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Horecajournal n°102 - janvier 2019

N° 102 - janvier 2019 10 numéros par an TIRAGE: 9.000 E.R. Thierry Neyens Horeca Marketing BLVD. Anspach 111, 1000 Bruxelles www.horecawallonie.be P902003 Bureau d’émission: Anvers

HORECAACTUALITES

Dispense des cotisations sociales : le nouveau projet de Denis Ducarme

Plus de rapidité dans la procédure de dispense des cotisations sociales pour les indépendants en difficulté. La Commission Economie de la Chambre a adopté, à l’unanimité et en l’absence des groupes PS et CDH, le projet de loi du Ministre des Indépendants et des PME Denis DUCARME sur la réforme des dispenses des cotisations sociales pour les indépendants. La nouvelle procédure simplifiée permettra aux indépendants d’obtenir une réponse endéans le mois, contre six mois actuellement. Le Ministre des Indépendants et des PME, Denis DUCARME : « Les indépendants doivent pouvoir obtenir des réponses plus précises mais aussi beaucoup plus rapides, dès le moment où ils sont confrontés à des difficultés. Avec ce projet de réforme des dispenses de cotisations, le gouvernement entend être encore plus attentif aux indépendants en difficulté. Les indépendants ne devront plus attendre 6 mois comme c’est le cas actuellement pour obtenir une réponse à leur demande de dispense : ils l’obtiendront en seulement un mois ! Par ailleurs, les indépendants disposeront enfin d’un droit de recours sur le fond, ce dont ils ne disposent pas aujourd’hui.»

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n 2013, 32.013 indépendants ont introduit une demande de dispense de cotisations sociales. En 2017, ils étaient 11.380. Ils sont actuellement 8.393 à avoir introduit une demande en 2018. Une évolution positive. Il n’en demeure pas moins important de veiller à ce que la procédure soit la plus rapide et la plus simple possible.

Le projet de loi du Ministre Denis Ducarme a pour objectif d’assurer un traitement plus rapide et uniforme des demandes Actuellement, les travailleurs indépendants qui se trouvent « dans le besoin » ou « dans une situation voisine de l'état de besoin » peuvent s'adresser à la Commission des dispenses de cotisations auprès du SPF Sécurité sociale afin d'obtenir la dispense totale ou partielle de leurs cotisations sociales. Outre le fait que ces critères s’avèrent en pratique relativement flous, le délai moyen de traitement est actuellement beaucoup trop long (6 mois en moyenne). De plus, les indépendants qui veulent contester cette décision ne disposent pas d’une possibilité de recours sur le fond. Le projet de loi du Ministre des Indépendants et des PME Denis DUCARME a pour objectif d’assurer

un traitement plus rapide et uniforme des demandes. D’une part, les nouveaux critères tiennent mieux compte des multiples difficultés économiques et financières rencontrées par les indépendants. D’autre part, les demandes sont examinées au sein de l’INASTI, sur base d’une procédure accélérée. En outre, avec le nouveau système, l’indépendant disposera désormais

Cette nouvelle approche permettra de diminuer le délai de traitement des demandes de dispense de 6 à 1 mois

d’un droit de recours sur le fond devant une Commission de recours, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Cette nouvelle approche permettra de diminuer le délai de traitement des demandes de dispense de 6 à 1 mois. L’entrée en vigueur de ce projet de loi est fixée au 1er janvier 2019. CT

Découvrez les Fonds de Garantie Voyages Interview avec Mark De Vriendt: General Manager auprès du Fonds de Garantie Voyages (GFG): Que vous réserviez des vacances à la plage ou au ski, une escapade près de chez vous ou dans de lointaines contrées, un voyage privé ou d’affaires, faites toujours confiance à un organisateur de voyages, un détaillant ou une agence de voyages solide, solvable et durable. Tel est le but du GFG® : protéger le secteur des voyages contre une faillite et assurer les voyages de chaque client grâce à une approche efficace et préventive. La Loi du 21 novembre 2017 Comme dans tout autre secteur, il n’est pas facile de classer chaque société proposant des voyages dans une catégorie déterminée. Le secteur des voyages est en évolution permanente. L’innovation est un mot-clé dans ce secteur, qui permet

de profiter davantage du voyage et des vacances. Cela peut cependant entraîner une certaine confusion chez les consommateurs. C’est pourquoi le législateur entend protéger le consommateur/voyageur contre les acteurs moins scrupuleux, une initiative entièrement

approuvée par les professionnels du secteur des voyages. La Loi du 21 novembre 2017 relative à la vente de voyages à forfait, de prestations de voyage liées et de services de voyage transpose la directive 2015/2302/UE du

Parlement européen et du Conseil du 25 novembre 2015 relative aux voyages à forfait et aux prestations de voyages liées, modifiant le règlement (CE) n° 2006/2004 et la directive 2011/83/UE du Parlement européen et du Conseil et abrogeant la directive 90/314/CEE du Conseil. Elle remplace la loi du 16 février 1994 régissant les contrats d’organisation et d’intermédiaire de voyages, dépassée et entrée en vigueur avant l’utilisation d’internet et de la téléphonie mobile.

La réglementation a incité le secteur des voyages à mettre en place le GFG Il s’agit d’une initiative sectorielle

offrant de nombreux avantages. Le GFG®veille à ce que le voyageur soit entièrement protégé dans le cadre de la législation contre les faillites touchant le secteur. Par ailleurs, le GFG® remplit une mission préventive non négligeable. Les organisations malhonnêtes ou confrontées à des problèmes financiers sont plus rapidement identifiées et écartées. Nous n’y parvenons malheureusement pas toujours. Vous comprenez directement l’importance du label GFG®: un label garantissant la clarté, la sécurité et la confiance. Une garantie tant pour les voyageurs que pour le secteur des voyages. CT


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Thierry Neyens Président Fédération HoReCa Wallonie

HORECAactuALITEs

Editorial

Meilleurs vœux pour une année 2019 en quête de (bon) sens ! Janvier est traditionnellement le mois durant lequel s’échangent bons vœux et meilleurs souhaits pour l’année nouvelle. Mais, de manière raisonnable, que sommes-nous en mesure d’espérer pour 2019 ? Au moment de rédiger le présent éditorial, 2018 se termine sur une nouvelle crise politique au niveau fédéral et il est plus que probable que le gouvernement sera en affaires courantes jusqu’aux prochaines élections régionales, fédérales et européennes, programmées au mois de mai. Cette nouvelle crise politique engendrera inéluctablement une période d’instabilité pour les citoyens et les entreprises alors qu’il y a des urgences sociales, économiques et écologiques auxquelles les politiques devraient répondre. Chacun portera son propre jugement sur cette crise aux motivations essentiellement politiciennes. Il est évident qu’à mi-parcours entre le dernier scrutin communal et le prochain rendez-vous électoral de mai, les partis politiques ajustent leurs stratégies, sur base du verdict des élections communales. Cette lamentable logique purement politicienne, dont l’objectif principal vise à préserver sa survie au pouvoir, n’est assurément pas de nature à réconcilier le citoyen avec la politique. Mais plus grave encore, tout ceci s’effectue au détriment de la relance économique et de l’amélioration du pouvoir d’achat. Cette crise est néfaste pour les citoyens et pour les entreprises. D’un côté, de nombreux mouvements sociaux voient le jour. De l’autre, les entreprises s’inquiètent de cette période d’incertitude politique. Les entreprises ont besoin de développer leurs activités dans un environnement stable et sûr. Certains se souviendront des conséquences – pas toujours bénéfiques – de la dernière crise politique qui avait duré 541 jours. Or, l’imbroglio actuel risquerait bien de plonger les entreprises dans une nouvelle période d’instabilité et d’insécurité, durant la période d’attente des élections de mai et puis, au lendemain de celles-ci, pour la formation d’un nouveau gouvernement. Toute élection doit consacrer des femmes et des hommes qui, par leur comportement et par leur investissement personnel, sont proches des préoccupations quotidiennes des électeurs. Qui seront ces élus capables d’œuvrer à l’intérêt collectif et de disposer d’une éthique certaine ? Qui seront ces élus capables d’apporter la stabilité et la sécurité ? Dans l’attente des verdicts de ces élections du 26 mai, le gouvernement sera en affaires courantes et sans réel budget pour soutenir de nouvelles mesures. De plus, cette crise est réellement malvenue en pleine période de concertation sociale pour les négociations d’un nouvel accord interprofessionnel… L’incapacité des politiques à gouverner, l’émergence de mouvements sociaux citoyens non encadrés, le manque de sécurité juridique pour les entreprises, la dérégulation de certains marchés,… sont autant de facteurs de déstructuration, qui inquiètent. Aujourd’hui, notre état fédéral est très clairement en quête de « sens ». Autrement dit, les initiatives prises ou à prendre doivent être concertées, doivent être justes et surtout, doivent être compréhensibles par tous. Je ne peux que nous souhaiter, à tous, une année 2019 en quête de (bon) sens…

La Semaine de la Frite, une semaine pour mettre à l’honneur la denrée la plus appréciée par les Belges, un réel patrimoine national !

A l’initiative de l’Agence Wallonne pour la Promotion d’une Agriculture de Qualité (APAQ-W) et en collaboration avec Unafri-Navefri ainsi que la Fédération HoReCa Wallonie, l’édition 2018 de la Semaine de la Frite s’est déroulée du 3 au 9 décembre, en Wallonie. Ce sont quelque 140 friteries labellisées « Friterie de chez nous » qui ont participé à l’évènement. Pour prétendre à ce label, plusieurs conditions doivent être respectées, à savoir vendre principalement des frites, utiliser des frites fraîches bien de chez nous, les présenter en cornet ou en barquette en carton et enfin laisser la possibilité au client de manger sur place ou bien d’emporter. Le consommateur a donc bel et bien la garantie de déguster de bonnes frites, goûteuses, qualitatives et bien de chez nous ! Cette campagne a été, une fois de plus, largement relayée par la presse. Ce secteur a véritablement le vent en poupe et peut s’enorgueillir d’un vrai capital sympathie auprès du grand public. Notre savoir-faire en la matière va bien au-delà de nos frontières et est internationalement connu et reconnu.

C

’est comme chaque année, avec bonne humeur, que la campagne promotionnelle a été lancée lors d’une conférence de presse organisée dans un établissement bien connu de Wavre, « Ma Belge Frite ». Emmanuel Guilbert, patron de l’établissement, a accueilli l’évènement et a régalé les personnes présentes de frites croustillantes et légères. Il est passé maître dans l’art

de préparer des frites succulentes et ne jure que par la qualité de la matière première, la préparation minutieuse et la constance dans son travail. A la suite du Grand Jojo et de JeanLuc Fonck (Sttellla), l’hymne a, cette année, été composé par Marka et enfin dévoilé lors de cette conférence de presse, dans ses deux versions, ska et rap. Pour ce faire, l’artiste Marka a réuni autour de lui un groupe nommé « Passion Patate » et composé de musiciens, d’humoristes et de chroniqueurs à l’humour belge parfaitement assumé ! Ainsi, Laurence Bibot, Sarah Grosjean, Kody, Freddy Tougaux, Fred Janin, Stefan Liberski et Gilles Dal étaient de la partie et ont entonné avec humour et conviction ce refrain « On veut des frites dorées et bien cuites, digestes et légères, on veut de la pomme de terre » ! Un clip mettant en scène les joyeux drilles autour d’un fritkot, lui aussi parfaitement représentatif de cette culture populaire en son sens le plus noble, a été réalisé. Ce clip (versions ska et rap) est visible sur le site u www.semainedelafrite.be et les friteries participant à l’action s’y trouvaient répertoriées, par province. Vous avez pu les repérer au travers du matériel promotionnel qui avait été mis à leur disposition et reprenant, entre autres, une affiche

du groupe « Passion Patate » au grand complet, occupé à déguster un cornet de frites. Durant cette semaine, une petite portion de frites était gracieusement offerte dans les friteries participantes, contre remise d’un bon téléchargeable et dès 5 € d’achat.

