Horecajournal n° 110 - octobre 2019
N° 110 - octobre 2019 10 numéros par an TIRAGE: 9.000 E.R. Thierry Neyens Horeca Marketing BLVD. Anspach 111, 1000 Bruxelles www.horecawallonie.be P902003
HORECAACTUALITES
Déclaration de politique Wallonie 2019-2024 Comme vous le savez, en cette rentrée 2019, les différents partis politiques (PS, MR et ECOLO) ont présenté leurs projets pour les cinq années à venir en Wallonie. A travers la déclaration de politique 2019-2024, nous avons relevé diverses mentions qui pourraient intéressés plus particulièrement le secteur Horeca. La formation et l’accompagnement du travailleur en recherche d’emploi Le Gouvernement wallon visera en particulier à offrir des formations qui débouchent sur des perspectives positives en termes d’emploi durable et de qualité, en particulier par une réforme de la formation en alternance. Il veillera également à rencontrer les besoins existants sur le marché de l’emploi : les pénuries structurelles, les pénuries ponctuelles et les demandes de formation massive dans un secteur déterminé.
L’économie circulaire et régénératrice Le Gouvernement wallon renforcera le soutien aux actions « zéro déchet » et aux mesures de prévention, tant pour les particuliers que pour les administrations, les pouvoirs locaux et les entreprises. Il encouragera la séparation de la fraction organique pour les déchets industriels banals (DIB) en provenance des entreprises, des collectivités, du secteur Horeca, etc. Il renforcera également la collecte ainsi que le tri des déchets des entreprises et améliorera les mesures de contrôle.
Une attention particulière à l’avenir du secteur Horeca en Wallonie Le Gouvernement wallon souhaite créer un plan spécifique à destination de l’Horeca wallon, qui permettra de cerner les difficultés auxquelles le secteur doit faire face. Ce plan mettra en œuvre une coordination globale sectorielle des aides et l’accompagnement du secteur, intégrant la digitalisation du secteur, l’harmonisation des règles pour l’ensemble des acteurs du secteur, le développement des dispositifs permettant de garantir la
qualité tels que le développement de labels « artisans », des formations sectorielles spécifiques et des certifications obligatoires au niveau sécurité et hygiène.
Les commerçants et artisans Afin de valoriser l’excellence de notre artisanat, le Gouvernement wallon poursuivra la reconnaissance des « meilleurs ouvriers wallons », en commençant par les métiers de bouche. La Wallonie mettra en œuvre un label global wallon de qualité, différencié pour les produits agricoles et artisanaux.
Le secteur du tourisme Pour mieux mettre en avant les atouts touristiques de la Wallonie, le Gouvernement entend : - considérer le tourisme comme un secteur économique à part entière ; - assurer un meilleur développement économique du secteur et une organisation plus rationnelle et plus efficace des organismes touristiques wallons ; - valoriser également les attractions locales et régionales auprès des habitants de la Wallonie et à l’international ; - accorder une attention particulière à la digitalisation, l’économie circulaire, la mobilité, l’énergie et la « silver economy » ; - soutenir le développement d’outils numériques à destination des touristes ; - améliorer l’accessibilité des sites touristiques wallons (liaisons ferroviaires internationales, offres de transport en commun les week-ends et jours fériés) ; - développer le tourisme d’affaires, aussi appelé MICE (meetings, incentives, conferencing, exhibitions) ainsi que les centres de congrès existants ;
- valoriser les ressources naturelles de la Wallonie en développant l’écotourisme ; - fédérer les offres touristiques autour d’identités fortes et complémentaires de nos Régions. En concertation avec les écoles hôtelières, l’Apaq-W et les fédérations professionnelles de la restauration, le Gouvernement intégrera dans sa politique touristique la promotion du « tourisme gastronomique » wallon visant à mettre en valeur ses produits de bouche de haute qualité. Pour promouvoir le tourisme durable et de proximité, le Gouvernement wallon entend : - mettre l’accent sur le tourisme fluvial afin de mieux exploiter son potentiel de développement ; - revoir le schéma d'implantation d'aires d’accueil pour motorhomes (SIAM) afin de promouvoir un accueil de qualité ; - encourager et généraliser les programmes de labellisation environnementale dans le secteur de l'hébergement, des salles de congrès et des attractions touristiques, y compris les campings et lieux d’accueil pour motor-homes (Clé verte 6, Emas 7, etc.) ; - renforcer le segment du tourisme d’affaires durable s’appuyant sur des prestataires écocertifiés ou écolabellisés ;
- faire la promotion des circuits courts, des produits locaux, du terroir et de l’alimentation durable dans l’Horeca. Pour favoriser l'accessibilité des séjours touristiques à tous les publics, le Gouvernement wallon entend : - poursuivre les investissements en faveur des personnes à mobilité réduite (PMR) et le référencement des bâtiments et attractions accessibles aux PMR ; - repositionner le tourisme social comme un tourisme ouvert à tous, permettant notamment aux personnes les plus défavorisées d’accéder au droit aux vacances. Pour professionnaliser et optimiser le secteur wallon du tourisme, le Gouvernement entend : - mieux encadrer et réglementer l’hébergement touristique afin de maintenir la régulation des hébergements et d’assurer ainsi un équilibre correct entre leur développement, la protection des logements wallons et celle des visiteurs ; - à partir du centre de compétences, mettre en valeur et renforcer les filières de formation en lien avec le tourisme, l'Horeca, l'événementiel et la culture, et renforcer la formation des travailleurs du secteur.
Une agriculture de qualité Le Gouvernement wallon favorisera les circuits courts entre les producteurs et les consommateurs
et mettra en œuvre un label global wallon de qualité différenciée pour les produits agricoles et artisanaux, intégrant les dimensions organoleptiques, sanitaires, environnementales, climatiques et d’équité des rémunérations. Ce label aura pour vocation de soutenir l’évolution des filières wallonnes dans le domaine de l’alimentation de qualité, voire d’autres produits issus de l’agriculture, en facilitant le développement des circuits courts, tant pour les particuliers que pour les pouvoirs publics et le secteur Horeca. Toujours dans une logique de réduction des déchets, le Gouvernement prendra toutes les mesures possibles pour faire de la Wallonie un modèle de réduction du gaspillage alimentaire, tant dans la production primaire que dans l’industrie alimentaire, dans la distribution, chez les ménages, dans l’Horeca et dans la restauration collective en général. Il fixera également des objectifs ambitieux pour 2025 et 2030. Le plan Régal sera évalué et renforcé en ce sens. La lutte contre le gaspillage alimentaire passera par l’information, la sensibilisation des producteurs et des consommateurs ainsi que par des adaptations de normes et des cahiers de charges des marchés publics. Tant de beaux projets pour le secteur Horeca… affaire à suivre donc ! G.B.
Dans cet
Horecajournal
Chasse : rappel des règles en vigueur.
Les informations obligatoires sur votre site web.
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HORECAACTUALITÉS
Thierry Neyens Président Fédération HoReCa Wallonie
Editorial
Nous avons rapidement besoin d'un gouvernement fédéral. Au terme de plusieurs réformes institutionnelles, la Belgique est devenue un état fédéral composé de communautés et de régions. Ainsi, pour gérer les compétences réparties entre ces trois niveaux de pouvoir, ce ne sont
Le permis
d'environnement et le permis unique en quelques clics Aujourd’hui, toutes les entreprises et les citoyens sont sensibles à la protection de l’environnement. Dans cette optique, la Région wallonne propose un nouvel outil en ligne, le Permis-on-Web, destiné à vous accompagner dans les démarches d’obtention d’un permis d’environnement ou d’un permis unique. Cet outil en ligne a été créé pour vous aider pas à pas vers la concrétisation de votre projet.
pas moins de six gouvernements qui doivent être formés à la suite des
Les indications reprises accompagneront toutes les phases de votre projet, de sa définition à sa clôture, en passant par sa mise en œuvre et son exploitation.
dernières élections du mois de juin. Au moment d'écrire ces lignes, soit près de quatre mois après les élections, toutes les communautés et régions ont maintenant leur accord de majorité. Après la Communauté germanophone, la Région bruxelloise, la Région wallonne et la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Région flamande vient de conclure son accord de majorité ce premier octobre. A la lecture des différentes déclarations de politique générale de ces entités fédérées, d'importantes divergences apparaissent, ce qui risque de compliquer la tâche d'un futur formateur fédéral. Accordons notre attention au contenu de la déclaration de politique générale wallonne, notamment en ce qui concerne notre secteur Horeca. Notre fédération se réjouit que le gouvernement wallon accordera une attention toute particulière à l'avenir du secteur Horeca, en créant un plan spécifique permettant de cerner les difficultés auxquelles le secteur fait face et qui mettra en œuvre une coordination globale sectorielle des aides et de l'accompagnement du secteur, en intégrant notamment l'important défi de la digitalisation. Le secteur du Tourisme sera également considéré comme un secteur économique à part entière, pourvoyeur de nombreux emplois. D'autres aspects ne seront pas oubliés, comme la modernisation de l'accès à la profession, la formation qualifiante en alternance mais aussi la gestion raisonnée de problèmes environnementaux. Toutes ces mesures vont certainement dans le bon sens, alliant les matières de l'Economie et du Tourisme, même si celles-ci ne sont toujours pas confiées aux compétences d'un seul et même ministre, comme notre fédération l'avait revendiqué durant la campagne électorale. Mais pour finaliser le bon fonctionnement de toutes les entités fédérées, il est maintenant nécessaire de constituer le gouvernement fédéral. Les entreprises en ont rapidement besoin car c'est au niveau fédéral que sont notamment gérées la fiscalité et les affaires sociales (Onss). Les entités fédérées ayant composé leurs gouvernements, les partis politiques n'ont plus d'excuses pour retarder leurs négociations. Le temps presse et cela, dans l'intérêt collectif. Les dérapages budgétaires sont bien réels et l'absence de mesures créent l'insécurité au sein des entreprises. Cette situation nuit directement au développement économique et indirectement à l'emploi.
