Horeca Journal

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En province de Luxembourg, l'Asbl Partageons Nos Routes et le Réseau Bistrot de Terroir® ont décidé de s’unir dans une action de prévention routière : Carton Plein. ➜ P. 3 Recourir à ces chers, trop chers prestataires de services… entre nécessité et arnaque… ➜ P. 2

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« Mister Blue Elephant » Karl Steppé

Leo Neels, à propos du code de déontologie du secteur pharmaceutique

Avez-vous participé à l’action Carton Plein ?

Le secteur pharmaceutique veut coûte que coûte couper court à l’idée qu’il veut influen­ cer les médecins. Il a donc rédigé un code de déontologie qui interdit l’octroi de primes ou d’avantages. Ce code définit également un prix indicatif pour les sorties au restaurant. Mais ce prix indicatif est-il réaliste ? Et ne pourrait-il pas être assoupli ? Ho.Re.Ca Journal a posé la question à Leo Neels, directeur général de Pharma.be.

« Bring me to the Blue Elephant, please. » Et le chauffeur de taxi pakistanais de m’emmener sans sourciller (et sans GPS) le long de la Tamise, jusqu’à l’Imperial Wharf, à Chelsea, pour finalement me déposer devant la porte du « Blue Elephant ». La même scène se répéterait probablement à Paris, Bangkok, Dubaï ou Bruxelles ou en remplaçant « Blue Elephant » par « La Porte des Indes », deux restaurants indiens qui appartiennent au même groupe.

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Ho.Re.Ca Vlaanderen Horeca Vlaanderen Ho.Re.Ca

JOURNAL KRANT

Nr 48 Nr - juli/augustus 2013 03 - februari 2009

Nr 48 -Verschijnt juillet/aout10 2013 Verschijnt 10 keer per per jaar jaar keer 10 numéros par Oplage: an 31.300 Oplage: 28.100 TIRAGE: descheemaecker 31.300 V.U. Andre V.U. Jan De haes E.R. andre descheemaecker Horeca Marketing Marketing Horeca Horeca Marketing Anspachlaan 111 bus 4, 4, 1000 1000 brussel brussel Anspachlaan bus BLVD. Anspach 111, 1000111 bruXELLES www.horecavlaanderen.be www.fedhorecavlaanderen.be www.horecabruxelles.be Afgiftekantoor: Mechelen Mechelen www.horecawallonie.be Afgiftekantoor: bureau d’émission: Malines

De officiële krant vanfédérations de federaties Ho.Re.Ca Vlaanderen, Brussel enWallonië Wallonië HoReCa Vlaanderen, Brussel en le journal officiel des ho.re.ca Bruxelles, wallonie et flandre

Report de l’en­ registrement de la caisse enregistreuse avec boîte noire

© Wouter Van Vooren

Une politique favorable aux cafés s’impose Les cafés belges filent un mauvais coton. Les dépenses, tout comme le nombre de consommateurs, diminuent. Une étude de Foodstep indique que de 2009 à 2012, le nombre de leurs clients est passé de 141 à 115 millions par an, soit une baisse de 18 %. Sur la même période, les dépenses des clients se sont contractées de 8 %. La baisse s’observe davantage au niveau du nombre de passages dans les cafés que du côté des dépenses par consommateur. Les clients commandent les mêmes produits mais moins fréquemment. Cette tendance suit le mouvement inverse de celle relevée dans le secteur de la restauration et de l’hôtellerie, où l’on enregistre une stagnation, voire une légère augmentation du nombre de visiteurs. Par contre, leurs dépenses se réduisent beaucoup plus nettement. Des chiffres de la Fédération des brasseurs montrent qu’en 2004, 54,2 % de la bière était encore

consommée dans l’horeca. L’année dernière, ce pourcentage n’était plus que de 45,6 %. Un nombre croissant d’amateurs achètent donc leur bière en magasin.

Les établissements horeca qui investissent et conceptualisent régulièrement séduisent davantage la jeune génération Chute FED. Ho.Re.Ca distingue plusieurs raisons à ce recul : « Le fait le plus notable est que la chute du nombre de clients âgés n’est pas compensée par les jeunes. Il semblerait que les patrons de café semblent être démunis quand ils tentent de les attirer. En revanche, nous remarquons que les cafés situés dans les villes et les centres souffrent moins. Les établissements horeca qui investissent et conceptualisent régulièrement séduisent davantage

la jeune génération. Enfin, inutile de nier que l’interdiction de fumer a provoqué une baisse du nombre de clients. » Aide Il y a longtemps déjà que FED. Ho.Re.Ca demande au gouvernement de mettre en place une politique favorable aux cafés. Ceux-ci n’ont presque aucune chance d’obtenir un prêt auprès d’une banque et d’investir. Il incombe au gouvernement de les y aider. Par ailleurs, les chiffres prouvent que les cafés qui font des investissements s’en sortent mieux que les autres. « Du bistrot populaire au bar branché, ces cafés constituent un patrimoine magnifique. Il serait dommage de voir leur diversité réduite à néant » estime FED. Ho.Re.Ca. Gert Laurijssen, Manager du bureau d’études Foodstep, confirme qu’il est important d’investir dans l’innovation. « Les gens sont prêts à délier les cordons de la bourse pour peu qu’il y ait une expérience à la clé, qu’elle se traduise par un aménagement ou un divertissement, peu importe. »

Si vous faites partie de ceux qui doivent se doter d’une caisse enregistreuse avec boîte noire, vous avez l’obligation de vous enregistrer au SPF Finances entre le 1er juillet et le 31 octobre 2013. Mais le gouvernement a décidé d’étaler l’introduction de cette caisse sur un laps de temps plus long. Plus précisément, l’obligation de l’utiliser à partir du 1er janvier 2014 a été remplacée par une introduction volontaire, à partir du 1er janvier 2014, pour aboutir à une utilisation obligatoire dans tout le secteur, à partir de fin 2015.

au SPF Finances entre le 1er juillet et le 31 octobre 2013. Nous vous informerons de la suite à donner à cette procédure concrète dès que nous en saurons davantage.

Compte tenu de cette nouvelle donne, vous ne devez plus vous enregistrer

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➜ I P.2 ➜ I Editorial I

➜ I actualite I

Recourir à ces chers, trop chers prestataires de services… entre nécessité et arnaque… Il est évident que le contexte économique actuel très difficile oblige chaque entrepreneur à analyser et à repenser le fonctionnement de son entreprise. Personne n’échappe à cette obligation indispensable à la vie, voire à la survie de son entreprise… Comment relancer son entreprise et accentuer ses marges bénéficiaires, si ce n’est, d’une part, en concrétisant de nouvelles opportunités (augmenter ses recettes) et d’autre part, en réduisant des coûts de fonctionnement importants (diminution de ses charges). Parmi ces coûts de fonctionnement, les frais liés aux divers prestataires de services (secrétariat social, service externe de prévention et de protection au travail, fiduciaire, etc.) prennent de plus en plus d’ampleur, profitant bien évidemment de la complexité des législations adoptées par nos politiques et mises en œuvre par leurs administrations. Idéalement, chaque entrepreneur devrait avoir le temps de prendre connaissance de toutes les nouvelles législations afin de s’y conformer et de respecter ses obligations. Malheureusement, cela ne ferait qu’accentuer le fait qu’au sein de nos PME, les temps de production et d’administration se sont considérablement inversés. Dans ce contexte, le recours à des prestataires de services devient une nécessité absolue. Mais n’oublions pas que tous ces prestataires restent les mandataires de nos entreprises, qu’il convient réellement de contrôler, de par la nature des contacts qu’ils entretiennent avec les services d’inspection fiscale et sociale. N’oublions pas également qu’en rémunérant ces prestataires de services, nos entreprises sont en droit d’attendre des services efficaces et professionnels, selon le sacro sain principe « coût – qualité ». Dans la réalité, si chaque entrepreneur jugera en toute objectivité de la performance des prestations de ses mandataires, force est de constater que depuis plusieurs années, la situation empire. Citons deux exemples : tout d’abord, les secrétariats sociaux et ensuite, les services externes de prévention et de protection au travail, en abrégé les SEPP. Depuis 2008 et la succession des crises boursières et financières, les secrétariats sociaux ont vu chuter leurs revenus financiers, générés par les placements temporaires des acomptes trimestriels versés par les entreprises. Pour maintenir leur niveau de fonctionnement et compenser ces pertes, les secrétariats sociaux haussent les tarifications de leurs prestations. Pour les entreprises, ces coûts ont littéralement explosés ! Mais encore faut-il que la disponibilité et la qualité des prestations des secrétariats sociaux suivent car, là aussi, des interprétations erronées dans l’application des conventions collectives de travail coûtent cher, trop cher à nos entreprises. Y a-t-il de bons secrétariats sociaux ou de moins mauvais ? Concernant les SEPP qui sont plus particulièrement en charge de la surveillance médicale des travailleurs, nous avons constaté qu’ils s’enrichissaient largement, grâce notamment à la rotation du personnel dans notre secteur. En effet, la surveillance médicale de tout travailleur est facturée selon un forfait annuel identique (90€) et cela, même si le travailleur quitte l’entreprise après quelques mois. Autrement dit, à l’inverse, un travailleur qui preste successivement chez trois employeurs différents durant une année, sera soumis trois fois à la surveillance médicale, facturée par chacun des trois SEPP concernés ! Vu la spécificité de notre secteur à haute intensité de main-d’œuvre, l’application de cette législation, sans accepter une certaine proratisation tarifaire, est une véritable arnaque ! Sur le fond, personne ne conteste la nécessité de recourir aux prestataires de services pour nous aider dans la gestion de nos entreprises mais ceux-ci doivent s’intéresser davantage aux spécificités de nos entreprises et remettre en question leurs fonctionnements. Aujourd’hui, la compression des coûts est devenue une nécessité absolue et chaque euro dépensé doit l’être en échange de prestations irréprochables. N’hésitons donc pas à être exigeants. Thierry Neyens Président FED Ho.Re.Ca Wallonie

Le Danemark et la Grèce s’affilient à Hotel­stars Union Le Danemark et la Grèce sont les 14e et 15e pays à rejoindre Hotelstars Union. Principale responsable de l’octroi d’étoiles aux hôtels, cette association ambitionne d’améliorer la qualité et la réputation de l’hôtellerie dans les pays participants. Son objectif est de parvenir à un système unifié d’attribution d’étoiles en Europe. Dans les pays participants, le consommateur saura parfaitement ce qu’il peut attendre d’un hôtel, au vu des étoiles qu’il possède. En mars de cette année, la Belgique est devenue le 13e membre de l’association Hotelstars Union. Aujourd’hui, avec l’arrivée du Danemark et de la Grèce, le compteur est passé à 15 pays européens. Le Danemark au nord et la Grèce au sud montrent qu’il est tout à fait possible d’intégrer des pays au climat très différent dans un même système de classification hôtelière. Des critères comparables Dès 2015, les critères définis par Hotelstars Union seront appliqués en Belgique, ce qui ne devrait poser que peu de problèmes, voire pas du

tout, à notre pays : les conditions y sont déjà relativement élevées. Nos étoiles garantissent une qualité très honorable. Les critères de l’Europe sont comparables à ceux de la Belgique et la plupart des hôtels ne constateront pratiquement aucun changement.

Le Danemark au nord et la Grèce au sud montrent qu’il est tout à fait possible d’intégrer des pays au climat très différent dans un même système de classification hôtelière C’est désormais une question de temps avant que les autres pays ne rejoignent le mouvement. En outre, le choix est laissé au consommateur : c’est lui qui décide des équipements auxquels il accorde le plus d’importance, donc décisifs pour obtenir des étoiles. Pour connaître ces critères, Hotelstars Union organise une vaste étude de marché, tous les cinq ans.

Sous l’égide de l’Hotrec Hotelstars Union a été fondée sous l’égide de l’Hotrec, l’organisation faîtière qui rassemble toutes les fédérations européennes de l’horeca. L’Hotrec compte 44 associations membres, réparties dans les 27 États membres. FED. Ho.Re.Ca Wallonie, Horeca Bruxelles et Horeca Vlaanderen sont des membres actifs de l’Hotrec depuis plusieurs années. Pays participants : L’Allemagne, la Hongrie, l’Autriche, la Tchéquie, les Pays-Bas, la Suède et la Suisse ont fondé Hotelstars Union, en 2009, sous l’égide de l’Hotrec. Depuis, ils ont été rejoints par d’autres pays : l’Estonie (2011), la Lettonie (2011), la Lituanie (2011), le Luxembourg (2011), Malte (2012), la Belgique (2013), la Grèce (2013) et le Danemark (2013). ➜ www.hotelstars.eu ➜ www.hotrec.org Katia Belloy


➜ I P.3 ➜ I actualite I

Avez-vous participé à l’action Carton Plein ? En province de Luxembourg, deux partenaires ont décidé de s’unir dans une action de prévention routière : Carton Plein.

des feuillets et chevalets explicatifs étaient mis à disposition des clients dans les établissements labellisés de la province de Luxembourg.

