Horeca Journal n°62 décembre 2014

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Dans l'horeca, la diversité est une réalité En 2013, la Belgique comptait 118.790 emplois dans le secteur horeca, occupés par des travailleurs de tous horizons en termes d’origine, de sexe, de niveau de formation et d’âge. Ce sont eux qui, ensemble, composent ce secteur. ➜ P. 4

Filip Nicasi, conjointement avec Eddy Bolle, est le gérant d'Horeca Partners. Voilà plusieurs années qu'il étudie les aspects économiques et managériaux de la branche Horeca. Cet expert a récemment mis sur pied une formation sur la vente incitative, visant à exposer comment optimiser la vente de vos produits. ➜ P. 7

Nous allons droit dans le mur ! ➜ P. 2

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Vêtements professionnels : priorité à la qualité, au confort et à la facilité d'entretien

Présenter, c’est vendre

Le choix des vêtements professionnels ne saurait être pris à la légère. En effet, par la sélection des couleurs et une éventuelle personnalisation, les uniformes du personnel peuvent véhiculer l'identité visuelle de votre établissement. Le confort revêt une grande importance pour les travailleurs et permet, qui plus est, de réduire les accidents du travail. ➜ P. 17

Ho.Re.Ca Vlaanderen Horeca Vlaanderen Ho.Re.Ca

JOURNAL KRANT

NrNr 6103 - November 2014 - februari 2009

Nr 62 - decembre10 2014 Verschijnt 10 keer per per jaar jaar Verschijnt keer 10 numéros par Oplage: an 31.300 Oplage: 28.100 TIRAGE: V.U.31.300 Filip V.U. Vanheusden Jan De haes E.R. andre descheemaecker Horeca Marketing Marketing Horeca Horeca Marketing Anspachlaan 111 bus 4, 4, 1000 1000 brussel brussel Anspachlaan bus BLVD. Anspach 111, 1000111 bruXELLES www.horecavlaanderen.be www.fedhorecavlaanderen.be www.horecabruxelles.be Afgiftekantoor: Mechelen Mechelen www.horecawallonie.be Afgiftekantoor: bureau d’émission: Malines

De officiële krant vanfédérations de federaties Ho.Re.Ca Vlaanderen, Brussel enWallonië Wallonië HoReCa Vlaanderen, Brussel en le journal officiel des ho.re.ca Bruxelles, wallonie et flandre

La Belgique a les coûts salariaux les plus élevés d’Europe, à une exception près Si l'on exclut le Danemark, la Belgique a les coûts salariaux les plus élevés de l’Union européenne. Tel est le constat qui ressort d’une étude de l'Institut für Makroökonomie und Konjunkturforschung (IMK, Allemagne). Cette institution est proche du centre de recherche des syndicats allemands, la Hans-Böckler-Stiftung.

Les chiffres concernent l’année 2013. En Belgique, le coût salarial moyen dans le secteur privé était de 41,2 euros de l'heure, contre 41,4 euros au Danemark et 41 euros en Suède. La France arrive en quatrième position, très loin derrière, avec 34,9 euros. La moyenne pour l'Union européenne s'élève à peine à 23,9 euros. En 2012, la Belgique occupait déjà la deuxième position avec un coût

salarial moyen de 40,4 euros de l’heure. Il est inquiétant de constater que dans le secteur industriel, notre pays est devenu le plus cher d’Europe avec un coût salarial de 42,7 euros de l’heure. Dans le secteur des services, la Belgique n’est devancée que par le Danemark. L’IMK effectue cette comparaison depuis plusieurs années. Il base ses calculs sur les données d’Eurostat.

Bib Gourmand : de nouveaux prix plus réalistes à 35 euros, il est désormais passé au prix plus réaliste de 37 euros. Ainsi, le guide peut dorénavant accueillir 57 nouveaux établissements du Benelux. L'estampille Bib Gourmand sacre un nombre croissant de restaurants. La proportion de restaurants belges dans le guide a été propulsée à 160, contre 143 l'année dernière. Autrement dit, si le guide compte 35 nouveaux arrivants, 18 restaurants n’y figurent plus. Pour sa part, Bruxelles compte pas moins de 11 nouveaux restaurants offrant un bel aperçu du caractère international de la ville : cuisine italienne, thaï, belge, chinoise...

© Julie Verlinden

L'école belge de majordomes est reconnue par la famille royale britannique La « School for Butlers and Hospitality », l'école belge de majordomes à Bruxelles, a récemment reçu la prestigieuse reconnaissance de City & Guilds à Londres. Cette organisation est connue internationalement pour la reconnaissance de formations de haut niveau et constitue une référence unique pour des milliers d'employeurs à travers le monde. « Grâce à cette certification, notre école de majordomes se place au même niveau que les majordomes de la maison royale britannique. Il y a quelques années, à la demande de la Reine, le majordome en chef du palais de Buckingham a mis au point une formation de majordomes destinée à garantir un niveau élevé », déclare Vincent Vermeulen, le directeur de l'école belge de majordomes. « Le programme a

été peaufiné en collaboration avec l'université de West London et le célèbre hôtel Savoy. Jusqu'il y a peu, les écoles de majordomes n'étaient pas reconnues. Mais grâce à l'important travail que notre équipe a fourni en vue d'obtenir cette reconnaissance, la situation évolue », indique le directeur. Les anciens et futurs étudiants peuvent obtenir ce certificat en suivant un module complémentaire, qui vient s'ajouter au diplôme que l'école délivre déjà. Formations en Belgique La School for Butlers and Hospitality à Bruxelles est à présent le premier institut en dehors du Royaume-Uni qui soit mentionné sur la brochure internationale de City & Guilds. Dans les mois à venir, de nouvelles levées de majordomes participeront aux formations en Belgique et à l'étranger.

À la demande du secteur, Michelin a indexé le montant maximal d'un menu à la carte conditionnant l'octroi d'un Bib Gourmand. Si, l'année dernière, le plafond se situait encore

« De plus en plus d'étudiants internationaux s'inscrivent à notre école ; par exemple, lors de la dernière formation en date, nous avons enregistré la participation d'un étudiant du Mexique et, lors des prochaines formations, nous accueillerons notamment des majordomes venus de France, du Maroc et de Grèce », ajoute Vincent Vermeulen. Ateliers de comportement L'ambition de l'école ne s'arrête cependant pas à la formation de majordomes. La School for Butlers and Hospitality organise également des ateliers sur le comportement que doit avoir un gentleman, le coaching de vente, des formations pour le personnel de vol et même des séminaires pour des particuliers. Et pourquoi ne pas accueillir vos invités avec le style que confère un majordome pendant les fêtes...?

Deux établissements récompensés par un Bib Gourmand ont fermé leurs portes après l'impression du guide : Le Grill, à Watermael-Boitsfort et La Roseraie, à Florenville. Katia Belloy

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Nous allons droit dans le mur ! Mais bien sûr, nous allons droit dans le mur. Cela, tout le monde le sait et, en plus, tout le monde le dit, mais personne ne veut changer quoi que ce soit. A chaque débat, tous les dimanches, sur plusieurs chaînes de télévision de notre pays, que ce soit au Nord ou au Sud, des hommes et des femmes politiques, des interlocuteurs sociaux ou des « spécialistes » débattent du sujet. Et bla, bla, bla et bla, bla, bla. Du bavardage stérile qui n’intéresse plus personne. En tout cas, plus le monde de l’Horeca qui, lui, continue à accueillir et à nourrir chaque jour des millions de personnes. Comment notre secteur vit-il cette situation ? Nos salaires sont de plus en plus faibles. Notre pouvoir d’achat diminue chaque jour. La considération du monde politique s’affaiblit toujours davantage. Nous avons confessé avoir, parmi nous, des « cow-boys » et vouloir les ramener dans le droit chemin ou les abandonner à leurs égarements avec les conséquences qu’ils méritent. Nous n’avons pas été entendus ou très peu. Nous affirmons vouloir plus de citoyenneté et tout le monde s’en moque. Nous sommes des interlocuteurs fiables et constructifs, mais n’avons jamais été invités à la véritable table des négociations ! Nous avons apporté, sans succès, la solution d’une taxation forfaitaire qui est pourtant la solution à d’innombrables problèmes. Nous avons défendu le principe d’une « allocation universelle » remplaçant toutes les autres, ce qui est clairement la « solution » de demain, mais avons été considérés comme des visionnaires rêveurs ! Non, l’Horeca ne peut pas apporter la solution, elle doit obligatoirement provenir du petit groupe de privilégiés qui nous gouverne. Quand nous faisons part de nos énormes difficultés, de notre triste record des faillites, de la détresse de beaucoup d’entre nous et des drames sociaux que cela engendre, la réponse est toujours la même « cela ne dépend pas de nous, les méchants étaient ceux d’avant ou alors « on ne peut pas faire d’exceptions pour un secteur par rapport à un autre », etc.… et bla, bla, bla … Nous ne sommes pas n’importe quel secteur, nous sommes l’Horeca. Nous employons directement plus de 200.000 personnes (travailleurs salariés ou indépendants), 300.000 autres personnes dépendent directement de notre secteur (maraîchers, éleveurs, cultivateurs, producteurs, viticulteurs, importateurs, transformateurs, marchés matinaux, fabricants de matériels spécifiques, fournisseurs d’énergie, etc. etc.). Quel autre secteur donne du travail à autant de personnes ? Quel autre secteur emploie autant de gens non formés, souvent allochtones ? Quel autre métier offre cet accueil, ce confort, cette joie et cette sécurité à tant de nos concitoyens ? De la naissance à la mort, c’est dans l’Horeca que l’on célèbre les événements importants de la vie ! Si le monde politique et le nouveau gouvernement ne nous entendent pas, les prédictions de nos universités, qui se sont penchées sur le problème, vont se réaliser et de 50 à 68.000 de nos collaborateurs vont perdre leur emploi. Ils vont perdre leur emploi sans aucune chance d’en retrouver un autre, car, il faut ouvrir les yeux, il n’y a plus ou peu d’emploi à trouver ! Mais qu’est-ce qui ne va plus dans notre ex « pays de cocagne » ? Qu’est-ce qui a changé ? Depuis quelques années, nous nous sommes enfoncés dans une augmentation gigantesque des « frais de fonctionnement » de notre pays. Nous avons multiplié, pour de futiles causes linguistiques ou autres, le nombre des niveaux de pouvoir. Nous nous retrouvons actuellement avec de nombreux gouvernements, parlements, commissions, etc.… Ils ont multiplié le nombre de nos « élus » de façon anarchique et le coût qu’ils représentent dans les mêmes proportions ! 50 % des dépenses de l’Etat passent en frais de fonctionnement. Imaginez votre entreprise avec ses 50% de salaires, ses 36% d’achats de matières premières, ses 12 à 13% de frais généraux et ses piécettes de bénéfices. Si elle devait supporter vos dépenses de gestion à raison de celles de nos « élus » (50%), vous vous retrouveriez avec 148% dans la même situation que notre pays ! Les partis de gauche ont « acheté » les voix du peuple en offrant divers avantages dont le pauvre électeur ne peut plus se passer, mais qu’ils ne peuvent plus offrir. Les syndicats ont profité des périodes fastes d’antan pour obtenir des droits impayables en situation de crise et ne veulent pas entendre parler de leur suppression. Nous ne sommes ni de gauche, ni de droite, ni du centre. Nous avons des affaires à faire marcher, des familles à nourrir, des clients à servir avec le sourire. Cela fait des années que nous attirons l’attention de nos élus sur notre dramatique situation, des mesures ont été prises, mais pas de manière suffisante. Nous avons toujours fait confiance au « nouveau gouvernement » mis en place. Aujourd’hui encore, nous ne souhaitons pas prendre position trop tôt comme certains interlocuteurs sociaux. Nous savons que les choses ne seront pas faciles pour ce gouvernement, mais s’il n’agit pas pour l’Horeca, il aura encore plus de difficultés. Nous n’entendons pas laisser pourrir une telle situation et mourir notre secteur. Nous devrons le défendre par tous les moyens, mais espérons ne pas devoir en arriver à de telles extrémités. Yvan Roque Président Horeca Bruxelles

Bobber avec nous en 2015 ! Les fêtes de fin d’année approchent et tout le monde n’a plus qu’une seule idée en tête : faire la fête. Les cafés, hôtels et restaurants, eux aussi, se mettent en mode festif et on en profite souvent pour boire un bon petit verre. Mais boire et conduire ? Hors de question ! Pour ne pas gâcher une super soirée de réveillon en la concluant par un accident, il suffit de bobber ! Désigner un BOB, prévoir de dormir sur place, rentrer en taxi, utiliser les transports en commun… Les possibilités de bobber sont infinies et le secteur Horeca peut aider ses clients à y parvenir. La fête pourra alors battre son plein jusqu’au petit matin ! Comment bobber en tant que café, hôtel ou restaurant ? Surfez sur ➜ jebobbe.be et indiquez les initiatives que vous prenez afin que vos clients rentrent chez eux en toute sécurité. Vous mettez à leur

disposition des alcotests jetables ou un assortiment alléchant de cocktails sans alcool ? Vous avez toujours les horaires des transports en commun sous la main (ou sous le comptoir ;-) ou le numéro de téléphone des taxis du coin bien en vue ? Vous travaillez en collaboration avec un hôtel des environs ? Choisissez 2 établissements dans la liste proposée et mentionnez également une initiative personnelle. Vous recevrez gratuitement un autocollant entièrement personnalisé au nom de votre établissement. Placez-le à un endroit bien visible. Vous pouvez être fier de votre engagement ! Tous les établissements Horeca participant à l’action seront mentionnés sur le site ➜ jebobbe. be. Vous trouverez en avant-goût un autocollant « Moi aussi je bobbe » dans ce magazine. Qu’attendez-vous encore pour bobber ? ;-) “Moi aussi, je bobbe !”

Une mauvaise récolte d'olives fait grimper le prix de l'huile d’olive

En raison d'une mauvaise récolte d'olives, le prix de l'huile risque de flamber. De fait, sur une grande partie du territoire italien, les oliveraies sont atteintes de feu bactérien et les mois d'été humides n'ont rien fait pour arranger la

situation. Les différents oléiculteurs préfèrent donc ne pas récolter les olives rances, présentant un arrière-goût boiseux. Dans certaines régions, il en résulte une baisse de 80 % de la production d'huile d’olive. Les cultivateurs touchés estiment

accuser des pertes se chiffrant à plusieurs dizaines de milliers d'euros, ce qui, à leur sens, fera exploser le prix de l'huile d'olive. La différence peut atteindre deux à trois euros par litre.


