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Horecajournal n° 114 - mars 2020

N° 114 - mars 2020 10 numéros par an TIRAGE: 9.000 E.R. Thierry Neyens Horeca Marketing BLVD. Anspach 111, 1000 Bruxelles www.horecawallonie.be P902003

HORECAACTUALITÉS

Entretien avec Willy Borsus, Vice-Président du Gouvernement wallon et Ministre de l’Economie, du Commerce extérieur, de la Recherche & de l’Innovation, du Numérique, de l’Aménagement du Territoire, de l’Agriculture, de l’IFAPME et des Centres des Compétences. non négligeables pour les gérants d’établissements et leurs résultats intrinsèques. Ces quelques outils permettent de valoriser l’image d’un établissement, de fidéliser une clientèle ou d’accroître ses réservations en ligne. Il faut cependant aussi veiller à l’eréputation de son établissement et prévoir une veille stratégique des éventuels commentaires négatifs. En outre, la possibilité d’automatiser certaines tâches, de numériser certaines formalités administratives, je pense notamment à la réservation et à la facturation, permet effectivement d’apporter une attention toute particulière à sa clientèle et à se focaliser sur la qualité des services proposés. Il faut encore que la connectivité soit présente sur tout le territoire. Ce n’est pas encore le cas mais nous y travaillons avec les opérateurs. »

Quelle est la meilleure manière d’accompagner les professionnels Horeca vers le digital ?

La Déclaration de Politique Régionale évoque la mise en œuvre d’un Plan Horeca. Quelles sont les mesures que vous comptez mettre en œuvre pour le secteur ? « Nous y travaillons actuellement et nous souhaitons nous concerter avec tous les acteurs du secteur, sous forme de groupes de travail, notamment avec la Fédération HoReCa Wallonie afin de dégager un plan ambitieux et soutenant dans les meilleurs délais. Au-delà de ces futures dispositions, on a aussi mis l’accent sur des actions qui touchent de façon assez significative les établissements HoReCa. Je pense notamment aux dispositifs Creashop+, prêt coup de pouce et au plan Horizon Proximité qui visent à redéployer de l’activité commerciale dans les zones urbaines et périurbaines, à la formation « Starter Cafetier » qui complètera plus spécifiquement et à très court terme la formation « Starter HoReCa ». Un sujet qui me mobilise aussi tout particulièrement dans ce secteur,

c’est la transmission de l’activité. On doit être particulièrement attentif à accompagner l’entreprise à tous les moments du cycle de sa vie, à sa création, en cours d’existence, mais également lorsque vient le temps de la transmettre. A cet égard, j’ai confié une mission particulière d’accompagnement à la Sowalfin. »

Quelle est votre position par rapport au digital dans le secteur Horeca ? « Le digital, tout l’écosystème autour du numérique et ses multiples déclinaisons, sont de réelles opportunités pour les établissements Horeca. La généralisation des nouvelles pratiques connectées a rendu la maîtrise des outils numériques indispensable pour la notoriété d’un établissement. Le cœur de l’activité de l’Horeca, c’est la relation avec le client. Cela reste bien entendu capital. Cependant, les pratiques ont évolué. Un référencement optimisé, une présence stratégique sur les réseaux sociaux et sur les plateformes de réservation et d’avis me paraissent être des plus-values

« Je pense qu’à travers des programmes tels que Digital Wallonia, diverses actions de sensibilisation et d’accompagnement à la transformation, à la transition numérique peuvent être déployées à l’attention des professionnels de ce secteur. C’est déjà le cas de l’e-commerce, par exemple. C’est un axe sur lequel nous travaillons massivement. Il est clair pour moi que les opérateurs doivent jouer la carte du digital.

test, a démontré qu’elle répondait aux besoins des utilisateurs, doit maintenant être déployée à grande échelle sur le territoire wallon, tout en offrant aux utilisateurs une formation de base non seulement à l’usage de l’outil, mais surtout aux principes du marketing en ligne. Pour ce faire, il est nécessaire que des personnes qualifiées puissent installer l’outil en entreprise et forment les opérateurs à son usage efficace et profitable, en ce compris dans un contexte de marketing digital de l’offre touristique. Cet Outil Régional de Commercialisation, en abrégé O.R.C., est une solution de vente et de réservation en ligne spécifiquement adaptée au secteur touristique wallon. Ce mécanisme pourra être greffé à n’importe quel site internet. J’ajoute à ceci qu’il sera nécessaire également d’amplifier nos efforts en ce qui concerne la couverture de la connectivité du territoire, au même titre que le déploiement et le basculement vers la 5G. »

Les hôteliers, dans leur travail quotidien, n’ont pas toujours le temps de prendre connaissance de toutes les dispositions réglementaires en vigueur ou des évolutions nécessaires (notamment digitales) à opérer pour rester concurrentiel et s’adapter aux besoins des clients. L’hôtellerie familiale est particulièrement fragilisée dans ce contexte.

Quelles sont les mesures qui peuvent être mises en œuvre pour aider les hôteliers dans la gestion quotidienne de leur entreprise ? « Des journées professionnelles comme la Journée Technique de l’Hôtellerie permettent justement de s’ouvrir à de nouvelles pistes de réflexion afin de moderniser son activité ou tout du moins de se sensibiliser aux nouvelles pratiques et aux nouvelles tendances du marché. Ensuite, comme je l’évoquais, cela passera par des actions de sensibilisation pour l’ensemble du secteur, pas uniquement hôtelier, et un plan spécifique de coordination globale des aides et d’accompagnement, intégrant la transition numérique, pour mieux cerner et accompagner les acteurs de l’HoReCa. Je me permets également d’évoquer les circuits courts avec lesquels il faut maintenant plus que jamais compter. Je pense aussi aux labels de qualité, aux produits locaux et issus de l’alimentation durable dont la demande croît considérablement. Enfin, à partir des centres de compétences et en concertation avec ma collègue en charge des matières touristiques, Valérie DE BUE, nous veillerons à mettre en valeur cette filière du Tourisme, à travers la formation, pour davantage professionnaliser ce secteur. » C.R.

Les petits commerçants sont, par exemple, encore trop éloignés du potentiel que les nouvelles technologies représentent pour le développement de leur commerce. D’une part, ils ont peu conscience des opportunités et d’autre part, ils sont peu équipés ou formés aux nouvelles technologies de l’information pour saisir ces opportunités. Il faut selon moi accélérer cette transition dans le secteur de l’HoReCa également. Wallonie-Bruxelles-Tourisme a, par exemple, en 2019, fait développer une solution de réservation et de partage d’offres entre opérateurs de tourisme et d’hébergement. Cette solution, dont une phase

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Dans cet

Horecajournal

Le rendez-vous annuel de l'hôtellerie. 

Chalet Royal, ambiance familiale et conviviale.