Un double objectif Cette initiative est menée par le Département des Permis et Autorisations du SPW Agriculture, Ressources naturelles et Environnement et fait partie d’un vaste programme nommé Permison-Web, ayant comme double objectif : - rassembler sur un outil en ligne l’ensemble des informations qui permettent d’accompagner tout porteur de projet (citoyens, PME) dans sa démarche de demande de permis et tout riverain désireux d’être informé ; - favoriser la voie électronique pour tous les échanges nécessaires à la concrétisation d’un projet : formulaires électroniques, applications à disposition des communes, de l’administration et des instances d’avis.
Permis-on-Web L'ergonomie et le contenu de ce nouvel outil en ligne ont été pensés pour améliorer l’expérience des usagers et pour se focaliser sur les informations utiles : • des démarches claires expliquées de manière concise ; • des infographies pour mettre en valeur les étapes-clés et les délais propres à chaque démarche ; • des documents utiles téléchargeables ; • les questions les plus courantes ; • et des liens vers d’autres sites spécialisés (obligations européennes spécifiques à certaines activités, par exemple).
Toutefois, actuellement, seule la déclaration d’un projet de classe 3 est disponible en ligne. La demande de permis d’environnement ou de permis unique et les autres démarches liées à ces permis le seront bientôt également.
Nouveaux formulaires disponibles Depuis le 1e septembre 2019, de nouveaux formulaires liés à la démarche d’obtention d’un permis d’environnement ou d’un permis unique et ceux liés à d’autres démarches relatives à ces permis sont disponibles au format papier. Vous pouvez retrouver ces formulaires via le lien suivant : http://permis-environnement.spw. wallonie.be/fr/nouveautes. Ces formulaires ont été adaptés pour tenir compte des réglementations environnementales de plus en plus strictes, pour améliorer la lisibilité et vous simplifier le remplissage. Une partie de ces formulaires seront prochainement informatisés (mi2020).
Découvrez aussi les projets soumis à permis ! Vous êtes riverain désireux d’être informé des projets soumis à permis ? Toutes les précisions concernant les réunions préalables d’informations, les enquêtes publiques ou encore la communication des décisions sont également disponibles en ligne. Plus d’informations ? Consultez le site : http://permis-environnement. spw.wallonie.be/fr. Source : SPW Wallonie
Des © Fédération Horeca Wallonie
Pendant les vacances d’été, AB Inbev avait lancé une campagne promotionnelle commercialisant un nouveau verre de Jupiler d’une contenance de 30 cl. Fort de cette action, le géant brassicole a décidé de généraliser ce nouveau format dans les cafés, aux dépens des verres traditionnels de 25 et 33 cl et ce, à partir du mois de novembre ! Cette volonté de changement s’inscrit dans une stratégie commerciale globale d’AB Inbev afin de vendre plus de bières… Mais cette décision, que l’on pourrait qualifier d’abus de pouvoir, ne plaît pas aux acteurs concernés !
6e Du sang neuf au sein de la Fédération HoReCa Liège.
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SALON PROFESSIONNEL
6e édition du salon Campair.
DES HÉBERGEMENTS DE PLEIN AIR
La maison Victor & Louise.
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DÉCOUVERTES | DÉMOS | BONS PLANS
23 OCTOBRE 19
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chopes de 30 cl, un point c’est tout ! Dans cette optique, nous avons mené une enquête approfondie auprès des différents protagonistes impactés : Yves Collette, Président de la section professionnelle Cafetiers de la Fédération HoReCa Wallonie, Laurent Vouche, gestionnaire du « Café des Arts » à Namur et Vinciane Charlier, Porte-parole du SPF Santé Publique.
L’histoire se répète
T
out d’abord, afin de nous rafraîchir la mémoire, faisons quelques bonds dans le passé… En effet, en 2006, AB Inbev avait déjà essayé d’introduire massivement de nouveaux verres de bières présentant une contenance supérieure de 10% par rapport aux verres habituels. La Fédération HoReCa Wallonie avait tout de suite réagi en portant plainte auprès du Conseil de la Concurrence, dans le but de dénoncer cet abus de position dominante. Les cafetiers étaient donc confrontés à un préjudice financier important vu qu’il fallait une quantité de bière plus importante pour débiter correctement la « Jupiler ». Il en résultait un manque à gagner considérable pour les exploitants du secteur Horeca. Une tentative restée veine à l’époque…
La Fédération HoReCa Wallonie s’indigne… « Cette initiative constitue une mesure
supplémentaire qui va encore mettre à mal le secteur Horeca, se démenant déjà tant bien que mal » regrette amèrement Yves Collette. Selon lui, AB Inbev suit un modèle économique de rentabilité sans prendre en considération les éléments suivants : « Comme à l’accoutumée, le secteur Horeca n’a pas été consulté. AB Inbev met tout le monde devant le fait accompli, sans aucune concertation avec les cafetiers, les fédérations ou les représentants du secteur. Il s’agit d’un abus de pouvoir, d’une position dominante, ni plus, ni moins ! Cette décision du brasseur est incontournable pour la majorité d’entre nous car, soit AB Inbev est propriétaire du fonds de commerce, soit il en détient le bail… Cela ne laisse donc aucun choix quant au suivi du mouvement ! Et avec ce nouveau format, que va devenir le verre de 33 cl ? Il va certainement passer à la trappe. Néanmoins, il y a des gens qui boivent des 25 cl et qui n’ont pas forcément envie d’un 30 cl et inversement, des consommateurs de 33 cl qui ne veulent pas d’une contenance moindre. De plus, afin de ne pas perdre au niveau de sa marge bénéficiaire, l’exploitant Horeca devra répercuter cette augmentation de 20% sur son prix de vente. Les clients seront, dès lors, mécontents de cette hausse non désirée. Et le cafetier devra, une nouvelle fois, se justifier auprès d’eux.
Mais il faut savoir que celui-ci devra changer ses tarifs, ses prix à la caisse, etc., ce qui implique encore une charge de travail et des frais supplémentaires auxquels on ne pense pas forcément. »
Il s’agit d’une volonté du brasseur de s’accorder à l’international comme, par exemple, le Brésil, où la contenance du verre est de 30 cl.
Un autre argument avancé concerne la consommation d’alcool. Yves Collette dénonce une incohérence flagrante de cette initiative. « Effectivement, les pouvoirs publics font pression pour que la consommation d’alcool diminue mais ce nouveau format pousse les gens à consommer plus ! » Il souligne également que le verre de 25 cl constitue un véritable jalon pour les clients. « Celui-ci leur permet de ne pas dépasser le seuil critique du taux d’alcoolémie avant de conduire. En sera-t-il ainsi avec une bière de 30 cl ? »
De plus, ces changements conséquents auront des impacts écologique et économique car il faut tout changer, de la verrerie, aux casiers, ce qui engage des coûts considérables, des déchets, des pertes inutiles, etc. Et tout cela, à l’heure où la tendance actuelle est à la protection de la planète… Et bien évidemment, le consommateur devra débourser plus d’argent pour sa bière, alors que le pouvoir d’achat diminue... Et même si la quantité servie sera plus importante, le verre de bière deviendra cher, pour une simple « pils ». »
Les exploitants Horeca désapprouvent…
Le SPF Santé Publique déplore…
Tout comme la Fédération HoReCa Wallonie, les tenanciers Horeca critiquent, en grande majorité, cette décision qui leur est imposée. Dans ce contexte, Laurent Vouche, au parcours Horeca bien ancré et patron, depuis 15 ans, du Café des Arts à Namur, s’exprime : « Je trouve cela complètement absurde car, d’un côté, tout le monde s’accorde à dire qu’il faut freiner la consommation d’alcool mais au bout du compte, on passe de 25 cl à 30 cl, ce qui n’a aucune utilité en soi vu qu’il existe un verre de 33 cl.
La Porte-parole du SPF Santé Publique nous confie ceci : « En termes de santé publique, on ne peut que regretter cette initiative. Elle va pousser certains consommateurs à boire plus d’alcool et donc, entraîner un risque pour la santé de ces derniers ». En 2018, le Conseil supérieur de la santé (CSS), organe d’avis scientifique du SPF Santé Publique, a émis certaines recommandations en matière de consommation de boissons alcoolisées. A ce jour, le CSS
considère qu’une unité standard d’alcool correspond à 10 g d’alcool, soit 12,7 ml d’alcool pur. Cette quantité correspond à environ 250 ml de bière (à 5 % d'alcool), 100 ml de vin (à 12 % d'alcool) et 35 ml de spiritueux (à 40 % d'alcool). Il s'agit de quantités standard, qui ne sont pas respectées lors de l'utilisation de verres de plus grande contenance (bières de 30, 33 ou 50 cl) et/ou de la consommation de boissons dont la concentration d'alcool est supérieure (bières fortes). Toutefois, la tendance actuelle du marché est, en effet, de vendre de plus grands contenants et des bières ou des vins plus fortement dosés en alcool. Le CSS nous rappelle enfin que l’alcool est la 4e cause de mortalité et de morbidité, en Belgique, chez les personnes âgées de plus de 15 ans. Effectivement, la consommation poussée d’alcool joue un rôle dans l’apparition ou l’évolution de maladies sévères, les accidents de la route, d’éventuels problèmes familiaux et/ou sociaux, etc. En résumé, tous les acteurs concernés s’accordent à dire que ce nouvel abus de pouvoir d’AB Inbev aura de lourdes conséquences sur le secteur Horeca et cela, à tous les points de vue (économique, écologique, santé publique) ! R.H.
