Mons 2015, c'est parti! Le 24 janvier, Mons devenait capitale culturelle européenne pour une année complète. C’est la première fois en 30 ans qu'une ville wallonne est élue à ce titre. Voilà donc une véritable aubaine pour les acteurs de l'horeca. Hôtels, restaurants et cafés ont été littéralement pris d'assaut. ➜ P. 4
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Le « Viva Sara Kaffée », plus qu’un café
« Une table en terrasse, s’il vous plaît » Un établissement horeca qui aménage une terrasse couverte pour l’hiver en sort toujours gagnant. Une enquête montre qu’après avoir sauté le pas, plusieurs entrepreneurs horeca ont constaté une hausse sensible de leurs revenus. Une terrasse couverte permet non seulement de passer un hiver des plus compétitifs mais aussi de prolonger les soirées en toute saison.
Le « Viva Sara Kaffée », à Courtrai, est la vitrine de la famille Deprez, grande spécialiste du café en Flandre occidentale. Les frères Bart et Peter Deprez ont trois « mots d'ordre » : le café, la persévérance et le plaisir. ➜ P. 21
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Ho.Re.Ca Vlaanderen Horeca Vlaanderen Ho.Re.Ca
JOURNAL KRANT
- maart 2015 NrNr 0364 - februari 2009 Nr 64 - Mars10 2015 Verschijnt keer Verschijnt 10 keer per per jaar jaar 10 numéros par Oplage: an 31.300 Oplage: 28.100 TIRAGE: V.U.31.300 Filip Vanheusden V.U. Jan De haes E.R. Filip Vanheusden Horeca Marketing Horeca Marketing Horeca Marketing Anspachlaan bus Anspachlaan 111 bus 4, 4, 1000 1000 brussel brussel BLVD. Anspach 111, 1000111 bruXELLES www.horecavlaanderen.be www.fedhorecavlaanderen.be www.horecabruxelles.be Afgiftekantoor: www.horecawallonie.be Afgiftekantoor: Mechelen Mechelen bureau d’émission: Malines
De officiële krant vanfédérations de federaties Ho.Re.Ca Vlaanderen, Brussel enWallonië Wallonië HoReCa Vlaanderen, Brussel en le journal officiel des ho.re.ca Bruxelles, wallonie et flandre
Le plan horeca ouvre la porte à une véritable solution auparavant par Jef Van den Bergh (CD&V) demandait la réduction du coût des heures supplémentaires. Willy Borsus (MR), Ministre des Classes moyennes, des Indépendants et des PME : « L’arrivée de la caisse blanche doit tenir compte de ce qu’il se passe dans la pratique et de la marche normale des affaires dans le secteur de l’horeca. La loi sera appliquée avec respect, de manière concertée et avec flexibilité. Nous ne laisserons certainement pas tomber le secteur. »
Problèmes de l’horeca « Divers partis politiques se montrent disposés à poursuivre la réflexion sur les problèmes qui se posent dans l’horeca. Nous invitons tous les intervenants à mettre au point ces propositions avec nous afin de parvenir à une véritable solution. Nous pourrons alors obtenir un secteur rentable et accueillant », affirme la Fédération HoReCa Wallonie. ➜ www.systemedecaisseenregistreuse.be Katia Belloy
La Fédération HoReCa Wallonie place beaucoup d’espoir dans le plan d’approche approuvé par le conseil des ministres sur proposition des Secrétaires d’État Sleurs et Tommelein. Le gouvernement s’y engage à mettre en œuvre les mesures d’accompagnement définies dans l’accord de gouvernement. De même, une charte sera conclue avec les services d’inspection fiscale et sociale afin que ceuxci n’utilisent pas l’officialisation des emplois dans le secteur au moyen des caisses blanches en 2016 pour effectuer des contrôles systématiques sur le passé. Enfin, une possibilité s’ouvre d’envisager d’autres mesures d’accompagnement en concertation avec le secteur.
La Fédération HoReCa Wallonie estime que les mesures qui figurent dans l’accord de gouvernement s’imposent de toute urgence mais qu’elles ne
Des partis politiques de divers horizons se montrent disposés à poursuivre la réflexion sur les problèmes qui se posent dans l’horeca suffiront pas à sauver le secteur. Pour assurer sa survie, il faudrait réduire les charges sur le travail pour le personnel fixe, élargir la durée du travail
autorisée et abaisser le taux de TVA sur les boissons non alcoolisées.
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Le signal envoyé par plus de mille entrepreneurs horeca lors d’une manifestation contre l’introduction de la caisse enregistreuse sans mesures supplémentaires a été reçu cinq sur cinq. Ces mesures d’appoint doivent maintenant être mises en œuvre rapidement. Propositions de loi Nele Lijnen et Egbert Lachaert (Open Vld) ont déposé une proposition de loi en vue de permettre le recours aux flexi-jobs pour le personnel sous contrat. Cette proposition instituant des « flexi-heures » ne figure pas dans l’accord de gouvernement mais le Secrétaire d’État Bart Tommelein (Open VLD) la soumettra à ses partenaires de coalition. Par ailleurs, une autre proposition de loi déposée
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➜ I P.2 ➜ I Editorial I Au gouvernement de prendre ses responsabilités ! La « Black Box » sera introduite dans le secteur de l’Horeca avant la fin de l’année 2015. Depuis toujours, et plus particulièrement depuis 2009, votre Fédération se bat pour faire comprendre les spécificités de notre secteur. Malgré cela et malgré le flou juridique entourant la Black Box, le gouvernement a mis toutes les mesures en place pour son introduction obligatoire avant la fin de cette année. Chaque exploitant devait s’inscrire avant le 28 février 2015 afin de recevoir une date d’installation de la fameuse Black Box dans son établissement. Le 6 février 2015, soit une dizaine de jours après notre rassemblement national sur la place de la Monnaie, le Conseil des Ministres annonçait le lancement du « Plan Horeca » … sur proposition de non moins de 5 ministres et secrétaires d’état. Selon le communiqué de presse du gouvernement, ce plan prévoit : - un engagement fort du gouvernement d’exécuter en 2015 les mesures concomitantes à l’introduction du système de caisse enregistreuse qui figurent dans l’accord de gouvernement - l’élaboration d’autres mesures en concertation avec le secteur - la simplification et l’harmonisation des systèmes d’heures supplémentaires, de travail occasionnel, de flexi-jobs, etc. - une charte avec les services d’inspection fiscale et sociale afin que ceux-ci n’utilisent pas l’officialisation des emplois dans le secteur pour effectuer des contrôles systématiques sur le passé.
➜ I actualite I
Qui décrochera le titre de Premier Cuisinier de Belgique 2016 ? Les prétendants au titre de Premier Cuisinier de Belgique 2016 (Prosper Montagné) doivent s’inscrire avant le 15 juin 2015. Les candidats ont jusqu’au 15 juin 2015 pour introduire un dossier comprenant trois recettes : - préparation froide ou chaude à base de maquereau, crevettes, cresson et gingembre - pigeonneau fermier du pays, chou vert, topinambour, foie d’oie et gueuze Cuvée René de Lindemans
- dessert à base de chocolat blanc Belcolade, vanille, citron vert et ananas Jean-Pierre Bruneau est ambassadeur du concours, qui en est cette année à sa 62e édition. Il conseillera les candidats et présidera les différents jurys. Peter Goossens sera pour sa part chargé de la composition du jury technique. Meilleur commis La direction du club a également décidé de décerner le prix du Meilleur Commis pour la première fois cette année.
Le titre « Premier Cuisinier de Belgique » est protégé par la loi. Le concours est quant à lui reconnu par le Ministre des Classes moyennes. Finale La finale se déroulera le lundi 5 octobre 2015 à l'école d’hôtellerie et de tourisme Spermalie à Bruges. Le règlement du concours est consultable sur le site internet du Club Prosper Montagné. ➜ www.club-prosper-montagne.be Katia Belloy
Le gouvernement rappelle en outre qu’il tient à garantir la viabilité du secteur compte tenu de son rôle socio-économique. Un calendrier a été établi pour la mise en oeuvre de ces mesures : - février/mars : groupes de travail inter-cabinets en vue d’approuver des lois et des arrêtés royaux en première lecture en Conseil des ministres - avril/mai : concertation sociale sur ces projets de mesures au sein de la commission paritaire et du Conseil national du travail - Juin : deuxième lecture au Conseil des ministres - Au plus tard le 01/10/2015 : mise en œuvre des réductions de charges supplémentaires et des autres mesures d’accompagnement. L’objectif sera de faire entrer en vigueur plusieurs mesures dès le 01/07/2015. Bart Tommelein, Secrétaire d’Etat à la Lutte contre la Fraude sociale, déclarait à cette occasion: « Nous examinerons avec l’horeca si les mesures actuelles sont suffisantes. Nous sommes disposés à poursuivre la réflexion sur le constat posé par le secteur horeca selon lequel un problème subsiste surtout pour les travailleurs salariés permanents. En outre, nous conclurons une charte avec les services d’inspection fiscale et sociale. Il n’est pas question de chasse aux sorcières dans l’horeca. Un secteur horeca sans fraude est important pour tout un chacun. Pour l’employeur, qui peut dormir sur ses deux oreilles. Pour le travailleur, qui constitue des droits sociaux. Et pour le contribuable, car si le travail au noir disparaît, cela implique à terme une baisse d’impôts pour chacun. » De son côté, Willy Borsus, Ministre des Classes moyennes, des Indépendants et des PME, affirmait : « Nous ne laissons pas tomber l’horeca. Au contraire, ces mesures d’accompagnement vont aider le secteur. Un exemple concret : permettre aux entrepreneurs de l’horeca d’engager du personnel facilement et avec souplesse, certainement pendant les périodes fort chargées, est capital et sera désormais facilité. De plus, d’autres mesures complémentaires pourraient encore être prises dans le cadre de mon ‘Plan PME’ ». Voilà où l’on en est mi-février, à l’heure de la rédaction de cet éditorial. Avouons que ces belles affirmations sont empreintes d’optimisme pour notre secteur. Disposons-nous d’autres alternatives que de faire confiance à nos gouvernants ?
(De g. à dr.) Le Président Robert Van Landeghem (« Restaurant Michel »), Peter Goossens (« Hof van Cleve ») et Jean-Pierre Bruneau (« Bruneau »).
Les pannes de paiement électroniques : quelles solutions ? - Selon le logiciel et le contrat que vous avez, l’assistance comme l’intervention sur place peuvent varier. Par exemple pour la formule GO du système ATOS – l’assistance technique comme administrative est prévue avec des restrictions. L’ensemble allant jusqu’à la formule Bizz ou Star qui permet une assistance technique 7j/7 selon les horaires et une assistance administrative, en ligne ou téléphonique, en plus d’une intervention sur place tous les jours. Pour plus d’information : http://be.worldline.com A-quelleassistance-avez-vous-droit-.htm
Notre Fédération plaide – et a toujours plaidé- en faveur du maintien de l’emploi, voire de la création d’emplois. Pour faire bouger les choses, un de mes homologues d’une autre région a utilisé un scénario catastrophe dans sa communication, préconisant des licenciements, l’augmentation des prix et/ou la réduction des heures d’ouverture. Son but était de conscientiser les exploitants horeca. Si les réformes annoncées se limitent aux réductions de charges du fameux « Plan Horeca », nul doute que le paysage Horeca belge va changer ! Pour nous, LA solution responsable réside dans l’instauration d’un système de taxation forfaitaire. Nos gouvernants nous ont entendus, mais, à ce stade, aucune initiative en ce sens n’a encore été prise. Un ballon d’oxygène serait pourtant le bienvenu dans notre secteur pour le rendre viable et lui permettre d’engager en masse. Il est grand temps que le gouvernement analyse comment réduire considérablement les charges patronales de nos petites et moyennes entreprises, grand temps qu’il vienne à la rescousse de cet ambassadeur qu’est l’horeca, si nous ne voulons pas tomber dans certains travers et passer de l’artisanat à la cuisine que nous qualifierons d’« industrielle » et synonyme de réductions d’emploi. Nous ne le souhaitons ni pour notre personnel, ni pour nos entreprises, ni pour la réputation culinaire de notre pays. Au gouvernement de prendre d’énormes responsabilités cette année. A nous de prendre les nôtres : nous ne baisserons en tout cas pas les bras et entreprendrons de nouvelles actions s’il le faut. A lui d’assumer. Yvan Roque Président Horeca Bruxelles
En l’espace d’une dizaine d’années, les paiements électroniques sont devenus essentiels pour n’importe quel commerce. Dans ce contexte, comment faire sans en cas de problèmes techniques ? Pourtant malgré cette situation, les pannes de paiement électronique restent le cauchemar des établissements Horeca. Une simple question : quelles solutions sont possibles ?
- Il reste aussi la possibilité que votre terminal de paiement soit en cause – dans ce cas un site comme celui d’Atos fourni une FAQ très étoffée pour répondre aux questions techniques spécifiques à chaque appareil http://be.worldline.com aide-pourvotre-terminal-de-paiement.htm - Un arrêt système peut aussi être la cause du dysfonctionnement. Les réseaux de paiement électronique
font en effet fréquemment des travaux d’entretien pour maintenir le potentiel de leurs réseaux. Pendant ces interventions, le réseau est indisponible et il est compliqué d’effectuer des opérations de paiements. En s’inscrivant aux E-mails d’information de votre opérateur, vous pouvez fréquemment être mis au courant de ce genre de perturbation. Que faire pour ses clients ? Dans les faits, les commerçants comme les établissements Horeca ne bénéficient que de peu de marge de manœuvre. Pourtant la grande distribution (Makro, Delhaize etc…) propose l’utilisation de la carte bancaire malgré les problèmes de réseau. Ils mémorisent les données pour les envoyer lorsque le système fonctionne à nouveau. D’autres enseignes comme Colruyt permettent le virement bancaire à partir d’une simple facture. Affaire à suivre donc… Christopher Trine
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Le LED : une solution simple pour innover.