Le métier de frituriste, parlons-en! Ce segment spécifique de l’activité Horeca belge, regroupe plusieurs centaines d’établissements en Wallonie. Le secteur privilégie de travailler une matière première qualitative, de choisir soit une huile végétale soit une graisse animale adéquate et à en changer très régulièrement. Différentes professions interviennent dans ce secteur économique de premier plan. Tout d’abord, les agriculteurs travaillent sans relâche pour proposer des pommes de terre de qualité. Majoritairement, deux variétés se distinguent, la Fontana et la Bintje. Incontestablement, la Bintje reste le premier choix des frituristes proposant des frites fraîches et ce, en raison de sa croustillance et de son goût savoureux. Ce sont ensuite les transformateurs qui entrent en jeu et sont chargés d’éplucher, de découper les pommes de terre en bâtonnets d’une taille homogène.


L'Accesibilité des lieux aux personnes à mobilité réduite. 

Domaine de la Ruchette, un vin de miel exceptionnel.

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Un horeca sans le moindre bout de plastique ? Un utopie.

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Céder son entreprise : par où commencer ? se posant diverses questions : quels sont les objectifs du cédants, les forces et faiblesses de l’entreprise, etc. La Sowaccess propose d’évaluer ces points en toute confidentialité, par le biais d’un outil spécifique : le « diagnostic transmission ». L’intervention d’un conseil agréé peut également être utile, notamment en vue d’estimer la valeur de l’entreprise.

© Fédération HoReCa Wallonie

Les frites fraîches sont lavées à l’eau froide dans le but d’enlever l’excès d’amidon et sont ensuite séchées. Elles passent alors dans les mains expertes des frituristes qui pochent tout d’abord les frites dans de l’huile végétale ou de la graisse de bœuf afin d’en retirer l’humidité. Il s’agit, après refroidissement, de replonger les frites dans un bain à 170-175° jusqu’à obtention d’une frite parfaite ! Selon les dires avisés de Bernard Lefèvre, Président d’Unafri-Navefri, « une bonne frite doit successivement nager, chanter pour enfin sauter ». Il est économiquement et socialement primordial de soutenir toute cette filière. En termes de chiffres et ce, uniquement en Wallonie, celle-ci représente 500 producteurs professionnels, une vingtaine de sociétés pour la plupart restées familiales, 45.000 hectares cultivés et une production s’élevant à 2.500.000 tonnes. Les frites belges sont présentes dans plus de 150 pays à travers le monde et leur exportation représente quelque 2 milliards d’euros.

Dans le cadre de la 3ème édition de la Semaine de la Transmission, qui a eu lieu du 22 au 26 octobre 2018, la Fédération HoReCa Wallonie a organisé une séance d’informations à destination des cédants, le 24 octobre 2018. Cet événement a été animé par la Sowaccess et le cabinet Best Value.

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rès d’une cinquantaine de personnes se sont réunies au siège de la Fédération Horeca Wallonie afin d’évoquer la cession d’entreprise. L’objectif était, d’une part, de donner aux entrepreneurs l'occasion de se renseigner sur les différents aspects liés à la transmission d'entreprise et d’autre part, de les informer sur la possibilité de faire appel à des prestataires de services spécialisés.

La Sowaccess a tout d’abord rappelé son rôle de partenaire, neutre, pour céder ou reprendre une entreprise en Wallonie. En pratique, la Sowaccess s’appuie sur son réseau de partenaires (avocats, comptables, cabinets de cession et d’acquisition, réviseurs, banques, etc.) en vue d’apporter des réponses concrètes à toutes les questions relatives à la vente ou à l’achat d’une entreprise. C’est dans ce cadre qu’elle était accompagnée du cabinet Best Value.

La recherche d’un repreneur est l’opportunité d’envisager différents types d’acquéreurs afin de définir le profil idéal. A ce stade, les questions de confidentialité sur les informations échangées sont cruciales. La Sowaccess a mis en œuvre une plate-forme appelée « Affaire à suivre », pour diffuser les annonces des cédants et les rendre accessibles aux repreneurs, sous certaines conditions.

Ensuite, les différentes étapes entourant une transmission d’entreprise ont été présentées : l’orientation, la préparation, la recherche d’un repreneur, la négociation et la signature de la convention.

La négociation du prix et des conditions de ventes avec le repreneur potentiel est régulièrement accompagnée par des partenaires agréés, dont les prestations peuvent être partiellement subventionnées.

L’orientation et la préparation permettent notamment d’évaluer le degré de préparation du cédant, en

Enfin, lorsque la signature de la convention est programmée, il s’agit d’un moment important pour

déterminer l’accompagnement éventuel du repreneur ou communiquer sur la reprise, tant en interne qu’en externe de l’entreprise. L’évènement était donc bien l’occasion de rappeler qu’une transmission d’entreprise ne s’improvise pas. Il faut y être bien préparé, savoir bien s'entourer et surtout, se donner la possibilité de trouver le repreneur idéal. Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à nous contacter :

Sowaccess, Avenue Maurice Destenay 13 4000 Liège info@sowaccess.be u www.sowaccess.be Fédération HoReCa Wallonie Asbl, Avenue Gouverneur Bovesse 35 bte 1 5100 Jambes info@horecawallonie.be u www.horecawallonie.be GB

Plus qu’une reconnaissance nationale… S’il était encore nécessaire de le rappeler, la Frite a été reconnue en tant que patrimoine immatériel par toutes les régions et communautés de Belgique, ce qui permettrait de la rendre éligible au patrimoine de l’Unesco, rien de moins. La Frite revêt une connotation culturelle et sociétale majeure dans notre pays. Elle rassemble et régale un public large et hétéroclite. En outre, selon les dires des frituristes les plus avisés, une frite dorée et parfaitement cuite se met à chanter d’une manière tout à fait particulière. Il n’existait probablement pas de meilleur moyen de rendre hommage à ce fleuron gastronomique qu’en le chantant. Un hommage à la belge, somme toute ! C.TX

© Fédération HoReCa Wallonie


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Horecajournal

HORECAactualites Les provinces gourmandes de Belgique

NOUS NE TRAVAILLONS PAS POUR METRO

NOUS TRAVAILLONS AU SUCCÈS DE MILLIONS D’ENTREPRISES, PETITES ET GRANDES, PARTOUT DANS LE MONDE. NOUS TRAVAILLONS POUR LES CRÉATEURS, LES DÉCIDEURS, CEUX QUI CROIENT QUE L’ONT PEUT CONSTRUIRE N’IMPORTE QUOI À PARTIR DE RIEN. QUI ONT RÉALISÉ LEUR RÊVE EN CRÉANT LEUR PROPRE ENTREPRISE. NOUS TRAVAILLONS POUR EUX.

Le nombre de restaurants belges étoilés poursuit sa dégringolade. Notre rédaction s’est penchée sur les résultats des guides gastronomiques Michelin et Gault&Millau. Sa conclusion est sans appel : notre plat pays compte 137 restaurants étoilés contre 158 il y a quatre ans. Et pourtant, ce phénomène ne se limite pas à la raréfaction des étoiles dans le ciel culinaire belge. Une nouvelle tendance se répand parmi les grands noms de notre cuisine : s’investir dans un projet moins ambitieux, mais plus proche de ses racines, dans une démarche que l’on pourrait résumer par « moins, mais mieux ». De nouvelles aspirations influencées par divers facteurs sociaux et fiscaux, tels que l’apparition de la caisse blanche ou encore la pénurie de personnel qualifié.

étoilés. Un chiffre en constante diminution, mais qui reste deux fois supérieur à celui de la Wallonie. Cette année, le sud du pays gagne toutefois une petite étoile pour totaliser 41 établissements de renom. La capitale affiche quant à elle 18 restaurants étoilés contre 22 dans nos classements précédents.

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ette année, le recul du nombre de restaurants étoilés est surtout marqué en Flandre. Cerise sur ce gâteau de mauvaises surprises, le restaurant trois étoiles « Hertog Jan », implanté à Zedelgem a également annoncé sa fermeture. Notons toutefois que le duo composé de Gert De Mangeleer et de Joachim Boudens s’est lancé dans différents projets horeca légèrement moins ambitieux.

« Little Paris » à Waterloo, « EED », le restaurant louvaniste de Philippe Heylen, âgé de 23 ans et couronné Jeune Chef de l’Année, et enfin « Nathan » et « FRANQ », deux adresses anversoises. Ces deux établissements gastronomiques illustrent toute la créativité culinaire ancrée dans l’ADN de la célèbre ville portuaire.

Nouvelles adresses deux étoiles Deux établissements ont décroché deux étoiles auprès du célébrissime guide Michelin. David Martin, chef du restaurant « La Paix » situé à Anderlecht, allie une signature toute personnelle à un talent incomparable. Werner Loens, directeur de la sélection des guides Michelin au Benelux, commente : « Il revisite avec un talent très personnel les grands classiques de la cuisine et emploie des techniques venues d’Asie pour apporter des nuances exceptionnelles à chacune de ses créations. Maxime Collard, de “La Table de Maxime” à Our, surprend quant à lui par le regard unique qu’il pose sur la cuisine moderne. Il parvient à émerveiller ses convives grâce à une sélection de produits de qualité supérieure travaillés avec une technique irréprochable et une créativité débordante. »

Les chefs belges ne visent plus les étoiles Résultat : la Flandre occidentale perd 5 restaurants étoilés pour un total de 21 établissements récompensés. Finie l'époque où le littoral flamand régnait en maître sur notre classement! Il partage désormais la tête de la compétition avec Anvers, qui abrite elle aussi 21 restaurants d’exception. La Flandre perd donc 6 adresses gastronomiques et affiche un total de 78 établissements

La Flandre occidentale désormais au coude à coude avec Anvers Étoiles filantes Outre le « Hertog Jan », huit autres étoiles quittent le Michelin en 2019, dont pas moins de cinq en Flandre : « Philippe Nuyens » de Blankenberge, « De verborgen tuin » à Grammont, « Jardin » à Knokke-Heist, « Table d’Amis » de Courtrai et « Herbert Robbrecht » à Vrasene. La Wallonie perd une étoile avec « Le Fou est belge », implanté à Heure, tandis que deux étoiles s’éteignent à Bruxelles : « L’Ecaillier du Palais Royal » et « Le Monde est Petit ».

Une armada d’étoiles Sept restaurants font leur entrée au Michelin avec une première étoile : « La Plage d’Amée » à Jambes, « La Ligne Rouge » à Plancenoit,

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1890 : L’essentiel pour entreprendre en Wallonie

Ce 7 décembre, le Gouvernement wallon a lancé un nouveau service d’informations et d’orientation pour les entrepreneurs wallons, à savoir la ligne téléphonique « 1890 » et le site internet u www.1890.be. accessibles à tout moment. Ces informations sont classées selon le profil de l’entrepreneur. Plusieurs profils sont proposés : indépendant à titre principal, indépendant complémentaire, un salarié, un étudiant, un demandeur d’emploi, une entreprise, … Outre son profil, le site invite à définir ses besoins : créer une entreprise, gérer l’entreprise, arrêter son activité, ….Le site permet de répondre aux besoins d’informations de l’entrepreneur selon son profil et ses besoins. Il permet d’orienter l’entrepreneur vers le bon interlocuteur pour avancer dans ses démarches. Ensuite, des conseillers téléphoniques sont à l’écoute des besoins de l’entrepreneur et l’aident à formuler ses questions pour apporter une réponse adaptée à sa demande. Au cours de l’échange, les conseillers peuvent également le sensibiliser à certaines problématiques parfois négligées. A titre d’illustrations, il peut être fait mention de certaines démarches administratives, du permis d’urbanisme, etc. Les conseillers vont également identifier l’organisation qui accompagnera au mieux l’entreprise, selon son profil et sa réalité. Les informations traitées sont reformulées par mail et ce, dans un délai de 48h.

Le 1890 est un service gratuit et a pour vocation d’être la porte d’entrée régionale unique d’information et d’orientation pour les entrepreneurs wallons.

L

’objectif est double. D’une part, le dispositif vise à fournir aux entrepreneurs une information sur les différents aspects liés à l’exercice d’une activité économique (accompagnement, financement, aides financières pour la création ou le développement d’une activité, de formations pour le personnel, de prestations de services, etc.). D’autre part, il s’agit d’orienter les entrepreneurs ou futurs entrepreneurs vers le bon interlocuteur parmi le réseau wallon des partenaires publics mais aussi parmi les interlocuteurs relevant du privé. Pour ce faire, le 1890 se veut être en contact permanent avec les organismes publics et entreprises ou associations privées qui forment, accompagnent, financent ou soutiennent les entrepreneurs wallons.