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HORECAACTUALITES
Chasse :
rappel des règles en vigueur La saison de la chasse correspond à la période durant laquelle vous allez servir du gibier dans votre établissement Horeca. Pour ce faire, le calendrier de la saison de chasse est une aide pratique. Il indique le début et la fin de la période de chasse, par catégorie de gibier. De cette manière, il vous est possible de planifier vos plats de gibier au menu. C’est également l’occasion de rappeler quelques règles en vigueur en matière de traçabilité de gibier sauvage.
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joassinimmo.be
En Région wallonne, un permis de chasse validé pour la saison cynégétique en cours ou une licence de chasse est indispensable pour chasser. Dans un arrêté du 24 mars 2016, le Gouvernement wallon a fixé les dates d’ouverture et de fermeture de la chasse pour la saison cynégétique allant du 1er juillet 2016 au 30 juin 2021 : un résumé de ces dates peut être trouvé sur le site de la Région wallonne : https://www.wallonie.be/fr/ publications/dates-douvertureet-fermeture-de-la-chasse.
Types de chasse Dans cet arrêté, sont également définis les différents types de chasse : - la chasse à l’approche ou à l’affût : le procédé de chasse à tir pratiqué par un seul chasseur, sans rabatteur ni chien ; - la chasse en battue : le procédé de chasse à tir pratiqué par plusieurs chasseurs attendant le gibier rabattu par plusieurs personnes s’aidant ou non de chiens ; - la chasse au chien courant : le procédé de chasse à tir pratiqué par un ou plusieurs chasseurs se déplaçant, guidés par les aboiements des chiens qui ont levé le gibier et le poursuivent, afin de se poster sur la voie que l’animal chassé finit par emprunter ; - la chasse à vol ou fauconnerie : le mode de chasse permettant de capturer le gibier au moyen d’un oiseau de proie dressé à cet effet.
Catégories de gibier Pour rappel, la loi distingue quatre types de gibier : - Grand gibier : cerf, chevreuil, daim, mouflon, sanglier ; - Petit gibier : lièvre, faisan commun ou de Colchide, perdrix grise, bécasse des bois ; - Gibier d’eau : oies à bec court, cendrée, des moissons, rieuse, bernache du Canada, canards chipeau, colvert, pilet, siffleur, souchet, sarcelle d’été, d’hiver, fuligule milouin, milouinan, morillon, pluvier doré, bécassine des marais, sourde, vanneau huppé, foulque macroule, poule d’eau ; - Autre gibier : pigeon ramier, lapin, renard, chat haret, putois, hermine, belette, martes commune et domestique (fouine)
« En règle générale, le chasseur ne peut pas fournir du gibier à un établissement Horeca. » Exigences en matière de traçabilité de gibier sauvage Posséder du gibier (cervidés, suidés) dans les chambres froides des restaurants sans traçabilité est une des non-conformités constatées par l’AFSCA lors de leurs contrôles. En Belgique, avant d’être proposé
dans un établissement Horeca, le gibier doit obligatoirement passer par un établissement de traitement agréé pour subir un examen sanitaire approfondi, effectué par un vétérinaire officiel. S’il s’agit d’un sanglier, des analyses plus spécifiques sont effectuées, notamment pour détecter la présence de trichines. Le gibier qui a passé l’examen sanitaire avec succès est marqué au moyen d’une marque de salubrité ou d’identification, selon qu’il s’agit de gros ou de petit gibier. En règle générale, le chasseur ne peut donc pas fournir du gibier à un établissement Horeca.
Et pour le gibier importé ? Le gibier importé, quelle que soit sa provenance et qu’il s’agisse de gibier sauvage ou d’élevage, doit répondre aux mêmes normes que celles exigées pour les produits belges. Une réglementation européenne identique est d’application pour tous les Etats membres. Les produits peuvent donc être librement échangés si les établissements dont ils proviennent disposent d’un agrément dans leur pays d’origine. Les produits provenant de pays hors UE doivent être accompagnés d’un certificat sanitaire émis par les services compétents du pays de provenance. Ils sont soumis à une expertise aléatoire aux frontières extérieures de l’UE. Source : Service Public de Wallonie agriculture, ressources naturelles et environnement - département de la nature et des forêts
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Les règles indispensables pour votre site web ou votre page Facebook Les informations suivantes doivent obligatoirement y figurer ! De nos jours, les entreprises ne peuvent plus se passer d’un site web ou d’une page Facebook. Néanmoins, de nombreuses sociétés ne savent pas que leur site doit mentionner une série d’informations obligatoires, même si elles ne vendent pas de produits ou de services en ligne. En 2017, le SPF Economie a contrôlé 2.240 sites web d’entreprises. Dans plus d'un tiers des cas, ces informations obligatoires étaient incomplètes ou faisaient défaut. Pourtant, ces informations aident les clients à identifier une entreprise et sont, dès lors, capitales pour gagner leur confiance.
Quelles données doivent être indiquées sur le site Web ou sur la page Facebook de votre société? 1. Nom: il s’agit du nom de votre entreprise. Si vous n’avez pas de nom d’entreprise, utilisez votre nom de famille. 2. Adresse: l’adresse à laquelle votre société est établie.
© Shutterstock
3. Coordonnées: elles permettent de communiquer directement et efficacement avec votre entreprise (par exemple : téléphone, adresse e-mail, etc.). Un formulaire de contact en ligne est aussi parfois valable sous certaines conditions. 4. Numéro d’entreprise: il s’agit du numéro d’identification unique de votre entreprise, attribué lors de votre inscription à la BanqueCarrefour des Entreprises. Ce numéro, composé de 10 chiffres, commence par 0 ou 1. 5. Autorité de surveillance compétente: si l’exercice de votre activité commerciale nécessite une autorisation (par exemple, un agent immobilier), vous devez indiquer les données de l’autorité de surveillance compétente. 6. Profession réglementée: dans ce cas, vous devez indiquer l’association ou le titre professionnel, ainsi qu’une référence aux règles professionnelles.
7. Numéro de TVA: si votre activité est assujettie à la TVA, vous devez indiquer le numéro de TVA (= TVA BE, suivi du numéro d’entreprise). 8. Code de conduite: si votre entreprise est soumise à un code de conduite (par exemple, un centre de fitness), vous devez le signaler et préciser l’adresse à laquelle ce code peut être consulté.
Vous vendez aussi des produits en ligne? Dans ce cas, votre site internet ou votre page Facebook doit mentionner beaucoup plus d’informations légalement obligatoires, telles que: - le prix total; - les principales caractéristiques ou conditions; - les modes de paiement et de livraison, - etc. Vous trouverez toutes les informations sur les obligations concernant les ventes sur internet sur le site web du SPF Economie. Source : https://news.economie.fgov. be/163150-informations-obligatoiressur-le-site-web-de-votre-entreprise
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Du sang neuf au sein de la Fédération HoReCa Liège ! Dans cet article, la Fédération HoReCa Wallonie veut vous faire partager un petit bout de son histoire… En effet, la Fédération HoReCa Liège, une des quatre associations provinciales membres de la Fédération HoReCa Wallonie, a accueilli un nouvel arrivant en juin dernier : Michel Weber, un professionnel du secteur Horeca. Nous l’avons donc interviewé afin de mieux comprendre les motivations qui l’ont poussé à devenir administrateur de la Fédération HoReCa Liège. Fort de sa large expérience dans le secteur Horeca, Michel Weber, patron du restaurant « le Bouche-à-Oreille » à Boncelles, nous livre, à cœur ouvert, ses premières impressions.
Pourquoi avoir rejoint la Fédération HoReCa Liège ? « Notre secteur est à l’agonie. Plutôt que de se plaindre, j’ai choisi de rejoindre la Fédération afin de faire bouger les choses et in fine, les améliorer. »
Quelles sont les actions que vous souhaitez se voir concrétiser pour le secteur Horeca ?
Michel Weber
« Tout ce qui peut faire avancer l’Horeca évidemment ! Que ce soit au niveau de la formation des jeunes qui doit grandement être améliorée, d’un soutien fiscal (par exemple, une tva revue à la baisse ou des avantages fiscaux), des réductions de charges salariales au niveau du personnel, etc. Notre métier
reste proche de l’artisanat et en ce sens, il y a énormément de main-d’œuvre. Donc si on veut continuer à faire des produits de qualité et « faits maison », il faut qu’on puisse continuer à payer toutes les charges… Tous ces problèmes me tiennent vraiment à cœur car ce sont des choses auxquelles on doit faire face tous les jours en se levant le matin. »
Avez-vous d’autres objectifs en ligne de mire ? « Oui, cela concerne la simplification administrative. On perd énormément de temps à remplir la paperasse dans notre métier et on n’est pas toujours aidé. Il faut absolument qu’on mette en place des systèmes pour nous faciliter la tâche. Un autre aspect a trait également à la communication de la Fédération HoReCa Liège. J’aimerais que l’on soit plus actif sur Facebook notamment afin de nous faire connaître et de mieux communiquer sur ce
que nous faisons car les gens ne savent pas vraiment ce que l’on fait pour eux. Le but serait de transmettre un message clair. Et même si celui-ci est interprété négativement par les internautes, au moins, la communication serait passée… ».
En quoi l’existence d’une Fédération est-elle primordiale ? « Nous n’avons pas de syndicat et un indépendant ne sait pas se défendre seul. Comme le dit le dicton : « l’union fait la force ». Ensemble, nous pourrons renforcer la représentativité de notre secteur et avoir plus de poids auprès des pouvoirs publics, des institutions privées et des organisations syndicales. » En bref, la Fédération HoReCa Wallonie et ses associations provinciales, c’est : - l’engagement d’une défense collective de vos intérêts face aux institutions publiques et privées ; - un soutien, un accompagnement et des conseils personnalisés adaptés à vos réalités de terrain ; - une équipe professionnelle composée d’administrateurs, eux-mêmes entrepreneurs Horeca. R.H.
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HORECAACTUALITES
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V N - P L U parasols suspendus Fort d’une septantaine d’exposants, le salon « Campair » présentera, cette année, bon nombre de découvertes et divers produits adaptés aux besoins du public de demain ainsi qu’à nos régions. Et ce, avec la volonté omniprésente de proposer des « produits » du futur et en accord avec la nature.