Le Réseau Bistrot de Terroir® compte 25 établissements labellisés dans la province de Luxembourg. L’accent y est mis sur la convivialité, la mise en valeur des produits de terroir et la diffusion d’informations touristiques.

Le concours a débuté le 18 mai 2013 pour se terminer le 9 juin 2013. Le souhait des partenaires était de ne retenir que des slogans à connotation positive.

Les gagnants seront récompensés par un stage de maîtrise automobile, lors d’une conférence de presse, le 17 juillet 2013. Les slogans gagnants seront également imprimés au verso

des sous-bocks Bistrot de Terroir® et distribués dans les établissements labellisés de la province de Luxembourg.

Mais le projet ne s’arrête pas là… Nous vous en reparlerons !

L’asbl Partageons Nos Routes, présidée par le Gouverneur de la province de Luxembourg, Monsieur Bernard Caprasse, mène des actions de prévention routière sur le territoire luxembourgeois. Outre des outils de prévention tels que la voiture-tonneau ou le simulateur moto, l’asbl s’associe aux acteurs concernés par la sécurité routière pour mener des partenariats visant à sensibiliser les citoyens et à réduire le nombre de victimes sur nos routes. Dans ce sens, le Réseau Bistrot de Terroir® et Partageons Nos Routes ont lancé un concours de slogans, dont le thème est la sécurité routière, dans les établissements labellisés de la province de Luxembourg. Se retrouver autour d’un verre, en famille ou entre amis, suscite des discussions. Un peu d’imagination et le moment convivial passé ensemble peut aboutir à une ou plusieurs suggestions de slogans. Afin de pouvoir s'inscrire directement au concours et proposer un slogan,

Après une délibération, 3 slogans gagnants ont été retenus : – Hé Lulu, t'as trop bu ! Prends le bus, t’éviteras le talus ! – Un verre entre amis ; après minuit, n’oublie pas le taxi ! – Sois pas saoulant… Quand tu bois, laisse-moi prendre le volant, je suis abstinent !

Pique-niques aux jardins Compte-tenu du succès des piqueniques aux jardins organisés en 2012 (plus de 400 visiteurs en plus des visiteurs habituels, de nombreux commentaires positifs, un public familial fidèle et conquis,…), l’Asbl Valorisation touristique des Parcs et Jardins exceptionnels de Wallonie, en collaboration avec le Commissariat Général au Tourisme, Wallonie-Bruxelles Tourisme, l’Office des Produits Wallon et les Fédérations provinciales du Tourisme, le tout dans le cadre de l’année à thème « La Wallonie des saveurs », réédite l’opération et vous invite à découvrir 6 lieux d’exception de manière originale.

Le concept est simple : réservez votre panier pique-nique et venez le partager avec nous, en profitant des nombreux concerts, visites guidées et animations. Les pique-niques se déclineront sur les dates suivantes : – 1er septembre : « Pique-nique sous les orangers » au parc du château de Freÿr – 8 septembre : « Pique-nique à la mode 18ème siècle » au parc du château de Seneffe – 15 septembre : « Pique-nique au fil de l’eau » au parc du château de Modave

Rendez-vous les dimanches entre avril et septembre pour les piqueniques aux jardins.

Avec le soutien des Fédérations provinciales du Tourisme

Infos pratiques Entrées gratuites Les pique-niques sont à réserver en ligne, au prix de 10€ pour les adultes et 5€ pour les enfants. N° de compte : BE 83-0682-5176-2315 Réservation confirmée dès réception du paiement. Animations de 11h à 17h. Distribution des repas de 12 à 15 h. Réservations pour les pique-niques : piqueniques@gmail.com Informations : ➜ www.jardins.tourismewallonie.be ou ➜ www.walloniedessaveurs.be Plus d'info: Valorisation touristique des Parcs et Jardins exceptionnels de Wallonie Asbl Johanne Dendoncker jardins.tourismewallonie@gmail.com


➜ I P.4 ➜ I interview I

➜ I actualite I

« Nous préférons exagérer Le Belge veut plutôt qu’alimenter des sauver les cafés perceptions erronées » Leo Neels, à propos du code de déontologie du secteur pharmaceutique Le secteur pharmaceutique veut coûte que coûte couper court à l’idée qu’il veut influencer les médecins. Il a donc rédigé un code de déontologie qui interdit l’octroi de primes ou d’avantages. Ce code définit également un prix indicatif pour les sorties au restaurant. Mais ce prix indicatif est-il réaliste ? Et ne pourrait-il pas être assoupli ? Ho.Re.Ca Journal a posé la question à Leo Neels, directeur général de Pharma.be.

« Aucune interdiction ne pèse sur le niveau du restaurant. La seule restriction, c’est le prix indicatif » Quel est le contexte de ce code déontologique du secteur pharmaceutique ? « Quand un médecin prescrit un médicament, la majeure partie de son coût est assumée par l’assurance maladie, il s’agit donc d’argent public. Aussi le secteur des médicaments est-il totalement régularisé. Tout le monde a intérêt à ce que les contacts entre les médecins et les entreprises pharmaceutiques soient régis par la loi. Le secteur pharmaceutique doit donner au médecin des © Michael De Lausnay

informations scientifiques sur les médicaments, leur action et leurs effets secondaires. Mais il se doit de le faire à un coût raisonnable. » En 2003, ce code déontologique a été révisé et on y a intégré, entre autres choses, une limitation du budget des sorties au restaurant. Pourquoi une telle rigueur ? « Tout est affaire de perception. Le monde extérieur voit d'un mauvais oeil toute forme de cadeau attribué. Un travers qui débouche sur un procès d’intention à l’encontre des médecins et de l’industrie pharmaceutique. La prescription d’un médicament ne peut pas être influencée par des facteurs abusifs. Nous ne voulons pas que les médecins soient suspectés d’un comportement inapproprié et s’il faut mettre en place un code plus strict pour l’éviter, qu’y pouvons-nous ? On ne change pas une impression d’un claquement de doigts, les impressions sont les nouveaux faits. » Les médecins ont un travail très exigeant. Généralement, ils peuvent se libérer pour écouter les explications scientifiques du secteur pharmaceutique le midi ou le soir, des moments où ils doivent aussi se restaurer. Pourquoi dès lors ne pas joindre l’utile à l’agréable ? « C’est bien ainsi que nous l’entendons. C’est pour cette raison

qu’aucune interdiction ne frappe les sorties au restaurant, nous en limitons simplement le budget. Avant, la marge était très large, ce qui a débouché sur cette perception erronée. L’opinion publique semble penser que, sous couvert de réunion scientifique, le secteur pharmaceutique organise de quasibacchanales pour les médecins.

Le dernier baromètre de la bière de la Fédération des brasseurs belges indique que la bière reste la boisson numéro un dans les cafés. Mais elle progresse aussi dans les restaurants.

Chaque année, la Fédération des brasseurs belges interroge 5.000 amateurs de bière sur leurs habitudes de consommation. Il en ressort que la bière reste la boisson la plus populaire dans les cafés mais on remarque qu’elle gagne du terrain dans les

« Le prix indicatif imprègne en effet fortement notre culture horeca. Nous en sommes conscients mais nous sommes en quelque sorte prisonniers de l’impression générale et nous entendons éviter à tout prix un procès d’intention » Le secteur a donc réagi au niveau international en s’imposant ce code déontologique. » Les prix indicatifs actuels de 40 et 75 euros, selon qu’il s’agit d’un lunch ou d’un souper, sont-ils réalistes ? « Il y a peu, l’horeca nous a contactés pour nous demander si nous pouvions faire quelque chose concernant ces plafonds très rigoureux. Je comprends son point de vue. En Belgique, la qualité d’un lunch ou d’un souper est meilleure et les charges salariales plus élevées. Notre société est ainsi faite. Ce prix de 40 ou 75 euros imprègne en effet fortement notre culture horeca. Nous en sommes conscients mais nous sommes en quelque sorte prisonniers de cette mauvaise impression et nous entendons éviter à tout prix un procès d’intention. La sensibilité sociale en matière de médicaments est particulièrement élevée et les médias ont vite fait d’en donner une image négative. Telle est la réalité et notre secteur doit s’y plier, même si ces reproches sont injustes. La communication n’y fait rien. Nous pouvons expliquer qu’il n’y a aucun abus mais si la perception n’évolue pas, nous devons nous fixer une norme. La question n’est donc pas de savoir si cette norme est trop stricte ou non. Nous préférons exagérer plutôt qu’alimenter des perceptions erronées. » Aujourd’hui, l’impression générale est que les réunions dans les restaurants étoilés seraient également interdites. Est-ce le cas ? « Absolument pas, aucune interdiction ne pèse sur le niveau du restaurant. La seule restriction, c’est le prix indicatif. »

Katia Belloy

restaurants. Ces dix dernières années, sa consommation a augmenté de 10 % dans ce secteur. Aujourd’hui, 30 %

Le top de la branchitude : accompagner un repas étoilé d’une bière des personnes interrogées affirment préférer la bière au vin, quand elles vont manger à l’extérieur. Rien ne vient détrôner la pils, bière préférée des Belges mais les bières spéciales et les bières régionales gagnent en popularité. La bière se consomme de préférence au café plutôt qu’à la maison (61,6 % des personnes interrogées disent préférer la boire dans un café). Pourquoi ? Pour s’évader de la routine, se plonger dans une ambiance agréable et profiter du vaste choix proposé. Elles déplorent la disparition d’un nombre croissant de cafés et demandent au gouvernement de prendre des mesures. Katia Belloy

© Michael De Lausnay

Fin de course pour l’étiquetage obligatoire des bouteilles d’huile d’olive Une proposition visant à autoriser uniquement les bouteilles d’huile scellées dans les restaurants (afin d’éviter toute tricherie au niveau de la qualité), à partir du 1er janvier prochain, a été retirée par la Commission européenne. Le flacon d’huile d’olive peut donc rester à table. Monsieur Ciolos, Commissaire européen à l’Agriculture, a déclaré que cette mesure n’était pas soutenue par le consommateur, ce qui explique son retrait. La proposition visant à bannir flacons et autres récipients d’huile d’olive découlait du plan d’action initié l’année dernière, en vue d’améliorer la production et la qualité de l’huile d’olive. D’après cette proposition,

les restaurants auraient dû être autorisés à servir uniquement des bouteilles d’huile à usage unique et clairement étiquetées afin que le consommateur ait la garantie de recevoir effectivement l’huile pour laquelle il a payé. Au Portugal, cette disposition est entrée en vigueur en 2005. Quinze pays ont voté pour (notamment les grands producteurs que sont la Grèce, l’Espagne, l’Italie et le Portugal), neuf ont voté contre (dont les Pays-Bas et l’Allemagne) et trois se sont abstenus (la GrandeBretagne, la Belgique et la Hongrie). Le vote étant passé à une courte majorité, la décision incombait à la Commission, qui a donc voté contre. Katia Belloy


➜ I P.5 ➜ I notre specialiste de la biere I

ASTRANOVA.com

nouveautes de la biere par Hans Bombeke

Hop ! Avec Palm ! pour cyclotouristes, à Steenhuffel. La soirée sera réservée à la finale du Palm Rock Rally, qui verra se produire des groupes de rock de la région. Le samedi 31 août, les organisateurs rejouent l’atout musique mais à Londerzeel cette fois, où se tiendra la troisième « Schlagerfeest ». Au programme figurent de multiples noms connus !

En octobre 2011, la brasserie Palm a planté un champ de houblon de 35 ares. Le houblon choisi, de la variété Hallertau Mittelfrüh, est l’un des éléments qui ont présidé à la naissance de la « Palm Hop Select », brassée pour la première fois en 2012. Aujourd’hui, la deuxième récolte approche et la brasserie entend saisir cette occasion pour organiser un long week-end de fête.

Les 30, 31 août et 1er septembre, le Domaine de Diepensteyn accueillera un véritable feu d’artifice d’activités, qui se terminera par la récolte du houblon dans une ambiance festive, le dimanche 1er septembre. Le 30 août, il y aura un événement réservé aux seniors de Steenhuffel, qui pourront ainsi se rencontrer mais aussi l’arrivée du deuxième Tour de Belgique

Le 1er septembre sera entièrement dédié à la récolte du houblon : vous pourrez participer à de nombreux événements, notamment la cueillette du houblon ! Mentionnons encore les Highland Games ainsi que des promenades à pied ou à vélo. Ce weekend festif se clôturera par un spectacle. Si vous ne savez pas quoi faire ce week-end-là, n’hésitez plus : foncez à Steenhuffel ! ➜ www.schlagerfeestlonderzeel.be ➜ www.palmhopselect.be

Great Belgian Beer Dinner

Hilaire Spreuwers et Chris Lively saluent leurs fans américains Près de 130 invités à déplacer : voilà bien un défi que toute personne connaissant un tant soit peu l’horeca ne souhaite à aucune autre. C’est pourtant le tour que le destin a joué à l’ASBL Lekker Vlaanderen : le propriétaire du local qui devait accueillir le Great Belgian Beer Dinner s’est en effet décommandé quatorze jours avant la date prévue. Cette ASBL organise des événements

dédiés à la bière, d’un niveau relativement élevé, pour lesquels elle s’appuie entièrement sur l’horeca. Il n’y a donc pas de concurrence déloyale. Son premier choix n’étant plus disponible, elle a trouvé refuge à Anvers, où le « Rode Hoed », en pleine rénovation, disposait pourtant déjà d’une cuisine prête à l’emploi. Quelle meilleure occasion de la tester ?

