Une enquête menée auprès de 429 hôtels et bed & breakfast en Belgique a permis de mettre le doigt sur la relation d’amourhaine qu’entretiennent les hôteliers et les agences de voyages en ligne (online travel agencies, OTA). Les OTAs génèrent énormément de réservations et remplissent les chambres en last-minute, mais leur influence devient telle, que les hôteliers ont le sentiment qu’on leur a pris les clés de leur établissement.
➜ I P.1
Quand le vin brise son image élitiste
Une chaîne alimentaire sûre, tout le monde y trouve son compte
Les OTAs remplissent les chambres mais deviennent tout-puissants
Depuis 2000, l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) surveille la sécurité alimentaire dans notre pays. Aujourd’hui, cette surveillance passe notamment par des contrôles, 17.000 par an en ce qui concerne le secteur horeca. ➜ P. 14
Autrefois réservé aux connaisseurs, le vin tend aujourd’hui à se démocratiser : tout le monde – ou presque – conserve au moins quelques bouteilles chez lui, sans pour autant posséder toute une cave. Et si le consommateur lambda a souvent des connaissances limitées en la matière, il est en revanche curieux d’en apprendre davantage. ➜ P. 18
➜ P. 4
Ho.Re.Ca Vlaanderen Horeca Vlaanderen HoReCa
JOURNAL KRANT
Nr 6903 - september 2015 Nr - februari 2009
Nr 69 - septembre10 2015 Verschijnt 10 keer per per jaar jaar Verschijnt keer 10 numéros par Oplage: an 31.300 Oplage: 28.100 TIRAGE: V.U.31.300 Filip V.U. Vanheusden Jan De haes E.R. Filip vanheusden Horeca Marketing Marketing Horeca Horeca Marketing Anspachlaan 111 bus 4, 4, 1000 1000 brussel brussel Anspachlaan bus BLVD. Anspach 111, 1000111 bruXELLES www.horecavlaanderen.be www.fedhorecavlaanderen.be www.horecabruxelles.be Afgiftekantoor: Mechelen Mechelen www.horecawallonie.be Afgiftekantoor: bureau d’émission: Malines
De officiële krant van fédérations de federaties Ho.Re.Ca Vlaanderen, Brussel enWallonië Wallonië HoReCa Vlaanderen, Brussel en le journal officiel des horeca Bruxelles, wallonie et flandre
« Airbnb », « Eat with », « Uber »…
Jusqu’où va aller la tendance « NO RULES » ? collaboratives pour la seule ville de Barcelone. Soit presque le double de l'offre conventionnelle. Dérapages ? En dépit d’un marketing et d’une image travaillée, les dérapages se multiplient sur les plateformes en question.
© shutterstock
Face aux plateformes comme « Uber », « Air Bnb » et « Eat With », il faut mettre en place une politique claire et ferme pour assainir ce marché qui menace les emplois Horeca.
des règles de sécurité, propreté et hospitalité, avec les coûts qui les accompagnent et ne paient évidemment pas les cotisations notamment les charges sociales et fiscales.
Plateforme communautaire ? « Air Bnb », « Eat with » ou « Uber » – pour les plus connus, sont toutes, des plateformes communautaires de location/réservation de logements, restauration ou de taxis entre particuliers. Un particulier peut y partager sa maison, un dîner ou sa voiture avec un autre pour les vacances, un soir ou une plus longue durée. L’ensemble contre paiement. Toutes ces tendances différentes dans leur offre ont un point commun : la tendance « NO RULES », l’absence de règles ou dérégulation !
Concrètement, une plateforme communautaire ne prend donc aucune responsabilité sur la qualité, la sécurité ou les services offerts dans l’offre qu’elle propose. Tout le travail en revient au particulier qui loue ou vend, son bien, sa maison, son service de voiture ou un dîner. Il n’y a donc aucune garantie de résultat !
Tendance « pas de règles » ? En théorie, les plateformes communautaires comme « Air Bnb » se présentent comme de joyeux groupes de personnes, désintéressées, qui permettent le plus simplement du monde une bonne communication entre l’offre et la demande, pour la plus grande satisfaction de tous. Dans la pratique, la réalité est tout autre. Ils ne sont soumis à aucune
Des plateformes qui se développent ? Dans le même temps, ces plateformes explosent en termes d’offre et d’investissement. Air Bnb, par exemple, valorisé à 25 milliards de dollars, bénéficie d’une progression de 100 %. L'offre pour les locations touristiques entre particuliers est là aussi énorme et a dépassé en 2014 celle des hôtels et des autres types d'hébergements traditionnels en Espagne, selon une étude réalisée par l'organisation professionnelle des hôteliers espagnols. À titre d’exemple, plus de 137.000 lits sont recensés sur les plateformes
3 problèmes sont les plus fréquents : – Maison en danger : certains propriétaires se retrouveraient avec une maison, dans tous ses états, sac de poubelles dans l’escalier, vomi dans les toilettes et murs abîmés. – Arnaque au client : Des clients seraient tombés sur des magnifiques propriétés, pas chères, qui disparaissent aussitôt le paiement effectué. Le tout avec l’impossibilité de récupérer son argent. – Propriétés fantômes : d’autres clients encore se retrouveraient face à des propriétés qui n’existent que sur le site et non dans la réalité ou se retrouvent devant des propriétés porte close. – Une seule question perdure : à quand une régulation et des règles claires à ce désordre ? Une politique du deux poids/ deux mesures ? Dans les faits, face à ces plateformes communautaires qui ne payent pas les nombreuses charges et frais administratifs prévus par la loi, le secteur Horeca est impuissant. Ces établissements classiques comme un hôtel, un taxi ou un restaurant devraient, selon la logique de dérégulation des plateformes communautaires, offrir des dîners/ locations de biens ou taxis à bas prix. Le tout en payant des charges sociales/fiscales, les coûts de sécurité, du personnel et une licence/ droit d’exploitation ou autre… En une phrase ces commerces devraient-ils devenir bas de gamme ou disparaître ? Il faut donc mettre en place une politique claire et ferme pour assainir ce marché qui menace les emplois Horeca. Et non une politique qui permet à certains, ce qu’elle interdit à d’autres.
Des règles à clarifier d’urgence ? Comment ? L’exemple de la Catalogne ! Et en région bruxelloise ? Les choses commencent pourtant à changer pour ces plateformes. En Catalogne, par exemple, les particuliers qui louent des chambres à travers des sites internet sont soumis à 3 règles : 1. Location limitée à deux chambres au maximum et à quatre mois par an. 2. S'acquitter d'une taxe de 0,65 centimes d’euro par nuit pour les logements situés à Barcelone et 0,45 centimes d’euro pour ceux situés hors de la ville. 3. Le propriétaire devra informer les autorités locales de l'usage touristique de son logement et il devra y passer la nuit durant le séjour des locataires. Ce mois-ci le gouvernement bruxellois semble vouloir remettre de l’ordre avec un arrêté qui réglemente la location d'hébergements touristiques. L’objectif étant de prendre en compte
les nouvelles technologies et garantir un service de qualité. Malheureusement, il semblerait que ces nouvelles règles soient limitées à la Région bruxelloise, qu'elles ne fixent pas de limite au nombre de chambres ou à la durée et ne prennent pas en compte les charges sociales et fiscales, auxquelles le secteur Horeca est soumis ! Pour héberger un touriste, il faudra donc à l’avenir : 1. se faire connaître, en se signalant auprès de la structure touristique bruxelloise. Vous recevrez alors un numéro d'enregistrement. 2. respecter des normes comme la conformité du système électrique. 3. Être contrôlé par les agents de l'Inspection économique. Il s'agira alors d'une nouvelle catégorie avec celle des hôtels, appart-hôtels, résidences de tourisme, hébergements chez l'habitant, hébergements de tourisme social et campings. Suite à la page 2
Parasols costauds. Service solide.