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Dans le secteur Horeca, des données telles que le prix ou la qualité du service et de la nourriture sont évidemment importants. Pourtant, malgré ces nombreux paramètres, l’ambiance et l’éclairage de votre établissement feront beaucoup dans la manière dont les gens le perçoivent et apprécient tout le reste. Une enquête datant de 2012 du "Food and Bran Lab", laboratoire Américain de recherche sur l’alimentation le prouve : une ambiance plus détendue augmente le sentiment de satisfaction. Une lumière tamisée accompagnée d’un fond sonore étudié ferra donc beaucoup pour l’image de votre établissement. Les chercheurs se sont en effet livrés à une expérience très simple : deux groupes, la même nourriture, mais deux restaurants légèrement différents (un fast-food classique et fast-food déguisé en restaurant tendance).
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Alors que la même nourriture a été servie dans les deux restaurants, les clients du second ont jugé, leur repas meilleur que ceux du premier.
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Mons 2015, c'est parti! se produiront sur un kiosque. Le 19 septembre, sur cette même place, lors des fêtes de Wallonie, Salvatore Adamo, l'enfant du pays, donnera un concert unique accompagné d'un grand orchestre symphonique !
cité elle-même et s'est propagé au reste du pays, jusqu'en France. Voici quelques événements à épingler : - Bruges : du 5 au 27 septembre, plusieurs quartiers de la ville seront envahis par la caravane d'Uitwijken. Spectacles de théâtre, de cirque, concerts animeront la ville dans une grande fête populaire.
Pour les plus jeunes, une foule d'animations sera proposée tout au long de l'année, comme « Range ta chambre », une activité qui propose de (re)construire en 3D la chambre de Van Gogh. Jusqu'en août, aux Jardins du Beffroi, « L'Ile Enchantée », véritable parc d'attractions de jeux anciens, fera le bonheur des familles. Au mois de juin, une nouvelle oeuvre monumentale en bois d'Arne Quinze prendra place au même endroit que la précédente, rue de Nimy. Mons, ville d'art et d'artistes Nombre de personnages illustres vécurent à Mons et ils seront mis à l'honneur tout au long de cette année. Au BAM (Musée des Beaux-Arts de Mons), jusqu'au 17 mai, une exposition rassemblant 70 peintures et objets évoquent le séjour de Vincent Van Gogh à Cuesmes. Dès février, sa maison rouvre ses portes au public.
Le 24 janvier, Mons devenait capitale culturelle européenne pour une année complète. Près de 100.000 personnes s'étaient rassemblées pour cette soirée d'exception. C’est la première fois en 30 ans qu'une ville wallonne est élue à ce titre. Voilà donc une véritable aubaine pour les acteurs de l'horeca. Hôtels, restaurants et cafés ont été littéralement pris d'assaut. Certains affichant déjà complets depuis bon nombre de semaines, beaucoup de visiteurs ont dû se loger dans les villes avoisinantes. Tout au long de l'année, Mons vivra plus de 1.000 événements autour de la peinture, de la sculpture, du théâtre, de la musique, de la littérature, de la photographie, de la danse et de la gastronomie. Et cinq nouveaux musées ouvriront leurs portes. Dix-huit autres villes de Wallonie, de Flandre et du Nord de la France emboîteront le pas, sur le thème fort de la métamorphose. Et
pour que la fête soit complète, 80% des manifestations seront gratuites ! Quelques moments forts à retenir : Du 4 avril au 21 septembre, des «installations urbaines» débouleront sur la ville. Les rues se pareront d'oeuvres originales de jeunes artistes : paresseux dans les arbres, rivière de livres, menhirs en brique rouge, etc. Avec les beaux jours, plusieurs festivals fleuriront. Du 14 au 24 mai, à l’occasion du festival « Art en ville », Mons deviendra «Ville en Jeu(x)», une plaine de jeu géante multidisciplinaire pour les artistes et les visiteurs. Du 28 juin au 11 juillet, le « Festival au Carré », qui mêle différentes disciplines artistiques, aura pour thème les 5 sens. Du 17 au 26 juillet, un labyrinthe de 8.000 tournesols, clin d'oeil à l'exposition Van Gogh, envahira la GrandPlace de Mons. En août, ils seront remplacés par 250 transats où il fera bon écouter les musiciens qui
Jusqu'au 12 avril, dans la cour des Anciens Abattoirs, « Cubiculum Musicae Lassus » est une expérience visuelle et sonore qui consacre la musique polyphonique du compositeur montois Roland de Lassus, grand musicien de la Renaissance. Du 4 au 11 octobre, durant une semaine, artistes et chercheurs lui rendront hommage. C'est également aux Anciens Abattoirs que l'art contemporain chinois posera ses bagages, du 4 juillet au 4 octobre, avec l'exposition « La Chine ardente ».
Fiers des produits du terroir wallon mais également de toute la Belgique, les chefs montois ne manqueront pas de partager leur savoir-faire Du 10 octobre jusqu'au 13 décembre, à la chapelle du Bélian, l'oeuvre de l'architecte et sculpteur de la Renaissance Jacques du Broeucq revivra virtuellement, le temps d'une exposition. Un peu de poésie cette fois avec l'exposition «Verlaine. Cellule 252» qui débutera le 17 octobre au BAM, le poète ayant écrit une grande partie de son oeuvre à la prison de Mons. Cinq nouveaux musées pour le printemps Pour tout connaître sur la légende de Saint-Georges et sur la Ducasse, rendez-vous au Musée du Doudou, installé dans l'ancien Mont-de-Piété. A la chapelle du Couvent des Ursulines, l' « Artothèque » deviendra le lieu de conservation et de restauration du patrimoine montois.
- Namur : jusqu'au 30 août, au musée Félicien Rops et à la Maison de la Culture se tient une exposition d'oeuvres qui lient Rops et l'anversois Jan Fabre. Un parcours dans la ville permet de découvrir le travail de celui-ci.
Le « Mons Memorial Museum » témoignera des deux conflits mondiaux qui ont marqué la cité.
- Lille : du 26 septembre 2015 au 17 janvier 2016, lille3000 « Renaissance » propose d'explorer le monde du futur à travers la culture et les oeuvres les plus contemporaines.
En plus d’offrir l'un des plus beaux panoramas sur la ville, le Beffroi de Mons, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, ouvrira un centre d'interprétation dédié à son histoire. Reconnues également par l'UNESCO, les minières néolithiques de Spiennes ouvriront un nouveau centre d'interprétation : Silex's. Mons, patrimoine gastronomique Fiers des produits du terroir wallon mais également de toute la Belgique, les chefs montois ne manqueront pas de partager leur savoir-faire. Tous les acteurs de l'horeca sont prêts pour accueillir les visiteurs du monde entier. Cinquante-deux professionnels se sont d'ailleurs engagés à respecter une charte de qualité. Ils sont présents dans le guide des restaurateurs, disponible à l'Office du tourisme. Le 6 septembre, les Jardins du Beffroi accueilleront la 6ème édition du Dimanche Toqué. Ce banquet géant envahira également la Grand-Place. Des grands chefs de la région y proposeront de délicieux mets à petits prix. On annonce également un banquet aux épices du 16ème siècle et sans doute d'autres surprises gourmandes. Mons… ailleurs Mons 2015 s'étend bien au-delà de la
- Charleroi : du 23 mai au 6 décembre, au Musée de la Photo, l'exposition « In Out » abordera le travail de trois photographes sur les mutations paysagères, architecturales et urbanistiques de Mons. Beaucoup d'autres événements sont à découvrir sur les sites www.mons2015. eu et ➜ www.visitmons.be. France Gavroy
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de comparaison avec les autres modèles. Elle est plus grande, plus haute, avec un empattement réduit. L’espace est plus réduit pour les passagers à l’arrière. On se fait plaisir, pour le reste, il y a d’autres modèles ! Le coffre est généreux et offre 350 litres, de quoi vous permettre de travailler avec ce bel objet.
Fiat a complètement réussi son pari avec la Cinquecento. Les Italiens ont imposé leur présence sur le marché très étroit des véhicules dits « tendance ». Le constructeur italien a très vite compris qu’offrir une déclinaison de modèles, en partant d’un succès de base, permettait de diversifier sa cible et de pénétrer au cœur de toutes les familles.
De la petite citadine branchée à la familiale « trendy », voici maintenant que Fiat s’avance sur le terrain déjà fort occupé du SUV. C’est très bien joué, d’autant plus que les codes ont été préservés et sont présents dans la mémoire des aficionados de la 500 originelle.
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Horeca Formation Wallonie – Qui sommes-nous ? Horeca Formation Wallonie (ou le Centre Wallon de Formation et de Perfectionnement du Secteur Horeca) est une initiative des partenaires sociaux du secteur Horeca (Commission paritaire 302). La mission principale d’Horeca Formation Wallonie est d’initier, de soutenir et d’innover en développant des activités qui ont un lien avec la formation et le perfectionnement de tous ceux qui travaillent dans le secteur Horeca.
Nos services pour la formation des travailleurs Une offre de formations interentreprises Tous les semestres, Horeca Formation Wallonie propose un vaste panel de formations destinées aux travailleurs. Le programme propose des formations adaptées à chaque fonction et pour tout type d’établissement. Nos formateurs sont des professionnels, spécialistes dans leur matière. Nous nous basons sur le vécu professionnel des participants pour proposer des solutions, des outils, des recettes adaptées pour que, dès le lendemain, ils puissent être utilisés sur le terrain.
Pour bénéficier de ce défraiement, plusieurs critères doivent être respectés : - Le siège social de l’entreprise du travailleur est situé en région wallonne ; - Participer à l’entièreté de la formation suivie ; - Faire parvenir à notre secrétariat dans les 2 mois après la fin de la formation, la déclaration sur l’honneur, rédigée conjointement par l’employeur et le travailleur précisant, que le(s) jour(s) de formations n’est (ne sont) pas rémunéré(s) ainsi que les coordonnées exactes de l’employeur et du travailleur ; - Ne pas dépasser le montant de 98,00 € par année civile. Le document reprenant ces différentes modalités et le formulaire à compléter sont remis aux participants lors de chaque formation. Le Contrat d’Apprentissage Industriel (CAI) En plus de nos services de formation à l’attention des professionnels du secteur Horeca, nous vous proposons également de prendre connaissance de la formule du Contrat d’Apprentissage Industriel (CAI). Si vous souhaitez en savoir plus sur ces possibilités, prenez contact avec nous !
Ce ne sont pas moins d’une centaine de formations qui vous sont proposées dans cette brochure.
Une aide spécifique à la formation en Wallonie Le défraiement horaire Depuis le second semestre 2006, Horeca Formation Wallonie octroie un défraiement horaire de 7,00 € aux travailleurs du secteur Horeca qui participent aux formations pendant leurs jours non rémunérés.
HORECA FORMATION WALLONIE Avenue Gouverneur Bovesse, 35 bte 2 5100 JAMBES Tél : 081/ 72 18 84 Fax : 081/ 72 18 85 formationwallonie@horeca.be
Formations disponibles pour le mois d’avril 2015 Formation Initiation à la dégustation et découverte de la Loire Le service des mets : initiation Un chef d’équipe efficace L’autocontrôle dans le secteur Horeca Savoir parler avec son comptable Rhum Mixologie
Location Habay
Date Heure Me 01/04/2015 14h00-18h00
La Louvière Me 01/04/2015 Jambes Lu 20 et 27/04/2015 Mouscron Lu 20/04/2015 Louvain-la- Ma 21/04/2015 Neuve Mons Ma 21 et 28/04/2015 Barchon Me 22/04/2015
14h00-18h00 09h00-17h00
Me 22/04/2015 Me 22 et 29/04 et 06/05/2015 Me 22 et 29/04/2015 Lu 27/04 et 04/05/2015 Ma 28/04/2015
14h00-18h00 09h00-16h00
L’anglais dans l’Horeca : niveau intermédiaire en un jour Les poissons crus et cuits Nivelles Secourisme en milieu professionnel avec Mons brevet légal Manager les talents Waterloo Voyage au travers des ceps français
Mouscron
Le B-a.ba du contrat de travail dans le secteur de l’Horeca La cuisine à la bière
Fayt-lezManage Liège
Découverte d’épices et accompagnements épicés Sécurité-Incendie : Le Plan Interne d’Urgence
SaintHubert Jambes
09h00-16h00 09h00-17h00 14h00-18h00 09h00-17h00
09h00-17h00 14h00-18h00 09h00-17h00
Ma 28/04 et 14h00-18h00 05/05/2015 Me 29/04/2015 14h00-17h30 Me 29/04/2015 14h00-18h00
A
l’étranger À Moscou, certains restaurants servent du tigre
Une inspection des cuisines a découvert pas moins de 50 kg de viande de tigre dans quelques restaurants moscovites. Il s’agissait de deux espèces en voie d’extinction, le tigre de Sibérie et la panthère de l’Amour. Des peaux et des têtes d’animaux ont également été retrouvées dans ces établissements russes. Il semblerait que la viande ne figurait pas au menu et qu’elle était préparée exclusivement sur commande. La chasse aux espèces protégées est illégale.
