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Comment offrir un avenir à l’horeca

Préambule aux élections… ➜ P. 2

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« Facebook transforme les clients en ambassadeurs »

Panel de mandataires politiques

Le Plaza, un hôtel cinq étoiles réputé, a accueilli une foule d’entrepreneurs bruxellois du secteur de l’horeca venus assister à un petit déjeuner organisé par Horeca Bruxelles, à l’occasion duquel la fédération a abordé une série de thèmes électoraux de première importance et ce en présence de Didier Reynders (MR).

FED Ho.Re.Ca Wallonie a décidé de consacrer le numéro du mois de mai aux élections. Dans ce but, elle a sélectionné un panel de mandataires politiques wallons qui par leurs actions et leurs interventions ont démontré un certain intérêt quant au développement de notre secteur.

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Une majorité de cafés a déjà saisi toute l’importance des médias sociaux mais ceux-ci offrent un nombre presque infini de possibilités qui ne sont pas encore toutes mises à profit. Le présent article se limitera à Facebook. Pour quelles raisons faut-il rejoindre ce réseau social ? Quels sont ses avantages et ses inconvénients ? Combien de temps consacrer aux médias sociaux ? ➜ P. 13

Ho.Re.Ca Vlaanderen Horeca Vlaanderen Ho.Re.Ca

JOURNAL KRANT

Nr- 55 - April 2014 Nr 03 februari 2009 Nr 56 - mai10 2014 Verschijnt keer Verschijnt 10 keer per per jaar jaar 10 numéros par Oplage: an 31.300 Oplage: 28.100 TIRAGE: descheemaecker 31.300 V.U. Andre V.U. Jan De haes E.R. andre descheemaecker Horeca Marketing Horeca Marketing Horeca Marketing Anspachlaan bus Anspachlaan 111 bus 4, 4, 1000 1000 brussel brussel BLVD. Anspach 111, 1000111 bruXELLES www.horecavlaanderen.be www.fedhorecavlaanderen.be www.horecabruxelles.be Afgiftekantoor: www.horecawallonie.be Afgiftekantoor: Mechelen Mechelen bureau d’émission: Malines

De officiële krant vanfédérations de federaties Ho.Re.Ca Vlaanderen, Brussel enWallonië Wallonië HoReCa Vlaanderen, Brussel en le journal officiel des ho.re.ca Bruxelles, wallonie et flandre

Nous les Belges, nous sommes de nouveau fiers de nos bières voir l’affiche, que vous trouverez en annexe au présent magazine, dans tous les cafés qui sont fiers de notre produit national. Elle affirme notre fierté envers nos bières, toutes nos bières, puisque chacune d’elles est spéciale.

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Pour la première fois de leur histoire, les Brasseurs Belges lancent une campagne de promotion des bières belges dans notre pays. De toute évidence, nous sommes si discrets que nous ne nous montrons pas suffisamment enthousiastes envers nos propres bières.

Le monde entier est fier de nos bières. Et nous aussi ! Avec les Brasseurs Belges et VLAM, FED. Ho.Re.Ca Wallonie, Horeca Bruxelles et Horeca Vlaanderen mènent une campagne pour inciter les Belges à se montrer fiers de leurs bières. Dans le cadre du lancement de cette campagne, trois minidocumentaires racontant l’histoire

Propriétaire d'un café bière à Nanjing

d’amateurs de bières belges à l’étranger seront diffusées sous la forme de spots tv. Bientôt patrimoine de l’humanité ? Avec plus de 1.000 sortes de bières, la Belgique est connue pour être le pays par excellence de la bière. C’est pourquoi, les Brasseurs Belges ont décidé de demander à l’UNESCO le classement de la bière belge au patrimoine mondial de l’humanité. Notre culture brassicole est d’ores et déjà reconnue patrimoine immatériel dans notre pays. Sa reconnaissance par l’UNESCO serait la cerise sur le gâteau. Comme la culture brassicole ne s’exprime pleinement que dans les cafés ou dans les restaurants, nous souhaitons également afficher notre fierté dans ces lieux et mettre la bière en avant comme produit national. Nous espérons donc bientôt

Un nouveau drapeau Pour susciter encore plus la fierté nationale, les Brasseurs Belges ont réalisé un drapeau spécial. Le haut de sa partie centrale est orné d’un col de mousse blanche, de sorte que le jaune ressemble à un verre de bière. Ce drapeau est mis en vente sur notre boutique en ligne à l’adresse ➜ www.fiersdenosbières.be.

ASTUCE ! Votre site Internet est votre carte de visite en ligne. C’est un outil indispensable de votre communication ! Vos clients utilisent Internet pour consulter, partager et comparer. Grâce à votre site Internet, vous pouvez informer efficacement vos clients de la campagne Fiers de nos bières tout en présentant votre professionnalisme à un public plus large. Téléchargez la bannière de la campagne, les spots ou l’affiche sur le site horecavlaanderen.be et placez-les sur votre propre site. N’oubliez pas les médias sociaux et affichez votre fierté sur Facebook, Twitter et / ou Pinterest. Santé ! ➜ www.fiersdenosbieres.be

Propriétaire d'un restaurant bière dans le Maine

Soutenez la campagne Fiers de nos bières Vous aussi, vous êtes fier de nos bières ? Appuyez notre campagne en plaçant les affiches gratuites dans votre établissement. Vous pouvez aussi surprendre vos clients en posant leur verre sur un sousbock aux couleurs de la campagne. Dès que la saison des terrasses battra son plein, ces sous-bocks uniques, décorés de photos de

véritable fans de la campagne fiers de nos bières, seront distribués dans tout le pays. Et enfin, que serait un fan sans son drapeau ? Commandez dès à présent votre drapeau Fiers de nos bières que vous pourrez suspendre dans votre établissement. Vous prendrez ainsi un peu d’avance sur la grande fête qu’est la coupe du monde de football.

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Préambule aux élections… Dans quelques jours, nous avons rendez-vous avec les urnes, en vue des élections européennes, fédérales et régionales. C’est la première fois que les scrutins de ces trois niveaux de pouvoir coïncident. En effet, cette harmonisation voulue par les partis a comme objectif de dégager des majorités communes afin de mener des politiques davantage cohérentes. Cet objectif est louable mais encore faudra-t-il pouvoir le réaliser au lendemain des votes. Ce qui est certain, c’est que les entreprises ne peuvent plus se permettre de subir une nouvelle crise institutionnelle telle que la dernière en date, à savoir l’absence de gouvernement fédéral durant plus de 500 jours. S’il arrive de voter selon ses habitudes, de plus en plus de citoyens, et principalement les indépendants et chefs d’entreprises, sont attentifs et à l’écoute des programmes proposés par les divers partis. L’enjeu est de taille, surtout pour notre secteur dont le Gouvernement précédent ne s’est occupé qu’à la hâte et partiellement, ignorant les réalités et les spécificités de nos métiers. Parmi la trentaine de revendications que présente FED Ho.Re.Ca Wallonie dans son mémorandum, trois sont à citer en priorité. Tout d’abord, et de manière générale, notre Fédération plaide pour la diminution des charges sociales qui pèsent sur les entrepreneurs du secteur. Nul n’ignore aujourd’hui que la Belgique est l’un des pays européens où le coût du travail est le plus élevé. En moyenne, un employeur belge paie 5,60 euros de plus par heure que ses confrères des Etats voisins. Et ce n’est pas pour autant que la rémunération nette du travailleur est supérieure ! Si les charges sociales doivent être diminuées, les mesures compensatoires initiées par le Gouvernement fédéral dans le cadre de son Plan de relance et plus particulièrement son Plan Horeca, doivent quant à elles être augmentées et pérennisées. En effet, ces mesures sont selon nous clairement insuffisantes et n’auront pas les effets escomptés, surtout en matière d’Emploi. De surcroît, elles ne compensent pas les conséquences négatives commerciales et sociales qu’implique l’instauration du système de caisse enregistreuse. Ensuite, la Fédération souhaite voir diminuer les charges administratives. Celles-ci sont coûteuses et leurs complexités prennent trop de temps. Et le temps… c’est de l’argent ! Il y a un réel manque à gagner. Le temps passé dans la paperasse ne l’est pas dans la cuisine ou à l’accueil. Il est donc primordial de remanier les exigences des administrations publiques, principalement fiscales et sociales, de sorte qu’une même information ne soit pas demandée plusieurs fois à l’entrepreneur. De même, une attention certaine doit être portée à la manière dont s’exercent les contrôles, surtout conjoints, dans nos entreprises. Enfin, au niveau régional, FED Ho.Re.Ca Wallonie revendique l’inclusion du Tourisme dans le portefeuille ministériel régional de l’Economie. Soulignons que notre secteur touristique représente 6,14% du PIB et à ce titre, doit être reconnu comme un secteur économique à part entière. Il s’agit en effet d’un secteur à haute intensité de main-d’œuvre, qui génère de l’emploi non délocalisable, accessible entre autres aux jeunes et aux personnes moins qualifiées. Désormais, le Tourisme ne peut plus être une compétence que l’on « annexe » à d’autres, par défaut. Il doit indéniablement être rattaché à la compétence économique. Pour nous aider à voter en toute connaissance de cause ou nous conforter dans notre choix, FED Ho.Re.Ca Wallonie a donné aux représentants de 5 partis politiques francophones (CdH, Ecolo, FDF, MR, PS) l’occasion de s’exprimer en répondant à des questions relatives à notre secteur. Ces questions sont pour ces parlementaires une possibilité supplémentaire de séduire un électorat ouvert. Précisons que leurs réponses sont publiées dans leur intégralité, ce qui permet à chaque lecteur de les apprécier à leur juste valeur. Mis nez à nez avec certaines de nos revendications et confrontés aux réalités du secteur, aucun des partis ne s’est montré pessimiste, éludant souvent la question des conséquences qu’aura le système de caisse enregistreuse et se satisfaisant rapidement des mesures compensatoires prévues à l’heure d’aujourd’hui… Pour nos entreprises, le chemin vers la rentabilité risque d’être encore bien long. Puissent les futurs majorités et Gouvernements être à notre écoute et se montrer responsables ! Thierry Neyens Président FED Ho.Re.Ca Wallonie

Culinaria, les chefs vous convient à leur table Après 5 éditions couronnées de succès, Culinaria est devenu un évènement d'envergure internationale, qui présente ce qui se fait de mieux en matière de gastronomie. Chaque année, Culinaria propose un thème différent à ses visiteurs et se fait messager des tendances actuelles de la gastronomie. Le Festin Originel sera le grand thème 2014. Pour son sixième anniversaire, Culinaria souhaite revenir à l’origine du plaisir gastronomique en insufflant à l’édition 2014 un esprit rétro-libertaire, joyeusement indécent. De rires en grands éclats, de célébration du produit en plats fumants, cette envie de partager un vrai banquet sera omniprésente tout au long de l’année. Parce que manger ensemble est la seule vraie communication qui compte, les chefs vous convient au Festin Originel en

interprétant le haut de gamme de l’abondance, du jus, du moelleux, du croustillant, de la générosité et de la convivialité.

Chaque jour, des chefs étoilés et de jeunes chefs prometteurs proposent leur interprétation du festin au travers d'une recette originale Du mercredi 21 au dimanche 25 mai 2014, Culinaria s’installe dans un Tour & Taxis sublimé pour l’occasion. Culinaria offre aux passionnés de gastronomie, épicuriens, foodistes, adeptes d’expériences et curieux, cinq jours de dégustations étoilées, d’ateliers inédits et de découvertes gourmands.

Le rendez-vous de la gastronomie Chaque jour, des chefs étoilés et de jeunes chefs prometteurs proposent leur interprétation du festin au travers d'une recette originale. Le gourmet choisit une mise en bouche d'un jeune créateur et déguste ensuite 5 mets étoilés proposés dans les menus du jour. Il poursuit ensuite sa découverte en passant par le buffet dessert et choisit deux desserts imaginés par des grands noms du chocolat et de la pâtisserie. Pour cette édition sur le thème de l’abondance, Culinaria propose également aux visiteurs un magnifique buffet de Fromages de Suisse. Chefs présents Les grands noms présents lors de cet évènenment sont : Giovanni Bruno (Senzanome *), Julien Burlat (Dôme *), Bart De Pooter (Pastorale **), Sang Hoon Degeimbre (L’Air du Temps **), Pascal Devalkeneer (Le Chalet de la Forêt **), Mario Elias (Le Cor de Chasse *), Laurent & Vincent Folmer (Couvert-Couvert *), Dimitry Lysens (Magis *), Yves Mattagne (Sea Grill **), Arabelle Meirlaen (Arabelle Meirlaen*), Franky Vanderhaeghe (Hostellerie St-Nicolas **), Laury Zioui (L’Eveil des Sens *), Kamo Tomoyasu (Kamo *), Viki Geunes (t’Zilte**), Benoit Dewitte (Bernard & Benoit Dewitte *), Axel Colonna - Cesari (Centpourcent *), Clément Petitjean (Auberge de la Grappe d'Or*), Stefan Jacob (Va Doux Vent*), Eric et Tristan Martin (Lemonnier*). Question douceurs, Culinaria ravira les gourmands grâce à Pierre Marcolini (Maison Pierre Marcolini), Marc Ducobu (Ducobu), Jean-Philippe Darcis (Darcis) et Bernard Proot (DelRey). Les meilleurs fromagers de Belgique, connus et reconnus sur la scène internationale, présents sur Culinaria : Pascal Fauville (A Table - Hannut), Nathalie van Haver (Kaasmeesters Callebaut Oudenaarde), Luc Callebaut (Kaasmeesters Callebaut Oudenaarde), Philippe Moreau (Le Birous - Liège) Maud Mirot (A Table - Hannut). ➜ www.culinaria2014.com


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© Emilio Perez

© Emilio Perez

Débat électoral : forte participation des entrepreneurs du secteur bruxellois de l’horeca Comment offrir un avenir à l’horeca Le Plaza, un hôtel cinq étoiles réputé, a accueilli une foule d’entrepreneurs bruxellois du secteur de l'horeca, venus assister à un petit déjeuner organisé par Horeca Bruxelles, à l’occasion duquel la fédération a abordé une série de thèmes électoraux de première importance et ce en présence de Didier Reynders (MR). Yvan Roque, président d’Horeca Bruxelles, explique que le choix de Didier Reynders est tout à fait logique : « Le Ministre s’est toujours battu en faveur de l’horeca. Il était Ministre des Finances lorsque l’abaissement de la TVA, vital pour nous, a été mis en œuvre. Mais cette réduction ne suffit pas, la TVA doit passer à 6 % pour les repas et les boissons non alcoolisées. Il faut également une réduction sensible des charges. À défaut, notre beau secteur va dépérir et les prix s'envoleront. Nous pouvons encore sortir de la crise : il n’est pas trop tard mais il est grand temps. » Didier Reynders abonde dans le sens d’Yvan Roque : « Une réduction des charges s’avère cruciale pour l’horeca, un secteur non délocalisable qui emploie une forte main-d’œuvre. Si nous voulons préserver notre secteur horeca dans toute sa variété, l’abaissement de la TVA, qui a été appliqué, ne suffit effectivement pas. Une réduction des charges permettrait

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de créer davantage d’emplois et de pouvoir d’achat. Une forfaitarisation simplifierait la situation, elle nous donnerait les moyens de venir à bout des cow-boys et de lutter contre la concurrence déloyale. »

Yvan Roque : « Nous pouvons encore sortir de la crise : il n’est pas trop tard mais il est grand temps » Collaboration public-privé Mais le Ministre estime que les efforts doivent venir des deux côtés. « Je crois en un véritable partenariat public-privé entre tous les acteurs des secteurs de l’horeca et du tourisme et le gouvernement. » Le Ministre fustige également le taux de chômage élevé chez les jeunes, surtout à Bruxelles. « 40 % des moins de 25 ans vivant à Bruxelles sont sans emploi, contre 25 % en Flandre et 30 % en Wallonie. Alors que l’horeca réclame des travailleurs à cor et à cri. Moyennant une formation adaptée, ces jeunes pourraient tout à fait trouver de l'emploi dans ce secteur. Une telle formation doit également se dérouler en entreprise et pas uniquement à l’école. » Promouvoir Bruxelles à l’étranger Par ailleurs, Didier Reynders estime que les ministres bruxellois font pas mal d’erreurs dans leur promotion de notre capitale à l’étranger. « En qualité de Ministre des Affaires étrangères, je participe fréquemment à des missions économiques. Force est de constater que les ministres bruxellois y brillent par leur absence ! Outre le prince ou, aujourd’hui, la princesse, ces missions comptent généralement une délégation flamande ou wallonne mais je n’y ai jamais vu le moindre ministre bruxellois. Or, Bruxelles est une ville magnifique qui possède un fort potentiel, nous devons la mettre en avant. Nous devons perpétuer la forte identité de Bruxelles en tant que marque. La Flandre joue la carte de Bruxelles, pourquoi Bruxelles ne le fait-elle pas ? » Didier Reynders estime que tout doit commencer par un renforcement

de la fonction de centre dévolue à Bruxelles. « Rendez Bruxelles aux Bruxellois. Faites-en une ville agréable, où le commerce et l’horeca peuvent s’épanouir. » Yvan Roque clôture le débat en annonçant la fondation de l’Union professionnelle Hospitality, Tourism & Commerce, une association qui regroupe tous les acteurs des secteurs du tourisme et de l’horeca à Bruxelles et dont l’ambition est précisément d’apporter une réponse aux doléances exprimées. Partenaires Horeca Bruxelles Le petit déjeuner s’est poursuivi par une présentation d’AXA et de Securex, deux partenaires d’Horeca Bruxelles, qui ont présenté diverses opportunités en matière d’assurances et de politique du personnel.