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La Belgique investit dans la semaine du poisson durable L'exploitation piscicole Aqua4c élève des bars oméga, un poisson durable de haute qualité, gorgé d'acides gras oméga-3. À compter de fin 2015, celuici sera mis en vente dans les boutiques spécialisées et dans les établissements Horeca. Le bar oméga offre une chair blanche et ferme, comportant peu d'arêtes et pèse entre 450 et 800 grammes. Il s'agit d'un poisson comparable à la daurade, au bar commun ou au sandre. Son prix oscillera autour de 12 euros le kilo. Quelque 200 tonnes seront élevées par année. Voilà deux ans, le Ministre-Président flamand de l'époque, Kris Peeters (CD&V), a proposé la construction du site de serriculture de Stokstorm.

La surcharge pondérale, un problème sanitaire majeur Si près de 30 % de la population belge a déjà suivi un régime sur une longue période, il n’en reste pas moins que les hommes perdent environ 4 années d'espérance de vie et les femmes 6 années, en raison d’un excès de poids. Pour la troisième année consécutive, l'unité de recherche en médecine générale de la VUB a mené une grande enquête de santé, à l'occasion du Salon de l'alimentation de Bruxelles. Celle-ci visait à déterminer le nombre de personnes ayant déjà suivi un régime et le nombre d'années d'espérance de vie perdues en raison d’une surcharge pondérale. Une étude antérieure menée au Salon de l’alimentation a non seulement révélé que 50 % de la population souffrait de surcharge pondérale mais aussi qu'une personne sur cinq était obèse. Cette année, l'unité de recherche en

médecine générale de la VUB a tenté de déterminer dans quelle mesure les visiteurs avaient déjà suivi un régime et qui les avaient assistés dans leur démarche. Les visiteurs ont également reçu une estimation du nombre d'années d'espérance de vie perdues en raison de leur excès de poids. Mesures Les visiteurs du Salon de l'alimentation sont en moyenne âgés de 55 ans. Ces personnes entrent parfaitement en ligne de compte pour l'enquête de santé, menée sur la base d’une série de mesures simples comme le poids, la taille et le tour de taille. L'âge moyen des hommes qui ont participé à l’enquête s'élevait à 57 ans et celui des participantes à 53 ans. Les hommes présentaient un IMC moyen de 28, contre 33 chez les femmes. Les hommes estimaient peser 2 kg de moins que leur poids réel. Les femmes sous-évaluaient leur poids de 4 kg. En moyenne, les hommes perdent 4 années

d'espérance de vie en bonne santé en raison de leur surcharge pondérale tandis que ce résultat grimpe même jusqu’à 6 années pour les femmes. Régimes 27 % des participants ont suivi un régime pendant plus d'un mois. 18 % des participants sont actuellement au régime. 15 % ont déjà suivi 2 régimes différents ou plus. La plupart des participants ont fait régime dans le but de maigrir. Pour les aider, ils ont souvent fait appel à leur médecin traitant (30 %) ou à un diététicien (24 %) mais le régime leur était aussi souvent conseillé par des amis (30 %). Juste après le régime, 70 % étaient satisfaits du résultat, contre 27 % seulement quand celui-ci était considéré après coup. Une alimentation saine et équilibrée demeure la clé de notre santé.

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Les bars oméga sont nourris au moyen d'aliments 100 % végétariens Schauvliege (CD&V), annonce le début d'une nouvelle phase : l'exploitation piscicole. Le projet coûtera environ trois millions d'euros et devrait être pleinement opérationnel fin avril 2015. Aliments végétariens Les bars oméga sont nourris au moyen d'aliments 100 % végétariens. Farines et huiles de poisson sont

proscrites, contrairement aux pratiques dans d'autres pays. Par ailleurs, le bar oméga étant une espèce vigoureuse, aucun antibiotique ni hormone ne sont nécessaires. L'eau de l'exploitation fait uniquement l'objet d'une filtration biologique. Les eaux résiduaires filtrées peuvent ainsi être acheminées aux serres. Surpêche 80 pour cent des ressources halieutiques sont surexploitées et, qui plus est, sur les 300.000 tonnes de poissons consommées annuellement dans le royaume, seuls 7 pour cent proviennent de la production locale. La KU Leuven, le PTI Kortijk, les autorités flamandes, l'Europe et quelques autres partenaires encore se sont joints au projet. ➜ www.vlm.be

Un jeune Belge de 14 ans dans les cuisines du « Noma » À 14 ans, Cédric Borgonjon peut déjà se targuer d’une expérience professionnelle dont rêvent bien des chefs cuisiniers. Pendant les vacances d’automne, il a ainsi eu l’occasion, à l’invitation du chef étoilé René Redzepi, de travailler toute une semaine au « Noma », le restaurant danois élu « Meilleure table du monde ».

Bruges. Au « Noma », il a pu assister le personnel dans toutes ses tâches, en prenant part aux réunions, en lavant la vaisselle, en aidant à la préparation des plats, en dressant les tables et en servant les clients. Lors de son dernier jour, il a même eu le plaisir de servir ses parents. Katia Belloy

Cédric est en troisième année à l’Ecole hôtelière « Spermalie » de

Leo Vernimmen

Imaginez des toilettes publiques où vous n’utilisez jamais vos mains

1 Poignées de porte

Durabilité et innovation, tels étaient les mots d'ordre qui ont présidé à l'aménagement de dix hectares de serres, destinés à la culture de tomates. Aujourd'hui, la Ministre flamande de l'Environnement, de la Nature et de la Culture, Joke

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Dans de nombreux secteurs, la diversité constitue un objectif à atteindre Dans l’horeca, elle est déjà une réalité

A

l’étranger Poisson en boîte Pas de cuisine et menu composés exclusivement de poisson en boîte : tel est le concept audacieux du restaurant pop-up Tincan, à Londres. Ce restaurant de poissons a été créé à l'initiative du bureau d'architectes AL_A, inspiré par une découverte au Portugal. Dans le cadre d’un projet visant la réalisation d’un nouveau centre culturel à Lisbonne, l'équipe est tombée sur un ancien magasin de pêche à la ligne, transformé en restaurant minuscule mais plein de vie, qui propose uniquement du poisson en boîte. Ce qui commença en lunch devînt un nouveau projet. Tincan n'est pas seulement un restaurant mais c’est également un magasin.

© Shutterstock

En 2013, la Belgique comptait 118.790 emplois dans le secteur horeca, occupés par des travailleurs de tous horizons en termes d’origine, de sexe, de niveau de formation et d’âge. Ce sont eux qui, ensemble, composent ce secteur. Telle est la conclusion d’une étude réalisée par l’ASBL Guidea, le Centre de connaissance du tourisme et de l’horeca en Flandre. Bon nombre de travailleurs sans qualification de base trouvent un emploi dans le secteur horeca : 32 % du personnel employé dans l’hôtellerie et la restauration n’ont pas obtenu le diplôme du troisième degré de l’enseignement secondaire, un taux nettement supérieur à la moyenne observée dans l’ensemble des secteurs (19 %). La même tendance se dessine chez les chômeurs qui retrouvent le chemin du travail dans l’horeca. Dans le secteur horeca, la motivation constitue souvent le premier critère de recrutement. Lorsqu’ils recherchent du personnel qualifié, les employeurs s’intéressent ainsi davantage à la motivation et aux compétences des candidats qu’à leur formation et à leur diplôme. Il est vrai que les travailleurs de l’horeca ont la possibilité d’acquérir énormément de connaissances et de compétences sur leur lieu de travail. L’horeca est d’ailleurs un secteur dans lequel l’apprentissage sur le lieu de travail, sous la supervision d’un maître de stage, est extrêmement répandu. Mais il ne faut pas sous-estimer pour autant les compétences que requiert

ce secteur : travailler dans l’horeca, cela ne s’improvise pas. Bien plus que tout autre secteur, il permet à des personnes sans diplôme de se bâtir une véritable carrière. Diversité culturelle L’horeca est un secteur hétérogène, notamment au niveau des personnes qui y travaillent. Par rapport à la moyenne observée dans l’ensemble des secteurs, le nombre d’étrangers employés dans l’horeca est élevé : 16 % des travailleurs de l’horeca ne possèdent pas la nationalité belge, contre à peine 6 % en moyenne tous secteurs confondus. De même, 28 % (soit plus d’un quart) des travailleurs de l’horeca sont nés à l’étranger.

Lorsqu’ils recherchent du personnel qualifié, les employeurs s’intéressent davantage à la motivation et aux compétences des candidats qu’à leur formation et à leur diplôme Par ailleurs, nombreux sont les allochtones qui ne maîtrisent pas suffisamment notre langue. Dans le secteur horeca, ils travaillent généralement « dans l’ombre », c’est-à-dire en cuisine ou avec le personnel d’entretien (il arrive

souvent que le français n’y soit pas la langue véhiculaire). Et n’oublions pas non plus que notre pays regorge de restaurants de cuisine étrangère. Enfin, s’il n’est pas rare que les allochtones présentent un niveau de formation inférieur, il ne s’agit toutefois pas d’un critère de recrutement prépondérant dans le secteur horeca. Comme nous l’avons déjà souligné, les employeurs s’intéressent davantage à la motivation des candidats qu’à leur diplôme – raison pour laquelle bon nombre d’allochtones parviennent à se faire embaucher dans l’horeca. Une main-d’œuvre jeune et dynamique Le secteur horeca offre de nombreuses opportunités aux jeunes, comme le confirment les statistiques : le nombre de jeunes travailleurs (de moins de 25 ans) est nettement plus élevé dans l’horeca (21 %) que dans l’ensemble des secteurs (8 %). Aucun autre secteur n’emploie en moyenne autant de jeunes que l’horeca. Il en va de même au niveau des travailleurs inoccupés qui retrouvent un emploi dans l’horeca : 39 % d’entre eux sont âgés de moins de 25 ans. Comment expliquer ces chiffres ? D’une part, l’horeca propose souvent un environnement de travail dynamique, ce qui suscite surtout l’intérêt des jeunes. D’autre part, l’aspect physique de certains emplois dans ce secteur est également un facteur à prendre en compte. Les plus de 50 ans sont proportionnellement moins présents

dans l’horeca (20 %, contre 26 % en moyenne tous secteurs confondus). Au fil des ans, le nombre de travailleurs âgés tend néanmoins à rejoindre le nombre de jeunes. Ainsi, le rapport entre ces deux groupes était de 28 % – 15 % en 2007, tandis qu’il s’est établi à 21 % – 20 % en 2013. Le vieillissement de la population (et par conséquent, de la main-d’œuvre disponible sur le marché de l’emploi) joue bien entendu un rôle dans cette évolution. Le phénomène touche tous les secteurs et l’horeca n’échappe pas à la règle. Soulignons toutefois que l’horeca est le seul secteur dans lequel la proportion des moins de 25 ans n’a pas encore dépassé celle des plus de 50 ans. Presque autant d’hommes que de femmes Le secteur horeca emploie plus de femmes que d’hommes : 52 % des travailleurs de l’horeca appartiennent à la gent féminine, contre 48 % en moyenne tous secteurs confondus. Cependant, la proportion de femmes présentes dans ce secteur est en baisse constante depuis plus de cinq ans (elle atteignait encore 56 % en 2008). À l’heure actuelle, il y a déjà plus d’hommes que de femmes qui retrouvent du travail dans l’horeca, après avoir été au chômage. Il est à noter que dans l’horeca, les femmes sont plus nombreuses à travailler à temps partiel (59 %, contre 40 % chez les hommes).

Des gastronomes piégés par des amuse-gueule Mc Donald Les jeunes hollandais de la chaîne Lifehunterstv ont décidé de servir des hamburgers McDonald aux plus grands experts alimentaires du Benelux, sous le couvert d'un nouveau concept biologique. Les critiques des gourmets étaient surprenantes. Les visiteurs ont su déceler le caractère « pur » de la nourriture. « Une bonne structure, fraîche, pas trop pâteuse » a laissé échapper un gourmet après avoir goûté les amuse-gueule. « Bien plus fort en goût, c'est donc 100% naturel » a jugé un autre gastronome.

Interdiction de fumer totale aux Pays-Bas Dorénavant, il est interdit de fumer dans tous les cafés aux Pays-Bas. Il n'est donc plus autorisé non plus d'allumer une cigarette dans les petits bistrots sans personnel, faisant jusque là l'objet d'une exception. Cette mesure a été prise à la suite d'un arrêt de la Cour suprême, rendu le 10 octobre. Celui-ci stipulait que l'exception actuellement applicable aux petits cafés était invalide, ainsi que la cour d'appel l'avait déjà décidé auparavant.


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Prévention des troubles musculo-squelettiques dans le secteur horeca Le SPF Emploi publie des brochures gratuites à ce sujet conséquences d’un travailleur moins performant. En outre, les travailleurs motivés et consciencieux sont plus souvent touchés par les lésions chroniques car ils ont tendance à ne pas faire attention aux premiers symptômes. Ces collaborateurs qui sortent du circuit du travail pendant parfois de très longues périodes représentent une perte considérable pour l’entreprise en termes de connaissance et d’expérience.

© Shutterstock

Les travailleurs de l’horeca sont sensibles aux facteurs de risque de troubles musculosquelettiques (TMS). Les barmans, les femmes de chambre ou encore les serveurs effectuent souvent des mouvements contraignants pour les muscles, les nerfs et les tendons. Des brochures publiées par le SPF Emploi proposent une série de conseils pratiques visant à empêcher l’apparition de ces troubles. Les troubles musculo-squelettiques (TMS) désignent les problèmes survenant au niveau des structures musculo-squelettiques (muscles, tendons, ligaments, nerfs, articulations), dus à une surcharge de nature physique ou organisationnelle (travail monotone, charge de travail, etc.) mais également liés à des facteurs environnementaux (chaleur, froid, etc.).

En Belgique, 20 % des travailleurs souffrent de maux de dos et 18 % de douleurs musculaires. Dans l’horeca, pas moins d’un travailleur sur quatre est sujet à ces troubles.

La loi impose à l’employeur de favoriser le bienêtre du travailleur lors de l'exécution de son travail Conséquences pour l’entreprise Les TMS affectent la santé mais aussi le fonctionnement normal de l’individu, tant dans sa sphère privée que professionnelle. L’entreprise subit donc également les

OUTDOOR !

Réglementation La loi impose à l’employeur de favoriser le bien-être du travailleur lors de l’exécution de son travail. Il est tenu de respecter les principes généraux applicables en matière de prévention. À cet effet, il doit élaborer une stratégie portant sur l’évaluation des risques et sur les mesures de prévention qui vont de pair. Ces mesures sont amplement détaillées dans les brochures du SPF Emploi car il est heureusement possible de prévenir l’apparition des TMS en adoptant une posture plus adéquate ou en adaptant l’organisation du travail et les facteurs environnementaux. Il existe quatre brochures qui regorgent de conseils pratiques : l’une se veut générale et les trois autres s’adressent respectivement aux barmans, aux femmes de chambre et aux serveurs. Pour obtenir ces brochures, envoyez un courriel à publications@emploi.belgique.be ou téléphonez au 02/233 42 36. Pour les consulter, surfez sur ➜ www.emploi.belgique.be.