Les quelque 130 invités (parmi lesquels 25 Américains !) se sont vu servir neuf plats, accompagnés de pas moins de 10 bières. En cuisine, les chefs Hilaire Spreuwers, du « BitterZoet » et Christopher Lively, de l’« Ebenezer’s Pub » ont bien travaillé. Aujourd’hui, tous deux jouissent d’une belle célébrité en tant que cuisiniers de classe mondiale, spécialisés dans la cuisine à la bière et le mariage de plats avec des bières. Ils ont fait de leur mieux non seulement en cuisine mais aussi derrière le comptoir. Il fallait notamment servir dix bières à la perfection, juste avant que les assiettes soient déposées devant les convives : un véritable contre-lamontre. Or, toutes ces bières sont arrivées à table le col de mousse intact ! De l’excellent travail de la part de ces anciens élèves du cours « Bierkenner », du centre de formation pour adultes de la province d’Anvers, qui sont aussi membres de l’Antwerps BierCollege.

Zythos Bier Festival Les 27 et 28 avril a eu lieu le 10ème Zythos Bier Festival, à Louvain. Plus de 100 brasseurs y ont présenté près de 500 bières à un public venu des quatre coins de la planète. Au total, le festival a attiré pas moins de 16.000 visiteurs, venus découvrir les bières spéciales belges. Il va de soi que tous

les hôtels de Louvain étaient complets des semaines à l’avance. L’horeca local a, lui aussi, participé pleinement à l’événement si bien que des milliers de visiteurs ont encore pu assouvir leur envie de bière en ville, avant et après le festival. Après la fermeture des établissements, nous sommes

tombés sur des témoins silencieux de leur présence dans les endroits les plus fous : verres vides, à l’emblème du festival, abandonnés ici ou là sur les tables des terrasses… Preuve est ainsi faite que la ville de Louvain contribue à la percée définitive de ce festival et à son entrée au panthéon des festivals de la bière, organisés sur le continent européen. Le rôle de l’horeca dans cette collaboration public-privé ne doit pas être sous-estimé. Pour conclure, nous ne résistons pas à l’envie de vous livrer ce commentaire d’un visiteur anglais, qui assistait au festival pour la première fois : « C’est un exemple pour l’ONU : la bière unit toutes les nationalités ! ». Ainsi soit-il !

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➜ I P.6 ➜ I bistrot de terroir® I

Voyez du pays avec nos Bistrot de Terroir® ! Chaque mois, Horeca Journal vous présente deux établissements labellisés Bistrot de Terroir®, en Wallonie. L’occasion pour FED. Ho.Re.Ca

Wallonie de valoriser ces cafés typiques, heureusement sauvegardés par des cafetiers passionnés de leur métier et de leur région.

En 2010, le Ministre Paul Furlan chargeait FED. Ho.Re.Ca Wallonie d’élaborer et de développer la filière Bistrot de terroir® pour revaloriser les cafés typés, en Wallonie. Cette initiative faisait notamment suite à une réflexion

menée par FED. Ho.Re.Ca Wallonie, en 2007, dans le cadre de la revalorisation des cafés de village. Inspiré du modèle français, créé en 1993, le label Bistrot de terroir® en Wallonie prenait vie. Une première dizaine de cafés étaient

ainsi labellisés au printemps 2011. Aujourd'hui, le label compte compte 87 ambassadeurs et une vingtaine d'établissements devrait rejoindre le Réseau d'ici fin 2013.

La Quille, TEMOIN D'UN PASSE REVOLU de travailler un maximum d’ailleurs avec les produits et producteurs de la région. Tout le monde doit vivre et ils ont aussi besoin de nous ». La crise ? On la ressent ici aussi. « Quand on a repris le café, c’était un défi mais on est toujours là. La crise actuelle, on la sent tout de même passer mais je peux reconnaître qu’en presque dix ans, je n’ai connu que trois jours sans qu’on ne pousse ma porte. » Perpétuité de l’histoire Entre sa cuisine wallonne et ses bières issues des nombreuses micro-brasseries et déclinées en 75 cl, le label Bistrot de Terroir® colle bien à la peau d’Irène. Originaire de Beaumont, Irène ne compte plus les diplômes de cordons bleus à son actif. En quelques appellations, elle offre une tournée générale du terroir, rien qu’en nommant les étiquettes qu’elle suggère à la dégustation : la Troubouly, la Vapeur cochonne à laquelle on a demandé d’aller se rhabiller, la Bon-Secours, la Double d’Enghien, la Non peut-être… « Ah, celle-là est bruxelloise et vaut le

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Au cœur de la ville basse, à Charleroi, La Quille fait office de témoin d’un passé révolu, jalousement gardé. Cet ancien jeu de bouloir au bistrot d’antan est devenu Bistrot de Terroir®,où la cuisine à la bière tient le haut du pavé. Bienvenue chez Irène Hannoteau, au cœur de la ville basse carolingienne. La Quille, c’est le café situé à l’avant et Padri (à l'arrière), c’est la partie restaurant. Ici, au cœur de la rue de Marcinelle, rien ne peut laisser présager de découvrir un tel haut lieu de défense du terroir. Une petite terrasse où se côtoient des habitués accueille la clientèle. « Le café date de 1926 ; nous, on l’a repris en 2002. On nous disait que nous étions fous de vouloir transformer le bouloir qui ne servait plus à rien, à l’arrière du café, en restaurant et pourtant, nous avons tenu bon ! » commente Irène, à quelques minutes du service de midi. Les vieilles boules du jeu d’antan servent de décor au restaurant, au même titre que les briques apparentes et les tableaux d’école déclinant la carte. « Le pavé à l’Orval a une cote d’enfer » reprend Irène. Ambassadeur Orval avant d’être Bistrot de Terroir®, la maison d’Irène n’est pas peu fière de ces reconnaissances éternelles. Trente ans qu’Irène Hannoteau est dans le métier, à Givry puis à Charleroi. « Je définis volontiers ma cuisine comme belge, wallonne, traditionnelle, inspirée du terroir et fantaisiste

aussi. Je peux penser à une recette là maintenant, filez l’essayer en cuisine et la proposer demain dans l’assiette ! Je marche à l’envie, au mélange des saveurs ».

« Le label Bistrot de Terroir® représente une véritable reconnaissance » Plats à la bière L’une des autres spécialités d’Irène sont les plats à la bière. Toutes les bières. On y découvre aussi le pâté de Binche, des croquettes aux saveurs multiples, le jambon de Chimay aux asperges, les petits gris de Seloignes et une petite restauration détonante, comme le croque Sidonie, le croque Jérôme ou le Schtroumpfette... « Avec mon mari, qui travaille habituellement en salle, on adore la bande dessinée. Alors, on s'amuse à nommer les plats brasseries en nous inspirant des personnages de BD » poursuit-elle. « Pour les 75 ans de Spiroux, j’aimerais inventer un petit plat sympa mais je cherche encore. Ce sera prêt pour la rentrée ». En outre, Irène se plaît à préparer l’escavèche à sa façon, soit à la méthode de Chimay. Le musée de la Photo, Dans l’antre d’Irène, depuis l’entrée du bistrot jusqu’à la cuisine, des plaques émaillées d’hier et d’aujourd’hui habillent les murs. Les pompes blinquent derrière le petit

comptoir boisé. « Le label Bistrot de Terroir®, je m’y suis intéressée parce que cela représente beaucoup pour moi, pour l’entreprise » explique la patronne de La Quille. « Au même titre qu’être Ambassadeur Orval ou Table du Terroir, c’est important. J’estime que mon café a une âme, un charme certain et que oui, il mérite d’être connu, d’être reconnu. Il respecte la tradition des cafés d’avant. ». A l’ombre du bar, des prospectus touristiques servent de référence à la découverte de la région. « Oh, vous savez, à Charleroi, ce ne sont pas les touristes les plus nombreux. Mais il y a tout de même le Musée de la photo, le Bois du Cazier et la ville organise aussi des visites guidées des façades art déco. Pour moi, le label Bistrot de Terroir® représente une reconnaissance véritable. Ici, dans le coin, on n’est peu nombreux dans ce cas et dans l’horeca, cela fait plaisir ». Actions promotionnelles Cette reconnaissance, Irène s'en sert aussi lors de ses actions promotionnelles. C’est ainsi le cas de ses Bongo. « Je participe à cette action et j’y ajoute logiquement le label Bistrot de Terroir®. C’est un gage de qualité pour les amateurs et cela dynamisme aussi l’image de la maison ». La cuisine wallonne d’Irène se veut parfois fantasque et goûteuse. « Dernièrement, j’ai concocté de la truite fumée au fromage blanc, radis et pommes. J’aime ça, inventer des recettes avec des produits locaux. Je tâche

détour. La Vapeur cochonne a toute une histoire. Auparavant, la cochonne avait la poitrine dénudée mais pour une question de correction, on l’habille désormais d’un chemisier blanc (rires). Cela ne change rien au goût ! » Irène en raconterait volontiers d’autres mais il est bientôt l’heure d’achever la mise en place. « On fermera tout le mois de juillet, histoire de réaménager et de rafraîchir un peu, tout en conservant l’âme du lieu. On ne changera pas la déco, hors de question. J’y tiens trop ! » précise-t-elle encore. A La Quille, comme dans d’autres Bistrot de Terroir®, si les murs pouvaient parler, ils nous conteraient tant d’histoire. La leur et celles des autres. Irène connaît par cœur celle de La Quille et on la remercie de la perpétuer. La Quille, Rue de Marcinelle 33, 6000 Charleroi, tél. 071/31 41 48, ➜ www.laquillepadri.be Régine Kerzmann

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➜ I P.7 ➜ I bistrot de terroir® I

LA FORGERIE : L'ACCUEIL et la qualité, il n’y a que ça de vrai Miser sur l’accueil La Forgerie est une affaire de famille. En effet, la maison appartenait autrefois au papa de Lionel, qui y était forgeron d’art. Quelques-uns de ses frères poursuivent l’affaire un peu plus loin dans le village. A Sainte-Cécile, on s’y rend aussi

« Quand on aime ce qu’on fait, les clients le ressentent »

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Dans le cœur de la province de Luxembourg, La Forgerie de Lionel Bouvy est une histoire de famille depuis bien plus de vingt ans. Rencontre avec un exploitant heureux.

Conserver avec un plus Le couple s’est rencontré alors qu’ils travaillaient tout deux « Aux Roches fleuries », autre maison de bouche régionale. « Lydia a fait l’école hôtelière de Bouillon. Moi, j’ai repris des cours de gestion avant de transformer une partie de la maison en restaurant. » L’originalité du concept de La Forgerie est d’avoir su conserver, au sein d’un même lieu, toute l’âme et le décor d’un bistrot de village et d’un restaurant de charme, séparés par une paroi vitrée style

art déco. « On tenait à conserver le café mais également à apporter un peu plus de confort à la clientèle du restaurant » poursuit-il. Et c’est chose faite ! Une seule enseigne pour deux portes d’entrée, à moins que vous ne preniez l’apéro accoudé au bistrot avant de passer la porte de la table gourmande. La région et les saisons Pierres de pays apparentes, feu ouvert, nappages aux tables fleuries, La Forgerie séduit à plus d’un titre. Lydia en a fait l’une des tables recommandables par plus d’un visiteur de la région. « Notre force est d’avoir su être patient et de maintenir une clientèle locale à 95%. Les habitués sont légions ainsi que les clients fidèles, même quand ils ne viennent dans le coin qu’une ou deux fois par an ». Vient ensuite la question du label Bistrot de Terroir®. « Au même titre que celui d’Ambassadeur d'Orval, ce que nous sommes depuis le début, le label Bistrot de Terroir® est une agréable reconnaissance. J’en suis ravi, même si les touristes ne font pas partie de notre clientèle principale ».

Sainte-Cécile se trouve à quelques encablures de Florenville, Chiny et Herbeumont. On y compte pas plus de 400 habitants et on s’y rend par la route des écoliers. Il n’y en a pas d’autres. Au-delà des bois, feuillus et splendides forêts, de grands prés, des ruelles de pavés, une petite place sur laquelle une agréable terrasse nous fait de l’œil. Bienvenue à La Forgerie. « Je suis né dans la maison d’à côté » raconte d’emblée Lionel Bouvy, patron avec Lydia, son épouse et Chef, de l’établissement labellisé Bistrot de Terroir® depuis bientôt deux ans.