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HORECAACTUALITES

Thierry Neyens Président Fédération HoReCa Wallonie

Editorial

Les entreprises du secteur Horeca sont aussi amenées à développer une stratégie numérique. En décembre dernier, le Gouvernement wallon a adopté un important plan pour accompagner les entreprises dans leur transition numérique. Pour concrétiser ce plan, la structure « Digital Wallonia » a été dotée de moyens conséquents pour mener, dans un premier temps, de nombreuses séances de sensibilisation auprès des entreprises wallonnes. En effet, le développement d’une stratégie numérique n’est possible que si, au préalable, l’entreprise a pris pleinement conscience de l’utilisation croissante d’outils digitaux et numériques dans la gestion quotidienne de ses activités. Cette sensibilisation à la transition numérique concerne donc toutes les entreprises, y compris celles du secteur Horeca. Et pour celui qui en doute encore, il suffit d’observer l’évolution de ses relations commerciales développées tant avec ses fournisseurs de produits et/ou de services qu’avec sa clientèle. Cette clientèle qui, aujourd’hui, utilise internet pour communiquer, s’informer mais aussi acheter. L’évolution des commandes et achats via internet ne cesse de croître : 66% des citoyens consultent internet pour s’informer sur les produits et services avant de les acheter, en ligne ou non. Par ailleurs, 44% se réfèrent régulièrement aux sites comparateurs de prix, comme Trivago ou Expedia par exemple, pour bénéficier de meilleures offres. Le fait que 49% des biens et services achetés via internet concernent les voyages, réservations et locations de vacances est une réelle opportunité pour le secteur Horeca. D’ailleurs, près de 10 ans après le secteur hôtelier, le secteur de la restauration doit à son tour s’intéresser aux nouvelles technologies et développer des compétences numériques. Demandes généralisées de connexions wifi, publication de vidéos promotionnelles, présence sur les réseaux sociaux, réservations en ligne, applications mobiles pour les commandes et livraisons, avis en ligne, etc., nous assistons à une véritable digitalisation de la stratégie commerciale à laquelle aucun entrepreneur ne peut rester indifférent. En Wallonie, le Gouvernement souhaite améliorer la connectivité du territoire et se prépare à l’arrivée de la « 5G ». Demain, chaque citoyen qui dispose d’un smartphone l’utilisera quasiment en permanence. En conclusion, je citerai cinq recommandations émises par « Digital Wallonia » lors de ses actions de sensibilisation et certainement applicables aux entreprises de notre secteur : être visible sur internet, avoir un site dit « responsive », permettre les réservations et commandes en ligne, être présent sur les réseaux sociaux mais aussi faire des avis clients un outil promotionnel. En suivant ces recommandations fondamentales, vous disposerez des bases pour le développement de la stratégie numérique de votre entreprise.

De l’eau gratuite dans les restaurants ? La Déclaration de Politique Régionale (DPR) wallonne mentionne plusieurs propositions concernant le secteur Horeca. Parmi celleci figure « l’utilisation gratuite de l’eau de distribution dans les restaurants et les lieux publics ». La faisabilité de cette proposition est actuellement examinée par la Commission de l’Economie, de l’Aménagement du Territoire et de l’Agriculture. C’est dans ce cadre que plusieurs auditions publiques ont eu lieu en janvier au Parlement wallon. Thierry Neyens, Président de la Fédération HoReCa Wallonie, a clairement expliqué aux parlementaires la position de la Fédération. « Cette proposition contenue dans la DPR concerne à la fois le secteur public et le secteur privé, en l’occurrence, celui de la restauration. Il y a donc deux débats conjoints. Lors de mon audition devant le Parlement wallon, j’ai défendu les intérêts de la restauration. Le mot restaurant recouvre déjà bon nombre d’établissements aux offres en restauration très différentes. Où commence le mot restaurant et où s’arrête-t-il ? Du simple restaurant à la restauration étoilée, entre les deux il y a aussi la restauration collective et la restauration rapide. Dès lors, si je vais chercher mon hamburger, est-ce que je vais demander également une carafe d’eau gratuite ? A coup sûr, il y aura une discrimination dans l’ensemble du secteur de la restauration. »

L’aspect culturel ne joue-t-il pas également ?

« Il y a une autre culture en Belgique : on offre le pain et le beurre, on offre peut-être une mise en bouche, on offre l’accès aux toilettes, un parking, des cacahuètes à l’apéro, mais si on commence à comparer avec d’autres pays, oui, c’est historique. En France, par exemple, on offre la carafe d’eau, cela fait partie de la tradition mais surtout, cela a été convenu préalablement dans une politique tarifaire qui impose dans sa globalité d’offrir l’eau en connaissance de cause, en devant intégrer et répercuter dans les coûts généraux ce manque à gagner. En Italie, en Espagne, au Portugal, on paye le pain, le couvert, les extras. La France est revenue en arrière : depuis cinq ans, il n’y a plus d'obligations d'offrir une carafe d’eau. Pourquoi ? Parce qu’il faut rendre au secteur une certaine liberté, celle d’entreprendre et de gérer son activité comme on l’entend. »

Quelles sont vos réactions concernant la « gratuité » ?

« Certains vont mettre en avant l’aspect écologique de cette mesure, d’autres sont plus commerçants que d’autres, des restaurateurs ont envie de surfer sur cette tendance et veulent adhérer, par exemple, au mouvement « Free Tap Water ». Ils veulent s’identifier comme restaurateur offrant l’eau de distribution en carafe mais ils vont compenser en augmentant leurs autres boissons de 50 cents ou d’1 euro,

parce que globalement, il faut que le ticket moyen reste le même et que l’addition payée par le consommateur reste économiquement rentable. Nous n’avons pas les moyens, en Belgique, d’accepter une telle mesure parce qu’il y a déjà une chute du ticket moyen. On se retrouve avec des taux de TVA pénalisants par rapport aux pays limitrophes (qui ont tous des taux inférieurs, au niveau des boissons). Si on commence à augmenter le prix du menu d’1 ou de 2 euros, cela peut dissuader le client. Nous achetons la marchandise plus chère que la France, par exemple, nous avons davantage d’intermédiaires en amont. Nous pouvons réduire certains frais en pratiquant la proximité, en achetant chez les producteurs locaux mais les postes d’assurances, de l’énergie, de la téléphonie, d’entretien sont plus contraignants et plus coûteux en Belgique qu’en France. A partir du moment où on ne vend plus d’eau, on va se retrouver avec des dépenses annexes quasiment inexistantes. On sait que certains clients, dans l’autre extrême, vont boire 20 apéritifs et digestifs. Quelque part, ce sont ces clients-là qui vont payer pour les autres clients qui recevront de l’eau gratuite. On doit arrêter de pénaliser chaque fois le « bon » client qui permet au secteur d’être rentable et arrêter de laisser le politique s’immiscer dans la gestion au quotidien de l’entreprise, en obligeant l’entrepreneur à offrir quelque chose. »

Et l’AFSCA ?

« Il y a aussi l’aspect sanitaire. Vu les analyses d’eau qui ont été menées dans différentes régions par rapport à différents réseaux, avec des eaux plus ou moins chargées en chlore et donc qui, gustativement ou olfactivement, ne vont pas être appréciées par le consommateur même si c’est gratuit, il est préconisé de mettre l’eau de distribution en carafe une heure ou deux à l’avance, pour qu’elle puisse perdre certains éléments volatiles de surcharge en chlore. Donc, à un moment donné, cette eau va être stockée à température ambiante. Si on est en hiver, ça peut passer. Si on est en plein mois d’août avec des températures élevées, il y a un risque de développement bactérien et d’intoxication. Et là il y a encore un

certain flou au niveau des questions à poser à l’AFSCA et des réponses que doit recevoir le politique. D’une manière extrême, faut-il dater la carafe d’eau ? Faut-il mettre un petit papier film avec l’heure d’embouteillage ? Que fait-on des carafes non vidées ? Comment fautil laver les carafes ? Tout cela génère de la main-d’œuvre, du travail, il y aussi le coût de l’acquisition des carafes, etc. »

Vous prônez donc la liberté de choisir selon le projet entrepreneurial de chacun ?

