Horeca Journal n°68 juillet_août 2015

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Interview du Ministre des PME et des Indépendants Willy Borsus Willy Borsus est un homme politique de proximité qui ne s’est jamais coupé de la population, un libéral mais aussi un homme du peuple dont le nom est entré dans la mémoire collective flamande lorsqu’il a décroché son portefeuille de ministre. Le gouvernement aura-t-il le courage de ses ambitions ?

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‘La cuisine, ma passion’

La haute couture de la cuisine végétarienne L’époque où la cuisine végétarienne était le parent pauvre de la restauration est révolue. Plusieurs chefs se sont ainsi lancés le défi de cuisiner des repas gastronomiques sans viande ni poisson. Ces plats de qualité apportent non seulement une touche de créativité à la carte, mais plaisent aussi à un public plus large ➜ P. 12

Les gastronomes le savent mieux que quiconque : C'est à Gand qu'il faut être si l'on aime la bonne cuisine. Le secteur horeca y est en plein essor et les nouveaux établissements rivalisent de créativité. Michaël Vrijmoed, une étoile au Michelin en 2013 et désigné Jeune Chef de l'année par le Gault&Millau en 2014, fait partie des jeunes talents qui se sont installés dans la Cité des comtes. ➜ P. 13

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Ho.Re.Ca Vlaanderen Horeca Vlaanderen HoReCa

JOURNAL KRANT

Nr 68Nr - juli-augustus 2015 03 - februari 2009

Nr 68 -Verschijnt juillet-aout10 2015 Verschijnt 10 keer per per jaar jaar keer 10 numéros par Oplage: an 31.300 Oplage: 28.100 TIRAGE: V.U.31.300 Filip V.U. Vanheusden Jan De haes E.R. Filip vanheusden Horeca Marketing Marketing Horeca Horeca Marketing Anspachlaan 111 bus 4, 4, 1000 1000 brussel brussel Anspachlaan bus BLVD. Anspach 111, 1000111 bruXELLES www.horecavlaanderen.be www.fedhorecavlaanderen.be www.horecabruxelles.be Afgiftekantoor: Mechelen Mechelen www.horecawallonie.be Afgiftekantoor: bureau d’émission: Malines

De officiële krant van fédérations de federaties Ho.Re.Ca Vlaanderen, Brussel enWallonië Wallonië HoReCa Vlaanderen, Brussel en le journal officiel des horeca Bruxelles, wallonie et flandre

L’horeca veut mettre un terme aux contrats de brasserie contrats imposent au café de servir exclusivement les bières de la brasserie, le tenancier étant, en outre, tenu d'en acheter une quantité prédéfinie, sous peine d’amendes salées. Qui plus est, les brasseries exigent que les tenanciers achètent les boissons fraîches, le vin, les biscuits, le détergent et même le papier toilette soit auprès d’elle, soit auprès de fournisseurs déterminés et à des prix imposés. Et inutile d’essayer de négocier ces prix. On estime que 60 à 70 % des tenanciers ne sont pas libres d’acheter ce qu’ils veulent ni de choisir les quantités commandées.

© Julie Verlinden

Les Fédérations Horeca ont adressé au gouvernement une liste de revendications destinées à mettre un terme aux contrats léonins imposés par les brasseries. Nombre de ces contrats stipulent, en effet, que le café doit acheter une certaine quantité de bière sous peine d'amende. Les Fédérations estiment qu'ils imposent aux entrepreneurs des obligations inacceptables et désastreuses pour leur rentabilité.

Les Fédérations Horeca critiquent la manière dont les brasseries asphyxient les cafés. Il y a généralement un contrat parce que la brasserie possède l’immeuble qui abrite le café. En contrepartie d’investissements dans l’établissement et de son aménagement, elle exige que le tenancier achète sa bière chez elle. Ce qui est tout à fait compréhensible. Mais souvent, les choses vont plus loin. Un grand nombre de

Liste de revendications L’accord de gouvernement fédéral mentionne que les contrats de brasserie seront examinés à la loupe. Les Fédérations Horeca ont transmis une liste de revendications aux ministres compétents. La Fédération demande que les contrats de brasserie soient ramenés aux fondamentaux, à savoir la vente des bières de la société. L’entrepreneur doit être libre d’acheter au moins une bière au fût auprès d’une autre brasserie. L’obligation d’achat

Travail occasionnel : doublement du nombre de jours durant lesquels les exploitants horeca peuvent faire appel à ce système Depuis le 1er juillet, les établissements horeca peuvent recourir à des travailleurs occasionnels ou extras durant 200 jours au lieu de 100. Jusqu’à présent, les employeurs du secteur horeca disposaient d’un crédit de 100 jours de travail occasionnel par an. Cette restriction a été supprimée et le nombre de jours durant lesquels ils peuvent utiliser ce système a doublé. Attention, la mesure concerne le nombre de jours et non le nombre d’extras. Elle permet aux exploitants horeca de recourir, en période d’affluence, à du personnel occasionnel en nombre suffisant. Ceci dans le cadre

Un moyen pour les exploitants horeca de recourir, en période d’affluence, à du personnel occasionnel en nombre suffisant tout en bénéficiant d’un régime de cotisations sociales réduites d'un régime de cotisations sociales réduites pour les employeurs et s'appliquant uniquement à ces

minimal doit être supprimée, tout comme celle d’acheter les autres boissons auprès d’un fournisseur imposé. Pour créer un climat économique sain, le gouvernement doit intervenir et restaurer la liberté de marché dans le secteur des cafés.

Pour créer un climat économique sain, le gouvernement doit intervenir et restaurer la liberté de marché dans le secteur des cafés Le Ministre de l’Économie Kris Peeters (CD&V) se rallie au point de vue des Fédérations Horeca. Il juge qu’à l’instar des consommateurs, les petites entreprises ou les indépendants doivent être protégés. « Les consommateurs ont d’ores et déjà la possibilité de s’élever contre les pratiques commerciales déloyales, les dispositions contractuelles déséquilibrées ou la reconduction

tacite de contrats. Les droits accordés à ces consommateurs qui pourraient inspirer les PME" précise le Ministre. Il entend dès lors fixer des limites à l’emprise des contrats de brasserie. Il a invité les brasseurs et le secteur horeca à une concertation et a transmis le dossier à la Commission d'arbitrage qui se compose de juristes, de spécialistes du SPF Économie et de représentants du secteur. Cette commission doit maintenant éplucher les contrats pour vérifier s’ils sont bel et bien réguliers. L’excellence CD&V propose une solution tirée du modèle français. En France, la notion de « dépendance économique » est mentionnée dans la législation. Ce qui implique qu’une entreprise n’a pas le droit d’abuser de la dépendance économique d’une entreprise tierce pour lui imposer des conditions contractuelles désavantageuses, par exemple. La France utilise cette notion pour protéger les PME contre les inégalités. Katia Belloy

Parasols costauds. Service solide.

derniers. Les travailleurs ne peuvent, quant à eux, pas dépasser 50 jours de travail occasionnel par an. Cette restriction reste en vigueur. Maggie De Block, ministre des Affaires sociales déclare : « C’est une bonne chose pour les propriétaires de restaurants, brasseries… qui peuvent désormais recourir à des travailleurs occasionnels avec plus de facilité et moins de charges en période d’affluence. Mais la mesure bénéficie également aux travailleurs occasionnels. Le nombre de jours durant lesquels ils peuvent être occupés ayant doublé, ils seront probablement plus nombreux à trouver du travail. » Katia Belloy

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