Didier Reynders : « Une réduction des charges s’avère cruciale pour l’horeca, un secteur non délocalisable qui emploie une forte main-d’œuvre » Philippe Simonart, conseiller juridique d’Horeca Bruxelles, a ensuite donné quelques mots d’explication sur plusieurs questions juridiques brûlantes dans son allocution de clôture. Katia Belloy

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ELECTIONS 2014 : LA PAROLE AUX MANDATAIRES POLITIQUES WALLONS FED Ho.Re.Ca Wallonie a décidé de consacrer le numéro du mois de mai aux élections. Dans ce but, elle a sélectionné un panel de mandataires politiques wallons qui par leurs actions et leurs interventions ont démontré un certain intérêt quant au développement de notre secteur. C'est ainsi que Messieurs Emmanuel DISABATO, Député et chef de groupe ECOLO au Parlement wallon, Jean-Claude MARCOURT (PS), Vice-Président et Ministre de l'Economie, des PME, du Commerce extérieur et des Technologies nouvelles, Vincent GRANVILLE, Conseiller provincial FDF (en Brabant wallon), Maxime PREVOT, Député et chef de groupe cdH au Parlement wallon, Willy BORSUS, Député et chef de groupe MR au Parlement wallon ont accepté de répondre à 6 questions spécifiques. Nous vous invitons à prendre connaissance de l’intégralité de leurs réponses. TOURISME - ECONOMIE La réforme institutionnelle prévoit notamment la régionalisation du tourisme. FED Ho.Re.Ca Wallonie plaide fermement pour l’inclusion du Tourisme, secteur économique important, dans le portefeuille ministériel régional de l’Economie. Quelle est votre position face à cette revendication d’allier Economie et Tourisme ? Avant toute chose, nous accordons une importance de premier plan au secteur de l’Horeca et sommes tout à fait conscients de sa place dans l’économie belge. Rappelons en effet que ce secteur compte environ 56.000 entreprises (7,6 % des entreprises en Belgique), en particulier des entreprises de petite taille. Aussi, investir dans l’Horeca c’est investir dans l’emploi, chiffres à l’appui : une analyse du Bureau du Plan tend à démontrer qu’une augmentation d’un million d’euros de la demande finale adressée aux restaurants et aux cafés, crée 20 postes de travail (14 directs et 6 indirects). C’est donc pour nous un secteur qu’il faut impérativement soutenir, qui participe activement au redéploiement économique et à la relocalisation de notre économie. Il s’agit donc d’étudier toutes les possibilités pour ce faire. Pour Ecolo, le tourisme est donc un secteur économique à part entière. Allier Economie et Tourisme au sein d’un même portefeuille ministériel pourrait représenter une piste intéressante, qui est à approfondir. Par ailleurs, nous voyons aussi dans l’alimentation durable et dans l’émergence de la gastronomie durable une autre opportunité pour le développement d’un tourisme de grande qualité et donc pour l’Horeca. Nous y reviendrons. SYSTÈME DE CAISSE ENREGISTREUSE Vous n’êtes pas sans savoir que FED Ho.Re.Ca Wallonie ne soutient pas, dans les conditions actuelles, l’instauration de systèmes de caisse enregistreuse. Les conséquences directes mais aussi connexes engendrées par cette obligation n’ont visiblement pas été mesurées, voire ont été complètement niées. Selon vous, quel est l’impact occasionné par cette « boite noire », tant sur les entreprises concernées que sur les emplois qu’elles créent et l’emploi en général mais aussi sur la clientèle et plus spécifiquement sur la clientèle d’affaires ? De manière générale, les écologistes se sont toujours positionnés en faveur de la lutte contre la fraude sociale et fiscale, contre l’économie noire, de manière mesurée et équilibrée et en accompagnant les secteurs. En ce qui concerne le système des caisses enregistreuses, la priorité écologiste est donc l’accompagnement du secteur dans cette transition afin

que cette dernière se fasse dans les meilleures conditions. Nous avons donc soutenu les mesures compensatoires qui ont été adoptées. Il s’agit, d’une part, du projet de loi visant à l’instauration d’un nouveau système social et fiscal pour les travailleurs occasionnels, qui comprend des dispositions pour la dimona journalière des travailleurs occasionnels, des étudiants occasionnels et un volet fiscal. D’autre part, du projet de loi créant une nouvelle réduction « groupe cible » pour l’Horeca1, qui stipule que pour tout établissement de moins de 50 travailleurs, les employeurs peuvent bénéficier d’une réduction de 500 ou de 800 euros (si le travailleur a moins de 26 ans) pour 5 travailleurs permanents avec un contrat de travail à temps plein. Il s’agit d’une réduction cumulable avec les réductions structurelles. PLAN HORECA Aujourd’hui, le « Plan Horeca » pris par le Gouvernement fédéral dans le cadre de son plan de relance montre ses limites, notamment par le fait que les mesures sociales sont insuffisantes. Quelle est la politique de votre parti vis-à-vis de notre secteur ? Un « Plan Horeca II » est-il envisagé ? Le plan Horeca comprend les mesures compensatoires susmentionnées ainsi que des mesures visant à des réductions de charges et pour l’emploi. De façon plus globale, Ecolo veut aller plus loin. Ainsi, en ce qui concerne l'impôt des sociétés, une réforme s'impose afin de le simplifier et de le stabiliser. Il serait opportun de supprimer graduellement les intérêts notionnels et de simultanément, à recettes constantes, privilégier la déduction pour investissements et diminuer le taux nominal de l’impôt des sociétés. En matière de taux nominal, nous proposons une harmonisation au plan européen et un traitement différencié au bénéfice des PME. Il faut une simplification des règles de détermination du résultat imposable. L'ensemble de ces mesures permettrait de rapprocher le taux nominal de l'ISOC (33,99%) du taux implicite (+/- 20%). Concernant le financement de la sécurité sociale, il s’agit également d’un défi majeur à court terme et à long terme. Une réduction des cotisations sociales pourrait être compensée, moyennant des correctifs sociaux, par un accroissement de la fiscalité sur le capital (taxation des plus-values spéculatives, …). Un tel transfert, sans alourdissement de la fiscalité globale, permettrait de renforcer notre tissu économique et de renforcer les secteurs à haute intensité de main-d’œuvre, tels que celui de l’Horeca. 1 Projet de loi modifiant la section 3 du chapitre 7 du titre IV de la loi programme du 24/12/2002.

EMPLOI Le secteur Horeca est un secteur à haute intensité de main-d’œuvre qui remplit un rôle certain en matière d’insertion socioprofessionnelle. Ne croyez-vous pas que la multiplication des aides à l’emploi (comprenez « à l’embauche ») nuit aux emplois durables ? Ne faudrait-il pas renforcer la qualité des dispositifs de formation ? Nous partageons votre constat quant au rôle de l’Horeca pour l’emploi et surtout l’emploi jeune, qui est l’une de nos priorités. Les jeunes travailleurs y sont proportionnellement plus nombreux que dans le reste du secteur marchand. En ce qui concerne les aides à l’emploi, Ecolo a élaboré un ensemble de propositions visant à simplifier ainsi qu'à réarticuler les aides à l’emploi au service de l’emploi et à conditionner celles-ci, notamment pour soutenir l'insertion socio-professionnelle (peu qualifiés; formation,...). Par ailleurs, nous soutenons diverses initiatives visant à faciliter l’emploi des jeunes et à aider les PME. Notamment, nous soutenons une réduction de cotisation pour les premiers emplois depuis de nombreuses années et avons déposé des propositions de loi successives à cet effet. Comme vous, nous pensons qu’il est nécessaire de miser sur la formation. Par ailleurs, nous avons déjà commencé le travail en revalorisant la formation aux métiers de l’Horeca et en adaptant et renforçant la formation tant pour les acteurs salariés en poste que pour les demandeurs d’emploi. Il convient également via ce volet « formation », de former chefs et apprentis à la logique de l’alimentation durable et d’adapter la formation aux enjeux alimentaires du 21ème siècle. ENTREPRENDRE Le taux de faillite dans notre secteur n’a jamais été aussi élevé. Dans le contexte actuel, quelles sont, selon vous, les principales contraintes auxquelles sera confronté un entrepreneur dans la création de son entreprise Horeca ? Ne faudrait-il pas créer des mesures spécifiques pour l’accompagner ? Le constat est malheureusement sans appel : le secteur Horeca traverse une crise importante, caractérisée par un taux de faillite plus élevé que dans d’autres secteurs et aussi du fait que ces faillites interviennent plus tôt que dans le reste de l’économie. Il convient donc d’avoir une attention particulière pour ce secteur. Ecolo a développé tout un ensemble de mesures-phares dans son programme visant « les indépendants et les PME » afin de lutter contre les faillites. D’une part, nous proposons l’instauration d’une allocation rebond qui sera accordée à l’indépendant dont l’entreprise est en difficulté. Il s’agit d’un mécanisme temporaire permettant à l’indépendant de disposer

de moyens suffisants pour réorienter et sauver son activité. Cette allocation va de pair avec le soutien d’une structure d’accompagnement. Ensuite, nous voulons développer une réelle politique de la « seconde chance ». Ecolo propose de permettre à l’indépendant de bénéficier à deux reprises de l’assurance sociale en cas de faillite des travailleurs indépendants, soit une durée totale de 24 mois. Ecolo veut ainsi soutenir ces entrepreneurs pour que la « deuxième chance » ne soit pas la « dernière chance ». Ecolo vise enfin à réformer la Commission des dispenses. En parallèle, il s’agira de mettre en place une politique de soutien à la création d’activité : Ecolo propose tout d’abord la mise en place d’un statut simplifié pour les 3 premières années d’activité afin que l’indépendant à titre principal puisse opter pour un prélèvement social et fiscal forfaitaire libératoire à hauteur de 25% afin de remplacer respectivement l’impôt sur les personnes physiques et les cotisations sociales. AVENIR Face aux multiples contraintes, le secteur Horeca est clairement en mutation. A votre avis, est-il raisonnable d’entreprendre dans ce secteur à l’heure actuelle ? Le conseilleriezvous à vos proches ? Quel avenir voyez-vous pour notre secteur ? Comme dit ci-dessus, nous croyons en l’avenir de ce secteur essentiel et nous pensons qu’un soutien bien plus adapté est possible. Au-delà des enjeux cruciaux en termes économiques et d’emplois abordés ci-dessus, nous voyons en outre le secteur de l’Horeca comme un levier important en termes de transition durable du secteur alimentaire. Il s’agit de soutenir les plateformes de commercialisation et de distribution de produits en Belgique afin de permettre une offre différenciée et locale. Partout, des initiatives émergent avec des menus durables, des alternatives, des innovations qui permettent de faire évoluer la demande et finalement, ont – au-delà de l’économique – aussi un impact réel sur la santé publique et sur l’environnement. Il s’agit bien là d’un enjeu et d’un secteur d’avenir et porteur de développement pour nos régions.

Emmanuel DISABATO

TOURISME - ECONOMIE La réforme institutionnelle prévoit notamment la régionalisation du tourisme. FED Ho.Re.Ca Wallonie plaide fermement pour l’inclusion du Tourisme, secteur économique important, dans le portefeuille ministériel régional de l’Economie. Quelle est votre position face à cette revendication d’allier Economie et Tourisme ? Le secteur du tourisme est éligible aux primes à l’investissement et à l’aide proposée par les outils financiers wallons que sont les Invests et la Société Régionale d’Investissement de Wallonie. Le tourisme, c’est aussi le secteur hôtelier. Entre 2009 et 2013, 168 dossiers d’aides à l’investissement ont été décidés. Ces dossiers représentent un investissement total de près de 217 millions d’euros, et les entreprises se sont vues octroyer des primes pour un montant total de 29 millions d’euros. Le tourisme, c’est aussi les parcs d’attraction. Plusieurs parcs d’attraction ont réalisé des investissements pour près de 110 millions d’euros, dont le parc PAIRI DAIZA, les grottes de Han, ... L’activité économique générée par le secteur du tourisme est traitée comme tout autre secteur qui participe au développement de la Wallonie. SYSTÈME DE CAISSE ENREGISTREUSE Vous n’êtes pas sans savoir que FED Ho.Re.Ca Wallonie ne soutient pas, dans les conditions actuelles, l’instauration de systèmes de caisse enregistreuse. Les conséquences directes mais aussi connexes engendrées par cette obligation n’ont visiblement pas été mesurées, voire ont été complètement niées. Selon vous, quel est l’impact occasionné par cette « boîte noire », tant sur les entreprises concernées que sur les emplois qu’elles créent et l’emploi en général mais aussi sur la clientèle et plus spécifiquement sur la clientèle d’affaires ? Lorsqu’on aborde la question des charges fiscales et sociales et donc, dans le cas qui nous occupe, le système de boite noire mis en place par l’autorité fédérale et qui permet de lutter contre la fraude à la TVA et le travail au noir, il faut toujours prendre en considération la contrepartie de ces charges afin de comprendre l’intérêt que présente ce nouveau système de caisse enregistreuse. Cet intérêt réside dans le mode de financement de notre système de protection sociale qui est sans doute l’un des plus développés au monde. Il permet à chaque citoyen d’avoir accès à un régime de sécurité sociale performant qui permette, entre autre, des soins de santé à bas


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coût, le paiement des pensions ou encore la délivrance d’indemnités de chômage pour les personnes qui sont victimes de la crise économique et ce, indépendamment du niveau de revenu de nos concitoyens ou de leur statut social. Cependant, un tel système a un coût. Et pour permettre son financement, il convient de faire en sorte que chaque secteur économique contribue, à son échelle et de façon équitable, à celui-ci. La protection sociale, c’est aussi protéger le personnel. En effet, si celui-ci, malgré un travail parfois long, n’est pas déclaré pour la même durée, ses droits futurs, notamment de pensions, seront très limités. Il ne faut pas perdre de vue que le Gouvernement Fédéral a diminué la TVA de 21% à 12 % en 2010. De plus, dans le cadre de sa stratégie de relance visant à renforcer la compétitivité des entreprises belges, le pouvoir d’achat des citoyens et la création d’emplois de qualité, le Gouvernement Fédéral a mis en place un Plan Horeca en avril 2013. Celui-ci est le résultat de plus d’un an et demi de concertations intenses avec le secteur Horeca. Il prévoit notamment un cadre plus large pour les étudiants, un nouveau statut pour le travail occasionnel et une réduction des charges pour les collaborateurs permanents et les heures supplémentaires. Les réductions de charges représentent un total de plus de 80 millions d’euros. Ces mesures doivent garantir, aux 130.000 travailleurs du secteur, davantage de droits et des emplois durables. Elles entendent faire de l’Horeca une branche saine, où l’exploitant paie moins et le travailleur perçoit une meilleure rémunération nette. Ainsi, ce plan permet une évolution vers un secteur où chacun peut travailler de manière plus flexible, tout en préservant une concurrence loyale. Sur la base de ces éléments, il me semble que le système de boite noire mis en place par le Gouvernement Fédéral tente de répondre au mieux aux revendications et craintes du secteur. L’objectif de cette boite n’est pas de créer des entreprises ou de l’emploi dans le secteur de l’Horeca mais bien de contribuer au fonctionnement plus sain de celui-ci tout en préservant l’emploi. PLAN HORECA Aujourd’hui, le « Plan Horeca » pris par le Gouvernement fédéral dans le cadre de son plan de relance montre ses limites, notamment par le fait que les mesures sociales sont insuffisantes. Quelle est la politique de votre parti vis-à-vis de notre secteur ? Un « Plan Horeca II » est-il envisagé ? Le plan Horeca date d’avril passé et est conditionné à la mise en place du système de caisse enregistreuse. Avant de le couler, il faudrait que le secteur y adhère et le mette en œuvre. Seulement après on pourrait imaginer d’autres développements.

EMPLOI Le secteur Horeca est un secteur à haute intensité de main-d’œuvre qui remplit un rôle certain en matière d’insertion socioprofessionnelle. Ne croyez-vous pas que la multiplication des aides à l’emploi (comprenez « à l’embauche ») nuit aux emplois durables ? Ne faudraitil pas renforcer la qualité des dispositifs de formation ? Le succès dans le secteur de l’Horeca, hors la qualité des établissements, dépend de nombreux facteurs aléatoires dont le plus important est la météo, qui rend dans certaines régions, le travail totalement saisonnier. La qualité des dispositifs de formation est nécessaire et doit être revue et améliorée/liée en permanence à l’évolution du secteur. Elle ne fera cependant pas changer ni les saisons, ni le cas échéant les périodes de vacances. C’est principalement pour ces raisons liées à l’incertitude des résultats que les employeurs proposent des contrats qui portent, bien souvent, sur le court terme. Les aides et le nouveau plan Horeca sont donc une opportunité pour permettre au secteur de stabiliser leur main-d’œuvre sur le long terme. Ce qui in fine présente des avantages qualitatifs sur le service que les établissements peuvent proposer. ENTREPRENDRE Le taux de faillite dans notre secteur n’a jamais été aussi élevé. Dans le contexte actuel, quelles sont, selon vous, les principales contraintes auxquelles sera confronté un entrepreneur dans la création de son entreprise Horeca ? Ne faudrait-il pas créer des mesures spécifiques pour l’accompagner ? L’année 2013 a été marquée par 11.740 faillites sur l’ensemble de la Belgique, dont 3.346 en Wallonie (28,5%), 5.742 en Flandre (48,91%) et 2.652 à Bruxelles (22,59%). Ces 11.740 faillites représentent, par rapport à 2012, une augmentation de 10,9%. La Région de Bruxelles Capitale apparait comme la plus touchée par cette augmentation (+17,2% par rapport à 2012 contre +12,7% pour la Wallonie et + 7,2% pour la Flandre). Parmi les secteurs les plus touchés, le secteur de l’hébergement et de la restauration représente plus de 2.200 faillites. Les entrepreneurs qui rencontrent des difficultés doivent s’adresser au plus tôt au Centre pour entreprises en difficulté wallon (CEd-W) qui a été lancé début 2013. Ce dispositif de prévention est coordonné par l’Agence de Stimulation Economique (ASE). Il vise à remettre l’entrepreneur sur les rails, avec le degré d’urgence adéquat, à l’accompagner afin de faire les bons choix et limiter, autant que faire se peut, l’impact négatif sur les tiers. Les entrepreneurs peuvent également s’adresser au médiateur crédit de la SOWALFIN pour renégocier /renouer le dialogue avec les banques quand c’est encore possible.

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Les différents outils d’accompagnement mis en place en Wallonie permettent de justifier, pour l’année 2013, d'une augmentation du taux de création d’entreprise supérieur à celui de la Flandre. AVENIR Face aux multiples contraintes, le secteur Horeca est clairement en mutation. A votre avis, est-il raisonnable d’entreprendre dans ce secteur à l’heure actuelle ? Le conseilleriez-vous à vos proches ? Quel avenir voyez-vous pour notre secteur ? Si le secteur de l’Horeca est confronté à différentes contraintes, il est surtout confronté à de nouvelles opportunités. Ainsi, la mise en place de la caisse enregistreuse permet, depuis le 1er janvier 2014, aux entreprises actives dans le secteur de l’Horeca de bénéficier de réductions substantielles d’impôts tout en assainissant leurs modes de fonctionnement. Je connais beaucoup d’entreprises actives dans le secteur de l’Horeca qui, grâce à une gestion rigoureuse, parviennent à se développer et à créer de l’emploi. Je pense que ces entreprises doivent servir d’exemple à tous les citoyens qui souhaitent entreprendre dans ce secteur d’activités.