Simon Denis gagne l’Etoile de la cuisine belge

Chef du Comptoir de l’Eau Vive, à Erpent La finale du Concours de l’Etoile de la Cuisine belge, initié par Pierre Wynants et Frank Fol et organisé par l’Association des Maîtres Cuisiniers de Belgique dans le cadre du Salon Countryside à Gand, a vu s’affronter deux équipes aussi talentueuses que déterminées à travers les prestations des candidats du Brabant Wallon et de la Province de Namur. C’est donc cette dernière qui emporta la mise, avec un travail tout en créativité de Simon Denis (Le Comptoir de l’Eau Vive) qui était épaulé par son second et son sommelier et coaché par Le Maître Cuisinier Pierre Résimont. En plat principal, articulé autour des produits sélectionnés sur place lors du concours, Simon Denis proposa

une sole rôtie, risotto de chou-fleur, crémeux de bisque et tourteau. Une préparation que l’on pourra déguster au Comptoir de l’Eau Vive. La seconde équipe, efficacement menée par Cédric Tennstedt (Le Vieux Marronnier), était coachée, pour la finale, par le Maître Cuisinier Philippe Meyers. Une équipe qui proposa, elle aussi, une très belle prestation finale et qui avait été coachée jusqu’alors par le Maître Cuisinier Jean-Luc Pigneur. En plat principal, également composé de produits imposés par le concours mais sélectionnés par le candidat, Cédric proposa des filets de sole aux moules et au jus de cresson citronné.

Simon Denis est désormais détenteur officiel du trophée de cristal (modèle réduit de l’original), réalisé par le Val St Lambert. Par ailleurs, ce dimanche soir à Gand, il s’est vu octroyer un montant de 5.000 € ainsi qu’une superbe montre Omega (SeaMaster). Pour rappel « L’Etoile de la Cuisine Belge » est un concours national rassemblant, cette année, des équipes des provinces du Limbourg, Flandre Orientale, Namur, Luxembourg, Brabant Wallon, Liège, Brabant flamand et Bruxelles Capitale. Leo Vernimmen

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➜ I P.7 ➜ I rentabilite I

Boostez votre chiffre d'affaires en pratiquant la vente incitative

Présenter, c’est vendre installées à la caisse, afin d'encourager les achats impulsifs. Les clients, obligés de faire la file, aperçoivent un article appétissant auquel ils n'avaient même pas pensé auparavant et hop, l'ajoutent au reste des courses. C'est pourquoi, dans les supermarchés, nous finissons souvent par acheter davantage de produits que ceux figurant initialement sur la liste de courses ». Il en va exactement de même pour le monde de l'Horeca : « Nous devons encourager les achats impulsifs comme le font les supermarchés. En réalité, notre tâche consiste à pousser les clients à acheter davantage qu'ils ne le prévoyaient au départ. Dans les établissements en libre-service, il s'agit, par exemple, de proposer des salades de fruits à côté des sandwiches sur le comptoir frigorifique, de disposer des muffins et autres douceurs à la caisse, etc. ». © Shutterstock

Filip Nicasi, conjointement avec Eddy Bolle, est le gérant d'Horeca Partners. Voilà plusieurs années qu'il étudie les aspects économiques et managériaux de la branche Horeca. Cet expert a récemment mis sur pied une formation sur la vente incitative, visant à exposer comment optimiser la vente de vos produits. Pour Filip Nicasi, la vente incitative va bien au-delà de la simple stimulation des ventes. « La vente incitative consiste non seulement à aider au mieux les clients mais aussi à les diriger vers les choix les plus rentables. Il s'agit également de chercher à vendre davantage. Supposons que les clients passent en moyenne 40 minutes dans un établissement. Ces 40 minutes peuvent être mises à profit afin de les pousser à acheter davantage. Cette méthode ne fonctionne pas avec tout le monde. Elle porte ses fruits pour 5 à 10 % des clients, ce qui se ressent dans l'encaisse. » Un tel principe commercial va à l'encontre des conceptions adoptées par les établissements Horeca qui se considèrent uniquement comme une exploitation de production livrant sur commande. « Il faut partir du principe que, si nous distribuons de bons produits, il s'impose également d'optimiser leur vente sur le plan qualitatif comme quantitatif. » Une carte bien conçue incite à l'achat Une des premières grandes étapes à franchir pour stimuler ses ventes est de disposer d'une carte bien conçue. « Les cartes classiques se bornent à l'énumération de tous les plats servis. En réalité, il s'agit d'un inventaire des stocks, rien de plus. Il est important de comprendre que la différenciation fait vendre. Vous augmenterez vos chances de vendre certains plats si ceux-ci sont

particulièrement mis en évidence sur la carte par l'utilisation de couleurs, de cadres, de logos, etc. Aussi perdez-vous une belle occasion de promotion en utilisant la première page du menu pour les boissons chaudes et froides, par exemple. En effet, tout le monde regarde cette page. Dès lors, pourquoi l'utiliser pour présenter des produits proposés dans tous les établissements ? La première page doit servir à attirer l'attention, à recommander les suggestions, à mettre en avant les plats ou les boissons que vous désirez vendre davantage... ».

Présenter, c’est vendre Comme le dit l'adage, tous les chemins mènent à Rome, aussi existe-t-il plusieurs manières de vendre. Et ces méthodes sont loin d'être complexes. Il suffit parfois simplement de présenter ses produits. « Ainsi, disposer des chevalets de table est toujours une bonne idée » explique M. Nicasi. « Lorsque vous allez dîner en famille et que vous restez assis pendant trois quarts d'heure devant la photo d'une délicieuse dame blanche, il y a fort à parier que quelqu'un, surtout un enfant, aura envie d'en manger. En disposant simplement des chevalets sur les tables, vous augmentez ainsi votre chance de vendre des dames blanches ». Et M. Nicasi de poursuivre : « Combien de fois n'avez-vous pas vu un plat être servi à une autre table et n'avez-vous pas pensé "ça m'a l'air délicieux", puis demandé au serveur de quoi il s'agissait ? » Ici encore, présenter c’est vendre. Veillez à ce que vos plats soient mis en évidence lorsque vous les portez en salle. Nul besoin bien sûr de sortir le grand jeu mais assurez-vous à tout le moins qu'ils soient vus. Les grandes coupes de glace couronnées de beaux fruits frais s'y prêtent parfaitement ».

Filip Nicasi Encourager les achats impulsifs À plusieurs reprises, M. Nicasi établit un parallèle entre le monde de l'Horeca et celui des supermarchés. « Les supermarchés ont pour but d'inciter les clients à acheter le plus possible. Un objectif poursuivi non seulement au travers de promotions mais aussi simplement par la présentation des produits de la bonne manière et au bon moment. C'est la raison pour laquelle des étagères remplies de bonbons, de magazines et autres sont systématiquement

Personnel de salle Le personnel de salle a, lui aussi, un rôle à jouer. « Le personnel de salle qui se contente de prendre les commandes, de servir les plats et d'apporter l'addition fournit seulement des services logistiques et ne présente en réalité aucune valeur ajoutée, ce qui n'est pas le cas lorsqu’il vend activement les produits. Ainsi, les travailleurs pourront contribuer à accroître les ventes s'ils sont à même d'évaluer correctement les attentes des clients, s'ils désirent orienter leurs choix, s'ils formulent des suggestions, s'ils posent des questions ouvertes… tout en gardant en permanence à l'esprit que c'est justement ce petit profit qu'ils doivent maximiser ».

« En tant que gérant, vous jouez un rôle de modèle et devez transmettre cet esprit commercial à votre personnel. En outre, il vous revient aussi d'assigner les bonnes personnes aux postes adéquats.

« En réalité, notre tâche consiste à pousser les clients à acheter davantage qu'ils ne le prévoyaient au départ. » Veillez ainsi à affecter au service les personnes communicatives et douées d'un sens du commerce prononcé. Quant aux personnes dont la communication n'est pas le point fort mais présentant d'autres qualités telles la logistique, privilégiez un rôle en accord avec leur personnalité. Ces mesures font également croître le chiffre d'affaires ».

La connaissance des produits est primordiale M. Nicasi estime qu'il est essentiel que le personnel connaisse la saveur des plats proposés sur la carte. « Il est indispensable que le personnel de salle connaisse les produits pour pouvoir les vendre efficacement ». En leur faisant goûter, vous devez également expliquer les plats à vos travailleurs, de sorte qu'ils puissent se forger leur opinion. Un sommelier vendrait-il un vin qu'il ne connaît pas ? Il en va exactement de même dans le monde de l'automobile. En effet, dans un garage, tous les arguments de vente exploités par les vendeurs leur sont soufflés par le siège principal. En d'autres termes, ils savent parfaitement quel discours tenir. C'est la raison pour laquelle chacun d'entre eux roule avec les voitures vendues. Ils élaborent ainsi des arguments sur les produits qui leur permettent de conseiller efficacement les clients dans un esprit commercial. Le même principe s'applique aux établissements Horeca ». Willem Bonneux

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➜ I P.8 ➜ I bistrot de terroir® I

Voyez du pays avec nos Bistrot de Terroir® ! Chaque mois, Horeca Journal vous présente deux établissements labellisés Bistrot de Terroir®, en Wallonie. L’occasion pour FED. Ho.Re.Ca

Wallonie de valoriser ces cafés typiques, heureusement sauvegardés par des cafetiers passionnés de leur métier et de leur région.

En 2010, le Ministre Paul Furlan chargeait FED. Ho.Re.Ca Wallonie d’élaborer et de développer la filière Bistrot de terroir® pour revaloriser les cafés typés, en Wallonie. Cette initiative faisait notamment suite à une réflexion

menée par FED. Ho.Re.Ca Wallonie, en 2007, dans le cadre de la revalorisation des cafés de village. Inspiré du modèle français, créé en 1993, le label Bistrot de terroir® en Wallonie prenait vie. Une première dizaine de cafés étaient

ainsi labellisés au printemps 2011. Aujourd'hui, plus d'une centaine d'établissements ont rejoint le Réseau Bistrot de Terroir® en Wallonie.

Le « Saint-Andrew’s », un établissement avec un cachet singulier amateurs de courses automobiles de Spa-Francorchamps sont friands de bières et de scotch. En outre, nous organisons régulièrement des soirées thématiques, comme c’est encore le cas à Noël, où nous ouvrons nos portes à 23h afin de marquer les 12 coups » ajoute Frédéric, renchérissant « c’est un métier prenant mais nous avons la chance de disposer de personnel. Ainsi, même si nous sommes présents chaque jour, cela nous permet d’avoir des horaires de travail « normaux » ».

Verviers, capitale wallonne de l’eau, abrite le Bistrot de Terroir® « Saint-Andrew’s », tenu par deux amis reconvertis dans le métier de l’horeca. Rencontre. Voilà 21 ans que le Saint-Andrew’s sévit au cœur de la capitale de l’eau et de la laine et dix ans qu’il est installé à l’angle de la Place du Martyr, au centre-ville de Verviers. A sa tête, Frédéric Darimont et Patrick Hautregard, deux amis reconvertis dans le métier depuis une dizaine d’années. « J’étais comptable et Fred travaillait dans la construction » commente Patrick. « Le bistrot existait ailleurs ; il s’agissait déjà d’un pub irlandais. On fréquentait l’établissement quand on a eu vent de la reprise. On s’est dit pourquoi pas se lancer et nous voilà » poursuit-il.

« Ce qui nous plaît, c’est le contact avec les clients » Pas de doute, l’établissement bénéficie d’un cachet singulier. Le bois et la pierre de pays servent de décor naturel au lieu. Outre le charme du bar boisé, des pompes clinquantes, des hauts tabourets et banquettes de cuir à l’étage complétées par un petit salon plus intimiste, le Saint-Andrew's est l’un des rares lieux où se sert la bière de Val-Dieu au fût. « Nous pensions correspondre aux critères du label vu le cachet du bistrot et les bières régionales que nous proposons, dont la Val-Dieu Triple au fût, chose rare » explique Patrick. « Du coup, on a en a fait la demande et nous voilà labellisés ».

Les retombées ? « C’est très difficile à évaluer. La population est bigarrée selon les heures de la journée. Plus de jeunes et d’étudiants sur les coups de 17h et en soirée, plus de touristes dans l’après-midi. Au fil du temps, l’Hôtel Verviers, inauguré il y a 5 ans, a drainé plus de touristes de passage qu’auparavant. Et puis, il y a les courses à Francorchamps. Les touristes et visiteurs parcourent la région et font escale chez nous. » Le plaisir du contact Les deux hommes avaient déjà connu l’expérience du travail dans le secteur lorsqu’ils étaient étudiants. « Ce qui nous plaît, c’est le contact avec les clients. Les

Bientôt le Saint-Andrew’s agrandira encore un peu sa terrasse extérieure, faisant face au centreville et aux portes de la ville. « On s’est intéressé au label Bistrot de Terroir® car il signifie pour nous une reconnaissance du métier et puis, c’est un beau label qui nous permet de faire connaître les bières locales comme les Val-Dieu, blonde, brune, triple mais aussi la bière liégeoise Curtius qui remporte un beau succès » poursuit Patrick. Et puis, il y a les déclinaisons de rhums, de whiskies, les bières du mois et les spéciales. Un choix de près de 200 étiquettes au total. Ambassadeur de Verviers Une fois labellisés, les établissements se soumettent aussi au devoir d’être des ambassadeurs touristiques de leur région. Cela

tombe bien, les deux amis sont des fils du pays. « On renseigne aisément à ceux qui le souhaitent le circuit des fontaines, celui des Mézelles, ces escaliers historiques situés derrière la Vesdre, le Musée de l’Eau ou celui de la Laine, la

(CTLM), l’immeuble de Bonvoisin, abritant notamment la maison de l’eau (ME), ainsi que la réserve -dite visitable- du Solvent belge. Sur le site CTLM, l’association conserve en outre les archives relatives à l’histoire de la ville. Et puis, Verviers c’est encore

place du marché tout récemment rénovée. Il ne faut pas croire, il y a des choses à voir à Verviers (rires) ». En matière touristique, la Ville de Verviers a créé une association portant le nom d’Aqualaine ,dans le but de gérer les infrastructures et activités touristiques verviétoises. Cette structure regroupe le Centre touristique de la Laine et de la Mode

quelques clochers, dont celui de l’église consacrée à Saint-Remacle, datant de la fin du 19ème siècle. On peut y découvrir un imposant maître-autel en marbre, entouré de quatre grandes statues représentant les traditionnels Pères de l’Église : Ambroise de Milan, Augustin d'Hippone, Grégoire le Grand et Jérôme. Au détour de la visite, les curieux ou amateurs apprécieront aussi des stalles et chaire de vérité, en chêne massif sculpté. Une statue de Saint-Remacle datant de 1693 se trouve derrière la chaire de vérité. Le site compte encore une statue de Saint-Sévère, patron des tisserands, adossée au pilier soutenant le jubé car l’église Saint-Remacle est d’une manière particulière l’église des travailleurs du textile. Pour en connaître davantage, rendez-vous au Musée de la laine et de la mode (CTLM). « Il draine pas mal de monde car il s’y déroule toujours une expo majeure » renchérit Frédéric. Bon alors, en descendant en province de Liège, sortie Verviers-centre. Découvrez le Saint-Andrew’s, de jour comme de nuit. Le Saint-Andrew’s, Place du Martyr 50, 4800 Verviers, tél. 087/70 64 86 Régine Kerzmann


➜ I P.9 ➜ I bistrot de terroir® I

« Le Saint-Hior », ambassadeur du terroir Régulièrement, Isabelle tamponne les cartes de « fidélité » Bistrot de Terroir®. « Faire le tour de trois provinces, ce n’est pas si aisé que cela pour les touristes » poursuitelle. Originaire de Florenville, Isabelle a atterri dans la région en suivant son époux, Dominique. Le hasard a fait qu’un établissement était à remettre juste en face du lieu de travail de ce dernier. « Il me donne un coup de main le week-end. Le contact avec les gens, on aime toujours bien ça » ajoute-t-elle. Ambassadrice de sa région, la patronne recommande la Saint-Monon, la bière du coin et puis l’Orval. « La Corne du Bois des Pendus fonctionne très bien également ».