L
e salon prend donc une trajectoire éco-responsable plus importante, au vu des priorités et du bienêtre des visiteurs. Leurs besoins croissants sont de plus en plus spécifiques et leurs exigences demeurent inextricablement liées au respect de l’environnement. Ainsi, des conceptions exclusives de produits locaux, piscines bio ou autres « accompagnateurs de projet » / orateurs sur le tourisme éco-durable seront sur place, pour guider au mieux les visiteurs dans leurs choix concernant le futur « en plein air ». Et cela, que ce soit au niveau d’un hébergement terroir, camping ou encore un hébergement d’appoint, destiné aux visiteurs occasionnels…
Divers espaces thématiques, des idées pratiques, des concepts « éco », des idées « glamping », etc. vous séduiront certainement lors de ce salon. Pour vous y rendre, vous trouverez, ci-dessous, l'invitation à la 6ème édition du Salon « Campair » et vous pourrez bénéficier de votre entrée gratuite en vous inscrivant en ligne, via u www.campair.be, avec le code promo suivant : CAMPAIR19VIP.
Au programme : nouveautés, dégustations terroir, espace démo piscine « bio », conférences à thème 10h00 : Accueil des visiteurs 10h40 -11h20 : Nouveauté labels - « Bienvenue vélo » « WDQ » 11h30 - 12h10 : Tourisme expérientiel : impact et changement climatique 12h30-13h00 : Inauguration « Campair 2019 » 13h00-13h40 : Booking online - Présentation de l’Outil Régional de Commercialisation (ORC) 13h50- 14h30 : Mettre en œuvre une démarche de développement durable dans votre camping
C A F E A U L Ä pare-vents télescopiques
14h40-15h20 : Labels et certifications environnementales + Développement durable pour les hébergeurs 15h30 – 16h20 : Les écogestes en hébergement touristique
Plus d’infos : FEDERATION DES CAMPINGS DE WALLONIE ASBL Rue de la Plaine, 9 6900 Marche-en-Famenne 084 21 17 84 info@campingbelgique.be
G L A T Z parasols traditionnelles
passvip gratuit Pour profiter de votre entrée gratuite* inscrivez-vous sur : www.campair.be Inscription en ligne ouverte jusqu’au 22 Octobre inclus *15€/pers. sans code
code d’inscription : CAMPAIR19VIP
inscription valable uniquement via : www.campair.be
PROGRAMME :
WEX—Wallonie Expo S.A. Nouvelles tendances et concepts éco-durables : Rue des Deux Provinces, 1 • Piscine bio, concepts « intégrés » B 6900 Marche-en-Famenne en pleine nature (en démo sur le site). • Forums sur l’écotourisme : attirer une clientèle en accord avec la nature — slow tourisme... Maastricht Bruxelles • • Booking online : présentation de l’Outil Régional • Lille• Marche-en-Famenne de Commercialisation (ORC). • Bureau de consultance Tourisme, accompagnateurs et porteurs de projets sur place. Luxembourg • • Présentation nouveautés labels wallons : WDQ, Bienvenue Vélo. CET ACCÈS GRATUIT VOUS EST OFFERT PAR : Organisation : AC Outdoor consult 0465 54 1864 Christian ALARD Parrainé par : La Fédération des Campings de Wallonie (asbl WALCAMP) et la province de Luxembourg
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HORECA BISTROT DE TERROIR®
Voyez du pays avec nos Bistrot de Terroir® ! Chaque mois, Horeca Journal vous présente un établissement labellisé Bistrot de Terroir® et un de ses producteurs, en Wallonie. L’occasion pour la Fédération HoReCa Wallonie de valoriser ces cafés typiques ainsi que les savoir-faire wallons.
« Le Comptoir Gourmand, l’âme rustique
ardennaise en plein cœur de Marche-en-Famenne »
© Comptoir Gourmand
Dans cet établissement labellisé Bistrot de Terroir®, Fabrice Servaty a tenu à maintenir une ambiance villageoise typiquement marchoise, où il fait bon s’attabler pour déguster les mets faits maison. Le Comptoir Gourmand est idéalement situé sur la Place aux Foires, en plein centre névralgique de Marche-en-Famenne. « Le choix de ma profession n’est, en rien, dû au hasard. J’ai fait des études d’hôtellerie à Liège. Ensuite, j’ai rencontré mon épouse qui, elle était de Marche. C’est ainsi que j’ai ouvert mon établissement ici et que nous habitons cette petite ville qui me plaît à de nombreux égards. Mon épouse et moi-même avions fait le constat tout simple qu’il manquait un établissement de terroir sur Marche-en-Famenne, où l’artisanat local serait mis à l’honneur et où le fait maison serait de rigueur. L’idée du concept avait vu le jour et je me suis mis à la recherche du bon endroit. C’est ainsi que j’ai trouvé ce local sur la Place aux Foires qui est véritablement l’endroit où il faut être dans cette ville! C'est sur cette même place que sont organisés les marchés hebdomadaires, les festivités tout au long de l’année, telles que le village de Noël, les fêtes de la musique, etc. Il est également aisé de se garer sur les abords de cette place centrale ! »
proposons, du vol au vent dont on élabore nous-même les feuilletés, en passant par les boulettes, les sauces et pas que… Tout est fait maison. Cela fait cinq ans que nous sommes ouverts et objectivement on a de plus en plus de clients. Nous ne souffrons d’aucune concurrence. En outre, être ouvert sept jours sur sept et pouvoir servir tous les plats présents à la carte, dès onze heures et jusqu’à 21 heures, réprésentent également un atout majeur. J’ai souhaité apporter soutien et reconnaissance aux artisans marchois et des alentours. Je travaille avec la boulangerie Poncelet qui prépare plus de 50 sortes de pains
différents, la boucherie Poes qui nous livre de succulents jambons fumés et colliers d’Ardennes. Quant au porc, je travaille celui de chez Magerotte, à Nassogne, qui est reconnu pour la qualité de ses produits. Le circuitcourt et l’artisanat me tiennent véritablement à cœur. Sur ma carte, figurent d’ailleurs les noms des artisans dont j’ai utilisé l’une ou l’autre préparation. Si mes clients ont aimé le pain, le jambon ou le porc, ils pourront en acheter. Il s’agit, entre nous, d’un procédé donnant-donnant mais surtout d’une reconnaissance de leur travail, d’une mise à l’honneur d’un savoir-faire. Pour vous donner l’eau à la bouche, la bière au miel Saint-Monon ainsi que le vin de fleurs Victor et Louise sont à la carte. Notre province est riche en artisanat, tout est concentré dans un rayon d’une trentaine de kilomètres. Il faut à
restrictif où il était possible de faire soit l’un soit l’autre. Le « comptoir » représente donc plutôt l’aspect boissons et l’adjectif « gourmand » ce qui a trait à l’alimentation. Nous accueillons une clientèle fidèle, locale, aussi bien des jeunes qui apprécient de bien manger que des personnes plus âgées qui viennent juste prendre un bon verre. Marche-en-Famenne est une ville dynamique qui vit par elle-même. Certes, de nombreux touristes sont présents durant les vacances mais la clientèle marchoise est bel et bien notre clientèle de base. Notre ville est très appréciée tant elle est conviviale, propre, cohérente en terme architecturale et possède en outre un beau piétonnier. J’ajouterai qu’en saison, elle est particulièrement bien fleurie. De plus, en terme géographique wallon,
« Notre leitmotiv est la préparation de repas entièrement faits maison en sélectionnant avec rigueur, entre autres, des produits locaux, ayant une vraie valeur gustative.» © Comptoir Gourmand tout prix faire perdurer cette culture du bien manger. Entre un produit artisanal et un produit industriel, il y a peu de comparaisons possibles. L’artisanat a sa propre saveur… »
serait facile de céder à la tentation du semi-préparé… mais pour ma part, je ne compte absolument pas changer ma méthode de travail ni l’offre que je propose. La qualité, la convivialité, le local sont des valeurs sur lesquelles je m’appuie ! » « Au niveau de mon établissement à proprement parlé, il tenait auparavant lieu de boulangerie et de lieu d’habitation. Il datait des années 1900… Quelques transformations ont donc été nécessaires. Le but était de maintenir certains éléments inhérents au bâtiment afin d’y conserver une ambiance rustique d’antan. C’est ainsi que des murs de briques, des poutres en chêne et des colombages ont été conservés. Durant la rénovation, on a privilégié les matériaux nobles et chaleureux tels que le bois, la pierre. »
Un concept unique « J’étais et je suis toujours le seul sur Marche à exploiter ce concept. Notre leitmotiv est la préparation de repas entièrement faits maison, en sélectionnant avec rigueur, entre autres, des produits locaux ayant une vraie valeur gustative. La clientèle vient chez nous car elle sait qu’elle ne trouvera pas ailleurs ce que nous
Concernant les partenariats avec de petits producteurs, il n’y a pas véritablement de règle. En général, Fabrice instigue ces collaborations. Toutefois, avec la maison Victor et Louise, il en fut autrement. « J’ai été démarché par eux car ils cherchaient un point de vente local. D’une certaine manière le label Bistrot de Terroir® colle assez bien à leur concept. Sur la ville de Marche, nous sommes les seuls à être labellisés. Nous en sommes très fiers. Il faut être conscient que la mise en place d’un service convivial mais de qualité ainsi que l’élaboration de mets qualitatifs nécessitent un travail conséquent. Ce label est avant tout la reconnaissance du travail fourni au quotidien par l’exploitant. Une offre gustative optimale, faite maison, exige un surcoût en termes financiers mais également un surcroit de travail et par conséquent, de personnel. Il
Choix de la dénomination
© Comptoir Gourmand
« J’étais à la recherche d’un nom qui soit clair sur mes intentions, à savoir que chez moi, on peut boire un verre mais également manger. Je ne voulais pas créer un établissement
elle jouit d’une position centrale. Il s’agit vraiment d’une ville où il fait bon vivre… et qui a, entre autres, le mérite d’avoir pu se développer en gardant un aspect rural fort apprécié (sourire). Notre Place des Foires va être définitivement couverte ce qui permettra d’y organiser des manifestations toute l’année… Que demander de plus ? L’emplacement est idéal (sourire). » La convivialité fait ici office de carte de visite. Le personnel est familial, à l’écoute… Le service est décontracté. Le client doit être parfaitement servi dans une ambiance chaleureuse, sans empressement. Il doit se sentir à l’aise. Quant aux succulents mets présents à la carte, je vous laisse seul juge de leur fraîcheur et de leur qualité. Une chose est sûre, vous ne serez pas déçu ! « Le Comptoir Gourmand » Place aux Foires 4 6900 Marche-en-Famenne 084/41.25.91 C.Tx
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« Maison Victor et Louise »,
La une production artisanale tournée vers l’avenir ! Ce projet ambitieux est né d’un constat somme toute fort simple… La Belgique, bien que possédant de nombreux talents et de multiples produits dignes de rivaliser avec les meilleurs, ne les mets pas suffisamment à l’honneur. Forts de ce constat, deux jeunes entrepreneurs ont décidé de se lancer dans l’élaboration d’un « vin de fleurs » de terroir, goûteux, qualitatif et 100 % belge.