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➜ I P.6 ➜ I elections I TOURISME - ECONOMIE La réforme institutionnelle prévoit notamment la régionalisation du tourisme. FED Ho.Re.Ca. plaide fermement pour l’inclusion du Tourisme, secteur économique important, dans le portefeuille ministériel régional de l’Economie. Quelle est votre position face à cette revendication d’allier Economie et Tourisme ? Cette revendication a, bien entendu, énormément de sens, dans la mesure où les différents secteurs impactés par le tourisme, dont le secteur Horeca, sont également concernés par l’économie. Au niveau institutionnel, les FDF sont partisans de renforcer les synergies entre la Wallonie et Bruxelles, ce qui ne peut être que profitable pour les exploitants Horeca et, plus particulièrement pour ceux situés dans les zones proches de la capitale. SYSTÈME DE CAISSE ENREGISTREUSE Vous n’êtes pas sans savoir que FED Ho.Re.Ca Wallonie ne soutient pas, dans les conditions actuelles, l’instauration de systèmes de caisse enregistreuse. Les conséquences directes mais aussi connexes engendrées par cette obligation n’ont visiblement pas été mesurées, voire ont été complètement niées. Selon vous, quel est l’impact occasionné par cette « boite noire », tant sur les entreprises concernées que sur les emplois qu’elles créent et l’emploi en général, mais aussi sur la clientèle et plus spécifiquement sur la clientèle d’affaires ? Les FDF sont le seul Parti francophone qui a voté contre les caisses enregistreuses. En effet, nous avons estimé que, outre le fait que ces caisses stigmatisent une profession, elles ne solutionnent rien dans le sens où le problème de la fraude supposée supérieure dans le secteur a une origine que ce système coercitif ne solutionnera pas. En outre, l’acquisition d’une caisse de ce type est particulièrement onéreuse, ce qui est d’autant plus pénalisant que l’exploitant est petit. Le secteur Horeca est « labor intensive » et les besoins en personnel sont à la fois importants et relativement imprévisibles (une terrasse, qui nécessite du personnel supplémentaire, ne peut être ouverte que si les conditions météo sont favorables). Ces besoins sont incompatibles avec la réglementation actuelle du travail qui, elle, est principalement axée sur des horaires fixes et immuables. A notre avis, l’appel à la fraude est généré par l’effet combiné des besoins en personnel et des charges importantes (ONSS et Pr Prof) qui pèsent sur ce dernier et, en conséquence, ce sont ces problèmes qu’il faut résoudre. PLAN HORECA Aujourd’hui, le « Plan Horeca » pris par le Gouvernement fédéral dans le cadre de son plan de relance montre ses limites, notamment par le fait que les mesures sociales sont insuffisantes. Quelle est la politique de votre parti vis-à-vis de notre secteur ? Un «Plan Horeca II» est-il envisagé ?

Un plan supplémentaire, surtout dans l’optique des gouvernements actuels, ne résoudra rien et il est donc préférable de s’attaquer aux sources réelles des difficultés, à savoir : – Les charges pesant sur les rémunérations et la rigidité des règlements de travail (cf. Q2); – Les menaces fiscales qui pèsent sur les indépendants et entreprises qui déduisent les frais de restaurant (les contrôleurs sont devenus nettement plus stricts à ce niveau suite à diverses circulaires), ce qui fait certainement perdre à un grand nombre d’établissements leur clientèle « business »; – Le manque de coordination entre les organisateurs d’évènements, les communes et les exploitants du secteur. A cet effet, la commune d’Auderghem, dont le Bourgmestre est Didier Gosuin (FDF), a monté un système pour avertir les établissements Horeca des manifestations qui ont notamment lieu dans le Centre Culturel. Il s’agit, là, d’une pratique à suivre et à généraliser. Il faut noter que les mesures prises par le Gouvernement (occasionnels et diminution pour les 5 premiers travailleurs) sont particulièrement contre-productives dans le sens où elles auront pour effet de remplacer des emplois « normaux » par des emplois occasionnels ou précaires et que, en outre, elles favoriseront des montages « douteux ». Par exemple, un établissement qui emploie 8 personnes aura intérêt à se diviser fictivement en deux. EMPLOI Le secteur Horeca est un secteur à haute intensité de main-d’oeuvre qui remplit un rôle certain en matière d’insertion socioprofessionnelle. Ne croyez-vous pas que la multiplication des aides à l’emploi (comprenez « à l’embauche ») nuit aux emplois durables ? Ne faudraitil pas renforcer la qualité des dispositifs de formation ? Les aides diverses à l’emploi ont, dans la plupart des cas, plus d’effets indésirables que d’effets positifs. Les FDF proposent donc de les remplacer par une mesure unique qui s’applique à tous de la même manière en privilégiant les premières tranches salariales. Ainsi, nous aurons une diminution du coût du

travail qui pourra être amplifiée par un glissement de la fiscalité (et indirectement du financement de la Sécurité Sociale) vers une fiscalité indirecte et environnementale. ENTREPRENDRE Le taux de faillite dans notre secteur n’a jamais été aussi élevé. Dans le contexte actuel quelles sont selon vous les principales contraintes auxquelles sera confronté un entrepreneur dans la création de son entreprise Horeca ? Ne faudraitil pas créer des mesures spécifiques pour l’accompagner ? Les principales contraintes ont été exposées dans les points figurant ci-dessus, contraintes auxquelles il faut ajouter la difficulté, pour les exploitants du secteur, d’obtenir des crédits bancaires. Nos propositions, visant à réduire les charges portant sur le travail et à augmenter la flexibilité au niveau des horaires, pousseront automatiquement les exploitants à déclarer de manière rigoureuse leurs recettes et dépenses, ce qui aura un effet positif sur la perception du secteur par les banques. En outre, nous souhaitons inciter les exploitants à s’équiper d’outils de gestion efficaces et de mieux se former afin d’améliorer la rentabilité de leur affaire. AVENIR Face aux multiples contraintes, le secteur Horeca est clairement en mutation. A votre avis est-il raisonnable d’entreprendre dans ce secteur à l’heure actuelle? Le conseilleriez-vous à vos proches ? Quel avenir voyez-vous pour notre secteur ? Si la politique ne change pas, il n’est pas opportun de lancer une affaire dans ce secteur comme, d’ailleurs, dans la plupart des autres secteurs. Par contre, si on suit nos propositions, la rentabilité sera au rendez-vous pour la majeure partie de celles et ceux qui entreprennent et gèrent de manière professionnelle leur affaire.

TOURISME - ÉCONOMIE La réforme institutionnelle prévoit notamment la régionalisation du tourisme. FED Ho.Re.Ca Wallonie plaide fermement pour l’inclusion du Tourisme, secteur économique important, dans le portefeuille ministériel régional de l’Économie. Quelle est votre position face à cette revendication d’allier Économie et Tourisme ? Le cdH considère également que le Tourisme est un secteur économique important et à part entière. Nos propositions concernant le tourisme sont d’ailleurs fort logiquement développées au cœur de l’axe 2 (« Mettre l’économie au service de l’humain ») de notre programme 2014. Dès lors, pour le cdH, la répartition des compétences ministérielles doit donc prendre pleinement en compte le tourisme en tant qu’activité économique, source de développement pour l’ensemble de la Wallonie. En effet, il est important de rappeler que le secteur touristique représente actuellement près de 60.000 emplois directs en Wallonie et près de 30.000 à Bruxelles. En Wallonie, il équivaut à plus de 5% du PIB régional. Il s’agit clairement d’un secteur d’avenir, d’autant plus qu’il participe efficacement à l’image de marque et à la notoriété internationale de nos régions. Et les effets externes d’un secteur touristique performant sont nombreux : des emplois directs et locaux sont créés, tandis que l’hospitalité, la convivialité et l’aménagement du territoire sont sensiblement améliorés. La sixième réforme de l’État confiant davantage de compétences touristiques aux Régions, le cdH propose, tant à Bruxelles qu’en Wallonie, une intégration complète des structures régionales et communautaires, nécessitant de redéfinir précisément le champ d’action de WallonieBruxelles-Tourisme et organisant son co-pilotage par les autorités régionales et les représentants des secteurs touristiques wallons et bruxellois. SYSTÈME DE CAISSE ENREGISTREUSE Vous n’êtes pas sans savoir que FED Ho.Re.Ca Wallonie ne soutient pas, dans les conditions actuelles, l’instauration de systèmes de caisse enregistreuse. Les conséquences directes mais aussi connexes engendrées par cette obligation n’ont visiblement pas été mesurées, voire ont été complètement niées. Selon vous, quel est l’impact occasionné par cette « boite noire », tant sur les entreprises concernées que sur les emplois qu’elles créent et l’emploi en général, mais aussi sur la clientèle et plus spécifiquement sur la clientèle d’affaires ? Certes, l’instauration de systèmes de caisses enregistreuses (décidée récemment par le Gouvernement fédéral) peut sembler être une contrainte supplémentaire pour le secteur Horeca (qui doit par ailleurs déjà faire face à de nombreuses difficultés structurelles et conjoncturelles).

Vincent Granville, Dorina Nela, Denisa Nela et Amaury Alexandre (de gauche à droite)

Cependant, il est nécessaire de rappeler que ces caisses enregistreuses ont été rendues

obligatoires en contrepartie des diminutions de cotisations accordées parallèlement au secteur afin de soutenir son bon développement (pour pas moins de 80 millions d’euros). Cette réduction d’impôt pour les exploitants qui utilisent le système de caisse enregistreuse à partir du 1er janvier 2014 a d’ailleurs été garantie par le Ministre fédéral des Finances, et ce même si les caisses ne sont pas disponibles à temps auprès des fabricants. En outre, une période de transition est prévue jusqu’au 31 décembre 2015 pour laisser à l’ensemble du secteur le temps de s’adapter. Il faut noter aussi que le secteur a déjà obtenu dès 2010 un régime TVA favorable en échange de ces mêmes caisses enregistreuses. Rappelons enfin que ces caisses enregistreuses intelligentes enregistrent toutes les transactions effectuées par le commerçant …ni plus ni moins. De la sorte, elles ont pour objet d’éviter les fraudes et de lutter contre le travail au noir : un objectif que le cdH soutient et qui est difficilement contestable. Elles sont donc avant tout nécessaires pour protéger les employeurs et les commerçants honnêtes face à une concurrence parfois déloyale. En effet, il est nécessaire que la différence se fasse par la qualité afin de rétablir une saine concurrence dans l’ensemble du secteur Horeca. Par ailleurs, toujours afin de soutenir la rentabilité des entreprises concernées, plusieurs autres aides ont aussi été accordées au secteur dans le cadre de ce « Plan Horeca » (qui a fait l’objet d’une large concertation, pendant plus d’un an et demi avec les représentants du secteur Horeca). Néanmoins, certaines de ces aides étant encore récentes, il faudra se donner un peu de recul pour en mesurer correctement l’impact. PLAN HORECA Aujourd’hui, le « Plan Horeca » pris par le Gouvernement fédéral dans le cadre de son plan de relance montre ses limites, notamment par le fait que les mesures sociales sont insuffisantes. Quelle est la politique de votre parti vis-à-vis de notre secteur ? Un « Plan Horeca II » est-il envisagé ? Le Plan Horeca a été initié par le Gouvernement fédéral le 26 avril 2013 et s’est décliné en plusieurs mesures fiscales, sociales et économiques dont les diverses dates d’entrée en vigueur se sont échelonnées depuis lors. Le cdH considère qu’il s’agit là d’un ensemble cohérent de mesures fortes offrant un clair soutien à un secteur Horeca confronté à plusieurs difficultés, favorisant son bon développement et veillant à garantir une saine concurrence en son sein. En ce sens, le cdH est favorable à une poursuite et à une pérennisation de ces mesures de soutien. À ce jour, plusieurs de ces mesures ne s’appliquent d’ailleurs pas encore pleinement ou ne sont encore qu’au début de leur exécution sur le terrain. Pour le cdH, il est en tous cas nécessaire d’avoir un peu de recul afin de pouvoir évaluer adéquatement la bonne application de l’ensemble des volets du Plan Horeca actuel. C’est sur cette base qu’il sera alors


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possible de juger de l’efficacité des diverses mesures mises en œuvre et de la pertinence de les compléter éventuellement par d’autres actions spécifiques, notamment au niveau des mesures sociales. EMPLOI Le secteur Horeca est un secteur à haute intensité de main-d’œuvre qui remplit un rôle certain en matière d’insertion socioprofessionnelle. Ne croyez-vous pas que la multiplication des aides à l’emploi (comprenez « à l’embauche ») nuit aux emplois durables ? Ne faudrait-il pas renforcer la qualité des dispositifs de formation ? Le cdH partage entièrement ces constats et souhaite dès lors simplifier les aides à l’emploi. Pour ce faire, nous développons une série de propositions en ce sens dans notre programme 2014. Pour le cdH, il est d’ailleurs essentiel de profiter du transfert de compétences lié à la sixième réforme de l’État pour remettre à plat les différentes couches d’aides qui existent actuellement afin de simplifier et de regrouper les différentes aides existantes en les adaptant aux réalités régionales et en limitant les effets d’aubaines. Il convient donc de prévoir systématiquement une évaluation des différentes mesures d’aide et d’identifier également, entre les moyens octroyés aux aides à l’emploi d’une part et aux politiques d’accompagnement et de formation d’autre part, l’affectation qui permet l’impact le plus important sur l’insertion durable sur le marché du travail pour les bénéficiaires. Dans ce cadre, le cdH propose notamment de : – regrouper les aides à l’emploi qui couvrent les mêmes objectifs et les mêmes publics (jeunes, non qualifiés, éloignés du marché du travail, travailleurs âgés) : le regroupement des différentes aides doit permettre aux employeurs d’avoir une vision claire sur les montants globaux de la réduction et de ne réaliser qu’une seule démarche par travailleur pour l’octroi de ces aides (principe du guichet unique) ; – en Wallonie et à Bruxelles, il faut orienter en priorité les mesures d’aide vers les jeunes peu qualifiés afin de leur donner un tremplin pour l’accès à l’emploi ; – octroyer l’aide directement à l’employeur : le cdH propose de simplifier le dispositif d’activation pour octroyer l’avantage directement à l’employeur (qui en est également le principal bénéficiaire), en maintenant néanmoins un lien direct entre l’aide octroyée et les caractéristiques du travailleur ; – limiter les effets d’aubaine : l’usage répété et systématique d’aides à l’emploi temporaires par certains employeurs doit être davantage encadré. Parallèlement, il convient bien entendu de renforcer la qualité des dispositifs de formation. Pour ce faire, le cdH entend coupler un plan de formation aux aides temporaires à l’emploi. Ainsi, pour le cdH, l’accès à une aide temporaire à l’emploi (de type ACTIVA, FPI/PFI, SESAM, etc.) doit impérativement

se traduire par l’acquisition de compétences et d’expériences valorisables sur le marché de l’emploi. Dès lors, nous proposons d’intégrer les aides dans un parcours emploiformation. Un plan de compétence doit par conséquent être établi au début de la période d’emploi. Une certification des compétences doit également être établie à la fin de la période aidée, afin de s’assurer que cette expérience professionnelle se traduise par des compétences supplémentaires qui peuvent être valorisées sur le marché du travail. En outre, le cdH veut créer des pôles de compétences dans les secteurs porteurs, notamment l’Horeca. Il convient en effet de soutenir les entreprises et les travailleurs actifs dans ces secteurs au travers des différentes mesures d’aides existantes et de permettre aux chercheurs d’emploi de pouvoir intégrer ceuxci, dans une optique d’insertion socioprofessionnelle réussie. Le cdH propose dès lors de : – créer (entre autres) un pôle de compétences « Horeca » visant à regrouper en un seul lieu physique les opérateurs privés et publics d’emploi et de formation de ce secteur et de les équiper avec du matériel et des infrastructures de pointe répondant aux besoins des entreprises ; – fixer des objectifs par pôle de compétence en ce qui concerne le nombre de places de formation, de stages réalisés, de collaborations et contributions des entreprises, etc. Pour conclure, le cdH défend le développement des entreprises porteuses d’emplois (comme le sont incontestablement les entreprises du secteur Horeca) en réduisant fortement le coût du travail, en particulier pour les salaires les moins élevés et les jeunes sans expérience professionnelle –qui, bien souvent, trouvent justement dans le secteur Horeca une porte d’entrée bienvenue vers le marché du travail. ENTREPRENDRE Le taux de faillite dans notre secteur n’a jamais été aussi élevé. Dans le contexte actuel, quelles sont, selon vous, les principales contraintes auxquelles sera confronté un entrepreneur dans la création de son entreprise Horeca ? Ne faudrait-il pas créer des mesures spécifiques pour l’accompagner ? Le cdH souhaite mieux soutenir les personnes qui désirent entreprendre et créer de nouvelles sociétés en leur facilitant l’accès au crédit et en leur simplifiant la vie sur le plan administratif. Dans ce contexte, les principales difficultés économiques de l’Horeca sont certainement l’accès au crédit lors de la création d’entreprise et la rentabilité de celle-ci lorsque l’activité est lancée. La rentabilité elle-même dépend notamment du coût du travail et de la TVA. Concernant l’accès au crédit, le cdH s’est déjà penché sur le problème en instaurant le Plan Airbag en Région wallonne sous l’impulsion du ministre André Antoine, et qui permet d’octroyer 12.500 euros aux entrepreneurs qui lancent leur entreprise à titre

principal. Le cdH propose par ailleurs plusieurs mesures concrètes en vue de faciliter l’accès au crédit pour les entrepreneurs, dont les entrepreneurs actifs dans le secteur Horeca : – développer le capital à risque en mettant en réseau porteurs de projets et investisseurs (via le réseau des invests) ; – créer un nouveau plan d’épargne pour faciliter l’économie locale ; – étendre la pratique qui consiste à faciliter l’octroi de crédits bancaires ; – faire du crowdfunding (financement participatif) une véritable alternative de financement. Cet objectif sera possible en proposant un accompagnement des porteurs de projet, en rehaussant le montant maximum qu’un entrepreneur peut récolter et en instaurant une déductibilité fiscale pour les montants investis en crowdfunding, de manière à créer un véritable incitant pour développer cette pratique à grande échelle. Au niveau de la TVA, celle-ci a déjà été réduite puisque les services de restauration sont passés de 21% à 12% sous cette législature. En ce qui concerne le coût du travail, de nombreux efforts ont déjà été réalisés sous cette législature. Ainsi, des réductions de cotisations sociales patronales ont déjà eu lieu, et d’autres spécifiques à l’Horeca seront également octroyées. 10% des recettes supplémentaires engendrées via la lutte contre la fraude fiscale seront ainsi rendues au secteur. (cf. Q2) Par ailleurs, le cdH propose également : – le renforcement de la réduction structurelle de cotisations sociales patronales, particulièrement sur les bas salaires, avec notamment un taux 0% au niveau du salaire minimum ; – 0% de cotisations sociales patronales sur les jeunes qui entament leur première expérience professionnelle. C’est donc une véritable réduction structurelle et pérenne du coût salarial qui est visée, afin de renforcer nos entreprises et l’emploi. Enfin, le cdH veut faciliter la vie de celles et ceux qui osent entreprendre. Pour ce faire, le cdH propose notamment : – la réduction des délais de paiement de l’État (entre autres par le biais d’un mécanisme de compensation créances/dettes) ; – l’attribution, pour chaque entreprise, d’un référent unique au sein de l’administration, ce qui permettrait de renforcer la confiance et la proximité entre l’administration et l’entrepreneur. En connaissant mieux les dossiers, l’administration pourra ainsi offrir un service personnalisé à la PME ou à l’indépendant. Et le « référent unique » pourra notamment permettre de fournir à l’entrepreneur des informations précises sur ses suivis de dossiers et l’orienter vers les personnes et services adéquats selon ses demandes spécifiques ; – la simplification des procédures (généralisation du test PME/TPE et du formulaire unique « Only Once ») ; – la création d’une agence unique de l’entreprise et de l’innovation en Wallonie afin d’y rationaliser au sein d’une seule et unique

coupole les trop nombreux outils existants. Cet agence doit servir d’interface centralisée et être apte à soutenir et accompagner tous les types d’entreprises, à tous les stades de leur développement (esprit d’entreprendre et création, stimulation et innovation, accueil logistique, soutien financier et accès au crédit, exportation et investissements, soutien en cas de difficultés ou restructurations, transmission et échange d’entreprises), en ayant une vision d’ensemble de leurs besoins, de leurs difficultés, et en étant capable de répondre à leurs questions quelles qu’elles soient, sans devoir obliger les entrepreneurs à chercher qui fait quoi et qui peut leur répondre parmi la multitude d’agences actuelles. AVENIR Face aux multiples contraintes, le secteur Horeca est clairement en mutation. À votre avis, est-il raisonnable d’entreprendre dans ce secteur à l’heure actuelle ? Le conseilleriez-vous à vos proches ? Quel avenir voyez-vous pour notre secteur ? S’il est exact que le secteur Horeca fait face à plusieurs difficultés (difficultés à créer et faire croître son entreprise, statut de l’indépendant à améliorer, accès au crédit, faillites, contraintes réglementaires, concurrence déloyale, conjoncture difficile suite à la crise, etc.), il faut souligner aussi que les pouvoirs publics sont loin d’être restés inactifs dans leur soutien au secteur, tant au niveau conjoncturel que structurel (cf. les réponses aux questions qui précèdent).