A qui s’adresse le 1890 ? Sous le slogan « Y voir clair, c’est déjà avancer », le service propose une aide à toutes les personnes qui

entreprennent ou qui souhaitent entreprendre, quelle que soit l’avancée de leur projet. Il s’adresse à toute personne qui souhaite démarrer ou développer une activité économique en Wallonie : l’étudiant, l’indépendant à titre principal ou complémentaire, le chef d’entreprise, le demandeur d’emploi, le salarié qui souhaite se lancer ou l’entrepreneur qui souhaite vendre ou reprendre une entreprise.

En pratique L’information peut être délivrée par trois canaux : le site internet, la ligne téléphonique et/ou le mail et les rendez-vous. Tout d’abord, le site web contient des informations de base qui sont

Enfin, des rendez-vous sont proposés par les conseillers téléphoniques aux entrepreneurs, à partir du moment où la demande est particulièrement spécifique, complexe ou de nature à établir un diagnostic plus approfondi pour guider l’entrepreneur au mieux. Par facilité, ces rendez-vous se déroulent dans la zone géographique proche de leur activité. Il est une émanation de la SOWALFIN, un organisme public qui répond aux besoins d’accompagnement et de financement des entreprises en Wallonie. Plus d’informations ? Appelez le 1890 ou consultez le site internet u www.1890.be G.B.

Chaises - tables - tabourets banquettes – fauteuils - objets travail sur mesure, ainsi que recouvrement Showroom à Gent 2000 m² Destelbergenstr. 28-34 9040 Gent (St-Amandsberg)

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HORECAformations sectorielles

Horecajournal

Starter cafetier, venez vous former En 2015, les Fédérations Horeca et les négociants/ brasseurs ont signé le Code de conduite pour de bonnes relations entre les brasseurs, les négociants en boissons et le secteur Horeca. L’objectif : une relation contractuelle plus équilibrée, davantage de flexibilité et de transparence pour les cafetiers. Le contenu des contrats qui lient les gérants des débits de boissons aux brasseurs et/ou négociants n’est pas toujours très abordable. Il apparaît complexe, utilise des concepts juridiques peu maîtrisés et ne fait que très rarement l’objet d’une négociation équilibrée. Fort de ce constat, la Fédération a réclamé plus de transparence et une réforme de ces contrats, ce qu’elle a obtenu au travers de la signature d’un code de bonne conduite.

Conséquences ? S’il est admis que les brasseurs et négociants en boissons peuvent négocier une exclusivité pour l’achat de boissons chaudes et froides, des exceptions seront admises. Par ailleurs, l’achat de produits dérivés (biscuits, sucres, détergents) ou de boissons fortes est désormais plus libre. Le code prévoit également des indemnités moins sévères en cas de rupture de contrats et la mise en place

d’une commission de conciliation qui surveillera le respect et l’interprétation du code de conduite. Afin de pouvoir bénéficier des avantages du code de bonne conduite, les entrepreneurs horeca ont l’obligation de suivre une formation axée tant sur la gestion d’une entreprise que sur des aspects liés au métier de cafetier (formation Bien Servir sa Bière, prescriptions en matière d’hygiène, etc.). L’idée est de professionnaliser un secteur touché de plein fouet par les différentes évolutions sociales et économiques.

En pratique La Fédération HoReCa Wallonie, en collaboration avec sa structure de conseils C.Q.S.HoReCa, souhaite informer et accompagner au mieux les exploitants de débits de boissons. Elle organise un cycle de formations, accessible tant aux Starters qu’aux

Formation Accompagnement Starter

Débit de boissons 1. Préparer/Financer son projet (4h) • Créer une entreprise ou reprendre une entreprise existante (dont reprise d’un fonds de commerce) • Profil/type d’établissement /infrastructures existantes ou à construire • Plan d’affaires et plan financier (analyse, réalisme, choix des investissements,…) • Le statut social des travailleurs indépendants 2. Conditions pour exercer l’activité (4h) • Conditions liées à la personne • Conditions liées à l’activité notamment licences/autorisations • Obligations et démarches administratives liées à l’exercice de l’activité • Démarches en tant qu’employeur 3. Pratiques commerciales (4h) • Bail commercial • Dispositions du Code de conduite en matière de contrats de brasserie et de contrats d’approvisionnements en boissons • Contrat de brasserie / contrat d’approvisionnement en boissons • Contrats connexes (jeux,…) 4. Sécurité alimentaire et viabilité financière (4h) • Rentabilité/marges dans l’HoReCa et Marketing • Formation hygiène générale, HACCP et sécurité alimentaire 5. Formation BSB/Dosage et service d’autres boissons (8h)

exploitants déjà en activité, les 18, 19 et 20 février 2019, dans les locaux de la Fédération HoReca Wallonie, à 5100 Jambes.

Son contenu ? Il s’agit d’un condensé des connaissances et compétences nécessaires pour pouvoir se lancer et exercer dans le secteur. Quels sont les autorisations nécessaires pour exploiter son établissement ? Quelles sont les normes de sécurité alimentaire applicable ? Y-a-il des assurances obligatoires ? Quelles sont les normes fiscales ou de TVA qui s’appliquent au secteur ?

Voici quelques questions parmi d’autres qui seront abordées très concrètement. L’objectif est, d’une part, de permettre l’application du code de conduite puisque la formation est désormais obligatoire et d’autre part, de professionnaliser le secteur.

Intéressé ? Pour consulter le programme et les conditions de la formation ainsi que pour s’inscrire : u www.horecawallonie.be ou envoyez un mail à info@horecawallonie.be G.B.


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HORECAactualites

Un nouveau code

TERRAS CREATIE • CREATION dE TERRASSE ALBERT 1 LAAN 141 bus 3 • 3582 KOERSEL T: 0 1 1 / 7 5 5 . 0 0 2 • F : 0 1 1 / 7 5 5 . 0 2 2 I N F O @ E X I M I U S . B E • W W W. E X I M I U S . B E

pour plus d’entreprises en Belgique La Commission Droit du commerce a approuvé en première lecture le nouveau Code des sociétés et des associations. Au fil des années, la législation se fait désuète. La Belgique est devenue très stricte dans l’application des règles européennes et même plus stricte que ses pays limitrophes. Le Ministre de la Justice, Koen Geens, souhaite y mettre un terme. L’objectif de base est de permettre au maximum d’entreprises de voir le jour en Belgique. Un seul Code des sociétés et des associations

Une seule personne suffit pour créer une entreprise

Un seul Code des sociétés et des associations est créé, ce qui permet de respecter la particularité des associations. La distribution de bénéfices devient la seule distinction à faire entre une société et une association. Cette distribution de bénéfices est interdite au sein d’une ASBL sauf dans le cadre du but désintéressé.

Désormais, une seule personne pourra être en mesure de créer une SA et une SP. Cette personne se chargera de l’apport au sein de l’entreprise.

Fin de la tombola : 4 formes de base Les nombreuses structures d’entreprise (17) sont ramenées à la Société, la Société Privée (SP), la Société Anonyme (SA) et la Société Coopérative (SC). La SP devient la forme de société la plus flexible. Lorsqu'un entrepreneur se rend aujourd'hui chez son comptable pour lui demander de lui créer une personne morale, ce dernier ouvrira alors une « boite à tombola » et laissera l’entrepreneur choisir entre 17 structures différentes. Ces quatre formes ont été choisies car les autres formes existantes peuvent toutes être ramenées juridiquement à l’une de ces quatre formes de base. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?

Droit de vote double ou multiple Un droit de vote double est introduit pour les investisseurs qui sont actionnaires durant plus de deux années consécutives au sein de sociétés côtées en bourse et un droit de vote multiple pour les entreprises non-côtées en bourse. Le principe d’une voix pour une part est écarté pour la première fois depuis 1934. La ou les voix supplémentaires sont une manière de récompenser les actionnaires fidèles et de lutter contre les repreneurs. Les actionnaires d’une entreprise doivent voter en vue d’inscrire le droit de vote double ou multiple dans les statuts. Ce n’est donc pas automatique, il s’agit d’une option. La Belgique compte de nombreuses entreprises familiales. De la sorte, nous pouvons également les maintenir sur le sol belge.

Exemple : Aujourd'hui, un jeune débutant veut lancer une ligne de vêtements. Lors de la création de l’entreprise, il lui faudra trouver une deuxième personne afin de signer l’acte. Il s’agit souvent d’un membre de la famille, mais cela peut également être des amis. Il arrive parfois que cette alliance tourne mal parce que tout ne va pas comme il le faudrait. Dans le nouveau droit, il lui sera possible de créer seul son entreprise.

Deux personnes ou plus sont nécessaires pour mettre sur pied une association. L’exigence de capital de 6.200 euros est également supprimée lors de la création d’une SP, la forme la plus utilisée. (Une SA est surtout choisie par les grandes entreprises, une exigence de capital y prévaut évidemment). En revanche, un plan financier consolidé devra pouvoir être présenté. Si des problèmes surviennent, une responsabilité renforcée est d’application. C’était l'une des plus grandes différences avec les autres pays européens, bon nombre d’entre eux n’exigent pas de capital de départ. De ce fait, l’envie d’entreprendre est évidemment plus forte puisqu’aucune contrainte financière n’existe. Il ne s’agit néanmoins pas d’un sauf-conduit. « Réfléchir à deux fois avant d’agir » est l’expression qui prévaut ici, car la responsabilité renforcée expose bel et bien l’entrepreneur aux risques.

Plus d’entreprises en Belgique grâce au siège statutaire Le Code des sociétés actuel applique le siège réel afin de déterminer quel droit national est applicable à une société. Selon ce principe, le droit des sociétés applicable est celui du pays abritant le siège réel. De nombreux pays européens forts économiquement, tels que les PaysBas, la Suisse et le Royaume-Uni,

S T O R E D E T E R R A S S E en alu ou en bois

appliquent le siège statutaire. Par ce biais, le droit des sociétés du pays dans lequel se situe le siège statutaire constitue le droit applicable. Exemple : Une entreprise de chocolat est créée aux Pays-Bas et détient son siège, selon les statuts, aux Pays-Bas. En effet, un entrepreneur européen est libre de choisir où il souhaite « s’installer ». Cependant, l’entreprise possède l’ensemble de ses centres de distribution en Belgique, ainsi que la direction journalière de l’entreprise. Dans ce cas, le droit belge actuel prévoit que le siège se trouve de fait en Belgique. Par conséquent, l’entreprise doit appliquer le droit belge des sociétés alors qu’elle n’avait pas opté à l’origine pour celui-ci. Il s’agit pour les entreprises d’une entrave significative d’entreprendre en Belgique. Quoiqu’il en soit, la venue d’une entreprise sur le sol belge est bénéfique pour l’économie et l’emploi. Cette réforme permet à la Belgique d’aller de l’avant et d’armer notre droit des sociétés afin d’accueillir davantage d’entreprises en Belgique.

V N - P L U parasols suspendus

C A F E A U L Ä pare-vents télescopiques

La législation entrera en vigueur le 1er mai 2019 pour les nouvelles sociétés. Quant aux entreprises déjà existantes, la législation entrera en vigueur le 1er janvier 2020, incluant toutefois la possibilité de s’adapter déjà antérieurement à la législation si ces entreprises le souhaitent. Koen Geens : « La Belgique est un pays qui compte de nombreux entrepreneurs et elle doit le rester. J’entends faire « naître » le plus d’entreprises possible en Belgique. Cela est bénéfique pour l’emploi et l’économie de notre pays. Nous devons continuer à soutenir et à stimuler cet entrepreneuriat. Continuer à se présenter comme un pays attractif en matière d’investissements est une nécessité absolue, nous ne pouvons pas nous mettre en retrait à cause d’une législation ou d'une jurisprudence inadaptée ». CT

G L A T z parasols traditionnelles

CHAUFFAGE DE TERRASSE BROMIC au gaz ou électrique


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HORECAconseils : Assurances La Fédération HoReCa Wallonie, en partenariat avec Elitis Insurance SA, vous propose régulièrement une série d’articles consacrés à votre portefeuille d’assurances : pourquoi et comment s’assurer en tenant compte des législations et réglementations relatives à votre métier ? La question du jour : Quand et pourquoi suis-je responsable en tant qu’exploitant d’un établissement (voir article du mois d’octobre 2018) et plus spécifiquement, « Mes responsabilités : RC dépositaire et coresponsabilité en cas d’ivresse » ?