ATUIT R G L I E CONS PLACE SUR
www.symoparasols.com
suivez-nous sur
Tél.: 050 32 07 95 • info@symoparasols.com
➜ I P.2 ➜ I editorial I Une (r)évolution dans les contrats de brasserie… Qui, aujourd’hui, pourrait nier l’importance du rôle sociétal rempli par les cafés ? Ces établissements, emprunts de convivialité, génèrent activement du lien social et mettent en valeur les produits du secteur brassicole, véritable fleuron de notre pays. Malheureusement, la réforme relative aux jeux de hasard, l’interdiction de fumer ainsi que les crises
➜ I actualite I Suite de la page 1 Des plateformes complémentaires à l’Horeca ? OUI, mais à encadrer ! Malgré leur côté intrusif ou flexible, selon le point de vue, ces plateformes pourraient aussi représenter un complément touristique si elles sont clairement limitées et encadrées. En effet, clairement limitées et encadrées, ces plateformes et leur aspect « découverte » pourraient lancer une sorte d’engouement touristique. Ces plateformes
offriraient ainsi un « échantillon » du tourisme à Bruxelles (ou d’autres villes). Dans le même temps, des hôtels/ restaurants bénéficieraient des conséquences de cet engouement. En clair, ces plateformes offriraient un aperçu enrichissant qui serait, ensuite, exploité par des véritables enseignes, offrant un plus grand confort de vie et de services.
secteur Horeca classique qui respecte les règles et participe à l’économie. N’est-il pas temps de réglementer plus globalement et strictement ces pratiques qui semblent jouer avec les règles sans jamais devoir les appliquer ? Dans le même temps où l’on demande à d’autres de les respecter davantage ? CT Pour Horeca Bruxelles
Conclusion : La forte croissance de ces nouvelles structures basées sur l'économie collaborative met en danger le
économiques successives ont mis à mal le secteur cafetier. Néanmoins, nous sommes convaincus qu’il est possible, dans ce secteur, d’entreprendre d’une manière rentable. C’est pourquoi lors de la négociation de l’accord gouvernemental, notre Fédération a relayé le souhait de discuter de la problématique des contrats de brasserie. Ces contrats, au fondement même du métier de cafetier, doivent
La nouvelle caisse : un point sur la situation
être compréhensibles et transparents pour permettre aux parties de
duquel un entrepreneur horeca (employant maximum 49 travailleurs) peut bénéficier d’une réduction de cotisations sociales de 500 € par trimestre pour maximum cinq collaborateurs fixes à temps plein, voire de 800 € si ceux-ci ont moins de 26 ans. Cette réduction n’est cependant pas cumulable avec d’autres réductions groupe cible. Par ailleurs, le plan diminue le coût du système de travail occasionnel via l’instauration d’une cotisation forfaitaire.
s’engager en connaissance de cause. En octobre, notre Fédération était satisfaite de constater que la Déclaration gouvernementale reprenait ses préoccupations, à savoir « comment obtenir plus de transparence en matière de formation des prix de contrats avec les brasseurs et plus de clarté concernant le rôle spécifique du fournisseur, du bailleur ou encore du financier, en vue de sauvegarder la liberté de l’entrepreneur quand il offre des produits ». Le gouvernement a ainsi confié la mise en œuvre de cet engagement au Ministre de l’Economie et des Consommateurs Kris Peeters. Comme précisé dans son communiqué de presse du 1er juillet 2015, « le Ministre Kris Peeters veut, […], parvenir à des relations contractuelles correctes entre les brasseurs, les distributeurs en boissons et les exploitants d’un établissement horeca. Selon le principe du partenariat, lors de la conclusion de contrats mutuels, toutes les parties devront pouvoir se défendre et développer leurs intérêts économiques ensemble et de manière durable. Le mercredi 1er juillet […], le Ministre de l’Economie Kris Peeters a reçu
© shutterstock
à son cabinet les secteurs Horeca et Brassicole (Horeca Flandres, Horeca
Dans trois mois et quelques jours, nous y serons : à compter du 1er janvier 2016, tous les entrepreneurs horeca qui réalisent plus de 10 % de leur chiffre d’affaires grâce à la vente de plats préparés seront censés utiliser une caisse enregistrée avec module de données fiscales (ou « boîte noire »). Cet article fait le point sur les mesures d’accompagnement.
du cercle, surtout s’il emploie du personnel. Avant que la caisse puisse entrer en vigueur, il faut alléger les charges sur le travail, créer la possibilité de travailler plus longtemps et diminuer la TVA dans le secteur. Si ces conditions existent, alors le travail officiel pourra devenir réalité. C’est en tout cas la conclusion d’une enquête réalisée pour le compte d’Horeca Vlaanderen par des professeurs de la KULeuven et d’UHasselt.
Cette échéance, un tiers des entrepreneurs l’ont déjà connue le 30 juin de cette année. C’est en effet pour cette date que plus de 9.000 entrepreneurs devaient mettre en service la nouvelle caisse. Depuis, un peu plus de 5.000 caisses opérationnelles ont été recensées. À partir du 1er janvier 2016, la caisse deviendra obligatoire pour tous les établissements qui servent des repas.