de soutenir encore davantage cette économie de proximité, le cdH entend bien : – booster le soutien à l’entreprenariat sous toutes ses formes (cf. Q5) ; – simplifier au maximum la vie des entrepreneurs et alléger les contraintes administratives auxquelles ils font face (cf. Q5) ; – soutenir le développement des commerces de proximité, par le biais de formations, d’un environnement commercial de qualité, (propreté, sécurité, compensations lors de travaux), et d’une hausse de l’occupation des surfaces commerciales (Agences Immobilières Commerciales sur le modèle des Agences Immobilières Sociales). On peut penser qu’il est toujours un peu « déraisonnable » d’entreprendre ! Mais ceux qui le font méritent alors justement tout notre respect et tout notre support. Car il n’y a pas de « petits » commerçants ni de « petits » entrepreneurs : pour le cdH, on est toujours grand lorsqu’on entreprend. Et tout doit être fait pour aider au succès de chacune de ces démarches individuelles qui participent au bienêtre collectif. Dans ce contexte, le secteur Horeca a bien entendu un avenir, au sein d’une économie au service de l’humain. Et le cdH entend bien préserver cet avenir et soutenir le bon développement de l’Horeca en Wallonie et à Bruxelles.

Certes, la situation est encore parfois malaisée mais il importe de ne pas baisser les bras. Comme pour la plupart des activités économiques, les entreprises de l’Horeca doivent constamment faire preuve de dynamisme et d’adaptabilité dans un monde en constante mutation. Un secteur Horeca fort, diversifié et en bonne santé est indispensable à notre économie et au bien-être de tous, par la création d’activités et d’emplois (non délocalisables) qu’il permet mais aussi par le lien social qu’il génère dans les quartiers et les villages. Afin

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➜ I P.8 ➜ I elections I Tourisme - Economie La réforme institutionnelle prévoit notamment la régionalisation du tourisme. FED Ho.Re.Ca. plaide fermement pour l’inclusion du Tourisme, secteur économique important, dans le portefeuille ministériel régional de l’Economie. Quelle est votre position face à cette revendication d’allier Economie et Tourisme ? Le MR a toujours plaidé pour cette « combinaison gagnante ». Le Ministre de l’économie, de 1999 à 2004, le libéral Serge Kubla, était aussi Ministre du Tourisme. Cette revendication figure toujours dans notre programme électoral et dans notre Plan T.E.Q. (cf. Q5). Parallèlement à ce regroupement de compétences ministérielles, il serait heureux également de rationaliser les organismes en charge de cette matière et de mieux définir les rôles et moyens dévolus à chacun. A titre d’information, une nouvelle société, IMMOWAL, viendra sous peu s’ajouter aux WBT, CGT, AWEX et autres organismes en charge du tourisme. Le MR le déplore vivement. SYSTÈME DE CAISSE ENREGISTREUSE Vous n’êtes pas sans savoir que FED Ho.Re.Ca Wallonie ne soutient pas, dans les conditions actuelles, l’instauration de systèmes de caisse enregistreuse. Les conséquences directes mais aussi connexes engendrées par cette obligation n’ont visiblement pas été mesurées, voire ont été complètement niées. Selon vous, quel est l’impact occasionné par cette « boite noire », tant sur les entreprises concernées que sur les emplois qu’elles créent et l’emploi en général, mais aussi sur la clientèle et plus spécifiquement sur la clientèle d’affaires ? Une étude de la Solvay Business School indique que l'instauration de la black box conduirait, à court terme, à la fermeture de 27 % des établissements, avec pour conséquence la perte de 14.500 emplois directs, chiffre pouvant aller jusqu'à 21.000, si on tient compte des emplois indirects. L'étude dont question ne fait que confirmer la vulnérabilité du secteur alors que ce dernier offre, par rapport à d'autres, des perspectives d'emploi plus importantes à des personnes peu ou moyennement qualifiées. 40 % du personnel possède un diplôme qui ne dépasse pas le niveau du secondaire inférieur. Il s'agit donc d'un secteur pourvoyeur d'emplois pour les jeunes les plus fragilisés en termes d'accès à l'emploi. En effet, si l'on considère les chiffres du chômage, on constate que beaucoup de jeunes non diplômés sont concernés. Afin de limiter ces pertes, différentes mesures ont été approuvées au Gouvernement fédéral, notamment en vue de réduire le coût du travail pour les entreprises du secteur. Ainsi, depuis le 1er octobre 2013, les travailleurs occasionnels pourront travailler 50 jours par an pour un coût forfaitaire de 7,50 euros de l'heure ou 45 euros la journée. Il n'y aura pas de surcoût lorsque le travail est effectué le weekend ou les jours fériés.

De plus, des réductions de charges forfaitaires sont octroyées aux employeurs qui occupent maximum 50 personnes et qui utilisent la caisse enregistreuse. Le recours aux caisses enregistreuses s'effectue sur une base volontaire (1er janvier 2014) et l'enregistrement de la demande sera rendu obligatoire au 1er janvier 2015. Toutes les caisses devront être mises en place durant l'année 2015 au plus tard. Enfin, une enveloppe résiduelle de 11 millions d'euros est disponible pour des mesures supplémentaires compensant la lutte active du secteur contre la fraude. Le Gouvernement fédéral et le secteur examineront la meilleure façon de répartir cette enveloppe. PLAN HORECA Aujourd’hui, le « Plan Horeca » pris par le Gouvernement fédéral dans le cadre de son plan de relance montre ses limites, notamment par le fait que les mesures sociales sont insuffisantes. Quelle est la politique de votre parti vis-à-vis de notre secteur ? Un «Plan Horeca II» est-il envisagé ? Prioritairement, nous voulons poursuivre la réduction de la TVA dans le secteur Horeca en passant de 12% à 6% et en renouvelant l’engagement du secteur de créer de l’emploi et de lutter efficacement contre la fraude sociale. Nous sommes conscients des difficultés rencontrées par le secteur notamment en ce qui concerne l’accès au financement. C’est pourquoi nous serons très attentifs à la mise en œuvre de la loi visant à rééquilibrer la relation entre les banques et les entreprises, principalement en ce qui concerne l’obligation de motiver le refus de crédit. En outre, nous souhaitons également développer les modes de financement alternatifs en incitant les particuliers à injecter leur épargne dans les PME. EMPLOI Le secteur Horeca est un secteur à haute intensité de main-d’oeuvre et remplit un rôle certain en matière d’insertion socioprofessionnelle. Ne croyez-vous pas que la multiplication des aides à l’emploi (comprenez « à l’embauche ») nuit aux emplois durables ? Ne faudraitil pas renforcer la qualité des dispositifs de formation ? Votre analyse est pertinente. Nous insistons d’ailleurs tout particulièrement sur la simplification, la lisibilité, la transparence et le regroupement des dispositifs actuels. Le transfert de nouvelles matières dans le cadre de la sixième réforme de l’Etat constitue à cet égard une opportunité. C’est pourquoi nous souhaitons recentrer les réductions ciblées de charges salariales sur les salaires modestes et donner un coup de pouce aux jeunes en situation de chômage ainsi qu’aux demandeurs d’emploi les plus éloignés de l’emploi. Par ailleurs, nous souhaitons supprimer les délais de chômage minimaux afin de bénéficier d’une aide à l’emploi. Enfin, nous souhaitons mettre l’accent sur la formation, tant initiale (enseignement) que professionnelle. Des efforts substantiels doivent y être consacrés impérativement.

ENTREPRENDRE Le taux de faillite dans notre secteur n’a jamais été aussi élevé. Dans le contexte actuel quelles sont selon vous les principales contraintes auxquelles sera confronté un entrepreneur dans la création de son entreprise Horeca ? Ne faudrait-il pas créer des mesures spécifiques pour l’accompagner ? Horeca et Tourisme sont intimement liés et dépendent également de politiques menées dans différents niveaux de pouvoir. Au niveau régional, le Groupe MR a voulu tenir compte de cette transversalité dans son Plan T.E.Q. pour « Tourisme, Emploi, Qualité » dont les 25 propositions visent à dynamiser le tourisme et ses acteurs. Les mesures envisagées concernent à la fois la création d’un tableau de bord avec des statistiques fiables, l’harmonisation des taxes de séjour, la création d’un statut de travailleur saisonnier mais aussi le développement d’un réseau de Hotspot gratuits (zones d’accès public au Wi-Fi), etc. Ce Plan T.E.Q. s’ajoute aux propositions formulées par le MR en matière d’emploi et de fiscalité. Il est disponible sur simple demande. AVENIR Face aux multiples contraintes, le secteur Horeca est clairement en mutation. A votre avis est-il raisonnable d’entreprendre dans ce secteur à l’heure actuelle? Le conseilleriez-vous à vos proches ? Quel avenir voyez-vous pour notre secteur ? Comme pour tout emploi, l’engagement dans l’Horeca est d’abord une passion. Celle d’accueillir, de rencontrer, de faire plaisir, de procurer du bien-être, un service de qualité… Aujourd’hui, les demandes des clients ont changé et l’offre est plus vaste. La concurrence des séjours low-cost se développe. En même temps, ces évolutions constituent aussi des opportunités en termes de diversification. Les produits du terroir, les hébergements insolites… font partie d’un tourisme plus « vert » dont l’Horeca peut profiter. Par ailleurs, la part croissante des seniors, consacrant tout au long de l’année leurs moyens à des séjours touristiques et/ou gastronomiques, représente également des opportunités nouvelles. Parallèlement à ces nouvelles niches de développement qui ouvrent de belles opportunités au secteur, il serait évidemment utile d’adapter plus rapidement la législation (notamment en matière d’urbanisme) pour que les hôteliers puissent prendre plus facilement le train en marche ! L’Horeca restera alors une belle aventure pour celui qui souhaite s’y lancer.

Willy Borsus


➜ I P.9 ➜ I interview I

« Les Pays-Bas n’avaient aucune culture du vin » Le Belge Dirk Vanhorenbeeck sacré « Nederlands Vinoloog van het Jaar » pour la troisième fois Il y a vingt ans déjà que notre compatriote Dirk Vanhorenbeeck (50 ans) travaille comme conseiller en vins et qu’il se taille une belle réputation chez nos voisins du nord. Ce qui lui a rapporté non seulement trois titres de « Vinoloog van het Jaar » mais aussi une connaissance unique du marché néerlandais du vin. « Aux PaysBas, la plupart des clients demandent encore un vin souple, rond, pas trop compliqué et surtout bon marché », dit-il d’expérience. « Mais ne vous y trompez pas : les Néerlandais ne s’arrêtent jamais, ils sont d’ores et déjà en train de combler leur retard. » Il y a vingt ans, Cupidon a poussé Dirk Vanhorenbeeck en direction des Pays-Bas où, en digne fils de l’horeca, il a tout de suite atterri dans ce secteur qui lui est si familier. Mais plus que jamais, il poursuivait un objectif : transformer sa véritable passion, le vin, en travail à temps plein. Aujourd’hui, vingt ans plus tard, Dirk Vanhorenbeeck tire un bilan plus que positif de l’expérience. Il s’est hissé jusqu’à la tête du département Vins du magasin de gros Deli XL, remportant au passage le prestigieux Grand Prix Saint-Hubert (concours néerlandais de dégustation de vins à l’aveugle) ainsi que trois titres de « Vinoloog van het Jaar » (prix Pommery). Un Belge, né et élevé à Malines, a donc fait son nid chez nos voisins du nord. Personne ne

prosecco alors que les Belges préfèrent le cava : le prosecco coûte deux fois moins cher. Quant au champagne, il n’a aucun succès aux Pays-Bas. »

connaît mieux que lui les différences entre nos deux pays au niveau de la perception du vin.

« On voit les mentalités évoluer peu à peu, mais avec une extrême lenteur. Et les prix pourraient encore augmenter, avec une hausse de qualité à la clé. » Quand il est arrivé aux Pays-Bas, le vin n’avait pas vraiment la cote. « Seule l’élite avait parfois l’audace d’ouvrir une bouteille les jours de fête. Mais le Néerlandais moyen n’en buvait jamais, même pour les occasions spéciales. De ce point de vue, les Pays-Bas étaient une terre en friche, on le remarque encore maintenant. La culture du vin n’en est encore qu’à ses balbutiements, ce qui se traduit dans le goût. Un Néerlandais ne prendra jamais de risque en choisissant un vin. Un vin blanc ne doit pas être trop acide et un rouge riche en tanins ne passera certainement pas. Ce qui explique notamment le succès des nouvelles régions viticoles : Afrique du Sud, Australie, Chili ou Argentine sont les pays dont la production accapare les rayons des magasins néerlandais, un phénomène plus marqué encore qu’en Belgique. Avec un facteur immuable, accentué par la crise : le prix ne doit pas être trop élevé. »

Dirk Vanhorenbeeck : « On voit aujourd’hui arriver une génération de jeunes sommeliers diplômés qui révèlent un beau potentiel. Ils sont tout jeunes encore et ne possèdent pas le bagage nécessaire mais donnez-leur dix ans et ils seront fin prêts, tout comme il a fallu une dizaine d’années pour que la gastronomie s’impose dans le paysage néerlandais. » © RV

Attention au portefeuille Une préoccupation à laquelle Dirk Vanhorenbeeck est quotidiennement confronté. Responsable du département Vins au magasin Deli XL, il a vite appris l’importance du prix. « Au supermarché, un Néerlandais débourse en moyenne 2,67 € pour une bouteille. L’exploitant d’un établissement horeca normal privilégiera lui aussi les bouteilles à 3 € maximum, tout compris. Il ne faut pas chercher plus loin pour comprendre pourquoi les Néerlandais boivent du

« On voit les mentalités évoluer peu à peu mais avec une extrême lenteur. Et les prix pourraient encore augmenter, avec une hausse de qualité à la clé. Même si la crise vient mettre un frein à ce frémissement. N’oublions pas non plus la nature néerlandaise, ils font toujours très attention à leur portefeuille. Un département Vins comme celui de Delhaize en Belgique est inenvisageable aux Pays-Bas. Delhaize a pourtant un concept magnifique et de bons vins, sans compter les explications fournies aux clients qui le souhaitent. Mais les vins que Delhaize propose sont beaucoup trop chers pour un Néerlandais. Ils ne se vendraient tout simplement pas. Les Néerlandais optent petit à petit pour des vins de meilleure qualité mais ils seront toujours plus attentifs au prix que les Belges. » Potentiel Dans la haute gastronomie aussi, nos voisins du nord ont encore quelques progrès à faire en matière de vins. « Malgré le fait que les PaysBas comptent davantage d’étoiles Michelin que la Belgique », affirme Dirk Vanhorenbeeck. « Il m’est arrivé plusieurs fois de voir des plats servis avec des vins qui ne conviennent pas. Il y a donc encore du chemin à parcourir, mais les perspectives sont là. On voit aujourd’hui arriver une génération de jeunes sommeliers diplômés qui

révèlent un beau potentiel. Ils sont tout jeunes encore et ne possèdent pas le bagage nécessaire mais donnez-leur dix ans et ils seront fin prêts, tout comme il a fallu une dizaine d’années pour que la gastronomie s’impose dans le paysage néerlandais » Mais un autre facteur de poids empêche les Néerlandais de voir s’épanouir une véritable culture du vin : le gouvernement. « Les taxes », soupire Dirk Vanhorenbeeck. « Elles sont affreusement élevées, que ce soit sur le vin ou sur les autres boissons alcoolisées. Et quand on sait à quel point le Néerlandais est chatouilleux sur les prix, on en devine les conséquences : la vente de vin a reculé de 6 % l’année dernière. Mais, il ne faut pas mal interpréter ce chiffre : les Néerlandais boivent davantage de vin qu’auparavant, soit 21 litres par personne et par an. Simplement, ils préfèrent aller l’acheter à l’étranger, en Allemagne par exemple. » Prendre goût Mais (et notre œnologue néerlandais de l’année en est certain) plus rien ne pourra freiner le succès grandissant du vin aux Pays-Bas. « Il suffit de voir le succès remporté par les cours d’œnologie aux quatre coins du pays. Les Néerlandais sont curieux et ambitieux et le vin ne fait pas exception à la règle. Une fois qu’ils ont pris goût à quelque chose, ils en veulent toujours plus et de meilleure qualité. » Tonny Verhaeghe

➜ I actualite I

Les clubs anversois braquent les projecteurs sur les Quality Nights

Les clubs s’engagent en faveur de la sécurité lors des sorties initiatives en faveur de transports sûrs et à informer les visiteurs sur la sécurité lors de leurs sorties. Un facteur primordial pour le bon déroulement de ces initiatives est la formation du personnel. La moitié au moins des collaborateurs des lieux de sortie participants en suit une. Dans ce cadre, ils reçoivent des conseils pour reconnaître et gérer les problèmes de santé liés à la consommation d’alcool et de drogue, gérer les conflits, servir de l’alcool de manière responsable, etc.

