Horecajournal n° 109 - septembre 2019
N° 109 - septembre 2019 10 numéros par an TIRAGE: 9.000 E.R. Thierry Neyens Horeca Marketing BLVD. Anspach 111, 1000 Bruxelles www.horecawallonie.be P902003
HORECAACTUALITES
Priorités HoReCa pour la prochaine législature wallonne Les préoccupations majeures de la Fédération HoReCa Wallonie sont axées sur la complexité croissante des réglementations pesant sur les entreprises, la réduction et la simplification des charges administratives, le coût et la flexibilité du travail, le poids de la fiscalité mais également la valorisation du savoir-faire des professionnels HoReCa.
S
ur la base de ces revendications, plusieurs axes d’actions spécifiques peuvent être développés au niveau wallon. Certaines préoccupations sont plus largement partagées par les acteurs du secteur, dont le Conseil du Tourisme qui les a repris dans un mémorandum.
Un seul ministre compétent pour l’Economie et le Tourisme La Fédération HoReCa Wallonie veut renforcer les liens entre le Tourisme et l’Economie. Ces deux matières doivent s’associer pour proposer une offre de qualité répondant aux besoins d’une clientèle toujours plus exigeante. Pour la Fédération HoReCa Wallonie, il faut que cette dynamique s’accentue car le Tourisme est un pan important de l’Economie wallonne.
La pérennisation du Plan wallon d’investissement, avec le développement d’un axe spécifique pour le secteur HoReCa - Une continuité dans le soutien aux grandes infrastructures touristiques (Projet 28) Le secteur de l’hôtellerie familiale wallonne a besoin d’un soutien afin de permettre le maintien d’une offre d’hébergement en dehors des grands pôles urbains. La Fédération HoReCa Wallonie plaide pour renforcer le niveau qualitatif de l’hôtellerie
familiale wallonne située en dehors des grands pôles urbains, afin que cet axe se concrétise lors de la prochaine législature. L’objectif est notamment de développer un volet spécifique consacré à l’apport de garanties financières visant à contrer la frilosité des banques pour ce type de projets. - Des entreprises HoReCa préoccupées par les coûts énergétiques liés à la gestion de leur entreprise ainsi que par l’impact financier des préoccupations environnementales Le soutien à la transition énergétique des établissements HoReCa sur les thèmes notamment de l’isolation, la ventilation et l’éclairage LED est une préoccupation importante. La Fédération HoReCa Wallonie plaide pour un soutien en vue d’améliorer l’efficience énergétique des établissements du secteur HoReCa, à les sensibiliser à investir dans les énergies renouvelables et à réduire leur impact environnemental et ainsi mieux gérer leurs dépenses énergétiques. Par ailleurs, les thématiques de la gestion des déchets et du gaspillage alimentaire nécessitent une prise en charge sectorielle pour laquelle la Fédération HoReCa Wallonie a initié des contacts avec l’Administration compétente en la matière. - Des entreprises HoReCa qui s’inscrivent dans la digitalisation et l’informatisation
Nouvelles tendances, évolution des technologies, digitalisation ou évolution des besoins, la Fédération HoReCa Wallonie insiste, au quotidien, sur l’importance de l’accueil et de la communication adéquate envers le client. La prise en compte des outils numériques et des nouvelles technologies dans la gestion des entreprises et des clients est un virage indispensable que certains n’ont pas encore amorcé. Il faut dès lors les accompagner efficacement dans cette transition digitale. Le développement d’un plan numérique Horeca tenant compte, notamment, de l’impact d’acteurs de l’économie collaborative ou d’acteurs dominants, dont Google, Trip advisor ou Booking.com, permettrait aux TPE du secteur d’aborder le virage numérique et digital avec les outils adéquats. Néanmoins, eu égard à la « maturité numérique » du secteur HoReCa, la Fédération HoReCa Wallonie soutient une informatisation et une digitalisation de la gestion administrative, tout en laissant l’opportunité aux entreprises qui le désirent, de garder une accessibilité « papier » de la part des services publics. - Un investissement dans la transformation et la valorisation de produits wallons et les circuits courts Dans le prolongement du soutien accordé lors de la précédente législature pour la mise en œuvre de halls relais pour les agriculteurs, la
Fédération HoReCa Wallonie plaide pour qu’un soutien complémentaire soit apporté à la transformation des produits wallons via le secteur HoReCa. En effet, ces thématiques nécessitent une approche globale à laquelle le secteur HoReCa peut continuer à apporter une contribution essentielle. Une transformation et une valorisation d’un produit de qualité sont liées à un savoir-faire particulier. Les TPE et l’artisanat doivent être la clé de voute de cette réflexion. Dès lors, la Fédération HoReCa Wallonie plaide pour qu’une différenciation soit établie entre l’industrie agro-alimentaire et l’artisanat. En effet, le coût du travail a un impact non négligeable sur la mise en œuvre de cette priorité. Dès à présent, la Fédération HoReCa Wallonie demande un soutien pour la pérennisation du label « Bistrot de Terroir® » et son amplification, notamment au travers d’une logique d’animation de ce réseau de professionnels.
La création, le développement et la transmission des entreprises HoReCa Un des objectifs prioritaires de la Fédération HoReCa Wallonie est de veiller que les entreprises HoReCa puissent disposer d’un accompagnement tout au long de leur cycle de vie (création – développement – transmission). En outre, le secteur HoReCa est soumis à des règlementations sectorielles spécifiques qui sont multiples et particulièrement complexes. A titre indicatif, l’Agence pour la Simplification Administrative (ASA) a relevé près d’une centaine d’obligations à respecter par les professionnels du secteur. Dès lors, la Fédération HoReCa Wallonie informe et aide les professionnels à connaître ces obligations et à les mettre en œuvre et ce, à tous
les stades du cycle de vie de leur entreprise. De plus, une reconnaissance du secteur HoReCa comme secteur en difficultés permettrait d’initier une coordination globale sectorielle des aides et accompagnements pour amener une solution structurée au problème des faillites. - La création d’entreprises HoReCa Les questions relatives à l’accompagnement, à la création d’entreprise et à son développement sont des préoccupations importantes pour le secteur HoReCa, confronté à un nombre important de faillites dans les trois premières années d’existence. Un accompagnement renforcé et une formation adéquate des starters et des chefs d’entreprise sont une des priorités de la Fédérartion HoReCa Wallonie. Dans ce cadre, la Fédération HoReCa Wallonie plaide pour un accompagnement sectoriel gratuit pour les starters qui lancent leur activité. Cet accompagnement doit tenir compte des spécificités sectorielles pour un accompagnement spécialisé en fonction des segments existants (Hôtellerie, Restauration, Débit de boisson, Camping, Snack/ Friterie). A l’heure actuelle, cet accompagnement ne peut se faire gratuitement ni à moindre coût, ce qui freine l’amplification du dispositif. Or, ce dernier est indispensable, eu égard au nombre de faillites auquel le secteur est confronté. - L’accès à la profession La réforme des accès à la profession aura un impact indéniable sur le secteur HoReCa et particulièrement, sur le métier de « Restaurateur et Traiteur-organisateur de banquets ». Les craintes du secteur sont multiples. La suppression de l’accès à la profession risque d’augmenter Suite à la page 2
Dans cet
Horecajournal
Les jeux de hasard en pleine ligne de mire.
Le Pélerin, 30 ans d'évolution constante.
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HORECAACTUALITÉS Thierry Neyens Président Fédération HoReCa Wallonie
Editorial
Les bienfaits de l'été... Personne ne s'en plaindra : le soleil a été bien présent durant la période estivale. Espérons qu’il joue même les prolongations en ce mois de septembre. Evidemment, cette situation est tout bénéfice pour les entreprises du secteur Horeca. De l'avis d'une grande majorité des gestionnaires, la saison touristique a été exceptionnelle. Pourtant cette euphorie est-elle amplement justifiée ? Il est vrai qu'une météo clémente et de belles périodes ensoleillées invitent aux voyages et autres excursions. En Wallonie, toutes les zones touristiques ont généralement bénéficié d'une bonne attractivité, surtout celles permettant aux touristes de trouver une certaine "fraîcheur". De surcroît, au terme de leurs escapades, les consommateurs ont joué les prolongations et privilégié les établissements disposant de terrasses. En conséquence, les établissements Horeca ont profité d'une plus grande fréquentation, assurément bienvenue après deux dernières années assez difficiles. A l'heure de dresser le bilan de cette saison, il y a lieu de rester réaliste. S'il est évident que les effets de cet été exceptionnel contribuent à l'amélioration de la situation financière des entreprises, celles-ci n'ont pas pour autant amélioré leur rentabilité. Notre secteur souffre toujours d'un déficit structurel lié principalement à l'augmentation lente et insidieuse non seulement des coûts salariaux directs et connexes mais aussi des coûts de gestion et autres prestations de services. Malheureusement, ces hausses des dépenses ne peuvent être compensées par une hausse significative des recettes. Le problème de nos entreprises reste bel et bien le manque de croissance de leurs chiffres d'affaires. Cette réalité a pu être de nouveau vérifiée durant cet été. Ainsi, nous pouvons affirmer que notre secteur "s'en sort" grâce à l'augmentation de la fréquentation (volume d'activités) mais tout en constatant, malheureusement, une diminution du ticket moyen dépensé par chaque consommateur (pouvoir d'achat). Soulignons qu'en plus de cette réalité, notre secteur a dû régulièrement subir la concurrence - trop souvent déloyale - d'offres en restauration saisonnières qu'il conviendrait de réguler à court terme, avec la collaboration des pouvoirs publics... En conclusion et de manière réaliste, nous pouvons relever que dans les faits, les effets positifs de la saison estivale devraient permettre à chaque entreprise de "tenir" grosso modo un mois en cas de difficultés inattendues ! De bien modestes réserves donc pour des entreprises Horeca toujours bien exsangues...