A Marche-en-Famenne, face au palais de justice, le Bistrot de Terroir® « Le Saint-Hior » est ambassadeur du terroir. Rencontre avec Isabelle Demoulin, la tenancière du lieu.

Un grand tableau noir Au Saint-Hior, pas de carte mais un grand tableau noir qui décline les softs, les cafés et les bières tous azimut. Plus loin, une ardoise décline le menu de la prochaine soirée thématique, dite « gaumaise ». « Le métier a changé de sorte que l’on est sans cesse obligé de se réinventer, de proposer des soirées, des animations comme c’est le cas très souvent ». Au menu, assiette

« Je sers les gens au comptoir ou aux tables, c’est comme ils veulent. L’important est qu’ils se sentent chez eux » Le respect des critères Voilà bientôt deux ans qu’Isabelle a fait la demande du label Bistrot de Terroir®. « J’estimais que cela pouvait être un « plus » mais il manque de visibilité au niveau régional, selon moi. Quant au « plus » de visiteurs, difficile de le savoir. Je joue le jeu, voyez, ici un présentoir d’informations touristiques en français et là, en néerlandais. Les néerlandophones sont relativement nombreux dans la région car on est proche de La Roche-en-Ardenne » poursuit celle qui aurait aimé être bouchère et qui a finalement poursuivi un apprentissage dans l’hôtellerie.

site rend également hommage au précise encore Isabelle, avant de Maître de Waha, un sculpteur hors du servir une nouvelle commande. A boire et à voir temps, représentatif de la sculpture A quelques kilomètres de la jolie « Pour travailler dans l’horeca gothique tardive. Un espace est localité de La Roche-en-Ardenne, aujourd’hui, il faut rester motivé et spécifiquement dédié à la Famenne les abords de Marche-en-Famenne avoir ça dans le sang. C’est ce qui me et à Marche, à ses caractéristiques offrent une multitude de balades fait continuer. Tout ne va donc pas géologiques et historiques, à faire et de choses à voir. En si mal (rires) » poursuit-elle. A deux illustrées par une maquette de la effet, le Pays de Famenne est un pas du centre-ville, Le Saint-Hior ville de Marche et ses remparts environnement idéal pour des coule des jours paisibles au rythme ancestraux. Voilà une visite vivement balades à vélo. Outre le charme du des levers de coude et de l’humour recommandées pour en connaître un centre-ville conservé et historique, sympathique de ses habitués. bout sur la question. la région offre des paysages à la N’hésitez pas à vous y arrêter ! fois grandioses et surprenants, des Avoir l’horeca dans le sang moments de détente au grand air « Le Saint-Hior », Rue Victor Libert 22, « La région vaut la peine d’être et des itinéraires sur mesure, grâce 6900 Marche-en-Famenne, visitée. Nous entretenons de à un réseau de 350 kilomètres de tél 084/40 12 26 parfaites relations avec la Maison promenades parsemés de pointsdu Tourisme qui ne manque jamais nœuds, l’astuce pour découvrir les Régine Kerzmann de nous ravitailler en brochures » splendeurs de la forêt ardennaise ou les richesses patrimoniales des nombreux villages avoisinants. Les puristes de la visite culturelle apprécieront aussi  le Musée de la  Famenne. Situé dans une demeure  classée du XVIIIe siècle, ce musée se veut lieu de mémoire, d'émotion, de respect et d'éveil. Ses collections sont consacrées aux différentes  facettes de la vie en ®  Famenne et traite  des thèmes qui vont

« Cela fait quatre ans que je suis installée ici mais je travaille dans le secteur horeca depuis l’âge de 14 ans » explique Isabelle entre deux clients. Le charme du SaintHior est celui d’un bistrot convivial, posé à l’ombre du Wex. On y croise les confréries carnavalesques qui s’y donnent rendez-vous en grande tenue, les habitués accoudés au comptoir et les jeunes du coin attablés aux banquettes. « C’est un beau métier mais il a bien changé je trouve » confie-t-elle. « On ne se rassemble plus dans les bistrots de la même manière qu’auparavant. Le coût d’un fût offert à une assemblée pour une occasion est bien trop cher, les brasseries nous étouffent un peu… ».

gaumaise avec un fromage aux échalottes produit à Aye, tout près d’ici et animation. « Je sers les gens au comptoir ou aux tables. Chez moi, c’est comme ils veulent. L’important est qu’ils se sentent chez eux, c’est ma politique » rit-elle.

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de la Préhistoire à l'Art Moderne. Le

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Journée technique de l’hôtellerie

Une journée très instructive pour les hôteliers wallons Le 19 novembre, FED. Ho.Re.Ca Wallonie et le CITW (Centre d'Ingénierie Touristique de Wallonie) ont organisé une « Journée technique de l’Hôtellerie », à l’auditorium des Moulins de Beez. Des experts y ont brossé un profil du touriste de demain avant de proposer quelques outils pratiques pour rentabiliser au maximum l’exploitation d’un hôtel. Le Ministre wallon du Tourisme René Collin était également présent! Le secteur hôtelier se trouve face à un fameux défi : non seulement le touriste devient plus exigeant mais la législation aussi. Sans compter que l’offre mondiale croît sans cesse et que les différentes destinations sont de plus en plus accessibles

découvrir un outil très pratique : le tableau de bord du CITW, un fichier Excel que chaque hôtelier peut configurer pour obtenir une vue d’ensemble des recettes et dépenses de son établissement.

© FED. Ho.Re.Ca Wallonie grâce aux compagnies aériennes low cost. Au cours de cette « Journée technique de l’Hôtellerie », le secteur hôtelier wallon a pu s'informer sur les différents défis qui l’attendent et

Plusieurs orateurs avaient été invités à cette journée : - Monsieur Thierry NEYENS, Président de FED. Ho.Re.Ca Wallonie - Monsieur Alain DECROP, Doyen de la Faculté des Sciences Economiques, Sociales et de Gestion à l'UNamur - Monsieur Nicolas PLOUVIER, Gérant du CITW - Monsieur Christian KNUBBEN, Gérant chez Acting Management & finance - Monsieur Eric JURDANT, Directeur des Hébergements touristiques du CGT

- Monsieur José THOMAS, Directeur au Département de l'investissement DG06 - Madame Julie LEBEQUE, Responsable opérationnelle de la Socamut - Madame Clarisse RAMAKERS, Responsable communication de l'AS-E - Monsieur Olivier PETIT, Associé In Extenso THR La matinée s’est terminée par l’intervention de Monsieur le Ministre wallon du Tourisme René Collin qui a entendu les demandes de la Fédération et annoncé la création d’un Comptoir hôtelier wallon, inspiré du Comptoir hôtelier du Luxembourg belge. C’était également l’occasion pour le Ministre de réaffirmer son soutien au secteur hôtelier, caractérisé

© FED. Ho.Re.Ca Wallonie par le nombre d’emplois qu’il crée mais qui doit sans cesse faire face à la concurrence des gîtes et autres alternatives de logement privées.

La trappiste a ses METRO CASH & CARRY Belgique ouvre son 8ème magasin à Namur lettres de noblesse !

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même toit ». Les professionnels y trouveront près de 8.000 références de produits, répondant à leurs besoins : la garantie d’un bon prix, la grande qualité des produits, une marque propre axée horeca (Horeca Select), des quantités adaptées, un service sur mesure et surtout, un gain de temps.

Toute l’équipe et la direction de METRO Namur vous accueillent dans un magasin flambant neuf, exclusivement réservé aux professionnels de l’horeca et de l’alimentation. Après Hasselt, Wevelgem, Anvers, Bruxelles, Liège, Evergem et SintKatelijne-Waver, l’enseigne METRO (du METRO GROUP dont fait aussi partie Makro Cash & Carry) a ouvert son 8ème magasin, le 10 septembre 2014, dans le Parc industriel Ecolys, à Rhisnes.

© Corporate communication Le choix de l’emplacement d’un magasin METRO est le fruit d’une mûre réflexion : afin de pouvoir garantir la chaîne du froid après les achats, METRO souhaite être accessible de manière optimale pour tous les professionnels de l’horeca, de sorte qu’ils ne soient jamais plus d’une demi-heure sur la route. Un concept unique METRO Namur, c’est une grande surface (2.300 m2) exclusivement réservée aux professionnels de l’horeca qui se font reconnaître grâce à leur numéro de TVA. Un concept unique y est proposé : « Tout sous le

Inauguration officielle La veille de l’ouverture, ce 8ème magasin METRO a été inauguré par le Directeur Général de Metro/Makro Cash & Carry Belgique, Monsieur Jean-Luc Tuzès, en présence de nombreux collaborateurs et personnalités politiques wallonnes, telles que Maxime Prévot, VicePrésident du Gouvernement wallon, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l’Action sociale et du Patrimoine et Bourgmestre de Namur ainsi qu’Anne Barzin, Première Echevine en charge de l'Etat civil et de la Population, de l'Enseignement, des Fêtes et de la Petite Enfance.

© Corporate communication Au METRO Namur, vous pourrez découvrir les rayons bien achalandés en boissons, viandes, volailles, poissons frais, fruits et légumes, produits surgelés, produits laitiers, aliments secs ainsi que tout le matériel non food utile pour une cuisine professionnelle. Chaque magasin METRO satisfait aux règles d’hygiène les plus strictes et mène une politique rigoureuse de fraîcheur axée sur le respect de la chaîne du froid (réception physiquement séparée). Chaque département possède son propre système de contrôle de la température et les équipements sont totalement adaptés à la législation européenne relative à l’HACCP. Vous pourrez également y apprécier quelques services supplémentaires, comme la glace gratuite, garantissant une meilleure qualité des produits.

© Corporate communication

© Corporate communication Depuis 2003, année d’apparition des premiers magasins en Belgique dont l’accès est réservé exclusivement aux professionnels de l’horeca et du secteur alimentaire, METRO poursuit sa croissance et se positionne en tant que partenaire privilégié de l’horeca, notamment grâce à sa gamme particulièrement large de produits frais et à ses prix très compétitifs. L’ouverture du magasin METRO Namur est une excellente nouvelle pour tous les professionnels de l’horeca issus des provinces de Namur, du Hainaut et du Brabant wallon ainsi que des Ardennes. 35 membres du personnel sont à leur poste pour vous recevoir comme il se doit. METRO Namur, rue de l’Artisanat 16, 5020 Rhisnes ➜ www.metro.be

Quel est l’avenir de la bière trappiste ? Nombreux sont ceux qui connaissaient les bières trappistes. Mais peu savent que l’on ne compte que dix brasseries dans le monde. Ces produits détenant l’appellation : « produits authentiques trappistes, viennent récemment de s’ouvrir à la bière néerlandaise Zundert et l’Américaine Spencer. Comme les huit autres, elles sont à présent référencées et distinguées par un logo officiel.

En Belgique : Pour la Flandre : « La Westmalle » (« Triple » de 9,5% et « Double » de 7%), « La Westvleteren », une bière rare, car limitée dans sa production (« Blonde » de 5,8 %, « Ambrée » 8%, « Brune » 10,2%), « L’Achel » (« Blonde » de 8%, « Brune » de 9%).

L’appellation s’obtient en respectant trois conditions préalables :

Pour la Wallonie : « La Chimay » (« Ambrée » de 7%, « Triple » 8%, « Brune » 9%, « Dorée » de 4,8%), « L’Orval » (« Orval » de 6,2% et « Orval verte », réservé aux moines de 4,5%), « La Rochefort » (le « 6 » de 7,5%, le « 8 » de 9,2%, le « 10 » de 11,3%).

– La bière doit être brassée au sein d’une abbaye de l’ordre trappiste ou à proximité du monastère. – Le processus doit être sous la supervision des moines. – Une partie des bénéfices doit être reversée à des œuvres sociales.

Aux Pays-Bas : « La Trappe » (« Blond » de 6,5%, « Dubbel de 7%, « Tripel » de 8%, « Quadrupel » 10%, « Witte Trappist » 5,5%, « Bockbier » de 7,3%, « Isid d’Or » de 7,5%, « Puur » de 4,7%, première bière biologique) et « La Zundert (8%).

Depuis un jugement du tribunal de Gand de 1962, il est impossible d’utiliser cette appellation sans conséquence.

En Autriche : « L’Engelszell (« Gregorius » brune et « Benno » ambrée)

On recense donc désormais dix brasseries trappistes officielles : six en Belgique (3 en Wallonie, 3 en Flandre), deux aux Pays-Bas, une en Autriche, une aux USA. Certaines bières à l’instar de celle du mont des Cats (Nord de la France) n’ont pourtant pas le logo officiel, n’étant pas brassées dans l’abbaye même. Au niveau mondial, on compte 112 bières de ce type. Pour les plus connaisseurs, il y a donc, à ce jour, 29 bières trappistes disponibles :

Aux USA : « La Spencer Trappist Ale » (6,5%), seule bière de ce genre produite hors d’Europe. Une crise des vocations… Il y a donc de plus en plus de bières de ce genre sur le marché, fabriquées au sein de 160 communautés de l’ordre dans le monde. Ce référencement ne se traduit pourtant pas dans les faits par une multiplication des effectifs. En effet, la crise de vocation en Europe en général et en Belgique en particulier, pourrait sur le long terme changer la situation. Christopher Trine


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L’Horeca, vers une meilleure adéquation ? Les solutions. Face à cette problématique, 3 solutions principales existent : Horeca Be Pro – le Centre de Référence professionnelle bruxellois : Ce centre est un centre professionnel. Il a donc été fait pour former des travailleurs aux besoins des entreprises et ainsi les mettre sur le marché de l’Horeca. Trois missions claires : – Favoriser le placement et la mise au travail des travailleurs en améliorant l’adéquation entre offre de formation et besoin des établissements du secteur et en assurant un lien entre acteurs de l’emploi et la formation/ enseignement. Il s’agit donc que les besoins des entreprises et les offres de formation se rencontrent.