Un livre sur les caprices culinaires des célébrités Le chef et maître d’hôtel britannique Michael Harwood cuisine pour les riches, un métier qui le confronte aux commandes les plus bizarres. Dans son libre The Manservant, il dévoile les caprices (culinaires) de quelques célébrités. Si l’on en croit Michael Harwood, les hommes d’affaires richissimes sont les personnes les plus difficiles pour lesquelles cuisiner. Ils engagent très fréquemment des chefs privés qui s’occupent de leurs repas au quotidien. À Hollywood, les riches sont obsédés par leur poids et ont souvent une équipe de nutritionnistes à leur disposition. Michael Harwood cite l’exemple d’une femme qui aime manger dans une petite assiette remplie de bouchées qu’elle empile pour former une sorte de tour de Pise comestible. Une autre coupe tous ses aliments en deux. Elle dépose l’une des moitiés sur une assiette vide que le maître d’hôtel rapporte ensuite en cuisine. Michael Harwood écrit par ailleurs que les célébrités sont les clients les plus faciles. Elles font montre d’une grande discrétion concernant leurs habitudes alimentaires et de beaucoup d’amabilité. Par contre, les enfants riches se comportent parfois comme de véritables enquiquineurs.
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Horeca et politique le précédent. Il y a pourtant dans les domaines de compétence de la Flandre de nombreux éléments qui concernent ce secteur. Permettezmoi de rappeler ces deux exemples : le tourisme national et international et le marché du travail – comment le VDAB doit-il encadrer ou favoriser les FlexiJobs ? L’horeca est un secteur qui compte de nombreuses fonctions critiques : un bon cuisinier ou un bon serveur, ça ne court pas les rues. Il s’agit d’un secteur extrêmement social. Un secteur très accessible qui permet à beaucoup de personnes de gagner leur vie. » La question qu’il pose au Ministre flamand de l’Emploi Philippe Muyters (N-VA) est simple : « Êtes-vous prêt à établir un plan horeca global et à proposer un décret-programme flamand pour l’horeca qui soutienne vraiment ce secteur, incarnation parfaite de notre caractère bon vivant, avec le gouvernement et le cas échéant en concertation avec le parlement, et ce à court terme, avant l’introduction de la caisse blanche ? » © Elke Sengier
L’horeca est une composante essentielle de notre société et de nombreux hommes politiques s’intéressent de près à ce qu’il se passe dans ce secteur. Ils interrogent les ministres compétents, en quête d’informations et de faits concrets. Ho.Re.Ca. Journal les a observés discrètement.
de l'obligation d'utiliser un SCE. Des accords clairs sont en cours de discussion, l’implémentation suivra. En effet, il n’est pas question de tolérer plus longtemps la fraude mais bien de remettre les compteurs plus ou moins à zéro et de blanchir le secteur. »
L’arrivée de la caisse enregistreuse a catapulté l’horeca au cœur des débats à la rue de la Loi. Tous les partis, de la majorité ou de l’opposition, entendent se saisir de cette occasion pour se positionner sur le dossier.
Ces jours-ci, le Député CD&V Eric Van Rompuy se profile un peu comme le fouet interne de la coalition fédérale. Il semble décidé à ne laisser passer aucune occasion de tacler la N-VA. Il poursuit sur sa lancée dans sa fonction de Président de la commission des Finances de la Chambre lorsque le sujet de la caisse enregistreuse arrive sur la table. Une fois la question d’Ann Vanheste traitée au sein de sa commission, il n’hésite pas à mettre son grain de sel. « Un grand nombre d’associations et de centres paroissiaux, dans lesquels des associations organisent des soirées moules-frites par exemple, sont inquiets. Il n’est pas rare que des repas soient servis dans les centres paroissiaux après un enterrement. L’organisation est prise en charge par des bénévoles, qui ne sont par définition pas des entreprises. Avec l’introduction du SCE, les ASBL sont désormais tenues de déclarer la TVA sur la part de leurs activités qualifiées d’horeca (fêtes et repas d’enterrement, par exemple). Si cette part dépasse les 10 %, elles doivent également se doter d’une caisse. Ces dispositions posent de nombreux problèmes aux associations paroissiales, qui au final ne sont que des exploitants de salle. Souvent, ce sont les associations proprement dites qui tiennent le bar et récoltent la recette des activités », affirme un député préoccupé qui oublie cependant
La députée sp.a Ann Vanheste reste fidèle à son profil social lorsqu’elle aborde le dossier avec la Secrétaire d’État compétente en la matière, Elke Sleurs (N-VA). « L’horeca est un secteur d’emploi aussi particulier que difficile : l’absence d’horaires standard, un travail pénible, sans oublier la nécessité de posséder d’énormes réserves de patience et de flexibilité », affirme la Députée. « La caisse blanche constitue un moyen de contrôle contre la fraude sociale et fiscale mais c’est aussi un instrument qui protège les salariés afin qu’il soit impossible de leur demander plus que ce qu’ils peuvent donner. Elle offre une garantie supplémentaire que les travailleurs sont protégés en cas d’accident du travail et elles ouvrent des droits en compensation de tout le travail fourni. » Ann Vanheste s’interroge plus spécifiquement sur les contrôles que le gouvernement fédéral veut effectuer. « Il sera procédé aux contrôles relatifs à l'introduction du système de caisse enregistreuse (SCE) par étapes, à partir d'avril 2015 », répond Elke Sleurs. « La première vérification portera sur le respect par les établissements
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de mentionner que cette forme organisée de prestation de services est considérée par de nombreux entrepreneurs horeca comme de la concurrence déloyale. Ce qui n’empêche pas le député CD&V d’aller au bout de sa question. « Les activités associatives sont-elles des activités horeca ? Les associations estiment en effet qu’elles ne sont pas des entreprises horeca et qu’elles ne peuvent donc pas utiliser de caisse. Elles ne s’occupent pas elles-mêmes de restauration. Ce sont des bénévoles qui préparent les sandwiches. Tout ceci peut sembler très concret mais le problème se pose bel et bien chez les personnes concernées. Madame la Secrétaire d’État, pouvez-vous clarifier la situation ? » Mais Elke Sleurs, médecin spécialiste de formation, maîtrise déjà tous les aspects du sujet et répond rapidement. « Monsieur le Président, vous soulevez là une excellente remarque. Au cabinet, nous nous sommes également arrêtés sur ces questions ces dernières semaines, lors de l’élaboration des mesures. Nous sommes en train de les analyser pour décider de la manière dont nous pouvons appliquer les mesures aux situations très spécifiques que pose la vie associative. Nous cherchons des modalités pour dégager les associations de toute obligation pour les activités organisées une ou deux fois par an et générant un certain montant de recettes. Nous sommes encore occupés à examiner et à étudier la façon d’intégrer ces modalités spécifiques dans la législation afin que les associations dans leur ensemble puissent encore organiser des repas et autres événements. » Ann Vanheste affûte son argumentation. « J’estime qu’il faut veiller à un bon équilibre.
Certaines associations prennent un malin plaisir à organiser des événements qui constituent en fait une concurrence pour les exploitants horeca, ceux-ci affirmant alors qu’ils sont tenus d’avoir une caisse enregistreuse alors que les associations n’ont aucune obligation en la matière. Où se trouve la limite ? L’exercice est difficile. » Elke Sleurs confirme. « C’est là que le bât blesse mais nous cherchons des solutions. Certaines associations et œuvres caritatives organisent un repas pour mettre un peu de beurre dans les épinards. Nous connaissons tous ces situations. Il y a aussi de grandes organisations qui réalisent un gros gain en une seule occasion, un festival par exemple. Ce qui n’a absolument rien à voir. Nous examinons donc les modalités. Nous pensons à un nombre maximum d’activités et à un bénéfice maximum par an. Nous planchons sur la question. Nous voulons protéger tout ceci mais aussi veiller à ne pas créer un autre circuit. Or ce risque se pose chaque fois qu’on ouvre une porte. Les plafonds sont respectés mais en attendant, il y a bel et bien une caisse noire beaucoup plus conséquente. Nous sommes donc occupés à définir ces modalités. » * À la suite de la sixième réforme de l’État, le Parlement flamand se sent lui aussi plus impliqué dans la problématique de l’horeca, notamment en ce qui concerne l’impact du secteur sur l’emploi. Le parlementaire Open VLD Rik Daems relativise pourtant les choses à sa façon. « Je dois vous avouer que j’ai été surpris, quand bien même ce n’était sûrement pas le but, que le terme horeca n’apparaisse pas une seule fois dans l’accord de gouvernement actuel et dans
Dans sa réponse, Philippe Muyters souligne que des démarches en ce sens ont déjà été entreprises. « Nous avons commencé à intégrer la bonne gastronomie, qui constitue tout de même l’une des qualités de la Flandre, dans l’offre touristique proposée à l’étranger afin que cet aspect soit mis en avant à l’international. En ce qui concerne mes compétences, j’endosse brièvement ma casquette de Ministre de l’Emploi. Vous savez que nous prévoyons une réduction ONSS. Quant à la politique des groupes cibles, je discute encore avec les partenaires sociaux et les membres du gouvernement pour identifier les groupes concernés. Les jeunes en formeront un. Vous savez aussi bien que moi que dans l’horeca, environ un travailleur sur quatre est un jeune. Une grande partie d’entre eux pourront probablement bénéficier de cette mesure. » En conclusion, Philippe Muyters se fait fort de veiller à ce que la Flandre soit en mesure de proposer dans les mêmes délais une politique d’accompagnement au secteur horeca. Une réponse qui réjouit Rik Daems. « Il est évident que l’horeca bénéficie également du soutien du Parlement flamand. Ce n’est pas parce qu’il n’apparaît pas dans l’accord de gouvernement que ce dernier le néglige. Je constate par ailleurs que quoi qu’il arrive, une série de mesures peuvent être mises en œuvre sans attendre mais aussi que le Ministre et le gouvernement s’engagent à créer une plate-forme horeca ou un plan d’action, appelezle comme vous voulez, qui couvre l’intégralité du secteur. Cette solution doit se concrétiser avant la fin de l’année afin que ce beau secteur, qui nous fait vivre à tous de bons moments, puisse continuer de le faire au cours des années à venir. » Ludwig Verduyn
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Comment rentabiliser un café
Luc Dieltiens
Pour qu’un café dégage des bénéfices, il ne suffit pas de servir de bonnes bières. Le consultant horeca Luc Dieltiens nous explique comment un tenancier de café peut optimiser son chiffre d’affaires mais aussi ses coûts. « La rentabilité découle d’un résultat d’exploitation positif » explique Luc Dieltiens. « Comment améliorer le résultat d’un café ? En résumé, ce résultat correspond au chiffre d’affaires, à savoir vos rentrées dont vous déduisez vos frais de personnel, le coût des boissons, les frais fixes, etc. Vous devez chercher des moyens d’augmenter votre chiffre d’affaires tout en réduisant vos coûts. Commencez systématiquement par le principal, à savoir la mise en place d’un système administratif concret. Sans chiffres, il est en effet impossible de travailler. »
« Un tenancier de café n’est pas en mesure de prendre des décisions fondées concernant son établissement s’il ne connaît pas ses chiffres » Mesurer, c’est savoir « Un tenancier de café n’est pas en mesure de prendre des décisions fondées concernant son établissement s’il ne connaît pas ses chiffres. Outre l’établissement des comptes de résultat annuels, il est donc vital de mettre sur pied un système personnel et de constituer un historique qui vous permettront de gérer votre établissement. Dans notre cas, il faut, entre autres, calculer le coût et les marges de chacune des boissons, identifier les produits qui se vendent le mieux et le moins bien, le nombre d’heures prestées par le personnel, etc. Pensez également à rédiger des fiches techniques pour les cocktails, par exemple, afin de connaître avec précision les ingrédients qui les composent, leur prix et le bénéfice qu’ils dégagent. Il est indispensable de collecter toutes ces données pour mieux prendre en main votre établissement. »
Augmenter le chiffre d’affaires Luc Dieltiens : « Commençons par l’augmentation de notre chiffre d’affaires. En fait, le chiffre d’affaires n’est rien d’autre que le nombre de produits vendus multipliés par leur prix. Pour augmenter votre chiffre d’affaires, vous devez savoir en quelle quantité vous vendez chaque produit et quelle marge vous faites dessus. Il vous faut donc les calculer. Ces chiffres vous permettront ensuite d’optimiser votre carte des boissons grâce au menu engineering. Nous identifions les boissons qui s’écoulent bien, une bière par exemple, mais aussi la marge qu’elles dégagent (plutôt faible dans le cas d’une bière). Vous pouvez alors décider de vendre de quoi grignoter en accompagnement afin d’augmenter votre chiffre d’affaires et cette fameuse marge. Nous pouvons encore identifier les boissons qui affichent une marge plus élevée et les mettre en avant. » Outre l’optimisation de l’offre de boissons, Luc Dieltiens recommande d’appliquer certaines techniques pour vendre mieux et plus. « Demandez, par exemple, à votre personnel de faire preuve d’une plus grande proactivité pour proposer les suggestions ou de s’enquérir si le client désire autre chose lorsque les verres sont vides. » Réduire les coûts Améliorer la rentabilité d’un café n’exige pas seulement de vendre de manière plus intelligente, il faut aussi tenir compte des frais. « Les frais de personnel et de boissons représentent de 70 à 75 % des coûts que supporte un café. Ce sont les deux principaux postes de frais. Or, nous pouvons parfaitement les maîtriser et les gérer. Les 25 à 30 % restants correspondent, quant à eux, au loyer, aux assurances, à l’énergie, etc. Ils sont susceptibles d’amélioration mais nous n’avons pas vraiment de prise sur eux. Il vaut
DEPUIS 1898 SPÉCIALISTE EN:
mieux se concentrer sur les deux principaux évoqués plus haut. »
linge de lit linge de bain linge de table linge de cuisine literie ameublement
Mieux acheter « Pour optimiser vos achats, vous pouvez notamment discuter avec vos fournisseurs. Si vos achats ont déjà enregistré une certaine croissance chez eux et que vous travaillez toujours aux mêmes conditions qu’au début, il pourrait être utile d’aborder LAMBDA DE WITTE LIETAER INTERNATIONAL TEXTILES NV le sujet. "Regardez, pendant toutes Désirez-vous en savoir plus T. +32 (0)56 43 02 11 sur ce linge de table? ces années, j’ai acheté des quantités Consultez: http://bit.ly/lingedetablelambda WWW.DWL.BE croissantes et j’aimerais maintenant parvenir à un accord sur de nouvelles conditions plus avantageuses." Un fournisseur n’abordera que rarement, pour ne pas dire jamais, ce personnel dont vous n’avez pas d’affaires espéré. Autre évidence : 28/01/15 DWL_AD_Horecakrant_FEB2015_FR.indd 1 sujet de lui-même. C’est à vous, en besoin sera toujours meilleur vous devez connaître le coût horaire tant qu’entrepreneur, de savoir que marché que l’étudiant le moins cher de votre équipe fixe et de votre vos commandes ont augmenté et de qui reste bras croisés à vos frais. équipe variable. » négocier de meilleures conditions. » Quoi qu’il en soit, réfléchissez à vos horaires d’ouverture et aux jours Rémunérer efficacement son de fermeture, demandez-vous si personnel vous avez besoin de vos effectifs En matière de salaire aussi, vous au complet dès l’ouverture ou si disposez de multiples possibilités vous pouvez agrandir puis réduire pour rémunérer correctement votre graduellement votre équipe au fil de personnel, en faisant malgré tout la journée. » des économies. Luc Dieltiens : « Par exemple, il est judicieux de ne pas verser la totalité de la rémunération sous la forme d’un salaire net mais d’en payer une partie sous la forme d’avantages en nature, de chèquesrepas, d’une assurance-groupe, de droits de pension, etc. Sans oublier que ces types de rémunération vous donnent droit à des subsides pour certains groupes de population. Tenez-en compte ! Votre comptable et votre secrétariat social seront de bon conseil. »
« Les entrepreneurs qui survivent dans le monde de l’horeca ne sont pas nécessairement les plus forts mais ceux qui s’adaptent le mieux »
Surveiller ses frais de personnel « Pour ce qui est du personnel aussi, vous avez intérêt à surveiller les chiffres. Tout d’abord, en enregistrant les heures prestées mais sans oublier de mesurer l’efficacité de ces heures. Le
« Par ailleurs, un établissement a besoin d’une équipe de base permanente. Celle-ci peut être comparée à des fondations solides. Veillez toutefois à la restreindre à un minimum efficace parce qu’elle augmente vos frais fixes de personnel. Il est bien plus intéressant d’engager des extras chaque fois que c’est possible, en fonction du chiffre
S’adapter pour survivre « Les entrepreneurs qui survivent dans le monde de l’horeca ne sont pas nécessairement les plus forts mais ceux qui s’adaptent le mieux. Vous êtes entrepreneur, ne restez pas dans votre coin à attendre qu’une solution tombe du ciel. Un bon entrepreneur ne baisse pas les bras. Prenez le taureau par les cornes et cherchez des solutions aux problèmes qui se posent. Ne tablez pas sur une hypothétique réduction des charges salariales ou de la TVA, par exemple. Si elle se concrétise, tant mieux. Si elle ne se concrétise pas et que vous n’avez rien entrepris, vous finirez par être mangé. Il n’y a pas de solution magique pour optimiser un café. Avoir tout sous contrôle requiert du temps et de l’énergie. Mais le fait est qu’optimiser en permanence votre établissement et cultiver la plus grande transparence à ce sujet ne peut être que bénéfique » conclut Luc Dieltiens. Willem Bonneux
© Julie Verlinden
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Voyez du pays avec nos Bistrot de Terroir® ! Chaque mois, Horeca Journal vous présente deux établissements labellisés Bistrot de Terroir®, en Wallonie. L’occasion pour FED. Ho.Re.Ca
Wallonie de valoriser ces cafés typiques, heureusement sauvegardés par des cafetiers passionnés de leur métier et de leur région.