Un point sur la situation
Wallonie, Horeca Bruxelles, Belgian Brewers, et FEBED – la fédération des distributeurs en boissons). Ils ont souscrit une déclaration d’intention commune et élaboreront pour le 1er novembre prochain un code de conduite qui contribuera à la mise en place d’un partenariat sain et équilibré. […]. Le code de conduite sera spécifiquement axé sur l’information fournie préalablement à la conclusion de contrats et sur des conditions contractuelles équilibrées entre les différentes parties, […]. Les Fédérations Horeca, les brasseurs et les distributeurs en boissons ont convenu d’établir le code de conduite pour le 1er novembre 2015, afin de permettre son entrée en vigueur au 1er janvier 2016 ». Ce dialogue apparait dès lors comme tout à fait prometteur. En effet, pouvoir discuter ouvertement des informations précontractuelles indispensables, pouvoir objectiver les quotas fixés dans les contrats et éliminer certaines clauses abusives concernant la fourniture de biens et services autres que les boissons, représente une réelle avancée. Dès à présent, notre Fédération se réjouit de disposer d’outils pour renforcer et mettre davantage l’accent sur l’entreprenariat dans le secteur cafetier. De plus, le partenariat conclu dans l’accord permettra, nous en sommes certains, de consolider la professionnalisation du secteur. Thierry Neyens Président de la Fédération HoReCa Wallonie
Pour les Fédérations Horeca, ce qui pose problème, c’est le cadre dans lequel les établissements horeca doivent travailler. L’horeca est le plus grand pourvoyeur d’emplois du secteur privé en Belgique, et la Belgique est le pays où le travail est le plus taxé au monde. Pour que son établissement horeca soit rentable, officiel et hospitalier, un entrepreneur se retrouve à devoir résoudre la quadrature
Plusieurs mesures très intéressantes ont été prises mais le problème de base du secteur ne change pas : les charges sur le travail du personnel fixe sont beaucoup trop élevées Des mesures d’accompagnement tardives Le précédent gouvernement avait déjà adopté un plan horeca – d’ailleurs toujours en vigueur – en vertu
L’actuel gouvernement Michel a décidé d’adopter des mesures supplémentaires qui favorisent surtout la flexibilité. Chaque entreprise a désormais le droit d’utiliser le système de travail occasionnel pendant 200 jours au lieu de 100. Un système de flexi-jobs est également instauré : les travailleurs qui sont déjà occupés à 4/5 au moins par un autre employeur peuvent compléter leurs revenus sans limitation par un emploi dans l’horeca rémunéré à minimum 9,5 € par heure avec 25 % de cotisation patronale. Le nombre d’heures supplémentaires autorisé est également augmenté : 300 pour un travailleur à temps plein. Ces heures sont payées sans jour de récupération et ce à un taux qui exonère le travailleur de toute charge sociale ou fiscale (son brut = son net) et l’employeur de toute cotisation. Si l’employeur utilise la caisse et si son personnel est enregistré, le nombre d’heures passe à 360. Ces mesures devraient entrer en vigueur le 1er octobre 2015. Le projet de loi a pris un peu de retard en raison de remarques formulées par le Conseil d’État. Il sera discuté à la Chambre ce mois-ci et probablement adopté en octobre. L’entrée en vigueur aura donc lieu au plus tôt le 1er novembre 2015. En revanche, le doublement du nombre de jours de travail occasionnel est en vigueur depuis le 1er juillet. Quelles conséquences pour le secteur ? En octobre 2013, les professeurs Goos et Konings ont publié une étude sur les répercussions de l’introduction de la caisse (et le blanchiment de l’horeca) sur le secteur. Ils sont arrivés à la
➜ I P.3 ➜ I actualite I conclusion que les charges sociales devaient diminuer de 35 % pour éviter la destruction de plus de 20.000 emplois. En juillet 2015, les professeurs ont intégré les nouvelles mesures du gouvernement Michel dans leur étude afin de vérifier si elles étaient suffisantes pour accompagner le secteur tout au long de l’introduction de la caisse. La conclusion est très nette. La perte d’emplois diminue, certes, mais elle reste assez considérable. En dépit des nouvelles mesures, quelque 12.000 emplois devraient disparaître dans l’horeca. Les nouvelles mesures sont particulièrement utiles pour la gestion des pics et la flexibilité, mais elles ne résolvent pas les coûts salariaux élevés sur les horaires ordinaires du personnel fixe. Pour éviter cette destruction d’emplois, les professeurs continuent à plaider en faveur d’une diminution des coûts salariaux de 33 % en moyenne. De plus, ce pourcentage est une moyenne pour l’ensemble du secteur. Goos et Konings ont étudié de plus près la situation d’un restaurant gastronomique typique qui emploie six personnes à temps plein et quelques renforts. Dans cette entreprise, tous les membres du personnel, qu’ils soient fixes ou occasionnels, travaillent en partie au noir. Le blanchiment entraînerait une hausse du coût salarial de 29 % ; rien que sur les salaires, les charges doubleraient pratiquement. Les nouvelles mesures allègent cette augmentation, mais le coût salarial grimpe quand même de 15% tandis que les charges sur le travail augmentent de 50 %. Soit beaucoup plus que la moyenne calculée par le gouvernement. Conclusion : les mesures du gouvernement sont utiles et nécessaires pour faire face aux problèmes de pics et de flexibilité, mais n’apportent pas de solution au problème de base du secteur horeca : engager du personnel fixe coûte trop cher. Un tax shift pour diminuer les charges L’accord de gouvernement du gouvernement Michel prévoyait une diminution drastique des charges sur le travail. En juillet, le dossier a finalement abouti, le gouvernement décidant d’appliquer le dénommé tax shift d’une valeur de
Le bureau social ADMB chiffre la cotisation patronale moyenne dans l’horeca à 24,65 %, en tenant compte des diminutions structurelles. Si demain le taux est porté à 25 % pour tous les employeurs, un entrepreneur horeca verra ses charges non pas diminuer, mais bien augmenter…
© Toerisme Vlaanderen Fédéric Van Hoof 8 milliards d’euros. Celui-ci prévoit une diminution considérable des charges sur le travail, compensée par l’instauration de nouvelles taxes. Le gouvernement a annoncé diverses mesures, dont les suivantes intéressent de près le secteur horeca : – Baisse des cotisations patronales sur le salaire brut de 32,34 % à 25 %. – Augmentation du salaire net des revenus bas et moyens de 100 €. – Instauration d’une ‘fiscalité sur la santé’ : on pense notamment à une taxe sur les sucres et/ou les graisses ainsi qu’à une hausse des accises sur l’alcool. – Pas de hausse généralisée de la TVA (mais pas non plus de baisse de la TVA sur les boissons).
En conclusion, nous ne pouvons que déplorer une fois de plus l’incertitude qui entoure le cadre exact dans lequel les entreprises du secteur horeca vont devoir évoluer en 2016 Pour l’horeca, le tax shift n’en est pas un. Pour qu’une diminution des charges ait réellement lieu dans l’horeca, ce n’est pas seulement le montant de base de la cotisation patronale qu’il faut diminuer. Une baisse structurelle des charges supplémentaire doit avoir lieu, comme c’est le cas maintenant.
DECONAP Vous offres : chemins de table lavables, napperons et nappes en cuir artificiel
Avantages de Deconap facilement lavables • PLUS DE COÛT DE LESSIVE large éventail de couleurs et de tailles • avec ou sans couche antidérapante • sur mesure • durables pour l’intérieur ainsi que pour la terrasse • moins cher que la location de linge ou qu’en papier Maintenant encore plus de dessins et de qualités.
Nouveau!