positif sur le produit final. Il fallait arriver à un équilibre parfait, tout a été élaboré avec grand soin. Notre travail au quotidien est de procéder à la macération tandis que le vin de pommes nous est fourni par un producteur de la région. » « Victor et Louise sont les grandsparents d’un des associés. En grands passionnés de vins qu’ils sont, Victor et Louise possèdent une très bonne cave d’où l’intérêt d’y organiser une réunion permettant de décider du concept innovant que nous allions mettre en chantier. Ce fut chose faite chez eux. C’était donc un juste retour que de donner leur nom à notre breuvage… »
un contact avec des professionnels afin d’évaluer s’il y avait un intérêt à prévoir un rendez-vous de dégustation. Nous avons démarché les épiceries fines mais également le Bistrot de Terroir® Le Comptoir Gourmand. Nous sommes définitivement restés dans ce circuit. Ces petits commerçants particulièrement sensibles à la qualité, au terroir et surtout à l’originalité de notre produit nous ont accordé leur confiance. Pour nous, il est aujourd’hui inconcevable de distribuer notre produit dans la grande distribution afin de garantir à ces commerçants l’originalité de leur offre. La confiance est également primordiale dans notre concept !
Une fleur bien délicate « Tout le monde met la main à la pâte quand il s’agit de procéder à la cueillette de cette fleur sauvage, récoltée dans les forêts ardennaises. Les fleurs sont utilisées toutes fraîches tant elles sont délicates. Il faut les traiter rapidement afin d’éviter toute oxydation. Développer ce produit est, pour nous, véritablement une passion. Toutefois, il faut savoir qu’il a fallu bon nombre d’essais pour obtenir le produit raffiné que nous attendions. Différents types de fleurs ont été testés mais également différents temps de macération… Il a fallu mûrir ce projet ! Pour vous donner une idée, depuis la genèse du projet jusqu’à la sortie de cave des premières bouteilles, deux années auront été nécessaires. Nous mettons un point d’honneur à travailler, autant que faire se peut, uniquement avec des intervenants belges. Notre production consiste en la macération de fleurs mais pas que… Nous avons développé une nouvelle gamme consistant à faire macérer une plante, en l’occurrence le rooibos. Le résultat est à la hauteur de nos attentes, il est d’ores et déjà commercialisé.
Une confiance instaurée… « Dans le but de faire connaître ce produit dont nous sommes très fiers, nous avons tout d’abord pris
Au détour d’une conversation entre collègues, Farjad et Jonathan se donnent comme objectif de créer un projet ensemble. L’un et l’autre voyagent assez bien dans le cadre de leur travail respectif et constatent que bon nombre de produits étrangers sont mis à l’honneur dans nos aéroports intra muros. A contrario, peu de produits belges y sont présents. Il s’agit là d’une attitude dommageable à laquelle il fallait remédier… « De là nous est venue l’idée d’élaborer un produit belge goûteux alliant qualité et terroir. Cette recherche de qualité et le fait de s’entourer d’intervenants belges étant la base de notre projet, nous voulions aussi lui apporter un beau
visuel, une image jeune et dans l’air du temps. En passionnés de vins que nous sommes, nous savions que la Belgique produisait d’excellents vins à base de raisins. Néanmoins, n’ayant pas l’opportunité d’obtenir ces vins, nous nous sommes naturellement tournés vers des « vins à base de pommes ». Je tiens à souligner qu’il est ici question d’un apéritif festif, non pas d’un vin de table ! Cet apéritif résulte d’une réelle macération de fleurs ou de rooibos afin d’obtenir le résultat escompté. Les fleurs ou les rooibos étant en réel contact avec ce vin de pommes, le goût en est assez prononcé…Ensuite, des myrtilles sont ajoutées et permettent d’obtenir une coloration rosée. Nous ne voulions pas ajouter pour ajouter mais bien faire en sorte que chaque ajout ait un impact
« Je tiens à souligner qu’il est ici question d’un apéritif festif non pas d’un vin de table ! Cet apéritif résulte d’une réelle macération de fleurs afin d’obtenir le résultat escompté. » Nous sommes sur une production éphémère que nous essayons de stabiliser dans le but de répondre à la demande et aux besoins de notre clientèle. Sur base annuelle, nous sommes sur une moyenne de 11 à 15.000 bouteilles pour le « rosé de fleurs » et de 7.500 bouteilles pour le rooibos. Notre capacité d’évolution est bien réelle. Il est primordial d’obtenir une stabilité parfaite en termes de goût, d’arôme. Pour ce faire, nous gardons chaque année un échantillon de la production qui nous permet d’ajuster l’année suivante, le cas échéant… Toutefois, nous sommes tributaires de la
nature, de notre environnement et de ce qu’il peut nous offrir. Nous respectons son rythme et n’avons aucunement l’intention de la mettre à mal. Ce souci environnemental est également une réelle préoccupation ! Nous ne sommes pas sur une production industrielle mais bien artisanale. Nous pouvons compter, parmi les associés, sur des profils professionnels différents et complémentaires. Notre équipe se compose d’un œnologue John, d’un ingénieur industriel Jonathan, d’un entrepreneur Aurelien ainsi que d’un diplômé en économiemarketing Farjad. Nos compétences sont variées, nous sommes multicasquettes. Nous travaillons tous au bon fonctionnement du projet commun… Chacun apporte son expérience, son expertise pour proposer un produit très qualitatif et original. Il faut bien l’avouer, notre produit jouit d’un réel engouement. Le retour de la clientèle est très positif. Certains clients précommandent même leurs bouteilles d’année en année. Que ce soit pour le « rosé de fleurs » ou le « vin au rooibos », ils possèdent tous deux trois étapes lors de la dégustation. La première étant le nez. Les fleurs aussi bien que le rooibos sont des composants assez puissants au niveau odorat. Quant à l’aspect de la dégustation, vous allez avoir de prime abord un côté sucré. Toutefois, celui-ci est contrebalancé en fin de bouche par des notes herbacées, issues du procédé même de macération. En effet, nous ajoutons aussi bien les tiges de fleurs que les plantes entières. Ces notes herbacées coupent net la sucrosité et confèrent une certaine fraîcheur. » Pari tenu pour ces jeunes entrepreneurs qui ont parfaitement réussi à élaborer un produit artisanal, original et qui plus est, excellent … De quoi s’enorgueillir d’un succulent produit supplémentaire mais également de booster notre image à l’international ! « Maison Victor et Louise » u www.victor-louise.com Sales & Marketing Director: Talukder Farjad, +32.498.35.62.36, talukder.f@belgian-bc.com C.TX
Pour obtenir de plus amples informations au sujet du label Bistrot de Terroir® en Wallonie, complétez et renvoyez vos coordonnées par fax au 081/72.18.89, par courriel à info@bistrotdeterroir.be ou par courrier à la Fédération HoReCa Wallonie Asbl - Av. Gouverneur Bovesse 35 bte 1 - 5100 JAMBES. Nom : ................................................................................
Prénom : ..................................................................
Enseigne : ........................................................................
□ Café
□ Brasserie
N° d’entreprise : ...............................................................
□ Petite restauration
□ Restauration
Adresse : ....................................................................................................................................................................... ........................................................................................................................................................................................ Tél. : .................................................................................
Fax : ........................................................................
E-mail : .......................................................................................................................................................................... Site web : ...................................................................................................................................................................... Jour(s) de fermeture : ...................................................................................................................................................
www.bistrotdeterroir.be
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HORECACONSEILS
NOUS NE TRAVAILLONS PAS POUR METRO
NOUS TRAVAILLONS AU SUCCÈS DE MILLIONS D’ENTREPRISES, PETITES ET GRANDES, PARTOUT DANS LE MONDE. NOUS TRAVAILLONS POUR LES CRÉATEURS, LES DÉCIDEURS, CEUX QUI CROIENT QUE L’ONT PEUT CONSTRUIRE N’IMPORTE QUOI À PARTIR DE RIEN. QUI ONT RÉALISÉ LEUR RÊVE EN CRÉANT LEUR PROPRE ENTREPRISE. NOUS TRAVAILLONS POUR EUX.