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l’offre en restauration. Face à cette augmentation, les marges des établissements devraient se réduire (guerre des prix, baisse du montant du ticket moyen, clientèle plus éparse, etc.). Afin de maintenir la pérennité de l’entreprise, la qualité des services et/ou de l'emploi pourraient servir de variable d’ajustement. In fine, le secteur pourrait perdre une partie de son savoir-faire. La Fédération HoReCa Wallonie plaide pour une mise en œuvre de mesures sectorielles spécifiques, qui se justifient par les caractéristiques du secteur et son impact sur l’économie wallonne et sollicite une déclinaison du label « Artisan » existant au niveau fédéral. Il s’agirait, pour les Restaurateurs et Traiteursorganisateurs de banquets, ainsi que pour d’autres métiers du secteur qui en feraient la demande, d’obtenir un label spécifique à un métier afin de mettre en évidence les spécificités et exigences liées à celui-ci. Eu égard à l’importance de ces matières dans le champ de compétences de la Région wallonne, ce type de label peut aisément se concrétiser au niveau wallon. La Fédération HoReCa Wallonie souhaite participer activement à la mise en œuvre de ces labels métiers pour le secteur HoReCa selon une méthodologie à discuter. A côté de ce volet incitatif, la Fédération HoReCa Wallonie soutient la mise en œuvre de formations sectorielles spécifiques obligatoires à tous les stades du cycle de vie des entreprises. Elle poursuit la mise en œuvre d’un projet pilote visant le développement d’une « boîte à outils sectoriels HoReCa ».
- Le développement des entreprises HoReCa Les questions relatives aux coûts et à la complexité de l'occupation des travailleurs concernent particulièrement le secteur HoReCa. Celui-ci plaide pour le maintien et l’accroissement des mesures en faveur de la diminution du coût et de la complexité liés à l’occupation de personnel. Le secteur emploie principalement une main-d’œuvre peu qualifiée et non délocalisable. Il doit, néanmoins, faire face à des coûts de fonctionnement qui ne cessent de croître, ce qui entraine une réduction de la taille des entreprises mais également la faillite de bon nombre d’entre elles. La Fédération HoReCa Wallonie plaide pour une réflexion globale sur l’importance et la pertinence de ces coûts ainsi qu’une meilleure transparence à l’égard des entreprises et entrepreneurs.
La transmission des savoirs et des savoir-faire, la formation des demandeurs d’emploi La Fédération HoReCa Wallonie soutient l’optimalisation des Conventions cadres sectorielles existantes (conclues entre la Communauté Française, le Gouvernement wallon et les partenaires sociaux sectoriels). La Convention cadre sectorielle Horeca est conclue à durée indéterminée et a le mérite de regrouper toutes les initiatives et tous les dispositifs en matière de formation. La Fédération HoReCa Wallonie plaide pour une transmission des savoirs, encadrée par le secteur au travers, notamment, de ses centres de formation sectoriels ou des acteurs de la formation professionnelle actuels.
Le registre UBO, mode d’emploi ! Beaucoup d’entre vous sont concernés par le registre « Ultime Beneficial Owner » (UBO, en abrégé). Les sociétés, les associations, les asbl ou toutes les autres entités juridiques créées en Belgique doivent obligatoirement s’acquitter de cette nouvelle contrainte (encore une !) que constitue le registre UBO et ce, pour ce 30 septembre 2019 au plus tard !
des informations adéquates, exactes et actuelles sur les bénéficiaires effectifs de leurs sociétés ou toutes les autres entités juridiques constituées sur son territoire ». C’est donc ici que le fameux registre UBO prend tout son sens… Il s’agit d’un registre centralisé reprenant les données correctes sur les bénéficiaires effectifs des entreprises, mis en place afin de faciliter l’accès à ces renseignements.
n pratique, il s’agit d’identifier les bénéficiaires effectifs des sociétés et de veiller à leurs mises à jour constantes dans le registre, dans un délai d’un mois maximum après tout changement survenu. A cette occasion, nous nous rendons en province de Namur, pour interviewer le Notaire Géraldine Van Bilsen de la Fédération royale du Notariat belge, qui nous dresse un aperçu concret de la situation.
Identification des bénéficiaires effectifs = fin de l’anonymat
E
Transposition dans le droit belge Géraldine Van Bilsen nous explique que « cette obligation provient de l’Union européenne, dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d’argent. Chaque État doit obtenir et conserver
Via le registre UBO, les sociétés doivent identifier leurs bénéficiaires effectifs, c’est-à-dire les personnes physiques qui détiennent, soit plus de 25 % des droits de vote, soit plus de 25 % des parts ou encore plus de 25 % du capital de la société. Mais attention nous signale Géraldine Van Bilsen, « les bénéficiaires effectifs peuvent également être « indirects » car une société peut être, entre autres, dirigée par une autre société. Dès lors, il faut aussi identifier les personnes physiques cachées derrière ces sociétés tierces. Ce registre engendre donc plus de
La Fédération est, par ailleurs, attentive à proposer aux futurs entrepreneurs et travailleurs HoReCa un aperçu des réalités du secteur (horaires particuliers et flexibilité).
Une multiplicité d’acteurs agissant sur les offres en restauration et en hébergement mais sans être soumis aux mêmes règlementations La Fédération HoReCa Wallonie a pu constater certaines distorsions de concurrence. En effet, les services/ organismes publics ne sont pas soumis aux mêmes réglementations/ contraintes que les établissements privés. Il en est de même pour les acteurs économiques issus de l’économie collaborative. La Fédération HoReCa Wallonie plaide pour une attention accrue des pouvoirs publics face à ce type de distorsion de concurrence, en veillant à ce que chaque acteur qui propose une activité liée au secteur HoReCa soit soumis à des normes similaires et dispose d’un numéro d’entreprise ! Ainsi, la Fédération HoReCa Wallonie se positionne en faveur, notamment, de l’enregistrement et l’attribution d’un numéro d’identification pour chaque exploitant d’un hébergement touristique ainsi que d’une réelle évaluation des effets retour en matière d’investissements, d’aides et de soutiens touristiques. En résumé, la Fédération HoReCa Wallonie va mettre tout en œuvre pour concrétiser au maximum ces revendications lors de la prochaine législature. Affaire à suivre donc…
G.B.
transparence pour l’Etat et les autorités publiques, qui peuvent consulter librement ces informations, de même pour les banques, les notaires ou les comptables, qui y ont accès dans le cadre de leurs obligations ». En outre, le grand public peut, en principe, consulter le registre UBO, moyennant paiement et motivation de la demande. Toutefois, l’accès aux données des bénéficiaires effectifs est strictement limité au nom de famille, à l’année de naissance, à la nationalité et à leur pays de résidence. A noter, enfin, que toute consultation est enregistrée et conservée pour une durée de dix ans. Néanmoins, ni la société, ni le bénéficiaire effectif ne sont avertis de cette consultation. Par contre, le bénéficiaire effectif est informé de son inscription dans le registre.
Encodage dans le registre UBO Les gérants ou administrateurs de société peuvent encoder eux-mêmes les informations demandées dans le registre. Néanmoins, ils peuvent aussi choisir de mandater une personne pour le faire, comme les comptables ou réviseurs d’entreprises. Dans cette optique et pour être prêt
Stylisme et photographie culinaire, atelier pratique. Rubrique : Horeca Proximité
pouvez avoir accès. La séance d’informations vise donc à vous informer sur ces servic 3. Séance d’informations : Contester une facture ou au contraire imposer le mais également à vous fournir des « clés » pour optimaliser leurs services 4. Séance d’informations : Reprendre:une entreprise Horeca prestation : comment faire ? • • • •
(titel) Les rendez-vous Horeca du 2e trimestre 2019
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1. Formation Starter : Soyez armé pour vos premiers pas dans le secteur
Airbnb en conformité avec les droits des consommateurs de Vous souhaitez contestez l'Union européenne.
Friterie Bod'au feu, d’Entrep Dans le cadre de la Semaine de: Chez la Transmission une valeur sûre. facture ne savez pasd’une comment faire ? ?son Vou Qu’est-ce qu’un service externe pourune la prévention et la au Travail Walloniemais abordera la protection reprise entreprise ou de P. 16 réservation et le client annule àfaillite. la dernière minute ? Comment imposer lec Voici?quelques éléments qui serontlui abordés lors de P. 13 A quoi servent-ils ? Pourquoi sont-ils obligatoires
3? • Faut-il reprendre tout ou partie de l’entreprise Que puis-je leur demander ? modifications importantes dernièrement. Cette matinée d’informations fera l Quels sont les points d’attention ? A quel tarif ? Puis-je le négocier modifications récentes?et les outils• à votre disposition pour contester ou réclamer va
Cette formation est accessible à tous les starters du secteur Horeca et a pour objectif d’aborder les connaissances ainsi que la règlementation essentielles à tous professionnels du secteur. Cinq modules peuvent être suivis :
prestation ou d’une partie de celle-ci ? Dans ces cas, le droit de la preuve intervient
HORECAPROXIMITÉ • • • • •
Préparer/Financer son projet, Conditions pour exercer l’activité, Pratiques commerciales, Sécurité alimentaire et viabilité financière Pratique et environnement sectoriel
•
Qu’en est-il des travailleurs et de leurs droits ?
Les rendez-vous Horeca du 2 trimestre 2019
Namur, les 14,15 et 16/10/2019, de 8h30 à 17h00.
le 22/10/2019, Namur, le 01/10/2019,Namur, de 9h30 à 12h00. de 9h30eà 12h00.
Namur, les 21-25/10/2019, de 9h30 à 12h00.