Tabliers et paniers en cuir artificiel.
www.deconap.be • info@deconap.be • 0479 76 28 66 Nederlands • 0477 95 88 87 Français
Les Fédérations Horeca s’étonnent singulièrement de l’instauration d’une fiscalité sur la santé, dont la réalisation est, pour l’heure, particulièrement incertaine. Une chose est sûre, les accises sur l'alcool vont augmenter. Le gouvernement parle d’une éventuelle taxe sur les boissons rafraîchissantes et sur les graisses. Le Danemark, qui a instauré la même taxe il y a quelques années, l’a depuis supprimée tant elle était impossible à mettre en œuvre. Demandée depuis belle lurette, la baisse de la TVA sur les boissons n’est pas non plus à l’ordre du jour. Le client doit donc toujours payer 6 % de TVA s’il achète sa boisson au supermarché et 21 % s’il la consomme au restaurant. Comment peut-on expliquer cela ? Problème résolu ? Pour l’horeca, le problème est donc loin d’être résolu. Quelques mesures très intéressantes, que de très nombreux employeurs pourront et vont utiliser, ont été prises, mais le problème de base du secteur ne change pas : les charges sur le travail du personnel fixe sont beaucoup trop élevées pour exploiter un établissement horeca de manière rentable et hospitalière, et en proposant un service et des produits de qualité. Le combat est-il définitivement perdu ? Loin s’en faut ! Le gouvernement fédéral n’a en effet pas été tout à fait complet dans sa communication de juillet. Les cotisations patronales seront vraisemblablement abaissées à 25 % mais le Ministre de l’Emploi Kris Peeters a confirmé qu’une attention particulière serait portée aux bas et moyens salaires. Le cabinet du Secrétaire d’État Bart Tommelein a pour sa part annoncé qu’en 2016, quelque 300 millions d’euros seront déjà dégagés et destinés à une réduction supplémentaire des charges, un chiffre qui devrait augmenter dans les années suivantes. En conclusion, nous ne pouvons que déplorer une fois de plus l’incertitude qui entoure le cadre exact dans lequel les entreprises du secteur horeca vont devoir évoluer en 2016, c’est-à-dire dans à peine quelques mois. Des mesures supplémentaires sont donc attendues. Quoi qu’il en soit, les Fédérations Horeca continueront continuera cet automne à engager tous les moyens dont elles disposent afin, d’une part, d’obtenir les mesures supplémentaires de réduction des charges dont le secteur a besoin et, d’autre part, obtenir les certitudes nécessaires le plus vite possible. Nous vous tiendrons au courant !
DÉCOUVREZ RÉGALEZ-VOUS
ÉCONOMISEZ APPRENEZ
S Z-NOU E N G I S JO TIVITE C A S DE POUR , DES S E T N A S INSPIR QUISE X E S ATION S T S U G OTION DÉ M O R SP ET DE LLES ! E N N O TI EXCEP DES RENCONTRES FASCINANTES Profitez de rencontres avec des professionnels horeca, des chefs renommés, des spécialistes de produit pour échanger des idées, et prenez le temps d’apprendre de leur vision et expérience. DES DÉGUSTATIONS EXQUISES Partez à la découverte des dernières nouveautés culinaires et apprenez des nouvelles techniques. Découvrez un univers de nouvelles saveurs. Inspirezvous d’une myriade de possibilités. DES PROMOTIONS EXCEPTIONNELLES Profitez de promotions uniques. Faites des économies grâce aux promotions hebdomadaires exceptionnelles. DES SÉANCES INSTRUCTIVES Participez à des sessions instructives en présence des meilleurs chefs et de véritables spécialistes. Appliquez leur savoir-faire et excellez dans votre métier.
➜ I P.4 ➜ I actualite I
Hôteliers et OTAs : une relation d’amour-haine Les OTAs remplissent les chambres mais deviennent tout-puissants
Une enquête menée auprès de 429 hôtels et bed & breakfast en Belgique a permis de mettre le doigt sur la relation d’amour-haine qu’entretiennent les hôteliers et les agences de voyages en ligne (online travel agencies, OTA). « Les OTAs génèrent énormément de réservations et remplissent les chambres en last-minute, mais leur influence devient telle, que les hôteliers ont le sentiment qu’on leur a pris les clés de leur établissement », résume Danny Van Assche, administrateur délégué d’Horeca Vlaanderen. L’enquête révèle aussi que Booking.com s’est forgé un monopole en Belgique, plus que dans les autres pays. Cette enquête, qui portait aussi bien sur le volet qualitatif que quantitatif, a été réalisée à la demande des fédérations hôtelières belges. Elle a d’ores et déjà livré des résultats très intéressants qu’Horeca Vlaanderen compte bien utiliser. Il ressort ainsi que les sites de réservation revêtent une importante plus ou moins égale pour les exploitants que les sites web des hôtels proprement dits. Ils arrivent clairement en tête à Bruxelles et en Wallonie. Les sites des agences de voyages et des tour-opérateurs, les médias sociaux, les moteurs de recherche (par ex. Tripadvisor, Trivago, etc.) ainsi que les portails
des villes ou des services de tourisme arrivent loin derrière. Dans ce paysage numérique, Booking.com sort clairement du lot puisque les hôteliers sont 97 % à l’utiliser en Flandre et 95 % en Wallonie. Des scores nettement plus élevés que ceux d’Expedia, HRS, Venere et d’autres sites de réservation.
Ce sont surtout les commissions élevées qui laissent un goût amer à beaucoup d’hôteliers Un deuxième sondage a été organisé pour évaluer le pourcentage de réservations via les OTAs. Il s’avère que Booking.com représente un tiers (33 %) de toutes les réservations – en ligne et hors ligne – effectuées en Flandre, et même 37 % à Bruxelles et en Wallonie. De leur côté, Expedia, HRS et consorts se partagent les miettes.
Ce sont surtout les commissions élevées qui laissent un goût amer à beaucoup d’hôteliers : près de 60 % d’entre eux paient un tarif de base de 12%. Pour les 40 % restants, le prix varie entre 15 % et 25 %. Les parités tarifaires et de disponibilité ainsi que la manière dont elles sont imposées et contrôlées, sans compter les sanctions appliquées en cas de non-respect, restent également en travers de la gorge des exploitants. Certains n’ont pas hésité pas à parler de magouilles, de pratiques commerciales déloyales, de chantage, voire de pratiques mafieuses dans le questionnaire. Nombreux sont ceux qui se plaignent que les OTA sont devenues un mal nécessaire.
hun website gemakkelijk. » Ce que l’on pourrait traduire en français par : « Visibilité de folie sur internet. Nous avons grâce à cette visibilité un taux d’occupation qui ferait rêver
Cerise sur le gâteau Cependant, tout n’est pas si sombre. Si les détracteurs se montrent pour le moins acerbes, les partisans ne tarissent quant à eux pas d’éloges sur ces partenaires qui, selon certains hôteliers, sont véritablement la cerise sur le gâteau pour leur établissement.