Des clubs de toute la Belgique ont créé le label Quality Nights pour symboliser leur engagement en faveur d’une vie nocturne qui prend soin de la santé et de la sécurité des sorteurs. Au début du mois d’avril, neuf clubs anversois ont replacé la Charte Quality Nights sur le devant de la scène. Pendant le week-end du 3 au 6 avril, neuf clubs anversois ont replacé au centre de l’attention les mesures qu’ils prennent tout au

long de l’année dans le cadre des Quality Nights. Ils ont informé et sensibilisé leurs visiteurs par le biais de plusieurs actions, notamment un stand Breakline, sur lequel des jeunes ont briefé les fêtards présents sur les méfaits d’une consommation irresponsable de drogues. Les clubs ont également servi un cocktail sans alcool, le Sin Tonic, créé par Dave Aertgeerts du « BarProof » (recette : voir cadre). Sur un autre stand, la MC a souligné de manière ludique le danger des lésions auditives. Sensoa a quant à elle

distribué des préservatifs gratuits et l’IBSR a organisé des actions de sensibilisation sur le thème de la sécurité routière sur un stand d’information interactif. Services de base Quelques services de base suffisent pour garantir des sorties plus respectueuses de la santé et de la sécurité. Les clubs signataires de la Charte Quality Nights s’engagent par exemple à proposer des préservatifs, de l’eau gratuite ainsi que des bouchons d’oreille, à prendre des

Des sorties plus respectueuses de la santé et de la sécurité grâce à quelques services de base Services supplémentaires Outre ces services de base, Quality Nights incite à en fournir quelques autres encore. Elle conseille notamment d’aménager un espace chill-out et un espace où prodiguer les premiers soins. Un autre atout est un conditionnement d’air

sans alcool, c’est cool En collaboration avec Horeca Vlaanderen et la VAD, le mixologue Dave Aertgeerts a créé un cocktail sans alcool abordable et facile à préparer : le Sin Tonic. Bref, la solution idéale pour les clubs, qui cadre en outre parfaitement dans la Charte Quality Nights.

afin d’assurer la ventilation et le refroidissement des locaux, ou un abri contre la pluie, le froid et le soleil dans le cas d’événements en plein air. Dernier conseil : proposer des en-cas sains et investir dans un accès pour les personnes à mobilité réduite. ➜ www.qualitynights.be


POUR TOUS CEUX QUI TIENNENT À TROUVER CE QU’ILS CHERCHENT VRAIMENT. De 60 sortes de poisson frais jusqu’à 100 serviettes différentes : Metro les a pour vous.


➜ I P.11 ➜ I actualite I

Cinquante ans d’existence pour le groupe METRO

La campagne « You & METRO » souligne le rôle de METRO en tant que partenaire des professionnels de l’horeca Depuis 10 ans, METRO Cash & Carry propose ses services sur le marché belge. Cette chaîne (accessible uniquement aux professionnels du secteur horeca et alimentaire) propose un concept unique, « tout sous le même toit », doublé d’un large assortiment et d’un service spécialisé. METRO ambitionne de devenir le partenaire à part entière des professionnels, grâce précisément à ce service. « You & Metro », sa nouvelle campagne de marketing, est entièrement axée sur la relation avec le client.

Le groupe METRO, qui souffle ses 50 bougies en 2014, est présent en Belgique ainsi que dans 28 autres pays. Sa taille lui permet de garantir, dans tous ses magasins, un rapport qualité-prix particulièrement intéressant ainsi qu’une gamme joliment diversifiée et des produits exclusifs importés de l’étranger.

un large éventail de produits frais. Vous avez, par exemple, le choix entre 14 sortes de viande de bœuf d’Europe et d’Amérique du Sud le choix de légumes frais du jour ou de vins est tout aussi varié. Vous pouvez également goûter les produits en magasin, afin de vous assurer de leur fraîcheur.

Il se targue également d’adapter et de réorienter son assortiment en permanence. Sachant qu’un cuisinier passionné ne se satisfait que du meilleur, METRO propose

Excellent rapport qualité-prix Les professionnels de l’horeca mettent tout en œuvre pour réduire leurs coûts et maximiser leurs marges. Pour chaque produit de

son assortiment, METRO prévoit des alternatives dans plusieurs gammes de prix. Ses collaborateurs se tiennent également à votre disposition pour vous conseiller, vous proposer des suggestions ou vous aider à calculer le Food Cost. Économie de temps Les magasins METRO s’organisent de manière à ne pas vous faire perdre de temps : vous pouvez vous garer devant la porte et les files aux caisses sont réduites à leur plus simple expression. Les magasins ouvrent à

6 h 30 du matin (6 h à Bruxelles et à Evergem). Ils proposent en outre un « Sprint Service » : passez au magasin pour humer, déguster et sélectionner les produits qui vous intéressent mais au lieu de les emporter, faites-les stocker dans une chambre froide à l’arrière du magasin. Ceux-ci vous sont ensuite livrés par camion réfrigéré dans un délai maximal de 2 heures. Le moyen idéal de préserver la chaîne du froid mais aussi de gagner du temps ! ➜ www.metro.be

➜ I Notre specialiste de la biere I

Nouveautes de la biere par Hans Bombeke

La bière belge à l’UNESCO ? intérêts commerciaux donc mais aussi le tourisme.

Patience, tâtonnements, encore de la patience, palabres, re-palabres et toujours de la patience. C’est ce qu’il aura fallu à Sven Gatz, Directeur des Brasseurs belges, pour intégrer l’ensemble de la culture de la bière en Belgique dans un dossier susceptible d’être reconnu par l’UNESCO. Le but avéré de cette démarche est de faire inscrire notre culture brassicole sur la liste du patrimoine immatériel. Pour ce faire, il faut introduire un dossier prouvant que cette culture fait réellement partie de la vie quotidienne. Mais en évitant prudemment tous les termes qui font référence à certains intérêts ou à certains profits : les

La « fréquentation des cafés » en fait partie, tout comme les festivités, les associations, l’enseignement (de l’inférieur au supérieur), la gastronomie de la bière ainsi que l’énorme diversité de nos bières. Le dossier doit également être porté par le groupe de parties prenantes le plus large possible, donc pas uniquement par les brasseries. Les Brasseurs belges ont fait appel au Néerlandais Rieks Smeets pour mener le dossier à terme. En sa qualité de premier secrétaire du comité qui analyse les dossiers, il est parfaitement informé des attentes de ce comité. Au nom de la Communauté germanophone, Norbert Heukemes a expliqué cette collaboration par-delà les frontières (linguistiques) : pour la première fois, un dossier sera appuyé par les trois Communautés, française, flamande et germanophone ! Nous attendons avec impatience l’issue de cette initiative et espérons évidemment que notre culture de la bière sera reconnue. Il s’agirait d’un bel encouragement et pas uniquement au niveau culturel.

Cigares cubains et bières belges, le couple parfait À l’invitation de la Brasserie de Chimay et de Casa del Habanos, nous avons eu l’opportunité d’assister à une séance de dégustation très particulière : elle associait en effet bons havanes et bonnes bières. Avec le retour de la saison des terrasses, il y a là matière à réflexion, si vous vous demandez par quels moyens gâter les clients à la recherche de plus-value. Sous la direction du spécialiste de la bière et « cigarologue » Ben Vinken, une dégustation a été organisée dans les filiales gantoise et bruxelloise de Casa Del Habanos : elle associait quelques cigares cubains plutôt forts à de la Chimay Grande Réserve, d’une part et à de la Chimay Triple, d’autre part. Tout est question de goût bien sûr mais surtout, de connaissance des deux « pôles » avant de les rassembler.

se prêtent bien à l’exercice et forment, pour ainsi dire, le complément idéal aux cigares car les malts foncés des premières s’accordent à certains traits de caractère des seconds. Dans le cas de la Chimay bleue, nous avons donc affaire à une association agréable. Dans le cas de la Chimay triple, les choses se présentent différemment : le cigare arrondit quelque peu le goût prononcé de houblon alors que la bière modère la puissance du havane. Enfin, cet événement a une fois de plus démontré que fumer le cigare n’est pas l’apanage des hommes…

De manière générale, la bière fraîche permet de se rafraîchir la bouche, alors qu’une bière forte est conseillée si vous souhaitez couvrir le goût puissant du cigare. L’acide carbonique contenu dans la bière nettoie le palais et la bière proprement dite empêche la bouche de s’assécher à cause de la fumée. Des bières sombres et fortes

« Rondje Rood Bruin »

Brasseurs et professionnels du tourisme trinquent d’ores et déjà au « Rondje Rood Bruin ». À l’instar des brasseurs de gueuze qui organisent une journée portes ouvertes commune intitulée « Toer de Geuze », tous les deux ans, les brasseurs des bières rouge-brun du sud de la Flandre occidentale ont créé leur propre événement : le « Rondje Rood Bruin ». À cette occasion, le public a pu visiter les quatre brasseries participantes et déguster leurs bières rafraîchissantes. À ce propos, sachez que quelques-unes de ces brasseries ne sont pas visitables en dehors de l’événement. ➜ www.rondjeroodbruin.be

Le « Cambrinus » propose plus de 400 bières À la fin de notre article consacré aux « bars à bières », nous évoquions déjà le « Cambrinus », à Bruges. Cet article avait été publié après l’élection du « Kulminator » d’Anvers au titre de meilleur bar à bières du monde, sur ratebier.com, un site web qui a évalué tout ce qui a trait à la bière dans le monde entier. Le fait est que plusieurs de nos établissements horeca s’en sortent avec les honneurs dans ce domaine. N’ayons pas peur de le répéter. Mais le « Cambrinus » figure lui aussi en bonne place sur

cette liste. Affichant huit années au compteur, il sert aujourd’hui pas moins de 400 bières en bouteille et 9 au fût. Naturellement, sa cuisine tire abondamment profit de toute cette richesse qui se trouve à portée de main, pour le plus grand bonheur des innombrables clients internationaux. Les nominations sont anonymes si bien que l’établissement reste dans l’incertitude la plus totale à ce sujet, jusqu’à la publication de la liste. Le café étant situé rue Philipstock, à

deux pas de la Grand-Place, il n’est pas toujours simple de distinguer les touristes de la bière des clients « normaux ». Mais qu’à cela ne tienne, tout le monde est accueilli avec le même professionnalisme et la même chaleur.

Le « Cambrinus », roi de la bière !

À un jet de pierre de la Grand-Place

409 bières !


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➜ I P.13 ➜ I cafes I

« Facebook transforme les clients en ambassadeurs » Une majorité de cafés a déjà saisi toute l’importance des médias sociaux mais ceux-ci offrent un nombre presque infini de possibilités qui ne sont pas encore toutes mises à profit. Le présent article se limitera à Facebook. Pour quelles raisons faut-il rejoindre ce réseau social ? Quels sont ses avantages et ses inconvénients ? Combien de temps consacrer aux médias sociaux ? Lieven Van de Velde dirige sa propre entreprise, YOUniverse. Il est aussi formateur en e-business et en médias sociaux. Pour quelles raisons les cafés devraient-ils se lancer sur Facebook ? Lieven Van de Velde : « Pour les trois mêmes raisons qui reviennent toujours : entretenir et consolider la relation nouée avec les clients, transformer ses contacts et ses clients en ambassadeurs et enfin, attirer de nouveaux contacts et de nouveaux clients. Tout tourne autour de ces trois axes. Créer une page Facebook ne demande vraiment pas beaucoup de temps et la mettre à jour ne prend que quelques heures par semaine. Normalement, cela devrait suffire. Quant à l’impact, il est relativement élevé. »

peuvent aussi "liker" votre page, que leurs amis pourront alors voir ou encore partager des photos sur votre mur Facebook. Mais rien ne vous oblige à vous arrêter en si bon chemin : Facebook Places permet aux clients d’indiquer automatiquement où ils se trouvent et d’effecteur une réservation, par exemple. Leurs amis qui voient le message s’afficher sur leur mur Facebook sont autant de nouveaux clients potentiels pour votre établissement. » Bouche à oreille « Tout le monde affirme que le bouche à oreille est la meilleure publicité. Eh bien voilà, Facebook, c’est du bouche à oreille, sauf que le message ne passe pas d’une personne à une autre mais d’une personne à cent, mille, voire dix mille autres. Une action aussi simple qu’une réservation sur Facebook

Lien avec le client « Facebook est un excellent moyen d’entretenir la relation avec les clients. Il permet avant tout de

« Facebook, c’est aussi un canal permettant de trouver de nouveaux contacts et d’attirer de nouveaux clients, même si ces effets découlent en partie de ce qui précède. Si vous voyez qu’un ami se trouve dans un café, vous allez peut-être avoir envie de le rejoindre. De même, si vous lisez des commentaires positifs concernant un café sur Facebook, il se peut que vous ayez envie d’y aller dès que l’occasion se présentera.

Lieven Van de Velde : « Facebook, c’est du bouche à oreille, sauf que le message ne passe pas d’une personne à une autre mais d’une personne à cent, mille, voire dix mille autres » Toutes ces démarches vous aideront à lancer votre établissement horeca sur le devant de la scène, à montrer ce que vous proposez et qui vous êtes, à cultiver vos relations et à transformer les consommateurs en ambassadeurs. Si le résultat est positif, vous multiplierez le nombre de vos nouveaux contacts et clients. Vous seriez étonné de voir à quel point l’horeca tire déjà profit de toutes ces possibilités. » « Les médias sociaux ont un impact énorme. Je suis donc convaincu que les cafés doivent être massivement présents sur Facebook. Chaque établissement doit aborder la question avec sérieux, de manière réfléchie et y consacrer le temps et l’énergie nécessaires. Il faut intégrer

faites attention à ce que vous allez mentionner, à ce qui est susceptible d’intéresser votre groupe cible (horaires d’ouverture, activités, spécificités), vous "parlerez" à vos contacts. »

Dries De Groef : « Nous recevons fréquemment des réactions de clients, surtout par rapport aux photos. Ils aiment nos posts, les partagent et passent souvent au café pour dire qu’ils les trouvent sympa »

transmettre des informations : menu, événement, photos avant ou après un événement, etc. Mais vous pouvez également aller plus loin : organiser des concours ou offrir des bons pour une boisson gratuite, un apéritif, etc. » « Un autre aspect important de Facebook est la possibilité de l’utiliser pour resserrer les liens avec les contacts et les clients, tout en leur faisant jouer le rôle d’ambassadeur de votre établissement. S’ils participent à un événement et l’annoncent sur leur page Facebook, tous leurs amis Facebook en seront informés. Ils

Places en est un bon exemple. Vous pouvez encourager la démarche en offrant un cadeau à chaque réservation : une consommation, un petit gadget ou une boisson gratuite pour trois commandées. Et pourquoi ne pas faire de même quand des clients postent une photo de votre établissement sur Facebook ? Il suffit parfois à l’exploitant de placer une affiche ou mieux encore, d’adresser la parole aux personnes qui prennent des photos. Demandezleur de les taguer. Toutes ces méthodes vous aideront à recruter des ambassadeurs pour votre établissement. »

l’étape "penser à Facebook et l’alimenter" à votre routine. Penser à prendre des photos dès qu’il se passe quelque chose. Penser à poster régulièrement de nouvelles publications. Penser à poster des informations, de préférence plusieurs fois par semaine (sans rabâchage ni argument purement commercial), pour expliquer qui vous êtes et ce que vous faites mais aussi pour donner envie aux clients de devenir ambassadeur de votre établissement. »

« Des commentaires ou des comptes rendus négatifs risquent de plomber l’ambiance. Le danger est omniprésent et, à ce que j’entends, le problème se pose régulièrement. Alors, comment gérer ces commentaires négatifs ? Finalement, c’est un peu comme dans la vie réelle : réfléchissez bien et ne réagissez surtout pas impulsivement. Dans de nombreux cas, les critiques ont besoin d’un auditeur attentif. Il est tout à fait possible que leurs commentaires soient entièrement ou partiellement fondés. Qui dit qu’il ne s’agit pas d’une critique à laquelle il serait judicieux de prêter attention ? Si vous êtes entièrement convaincu que la remarque est injustifiée, vous avez toujours la possibilité de l’effacer mais c’est la dernière chose que je ferais. J’aurais plutôt envie d’écouter, de réagir et d’essayer de répondre à ce type de commentaires. Souvent, réagir positivement aide. »

Un petit quart d’heure « Si vous y consacrez un petit quart d’heure tous les deux jours et

« Alegria », Louvain Dries De Groef est le gérant du café « Alegria » à Louvain, un café présent

sur Facebook depuis quelques années déjà. « Nous partons du principe que Facebook a une influence sur notre clientèle. Par contre, nous n’avons aucune idée de l’ampleur de cette influence. Je m’occupe personnellement de la page du café et j’y consacre une heure par semaine, en moyenne. Parfois un petit peu plus, parfois un petit peu moins. En soi, Facebook est relativement simple mais quand on veut de la qualité, il ne faut pas lésiner sur le temps. » « Nous annonçons tous les événements organisés au café sur Facebook et y publions souvent des photos. Nous recevons fréquemment des réactions de clients, surtout par rapport aux photos. Ils aiment nos posts, les partagent et passent souvent au café pour dire qu’ils les trouvent sympa. » « Nous suivons également les commentaires négatifs publiés. Un jour, nous avons reçu un commentaire de quelques touristes qui avaient prétendu que nous ne lavions pas les verres. Nous y avons réagi poliment et expliqué que nous utilisons une brosse à verre mais que celle-ci ne se voit pas étant donné qu’elle se trouve sous la surface de l’eau. On est très vite informé des commentaires peu plaisants grâce aux smartphones. Je conseille d’y réagir tout aussi promptement. » Luc Vander Elst


➜ I P.14 ➜ I bistrot de terroir® I

Voyez du pays avec nos Bistrot de Terroir® ! Chaque mois, Horeca Journal vous présente deux établissements labellisés Bistrot de Terroir®, en Wallonie. L’occasion pour FED. Ho.Re.Ca

Wallonie de valoriser ces cafés typiques, heureusement sauvegardés par des cafetiers passionnés de leur métier et de leur région.

En 2010, le Ministre Paul Furlan chargeait FED. Ho.Re.Ca Wallonie d’élaborer et de développer la filière Bistrot de terroir® pour revaloriser les cafés typés, en Wallonie. Cette initiative faisait notamment suite à une réflexion

menée par FED. Ho.Re.Ca Wallonie, en 2007, dans le cadre de la revalorisation des cafés de village. Inspiré du modèle français, créé en 1993, le label Bistrot de terroir® en Wallonie prenait vie. Une première dizaine de cafés étaient

ainsi labellisés au printemps 2011. Aujourd'hui, plus d'une centaine d'établissements ont rejoint le Réseau Bistrot de Terroir® en Wallonie.

« Au P’tit Bedon », rendez-vous Place Monseu ! locale blonde, brune, ambrée, aux fruits rouges, la 1839 de la Brasserie du Bocq… Fabrice fait part de son savoir, sans se la jouer. Un appel en terrasse et il s’en va conseiller et servir la bière, bien comme il faut. A 40 ans tout juste, Fabrice a appris son métier sur le tas comme on dit, avant de se former au service de la bière et d’en connaître bien plus que le B.A-BA. « L’hygiène, la propreté, c’est la base d’une bonne bière. On est pointilleux là-dessus en permanence et ce n’est pas un effort. C’est ainsi que je conçois le travail ». En prime, ce bistrot est également labellisé « Bienvenue Vélo ». « On accueillait déjà les cyclistes quand on m’a proposé d’entrer dans ce réseau. Je trouve l’idée sympathique et cela draine une certaine clientèle.