En 2010, le Ministre wallon du Tourisme chargeait FED. Ho.Re.Ca Wallonie d’élaborer et de développer la filière Bistrot de terroir® pour revaloriser les cafés typés, en Wallonie. Cette initiative faisait
notamment suite à une réflexion menée par FED. Ho.Re.Ca Wallonie, en 2007, dans le cadre de la revalorisation des cafés de village. Inspiré du modèle français, créé en 1993, le label Bistrot de terroir® en Wallonie prenait vie.
Une première dizaine de cafés étaient ainsi labellisés au printemps 2011. Aujourd'hui, plus d'une centaine d'établissements ont rejoint le Réseau Bistrot de Terroir® en Wallonie.
« La Féraugière », le label comme une marque de qualité les jours, notamment pour la vie de famille mais le contact avec les gens et l’adrénaline lors des coups de feu comme on dit, cela n’a pas de prix. Quel plaisir ! Mais qu’est-ce qu’on s’ennuie quand il fait calme (rires)» renchérit-il.
« Le contact avec les gens et l’adrénaline lors des coups de feu, cela n’a pas de prix »
Au pied du rocher du Roi Albert, La Féraugière fait office de bastion ou de gardien de la paix. Martine et Luc y cultivent l’art de savoir recevoir, dans le plus pur esprit du bocage de Marche-lesDames. « Ah, l’une des spécialités de la maison, ce sont les Petits Gris à l’ail des ours que l’on récolte dans le coin, en avril et avec lequel on fait aussi du pesto » raconte Luc, d’entrée de jeu. A La Féraugière, Bistrot de Terroir® de la rue du Roi Chevalier, à la sortie de Marche-les-Dames, on écoute le temps s’écouler au rythme des pintes et des conversations de comptoir. « Ici, on compte beaucoup de marcheurs, de néerlandophones et de militaires aussi, naturellement » poursuit-il. L’établissement ressemble à ces lieux que l’on observe du coin de l’œil, quand on parcourt une nationale, avec l’envie de s’y arrêter humer le parfum du terroir. « Le label Bistrot de Terroir®, nous l’avons découvert sur le stand de la Fédération HoReCa Wallonie, lors d’une visite au salon Horecatel, à Marche-en-Famenne. Cela nous a semblé une bonne idée, histoire de se démarquer des autres maisons » renchérit celui qui était auparavant, peintre en bâtiment. Le label apposé sur la porte en atteste, La Féraugière est ambassadeur de sa région. Comme une marque de qualite « On est content d’avoir le label Bistrot de Terroir®. Pour les clients de passage, c’est un peu comme une marque de qualité. L’établissement
existait déjà dans les années 60 donc, il méritait d’être repris, je crois ». Au pied des rochers, La Féraugière, autrefois « uniquement » bistrot, est
labellisation et il aime ça. « J’y ai pris goût avec le temps, comme à ce métier dans lequel je ne suis pas né. L’horeca, ce n’est pas simple tous
Alors, que peut-on déguster à La Féraugière ? Et bien, une brochette Commandant avec une sauce réduite aux échalotes, vin blanc et paprika, un jambonneau, des civets, etc. Et puis, il y a la bière qui accompagne volontiers l’assiette ardennaise ou la salade maison au miel et jambon de la Sûre. « La Houppe et la SaintJoseph se boivent comme du petit lait par ici (rires) ainsi que la Gauloise, l’Orval, la Rochefort et la Chimay, évidemment » ajoute Martine. Le terroir à voir Il faut le savoir, Marche-lesDames abrite depuis le XIIème siècle l'Abbaye Notre-Dame du Vivier, mise à l’honneur durant les commémorations 1914-18. Et puis, la région est réputée pour ses rochers, aiguilles et falaises verticales qui font du lieu un site toujours fréquenté par les alpinistes. C'est d’ailleurs
aussi réputée pour son restaurant où les steacks et les entrecôtes ravissent les gourmets mais pas seulement... A l’arrière, une salle permet d’y organiser des soirées et au-delà encore, un jardin bucolique, jalousement veillé par la roche, laisse entrevoir une terrasse à la belle saison. En souvenir du Roi « Les touristes sont nombreux toute l’année, même si en hiver, c’est plus calme. Ils parcourent la région en souvenir du Roi chevalier » ajoute Martine. « Et puis, il y a les balades, la citadelle de Namur, etc. La Maison du Tourisme vient régulièrement nous déposer les brochures touristiques bilingues. ». Quant à Luc, aux fourneaux, il a davantage développé la restauration depuis la
au cours de l'ascension de l'une de ces aiguilles que le Roi Albert Ier trouva la mort, le 17 février 1934. Une croix à mi-pente indique l'endroit où fut trouvé son corps. Une commémoration pour honorer le Roi chevalier du Front de l'Yser de 1916 est perpétuée à la date anniversaire de la tragédie. « Outre les Via Ferrata, il y a aussi le camp militaire d'entraînement paracommando qui draine du monde » ajoute Luc. En tout, 23 rochers de 20 à 80 mètres de haut. « On néglige souvent les carrières qui ont été revisitées justement lors des commémorations 14-18. Ici, on se balade, on apprécie la nature, la marche. Les motards sont également nombreux le week-end. Ils aiment rouler par ici et le paysage est tout de même joliment et gentiment sauvage ». Week-ends thématiques Avec son charme champêtre savoureusement conservé, les produits locaux se cuisinent et se laissent déguster. Le sympathique duo propose, en prime, la suggestion du mois et régulièrement des week-ends thématiques, comme ce fut récemment le cas lors de la Saint-Valentin. A Marche-les-Dames, faites-y escale à l’occasion. « La Féraugière » Rue du Roi Chevalier 11 5024 Marche-les-Dames tél. 081/26 06 94 Régine Kerzmann
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« Le Castelin », ambassadeur de sa region
A Châtelet, l’unique Bistrot de Terroir® du coin se nomme le Castelin. A sa tête, un trépidant monsieur proche de la retraite, qui conte ses trente ans de métier comme autant d’années d’amour partagé.
« Il faut aimer le métier » « Il y a trente ans que je suis ici, à la même place » raconte Pierre, devant un grand café. « Mais initialement, j’étais chimiste ; j’ai même travaillé pour l’Oréal. Mais voilà, j’avais la passion de la restauration alors, après avoir suivi une formation PME pour avoir accès au métier, je me suis lancé. Et non, je ne regrette rien. » Patron au four Dans la foulée de sa labellisation Bistrot de Terroir®, Pierre avait suggéré à la carte des plats à la bière, comme les Carbonnades de Charolais à la Chimay. « Les clients n’ont pas mordu, c’était pourtant excellent. J’ai un Chef à mes côtés mais je cuisine encore ». Côté bières locales, on retrouve la Saint-Feuillien Grand Cru, la Bush ou la Chimay. Les effets du label, il ne les a pas vraiment ressentis. « Un effort devrait peut-être être fait auprès du grand public. C’est dommage que cela ne prenne pas mieux que ça ; c’est pourtant une belle idée. »
Il n’empêche, Châtelet abrite également plusieurs espaces verts important, comme la réserve de Sébastopol, qui contient d'anciennes carrières et une vaste population d'oiseaux ou encore la forêt communale, appelée aussi Bois de Châtelet, avec une grotte où logent de nombreuses chauve-souris ou encore le parc communal, posé au cœur de la ville. « C’est ici que René Magritte a passé une partie de son adolescence. Une promenade porte son nom dans le centre-ville, illuminée par des lampadaires recouverts de chapeaux melons. » Passage de relais Du haut de sa soixantaine bien portée, Pierre a entamé le passage de flambeau et de génération à son beau-fils, histoire aussi que le Castelin reste dans la famille. « Je me retire doucement et je ne fais plus les fermetures. Ce n’est plus de mon âge. Mais je suis là tous les midis car j’aime le contact avec les gens et surtout, j’aime cuisiner. Tout est fait maison, qu’on se le dise ! » A la carte de Pierre, on découvre également les brochettes de veau, le jambonneau aux deux moutardes, des filets de rougets ou la croûte valaisanne, du pain au vin blanc lardé, accompagné de fromage et d’oeuf. « Rien de très sophistiqué mais c’est ce que les gens demande » renchérit-il. « On essaye toujours de se renouveler. Cela fait aussi partie du jeu » ajoute-t-il. « Depuis peu, on a lancé un buffet de tapas, le vendredi en début de soirée et cela fonctionne plutôt bien. Comme quoi, être
créatif et inventif permet toujours de poursuivre l’aventure et de drainer parfois une nouvelle clientèle ». Qu’à cela ne tienne, cet ambassadeur du bocage carolo n’en démord pas, il faut aimer son métier pour le faire
bien et durer. « Respecter son travail, le client, c’est essentiel. Garder le sourire autant que possible. On fait tout de même l’un des plus beaux métiers, non ?! » CQFD.
Face à l’Hôtel de Ville, au centre de la place éponyme, Pierre Zocche et son beau-fils, désormais gérant de l’établissement, abordent la journée qui commence. « Le secret de la longévité dans ce métier ? Il n’y en pas vraiment. Enfin si ! Il faut aimer ce que l’on fait, être courageux, bien entouré, avoir une femme compréhensive et, comme ce fut le cas pour moi, avoir un garçon (ou une fille) qui travaille bien à vos côtés pendant des années » expliquet-il. L’établissement se veut plutôt modestement chic, sans fioritures superflues. Un espace restaurant et un autre bistrot permettent aux clients de ne pas se marcher dessus. Ici, on ne boit pas au comptoir. Toutes les générations s’y croisent poliment, les habitués et les dames y sont aussi légion.
