’Académie Culinaire de France, était évidemment présente.

À

cette occasion, afin d’aider les jeunes dans leur parcours d’apprentissage, l’Académie a récompensé par un prix (tekst) culinaire des élèves de l’Institut Émile Gryzon, en présence de la Ministre Présidente du Gouvernement francophone bruxellois, Madame Fadila Laanan.

Lors de cet évènement, la gastronomie et le savoir-faire d’autres pays comme la cuisine grecque et asiatique ont été également mis à l’honneur. Pour Dominique Michou, le Président de l’Académie, malgré la crise du secteur Horeca, la table reste le lieu pour bien manger et se

rassembler. Il a bien voulu nous en dire plus sur cet évènement culinaire de la rentrée 2019. Pour rappel, l’Académie Culinaire de France créée en 1883 par Joseph Favre, auteur du dictionnaire universel de cuisine et pâtisserie, est la plus ancienne association de chefs de cuisine et de pâtisserie du monde.

Depuis 1981, cette académie possède une section Benelux. L’objectif de cette institution est de rassembler dans l’ensemble du Benelux des membres professionnels : cuisiniers, pâtissiers, chocolatiers, glaciers, traiteurs compétents et respectueux de la gastronomie française et de défendre l’art

culinaire français en général, mais aussi l’observation stricte des règles, des principes et des traditions culinaires de la gastronomie française. CT

Des travaux pour être conforme aux normes AFSCA ? Dans le cadre du salon Saveurs et Métiers, du dimanche 27 au mardi 29 janvier 2019, Horeca Tv a interrogé la société ATAD spécialisé dans la rénovation de murs et plafonds dans les ateliers alimentaires.

Les travaux structurels comme l'habillage des murs et des plafonds sont en effet un problème de taille qui fait souvent échouer le contrôle des établissements Horeca par l’Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaine Alimentaire.

L

a société ATAD répond à cette problématique par la pose des panneaux de type « Glasbord « se faisant sans travaux de démolition et sans arrêt de l'activité.

Leur Panneau « PanelClean » est un panneau en polyester hydrofuge armé de fibres de verre et recouvert d’un gel coat anti bactérien qui résiste aux griffures, chocs, acides et produits d’entretien.

Ce système répond ainsi à la norme HACCP et rend les murs et plafonds parfaitement hygiéniques, lisses, lavables et surtout conformes aux normes AFSCA. Cette société effectue des travaux dans le secteur alimentaire autant que dans le secteur Horeca avec par exemple des ateliers de boulangeries, des boucheries, des traiteurs, des restaurants, des collectivités, des cuisines d’écoles, des locaux sanitaires, des chambres froides et l'industrie alimentaire en général et ceci en Wallonie et dans le nord de la France. Horeca Tv a interrogé ALAIN GAZIAUX – le Gérant de la société ATAD Sprl, afin d’en savoir plus sur les possibilités, les couts et la durée de ce genre de travaux. CT


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Mobilité bruxelloise

Fabian Maingain : « faire en sorte qu’il y ait un suivi coordonné des chantiers avant – pendant et après » La mobilité bruxelloise reste un véritable défi à Bruxelles et ce particulièrement pour le secteur Horeca, qui en dépend pour sa survie. Horeca Tv a interrogé Fabian Maingain Député bruxellois et Échevin, chargé des affaires économiques, de l’Emploi, de la Smart City et de la simplification administrative, afin d’en savoir plus sur sa proposition de « chantier accompagné ». L’importance du secteur Horeca bruxellois ? C’est un des moteurs de l’identité bruxelloise et de la vie économique à la Ville de Bruxelles. C’est ce qui fait vivre le quartier et qui emploie énormément de Bruxellois, c’est donc quelque chose qui participe à se vivre ensemble et qui permet à chacun de se réaliser dans le progrès social. Au sein de la Ville de Bruxelles, c’est vrai que nous avons la chance d’avoir un nombre d’Horeca assez impressionnant, d’avoir des quartiers avec des identités fortes et des histoires personnelles fortes et donc d’avoir cette vitalité économique dans chacun de nos quartiers. C’est ce moteur-là, ce canal d’expression et de développement personnel qui est passionnant et d’une richesse incroyable à la Ville de Bruxelles.

Le secteur Horeca et les commerces en général sont très dépendants de leur accessibilité, qu’en pensez – vous ? Il est certain que l’accessibilité, c’est ce qui permet aux clients, mais aussi aux fournisseurs, aux livreurs et aux employés d’arriver jusqu’au commerce, c’est donc l’élément vital de cette écologie urbaine nécessaire au développement du commerce et de l’Horeca à Bruxelles. C’est vrai qu’il y a à ce niveau-là plusieurs sujets d’amélioration à apporter, mais par tous les modes de transport. La moitié des Bruxellois

qui ne possèdent pas forcément une voiture donc il y a une accessibilité qui doit pouvoir se faire par tous les modes de déplacements possibles. La voiture, le transport en commun, le vélo ou la marche à pied, sont des vecteurs d’accessibilité. On doit être capable de garantir pour chaque mode de déplacement – une accessibilité facile et rapide à l’ensemble des noyaux commerciaux afin de favoriser ce commerce bruxellois et de lui permettre de se développer, d’avoir ses clients qui arrivent, ses livraisons à temps et ses employés qui peuvent venir prendre leur service. C’est un problème complexe, mais il y a des solutions à apporter. Il y a un deuxième volet à apporter ; c’est évidemment la question des chantiers. C’est toujours quelque chose qui crée une nuisance, mais aussi une opportunité, car la plupart de ces chantiers visent à améliorer la qualité des quartiers et donc aussi l’environnement commercial, mais aussi la connectivité des commerces dans le cas des impétrants et donc c’est un mal nécessaire, mais ce sont des opportunités commerciales. Cela demande de mieux les gérer et mieux les encadrer, de ne plus les subir comme des fatalités. C’est pour cela que je veux véritablement travailler à cet encadrement des chantiers.

En amont, en prévoyant mieux le moment ou les chantiers vont commencer, en faisant en sorte que les commerçants ne découvrent pas un matin devant leur vitrine que leur trottoir a été éventré ou que des grillages sont posés. Il faut pouvoir informer bien plutôt les commerçants de l’arrivée des chantiers. Il faut aussi réfléchir la gestion des chantiers en amont pour faire en sorte que les livraisons restent possibles, réfléchir ensemble à ou va-t-on mettre les dépôts, pour faire en sorte que déjà toutes ces nuisances la soient réduites. En deuxième lieu, il faut que nous pouvoirs publics puissions travailler sur la durée des chantiers, en travaillant sur nos cahiers des charges, en faisant en sorte que la durée des chantiers soit respectée. Et c’est aussi après cela, pouvoir travailler avec les commerçants en leur disant : « il y a un chantier qui s’ouvre, adaptez vos stocks, adaptez vos commandes, adaptez le temps de travail de votre personnel, anticipez le chantier et si vous prévoyez un embellissement de votre commerce, c’est peut-être le bon moment ». Tout cela nécessite que le commerçant soit informé suffisamment tôt de la tenue d’un chantier pour qu’il puisse s’adapter. On sait que c’est extrêmement important ? La deuxième chose c’est pendant le chantier ; je crois qu’il faut

un dialogue constant entre l’entrepreneur, l’autorité publique et les commerçants pour faire en sorte que durant le déroulement, on puisse régler tous les petits tracas d’un chantier (les questions de livraison difficile, d’accessibilité, les durées des travaux, du matériel déplacé, la propreté… ). La dernière chose est l’aprèschantier. On ne célèbre pas assez, on ne met pas assez en avant la plus-value de ces chantiers. Nous les voyons toujours comme des nuisances, comme des choses qui apportent des problèmes. Pourtant ces chantiers ont une raison d’être ; ils embellissent un quartier, ils améliorent une situation. On ne fait pas un chantier pour mettre à mal un quartier ou des commerces. Il faut pouvoir aussi célébrer ce chantier, en profiter pour refaire venir les clients dans les commerces. On veut donc travailler sur l’ensemble de ces axes. Nous avons encore beaucoup de mesure, beaucoup d’imagination, par exemple avec des animations commerciales, plus de communication numérique, faciliter les demandes et de travailler avec la région sur les indemnisations. Il y a des tas de choses que nous pouvons faire, mais nous pouvons les faire avec les commerçants, avec l’Horeca, pour faire véritablement en sorte que ces chantiers soient parfois contraignants, mais aussi des opportunités commerciales.

Concrètement que signifie le concept de « chantier accompagné » ? Le chantier accompagné c’est donc tout ce dialogue que nous essayons de construire avant – pendant et après le chantier. Réunir avant le chantier, l’impétrant ou l’entrepreneur, avec les commerçants via les associations des commerçants, et avec les autorités publiques via le service commerce, mais aussi l’urbanisme, la mobilité, la police pour discuter ensemble de la coordination d’un chantier, de sa durée, des moyens d’accès, de toutes les questions logistiques qui se posent sur un chantier. En bref, réfléchir ensemble à ce chantier et faire en sorte qu’il y ait un suivi coordonné de ce chantier avant – pendant et après. Je crois véritablement que c’est comme cela que nous pouvons améliorer l’impact de ces chantiers sur la vitalité commerciale et faire en sorte que ces chantiers ne soient pas juste des nuisances commerciales.