3. Véhicule du client garé sur le parking du restaurant Les tribunaux reconnaissent facilement la responsabilité du restaurateur si celui-ci n’a pas affiché une clause de non responsabilité à l’entrée du parking.

Comme évoqué, c’est le Code civil belge et les lois qui définissent le type de responsabilité que j’encours dans différentes situations et les obligations que j’assume en tant qu’exploitant. Mon courtier d’assurances est un spécialiste en la matière et peut me conseiller les meilleures solutions pour couvrir ces risques. En effet, les conséquences d’une responsabilité peuvent être très importantes pour moi, du point de vue pécuniaire.

4. Véhicule confié au voiturier Le client doit prouver la faute du voiturier. Par exemple, si le voiturier s’est fait dérober les clés du véhicule, n'a pas branché l'alarme ou ne l'a pas fermée à clé (ce qui ne pourra être établi qu’une fois le véhicule retrouvé).

Nous aborderons deux cas particuliers dans cet article : RC dépositaire et Coresponsabilité d’un client en cas d’ivresse.

RC DEPOSITAIRE Que dit le Code civil ? De manière générale, le Code civil définit le dépositaire (Le dépôt, en général, est un acte par lequel on reçoit la chose d'autrui, à la charge de la garder et de la restituer en nature). Ce dépôt est généralement gratuit. Le dépositaire doit apporter, dans la garde de la chose déposée, les mêmes soins qu'il apporte dans la garde des choses qui lui appartiennent. Alors, si j’offre un vestiaire pour les manteaux ou les sacs de mes clients en tant que restaurateur ou pour les bagages et effets de mes clients en tant qu’hôtelier et que j’en ai la garde, je suis responsable en cas de vol, de détérioration ? 1. Vestiaire gardé avec délivrance d’un ticket de vestiaire La responsabilité du restaurateur est automatique en cas de non-restitution des effets au client, si ce dernier est en mesure de produire le ticket qui lui a été délivré en échange de la remise de son vêtement. Elle est illimitée, c’est à dire que le restaurateur (ou mon assureur) doit indemniser à valeur réelle des effets qu’il est incapable de restituer. 2. Vestiaire non gardé Le client doit prouver la faute du restaurateur mais celle-ci est facilement retenue par les tribunaux dans les circonstances suivantes : • lorsque le client ne peut apercevoir de sa table le perroquet sur lequel ses affaires sont accrochées, ce qui l’empêche de les surveiller ; • lorsque le vestiaire est situé trop près d’une sortie ou d’un local des toilettes, ce qui facilite le vol des effets ; • lorsque le restaurateur ou son personnel a pris d’office les vêtements du client (en pratique, le client aura beaucoup de mal à le prouver) ; • lorsque le restaurateur n’a pas affiché de clause déniant toute responsabilité. Mais pour être valable, une telle clause doit être affichée de façon très apparente, à proximité du vestiaire et doit être rappelée en caractère gras sur les cartes et menus.

La responsabilité présumée de l’hôtelier Le Code civil a voulu protéger le voyageur en lui évitant de décharger l’ensemble de ses bagages pour un séjour bref. C’est la raison pour laquelle, le Code civil met en effet à la charge des hôteliers une présomption de responsabilité en cas de vol ou de dommages causés aux effets de la clientèle. Je suis donc présumé responsable en tant qu’hôtelier. J’en parle à mon courtier d’assurances ! A la différence du droit commun, le client n’a pas à démontrer la faute de l’hôtelier pour être indemnisé : • à concurrence de cent fois le prix de la chambre pour les vols survenus à l’intérieur de celle-ci ; • à concurrence de cinquante fois le prix de la chambre pour les vols commis dans le parking de l’établissement ; • sans limitation pour les vols affectant les effets remis à la réception. Ce régime de responsabilité ne peut faire l’objet de dérogation et l’hôtelier ne peut l’éviter en affichant un panneau déniant toute responsabilité. Il ne s’applique qu’aux établissements hôteliers proprement dits (le Code civil parle des hôteliers et « aubergistes »). Vol des objets de la clientèle dans la chambre et dans l’hôtel (sauf réception et parking) a. La responsabilité de l’hôtelier est retenue à concurrence de cent fois le prix de la chambre. Il suffit que le client se fasse voler ses affaires, même en l’absence de toute faute de l’hôtelier. C’est pour cette raison qu’elle est limitée. b. La responsabilité de l’hôtelier est illimitée si le client peut démontrer la faute de l’établissement (par exemple, si la clé a été volée à la réception ou si la femme de ménage laisse la chambre ouverte sans surveillance). c. L’hôtelier n’est pas responsable : • en cas de faute du client (par exemple, si le client a oublié de fermer sa porte ou sa fenêtre). Mais le fait que le client refuse d’utiliser le coffre de la chambre ou de la réception ne constitue pas une faute. • en cas de force majeure (cette qualification est très difficile à retenir), vol avec forces armées et vice du bien déposé. Une simple agression n’est pas une force majeure. Vol des objets des clients sur les parkings Ceci pour tous les véhicules (et les affaires de

ses clients) qui sont stationnés sur un parking mis à la disposition de la clientèle, peu importe que l’hôtelier en soit propriétaire ou non. a. La responsabilité est retenue à concurrence de cinquante fois le prix de la chambre. Le client n’a pas besoin de montrer la faute de l’hôtelier : le vol est une condition suffisante pour faire jouer cette responsabilité limitée. b. La responsabilité de l’hôtelier est illimitée si le client démontre la faute de l’hôtelier (par exemple, l’oubli de fermer le parking la nuit alors que c’était prévu ou en raison d’un vol commis en l’absence du gardien, alors que l’hôtelier annonce que son parking est gardé). c. L’hôtelier n’est pas responsable : • s’il prouve que son client a commis une faute (par exemple, en ne fermant pas à clé son véhicule ou bien en laissant la clé sur le tableau de bord). Le fait que le client laisse dans son véhicule fermé des objets tels qu’un appareil photographique ou un ordinateur ne constitue pas une faute qui empêche l’indemnisation du client) • s’il prouve qu’il y a eu un cas de force majeure. C’est le cas d’une inondation résultant d’une catastrophe naturelle mais ce n’est pas le cas d’un acte de vandalisme. Vol des effets de la clientèle confiés entre les mains de l’hôtelier ou de ses préposés L’hôtelier est responsable de façon illimitée dans tous les cas de figure et ce, même si l’hôtelier : • a fait l’objet d’une agression ; • a refusé le dépôt à partir du moment où son refus n’était pas légitime. Ce refus ne peut être justifié que si l’objet à déposer est un animal vivant, un objet trop encombrant ou d’une valeur excessive par rapport au standing de l’établissement. Je suis donc conscient des conséquences de ces risques et en parle, sans attendre, à mon courtier d’assurances.

CORESPONSABILITE EN CAS D’IVRESSE D’UN CLIENT Nous le savions déjà, pénalement, je suis responsable : « Est puni d'un emprisonnement de huit jours à un mois et d'une amende de 26 francs à 50 francs ou d'une de ces peines seulement, quiconque sert des boissons enivrantes à une personne manifestement ivre. Si celle-ci est âgée de moins de 18 ans, la peine est doublée ». Et civilement ? Puis-je être coresponsable d’un dommage commis par un client ivre sortant de mon restaurant ? La réponse est : oui ! La loi sur les permis d’alcool exige que l’alcool soit servi de façon responsable afin d’éviter de permettre aux invités ou clients de s’enivrer au point de causer des blessures à des tiers ou à eux-mêmes. Ainsi, les tribunaux imposent au restaurateur et/ou tenancier de bar une obligation de diligence pour les 3 raisons suivantes : 1. Les établissements pourvus d’un permis d’alcool ont l’avantage de pouvoir surveiller la consommation d’alcool de leurs clients. 2. La législation entourant la vente d’alcool impose des responsabilités particulières aux personnes qui tirent profit de ce commerce. 3. La nature contractuelle qui caractérise le commerce et la vente d’alcool justifie l’imposition d’une obligation de surveillance. Évidemment, pour que cette responsabilité s’applique au restaurateur, on doit établir que celui-ci a toléré un client en état d’ébriété, affectant la sécurité de ce dernier et de la clientèle, ce qui a entraîné un fait dommageable. Toute personne intervenant au niveau d’un service d’alcool peut être tenue en partie

responsable des dommages ou blessures subis au cours d’un sinistre où l’alcool est réputé avoir été un facteur contributif (typiquement un accident de la circulation, le client qui reprend le volant après son bon repas). Ainsi, le propriétaire de l’établissement, le serveur et/ou le barman font partie des personnes susceptibles d’engager une partie de leur responsabilité. En conclusion, même si un client ivre demeure le principal responsable de ses actes (pénalement condamnable), le restaurateur devrait toujours cesser de vendre de l’alcool à ce dernier afin d’éviter d’engendrer sa coresponsabilité ? Comment savoir où est la limite, comment reconnaître que ce client est en état d’ivresse ? Pas évident pour moi, restaurateur ! La solution, une couverture appropriée auprès de mon courtier d’assurances professionnel. Mon courtier est la personne la plus adéquate pour trouver, avec moi, les solutions les plus adaptées à ma situation. Je lui en parle.

Notre vision & mission. Nous analysons les besoins en assurance des clients avec lesquels nous avons préalablement créé une relation de confiance, en partenariat avec leurs fédérations, groupements professionnels, corporations ou membres significatifs du secteur.

Les points forts de nos deux packages : Ineo Hotel Insurance & Ineo Pack Restaurant : ✓ Dommages aux biens confiés & RC Dépositaire ✓ Protection juridique (droit fiscal, social et administratif) ✓ Vous pouvez également vous assurer (en option) contre la perte de revenus ✓ Conséquences de la rupture de la chaîne de froid ✓ Coresponsabilité de l’exploitant en cas d’ivresse d’un client ✓ Décongélation suite à une variation de température ✓ Tous Risques pour le matériel blanc ✓ Assistance pour vos clients

Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à nous contacter :

Elitis Insurance, Boulevard Baudouin 1er, 25 1348 Louvain-la-Neuve Tél. : 010/23.25.04 u www.elitisinsurance.be, rubrique « Contact » Fédération HoReCa Wallonie, Avenue G. Bovesse 35 bte 1 5100Jambes Tél. : 081/72.18.88 info@horecawallonie.be u www.horecawallonie.be


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Access-i : l’accessibilité des lieux aux personnes à mobilité réduite Comment lire un Access-i ?

L’asbl Access-i a pour mission de promouvoir l’information sur l’accessibilité des biens et services aux personnes à besoins spécifiques. Pour ce faire elle a développé un outil à deux facettes qui porte son nom. Hôtel à la Clé® s’est intéressé à cet outil que nous vous invitons à découvrir….

A

ccess-i c’est, d’une part, une méthode d’évaluation et d’autre part, un moyen de promotion de l’information sur l’accessibilité de lieux ou d’évènements aux personnes à maobilité réduite (PMR). La personne à mobilité réduite est ici prise dans son sens le plus large. La notion reprend tant la personne porteuse d’un handicap que les personnes âgées, les femmes enceintes ou les personnes plâtrées. Le critère principal est l’accessibilité du lieu, de l’évènement. Toutes les installations ouvertes au public, y compris les événements ponctuels peuvent être évaluées. Pour chacune, un visuel est attribué et mentionne le niveau d’accessibilité. Née d’une volonté d’améliorer les outils existants (dont l’Indice PassePartout© entre autres), Access-i est le fruit de la collaboration et de l’implication d’une dizaine d’associations expertes en accessibilité ou représentatives de personnes handicapées. L’outil développé est dès lors reconnu et partagé par les acteurs du secteur. Tout le monde (établissement Horeca ou personne à mobilité réduite) peut y trouver un intérêt.