1. Formation Starter : Soyez 2. Séance d’informations : 2. Séance d’informations : Le Service externepas pour la prévention et la protection au Travail : pour un armé pour vos premiers Le Service externe la service obligatoire pour un coût justifié ? dans le secteur prévention et la protection au Chaque année, vous recevez la facture de votre Service externe pour la prévention et la protection accessible : un obligatoire auCette Travail formation (CESI, MENSURA,est ATTENTIA, LIANTIS, etc.) . VousTravail êtes nombreux à nousservice solliciter pour demander montants qui vous sont pour facturés etun les services vous ? à tous des lesexplications starterssurdulessecteur coûtauxquels justifié
pouvez avoir accès. La séance d’informations vise donc à vous informer sur ces services externes Horeca et a pour objectif d’aborder Chaque année, vous recevez la mais également à vous fournir des « clés » pour optimaliser leurs services :
les connaissances ainsi que la facture de votre Service externe pour • Qu’est-ce qu’un service externe pour la prévention et la protection au Travail ? règlementation essentielles à tous • A quoi servent-ils ? Pourquoi sont-ils obligatoires ? la prévention et la protection au • Que puis-je leur demander ? professionnels du secteur. Cinq Travail (CESI, MENSURA, ATTENTIA, • A quel tarif ? Puis-je le négocier ? modules peuvent être suivis : LIANTIS, etc.) . Vous êtes nombreux Namur, le 01/10/2019, de 9h30 à 12h00. • Préparer/Financer son projet, à nous solliciter pour demander des • Conditions pour exercer explications sur les montants qui vous l’activité, sont facturés et les services auxquels • Pratiques commerciales, vous pouvez avoir accès. La séance • Sécurité alimentaire et viabilité d’informations vise donc à vous financière informer sur ces services externes • Pratique et environnement mais également à vous fournir des « sectoriel clés » pour optimaliser leurs services : Namur, les 14,15 et 16/10/2019, • Qu’est-ce qu’un service externe de 8h30 à 17h00. pour la prévention et la protection au Travail ? • A quoi servent-ils ? Pourquoi sontils obligatoires ? • Que puis-je leur demander ? • A quel tarif ? Puis-je le négocier ? Namur, le 01/10/2019, de 9h30 à 12h00. Suite "Le registre UBO, mode d'emploi!" dans les délais impartis, Géraldine Van Bilsen nous donne quelques conseils : - s’assurer que le représentant légal ou le mandataire de la société soit en possession d’une carte E-ID, qui pourra enregistrer les données via la plateforme en ligne MyMinFin ; - disposer de documents probants établissant que l’information est adéquate, exacte et actuelle ; - mettre en place des procédures au sein de la société afin que toute modification des informations sur les bénéficiaires effectifs soit communiquée au registre UBO dans le mois ; - ne pas attendre la dernière minute pour faire le nécessaire car la recherche des bénéficiaires effectifs peut s’avérer ardue dans certains cas et des amendes (de 250 à 50.000 euros) sont prévues, en théorie, pour les récalcitrants. « Concrètement, les différents renseignements repris sur les bénéficiaires effectifs dans le registre regroupent le nom, le prénom, la date de naissance, la nationalité, le pays de
résidence, l’adresse légale complète, la date à laquelle le bénéficiaire est devenu effectif, le numéro d’identification au Registre National, s’il s’agit d’un bénéficiaire direct ou indirect et l’étendue de l’intérêt effectif détenu dans la société (par exemple, le pourcentage des parts ou des droits de vote détenu dans une société) ».
Le registre numérique des actions, une simplification Pourquoi s’intéresser, dans cet article, au registre numérique des actions, me direz-vous ? En pratique, les informations sur les bénéficiaires effectifs pourront être transmises automatiquement (dans le courant du mois de septembre 2019) au SPF Finances, via le registre numérique des actions. Les chefs d’entreprises n’ont qu’à en faire la demande ! En effet, comme le mentionne Géraldine Van Bilsen, « à la lumière du nouveau Code des sociétés et des associations, entré en vigueur ce 1e mai 2019, la Fédération du Notariat (Fednot) et l’Institut des Experts-comptables et des Conseils fiscaux (IEC) ont créé une nouvelle plateforme digitale, nommée eStock, permettant l’enregistrement
© Fédération HoReCa Wallonie
3. Séance d’informations : Contester une facture ou au contraire imposer le paiement d’une prestation : comment faire ?
4. Séance d’informations : Reprendre une entreprise HorecaIntéressé en faillite ??
Voici quelques éléments qui seront abordés lors de cette matinée : • Faut-il reprendre tout ou partie de l’entreprise ? Dans le cadre de la Semaine de Pour toute information • complémentaire ou inscription, c Quels sont les points d’attention ? la Transmission d’Entreprise en Wallonie, 081/72.18.88 ouetpar mail i • Qu’en est-il des travailleurs Wallonie,HoReCa la Fédération HoReCa par téléphone de leurs droits ? Wallonie abordera la reprise d’une entreprise ou de son fonds de Namur, les 21-25/10/2019, de 9h30 à commerce dans le cadre d’une faillite. 12h00.
4.Vous Séance d’informations : Reprendre une entreprise Horeca en faillite ? souhaitez contestez une facture mais ne savez pas comment faire ? Vous avez pris une réservation et le client annule à la dernière minute ? Comment lui imposer le paiement de la prestation ou d’une partie de celle-ci ? Dans ces cas, le droit de la preuve intervient. Or, il a subi des modifications importantes dernièrement. Cette matinée d’informations fera le point sur les modifications récentes et les outils à votre disposition pour contester ou réclamer valablement. Namur, le 22/10/2019, de 9h30 à 12h00.
Dans le cadre de la Semaine de la Transmission d’Entreprise en Wallonie, la Féd Wallonie abordera la reprise d’une entreprise ou de son fonds de commerce dan faillite. Voici quelques éléments qui seront abordés lors de cette matinée : •
Faut-il reprendre tout ou partie de l’entreprise ?
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Quels sont les points d’attention ?
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Qu’en est-il des travailleurs et de leurs droits ?
Namur, les 21-25/10/2019, de 9h30 à 12h00.
des actions de manière numérique ! L’accès est donc facilité pour les actionnaires et la charge administrative s’avère moindre pour les entrepreneurs. De plus, ce registre augmente fortement la fiabilité des données détenues sur les actionnaires de sociétés ». En bref, ce registre numérique des actions indique l’identité d’un actionnaire, le nombre d'actions qu’il possède, la manière dont il a acquis les titres et depuis combien de temps, etc.
Intéressé ? Pour toute information complémentaire ou inscription, contactez le secrétariat de la Fédération HoReCa Wallonie, par téléphone 081/72.18.88 ou par mail info@horecawallonie.be.
Intéressé ? Pour toute information complémentaire ou inscription, contactez le secrétariat HoReCa Wallonie, par téléphone 081/72.18.88 ou par mail info@horecawallonie.be. Selon Géraldine Van Bilsen, il s’agit d’un instrument indispensable pour répondre aux dispositions du nouveau Code (dont l'adaptation obligatoire est fixée au 1e janvier 2024). « Les entreprises vont devoir adapter leurs statuts. Il est important qu'elles puissent retrouver et convoquer leurs actionnaires en temps utile. Etant donné que le principe "une action, une voix" est abandonné, l'inscription en bonne et due forme des droits liés aux actions devient encore plus importante ». Comme nous le constatons, à l’heure actuelle, les sociétés doivent, hélas, communiquer de plus en plus d’informations aux autorités publiques. Cette nouvelle contrainte de déclaration s’inscrit donc dans un souci de transparence afin de connaître l’étendue des avoirs des personnes physiques via leurs sociétés. Pour certaines, cet exercice s’avèrera simple ; pour d’autres, une assistance sera recommandée. Mais en tout cas, il est essentiel de s’enregistrer à temps ! Et pour cela, n’oubliez pas que le registre numérique des actions peut vous y aider !
R.H.
L’EXPÉRIENCE À VIVRE ET À PARTAGER !
Le saviez-vous ? Le logo « Trappist » certifie que la bière et le fromage sont produits dans l’environnement direct de l’Abbaye, sous la supervision des moines, et que l’essentiel des revenus est destiné à des œuvres à caractère social. Une bière brassée avec savoir se déguste avec sagesse.
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n° 109 - septembre 2019
Horecajournal
HORECAFORMATIONS SECTORIELLES La transformation, un levier de diversification essentiel pour répondre aux défis des producteurs d’aujourd’hui De nos jours, les circuits courts et les produits du terroir et de proximité ont le vent en poupe auprès des consommateurs. La demande ne cesse de croître et le nombre de points de vente explose aux quatre coins du pays. Dans cette optique, la transformation des matières premières est devenue une nécessité pour les producteurs, voulant donner une réelle valeur ajoutée à leurs marchandises. Pourtant, bon nombre d’entre eux hésitent encore à se lancer au vu de l’investissement conséquent d’une telle diversification. Dans ce contexte, un projet innovant a vu le jour, à l’initiative du département Agri-développement du CER Groupe : les premiers ateliers partagés en viande et fruits/légumes à destination des agriculteurs mais aussi des professionnels du secteur Horeca.
A
fin d’en savoir plus sur ce nouveau concept, nous sommes partis à la rencontre du gestionnaire de l’asbl Agrinew, Dominique Beaujot. Celui-ci nous compte, avec
enthousiasme, les nombreux atouts de ces ateliers Transformation « Famenne & Terroir », proposés, avec professionnalisme, par son association.
Les ateliers partagés, kesako ? L’inauguration de ce beau projet, subventionné par la Région Wallonne et la Province de Luxembourg, a eu lieu, fin du mois de mai 2019, à Marloie. Par son concept d’ateliers partagés, Agrinew met à disposition des producteurs (agriculteurs et maraîchers), des locaux adaptés répondant aux normes sanitaires et réglementaires en vigueur, équipés d’outils de transformation performants permettant de se familiariser avec les techniques de découpe, de transformation et d’emballage de viandes et de légumes. Cette démarche s’inscrit donc dans une volonté d’encourager les producteurs et les acteurs ruraux, à développer de nouvelles activités créatrices de valeur pour leurs productions. Pour ce faire, l’asbl a mis toutes les chances de son côté et travaille en étroite collaboration avec la Fédération HoReCa Wallonie et un Centre de Formation
Professionnelle, tous deux présents au sein du conseil d’administration de l’association. Ainsi, la Fédération HoReCa Wallonie pourra y proposer des formations spécifiques voire y développer des projets pilotes, incitant les restaurateurs à mettre en valeur les produits du terroir et de saison favorisant ainsi les échanges avec les producteurs qui viendront présenter leurs produits. Dominique Beaujot nous révèle « qu’il est prévu que diverses écoles du secteur Horeca pourraient également suivre des formations adaptées aux réalités de terrain, sur le site. Par exemple, des jeunes traiteurs pourraient louer l’atelier pour faire leurs armes ». Voilà de quoi concrétiser l’objectif de rapprocher le secteur agricole du secteur Horeca.