Convivialité, bonhommie et terroir sont au rendez-vous de cette nouvelle étape des Bistrot de Terroir®. Bienvenue Au P’tit Bedon, chez Fabrice Marion… Pardon, chez Fab ! En 2006, Ciney célébrait son millénaire. C’est dire si la ville a des choses à conter. Celle qui est encore considérée comme la véritable capitale du Condroz fut autrefois l’une des 23 Bonnes Villes de feu la Principauté de Liège. Voilà ce que l’on peut apprendre d’un habitant prolixe, croisé au cœur de la vieille cité devenue petite localité touristique, surtout le week-end. « Les néerlandophones sont légion dans le coin » confie Fabrice, à la tête du Bistrot de Terroir® situé Place Monseu, face au kiosque historique. Le P’tit Bedon de Fabrice et de sa compagne, familièrement nommée Cocotte, est réputé aussi pour ses omelettes à l’Orval, sélectionnées dans le guide gourmand des Ambassadeurs Orval 2013. « Je tenais un bistrot dans la Grand’rue depuis 13 ans quand

l’opportunité m’a été donnée de reprendre ceci, il y a quatre ans » explique-t-il visiblement heureux de son métier. Le P’tit Bedon de Fabrice, c’est un bistrot à l’ancienne, tel qu’on peut en voir dans les films de Sautet. Habillé de plaques émaillées et de publicités régionales, maquillé à l’effigie du label wallon, une ancienne cagnotte orne le mur du fond, jouxtant la cuisine où Cocotte s’est prise au jeu de suggérer trois nouvelles recettes par semaine, empreintes de parfum du terroir. Ici, tout le monde se connaît ou se reconnaît rapidement. La terrasse n’est pas prétentieuse et donne envie de siroter une bière, accompagnée d’une généreuse assiette de petits fromages parfumés de sel de céleri. La sympathie et le bel accueil made in Belgium sont l’autre marque de fabrique de la maison, où se côtoient toutes les bières régionales et même plus. « J’aime ce que je fais, j’aime les gens, parler et bien servir. C’est la base de tout » reprend-t-il. Sacré service de la bière La Chinette, la Cambrée, la RougeCroix, les trappistes, la Gauloise

Située sur la route des Fromages, Ciney en séduit plus d’un. Non loin d’ici, on trouve aussi le Domaine provincial de Chevetogne et de nombreuses promenades. « Ciney Expo est très actif, lors du marché aux puces ou de la foire Militaria. Ça défile ! » commente-t-il en riant. Sa bière favorite ? « La Gauloise ambrée au fût, elle est bien meilleure ». En juillet, la Place Monseu se transforme en une gigantesque plage de sable, 15 jours durant. Elle accueille alors des animations sportives, en journée et musicales, en soirée. Cette manifestation draine la foule. « Je joue le jeu de l’ambassadeur du terroir et je trouve ça normal » poursuit Fabrice, entre deux clients, « On travaillait déjà les produits du terroir en petite restauration. Nous avons un peu plus développé cela, une fois labellisés Bistrot de Terroir®. Par ailleurs, nous sommes épicuriens. On aime les bonnes choses. Pour nous-mêmes aussi, on fait attention aux établissements ainsi reconnus. Dès que je reconnais un touriste, je lui explique ce qu’il y à voir ou à faire

dans la région. Le présentoir Bistrot de Terroir® qui est régulièrement achalandé, propose les différentes brochures touristiques de la région. C’est important. Je me débrouille un peu en néerlandais. Vous savez, quand on est déjà capable d’accueillir le touriste dans sa langue et lui dire quelques mots, les gens sont contents et ça ne mange pas de pain ».

Fabrice Marion : « Le P’tit Bedon de Fabrice, c’est un bistrot à l’ancienne, tel qu’on peut en voir dans les films de Sautet. » Valoriser sa région Le long de la vitrine, des coffrets de bières régionales s’exposent. L’occasion d’en goûter une et de repartir, qui sait, avec un colis. Pas avant d’avoir goûté aussi au croque à l’Orval, à la cassolette de scampis à l’Orval ou, l’été, à l’assiette de fromages et de salaisons régionales. « On n’a pas de stock. On ne travaille qu’avec les produits frais, au jour

le jour. Les habitués connaissent tellement notre fonctionnement que certains réservent leur plat à l’avance ou téléphonent pour connaître la suggestion de la semaine et réservent ensuite. On pourrait croire que cela nous porte préjudice d’avoir une petite carte mais pas du tout. Les gens s’y font et apprécient apparemment ». Fabrice et Cocotte aiment travailler avec les producteurs locaux, comme la Ferme de Strée et la Boucherie du centre. Pour les touristes de passage dans le coin, on recommandera aussi le site exceptionnel qu’est la réserve naturelle domaniale de Marie Mouchon, proche du village de Chapois. Constituée d’un ensemble d’anciennes prairies de fauche et de bas-marais, le site se veut unique et recèle une faune et une flore d’une grande biodiversité. La terrasse se remplit. « Une petite dernière ? ». « Non, merci » mais c’est sûr, la 1839 se laisse boire. La sympathie de l’artiste vaut le déplacement. Sa passion du métier aussi. A Ciney, le Bistrot de Terroir® Au P’tit bedon coule des jours heureux, le cœur sur la main. « Au P’tit Bedon », Place Monseu 18, 5590 Ciney, tél. 083/21 23 06 Régine Kerzmann


➜ I P.15 ➜ I bistrot de terroir® I

« La Boule Rouge », la richesse des micros-brasseries ce qui existe et ce qui se passe dans la région ». Et de reprendre : « J’estime que le principe du label Bistrot de Terroir® est une idée extraordinaire, qui mérite qu’on lui laisse le temps de se développer et d’être connue ou reconnue par le public ».

© FED Ho.Re.Ca Wallonie

A Verviers, La Boule Rouge fait office d’institution depuis 40 ans. Et depuis 21 ans, c’est aux mains d’Henry Lince que ce Bistrot de Terroir®, labellisé depuis 2 ans, poursuit son bonhomme de chemin au cœur de la capitale wallonne de l’Eau.

« Le nouvel hôtel ouvert il y a 5 ans a fait beaucoup de bien à la région et puis, nous disposons du Musée de l’Eau, du Musée de la Laine et de la Mode et de multiples fontaines réparties à travers la ville. Il y a à voir, je vous le dis » renchérit-il. A deux pas, il y a la fameuse salle de concerts « Spirit of Sixty-six », bien connue pour ses soirées rock and blues à succès, drainant une foule de fans venus d’Allemagne ou des Pays-Bas. Bistrot chaleureusement traditionnel A La Boule Rouge, on s’installe en terrasse ou sur les banquettes chargées d’histoires de ce Bistrot de Terroir® chaleureusement traditionnel. Un mur de bières sert de vitrine et de decor, face aux pompes

Henry Lince : « Le service de la bière, je m’y suis formé. C’est un métier mais je considère que tout commence par le conseil. » Prix de l’excellence BSB Infirmier de formation, c’est donc dans l’horeca qu’Henry, verviétois pure souche, a choisi de poursuivre sa carrière professionnelle voilà 21 ans. « C’est tout récent. Nous avons fêté l’anniversaire ce 1er avril » précise le patron. « Le service de la bière, je m’y suis formé. C’est un métier mais je considère que tout commence par le conseil. Savoir répondre aux attentes du client, pouvoir lui conseiller la bière qui le séduira et sera conforme à ce qu’il attend, ça c’est la clé. C’est comme un vin. Il faut pour cela bien connaître sa carte, la maîtriser ». La bière qu’il conseille aussi ? « La Nostradamus, produite par une petite brasserie dinantaise. Je sais, ce n’est pas purement local mais c’est régional. On est wallon tout de même et elle vaut vraiment la peine d’être découverte ». Concernant le label Bistrot de Terroir®, Henry marque son enthousiasme. « C’est un plus assurément. La synergie entre le tourisme et l’horeca est primordiale. Dès que je peux, je complète le présentoir touristique placé près du bar, soit avec ce que je vais chercher à la Maison du Tourisme, soit avec de la documentation que je dégote à droite et à gauche. Cela intéresse les gens et c’est important de valoriser

« J’essaie vraiment de coller à l’actualité du secteur. Dès qu’une bière apparaît dans la région, on la propose à la carte, non sans l’avoir goûtée évidemment. Il est plus qu’essentiel de savoir de quoi l’on parle ! » Amère, fruitée, sucrée… Dites-lui ce que vous aimez, il vous dira ce que vous allez déguster. A La Boule Rouge, habitués et touristes ne lésinent pas à prendre place et même déjà en terrasse, le printemps étant précoce cette année.

« On propose plus de 200 bières et je me targue de présenter absolument toutes les bières issues des microsbrasseries de la région. C’est important car ces micro-brasseries font un travail formidable » commente d’entrée de jeu Henry Lince, 48 ans, sémillant patron de La Boule Rouge, au cœur du piétonnier verviétois. Située entre le Plateau de Herve et de Spa, Verviers est la ville des fontaines.

reluisantes du bar. « Les bières de la micro- brasserie Grain d’Orge et celles de l’historique Abbaye de Val-Dieu sont notre fleuron » reprend-t-il. Brice blonde ou ValDieu triple, il ne reste qu’à choisir. A la carte gourmande, des mets traditionnels régionaux : rognons aux trois moutardes, boulets liégeois au sirop d’Aubel, évidemment, brochettes Boule Rouge (400 gr de BBB), tête de veau, etc. « Il n’est pas simple d’évaluer les retombées du label Bistrot de Terroir®. On ne peut que s’imaginer que les touristes qui arrivent chez nous ont lu une recommandation quelque part, comme c’est le cas avec le Guide du Routard dans lequel nous sommes repris également ».

Ville d’Eau et de pintes Alors cette bière parfaitement servie, elle ressemble à quoi ? « (rires). Elle doit être fraîche, le verre dégraissé, le col réussi et elle doit être judicieusement accompagnée d’un petit quelque chose. Sans quoi, on ne la savoure jamais vraiment parfaitement. Elle doit, je le répète, correspondre à ce dont le client à envie au moment où il passe commande. » Bientôt les plateaux de fromages locaux et de salaisons agrémenteront la carte, une autre façon de faire découvrir ce terroir qui est le sien et celui de sa sympathique équipe. « Le milieu brassicole est riche de goût et d’histoires » renchérit Henry. Déjà, le service de midi est annoncé et les bières, en bouteilles de 75 cl, se dégustent en duo aux tables.

« Voilà une aubaine pour les cafetiers, pourvu que cela dure. La phrase peut être bateau mais dans l’horeca, la météo est un partenaire de poids ». Poussez une pointe jusqu'à Verviers et venez goûter au terroir et au sourire des Verviétois. « La Boule Rouge », Pont Saint Laurent 10, 4800 Verviers, tél. 087/33 39 50 Régine Kerzmann

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FED HO.RE.CA WALLONIE ASBL • Avenue G. Bovesse 35 bte 1 • 5100 JAMBES

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s.p.r.l.

➜ I theme I Nettoyage de fond général

Nettoyage, désinfection et lutte contre les nuisibles

Prévention et entretien régulier – Respectez l’ordre de succession ciaprès : éliminez sommairement la saleté et rincez, lavez avec de l’eau additionnée d’un détergent adapté, prévoyez un temps d’action ou de contact suffisant, rincez à grandes eaux, le cas échéant, désinfectez au moyen de désinfectants adaptés et rincez abondamment à l’eau pure. – Remplacez l’eau régulièrement et séchez de manière hygiénique. – Rincez abondamment les éponges, torchons, balais, chiffons, etc., après chaque utilisation, désinfectez-les si nécessaire. – Conservez les produits d’entretien dans un local autre que la cuisine. Si vous devez les stocker dans la cuisine, prévoyez un placard séparé et fermé. – Évitez de nettoyer et de désinfecter les endroits où se trouvent des produits alimentaires non protégés. – Si possible, prévoyez une évacuation distincte dotée d’une arrivée d’eau chaude et froide pour laver le matériel de nettoyage. – Désinfectez les surfaces de travail qui sont en contact direct avec les aliments ainsi que les appareils qui ne chauffent pas les aliments (coupeuses, batteurs, etc.). – Désinfectez les grilles d’évacuation, les poubelles, les toilettes, etc.

Nettoyage, désinfection et lutte contre les nuisibles : autant de maux nécessaires, essentiels pour l’image de marque d’un établissement horeca. Heureusement, il est possible de gagner du temps : il existe des firmes spécialisées qui dispensent aide pratique et conseils avisés, ou encore des machines de nettoyage spécifiquement conçues pour l’horeca. Avant tout, il convient de distinguer le nettoyage de la désinfection. Par nettoyage, il faut comprendre l’élimination de la saleté visible et invisible au moyen d’un produit d’entretien, dans le but d’éviter la multiplication et la dissémination des micro-organismes. La désinfection ou la décontamination est l’élimination, la suppression, des micro-organismes et des spores. La désinfection s’effectue à l’eau bouillante, à la vapeur ou au moyen d’un désinfectant autorisé. Le nettoyage précède toujours la décontamination. Il n’y a pas de désinfection correcte en l’absence d’un nettoyage correct. Il convient par ailleurs de procéder à un rinçage à grandes eaux entre le nettoyage et la désinfection. Des contrôles visuels et un échantillonnage permettent de contrôler le résultat de ces deux opérations. Plan de nettoyage et de désinfection Vous devez impérativement vous doter d’un plan de nettoyage et de désinfection pour vos locaux, votre équipement et votre matériel de

cuisine. Ce plan doit être réaliste, adapté à votre établissement et facile à mettre en pratique. N’hésitez pas à demander de l’aide pour le concevoir ! Repérez les éléments dont votre personnel peut se charger et ceux qui doivent être confiés à une firme externe. Lors des contrôles effectués par les fonctionnaires compétents, montrez que le plan de nettoyage est respecté à la lettre. Que doit impérativement comprendre un tel plan ? – Les éléments à nettoyer et la fréquence de nettoyage (après utilisation, une fois par jour, une fois par semaine, en fonction des besoins) – La méthode de nettoyage – Les produits à utiliser – La personne chargée de cette tâche Conseils concrets pour le nettoyage : – Enlevez les taches alimentaires et lavez immédiatement les surfaces salies. – N’oubliez pas de nettoyer les loquets, les poignées des armoires et tiroirs, les interrupteurs, les téléphones, les ciseaux, les ouvreboîtes, etc. – Dégagez le sol autant que faire se peut avant de nettoyer. – Ne déposez pas d’objets qui se trouvaient par terre sur des surfaces de travail propres. – Ne mélangez pas les produits d’entretien : un tel mélange risque de dégager des vapeurs toxiques et de réduire l’efficacité des produits. – Évitez de balayer les locaux à sec.

Choix du matériel – Utilisez uniquement les produits d’entretien figurant sur la liste du Service Public Fédéral Santé publique et respectez les consignes d’utilisation du fabricant. – Utilisez du matériel d’entretien solide et lavable, fabriqué dans du plastique résistant ou dans un matériau inoxydable, évitez le bois. – Privilégiez le matériel à usage unique. Optez par exemple pour du papier jetable au lieu d’essuiemains en tissu. Ceux-ci devant être lavés, l’empreinte écologique du papier n’est pas nécessairement plus grande. – Étiquetez le matériel de nettoyage afin d’empêcher toute contamination croisée. Attribuez une couleur différente à chaque zone de la cuisine et aux autres locaux. Vous éviterez ainsi que le matériel utilisé dans les sanitaires le soit aussi dans les cuisines. – Entretenez correctement le matériel de nettoyage et de désinfection et utilisez uniquement du matériel en bon état. – Si vous avez le luxe de pouvoir (ré) aménager votre cuisine, choisissez des matériaux durs, étanches et faciles à nettoyer. Évitez le bois pour les plafonds, les plinthes, les murs, les sols et les portes. – Les produits désinfectants doivent se rincer aisément, agir rapidement et ne présenter aucun danger pour les équipements ni pour les locaux. Optez pour des désinfectants à large spectre afin de prévenir l’accoutumance des micro-organismes à la décontamination. – Alternez régulièrement les produits désinfectants.

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© Shutterstock Faites particulièrement attention aux éléments suivants : – Fentes et fissures : bouchez-les avec du silicone. – Systèmes de ventilation : dans les établissements horeca et les cuisines, leur nettoyage est souvent réduit à sa plus simple expression, quand il est effectué. – Chambres froides et évaporateurs : leur nettoyage et leur désinfection sont effectués correctement dans de rares cas seulement.

– Nettoyages périodiques : ils sont généralement négligés si bien que les sols, murs et plafonds se salissent de plus en plus au fil du temps. Machines professionnelles : – Sous-traiter la lessive à une firme professionnelle constitue un choix judicieux qui vous fera gagner du temps. Si vous préférez vous en charger, optez pour une machine professionnelle. Ce type de machine lave le linge en douceur, ce qui prolonge la durée de vie d’articles aussi onéreux que les nappes et les serviettes. Sans oublier qu’elles affichent un volume supérieur à celui des machines classiques, et qu’elles sont plus rapides : une lessive complète à 60 °C leur prend moins d’une heure et un séchage, une demi-heure. – La vaisselle aussi va plus vite avec une machine industrielle. Choisissez

de préférence un lave-vaisselle qui évacue et renouvelle l’eau à chaque rinçage. Pensez à vérifier le choix du programme et du savon en fonction de la dureté de l’eau. Les lave-vaisselle doivent être rincés et nettoyés après chaque utilisation. – N’oubliez pas qu’il existe des machines spécifiquement conçues pour le nettoyage des verres dans l’horeca ! Ces machines vous feront économiser du temps mais aussi de l’eau, sans compter que les verres en sortiront comme neufs. Doser

soi-même le savon pour les verres à bière est fortement déconseillé : la quantité d’eau et de savon doit être parfaite pour obtenir un nettoyage optimal. Tendances à noter : – À l’instar du secteur des soins de santé, un nombre croissant de restaurants utilisent des torchons de couleurs différentes, qui sont lavés séparément avec des programmes hygiéniques. – Les planches à découper en nylon coloré se multiplient. – La taille des lave-vaisselle se réduit. Lutte contre les nuisibles : La présence d’aliments augmente le risque de voir arriver des animaux nuisibles (souris, rats, mouches, guêpes, cafards, fourmis, etc.) mais la prévention donne de bons résultats. Les firmes spécialisées proposent des formules complètes qui visent autant la prévention que l’extermination.

porte. Un demi-centimètre suffit à une souris pour passer ! – Placez des désinsectiseurs électriques dotés de plaques adhésives ou utilisez de l’insecticide dans les lieux où ils sont autorisés. – Installez des pièges adaptés pour les guêpes, les cafards, les souris, les rats et les fourmis à des endroits stratégiques.