« Il faut permettre à tout un chacun de dire : j’adhère au je n’adhère pas. Celui qui propose des eaux minérales belges a déjà fait une démarche positive sur le plan environnemental. Ceux qui continuent à servir des eaux françaises et italiennes doivent pouvoir continuer à le faire en connaissance de cause. Certains restaurateurs sont également tenus par des contrats avec leurs brasseurs : ils ont peut-être reçu, avec une certaine durée d’amortissement, du matériel, des frigos, des verres et ils sont tenus de faire un volume d’achat fixe chez le fournisseur. A partir du moment où on ne respecte plus les quotas, on est pénalisé par rapport à un non-respect contractuel. On va se retrouver avec un dédommagement ou avec une prolongation du contrat avec un prix qui risque d’être remis à la hausse pour couvrir la période d’amortissement restante. Et puis vis-à-vis du système de la caisse enregistreuse, comment encode-t-on de la gratuité? Le système risque de donner un signal d’alerte. Il y aura des questions administratives, il faudra se justifier… On n’est pas à l’abri de se retrouver devant une situation générant une insécurité juridique ! »

Et pour l’avenir ?

« La DPR prévoyait l’application de cette mesure dès janvier 2020. Il y a eu les auditions, j’ai vu les conclusions. Il va d’abord y avoir du côté politique une mise en œuvre et des démarches pour gérer la problématique au niveau du secteur public, avant de continuer à s’immiscer dans le secteur privé. Et les réponses ont été données. Actuellement, pour nous, la carafe d’eau, elle est au frigo ! » Ch. Rasir


Réaliser l'exercice annuel d'évacuation.

Le miel de la Haute-Sûre. 

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Les féeries du parc à Ciney. 

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Le Carnaval de Binche, aussi face aux enjeux environnementaux Le Carnaval de Binche devient-il plus respectueux de l’environnement ? Les Gilles et le public sont-ils prêts à festoyer en buvant dans des gobelets lavables, en plastique solide ? Les gobelets en plastique mou sont-ils bannis ? Nous avons été prendre la température auprès des cafetiers situés sur la Grand Place…

Dominique Ghesquier (« Au Tourisme ») et Despina Macrillo (« Le Vinissimo ») (CR) © C. Rasir

© Benjamin Orban

Le Carnaval de Binche est un événement populaire, humain et social hors du commun. Il a d’ailleurs été reconnu Patrimoine Oral et Immatériel de l’Humanité par l’UNESCO, en 2003. Durant plusieurs mois, la population et la Ville préparent leur carnaval, véritable communion, sans aucun doute le moment le plus important dans la vie de la cité binchoise. L’apothéose, c’est la sortie de près de 1.000 Gilles, le Mardi Gras.

L Frédéric Brauer (« Le Rusbi ») nous montre ses nouveaux verres en plastique solide (CR) © C. Rasir

e Carnaval de Binche est l’une des coutumes carnavalesques les plus anciennes et les plus caractéristiques de Wallonie. Sa renommée a largement dépassé nos frontières. Cette réputation est justifiée par l’originalité et l’authenticité des coutumes binchoises, restées fidèles aux dates traditionnelles des jours gras et à l’ordonnance quasi immuable de la préparation de la fête au sein des familles et des sociétés carnavalesques.

Des gobelets recyclables ou compostables ?

Stéphanie Dewelel (« Au Parapluie National ») (CR) © C. Rasir

Mais tous les grands carnavals doivent actuellement faire face à un enjeu de taille : la mise en application de l’Arrêté du Gouvernement wallon du 18 juillet 2019, portant sur l’interdiction de l’usage de gobelets à usage unique dans les établissements ouverts au public. Un Arrêté qui découle de la directive européenne du 5 juin 2019, relative à la réduction de l’incidence de certains produits en plastique

sur l’environnement. Dès le 1er janvier 2021, les gobelets en plastique à usage unique seront interdits. Tous les événements sur l’espace public autorisés par les autorités communales sont concernés, comme le Carnaval de Binche. Les différentes communes doivent se positionner et inclure cette interdiction dans leurs règlements et ordonnances. Comme nous l’explique Patrick Haumont, responsable de la Communication pour la Ville de Binche, la Ville préconise aux cafetiers l’usage de gobelets recyclables pour le Carnaval 2020 mais n’interdit pas encore d’utiliser des gobelets en plastique à usage unique. Comment les cafetiers binchois se préparent-ils à cette mesure ? Nous sommes allés à leur rencontre quelques jours avant le lancement du Carnaval 2020… Pour Dominique Ghesquier, du café « Au Tourisme », il est inconcevable de servir un Gille avec un gobelet en plastique solide : « C’est impensable, cela ne vaut même pas la peine d’en parler ! Le dimanche matin, les sociétés viennent boire du champagne ou une bière. Ils ne voudront jamais que je les serve dans un gobelet en plastique dur. Il leur faut un vrai verre en verre. J’en ai en suffisance et suis prête à subir une perte de verres car je sais que certains seront cassés ou perdus puisque durant le Carnaval, les clients ont tendance à sortir avec leur verre sur la Grand Place. Pour les softs, par contre, j’ai trouvé la solution : je les sers dans des petites bouteilles en plastique ».

Même discours chez Despina Macrillo, patronne du Vinissimo : « Je tiens un bar à vins et je sers des produits de qualité. Il est impensable de les servir dans des gobelets en plastique, même dur. Les gens n’aiment pas boire une Leffe, un champagne ou un Spritz dans des gobelets en plastique. J’utilise donc des verres adéquats, en verre. Mais ceux-ci sont interdits à l’extérieur, à cause d’éventuelles bagarres. Si mes clients veulent transporter leur verre dehors, alors je transvase dans un gobelet en plastique mou, je n’ai pas le choix. Si la Ville impose un système de gobelets recyclables en plastique solide, je le ferai, on s’habituera. Mais il faudrait qu’elle instaure un système de caution : si un client me donne 1 euro de caution pour acheter un gobelet recyclable, il faut qu’il puisse circuler et rendre ce gobelet dans n’importe quel autre établissement. Mais après, il faut que je récupère le gobelet. Il faut donc que la Ville centralise ce système mais elle n’a pas encore trouvé de solution… Par contre, elle installe des bacs sur la place, comme des maisonnettes, pour que les gens y jettent leurs gobelets en plastique mou et ça marche, il y a moins de gobelets jetés à terre. Je suis ici depuis 28 ans, je vois l’évolution du Carnaval. Cette année, je servirai encore dans des verres adéquats. Je suis prête à subir une perte. L’année passée, j’ai perdu 200 verres à champagne ! » De son côté, Frédéric Brauer, du Rusbi, a trouvé une alternative : « Cette année, je vide mon stock de gobelets en plastique mou mais je me suis renseigné et j’ai trouvé des verres en plastique dur, recyclables,

qui ressemblent vraiment à des verres en verre. Ce sera mon objectif pour le Carnaval 2021. Il y a aussi des gobelets en plastique biodégradable, à composter mais il faudrait que la Ville organise un système pour les ramasser et les mettre avec les déchets verts. Pour moi, c’est la meilleure solution pour un cafetier : combiner des verres en plastique dur qui ressemblent à de vrais verres, seule la matière change, et des gobelets biodégradables. Comme cela, on évite le problème de la caution. J’aimerais être déjà prêt pour les Fêtes de Septembre, il y a toujours un grand concert le samedi soir. Ce sera la soirée idéale pour tester mes nouveaux verres, observer comment les gens réagissent et voir s’ils s’adaptent… » Au Parapluie National, Stéphanie Dewelel et Jérôme Urbain ont opté pour des gobelets compostables, en plastique biodégradable : « Logistiquement parlant, c’est plus simple. Le système de caution des gobelets réutilisables est trop compliqué à gérer. Nous avons aussi des pailles compostables. Pour les gobelets en plastique dur, recyclables, il faudrait que la Ville investisse dans une infrastructure dont tous les cafetiers pourraient bénéficier, où le système de caution serait centralisé et où les gobelets seraient relavés, pour qu’il y ait un roulement. Cela représente un trop gros budget pour nous. Nous venons de nous lancer, nous avons ouvert notre établissement en novembre 2019, ce sera notre premier Carnaval ! ». Ch. Rasir