les grosses chaînes hôtelières. » Ou encore : « Arrêtez de vouloir casser le partenaire le plus précieux du domaine. Mettez votre énergie à essayer de faire aussi bien plutôt que d’essayer de le casser. »
Un hôtelier témoigne : « Vanuit alle hoeken van de wereld kunnen gasten uw hotel vinden en boeken. Hun zichtbaarheid is gigantisch en
Les hôteliers regrettent que le contact personnel avec le client ait pratiquement disparu avec le système des réservations en ligne
Une concurrence insuffisante Voilà qui nous amène aux recommandations. Selon certains hôteliers, il est possible de se passer de Booking. com et il ne faut en tout cas pas mettre tous ses œufs dans le même panier. D’aucuns suggèrent d’ailleurs
qu’Horeca Vlaanderen pourrait leur prêter main forte dans ce débat. « Nous ne pouvons bien évidemment pas intervenir dans la relation entre les OTAs et le client », expliquent les Fédérations HoReCa. « Mais nous pouvons par contre dénoncer les abus. Nous avons ainsi demandé à l’autorité belge de la concurrence d’examiner attentivement ce dossier, comme c’est le cas dans d’autres pays. » En Allemagne, HRS a déjà été contraint de renoncer à la parité tarifaire et Booking.com pourrait se voir imposer la même chose. En France, en Suède et en Italie, Booking.com et les autorités de la
Booking.com Booking.com a été créé en 1996 aux Pays-Bas avant d’être racheté par le groupe américain Priceline en 2005. Cette plateforme de réservation en ligne compte 9 300 collaborateurs et est leader mondial de la location de chambres d’hôtel sur Internet. Le site référence environ 700 000 hôtels et appartements dans le monde entier, dont approximativement 5 000 en Belgique.
www.anuga.com TASTE THE FUTURE
10 TRADE SHOWS IN ONE
Une relation qui tourne au vinaigre Malgré la part importante des sites de réservation dans le chiffre d’affaires des établissements, on remarque une réelle aversion pour les OTAs de la part des hôteliers. Les remarques laissées par ces derniers dans le sondage témoignent souvent d’une relation très tendue.
www.BTWbon.be une adresse pour imprimer vos carnets de TVA
20 carnets
140,00 e
à (169,40 e TVA inclus)
175,00 e
• facile à commander
Entrez dans l‘univers de l‘agroalimentaire et des boissons. Réalisé pour vous, un impressionnant panorama des innovations et des tendances internationales.
• prix très compétitifs
En 2015 également, Anuga, le plus grand et le plus important salon mondial de l‘agroalimentaire, impressionnera par la diversité et l‘internation-
60 carnets
à (211,75 e TVA inclus)
• commandé le lundi avant 20h = livré le vendredi
alité de ses exposants. Les dix salons professionnels se concentrent sur les intérêts des exposants et des visiteurs et les mettent en adéquation.
120 carnets
à (290,40 e TVA inclus)
240,00 e
• épreuve retourné immédiatement
Cologne, 10–14.10.2015
240 carnets
à (459,80 e TVA inclus)
380,00 e
• mise en page gratuite
480 carnets
660,00 e
• livraison gratuite
à (798,60 e TVA inclus)
Tous les coûts sont inclus
www.BTWbon.be - Kapelsesteenweg 395 - 2180 Ekeren
Soirées de haut niveau, programme d‘animation stimulant et tendances qui font évoluer les choses – d‘autres facettes d‘Anuga qui vous séduiront.
Jusqu‘à 44 % d‘économie sur le prix des cartes d‘entrée achetées dès maintenant en ligne sur www.anuga.com/tickets Koelnmesse Belgium/Luxembourg Interleuvenlaan 62 BE-3001 Heverlee Tel. +32 16 394855, Fax +32 16 394858 visiteurs@koelnmesse.be
167x200mm_FR_Anuga_2015_Anzeige_Allgemein_Horeca_krant_journal.indd 1
27.07.15 10:31
➜ I P.5 ➜ I actualite I Sites de réservation : les inconvénients – toute-puissance de Booking.com – commissions (trop) élevées – sanctions en cas de non-respect des parités tarifaire et de disponibilité – informations trompeuses (« dernière chambre disponible ») – réservations doubles et annulations gratuites en dernière minute – impossibilité de prendre contact avec ses propres clients – aucun contrôle des données de cartes de crédit – impossibilité de refuser des clients – chantage des clients via les commentaires – magouilles dans les classements – pratiques commerciales déloyales – l’hôtelier n’est plus maître chez lui Sites de réservation : les avantages – apportent (beaucoup) d’activité – beaucoup de réservations en last-minute – des clients du monde entier – renommée mondiale – marketing et promotion – la commission permet d’économiser des frais de marketing – la commission est inférieure à celle d’un agent de voyage – nécessaire pour survivre
concurrence se sont mis d’accord sur l’abandon de la parité de disponibilité ainsi que de la parité tarifaire, sauf en ce qui concerne le site web des établissements. « Booking.com souhaite maintenant introduire ce système dans toute l’Europe, mais les fédérations hôtelières s’y opposent », déclarent les Fédérations HoReCa. « Cette règle crée une situation où les prix sont plus chers sur le site de l’hôtel que sur d’autres OTAs. Pour nous, c’est impensable ! » L’amour du métier Les divergences d’opinion parmi les hôteliers montrent que la collaboration avec les OTAs ne laisse pas le monde de l’horeca indifférent. Dans les prochaines éditions, nous reviendrons donc plus longuement sur ce dossier avec des témoignages recueillis sur le terrain. Néanmoins, nous aimerions d’ores et déjà évoquer l’un des éléments de l’enquête, à savoir qu’un certain nombre d’hôteliers regrettent que le contact personnel avec le client ait pratiquement disparu avec le système des réservations en ligne. Gérer un hôtel, c’est avant tout satisfaire le client, ce qui est plus important que de proposer « le meilleur prix ». Un point de vue sur lequel nous vous invitons à méditer. La valeur ajoutée de l’hôtelier qui s’investit personnellement et l’amour du métier sont des atouts à ne pas négliger face à une trop grande suprématie des sites de réservation. Henk Van Nieuwenhove
ASTRANOVA.com
Booking.com sous le feu des critiques en Europe Plusieurs études menées par les autorités de la concurrence en France, en Italie et en Suède ont démontré que la plateforme Booking.com occupait une position dominante et exerçait un effet perturbateur sur le marché des réservations d’hôtels en ligne. Ainsi, non content d’exiger la garantie du meilleur prix de la part des hôteliers, le site fournit également de fausses informations aux clients sur le nombre de chambres disponibles. Pour éviter de subir une enquête plus approfondie, Booking.com a récemment annoncé plusieurs concessions aux hôteliers. Mais dans les faits, Horeca Vlaanderen, Horeca Bruxelles, la Fédération. HoReCa Wallonie, la Brussels Hotels Association et HOTREC, l’organisation européenne qui chapeaute les différentes fédérations horeca nationales, remarquent que ces promesses ne sont pas tenues.
‘Nous appelons l’autorité belge de la concurrence à enquêter au niveau national sur l’honnêteté des pratiques commerciales de Booking.com’ Si les hôteliers se plaignent, ce n’est pas uniquement à cause de la commission exigée par Booking. com – entre 12 et 25% du prix affiché. Ce sont surtout les autres conditions du contrat qui leur laissent un goût amer. À commencer par la « parité de disponibilité », qui oblige les exploitants à mettre au moins autant de chambres à disposition sur Booking.com que ce qu’ils n’en louent directement ou par l’intermédiaire d’autres agences de réservation. Autre point de discorde : l’hôtelier ne peut proposer ses chambres à un montant inférieur sur son propre site web, ce qui permet à la plateforme de réservation de garantir les prix les plus bas à ses utilisateurs.