Ambassadeur du terroir En trente ans, l’établissement n’a pas changé son agencement mais a opté pour des aménagements et rafraîchissement, tous les 6 ou 7 ans. « Là, on vient de chauffer et couvrir la terrasse, un plus pour les fumeurs mais aussi pour pouvoir profiter de l’extérieur lors de la saison fraîche ». Ambassadeur du terroir, Pierre est aussi devenu, presque forcément, ambassadeur de sa région. « A Châtelet, on y vient pour les poteries de Bouffioulx, la maison Magritte et la grande Cavalcade du dimanche avant Pâques. Je conseille naturellement les clients qui le demandent de visiter ce qu’il y a voir par ici. »
« Le Castelin » Place de l’Hôtel de Ville 13 6200 Châtelet tél. 071/39 06 04 Régine Kerzmann
Vous souhaitez étre labellisé Bistrot de Terroir® ?
Pour obtenir de plus amples informations au sujet du label Bistrot de Terroir® en Wallonie, completez et renvoyez vos coordonnées par fax au numéro 081/72.18.89, par courriel à l’adresse info@bistrotdeterroir.be ou par courrier : Fédération HoReCa Wallonie Asbl, avenue Gouverneur Bovesse 35 bte 1, 5100 JAMBES.
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Fédération HORECA WALLONIE ASBL • Avenue G. Bovesse 35 bte 1 • 5100 JAMBES Tél. : 081/72.18.88 • Fax : 081/72.18.89 • E-mail : info@horecawallonie.be • Internet : www.horecawallonie.be • N° d’entreprise : 0416.290.940
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Mais à quoi peut bien servir une IR ou photo infrarouge ? Vous avez probablement déjà vu ces photos infrarouges, très colorées à l’exception du noir et du blanc. Elles se prennent au moyen d’un appareil spécialement conçu à cet effet. Hier hors de prix, elles sont aujourd’hui relativement abordables. En matière de photographie infrarouge, il vaut mieux s’en remettre à un professionnel capable de manipuler l’appareil et d’interpréter les tirages. Cet appareil « voit » le monde du point de vue serpent, c’est-à-dire en chaud et froid. Sur une photographie infrarouge, le chaud prend une teinte rouge alors que le froid tend vers le bleu. C’est en tout cas ce que nous voyons le plus souvent. Un mur aveugle peut apparaître d’un bleu uniforme barré d’un trait rouge. Ce trait rouge indique la présence d’un tuyau mal isolé derrière le mur, par exemple. Les photos donnent à penser que nous pouvons voir à travers les murs… ou sous les vêtements d’une personne.
Hélas, rien n’est moins vrai. Une caméra infrarouge prend une unique photo à partir de milliers de mesures d’une surface. Chacune de ces mesures varie entre les deux extrêmes de température qu’elle regroupe. L’un prend une teinte rouge très marquée et l’autre, une teinte bleue tandis que toutes les autres mesures se voient attribuer une couleur. Ce faisant, nous voyons uniquement la température de surface. Le thermomètre IR, au moyen duquel vous contrôlez peut-être la température des aliments, fonctionne sur le même principe. Vous mesurez uniquement à la pointe et sur la surface. Si vous voulez mesurer la température à cœur, vous devez ouvrir l’aliment ou utiliser un thermomètre à sonde. Applications horeca Mais revenons à notre image thermique. À quoi peut-elle bien servir pour un exploitant horeca ? Précisons d’emblée qu’elle ne permet pas de voir à travers la porte
d’un réfrigérateur. Par contre, elle permet de vérifier si le joint est étanche, à quelle température se trouve la machine à café et où le chauffage au sol fonctionne. Les applications sont légion dans un établissement horeca standard, où le chaud et le froid sont partout présents. Nous pouvons difficilement mesurer l’air chaud, sans parler d’une surface vitrée de grande taille, celle-ci agissant plutôt comme un miroir. Par contre, une mesure thermique de l’enveloppe du bâtiment indique quelle quantité de chaleur s’en échappe. Une photographie infrarouge se fait pendant les périodes de grand froid, lorsque le chauffage fonctionne. Mesurer les déperditions de chaleur De l’extérieur, nous localisons les endroits où se manifestent des ponts thermiques : ceux-ci s’affichent en rouge et ressortent très nettement sur le fond bleu froid. Les toits non isolés, encore nombreux, se distinguent clairement. Cheminées de chaudières, radiateurs qui libèrent de la chaleur à travers un mur, vitres défectueuses, fuites d’air de toutes sortes, etc. L’ensemble s’avère impressionnant et prouve la bonne exécution des travaux ou au contraire les malfaçons. Il pourrait être judicieux de demander quelques images thermiques de votre établissement ; combinées à un audit énergétique, elles vous aideront à y voir plus clair dans le casse-tête des économies d’énergie. Kris Bruneel (Consultant en énergie)
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Des réfugiés politiques devenus propriétaires de restaurant un centre pour demandeurs d’asile pendant deux ans. « Heureusement, j’ai obtenu le statut de réfugié au bout de 6 mois », explique Lazer Tetaj. « J’ai donc pu commencer à travailler. Mon diplôme n’étant pas reconnu en Belgique, j’ai pris ce que j’ai trouvé : un travail manuel dans le bâtiment. Jusqu’à ce que j’arrive à Bruges deux ans plus tard, par le biais d’un ami. J’ai commencé comme plongeur dans un établissement sur la Grand-Place mais 3 semaines plus tard, j’étais déjà bombardé serveur (rires). Le début de ma carrière horeca. » « L’horeca n’a pas été un choix délibéré de ma part, je voulais juste gagner de l’argent pour faire vivre ma famille. C’est pour la même raison que j’ai pris des petits boulots en plus, dans une boulangerie et dans d’autres endroits encore. À un moment, j’en ai eu jusqu’à trois en même temps. C’était le seul moyen de nous remettre à flot. En plus, ma mère, restée au Kosovo, a dû être opérée du cœur et j’étais le seul capable de gagner l’argent pour payer cette lourde opération. »
Gjejlone en Hasane Balaj
Elles ont fui le Kosovo, la guerre et la misère au début des années 2000. Dix ans plus tard, les familles Tetaj et Balaj sont propriétaires de restaurants coquets et prospères à Bruges. L’une est arrivée dans l’horeca un peu par hasard, tandis que l’autre a franchi le pas en toute connaissance de cause, mais toutes deux y ont trouvé le moyen de concrétiser leurs rêves. « Grâce à un travail acharné et à l’aide de sa famille, il est encore possible de percer dans l’horeca », expliquent avec fierté nos interlocuteurs. Aucun secteur n’est aussi diversifié que l’horeca, telle est la conclusion d’un rapport Guidea (www.guidea. be). Plus de 16 % des entrepreneurs horeca ne sont pas de nationalité belge, 28 % ne sont pas nés en Belgique. L’une des raisons de ce constat est la suivante : l’horeca offre des possibilités et le groupe cible se révèle extrêmement varié. L’histoire de deux familles kosovares, les Tetaj et les Balaj, en est la meilleure illustration. Lazer Tetaj (42 ans) est l’heureux propriétaire, depuis l’été dernier, du « 't Lammetje », un restaurant très fréquenté situé au cœur de Bruges. Et juste en face du bistro « De Gastro », géré de main de maître par Gjejlone et Hasane Balaj depuis 2011. Les affaires tournent bien, si bien même qu’en 2012, la famille a repris un deuxième restaurant, l’« Opus Latino ». « Travailler sans relâche, avoir une bonne organisation et oser prendre des risques », c’est ainsi que Gjejlone Balaj explique cette réussite.
© Wouter Van Vooren Le plus grand risque qu’ils ont pris, c’était au début des années 2000, lorsqu’ils ont tout laissé derrière eux pour fuir et se lancer vers un avenir incertain. « J’ai fui le Kosovo en 2004, peu de temps après la guerre », raconte Lazer Tetaj. « Avec ma femme et mes quatre enfants. Je possède un bon diplôme, je suis infirmieranesthésiste, mais je ne pouvais plus rien en faire dans mon pays. Il n’y avait plus de travail et nous vivions sous une menace permanente. »
Lazer Tetaj : « La possibilité s’est présentée de travailler dans l’horeca et nous n’avons pas hésité. Parce que le travail me plaît mais j’ai surtout été poussé par des considérations économiques : dans l’horeca, quelqu’un qui ne rechigne pas à la tâche peut vraiment se faire une place au soleil » Débuts à la plonge Les Tetaj ont tout abandonné et sont arrivés à Bruxelles avec quatre enfants en bas âge. Ils y ont séjourné dans
D’infirmier à exploitant horeca De l’établissement sur la Grand-Place, Lazer Tetaj est passé à un restaurant, où il est devenu aide-cuisinier 5 ans plus tard. « Pourtant, dans ma tête, je voulais toujours exercer mon métier d’infirmier », précise-t-il. « J’ai recommencé des études et obtenu un diplôme belge. Mais finalement, je suis quand même resté dans l’horeca. J’ai acheté "'t Lammetje" le lendemain de ma remise de diplôme. La possibilité s’est présentée et nous n’avons pas hésité. Parce que le travail me plaît mais j’ai surtout été poussé par des considérations économiques : dans l’horeca, quelqu’un qui ne rechigne pas à la tâche peut vraiment se faire une place au soleil. Et puis maintenant, j’ai de quoi offrir un avenir à ma famille. » Qui a connu le malheur place cette valeur plus haut que tout. Se reconstruire un avenir, Gjejlone Balaj (45 ans) a elle aussi dû en passer par là. Elle a fui le Kosovo, alors ravagé par la guerre, en 2001. Seule avec ses trois enfants, son mari étant resté dans les Balkans. Les premières années ont été chaotiques. « On nous a logés de force dans un appartement à Oostmalle, où nous ne connaissions rien ni personne. Grâce à des connaissances, nous avons finalement pu déménager dans la région de Bruges, nous avons ensuite vécu à quatre dans un petit appartement à Ruddervoorde. À l’époque, je me débrouillais déjà pas mal en néerlandais et j’ai pu démarrer une nouvelle vie. Les enfants allaient à l’école, nous avons lié connaissance avec des voisins, j’ai même commencé à chercher une formation pour moi. » C’est alors que le couperet est tombé. Gjejlone Balaj a reçu un avis négatif concernant sa demande d’asile. Le bail de son appartement a été résilié, elle avait 5 jours pour quitter le territoire. « Je n’oublierai jamais ce que les gens de Ruddervoorde et de Bruges ont fait pour nous aider », dit-elle tout à coup très doucement. « Nous avons
été hébergés au couvent Notre-Dame de Bruges, chez sœur Marie, où nous allions rester plus de deux ans. Les sœurs nous ont aidés à régulariser notre situation. Mais ce n’est que fin 2003 que j’ai reçu des permis temporaires. Je pouvais enfin travailler et gagner de l’argent pour nous tirer de l’ornière. »
Gjejlone Balaj : « Nos enfants sont les premiers à avoir travaillé dans l’horeca, quand ils étaient étudiants. C’est comme ça que je suis arrivée dans cette branche » Rêves Gjejlone Balaj a commencé à travailler comme femme de ménage dans un hôpital tout en suivant une formation d’aide-soignante. Il a fallu attendre 2005 avant que son mari Hasane puisse les rejoindre. « Je suis arrivé le 3 mai », précise-t-il avec un sourire. « Le 9, j’avais mon premier cours de néerlandais. Après tout ce qu’il s’était passé, nous savions que nous devions faire notre vie ici. »
peu d’argent pour survivre. Nous rêvions déjà d’avoir notre propre établissement, avant même qu’il soit question de fuite. Il n’y avait rien de concret, ce n’était d’ailleurs pas possible. Au Kosovo, il n’y avait aucune possibilité de lancer un projet. Mais l’idée est toujours restée nichée quelque part dans ma tête. » « Finalement, ce sont nos enfants qui ont commencé dans l’horeca », poursuit Gjejlone Balaj. « Comme étudiants. J’ai suivi et il m’a semblé que c’était un bon moyen d’arrondir les fins de mois. Sans compter que je me suis vite découvert des dispositions. » Entreprise familiale Les Balaj ont rapidement compris dans quelle direction le vent tournait. Le reste s’est enchaîné à un rythme soutenu : Gjejlone Balaj a suivi une formation de cuisinière, avec son fils, à l’école hôtelière Ter Groene Poorte. La famille a également épluché toutes les informations concernant les crédits sur lesquelles elle a pu mettre la main et cherché pendant un an et demi le local adéquat. Ce fut le bistro « De Gastro ». « Nous n’avions pas beaucoup d’expérience », se souvient Gjejlone Balaj. « Mais ce qu’il faut avant tout, c’est ne pas hésiter à prendre des risques et à mouiller sa chemise. »
Lazer Tetaj Hasane Balaj a trouvé du travail dans une entreprise agricole, tandis que son épouse pouvait enfin exercer son métier d’aide-soignante. À l’époque (nous sommes alors à la fin des années 2000), l’horeca ne faisait absolument pas partie de leur vie. Même s’il n’attendait qu’une occasion pour se rappeler à leur bon souvenir. « Au Kosovo, j’avais l’habitude de me faire des à-côtés lors de fêtes », explique Hasane Balaj. « Cuisine, service, peu importe, du moment que nous pouvions gagner un
© Wouter Van Vooren Les deux familles, les Tetaj et les Balaj, ont de nombreux points communs : leur statut de réfugiés, il y a dix ans à peine, leur réussite aujourd’hui, mais surtout cet élément qui revient sans cesse, la famille. Mari, femme, enfants, tout le monde met la main à la pâte. « C’est notre force », affirment-ils avec assurance. « Nous travaillons ensemble à la prospérité de nos établissements et à notre avenir. Qui se trouve dans l’horeca brugeois. » Tonny Verhaeghe
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Un établissement horeca qui aménage une terrasse couverte pour l’hiver en sort toujours gagnant. Une enquête montre qu’après avoir franchi le pas, plusieurs entrepreneurs horeca ont constaté une hausse sensible de leurs revenus. Une terrasse couverte permet non seulement de passer un hiver des plus compétitifs mais aussi de prolonger les soirées en toute saison.