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Horecajournal

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HORECAHOTEL A LA CLE®

La 6ème Journée Technique de l’Hôtellerie,

ASTRANOVA

le rendez-vous annuel des hôteliers wallons consacré, cette année, à l’importance du « Numérique »

Ce 10 février, la Fédération HoReCa Wallonie a organisé sa 6ème Journée Technique de l’Hôtellerie, spécialement dédiée aux hôteliers, en Wallonie. Cette séance d’informations, rehaussée par l’intervention du VicePrésident et Ministre wallon de l’Economie et du Numérique Willy BORSUS, s’est déroulée en province de Namur, dans l’auditorium des Moulins de Beez. Près de soixante professionnels hôteliers étaient présents pour l’occasion afin de s’informer sur la digitalisation et le numérique de plus en plus utilisés dans le secteur hôtelier. L’organisation de ces journées techniques de l’hôtellerie répond à une préoccupation majeure de notre fédération professionnelle, à savoir « allier Tourisme et Economie ». Les établissements hôteliers sont avant tout des entreprises qui doivent être économiquement rentables, qui doivent être capables de pérenniser l’emploi mais aussi qui puissent garantir des prestations de qualité.

C

omme nous le savons, le secteur de l’hôtellerie est un secteur où de nombreux investissements sont effectués. Les risques sont bien présents et il y règne une complexité omniprésente. De plus, la législation évolue sans cesse, ce qui ne facilite pas la tâche au quotidien. Une multitude de devoirs et d’obligations de toutes sortes sont à remplir et influent sur la gestion.

Sujets d’actualité et savoirs partagés Pour ceux qui auraient manqué cette sixième édition, détaillons le programme de la matinée. En introduction, Thierry NEYENS, Président de la Fédération HoReCa Wallonie, a établi le bilan « d’Hôtel à la Clé® », service spécifiquement dédié à accompagner et à conseiller les hôteliers. Il constata la croissance des demandes depuis sa création en 2017 et rappela ses principales missions, dont l’une d’entre elles est la rédaction de brochures thématiques sectorielles. Dans ce cadre, il présenta la « Collection HoReCa Business », créée par la Fédération HoReca Wallonie et qui a pour objectif l’édition de brochures thématiques pour chaque segment du secteur Horeca. À l’occasion de cette journée, le premier numéro du segment « hôtellerie » a été dévoilé et s’intitule « Passeports pour l’Hôtellerie : Obtention de la dénomination Hôtel ». Cette brochure reprend, de manière chronologique et vulgarisée, toutes les démarches nécessaires à l’obtention de la dénomination « Hôtel ». Ensuite, Hélène RAIMOND, experte à l’Agence du Numérique, nous a exposé quelques éléments significatifs du « Baromètre

de maturité numérique des entreprises », adapté pour le secteur Horeca et plus précisément, pour les hébergements touristiques. Au vu des chiffres issus de cette étude, il s’avère que la mise en place d’une stratégie de marketing digital dans le secteur Horeca n’est, en général, pas considérée comme une priorité. Et pourtant. Aujourd’hui, la majorité des réservations se fait par internet et même via les smartphones. C’est pourquoi, Hélène RAIMOND insista sur le fait d’être présent sur les réseaux sociaux et de proposer un site internet de type « responsive », dont le contenu est mis à jour régulièrement. Mais pas seulement… Il est également important de ne pas négliger sa « e-réputation » et de répondre aux commentaires (même négatifs) de manière constructive, pour attirer l’attention des visiteurs et aussi, pour se retrouver en haut du moteur de recherches Google. En Wallonie, des aides publiques existent pour la transformation numérique des entreprises. Ainsi Renaud DELHAYE, également expert à l’Agence du Numérique, axa son élocution sur le dispositif des « chèques entreprises » en matière de transition numérique et de cybersécurité. Il détailla les critères à respecter pour bénéficier de cet avantage bien utile. Les intervenants suivants, à savoir Christelle PONCELET et Olivier DALOZE qui représentent Wallonie Belgique Tourisme (WBT), ont présenté « l’Outil Régional de Commercialisation » (ORC). Cet outil est une plateforme de réservation qui permet aux opérateurs touristiques de se vendre directement en ligne au départ de leur propre site et/ou de leur page Facebook. Ce système offre une ergonomie simple et claire, tant pour le client que pour le prestataire. Il est multilingue (huit langues disponibles) et accepte différents moyens de paiement sécurisés. L’ORC peut être combiné avec d’autres options, telles qu’un channel manager ou la création d’un site internet responsive. Enfin, Yves HUMBERT de ScreenServices conjointement avec Jérôme DELVAUX de VOO nous démontrèrent par un exemple concret, celui du réseau TV,

l’importance du numérique orienté vers les attentes de la clientèle. À travers leur présentation, ils retracèrent, d’une part, l’évolution de la télévision et de ses fonctionnalités et d’autre part, divulguèrent les nombreux avantages à en tirer pour améliorer la qualité des prestations hôtelières. Par exemple, il est possible aujourd’hui d’intégrer à l’écran de TV une « info channel », des « affichages dynamiques », du « chromecast » ou encore la télévision dite « interactive ». Ces quatre présentations riches en informations relatives à la croissance du Numérique furent suivies des traditionnelles questions-réponses partagées entre les intervenants et le public. La conclusion de la matinée revint au Vice-Président et Ministre wallon de l’Économie et du Numérique, Willy BORSUS. Dans son intervention, il souligna notamment son souhait de couvrir entièrement le territoire wallon d’une bonne connectivité afin de permettre aux professionnels de bénéficier de tous les outils digitaux possibles pour moderniser et pérenniser leurs activités et pour offrir aux clients la plupart des fonctions digitales. Il rappela également les aides mises en place par les pouvoirs publics pour faire face aux nombreux investissements. De même, conscient de l’importance de joindre les matières économiques et touristiques, il termina en évoquant l’importance de mettre en avant le Tourisme de terroir et le Patrimoine de la Wallonie, compétences dévolues à sa consœur, la Ministre Valérie DE BUE. C’était donc dans une ambiance de partage et de convivialité, autour d’une bonne table garnie de mets locaux de terroir, que se termina cette journée, mêlant échanges fructueux entres participants, orateurs et représentants de la Fédération HoReCa Wallonie. Pour plus d’informations sur nos événements, contactez la Fédération HoReCa Wallonie, par mail à info@horecawallonie.be ou consultez le site internet u www.horecawallonie.be J.S.