L’image négative des chantiers et travaux bruxellois sur l’Horeca ? Le concept de chantier accompagné peut-il être étendu à l’ensemble des chantiers bruxellois ? Il y a des exemples concrets. Nous ouvrons par exemple un chantier Rue Haute et bien nous avons travaillé à cela. D’abord à la communication. Nous devons communiquer et


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expliquer aux clients et aux Bruxellois pourquoi il y a un chantier et non pas que cela soit juste une image à la télévision d’une rue fermée. Il faut vraiment faire cet effort de communication et cela demande de communiquer en avance vers les citoyens, que durant le chantier les phases et le pourquoi du chantier soient misent en place, installer une logique de city – marketing pour communiquer sur ces chantiers. La seconde chose: c’est communiquer sur le fait que les commerces restent accessibles, que ce n’est pas parce qu’il y a des travaux que tout est fermé. Je reprends l’exemple de la rue haute dans laquelle nous avons fait en sorte, en collaboration avec Sibelgaz et la police, que après 17h et le weekend, la circulation soit exactement la même. Nous avons pu avoir un plan de circulation qui permette encore à tout le monde d’accéder aux commerces et de circuler dans le quartier des Marolles. Voilà des exemples concrets. Et je crois que cette méthode, que nous devons tester et faire évoluer, car nous devons voir comment va se dérouler ce chantier-là, peut s’appliquer à tous les chantiers. Qu’est-ce qui nous empêche de communiquer sur un chantier ? Qu’est-ce qui nous empêche de travailler avec les entrepreneurs, la police et les commerçants, afin de réfléchir ensemble à cette

mobilité pour garder un maximum d’accessibilité aux commerces ? Je crois véritablement que nous pouvons travailler sur l’ensemble de ces éléments sur tous les chantiers. Et puis il y a la question de l’indemnisation. Une des volontés à la Ville de Bruxelles, principalement dans les gros chantiers, mais pas seulement, on puisse réserver un pourcentage du montant du marché, nous l’avons estimé à 5 % , soit destiné à de l’indemnisation soit à des mesures d’accompagnement durant le chantier, pour qu’il y ait un véritable soutien financier. Et puis il y a la réforme de Didier Gosuin de l’indemnisation des chantiers avec des montants forfaitaires, une procédure simplifiée. C’est une indemnisation qui vise principalement les petites entreprises, celles qui ont moins de 10 ETP (équivalent temps plein), on est à partir de 2000 euros, mais les montants augmentent en fonction du nombre d’ETP, pour faire en sorte de pouvoir venir de manière forfaitaire aider. On sait que cela ne couvre pas toute la perte de chiffre d’affaires, mais c’est une procédure plus claire, nette et facile, qui permet de venir soutenir principalement les petites PME qui sont celles qui ont le plus de mal à tenir le coût quand il y a des chantiers. Mais on ne s’arrête pas là. Il y a l’indemnisation, mais il y a aussi les mécanismes d’aide financière, de

ASTRANOVA

prêt, d’aide à la trésorerie via finance. brussels. C’est donc l’ensemble de ces mesures d’accompagnement et d’indemnisation qui permette d’aider les commerçants à effectivement compenser, ou les aider à tenir quand il y a un recul de leur chiffre d’affaires à cause d’un chantier. Je crois aussi et je le redis que audelà des questions d’indemnisation, c’est tout ce que nous pouvons faire autour – en termes de préparation, d’information, de communication, d’accompagnement et de gestion du chantier, qui fera en sorte que ces chantiers ne seront plus des nuisances, mais parfois des belles opportunités commerciales.

Quelles suites à ce concept ? Nous avons un premier chantier qui commence d’ici le mois de février – il s’agit du chantier de la Rue Haute qui va commencer – on va déjà le retester d’une manière différente, avec plus d’acteurs, sur le chantier de la Place Bockstael qui est un chantier avec un contrat de quartier à Laeken. Et puis on va à chaque fois essayer d’évaluer ces mesures d’accompagnement. On va voir ce qui a fonctionné et pas fonctionné, pour essayer d’améliorer encore notre processus et faire en sorte que de chantier en chantier, on améliore le système des chantiers accompagnés pour transformer ces chantiers en opportunité commerciale. CT

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Dossier

Un (nouveau) business model en neuf étapes pour votre établissement Horeca ? C’est un outil visuel, à la portée de tous, gratuit et facilement compréhensible. Aussi bien appliqué par des organisations internationales que par des PME et des start-up, l’outil vous aidera à concevoir un nouveau business, à développer des nouveaux produits ou services, ou à renouveler votre modèle d’affaires actuel. Bref, voyons ensemble le fameux « Business Model Canvas » ! Qu'est-ce qu'un business model ? Chaque organisation dispose d'un "business model" : Mobistar, Barco mais aussi votre bureau de comptabilité, l’hôpital ou même l’administration fiscale. Le modèle d'entreprise, ou modèle d'affaires, décrit la manière dont une organisation crée, fournit et conserve de la valeur (et la capitalise). Beaucoup de modèles d'affaires existants sont actuellement sous pression en raison du nombre croissant des possibilités offertes par les TIC. Des start-up disruptives mettent à mal les secteurs de l'hôtellerie et de la musique, les organisations de voyages, les commerces de détail, les maisons d’édition et les compagnies de taxis. Il est donc essentiel que vous réfléchissiez en continu à votre modèle d'affaires. Si vous ne remettez pas vous-même en question votre modèle d'affaires, il est fort probable que quelqu'un d'autre le fera à votre place, par voie directe ou indirecte. Constatez-vous que votre proposition de valeur n'est plus suffisamment distinctive ? Ressentez-vous que les attentes du marché ont changé ? Ou voulez-vous créer des nouveaux canaux de vente ou de distribution, tenter d’établir des partenariats ou passer la gestion de l’entreprise au crible ? Dans ce cas, le Business Model Canvas est l’outil idéal. Avec

cet outil, vous pouvez détailler rapidement et de façon visuelle quelles parties de votre entreprise sont essentielles à une hausse de succès, quelles parties peuvent être améliorées et quelles modifications et innovations sont nécessaires.

Le Business Model Canvas La méthode a été conçue par Alex Osterwalder. Il a également écrit un livre à ce sujet en collaboration avec Yves Pigneur. Le Business Model Canvas est un outil permettant de développer un modèle d’affaire visuellement. Sur un grand poster - le canevas les 9 éléments importants de tout modèle d'affaire sont indiqués (ce poster peut être téléchargé ici (link is external)). Au cœur du business model se trouve la proposition de valeur. Ce sont les produits et/ ou services que vous proposez à votre clientèle. La partie gauche du modèle est consacrée à la façon dont vous travaillez ('comment') : quels sont vos partenaires, ressources et activités ? La partie droite se penche sur votre clientèle ('qui'). À qui vendez-vous vos produits/services, comment se fait la livraison et comment entretenez-vous la relation avec vos clients ? Remplissez vos frais et revenus dans les cases au bas du modèle.

Comment fonctionne exactement ce canevas ? Afin de compléter chaque partie du

modèle, nous vous conseillons de vous poser les bonnes questions et de noter vos réponses sur des post-it jaunes.

1. Segments de clients Les segments de clientèle et la proposition de valeur forment un des éléments-clés du modèle d'affaires. Pour cette partie du modèle, vous devez définir quels segments vous souhaiter desservir. Qui sont vos clients ? Est-ce que votre clientèle peut être répartie en groupes de clients ? Quels sont les besoins de vos (groupes de) clients ? Qui sont vos clients les plus importants ?

2. Relations CLIENTS De quelle façon êtes-vous en contact avec les différents segments de clientèle ? Uniquement en ligne ou avez-vous également des contacts face à face avec vos clients ? Quelle façon est la meilleure et la plus rentable pour chaque segment ? par ex. : l’assistance personnelle, la gestion des comptes, le selfservice, les services automatisés, les communautés, la cocréation …

3. Canaux de distribution Notez entre autres votre stratégie de marketing et de distribution dans cette case du modèle. Comment est-ce que votre clientèle est tenue au courant de votre offre ? De quelle façon peut-elle accéder à votre offre, dans un magasin ou en ligne ? Comment est-elle informée au sujet de votre produit ? ? Quelle est la meilleure façon pour votre clientèle de faire l'expérience de votre proposition de valeur ?

4. Proposition de valeur Quelle valeur distinctive ou ajoutée votre produit ou service apportet-il au client (nouveauté, réduction des coûts, performance, réduction des risques … ) ? Quel besoin ou problème résolvez-vous ? Est-ce que vos clients ont réellement besoin de votre produit ? Tout segment de clientèle ne réagit pas de la même façon. Cela explique pourquoi la perception de valeur diffère par segment de clientèle.