« Ma femme travaillait dans le secteur de la collectivité et moi, au sein d’un autre établissement de la région lorsque nous avons repris ceci en 1994. Ce n’était encore qu’un bistrot de village. En 1996, on a eu envie de se lancer ensemble. »

lors de la grande brocante du 2ème week-end du mois d’août. « La brocante, ça occupe tout le village. C’est un événement à ne pas manquer » précise encore Lionel. La clé de leur succès ? « On travaille en duo avec quelques étudiants, les week-ends ou pendant les vacances. De nos jours, il n’est pas aisé de disposer de bons travailleurs et le coût est bien trop élevé. On s’en sort bien comme ça et cela nous convient » poursuit-il. C’est à SainteCécile que fut créé le premier réseau Ravel de Wallonie. C’est ici aussi que les balades au bord de la Semois sont les plus belles. « Il y en a une de 7 km, qui fut sacrée la plus belle promenade wallonne il y a quelques années ! ». Lionel reconnaît avoir peu de contact avec la Maison du Tourisme, tout simplement parce qu’il préfère y envoyer directement les personnes intéressées. « Je devrais les contacter plus souvent, encore une fois, manque de temps. Le panorama de la région qu’offre la Maison du Tourisme mérite tellement le déplacement que je

choisis d’y envoyer les clients. Si je dois recommander quelque chose à voir dans le coin, outre le panorama de la Maison du Tourisme, c’est bien entendu les ruines de l’Abbaye d’Orval et le Château de Bouillon. Comment pourrait-il en être autrement (rires) ». Vingt ans de passion En bientôt vingt ans de présence au cœur de l’entité, La Forgerie a fait des émules. D’autres maisons de bouche et établissements horeca s’y sont installés. Prochainement, une petite épicerie de village renaîtra de ses cendres. Le succès en entraîne d’autres. « Pourvu que la Fédération se mobilise afin de ne pas interdire la chasse car la période des gibiers correspond à 75 % de notre chiffre d’affaires, ici, dans le Luxembourg» ajoute-t-il encore d'un rien soucieux. Dans le café, où l’Orval se décline en vitrine et sur les murs jusque dans les verres ou dans le restaurant, où les pierres de moellons conteraient volontiers leur histoire, La Forgerie respire profondément. Ici, on semble heureux. « Quand on aime ce qu’on fait, les clients le ressentent. L’accueil, la passion du métier et un bon rapport qualité/prix ont fait, je crois, que nous avons réussi notre pari. Oui, je peux dire, qu’on est heureux ! ». Une raison de plus d’aller se perdre un peu sur les routes de Sainte-Cécile… La Forgerie, Place du Centenaire 3, 6820 Sainte-Cécile, tél. 061/31 47 73, ➜ www.laforgerie.be Régine Kerzmann 

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Concocté maison A la table de Lydia et de Lionel, tout est concocté maison, de la béarnaise aux gibiers de saison, en passant par les frites, les pâtés en croûte et les pâtisseries. A la carte, une déclinaison de six entrées, autant de plats et de desserts aussi proposés sous la forme d’un petit menu, vin compris. Filet de rouget à l’Orval, asperges aux truffes d’été, terrines maisons, salade de lapereaux aux pleurotes, quenelles de chocolat sauce café… « On favorise les produits saisonniers ainsi que les produits locaux, même si je souhaite avoir davantage de temps pour valoriser les producteurs qui nous entourent. Il faut prendre le temps de les rencontrer ; d’ailleurs, je dois me rendre chez un fermier du coin qui fait du beurre... ». ©CGT-A.Siquet

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FED HO.RE.CA WALLONIE ASBL • Avenue G. Bovesse 35 bte 1 • 5100 JAMBES

Tél. : 081/72.18.88 • Fax : 081/72.18.89 • E-mail : info@horecawallonie.be • Internet : www.horecawallonie.be • N° d’entreprise : 0416.290.940


➜ I P.8 ➜ I MEMBRE HO.RE.CA SOUS LA LOUPE I

Un cuisinier amateur devenu chef étoilé Matthieu Beudaert (« Table d’Amis »), « Jonge Topchef van Vlaanderen » Un historien de l’art aux fourneaux et une sexologue en salle : ils ne peuvent que faire des étincelles. Il y a quatre ans, Matthieu Beudaert et Sofie Delbeke ouvrent leur restaurant « Table d’Amis », en bordure de l’ancienne voie de passage entre Courtrai et la frontière française. En 2012, leurs efforts sont récompensés par une étoile Michelin (la première dont peut s’enorgueillir Courtrai depuis des années) et le Gault&Millau élit le jeune et talentueux cuisinier « Jonge Topchef van Vlaanderen », jeune chef de Flandre. « Pendant des années, Courtrai est restée comme assoupie mais ces derniers temps, la ville connaît un véritable renouveau » explique Matthieu Beudaert. « Un hôpital et un centre culturel ont été construits, les rives de la Lys ont été revalorisées et le centre-ville a bénéficié d’un lifting. Il est donc logique que l’horeca suive. D’autres restaurants recevront des étoiles mais je voulais être le premier ! ». En fait, tout a commencé il y a une petite dizaine d’années, lorsque vous avez été élu « Hobbykok van het Jaar ». « Effectivement. J’ai une formation d’historien de l’art et je travaillais aux Musées royaux des Beaux-Arts, à Bruxelles. Pendant mes études, je me suis fait un peu d’argent de poche dans un restaurant du Patershol, à Gand. C’est là que j’ai pris goût à la cuisine. J’ai alors suivi des cours du soir avant de tenter ma chance au concours des chefs amateurs pour le titre de "Hobbykok". Ensuite, parallèlement à mon boulot, j’ai ouvert un service de traiteur dans le garage de notre maison. Les commandes n’ont pas tardé à affluer mais avec tout ce travail qui s’ajoutait à mon emploi au musée, la situation est devenue intenable. Nous avons dû faire un choix : continuer de développer le service de traiteur ou ouvrir un restaurant. Nous avons choisi le restaurant, notamment

parce que nous avions visité un grand nombre d’établissements en Europe et que nous nous étions fait une idée très précise de ce à quoi devrait ressembler le nôtre. Lorsque l’ancien "Boerenhof" a été mis en vente, nous n’avons pas hésité une seconde. La rue ne ressemble à rien mais commercialement parlant, la situation est intéressante. Sans oublier que l’histoire imprègne chaque pierre de cette ancienne taverne et que nous avions envie de nous en inspirer. »

« Pour nous aussi, cette étoile a été une surprise. Nous l’avions peut-être espérée en secret mais nous ne pensions pas vraiment la recevoir » Trois ans à peine sont passés et vous décrochez une étoile Michelin, comme tombée du ciel. Qu’est-ce qui a changé avec cette étoile ? « Pour nous aussi, cette étoile a été une surprise. Nous l’avions peutêtre espérée en secret mais nous ne pensions pas vraiment la recevoir. En fait, elle n’a rien changé. Nous n’avons pas engagé de personnel supplémentaire. Nous venions juste de rénover l’intérieur. A cette occasion, nous avions décidé de ne pas utiliser de linge de table. Généralement, c’est le contraire. Un restaurant qui reçoit une étoile se sent obligé d’investir et d’habiller joliment ses tables. Par contre, il y a bien eu quelques changements au niveau gastronomique. Grâce à notre étoile, nous observons une hausse du chiffre d’affaires par couvert. Nous voyons arriver un public différent mais nous constatons surtout des dépenses plus élevées. Nous proposons un menu du jour à 40 et 45 euros, aussi bien le midi que le soir. Mais grâce à l’étoile, un nombre croissant de clients optent pour le menu de dégustation, accompagné d’une bouteille d’un meilleur vin. »

L’ancien « Boerenhof » accueillait principalement des clients âgés. Le public a-t-il évolué ? « Totalement. Je suis étonné d’avoir une clientèle aussi jeune. C’est la preuve que les jeunes s’intéressent bel et bien à la gastronomie. Par ailleurs, nous drainons également une importante clientèle professionnelle, grâce à notre proximité avec l’hôpital, les halles d’exposition et la zone industrielle. Nous pourrons bientôt répondre aux demandes de séminaire. Nous venons d’acheter une maison pour pouvoir transformer l’étage audessus du restaurant en espaces réservés à cette fin. » Vous venez tous deux d’un autre secteur. Est-ce un avantage ? « Il y a des avantages et des inconvénients. Ma femme est assistante sociale et sexologue et dirigeait un home pour personnes handicapées. Elle possède un flair naturel qui lui permet d’accueillir les personnes au restaurant. Pour ma part, j’ai beaucoup appris de mon personnel qui a reçu une formation classique en cuisine. Par contre, n’ayant pas fait mes armes aux côtés de grands chefs, j’ai eu le grand avantage de devoir chercher ma propre voie. En d’autres mots, je fais ce que je veux. Par ailleurs, nous avons peut-être une vision élargie du fait que nous venons d’un autre secteur. Mais je n’oserais pas affirmer que cela nous rend plus intelligents quand je vois tous les risques que nous avons pris et tous les investissements que nous avons consentis. » Comment décririez-vous votre cuisine ? « Nous partons d’une idée et tentons de l’épurer pour atteindre l’essentiel. Ce n’est pas une cuisine de grandes combinaisons. Plus nous allons à l’essentiel, plus le plat est réussi. Voilà ce qui fait notre style. Mais il faut aussi que ce qu’on met dans l’assiette ait une certaine logique. Nous voulons la garnir de produits

d’ici mais sans verser dans le dogmatisme. Nous préférons le poisson pêché en mer du Nord au poisson africain, c’est logique. Ce n’est pas pour autant que nous ne pouvons pas utiliser du citron de Menton, par exemple. Mais il y a bel et bien une démarche écologique dans notre menu. »

« Je suis étonné d’avoir une clientèle aussi jeune. C’est la preuve que les jeunes s’intéressent bel et bien à la gastronomie » Le restaurant vous a valu un beau succès en très peu de temps. Il arrive souvent qu’une énorme pression s’exerce alors sur le cuisinier : interviews, prestations télévisées, événements culinaires, etc. Comment gérez-vous la situation ? « Je m’efforce de garder un certain contrôle. Les interviews ne sont pas sans importance, bien sûr et la clientèle est en grande partie définie par ce que le public lit dans les magazines et les revues culinaires. J’essaie toutefois de limiter le nombre de prestations. Si on accepte tout ce qui passe, on finit par s’effondrer ou alors, c’est la famille qui en pâtit. Nous fermons le dimanche et le lundi. Le dimanche est une journée dédiée à la famille, que nous passons avec nos quatre enfants. Quant au lundi, nous essayons également de le garder libre. L’équilibre entre vie privée et vie professionnelle définit en grande partie le bonheur personnel. Dans cette optique, notre prochain déménagement est une bonne chose. Habiter au-dessus du restaurant complique singulièrement la tâche quand il faut prendre du recul. »

Le concours « Hobbykok van het Jaar » a totalement bouleversé votre vie et celle de votre femme, non ? « C’est avec ce concours que tout a commencé. Nous nous sommes liés d’amitié avec le journaliste culinaire Pieter Van Dooveren, qui nous a aidés et conseillés. Lorsque nous avons ouvert "Table d’Amis" et avons eu la sensation que notre cuisine était au point, j’ai demandé à Pieter de venir manger et de nous donner son avis, sans prendre de pincettes. Il a ensuite publié un article dans la rubrique "restaurants" du Knack Weekend. C’était parti. Tous les autres magazines ont suivi. Nous n’avons jamais dû faire appel à un bureau de communication. » Vous avez tous deux opéré un véritable retournement dans votre carrière. Pensez-vous rester au restaurant jusqu’à votre retraite ? « Je me dis parfois qu’à 50 ans, je ferai quelque chose de totalement différent. J’aime énormément mon travail mais il ne faut pas en sousestimer la pénibilité physique. Art, architecture, design… Ces sujets me passionnent. Je m’intéresse tout particulièrement à l’art céramique. Je trouve dommage que les nombreux céramistes talentueux que compte notre pays n’aient aucun point de chute pour commercialiser leur production. Mais peut-être qu’un jour, j’ouvrirai une petite librairie dédiée à la littérature gastronomique. Faire quelque chose de totalement différent peut s’avérer très enrichissant. » Table d’Amis, Walle 184, 8500 Courtrai, tél. 056/32 82 70, info@tabledamis.be, ➜ www.tabedamis.be Henk Van Nieuwenhove


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➜ I Auto I

La Porsche Cayman : du changement dans la continuité

Plan bonus en fonction de résultats atteints collectivement Un système d’avantages non récurrents liés aux résultats est entré en vigueur le 1er janvier 2008. Ce système permet aux entreprises d’attribuer un bonus à leurs travailleurs en fonction de résultats atteints collectivement, à des conditions socialement et fiscalement avantageuses. Champ d’application Le règlement concerne les employeurs et les travailleurs qui relèvent du champ d’application de la loi du 5 décembre 1968 sur les conventions collectives de travail et les commissions paritaires. Il s’applique donc également aux personnes qui, autrement qu'en vertu d'un contrat de travail, fournissent des prestations de travail sous l'autorité d'une autre personne, par exemple les personnes sous contrat d’apprentissage, de stage ou de formation professionnelle. Les intérimaires ont droit aux avantages non récurrents liés aux résultats aux mêmes conditions que les travailleurs permanents de l’utilisateur. Définition Par avantages non récurrents liés aux résultats (bonus lié aux résultats), on entend les avantages liés aux résultats collectifs d’une entreprise, d’un groupe d’entreprises ou d’un groupe bien défini de travailleurs. L’octroi de ces avantages dépend de la réalisation d’objectifs transparents, définissables et mesurables. Les objectifs individuels sont expressément exclus. Les entreprises employant un seul travailleur peuvent également proposer un bonus lié aux résultats tant que ce bonus ne dépend pas d’objectifs individuels.