Obtenir un Access-i pour votre établissement ? A la demande d’un établissement Horeca, des auditeurs agréés effectuent un état des lieux complet du bâtiment. Celui-ci est basé sur la chaîne SECU (Stationner, Entrer, Circuler, Utiliser) qui a été choisie comme base de tout audit. Quatre aspects sont analysés : • Le stationnement et notamment, des places de parking sont-elles prévues pour les personnes handicapées ? Les dimensions sont-elles correctes ? Le cheminement depuis le parking jusqu’à l’entrée est-il praticable ? Etc. • L’entrée : est-elle facilement repérable ? La porte est-elle

aisément maniable ? Le tapis n’entrave-t-il pas la progression ? Y a-t-il une différence de niveau ? Etc. • La circulation dans le bâtiment ou sur le site : tout le monde peut-il accéder à tous les espaces ouverts au public sans rencontrer d’obstacle ? La signalétique estelle claire et continue ? Etc. • L’utilisation des différents services : chaque visiteur peutil profiter de tous les services proposés, quel que soit son handicap ? Les aménagements présents sont-ils adéquats ? Etc. Ce relevé est réalisé sur la base de multiples critères objectifs et mesurables qui reposent sur le principe de l’autonomie des PMR. Le niveau d’accessibilité de l’endroit est mesuré grâce à l’analyse des renseignements récoltés. L’audit de la structure permet de déterminer les niveaux d’accessibilité pour chacune des catégories de personnes à besoins spécifiques. Ces informations sont résumées et traduites visuellement au travers d’un Access-i. L’Access-i pour les bâtiments ou les sites est octroyé pour une durée de 3 ans. Access-i propose également un résultat intermédiaire (le niveau « accessible avec un coup de main ») qui permet de pointer les bonnes pratiques même si des améliorations sont attendues.

Ou pour un évènement… Pour les manifestations et évènements, un Access-i est évidemment un plus. Pour l’obtenir, il faut anticiper au moins trois mois avant le début de la manifestation. Pour cela, un accompagnement par l’auditeur agréé est prévu. Ce travail collaboratif permet à Access-i d’attribuer 7 niveaux d’accessibilité avant l’ouverture. L’organisateur peut ainsi mettre en avant les niveaux d’accessibilité de son événement. Le premier jour de l’événement, l’auditeur réalise une visite sur le terrain et vérifie si les engagements annoncés sont respectés. Il confirme alors (ou modifie) l’Access-i octroyé. Vu le caractère éphémère des événements, l’Access-i n’est attribué que pour la manifestation en cours. La certification est proposée pour les événements tels que les événements sportifs, musicaux ou culturels, les sorties et divertissements ou encore les marchés, brocantes, foires ou salons.

Les besoins des personnes ayant des difficultés de mobilité sont variés. Un Access-i distingue dès lors 7 subdivisions représentant chacune une catégorie de personnes à besoins spécifiques : • les personnes en fauteuil roulant, y compris les personnes de petite taille, les enfants, les parents avec une poussette, les livreurs avec un diable, … • les personnes marchant difficilement. Cette subdivision peut englober les futures mamans, les personnes se déplaçant avec une aide technique et celles souffrant de problèmes cardiaques ou respiratoires ; • les personnes aveugles, • les personnes mal-voyantes, • les personnes sourdes, • les personnes malentendantes, • les personnes avec difficulté de compréhension. Pour chacune de ces catégories, le niveau d’accessibilité d’un établissement est déterminé et communiqué au travers d’une couleur. Lorsque la couleur est : • verte : le site est accessible en autonomie. Le visiteur peut profiter sans aide de tous les services et aménagements présents, • orange : le site est accessible avec un coup de main ponctuel. Le visiteur peut profiter de tous les services et aménagements présents avec, parfois, selon sa situation, l’aide d’une tierce personne. Il est accessible avec un coup de main ponctuel, • grise : le niveau d’accessibilité est inférieur aux autres niveaux. Pour savoir s’il pourra profiter des services et aménagements présents, le visiteur est invité à consulter la fiche descriptive du lieu ou de l'événement. Concrètement, l’accessibilité n’est pas satisfaisante ou rien de spécifique n’est prévu. Même accompagnée, la personne à mobilité réduite risque de ne pas pouvoir se déplacer dans toute l’infrastructure et/ou certains services seront inadaptés. Cela ne signifie toutefois pas que l’accès lui est interdit. Le visuel obtenu permet dès lors aux PMR d’identifier en un coup d’œil le niveau d’accessibilité des infrastructures auditées. Pour chacune, une fiche est rédigée reprenant les atouts et faiblesses de ces dernières. Des photos illustrent les fiches afin de mieux appréhender les lieux. Chacun peut alors se faire une bonne idée des difficultés qu’il pourrait rencontrer ou des aménagements mis en œuvre.

Afin d’assurer la promotion des installations évaluées, toutes les fiches sont centralisées sur u www.access-i.be. Les visuels peuvent aussi être publiés dans des brochures touristiques, via des autocollants apposés sur les devantures, etc.

Envie de franchir le pas ? Vous avez envie d’obtenir un Access-i ou plus généralement de rendre votre hôtel plus accessible aux personnes à mobilité réduite ? Hôtel à la Clé® peut identifier, avec vous, les meilleures pistes à envisager.

Enfin, les critères de classification 2015-2019 de la grille Hotelstars Union contribuent à valoriser les efforts déployés dans le cadre de l’accueil des personnes handicapées. Si près de 5 critères sont spécifiquement dédiés aux installations pour les personnes handicapées, d’autres peuvent indirectement valoriser un Access-i ou une amélioration en faveur des personnes à mobilité réduite. Certains établissements se sont déjà lancés dans l’aventure, avec la volonté de s’ouvrir aux besoins d’une clientèle spécifique mais grandissante.

Hôtel à la Clé® peut tout d’abord vous accompagner dans vos démarches pour obtenir un Access-i, en facilitant notamment votre mise en relation avec l’ASBL Access-i. Access-i est basé sur une démarche volontaire du propriétaire de l’établissement. Nul doute que le dispositif pourrait évoluer vers un label. Ensuite, les investissements réalisés dans le cadre d’un aménagement spécifique à l’accueil des personnes à mobilités réduites sont éligibles à la prime à l’hôtellerie.

info@hotelalacle.be GB

Changement de présidence pour la section professionnelle « Ligue Hôtelière » de la Fédération HoReCa Wallonie

© Fédération HoReCa Wallonie

C’est ce 04 décembre que, lors du Banquet annuel de la section professionnelle, le Président Thierry NEYENS a passé le flambeau de la présidence de la » Ligue Hôtelière » à son confrère namurois, Jean-Louis MATHY. Nous lui souhaitons d’ores et déjà beaucoup de succès dans l’exercice de ces nouvelles responsabilités. Dans une prochaine édition, Hôtel à la Clé® présentera plus en détails la personnalité du nouveau Président ainsi que son plan d’actions prioritaires pour 2019.


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HORECAbistrot de terroir®

Voyez du pays avec nos Bistrot de Terroir ! ®

Chaque mois, Horeca Journal vous présente un établissement labellisé Bistrot de Terroir® et un de ses producteurs, en Wallonie. L’occasion pour la Fédération HoReCa Wallonie de valoriser ces cafés typiques ainsi que les savoir-faire wallons.

« La Ruchette », un nom évocateur en

mémoire à la passion du fondateur du lieu ! Depuis 46 ans déjà, cet établissement familial et convivial attire une clientèle qui afflue en ce lieu paisible, niché au cœur d’une nature préservée. Toutes les saisons sont une invitation à découvrir ce Bistrot de Terroir® hors du temps et empreint d’une convivialité toute familiale. l’établissement « La Ruchette ». En quelques sortes, cela allait de soi. Mes parents ont apprécié et d’un commun accord, la nouvelle dénomination fût trouvée ! »

© Fédération HoReCa Wallonie

A l’origine, il y avait quelques ruches au beau milieu des bois… C’est ainsi qu’est née une histoire longue de 46 ans, à laquelle chaque génération a apporté sa touche personnelle, tout en ayant à coeur de perpétuer une convivialité et une authenticité familiale.

La passion d’un homme

R

obert Paimparet, véritable passionné d’apiculture, acquit un petit terrain niché au beau milieu des bois où il installa ses ruches et vint quotidiennement y observer ses essaims. Il y développa également les produits issus de l’apiculture : le miel mais surtout, l’hydromel. L’endroit, véritable havre de paix, était tout à fait propice à son activité, tant et si bien qu’il décida d’y construire un petit bâtiment à l’image d’un chalet. « Mon papa avait beaucoup d’amis qui venaient y déguster son hydromel. Ma maman a alors décidé de préparer des tartines pour accompagner le breuvage. Et de fil en aiguille, ils se sont aperçus que de plus en plus de personnes extérieures affluaient pour déguster le produit maison le plus apprécié, à savoir l’hydromel (sourire). Peu à peu, ils ont installé des tables et ont fait de la petite restauration. Un feu ouvert permettait de faire griller de beaux morceaux de viandes, à la bonne franquette. A la pension de mon papa, ils ont tous deux travaillé au développement de leur petit coin de paradis ». Christian, le fils du couple, très attaché à l’endroit, décida de reprendre le commerce développé par ses parents. « Quand j’ai réalisé à quel point leur commerce avait du succès mais surtout à quel point cet endroit était unique, j’ai voulu perpétuer leur histoire. J’ai repris le

chalet et j’ai agrandi. Après quelques décennies dans le secteur Horeca, j’ai décidé de passer le flambeau familial. Il est entre de bonnes mains puisque j’ai cédé les rennes à ma fille ainsi qu’à mes deux petites-filles qui ont toute ma confiance. Elles sont nées ici, ont grandi dans ce lieu. Tout y est naturel pour elles. Le métier, elles le connaissent par cœur et possèdent, comme mes parents et moi-même, le sens de l’accueil et du service. »

« Cela fait chaud au cœur quand on peut récolter ce que l’on a semé durant toute une carrière, avec comme seul objectif de satisfaire sa clientèle. » Une dénomination apicole Dans le restaurant de Robert et son épouse, se trouvait jadis un globe en verre au travers duquel l’on pouvait observer la vie d’une ruche. En effet, une ouverture vers l’extérieur y avait été aménagée et l’essaim allait et venait à sa guise. « L’observation était exceptionnelle. L’organisation de la ruche était bien visible et les abeilles y avaient construit leur cire. L’originalité de cette ruche en verre a apporté une vraie renommée à l’établissement de mes parents. Des cars entiers s’arrêtaient pour prendre un verre mais également pour observer cette vie apicole. C’est alors que l’idée m’est venue d’appeler

Ici, l’authenticité du lieu a véritablement été préservée et la convivialité est légendaire. Quelle que soit la génération qui se trouve aux commandes, la proximité avec la clientèle reste le maître mot. Les produits du terroir local sont mis à l’honneur et les circuits courts restent privilégiés. C’est ainsi que les producteurs locaux tels que la Ferme de la Sauvenière, à Hemptinne, le Jardin de la Galinette, à Cerfontaine, producteur de fruits et légumes bio ainsi que le boucher artisanal du village sont des fournisseurs de choix afin de garantir à la clientèle une réelle authenticité culinaire.

Toutefois, d’autres boissons estampillées circuit-court se trouvent également à la carte notamment les bières La Galipette et la Saint Feuillien ainsi que les Trappistes de Chimay et de Rochefort.. Les vins wallons du Domaine du Chenoy sont ici à la carte. La qualité atteinte par cette production namuroise ravit les palais des clients les plus avisés et la prochaine vendange promet d’être assez exceptionnelle !