Une véritable plus-value Grâce à la location de ces ateliers collectifs, le producteur peut suivre sa matière première de A à Z, en étant sûr de sa provenance. « La traçabilité est évidente vu que le producteur transforme lui-même (avec l’aide d’un boucher pour les viandes) sa marchandise en produits
COLOGNE, 05. – 09.10.2019
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finis. Il est donc certain de ce qu’il propose aux clients », nous confie Dominique Beaujot. Agrinew veut également permettre aux producteurs de se lancer dans la transformation sans prendre un risque financier trop important. Il s’agirait, dès lors, d’une période d’apprentissage et/ou de démarrage, mise à profit pour renforcer (voire créer) leur propre clientèle. « Effectivement, en travaillant sur le site, ils peuvent effecteur divers tests pour savoir comment transformer leurs produits, apprendre les bonnes techniques, utiliser les machines adaptées et voir si cela en vaut vraiment la peine. Et si des débouchés existent, ils peuvent, par la suite, acheter les machines adéquates qu’ils auront testées préalablement. On pourrait qualifier ces ateliers partagés d’école permettant aux producteurs de se mettre à leur compte, tout en limitant fortement les risques », nous persuade Dominique Beaujot. Un autre atout non négligeable est que ces ateliers partagés permettent de mieux faire face aux demandes des autres secteurs dont l’important secteur Horeca (restaurateurs, collectivités, traiteurs organisateurs de banquets, etc.). Par exemple, comme le souligne Dominique Beaujot, « les exploitants Horeca sont demandeurs de produits faciles à utiliser (légumes coupés et nettoyés) pour leur permettre un gain de temps en cuisine. Mais à côté de cela, les maraichers proposent, de manière générale, des produits souvent bruts de culture et entiers qui ne répondent pas aux exigences du secteur Horeca. Dès lors, des produits tout préparés et préemballés mais de moindre qualité sont souvent privilégiés. C’est en cela que notre concept d’ateliers partagés devient une réelle solution car il permet de répondre aux besoins réels du secteur Horeca. De plus, cet outil innovant permet de créer de nouveaux produits, de nouvelles recettes, grâce à un matériel disposant d’une technicité suffisante pour prévoir des cuissons de pièces de viande sous vide, déjà prêtes à l’emploi pour le consommateur. Pour le moment, les producteurs ne le font pas. Ils proposent des colis, des produits frais mais peu préparés. Ici, l’outil nous permet d’aller plus loin. »
Un service tout-en-un Concrètement, le producteur se charge lui-même de la transformation de ses produits, accompagné éventuellement de ses aidants. Néanmoins, pour les ateliers « viandes », l’utilisateur est accompagné, pour la découpe et la transformation de la viande, d’un boucher indépendant, agréé par Agrinew. « Celui-ci est rémunéré par l’agriculteur. C’est pourquoi, lui et ses accompagnants donnent souvent un coup de pouce au boucher, en s’occupant de la manutention », nous précise Dominique Beaujot. De plus, pour chaque atelier partagé, il existe une cuisine froide et une cuisine chaude permettant une transformation plus poussée des produits (pré-cuisson, cuisson lente, fumage, déshydratation des produits, pasteurisation, etc.). Tant de préparations qui pourront être réalisées dans les locaux de l’association. A la fin de la journée, l’agriculteur repart avec ses produits emballés sous-vide ou en barquette. Il est également possible d’y apposer une étiquette reprenant sa composition (avec mise en évidence des allergènes), son poids et son prix, les éléments de traçabilité ainsi que le logo du producteur. A côté de ces activités de transformation, Agrinew propose un service de gestion à la fois administrative, technique, réglementaire et sanitaire. On peut notamment citer la planification, la traçabilité, la maintenance, le nettoyage, etc. Dominique Beaujot assure également la formation des utilisateurs aux équipements et aux règles d’usage (accès, gestion des flux de matières, des personnes, normes d’hygiène, etc.). A noter qu’une autorisation préalable doit également être obtenue auprès de l’AFSCA pour pouvoir jouir des locaux. Et de conclure : Agrinew a développé une belle offre, au service du secteur agricole, avec du matériel de pointe, qui pourrait devenir l’outil de référence de demain en matière de viandes et fruits et légumes. Et celle-ci pourrait même rencontrer les demandes du secteur Horeca… de la fourche à la fourchette. Affaire à suivre donc… R.H.
Enfin, n’oublions pas que la transformation des matières premières permet aux utilisateurs d’améliorer la conservation de leurs produits et de valoriser les produits non calibrés ainsi que les surplus, tout en poursuivant une optique du « zéro déchets » omniprésente actuellement.
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HORECAACTUALITÉS
Cafés : les jeux de hasard en pleine ligne de mire ! Pour les cafetiers, c’est une véritable révolution qui a eu lieu depuis ce 1e août 2019, dans les débits de boissons exploitant des machines à sous. En effet, c’en est terminé de la prolifération des jeux de hasard au sein de ces établissements. Avec la nouvelle législation, le nombre est, dès à présent, limité. Une mesure parmi d’autres…
Contexte
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epuis ce 1e août, des modifications visent les exploitants de jeux de hasard et plus particulièrement, les débits de boissons, habituellement versés dans la classe III. En effet, certains bistrots installaient une multitude de jeux de hasard et tenaient, dès lors, davantage du mini-casino que d’un lieu de restauration. Hors de contrôle donc, ces machines étaient très facilement accessibles aux personnes dépendantes au jeu, notamment à celles qui étaient déjà exclues des établissements de jeux. Avec les machines à sous, ils pouvaient effectuer de petites mises, réaliser de petits gains, sans jamais aucune vérification et donc, sans aucune limite de pertes…
Mesures Désormais, seuls les titulaires d’une licence de classe C peuvent exploiter des appareils automatiques (bingos ou machines à mise modérées). Par ailleurs, un maximum de quatre machines à sous – deux jeux de hasard automatiques (type bingo ou one-ball) et deux jeux de hasard automatiques avec mise atténuée - seront admises dans les cafés. Les machines à mise modérée remplacent celles qu’on appelait les slots et les machines 3.3 (poker et black jack). Ces machines ne pourront être activées que via un montant maximal de 2 euros. La mise de base est limitée à 0,25 cents pour les bingos
et one ball et 0,50 cents pour les appareils avec mise atténuée. Pour ces derniers, l’enjeu maximum par partie sera limité à 6,20 euros. Les gains du joueur seront payables via des tickets propres à l'établissement et payables à la caisse du café. Le ticket devra donc contenir au minimum le numéro de licence C du café. Il n'y a pas de montant maximum imposé au ticket. Enfin, la pratique des jeux de hasard est interdite aux mineurs. Les appareils doivent être munis d’un lecteur de carte d’identité électronique. Le joueur utilise sa carte d'identité afin de démontrer qu’il est majeur. L’introduction de la carte d’identité permet l'introduction du crédit dans la machine. Si le joueur ne dispose pas d'une carte d'identité électronique, l'exploitant peut mettre l'appareil en marche au moyen d'une carte exploitant, après vérification de l'âge du joueur potentiel.
Contrôles Les montants seront communiqués quotidiennement à la Commission des jeux de hasard. L'appareil doit donc être équipé d'un General Packet Radio Service (GPRS), qui envoie quotidiennement les chiffres à la Commission des jeux de hasard. Des contrôles pour vérifier l'observation de ces nouvelles mesures peuvent être effectués depuis le 1e août 2019.
Entrevue Le président de la section professionnelle des Cafetiers de la Fédération HoReCa Wallonie, Yves Collette, s’exprime à cœur ouvert, lors d’une interview sur cette nouvelle législation.
Quelles sont vos impressions par rapport à cette nouvelle réglementation ? « Quand on voit d’où on vient et où on en est arrivé, on ne peut que s’en féliciter. En effet, l’ancienne législation était hyper coercitive. Et à l’heure actuelle, la législation
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est, certes, toujours encadrante mais elle respecte les équilibres des uns, c’est-à-dire la protection des mineurs et des consommateurs, et des autres, c’est-à-dire les débits de boissons percevant un revenu de ces jeux de hasard. Nos actions au niveau du lobbying ont donc vraiment été efficaces ». Quels sont les points d’attention/ actions initiés par la Fédération HoReCa Wallonie ? - « Les exploitants possédant des machines à mise modérées doivent maintenant solliciter une licence C, ce qui n’était pas le cas auparavant. La conséquence était telle que certaines machines n’étaient pas déclarées (maison des jeunes, etc.). Aujourd’hui, tout le monde est donc mis sur le même pied d’égalité. La concurrence s’avère, dès lors, loyale. - Au sein du secteur, certains débits de boissons ne détenaient pas moins d’une dizaine de machines à sous. L’activité de débit de boissons devenait donc une activité accessoire. Dans cette optique, la volonté politicienne était, au départ, de limiter drastiquement le nombre de machines, dans les débits de boissons, au nombre de deux maximum. Toutefois, la Fédération HoReCa Wallonie a réussi à augmenter ce nombre à quatre (2+2). - La Fédération HoReCa Wallonie a également accompagné cette modification de la législation tout au long de sa trajectoire parlementaire. Et donc, en tant que fédération, nous pouvons tout à fait informer et aider les exploitants de débits de boissons à obtenir cette fameuse licence C. - En tant que président de la section professionnelle des Cafetiers, je compte m’investir prochainement à la Commission des Jeux de Hasard. On verra ce que l’avenir nous réserve… » Pour toute demande ou information complémentaire, n’hésitez pas à contacter le secrétariat de la Fédération HoReCa Wallonie, à l’adresse mail info@horecawallonie.be. R.H.
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HORECACONSEILS : ASSURANCES La Fédération HoReCa Wallonie, en partenariat avec Elitis Insurance SA, vous propose régulièrement une série d’articles consacrés à votre portefeuille d’assurances : pourquoi et comment s’assurer en tenant compte des législations et réglementations relatives à votre métier ?
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ans cette édition, nous répondrons à la question suivante : Comment et pourquoi couvrir mon matériel professionnel de manière optimale ? Quelles sont les questions essentielles à poser à mon courtier ?