Les paiements via les terminaux de paiement électronique et via smartphones
Les paiements par carte et les terminaux Le terminal de paiement exige une présence “physique” de la carte avec lecture de la puce et du code pin (système le plus répandu). La nouvelle fonctionnalité des cartes « sans contact » permet une lecture de la puce sans introduire la carte et sans code pin, jusqu’à un certain plafond de sécurité (souvent 25 euros). L’avantage principal est un gain de temps considérable car pour ces microtransactions, les clients ne doivent plus introduire leur code pin. Lorsque la limite cumulative de transactions (souvent 50 euros) est atteinte, le terminal demandera l’introduction du code pin. Les consommateurs ne doivent pas craindre cette nouvelle technologie car c’est l’appareil qui donne le message de passer la carte devant le lecteur (et non l’inverse). De plus, le titulaire de la carte garde toujours un droit de contestation. Dès lors, le paiement « sans contact » représente un gain de temps pour vous et pour vos clients.
Les paiements via smartphones Les jeunes utilisent de plus en plus
leur téléphone pour de nombreuses occupations en tout genre. C’est effectivement le cas aussi pour régler leurs dépenses dans l’Horeca. Il existe différents systèmes pour stocker les informations de votre carte Visa, Mastercard ou Maestro dans les « Wallets » de votre portable et vous permettre ainsi de payer sans avoir votre carte “physiquement” sur vous. Les « Wallets » les plus connus sont Apple Pay et Google Pay. Quand vous acceptez les cartes Visa
ou Mastercard, vos clients peuvent payer via la fonction « sans contact » de votre terminal et leur portable. Le commerçant doit donc toujours avoir un terminal qui peut accepter ces transactions ! Il existe d’autres systèmes via des “Apps” qui permettent d’effectuer un virement de particulier à particulier ou de particulier à commerçant. En Belgique, le plus connu est “Payconiq by Bancontact”. Payconiq est basé sur le virement du compte du client vers votre compte. Un code QR est imprimé sur un ticket ou affiché sur l’écran du terminal ou du smartphone, que le client doit ensuite ‘photographier’ via l’App Payconiq. Pour accepter ce paiement, il faut activer une application sur votre terminal et avoir un contrat avec Payconiq.
Dimitri Maréchal Europabank, votre partenaire pour les solutions de paiement
Dimitri Maréchal
Délégué commercial - Département Cards E-mail : dimitri.marechal@ europabank.be Gsm : 0476/625.753
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HORECAFRITERIE
La friterie « L’Entre-Theux »,
un engagement quotidien en faveur de l'environnement!
© Fédération HoReCa Wallonie
Pour cette édition automnale, notre étape nous mène en province de Liège. Nous partons à la rencontre d’un couple formé de longue date, dont les compétences professionnelles bien différentes ont fini par se rencontrer et permettre la création d’un établissement familial, très apprécié dans la localité de Theux. Une entreprise familiale Ayant fait des études d’hôtellerie à Spa, Olivier Lerho se prédestinait à ce métier aussi loin qu’il se souvienne. Toutefois, afin de préserver sa vie de famille, il n’a jamais travaillé dans le secteur. « Martine, mon épouse, travaillait dans un bureau de courtage après avoir fait HEC. A un certain moment, je lui ai fait part de mon intention d’ouvrir mon propre commerce. Je ne la remercierai jamais assez de m’avoir dissuadé d’ouvrir une taverne. Les horaires y sont très aléatoires et le public très différent de celui présent dans une friterie. Nous avions repéré cette maison mais de prime abord, elle nous paraissait trop grande. Au final, nous sommes revenus sur notre décision considérant le fort potentiel du bâtiment et avons ouvert le 1er avril 2005. L’espace était réduit de moitié, j’y travaillais seul. L’organisation était celle d’un self-service. Cela n’a pas duré longtemps car j’ai été rapidement suivi par la clientèle. Après deux mois, mon épouse me rejoignait afin que nous puissions travailler en couple. Nous travaillons maintenant en famille et employons des jeunes de la région. » Pour Martine, il s’agit d’un virage professionnel à 360 degrés. « Je ne regrette pas ma carrière précédente mais je suis passée à autre chose. Ma vie actuelle me convient parfaitement. Je n’ai jamais eu peur car je fais confiance à mon mari qui est, entre autres, un excellent cuisinier (sourire). Travailler pour soi représente une réelle plus-value, pour moi. En outre, il faut savoir que pour profiter de son conjoint qui travaille dans le secteur horeca, il faut également y travailler. Dans le processus de création de l’entreprise, je me suis chargée de toute la partie administrative et comptable. Nous travaillons en couple, nous nous épaulons, nous collaborons au quotidien et sommes l’un et l’autre partie prenante de la réussite et de l’évolution de notre
entreprise. Ceci étant, nous ne sommes pas toujours du même avis et c’est précisément dans ces cas-là que l’équilibre s’installe… J’œuvre en salle où je suis particulièrement attentive aux besoins et remarques de la clientèle que je répercute en cuisine. Cela nous permet de sentir les tendances. Je ne m’immisce pas dans la cuisine, sauf pour goûter (sourire). Là, j’ai le beau rôle (rire). »
et moi allions manger dans une friterierestaurant. Ce type d’établissement n’existait plus et c’est précisément la raison pour laquelle nous avons ouvert L’Entre-Theux. »
Points forts Nous disposons d’un espace très aéré, lumineux et particulièrement confortable. Le fait que notre établissement est une friterie-restaurant représente un atout supplémentaire. A la belle saison, nous avons une vaste terrasse qui peut accueillir une centaine de personnes et les quelques emplacements de parking ne sont pas à négliger. Géographiquement, nous sommes proches de deux attractions majeures de notre province : le Circuit de Spa Francorchamps
« J’aime voir les gens et c’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle j’ai décidé d’installer une cuisine ouverte afin de ne pas couper le contact avec la salle. » Quant à Olivier, ce qui le motive dans le métier, ce sont les nombreux contacts qu’il y noue. « J’aime voir les gens et c’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle j’ai décidé d’installer une cuisine ouverte afin de ne pas couper le contact avec la salle. Ma clientèle vient pour se détendre, pour passer un bon moment. C’est un métier agréable et très varié. Si vous êtes sérieux, constant, organisé et courageux, il y a du travail à n’en pas douter. La propreté du lieu, le sourire affiché dès l’entrée et la politesse sont des valeurs sûres dans notre métier. » Quant à Martine, elle souhaite nous faire part de ses préoccupations de gestionnaire. « J'ajouterais qu'une gestion globale et et financière pointilleuses sont aussi d’une importance capitale. En ce sens, mon expérience professionnelle a été plus qu’utile de sorte que notre entreprise a rapidement pu évoluer. »
ainsi que les cascades de Coo. Nos frites fraîches, cuites dans de la graisse de bœuf, sont appréciées. Nous commercialisons également toute une gamme de salades, agrémentées de légumes frais provenant de notre primeur. Nous coupons, râpons et proposons des produits frais et de qualité, faits maison, tels que les boulettes à la sauce lapin. Les hamburgers, dans l’air du temps, sont également proposés. Je pense au plus original que nous agrémentons d’une croquette au fromage provenant de notre crémier, à laquelle nous ajoutons une sauce mayonnaise à l’estragon et oignons, qui n’est autre qu’une recette de ma maman, la base étant bien sûr une viande de bœuf de notre boucher.
« Quand j’étais petit, je cuisinais pas mal avec ma maman, j’ai toujours aimé cela. Mes parents
« Cela faisait déjà un certain temps que nous étions attentifs à mettre en place des habitudes
Respect de l’environnement au quotidien
de vie écologiquement plus responsables en famille. Dans les écoles, il y a eu un regain d’intérêt sur la question environnementale, jusqu’à une participation massive des élèves lors des marches pour le climat. Nos enfants y ont participé et ont été, une fois de plus, sensibilisés. Nous avons décidé de réduire le plastique en supprimant les cups de lait par des petites cruches en verre. Nous posons la question au client de savoir s’il désire du lait afin d’éviter tout gaspillage. Nous essayons de conscientiser la clientèle en lui demandant d’emmener ses contenants pour tous les mets en sauce à emporter. Les pailles sont définitivement proscrites. Notre préoccupation écologique remonte également vers nos fournisseurs qui sont, pour la plupart, incohérents lors de l’emballage des marchandises. Toutes les commandes sont placées dans des boîtes en carton récupérées de ci de là. Nos barquettes sont également en carton. Et ce n’est qu’un début…
Quelques conseils … « Nous avons commencé petit en ayant toujours eu comme objectif de nous agrandir si le contexte le permettait. Nous avons eu la chance qu’il en soit ainsi. Toutefois, il faut veiller à commencer à sa mesure, par exemple, en achetant du matériel d’occasion. Personne ne peut réellement présager de la tournure que prendront les choses. Il faut l’avoir à l’esprit que se lancer équivaut à prendre un risque réel. Ce risque doit, à tout prix, être maîtrisé. Cependant, faire ce que l’on aime n’a pas de prix. De semaines en semaines, les habitués prennent place, conversent, les discussions vont bon train, les contacts se nouent. Mon épouse a un mot, une attention pour chacun de sorte que nous considérons qu’une activité horeca participe activement à la création d’un lien social à part entière ! C.TX Friterie L’Entre-Theux Les Digues 11 4910 THEUX Tél : 087/77.05.33
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HORECAFORMATIONS SECTORELLES
Les biocides, une notion encore floue
dans le secteur Horeca ? Dans le cadre de vos activités, vous êtes quotidiennement confrontés à l’utilisation de produits biocides (bio = vie ; cide = tue). Il s’agit principalement, pour le secteur Horeca, de sprays avec évaporation, de désinfectants à poser et à rincer mais aussi d’appâts pour les rats et les souris. Ces pesticides, qu’ils proviennent du circuit libre ou du circuit restreint, peuvent représenter un danger pour la santé de leurs utilisateurs, danger parfois sévère si ces produits issus du circuit restreint sont utilisés sans précaution. A travers notre interview, Laetitia van Vyve, formatrice de l’asbl C.Q.S.HoReCa, a souhaité mettre en avant divers points d’attention par rapport à cette problématique et nous sensibiliser sur la dangerosité de ces produits.