En Belgique, les hôtels ont désormais l’autorisation d’accorder des réductions par e-mail ou par téléphone. Si vous réservez une chambre, mieux vaut donc prendre contact directement avec l’exploitant pour savoir s’il peut éventuellement vous faire une remise sur le prix affiché sur son site ou sur Booking. com. Qui sait ? Vous obtiendrez peut-être une ristourne, surtout si la période est calme. En France, en Italie et en Suède, Booking.com s’est engagé envers les autorités de la concurrence à supprimer la parité de disponibilité. Le monopole de la plateforme de réservation fait grincer des dents partout en Europe. Les exploitants n’hésitent d’ailleurs pas à lancer des procédures à son encontre. C’est aussi le cas dans notre pays où le site représente pas moins d’un tiers de toutes les réservations effectuées. Des promesses en l’air Afin d’anticiper les réactions des autres pays, Booking.com a communiqué une série de nouvelles conditions par e-mail à tous ses partenaires européens. Des modifications qui sont supposées avoir été acceptées automatiquement et tacitement si les hôteliers acceptent des réservations via le site. La plateforme de réservation dit ainsi s’engager à donner plus de liberté aux établissements au niveau de la fixation des prix et à fournir des informations plus correctes sur les chambres disponibles. Cependant, une réunion d’urgence des associations nationales regroupées au sein d’HOTREC a permis de constater que les conditions réelles étaient loin de remplir ces promesses. Tout reste notamment très nébuleux quant à l’obligation de mettre un nombre minimum de chambres à disposition. Évaluer les engagements « À cause de ces pratiques, le secteur a perdu confiance dans la capacité d’autorégulation de Booking.com. Nous appelons l’autorité belge de la concurrence à enquêter au niveau national sur l’honnêteté des pratiques commerciales du site. Il faudrait au minimum surveiller et évaluer dans quelle mesure la plateforme tient ses engagements », selon les Fédérations Horeca. Katia Belloy
Chaises - tables - tabourets banquettes - fauteuils travail sur mesure, ainsi que recouvrement Showroom à Gent 2000 m² Destelbergenstr. 28-34 9040 Gent (St-Amandsberg)
du lundi au vendredi : 9h-12h et 13h-17h. (Visite de préférence sur rendez-vous) info & RdV :
09/228.80.20
➜ I P.6 ➜ I Enfants et clients I Une sortie au restaurant avec des enfants s’apparente parfois à une véritable aventure. Impossible de savoir à l’avance si le restaurant sera calme ou s’il y aura du monde, sans compter que tous les établissements ne sont pas équipés pour recevoir les plus petits. Dans notre série « Enfants et clients », nous proposons une série de conseils pour accueillir ces chères têtes blondes dans un restaurant (un café, un hôtel…). Un établissement adapté aux enfants n’implique pas que l’endroit leur soit réservé ni qu’ils y fassent la loi, c’est simplement un établissement où l’enfant est traité comme un client. « Adapté aux enfants » signifie également que vous prêtez attention aux besoins spécifiques des petits. Vous avez prévu un endroit pratique pour changer bébé ainsi que des chaises d’enfant sûres et propres, sans oublier un menu qui ne se limite pas à l’éternelle saucisse au curry ou au poisson pané. Mais surtout, vous ne faites pas grise mine lorsque des enfants passent votre seuil. Dans ce premier numéro, nous nous intéressons plus particulièrement à l’accueil des enfants.
Une sortie horeca réussie commence par un accueil chaleureux Les enfants comme les parents doivent se sentir les bienvenus Une famille se sent bien accueillie lorsqu’elle pousse la porte d’un établissement horeca et c’est la moitié du travail qui est fait. Pour y parvenir, il faut que les enfants comme les parents sachent qu’ils sont les bienvenus et qu’ils vont passer un bon moment. Accueillir des familles, cela se prépare avant même leur arrivée dans votre établissement. Indiquez sur votre site ou dans votre brochure que vous serez heureux de recevoir petits et grands, en précisant que vous disposez de tout l’équipement nécessaire pour contenter les uns et les autres. Y a-t-il un espace de jeu ou des activités pour les enfants ? Mentionnez-le en toutes lettres.
Lorsque des clients appellent pour réserver une table, demandez s’ils viennent avec des enfants. Le cas échéant, informez-vous de leur âge et de l’éventuelle nécessité d’une chaise d’enfant. Notez tous les détails nécessaires à côté du rendez-vous dans l’agenda. Vos collaborateurs pourront ainsi préparer leur arrivée. Il pourrait être tout aussi judicieux de prévoir un service tôt dans la soirée, par exemple entre 17 h et 18 h 30, pour les familles avec enfants. La salle et la cuisine pourront ainsi répondre au mieux aux souhaits des petits. Sensibiliser les collaborateurs Expliquez à vos collaborateurs comment accueillir des familles avec
enfants et comment communiquer avec les uns et les autres à chaque étape de leur visite. Recommandezleur de s’adresser personnellement à chacun : parents, grands-parents, enfants, amis et membres de la famille. Les enfants veulent être pris au sérieux. Il convient de s’adresser à eux directement, en évitant de parler un langage enfantin (diminutifs, voix plus aiguë).
sur la carte ! Indiquez d’emblée où les enfants peuvent jouer et s’il y a des équipements spéciaux prévus à leur intention. Une petite attention personnelle, comme un cadeau de bienvenue ou un livre à colorier et des crayons, ravira tous les bambins.
Formules enfant Indiquez les formules spécifiques. Des plats pour enfants auront toujours du succès mais les petits aiment de temps en temps manger « comme papa et maman ». Dans ce cas, réduisez simplement les portions, sans oublier de le préciser
Fed. Ho.Re.Ca Vlaanderen a rédigé une brochure sur le sujet : « Kinderen aan tafel op ». Vous pouvez la commander à info@horeca.be ou la consulter sur le site ➜ www.horecavlaanderen.be.
Enfin, n’oubliez pas de fixer les règles dès le début afin que les enfants ne dérangent pas les autres clients.
Katia Belloy
À la brasserie « Zonnebloem », les enfants sont traités comme des adultes Il y a 11 ans, lorsqu’Elke Robberechts et Dominique Vandoorne ont ouvert la brasserie « Zonnebloem » à Moerbrugge (Oostkamp), ils ont résolument opté pour une approche « enfants bienvenus ». Ils ne voyaient pas pourquoi les parents ne pourraient pas sortir avec leurs enfants (même les plus petits). Lorsqu’ils sont eux-mêmes devenus parents quelques années plus tard, leur vécu n’a fait que conforter leur choix initial. Il n’est pas rare en effet que les Maxi-Cosi ne soient pas tolérés dans les restaurants ou qu’une poussette vous vaille un regard de travers.