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fin de véritablement améliorer le niveau d’hygiène dans le secteur horeca, soumis à autorisation, l’AFSCA inspecte les établissements de manière régulière. Ces contrôles s’effectuent en référence aux check-listes existantes. Malheureusement, il arrive qu’en cas de non-conformités majeures, l’issue du contrôle débouche sur la rédaction d’un procès-verbal. Toutefois, sachez que pour les procès-verbaux dressés après le 1er janvier 2011, l’opportunité vous est offerte d’échapper en tout ou en partie au paiement d’une seule amende administrative en suivant une formation dispensée par l’AFSCA !

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Horecajournal

HORECA BISTROT DE TERROIR®

Voyez du pays avec nos Bistrot de Terroir® ! Chaque mois, Horeca Journal vous présente un établissement labellisé Bistrot de Terroir® et un de ses producteurs, en Wallonie. L’occasion pour la Fédération HoReCa Wallonie de valoriser ces cafés typiques ainsi que les savoir-faire wallons.

Ambiance familiale et conviviale au

Chalet Royal on contacte le producteur qui nous apporte des échantillons. Je leur achète des produits en fonction de ce dont j’ai besoin pour cuisiner. Certains produits me donnent des idées pour les suggestions qui changent tous les mois, en fonction des saisons. Nous composons un menu autour du produit, selon le marché. Pour le miel de la HauteSûre, par exemple, je l’achetais d’habitude dans une supérette mais un jour, le stock était épuisé. J’ai contacté le producteur, à Rosière et il en avait encore chez lui. Depuis, je vais directement me fournir chez lui ».

Sander et Dennes Mohr

© Marc Aidans.

C’est en 1998 que Sander et Dennes Mohr ont repris ensemble le Chalet Royal, reconstruit après un incendie. Les deux frères connaissaient déjà le monde de la restauration depuis longtemps puisque dès leur adolescence, ils ont travaillé dans le restoroute de leurs parents, à Losange, où s’arrêtaient beaucoup de cars de touristes. Cuisine, salle, caisse : Sander et Dennes Mohr sont passés par toutes les étapes et ont fait leur apprentissage avec leurs parents, complété, pour Sander, par des cours du soir en hôtellerie à Libramont. Leurs parents les ont ensuite aidés à racheter le Chalet Royal. Depuis, ils ont fait beaucoup évoluer la cuisine de l'établissement, devenu très fréquenté et bien connu dans la région.

Produits du terroir local

L

e Chalet Royal est d’abord réputé pour être le seul établissement à proposer de la viande de bisons, provenant de la Ferme des Bisons, à Recogne, qui élève des bisons d’Amérique. « Nous la proposons depuis 20 ans. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il n’y a pas beaucoup de viande sur une bête car on ne mange que l’arrière. C’est une viande très chère. Le bison est considéré comme étant une « viande gourmet » de haute qualité. Le steak de bison a toujours beaucoup de succès, des habitués et des touristes viennent ici pour ce produit. Il s’agit d’une viande savoureuse et tendre. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, elle n’est ni dure, ni forte en goût, comme peuvent l’être certains gibiers de nos campagnes. C’est une viande rouge similaire au bœuf et aux qualités gustatives et

diététiques exceptionnelles. Elle est naturellement maigre (3% de matière grasse contre 30% pour le bœuf). C’est également une viande riche en protéines, Omega 3, fer et autres nutriments, grâce à leur alimentation naturelle. Enfin, c’est une viande qui contient peu de cholestérol ». La viande de bison n’est pas le seul produit du terroir proposé par Sander et Dennes Morh, qui s’approvisionnent largement chez des producteurs locaux : charcuterie (jambon à l’ancienne, pipe d’Ardenne, pâté, lard…) de Marvie, chez Murielle Courtois, pommes de terre de la ferme Stilmant à NovilleLongchamps, truites de l’étang du Vivier à Givry, filet pur de Saint-Vith, œufs de la région, feuilleté de chèvre chaud au lard fumé de Marvie et au miel de la Haute-Sûre, sorbets de Remouchamps, etc. La carte des boissons, elle, fait honneur aux bières locales, à commencer par l’Orval dont le Chalet Royal est devenu « Ambassadeur 2020 ». Ce qui signifie que l’établissement sert de l'Orval, de manière correcte, à bonne température, avec une portion de fromage… « Nous travaillons surtout avec de l’Orval vieilli, il a entre 9 et 15 mois d’âge ». A côté de la Corne du Bois des Pendus (Ebly), la St-Feuillien (Le Roeulx), la Chouffe (Houffalize), la

Lupulus Organicus (Gouvy), le Chalet Royal est un des rares à proposer la Big V, produite par la microbrasserie du Soquet, à Vaux-surSûre. Le Maitrank d’Arlon et des vins belges complètent la liste des boissons du terroir. « Quand on entend parler d’un produit de qualité dans la région,

« J’ai effectué les démarches pour obtenir le label Bistrot de Terroir® parce que je trouve qu’il faut promouvoir la production locale » poursuit Sander Morh. « On le faisait depuis des années, plus c’est près et mieux c’est. La proximité avec les fournisseurs, cela nous permet de les appeler quand on tombe à court. Ils sont toujours prêts à nous rendre service. On les connaît depuis des années, on les apprécie, une relation d’amitié s’est nouée au fil du temps. Evidemment, il faut que leurs produits soient meilleurs que ceux que l’on achète dans le commerce. Ils sont très contents de voir leur production sur ma carte ! ».

Espace et tranquillité Fréquenté à 80 % par des habitués, des gens de la région et à 20 % par des touristes et des gens de passage, le Chalet Royal est souvent complet

le midi et le week-end. « Les clients locaux n’aiment pas toujours aller en ville, ils veulent être tranquilles, surtout que l’on dispose ici d’un grand parking. En semaine, nous travaillons à deux en salle et deux en cuisine. Le week-end, j’engage des extras et des étudiants en plus car nous avons une salle de banquets modulable à l’étage, qui peut accueillir jusqu’à 220 personnes ». L’établissement est en effet très recherché pour l’organisation de banquets et autres fêtes. Les pompiers et la commune aiment y réunir leur personnel, pour la Sainte-Barbe ou pour les repas de fin d’année. Au rez-de-chaussée, le côté brasserie peut devenir espace restaurant quand celui-ci est complet. L’été, une grande terrasse de 80 places a beaucoup de succès, d’autant qu’elle a été rénovée il y a trois ans. Les parents peuvent laisser leurs enfants jouer dans la plaine de jeux clôturée, l’esprit tranquille. Ils sont en sécurité... « Je veux que mon établissement soit chaleureux, décontracté, familial, convivial, tranquille, pour que les gens s’y sentent bien ! ». Ch. Rasir Le Chalet Royal, Maranwez, 1 à 6600 Bastogne T. 061/21.72.05 Mail : info@chalet-royal.be Site web : u www.chaletroyal.be

© Marc Aidans


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Le Miel de la Haute-Sûre :

seule la nature décide… !

© M. Aidans.