Le problème. Afin de décrypter les différentes possibilités Horeca, nous nous sommes intéressés à l’offre du COOVI, la branche flamande du CERIA, l’Institut d’enseignement secondaire COOVI Elishout et son directeur Monsieur Islamaj. Un secteur prolifique : À l’image du secteur et de ses nombreuses possibilités d’apprentissage et d’emplois, le COOVI s’agrandit sans cesse et va résolument de l’avant avec un message clair : vers plus de compétence dans les métiers Horeca en Belgique.

La demande ne suit pas ! Les offres seraient donc bien présentes, mais beaucoup de travailleurs préféraient se faire la main sur le terrain. Un point de vue qui peut paraître logique pour certains, mais qui empêche les travailleurs comme les établissements du secteur, d’aspirer à un niveau plus élevé. Vers une baisse du niveau ? Plus grave encore, le niveau du personnel n’augmentant pas de lui-même, ajouté à une importance grandissante de travailleurs prenant l’Horeca comme une porte de sortie, aura tendance à tirer le secteur Horeca vers le bas.

en plus. Dans ce contexte, des organismes d’enseignement comme ceux du CERIA/COOVI se révèlent indispensables pour maintenir un niveau de compétence acceptable et en constante amélioration pour l’avenir. Pour que politesse et sourire ne soient pas un luxe ! L’ensemble pour que le touriste comme le citoyen lambda ne doive pas payer plus cher, pour avoir un café ou une bière, dans les temps, par un serveur, soigné et compétent, et avec le sourire.

– Renforcer en quantité comme en qualité, l’action des opérateurs de l’emploi – de la formation et de l’enseignement du secteur. – Développer sans cesse les outils nécessaires pour l’adaptation des programmes de formation. Il permet ainsi d’avoir des futurs travailleurs Horeca formés aux évolutions de l’économie. Le tout, avec comme but sur le long terme, d’augmenter l’emploi des bruxellois dans ce secteur sans cesse en demande de main-d’œuvre qualifiée. Horeca formation Bruxelles. Une deuxième possibilité existe grâce au centre de formation qui offre gratuitement une formation aux travailleurs du secteur. Il s’agit donc ici d’un centre de perfectionnement. Il sensibilise, pousse donc le personnel de l’Horeca à se mettre régulièrement à niveau. Pour cela, il sensibilise les travailleurs à des thèmes aussi

Vers la formation continue ? Son directeur constate en effet qu’il y a un écart de plus en plus grand entre les qualifications demandées et les compétences réelles des travailleurs du secteur. Selon lui, pour ne pas péricliter, le secteur doit aller vers plus de compétences et son personnel vers de la formation continue.

« Grande enseigne » VS « petit restaurant » ? De plus, l’écart entre les enseignes prestigieuses, dotées d’un personnel très qualifié et la grande majorité du secteur formé d’établissements moins importants et d’un personnel moins compétent (absence de formation, etc..) se creusent de plus

La Fédération Horeca a elle, depuis de nombreuses années, soutenu un centre d'excellence belgo – portugais situé au Portugal et mis en avant son centre de formation Horeca Be Pro.

variés que : la rentabilité, la relation client, le développement personnel, les langues, l’informatique, les formations techniques ou encore la sécurité. Ces deux éléments se complètent pour offrir au travailleur Horeca un suivi sur l’ensemble de sa carrière.

La mission du centre est de former des travailleurs aux besoins des entreprises et ainsi de les mettre sur le marché de l'Horeca L’autoformation : Consciente que les travailleurs ne peuvent pas toujours accorder leurs horaires avec les formations ou manquent parfois de motivation, la Fédération Horeca, comme les centres formations, offre de nombreux outils simples et pratiques pour progresser régulièrement dans son métier : – Des guides langues axés sur le vocabulaire et les situations spécifiques aux différents métiers du secteur. – Des brochures explicatives sur les nouvelles règles juridiques comme économiques. – Une information régulière sur internet comme sur les réseaux sociaux. Le problème subsiste donc entre la théorie et le terrain, mais les outils sont là pour avancer. La Fédération Horeca, continue, à promouvoir l'idée d'un secteur mieux formé et d'un personnel plus épanoui dans son travail. Christopher Trine


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Le taxi : acteur de la mobilite et du tourisme bruxellois sondage réalisé par HTC, il s’agit de la principale revendication des chauffeurs de taxi bruxellois. La lutte contre les pratiques de concurrence déloyale au sein du secteur par des conditions identiques en termes d’obligations et de contrôles.

Le Ministre bruxellois de la Mobilité, Pascal Smet, a pris la parole le 20 octobre dernier, à la tribune de la Commission régionale de la Mobilité, pour présenter les principaux axes de la politique régionale de Mobilité du Gouvernement bruxellois, avec une attention particulière pour le plan de développement des taxis qu’il entend élaborer en étroite concertation avec les entreprises et les chauffeurs de taxi. ‘Aucun sujet ne sera tabou’ a déclaré le Ministre qui a exprimé sa volonté d’un franc dialogue avec les chauffeurs pour aborder, entre autres, la modernisation, la qualité du service ainsi que la rentabilité des entreprises. Pour rappel, la Région de Bruxelles-Capitale octroie quelque 1300 licences exploitées par 763 entreprises occupant 2700 chauffeurs, salariés et indépendants. Dans l’attente de la concertation annoncée, l’Union Professionnelle Hospitality -Tourisme-Commerce analyse la situation et rappelle les éléments de politique reprises dans la Déclaration de Politique Régionale (DPR) ou encore le Plan Région de Développement Durable (PRDD). Pas d’avenir pour les taxis ? Le taxi bruxellois est un mode de transport privé collectif très sousutilisé permettant à des personnes ne disposant pas d’une voiture ( la moitié de la population) ou pour lesquelles le transport en commun n’offre pas de solution satisfaisante, vu qu’elles recherchent, pour un déplacement occasionnel, un mode de déplacement sur mesure, de porte à porte, avec confort et l’assistance d’un chauffeur. Le profil des usagers du taxi est très diversifié : personnes âgées ou handicapées, ou devant se déplacer en étant lourdement chargées ou devant se rendre dans une partie de la Région mal desservie par les transports en commun, les touristes

et hommes d’affaires ne connaissant pas les quartiers bruxellois, les personnes sous l’influence de l’alcool ou devant se déplacer tôt le matin ou tard la nuit, etc… Outre son rôle important au niveau de la mobilité, le chauffeur de taxi exerce aussi une fonction essentielle au niveau de l’image touristique de Bruxelles car il est souvent le premier contact avec le touriste, le diplomate ou l’homme d’affaires venant de l’étranger. Le taxi devient un maillon fort de la mobilité et un mode de transport d’avenir car son utilisation contribue à une plus grande fluidité de la circulation en Région bruxelloise. Les contraintes environnementales croissantes, l’augmentation des coûts d’utilisation de la voiture, la réduction des possibilités de stationnement en voirie et même hors voirie, amèneront certainement une partie des propriétaires de voiture à renoncer à l’achat de cette dernière et à se tourner vers le taxi qui représente une alternative crédible, et cela d’autant plus si les autorités bruxelloises gagnent leur pari d’une politique de prix de taxi accessible à l’ensemble de la population doublée d’une augmentation de la qualité du service. Les difficultés rencontrées par le secteur A l’heure actuelle, le secteur souffre d’une mauvaise image auprès de la population dont une grande partie considère le prix de la course de taxi comme trop élevé. La profession de chauffeur de taxi est aussi souvent perçue comme un métier à risques et à stress élevé, mal rémunéré et exercé par des personnes peu qualifiées, dont la qualité de service ne répond pas toujours aux attentes des clients. Quant aux entreprises, elles ont la réputation d’être vulnérables avec une rentabilité faible, n’ayant pas les moyens d’innover et d’investir en équipements de modernisation et de formation.

Le rôle des pouvoirs publics ? La DPR et le PRDD identifient certaines options politiques, synthétisées en 10 actions. La création d’un cadre stable pour assurer le développement du secteur en favorisant un climat de confiance auprès des clients par des tarifs transparents et prévisibles au moyen d’un compteur numérique obligatoire et par l’imposition d’obligations au niveau de la sécurité de la voiture et de la compétence du chauffeur. L’introduction d’un label de qualité certifié par un ensemble de mesures : élaboration et respect d’un code de déontologie, obligation d’accepter les petites courses, éventuellement à un tarif minimum, subventionnement d’investissements de modernisation et de formation pour les chauffeurs (cours de langues, formation de guide touristique, formation d’accueil du client…), respect par le chauffeur d’une tenue vestimentaire conforme au label de qualité.

Les autorités peuvent aussi soutenir la demande en négociant avec le secteur une baisse des tarifs, en développant des taxis collectifs à proximité des hôtels ou encore le subventionnement de l’ensemble des communes par l’octroi de chèques taxis offerts par les CPAS aux personnes à bas revenus ou aux personnes de plus de 75 ans inaptes à prendre les transports publics.

Le soutien de l’offre de taxis en créant des emplacements de stationnement supplémentaires à leur destination, notamment dans les quartiers à forte implantation de commerces et d’établissements Horeca, d’activités nocturnes, les lieux de grands événements culturels, sportifs, et touristiques. Corollairement, il convient de faire respecter la disponibilité de ces emplacements, trop souvent squattés par des voitures sauvages ou par du matériel de chantier. L’usage du taxi peut être aussi boosté par une amélioration de la visibilité des emplacements de taxis en plaçant des cartes des emplacements de taxis à des endroits stratégiques. Généraliser l’utilisation par le taxi des sites propres pour trams, bus, sur les voiries régionales et communales, permet d’accroître la vitesse commerciale du taxi et d’augmenter la rentabilité de ce dernier et de diminuer le prix de la course pour le client.

La Région peut aussi prendre l’initiative d’une campagne en faveur de l’utilisation du taxi et sensibiliser le citoyen aux économies réalisées en renonçant à la voiture pour faire appel au taxi. Des accords transfrontaliers peuvent permettre aux taxis bruxellois de charger des clients à l’aéroport de Zaventem pour limiter les trajets de retour à vide. Selon un

En termes de tarification, les autorités régionales doivent aussi prendre en considération la rentabilité globale et la situation socio-économique des acteurs économiques du secteur. Un secteur économique avec une très faible rentabilité ne sera pas en mesure d’assumer les investissements et les formations nécessaires pour augmenter la qualité du service. Les milieux des chauffeurs de taxi émettent des avis divergents sur l’option à prendre au niveau de la tarification. Il ressort toutefois du sondage de HTC, que la majorité privilégie avant tout une augmentation de la demande et du nombre de courses et serait favorable à une légère baisse du tarif 1 pour conserver et/ou attirer la clientèle des personnes à revenus moyens ainsi qu’à une légère baisse du tarif 2 voire son statu quo pour assumer les coûts variables engendrés. La Région pourrait toutefois déjà faire un geste dans la bonne direction : baisser la taxe régionale de 575 euros à 200 euros. Conclusions - > Le Tourisme réclame de la mobilité, la mobilité demande qualité et rentabilité. L’Union Professionnelle HospitalityTourisme-Commerce rappelle que le développement du secteur du taxi bruxellois vers une plus grande qualité de service et une amélioration de la rentabilité est intimement lié à celui du tourisme car ce secteur contribue aussi à améliorer l’attractivité de la Région, à renforcer son image de Capitale du pays et de l’Europe, à rendre la mobilité à Bruxelles plus fluide. Enfin, il représente quelque 2700 emplois. L’élaboration d’un plan de développement est nécessaire mais une question préalable et fondamentale demeure : la rentabilité du secteur lui permet-elle de supporter les investissements nécessaires à réaliser ? Autre question fondamentale: les subventions dont le secteur peut bénéficier sont-elles suffisantes et les acteurs économiques en ont-ils connaissance ? L’UPHTC rappelle les 3 règles de bonne gouvernance : Il importe d’associer les utilisateurs, les entreprises et les chauffeurs de taxis mais aussi les communes à l’élaboration du plan de développement du secteur ; Les mesures à prendre doivent être claires et simples ; Il faut prendre en compte les coûts à supporter au niveau de l’innovation et de l’introduction des technologies nouvelles. Christopher Trine


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« Beer Circus », « jusqu’à plus soif ? » « Lupulus », en passant par la « Watou’s Wit » ou la « Troublette », la « Faro » ou la « Pècheresse », jusqu’à la « Biolegere » ou la « Bioloo blonde », le spécialiste comme l’amateur y trouvera son bonheur. De vrais verres de dégustation ! L’ensemble est complété d’une large collection de verres « ad hoc », correspondant à la bière servie et renforcant encore le plaisir de la dégustation. Des plats originaux ! Mais le « Cirque » ne s’arrête pas là. Le tout est accompagné de plats à base de bière, dont l’originalité n’a d’égal que la saveur. Le visiteur curieux pourra ainsi s’essayer à des plats aussi variés que l’assortiment de fromage « Moinette » au malt et houblon, les « Carbonnades Flamandes » à la Trappiste de Westmalle, le « Waterzooi de Poisson » au Lambic, le pain de viande au formage d’Orval ou le spaghetti à la Trappiste de Chimay. La Mousse au Chocolat à la Trappiste de Chimay terminera le voyage en beauté.

Situé à un endroit stratégique, à deux pas du Cirque Royale et de la Colonne du Congrès, le « Beer Circus » est un vrai palais de la bière. Dans ce temple dédié aux amateurs de bières belges, vous trouverez un large choix de bières spéciales pour tous les goûts et tous les prix.

Des bières atypiques et pour tous les goûts ! Blanche, blonde, conviviale, Lambic, Saison, vieille brune, ambrée, brune… tout y passe ! De la très rare Chimay blanche au fût, à la « Big Mama » et la

Dans un décor de bouchons sur les murs et de capsules de bières ornant les piliers, complété de bac sur les lampes, de très nombreuses affiches sur la boisson nationale belge, de plusieurs statues de Tintin et Milou et de marionnettes « guignol »…aucun doute, vous êtes bien au « Cirque » (de la bière) !