Nos hôtes vont plus loin encore : chez eux, les enfants sont traités comme des adultes. Ils sont accueillis personnellement, reçoivent chacun une carte et doivent commander par euxmêmes. Elke Robberechts : « Chez nous, ce sont les enfants qui décident, ce n’est pas tous les jours qu’ils peuvent le faire. Notre philosophie, c’est que quand les enfants sont contents, les adultes en profitent aussi et passent un bon moment. Bref, tout le monde y trouve son compte. »
Priorité aux enfants Mais la cuisine n’est pas en reste : les enfants sont toujours les premiers servis. Ce qui permet notamment d’éviter que les plats des parents refroidissent. Quant au menu, il est bien évidemment adapté au goût des petits. Ceux-ci ont le choix entre 14 plats, tous accompagnés de légumes frais présentés de manière très sobre, les enfants n’aimant de toute façon pas les assaisonnements trop copieux.
L’accueil se déroule systématiquement dans une atmosphère personnelle et chaleureuse. Les membres du personnel appellent les habitués
Compte tenu de l’accueil réservé aux enfants et de sa situation (à deux pas de la sortie d’autoroute), la brasserie « Zonnebloem » est le lieu idéal pour organiser une fête. Que vous veniez pour un repas en groupe, avec ou sans enfants, ou pour un tête-àtête convivial, vous pourrez toujours compter sur un service rapide et chaleureux. Elke Robberechts : « Le plus beau des compliments, ce sont des parents heureux qui reviennent sur les instances de leurs enfants. On ne s’en lasse jamais… »
Elke Robberechts et Dominique Vandoorne par leur prénom et n’oublient jamais de saluer les enfants. Lorsqu’arrivent de nouveaux clients, l’équipe aime lier connaissance. Les groupes avec enfants sont installés à proximité de la salle de jeu, afin que les adultes puissent garder un œil sur leurs rejetons, tandis qu’à l’avant, les couples et les clients sans enfants savourent leur repas en toute quiétude.
« Le plus beau des compliments, ce sont des parents heureux qui reviennent sur les instances de leurs enfants » Salle de jeu La vaste salle de jeu a été rénovée, agrandie et mise aux normes il y a quatre ans. Les enfants y découvriront un mur d’escalade, des cabanes ainsi qu’une montagne de jeux, amusement garanti ! Sans compter les nouveaux copains qu’ils s’y feront certainement.
Mais les tout-petits ne sont pas oubliés pour autant. L’aménagement a été pensé de manière à pouvoir circuler avec des poussettes et des Maxi-Cosi. Des chaises d'enfants de toutes tailles sont également disponibles, afin que tout le monde puisse prendre place à table. Un microondes permet de réchauffer les aliments pour bébé. Couverts pour enfants, coussin à langer, château gonflable (à l’extérieur), ustensiles colorés, livres : autant d’éléments qui renforceront encore chez les enfants le sentiment d’être les bienvenus.
➜ www.zonnebloem.be Sam Parret
➜ I P.7 ➜ I interview I Module data « black box » ? l'avocat spécialisé Horeca des Fédérations Horeca répond !
« Nous attendons la décision judiciaire ! »
La Rédaction : Où en est-on avec le module data – « caisse noire » ? Philippe Simonart rappelle que la « caisse noire » est un module d’enregistrement qui copiera toutes les transactions d’un établissement Horeca. Précisément, ce système et cette procédure « caisse noire » se divisent en deux parties : 1. Les établissements qui font plus de 10 % de leur chiffre d’affaires en nourriture à manger sur place, doivent s’enregistrer sur le site du SPF finance. Ce dernier sait ainsi que vous êtes un établissement du secteur Horeca et vous envoie une date de mise en application du nouveau système « module data ». 2. À la date fixée, le système complet de « caisse noire » doit être mis en ligne. C’est-à-dire : le module d’enregistrement des transactions et un lecteur de carte d’identité. Les transactions financières comme la présence des travailleurs seront donc enregistrées sur une carte mémoire. Cette dernière vérifiable à tout moment par un contrôleur du fisc. Le tout pour être sûr que celui qui enregistre les données les met bien dans la boîte noire et que cela correspond à l’intégralité de toutes les données de votre entreprise.
par la Fédération Horeca Bruxelles pour lutter contre ce nouveau système de « caisse noire ». Les Fédérations Horeca qui luttent depuis plusieurs années contre ce système ont pour cela :
Selon lui, actuellement, l’État belge n’a toujours pas pris position et la décision judiciaire n’est pas encore tombée.
1. Lancé un recours en annulation devant le Conseil d’État, pour annuler ou bloquer la procédure « caisse noire »
Le système va-t-il être encore reporté ou annulé ? En une phrase : la balle est dans le camp de l’État belge.
2. Poussé le gouvernement à annuler la « blackbox » ou dans le cas contraire, donner le maximum de réforme au secteur Horeca pour y faire face.
La rédaction : que doivent faire les entrepreneurs Horeca ?
3. Mobilisé le secteur Horeca dans son ensemble pour faire changer la situation 4. Alerté le monde politique du danger. 5. Diffusé une étude démontrant les conséquences dramatiques de ce système de « caisse noire » (68.000 pertes d’emploi), mise en place par l’université catholique de Louvain (KUL) et le Business Solvay School. Philippe Simonart La rédaction : le combat des Fédérations Horeca ? « Recours en annulation, pression sur le gouvernement pour annuler ou réformer, mobilisation du secteur Horeca, mise en alerte du monde politique, information des dangers de ce système, etc. Tout a été fait par la Fédération Horeca Bruxelles pour lutter contre ce système ! » Pour avocat spécialisé des Fédérations Horeca, tout a été fait
judiciaire qui avaliserait, limiterait ou annulerait le système « black box ».