S T O R E D E T E R R A S S E en alu ou en bois
Mon matériel professionnel est-il déjà couvert dans ma police d’assurance « incendie », qui couvre le contenu ou le bâtiment ? Oui, bien sûr, le matériel professionnel est couvert dans ma police d’assurance « incendie ». Mais mon courtier attire mon attention sur le fait que le matériel n’est couvert que pour les dommages consécutifs à une garantie de la police « incendie », à un péril couvert. La plupart des contrats couvrent l’incendie, l’explosion, le dégât des eaux, la tempête et périls connexes, le bris de vitre, le vol, etc. Mon matériel professionnel peut faire partie du contenu ou du bâtiment. Si je suis locataire et que je fais installer une nouvelle hotte qui restera fixée, je la couvre en contenu comme aménagement immobilier. Si par contre, je suis propriétaire du bâtiment, la hotte est couverte par le bâtiment par incorporation. Il faut aussi insister sur le fait que la plupart des contrats prévoient pour le matériel professionnel, une couverture en valeur réelle. En d’autres termes, le matériel endommagé, par exemple par le feu, ne sera remboursé que pour sa valeur d’achat moins une dépréciation, une vétusté. Dans certains cas, les compagnies d’assurances peuvent appliquer cette vétusté dès qu’elle dépasse 30% (20% en tempête). La Loi du 4 avril 2014 sur les assurances terrestres les y autorise en ce qui concerne les contrats « incendie ». En cas de sinistre, je reste redevable de la franchise contractuelle. La couverture reste donc très limitée. Voici quelques exemples où il n’y aura pas de couverture : - Bris (exemple : un employé laisse tomber la machine à café en la déplaçant) ; - Le batteur mélangeur commence à tourner « fou » ; - Une pièce du lave-vaisselle devient accidentellement défectueuse ; - Mon congélateur est hors d’usage suite à un court-circuit.
Pourquoi prévoir une couverture spéciale pour mon matériel professionnel ? Le matériel professionnel de mon établissement est l’essence même de mes revenus professionnels. Sans ce matériel, pas de chiffre d’affaires. Avec l’aide de mon courtier, je dois analyser quels sont les éléments de
V N - P L U parasols suspendus ma chaîne d’exploitation qui sont vitaux pour pouvoir continuer mon activité. Je suis conscient que si mon chiffre d’affaires baisse ou passe à zéro, les charges fixes de mon exploitation restent d’actualité (mon loyer, mes crédits, mon personnel, ma rémunération, etc.). Nous aborderons d’ailleurs plus en profondeur cet aspect des choses dans notre prochain article consacré à la perte d’exploitation. Il est donc primordial que je puisse offrir à mes clients les services qu’ils attendent ! Pas de café en fin de repas, pas de crème glacée « faite maison », les clients déserteront rapidement mon restaurant. Je dois donc pouvoir réagir dès qu’un dommage survient à mon matériel professionnel.
sinistre ; - Vétusté contractuelle : 10% par an, sauf les 2 premières années ; - Garantie étendue : remplacement du matériel défectueux ou réparation immédiate. Ce type de police reste naturellement conforme au concept de l’assurance en général, qui concerne le caractère accidentel. Ce n’est évidemment pas un contrat d’entretien pour mon matériel professionnel. Si je couvre une imprimante, la compagnie ne va pas m’indemniser les cartouches d’encre vides ! Les filtres de mes hottes doivent être changés régulièrement : pas de couverture. Je suis conscient de l’importance d’une couverture adaptée à mon cycle d’exploitation. J’en parle à mon courtier pour trouver, ensemble, une solution personnalisée.
C A F E A U L Ä pare-vents télescopiques
Dès lors, comment couvrir mon matériel professionnel ? Certaines compagnies d’assurances permettent à leurs clients de couvrir justement les quelques exemples cités ci-dessus. Ces polices d’assurances se nomment des assurances « Tous Risques » ou « Bris de Machines ». L’avantage essentiel de ce type de police réside dans le fait que tout dommage est couvert, sauf ceux repris dans les exclusions. Mon courtier m’assistera pour trouver la police la plus adaptée à ma situation. D’autres avantages de ces polices sont les suivants (tout dépend, biensûr, d’une compagnie d’assurances à l’autre) : - Couverture d’un montant global pour tout le matériel. C’est ce que l’on appelle une « blanket cover » ; - Le matériel de moins de 5 ans est couvert d’office ; - Seules les factures d’achat du matériel seront à fournir lors d’un
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HORECA BISTROT DE TERROIR®
Voyez du pays avec nos Bistrot de Terroir® ! Chaque mois, Horeca Journal vous présente un établissement labellisé Bistrot de Terroir® et un de ses producteurs, en Wallonie. L’occasion pour la Fédération HoReCa Wallonie de valoriser ces cafés typiques ainsi que les savoir-faire wallons.
« Le Pélerin »,
30 ans de travail acharné, d’évolution constante, pour devenir un incontournable en province de Namur !
Ce mois-ci, notre destination se trouve à Beauraing, ville bien connue suite aux apparitions de la Vierge Marie. Et c’est précisément face au Sanctuaire Notre-Dame au Cœur d’Or que « Le Pèlerin » a vu le jour, il y a tout juste trente ans. Devenu une adresse connue et reconnue dans la province de Namur, le patron de ce Bistrot de Terroir®, Eddy Huysmans, revient sur la création et l’évolution de son établissement. Grâce à Eddy, son épouse ainsi qu’à toute son équipe, Beauraing jouit d’un réel patrimoine culinaire qui fait le bonheur des pélerins et touristes de passage dans la cité mariale !
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l y a bientôt 30 ans, j’étais un jeune particulièrement actif dans les milieux sportif, culturel et associatif de la ville. Je menais une jeunesse assez festive (sourire). A ce moment précis, il n’existait aucun endroit où la jeunesse beaurinoise avait la possibilité de se retrouver, de taper la carte, de manger un bout en fin de soirée ou à la sortie d’un club sportif. Un bistrot convivial dans lequel il ferait bon se retrouver manquait cruellement. » Alors commercial de profession et doté d’un excellent sens du contact, Eddy franchit le pas. Au début de l’activité, il fut épaulé par deux associés durant deux ans, puis décida de continuer l’aventure seul. « Un bistrot taverne convivial a donc vu le jour. On y servait une lasagne ou un spaghetti, dans une ambiance amicale, bon enfant. Il s’agissait d’un lieu de rendez-vous, de rassemblement pour la jeunesse
locale. L'endroit était deux fois plus petit qu’à l’heure actuelle. Depuis la genèse du projet, je n’ai cessé d’améliorer, de transformer, d’agrandir. L’optique première a évolué jusqu’à devenir l’établissement actuel qui jouit d’une véritable renommée bien au-delà de la cité mariale. Par ailleurs, c’est ici que j’ai rencontré la femme qui allait devenir mon épouse et qui l’est d’ailleurs toujours (sourire). » « En termes d’organisation, je dispose d’une équipe joviale et très compétente. Je suis présent dans l’établissement tandis que mon épouse gère, de mains de maître, la partie administrative. Je suis quelqu’un d’actif, qui aime les projets et les challenges. Nous touchons un public vraiment important, aussi bien des jeunes que des pélerins ainsi que bon nombre de
néerlandophones, des Hollandais et des Français, vu la proximité avec la frontière. Notre établissement est convivial, confortable et familial. La première travailleuse engagée fait toujours partie de notre équipe. Ce que j’ai construit, ici à Beauraing, je n’aurais pu le faire nulle part ailleurs. C’est ma ville de cœur ! Il règne ici un vrai esprit de clocher, tout le monde se connaît. Il est déjà arrivé que nous mettions sur pied de grands évènements, comme, par exemple, le souper du bourgmestre, en s’associant avec d’autres restaurateurs de la ville. J’aime beaucoup initier diverses choses avec d’autres collègues. Il me semble opportun de pouvoir collaborer afin que la clientèle beaurinoise reste sur Beauraing et que nous puissions répondre à ses besoins lors de grands évènements qui, parfois, regroupent jusqu’à mille personnes.»
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Un établissement dans l’air du temps « Les consommateurs actuels veulent manger des aliments sains, locaux et goûteux. Ceci est au centre de nos préoccupations. Nous travaillons, entre autres, avec la fromagerie L’Atelier 117, à Leignon et le producteur de bœuf Limousin élevé bio, Sylvain Fontaine, situé à Rienne ainsi que la Ferme, à Pondrôme et la Ferme Hogge de Baronville qui nous fournit en œufs labellisés bio. Notre voisin, le boucher Lambot, nous fournit notre viande depuis
30 ans. Nous mettons à la carte le poulet labellisé Poulet d’Ardenne. En fruits et légumes, nous travaillons également à l’échelle locale. La qualité et la fraîcheur sont, pour nous, de première importance. Le véritable goût des aliments doit être mis en exergue, c’est notre métier ! J’ai commencé la réalisation de mon propre potager ainsi que d’une serre. Il s’agit d’un projet à petite échelle mais de l’espace est disponible pour m’étendre si je prenais goût à la culture maraîchère (sourire). » « Côté boissons, la fameuse bière
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HORECA Tournée Beaurinoise est au fût, uniquement chez nous, en exclusivité mondiale (rire). Celle-ci remporte un franc succès. Les personnes qui la goûtent l’apprécient et en deviennent adeptes. Elle a vu le jour suite à l’année de la bière. Deux collègues de Beauraing et moi-même avons eu l’idée de créer une bière. Celleci a été développée par la Brasserie Caracole, à Falmignoul, qui est restée une brasserie réellement artisanale.
Soigner sa clientèle L’ambiance familiale et la convivialité presque amicale sont des caractéristiques inhérentes à ce Bistrot de Terroir®. « Une réussite, un développement tels que nous les avons connus, ce n'est pas envisageable sans un personnel rigoureux. Maintenir en place cette équipe est le gage d’un service constant et qualitatif. Personnellement, je connais la plus grande partie de la clientèle avec qui je converse, je blague. » Eddy se veut également particulièrement attentif au confort de sa clientèle. « Tous les dix ans, je change le décor. En ce domaine, comme dans d’autres, je souhaite rester à la pointe de ce qui se fait de mieux. J’aime particulièrement l’ambiance et la décoration à la flamande. De par l’utilisation de couleurs, de matières ainsi qu’en privilégiant le bois, nous sommes parvenus à créer un endroit chaleureux, cosy et confortable. D’un sympathique bistrot où les jeunes aimaient se retrouver à une institution en place depuis 30 ans, il a été nécessaire de travailler beaucoup, de sentir les tendances et de pouvoir constamment évoluer. « Si l’on m’avait dit qu’un jour, j’en arriverais là, je vous avoue que je ne l’aurais jamais cru. Nul besoin de se poser la question de savoir si nous sommes ouverts. Nous ouvrons sept jours sur sept et la cuisine est ouverte entre 11 heures et 23 heures. Notre carte est très étoffée, notre rotation est exceptionnelle. Chez nous, vous avez la garantie absolue du fait maison ! » Quant à la plus grande qualité du commerçant, il s’agit pour Eddy de pouvoir entendre et tenir compte d’une remarque, qu’elle soit positive ou négative. Bien choisir ses partenaires et son personnel joue invariablement dans la longévité d’un établissement. « Conscient de l’importance de l’équipe qui m’entoure, je tiens à remercier vivement mes collaborateurs passés et présents. Chacun a contribué, à sa façon, à la réussite que je connais actuellement. Je les ai appréciés ou les apprécie encore beaucoup ! Enfin, un immense merci revient à mon épouse qui me soutient au gré de mes nombreuses idées et projets. J’ai toujours aspiré à évoluer. Elle a confiance et est toujours derrière moi. Elle travaille pour moi à cent pour cent et m’épaule au quotidien ! »
La « Brasserie Caracole », une brasserie artisanale où le terroir et le circuit-court sont mis en exergue ! Cette fois encore, la Province de Namur nous réserve quelques belles découvertes. Rendez-vous est pris avec François Tonglet, artisan brasseur, cofondateur et dorénavant seul aux commandes de la « Brasserie Caracole », à Falmignoul. Celle-ci fait office de seule brasserie au monde à utiliser exclusivement le feu de bois pour chauffer son eau, ses brassins… Revenons avec lui sur ce parcours certes atypique mais néanmoins exigeant.