Un havre de paix Ce lieu est rustique, chaleureux et la part belle est ici laissée au bois. De belles baies vitrées s’ouvrent sur deux terrasses perchées en pleine forêt. « Cet été, nos clients s’y sont réfugiés

une certaine appréhension quant au retour de la clientèle après une si longue fermeture mais nous avons vu notre clientèle fidèle arriver en masse. Certains sont même arrivés avec des fleurs. Ils étaient enchantés que le commerce reprenne. Depuis lors, nous faisons salle comble tous les jours. Je n’étais pas conscient que nous étions populaires à ce point. Cela fait chaud au cœur quand on peut récolter ce que l’on a semé durant toute une carrière, avec comme seul objectif de satisfaire sa clientèle. Mélanie, l’une de mes petites-filles, a fait l’école hôtelière et travaille en cuisine. Elle a véritablement apporté une touche plus féminine, plus gastronomique. Chacune a parfaitement trouvé sa

Produits phares « Pour ce qui est de l’alimentaire, notre Charbochette fait le buzz et ce, quelle que soit la saison. Il s’agit en réalité d’un système D mis au point par mon papa, apiculteur mais également grand bricoleur. Il a ramené cette idée de vacances en Suisse, où nous mangions de la charbonnade. L’idée a été transposée et avec l’aide d’un ami soudeur, la fameuse Charbochette, petite appareil muni d’une grille en inox et alimentée avec du charbon, était née. Le nom Charbochette est un clin d’œil au charbon de la Ruchette.» Celle-ci se décline autour de trois viandes : le bœuf, le poulet et le canard ou bien des trois types de viandes en assortiment. La Charbochette est servie avec des frites fraîches, trois sauces fraîches maison ainsi que de la salade. « Ce qui plaît tant dans le concept, c’est la convivialité qui se crée autour de la table. Chacun mange à son propre rythme. On prend le temps de la parole, la discussion va bon train. » En marge du must, un menu labellisé Bistrot de Terroir® a également le vent en poupe. Il s’agit ici de travailler exclusivement avec des producteurs locaux et de proposer des produits savoureux issus du circuit-court. Les enfants ne sont pas en reste, une carte leur est dédiée. Les suggestions et menus changent au gré des saisons. Vous l’aurez compris, en termes de rafraîchissement, l’hydromel est sans conteste le plus populaire! Il se déguste seul ou en cocktail.

car celles-ci sont naturellement ombragées. Nous y bénéficions de la fraîcheur et de l’ombre apportées par les branchages. Une clientèle d’habitués fréquente assidûment les lieux et une clientèle touristique est également présente au fil des nombreux évènements organisés dans cette région dynamique. La proximité des Barrages de l’Eau d’Heure assure également un flot continu de marcheurs, de touristes d’un jour, de citadins venus se ressourcer à la campagne. Les nombreuses marches folkloriques organisées dans les villages voisins apportent aussi une clientèle de passage. Toutefois, le succès est ici tel qu’il faut absolument réserver. « Ma fille et mes petites-filles ont rouvert le 1er avril, dimanche de Pâques, après 6 mois de fermeture. J’avais

© Fédération HoReCa Wallonie

place et toutes participent à l’essor de cet établissement avec sa propre personnalité, son expérience et sa sensibilité. » Ici, les briques et le bois sont restés apparents et sont les matériaux privilégiés. L’ambiance rustique d’antan est restée intacte. La beauté de la nature aux alentours est bien présente, le temps semble figé. La convivialité est la marque de fabrique de l’établissement et cet héritage s’est transmis depuis sur 4 générations déjà et la relève semble assurée … « La Ruchette» Rue des Carrières 4 6440 Boussu-lez-Walcourt Tél : 071/63.35.11 C.Tx


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L’Hydromel estampillé « Domaine de la Ruchette », un vin de miel exceptionnel ! Une production par étape… L’hydromel se compose de ferment, de jus de pommes, de sucre et enfin, de miel. Le breuvage se prépare par étape, la première étant la préparation du ferment.

© Fédération HoReCa Wallonie

Christian Paimparet suit ici les traces de son père Robert qui fabriquait, luiaussi, un hydromel si goûteux qu’il est vite devenu le produit phare de sa production apicole. Ce breuvage fut à l’origine d’une histoire familiale qui, aujourd’hui, se perpétue depuis 4 générations. Un historique familial « Mon papa, Robert Paimparet, passionné d’apiculture, avait installé ses ruches au beau milieu du bois communal. A l’époque, l’endroit n’était accessible qu’en tracteur. Chaque jour, après son travail au chemin de fer, il venait observer ses essaims s’afférer et récoltait le miel lui permettant de préparer divers produits issus de la ruche. Il aimait être au plus proche de ses abeilles et par-dessus tout, il aimait ce contact avec la nature. Le miel était bien entendu excellent mais le produit qui fit sa renommée fut sans conteste son hydromel, son vin de miel. Ce fut le début de notre histoire familiale. » Christian a incontestablement hérité de la passion de son papa pour le rucher mais aussi pour le fameux vin de miel. Son propre hydromel a également gagné ses lettres de noblesse et le public ne tarit pas d’éloges à son sujet. Pour satisfaire la nombreuse clientèle, l'endroit de production se trouve décentré à quelques kilomètres de l'établissement La Ruchette, labellisé Bistrot de terroir.

« Tout d’abord, on place dans de grandes cuves ce que l’on appelle le pied de cuve qui est en réalité le ferment. Je l’ai mis au point et il s’agit de ma propre recette. Ce n'est rien de moins que mon secret de fabrication. Afin d’activer la fermentation, le contenu de ces cuves est mélangé de façon régulière. Ensuite, on rentre 25 tonnes de pommes car la demande est importante (sourire). Je travaille avec la variété Boskoop qui me semble la plus appropriée à ma recette. Son acidité est parfaite. Je presse exclusivement des pommes fraîches qui viennent tout juste d’être cueillies. Les fruits frais procurent plus de jus et celui-ci est succulent, très qualitatif. Par conséquent, je ne produis qu’une seule fois par an, tout juste après la récolte. Ensuite, ce jus frais est placé dans les grandes cuves où du sucre est rajouté. Ce sucre va se transformer en alcool. Il est important de veiller à ajouter ces ingrédients en quantité limitée car quand le contenu va fermenter, la quantité de CO2 libérée sera importante. Le tout fermente durant un mois et demi environ. Ensuite, je laisse vieillir sur la 1ère lie. A ce moment du procédé, il n’y a plus de sucres en suspens car ceux-ci sont transformés en alcool. La préparation peut maintenant vieillir dans les grandes cuves. Après cela, au fur et à mesure de la demande, on descend le breuvage dans les caves, où se trouvent des fûts de chêne. C’est précisément à ce moment que j’ajoute le miel. » L’utilisation de caves permet de garder une température idéale, constante et fraîche. « Par la suite, la préparation continuera de vieillir dans les fûts de chêne. Le vieillissement dans les fûts est primordial car ce sont précisément eux qui confèrent du corps à la boisson, un goût distinctif. De la préparation du ferment jusqu’à la sortie des fûts, il se déroule entre un et deux ans. Christian a choisi ces fûts avec beaucoup d’attention et a opté pour du matériel venant directement d’Ecosse. Vous l’aurez compris, il s’agit ici d’un travail de longue haleine, qui nécessite une attention constante mais le résultat en vaut largement la peine. Cet hydromel est largement connu dans la région et au-delà. Le succès a toujours été au rendez-vous et la réputation de ce vin de miel est dorénavant largement établie.

Une offre élargie Le produit de base est l’hydromel pur, non pétillant. La gamme s’est étoffée d’une version pétillante. « Afin d’obtenir la version pétillante, on le champagnise, c’est-à-dire

« Toutes les étapes se font exclusivement chez nous. De la préparation des cuves en passant par le nettoyage, l’embouteillage ainsi que le bouchonnage » qu’on lui ajoute du CO2. » En outre, différentes versions fruitées sont également disponibles. Celles-ci connaissent également un succès important notamment dans les cocktails. « Toutes les étapes se font exclusivement chez nous. De la préparation des cuves en passant par le nettoyage, l’embouteillage ainsi que le bouchonnage. Nous sommes en charge de chaque étape. Il fut même un moment durant lequel on travaillait avec des dames Jeanne mais ce temps est révolu, nous n’aurions jamais pu répondre à la demande très importante. Je pratique cet artisanat avec passion. Pour mettre au point mon propre pied de cuve, une vraie réflexion, un vrai travail de fond ont été menés. J’ai notamment travaillé avec l’école d’agriculture de Vilvoorde mais les ferments obtenus ne me convenaient pas. Ensuite, je me suis tourné vers un chimiste qui travaillait dans un laboratoire en Champagne. Le fait d’avoir cette expertise m’a permis de mettre au point le ferment parfait. Celui-ci, associé à du jus de pommes toutes fraîches et un miel de qualité, me permettent d’être un producteur enchanté de la qualité du produit qu’il propose. »

© Fédération HoReCa Wallonie

Vous l’aurez compris, l’Hydromel du « Domaine de la Ruchette » est un vin de miel d’exception qui fait la fierté de son producteur et le bonheur des consommateurs. A vous d’en juger !

« Domaine de la Ruchette » Rue des Carrières 4 6440 Boussu-lez-Walcourt Tél : 071/63.35.11 C.TX

Pour obtenir de plus amples informations au sujet du label Bistrot de Terroir® en Wallonie, complétez et renvoyez vos coordonnées par fax au 081/72.18.89, par courriel à info@bistrotdeterroir.be ou par courrier à la Fédération HoReCa Wallonie Asbl - Av. Gouverneur Bovesse 35 bte 1 - 5100 JAMBES. Nom : ................................................................................

Prénom : ..................................................................

Enseigne : ........................................................................

□ Café

□ Brasserie

N° d’entreprise : ...............................................................

□ Petite restauration

□ Restauration

Adresse : ....................................................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................................................ Tél. : .................................................................................

Fax : ........................................................................

E-mail : .......................................................................................................................................................................... Site web : ...................................................................................................................................................................... Jour(s) de fermeture : ...................................................................................................................................................

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HORECAFRITerie

La friterie Au lutin gourmand,

une enseigne spadoise de qualité, maintes fois plébiscitée. © Fédération HoReCa Wallonie

Après un été caniculaire, nous ne nous priverons pas d’un peu de rafraîchissement en nous dirigeant vers une des célèbres stations thermales présentes dans notre royaume. J’ai nommé Spa, ville thermale par excellence mais également ville de festivals et d’évènements automobiles. C’est dans ce lieu, riche en spécificités, que nous partons à la rencontre d’un lutin décidément fort gourmand ! Un bâtiment familial Alain Delhougne me conte avec intérêt l’histoire de ce bâtiment familial, témoin de la vie de cette ville, de la sortie de la guerre à nos jours. « Mes grands-parents avaient un des derniers hôtels sur le site de la gare de Spa, l’Hôtel des 7 provinces. Ils y étaient installés depuis la fin de la guerre et ont arrêté leur activité dans les années 60. La ville de Spa, lieu de villégiature et de cure thermale, jouissait d’une grande notoriété et était fort appréciée des touristes de l’époque. » L’emplacement, face à la gare, était un endroit stratégique car les touristes arrivaient majoritairement par le train. Cette place était alors entièrement occupée par des hôtels. L’idée d’y ouvrir une friterie avait déjà germé dans l’esprit d’Alain et c’est il y a tout juste 8 ans que l’idée devint enfin réalisable. « Notre fille était élevée, mon épouse se sentait prête. Nous nous sommes donc lancés. » Au départ, Véronique a commencé seule, épaulée toutefois par Alain qui lui prêtait main forte chaque soir. La file d’attente s’agrandissait de jours en jours, la clientèle était bien présente et la décision de quitte son emploi fut prise par Alain. L’aventure de ce duo passionné et parfaitement complémentaire avait commencé ! « Au départ, nous avions pensé l’appeler Friterie de la Marquise. Il faut savoir que la gare de Spa, qui nous fait face, disposait jadis d’une marquise en structure métallique. Nous voulions faire le lien mais à la

réflexion, cette marquise n’existant plus, le rapprochement n’aurait pas été possible pour les personnes extérieures à Spa. » Une réflexion relative au logo et à la spécialité qui seraient développés a ensuite été réalisée. Alain, ayant mené une carrière de boucher a, de suite, pensé au hamburger maison qui pourrait être décliné de différentes manières. Le logo a alors été imaginé autour d’un hamburger au-dessus duquel un lutin ferait un saut de mouton. Ce lutin fut qualifié de gourmand. La dénomination était trouvée ainsi que l’appellation du produit phare de la maison, l'hamburger lutin gourmand.

misons sur le long terme, le but ultime étant de fidéliser la clientèle. » De plus, utiliser de la main-d’œuvre locale est un des fers de lance de l’entreprise. De la rénovation du bâtiment en passant par le développement de partenariats avec des artisans et producteurs locaux, tout a été réfléchi en ce sens. Autant que faire se peut, les circuits courts sont privilégiés. Le fait de travailler en couple et

artisanaux. La frite est ici travaillée fraîche. Le must de la maison est l’hamburger lutin gourmand qui se décline en 3 versions. « Nous avons une vraie réflexion quant à ce que nous proposons. Nous n’avons pas la prétention d’affirmer que nous sommes les meilleurs mais nous essayons de tendre vers la perfection. » La fraîcheur est aussi garantie. Toutes les salades et crudités viennent en direct du primeur et sont préparées fraîches. « Tout ce qui se trouve dans notre comptoir est goûté et approuvé. Nous avons une ligne de conduite à laquelle nous ne dérogeons pas. Nous refusons de perdre en qualité et nous sommes très exigeants envers nous-mêmes mais nous sommes fiers de ce que nous proposons. Quand j’ai commencé la boucherie, à 15 ans, le vieux boucher pour qui je travaillais

Particularité de l’établissement « Ce qui nous caractérise, ce sont les produits que l’on met en valeur. Je suis boucher-charcutier-traiteur depuis mes 15 ans. Véronique, mon épouse, a, elle aussi, travaillé dans le secteur alimentaire durant toute sa carrière. Quant à moi, je suis un vrai passionné de frites, tant pour les préparer que pour les manger (rires). Une création culinaire personnelle et artisanale fait toujours la différence ! Il nous arrive de passer beaucoup de temps à réaliser différentes recettes pour mettre au point le produit final que l’on souhaite vendre à notre clientèle et surtout que l’on aimerait manger en tant que consommateur. Il nous est impossible, à mon épouse et moimême, de vendre un produit que nous ne mangerions pas. On ne compte pas les heures passées au travail. Nous

d’être présents dans l’entreprise est ici un gage de constance et de qualité. Le vaste parking qu’offre la gare de Spa ainsi que le fait d’être décentré d’une ville assez embouteillée permet une accessibilité non négligeable.

répétait inlassablement un adage qui m’est toujours resté en mémoire. Il disait ceci : que ce soit en boucherie ou tout autre domaine, si ce que tu proposes est de qualité, si tu es fier de ce que tu fais, de ce que tu vends, tu auras toujours une clientèle ».