Le même principe s’applique aux objectifs qui seraient incontestablement atteints même en l’absence de tout bonus lié aux résultats. Ce bonus ne peut pas être octroyé en remplacement ou en conversion de la rémunération, de primes, d'avantages en nature ou d’un quelconque autre avantage ou complément à tout ce qui précède. Le système s’applique au minimum à un « groupe bien défini de travailleurs ». Toute discrimination est interdite dans la définition de ce groupe ainsi qu'au niveau du calcul des avantages. Avantages Les avantages liés aux résultats à concurrence du plafond fixé actuellement à 3.100 euros par an (montant au 1er janvier 2013) ne font pas partie de la notion de salaire au regard du droit de la sécurité sociale. Auparavant, les avantages non récurrents liés aux résultats jusqu’à un certain montant (2.430 euros en 2012) n’étaient soumis qu’à une cotisation patronale spéciale de 33 %. Pour 2013, ce montant a été porté à 3.100 euros. Depuis le 1er janvier 2013 toutefois, une contribution de solidarité de 13,07 % est due par le travailleur sur ce bonus lié aux résultats. Pour le travailleur, il y a exonération fiscale intégrale à concurrence du plafond de 2.488 euros (2013). Au niveau fiscal, aucun précompte professionnel n’est dû sur le bonus qui répond à ces conditions. Cette augmentation du montant maximum n’est donc appliquée que sur le plan social. Le fisc ne suit (pour le moment) pas la même règle.

Il existe par conséquent deux montants maximum : – 3.100 euros pour la sécurité sociale – 2.488 euros pour le fisc Par conséquent, si vous choisissez, en qualité d'employeur, d'octroyer un bonus lié aux résultats équivalent au montant maximum sur le plan social (3.100 euros), vos travailleurs seront imposés sur une partie de ce montant. Mode d’instauration L’initiative d’instaurer des bonus liés aux résultats relève de l’employeur. Ces avantages peuvent être prévus, au choix de l’employeur, par une convention collective au niveau de l’entreprise ou, pour les travailleurs dépourvus de délégation syndicale, par une CCT ou par un acte d’adhésion. Pour établir la CCT ou l’acte d’adhésion, il convient d’utiliser les modèles annexés à la CCT n° 90. Lorsqu’un bonus lié aux résultats est instauré dans le cadre d’une CCT, celle-ci doit être déposée au greffe de la Direction générale Relations collectives de travail du Service public fédéral Emploi, Travail et Concertation sociale (SPF ETCS). L’acte d’adhésion doit également être déposé, au greffe, au terme de la procédure d’établissement. Vous trouverez un modèle de CCT et d’acte d’adhésion sur le site internet du SPF ETCS1. Les CCT et les actes d’adhésion introduisant des avantages non récurrents liés aux résultats peuvent être conclus ou prévus pour une durée déterminée ou une durée indéterminée.

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Une fois n’est pas coutume, nous avons décidé, ce mois-ci, de vous faire découvrir un véhicule de rêve. Il n’est point question d’utilitaires, même si ceux-ci vous rendent de sacrés services dans l’exercice de vos métiers. Aujourd’hui, nous allons parler de rêve. L’examen de cette Cayman ne nous laisse pas présager de grands changements mais en y regardant de plus près, on s’aperçoit très vite que des touches de design feront la différence. Sans parler de la motorisation qui restera, pour les inconditionnels comme pour les autres, un engin de perfection.

constructeur ayant fait le choix de l’aluminium. Tout a été fait pour améliorer le comportement routier, notamment l’empattement qui a légèrement augmenté. Une pure merveille Côté motorisation, pas de véritable changement. Le Cayman S affiche 325 chevaux, disponible avec une boîte manuelle à 6 rapports ou une boîte automatique qui est une pure merveille. L’examen de l’habitacle vous reprécise directement que vous entrez dans l’univers de la marque. Luxe et sport sont les maîtres mots. Mais n’hésitez pas à commander quelques options car le jouet de base n’est pas très généreux.

Il est vraiment difficile de trouver un quelconque défaut à ce véhicule Pas facile de se faire une place dans la gamme. Pour la plupart des amateurs, une Porsche, c’est avant tout une 911. Certains iront jusqu’à parler de la Boxster. La clientèle familiale s’orientera vers la Panamera ou la Cayenne. Que restet-il donc alors à cette jolie Cayman ? Prix moins élevé Par rapport à l’ancienne version, le constructeur garde à l’esprit de segmenter. Pas question d’égaler la puissance de la 911. Mais la segmentation se fera également par le prix qui est relativement moins élevé que celui de sa petite sœur plus sportive. Côté look, c’est une grande réussite. Les latéraux ont été creusés, ce qui renforce le sentiment de puissance et d’aérodynamisme. Toute la structure a été revue, pour le plus grand bonheur du client. Le véhicule s’est également lesté de quelques dizaines de kilos, le

La position de conduite est remarquable, les sièges sont enveloppants, la console centrale vous invitera à la conduite sportive... Attention de ne pas se laisser entraîner. Vous êtes vraiment au volant d’une vraie voiture de sport. Un coupé deux places N’oubliez pas que ce petit bijou ne vous permettra pas d’emmener votre famille en vacances, position du moteur oblige. Il ne s’agit que d’un coupé deux places mais il vous permettra tout de même de disposer d’un volume de coffre satisfaisant (150 litres). Il est vraiment difficile de trouver un quelconque défaut à ce véhicule, si ce n’est son prix. Déjà disponible aux alentours de 65.000 euros, vous aurez des difficultés à vous limiter et vous ajouterez 20.000 euros d’options, rien que pour le plaisir.


➜ I P.10 ➜ I actualite I

La plie, poisson de l’année C’est la 25ème fois déjà que le secteur flamand de la pêche et le VLAM, le Vlaams Centrum voor Agro- en Visserij­

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marketing ou Office flamand d'agromarketing, désignent le Poisson de l’année. En 2013, ils ont choisi la plie. Le choix du Poisson de l’année se porte toujours sur une espèce sous-estimée qui se retrouve dans les filets de nos pêcheurs. Cette espèce doit être libre de tout quota de pêche et disponible en quantité suffisante mais aussi présenter des possibilités au niveau culinaire. Dans le top dix des espèces de poisson les plus consommées dans notre pays, la plie arrive en huitième position, son volume représentant à peine 1,5 % du total. Elle revêt toutefois une énorme importance pour les pêcheurs. À l’échelle européenne, la plie est le poisson plat le plus

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La plie a déjà été désignée Poisson de l’année en 1990, 1998, 2001 et 2011. Katia Belloy

important pour ce secteur. En poids de débarquement, la plie passe même en tête des principales espèces pêchées en Belgique.

À l’échelle européenne, la plie est le poisson plat le plus important pour les pêcheurs

Ingrédients (4 personnes) n 4

plies de 350 g n 1 dl de vin blanc n 1 branche de thym n 1 échalote n Sel et poivre n 250 g de petits pois n 250 g de fèves n 4 oignons verts émincés n 50 g de beurre n 100 g de moules n 100 g de coques n 100 g de praires (vongole) n 1 dl de jus de cuisson des moules n 2 c. à s. de crème aigre n 1 c. à s. de beurre

Plie en saumure marinée et concombre

Véritable poisson d’été, la plie a toute sa place dans vos assiettes, de juin à octobre. Elle ne manque pas d’atouts culinaires. Poêlée, pochée ou braisée,

Plie pochée, coquillages, petits pois et fèves

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en filets ou d’une pièce, la plie est un pur délice. Sans oublier la cuisson sur peau, pour une chair savoureusement croquante.

Préparation Disposer les plies dans un plat allant au four. Ajouter le vin blanc, le thym et l’échalote émincée. Couvrir de papier aluminium. Faire cuire 10 minutes à 180°C. Sortir les poissons du four et lever les filets (ou servir les poissons avec les arêtes). Écosser les fèves. Retirer la membrane extérieure. Pour faciliter l’opération, blanchir les fèves, puis les plonger dans de l’eau glacée. Blanchir les petits pois, les oignons nouveaux et les fèves dans une grande quantité d’eau bouillante. Égoutter et mélanger avec un peu de beurre fondu. Assaisonner d’une pincée de gros sel. Porter le jus de cuisson des moules à ébullition, faire réduire de moitié et ajouter le beurre ainsi que la crème aigre. Mixer jusqu’à obtention d’une consistance mousseuse. Plonger les moules, les coques et les praires très brièvement dans de l’eau bouillante pour les ouvrir (à faire au dernier moment). Dresser les plies sur une assiette profonde, disposer les légumes et les coquillages par-dessus. Napper le tout du jus de cuisson des moules.

Recettes : Matthieu Beudart (Table d’Amis et North Sea Chef : www.northseachefs.be)

Ingrédients (4 personnes) n 1

plie, découpée en filets g de sel n 100 g de sucre n 50 g d’algues séchées n 1 citron n 1 concombre n 1 dl de vinaigre de vin blanc n 2 dl d’huile d’olive n 1 dl de mayonnaise n 25 g d’aneth ciselé n 25 g d’œufs de hareng n Sel et poivre n 100

Préparation Faire mariner les filets de plie dans un mélange de sel, de sucre et d’algues et réserver au réfrigérateur pendant une heure. Ensuite, rincer les filets et les découper en tranches. Râper le citron et orner les filets de zestes. Ajouter une cuillère à soupe d’huile d’olive. Au moyen d’une cuillère à pommes parisienne, prélever des boules dans le concombre et les faire mariner dans un mélange de vinaigre de vin blanc et d’huile d’olive. Saler et poivrer. Mélanger la mayonnaise et l’aneth. Dresser la plie marinée sur une assiette. Ajouter des boules de concombre, de la mayonnaise à l’aneth et les œufs de hareng. Décorer de quelques brins d’aneth.


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La bière séduit les hommes et les femmes Information et dégustation : deux incontournables kriek remporte un grand succès auprès des consommateurs qui ne boivent généralement pas de bière. Différentes brasseries organisent des soirées réservées aux femmes ou participent à des salons dits féminins et proposent leurs produits à la dégustation, accompagnés de petits plats. Les connaisseurs accordent leur préférence à un certain type de bière, non pas en fonction de leur sexe mais bien en fonction du moment où elle est consommée. Par exemple, les krieks « on the rocks » font merveille à l’apéritif. Servir et informer correctement Mettre des bières au menu et attendre qu’elles se vendent toutes seules ne donne aucun résultat. Cependant, il est inutile de verser dans le sensationnalisme pour braquer les projecteurs sur une bière. Versez ou tirez correctement une bière et servez-la dans un verre adapté, à la bonne température et de manière bien visible. Le client pourra ainsi

Un assortiment de bières différentes constitue certainement une plus-value pour votre établissement. Une bonne connaissance des bières et de la manière de les servir, des verres à dégustation, des événements, des éditions limitées, etc., tous ces éléments vous classent d’emblée dans la catégorie supérieure. Mais n’oubliez pas non plus les « amatrices » de bière ! Plusieurs brasseries ambitionnent d’innover régulièrement et de lancer de nouvelles bières en sus de leur assortiment fixe qui fait, quant à lui, l’objet d’évaluations ponctuelles. Elles créent ainsi une certaine dynamique et soutiennent leur croissance. Le nombre d’amateurs de bières désireux de découvrir de nouvelles saveurs croît sans cesse.

Les verres à dégustation de plus petite taille permettent au consommateur de déguster plusieurs bières et de goûter de nouveaux produits Proposer des éditions limitées mais aussi des bières temporaires à base d’une variété spéciale de houblon ou de malt s’avère sans aucun doute intéressant. Mais attention, le succès de ces bières dépend en grande partie de leur caractère temporaire. Par ailleurs, il y a quelques années, des amateurs d’une bière particulièrement populaire ont mis la pression sur la brasserie qui la produisait afin qu’elle ressorte une série limitée, en bouteilles de 75 et 33 cl. Certaines bières temporaires qui trouvent leur public parviennent même à se faire une place dans l’offre permanente.