I
l est ici question de deux histoires conjointes qui finissent par se rencontrer. En l’occurrence, celle de la Brasserie de Falmignoul, fondée en 1765 et celle de François Tonglet. « La Brasserie de Falmignoul a été fondée par la famille Moussoux. Plusieurs générations s’y sont succédé. Par la suite, le brassage a continué avec la reprise de l’entreprise par un ingénieur brasseur du nom de Lamotte, durant la deuxième guerre mondiale. La Brasserie Lamotte reprendra la production brassicole après la guerre, jusqu’en 1971. » Il est toutefois à noter que la production de cette époque était moins prolixe que celle que nous connaissons actuellement. En effet, la majeure partie était des bières de table. » Quant à mon histoire personnelle, le terroir et l’artisanat revêtaient déjà un intérêt certain pour moi. Dans cet esprit, j’avais ouvert, en 1984, sur Namur, un magasin dédié aux produits de terroir. Quelque 350 bières, 600 apéritifs et alcools, 150 vins goûteux et peu communs y étaient représentés. Dans le contexte de l’époque, j’allais véritablement à contre-courant car le terroir n’intéressait pas grand monde. Un beau jour, mon ami Jean-Pierre Debras m’a proposé de faire de la bière. Il allait commencer à étudier l’art du brassage. Sa proposition m’a plu. Toutefois, j’ai préconisé qu’il finisse son cursus en brasserie et qu’il fasse son service militaire. Il est revenu trois ans après en ayant accompli les tâches qui lui incombaient (sourire). Dans notre esprit, il s’agissait de faire des brassins pour le plaisir.
En terme pratique, nous avons commencé à évoquer l’éventualité de faire de la bière dès 1986 et avons réalisé notre première bière en 1990. Nous faisions cela durant nos temps libres. Nous produisions quelque 400 litres durant un week-end et le week-end suivant, nous mettions en bouteilles. Il fallait alors détenir une autorisation des accises pour pouvoir brasser 400 litres. Celle-ci nous a été délivrée à la condition expresse que nous produisions des brassins plus importants et ce, endéans les deux ans. Nous étions donc tenus d’évoluer, d’augmenter notre production. C’était à prendre ou à laisser … Nous avons été informés par le Musée des Bières Belges, à Lustin, que du matériel était à vendre à la Brasserie Lamotte de Falmignoul. Nous avons visité le lieu à la recherche d’une cuve filtre et de chaudières en cuivre. Nous imaginions ramener ce matériel et brasser à Saint-Servais. Animés par une certaine curiosité, nous avons posé la question de savoir si d’autres choses étaient à vendre et il nous a été répondu que tout était à vendre, en ce compris le bâtiment ! C’était un samedi matin. Nous y sommes retournés le lendemain, accompagnés par nos épouses et nos parents respectifs et, dans la foulée, avons signé le compromis dès le lundi… C’était en octobre 1992. Deux ans de travaux ont été nécessaires pour enfin pouvoir ouvrir en juillet 1994. A cette époque, nous étions parmi les pionniers. Le contexte brassicole était très différent. Se lancer alors dans l’aventure impliquait avant tout d’aimer le produit, d’en avoir la conviction. La bière spéciale n’avait pas le vent en poupe, comme c’est le cas actuellement ! Depuis 1997, je travaille à temps plein
« Au niveau des ingrédients utilisés, nous tendons de plus en plus vers des productions issues du circuit-court. »
« Le Pèlerin » Rue de l’Aubépine 35 5570 Beauraing Tél. 082/71.25.49
Production et brassage au feu de bois Quatre recettes de base sont ici produites et ce, exclusivement au feu de bois : - la dénommée Troublette qui, en raison du froment utilisé, est trouble à froid ; - la Saxo, bière blonde, dont le nom souligne la proximité évidente avec la ville de Dinant ainsi que la couleur dorée de son célèbre saxophone ; - la Caracole, éponyme de la brasserie, bière ambrée de caractère, soulignée d’une note d’orange amère et de gingembre ; - la Nostradamus, bière brune forte, résultat du subtil mélange de cinq malts différents qui lui confèrent un fruité complexe empreint d’une certaine douceur. Il est à souligner qu’elles existent toutes les quatre en version bio. « Au niveau des ingrédients utilisés,
Pour obtenir de plus amples informations au sujet du label Bistrot de Terroir® en Wallonie, complétez et renvoyez vos coordonnées par fax au 081/72.18.89, par courriel à info@bistrotdeterroir.be ou par courrier à la Fédération HoReCa Wallonie Asbl - Av. Gouverneur Bovesse 35 bte 1 - 5100 JAMBES. Nom : ................................................................................
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□ Café
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Il n’y a rien à rajouter, si ce n’est qu’au Pèlerin, on y est si bien qu’on y revient !
pour la brasserie et en 2000, un représentant Charles Fontaine de Ghelin a été engagé afin d’augmenter les ventes. Il s’agissait d’une figure connue dans le monde de la bière, qui avait rédigé un livre et créé une revue qui lui était consacrée. C’était véritablement le bon porte-parole, un grand connaisseur du produit. Pour diverses raisons, le marché belge de l’époque était assez compliqué et il nous a dès lors conseillé de nous tourner vers l’export. La bière belge y avait déjà acquis ses lettres de noblesse. Nous avons été réellement poussés à l’exportation grâce à une émission canadienne The Thirsty Traveler. Ils ont eu vent de notre brasserie et y ont consacré une émission. Ce programme étant anglophone, il a fait des émules aux Etats-Unis. Un couple américain souhaitant importer des bières belges nous a découvert et c’est de cette manière que la Nostradamus a été distribuée sur le sol américain. Nous avons également été pointé du doigt par Michael James Jackson, alias The Beer Hunter, grand connaisseur de divins breuvages parcourant le monde entier à la recherche de produits particuliers. Il a dit de nous que nous chauffions toujours au feu de bois et qu’il n’avait vu cette pratique nulle part ailleurs dans le monde. »
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nous tendons de plus en plus vers des productions issues du circuitcourt. Le houblon conventionnel provient d’une plantation située entre Philippeville et Givet et le labellisé bio est également produit en Belgique. Quant au malte, un label Prix juste vient d’être créé. J’ai ainsi la garantie qu’il est produit en Belgique et que l’agriculteur reçoit le juste prix en rémunération de son travail. En marge de celui-ci, nous détenons divers labels tels que Nature et Progrès ou Belgian Beer Paradise. » « Quant au brassage au feu de bois, objectivement, cela nous permettait de conserver le matériel présent sur le site. De plus, le bois a une certaine souplesse à l’utilisation. Accessoirement, nous sommes dans une région boisée où il est facile de s’en procurer. Certes, le prix du bois augmente mais il s’agit d’un produit agricole et il n’est pas régulé au niveau mondial. Il bénéficie donc de plus de stabilité en termes de coût. En outre, nous travaillons avec un bûcheron qui connait parfaitement nos besoins. Ceci étant dit, cela va de soi qu’il faut une maîtrise certaine. Le produit fini exige de passer par des paliers de températures très précis et d’être en mesure de les maintenir. Dès lors, il faut redoubler d’attention. L’expérience fait en sorte de savoir s’il faut ajouter une bûche ou plusieurs. Une présence doit être constante et il faut également être extrêmement réactif. Il est aussi possible de visiter la brasserie et de déguster la production, dans une véritable atmosphère d’antan. « Lors des travaux de rénovation, nous avons tenus à garder en l’état la pièce la plus ancienne de la brasserie. Celle-ci est véritablement au cœur du bâtiment d’origine et nous en avons fait un espace taverne. Durant la visite de la brasserie, l’historique des lieux, les matières premières et le processus de brassage sont abordés pour se finir en apothéose par la dégustation de 4 galopins (petits verres de 8 cl) de 4 bières différentes. » Cela va de soit, cette brasserie possède de véritables atouts, dont un qu’elle est la seule à détenir, à savoir le processus de chauffe par l’unique utilisation de bois. François arrivant en fin de carrière, sachez qu’il est à la recherche d’un repreneur ! A bon entendeur… Brasserie Caracole Côte Marie-Thérèse 86 5500 FALMIGNOUL 082/74.40.80 C.TX
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HORECAPROXIMITÉ Conférence/atelier pratique
« stylisme et photographie culinaire » : inscrivez-vous ! La Fédération du Tourisme de la Province de Namur, dans le cadre de sa mission de soutien aux professionnels du tourisme situés sur son territoire (Programme de référents), organise une conférence/ atelier pratique sur le thème du stylisme et de la photographie culinaire. Cet événement vise à sensibiliser les restaurateurs et hôteliers aux bonnes pratiques et à l'utilisation de visuels de qualité en vue de promouvoir leur établissement HoReCa. La thématique de cet atelier a été définie en concertation avec la Fédération HoReCa Namur et Brabant wallon pour une mise en relief du secteur sur le territoire provincial namurois, et organisé en collaboration avec le Château de Namur. Public cible : Opérateurs touristiques – Secteur Horeca (15 pers. max) Lieu & date : mercredi 09 octobre 2019, de 09h00 à 17h00, au Château de Namur.