Aménager une terrasse revient à environ 18.300 euros pour une surface de 70 m². Ce coût, qui comprend notamment un amortissement sur 4 ans, l’entretien et les intérêts, représente une somme de 457,50 euros par mois. Pour le réduire, il existe le créditbail immobilier mais certains sous-traitants (essentiellement les fournisseurs de boissons) peuvent également mettre la main à la poche. Peaufinez les détails de votre terrasse afin qu’elle attire l’attention des passants. Une série d’investissements minimes (lampes d’ambiance, bougies, nappes ou chemins de table colorés, couvertures polaires, plantes, etc.) créent une ambiance chaleureuse, très attrayante par temps froid ou nuageux.
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Protection contre le vent et la pluie Avant toute chose, votre terrasse doit être protégée contre le vent et la pluie car tous deux réduisent l’efficacité des appareils de chauffage (même des infrarouges à ondes courtes). Des pare-vents télescopiques sont le choix
idéal : ils se replient lorsque le soleil brille, pour un contact direct avec le monde extérieur et se déploient dès que la pluie menace, pour une protection extrêmement stable de la toiture ou de la terrasse qui reste ainsi chaude et accueillante. À propos de toiture de terrasse, sachez que vous n’avez que l’embarras du choix : pergolas en alu ou en bois, bâche en PVC imperméable qui protège aussi du soleil ou toiture résistant au vent, montée sur des bras articulés. Les voiles d’ombrage (dépourvues de faces latérales), qui offrent un abri contre le soleil et la pluie, adoptent parfois un aspect résolument futuriste et luxueux. Si vous privilégiez la flexibilité, optez pour des parasols. Ombre ou soleil, vos clients seront toujours satisfaits. Certaines communes refusent les terrasses totalement fermées. Le cas échéant, une paroi vitrée, surmontée de vitres à faire coulisser manuellement, constitue une solution très élégante. Un cadre en aluminium profilé peut être teint dans la couleur RAL de votre choix, pour une terrasse personnalisée. Chauffage En Belgique, impossible de faire l’impasse sur un chauffage de terrasse, les plus plébiscités
étant les radiateurs infrarouges (électriques) à ondes courtes ou à ondes de chaleur. Si le vent souffle régulièrement, optez de préférence pour les ondes courtes. Mais attention car ce système consomme beaucoup d’énergie, sans compter qu’il faut apprécier sa couleur orangée. Mentionnons encore les chauffages au gaz. Les appareils de la dernière génération sont efficaces, sûrs et présentent bien. Certains sont portatifs, un
En Belgique, impossible de faire l’impasse sur un chauffage de terrasse, les plus plébiscités étant les radiateurs infrarouges avantage si vous ne pouvez ou ne voulez pas laisser votre matériel dehors. Toutes les communes n’autorisent pas ces radiateurs. Pensez dès lors à vous renseigner. Pour l’assise et le mobilier de votre terrasse, le bois offre une solution intéressante. Le bois et la pierre
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s’il vous plaît »
les soirées et les belles saisons
accumulent rapidement la chaleur et la libèrent tout aussi rapidement, créant ainsi une atmosphère agréable. L’aluminium, le plastique et les pierres lisses (marbre, etc.) produisent l’effet inverse. Finitions Pour la sécurité et l’attractivité de votre terrasse, ne négligez pas les lumières d’ambiance. Dans ce domaine aussi, l’éclairage LED ou indirect reste sans rival. N’oubliez pas non plus la musique d’ambiance : il est tout à fait possible d’intégrer
discrètement des baffles dans la toiture, les parasols ou les parevents. Fusionner tous les éléments indispensables (toiture, chauffage et éclairage) permet d’économiser de la place et de soigner l’élégance des lieux ; par contre, les prix risquent d’atteindre des sommets. Si vous n’avez pas envie de réfléchir à chaque élément, optez pour une solution globale. Certaines entreprises proposent des plans complets, adaptés aux souhaits de leurs clients.
Constructions intelligentes Les terrasses en dur cèdent de plus en plus souvent la place à des parois vitrées coulissantes, qui se ferment et s’ouvrent horizontalement sans difficulté. Elles permettent d’ouvrir entièrement la terrasse en été. Pour exploiter au maximum l’espace disponible, optez pour des parevents en verre avec des modules dotés de coussins (chauffés ou non), moelleux pour l’assise, amples pour le dossier. Ambiance agréable assurée ! LED, roulettes, chauffage, tous ces éléments peuvent être intégrés dans les pare-vents et les sièges. Certaines communes demandent qu’il y ait de la végétation en terrasse, des banquettes assorties de plantes constituent donc une option à envisager. Chauffage plus efficace Le secteur ne lésine pas sur les efforts de recherche : les radiateurs à rayonnement infrarouge de la dernière génération (plus chers) n’ont plus besoin de préchauffage, ils sont immédiatement opérationnels. Aujourd’hui, on trouve également des radiateurs à ondes courtes qui affichent une capacité et une puissance thermiques identiques à celles des versions standard mais émettent une lumière orange plus douce et 80 %
moins vive que ces dernières, ce qui ravira probablement votre clientèle et votre personnel. Des matériaux nouveaux (comme le titane) permettent de mieux utiliser l’énergie. En matière de chauffage, les radiateurs à longues ondes gagnent rapidement du terrain. Ils sont au moins aussi puissants que leurs homologues à ondes courtes, tout en étant moins gourmands en énergie. Ils dégagent exclusivement
de la chaleur : fini la lumière orangée ! Leur chaleur se fait sentir dans un rayon de 5 à 6 mètres, à condition que la terrasse soit protégée du vent. Le secteur étudie à présent la possibilité de combiner un chauffage radiant avec un chauffage au sol électrique à infrarouges. Un système qui peut être installé sous un caillebotis en bois ou des panneaux en PVC. Quoi qu’il en soit, un sol surélevé offre une bonne
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protection contre le froid et les flaques, l’eau coulant dessous. Sans oublier qu’il permet de tendre discrètement les câbles électriques. Systèmes révolutionnaires de parasol Un système révolutionnaire de parasols offre la liberté dont vous rêviez : en fonction de l’espace à couvrir, vous accrochez sur une seule colonne un, deux, trois, voire quatre parasols (sans pied !) ronds, carrés ou rectangulaires, disponibles en plusieurs dimensions. Cerise sur le gâteau, vous pouvez également installer un chauffage ainsi qu’un éclairage LED ou indirect sous chacun
d’eux. Les parasols se relient au moyen de gouttières innovantes, pour l’évacuation de l’eau de pluie. Enfin, ces parasols se transforment en tente, par la simple adjonction de parois latérales. Le système de fixation breveté et le revêtement des parasols doté d’un bouton de ventilation intégré garantissent une bonne résistance au vent. Une qualité indispensable en Belgique, où le temps changeant exige une réaction rapide si vous ne voulez pas que vos clients se retrouvent trempés avant de comprendre ce qui leur arrive. Envie de créer une atmosphère particulière ? Installez les éclairages sous les meubles de terrasse. Un lampadaire adapté à
un usage en extérieur assurera une ambiance intime.
une option intéressante pour les petites terrasses où l’espace est compté.
Parquet en céramique Vous appréciez l’aspect authentique et chaleureux du bois mais aspirez à la facilité d’entretien de la céramique ? N’hésitez plus : optez pour un parquet en céramique.
Aménagement fidèle à l’image de l’établissement Une terrasse ne doit pas nécessairement se plier au cliché des petites tables et des chaises d’aspect classique. Pourquoi ne pas opter pour un espace lounge ou des mangedebout ? Vous avez de la place et la possibilité d’installer un barbecue d’hiver ? Foncez ! C’est un moyen parfait pour attirer des clients.
Jardin vertical Faites preuve de créativité pour verduriser votre terrasse et optez pour un jardin mural ou vertical. Il s’agit en fait de modules ou de panneaux tenant debout, dans lesquels poussent des plantes ou des herbes aromatiques. De belle allure et faciles à entretenir, ils constituent
Entretien Acheter à bas prix revient cher. Des matériaux durables, l’inox par
exemple, sont à recommander car ils exigent peu d’entretien. De même, le chauffage à longues ondes présente l’avantage, outre sa qualité, d’être facile à entretenir : il ne possède pas d’éléments mobiles ni de lampes à tube de quartz qui coûtent cher lorsqu’il faut les remplacer. Plusieurs entreprises louent des espaces pour le stockage des parasols en hiver. Et si vous préférez sous-traiter l’entretien et le nettoyage annuels de vos toitures de terrasse, sachez que de nombreux fournisseurs n’attendent qu’un signe de votre part. Lore D'hont
➜ I P.17 ➜ I Notre specialiste I
Nouveautés de la bière par Hans Bombeke
Grands travaux à Westmalle monter en flèche le chiffre d’affaires mais de préparer l’avenir et surtout, d’offrir un environnement de travail plus confortable au personnel. Nous osons espérer que la transition se déroulera sans heurt. Car nos bières trappistes font encore et toujours partie des meilleures au monde ! Bientôt la retraite ! Les trappistes de Westmalle investissent massivement dans la brasserie. L’ancienne salle de brassage, qui remonte à l’entredeux-guerres, a beau être un véritable petit bijou, il devenait urgent de la remplacer. Les trappistes plaçant la barre très haut en matière de qualité, les préparatifs ont pris plusieurs années. Ils ont notamment fait effectuer tous les tests nécessaires en prévision du passage à une fermentation dans des cuves verticales. Aujourd’hui, les travaux de construction battent leur plein. Le but n’est pas de faire
Les nouvelles cuves cylindroconiques.
Au feu ! La petite ferme-brasserie familiale Hof Ten Dormaal a été récemment ravagée par un incendie. La situation semblait catastrophique mais au terme d’une première évaluation, le vent était à l’optimisme. Heureusement car cette petite brasserie avait acquis une renommée mondiale en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, notamment grâce à sa Wit Goud, une bière dont une partie du houblon est remplacée par des racines de chicon. L’incendie a été repéré vers 6 heures du matin alors que les flammes s’attaquaient déjà au toit. Le temps que les pompiers arrivent, il était trop tard pour le sauver et la brasserie semblait condamnée à la destruction. Mais le soulagement a été rapide : les dégâts se sont révélés moins dramatiques qu’il n’y paraissait. L’incendie s’était déclenché dans la chambre chaude, avant de se frayer un chemin directement jusqu’au toit de l’entrepôt. Les cloisons isolantes ont empêché le feu de se propager au rez-de-chaussée. L’un dans l’autre, l’effondrement de la charpente a gravement endommagé l’atelier de mise en bouteilles, tandis que l’entrepôt a plutôt souffert des dégâts causés par l’eau. Mais l’installation de brassage proprement dite et la salle de fermentation basse ont été grosso modo épargnées. De même, les stocks restants pourront très probablement être utilisés, moyennant un reconditionnement. Quant aux stocks, ils étaient entreposés ailleurs, si bien qu’ils n’ont pas été menacés. Connue pour produire elle-même une grande partie des ingrédients dont elle a besoin, ce qui la positionne comme la seule véritable ferme-brasserie du
Après la pluie, le beau temps
Le toit a totalement disparu. pays, la famille Janssens ne compte pas en rester là. Elle est résolument passée à la vitesse supérieure. Le monde des amateurs de bière a d’ores et déjà organisé une action de soutien qui a permis de récolter en très peu de temps plus de 10.000 euros de financement public. Mais d’autres
brasseurs ont également proposé leur aide : l’embouteillage pourra se faire à la brasserie De Molen, aux Pays-Bas tandis que la brasserie De Dochter van de Korenaar propose de faire des brassins communs.
Ce qu’il reste de la chambre chaude.
Une partie du grenier s’est effondrée sur l’installation d’embouteillage.
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Une application pour passer commande Le célèbre bar à bières « ’t Waagstuk », à Anvers, a été repris il y a quelques mois. Le défi de la Blackbox s’est posé d’emblée aux nouveaux exploitants, qui ont décidé d’investir dans un nouveau système de caisse. En même temps, Peter De Raedt et Alex Haueter ont eu envie de faire un autre pas en avant. Ils ont lancé une application permettant de passer commande au moyen d’un code QR (disponible uniquement à certaines tables, pour l’instant).
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Les cuves transformées en coin salon dans la salle de dégustation. Et après la démolition, la reconstruction… La phase de démolition du projet de bâtiment d’accueil que Duvel Moortgat veut ouvrir sur le site de la brasserie De Koninck est pour ainsi dire terminée. Les choses n’ont pas traîné : les travaux de reconstruction ont débuté partout où cela était possible. Aujourd’hui, on ne chôme pas sur le chantier et les grandes lignes du
nouveau bâtiment s’esquissent petit à petit. À la question de savoir où en sont les travaux, le responsable René Tolenaars répond que pour l’instant, le chantier respecte le calendrier. Même si les surprises n’ont pas fait défaut : les travaux de démolition ont mis à jour plusieurs constructions qui ne figuraient sur aucun plan. De même, les fondations dataient visiblement des débuts
La future entrée sur la Mechelsestenweg.
de la brasserie. Mais des solutions ont chaque fois été trouvées, heureusement sans conséquence sur le calendrier prévu. L’inauguration du bâtiment est donc toujours programmée pour mai-juin de cette année. Encore un peu de patience !