– Jetez les restes alimentaires non nettoyés, les restes de boisson sucrée, les bouteilles, les aliments non réfrigérés, etc. – Fermez les portes et utilisez des poubelles à couvercle. – Demandez à un expert en nuisibles de vérifier la présence de petites ouvertures dans la façade et sous la

Protection de l’environnement : – Choisissez des produits d’entretien actifs à basse température. – Évitez les produits contenant du phosphore. – Réduisez l’usage des biocides, ne dépassez pas le volume critique de dilution. – Respectez les doses recommandées.

Vitamix La force de blender Vitamix. Vitamix produit des blenders qui sont à la fois assez puissants pour mixer les ingrédients les plus rigides et assez subtil afin de réussir les recettes les plus délicates. Ainsi les blenders de Vitamix vous garantissent un résultat parfait et incomparable.

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– Réduisez votre consommation de produits d’entretien en sélectionnant soigneusement les techniques et programmes de lavage. – Optez pour des produits vendus qui contiennent peu de matériaux d’emballage, ou des matériaux d’emballage recyclés et recyclables. Pour de plus amples informations, rendez-vous sur le site du Service Public Fédéral : https://portal.health.fgov.be > Environnement > Substances chimiques > Biocides > Liste des produits autorisés, ou consultez le Guide d’autocontrôle G-023 dans le secteur de l’horeca édité par l’AFSCA. Lore D’hont


➜ I P.20 ➜ I auto I

➜ I actualite I

Action « Carton Plein »

Mercedes propose enfin son Crossover :

la Mercedes GLA Très attendu sur ce segment, Mercedes a tardé à livrer un produit qui correspond à sa nouvelle clientèle marquée par le rajeunissement. La GLA vient compléter les sorties récentes de la nouvelle classe A ainsi que celle de la CLA, qui montrent bien le nouveau positionnement du constructeur.

l’ensemble donne une ambiance agréable et raffinée. Seul bémol: la disposition de la tablette déposée en hauteur qui n’est pas du meilleur effet. La position de conduite est agréable, même si le conducteur se trouvera plus bas que dans la plupart des Crossovers. Mercedes ne veut pas trop s’éloigner du confort proposé dans ses berlines.

La marque à l’étoile arrive en dernier après avoir laissé une petite avance à ses proches concurrents, mais la GLA va quelque peu bousculer le marché jusqu’alors dominé par la Q3 et la X1. Au premier coup d’oeil, la réussite est totale. Très esthétique, tout en étant compacte, cette voiture remplit sa mission. Ses lignes sont contemporaines et dynamiques. Allongée de 12 cm par rapport à la classe A, la GLA est dotée d’un coffre qui vous satisfera amplement (420 litres).

Toute la technologie a une nouvelle fois été embarquée pour renforcer la fiabilité du produit tout en ne négligeant pas le plaisir de conduite Fonctionnel A l’intérieur, la console centrale, l’équipement général et la position des instruments sont identiques par rapport à la classe A. C’est fonctionnel, bien pensé et, Mercedes oblige, les matériaux sont de qualité irréprochable. Chrome plastifié, bois, buses d’aération légèrement rétro,

Suffisamment de place Les passagers auront suffisamment de place pour faire un long trajet, mais il convient de dire que placer un cinquième convive à l’arrière relève du défi. Côté tenue de route, vous serez comblé. Toute la technologie a une nouvelle fois été embarquée pour renforcer la fiabilité du produit tout en ne négligeant pas le plaisir de conduite. Vous pourrez déjà vous faire plaisir avec une entrée de gamme à 38.400 euros, mais le catalogue des options est tentant. Essayez de le refermer à temps ! Bonne route !

L’Asbl Partageons Nos Routes, forte de ses partenariats avec des acteurs de terrain dans le domaine de la prévention routière en province de Luxembourg et le Réseau Bistrot de Terroir®, label wallon pour revaloriser le secteur des cafés/ brasseries souhaitent mettre en avant l'aspect positif de l'action, qui représente également un support de diffusion en matière de prévention routière. L’action « Carton Plein » se déroule en deux temps : D’une part, un concours de slogans, du 11/04/2014 au 29/05/2014 inclus. – Au sein des établissements partenaires, labellisés Bistrot de Terroir® en province de Luxembourg, des feuillets disponibles dans le présentoir Bistrot de Terroir® ainsi que des chevalets et des sets de table informeront au sujet de l’action. – L’inscription et la proposition de slogan s’effectuent via les feuillets, les sets de table (coupon détachable) ou sur le site internet de l’Asbl Partageons Nos Routes (www.partageonsnosroutes.be). Le règlement de l’action se retrouve également sur les feuillets et sur le site internet de l’Asbl. Il s’agit de proposer un slogan à connotation positive, sur le thème de la sécurité routière. Autour d’un verre, les clients, en famille ou entre amis, sont amenés à discuter à propos de la sécurité routière. Ce moment souvent convivial leur permet d’aborder les sujets suivants : la conduite responsable, la vitesse au volant, etc. En contact direct avec l’alcool, dans des moments souvent joyeux, plus détendus, la sensibilisation prend tout son sens. Le petit plus de l’action 2014 … Durant quelques soirées, deux bénévoles sillonneront les établissements partenaires pour expliquer aux clients la démarche de ce concours, faire réfléchir à une consommation responsable lors de la soirée et éveiller l’imagination de chacun pour un maximum d’idées de slogans. D’autre part, la diffusion de sousbocks et de sets de table, à partir de mi-juillet 2014. – Les trois slogans gagnants seront imprimés sur des sous-bocks et des sets de table, diffusés dans les établissements labellisés Bistrot de Terroir® situés en province de Luxembourg.

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Action

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Pour la deuxième année, l’Asbl Partageons Nos Routes s’associe au Réseau Bistrot de Terroir®, dans le cadre d’une action sur le thème de la sécurité routière : Action « Carton Plein ».

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aussi de Quan d je fais une sortie, je prévo is moi. chez é urit rentr er en toute séc amis ou en Je profit e de mom ents agréa bles entre de l’acti on rs concou au ciper parti pour le famil Concou rs mis en place par l'A sbl Partage ons Nos Routes, à l'attent ion de toute « Carto n plein ». personn e âgée de plus de 18 ans en date 014 (inclus) . Les inscript ouionssurprises en compte lors dedula 09/03/2 délibéra tion devront être complé tées Je m’ins cris sur ce formu laire au verso adéqua tement . un se particip ant s’engag e www. parta geon snosr outes.be et je Lepropo - thèm à remplir complè tement , correct ement et lisiblem e de ent les encarts ci-desso us slo ga n à conn otatio n posit ive sur le ou le formulaire mis en ligne sur www.pa rtageon snosrou tes.be; à ce que sa ou ses proposi tions soi(en) t entière ment original e(s) et ne la sécur ité routi ère. contien ne(nt) aucun emprun t à une autre œuvre de quelque nature que ce maît de soit, qui rise serait suscept ible d’engag er la respons abilité de l'A sbl Partage ons Si je gagne, je remp orte un stag e Nos Routes; à céder ses droits d’imprim er, de publier, de reprodu ire son slogan, sous aut om ob ile . toutes formes. s s: bockgagnant Choixsousdes slogans Mon sloga n sera aussi impri mé sur des - thème de la sécurité routière ; dans és bu t tri seron dis qui table de sets connota tion positive ; et des dece à une marque ou à un nom. - pas nce provi de référen tous les Bistro t de Terro ir® de laLa décisio n des membre s du jury sera sans appel. L'A sbl Partage ons Nos Routes se réserve Luxem bourg . le droit d’écour ter, de proroge

Partage ons Nos Routes Asbl

r, d’annul er ou de reporte r le concou rs si les circons tances l’y obligen t. La respons abilité de l’associ ation ne saurait être engagée de ce fait. Le concou rs se déroule du 09 mars au 29 mai 2014 (inscrip tion possible via les feuillets ou le site interne t www.pa rtageon snosrou tes.be). Terroir® Bistrot , de Réseau Les feuillets dûment complé tés, doivent être déposé s dans l'urne prévue à cet effet, dans le Bistrot de Terroir® partena ire de l'action . A gagner : 3 stages de maîtrise automo bile (un par slogan retenu) . Les slogans seront imprimé s et distribu és dans les établiss ements labellisé s Bistrot de Terroir® partena ires de l'action . En soumet tant mon slogan, j’ai pris connais sance du règleme nt du concou rs et marque mon accord.

de Luxembou rg et Actions de prévention routière en province s (police, mutuelle, etc.) travail de réseau avec divers partenaire de Luxembou rg Présidée par le Gouverneu r de la province

Conviviali té, produits de terroir, relais d'informat ions touristiqu es, etc.

Nom :

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Préno m : Adress e : CP :

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Pour tout renseignement complémentaire sur le label Bistrot de Terroir®, merci de contacter Catherine Vincent, Chargée de projet Bistrot de Terroir®, FED Ho.Re.Ca Wallonie Asbl Tél. : 0475/ 833. 599 info@bistrotdeterroir.be ➜ www.bistrotdeterroir.be ➜ www.facebook.com/bistrotdeterroir

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Pour tout renseignement complémentaire sur l’action « Carton Plein », merci de contacter Fanny Vorillion, Coordinatrice de l’Asbl Partageons Nos Routes Place Léopold, 1 à 6700 ARLON Tél. : 063/21.26.17 fanny.vorillion@gmail.com ➜ www.partageonsnosroutes.be

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Cette deuxième phase de l’action « Carton Plein » permettra de toucher un maximum de personnes par l’originalité des slogans gagnants mais aussi par leur impact sur une réflexion autour du thème de la sécurité routière.

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– Les personnes ayant proposé un slogan gagnant remporteront un stage de maîtrise automobile.

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Les Bistrot de Terroir® en province de Luxembourg : Le Relais d’Estalle La Ferme des Sanglochons Le Vieil Engreux Le Relais Le Chameleux Au Cœur de la Gaume Le Pali Au Randonneur L’Estaminet La Ferme des 4 Vents Brasserie Lamborelle La Forgerie Moulin Cambier La Vieille Ardenne Le Pré-Thiry Le Belvédère La Gibecière Le Jacquemart Le Snooker Road 66 L’Enfant Gâté Al Pèle Le Carrefour Pêcherie des Trois Ponts Le Saint-Hior Le Corbin Le Saint-Hubert Le Coin Gourmand La Boun Taûle «Le Saf»

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➜ I P.21 ➜ I membre Ho.re.ca sous la loupe I

Deux reprises, deux fois deux frères Nouveaux propriétaires pour le « Vetten Os » et le « Lokkedize » chacun est le bienvenu et où on appelle encore les clients par leur nom. » Wannes Loosveldt : « Il faut dire aussi que nous mettons tout en œuvre pour que les clients se sentent comme chez eux. Contrairement à de nombreux autres établissements, nous accédons volontiers aux demandes des clients. Nous ne leur interdisons pas de zapper un peu avant le début d’un match de football par exemple. Nous n’aimons pas faire de difficultés. »

Pieter et Wannes Loosveldt © Wouter Van Vooren

à Korneel, il n’a jamais quitté l’horeca. Le « Lokkedize » est un authentique estaminet qui sert aussi des en-cas d’inspiration méditerranéenne.

Un vent de nouveauté souffle sur l’horeca brugeois. Deux établissements, le « Lokkedize » et le « Vetten Os », ont été récemment rachetés, par deux frères dans chaque cas. Voici donc une double interview avec ces quatre jeunes entrepreneurs. Le 1er février de cette année, Pieter et Wannes Loosveldt ont repris le café « De Vetten Os » dans la Hauwerstraat. Pieter a géré un magasin pendant 5 ans, après ses études. Il est également président d’un club de supporters des Diables rouges, les « Brugse Duivels ». Aucun hasard donc si le « Vetten Os » est aussi le café attitré de ce club. De son côté, Wannes a fait ses premières armes dans l’organisation d’événements, de festivals, de spectacles, de fêtes, etc. C’est donc lui qui anime la vie de la brasserie en y organisant régulièrement des événements de tous types. « Le "Vetten Os" est un estaminet typique, jeunes et vieux y viennent pour boire une bière, regarder les matchs de foot, jouer à des jeux de société ou au kicker, etc. Et puis, nous organisons aussi des fêtes et des spectacles, notamment la "Doowop Night", qui a lieu une fois par mois, nous ressuscitons alors le "Doowop", un café légendaire à Bruges qui a malheureusement disparu. Nous proposons également une "House Night", à la même fréquence. Il y a donc toujours quelque chose à faire chez nous. Nous attirons un public très diversifié. » Le « Lokkedize » Le 1er janvier, Kobe et Korneel Broos ont repris le « Lokkedize », l’établissement de la Korte Vulderstraat que leurs parents tenaient depuis 1979. Avant de passer derrière le comptoir, Kobe a travaillé 5 ans à l’UNIZO. Quant

« C’est un privilège de pouvoir reprendre un établissement dans de telles conditions. Nous accueillons des clients qui viennent depuis 35 ans déjà et qui nous ont littéralement vus grandir. Que les deux fils reprennent l’affaire a été un soulagement pour un grand nombre d’entre eux. Outre l’ambiance chaleureuse et la cuisine, il y a aussi la musique, qui va du blues au jazz en passant par la soul. C’est pour elle que les clients viennent, et reviennent. »

Les frères sont tombés amoureux de la flexibilité et de la liberté de l’indépendant Et après la reprise ? Kobe Broos, du « Lokkedize » : « Nous avons décidé d’un commun accord de prendre 6 mois pour voir comment les choses évoluent. Nous n’avons pas de terrasse, nous avons donc une saison d’été peu chargée. Nous allons en profiter pour faire des travaux de rénovation et de transformation. » « Mais nous avons déjà rafraîchi et renouvelé quelque peu le "Lokkedize" », précise Korneel Broos. « Nous avons notamment ajouté des cocktails à la carte et proposons régulièrement des suggestions comme de la tartiflette, etc. Nous demandons toujours l’avis de nos parents mais prenons nos décisions en toute indépendance. » Du côté du « Vetten Os », l’objectif est le même : préserver le caractère de l’établissement. Pieter Loosveldt : « Nous conservons l’atmosphère d’origine du "Vetten Os" tout en lui insufflant un souffle nouveau. Les habitués de toujours continuent de venir mais ils sont rejoints par une nouvelle génération, plus jeune. C’est sympa de voir ces différents groupes commencer à discuter et boire une bière ensemble. C’est un café où

Liberté et accords « Notre père nous a toujours encouragés à être nos propres patrons », explique Wannes Loosveldt. « Le fait est que nous préférons gagner de l’argent pour nous-mêmes plutôt que pour un employeur. Et puis, je suis tombé amoureux de la flexibilité et de la liberté de l’indépendant. Je ne pourrais plus m’en passer. » « De la flexibilité, il y en a bien sûr », convient Kobe Broos. « Mais j’avoue que les horaires que nous avons sont difficilement compatibles avec une vie de famille, dans mon cas, ou une amie, dans celui de Korneel. Nous avons dû beaucoup discuter pour trouver le bon équilibre. J’ai convenu avec mon amie que je réserverais mes journées du week-end à la famille (le "Lokkedize" n’ouvre pas avant 18 heures) et que nous passerions le mardi (jour de fermeture) ensemble, à la maison. Le reste du temps, nous nous voyons peu, si bien que les moments passés ensemble sont d’autant plus importants. » Davantage de frais qu’on ne pense Alors que nous creusons encore un peu le sujet des reprises, il apparaît que la charge administrative et financière a quelque peu surpris ces jeunes entrepreneurs. Pieter Loosveldt : « Une reprise coûte plus cher qu’on ne croit. Il y a par exemple une multitude de frais, petits et grands, auxquels on ne pense pas d’emblée. Servir une simple assiette de spaghetti ne semble pas compliqué jusqu’au moment où on se rend compte qu’il faut aussi penser aux assiettes, aux couverts, etc. » « Il est d’ailleurs démoralisant de voir que le gouvernement ne fait pas plus d’efforts pour soutenir et récompenser les personnes qui veulent entreprendre », poursuit Pieter Loosveldt. « Pour vous donner un exemple : il y a un terrain de pétanque de l’autre côté de la rue. Il ne s’y passait jamais grand-chose si bien que nous avons introduit une demande pour y installer une terrasse. Qui allait animer un peu notre café et le terrain de pétanque mais aussi l’ensemble du quartier. Or, cette demande nous a coûté de l’argent avant même qu’on puisse ouvrir la terrasse. » Kobe Broos conseillait les indépendants à l’UNIZO, ce qui n’a pas empêché les deux frères d’être surpris par le montant des frais à engager d’entrée de jeu. « En fait, on ne comprend vraiment ce que signifie être indépendant qu’au moment où

on possède son propre établissement. Les coûts annuels des assurances par exemple ou les coûts imprévus comme la réparation d’une fuite sont autant d’éléments qu’il faut prendre en compte. Et au début, cela n’a rien d’évident. »

Pieter Loosveldt : « Nous nous sommes affiliés directement à Fed. Ho.Re.Ca. Ce qui nous permet de rester informés de ce qui se passe dans le secteur mais c’est très utile aussi pour tout ce qui est formation et networking » Avec ou sans personnel ? Au « Lokkedize », il n’y aura pas de personnel la première année. « Bien qu’on ait besoin d’aide en cuisine et en salle quand il y a du monde, nous n’allons pas agrandir l’équipe. Engager du personnel ne se décide pas sur un coup de tête. C’est une sacrée responsabilité à endosser. Et qui coûte de l’argent. Nous aimerions rester ouverts plus longtemps mais il faudrait recruter du personnel supplémentaire, ce que nous refusons précisément de faire pour le moment. De plus, nous risquons d’y perdre une partie de notre identité si nous, les deux frères, ne sommes plus constamment présents. Les clients aiment nous voir derrière le bar, nous entendre raconter une blague ou une anecdote… » Au « Vetten Os », les projets n’incluent pas non plus le recrutement de

personnel à ce stade : « Beaucoup de clients viennent pour nous, pas pour le personnel », expliquent les patrons. À propos de Fed. Ho.Re.Ca « Nous nous sommes affiliés directement à Fed. Ho.Re.Ca. Ce qui nous permet de rester informé de ce qu’il se passe dans le secteur mais c’est très utile aussi pour tout ce qui est formation et networking. » « Une fédération professionnelle comme Fed. Ho.Re.Ca est évidemment importante », renchérit Kobe Broos. « Nos parents étaient membres, donc nous aussi. Nous pouvons faire appel à elle pour des conseils en cas de problèmes et puis il y a les formations, très intéressantes. En tant que jeune starter, je constate un besoin en ce qui concerne les connaissances de fond sur les produits. Or, la fédération propose des formations idéales pour remédier à ce problème. » Et pour l’avenir ? Ces quatre jeunes entrepreneurs regardent l’avenir avec confiance. « Beaucoup de gens ont pensé que nous étions fous de reprendre un établissement en temps de crise », explique Pieter Loosveldt. « Pour notre part, nous y avons vu l’occasion de bâtir un projet et de le faire prospérer après le retour de jours meilleurs. » La conclusion revient à Kobe Broos : « Aujourd’hui, sortir pour manger un bout ou boire un verre revient relativement cher. C’est pourquoi, il faut faire bonne impression aux clients mais aussi veiller à ce qu’ils en aient pour leur argent et repartent avec le sourire. C’est précisément ce que nous visons, aujourd’hui et demain. » « De Vetten Os », Hauwerstraat 5, Bruges « De Lokkedize », Korte Vulderstraat 33, Bruges Willem Bonneux

Kobe et Korneel Broos © Wouter Van Vooren


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CONTRÔLER LA DOULEUR ET LE STRESS GRÂCE À L’ ANDUMEDIC

Wim Schouppe est gérant du ‘Giezevelt’, bistro convivial situé dans le quartier wetterenois portant le même nom. Malheureusement, ses problèmes de dos le gênent beaucoup dans ses activités quotidiennes. Sa planche de salut ? L’Andumedic.