Dégustation Le format de la bouteille dépend du type de la bière, du type d’établissements horeca dans lesquels elle sera servie et des pays où elle sera distribuée. Par exemple, aux États-Unis et au Danemark, la préférence va généralement aux bouteilles de 75 cl, alors que la Belgique privilégie nettement celles de 33 cl. Les bouteilles de grande taille respirent la qualité, surtout lorsqu’elles sont dotées d’un bouchon en liège. Elles garantissent également une expérience « exclusive » de consommation ou de dégustation. Ces grandes bouteilles contiennent pour la plupart des bières spéciales et se trouvent principalement dans les meilleures brasseries ou les cafés spécialisés qui leur font la part belle. Les verres à dégustation de plus petite taille permettent au consommateur de déguster plusieurs bières et de goûter de nouveaux

produits, un autre atout intéressant pour les bières spéciales ou fortement alcoolisées. Des verres à dégustation, adaptés à chaque bière, ne s’imposent pas vraiment : la bière est souvent servie dans un grand verre à vin lorsqu’elle accompagne un repas. Les bières à déguster qui possèdent une riche palette de saveurs constituent une bonne alternative au cava ou au champagne servis dans les réceptions. Une image masculine injustifiée Les femmes aussi aiment la bière et n’hésitent pas à le faire savoir. Un nombre croissant de femmes de tous âges boivent, dégustent ou brassent de la bière. Cette tendance ne fléchit pas. Les femmes s’intéressent non seulement aux bières douces (fruitées ou brunes sucrées), auxquelles elles sont souvent injustement associées mais aussi aux pils classiques, aux bières houblonnées, aux blondes amères, aux trappistes, etc. La

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Exploitant ou membre du personnel, il faut connaître son offre sur le bout des doigts pour pouvoir guider les clients dans leur choix décider s’il veut ou pas que la levure qui repose dans le fond (très saine car riche en vitamine B) soit versée également. Le verre doit également être à la bonne température (habituellement 5°C ou 6°C) et correctement rincé. Assurez-vous que la carte soit claire et mentionne les indispensables informations de fond. Exploitant ou membre du personnel, il faut connaître son offre sur le bout des doigts pour pouvoir guider les clients dans leur choix. N’oubliez pas qu’un grand nombre de bières méritent une description de leur histoire, de

leur origine ou de leur goût, au moins aussi passionnante que le vin. La bière au fût rencontre, elle aussi, un succès grandissant. Mettre en évidence des marques de bières savoureuses et coordonnées, correspondant au type de l’établissement, participera assurément à la création de l’ambiance recherchée. Les moyens sont légion : tableaux noirs pour les bières spéciales dans les brasseries, verres adaptés, sous-bocks, t-shirts, horloges murales, tabliers, pancartes, tapis de comptoir, menus, parasols, pare-vent, publicités au néon pour des pils dans les cafés de jeunes, peintures murales, etc. L’exploitant fait l’économie de certaines dépenses et le visiteur voit sa curiosité pour certaines bières davantage encore titillée. Si vous souhaitez organiser une action, respectez cette règle d’or : plus elle est simple pour le consommateur, mieux c’est. Cartes d’épargne, actions humoristiques de bon goût, concours et billets à gratter donnant droit à des gadgets publicitaires de qualité plaisent au public. Événements originaux Pour assurer une promotion originale de votre assortiment de bières, organisez un événement. La formule « Bière du mois » donne des résultats très intéressants. Les bières moins connues font un tabac lors d’une soirée de dégustation. Vous pouvez également organiser une soirée durant laquelle vous servez des cocktails à base de bière ou accompagnez chaque bière de quelques hors-d’œuvre savoureux. Enfin, la bière s’intègre facilement à divers plats au menu. Lore D’hont

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➜ I P.12 ➜ I actualite I

L’ISPC fête ses vingt années d’existence Le grossiste horeca ISPC souffle ses vingt bougies, un cap qu’il se devait de célébrer. Pour l’occasion, une grande fête a été organisée dans une énorme tente, érigée sur le parking du magasin à Gand. Les clients fidèles ont été invités à un barbecue de poisson, puis de viande, accompagné d’un vaste choix de garnitures. Le repas a été précédé d’un apéritif avec boissons à volonté et de délicieux zakouskis, préparés par Joost Matthijs, cuisinier à l’ISPC. Après le repas, les invités ont pu faire du karaoké et assister, cerise sur le gâteau, à une superbe imitation d’Elvis par le Directeur Général, Ivan Sabbe. ➜ www.ispc.be

Petit tour au pays des primes et des subsides C’est une véritable armada de primes et de subsides qui est mise à la disposition des indépendants et des PME, y compris les établissements horeca. Mais c’est précisément leur nombre, réparti entre les niveaux européen, fédéral et régional, qui complique parfois les recherches. Parler d’un véritable labyrinthe n’a rien d’exagéré et on peut probablement encore y ajouter plusieurs primes et subsides alloués par les pouvoirs locaux, villes, communes et provinces. Ci-dessous, vous trouverez quelques exemples intéressants, région par région mais il vaut mieux toujours prendre la peine de mener ses propres recherches sur internet. BRUXELLES La Région de Bruxelles-Capitale propose plusieurs primes aux PME, y compris les établissements horeca. L’aide sur laquelle vous pourrez compter dépend de la taille de votre entreprise ainsi que de sa localisation. Par exemple, elle s’élève à 35 % pour l’aménagement d’un nouvel établissement ou des travaux d’agrandissement. Si vous souhaitez vous mettre aux normes européennes et investir dans ce but, les primes peuvent couvrir jusqu’à 45 % des dépenses validées par l’administration. Pour

de tels investissements, vous aurez toutefois besoin du rapport préalable d’un expert. Les investissements peuvent, par exemple, concerner l’achat de matériel pour maintenir méthodiquement une bonne température de conservation ou l’achat de surfaces facilement nettoyables.

Les bénéficiaires et exbénéficiaires d’une aide sont évidemment soumis à une série d’obligations En ce qui concerne les formations en langue, la région de BruxellesCapitale participe à concurrence de 50 %. De même, si vous souhaitez un avis spécialisé (consultance), par exemple, sur le développement ultérieur de votre établissement ou les normes d’hygiène, vous bénéficiez d’une aide correspondant à 50 % de la somme déboursée. Bruxelles multiplie les aides destinées aux PME. Par ailleurs, elle place l’horeca dans les secteurs prioritaires qui, dans certains cas, ont droit à une aide accrue. Ces diverses mesures sont cumulables. Vous devrez bien sûr remplir une série de conditions pour pouvoir demander une aide. Le montant total de l’aide ne peut jamais excéder 350.000 euros par entreprise et par année civile.

Les bénéficiaires et ex-bénéficiaires d’une aide sont évidemment soumis à une série d’obligations. L’ensemble des aides, primes et subsides disponibles en Région de Bruxelles-Capitale sont regroupés sur un site unique : ➜ www.bruxelles-economie.be ou ➜ www.werk-economie-emploi.irisnet.be. Outre les innombrables primes et subsides, vous y trouverez les conditions auxquelles vous devez répondre, les montants minimums d’investissements, les interventions dont vous pouvez bénéficier, la forme sous laquelle l’aide est versée et la méthode d’introduction d’une demande. WALLONIE Nous n’avons pas trouvé de site dressant la liste des primes et subsides disponibles en Wallonie. Nous n’avons même pas pu nous faire une idée des possibilités en la matière pour l’horeca wallon. Les primes et subsides fédéraux sont bien sûr disponibles dans la partie francophone du pays. Starteo, Optimeo et autres crédits d’investissement du Fonds de participation s’appliquent également. Mais nous n’avons pas encore pu obtenir d’informations à ce sujet de la part du gouvernement wallon. Luc Vander Elst


➜ I P.13 ➜ I vos regions I

A

l’étranger Le plus grand hôtel de New York supprime le room service

© OPT-JLFlemal

Carlo Di Antonio développe les marchés de terroir dans les parcs naturels A l’occasion de la journée européenne des Parcs naturels, le Ministre wallon de la Nature et de l’Agriculture Carlo Di Antonio souhaite mettre en avant l’organisation de marchés de terroir réguliers en Wallonie, dans les 9 Parcs naturels que compte le région.

(18 % du territoire) et impliquant 48 communes. Ces parcs sont ceux du Pays des Collines, des Plaines de l’Escaut, des Hauts-Pays, de Viroin-Hermeton, des Vallées de la Burdinale et de la Mehaigne, des Hautes Fagnes-Eifel, des Deux Ourthes, de Haute-Sûre Forêt d’Anlier et de la Vallée de l’Attert.

Dans le but de promouvoir les produits locaux et les artisans producteurs wallons, Carlo Di Antonio a décidé d’octroyer un montant de 270.000 € aux 9 Parcs naturels de Wallonie afin qu’ils organisent des marchés de terroir sur leur territoire ou à proximité, tout au long de l’année 2013.

Ils assurent les missions suivantes : – Assurer la protection, la gestion et la valorisation du patrimoine naturel et paysager du parc naturel; – Contribuer, dans les limites du périmètre du parc naturel, à définir et à orienter les projets d'aménagement du territoire suivant les principes du développement durable; – Encourager le développement durable sur le territoire du parc naturel, en contribuant au développement local, sur les plans économique et social ainsi que veiller à l'amélioration de la qualité de la vie; – Organiser l'accueil, l'éducation et l'information du public; – Participer à l'expérimentation de nouveaux modes de gestion de l'espace rural, au test de processus et méthodes innovants de planification, ainsi qu'à la mise en œuvre de programmes européens et de coopération territoriale européenne; – Rechercher la collaboration entre les parcs naturels et le cas échéant, la collaboration transfrontalière avec les zones similaires des régions ou pays limitrophes; – Susciter la mise en œuvre d'opérations de développement rural dans les communes qui le composent et veiller à ce que la cohérence des projets transcommunaux, dans le cadre des programmes communaux de développement rural, soit assurée.

Pour permettre aux wallons et aux wallonnes de mieux connaître ces produits, les Parcs naturels ont mis sur pied plus de 70 marchés de terroir, dans différentes villes de Wallonie La Wallonie compte des centaines de producteurs agricoles s’inscrivant dans une ou plusieurs démarches de circuit court, soit par vente directe aux consommateurs, soit via un nombre restreint d’intermédiaires. 70 marchés de terroir Pour permettre aux wallons et aux wallonnes de mieux connaître ces produits, les Parcs naturels ont donc mis sur pied plus de 70 marchés de terroir tout au long de l’année, dans différentes villes de Wallonie : Tournai, Nismes, Botrange, Houffalize, Dour, Léglise, Burdinne, Ellezelles, etc. La liste de ces marchés de terroir est disponible sur les sites de l’Asbl Saveurs Paysannes (➜ www.saveurspaysannes.be) et de la Fédération des Parcs naturels de Wallonie (➜ www.fpnw.be). Les Parcs naturels en Wallonie La Wallonie compte 9 Parcs naturels, englobant 320.000 ha

Depuis plus de 30 ans, les Parcs naturels sont des moteurs de la préservation de l’environnement mais ils remplissent également d’autres fonctions. Ils contribuent ainsi notamment au développement économique, culturel et social d’une region, tel que le prouve l’initiative des marchés de terroir. Katia Belloy

À partir du mois d'août, le plus grand hôtel de New York, le Hilton Midtown, ne proposera plus le room service à ses clients. Bien qu'une nuit au Hilton Midtown coûte plus de 150 euros, les clients ne pourront plus faire appel au personnel pour apaiser leur faim ou leur soif. Ils devront se servir euxmêmes à la cafétéria. En 2012, le bénéfice du room service a chuté jusqu'à ne plus représenter que 1,2 pour cent des revenus totaux. Cette dégringolade est principalement due aux prix élevés pratiqués par l’hôtel. Ainsi, cela vous coûtera 17 euros pour déguster trois petits œufs brouillés au petit déjeuner. Si l'on en croit les indications écrites en tout petit sur le menu, il faut encore ajouter 15 pour cent pour le service et ceux qui souhaitent prendre leur petit déjeuner en chambre doivent s'acquitter d'un supplément de plus de 4 euros.

Des clients servis par des soucoupes volantes Un plateau volant télécommandé qui sert les clients à 35 à l'heure : en Angleterre, ce n’est plus de la sciencefiction mais une réalité ! À Londres, la chaîne de restaurants japonais Yo! Sushi lance l'iTray, réputé pour être la première soucoupe volante utilisée dans l'horeca.

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L'iTray a une portée de cinquante mètres, il est réalisé en fibres synthétiques et grâce à son poids plume, il atteint une vitesse de 35 km par heure. Les serveurs de Yo! Sushi utilisent une application sur iPad pour servir les clients qui ont passé commande. En cuisine, le chef peut vérifier en temps réel si la commande est livrée correctement, grâce à deux caméras nichées sur l'iTray.