Christian Kemp connaît les abeilles depuis 40 ans. C’est un peu comme s’il s’était marié avec elles car il a fait leur connaissance en même temps que son épouse, Janique, dont le père avait des ruches. Le beau-père a transmis sa passion et son savoirfaire à son gendre, qui a acheté cinq ruches il y a 20 ans et qui a suivi des cours à Tintigny pour parfaire ses connaissances : « Je voulais savoir ce que les abeilles font, je voulais les voir vivre dans le fond de la ruche ». Depuis, sa passion reste intacte. Christian Kemp parle de ses abeilles comme il parlerait de ses filles. « Je suis toujours impressionné par les abeilles, elles ont encore des choses à m’apprendre… » L’art de l’apiculteur, c’est d’abord l’art de l’observation. « Les abeilles me disent si elles ont besoin de quelque chose, si quelque chose ne va pas. Il suffit de bien observer leur comportement, c’est un monde très mystérieux ».

L

a rentabilité voudrait que la reine soit remplacée chaque année mais Christian Kemp aime trop ses abeilles pour les éliminer et peut se vanter d’avoir vu une reine de 5 ans mourir de vieillesse. Il a observé plusieurs fois une seconde reine, la fille de la première, seconder sa mère. « Je fais quand même une sélection, je renouvelle mes reines en les changeant de ruche ».

Des abeilles sélectionnées pour leur douceur Pour produire son miel, notre apiculteur a choisi une race pure : la Buckfast, venue d’Angleterre. « Sa première qualité est qu’il s’agit d’une abeille douce, même la reine ne pique pas. J’ai sélectionné cette race pour sa douceur comportementale et pour sa bonne rentabilité au niveau de la production de miel ». Un miel dont le nom était tout trouvé puisque Christian et Janique Kemp vivent près des sources de la Haute-Sûre, dans le parc naturel de la Forêt d’Anlier. En 40 ans d’apiculture, Christian a vu le cycle de production de ses ruches se modifier considérablement. « Auparavant, je produisais un miel de printemps, assez doux. Puis il y avait le miel de juin, caramélisé et épicé. Venait ensuite le miel d’été, avec ses notes boisées et de fruits cuits. Désormais, certaines années,

l’hiver. Je ne touche pas au fond de la ruche car il leur faut 25 kilos de miel, l’équivalent de six cadres, pour passer l’hiver. En automne, je mets le miel en pot. Je ne touche pas à mes ruches de septembre à décembre, si ce n’est pour les traiter contre le Varroa, un acarien qui s’accroche au dos des abeilles et qui les épuise ». Mais quel goût a le miel de la HauteSûre ? Celui du pissenlit et des arbres fruitiers qui fleurissent dans les alentours. Les vallées de la Haute-Sûre (Rosière et Remoiville) et du Laval (Houmont) ont préservé leur caractère rural et leur flore. Elles se composent de pâturages, de lisières et de forêts riches en fleurs sauvages. « Je mélange le miel de différentes fleurs pour obtenir une uniformité. Au printemps, mes abeilles butinent le pissenlit, l’aubépine, le saule… Il y a aussi le miel de ronce avec les mûriers et les framboisiers ainsi que le miel de trèfle blanc et d’épilobe. Parfois, je fais du miellat, quand les abeilles récupèrent le sucre rejeté par les pucerons ».

La récolte varie d’une année à l’autre mais la qualité du Miel de la Haute-Sûre, elle, ne change pas : « Je le veux crémeux, avec le moins de cristaux possible. C’est ma technique. Je ne le mets pas liquide en pot, il ne cristallise pas et ne durcit pas. Cela donne un miel particulièrement onctueux, facile à tartiner. » Christian et Janique travaillent seuls et le bouche à oreille est leur meilleure publicité. La vente se fait en partie à leur domicile, en partie dans les petites superettes et les épiceries fines de la région. Deux restaurateurs viennent s’approvisionner directement chez eux : le Chalet Royal, à Bastogne et l’EpicuriAnne, à Sibret. Parfois, tout est déjà commandé alors que le miel n’est pas encore en pot. Chaque commande est honorée mais la quantité varie en fonction de la récolte. Le couple accueille parfois des groupes de visiteurs ou d’élèves désireux de découvrir le monde des ruches. Un monde exigeant qui demande beaucoup de travail : « Je forme mon neveu et parfois d’autres

jeunes qui veulent se lancer dans l’apiculture mais il faut s’accrocher. En été, il faut empêcher l’essaimage, s’y consacrer une journée complète tous les six jours si on veut garder ses colonies en état, pour enlever les cellules royales… ». Christian Kemp pourrait encore nous parler de ses abeilles durant des heures, tant sa passion reste intacte : « La ruche est un animal sauvage dont on ne peut prévoir la réaction, chaque abeille réagit comme un animal. C’est une passion qui me fait vivre en contact avec la nature. Je suis heureux quand j’ai encore toutes mes abeilles en fin de saison mais c’est la nature qui décide… ». Le Miel de la Haute-Sûre Christian et Janique Kemp-Lambert Grand Route, 89 6640 Vaux-sur-Sûre T. 061/26.68.29 kempchristian@skynet.be Ch. Rasir

je ne récolte rien. C’est très variable et beaucoup plus irrégulier qu’avant, on travaille avec du vivant. Il y a de bonnes et de mauvaises années, c’est comme ça ». Ce changement, l’apiculteur ne le met pas sur le compte des pesticides car il n’y a pas de cultures intensives dans sa région, très préservée, mais il l’explique par le changement climatique. Il suffisait d’observer ses ruches en ce début février, anormalement doux, pour voir ses abeilles commencer à sortir, trompées par certains arbres déjà sur le point de fleurir… Bientôt, le cycle annuel va commencer. « Début mars, je vais vérifier l’état sanitaire de mes ruches, traquer les moisissures, remplacer les cadres par des neufs, développer les colonies, voir s’il y a une reine... Les abeilles doivent être prêtes pour le pissenlit ! Après, il faut intensifier le vol des ruches pour pouvoir récupérer le miel au fur et à mesure. Du 1er mai jusqu’au 10 août, j’enlève le miel régulièrement, il faut leur donner de la place ». Christian Kemp possède aujourd’hui 24 ruches, réparties chez lui, à Vaux-sur-Sûre, à Remoiville et dans un terrain à Houmont. Il gère aussi les ruches de son neveu, ce qui lui fait un total de 32 ruches à entretenir. Sachant qu'en pleine saison, on compte 60.000 abeilles par ruche, cela représente une population de deux millions d’abeilles ! La récolte se termine le 10 août. « A ce moment-là, je m’occupe du miel, puis je prépare les ruches pour l’hiver. Je prévois toujours une perte hivernale et je fais des essaims artificiels pour compenser. En septembre, je vérifie si elles ont assez de nourriture car il sera impossible de les nourrir durant

© M. Aidans

© C. Kemp

Pour obtenir de plus amples informations au sujet du label Bistrot de Terroir® en Wallonie, complétez et renvoyez vos coordonnées par fax au 081/72.18.89, par courriel à info@bistrotdeterroir.be ou par courrier à la Fédération HoReCa Wallonie Asbl - Av. Gouverneur Bovesse 35 bte 1 - 5100 JAMBES. Nom : ................................................................................

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HORECAFORMATIONS SECTORIELLES

Réaliser l’exercice annuel d’évacuation Pour répondre aux obligations en termes de sécurité-incendie et comme employeur, en matière de Règlement général pour la protection du travail (RGPT), la Direction de l’établissement doit prévoir des formations pour son personnel et notamment, organiser au minimum une fois par an un exercice d’évacuation. Prenez le temps de remplir ces obligations avant le début de la saison touristique ! Les mois de janvier et février qui génèrent souvent moins d’activités sont plus propices pour organiser cet exercice d’évacuation.