5. Partenaires STRATEGIQUES Quels partenaires stratégiques ou conseillers externes apportent une valeur ajoutée essentielle à votre gestion de l’entreprise ? Les raisons de leur importance stratégique peuvent évidemment différer. Sont-ils essentiels à votre gestion de l’entreprise afin de limiter les risques ? Vous apportent-ils des connaissances et de l’expertise ? Sont-ils essentiels à la réalisation de votre service/produit ? Quels partenaires sont cruciaux pour avoir encore plus de succès ?

6. Activités-clés Quelles activités et quels processus de production apportent en fin de

compte une valeur ajoutée à votre entreprise ? Expliquez clairement comment vous ajoutez de la valeur à la qualité de votre produit, à l'entretien de la relation client et à l'acquisition de nouveaux clients.

7. Ressources-clés Quelles ressources vous faut-il pour réaliser votre produit ou proposition de valeur ? Pour entretenir les relations avec la clientèle ? Pour attirer de nouveaux clients ? Pour faire parvenir le produit chez le client ou pour être payé ? Tenez compte des ressources physiques (le matériel de l'entreprise comme un ordinateur ou une caméra), des ressources intellectuelles (un brevet ou une marque) et des ressources humaines (le personnel).

8. Sources de revenus D’où viennent vos revenus ? En d’autres termes, quel est votre modèle de rémunération (maintenant et à l’avenir) ? Vos revenus sont-ils proportionnels aux attentes financières des clients ? Comment pouvez-vous développer des sources de revenus supplémentaires ? Pensez à d'autres modèles de rémunération (abonnement, modèle de base, vente jumelée …).

9. Structure des coûts La structure des coûts rassemble tous les coûts nécessaires pour le fonctionnement du business model et le développement des activités centrales. Quels coûts sont fixes (locaux commerciaux et industriels, machines) et lesquels sont variables (achat de produits) ? Quelles ressources d’entreprise sont coûteuses et où pouvez-vous encore faire des économies (d’échelle) ou retirer des avantages ? Quand le canevas sera complété, vous pourrez par exemple retirer des éléments et vous poser la question : « Que ferai-je si ... ? » Par exemple, que faites-vous si ce client n’existe plus ou que ces ressources ne sont plus disponibles ? Inversement, il est également possible d'ajouter des éléments qui ne faisaient pas encore partie de votre business model. Par exemple, un canal de vente supplémentaire ou un partenaire auquel vous n’avez encore jamais pensé. De cette façon, vous renouvelez votre business model. Après un peu de pratique, vous deviendrez très vite un pro.

Attention ... Cette technique vous permettra de réfléchir de façon structurée à votre business model. Vous trouverez des explications et des vidéos d’instruction en ligne qui vous aideront à appliquer cette technique. Vous n’avez pas besoin d'autres outils pour développer des idées simples, liées à des décisions stratégiques

à faible impact financier, qui n’influenceront pas la stratégie d’entreprise. Vous ne pouvez cependant pas commencer sans être préparé. Réfléchissez donc bien avant de commencer : • Votre objectif ou le résultat final : à quelle question voulezvous avoir une réponse précise ? Quel problème vous aidera-t-il à résoudre ? Si vous voulez étudier une situation existante, le modèle suffira. Si vous voulez par contre développer un nouveau service/ produit, des analyses devront d'abord être effectuées. • Portée : quel modèle d'affaires voulez-vous redessiner ? Celui de toute l’organisation, d’un département ou d'une équipe ? • Le suivi : après avoir complété le canevas, vous vous demanderez inévitablement « Que faire avec ce document ? ». Trop souvent, le business model reste un exercice théorique qui n’est plus employé par la suite. Réfléchissez aux étapes suivantes, qui sera responsable de ces étapes et quelles ressources seront nécessaires pour les réaliser. Il est certainement utile de d'abord lire le livre Business Model Generation (link is external) pour déterminer la meilleure façon d'appliquer ce modèle de canevas, car il fait partie d’une approche beaucoup plus large, le ‘Business Model Generation’. Consacrez suffisamment de temps au briefing de votre équipe. Ce modèle de canevas ne pourra cependant pas vous donner toutes les réponses à vos questions et ne saura pas résoudre tous vos problèmes. Ainsi, un 'Lean Canvas’ adapté, qui convient mieux aux sujets spécifiques d’une start-up, a déjà été développé. Le modèle subséquent, ‘Value Proposition Canvas’, est plus approprié pour la conception de nouveaux produits, services et propositions de valeur. Il existe également un Social Lean Canvas pour y inclure quelques aspects nécessaires à la création d’un modèle d’affaires social.

Outils disponibles en ligne • Il existe aussi une application qui vous aide à compléter le business model canvas (25 €). • L’outil de collaboration Tuzzit , lancé par une start-up belge, permet de compléter des canevas préenregistrés, d’en créer d’autres et de venir y épingler des post-it, des photos ou des liens. • Business Model Fiddle • Youtube : Osterwalder explaining the Business Model Canvas (video) (link is external) & Business Model Canvas explained in 2 minutes (link is external) (Source 18-19)


Horecajournal

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nr°104 - mars 2019

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Quelles voitures électriques pour les professionnels de l’Horeca ?

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approche de l’électrique ?

niveau de la batterie en un seul coup d’œil, est visible dès que la Nissan LEAF est en charge. - l’application Nissan Connect EV, vous permet de programmer ou activer une recharge, de surveiller votre niveau de charge et votre autonomie, préchauffer ou prérafraîchir pendant la recharge, pour encore économiser le maximum d’énergie.

Nous avons essayé pour vous la Nissan leaf Le plaisir de conduire : la Nissan LEAF 100% électrique, dispose de 100% de couple disponible au démarrage et est dotée d’une accélération fluide facilitant le plaisir de la conduite. Le tout dans un silence tranquille, sans être dérangé par le bruit du moteur. De plus, avec sa batterie intégrée dans le plancher, cette voiture 100% électrique bénéficie donc d’un centre de gravité très bas ce qui lui confère plus de stabilité et de maniabilité. L’ensemble assure une très bonne sécurité et surtout un large espace dans l’habitacle comme dans le coffre. (370 litres, soit cinq valises, sans rabattre les sièges arrière). Au niveau autonomie, la Nissan LEAF est dotée d’une batterie longue durée qui assure toujours 75% de sa capacité de recharge totale après huit ans d'usage (sous réserve de l'utilisation faite du véhicule). Cette Nissan électrique a ainsi été conçue pour le quotidien avec une conduite sur autoroute et climatisation allumée, de 100 à 160 kilomètres (LEAF 24kWh) ou de 125 à 200 kilomètres (LEAF 30 kWh*). Le prix est lui aussi accessible avec une Leaf de base 24kWh Visia* Flex à partir de 24.740 € et un modèle, toutes options comprises, de 30kWh Tekna à 38.100 €. Tendance à l’économie d’énergie : la Leaf est fournie avec un ordinateur de bord multifonction, qui indique l’énergie utilisée/générée, des modes de conduite économique, le niveau de charge de la batterie, les temps de recharge et plusieurs autres informations utiles, permettant

de maximiser l’autonomie. Sa conception aérodynamique est faite pour minimiser sa résistance au vent et optimiser son efficacité. Les pneus à faible résistance au roulement contribuent à la réduction des pertes d’énergie. Toujours dans cette tendance écologique, la LEAF peut en partie fonctionner à l’énergie solaire à l’aide d’un becquet à panneau solaire en option, qui transforme la lumière du soleil en énergie qui est alors utilisée pour alimenter la climatisation, la prise 12 volts et le système audio. Les deux modes de conduites – économique et actif, permettent soit delimiter la consommation d’énergie et augmenter le freinage régénératif, soit accroître l’autonomie de la batterie en rendant le freinage régénératif plus agressif. (freinage permettant de créer de l’énergie)

Un rechargement simple ! La LEAF se veut avant tout facilement rechargeable avec : - une trappe de recharge éclairée à ouverture facile, par une simple pression sur le bouton du système d’ouverture et de démarrage intelligent sans clé « Intelligent Key » Nissan. - un voyant indicateur d’état de recharge LED bleu, indiquant le

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Trois possibilités de rechargement sont possibles : recharge rapide : jusqu’à 80% de charge en 30 minutes, recharge à domicile: quatre heures seulement, prise domestique 220v : recharge complète en 10 heures.