Prix : 69€/personne pour les membres cotisants FTPN - 149€/ personne pour les non cotisants. Ce prix comprend la conférence et le repas (apéritif, menu 3 services et boissons).
Conférencier : Atelier animé par Anthony FLORIO, un photographe spécialisé en food & design, basé en Belgique. Photographe culinaire hors norme, Anthony Florio est une véritable tornade. Au travers de ses clichés d’une extrême vivacité, il révolutionne l’univers de la photographie culinaire. Autodidacte, il a rapidement trouvé la recette du succès : une petite dose de créativité et une grande dose de folie. Anthony Florio a travaillé avec Eric Martin, Clément Petitjean ou encore SangHoon Degeimbre, avec qui il a remporté le prix "Best book of the world », dans la catégorie "Fruit book", avec le livre « Tomate ».
Programme de la journée : - 09h00 : Accueil café. - Matin : Conférence : photographie & stylisme food. - Dîner au Château de Namur : Apéritif et mise en bouche + menu 3 services, boissons comprises. - Après-midi : Atelier pratique : préparation d’un set studio et prises de vues de différents plats. - 17h00 : Clôture. Inscriptions : https://www. billetweb.fr/creation-et-gestion-decontenus-visuels-conferences Plus d’infos : Fédération du Tourisme de la Province de Namur - referents@ftpn.be Tel. : 081/77.67.57 u Suite à la page 11 (Interview d' Anthony Florio).
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Suite de la page 10.
Interview
d'Anthony Florio conférencier - Quel est votre parcours ? Comment devient-on photographe spécialisé en photographie culinaire ?
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ès que je me suis procuré mon premier appareil photo, j'ai tout de suite ressenti un feeling. Je suis issu d’une famille "traditionnelle" d'origine italienne (grands-parents mineurs,...). Chez nous, bien que déracinés, ce que j'ai pu ressentir, c'est cet attachement aux goûts et aux traditions culinaires italiennes. La nourriture a toujours été sacrée ! Tout petit, j'aidais ma grand-mère en cuisine, à faire des gnocchis, arrancinis, etc. Et surtout, je goûtais tout ce qui passait ! Je suis devenu amoureux de tout cet univers. Enfin, mon attrait pour la photographie culinaire s’est déclaré suite à la découverte d'un restaurant gastronomique (mon tout premier) et de là, cela a germé... très vite. J'ai proposé au chef de lui réaliser ses photos et le lendemain, mon premier contrat était signé. Ensuite, la chance et le travail aidant, j'ai pu décrocher une place dans un concours international et c'était lancé. La suite c'est une accumulation de travail. Enormément, comme tout travail, toute passion où l'on essaie d'atteindre un certain niveau!
- La photographie culinaire est un art à part entière. Pourquoi est-il si compliqué de mettre en image un plat ? On ne peut pas tout faire avec un plat ou une image "food". Pas mal de tentatives ont été réalisées mais photographier un plat en noir et blanc, cela fonctionne rarement... C'est en cela que le food est difficile ; là où en portrait, par exemple, on peut rendre intemporel un cliché et focaliser toute la scène sur l'expression, l'émotion, l'intensité, en food, c'est plus difficile. Un plat avant tout, ça donne envie, ça rassure, ça intrigue,... Tout cela passe par un jeu d'ombres, de lumières, de couleurs, de teintes. Une autre difficulté vient de la rapidité d'exécution de la photographie. Il faut aller vite, très vite. Il faut savoir ce que l'on veut. Faute de quoi, la sanction est immédiate : tout sèche, se transforme ou se décompose. Rien n'est immuable dans un plat qui,par essence, est éphémère.
- Quels sont vos petits trucs ? Quels conseils donneriez-vous à un restaurateur qui souhaite mettre en valeur ses créations ? Tout dépend du chef. Il n'y a pas de méthodologie. Si on me choisit, c'est pour un style, une façon de faire, un feeling. Généralement, je dis que je photographie les univers des chefs. La discussion avec le chef est primordiale et surtout, la découverte de son univers est importante. Voilà pourquoi je m'attable toujours chez eux avant de commencer mon travail.
Et souvent, c'est là que la magie opère ! En général une découverte, une bonne surprise, cela amène facilement à être créatif. Mon approche s'apparente à "raconter une histoire" mais selon la personne avec laquelle je travaille, cela peut aussi être simplement la réalisation d'un visuel original et créatif.
- Vous êtes plébiscité par les plus grands restaurants, les plus grands chefs. Par quelle rencontre/anecdote professionnelle avezvous été le plus marqué ? J'ai plusieurs anecdotes. La première, je l'ai faite tout récemment et malheureusement, sur Facebook... Avec le regretté Eric Martin... C'est un chef qui m'a énormément marqué. Il avait aussi ses coups de gueule mais je l'ai toujours trouvé très juste et très empreint d'émotion. Extrait de Facebook : "Essaie de tracer une ligne droite à main levée, difficile non ? Ta vie, notre vie, c'est ça... Tu essaieras toute ta vie, sans forcément y arriver. Le but c'est d'essayer d'y arriver, la perfection ça se travaille, ça se mérite". C'est une parole d'Eric que je n'ai jamais oubliée, depuis mon premier reportage chez lui. Sa cuisine était à son image : simple, inspirante et réconfortante, elle transpirait l'excellence. Les mauvaises anecdotes : les chefs qui vous posent des lapins à répétitions, les chocolatiers qui ne savent pas préparer un shooting photo et qui s'attendent à ce que vous fassiez leurs sculptures en chocolat à leur place et les projets qui n'aboutissent pas...
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- Le 09 octobre prochain, vous êtes l’invité d’une conférence/atelier sur la photographie et le stylisme culinaire : à qui s’adresse-t-elle et que va-t-on y apprendre ? L'importance et la rigueur que requiert un shooting photo, la stratégie qu'il peut y avoir derrière cet exercice de style, l'aspect "tout sauf anodin" de bien maîtriser et de contrôler sa communication ; La différence entre une bonne photo et une mauvaise photo et pourquoi il faut apprendre à être rigoureux dans ce que l'on publie (pourquoi, comment, et à qui) ; Les bases du stylisme culinaire, la différence entre un bon et un mauvais stylisme culinaire mais aussi, quel type de stylisme et pour quelle utilisation ; Comment bien raconter des histoires qui dépassent des plats et pourquoi c'est important pour une communication sur la durée ; Bref, pas mal de petites choses. Pour ceux qui seront présents, n'hésitez pas à venir avec des questions, l'échange est le prolongement naturel de mes conférences et workshops.
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HORECAFRITERIE Chez BOD’au feu, une valeur sûre, tenue avec rigueur par un couple parfaitement en symbiose!
ar ce bel après-midi d’été, je pars à la rencontre de ces deux tenanciers souriants et soudés. De nombreux clients me précèdent, la file est longue ! Il faudra faire preuve de patience… Le service n’attend pas et la rigueur est de mise. Chaque client doit être parfaitement servi et un petit mot personnel est réservé aux habitués présents dans l’établissement et ce, même en plein coup de feu. La convivialité du lieu ne fait dès lors plus aucun doute …
aéré… Tous les quatre ans, je change la décoration. Quelques touches particulières sont également apportées tous les mois, en fonction du calendrier ou de choses particulières qui me plaisent, sur le moment. C’est ainsi que la rentrée des classes, la Saint-Valentin, entre autres, font l’objet d’un petit clin d’œil particulier. De ci de là, vous verrez quelques touches ayant trait à Jacques Brel, notamment dans les Marquises. Patrick et moi en sommes fans et les Marquises représentent un rêve pour nous… mais comme le dirait le grand Brel, « il faut réaliser ses rêves ». L’établissement que nous tenons est un lieu agréable, convivial et familial. Nous aimons notre travail et accordons beaucoup d’importance à la bonne humeur qui doit y régner. Nous croyons en notre produit et avons une véritable affection pour celui-ci mais également pour notre clientèle ».