Le cadre législatif Rappelons qu’être en ordre de sécurité-incendie est primordial pour tout hôtelier afin qu’il puisse exploiter son hébergement touristique dans les règles prévues par le « Code wallon du Tourisme » mais aussi bénéficier de caractéristiques telles que : - obtenir l'attestation de sécuritéincendie quinquennale délivrée par sa commune ; - obtenir le bénéfice des primes à l'hôtellerie maintenues en Région wallonne ; - éviter d’importants litiges avec sa compagnie d'assurances, en cas de sinistre ; - éviter le risque d’une fermeture provisoire ; - être enregistré auprès du Commissariat général au Tourisme (CGT) comme hébergement touristique ; - solliciter sa labellisation comme hôtel ; - etc. De surcroît, si l’hôtelier occupe du personnel, il est tenu d’informer l’ensemble du personnel sur le risque incendie. Cette obligation répond aux prescriptions du « Code Bien-Être – Arrêté Royal du 28 avril 2017, Livre III Lieux de travail ».

En conséquence, l’employeur veille à donner aux travailleurs la formation nécessaire relative aux mesures de prévention et aux meilleures attitudes à respecter en cas d’incendie. En référence aux deux réglementations citées ci-dessus et visant la sécurité-incendie du personnel et des clients des hébergements touristiques, la Direction de l’entreprise se doit d’organiser au moins une fois par an des exercices pratiques afin d’instruire son personnel sur la conduite à tenir en cas d’incendie.

Pour vous aider. La structure de conseils de la Fédération HoReCa Wallonie, C.Q.S. HoReCa, peut vous aider grâce à ses cinq formations thématiques en matière de sécurité incendie. Aujourd’hui, nous vous informons sur la formation relative à l’exercice d’évacuation. Les objectifs de ces exercices sont d’apprendre à évacuer le bâtiment le plus rapidement possible et à mettre les personnes en sécurité. Comme prérequis, l’hôtel doit disposer d’un « plan interne d’urgence » (P.I.U.) dûment mis à jour et plus spécialement, de consignes établies à destination du personnel. Cette formation à l’exercice d’évacuation se déroule sur une demi-journée et inclut un rappel des éléments théoriques ainsi que des exercices pratiques d’évacuation.

Les formateurs vous aideront notamment à : - organiser le service de lutte contre l’incendie ; - comprendre la nature d’un feu ; - identifier les dangers liés à un incendie ; - reconnaître et signaler des situations pouvant créer un risque d’incendie ; - tester les procédures d’urgence ; - différencier « alerte/annonce/ alarme » ; - communiquer correctement les consignes ; - identifier les voies d’évacuation et la « zone de rassemblement » ; - combattre de façon sûre tout début d’incendie ; - établir un plan d’action ; - mener rapidement et efficacement une évacuation ; - etc. Au terme de la formation, vous recevrez également un rapport de l’exercice d’évacuation, qui vous servira aussi de justificatif. Intéressé ? N'hésitez pas à nous contacter par courriel via info@ cqshoreca.be

La « Collection HoReCa Business », une initiative et une édition de la Fédération HoReCa Wallonie Les hôtels, les restaurants et les cafés représentent un pan considérable de l'économie de la Région wallonne. Plus particulièrement, les hôtels contribuent à l’attractivité de son territoire et jouent un rôle important dans le développement et la réussite de nombreux projets touristiques.

A

u cœur de cette alliance Économie et Tourisme, l'hôtellerie wallonne regroupe plusieurs centaines de gestionnaires passionnés par leur métier. Mais un tel investissement au quotidien ne permet pas toujours de prendre connaissance de toutes les dispositions réglementaires en vigueur. Comme association professionnelle, la Fédération HoReCa Wallonie a notamment comme missions d'informer, de conseiller et d’accompagner les créateurs ou repreneurs d'établissements Horeca dans le développement, la gestion et la professionnalisation de leurs entreprises. La « Collection HoReCa Business » a comme objectif la rédaction de brochures thématiques pour chaque segment du secteur Horeca (hôtel, restaurant, café, friterie, foodtruck, brasserie, etc.) afin d’expliquer et de vulgariser les points essentiels, pratiques et juridiques de chaque métier. Concernant la catégorie « Hôtel », les brochures dénommées « Passeports pour l'Hôtellerie » sont coordonnées par le service d'assistance dédié aux hôteliers « Hôtel à la Clé® », créé par notre association professionnelle en 2017.

L’originalité de ce premier « Passeports pour l’Hôtellerie », destiné aux hôteliers et à toute personne désireuse de le devenir, consiste à aborder les démarches nécessaires à l'obtention de l'autorisation d'utiliser la dénomination « Hôtel ». Il aborde de manière chronologique la procédure à suivre ainsi que les dispositions les plus importantes en matière de sécurité-incendie. Afin de faciliter la compréhension des principes parfois complexes et leur mise en œuvre au sein de l’établissement, des experts présentent également différentes formations spécifiques très utiles, initiées par notre association professionnelle. De même, les coordonnées indispensables ainsi que les conseils et services développés par « Hôtel à la Clé® » font l’objet de points d’attention. Si vous souhaitez disposer de cette brochure, n’hésitez pas à réserver votre exemplaire, auprès de notre structure de conseils et de formations « Conseils Qualité Solutions HoReCa » ( info@cqshoreca.be ), qui est en charge de la commercialisation de nos éditions. Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à contacter Hôtel à la Clé®, via info@hotelalacle.be


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HORECAPROXIMITE HORECAINTERVIEW

Les Féeries du Parc 2019, à Ciney : succès pour la première édition de

« La Balade des Sapins » Du 19 au 23 décembre dernier, le Parc St-Roch, à Ciney, s’est paré des plus belles illuminations pour proposer aux visiteurs un magnifique marché de Noël, intitulé « Les Féeries du Parc ». 125 chalets proposaient soit de l’artisanat de qualité ou tout simplement de délicieux produits de bouche, pour le plus grand plaisir des petits et des grands.

De plus, tout au long du weekend, diverses animations étaient proposées et tout le monde pouvait y trouver son bonheur : contes pour les enfants, concert du Conservatoire de Musique Edouard Bastin, soirée Vivacité, DJ, exposition de l’Académie des Beaux-Arts, animations par la MJ Ciney...

créer cette balade insolite. Le but était également de montrer leur savoir-faire et de proposer un projet autour duquel ils pourraient travailler en équipe. Au total, 32 sapins ont été réalisés ! Quel plaisir pour les yeux ! 32 sapins différents et tous plus originaux les uns que les autres.