Pour les amateurs de bières comme pour les profanes du « plat pays », un rendez-vous à ne pas manquer ! À découvrir au 57 rue de l'Enseignement, 1000 Bruxelles. Du mardi au vendredi, de 11h30 à 14h30 et de 18h à 00h, le samedi ouvert uniquement de 18h à 00h, fermé le lundi et le dimanche. Tél. 02/218 00 34

Un moyen simple pour booster son entreprise ! Nombreuses sont les entreprises qui se plaignent de ne pas trouver des travailleurs ou employés ayant le profil adéquat. Pourtant, nombreux sont les emplois qui ne trouvent pas preneur. De plus, le chômage le plus problématique reste celui des jeunes diplômés, sans expérience et parfois sans formations adaptées. À Bruxelles, une solution pour pallier à ce problème semble avoir été mise en place : le stage de transition. Cette nouvelle formule de stage, qui existait déjà dans le reste du pays, pourrait permettre aux indépendants de trouver les collaborateurs adaptés, compétents et motivés dont ils ont besoin. Il s’agit aussi d’aider les entrepreneurs à améliorer leur qualité de vie et consolider leur entreprise. Cette possibilité offre aux employeurs du secteur privé comme aux ASBL, 6 avantages principaux : 1. Opportunité de tester les compétences : l’employeur pourra tester les capacités et les compétences du jeune stagiaire, comme sa volonté de carrière.

➜ www.bier-circus.be Christopher Trine

2. Peu de charges administratives en plus : la charge administrative sera supportée par Actiris et/ou le VDAB. Ces organismes accompagneront l’employeur dans la recherche comme le recrutement du stagiaire et la gestion des documents nécessaires.

Plus de restaurants fermés au réveillon !

3. Un plan de formation pour ce nouveau stagiaire sera mis en place par Bruxelles-Formation, en lien avec l’employeur.

Nombreux sont les restaurants qui le soir du réveillon décideront de fermer leurs portes. Pourquoi un tel phénomène. Les raisons en sont simples et ne sont pas flatteuses.

4. Pas de rémunération à verser: l’employeur ne devra pas payer de rémunération, mais une indemnité mensuelle de 200

Les raisons d’un Horeca fermé : 1. Les gens ne vont pas au restaurant ce soir-là. À coup de contrôles routiers martelés sur tous les tons et de menus de fête perçus comme coûteux, les clients ont abandonné l’idée d’un « petit resto » le soir de la Saint- Sylvestre. 2. Des charges lourdes. On savait les charges sociales lourdes en Belgique, mais elles le sont

davantage lors de cet événement. Le personnel coûte ainsi beaucoup plus cher ce soir-là. 3. Le restaurateur devrait pouvoir proposer des prix plus élevés pour être rentables, face à ces hausses de coûts. Les menus spéciaux (homards, saumon, caviar…) doivent aussi être rentabilisés, face à une forte possibilité de ne pas pouvoir écouler son stock le soir même. 4. La clientèle n’est pas prête à payer pour des menus chers un soir comme celui du réveillon. 5. Le restaurateur est un homme comme les autres et a aussi envie de passer du temps avec sa famille.

6. Les grands restaurants, fonctionnant bien pendant toute l’année, ont encore moins besoin de tels événements. La clientèle d’affaire ou plus aisée prend entre autres des vacances à cette période. Une exception… Les restaurants – Hôtels font toutefois exception avec la possibilité de loger sur place. L’avantage est simple : pouvoir faire un bon repas, sans se soucier des contrôles ou de la fatigue. Évidemment, une occasion pareille se payera plus cher qu’un hôtel classique. Christopher Trine

euros (pour une durée de stage variant entre 3 et 6 mois). Cette dernière ne sera soumise qu’à un précompte professionnel de 11,11% accompagné du paiement des frais de déplacement. 5. Possibilité de prolongation : à la fin de la période de stage, l’entreprise peut décider de compléter la relation avec le jeune, avec d’autres dispositifs de stage de formation professionnelle. 6. Un collaborateur intégré et formé : en fin de parcours, l’employeur disposera d’un collaborateur intégré à son équipe et à son entreprise et formé au métier. Cette nouvelle formule semble limiter au maximum les lourdeurs du recrutement et des formalités à accomplir. Le tout pour une contribution financière très limitée. Le but semble donc clairement de faire confronter l’offre à la demande. Le délai du traitement de la demande ? Les délais d’attente ne seront que de deux semaines pour un programme de formation validé et 6 à 8 semaines pour en trouver un adapté au stagiaire choisi. Pour être accepté dans ce stage de transition, le jeune devra seulement être âgé de moins de 30 ans, en stage d’insertion depuis 6 mois et n’avoir pas dépassé l’enseignement secondaire supérieur. Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à contacter le service des employeurs d’Actiris au tél. 02/505 79 15 ou via les adresses employeurs@actiris.be et/ou project.manager@uphtc.be. Christopher Trine


POUR TOUS CEUX DONT L’INGRÉDIENT SECRET EST LA PASSION.

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Le « Streetfood » : un tournant pour l’Horeca ? - Des produits de brasseries mis au goût du jour et accompagnés de vins, apéritifs ou autres. - Un investissement de départ fort bas.

Du choix des produits aux conseils de nos chefs, Metro a tout pour faire de votre passion un grand succès. Vous et Metro. © frozz

Déjà présent dans de grandes capitales comme Berlin ou Madrid, le « Streetfood » s’installe de plus en plus à Bruxelles et en Belgique, avec trois facteurs clés : haut de gamme, investissement bas et le « Foodtruck ». « Streetfood », qu’est-ce que c’est ? Souvent considérée comme du « fast-food », la cuisine de rue n’est pourtant pas une cuisine bas de gamme ou bourrative. Il s’agit d’une cuisine de proximité offrant un produit original et travaillé.

À l’instar de Jean-Baptiste Nyssen, le chef de Keep on Toasting, qui a choisi d’améliorer le classique croque-monsieur en y rajoutant des ingrédients, différentes sauces et une cuisson sur plaque, la cuisine streetfood se veut ainsi haut de gamme. Proximité, qualité et originalité Le « Streetfood » permet autant : - Un service proche du client, avec un vrai chef qui assure le show et prépare le produit sous vos yeux. - Une cuisine de qualité et confectionnée selon les attentes du client.

Une solution simple : le « Foodtruck » ! Pour réaliser ce resto de proximité, tout en gardant un haut niveau de qualité, un moyen simple et pratique existe : le « Foodtruck ». À l’instar d’un « touc touc » ou d’un « pousse-pousse », le « Foodtruck » est simple, très mobile, haut de gamme et fourni avec tout le matériel nécessaire pour une image de haut standing. Logo, personnalisation, respect des normes d’hygiène les plus pointues, installation de matériel, détails pratiques, etc. Tout est fourni. Un tournant pour l’Horeca ? Simplicité, qualité, proximité avec le client, respect du produit comme des normes d’hygiène et grande polyvalence ; tout semble réuni pour assurer, avec le « Foodtruck », un vrai changement dans l’Horeca belge et l’apparition d’un « Horeca de rue » digne de ce nom. Intéressé ? Contactez Horeca Promotion au 02/513 78 14 ou info@horecapromotion.be

Le salarié belge : une clientèle à conquérir sur le temps de midi ! Beaucoup de restaurateurs le constatent : une baisse de la fréquentation régulière s’opère dans l’Horeca, en Belgique. Le client change, est plus exigeant et sort moins sur son temps de midi. Une enquête vient confirmer ce phénomène, en ce qui concerne les salariés belges. Selon le 4ème baromètre FOOD, le salarié belge répondrait actuellement à trois critères : il irait peu au restaurant sur son temps de midi, serait plus exigeant que son voisin français et favoriserait la proximité, le choix et l’économie. Fréquenterait peu les restaurants sur son temps de midi : Selon cette enquête, près d’un Belge sur deux amènerait son repas au travail et 30 % des salariés achèteraient régulièrement des plats préparés. Ils ne seraient ainsi plus que 6,5 % des salariés à se rendre au restaurant durant le temps de midi alors qu’ils étaient 8,6 % en 2012 et 16,5 % en France.

Serait très soucieux de son alimentation : Le salarié belge serait beaucoup plus exigeant que ses voisins européens. La demande en plats équilibrés ne cesserait en effet d’augmenter : 12% en 2012 et 16,7 % en 2013. De plus, la qualité nutritive des plats serait un facteur déterminant pour 84% d’entre eux.

Le salarié belge serait attiré par le prix, la proximité du lieu et la qualité des produits Favoriserait la proximité, le choix et le prix : Le prix représenterait l’argument clé pour le choix d’un restaurant pour près de 85 % d’entre-deux, alors que la moyenne européenne ne représenterait que 70%.

Les autres critères pour le choix d’un restaurant seraient : la proximité avec le lieu de travail (56%) et la présence de plats variés (42%). Une clientèle à conquérir Le salarié belge serait donc attiré par le prix, la proximité du lieu et la qualité des produits. Face à ces défis, l’Horeca belge et la restauration en particulier doivent savoir innover et se renouveler. De nombreuses pistes sont en effet à creuser : des plats du jour originaux et peu chers, une plus grande proximité avec les entreprises proches du restaurant et avec les clients ou encore, une meilleure publicité visant cette clientèle particulière avec des moyens aussi simples que les réseaux sociaux. Christopher Trine


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Du salon de dégustation de glaces au restaurant gastronomique Nicoty célèbre son 30eme anniversaire des groupes de 10 à 66 personnes. Celles-ci ne servent plus uniquement aux fêtes. En effet, de nombreuses entreprises sont devenues nos clientes régulières pour les séminaires et les réunions. Elles sont non seulement attirées par les possibilités que nous offrons mais aussi par les vastes emplacements de parking gratuits et la situation idéale à proximité de l'autoroute Anvers-Eindhoven ».

© Michael De Lausnay

Voilà 30 ans que René Deboel et Lisette Van Laer ont ouvert les portes du salon de dégustation de glaces Nicoty. Après toutes ces années, ce salon, installé à Wechelderzande, s'est transformé en restaurant doté d'une salle de fêtes. Ho.Re.Ca Journal a rendu visite à Nico Deboel et Sofie Ceulemans, les gérants actuels. Il apparaît tout de suite que les parents de Nico Deboel disposaient de tout l'esprit d'entreprise requis. « C'est tout à fait par hasard que la première piste cyclable touristique de la Campine anversoise fut construite devant le domicile de mes parents, habitant à l'époque à côté de l'établissement actuel. Au vu du nombre de cyclistes défilant quotidiennement devant leur porte, ils eurent très vite l'idée d'ouvrir un salon de dégustation de glaces et une brasserie ». À l'époque, les spécialités de l'établissement étaient la glace maison ainsi que les crêpes et les gaufres fraîches du jour. Le nom actuel du restaurant, Nicoty, est l'appellation choisie à l'origine par les parents de Nico Deboel. « Ils avaient littéralement des centaines d'idées mais pas un seul nom n'était unique ou ne ressortait du lot. C'est alors que l'entrepreneur eut l'idée de fusionner les noms des deux enfants, Nico et Betty. Voilà comment est née la dénomination Nicoty ». Évolution en restaurant-salle de fêtes En plus des douceurs, la carte fut étoffée par de la petite restauration. L'établissement lui-même fut systématiquement agrandi. « Plusieurs années après le lancement, une véranda a été construite sur la façade du bâtiment. La dernière partie comprenant

la salle de fêtes a été ajoutée en 1994 ». C'est en cette même année que Nico Deboel fit son entrée dans l'affaire familiale. Une fois sa formation à l'école hôtelière achevée, il se mit directement au travail en cuisine. Petit à petit, le salon de dégustation de glaces se transforma en restaurant gastronomique. Et dix ans plus tard, Nico Deboel et son épouse Sofie Ceulemans reprirent l'établissement, qui fera la part belle à la cuisine raffinée. Évolution suivant les goûts de la clientèle « Bien que certains habitués fréquentent l'établissement depuis plus de 30 ans, notre clientèle a bien changé », explique Nico Deboel. Et sa partenaire de poursuivre : « Au fil des années, en particulier pendant la dernière décennie, nous avons remarqué que l'intérêt pour la petite restauration n'a cessé de diminuer. C'est pourquoi nous avons récemment retiré les crêpes de la carte car elles ne trouvaient plus guère preneur, alors qu'auparavant, elles se vendaient sans discontinuer. En revanche, la cuisine de notre restaurant est de plus en plus demandée. Les habitudes de table ont bien changé au fil des ans. En effet, voici environ 20 ans, les clients commandaient en tout et pour tout un plat. Désormais, ils viennent principalement pour un menu trois services. Auparavant, il importait surtout que les assiettes soient bien remplies mais aujourd'hui, les clients préfèrent une cuisine plus raffinée. » « Dans ce contexte, l'établissement a évolué au fil des ans suivant les goûts de nos clients », déclare Nico Deboel. Les entreprises, elles aussi, fréquentent de plus en plus le Nicoty. « En plus de la brasserie et du restaurant, nous disposons de salles séparées pouvant accueillir

Rénovation systématique La passion des premiers gérants a été transmise à la génération actuelle. Nico Deboel et Sofie Ceulemans ne restent pas non plus les bras croisés. « Voilà un an et demi que nous avons totalement rénové l'intérieur. Il s'agit de travaux que mes parents entreprenaient déjà tous les dix ans depuis l'ouverture de l'établissement. Aujourd'hui, pour la troisième remise à neuf, c'était notre tour. Dans un premier temps, nous nous sommes d'ailleurs limités à rénover la cuisine, puis seulement attaqués à la salle. La cuisine est et restera le cœur même de notre restaurant ». Et Sofie Ceulemans de préciser : « C'était touchant de voir que certains clients fidèles redoutaient quelque peu de voir disparaître l'ancien intérieur. Ils craignaient de ne plus se sentir chez eux dans le nouvel environnement. Ce ne fut heureusement pas le cas ». « La rénovation de l'intérieur a même propulsé notre chiffre d'affaires.