Sécurité et technologie Cette Nissan 100 % électrique dispose d’une vaste gamme de caractéristiques high-tech assurant la sécurité comme le confort des passagers. En vrac, on peut citer : un système audio bose® puissant et à basse consommation, un système de navigation de 7 pouces signalant les centres d’intérêt (restaurant, pompes à essence, etc…), le programme Nissan MapCare™ permettant des mises à jour gratuites pour actualiser régulièrement votre système de navigation, une connectivité USB et iPod, une application (ordinateur/ smartphone) permettant de régler les paramètres de votre voiture à distance, des sièges chauffants en cuir à l’avant et à l’arrière, une caméra de recul offrant une vision de 360°, un système de répartiteur électronique de freinage (EBD) qui détecte tout poids supplémentaire à l’arrière et ajuste la force des freins arrières en conséquence, un contrôle électronique de trajectoire (ESP) pour ne pas perdre le contrôle dans les virages ou encore un système antivol sophistiqué utilisant une puce incorporée dans la clé, ainsi qu’un code unique qui empêche le démarrage du moteur avec une autre clé.

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n° 104 - mars 2019

Horecajournal

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n° 104 - mars 2019

formation

Les formations Horeca de mars/avril 2019 ! Inscrivez – vous sans attendre ! Hébergements touristiques

Restauration

Café et assimilés

Intéressé ? Pour toutes inscriptions ou commentaires : Toutes les formations sont disponibles sur le site u www.horecaformabepro.be

Leadership

Initiation aux découpes de légumes

Mardi 23 et 30 avril de 9h à 16h30

Jeudi 25 avril - de 15h à 18h

Barista - devenez artisan du café (niveau 1) Jeudi 4 et 25 avril de 15h à 18h

Secourisme

Les hamburgers gastronomiques

Vendredi 5 avril de 9h à16h30

Mardi 2 avril de 14h30 à 18h30

Ou au Centre de formation Horeca – Horeca Forma : Rue de l’Agrafe 70 1070 Anderlecht T: 02 550 00 10 F: 02 512 66 34 E-mail : centreformation@horeca.be

Comment construire un règlement de travail adapté à l'Horeca Vendredi 26 Mardi 23 et 30 avril de 9h à 16h30 de 9h à 16h30

Les formations Horeca – mars/avril 2019 : Pour les travailleurs ET les gérants d’un établissement Horeca !

Toutes les formations sont disponibles sur https://www.horecabruxelles.be ou sur u www.horecaformabepro.be FORMATION

DATE

HEURE

FORMATION

DATE

HEURE

Développer son assertivité

27 mars et 3 avril

9h-16h30

Utilisation du thé et du chocolat en cuisine

14 et 21 mars

14h30-18h30

Libérez votre potentiel

26 mars et 2 avril

9h-16h30

La décoration d'assiettes

11 et 18 mars

Mieux se connaître et découvrir sa personnalité grâce à l'ennéagramme

22 et 29 mars

9h-16h30

Alimentation durable : les clés de la réussite

25 mars

9h à 16h30

Clés pour une communication réussie

14 et 21 mars

9h-16h30

Établir une fiche technique pour une recette de cuisine

11 mars

9h-16h30

Développer sa créativité au travail

28 mars et 4 avril

9h-16h30

Le fromage…un produit qui se partage

26 mars et 2 avril

15h à 18h30

Leadership

11 et 18 mars Lundi 29 avril, 1er avril, 26 avril

9h-16h30

Initiation à l'œnologie

19, 26 mars, 2, 23 et 30 avril

15h-18h

27 mars

14h30-18h30

15 mars + 13 mars

9h-16h30 + 10h à 16h30

Les vins naturels

Formation client

Zythologie : tendances bières légères, sèches et amères

12 et 19 mars

15h-18h

Tequila et mescal, culture et mixologie

11 et 18 mars de 15h à 18h

15h-18h

Organisation et gestion optimale du bar

12 mars

De 9h à 16h30

Barista - devenez artisan du café (niveau 1)

20 et 27 mars et 4 et 25 avril

15h-18h

Barista - perfectionnement (niveau 2)

14 et 28 mars

15h à 18h 9h à 16h30

Tutorat - accueillir un stagiaire ou un nouveau collaborateur

13 et 20 mars

9h-16h30

Travailler en équipe : vers plus d'efficacité et de collaboration

15 mars

9h-16h30

Gestion

1er mars, Vendredi 5 et 26 avril, Lundi 29 avril

9h-16h30

Vendre mieux et plus les produits de sa carte

15 et 22 mars

9h-12h

Faire face à l'agressivité

19 mars

Découverte des réseaux sociaux

21 et 28 mars

13h-16h30

Incendie - équipier de première intervention et techniques d'évacuation

11 et 18 mars, 23, 30 avril

9h-16h30

Anglas – débutant

13, 20, 27 mars, 3, 24 avril

9h à 12h

Module 1 : bonnes pratiques d'hygiène

13 et 20 mars, 25 avril

9h-16h30

Anglais – intermédiaire

13, 20, 27 mars, 3, 24 avril

14h30 à 17h30

Gérer son stress

1er avril

9h-16h30

12h30 à 14h

Mindmapping : outil pour structurer ses idées et prises de notes

3 avril

9h-16h30

13h à 16h

Coaching : un juste lâcher-prise, l'art d'apprendre à s'alléger

23 avril

9h-16h30

5 avril

9h-16h30

Anglais - avancé Français – débutant

13, 20, 27 mars, 3, 24 avril 14, 21, 28 mars, 4, 25 avril

Français – intermédiaire

14, 21, 28 mars, 4,25 avril

9h – 12h

Professionnaliser vos e-mails : structure et techniques

Néerlandais - débutant

11, 18, 25 mars,1er, 29 avril

14h30 à 17h30

Législation sociale

Mardi 23 et 30 avril

9h à 16h30

Néerlandais - intermédiaire

11, 18, 25 mars, 1er, 29 avril

9h à 12h

Comment construire un règlement de travail adapté à l'horeca

Vendredi 26 Mardi 23 et 30 avril

9h à 16h30

Néerlandais - avancé

11, 18, 25 mars,1er, 29 avril

12h30 à 14h

Initiation aux découpes de légumes

25 avril

15h à 18h

9h à 16h30

Les tartinades

4 avril

15h à 18h

9h à 16h30

La cuisine japonnaise

23 et 30 avril

15h à 18h

2 avril

14h30 à 18h30

Word essentiel (niveau 1) Excel essentiel (niveau 1)

18 et 25 mars 29 mars et 5 avril

Excel - fonctions et formules (niveau 2)

14 mars et Mardi 30 avril

9h à 16h30

La cuisine belge - menus printaniers

Excel - gestion des listes de données (niveau 2)

2 avril

9h à 16h30

Terre et mer : des associations originales

1er avril

14h30 à 18h30

Excel - tableaux croisés dynamiques (niveau 3)

26 avril

9h à 16h30

Les légumes oubliés saison printemps/été

30 avril

14h30 à 18h30

Outils d'animation digitaux

11 mars

15h-18h30

Les asperges

25 avril

14h30 à 18h30

Les modes de cuisson des poissons

11 et 18 mars

15h à 18h

Les hamburgers gastronomiques

2 avril

14h30 à 18h30

15h-18h

La cuisine au vin

29 avril

14h30 à 18h30

15h-18h

Les légumes en dessert

24 avril

15h à 18h

3 avril de

14h30 à 18h30

Les allergènes en cuisine La cuisine végétarienne

21 et 28 mars 20, 27 mars, 3 avril

Les pâtes fraîches

19 et 26 mars

15h à 18h30

L'adaptation des vignes et du vin aux changements climatiques

Les curries du monde

13, 20 et 27 mars

15h-18h

Faire face au hold-up

25 avril

9h à 13h

La cuisine du moyen-orient

12 mars

15h-18h

Secourisme

5 avril

9h-16h30

La cuisson sous-vide

12, 19 et 26 mars

14h30-18h30

Le bœuf, plus qu'une tendance, un retour aux sources

25 mars

14h30 à 18h30

Secourisme avec examen pour l'obtention du brevet

13, 20 mars + 27 mars et 23, 30 avril

9h-16h30 + de 9h à 13h

Pesto et oléagineux dans la cuisine de la mer

12 et 19 mars

15h à 18h30

Recyclage pour secouristes brevetés

26 avril

9h-13h

La lacto-fermentation

13 et 20 mars

15h-18h

Module 2 : Haccp et traçabilité pour tous

Vendredi 26 avril

9h-16h30


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Horecajournal

herbergements touristiques

Un vol dans votre hôtel à Bruxelles ? Qui est responsable ?

Le service juridique de la Fédération Horeca Bruxelles répond à vos questions. Selon l’article 1952 du Code civil, applicable à l’ensemble du territoire belge, les hôteliers, sont responsables, comme dépositaires, de toute détérioration, destruction ou soustraction (vol) des objets apportés à l'hôtel par le voyageur qui y descend et y prend logement. Sont ainsi considérés comme étant des objets apportés à l'hôtel, les objets suivants : • les objets qui s'y trouvent pendant le temps où le voyageur dispose du logement; • les objets dont l'hôtelier ou une personne lui prêtant ses services, assume la surveillance hors de l'hôtel pendant la période où le voyageur dispose du logement;

• les objets dont l'hôtelier ou une personne lui prêtant ses services, assume la surveillance, soit à l'hôtel, soit hors de l'hôtel, pendant une période d'une durée raisonnable, précédant ou suivant celle où le voyageur dispose du logement.