Ce qu’il faut absolument savoir !
S
elon Laetitia van Vyve, « le secteur Horeca a peu conscience que les produits en circuit restreint sont plus dangereux que les autres. Pourtant, ils font l’objet d’une législation récente ». Pour savoir s’ils appartiennent au circuit restreint, les usagers peuvent consulter l’étiquette des produits, la fiche technique, la fiche de données de sécurité, la liste des biocides autorisés (uwww.biocide.be), l’acte d'autorisation des produits. Sur cet acte, une mention de type « usage exclusivement réservé aux professionnels », ainsi que « closed circuit » indiquent que le produit est en circuit restreint et que des mesures indispensables sont à prendre. Un
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autre moyen de s’informer est de consulter directement son fournisseur. De plus, tout professionnel Horeca utilisant des produits en circuit restreint doit obligatoirement s’enregistrer sur le site du SPF Santé publique (uhttps://www.health. belgium.be/fr/circuit-restreint#1). Il doit également confirmer son statut d’utilisateur annuellement (avant le 31 décembre), via le système d’enregistrement en ligne. Laetitia van Vyve insiste sur le fait que si l’exploitant Horeca s’est enregistré en tant qu’utilisateur, cela implique qu’il est évidemment au courant de la législation et de ses obligations… Enfin, selon elle, « Il est utile de choisir un fournisseur de produits de nettoyage et de désinfection qui connaît bien cette problématique. Il pourra, dès lors, conseiller au mieux les gérants concernant les produits les plus adaptés à leur activité, souvent en privilégiant les biocides en circuit libre, moins dangereux. Et il les formera à une utilisation efficace et sûre ».
Pour une utilisation optimale… Dans le secteur Horeca, l’implémentation d’une réglementation sanitaire est nécessaire pour garantir un environnement sain. « Tout gérant Horeca doit prévoir un plan de nettoyage et de désinfection. Toutefois, il ne faut pas désinfecter toutes les surfaces tous les jours ! Une désinfection mal menée peut favoriser l’apparition de souches résistantes. Et même si l’usage des biocides a diminué à ce jour, il faut
© Fédération HoReCa Wallonie absolument utiliser le bon produit en bonne quantité », nous confie Laetitia van Vyve. Afin d’assurer une efficacité sûre et optimale des produits, Laetitia nous dresse une liste non exhaustive des éléments indispensables à prendre en considération : un ordre de priorité des produits exact
nous signale également qu’il existe une série d’équipements pour se protéger, obligatoires pour certains produits, tels que des lunettes de protection, des gants spécifiques, un tablier. Néanmoins, Laetitia constate que sur le terrain, il est rare de voir du personnel Horeca avec des lunettes ou des gants spécifiques.
« Tout professionnel Horeca utilisant des produits en circuit restreint doit obligatoirement s’enregistrer sur le site du SPF Santé publique. » (détergent avant désinfectant), un dosage correct, un temps de pause adapté, un rinçage suffisant (s’il est prévu par le fabricant), une bonne température de l’eau, une identification conforme des flacons, aucun mélange entre les produits, un respect strict des conditions de stockage des produits reprises dans l’acte d’autorisation, etc. Enfin, les utilisateurs des biocides doivent absolument lire les étiquettes et les fiches des produits (fiche technique + fiche de données de sécurité) afin d’être correctement informés sur leur utilisation.
Des équipements pour mieux se protéger Pour éviter une quelconque brûlure ou projection dans les yeux en utilisant un biocide, Laetitia van Vyve
« Dans des cas exceptionnels, on peut apercevoir, dans les cuisines, des boitiers pour les lunettes ou les gants spécifiques mais quand on les ouvre, ils sont vides. On peut conclure que les utilisateurs sont peu conscients que certains produits sont corrosifs et ne peuvent être inhalés. Peu ont été briefé sur les équipements de protection à porter et sur les mesures à prendre en cas de contact avec les yeux ou avec la peau. »
Former son personnel, une étape nécessaire ! Selon l’AR du 04.04.19, art.38 « Chaque utilisateur et vendeur de produits biocides affectés en circuit restreint possède les connaissances nécessaires concernant l'utilisation correcte de ces produits biocides. Les vendeurs et les utilisateurs de
tels produits biocides assurent la formation de leur personnel ou des personnes qui travaillent pour eux. Dans le futur et au cas par cas, des formations pourraient être imposées. » Selon Laetitia van Vyve, « le gérant de l’établissement doit prendre le temps de se former correctement à l’usage des biocides et ce, même si le vendeur qui doit être à l’origine de cette démarche, ne le fait pas ! Il doit également (faire) former ses travailleurs et communiquer régulièrement à ce sujet, vu la grande rotation du personnel dans l’Horeca. Cela vaut également pour les autres produits dangereux, comme par exemple ceux réservés aux fours. Ainsi, les activités de nettoyage et de désinfection seront efficaces et la sécurité de l’opérateur sera garantie ! Au sein de l’asbl C.Q.S.HoReCa, mes collègues formateurs en autocontrôle font systématiquement un point d’attention sur l’usage des biocides. Ils y abordent clairement ces notions en mettant l’accent sur l’utilisation correcte des biocides pour une efficacité irréprochable du nettoyage et de la désinfection. A l’avenir, les aspects « sécurité » seront également abordés de façon plus détaillée. » Pour plus d’informations à ce sujet, contactez sans plus attendre l’asbl C.Q.S.HoReCa par courriel, à l’adresse info@cqshoreca.be. R.H.
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n° 110 - octobre 2019
HORECAPROXIMITE
Les rendez-vous Horeca
du 2 trimestre 2019 e
1. Séance d’informations : La transmission d’entreprise dans le secteur Horeca Dans le cadre de la semaine de la transmission, la Fédération HoReCa Wallonie abordera la reprise d’une entreprise Horeca ou de son fonds de commerce. Voici quelques éléments qui seront abordés lors de cette matinée : • Faut-il reprendre tout ou une partie de l’entreprise ? • Le fonds de commerce peut-il être valorisé ?
Jambes, le 22/10/2019, de 9h30 à 12h00.
2. Séance d’informations : Le comptable, le plus fidèle conseiller d’un entrepreneur : que peut-on attendre de lui ? Les compétences d'un comptable sont multiples et très variées. Au-delà des activités comptables, sa plus-value consiste en son rôle de conseiller en droit des sociétés, en droit social et en gestion d'entreprises. Il accompagne l'entreprise tout au long de son développement et joue donc un rôle essentiel dans la vie économique de celle-ci. Cette matinée d’informations fera le point sur les divers services que peut offrir un bon comptable ainsi que sur les notions essentielles à connaître pour un bon déroulement de ses activités (suivi des clients, des fournisseurs, cash-flow, etc.).
3. Formation Starter : Soyez armé pour vos premiers pas dans le secteur Cette formation est accessible à tous les starters du secteur Horeca et a pour objectif d’aborder les connaissances ainsi que la réglementation essentielle à tous les professionnels du secteur. Cinq modules peuvent être suivis : • Préparer/Financer son projet, • Conditions pour exercer l’activité, • Pratiques commerciales, • Sécurité alimentaire et viabilité financière • Pratique et environnement sectoriel
Jambes, les 02 et 03/12/2019, de 8h30 à 17h00.
Jambes, le 25/11/2019, de 9h30 à 12h00.
Intéressé ?
Pour toute information complémentaire ou inscription, contactez le secrétariat de la Fédération HoReCa Wallonie, par téléphone 081/72.18.88 ou par mail info@horecawallonie.be.
61e Banquet de la Sainte-Marthe de la Fédération HoReCa Namur et Brabant wallon Le Menu
La
Sainte-Marthe …une tradition festive à Namur ! Cet événement rassemble les membres de la Fédération Ho.Re.Ca. Wallonie et leurs amis
Offrez-vous un moment de détente et de plaisir dans une ambiance conviviale...
Apéritif offert par la Commission Sainte-Marthe et Mises en bouche • Salade automnale, Magret de Canard fumé, Foie gras, Gésier confit, Mendiants • Noix de Saint-Jacques snackées, Poireaux et Beurre blanc • Filet de Biche, Sauce poivrade, Crosnes, Airelles, Chiconnette, Pommes croquignoles • Gourmandises sucrées • Café offert par les Cafés St Médard et Mignardises
Le Président, Jean-Louis Mathy ainsi que les membres du Conseil d’Administration de FED.Ho.Re.Ca. Namur et Brabant Wallon ont le plaisir de vous inviter au
61e Banquet de la Saintesuivi d’une soirée dansante,
le Mercredi 20 novembre à 19h00. Réservation : Uniquement par versement de 55€/personne (hors boissons) sur le compte BE84 0882 1416 3059 de FED. Ho.Re.Ca. Namur et Brabant Wallon avant le 13 novembre 2019. Adresse du jour : Ecole Hôtelière Provinciale de Namur Avenue de l’Ermitage, 7 5000 Namur
Informations complémentaires au secrétariat : 081 74 97 65
SALON PROFESSIONNEL POUR L’HORECA ET LES COLLECTIVITÉS
TASTE THE GREEN FUTURE
FLANDERS EXPO GAND
HORECAEXPO.BE
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nr° 110 - octobre 2019
HORECAPETITES ANNONCES Pizzeria Pinocchio à Arlon recherche actuellement des serveurs expérimentés à temps plein ou à mi-temps. Contact : Mr Talotta au 0499/283602
Com à remettre à Charleroi - C Com Ville2 restaurant 70 places - Accès aisé, bonne clientèle - Cuisine FR et Italienne - Cause santé - Installé depuis 25 ans - Contact 0474/136114
Citations…
Commerce à remettre à ARLON - Place de L’Yser Friterie caravane - Emplacement fixe (provincial) Véritable institution Arlonaise depuis 40 ans Précurseur de la frite au fromage Renseignements par mail à poncin94@hotmail.com
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« On dit souvent que derrière chaque grand homme, il y a une femme encore plus grande. C’est tout à fait vrai en ce qui me concerne. Sans elle, je ne serais pas celui que je suis aujourd’hui. Non seulement, elle m’a soutenu et protégé, mais en plus elle n’a jamais hésité à me corriger. Et c’est elle qui tenait les cordons de la bourse ! Car je suis de nature impulsive... J’avais en effet tendance à vouloir investir alors qu’on ne pouvait pas se le permettre. Par exemple, dans l’achat d’un nouveau service pour le restaurant, parce que je voulais que tout soit parfait. Mais elle m’en empêchait : « Maintenant, tu vas m’écouter : ce n’est pas possible ! » Et elle avait raison. »
A vendre hôtel, restaurant, taverne Restaurant capacité +/- 80 cvts, hôtel 3* 14 chambres, taverne -/+ 25 places, terrasse, piscine ouverte, grand parking gratuit. Près d’une rivière fort fréquentée, nombreuses promenades à pied, à cheval, visites culturelles, etc. Possibilités de nouveaux concepts, logement dans le bâtiment principal, 3 chambres, salon salle à manger, salle de bain équipée, terrasse privée. Le site et l’établissement sont en excellent état et très bien équipés. CA annuel plus de 800 000 €. Prix : En toute propriété 1 350 000 €. Contact : 0473-511438 ou aubergelesse@skynet.be
A vendre : B&B,Hotel .Construction 1991 5100 m≤ Complètement à l'écart, 10 min de l’autoroute E40 Jabbeke,10 chambres avec maison privée,en pleine action. Autres possibilités p.ex.profession libérale ou villa privée contact tel.0495460306 5540 Hastière, Véritable Moulin à eau du 12ème siècle avec terrain de 70 ares. Actuellement exploité comme restaurant d’une capacité de 120 couverts. Le tout est dans un cadre authentique, aux matériaux nobles d’époque. Prix: 499.000€ Plus d’infos au 082/22.44.55
Piet Huysentruyt dans Het Laatste Nieuws.