Un couple travaillant main dans la main Compte tenu de la semaine de travail qui, selon Nico Deboel, « démarre le mercredi matin et se poursuit jusqu'à ce que les derniers clients quittent l'établissement le dimanche soir », la vie professionnelle dans l'Horeca n'est pas évidente. « Ensuite, nous ne profitons même pas de nos deux jours de fermeture, à savoir le lundi et le mardi car ils sont généralement consacrés à la gestion et autres formalités. »

« Auparavant, il importait surtout que les assiettes soient bien remplies mais aujourd'hui, les clients préfèrent une cuisine plus raffinée. » Pendant ces longues journées, le travail en partenariat est une réussite pour Sofie Ceulemans et Nico Deboel. « Il est en soi bien préférable pour un couple d'être réuni dans le même établissement et de pouvoir travailler ensemble plutôt que de se retrouver dans une situation où l'un des deux partenaires travaille dans l'Horeca tandis que l'autre est

voie. Pour notre part, nous désirons être un restaurant gastronomique qui soit et reste abordable et accessible à tous. Un établissement bucolique plein d'ambiance où les clients de tout âge se sentent chez eux ». Et Nico Deboel de poursuivre : « En outre, nous souhaitons également continuer à nous distinguer en mettant autant que possible la main à la pâte et en proposant des produits frais du jour, tout comme l'ont fait mes parents depuis le premier jour. Aussi préparons-nous nos propres biscuits et petits pains, cuisinons nos propres bouillons, etc. Il ne s'agit peut-être pas de la méthode de travail la plus rentable mais nous sommes certains qu'elle porte ses fruits car elle nous permet de nous différencier. Par exemple, nous avons introduit des croquettes maison au jambon, au fromage et aux chicons dans le menu. Celles-ci, en plus d'être originales, sortent tout droit de notre cuisine et nos clients le savent. Nous offrons ainsi notre interprétation personnelle d'une cuisine relativement classique que nos clients savent apprécier. » La fédération Horeca en guise de source d'inspiration Nico Deboel change le menu et la carte tous les mois. « Pour ce faire, je puise l'inspiration en dînant chez mes collègues mais aussi sur Internet et chez les grossistes Horeca. À cet égard, les cours dispensés par Horeca Academie et Horeca Vorming

© Michael De Lausnay Lorsque nous avons rouvert nos portes, nous avons ainsi accueilli plus de clients que d'ordinaire. Depuis la rénovation, notre chiffre d'affaires se maintient à un niveau supérieur à celui enregistré auparavant » explique Nico Deboel. Désormais, le couple forme déjà de nouveaux projets. « Après l'intérieur, nous désirons rénover toute la façade du bâtiment, à l'été prochain. Par ailleurs, nous allons totalement refaire la terrasse et le parking. Il s'agira du point d'orgue de notre 30e anniversaire. »

occupé par un boulot « classique », de neuf à dix-sept heures. Travailler dans l'Horeca a une grande incidence sur la vie privée. Il arrive souvent qu'après un certain temps, dans les couples où un seul partenaire travaille dans l'Horeca, soit celui-ci quitte le monde de l'Horeca, soit la relation bat de l’aile... » Tracer sa propre voie Interrogé sur la recette de leur réussite, Nico Deboel et Sofie Ceulemans sont très clairs : « Il est tout à fait primordial de créer une identité unique et de tracer sa propre

Vlaanderen sont très intéressants. Chaque année, j'assiste à 2 ou 3 formations. Le contenu des cours est toujours très passionnant. Ceuxci présentent de nouvelles idées et possibilités. En outre, il est au moins tout aussi intéressant de pouvoir échanger avec les collègues. Je trouve formidable de pouvoir parler avec eux et de les consulter. » ➜ www.nicoty.be Willem Bonneux


➜ I P.16 ➜ I remarque I

Présentation des nouveautés d’ISPC Océan Marée Deux fois par an, le grossiste ISPC Océan Marée présente ses nouveaux produits à la presse spécialisée. Pour vous, Ho.Re.Ca Journal a sélectionné les plus innovants.. La nouvelle gamme d’ISPC Océan Marée fait la part belle aux produits sains, écologiques, naturels et sans allergènes – des produits que le consommateur est également prêt à payer plus cher.

Le rayon poissonnerie du grossiste propose en exclusivité le « cobia », un poisson fin à la chair ferme et savoureuse, qui ressemble au requin. Élevé en eau de mer au Canada, le cobia ne contient pratiquement pas d’arêtes. Il se mange cru, cuit ou frit et peut aisément remplacer le thon (qui souffre de surpêche) dans toutes les préparations.

Nous consommons énormément d’agneau. Or, la viande de chevreau est tout aussi délicieuse. ISPC Océan Marée la propose précuite et emballée sous vide : il suffit de la réchauffer et c’est prêt ! La « poule soie » est un gallinacé à la chair noire, dont le goût rappelle quelque peu celui du gibier. Quasiment inconnue chez nous, la poule soie est pourtant considérée comme un mets raffiné en Chine.

En guise de tapas originales, vous pouvez servir de petites pêches dénoyautées en bocal mais également en accompagnement d’un plat (au fromage). Autre idée alléchante pour l’apéritif : des chips de lentilles, de papadum, d’houmous ou encore de quinoa. Elles contiennent 30 % de matières grasses en moins et sont tout aussi savoureuses que les chips traditionnelles. ISPC Océan Marée propose plusieurs goûts différents.

Les produits sans gluten dominent le rayon boulangerie et pâtisserie. Proposés en deux tailles différentes, les petits pains creux Brostei (blancs et gris) de Carl Siegert font également de l’œil aux chalands. Ils sont faciles à garnir et apportent une touche d’originalité sur un buffet. Les poudres végétales Essentials se déclinent en quatre variétés : fleurs, feuilles, fruits et racines. Sans additifs, elles peuvent apporter un plus à vos préparations. Les Brogdale Juices raviront ceux qui préfèrent ne pas consommer d’alcool. Ces boissons sont produites à base de fruits naturels et contiennent peu de sucre.

La « crema di lardo » se substitue délicieusement au beurre ou à l’huile. Il s’agit de matières grasses extraites de morceaux de lard d’une qualité exceptionnelle.

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➜ I P.17 ➜ I theme I

Vêtements professionnels : priorité à la qualité, au confort et à la facilité d'entretien

Le choix des vêtements professionnels ne saurait être pris à la légère. En effet, par la sélection des couleurs et une éventuelle personnalisation, les uniformes du personnel peuvent véhiculer l'identité visuelle de votre établissement. Le confort revêt une grande importance pour les travailleurs et permet, qui plus est, de réduire les accidents du travail.

Les vêtements professionnels dignes de ce nom répondent à différentes conditions : - Ils sont confectionnés dans un tissu de qualité, teint et résistant, sans être trop lourd, souvent un mélange de polyester et de coton (P/C) ou une étoffe 100 % coton (de préférence égyptien). Le coton égyptien est la meilleure qualité qui soit ; il ne jaunit ni ne se rigidifie. Le polyester, pour sa part, est résistant et se froisse moins facilement. Toutefois, les textiles purement synthétiques ne

sont pas recommandés. L'étoffe la plus couramment utilisée est le tissu mixte P/C, en raison de sa légèreté. Ce mélange absorbe moins rapidement les taches que le coton. Il est également plus facile d'entretien et présente une durée de vie plus longue. Quant aux personnes allergiques au polyester, n'ayez crainte, votre sensibilisation est prise en compte grâce à une doublure en coton et un extérieur en polyester. - Ils sont agréables à porter et peuvent être régulièrement lavés à 60 °C, sans incidence sur la couleur, la forme ou la taille de ceux-ci. Évitez les produits agressifs et les températures de lavage excessives car ils réduisent la durée de vie du textile. - Ils présentent une coupe bien pensée, de sorte qu'ils continuent à bien tomber même après avoir été portés et lavés plusieurs fois. De nos jours, il est primordial que les vêtements professionnels soient cintrés et flatteurs, d'autant que les cuisines ouvertes gagnent en popularité. - Un uniforme original attirant et retenant l'attention s'inscrit parfaitement dans une stratégie marketing mûrement réfléchie. Il permet également d'identifier tous les membres du personnel au

Que dit la législation ? Le domaine des vêtements de travail est, lui aussi, régi par une législation. Celle-ci opère une distinction entre les uniformes et les équipements de protection individuelle (EPI).

Vêtements de travail L'article 2 de l'Arrêté Royal du 6 juillet 2004 impose à l'employeur de fournir des vêtements aux travailleurs lorsque ceux-si risquent de se salir en travaillant. Cette obligation cesse lorsque les travailleurs sont tenus de porter un uniforme en vertu d'une CCT. Le secteur Horeca est, pour sa part, soumis à la CCT du 22 mars 1989 qui mentionne que, conformément aux traditions et aux coutumes de l'industrie hôtelière, les travailleurs dont la fonction exige le port d'un uniforme sont censés disposer d'uniformes de travail standardisés pour exercer leur activité. En tant qu'employeurs, vous êtes dès lors tenu de fournir ces vêtements à votre personnel. Vous pouvez éventuellement opter pour un uniforme type (aux couleurs de l'établissement). Dans le cas où l'employeur ne fournit pas et n'assure pas l'entretien et le lavage de ces uniformes standardisés, les travailleurs qui en supportent la charge reçoivent une indemnité de : - 1,62 euro par journée de travail pour la fourniture des uniformes ; - 1,62 euro par journée de travail pour l'entretien et le lavage de ceux-ci. Ces montants sont indexés

annuellement et sont exemptés de cotisations ONSS et de précompte professionnel. Même lorsque l'employeur laisse son personnel libre de choisir ses vêtements de travail et n'impose donc aucun uniforme, il est redevable d'une indemnité. Les uniformes ne peuvent être portés en dehors des heures de travail. Toutefois, les vêtements de tous les jours ne portant pas le nom de l'établissement peuvent être portés en dehors des heures de travail. Si, en pareil cas, l'employeur octroie tout de même une indemnité, le fisc est en droit d'exiger le paiement du précompte professionnel sur celle-ci. EPI L'Arrêté Royal du 13 juin 2005 relatif à l'utilisation des équipements de protection individuelle est également d'application en la matière. Ledit acte oblige l'employeur à analyser les risques et à prendre des mesures satisfaisantes en vue de prévenir ceux-ci. Lorsque ces mesures de prévention ne suffisent pas, le port de vêtements de protection est obligatoire. Si l'imposition de vêtements de protection doit être soumise au conseiller en prévention, au médecin du travail et au CPPT pour avis, il reste que l'employeur choisit lui-même les vêtements de protection à porter.

Les vêtements de protection sont obligatoires pour : - les travailleurs occupés en des lieux où on trouve des liquides ou des boues ; - les travailleurs exposés à avoir les pieds mouillés, par exemple, dans les cuisines ; - les travailleurs exposés à avoir les pieds souillés par des matières toxiques, caustiques ou irritantes ; - les travailleurs exposés à avoir les pieds souillés par des matières organiques putrescibles ou des immondices dans les cas précités ; - les travailleurs occupés dans les chambres frigorifiques ; - les travailleurs occupés à la manutention de pièces pondéreuses risquant de leur blesser les pieds, lesquels portent des chaussures à bouts renforcés ; - les travailleurs exposés à des blessures aux pieds par des clous ou pointes en saillie, lesquels portent des chaussures à semelle renforcée ; - les travailleurs exposés à un risque accru de chute par glissade. Nombre de travailleurs du secteur Horeca se trouvent dans l'un des cas susmentionnés, pour lesquels les EPI sont obligatoires. En tant qu'employeur, vous êtes tenu de mettre les EPI à disposition et de les entretenir et ce, à vos frais. Chacun doit disposer de deux paires, lesquelles ne peuvent quitter l'entreprise. Lore D’hont

premier coup d'œil. Par ailleurs, les travailleurs préfèrent porter des vêtements attrayants, lesquels stimulent l'esprit de groupe. - Ils sont suffisamment respirants. Il s'agit d'un critère important, tant pour le personnel que pour la clientèle. En cuisine, il peut être intéressant de porter un T-shirt en coton sous la veste de travail. S'agissant du personnel de salle, une blouse ou une chemise comportant un pourcentage maximal en coton peut être une solution. Les tissus combinés au dry-up, une microfibre absorbant la transpiration, représentent également une option envisageable. - Le textile ignifuge est une autre possibilité, en particulier pour le personnel de cuisine. Il est composé de polyester de haute qualité. Vestes de cuisine avec fermoir à pression ou fermeture éclair sont indispensables aux cuisiniers afin de se changer en un rien de temps. La toque reste de mise. - Les vêtements de travail doivent également protéger contre le froid des surgelés, la chaleur du four, les projections de graisse chaude et l'agressivité des produits d'entretien. - Prévoyez des chaussures de qualité, même pour le personnel temporaire car travailler dans l'Horeca est loin d'être une sinécure physiquement. Les chaussures doivent être résistantes, à la bonne taille et soutenir suffisamment les pieds et le dos. Veillez à opter pour une semelle antidérapante offrant suffisamment d'adhérence afin de réduire au maximum les risques d'accident du travail. Deux à trois paires à porter chaque jour en alternance ne sont pas un luxe excessif. - Ils sont disponibles en stock : choisissez des vêtements maintenus dans l'assortiment, de sorte que vous ne soyez pas confrontés à des différences de couleur ou à de longs délais d'attente lors de commande de réassort.

Les grands classiques Si les pantalons et vestes de cuisine noirs et blancs demeurent indémodables, les vêtements colorés ont aussi le vent en poupe pour les cuisiniers. En salle, un pantalon (de ville) noir avec une blouse ou une chemise noire ou blanche restent des incontournables, de même que les gilets et les tabliers (couvrant ou non uniquement la partie inférieure du corps). Gris, sable, café, taupe et beige sont les couleurs les plus populaires dans les identités visuelles, après les coloris terre et les teintes naturelles. Les restaurants branchés osent souvent des couleurs plus vives, généralement associées au logo. Conseils - Choisissez des vêtements à la bonne taille, qui ne soient ni trop grands afin d’éviter que vous ne vous accrochiez quelque part, ni trop petits afin de ne pas entraver la circulation sanguine ni de provoquer des irritations cutanées et des infections. - Gardez un jeu de vêtements de rechange à portée de main. - Consultez votre fournisseur et communiquez-lui autant d'informations que possible sur vos attentes, les conditions de travail et les produits utilisés. N'oubliez pas que l'huile de friture et des woks ont tendance à éclabousser. Mentionnez si l'établissement est de grande ou de petite taille, se réchauffe rapidement ou est bien aéré, si de nombreux aller-retour doivent être effectués avec des plats chauds ou des plateaux, si les températures sont changeantes (dans l'établissement ou sur la terrasse), etc - Pour des raisons d'hygiène, rangez séparément les vêtements professionnels et privés dans un espace bien ventilé. Remplacez les vêtements de travail lorsque cela se révèle nécessaire et les vestes et tabliers, tous les jours. Aérez les vêtements et changezles quotidiennement. Contrôlez la présence de taches tous les jours. Lore D’hont

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« La bière est un produit qui se consomme avec modération »

La meilleure serveuse de bière du monde se rend en Chine monde des serveurs de bière (« Stella Artois World Draught Masters »), qui se tenait à Cannes, en marge du festival de cinéma dont la ville est le théâtre chaque année. Depuis lors, Marjolein remplit son rôle d’ambassadrice avec enthousiasme, même s’il faut souvent faire preuve d’organisation pour combiner cette activité à ses études et ses stages de médecine.