Animation inédite Pour cette 3e édition, le Comité des Fêtes et la Ville de Ciney voulait également agrémenter l’expérience en proposant une animation inédite dans la région : la première édition de « La Balade des Sapins ». Le principe ? Solliciter les entreprises et associations de la région et leur demander de concevoir un sapin artistique original, de 4 à 5 m de haut, pour

Les participants 2019 : • Le Club des Entreprises CineyHamois - « Connexion » • Institut de la Providence de Ciney - « Récu’Provi » • Arsia (Association Régionale de Santé et d’Identification Animales) - « Arsiapin » • M-Smile - « Ciney Goe’s Up » • Chimsco groupe - « Shar’Pin » et « Posi’Pin » • V3-Manupal asbl - « Rainbow3 »

• Technobel Ciney et le Forem de Dinant - « Christmas Lights » • Dunes et Bruyères - « Roméo » • scrl Condroz-Famenne - « Il est grand temps de rallumer les étoiles » • La Ferronnerie Lallemand « Spirale de Noël » • Pact Solutions - « Tadd » • L’Institut Saint-Joseph de Ciney « Le p’tit séquoia » • MDM Industrie sa - «Magie Du Métal » • AD Steel & Warzée sa « L’Intemporel » • A l’Ovradge - « L’Ovradge » • Schmitz Digital Printing - « Circles tree » • Macors sprl - « Cyprès des étoiles », « Coni Frères » et « Abracadabra » • La Clean Team de Ciney - « Une dinde, un canard, une canette ? » • Auto-école Raty « SapiNrlipopette » • Créer Coller - « Saprint » • PVE Événement et Restauration « Balade autour des instruments de l’Horeca » • Ben Cuvelier from CreateWow sprl - « Mon Wow Sapin » • Tendance Bois - « L’ode à Boubba » • La Ferronnerie Cinacienne « Epicéacier » • Le Comité des Fêtes de Ciney « Les 4 saisons de Vivaldi » • Les Ouvriers communaux de la Ville de Ciney - « Le sapin hollandais », « Le sapin aux oiseaux », « Le sapin des Hobbits » et « Pyramide de Lumières » La Ville de Ciney et le Comité des Fêtes de Ciney sont fiers d’avoir pu proposer cette balade de grande qualité et enchanteresse grâce au talent de ces acteurs de notre région issus du monde associatif, économique ainsi que du secteur Horeca. Encore un tout grand merci à eux pour leur participation, leur énergie et leur investissement ! Vu le succès de l’édition 2019, la Ville de Ciney et le Comité des Fêtes souhaitent réitérer l’expérience en 2020 !

Horecajournal

Les rendez-vous Horeca du 1e trimestre 2020

1. Formation Starter : Soyez armé pour vos premiers pas dans le secteur Cette formation est accessible à tous les starters du secteur Horeca et a pour objectif d’aborder les connaissances ainsi que la réglementation essentielle à tous les professionnels du secteur. Cinq modules peuvent être suivis : • Préparer/Financer son projet, • Conditions pour exercer l’activité, • Pratiques commerciales, • Sécurité alimentaire et viabilité financière • Pratique et environnement sectoriel

Jambes, tous les 2ème et 3ème lundis du mois, de 8h30 à 17h00.

2. Horecatel Nous serons présents sur le salon d’Horecatel, du 08 au 11 mars 2020. Rendez-vous donc sur notre stand 2ef9, au Palais 2 ! Un concours sera organisé et une séance d’informations vous sera également proposée le mardi 10 mars 2020. Plus d’informations prochainement. Restez attentifs !

Wex de Marche-enFamenne, les 08,09,10 et 11/03/2020.

3. Séance d’informations : A la recherche de financements pour votre établissement Horeca ? Pour démarrer un nouveau projet ou développer votre activité, vous ne pouvez pas avancer sans ressources financières. Mais quel financement choisir ? En effet, de nombreuses aides existent sur le marché pour financer votre croissance et vos développements : crédits bancaires classiques, financements par fonds propres, financements alternatifs… Rendezvous le 27 avril prochain pour en savoir plus…

Jambes, le 27/04/2020, de 9h30 à 12h00.

4. Séance d’informations : Mentions obligatoires et conditions générales de vente : que faut-il savoir ? Cette séance d’informations abordera les thématiques suivantes : • Quelles sont les mentions obligatoires sur les sites internet et autres moyens de communication électronique ? • Quel type d‘information suis-je obligé de fournir au client avant une réservation ? • Mes conditions générales de vente sont-elles à jour ? Le SPF Economie sera présent pour expliquer cette matière et répondre à vos questions.

Jambes, le 11/05/2020, de 09h00 à 12h00.

Intéressé ?

Pour toute information complémentaire ou inscription, contactez le secrétariat de la Fédération HoReCa Wallonie, par téléphone 081/72.18.88 ou par mail info@horecawallonie.be.


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HORECAOSTBELGIEN

Wurden Sie von der FASNK mit einer Verwaltungsstrafe belegt? Das könnte Sie interessieren! Wie Sie wissen, sorgt die FASNK dafür, dass die Hygiene- und Eigenkontrollvorschriften, denen Ihr Unternehmen als Betrieb, der dem Endverbraucher Lebensmittel anbietet, unterliegt, eingehalten werden. Über ihre lokalen Kontrolleinheiten führt die FASNK auch gezielte Kontrollen in den Unternehmen durch. Um das Hygieneniveau im genehmigungspflichtigen HorecaSektor wirklich zu verbessern, führt die FASNK regelmäßig Inspektionen in den Betrieben durch.

D

iese Inspektionen werden unter Bezugnahme auf die vorhandenen Checklisten durchgeführt. Leider kann das Ergebnis der Inspektion im Falle größerer Nichtkonformitäten zur Erstellung eines Berichts

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führen. Sie sollten sich jedoch bewusst sein, dass Sie bei Berichten, die nach dem 1. Januar 2011 erstellt werden, die Möglichkeit haben, die Zahlung einer einzigen Verwaltungsstrafe ganz oder teilweise zu vermeiden, indem Sie an einer von der FASNK angebotenen Schulung teilnehmen.

Unter welcher Bedingung? In dem Schreiben, das Sie über die Verwaltungsstrafe informiert, wird auch erwähnt, ob Sie von dieser Maßnahme profitieren können.

Teilnahmebescheinigung in ihrem eigenen Namen und werden am Ende der Schulung auf das richtige Verständnis der Präsentation hin bewertet.

Natürlich darf das bei der Kontrolle aufgetretene Problem nicht zu groß sein! Wenn Sie sich für diese Lösung entscheiden, sollten Sie sich darüber im Klaren sein, dass sowohl der Betriebsleiter als auch die in der Küche verantwortliche Person die Schulung besuchen müssen.

Sind Sie an der Maßnahme interessiert?

Um die Organisation im Unternehmen zu erleichtern, können diese jedoch zu verschiedenen Zeiten daran teilnehmen. Die Teilnehmer an der Schulung erhalten eine

Folgen Sie einfach dem Link u http://www.afsca.be/cva/ formation/aa/. Dort finden Sie alle möglichen Schulungsorte und -termine. Wenn noch Plätze frei sind, klicken Sie auf “offen” und füllen Sie das Dokument

“Anmeldeformular ‚Schulungen im Rahmen einer Verwaltungsstrafe” aus. Bitte beachten Sie jedoch, dass die Zeiten genau einzuhalten sind. Wenn es Ihnen aufgrund höherer Gewalt nicht möglich ist, teilzunehmen, können Sie Ihre Anmeldung einmal verschieben, nachdem Sie das Sekretariat darüber informiert haben (secrcom@afsca.be – 02/211.83.02). Quelle: u www.afsca.be

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nr° 114 - mars 2020

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L'Horeca Echo du mois de mars aborde les sujets suivants : - Rapport de tendances 2020 - Une affiliation auprès d’un service externe de prévention et de protection au travail est-elle toujours obligatoire ? - Emploi des étudiants jobistes pendant les vacances de Pâques - Suggestion : violence verbale et licenciement pour motif grave - Nouvelle CCT PC 302 concernant le contrôle médical en cas de maladie - Campagnes d’inspection 2020 : contrôle du bien-être au travail (y compris une campagne nationale pour l’horeca) - Assimiliation du congé parental d’accueil des collaborateurs pour le calcul des vacances annuelles.

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