La responsabilité est limitée, par sinistre, à 100 fois le prix de location du logement par journée. Le Roi peut fixer le cas échéant les éléments permettant de déterminer ce prix. L’article 1953 du Code civil indique, quant à lui, que la responsabilité de l’hôtelier est illimitée dans certains cas : • lorsque les objets ont été déposés entre ses mains ou entre celles de personnes lui prêtant leurs services. Exemple : objet déposés dans le coffre de l’hôtel. • lorsqu'il a refusé de recevoir en dépôt des objets qu'il est obligé d'accepter; • lorsque la détérioration, la destruction ou la soustraction des objets visés à l'article 1952 est due à sa faute ou à celles des personnes lui prêtant leurs services. L’hôtel est donc responsable du vol commis par un de ses employés.

L'hôtelier est obligé d'accepter en dépôt les papiers-valeurs, les espèces monnayées et les objets de valeur; il ne peut les refuser que s'ils sont dangereux ou si, relativement à l'importance ou aux conditions d'exploitation de l'hôtel, ils sont d'une valeur marchande excessive ou d'une nature encombrante. En pratique, le client pourra remettre dès son arrivée ses objets de valeur à l'hôtelier. Par sécurité, il peut lui demander un reçu en échange. En principe, l’hôtelier ne peut donc pas refuser le dépôt, sauf s'il s'agit d'objets encombrants, dangereux ou de valeur trop importante. Par contre, l’hôtelier ne sera pas responsable si la détérioration, la destruction ou la soustraction est due : • au voyageur lui-même ou aux personnes qui l'accompagnent, sont à son service ou lui rendent visite; • à une force majeure; • au vol fait avec force armée; • à la nature ou au vice de la chose. L’hôtelier pourra donc refuser d’indemniser le client s’il prouve que la détérioration-destructionsoustraction est due à un cas de force majeure, ou à la faute du client. Attention, l’hôtel sera bien considéré comme responsable, même en l’absence d’effraction, puisqu'il peut justement s’agir d’un vol commis par un employé de l’hôtel qui dispose du double des clés. L’article 1954 bis ajoute une précision importante. En effet, selon cet article, sauf en cas de faute de l'hôtelier ou des personnes lui prêtant leurs services, les droits du voyageur s'éteignent s'il ne signale pas le dommage éprouvé aussitôt après l'avoir découvert.

Il faut également préciser que toute clause du règlement intérieur de l'hôtel ou toute affiche dégageant la responsabilité de l'hôtelier dans de telles situations est nulle, c'està-dire sans valeur juridique (article 1954 ter). Ainsi, l’hôtelier ne pourra pas se décharger de sa responsabilité en indiquant qu’un panneau avait été visiblement affiché aux yeux des clients. Ces différentes règles ne s’appliquent toutefois pas aux véhicules, aux objets qui y sont présents, ni aux animaux. En ce qui concerne la demande d’indemnisation, plusieurs choses sont utiles à retenir : • le client victime doit prévenir le responsable de l’hôtel au plus vite ; • le client victime doit aller faire une déclaration à la police ; • en plus de prévenir le responsable de l’hôtel, il sera opportun de lui adresser une demande écrite d’indemnisation, et de se réserver la preuve de cet envoi. La demande écrite contiendra idéalement les justificatifs des biens volés (ticket de caisse, photo, etc). Ces règles sont très belles en théorie, mais en pratique, il peut s’avérer difficile de récupérer ce qui nous a été volé. En effet, l’hôtel risque souvent de déclarer que le client n’a aucune preuve du vol, puisque ce dernier n’a pas fait d’inventaire de tous ses bagages en arrivent à l’hôtel. Le manque de preuve est donc un réel obstacle au remboursement des effets personnels du client. Il n’y a pas de règles spécifiques en région bruxelloise. Le code civil s’applique à toute la Belgique.


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n° 104 - mars 2019

Tendance

La révolution du « new street food » ? Encore peu connu ou reconnu, le « new street food » a pris depuis quelques années une importance considérable. En se basant sur le préjugé que ce qui est bon, prend du temps et est chère, la majorité des gens pensent, à l’opposé, que le « street food » c’est du « fast food » pur est simple. Vendre de la nourriture à emporter, comme ce qui est pratiqué dans de nombreux restaurants à Bruxelles ou ailleurs n’est pourtant pas une nouveauté. Ce qui est nouveau c’est vendre de la nourriture de qualité (à emporter ou non) en extérieur au sein d’un emplacement (mobile ou non).

(pour le meilleur et parfois pour le pire – voir article chantage aux commentaires).

Un retravaille des plats populaires ? En outre, un plat populaire peut être retravaillé et diversifié si la qualité du produit et de l’exécution sont au rendez-vous. Dans une époque où la cuisine est mondiale, les possibilités de retravaille des plats populaires sont en effet, très vastes.

P

ar tradition, dans les pays du Nord, habitués au froid, les rues ne sont pas des endroits de dégustation. Au contraire des pays du sud, chaud où la rue est un endroit de discussion et de dégustation.

À titre d’exemple, la multiplication des restos burgers qui renouvellent le burger avec des ingrédients de qualité et une exécution recherchée.

Les bancs d’écaillers, les terrasses, les comptoirs vendant certains produits du restaurant, ou l’emporté y font pourtant exception. Il était donc normal d’y ajouter le « new street food » pour y vendre de la gastronomie en extérieur.

Complémentaire au restaurant ou bon début dans le monde de l’Horeca ? De plus, le « new street food » peut aussi se destiner à être complémentaire d’un restaurant en vendant certains produits du restaurant en question ou une promotion de la qualité des produits du dit restaurant.

Sortir des sentiers battus ? Dans ce contexte, par rapport à l’ensemble des métiers créatifs et artistiques, le monde de la cuisine a longtemps eu beaucoup de retard et du mal à se remettre en question. En cause, une série de tabous auxquels on ne pouvait toucher. Néanmoins ce plafond de verre a été percé par des chefs audacieux Les citoyens lambda souhaitent manger une nourriture de qualité, pas chère, pouvant être emportée au bureau ou dans la rue. C’est cette triple équation qui est en train d’être résolue par ce qu’on peut appeler le « new street food » ou « fine casual ».

“New street food” = “fast food”? Comment ? En s’appuyant sur un haut niveau d’exécution et des produits de qualité. Il s’agit ici de rendre accessibles les points forts de la "grande cuisine" (haute qualité d’exécution et des produits) sans les inconvénients (charges salariales lourdes, contraintes administratives importantes, absence de mobilité…).

L’effet des réseaux sociaux ? Dans cette optique, de Paris à New York en passant par Bruxelles, le « new street food » existe et se développe, dopé en cela par l’effet des réseaux sociaux. En effet, à une époque ou internet fait la loi, la réputation n’est plus forcément dictées par les guides gastronomiques, mais plutôt par le « bouche-à-oreille » via les réseaux sociaux

Et en définitive, avec des charges administratives et salariales plus légères dans le cas des « footrucks », le « new street food » peut aussi se révéler un bon début dans le monde de l’Horeca pour des jeunes souhaitant se lancer. En conclusion, par une image renouvelée, une recherche de qualité et dans une ville aussi touristique que Bruxelles, on peut dire que le « new street food » bruxellois en est à ses débuts et se destine à un brillant avenir. CT


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Restaurants

L’Ecailler – un investisse

Syllabus de Toni Rodriguez sur le LES COQUES

La coque est l’un des bivalves les plus abondants de la façade Atlantique. Elle est présente des côtes danoises aux rivages marocains. Elle fait l’objet d’une exploitation intensive menée par des pêcheurs à pied. L’activité de pêche professionnelle est assujettie à des réglementations spécifiques (saison, nombre de jours de pêche autorisés, quota journalier par pêcheur…). La maturité sexuelle est atteinte lorsque la coque mesure environ 2 à 3 cm. La taille commerciale de la coque de pêche est fixée à 2,7 ou 3 cm selon les secteurs.

L

es coques pêchées en France, Pays-Bas et Royaume-Uni sont commercialisées par l’intermédiaire des mareyeurs locaux qui les destinent au marché intérieur ou les exportent vers l’Espagne, où elles sont essentiellement vendues à l’industrie de la conserve, avant de repartir vers les autres pays européens pour leur consommation.

26 125 tonnes de coque ont été pêchées en Europe en 2015. • En France, entre 100 et 400 tonnes de coques sont pêchées annuellement.