Produits locaux à l’honneur

La majeure partie de la clientèle est ici spadoise et des alentours. « On a établi notre rayon d’impact et il s’avère qu’il est de 15 km. Nous n’avons pas fait de publicité mais en 2011, nous avons obtenu l’Oscar des chefs dans la catégorie « Friteries ». L’info a été relayée dans la presse écrite locale ce qui nous a apporté un beau coup de publicité. « Travailler

La différenciation se fait au travers des produits faits maison. C’est ainsi que vous seront proposées différentes sauces froides et chaudes, telles que la samouraï, la tartare, la cocktail ou la sauce poivre. La sauce chasseur, typique de la région, vous sera proposée en accompagnement de succulents boulets, eux aussi

pour soi est très valorisant. On démarre de rien et on voit que notre projet plaît à la clientèle. L’entreprise progresse, la clientèle revient et les choses sont lancées. »

Savoir-faire et créativité Une fois de plus, ces patrons se sont distingués par l’élaboration du fameux Fondu de Spa. « Nous avons à cœur de mettre à l’honneur les produits de terroir de notre région et de proposer de la qualité. C’est notre marque de fabrique, notre façon de nous démarquer. » Ce produit se compose de fromage Sarté et d’une bière blonde de Spa, la Bobeline. Pour le reste des ingrédients de sa composition, il ne s’agit que de produits neutres nécessaires à la préparation, sans aucun conservateur.

Reconnaissance « Notre profession doit être reconnue. La frite, c’est notre patrimoine, une institution. Nous avons la chance, ma famille et moi-même, de voyager à travers le monde. Quand on parle de la Belgique à l’étranger, il est évident que le pays est connu pour ses frites, son chocolat et ses bières ! Pour les français, la frite sera un aliment de dépannage. Par contre, chez nous, les frites, nous en faisons un repas. Toutefois, afin de garantir ce savoirfaire, typiquement belge, il faut faire de la qualité pour être crédible. » A l’instar de la ville de Spa, cette friterie ne manque pas d’atouts ! Ici, le mot d’ordre est de satisfaire le client. Ces patrons attentifs réaliseront tous vos désirs « frituresques » ! C.TX Friterie Au lutin gourmand Rue de la Gare 37 4900 SPA Tél : 087/70.49.13


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HORECAdossier

Un horeca sans le moindre bout de plastique ?

Une utopie

Avec le lancement officiel de The Ocean Cleanup, l’inventeur et activiste environnemental néerlandais Boyan Slat réalise un rêve de longue date. Nous savons tous que le plastique domine nos vies mais aussi qu’il est néfaste pour la nature et notre santé. Or, nettoyer les océans sera loin de suffire pour résoudre le problème. Il faudrait en premier lieu des alternatives dignes de ce nom et un changement de mentalité du côté du consommateur. Un horeca sans plastique est donc une utopie, estime Geert Bruggeman, expert en sécurité alimentaire. Un horeca sans plastique est donc inenvisageable ? Geert Bruggeman : « Si vous l’entendez au sens strict du terme, c’est totalement utopique. Surtout si vous exigez la même qualité et la même durée de conservation des produits qu’aujourd’hui. Vous pouvez le tourner comme vous voulez, tous les aliments rangés dans nos surgélateurs sont emballés dans du plastique, sachet, sac ou boîte. À l’heure actuelle, il n’y a toujours aucune alternative valable. Le verre explose, les cruches en grès aussi. Les boîtes en fer blanc pourraient éventuellement être envisagées, mais avec une perte de qualité. C’est pour toutes ces raisons que j’utilise

l’expression moins catégorique de "pauvre en plastique", car c’est un fait : une grosse partie pourrait être supprimée. Et je ne vise pas uniquement les pailles en disant cela. »

Il est de notoriété publique que le système HACCP impose des normes strictes pour les emballages et les étiquettes, si bien que les producteurs se rabattent par facilité sur le plastique. Faut-il y voir une partie du problème ? « En fait, la législation relative à la sécurité alimentaire ne joue aucun rôle dans le recours au plastique.

Les produits se conservent tout simplement plus longtemps au surgélateur lorsqu’ils sont emballés dans ce matériau. Si vous n’y trouvez pas votre compte, vous devez utiliser beaucoup plus de produits frais que vous devez transformer immédiatement et qui ne se conservent que quelques jours. Dans ce cas de figure, vous respectez toujours les règles de sécurité alimentaire. En soi, elle ne constitue

« En soi, la sécurité alimentaire ne constitue pas un obstacle à une réduction du plastique. C’est notre façon de travailler et de penser qui l’est. » donc pas un obstacle à une réduction du plastique. C’est notre façon de travailler et de penser qui l’est. »

Il n’y a donc pas d’alternative ? « Il y a toujours une alternative, mais dans le cas qui nous occupe, il faut soit accepter de compliquer les conditions de travail de nos cuisiniers, soit accepter une perte de qualité. Le consommateur le ressentira, car les possibilités de conservation se réduiront et la carte s’en trouvera diminuée d’autant. Les cuisiniers devront aussi utiliser des produits strictement saisonniers. Reste à savoir si le consommateur est disposé à faire autant de concessions… D’après moi, pour limiter le plastique, nous dépendons beaucoup plus de l’industrie alimentaire que du potentiel obstacle posé par les règles de sécurité alimentaire. »

La disparition du plastique exige donc en premier lieu un changement de comportement de la part du consommateur et du producteur ? « Nous autres consommateurs dépendons de ces producteurs et nous ne pouvons pas les obliger à modifier leur approche, mais simplement leur demander poliment de le faire. Inversement, un autre problème se pose : le consommateur ne va pas non plus accepter de devoir renoncer au confort d’une longue durée de conservation et d’un transport facile de ses produits. Je crois par contre que nous allons abandonner le plastique quand ce

sera possible. Dans les cas où aucune alternative intéressante n’existe, nous devons miser sur la collecte sélective et un meilleur recyclage afin qu’il ne finisse pas tout simplement dans la nature. »

Le plastique a été conçu pour durer longtemps. Le problème, c’est que nous l’utilisons dans des emballages par exemple, que nous jetons très rapidement. « C’est vrai et toute cette histoire de soupe de plastique dans nos océans est donc un problème qui relève de l’attitude du consommateur. Il ne vient pas du plastique, mais de ses utilisateurs partout dans le monde. Il se retrouve là où ils l’ont jeté. Il ne faut pas non plus sous-estimer le rôle des innombrables bateaux de croisière. The Ocean Cleanup a beau être une initiative magnifique, ça n’en reste pas moins une goutte d’eau dans l’océan. Les plastiques de grande taille peuvent être repêchés jusqu’à une certaine profondeur, mais les microplastiques coulent plus bas, jusqu’au fond, et pénètrent même dans les organismes. Il sera impossible de l’éliminer et nous allons devoir apprendre à vivre avec. »

Il y a un autre problème dans l’horeca : les exploitants paient seulement 6 % de taxe sur les ventes à emporter (souvent emballées dans du plastique) et 21 % sur les boissons servies dans un verre. On ne peut donc pas dire que la taxation les aide à réduire le volume de plastique. « Si les pouvoirs publics avaient vraiment la volonté de réduire le volume de plastique, il serait en effet logique qu’ils appliquent des taxes plus élevées sur les produits qui en contiennent. Force est

« Commençons par tendre vers moins de plastique » cependant de constater que tout le monde – même les pays qui ont signé l’accord sur le climat – manque de courage politique pour prendre des mesures en faveur du climat. Je crains qu’il faille encore quelques catastrophes et la pression massive de la population pour que certaines questions soient abordées. »

Hilton a tenté l’expérience et aménagé une chambre sans plastique dans sa filiale d’Amsterdam. Outre les pailles et gobelets en plastique, le lavabo, la moquette, le lit et les rideaux ont été remplacés. La télévision a cédé la place à un jeu d’échecs en bois, car il n’y a pas encore d’alternative. Une bonne initiative dans le cadre d’un futur horeca sans plastique ? « Oui, mais je serais curieux de savoir si les prises ne contiennent vraiment pas de plastique. Ou les câbles électriques. Ce que je veux dire, c’est qu’à l’heure actuelle, c’est toujours extrêmement compliqué de se passer totalement de ce matériau. Il faudrait presque retourner au Moyen-Âge pour voir à quoi ressemble une société sans plastique. Voilà pourquoi je déteste ce mot, car la réalité qu’il recouvre est illusoire. Nous en sommes encore très loin. Par contre, ce que nous pouvons faire, c’est tendre vers un horeca pauvre en plastique et écologique. » Sam Paret

Quelques conseils pratiques: - Éviter les matériaux synthétiques - Éviter le plastique lorsque des alternatives valables existent (planches à découper, spatules, pots, etc.) - Remplacer les produits à usage unique par des produits qui peuvent être nettoyés, recyclés ou compostés - Utiliser des produits à base de fibres naturelles comme la laine, le coton, le bambou - Privilégier des pailles en métal, en bambou ou en papier - Choisir des bouteilles en verre pour le shampooing et l’après-shampooing - Éviter les distributeurs de savon pour les mains avec une pompe en plastique - Éviter les alternatives au plastique qui sont encore plus écotoxiques - Communiquer clairement avec le consommateur (expliquer les raisons des alternatives proposées) - Veiller à la cohérence du projet (durabilité et écologie de A à Z)


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HORECAostbelgien

Neue Beschäftigungsförderungen in der deutschsprachigen Gemeinschaft Die Deutschsprachige Gemeinschaft hat beschlossen, die Landschaft ihrer Beschäftigungsförderungen zu reformieren. Neben anderen Änderungen werden zwei neue Beschäftigungsförderungen am 1. Januar 2019 in Kraft treten. Die Senkung der LSS-Sozialbeiträge für ältere Arbeitnehmer wird angepasst.

Risikofaktoren, wie zum Beispiel der Beweis einer verminderten Arbeitsfähigkeit, mindestens 24 Monate Arbeitslosigkeit, kein Abitur, weder Deutsch- noch Französischkenntnisse (< Niveau B1).

Die Reform ermöglicht eine Vereinfachung und eine bessere Übersichtlichkeit der Beschäftigungsförderungen in der Deutschsprachigen Gemeinschaft. Das Ziel ist es, die Anreize zur Arbeitsaufnahme auf dem Arbeitsmarkt in der Deutschsprachigen Gemeinschaft anzupassen und somit die Arbeitslosenquote zu senken. Im Rahmen der Reform wird die Anzahl der Beschäftigungsförderungen reduziert, werden zwei neue Maßnahmen geschaffen und einige Instrumente angepasst.