El Bulli renaît de ses cendres, sous la forme d'une fondation culinaire En 2011, El Bulli fermait ses portes. Depuis des années, ce restaurant catalan était considéré comme le meilleur au monde. Le chef Ferran Adrià voulait se ressourcer. El Bulli va maintenant renaître de ses cendres, pour devenir un musée de la gastronomie, un laboratoire culinaire et une fondation dédiée à la haute cuisine. La fondation développera notamment un Bullipedia, un site internet dédié à la cuisine expérimentale. Le chef Adrià vendra ses repas aux enchères pour financer le projet.

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➜ I P.14 ➜ I les belges a l'etranger I

Un pont entre la Belgique et la Thaïlande « Mister Blue Elephant » Karl Steppé

ambassadeur de la Belgique dans les pays où il mène ses activités.

© Michael De Lausnay

« Bring me to the Blue Elephant, please. » Et le chauffeur de taxi pakistanais de m’emmener sans sourciller (et sans GPS) le long de la Tamise, jusqu’à l’Imperial Wharf, à Chelsea, pour finalement me déposer devant la porte du « Blue Elephant ». La même scène se répéterait probablement à Paris, Bangkok, Dubaï ou Bruxelles ou en remplaçant « Blue Elephant » par « La Porte des Indes », deux restaurants indiens qui appartiennent au même groupe. Le groupe belgo-thaïlandais Blue Elephant revendique le titre de Thai Culinary Ambassador depuis 1980.

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Karl Steppé, homme d’affaires et fin gourmet, sa femme Noorer et deux amis, tous trois originaires de Thaïlande, ont ouvert un petit restaurant thaï sur la chaussée de Waterloo, il y a plus de trente ans. Le capital de départ rassemblé par les quatre associés s’élevait à 1,5 million de francs belges, soit 37.500 euros. Blue Elephant possède des restaurants à Bruxelles, Paris, Londres, Lyon, Malte, Copenhague, Dubaï, Bahreïn, Jakarta, Bangkok et Phuket ainsi que deux autres restaurants baptisés « La Porte des Indes », à Bruxelles et à Londres. « Mister Blue Elephant », Karl Steppé, est un ambassadeur de la cuisine thaï et indienne mais aussi un

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Une note belge Poussons les portes du « Blue Elephant », à Bangkok, où Noorer fait forte impression aux fourneaux. Elle a acquis une certaine célébrité en Thaïlande, où elle se produit dans des émissions culinaires ; à Bangkok, le « Blue Elephant » a d’ailleurs fait son entrée au Top 5. « Proposer des produits de qualité revêt une importance cruciale pour celui qui veut grimper les échelons » explique Karl Steppé, qui nous répond par téléphone, perdu dans la circulation de Bangkok. « Mais innover et continuer d’innover est au moins aussi important. Lorsque nous avons démarré dans les années 80, notre concept était nouveau, du jamais vu. Nous avons fait progresser la cuisine thaï au niveau gastronomique et introduit la culture thaï en Europe. Aujourd’hui, le concept a été tellement copié que nous sommes obligés de nous renouveler. À Bangkok, nous proposons désormais trois menus. L’un est consacré à la cuisine thaï d’hier, l’autre à celle d’aujourd’hui et le troisième à celle de demain. La cuisine de demain nous permet d’ouvrir des portes sur le monde et d’introduire des produits belges et européens dans des recettes thaïlandaises. Si bien qu’aujourd’hui, à Bangkok, vous pouvez manger des croquettes belgothaïlandaises, du saumon sur lit de chicon cru, une mousse au chocolat avec une pointe de noix de coco ou

une part de tarte à la mangue, sur une base de spéculoos. L’idée sous-jacente est que la gastronomie subit de plus en plus l’influence d’une diversité de cultures et de cuisines, qu’on se trouve à Paris, Dubai ou Bangkok. La cuisine évolue constamment. Il y a cent ans, il était impossible d’acheter un avocat en France. Aujourd’hui, il fait partie des ingrédients utilisés par n’importe quel cuisinier français. Idem avec le saumon à Bangkok. Nous souhaitons maintenant développer la formule qui nous a tant réussi à Bangkok et l’appliquer dans nos autres restaurants, en y introduisant chaque fois des notes particulières. »

« Proposer des produits de qualité revêt une importance cruciale pour celui qui veut grimper les échelons. Mais innover et continuer d’innover est au moins aussi important. » À Bangkok, le menu de ce grand restaurant thaï promeut la Belgique avec beaucoup d’originalité. Il ne faut pas sous-estimer l’influence de la gastronomie sur la diplomatie. Les murs du « Blue Elephant » de Londres sont décorés de photos sur lesquelles Vladimir Poutine et George Bush Senior prennent la pose aux côtés de Karl Steppé et de son entourage. Comme quoi, l’amour d’un président ou d’un ambassadeur

passe également par l’estomac. Et tout homme d’affaires un peu informé vous le dira : les contrats les plus intéressants se concluent dans les meilleurs restaurants de la ville. Le pont, le roi, le chocolat et la bière « Vous seriez étonné de savoir combien la Belgique est connue en Thaïlande » ajoute Karl Steppé. « Nous sommes fortement représentés dans ce pays. Les Belges y investissent massivement et le fait que la Belgique soit un royaume, comme la Thaïlande, les rapproche encore. Nous apportons notre pierre à l’édifice de cette renommée, en important des produits belges à Bangkok, selon un mouvement inverse à celui des produits asiatiques que nous envoyons à nos restaurants thaïlandais et indiens en Europe, par pont aérien. À propos de pont, saviez-vous que le premier grand pont thaïlandais, construit en 1905, est l’œuvre de Belges ? Demandez au Thaïlandais moyen ce qu’il connaît de la Belgique et il vous répondra : le pont, le roi, le chocolat et la bière. Et effectivement, même si notre politique est de servir une bière maison thaïlandaise en Thaïlande et une bière indienne à "La Porte des Indes", nous proposons tout de même quelques bières spéciales venues de Louvain, pour les privilégiés. » Négociateur hors pair Au fil de son parcours professionnel, Karl Steppé s’est taillé une réputation de négociateur hors pair. Il donne donc l’exemple dans ce domaine également, en enseignant les finesses de la négociation à l’asiatique à une multitude d’hommes d’affaires et d’investisseurs belges. « La règle de base, c’est de ne pas imposer une décision aux Asiatiques. Il faut prendre le temps et leur suggérer une solution sans avoir l’air d’y toucher, pour leur permettre de soumettre eux-mêmes la proposition définitive » explique notre spécialiste. « Deuxième règle : les Thaïlandais mangent cinq ou six fois par jour. Lorsqu’ils ont faim, ils se referment totalement. Il faut alors aller manger un morceau avec eux, quelle que soit l’heure, qu’il fasse jour ou nuit. Avoir un restaurant à Bangkok, qui plus est un bon restaurant, vient donc à point ! » ➜ www.blueelephant.com Henk Van Nieuwenhove


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➜ I petites annonces I

La rencontre de la Gastronomie internationale à Brussels Expo Fort d’une croissance annuelle de 20%, Horeca Life est devenu en 8 éditions, le salon professionnel de référence pour la gastronomie, la restauration et l’hôtellerie en Eurégio. Horeca Life s’adresse à l’ensemble des secteurs de l’Hôtellerie, de la Restauration, des Brasseries, de la Pâtisserie et de l’Alimentation en général. Bruxelles est la capitale de la Communauté Européenne, dont une importante partie du budget est allouée à l’agriculture. La politique agricole commune privilégie de plus en plus les circuits courts, les certifications et les produits d’appellations d’origine qui par leur traçabilité et qualité sont les plus recherchés par les gastronomes.. Horeca Life vous propose de rencontrer les meilleurs fournisseurs

belges et européens, d’élargir votre réseau et d’augmenter la valeur ajoutée de vos produits et services grâce aux nouveaux contacts crées durant le salon. Pour garantir le succès de cette édition et attirer toujours plus de visiteurs, l’équipe de Horeca Life 2013 mettra en place une campagne de communication dont le budget sera porté à 250.000 €. Les visiteurs potentiels, tous professionnels de l’horeca, propriétaires ou gestionnaires d’hôtels, restaurants ou cafés, chefs de cuisines, maitres d’hôtels, sommeliers, F&B managers, ne pourront manquer les publicités dans la presse spécialisée, les mailings imprimés et électroniques personnalisés qui les transformeront rapidement en fan des pages Facebook, Twitter et Linked In du salon.

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Horeca Echo L’ Horeca Echo du mois de juillet aborde les sujets suivants - Reprise partielle du travail après une maladie : désormais possible sans autorisation préalable du médecin-conseil - Obligation de retenue - Congé pour raisons impérieuses - Mettre fin à un contrat d’occupation d’étudiant - Enregistrement obligatoire des caisses munies d’une boîte noire entre le 1 juillet et le 31 octobre 2013 : qu’en est-il ? - Démarchage publicitaire : la vigilance reste de mise - Statut unique ouvriers-employés : où en sommes-nous ? - Peut-on réembaucher un travailleur licencié pour motif grave ? - Peut-on justifier le licenciement d’un ouvrier par des faits antérieurs au rachat d’une entreprise ? - AFSCA : réponses à quelques questions récurrentes (partie 3) - L’Horeca également dans le collimateur du fisc cette année ? - Occupation de travailleurs étrangers - Indexation de l’indemnité kilométrique en vigueur depuis le 1er juillet