COQUILLE SAINT JACQUES Les coquilles Saint-Jacques européennes Pecten maximus consommées en France sont issues de gisements localisés autour des Îles Britanniques. Elles peuvent également provenir du golfe de Gascogne (Glénan, baie de Quiberon, Pertuis charentais). Plus rarement, elles sont récoltées à la main toute l’année autour de l’Île Hitra, en Norvège, en Écosse et en Bretagne. Par ailleurs, de nombreuses autres espèces de pectinidés approvisionnent le marché européen sous la forme de « noix de Saint-Jacques » congelées : • Zygochlamys patagonica, pêchée depuis 1996 au chalut de fond en Argentine ainsi qu’en Uruguay. La maturité sexuelle de cette espèce est atteinte à 2 ans. La taille minimale de commercialisation de 55 mm correspond à l’âge de 3-4 ans. • Placopecten magellanicus ou Peigne géant des États-Unis et du Canada, est une coquille de pêche (drague, chalut de fond) dont les stocks sont fortement exploités. Elle est répartie sur deux sous stocks : Georges Bank et Mid Atlantic Bight. Cette espèce est généralement exploitée par un système d’assolement (certaines zones sont laissées en « jachère » entre 2 périodes d’exploitation). La gestion de la ressource prévoit un accès limité à la pêcherie et son contrôle est strict.

• Au Pérou et au Chili, Argopecten purpuratus est élevée en pleine mer dans des fermes aquacoles. • Deux pectinidés que l’on retrouve sporadiquement sur nos marchés proviennent d’Asie : • Mizuhopecten yessoensis est produite au Japon. • Mimachlamys crassicostata, provient du Vietnam où l’état des stocks n’est pas connu.

PRAIRE Coquillage caractéristique avec des stries profondes sur sa coquille très ronde, la praire est emblématique de la presqu’île du Cotentin. La maturité sexuelle est atteinte à 2 ou 3 ans. La longévité de la praire est remarquable : elle peut dépasser 15 ans. La taille minimale de commercialisation est de 4 cm (4,3 cm en rade de Brest). Ce petit coquillage est principalement pêché en hiver. Plus de 90 % des débarquements dans le golfe normano-breton ont lieu entre septembre et avril. Le stock de praires a fléchi de manière importante depuis les années 80. Sans avoir regagné le niveau des années 70, le stock du golfe normano-breton n’est pas considéré comme menacé.

plusieurs centaines de kilos. En raclant les fonds, elle peut avoir une incidence sur les écosystèmes marins. Les deux tiers de la production sont vendus sous la criée de Granville sur une production nationale de 500 à 600 tonnes annuelles, faisant de ce petit port normand la capitale européenne de la praire.

LANGOUSTINE La langoustine mesure entre 10 et 20 cm et vit à des profondeurs très variables allant de 20 à 800 mètres. Ce crustacé vit sur les sols meubles vaseux et vaso-sableux, dans lesquels la femelle peut construire un terrier qu’elle ne quitte que pour aller se nourrir ou s’accoupler. Les langoustines se reproduisent pendant les mois d’août-septembre puis la femelle porte ses oeufs pendant 10 mois. Dans le golfe de Gascogne, les mâles acquièrent leur première maturité sexuelle lorsqu’ils mesurent 8,7 cm (26 mm de taille céphalothoracique), les femelles l’acquièrent à environ 7,5 cm. Les mâles peuvent vivre jusqu’à 10 ans tandis que les femelles ont une croissance plus lente et peuvent atteindre 20 ans.

Plusieurs stocks distincts

En France, depuis une vingtaine d’années, les coques font l’objet de grossissement dans la région du Croisic. Des juvéniles sauvages sont récoltés puis semés. La récolte des coques de taille commerciale intervient 10 à 15 mois après l’ensemencement. La production française de coques d’élevage avoisine 1 500 tonnes par an : elles sont principalement commercialisées entières vivantes.

• La zone de la mer Celtique est exploitée par les chalutiers de fond français, irlandais et britanniques ; le banc de Porcupine est également exploité par des navires espagnols. En France, ce sont des armements basés au Guilvinec, Concarneau et Lorient qui participent à ces pêcheries polyvalentes associant poissons et langoustines. Selon les données scientifiques, le système de gestion à l’échelle régionale n’assure pas une gestion cohérente des différents stocks qui composent la zone mais les stocks sont exploités conformément au Rendement Maximum Durable. Les TAC 2018 sont fixés à 29 091 tonnes pour la zone CIEM VII partagées entre le Royaume-Uni, l’Irlande, la France et l’Espagne.

Ce modeste coquillage, considéré par certains de moindre valeur gustative que les autres petits bivalves, mérite pourtant l’attention des consommateurs. Bien travaillé, il devient un ingrédient de qualité pour des préparations raffinées.

• Après avoir été fragilisé ces dernières années, les scientifiques estiment que le banc de Porcupine est exploité actuellement de manière durable. Cette zone fait l’objet, depuis 2010, d’une fermeture de pêche au printemps, pour limiter l’exploitation des

• En Belgique, la coque est peu consommée et très peu pêchée. • Aux Pays-Bas, la coque est pêchée à la drague avec des mesures de gestion prenant en compte le prélèvement par les populations d’oiseaux.

Le bivalve est pêché par une drague spécifique appelée drague à praire. Celle-ci pèse


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NOUS NE TRAVAILLONS PAS POUR METRO

ement gagnant ! (4) métier d’écailler. femelles. Pour 2017, le CIEM estime des possibilités de captures à hauteur de 3 100 tonnes pour cette zone. • La zone du golfe de Gascogne est exploitée quasi exclusivement par les chalutiers de fond français. La population de géniteurs est estimée stable, et la gestion du stock est conforme au Rendement Maximum Durable. Le golfe de Gascogne est la première zone d’approvisionnement du marché français. Depuis 2002, les pêcheurs français se sont fixés des règles plus contraignantes que ne l’exige la réglementation européenne : une licence limitant le nombre de navires participant à la pêcherie, une taille minimale de capture supérieure (90 mm au lieu de 70 mm en Europe), l’expérimentation et la généralisation progressive d’engins plus sélectifs, aussi bien pour la protection des juvéniles de la langoustine que du merlu qui constitue la première prise accessoire de cette activité. Les travaux sur l’adaptation de dispositifs d’échappement des merlus et sur la survie des rejets de langoustines hors taille se poursuivent. • Plusieurs stocks de langoustines situés dans les eaux écossaises sont exploités par des caseyeurs et des chalutiers écossais. La plupart de ces stocks subissent un niveau d’exploitation durable. • La mer du Nord abrite neuf stocks distincts de langoustine. Le CIEM recommande une gestion à l’échelle de chacune des neuf unités fonctionnelles. Le TAC européen s’élève à 24 518 tonnes en 2018 partagées entre le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Belgique, le Danemark, l’Allemagne et la France. Les prises accessoires de cabillaud sont estimées importantes en raison d’une taille de maille de 80 mm pour cibler la langoustine.

TOURTEAU Tout en rondeur, dans sa grosse carapace chamois toute lisse, ce crustacé de la famille des décapodes est le plus courant des crabes du marché européen. La femelle atteint sa maturité sexuelle vers l’âge de 3-4 ans, alors qu’elle mesure environ 14 cm. Elle cesse de s’alimenter pendant la période d’incubation de ses oeufs, s’enfouit dans un sédiment sableux ou sablovaseux et devient alors quasi inaccessible à la pêche de mi-novembre à mi-avril. Son alimentation se compose de petits mollusques (moules, couteaux), de petits crustacés et de poissons. On lui prêterait le surnom de dormeur pour la posture caractéristique qu’il prend quand il est sur le dos : il replie ses pattes et ne bouge plus.

Ce surnom serait également expliqué par son côté plutôt sédentaire. Si cela est vrai pour le mâle, la femelle adulte, quant à elle, trotte sur le fond de l’eau et peut parcourir 150 km en un an. En Manche Ouest, ces déplacements sont majoritairement orientés d’Est en Ouest.

Casier appâté Le tourteau est principalement capturé grâce à des casiers appâtés avec du poisson (chinchard, rouget, grondin…) conservé (soit congelé soit en saumure). Reliée à une bouée de surface, une filière de casiers (pouvant compter jusqu’à 100 casiers) est relevée tous les jours. La moitié des caseyeurs français sont enregistrés en Bretagne et un tiers en Normandie. L’essentiel de la flottille est constitué de petites unités, de taille souvent inférieure à 12 mètres, exploitant les eaux côtières. La plupart de ces navires cible saisonnièrement le tourteau. Les navires qui le ciblent toute l’année sont peu nombreux et sont principalement composés de caseyeurs hauturiers équipés de viviers (ils sont une quinzaine d’unités représentant 50 % des débarquements français). Les captures au filet ou au chalut existent, mais les quantités sont plus faibles (environ 20 % des débarquements) et leur qualité est parfois considérée comme moins bonne.