Lorsque vous lirez ces lignes, Marjolein Geuens se trouvera à Shanghai pour enseigner aux barmans chinois l’art de servir la bière parfaite. Cette étudiante limbourgeoise, en sixième année de médecine à l’Université catholique de Louvain, remplit ainsi son rôle d’ambassadrice des « Stella Artois World Draught Masters ». « De par ma formation médicale, la question de la consommation responsable d’alcool m’intéresse énormément. Qui sait, peut-être que j’orienterai ma carrière dans cette direction » s’amuset-elle. « Mais pour l’heure, je me concentre sur mes études ! » Le hasard joue parfois un rôle majeur dans le destin d’une vie. Pour gagner un peu d’argent de poche, Marjolein Geuens, une étudiante de 25 ans, se fait embaucher au café « ‘t Archief » de Louvain, situé à deux pas de la place du Vieux Marché. C’est dans cet établissement qu’elle découvre le monde fascinant de la bière. Il faut dire que son patron, Igor Van Driessche, en est un grand amateur. Il met d’ailleurs un point d’honneur à ce que chaque bière servie dans son café le soit de manière irréprochable. Dans cette optique, il pousse également son personnel à participer au championnat du monde des serveurs de bière. Un travail à dimension humaine « Je suis la deuxième employée de "’t Archief" à remporter ce prix » explique Marjolein. « Je me suis inscrite avec trois collègues aux épreuves de

sélection : la première a eu lieu au niveau de la ville de Louvain, la seconde à l’échelle nationale. Nous nous sommes, tous les trois, préparés à la compétition sur notre lieu de travail. Il faut avant tout maîtriser parfaitement les neuf étapes du rituel de service mais aussi apprendre à respecter les délais impartis. En l’occurrence, il s’agissait d’accomplir ces étapes en trois minutes maximum. Servir une bière correctement, c’est en effet une question d’entraînement. En outre, il faut également savoir garder son calme lorsque l’on participe à un championnat de cette importance. Pour ma part, cela ne me pose aucun problème car en servant, on ne peut pas se permettre d’avoir les mains qui tremblent. »

« Servir une bière correctement, c’est une question d’entraînement » Cependant, la maîtrise technique du barman ne suffit pas à faire de lui un bon serveur. « Il faut encore y ajouter une dimension sociale et humaine » précise Marjolein. « C’est ce que je trouve le plus intéressant. Lorsque des clients viennent boire un verre au café, vous devez veiller à ce qu’ils s’y sentent à l’aise. Il faut tisser des liens avec eux, à l’instar d’un médecin avec ses patients. » Entre ateliers et événements Le 17 mai dernier, Marjolein Geuens a remporté la finale du championnat du

« J’effectue actuellement un stage en neurologie, à Ostende » expliquet-elle. « Je suis également amenée à assurer des gardes de nuit ou à opérer des patients en urgence. Les stages que nous faisons cette année nous permettent de goûter à toutes les disciplines de la médecine. J’aimerais beaucoup me spécialiser dans la chirurgie mais je ne prendrai ma décision qu’après avoir terminé entièrement le cycle. Il faut en effet savoir s’organiser pour combiner de telles études à un rôle d’ambassadrice pour les "World Draught Masters". Si je ne sais toujours pas m’organiser d’ici la fin de l’année, je n’y arriverai jamais ! » Cette année, Marjolein a déjà présenté plusieurs ateliers et participé à quelques événements, tels que la manifestation culinaire « Hapje Tapje », à Louvain, la journée d’ABInbev organisée pour ses travailleurs à Blankenberge ou encore le weekend de la bière, à Bruxelles. Elle a également travaillé à la réalisation d’un film promotionnel. Mais ce voyage en Chine est sa première mission à l’étranger. « J’ai hâte d’y être » nous a-t-elle confié juste avant son départ. « C’est précisément la raison pour laquelle je tiens ce rôle d’ambassadrice. Je veux découvrir d’autres cultures, partir à la rencontre des gens et faire passer un message. J’espère avoir l’occasion de faire encore d’autres voyages. Ce serait d’ailleurs avec un immense plaisir que je continuerai à promouvoir une consommation d’alcool responsable. Au café, je ne sers jamais de bière à un client qui en aurait déjà manifestement trop bu. »

Cet endroit, moins de 12 km de la E 40 à Wetteren, 19 km d’Oudenaarde, 22 km de Gand, 23 km de Alost et 45 km de Bruxelles, est assez bien situés. L’espace de l’édifice avec une surface habitable de 1 143 m², sur un terrain de 7.440 m², compte plusieurs salons et 12 chambres (à coucher) spacieuses. Une extension dans le bâtiment principal à 15 et 10 sur le terrain est certainement possible.

Troisième modèle d’une série à succès, la nouvelle Skoda Fabia a pris un peu d’embonpoint mais très faiblement, afin de répondre aux standards élevés de la concurrence. Il y a un réel effort d’augmentation de l’habitabilité ainsi qu’un changement notable de design. Un nouveau dessin et une voiture plus confortable, voici en résumé le produit de cette nouvelle évolution.

Skoda ne pouvait pas se permettre de toucher aux fondamentaux. Le constructeur ne voulait pas casser la chaîne du succès, commencée en 1999. La Belgique, à l’instar de toute l’Europe, a également validé les choix des concepteurs précédents. La Skoda Fabia a toujours été un grand succès sur le marché belge.

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La situation concrète suivante a été soumise A = le salaire brut indiqué sur la DmfA au SPF Finances : un entrepreneur exploite un La cotisation est calculée sur la partie salon de glace et est très probablement pour le code salarial 1 (à 108% pour obligé de l’indemnité de rupture, établie d’utiliser une caisse enregistreuse les ouvriers) ; équipée sur base des prestations réalisées d’une boîte noire. Sous le même numéro à B = le nombre de jours indiqué pour de le tVA, l’entrepreneur possède également partir du 1er janvier 2014. Ceci signifie une code de prestation 1 ; charrette à glaces qu’il utilise la journée que la cotisation n’est due que sur et qui le C = le nombre d’heures indiqué pour contient 100% de glaces à emporter. montant de l’indemnité de rupture Le SPF qui le code de prestation 1 ; Finances communique que, dans ce cas, la serait redevable si le travailleur avait été charrette à glaces est considérée D = le nombre d’heures de la comme embauché, après le 31 décembre un dispositif séparé et, étant donné 2013. personne employée à temps plein qu’il ne Lorsqu’un terme est mis d’un commun s’agit que de glaces à emporter, l’exploitant dans l’entreprise ou, à défaut, dans ne le accord au contrat de travail, la cotisation devra pas utiliser de caisse enregistreuse avec secteur. boîte noire. n’est due que sur la partie de l’indemnité de rupture relative à la période, à partir ÉLARGISSEMENT DE LA LIMITE du 1er janvier 2014. Dans ce cas, INTERNE l’employeur doit proratiser le montant La CCt sectorielle du 13 janvier 2014 de permet l’indemnité de rupture en fonction aux entrepreneurs du secteur d’étendre des la limite prestations. interne de la durée de travail de 130 heures à partir du 1/01/2014 et jusqu’à 143 heures à partir du 1/07/2014. Un entrepreneur du secteur horeca qui souhaite y faire appel doit le signaler à la Commission paritaire de l’industrie hôtelière. S’il existe un syndicat au sein de l’organisation, la conclusion d’une convention collective avec toutes les organisations représentatives dans la délégation syndicale est nécessaire.

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➜ I P.20 ➜ I actualite I

Horeca et politique

© Elke Sengier

L’horeca est un élément essentiel de notre société et de nombreux politiciens s’intéressent à ce qu’il se passe dans ce secteur. Ils interrogent les ministres compétents, recherchant des faits et des informations

concrets. Ho.Re.Ca Journal les a discrètement observés. Le nouveau Secrétaire d’État à la Lutte contre la fraude sociale, Bart Tommelein (Open VLD), a été le premier à passer son « grand oral »

devant le Parlement fédéral – un exercice moins périlleux qu’il n’y paraît car s’il s’agit bien pour le Parlement « d’auditionner » les nouveaux ministres, ceux-ci n’ont en réalité pas grand-chose à craindre. Bart Tommelein a toutefois défendu âprement son projet, en abordant, entre autres, la question de l’horeca. Il fait ainsi de la lutte contre le travail au noir dans ce secteur la première de ses priorités. Dans cette optique, le gouvernement instaurera un nouveau système d’emplois très flexibles (ou « flexi-jobs ») d’ici l’été 2015. Face aux critiques de la gauche pour qui ces flexi-jobs ne seraient qu’une copie conforme des mini-jobs, tant décriés, que connaît l’Allemagne, le secrétaire d’État a expliqué que « le système des mini-jobs permet aux chômeurs de retrouver un emploi, tandis que la formule des flexi-jobs s’adresse aux travailleurs sous contrat à quatre cinquièmes (au minimum) auprès d’un seul employeur.

cita

tions « Lorsque l'on vient me demander

Ces travailleurs ont l’occasion d’augmenter leurs revenus car les flexi-jobs prévoient une réduction de la cotisation patronale, qui passe de 33 à 25 % et une cotisation des salariés égale à 0 %. En d’autres termes, le travailleur touche 8 euros nets sur un montant de 10 euros bruts. » L’instauration de ce système s’accompagnera, en janvier 2016, de l’introduction du nouveau système de caisse enregistreuse dans tous les établissements horeca qui réalisent au moins 10 % de leur chiffre d’affaires en vendant de la nourriture. « Je m’inspire du système des titresservices, qui a permis d’éradiquer le travail au noir dans le secteur du nettoyage. J’espère parvenir au même résultat dans le secteur horeca » a conclu ambitieusement Bart Tommelein. Plus de doute, le nouveau gouvernement a bien pris ses fonctions.

conseil, j'essaie de sonder

Ludwig Verduyn

effet, tension et décontraction

subtilement les préférences de mon interlocuteur. Est-il un adepte du classique ou quelque chose de plus osé conviendrait-il ? Une origine européenne est-elle de mise ou puisje proposer une provenance plus exotique ? Il en va de même pour le budget. » Sepideh Sedaghatnia (sommelier au « ’t Zilte »), dans l'hebdomadaire Weekend Knack. « J'en suis arrivé au point où j'ai besoin d'une réponse à toutes mes questions, raison pour laquelle je me fais assister par un coach sportif et un coach mental. L'encadrement est associé à des techniques de respiration et de relaxation. En musculaires vont de pair avec crispation et détente mentales. Mon nouveau mode de vie sain m'a

Le 7 mars 2015, chouchoutons les femmes à l’occasion de l’Apéro national ! Pour donner envie aux femmes de participer à cet événement, nous lancerons une campagne télévisée ainsi que sur Facebook. N’oubliez pas d’activer vos réseaux ! Pourquoi participer ? Tous les participants bénéficieront d’une place dans notre galerie d’honneur sur ➜ www.fiersdenosbieres.be, qui reprendra la liste de tous les établissements participants ainsi qu’un lien vers leur site internet et/ou leur page Facebook. Un bon moyen d’attirer de nouveaux clients et de fidéliser les anciens ! Après votre inscription, vous recevrez le ‘kit Apéro national’ : sous-bocks, affiches, carte des saveurs et un autocollant pour votre vitrine. Ce dernier vous permettra d’annoncer l’arrivée de l’action bien à temps dans votre établissement. Par ailleurs, l’Apéro national bénéficiera d’une campagne de publicité nationale via différents médias.

Chaque femme peut trouver une bière belge qui correspond à ses goûts. Le 7 mars, participez à l’Apéro national de ‘Fiers de nos bières’ et aidez vos clientes à découvrir leur bière favorite. Ambiance garantie !

Vous désirez participer ? ‘Fiers de nos Bières’ met à votre disposition un ‘kit Apéro national’. Celui-ci contient des sous-bocks, affiches, carte des saveurs ainsi qu’un autocollant pour votre vitrine … de quoi créer une ambiance sympathique.

La soirée du 7 mars 2015 s’annonce chaude pour l’horeca belge : de nombreuses femmes seront accompagnées de leur partenaire et amis. Nous sommes certains que beaucoup resteront bien après cette heure d’Apéro national !

La journée internationale de la Femme se déroulera le dimanche 8 mars 2015. Vous pouvez nous aider à la transformer en un « week-end » de la femme. La fête commencera, en effet, dès le 7 mars par un Apéro national. L’objectif est de créer un moment de convivialité pendant lequel les femmes pourront découvrir les bières belges en compagnie de leurs ami(e)s. Profitez de cette opportunité pour proposer, à vos clientes, certaines bières belges exclusives !

De 18h30 à 19h30, les femmes se verront offrir gratuitement une bière belge. Mais pas n’importe laquelle, celle qui leur correspond parfaitement. Sucrée, amère ou fruitée ? Désaltérante et légère ou plus corsée ? Un grand classique ou un exemple exclusif de l’art brassicole belge ? La carte des saveurs sera là pour les aider à trouver la bière qui leur correspond le mieux.

En résumé, vous offrez une bière gratuite à chaque femme qui vient dans votre établissement le 7 mars entre 18h30 et 19h30, et vous bénéficiez d’un retour important. Vous êtes intéressé ? Inscrivez-vous à partir du 24 novembre sur ➜ www.fiersdenosbieres.be/horeca. Idée utile : Invitez un journaliste local, cela pourrait vous rapporter un petit article en plus !

permis de perdre dix-sept kilos et de maîtriser mon stress. Je suis fier de parvenir à garder mon calme et de ne pas avoir besoin de râler ni de hurler sur mon personnel. L'irascibilité ne mène à rien et vociférer ne correspond pas à mon style culinaire, naturel et simple. (...) Aujourd'hui, nous servons moins d’assiettes et les plats sont de qualité supérieure. Notre objectif consiste à étonner nos clients par

À propos de Fiers de nos Bières Les brasseurs belges et le VLAM ont lancé conjointement la campagne ‘Fiers de nos Bières’ début 2014. Son objectif est d’inviter les Belges à montrer leur fierté vis-à-vis des bières belges. De manière générale, nous sommes souvent trop réservés, nous manquons de fierté envers un produit qui bénéficie pourtant d’une large reconnaissance internationale. En peu de temps, la campagne ‘Fiers de nos Bières’ peut s’enorgueillir d’un joli palmarès. Trois spots télévisés, le Bar national lors du ‘Belgian Beer Weekend’, le site internet central ➜ www.fiersdenosbieres.be et une page Facebook qui compte plus de 37.000 adhérents enthousiastes ont déjà pu éveiller la fierté des Belges. Nous continuerons en 2015. En tant qu’ambassadeur, vous êtes invité à participer aux actions et à profiter de l’attention accordée aux bières belges.

la pureté de nos produits, non par la quantité des services. Auparavant, après le vingtième plat, les convives ne se souvenaient plus de ce qu'ils avaient mangé. C'était excessif. » Gert De Mangeleer (Hertog Jan), dans l'hedomadaire Weekend Knack.

« Les gens se soucient davantage de leur santé et recherchent une cuisine allégée, pauvre en crème et en matière grasse mais aussi des produits issus de l'élevage biologique et davantage de légumes. » Peter Goossens (Hof van Cleve), dans le quotidien De Standaard. « En Belgique, le coût du travail est élevé et il le restera très probablement. Dès lors, que faire ? Concevoir un restaurant où l'on peut manger de la bonne cuisine mais organisé de telle sorte que qualité et personnel restreint puissent aller de pair. » Jo Bussels (Love Fish), dans le quotidien De Tijd.


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