Historique personnel
Mot de la fin
« Pour moi, les frites ont, de tout temps, été mon univers », me raconte Patrick. « Elles font véritablement partie de mon histoire familiale. La première friterie de ma famille a vu le jour en 1952. Il s’agissait de la friterie itinérante de ma grand-mère…, un peu l’équivalent du foodtruck actuel. En 1958 est arrivée la friterie itinérante de mes parents, ici dans la région. Ma maman s’est ensuite installée au lieu dit Les Tilleuls jusqu’en 1979. Quant à moi, j’ai ouvert ma propre friterie en 1986. A cette époque, j’étais dans une caravane fixe, dans le centre de Beauraing, où nous sommes restés jusqu’en 2003. J’ai ensuite décidé d’acheter le bâtiment dans lequel nous nous trouvons actuellement, où l’activité a commencé en janvier 2005. » Vinciane, l’épouse de Patrick, n’était pas du tout du milieu mais elle l’y a rejoint. « Pour ma part, les grands écarts professionnels ne me font pas peur. J’ai été formatrice en informatique et j’ai également travaillé au Sanctuaire durant sept années. Les études que j’ai faites afin de devenir agent de voyage m’ont permis d’apprendre les langues étrangères. Je suis polyglotte, ce qui n’est pas négligeable dans notre commerce où nous accueillons beaucoup d’étrangers de passage, de par la présence de nombreux gîtes et la proximité du Sanctuaire et du lieu des apparitions. Beauraing est une ville qui a bénéficié d’un renouveau ces dernières années. Il y a une certaine concurrence mais quand elle est loyale, elle est toute à fait bénéfique à la clientèle. Cela met un peu de piment, il faut se démarquer, se dépasser. Majoritairement, notre
Vinciane témoigne du fait que travailler ensemble implique d’être sans cesse l’un avec l’autre, aussi bien sur le plan personnel que professionnel. « Nous travaillons, vivons ensemble. Pour pouvoir y parvenir, il faut s’aimer… beaucoup. Cependant, nous nous accordons pour dire que cela nous procure énormément de liberté. Nous décidons ensemble de nos horaires, de nos jours de fermeture, sans avoir d’autres personnes à consulter. Nous nous épaulons et pouvons toujours compter l’un sur l’autre. Sur l’ensemble de notre carrière en tant que frituriste, 33 ans en tout, nous avons accueilli plusieurs générations d’une même famille. Nous faisons partie de leur vie et eux de la nôtre… Chaque métier a sa propre valeur, le nôtre revêt, entre autres, une connotation sociale. Nous organisons des brûlages de culottes de futurs mariés que l’on a connu enfants. En ce sens, un commerce, c’est également un tissu social. »
Vinciane Gérard et Patrick Baudart sont parvenus à faire de cette friterie un endroit incontournable pour déguster d’excellentes frites ! Ils ne ménagent pas leurs efforts afin de servir des mets goûteux, jour après jour. Vinciane, n’étant pas issue du monde de l’horeca, est parvenue à se mettre au diapason de Patrick qui, quant à lui, a baigné dans les frites depuis sa plus tendre enfance. Revenons sur leurs parcours personnels…
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clientèle est locale et familiale, celle avec qui nous tissons, au fil du temps, des liens amicaux. »
Qualités d’un bon frituriste Un accueil de qualité, un sourire affiché, telle pourrait être la devise du lieu. « Il va de soi qu’il est très important d’être avenant avec la clientèle. Ensuite, en terme de qualité humaine, il est indéniable qu’il faut être courageux, persévérant, régulier et ponctuel. Tous ces facteurs jouent indéniablement dans l’attractivité d’un commerce. La charge administrative, quant à elle, prend une place prépondérante dans notre activité. A tel point qu’il m’arrive parfois de penser que je ne fais plus le même métier qu’auparavant. Quand on aime son métier de frituriste, cette tâche est lourde car il est évidemment plus agréable d’être dans son commerce, derrière son comptoir. Quant aux qualités professionnelles à proprement parler, travailler une frite fraîche reste un must. Cependant, j’insisterai ici sur l’importance de la qualité de la graisse. Vous pouvez utiliser une bonne pomme de terre mais sans une bonne graisse de cuisson, le résultat escompté ne pourra être atteint. Faire de bonnes frites exige
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« Quant aux qualités professionnelles à proprement parler, travailler une frite fraîche reste un must. Cependant, j’insisterai ici sur l’importance de la qualité de la graisse. Vous pouvez utiliser une bonne pomme de terre mais sans une bonne graisse de cuisson, le résultat escompté ne pourra être atteint » un savoir-faire qui peut paraître simple, de prime abord. Ceci dit, je vous assure que ce n’est pas donné à tout le monde, sans vouloir ni juger ni dénigrer bien entendu. Rien qu’à l’écoute, je peux dire si la frite est cuite ou non. En outre, notre métier est fait de coups de feu en permanence. Tout le monde doit être aussi bien servi, quelle que soit sa place dans la file. L’organisation et la maîtrise sont donc de mise. Nous privilégions d’office la qualité, la fraîcheur. Nous ne pourrions absolument pas vendre un produit que nous ne mangerions pas nousmême. Une clientèle acquise, ça se respecte ! Nous proposons bien entendu les snacks classiques mais en parallèle, nous nous fournissons chez notre boucher pour les cervelas, les bou-
lettes, la saucisse sèche, etc. De succulents hamburgers de bœuf (blanc bleu belge local) sont très appréciés de la clientèle. Nos sauces chaudes, à savoir au fromage, à la tomate et à la liégeoise, sont faites maison. Dans le contexte des fortes chaleurs que nous connaissons, nous proposons des salades rafraîchissantes, des pêches au thon mais la frite reste le mets principal. Autant que faire se peut, nous travaillons avec les artisans locaux qu’il faut valoriser sous peine de les voir disparaître. Quand on commence dans ce métier, il faut être conscient qu’il faut proposer de la qualité pour durer. La propreté, la tenue de l’établissement sont aussi des paramètres primordiaux. Ils font véritablement office de carte de visite du lieu. Nous y sommes vigilants. Nous nourrissons les personnes et avons donc une responsabilité quant à leur santé. De plus, le patron se doit d’être dans son établissement. » Quant à la décoration, Patrick cède volontiers la parole à Vinciane, qui est heureusement en charge de cet aspect (sourire). « J’aime apporter une touche féminine, fraîche et colorée. L’endroit est très spacieux,
Vinciane et Patrick ont trois fils et cinq petits-enfants. L’un d’eux, Sacha, présent au moment de cette interview, sera peut-être la relève, la cinquième génération de frituriste… Ceci étant, Vinciane et Patrick ont encore quelques belles années de commerce devant eux. N’hésitez donc pas à découvrir cette friterie. Chez BOD’au feu, c’est décidément encore mieux ! Chez BOD’ au feu Rue de Bouillon 65 5570 BEAURAING 0475/76.88.08 C.TX
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n° 108 - juillet-août 2019
Horecajournal
HORECAHÔTEL À LA CLÉ ®
américaine a finalement répondu, ce 11 juillet 2019, à toutes les demandes formulées par la Commission européenne et par le réseau CPC.
Airbnb en conformité avec les droits des consommateurs de l’Union européenne Sous pression de l’UE (Union européenne) depuis un an, Airbnb finit par coopérer avec la Commission européenne et les autorités de protection des consommateurs de l'UE, en améliorant et en clarifiant la manière dont elle présente ses offres. L’HOTREC – l’organisation regroupant toutes les associations d'hôtels, restaurants, cafés en Europe – et la Fédération HoReCa Wallonie se réjouissent de ce progrès concernant les relations avec les plateformes de réservation en ligne. Rappel de la situation
A
irbnb est une plateforme en ligne de locations touristiques, lancée en 2007 par deux américains, Brian Chesky et Joe Gebbia. Après des débuts timides et difficiles, Airbnb est aujourd’hui référencée dans près de 200 pays et génère un chiffre d’affaires dépassant le milliard de dollars. Ce leader en terme de réservations de logement s’attribue cependant les mécontentements, d’une part, des « réels » hôteliers touchés par une concurrence déloyale et d’autre part, des consommateurs qui ne bénéficient pas d’informations claires et fiables lors de leur réservation. C’est pourquoi, en juillet 2018, les pratiques et les conditions de service d’Airbnb ont été évaluées par le réseau de coopération en matière de protection des consommateurs (CPC), sous l'égide de la Commission européenne et sous la direction de l'autorité norvégienne chargée de la protection des consommateurs. Ensuite, un appel a donc été lancé à la société de location, dans le but d’adapter ses pratiques et ses conditions de vente complètement en conformité avec les règles de l'UE en matière de protection des consommateurs. La Commissaire européenne pour la justice, les consommateurs et l’égalité des genres,
Vĕra Jourová, s’était exprimée à ce propos : « De plus en plus de consommateurs réservent leurs logements de vacances en ligne, le secteur offrant de nombreuses possibilités nouvelles aux vacanciers. Toutefois, cette popularité ne peut en aucun cas justifier la violation du droit des consommateurs de l'UE. Il faut que les consommateurs puissent comprendre, sans la moindre difficulté, quels services ils achètent ainsi que le prix qu'ils sont censés payer pour ceux-ci et qu'ils puissent bénéficier de règles équitables en cas, par exemple, d'annulation de l'hébergement par le propriétaire. J'escompte bien qu'Airbnb donnera rapidement suite à nos demandes en appliquant les bonnes solutions. » L'exécutif européen s’est également joint aux autorités en charge de la protection des consommateurs dans les pays de l'UE afin de réclamer ces modifications à Airbnb.
La coopération en matière de protection des consommateurs (CPC) de l’UE Le règlement de l'UE relatif à la coopération en matière de protection des consommateurs (règlement CPC) réunit les autorités nationales compétentes en la matière qui forment, ensemble, un réseau européen d'application de la législation appelé « réseau CPC ». En vertu de ce règlement, l’autorité nationale d’un pays de l’espace économique européen peut demander l'assistance de son homologue d’un autre État membre, dans le but de mettre
fin à des infractions relatives aux droits de consommation de l’UE lorsque le commerçant et le consommateur sont établis dans des pays différents. La Commission européenne coordonne la coopération entre ces autorités afin de garantir que la législation sur les droits des consommateurs soit appliquée de manière cohérente dans le marché unique (le marché unique ou intérieur englobe les pays membres de l’UE et de l’espace Schengen et permet aux personnes, aux biens, aux services et aux capitaux de circuler librement). Cette coopération peut être activée pour faire respecter différents actes constitutifs de la législation de l'UE en matière de protection des consommateurs, comme, par exemple, la directive sur les pratiques commerciales déloyales ou la directive sur les droits des consommateurs. Dans le cas d’Airbnb, l'autorité norvégienne chargée de la protection des consommateurs a fait appel au réseau CPC dans le but de réguler la transparence des offres de la plateforme de réservations.
Résultat des négociations Suite à l’ultimatum lancé par l’exécutif européen menaçant Airbnb de lourdes sanctions dans le cas où elle ne se conformait pas à la législation de l’UE en matière de protection des consommateurs, la société
Madame Vĕra Jourová, a déclaré : « Ces vacances d'été, les Européens obtiendront tout simplement ce qu'ils voient lorsqu'ils réservent leurs vacances. La comparaison et la réservation d'un hôtel ou d'un logement en ligne ont permis aux consommateurs d'effectuer une réservation de manière simple et rapide. Désormais, les consommateurs peuvent également avoir la certitude que le prix qu'ils voient en première page sera le prix réel à payer. » Améliorations et modifications pour plus de transparence: 1. Le prix total de l’hébergement est affiché dès la première page de résultats. Ce prix total inclut tous les frais et suppléments obligatoires applicables, tels que les frais de service, de nettoyage et les taxes locales. Le risque de trouver des frais obligatoires aux pages suivantes est désormais nul. 2. La plateforme indique clairement si l’hébergement est géré par un hôte privé ou par un professionnel. 3. Airbnb fournit, sur son site internet, un lien facilement accessible à une plateforme règlement en ligne des litiges ainsi qu’à plusieurs informations relatives à cette procédure. 4. Les conditions de service sont revues : - les utilisateurs peuvent introduire un recours contre Airbnb devant les tribunaux de leur pays de résidence ; - Airbnb respecte les droits légaux fondamentaux des utilisateurs à poursuivre un hôte en justice en cas de dommages corporels ou autres ; - Airbnb s’engage à ne pas modifier unilatéralement les conditions du contrat sans en informer clairement les utilisateurs au préalable et sans leur donner la possibilité d'annuler ledit contrat. Pour plus d’informations, contactez sans plus attendre le service d’assistance de la Fédération HoReCa Wallonie dédié aux hôteliers « Hôtel à la Clé® », par courriel à l’adresse info@hotelalacle.be
J.S.