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Hygiène et facilité d’emploi en Horéca et cuisine de collectivité Hovicon International S.a.r.l. dispose d’un large assortiment de distributeurs de sauces pour diverses utilisations dans, par exemple, restaurants et entreprises de catering. Les distributeurs sont livrables sur mesure avec des systèmes de dosage différents. Au tout début, en 1964, Hovicon était basée à Amsterdam. Peu après l’entreprise a déménagé à Vijfhuizen dans la Hollande septentrionale. Durant les cinquante ans de son existence, Hovicon est devenue leader du marché d’appareils de dosage pour l’horéca. Monsieur Van der Aa, le directeur : « La gamme de production comprend un assortiment qui couvre plusieurs segments, répondant aux souhaits du marché. Nous livrons nos produits à des importateurs du monde entier, mais nos produits sont également distribués par l’intermédiaire de grossistes d’appareils horéca »
Salons professionnels internationaux Les activités d’ Hovicon sont internationales et sont soutenues par la participation à des salons professionnels dans des pays tels qu’ Allemagne, Belgique, France, Espagne et Italie. « C’est là une excellente manière de montrer à nos clients (potentiels) ce que nous avons à leur proposer. Ceux qui ont à faire à des préparations alimentaires savent que l’hygiène est un facteur très important et donc indispensable » « Hovicon occupe une des premières places du marché. Dans cette période de cinquante ans d’existence, elle a su se tailler une position de leader tant sur le plan national qu’international ». Distributeurs à poussoir Les distributeurs à poussoir conviennent pour le dosage de sauces froides, sauces avec petits morceaux, nappages et sirops.
« Les distributeurs assurent hygiène et efficacité et un juste dosage assure une utilisation facile »
Les distributeurs peuvent être livrés convenant pour seaux ou complets avec seaux en inox, ou en plastique avec, au choix, un disque de pression. Les distributeurs à poussoir sont fournis à dosages variables, à savoir en 5, 12,5, 20, 25 et 30 ml.
fourrer des boules berlinoises et des croissants. Les distributeurs pour sauces chaudes résistent à des températures jusqu’à 120 ° C. Le dosage est simple et réglable jusqu’ à 40 grammes. Les distributeurs sont livrables convenant pour seaux ou complets avec seaux, ou en plastique.
Bar à sauces Les distributeurs pour sauces, nappages et sirops conviennent pour préparations chaudes et froides et sont utilisées dans, par exemple, snackbars, restaurants et entreprises de catering. Nos distributeurs sont livrables à manette ou à poussoir. Les bars à sauces en inox ou plexiglas sont livrés avec bocaux inox ou plastique avec contenances différentes. Distributeurs à manette Les distributeurs à manette conviennent pour le dosage de sauces chaudes et froides, sauces avec petits morceaux, nappages, sirops et, par exemple, pour
Hovicon International B.V. B.P. 40 2140 AA Vijfhuizen Pays-Bas T. +31 (0) 23 558 1988 F. +31 (0) 23 558 3606 E. sales@hovicon.com www.hovicon.com
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A l'Imaige Nostre-Dame Le mobilier en bois, les murs classés du 17ème siècle, le comptoir rustique et les incontournables bières spéciales sont donc au rendez-vous. La « Bourgone de Flandre » est d’ailleurs chaudement recommandée. On y chante « le temps ou Bruxelles Bruxellais » en oubliant qu’il passe.
L’Imaige Nostre Dame est de retour avec son style d’époque, à présent parfaitement rénové. Le corps au froid mais le cœur chaud, nous rentrons, par une soirée glaciale, dans une Brasserie typiquement bruxelloise. L’adresse est presque aussi vieille que la ville mais est, dès à présent, entièrement rénovée et moderne. L’endroit, niché au creux d’une impasse secrète, est clairement en dehors du temps. Il touche à l'authentique et prête à la bonne humeur et au bon moment.
Certains diraient que les cafés bars typiques sont dépassés ? Avec son ambiance « bon enfant » et son mélange de style ancien tout en matériaux modernes, on voit bien au Nostre-Dame, qu’ils sont loin d’être de l’histoire ancienne, même s'ils en font partie. Le nouveau patron a d’ailleurs des idées à revendre et est résolument pragmatique. Les lois anti-tabac, la profession sous-estimée, les contraintes sans cesse renforcées, et alors ? Il faut plutôt : « proposer des alternatives valables au client, bien choisir ses produits et faire attention à son chiffre ». Il relève toutefois que le gouvernement créé beaucoup de mesures mais peu qui aident vraiment le secteur Horeca. A l’image de l’Horeca, l’Imaige de Nostre Dame se bat pour continuer et du fond de son impasse marquera encore longtemps le cœur comme les esprits… Christopher Trine
Le Concept du fumoir revu et corrigé ! La partie fumoir devient avec cette innovation l'endroit design, économique et technologique de votre établissement Horeca. Au vu des coûts d'installation et des lois anti-tabac, on pourrait croire que la mode est à l’anti fumoir, détrompez-vous…Les partie fumeurs reviennent et les technologies qui vont avec sont au rendez-vous. La technologie Smokkeland n’échappe donc pas à la règle ! Issue de l’association entre un commerciale et un ingénieur en aéraulique (science et technique du traitement et de la distribution de l’air), cette innovation se différencie par de nombreux aspect : Economique : grâce à son option double-flux, l’établissement qui en sera pourvu, économisera 60 à 90 % des calories air, c’est-à-dire de la chaleur. Le tout pour un prix abordable (moins de € 8000). Technologique : la technique du flux laminaire permet à l’air du fumoir d’être plus pur qu’à l’extérieur, et évacue la fumée en un temps record, sans odeurs désagréables. Il est aussi possible de réguler la dépression, la température ou encore
l’apport d’air froid et d’humidité dans l’air à partir de son PC ou d'un simple Smartphone. Esthétique : le but sera d’insérer le fumoir au sein de l’établissement afin qu’il s’y intègre parfaitement et qu'il représente une réelle plus-value. Globale : l’utilisateur bénéficiera enfin d’une offre complète et adaptée à ses besoins avec plusieurs types de cloisonnements, une ambiance avec son et lumière, une porte automatique par simple détection et des options configurables comme une cave à cigares, cave à vin ou un aménagement des meubles pour rendre l’endroit complètement unique en son genre. Une offre des plus intéressantes en cette période de lutte anti-tabac mais où le nombre de fumeur restent inchangés. Pour en savoir plus : Horeca Bruxelles Vice-Président et Président de la section café : Jean-Marie Dewandeleer. jmdw@fedhorecabruxelles.be Christopher Trine
La problématique bruxelloise ! Les gens connaissent Bruxelles : la capitale européenne, le centre des institutions de l’UE, ville commerciale qui abrite de nombreuses sociétés multinationales ainsi que le centre névralgique de l’OTAN. Une ville administrative et une ville région qui représente à elle seule 30% du produit intérieur brut de la Belgique. Mais Bruxelles c’est aussi 300.000 emplois occupés par des navetteurs, qui ne dépensent rien sur place et payent leurs impôts dans leur région d’origine. De gros investissements sont consentis par la capitale en termes d'infrastructure routière, de structures sanitaire et électrique. Malheureusement, ceux-ci ne sont pas financé par les utilisateurs. Bruxelles, c’est également la première ville du pays avec plus de 20% de chômeurs ! Celle-ci est le théâtre d'une augmentation croissante des demandeurs d'emploi.
Curieusement, dans le même temps, certaines entreprises cherchent des collaborateurs et ne les trouvent pas. Le gouvernement ne semble pas proposer des solutions réalistes à ce problème. Les profils spécialisés sont rares et les demandeurs ayant peu de compétences sont généralement mal aiguillés vers ceux qui pourraient les engager.
Bruxelles, la ville du chômage ? Les politiques de mobilité sont souvent irréalistes. Les partis écologistes, et certains autres, confondent campagne et ville, ferment les accès importants donnant accès à la Capitale et risquent, à terme, de décourager les entreprises qui y sont installées. Ces politiques nient complètement les problèmes des travailleurs navetteurs « obligés de voiture » pour des raisons professionnelles
ainsi que toutes les personnes devant se servir d’un véhicule de transport pour la pratique de leurs activités. Bruxelles doit, également, faire face à un énorme problème d’immigration et d’augmentation exponentielle de sa population composée de personnes souvent peu formées à notre marché de l’emploi. L’avenir de la Capitale sera fait d’une politique créative ouverte sur le futur, d’une ouverture au monde par l’emploi des langues, de la formation des jeunes, de technologies du futur et d’un développement de l’accueil à des sociétés apportant à la Ville et au pays, la richesse, la sécurité, la propreté et l’espoir. L’Horeca contribue largement à cette politique d’avenir. Il faut lui donner les moyens de continuer sur ce chemin ! Christopher Trine
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Un café doublé d’une histoire
Le « Viva Sara Kaffée », plus qu’un café font d’autres entrepreneurs, nous constatons qu’une telle approche n’a rien d’évident dans le secteur. » Un ADN bien à lui Aux yeux de Bart et Peter Deprez, un établissement doit posséder une identité propre. « Un entrepreneur monte pierre par pierre son projet personnel, unique en son genre, en s’inspirant de ses expériences et de ses passions. L’important c’est de s’en tenir à cette identité, même si les vents sont contraires, à l’exemple de notre père en son temps. Il faut s’accrocher avec obstination à son idée sans oublier de trouver aussi du plaisir à faire son travail. »
Peter (g.) et Bart Deprez.
Le « Viva Sara Kaffée », à Courtrai, est la vitrine de la famille Deprez, grande spécialiste du café en Flandre occidentale. Les frères Bart et Peter Deprez ont trois « mots d'ordre » : le café, la persévérance et le plaisir. C’est en 1987 que le père de Bart et Peter, Fernand Deprez, ouvre un atelier de torréfaction en annexe d’un salon de consommation, dans le centre de Courtrai. « Il servait uniquement du café et du thé, accompagnés de quelques gâteaux. Il ne proposait pas de bière ou autre. Il tenait absolument à se positionner en spécialiste du café et du thé. Mais dans le Courtrai des années 80, le public n’était pas du tout préparé à une telle approche. Les choses sont allées si loin que certains clients tournaient les talons parce qu’ils ne pouvaient pas déguster de bières. À ses débuts, notre père a tiré le diable par la queue mais il est resté obstinément fidèle à son rêve » explique Peter Deprez. « Au bout d’un moment, le bouche à oreille a démarré et un nombre croissant d’établissements horeca de Courtrai ont commencé à nous commander du café. L’affaire a prospéré et s’est développée au point que nous avons pu reprendre l’usine de torréfaction Sara Koffie, en 1996 et ainsi notre croissance. Catherine, notre mère, a alors pris le train en marche, tout comme Bart et moi. En 2002, l’entreprise, qui s’appelait jusque-là Sara Koffie, a été rebaptisée Viva Sara. Non seulement parce que nous faisions de plus en plus de place au thé mais aussi parce que ce nom sonne mieux à l’international. » « À l’heure actuelle, nous fournissons, en café, plus de 800 établissements horeca tandis que nos exportations augmentent sans cesse. Le cachet "Belgique" est un gage de qualité
© Wouter Van Vooren à l’étranger, où notre bière, notre chocolat et nos gaufres (pour ne citer qu’eux) font des étincelles. Notre café belge a, lui aussi, une histoire qui ne peut que se développer hors de nos frontières. » Bien plus qu’un café Le « Viva Sara Kaffée » a ouvert ses portes en septembre 2012, soit 25 ans après que Fernand Deprez ait inauguré son magasin courtraisien. « Le "Viva Sara Kaffeée" est plus qu’une simple vitrine pour notre entreprise familiale » précise Bart Deprez. « Il nous permet notamment de montrer tout ce qu’il est possible de faire avec nos produits, sans compter que les lieux se prêtent idéalement à l’organisation de formations, d’événements, etc. Outre nos cafés et nos thés, nous proposons également une carte avec quelques plats qui nous ont valu une mention au Gault&Millau. »
« Le cachet "Belgique" est un gage de qualité à l’étranger » Budgétiser Les deux frères se sont engagés dans cette aventure horeca après mûre réflexion. « Nous avons créé le "Viva Sara Kaffée" en coulisse. Nous connaissons parfaitement nos budgets, les marges à dégager, les effectifs à employer, etc. afin de garantir sa rentabilité. Nous prenons la dernière commande à 18 heures, tous les jours et sommes fermés le dimanche. Autrement, nous ne serions pas rentables. Il faut avant tout budgétiser et définir ce qu’il est possible de faire avec des moyens limités. De ce point de vue, un établissement horeca ne diffère pas d’une autre entreprise. Pourtant, quand nous voyons ce que