INseRtION PROFessIONNeLLe ReMBOURseMeNt Des FRaIs • Convention cadre de collaboration en matière de formation, • Déplacements professionnels d’insertion professionnelle et d’enseignement avec son véhicule privé dans le (janvier) secteur horeca (Commission paritaire n° 02), en Région • Baisse du remboursement forfaitaire wallonne et en Communauté française pour usage (avril) deux doubles professionnel original et de d’un véhicule privé (septembre) IMPOts compose d’un t renvoyés au ReseRVatIONs s termes, il convien qui doivent être • Forfaits TVA pourion. d’autre ables, En cafetiers en 2009 (janvier) pour détach prestat ie ainsi qu’aumalhonnêtes! oc- gratuitement • Attention aux réservations Garant déclaration • Céder (novembre) votrenouvell les travailleurs affairee à votre (vos) enfant(s)? Fonds Social et de une ca, faire l’hore prade Dans RetRaIteDes explications outre, cette l’objet (avril) social. prestation. En doivent faire secrétariat afin chaque jour de • Vous engagez trecasionnels registre un le retraité • enregis Paiements spécisur … Faut-il un a anticipés des impôts le déclarer? (octobre) e àles revenus imprimées sur associé ation Dimon tiques sont saIsIe déclaration est d’une déclar professionnels ué la Dimona (juillet) expliq à le compléter. de travail. Dans nous l’avons • • Saisie de vous aider sur salaire et cession de rémunération: ment dudetemps de Régime fique. Comme bre, forfaitaire taxationtremen hausse des des cafetiers t du temps (septembre) enregis n du mois d’octo montants cet protégés l’éditio (janvier) • Full, Réduction d’impôts dans pour investissements registre dans Di-dire que la économiseurs doit tenir un du nique, c’est-à • L’insaisissabilité a le choix entre d’énergie (novembre) L’employeur domicile de l’indépendant (septembre) travail est électro és des l’employeur de presoù sont employ saLaIRes ementjOURNaLIeRs et l’heure de fin la Dimona Light. INItIO FORFaItaIRes tout établiss l’heure de début mona Full et Ce registre doit pour dans la déclannels.des • Augmentation qui ont opté salaires journaliers forfaitaires (mars) • Initio: Qui? Quoi? mentionnées sont travailleurs occasio Où? Comment? tation (janvier) est Les employeurs, ans et doit se ront à • Tableau passe des cinq La Dimona Light durant salaires qui vé jOURs journaliers FeRIes ou nique. forfaitaires conser à Light électro partir être du er ration ire la Dimona facilement acjanvier endroit janvier (mars) trement forfaita • Remplacements enregis dès le 1er dans un2009 de jours fériés e à un en 20 0: communication trouver de associé e la Dimona Light • Augmentation fonctionnaires ion du le 5 décembre (novembre) Ce système impliqu afin que les des salaires journaliers forfaitaires et de une invitatavant cessible dimona du temps de travail. consulle er (pour 2009, ont reçu light, à partirt du LICeNCIeMeNt afin de juillet 2009 (septembre) sociale puissen de 5 ou de heures et de garantie l’inspec • tion l’achat de blocs Salaires forfaitaires couvre Fonds social • Exemption à partir registre du er juillet 2009 (septembre) voir l’Horeca mesure de prestations: uneinforma solutiontions, moment. Le en cas d’indemnité un registre de ter à• tout Salaires journaliers forfaitaires de plus amples de préavis commander à partir du er juillet 2009 fait trop chère? qui signifie que (janvier) calendrier, ce l. Cet article d’octobre 2009). année travai mois (correction) de une du (novembre) pour Echo • Délais de préavis pour les ouvriers aire du temps relevant de la nouvel exempl question. Commission paritaire recevrez un – PRIMes voussaLaIRes le point sur la de l’Industrie hôtelière déclara(février) double • Barème 20 0. salarial sectoriel au er janvier Light est une • Licencier un travailleur l’année La Dimona 2009 (janvier) il à sa demande? (avril) t maxiélectronique, • Salaires mensuels minimaux la déclaration Licenciement abusif: qui travaille •pendan àpeut partir du er janvier 2009 Outre de tion.l’épée Damoclès au-dessus Tout travailleur, de employeur cte de ce registre (février) registre de mesure utifs pour unchaque licenciement? t de tenir un Une tenue incorre (octobre) convien mum 2 jours conséc certige ONSS lié de • Prime de flexibilité contratDe de l’avanta Ce registre est pour les entreprises de restauration MesURes CRIse le cadre d’un entraîner la perte temps de travail. nnée du Gade l’horeca, dans sanctio de (février) d’un contratde liquidités suite par le Fonds Social et • Problèmes et peut être Dimona Light déterminée ou à la du fié et délivréà la crise: intervention s allant seRVICes PUBLICs travail à durée nnées strative défini, De coordo WaLLONIe gouvernement ent les admini t fédéral pour les indépendants . Il contien (avril) des amendes un travail nettem par égarantie Horeca • Guide de la Région de travail pour Vous êtes wallonne • Protection de l’emploi heures de (juillet) (juillet) à 6.250 EUR. occasionnel, les ur occasionnel. .875 EUR de sOCIete s. du travailleur UNIPeRsONNeLns est un travaille • Prologation des mesures Lepénale OU sOCIete? la durée des ion, de crise jusqu’au e de sanctio juin 20 0 de prestat 0 passibl • Société lement unipersonnelle ou société? (juillet) début et de fin se (décembre) page du registre nnel, la décla• Nouvelle possibilité legale pour eur occasio PLaFONDs saLaRIaUX pauses, etc. Chaque créer son entreprise: SPRL Pour le travaill par jour et par Starter à capital limité (décembre) doit se faire • Indexation des plafonds salariaux ration Dimona dans la loi sur les contrats sURVeILLaNCe PaR CaMeRa de travail (janvier) • Surveillance par caméra: nouveau • Indexation des plafonds salariaux format pour le dans la loi sur les contrats pictogramme (décembre) de travail (décembre) tOILettes PORCeLaINe • Toilettes: où les placer dans votre • Vente de porcelaine dans les hôtels établissement? (octobre) (mars) tOMBOLa PReCOMPte PROFessIONNeL • Organiser une tombola ou une • L’employeur et le travailleur profitent loterie? Demandez des récentes mesures l’autorisation! (novembre) fiscales (mai) tRaVaUX PUBLICs • Précompte professionnel au quatrième trimestre: • Nuisances occasionnées par des interventions des pouvoirs publics travaux publics: indemnité dans les prêts et compensatoire de pertes de revenus exonération des jeunes travailleurs. accordée par l’état (novembre) fédéral (février) ReCLasseMeNt PROFessIONNe L VaCaNCes • Le travailleur qui a déjà trouvé un nouvel emploi a-t-il droit à • Vacances jeunes et vacances seniors une procédure de reclassement professionnel? (avril) (octobre) • Malade durant des vacances à RegLeMeNt De tRaVaIL l’étranger (avril) • Le double pécule de vacances • Comment établir un règlement (avril) de travail? (octobre)

DIMONa LIgHt? Re De MesURe DU teMPs Ist teNIR Le Reg

De tRaVaIL!

COLOFON

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Horeca et politique

© Elke Sengier

L’horeca est un élément essentiel de notre société et de nombreux politiciens s’intéressent à ce qu’il se passe dans ce secteur. Ils interrogent les ministres compétents, recherchant des faits et des informations concrets. Ho.Re.Ca Journal les a discrètement observés. La Ministre des Classes moyennes Sabine Laruelle (MR) n’a aucune idée du nombre d’emplois qui disparaîtront dans l’horeca, suite à l’introduction forcée de la caisse enregistreuse. Elle confirme toutefois que le gouvernement fédéral a prévu une enveloppe de 11 millions d’euros supplémentaires pour aider le secteur. Ce montant vient s’ajouter aux mesures d’aide précédemment annoncées, au niveau du travail occasionnel et des cotisations ONSS réduites. S. Laruelle a répété tous ces éléments à la Chambre, dans sa réponse à la question de Valérie De Bue, également membre du MR. Cette dernière a posé la question à la suite d’une étude de la Solvay Business School, selon laquelle l’introduction de la black box entraînera, à court terme, la fermeture de 27 % des établissements horeca et la perte de 14.500 emplois directs, un chiffre qui grimpe à 21.000 si l’on y ajoute les emplois indirects. Combien d’emplois les mesures d’aide permettront-elles de sauver ? Telle était, en substance, la question de V. De Bue. La Ministre estime qu’il est impossible de le dire. Elle déplore cependant que les mesures n’entrent pas en vigueur avant le 1er octobre, alors que l’été s’avère d’une importance vitale pour le secteur. * Le gouvernement donne et prend mais il est évident que dans ce domaine, il prend plus qu’il ne

donne. Tandis que Madame Laruelle confirme au Sénat que l’horeca est un secteur fragile, notamment en raison de l’entrée en vigueur de l’interdiction de fumer, le fisc annonce que ce même horeca sera l’une des « cibles » privilégiées de ses contrôles, dans l’année à venir. Le secteur doit s’attendre à des contrôles TVA ciblés. L’enjeu en est les divers tarifs TVA : 6 % pour les chambres et les repas à emporter, 12 % pour les repas à consommer sur place et 21 % pour les boissons. Certains exploitants jouent sur ces tarifs, par exemple, en exagérant le chiffre d’affaires tiré des repas à emporter. Des contrôles conjoints du chiffre d’affaires et des tarifs TVA devraient permettre de traquer les abus. * Parmi toutes ces mauvaises nouvelles, prenons tout de même le temps de transmettre une information plus positive. D’après les estimations, 3,6 millions de tonnes de nourriture se perdent chaque année, en Belgique. Les pertes de l’horeca représentent 300.000 tonnes, soit 8 % du total. Un quart des pertes est le fait des ménages et 63 % celui de l’industrie agroalimentaire. Le secteur de la distribution est visiblement le secteur le plus rentable, ou le plus attentif, avec une part d’à peine 2,5 %. Le Sénateur PS Ahmed Laaouej dépose, aujourd’hui, une proposition de loi visant à exonérer de TVA les denrées alimentaires laissées pour compte, en cas de don à des œuvres caritatives. À l’heure actuelle, lorsqu’un assujetti à la TVA achète des denrées alimentaires et exerce son droit de déduire la TVA, il doit tout de même la payer au Trésor quand il fait don de ces denrées. Alors que le bénéficiaire ne verse rien en retour, le donateur doit malgré

tout payer la TVA sur le prix d’achat ou, s’il n’y a pas de prix d’achat, sur le prix de revient, calculé au moment de l’opération. Lorsque des invendus sont détruits par l’assujetti à la TVA, ce dernier bénéficie d’une exonération pour ces produits. Aujourd’hui, il est donc fiscalement plus avantageux de détruire des denrées que d’en faire don. * L’année dernière, l’ONEM, accompagné ou non d’autres services d’inspection, a contrôlé 3.053 employeurs du secteur horeca. Pas moins de 945 étaient, d’une manière ou d’une autre, en non-conformité avec la législation sociale ou celle du travail, soit un tout petit peu moins que 31 %. Ce résultat place l’horeca à une première place peu enviable, devant d’autres secteurs comme le commerce de détail (15 % de non-conformité) et l’horticulture (11 %). Au niveau du contrôle des travailleurs, le secteur fait beaucoup mieux. Sur les 9.458 travailleurs contrôlés, 521 (5,5 %) n’étaient pas en ordre. Ces chiffres figurent dans la réponse donnée par la Ministre de l’Emploi Monica De Coninck (SP.a), à la question posée par écrit par le Sénateur Open VLD Yoeri Vastersavendts. Bien que tel n’ait pas été son objectif, la Ministre explique également dans sa réponse pourquoi l’horeca enregistre des résultats supérieurs à la moyenne lors de ces contrôles. « On essaie d’éviter au maximum d’effectuer des enquêtes au hasard, qui ne sont pas efficaces » explique ainsi Monica De Coninck. « En outre, il faut être conscient du fait qu’il y a des restrictions en ce qui concerne les contrôles physiques parce que l’éventail d’activités qui peuvent être exercées au noir est très large. Il

s’agit non seulement d’attraper le chômeur qui aide dans un café ou l’ouvrier du bâtiment qui est soidisant en chômage temporaire mais qui est tout de même en train de travailler sur le chantier. Le travail au noir est également présent dans la sphère privée. Il s’agit, par exemple, de l’homme à tout faire au chômage, qui fait des travaux de peinture et de tapisserie pour des particuliers mais aussi du chômeur qui développe des applications web à son domicile. Le contrôle physique de ces activités est difficile et il y a toujours le risque d’entrer en conflit avec les libertés protégées par la constitution. » L’horeca est donc la victime indirecte de son accessibilité et de son hospitalité. * Sous la pression de la crise financière, un nombre croissant de PME ont du mal à faire accepter leur dossier par les banques. D’un autre côté, les délais de paiement des fournisseurs se raccourcissent de plus en plus. L’horeca est à nouveau l’une des principales victimes de cette situation. Les entreprises sont coincées dans un cercle vicieux. Le nombre de faillites dans l’horeca est très élevé, si bien que chaque dossier émanant du secteur entame son parcours à la banque avec un handicap. Le Sénateur N-VA Peter Luyckx explique la situation comme suit : « Les secteurs de la construction et de l’horeca sont connus pour leur sensibilité à la crise. Cette seule affirmation recèle déjà sa part de subjectivité. C’est pourquoi la motivation du refus de crédit est tellement importante. En effet, que fait-on ? On établit des catégories. Même pour la meilleure entreprise du secteur de l’horeca et de la construction, cette répartition en catégories a un effet

discriminatoire. Les assureurscrédits, par exemple, fondent, eux aussi, leur jugement uniquement sur base du secteur. » Le gouvernement fédéral prépare actuellement un nouveau cadre législatif destiné à assouplir le financement des PME. Les discussions à la Chambre montrent qu’il s’agirait, en premier lieu, d’imposer une plus grande transparence aux banques et de renforcer leur devoir d’information. À ce sujet, Sabine Laruelle dit notamment ceci : « Avec de telles informations, je pourrai peut-être parvenir à une meilleure objectivation des raisons de refuser une demande de crédit. Lorsque nous parlons avec les banques, elles nient la discrimination du secteur horeca. Je suis cependant d’accord avec vous. Il y a bel et bien discrimination mais nous n’avons rien entre les mains. Nous ressentons cette discrimination et savons qu’elle existe. Toutefois, l’obligation d’informer en cas de refus devrait nous permettre d’effectuer une meilleure analyse. » Plus concrètement, nous disposons déjà du CeFip, le Centre de connaissances du financement des PME (www.cefip.be). Il intervient en qualité de médiateur de crédit lorsqu’un dossier est totalement bloqué du côté des banques. Au premier trimestre, le CeFip a reçu 1.116 dossiers et en a clôturé 1.033, pour un encours de 224 millions d’euros et 2.885 emplois préservés. Le CeFip est parvenu à une solution en faveur de l’entrepreneur dans 61 % des dossiers. * Impossible de ne pas évoquer, à nouveau, les résultats des contrôles du respect de l’interdiction de fumer. Cette fois, la question vient de la Sénatrice MR Valérie WarzéeCaverenne et la réponse de la Ministre de la Santé publique Laurette Onkelinx. En 2012, le Service de contrôle Tabac et Alcool a effectué 5.500 contrôles dans des cafés et 3.500 contrôles dans d’autres lieux publics. L’AFSCA, l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire, a contrôlé le respect de l’interdiction de fumer dans 1.250 cafés. La police locale a procédé à 200 vérifications. Le SPF Santé publique a contrôlé 900 cafés en soirée et la nuit. Ce dernier a constaté que 20 % des cafés ayant subi un contrôle ciblé à la suite d’une plainte ne respectaient pas l’interdiction. Environ 1.300 plaintes ont été enregistrées. Les amendes varient de 300 à 2.500 euros. La moitié des exploitants règlent l’amende qui leur a été infligée et un total de 260.000 euros d’amende ont ainsi été perçus. En cas de non-paiement, le procès-verbal est transmis au parquet. Pour conclure, L. Onkelinx souligne que cette année encore, les contrôles du respect de l’interdiction de fumer restent une priorité. Son ministère en prévoit 6.000 dans les cafés, cette année. Ludwig Verduyn


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