Toute personne travaillant dans l’Horeca le confirmera : c’est un métier dur, aussi bien physiquement que mentalement. On est debout pendant de longues heures, ce qui charge pas mal le dos, la nuque et le bassin. Mais le stress aussi joue un rôle très néfaste: on travaille constamment contre la montre, les clients attentent leurs plats, et il faut que tout soit ‘en ordre’ ! Si en plus, comme Wim, on a la malchance d’avoir le dos faible, une entreprise Horeca devient une véritable épreuve. Wim a subi toutes les thérapies possibles pour

remédier à ses trois disques cassés: chiropracteurs, médicaments, injections épidurales, microchirurgie, etc. Mais à part les solutions classiques, il dispose d’une arme supplémentaire: l’Andumedic. Il en a fait connaissance lors du salon de l’Horeca. Wim utilise l’Andumedic le matin lorsqu’il se lève, mais aussi le soir avant de se coucher. Entre-temps, il sait que la thérapie par andullation agit préventivement contre la douleur, mais qu’elle est également un remède idéal pour combattre le stress. Pour cette raison, il recommande très volontiers sa ‘découverte’ à ses collègues restaurateurs.

PLUS QUE 80% DES GENS SONT CONFRONTÉS TÔT OU TARD À DES MAUX DE DOS CHRONIQUES Saviez-vous que 80% des gens sont tôt ou tard confrontés à des maux de dos ? Une véritable épidémie ! Heureusement, les maux de dos n’indiquent pas nécessairement une maladie grave, même si parfois la douleur peut être très forte. D’habitude, la douleur aiguë disparaît après quelques jours. Si, par contre, on souffre sans arrêt, il s’agit de douleurs dorsales chroniques et alors un diagnostic médical s’impose. Un diagnostic clair n’est pas toujours facile. Parmi les causes possibles, il y a l’usure du disque intervertébral ou un déplacement de vertèbre. Si la douleur est accompagnée d’irradiations vers les

jambes, cela peut indiquer une hernie. Les traitements non-chirurgicaux comportent les exercices de dos, le massage, l’acuponcture, l’ostéopathie, les injections, etc. Mais de plus en plus, les kinésistes recommandent la thérapie par andullation comme traitement supplémentaire. La plupart des patients confirment se sentir plus détendus. Ils mentionnent également un meilleur sommeil, des muscles dorsaux plus souples, moins de crampes musculaires et un besoin diminué d’antidouleurs. Chez 84% des personnes interrogées, on a constaté une atténuation de la douleur remarquable.

Crampes musculaires? Hernie? Fibromyalgie? Arthrose? Rhumatismes? Maux de dos? ANDULLATION POUR MOINS DE DOULEUR ! De plus en de plus de patients souffrant de douleurs chroniques sont soulagés actuellement en utilisant l’Andumedic. C’est un appareil médicalement testé, qui combine deux techniques éprouvées : les vibrations mécaniques et la chaleur infrarouge. Comment cela fonctionne-t-il? Pendant 15 à 20 minutes, vous subissez un massage à vibrations bienfaisant, qui vous procure quasi immédiatement une sensation d’atténuation de la douleur. Attention : l’Andumedic est un antidouleur puissant qui enlève les symptômes, mais pas les causes de votre pathologie.

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L’« Horeca Echo » du mois de mai aborde les sujets suivants :

(suite) Page 6 pour quoi faire? ➜ Eco-chèques: ➜ Conseils utiles Pages 7 et 8

publiés en 2009 INseRtION PROFessIONNeLLe Index des textes ReMBOURseMeNt Des FRaIs • Convention cadre de collaboration en matière de formation, • Déplacements professionnels d’insertion professionnelle et d’enseignement avec son véhicule privé dans le (janvier) secteur horeca (Commission paritaire n° 02), en Région • Baisse du remboursement forfaitaire wallonne et en Communauté française pour usage (avril) professionnel d’unsvéhicule privé IMPOts (septembre) l et de deux double origina ReseRVatIONs • Forfaits TVA pour cafetiers en compose d’un au 2009 convient être renvoyés s termes, il(janvier) • Attention qui doivent aux d’autre réservations ables, En • Céder malhonnêtes! ion. gratuitement détach (novembre) votre affaire à votre prestat qu’au (vos) enfant(s)? oction pour Garantie ainsi RetRaIte et de les travailleurs (avril)de faire une nouvelle déclara Fonds Social prations cette Dans l’horeca, outre, l’objet • Des Vousexplica engagez un retraité … Faut-il le déclarer? • Paiements anticipés prestation. En doivent faire secrétariat social. (octobre) afin les revenus chaque jour de des impôts sur trecasionnels enregis saIsIe a spéci-professionnels (juillet) ées sur le registre associée à un ation Dimon tiques sont imprim déclaration est d’une déclar Dimona • complé Saisieter. sur salaire et cession de rémunération: expliq•uéRégime forfaitaire de de à le travail. Dans la nous l’avons hausse des de vous aider (septembre) ment du temps taxation des cafetiers de fique. Comme montants protégés (janvier) bre, t du temps • d’impôts pourtremen investissements enregis n du mois d’octo Réduction économiseurs cet l’éditio dans Full, • L’insaisissabilité dans registre du domicile de l’indépendant la Did’énergie (novembre) nique, c’est-à-dire que doit tenir un (septembre) a le choix entre L’employeur saLaIRes jOURNaLIeRs travail est électro és des FORFaItaIRes presl’employeur employ de INItIO fin sont où et l’heure de la Dimona Light. tout établissement doit • Augmentation l’heure de début mona Full et des salaires • la déclaInitio: Qui? pour journaliers forfaitaires (mars) Quoi? Où? Comment? nnels. Ce registre nnées dans (janvier) qui ont opté travailleurs occasio • Tableau des se tation sont mentio salaires et doit journaliers Les employeurs, jOURs à FeRIes Light est forfaitaires à partir du er ront durant cinq ans ou qui passe nique. La Dimona être conservé janvier 2009 (mars) ration électro ent acire • Remplacements la Dimona Light r de jours fériéstremen t forfaita en 20 0: communication un endroit facilem dès le 1er janvie e à un enregis trouver dans• Augmentationnnaires de journaliers forfaitaires des salaires associé avant e la Dimona Light décembre du le 5 (novembre) et de Ce système impliqu que les fonctio une invitation cessible afin dimona light,t àlepartir LICeNCIeMeNt du er juillet 2009 (septembre) du temps de travail. consul(pour 2009, ont reçu de heures afin puissen tie de Salaires forfaitaires à partir du er et de garan de blocs de 5 ou l’inspection •sociale • Exemption l’achat de prestations: juillet 2009 (septembre) a Fonds social une solution e registre couvre enl’Horec cas d’indemnité t. Lejournaliers tions, voir re de mesur • momen Salaires informa regist tout à un forfaitaires à partir du er juillet amples de préavis de ter plus trop chère? 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Tout travailleur, mesure eur ce registre peut (février) chaque un registre de pour un employ licenciement? incorrecte de utifs tenir (octobre) tenue de t conséc Une lié convien mum 2 jours certige ONSS • Primede flexibilité contrat de pour les entreprises de restauration Ce registre est perte del’avanta le cadre d’un MesURes De CRIse entraîner la (février) du temps de travail. de l’horeca, dans sanctionnée et de Gacontrat • Problèmes d’un de liquidités suite Light et peut être le à Fonds Social déterminée ou du à la Dimona fié et délivré par la crise: intervention allant seRVICes PUBLICs travail à durée De sWaLLONIe défini, gouvernement ent t les coordonnées fédéral pour. 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(novembre) fiscales (mai) tRaVaUX PUBLICs • Précompte professionnel au quatrième trimestre: • Nuisances occasionnées par des interventions des pouvoirs publics travaux publics: indemnité dans les prêts et compensatoire de pertes de revenus exonération des jeunes travailleurs. accordée par l’état (novembre) fédéral (février) ReCLasseMeNt PROFessIONNe L VaCaNCes • Le travailleur qui a déjà trouvé un nouvel emploi a-t-il droit à • Vacances jeunes et vacances seniors une procédure de reclassement professionnel? (avril) (octobre) • Malade durant des vacances à RegLeMeNt De tRaVaIL l’étranger (avril) • Le double pécule de vacances • Comment établir un règlement (avril) de travail? (octobre)

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COLOFON

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- Durée du travail des mineurs - Prolongation AR chômage économique - Conseil concernant la possibilité d’augmenter la limite interne

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- Publication des contrevenants à l’interdiction de fumer - AFSCA : quelques questions et leurs réponses

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cita

➜ I P.24 ➜ I actualite I

Horeca et politique

la loi semblait très rentable pour le secteur, un amendement à la Loi du 24 janvier 1977 prévoit un triplement de l’amende maximale. Les cafetiers qui ne respectent pas l’interdiction de fumer pourront être condamnés à payer une amende allant jusqu’à 5.500 euros. » *** Le même Guido De Padt s’intéresse également au nombre d’infractions à l’interdiction de vendre de l’alcool aux jeunes. Ces infractions sont au nombre de 128 en Flandre pour 2013, contre 155 en 2012. En Wallonie, ces chiffres sont respectivement de 54 et 52 et à Bruxelles, de 0 et 5. Au total, le SPF Santé publique emploie 23 inspecteurs affectés au contrôle de l’interdiction de fumer et de vendre de l’alcool aux mineurs.

tions « Ce qui m’agace le plus, ce sont tous ces restaurants qui prétendent ne pas accepter les cartes de paiement et les cartes de crédit, et qui ne donnent pas de souche TVA. Lorsque cela m’arrive, je n’y remets plus les pieds. Je paie mes impôts et j’estime que tout le monde doit le faire. »

Frank Lierman (jusqu’il y a peu Economiste en chef chez Belfius)

***

Elke Sengier

L’horeca est un élément essentiel de notre société et de nombreux politiciens s’intéressent à ce qu’il se passe dans ce secteur. Ils interrogent les ministres compétents, recherchant des faits et des informations concrets. Ho.Re.Ca Journal les a discrètement observés Le monde politique est passé en mode électoral. La réforme du Sénat a provoqué la disparition de 40 postes de sénateurs autant de mandats en moins à distribuer. Ajoutez-y les résultats de divers sondages d’opinion et vous comprendrez que les nerfs soient à vif dans les couloirs des quartiers généraux des partis politiques. Chaque siège au parlement fera l’objet d’une bataille sans merci. Les partis se bombardent mutuellement à coup d’idées, de plans, de chiffres confondants, de critiques et de promesses innombrables. Les cyniques diront que seule une faible minorité de la population est sensible à ces éructations politiques. À vrai dire, plus personne n’ose évoquer le fait que près de 30 % des électeurs s’abstiennent de se rendre à l’isoloir. Il est pourtant évident que les prochains gouvernements devront prendre des décisions importantes en ce qui concerne notamment les charges salariales, la fiscalité, la position concurrentielle de la Belgique, le marché du travail et le financement des entreprises. Dans l’horeca, tous les yeux seront fixés sur l’élu qui endossera la responsabilité de la mise en œuvre de la caisse enregistreuse et des mesures d’accompagnement, avec l’espoir secret qu’une période de 5 ans sans élections permettra de lancer un plan à long terme en dehors de toute pression électorale.

(bien-être social). Le parti compte investir dans trois groupes cibles de chômeurs, les jeunes, les peu qualifiés et les plus de 50 ans, par le biais d’une réduction des charges sociales. Pour ce faire, la Ministre du Travail Monica De Coninck propose d’introduire le chèquetravail. Son objectif est de mettre sur pied un système requérant peu de démarches administratives afin que les employeurs puissent se procurer les chèques facilement. Un chèque correspond à une heure de travail, à la seule condition qu’elle soit prestée dans le cadre minimal d’un mi-temps. « Une excellente idée pour l’horeca » affirme la Ministre lors d’un débat au Sénat. « Je conseille vivement aux petites entreprises comme les épiceries, les boulangeries, les boucheries, les commerces de bières et les établissements horeca d’utiliser ces chèques. L’employeur peut les acheter facilement, sans trop de charges administratives. De ce fait, nous serons en mesure d’aider un grand nombre de jeunes possédant un diplôme de l’inférieur ou pas de diplôme du tout. C’est tout de même mieux que de rester à la maison. » Le projet de la Ministre reçoit le soutien du côté le plus improbable. « La Ministre a suggéré le chèque emploi » réagit le Sénateur Open Vld Rik Daems. « C’est la forme qu’elle lui a donnée. J’avais lancé le concept du flexi-job qui, comme le chèque-emploi de la Ministre, n’a pas été bien interprété. Les deux idées se rejoignent : nous voulons que les petites entreprises puissent employer des gens, simplement et sans le fardeau de toutes ces charges sociales et fiscales. » Malgré cette remarque de Monsieur Daems, nous sommes en droit de supposer qu’il subsiste une multitude de nuances entre ces deux propositions.

*** *** Le sp.a se prépare d’ores et déjà aux élections sous le slogan lapidaire « sociale welvaart »

En 2013, le SPF Santé publique a constaté 364 infractions à l’utilisation

d’un fumoir dans les cafés, soit 20 de moins qu’en 2012. La majorité de ces infractions ont été enregistrées en Flandre (220), suivie de la Wallonie (111) et enfin de Bruxelles (33). Tels sont les chiffres qui ressortent de la réponse donnée par la Ministre de la Santé publique Laurette Onkelinx (PS), à la question écrite du Sénateur Open Vld Guido De Padt. Parmi les motifs de ces infractions, citons des fumoirs de trop grande taille ou non isolés, le service dans le fumoir, l’utilisation du fumoir comme passage, une ventilation insuffisante ou inexistante et l’installation d’appareils de divertissement dans le fumoir. Le montant de l’amende administrative est calculé au cas par cas, dans les limites des seuils (156 euros) et des plafonds (1.800 euros) légaux, en fonction de la gravité de l’infraction, d’une éventuelle récidive, de la déclaration du verbalisé, etc. De manière générale, l’amende minimale pour une première infraction est fixée à 300 euros. « La majeure partie des amendes, les deux tiers environ, sont payées. Je ne peux pas vous donner le chiffre exact car certains dossiers ne sont pas encore clôturés ou sont en cours de traitement au parquet » conclut Madame Onkelinx. *** Laurette Onkelinx a bel et bien l’intention de faire preuve d’une sévérité accrue dans le cadre de la législation sur le tabac. « Lorsqu’une infraction est constatée, le service de contrôle intervient systématiquement » explique ainsi la Ministre au Sénat. En 2013, ce service a dressé 2.000 procès-verbaux pour non-respect de l’interdiction de fumer. « Malgré les efforts du service de contrôle, beaucoup de commerçants refusent de se plier à la loi, même après avoir été condamnés par la cour d’appel. Étant donné que le non-respect de

Mais la curiosité de Monsieur De Padt n’est pas encore assouvie. Il questionne cette fois la Ministre des Affaires intérieures Joëlle Milquet (cdH). « La présence dans les salles de danse et les débits de boisson pendant qu'on y danse est interdite à tout mineur non marié de moins de seize ans, si celui-ci n'est pas accompagné de son père ou de sa mère » précise G. De Padt. « De plus en plus souvent, nous constatons que des jeunes âgés de 12 à 15 ans vont danser lors des soirées organisées par des écoles, des organisations de jeunesse et d'autres, pour lesquelles un droit d'entrée est réclamé et lors desquelles des boissons sont mises en vente. Ces soirées n'ont certes pas un caractère véritablement mercantile, même si l'objectif est de gagner de l'argent pour alimenter la caisse du club ou de l'école. On peut se demander si cette loi est encore actuelle, si la distinction entre le fait de danser ou non doit encore s'appliquer et s'il ne faudrait pas plutôt se focaliser sur la consommation de drogue et d'alcool (indépendamment de la possibilité de danser) par les mineurs, en particulier les adolescents de moins de 16 ans. » Dans sa réponse, la Ministre confirme qu’il est effectivement fréquent que des écoles, des mouvements de jeunesse et des associations culturelles et sportives organisent des bals mais ne répond pas vraiment à la question. « Selon la lettre de la loi et comme vous l'indiquez dans l'énoncé de votre question, cette interdiction pour les personnes de moins de 16 ans ne s'applique qu'aux bals organisés "avec une préoccupation mercantile", c'est-à-dire aux bals destinés à générer du profit et cela, pour autant qu'aucune forme de "surveillance" du mineur de moins de 16 ans ne soit assurée » précise Madame Milquet. « La question se pose donc de savoir si les bals d'écoles, de mouvements de jeunesse et d'associations culturelles ou sportives sont à considérer comme des bals à caractère lucratif. Il s'agit d'une question de fait à laquelle je ne peux donc pas donner de réponse dans un sens ou dans l’autre. » Ludwig Verduyn

dans Mon Argent – L’Echo.

« Le Belge est un amateur de produits. Une belle portion d'un bon produit qui joue le rôle principal, voilà l'une des caractéristiques essentielles de notre cuisine nationale. Et c’est ce que les clients trouvent ici. Dans ma cuisine, il n’est pas question de petites fleurs, comme on en voit actuellement fleurir sur les assiettes. Celui qui, par exemple, commande des jets de houblon s’en voit servir deux portions. »

(…)

« Il faut le dire : en tant que top chef, vous jouez deux matches de Champions League par jour. » Et puis, vous prenez des engagements supplémentaires, encore et encore. Pourquoi ? Je dois admettre qu’être aussi demandé flattait mon orgueil. Mais à la longue, on ne connaît plus ses limites. Et finalement, la seule vie que vous menez est votre vie publique. Je n’ai pas été raisonnable. Je me suis laissé faire. On disait de moi que je changeais en or tout ce que je touchais. Un moment, ça m’a rendu euphorique, même si je n’ai jamais vraiment cru que c'était vrai. »

Peter Goossens (« Hof van Cleve ») dans L’Echo.


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