Peter Deprez : « Il faut cependant veiller à ne pas se perdre dans ses propres rêveries et toujours garder à l’esprit la réalité commerciale. On peut être aussi progressiste que l’on veut, proposer de la qualité et une expérience fantastique (à ses propres yeux) mais si le client ne comprend pas ce que l’on fait, c’est raté. En fait, il faut trouver un compromis entre l’aspect commercial de l’entreprise et son projet initial. Par exemple, certains baristas refusent de préparer un café allongé alors que c’est une habitude bien ancrée pour la plupart des habitants de notre pays. On peut tenter d’aiguiller le client dans ses choix mais il faut aussi pouvoir lui offrir ce qu’il demande. » Se contenter de copier des concepts inventés par d’autres n’a aucun sens, selon les deux frères. « Singer ce que font les autres est probablement une solution très facile à court terme. Par contre, la valeur ajoutée est très faible, voire nulle. Une telle démarche ne peut donner qu’une copie édulcorée, un établissement dépourvu de toute âme personnelle. » Sources d’inspiration Pour alimenter leur boîte à idées, Bart et Peter Deprez ne se lassent pas de visiter des commerces belges et étrangers. Ceux-ci n’ont souvent rien à voir avec le café ou l’horeca. « Les commerces dans lesquels nous nous rendons, qu’il s’agisse de restaurants ou de magasins de vêtements, possèdent tous leur propre identité et proposent une expérience particulière dans la niche qu’ils occupent, c’est là que se trouvent nos sources d’inspiration. Nous assistons tout aussi régulièrement à des salons consacrés aux domaines les plus variés, simplement pour voir comment les choses fonctionnent ailleurs, toujours dans l’idée que nous pourrions traduire certaines des trouvailles qui émergent à ces occasions dans notre propre univers. Au Japon, nous avons ainsi découvert le slow coffee, dont certains, c’est le cas du drip coffee, sont même préparés goutte à goutte. Plus tard, nous avons repris cette idée de slow coffee dans notre établissement. » « Pour un entrepreneur, libérer du temps pour ce type de "voyages de découverte" n’est pas toujours évident. Il est pourtant indispensable de s’aventurer au-delà de sa porte pour découvrir ce qu’il se passe dans
le monde. Inutile de se rendre dans des pays lointains. Même dans les villes voisines, on peut trouver matière à réflexion. » Une équipe aux reins solides « Nous employons le même personnel depuis que le "Kaffée" a ouvert. À l’exception d’un collaborateur qui a ouvert son propre établissement, personne ne nous a encore quittés. Nous avons même recruté du personnel supplémentaire, ce qui se justifie, entre autres, par le fait que nous croyons en un fort esprit d’équipe, que nous sommes corrects et couverts et que nous proposons des horaires attrayants. »
« On peut être aussi progressiste qu’on veut, proposer de la qualité et une expérience fantastique (à ses propres yeux) mais si le client moyen ne comprend pas ce que l’on fait, c’est raté » Mais Bart et Peter Deprez constituent un tandem à toute épreuve en tant que frères aussi. « Travailler entre frères, cela fonctionne » intervient Peter Deprez, « principalement parce que nous avons chacun nos attributions. Bart tient le "Kaffée", il s’occupe des chiffres et des achats pendant que je me charge de la production et de la vente. L’autre avantage, c’est que nous nous complétons bien : nous sommes capables de jeter un regard neuf sur le quotidien de l’autre. » Des connaissances servies avec le sourire « Qu’il s’agisse de l’unité de torréfaction ou du "Kaffée", nous sommes de fervents partisans de la transmission des connaissances. Nous fournissons des produits et une expérience mais permettons aussi à nos clients d’acquérir de nouveaux savoirs et de prendre part à notre projet. De ce point de vue, nous jouons également un rôle éducatif au "Kaffée". Notre carte et notre personnel renforcent encore cet aspect éducatif en diffusant les informations nécessaires. Les
nombreuses formations que nous organisons en sont un autre exemple. Nous retroussons tous nos manches dans le but de mieux faire connaître le café et le thé de qualité. » Fenêtre ouverte sur l’avenir Nul ne s’étonnera que les frères entrevoient un bel avenir pour le thé et le café, qui devraient jouer un rôle de plus en plus grand. « Le food pairing est entré dans les usages pour la bière et le vin. De plus, les restaurants proposent souvent une vaste sélection de thés. Pourquoi dès lors ne pas envisager une sélection de cafés ? » se demande Peter Deprez. Bart et Peter Deprez prédisent un avenir tout aussi radieux aux boissons non alcoolisées dans l’horeca. « Grâce à leur large palette de saveurs, le café et le thé se prêtent parfaitement aux préparations sans alcool, un segment riche de possibilités, que nous aimerions explorer plus avant dans notre "Kaffée". » ➜ www.vivasarakaffee.com Willem Bonneux
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la Contrôle de qualité de l’eau
Statut unique 2 trava illeurs – eMPloYés : introduction d’une nouvelle cotiSation Patronale omique Sur e écon leS Chômag des ouvriers indemnitÉS de ruPture 4
Horeca Echo
COLOFON Editeur responsable Yvette Mooten Bld Anspach 111/4, 1000 Bruxelles
Collaborateurs Marc Ceulemans Eve Diels Ann Moerman Danny Van Assche
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L'Horeca Echo du mois de mars aborde les sujets suivants:
Plus d’info? FED. Ho.Re.Ca Bruxelles a.s.b.l., T: 02 513 78 14 - F: 02 503 57 17 horeca@fedhorecabruxelles.be Horeca Vlaanderen v.z.w., T: 02 213 40 10 - F: 02 213 40 11 info@horeca.be
ecHo FED. Ho.Re.Ca Wallonie a.s.b.l., T: 081 72 18 88 - F: 081 72 18 89 info@horecawallonie.be
salaire annuel du travailleur et s’élève à : - 1% si le salaire annuel du travailleur ≥ 44 509€ et <54 509€ ; - 2% si le salaire annuel du travailleur ≥ 54 509€ et < 64 509€ ; - 3% si le salaire annuel du travailleur ≥ 64 509€.
conSeilS utiles
LA DIMONA PAR SMS SERA SUPPRIMÉE À PARTIR DU 29 MAI 2014 La déclaration Dimona peut être introduite Dans ce contexte, « indemnité de par différents canaux : via le site internet rupture » concerne : de l’ONSS, par transfert de fichier (pour IE E Et WALLON - l’indemnité que l’employeur doit FLANDRde un grand LES, nombre déclarations), via un payer hO.RE.CA BRUXEL SIONNELLES téléphone à clavier (serveur vocal), lorsqu’il met un terme à un contrat ISAtIONS PROFES via votre Le salaire AUX ORgAN annuel est calculé sur base gSM (pour les travailleurs occasionnels), MEMBRES AFFILIÉS de travail à durée POUR tOUS LESsans via indéterminée des données de salaire et de prestations smartphone ou tablette (Dimona tEChNIqUES FIChES Mobile). À préavis ou avec un préavis trop court ; du dernier trimestre de prestations partir du 29 mai 2014, la Dimona par SMS - l’indemnité que l’employeur doit sera supprimée, le serveur vocal payer effectuées pour lesquelles un salaire sera fermé, était lorsqu’il interrompt prématurément fin 2014. En effet, l’ONSS a remarqué un dû. Le calcul est effectué comme que ces suit : contrat de travail à durée déterminée deux canaux étaient beaucoup moins - pour les travailleurs à temps plein utilisés : au profit de Dimona Mobile. ou un travail clairement décrit ; (A/B) * 260; - l’indemnité que paie l’employeur suspension. (n° - pour les travailleurs à temps partiel la demande de 31 mars : SALON DE GLACE ET CHARRETTE lorsqu’un terme est mis au contrat e pour difféA de refusé [(A/C) * D/5] a été 7). * 260, dans ces calculs 226.97GLACES : UNE BOÎTE NOIRE ? Cette demande travail d’un commun accord.ité le demandeur , suite à quoi La situation concrète suivante a été publique, Sécur rentes raisons devra soumise Comla SPF de le Le SPF Santé , s auprès s termes A = le salaire au SPF Finances : un entrepreneur recourbrut ntaire et Enviindiqué sur la DmfA En d’autre e alime a introduit un cotisation deur au plus exploite un la chaîn est calculée publie de La pour l’accès sur la partie r au deman salon liste recour1s (à glace pour le code et est très probablement obligé re lade le desalarial prie de remett 108% pour mission fédéra de l’indemnité ment nousde rupture, établie ronne d’utiliser 13 avril.enregistreuse équipée nementales. une che caisse les ouvriers) environ diman le ; ations tard : t aux inform sur base suivan des prestations réalisées à d’une boîte noire. Sous le même numéro l’avis B = le nombre de jours indiqué pour de et le tVA, l’entrepreneur partir du 1er janvier 2014. Ceci ission personnes les possède le 3 mars également une a conclu code de prestation pas exclu que n de la Comm signifie 1; Il n’est charrette à glaces Cette commission une décisio que laàcotisation dans lala liste qu’ils utilise ent en jeu n’est due que sur journée et qui « Suite reprise auxle C = le nombre était clairem organisations les contient s pour l’accès indiqué 100% de glaces de d’annuLe que l’intérêt public d’heuresdiffusa à emporter. montant les le dederecour nt pour l’indemnité de rupture SPF fédéra à un ire une deman le code de fait droit en nt introdu Finances nementales et qui communique que, puisse environ extrêm ceecas, la et qu’il y serait prestation 1 ; seraitations redevable sion (en dans si le travailleurSanté inform suspen dées. de charrette D =ations le nombre et/ou àdeglaces le SPF avait été deman est considérée d’heures lation d’État, en la comme il inform d’État, Conse embauché, il après le 31 décembre nes arrêt du du Conse un dispositif séparé 2013. es desà person personne employée et, étant donné qu’il ne de la chaîne alimen urgence) auprès temps plein Seules les donné Lorsqu’un ue, Sécuri termetéest mis d’un commun nt pas s’agit que publiq . de glaces à emporter, l’exploitant ne obligé de dans l’entreprise qui n’avaie dans nom propre leur nnement se voit le et des organisationsou, à défaut, accord Enviro ient devra pas utiliser de caisse enregistreuse contrat de travail,leslacafés taire et au ayant cotisation avec amende ne pourra secteur. de tous bulletin boîte noire. aperçu encore payé leur n’est tion dueunque sur la partie de l’indemnité publier ent publié un l pour vios, car cette divulga Le SPF a égalem un procès-verba pas être révélée de rupture en 2013 relative fondaations sur le site reçu à la période, àetpartir ayant à leurs droits ant ces inform ÉLARGISSEM repren iction de fumer ENT DE LAbe. porterait atteinte LIMITE INdulation 1er janvier que de l’interd tel 2014. Dans ce cas,e. nte.belgique. TERNE qu’à leur liberté, leur amend http://www.sa tent mentaux ainsi l’employeur ntion doit payé cafés qui souhai proratiser le montant de effectivement de Conve la La taires CCt de sectorielle six du 13 janvier 2014lapermet Les proprié stipulé à l’article dans liste l’indemnité de rupture en fonction e. apparaît d’étendre aux entrepreneurs des ue, publiq droits de l’homm la limite esavoir si leur nomdu secteurvia le SPF Santé européenne des l’adresse prestations. interne de la duréeede Le 5 février 2014, travailt de 130 heures à ». taire et t prendr contac la chaîne alimen um.be partirpeuven du 1/01/2014 et jusqu’à Protection de 143 h.belgi cette décision heures à partir du de de horeca@healt appel contre mail : rokena reçu une deman 1/07/2014. Le SPF a fait Un entrepreneur du secteur horeca qui celui-ci, Environnement cafés il d’État mais souhaite y faire appel doit le signaler la liste des 1500 auprès du Conse à la Comconsultation de e, a rejeté le n de urgenc e violatio mission extrêm paritaire pour de l’industrie hôtelière. S’il existe 2013 statuant en verbalisés en un syndicat au sein de l’organisation, fumer. la conclul’interdiction de sion d’une convention collective avec toutes8/05/14 les 15:44 organisations représentatives dans la délégation syndicale est nécessaire.
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À partir du 1er janvier 2014, l’employeur sera redevable d’une MAI-JUIN 2014 Mensuel cotisation particulière sur les aout Sauf en juin et indemnités malines de rupture si le salaire Bureau de depot: g asbl. marketin annuel du travailleur s’élève au Expediteur: horeca 111 bte 4 Boulevard anspach moins à 44 509€.
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Horeca Echo est une publication réservée aux membres d’Horeca Bruxelles, d’Horeca Vlaanderen et de la Fédération HoReCa Wallonie.
➜ I actualite I Michel Barnstijn et Laurent Nys, nommés président et directeur de l’asbl Mabru Suite au départ à la pension de directeur Marcel Verbelen en décembre 2014, c’est Laurent Nys qui prend la succession à la direction de l’asbl Mabru chargée de la gestion du Marché Matinal de Bruxelles. Laurent Nys quitte ainsi sa fonction de Conseiller au cabinet de l’Echevine des Affaires économiques de la Ville de Bruxelles, Marion Lemesre.
Laurent Nys a démarré sa carrière dans le secteur de l’Horeca, avec la gestion d’un restaurant en plein coeur de Bruxelles, dont il est devenu propriétaire par la suite. Cette expérience l’a encouragé à défendre le secteur Horeca au sein de la fédération patronale mais également dans la formation des demandeurs d’emploi. C’est ainsi qu’il est devenu Président du Centre bruxellois de référence
professionnel, Horeca BePro. En parallèle, Laurent Nys siège en tant qu’administrateur au sein d’Horeca Formation Bruxelles et est également Administrateur-délégué du restaurant social Hazewee. C’est en avril 2013 que Laurent Nys entre au Marché Matinal en tant que Président de l’asbl Mabru. Il cède aujourd’hui sa place à Michel Barnstijn, administrateur et membre du Bureau permanent, pour qui la fonction de président n’est pas
inconnue car il l’a déjà occupée de 2001 à 2007. De plus, c’est précisément au Marché Matinal que ses parents fleuristes se sont fourni, tous les matins, pendant presque 50 ans. Ancien Conseiller communal de la Ville de Bruxelles et ancien VicePrésident de l’Union royale des fleuristes belges, Michel Barnstijn est actuellement Administrateur-délégué de l’Agence Immobilière Sociale de la
Ville de Bruxelles et siège en tant que conseiller au CPAS de Bruxelles. Le 13 février 2015, Michel Barnstijn et Laurent Nys ont donc été nommés respectivement Président et Directeur par le Conseil d’Administration de l’asbl. Michel Barnstijn est à présent remplacé au Bureau permanent par Bernard Dhondt, membre du Conseil d’administration.
➜ I colophon I
Ho.Re.Ca Journal est la publication officielle d'Horeca Bruxelles, d'Horeca Vlaanderen et de la Fédération HoReCa Wallonie. Editeur responsable Filip Vanheusden
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