de la Contrôle l’eau de qualité
L'Horeca Echo du mois d'octobre aborde les sujets suivants :
TVA sur lales annu tions
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- Régime forfaitaire pour l’impôt sur les revenus des cafés - Evénements pop-up avec des structures gonflables - Législation sur le tabac - Conseil : calculateur de loyer -O bligations de l’employeur dans le cadre de l’assurance accidents du travail - Conseil : dispense de prestations au cours du préavis, obligation d’informer le travailleur - Démission
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Future food designer Chloé Rutzerveld dans Vrij Nederland.
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« Il y a belle lurette que nous ne mangeons plus pour vivre, mais que nous vivons pour le plaisir de manger. »
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« Je pourrais doubler mon chiffre d’affaires. Mais alors, je devrais aussi engager beaucoup plus de personnel, ce qui engendrerait d’énormes coûts, tant financiers qu’administratifs. Sans parler de toute la paperasserie… L’État donne beaucoup trop de droits aux travailleurs et pas assez aux employeurs. En fait, tout le monde devrait être indépendant. Alors tout le monde se bougerait et irait travailler. Il n’y aurait plus de chômage. Qu’est-ce qui peut bien motiver les chômeurs et les personnes qui dépendent du CPAS ? » Arabelle Meirlaen dans De Standaard
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Horecajournal
HORECAHÔTEL À LA CLÉ ® maman est également en coulisse en cas de besoin. En outre, mes parents, ayant une grande expérience de l’hôtellerie (que ce soit en cuisine, en management ou en gestion des stocks, etc.) sont d’une grande aide au quotidien. Ils représentent de véritables piliers sur lesquels nous pouvons nous reposer. »
Une harmonie fructueuse
Un mélange subtil entre hôtellerie traditionnelle et modernité © Fédération Horeca Wallonie
Superbement situé près du village de Saint-Hubert, capitale européenne de la chasse et de la nature, l’hôtel-restaurant « L’Auberge du Sabotier » perpétue les plus belles traditions du métier d’hôtelier. Sur base d’une solide réputation bâtie au fil du temps, cet établissement a connu un changement important ces dernières années. En effet, mi 2018, la jeune génération, Frédéric et Maxime Ulens, a repris les commandes. Sous son impulsion, cet hôtel illustre maintenant parfaitement les tendances nouvelles de l’hôtellerie familiale traditionnelle. Une transition toute en douceur Afin de ne pas engendrer une rupture totale, Frédéric et Maxime ont préféré que Luc Dewalque, l’ancien gérant de l’établissement depuis une vingtaine d’années, soit toujours présent dans l’hôtel pendant une période d’environ deux ans pour effectuer la transition avec eux. « Les clients sont habitués à son contact. Il s’agit d’une figure bien connue et appréciée dans la région. Il était donc tout à fait normal que celui-ci reste à nos côtés lors de nos débuts. En plus, il est de bons conseils et connaît bien le fonctionnement de son hôtel, sa clientèle, les producteurs locaux de la région, les pièges à éviter… Tout est bon à prendre… Quand on est jeune, on est preneur de tous conseils utiles afin de s’armer le mieux possible pour faire perdurer son activité. », nous confie Frédéric Ulens. « En plus, les clients apprécient le fait qu’il travaille toujours dans le restaurant. Cela les rassure et en même temps, ils nous font davantage confiance. Ils affectionnent aussi tout particulièrement que Luc Dewalque soit plus disponible pour bavarder avec eux. En effet, avant, il était seul à gérer l’hôtel et le restaurant et ne pouvait donc pas leur accorder beaucoup de temps ».
vraiment complémentaires. Mon papa, Luc Dewalque et son fils Romain complètent l’équipe en cuisine. Ils forment Maxime qui aimerait devenir, à terme, chef cuisinier. De l’autre côté, Gavroche, mon petit frère et notre sommelier m’aident en salle. Ma
Une des règles d’or de cet établissement est de privilégier une bonne communication entre chacun. « Nous discutons immédiatement des problèmes ou frustrations et nous essayons de contenter tout le monde. Chacun a son mot à dire. Maxime et moi soumettons toujours nos projets éventuels à nos parents pour avis, afin de nous orienter vers la bonne voie. Toutefois, nous apportons également notre touche personnelle en essayant d’actualiser et de moderniser, tant que faire se peut, notre gestion de l’établissement. La qualité et l’hospitalité restent deux concepts au centre de nos démarches. Nous avons choisi ce métier car nous aimons rencontrer et recevoir nos clients. Dès lors, nous faisons tout pour que notre hôtel soit accueillant et qu’on s’y sente comme chez soi ! » nous révèle fièrement Frédéric.
Un duo choc : tradition et nouvelles technologies Afin que l’hôtellerie familiale se perpétue, il faut à tout prix s’adapter aux tendances et aux attentes actuelles des consommateurs. Toute stratégie de développement doit impérativement en tenir compte et cela, nos deux patrons en herbe l’ont bien compris ! C’est pourquoi, ils proposent un concept d’hôtellerie familiale traditionnelle revisité à la sauce des nouvelles technologies. Frédéric en est persuadé : « Les nouvelles technologies nous permettent de faciliter notre organisation et de nous consacrer davantage aux clients. Dès lors, nous avons mis en place un nouveau mode de conduite, tout en conservant bien sûr l’esprit et les bases fondamentales du fonctionnement de l’hôtel. » Un des points essentiels de renouveau concerne la digitalisation. « Nous travaillons beaucoup avec les réseaux sociaux : Facebook, Instagram et Twitter, afin de se faire connaître, d’interagir avec nos clients et de prendre en compte leur avis. Cela permet également de lancer des actions promotionnelles de dernière minute pour remplir les chambres avant un week-end et de fidéliser une clientèle nouvelle. Au niveau du site Internet, la réservation en ligne est désormais possible, ce qui nous simplifie grandement la tâche. Nous avons également informatisé le livre de réservations papier, la gestion des stocks, la prise de
commande, etc., grâce à un système de réservations complet, disponible sur tablette, permettant de prendre les commandes où que l’on se trouve », nous livre Frédéric. « En ce qui concerne la cuisine, nous conservons les techniques culinaires anciennes, qu’on applique tout en utilisant les nouveaux outils à disposition. Cela nous permet un gain de temps considérable et de proposer des produits de qualité faits « maison », qui sont tout aussi savoureux que les produits d’antan », s’exprime Maxime, à l’origine de ces changements. « Nous faisons également attention aux allergènes car on rencontre, de plus en plus souvent, différents types d’intolérances en tout genre. Nous nous adaptons volontiers à ces nouvelles habitudes des consommateurs. »
Et pour conclure… Cet hôtel traditionnel familial, au meilleur sens du terme, a donc su garder ce côté convivial et intemporel d'un hôtel de village, véritable institution locale, en se renouvelant sans perdre son âme. Le charme des lieux, un accueil sobrement chaleureux, une cuisine gastronomique et savoureuse, des chambres simples et confortables où l'on s’y sent bien ainsi qu’une famille solidaire entièrement dévouée à sa clientèle, tels sont les principaux atouts de cet établissement mêlant tradition et modernité. Pour plus d’informations concernant l'hôtellerie familiale et/ou les nouvelles technologies, contactez sans plus attendre le service d’assistance de la Fédération HoReCa Wallonie dédié aux hôteliers « Hôtel à la Clé® », par mail à info@hotelalacle.be. R.H. L’Auberge du Sabotier Grand Rue, 21 - 6870 Awenne Tél. : 084/36.65.23 Mail : info@aubergedusabotier.be Site : www.aubergedusabotier.be
La famille, une vraie force Frédéric et son frère Maxime travaillent main dans la main avec leurs parents. Frédéric s’occupe de la réception, la gestion et l’administration de l’hôtel ainsi que du service à table, tandis que Maxime se trouve principalement en cuisine. « Nous sommes
© Fédération Horeca Wallonie