Welche Zuschüsse gibt es? Bei der AktiF-Maßnahme erhält der Arbeitgeber im ersten Jahr, 12 monatliche Zuschüsse in Höhe von 500 Euro und 12 Zuschüsse in Höhe von 300 Euro im zweiten Jahr. Die AktiF-PLUS-Maßnahme erstreckt sich über drei Jahre mit 12 monatlichen Zuschüssen in Höhe von 1.000 Euro im ersten Monat, 12 Zuschüssen in Höhe von 600 Euro im zweiten Jahr und 12 in Höhe von 300 Euro im letzten Jahr. Die Zuschüsse werden in Abhängigkeit von der Dauer der Arbeit und der Anzahl der tatsächlichen oder der gleichgestellten freien Arbeitstage, für die der Arbeitgeber ein Gehalt gezahlt hat, anteilig verrechnet.

AktiF und AktiF PLUS für Arbeitssuchende

D

iese speziellen Maßnahmen richten sich insbesondere an Zielgruppen, deren Zahl unter den Arbeitssuchenden, die in der deutschsprachigen Region wohnhaft sind, überdurchschnittlich hoch ist. Diese Förderungen können Arbeitssuchenden gewährt werden, die beim Arbeitsamt gemeldet sind und die ihren Wohnsitz in der Deutschsprachigen Gemeinschaft haben.

Zunächst richtet sich die Maßnahme mit dem Namen AktiF an: • ältere Arbeitssuchende ab 50 Jahre, die ihre letzte Arbeitsstelle unfreiwillig verloren haben; • Jugendliche bis zum Alter von 25 Jahren, ohne Abitur oder Gesellenzeugnis; • Jugendliche bis zum Alter von 25 Jahren mit höchstens einem Abitur, die seit mindestens 6 Monaten arbeitslos sind; • Langzeitarbeitsuchende, die seit mindestens 12 Monate als arbeitssuchend beim Arbeitsamt gemeldet sind; • Oder auch Arbeitssuchende, die im Rahmen von Umstrukturierungen, Konkursen, Schließungen oder Auflösungen von Unternehmen gekündigt wurden. Ferner richtet sich die AktiF-PLUSMaßnahme an Arbeitssuchende, bei denen mehrere „Hemmnisse“ im Rahmen der Arbeitssuche bestehen. Wenn ein Arbeitgeber einen Arbeitnehmer, bei dem mindestens zwei „Hemmnisse“ bestehen, einstellt, erhält er ein Recht auf einen höheren Zuschuss. Es handelt sich um

Beweise für diese „Hemmnisse“ sind vom Arbeitssuchenden zu erbringen.

Wenn das Unternehmen einen Arbeitssuchenden im Rahmen der AktiF- und AktiF-PLUS-Maßnahmen, nach einer Ausbildungszeit in seinem Unternehmen, einstellt, kann der Zuschuss erhöht werden. Es handelt sich um Ausbildungsmaßnahmen, die von der Regierung der Deutschsprachigen Gemeinschaft festgelegt werden, wie zum Beispiel die Individuelle Berufsausbildung im Betrieb (IBU) oder die Ausbildung im Betrieb (AIB).

Unter diesen Voraussetzungen kann der Arbeitgeber die folgenden Zuschüsse erhalten: A. Aktif-Maßnahme: • Jahr 1: 6 000 € (12 x 500 €) • Jahr 2: 6 000 € (anstelle von 3 600 €) (12 x 500 € anstelle von 12 x 300 €) B. AktiF-Plus-Maßnahme: • Jahr 1: 12 000 € (12 x 1 000 €) • Jahr 2: 12 000 € (anstelle von 7 200 €) (12 x 1 000 € anstelle von 12 x 600 €) • Jahr 3: 7 200 € (anstelle von 3 600 €) (12 x 600 € anstelle von 12 x 300 €) Wie sind die Modalitäten? Der Arbeitssuchende muss sich an das Arbeitsamt wenden, um eine Bescheinigung zu erhalten. Nach der Einstellung stellt der Arbeitgeber innerhalb von 45 Tagen nach der Einstellung seinen Antrag beim Ministerium der Deutschsprachigen Gemeinschaft. Der Arbeitgeber muss eine Kopie der Lohnabrechnung an das Ministerium der Deutschsprachigen Gemeinschaft übermitteln, um den Zuschuss zu erhalten.

Änderung der Senkung der LSSBeiträge für ältere Arbeitnehmer Neben diesen beiden Aktivierungsmaßnahmen für Arbeitssuchende (AktiF und AktiF PLUS) wurde die Senkung der LSSBeiträge für Menschen über 55 Jahre zum 1. Januar 2019 angepasst. Arbeitnehmer im Alter von 54 Jahren können nicht mehr von einer Senkung der Sozialbeiträge profitieren. Des Weiteren wurde die Höhe der Senkung der Beiträge jeweils angepasst. Für einen

Arbeitnehmer im Alter von 55 Jahren beträgt der Zuschuss 300 € pro Quartal. Ab 56 Jahre bis 58 Jahre beträgt er 400 €. Von 59 Jahre bis 61 Jahre beläuft er sich auf 1000 €. Ab 62 Jahre wird er 1.500 € betragen. Die Senkung der LSS-Beiträge kann mit den Maßnahmen AktiF und AktiF PLUS kombiniert werden, wenn es sich um eine Neueinstellung handelt. Es sind Übergangsmaßnahmen vorgesehen. Die Arbeitnehmer, für die die Senkung „älterer Arbeitnehmer“ bereits galt, haben weiterhin einen Anspruch auf eine Senkung in gleicher Höhe wie vor 01.01.2019.

Abgeschaffte Maßnahmen Einige Maßnahmen werden ab dem 1. Januar 2019 abgeschafft. Es handelt sich insbesondere um Zielgruppenermäßigungen der LSS-Beiträge „Langzeitarbeitslose“, „Jugendliche Beschäftigte“ oder „Umstrukturierung“. Dasselbe gilt für die Aktivierungsmaßnahmen „Aktiva“ und „Aktiva Start“ (in einer Höhe von 350 €/Monat). Weitere Maßnahmen, wie zum Beispiel das SINE-Maßnahme und das Erstbeschäftigungsabkommen, können nicht in Anspruch genommen. Die laufenden Vorteile für eine Beschäftigung, die spätestens am 31. Dezember 2018 aufgenommen wurde, werden weiterhin bis zum Ende gewährt. Sie benötigen weitere Informationen? Besuchen Sie die Website des Arbeitsamts der Deutschsprachigen Gemeinschaft: http://www.adg.be/fr/ desktopdefault.aspx/tabid-5339/9317_ read-53885/


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HORECApetites annonces Affaire à vendre, commerce Friterie, matériel et fond de commerce, à Waremme, à côté de la gare. Point de vente exploité depuis 1994. Bonne rentabilité. Si vous êtes intéressés ou si vous connaissez un frituriste potentiellement intéressé, vous pouvez prendre contact avec Monsieur Mossay au 087.31.23.33 du lundi au jeudi de 8h30 à 12h00.

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L'Horeca Echo du mois de janvier aborde les sujets suivants :

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- Avantages non récurrents liés aux résultats : adaptation à partir de 2019 -R éforme des allocations familiales à partir de 2019 - Conseil : pas de consensus entre partenaires sociaux sur la notion de métier lourd - Forfaits TVA pour les exploitants de cafés - Jeux de hasard - Conseil : AFSCA - Amende- moyens de défense - Aide à l'emploi en Communauté germanophone - Salaires - Conseil : augmentation des salaires forfaitaires des extras

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« J’ai sillonné les cuisines de cinq restaurants avant d’ouvrir les portes de mon propre établissement. Et chacune de ces expériences professionnelles m’a énormément appris. Mais je pense que l’adresse qui m’a le plus profondément marqué restera l’Alain Chapel, un restaurant implanté à Mionnay et où j’ai eu la chance de travailler durant deux ans dans les années 1970. La cuisine lyonnaise rayonne d’une personnalité unique, à la fois rustique, créative et gourmande. Avec ses trois étoiles, l’Alain Chapel était l’un des meilleurs restaurants de France et pourtant, vous n’y trouviez aucun produit de luxe comme le caviar. La cuisine draguait quotidiennement dix kilos de grenouilles, pêchées aux abords des innombrables lacs de la région. On travaillait de superbes légumes frais tout droit sortis du potager local, des abats et des poissons peu connus comme le maquereau, à l’époque très rare dans les assiettes. J’y ai appris à réaliser de superbes préparations à partir d’ingrédients bon marché comme le foie de volaille, les crêtes de coq ou les pieds d’agneau. » Geert Van Hecke nous parle d’Alain Chapel dans le Weekend Knack.

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« Les jeunes sont plus consciencieux que jamais dans leurs choix alimentaires. Parfois, ça m’épate vraiment. Mes enfants mangent végétarien deux fois par semaine à la cantine de l’école. L’établissement le leur propose et pour eux, c’est tout à fait normal. » Sergio Herman dans le Weekend Knack.

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n° 102 - janvier 2019

Horecajournal

HORECAproximite

1 Forum Hennuyer de la restauration er

Le lundi 18 février 2019, l’association provinciale Fédération HoReCa Hainaut organisera son premier « Forum de la Restauration », en collaboration avec le Centre IFAPME Wallonie Picarde. Cet évènement aura lieu dans les locaux du Centre IFAPME, à Tournai, dans sa nouvelle structure inaugurée en septembre 2018. Situé rue Paul Pastur, cet édifice de 7.400 m2 propose désormais un panel plus large de formations ainsi que des ateliers sur mesure, l’objectif de ces différents outils étant une mise en situation réelle pour apprendre un métier et répondre au mieux aux besoins des entreprises.

C

ette journée s’adressera au secteur de la restauration et de la petite restauration. Tant le secteur Horeca est vaste, en évolution constante et soumis à de nombreuses exigences, il n’a pas été aisé de statuer sur les trois thèmes du jour.

Pour sa première édition, après une brève présentation de la Fédération, la matinée sera donc composée de trois conférences abordant

les sujets suivants, présentés par des intervenants compétents en la matière : - L’hygiène et la sécurité : deux obligations permanentes. - Améliorer la rentabilité et la liquidité de son entreprise. - Le gaspillage alimentaire & la cuisine zéro déchet. A la fin de ces trois exposés, un court débat « questions-réponses » sera ouvert sur les sujets présentés, dans un premier temps. Ensuite, les participants seront invités à poser toutes autres questions concernant le secteur et leurs entreprises. Afin de pouvoir répondre à un maximum de questions, les participants auront également la possibilité de les communiquer préalablement, lors de leur inscription. La matinée se clôturera par un walking dinner pour permettre aux participants de prolonger les échanges avec les différents intervenants présents.

Cet évènement, accessible à tout exploitant Horeca, sera gratuit mais l’inscription auprès du secrétariat de la Fédération HoReCa Hainaut sera obligatoire. Toutes les informations pratiques seront communiquées ultérieurement, via la newsletter de la Fédération ainsi que sur Facebook et le site internet u www.horecawallonie.be. Par ce type d’initiative, la Fédération HoReCa Hainaut souhaite renforcer ses actions, en allant à la rencontre des acteurs du secteur, en étant à leur écoute et en leur proposant des solutions et/ou des outils pour faciliter leur quotidien. L’ambition est également de pouvoir réitérer cette initiative annuellement et dans d’autres villes de la province du Hainaut (Charleroi, Mons, etc.). Pour de plus amples informations : Fédération HoReCa Hainaut Asbl, Tél. : 065/34.66.25 hainaut@horecawallonie.be

 À l’étranger La plus grande fédération horeca de France a assigné Airbnb devant le tribunal de commerce de Paris pour « concurrence déloyale ». Les hôteliers français accusent la plateforme de location de violer la loi en toute connaissance de cause. Cette société louerait notamment des chambres et des appartements pour une durée plus longue que les 120 jours autorisés par an et abuserait du principe de sous-location, dont sont victimes les propriétaires d’habitation. Le secteur hôtelier exige une indemnité de 50 000 euros afin de couvrir ses frais d’avocat ainsi qu’un « dédommagement moral » symbolique de 143 euros. Cette somme représente le montant perçu par nuitée par un locataire parisien ayant sous-loué son bien à Airbnb sans l’accord de son propriétaire en 2016 et en 2017. Plus tôt cette année, un tribunal parisien avait déjà condamné Airbnb à verser une indemnité de 8 000 euros.


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