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Forte pression de pêche Les populations de tourteaux ne sont pas connues de manière exhaustive. Cependant, à la lumière des éléments disponibles, il semblerait que : • Au Royaume-Uni, les stocks sont pour la majorité proches voire un peu au-dessus du Rendement Maximum Durable (RMD), sans que le niveau de recrutement soit affecté. Quelques stocks sont néanmoins surexploités et cette forte pression de pêche affecte le niveau des reproducteurs. • Les populations irlandaises suscitent quelques inquiétudes liées à un effort de pêche qui serait trop important ; une réduction de la mortalité par pêche est recommandée. • En France, les populations de tourteaux présentent une stabilité globale depuis une vingtaine d’années. Lorsque l’espèce est ciblée, la pêche est assujettie à la détention d’une licence. Le nombre de casiers est limité : il ne doit pas dépasser 200 par homme ou 1 200 par navire. Enfin, les crabes dits clairs ou blancs, c’est-à-dire de mue récente, sont interdits au débarquement. Syllabus de Toni Rodriguez sur le métier d’écailler A suivre - l’écailler – un investissement gagnant ! (5) -> crevette, crabe et gambas.

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HORECANO FOOD TO WASTE

van verloren naar gewonnen brood Samen met de Vlaamse regering roept Horeca Vlaanderen haar ondernemers op om voedselverlies tegen te gaan. Want niet alleen de consument kan verandering teweegbrengen in ons voedselsysteem, er ligt ook een opportuniteit bij de horeca. Als ondernemer

kunt u zeker een verschil maken. Professionele chefs hebben de kennis en technieken in huis om voedselverlies tegen te gaan en kunnen anderen inspireren hetzelfde te doen. Brood blijkt een van de producten te zijn die het meest verloren gaan in

de verschillende sectoren, dus onder andere ook in de horecasector. In deze en in de komende edities van de Horeca Vlaanderen Krant reiken we u enkele recepturen aan om van verloren brood gewonnen brood te maken en deze aan te bieden aan uw klanten.

Mediterraanse taart Ingrediënten: • 1 courgette • 15 kerstomaatjes • 1 ui • 3 teentjes look • 1 el pijnboompitten • 1 el rozemarijn • ½ oud brood • 3 eieren • 1 dl melk • 1 el olijfolie • 100 g geraspte parmezaan • 1 tl Provençaalse kruiden

Bereiding: 1. Snijd de ui, knoflook en courgette in fijne blokjes. 2. Fruit de ui en look zachtjes in de lijfolie totdat ze glazig zijn. Voeg de kruiden en de pijnboompitten toe. Doe er op het einde de courgette bij. Breng op smaak met peper en zout. 3. Snijd het brood in blokjes. Doe in een grote mengkom en meng met de eieren, melk en kaas. 4. Meng het courgette mengsel door het broodbeslag. 5. Bak af in een taartvorm met bakpapier gedurende 35 a 40 minuten in een oven van 180°C.

Hartige Broodpudding Ingrediënten: • 250g buikspek of vleesrestjes uit de koelkast • 5 eieren • 250 ml volle melk • 1 el graanmosterd • ½ stokbrood • 50 g parmezaan kaas • 150 g blauwe kaas

Bereiding: 1. Bak het spek krokant zonder vetstof in een braadpan. 2. Klop de eieren los, doe er de melk en mosterd bij. Voeg er ook peper uit de molen aan toe. 3. Snij het stokbrood en de blauwe kaas in kleine stukjes en verdeel samen met het spek over een ovenschaal. 4. Giet het eiermengsel hierover en laat 2 uur rusten. 5. Rasp er de Parmezaan over en bak in een oven op 180°C tot het mooi goudbruin is.

Trifle Ingrediënten: • 8 sneetjes brioche brood of witbrood • 125 ml room • 250 g mascarpone • 3 el suiker • 200 g rood fruit • 2 sinaasappels + zeste van ½ schil

Bereiding: 1. Snijd het brood in blokjes en verdeel de helft over 4 glaasjes. 2. Klop de mascarpone met de room, suiker, sinaasappelsap en de zeste luchtig. Verdeel een beetje over de glazen. 3. Doe hierop rood fruit en opnieuw een laag mascarpone. 4. Zet in de koelkast voor minstens 2 uur en werk af met rood fruit en een takje munt.

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Gestion et Exploitation de l’espace brasserie/restaurant de la base de loisirs sise sur la rive du lac de Neufchâteau : Nouvelle concession de services et la concession du droit d’occupation à titre précaire à attribuer • Début probable de la concession: 01/07/2019 ; • Date ultime de dépôt des offres: 15/04/2019 ; • Les personnes intéressées sont priées de se faire connaître, sans délai et au plus tard le 25/03/2019 à l’Administration Communale de Neufchâteau sise Grand’Place 1, 6840 Neufchateau ou par courriel à l’adresse florian.goosse@neufchateau.be, afin d’obtenir le cahier des clauses et conditions contractuelles relatif à la concession de services et la concession d’un droit d’occupation à titre précaire, arrêté par le Conseil Communal le 31/01/2019 ; • Les offres seront déposées entre le 01/03/2019 et le 15/04/2019 à 10H01 au plus tard ; • Une visite obligatoire des lieux est organisée afin de permettre à chaque soumissionnaire de se rendre compte de l’ampleur de la concession.


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HORECALEKKER VAN BIJ ONS

Help uw klant gezonder en duurzamer te eten Bekijk groenten met een creatieve bril We weten allemaal dat groenten gezond zijn, maar toch lukt het ons vaak niet om de dagelijks aanbevolen hoeveelheid te halen. Als restauranthouder kunt u uw klant helpen en scoren met een lekker groenterijk gerecht. Uw klant zal aangenaam verrast zijn en zelfs niet merken dat de verhoudingen op het bord gewijzigd zijn. Kiest u daarbij voor seizoensgroenten van bij ons, dan biedt u bovendien een antwoord op de wensen van de groeiende klimaatbeweging.

G

een inspiratie, geen verse groenten in huis, te veel werk… We hebben altijd wel een excuus om te weinig groenten op het menu te zetten, alle goede voornemens ten spijt. Deze drempels spelen niet als uw klant op restaurant gaat. Internationaal onderzoek bevestigde dat mensen meer groenten in de horeca appreciëren: restaurantbezoekers eten tot 113% meer groenten en tot 13% minder vlees of vis als dit slim, aantrekkelijk en kwalitatief goed wordt aangeboden. De klant

merkt geen verschil op als de biefstuk kleiner is dan de vorige keer en waardeert in de meeste gevallen het gerecht evenveel of zelfs meer. Dat is aangetoond in vier wetenschappelijke onderzoeken bij negen horecabedrijven door Wageningen Economic Research, het Louis Bolk Instituut en adviesbureau Greendish. De enquête gaf aan dat weinig eters een verschil merkten. De appreciatie voor de maaltijd was bijna altijd gelijk aan die van eerder ondervraagde mensen die de oorspronkelijke versie van het gerecht hadden gekregen. De waardering over smaak, presentatie en hoeveelheid groenten ging bij drie van de vier onderzoeken zelfs omhoog, terwijl deze voor de hoeveelheid vlees gelijk bleef.

Alleen maar voordelen Naast een gezondere en duurzamere maaltijd voor de klant, bespaart u ook op foodcost door wat minder vlees of vis aan te bieden. Bijgevolg kunt u zo kiezen voor kwaliteitsvollere producten van bij ons, zonder dat de kostprijs van de maaltijd verandert. Om dit te doen

slagen, is het dan wel van groot belang dat u voldoende aandacht schenkt aan de presentatie van de maaltijd. We eten nu eenmaal ook met onze ogen. Chef-kok Tina Van der Heyden (Lepelblad, Gent) kiest er bewust voor om groenten een hoofdrol te laten spelen in haar gerechten. Haar gerechten zijn schilderijtjes, die groenten op het bord van figurant naar hoofdrolspeler promoveren.

moment te bieden heeft en dat daagt me uit om telkens opnieuw een heerlijk gerecht te maken. Ik vind het ook de taak van de horeca om onze klanten meer lokale groenten en fruit te leren eten en te leren kennen. Ken je bijvoorbeeld de duindoornbes? Onze kust staat er vol van in de zomer en voor mij is dat dé bes onder alle bessen. Het is een geweldig gevoel wanneer ik deze aan mijn klanten kan leren kennen.”

Hoe zou je je keuken omschrijven?

Hoe blijf je creatief?

“Een klant zei ooit eens tegen mij: ‘Je hebt een (h)eerlijke keuken met een hoek af’ en die omschrijving vond ik goed bij mij en mijn keuken passen. Ik streef er vooral naar om lekker en betaalbaar eten te maken en de passie en inzet van mijn leveranciers te vertalen in mijn gerechten. Daarnaast vind ik het ook belangrijk om de topproducten zo puur en zo zuiver mogelijk te serveren, zodat je product in al zijn schoonheid primeert.”

Waarom werk je zo graag met groenten in je gerechten? “De natuur geeft ons elk seizoen prachtige producten waarmee je zoveel kunt doen. Je kunt groenten bijvoorbeeld pekelen, fermenteren, er een crème of chips van maken. Met seizoensproducten werken stimuleert ook mijn creativiteit. Je werkt met wat de natuur op dat

Producten van de maand

Sla

Groen, rood, gekruld, knapperig of met notensmaak… Sla van bij ons vindt u in alle vormen en kleuren. Naast de gekende kropsla heeft u onder andere ook nog veldsla, rucola,

Lollo bionda, Lollo rossa… Tal van variëteiten die vlot doorheen het jaar verkrijgbaar zijn. Sla is rijk aan voedingsvezels en vitamine K. Bovendien is het een goede bron van vitamine A, B2 en foliumzuur. Door verschillende soorten sla te mengen creëert u niet alleen een kleurrijke en aantrekkelijke salade maar ook een gezonde cocktail van verschillende voedingsstoffen en andere gezondheidsbevorderende stoffen zoals antioxidanten. Combineer verschillende soorten en kleuren sla als garnituur en breng ze op smaak met een gepaste dressing. En experimenteer gerust met sla in soep, pesto of gegrild. U hoeft ook niets verloren te laten gaan, want gestoofde slabladeren zijn erg lekker in soep en sauzen. Meer inspiratie over de zeebarbeel en sla vindt u op: www.lekkervanbijons.be.

Zeebarbeel De felrode zeebarbeel is een beenvis, die behoort tot de orde van de baarsachtigen. Hij leeft van in het zuiden van Noorwegen tot aan Marokko. Naast zijn opvallende jasje, heeft de zeebarbeel ook een typische dubbele baarddraad onder de kin, waarmee hij kleine prooidieren in de bodem zoekt. De beste zeebarbeel koopt u van

“Ik laat me inspireren door het aanbod van mijn lokale leveranciers: heeft mijn lokale boer een groot aanbod aan schorseneren, dan kies ik voor die groente als basis voor mijn gerecht. Dat is goed voor mij én de boer, qua inspiratie en ook financieel. Zit ik in een creatief dipje, dan bel ik sommigen zelfs even op of ga ik bij hen op bezoek. Daarnaast kies ik ervoor om te werken met seizoensproducten: dat daagt me uit om creatief te blijven. Ik probeer ook op de hoogte te blijven van wat er speelt in de culinaire wereld. Ik lees veel over andere chefs en ga al eens bij ze eten. Ook bezoek ik geregeld congressen in het buitenland om met gelijkgestemden over de hele wereld te praten.”

Hoe sta jij tegenover duurzaamheid? “De tijd dat we dagelijks grote

augustus tot april en vindt u in alle formaten in de vishandel. Naargelang de grootte worden ze in visfilets of als hele vis verkocht. Het visvlees is vast, smeuïg, zeer smakelijk en een zeer goed alternatief voor tonijn. De vis laat zich op verschillende manieren bereiden zoals gebakken in de pan, gegrild op de barbecue, als tartaar en zelfs ongegut: de lever is een echte smaakbom.

stukken vlees eten, is voorbij. Het is aan ons als restaurateur om te laten zien dat het anders kan. En dat hoeft zeker niet altijd vegetarisch te zijn. Ik ondervind dat de vraag van de klant naar groenten sterk evolueert. Ze tonen steeds meer interesse in de manier waarop de groenten werden bereid of welk kruid er op hun bord ligt. Momenteel ben ik ook bezig met een project rond duurzaamheid: we werken aan een handboek voor een duurzame keuken, vooral gericht op studenten van koksscholen.”

Heb je nog suggesties voor je collega’s? “Ga eens langs bij een lokale boer, leer hem kennen en ontdek hoe ook hij jou kan inspireren. Seizoensgebonden met groenten koken werkt zoveel creatiever en geeft veel meer voldoening. Ook klanten weten dit beter te appreciëren. Laat je ook niet tegenhouden door het werk dat je hebt aan groente te verwerken: vaak kun je bepaalde groenten ook van blad tot kern verwerken en smaakvol brengen. Zoals de bloemkool: met het blad maak je een crème, de kern snijd je flinterdun en pekel je en van de roosjes maak je couscous om af te werken.” Ontdek de volledige reportage op Versondernemer.be

Week van de Korte Keten: 04 tot 12 mei 2019 De vraag naar duurzaamheid en aandacht voor het milieu worden steeds belangrijker. Ook onder uw klanten leeft dit thema. Kiezen voor lokale producten is een mooie kans om in te spelen op deze vraag. De week van de Korte Keten is daarom een mooie opportuniteit om te ontdekken wat dit voor uw zaak kan betekenen. Verschillende organisaties en producenten heten u welkom op hun initiatief waarbij ze lokale producten recht van bij de boer in de schijnwerpers plaatsen. Ontdek het volledige programma op www.weekvandekorteketen.be. Verwerkt u al lokale producten in uw keuken? Maak ze zeker zichtbaar op uw kaart. Uw klanten zullen het waarderen om te genieten van lokale product met een verhaal. LEKKER

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HORECALID IN DE KIJKER

‘Klantvriendelijkheid maakt wel degelijk een verschil’ Sauce de chocolat plus facile à pomper! Du nouveau dans notre gamme!

Op de Belgian Hospitality Awards overleed plots aan een hartstilstand. Koerswijziging Le distributeur de sauce chocolat pour le remplissage Mijn moeder was toende52croissants, en zag het de donuts, sleepte Anso de award voor meest Vijf jaaretc. lang runden Annick, niet zitten de zaak alleen voort te haar moeder en grootmoeder die klantvriendelijke brasserie van Grâce à une manette allongée support stable,erjamais avant il n’étaitintussen aussi de76facile de pomper hygiéniquement la sauce chocolat à partir directement du seau. Ik mocht niet aan denken was, samen de zaak. België in de wacht. Ook in 2014 et unzetten. dat hun levenswerk, waar ik mee Daarna nam Annick het roer zelf in wonnen ze die en het jaar daarpour le seau 3Het litres d’une marque bien dezou pâte de chocolat auxZenoisettes livrable en bac inox ou en matière plastique. Nous pouvons livrer également un support opgegroeid ben, connue na 32 jaar handen. koos voor een radicale voorConvient werden ze al tweede. zegt de chauffer la sauce de chocolat. verdwijnen. Van de één op de andere koerswijziging: een nieuw concept, allesayant over la depossibilité ingesteldheid van een nieuw interieur en een nieuwe besloot ik de frituur op te geven voor Sommelier heb ik twee jaar gevolgd en het team van chef Annick Roeland dag heb ik beslist mijn kantoorjob te Pourvrouw plus de renseignements notrevoor siteeen www.hovicon. com ruilen job in de horeca.” naam. Annick: “Na lang aarzelen een grotere brasserie-restaurant. in die tijd heb ik heel veel bijgeleerd. en haar Nadia De Groote. visiter Alles ging eruit en het interieur Wijn is bovenal een passie die ik graag “Een glimlach kost niets.”

H

et pand op de markt in Geraardsbergen heeft een rijke horecatraditie. Het gaat als herberg terug tot de veertiende eeuw en heeft bijna onafgebroken dienstgedaan als café, frituur of brasserie. In 1972 komt het in handen van de ouders van Annick en was het zowel frituur als brasserie. Haar vader bekommerde zich over de frituur, haar moeder over de brasserie. Een vertrouwd beeld voor de klanten was ook haar grootmoeder die in de keuken haar geroemde steaks stond te bakken. Hoewel Annick vaak hielp in de zaak van haar ouders, koos ze tijdens haar studies voor boekhouden en ging ze aan de slag bij Delta Lloyd Life. Een functie die ze tot 2004 uitoefende. Toen sloeg het noodlot toe. Annick: “Mijn vader

kreeg een grondige make-over met toevoeging van de bovenverdieping. Die werd, op enkele uitzonderingen na zoals tijdens de kermis, niet meer gebruikt. Wat we konden bewaren van de originele houten spanten, bleef. Die combinatie maakt het een warm en trendy interieur waarin mensen zich meteen thuis voelen.” Als chef test ze graag nieuwe dingen uit. Inspiratie haalt ze overal: kookboeken, internet en collega’s. Ze gaat immers graag zelf eens uit eten en ook dat levert nieuwe ideeën op. Als ondernemer probeert ze altijd bij te leren. Zo volgde ze onder meer een cursus tot sommelier. En bij Horeca Vlaanderen volgde ze hygiënewetgeving. Annick: “Ik heb af en toe klanten met een lactoseintolerantie en het is goed om op de hoogte te zijn van allergenen.

met andere mensen deel.”

Seizoensgebonden en ambachtelijk Van half oktober tot half januari vind je op de kaart bij Anso steevast een wildmenu. Annick werkt graag volgens de seizoenen en naar het wildseizoen kijken telkens veel van haar klanten uit. Ze werkt hiervoor samen met een echte poelier. Annick: “Kwaliteit en authenticiteit staan voorop. Op die manier probeer ik voor mijn klanten een verschil te maken. Sfeer is héél belangrijk als je dag in dag uit samenwerkt. Daarom hechten we hieraan heel veel belang, het is de hoeksteen van een goed team.” www.anso-resto.be

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