6. Informé au jour le jour le monde de l’Horeca de l’évolution de la situation. La rédaction : « caisse noire », légale ou pas légale ? Tout cela est illégal mais nous attendons la décision judiciaire !» L’avocat spécialisé Horeca est là aussi parfaitement clair : la « caisse noire », du système dans son ensemble, aux nombreux Arrêtés royaux et décisions administratives… tout cela est illégal, mais pour le moment il n’y a pas eu de décision
Ils doivent s’affilier à leur fédération Horeca pour être uni et faire bloc conjointement. Pour le moment, il est conseillé aux entrepreneurs Horeca d’attendre l’évolution de la situation de la partie juridique de ce dossier et de s’affilier à leur fédération pour être uni au sein d’un secteur et faire bloc conjointement. Leur Fédération Horeca est, évidemment, à leur service pour les informer en attendant la prochaine étape. La rédaction : Pourquoi le secteur Horeca doit s’unir au sein de sa fédération Horeca ? Pour cet avocat spécialiste du secteur Horeca, seul un secteur Horeca uni, derrière sa fédération Horeca, pourra faire pencher la balance et influer sur les décisions du gouvernement. Le tout avec un objectif clair : faire bloc face à des décisions qui modifient profondément le quotidien des entrepreneurs Horeca. CT Pour Horeca Bruxelles
➜ I P.8 ➜ I actualite I
L’AFSCA publie les résultats de ses inspections
TERRAS CREATIE • CREATION dE TERRASSE ALBERT 1 LAAN 141 bus 3 • 3582 KOERSEL T: 0 1 1 / 7 5 5 . 0 0 2 • F : 0 1 1 / 7 5 5 . 0 2 2 I N F O @ E X I M I U S . B E • W W W. E X I M I U S . B E
NO
UV
EA
U
BROMIC chauffage mobile (au gaz) • Nouveau design révolutionnaire • Tr è s e f f i c a c e ( r e m p l a c e 2 a p p a r e i l s ‘champignon’ traditionnels) • Chaleur performante et réglable • Egalement disponibles des appareils fixes
Les résultats des inspections d’hygiène de l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) sont désormais publiés en ligne. Les clients peuvent donc se renseigner sur l’hygiène des restaurants, boulangeries et boucheries dans lesquels ils se rendent. Tout le monde peut dorénavant consulter le site foodweb.be pour connaître la note de son établissement préféré : « excellent », « très bien », « bien », « satisfaisant » ou « à améliorer ». Il suffit d’entrer le nom pour avoir accès aux résultats, accompagnés d’un symbole. Les gérants des établissements qui reçoivent une évaluation « à améliorer » ont la possibilité d’apporter les changements nécessaires. Ainsi, quand des travaux d’infrastructure s’imposent, un délai est accordé pour remédier aux problèmes. Le score est ensuite adapté si le nouveau contrôle est positif. Inspection récente Seuls les résultats des établissements qui ont fait l’objet d’une inspection
PERGOTENDA en bois ou en alu • Recouvrement complète de votre terrasse • Résistant au vent et la pluie • Finition totale avec chassis, sols/plancher, chauffage, …
CAFÉ AU LÄ brise-vent • Mouvement telescopique en haut et en bas • Commande manuelle ou electrique
VN-PLU parasols • Parasols suspendus • Livrable avec éclairage, chauffage et audio
récente sont mis en ligne. Par ailleurs, le site mentionne uniquement le score ; le rapport peut quant à lui être consulté auprès de l’AFSCA.
Seul le score apparaît sur le site, pas le rapport Les scores publiés reflètent bien les conditions d’hygiène des restaurants de notre pays : ils affichent un « bien » à différents degrés, mais presque tous un « bien » quand même ! Quand l’évaluation est franchement mauvaise, l’AFSCA ferme l’établissement temporairement ou définitivement. Il est alors superflu de publier la note puisque le restaurant ou le magasin en question n’est plus ouvert. Foodweb, pilori des temps modernes ? Non ! Le site web, auquel le secteur s’est longtemps opposé, a été créé à la suite d’un arrêt du Conseil d’État. Au départ, il était question d’utiliser des feux de signalisation – rouge, orange
ou vert –, ce qui serait revenu à créer un pilori moderne. Les Fédérations Horeca trouvent leur compte dans le système actuel. Eve Diels, juriste chez Horeca Vlaanderen : « On a d’abord parlé d’un système de feu rouge, orange ou vert. Cela aurait suscité un sentiment très différent des scores actuels « à améliorer », « satisfaisant », « bien », « très bien » et « excellent ». Le score le plus bas « à améliorer » n’est attribué que quand un PV a été dressé. C’est aussi une bonne chose que les établissements horeca aient réellement la possibilité de remédier à la situation. En Belgique, seulement 3,5% des enseignes ont reçu une évaluation "à améliorer". Nous pouvons affirmer que l’hygiène est très bonne dans le secteur. Si un établissement a véritablement de mauvais résultats, il constitue un danger pour la santé publique et doit fermer quoi qu’il arrive. » ➜ www.foodweb.be Katia Belloy
➜ I P.9 ➜ I interview I
Une chaîne alimentaire sûre, tout le monde y trouve son compte Depuis 2000, l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) surveille la sécurité alimentaire dans notre pays. Aujourd’hui, cette surveillance passe notamment par des contrôles, 17.000 par an en ce qui concerne le secteur horeca. « Ce faisant, nous garantissons non seulement la sécurité de la chaîne alimentaire mais aussi une concurrence loyale entre les établissements horeca », explique Herman Diricks, Administrateur délégué de l’AFSCA depuis l’année dernière. Même si Herman Diricks considère l’AFSCA en premier lieu comme un organisme d’inspection, l’agence mise aussi beaucoup sur l’accompagnement et la sensibilisation. « Nous veillons à ce que les entreprises puissent garantir la sécurité alimentaire grâce à un travail correct. Nos contrôleurs et inspecteurs se rendent donc dans divers établissements, effectuent des contrôles, donnent un feedback et assurent un suivi. Mais nous entretenons également des contacts avec les organisations sectorielles comme les fédérations horeca. Nous discutons de l’application correcte de la législation, des possibilités en matière de simplification administrative ainsi que de sensibilisation et de formation afin de donner aux exploitants horeca
assimiler toute cette matière après une dure journée de labeur n’a rien d’évident, surtout pour des personnes qui doivent souvent travailler aux heures où nous nous détendons. J’en suis pleinement conscient. C’est précisément pourquoi nous communiquons les informations contenues dans ces guides par d’autres biais encore.
« Un restaurateur qui travaille de manière totalement correcte ne doit pas subir la concurrence déloyale d’un autre restaurateur qui n’observe peutêtre pas les règles d’hygiène aussi scrupuleusement que lui » Il y a notamment les fiches Quick Start qui résument les éléments essentiels afin que leurs lecteurs puissent consulter en un clin d’œil les principes à suivre. Sans oublier le très pratique dépliant “En route vers la réussite d’un contrôle AFSCA”. Enfin, il y a l’aide que nous apportons aux organisations sectorielles
Herman Diricks les moyens de mieux appliquer la réglementation. Parallèlement, nous rédigeons nos guides en concertation avec ces organisations sectorielles car nous tenons à informer nos clients correctement et à l’avance afin qu’ils puissent se mettre en conformité. » Les guides de l’AFSCA sont relativement pointus. Décortiquer ainsi tous ces thèmes ne requiert-il pas beaucoup d’efforts ? « Si. Notre principe de base, c’est que ces guides doivent mentionner toutes les exigences légales. Or,
pour former et conseiller leurs membres. Avec nos partenaires, nous organisons des campagnes d’information ou proposons divers outils comme les listes d’autocontrôle. » Les rapports entre l’AFSCA et le secteur horeca ont-ils évolué ? Le rôle de l’AFSCA ne glisserait-il pas de celui de contrôleur à celui de conseiller ? « Notre mission de base reste le contrôle. Ce qui bénéficie non seulement à la sécurité alimentaire
DEPUIS 1898 SPÉCIALISTE EN:
linge de lit mais aussi au secteur horeca. Un linge de bain restaurateur qui travaille de manière linge de table totalement correcte ne doit pas linge de cuisine subir la concurrence déloyale d’un literie autre restaurateur qui n’observe ameublement peut-être pas les règles d’hygiène NOUVEAU !! aussi scrupuleusement que lui. linge d’éponge Nous protégeons le consommateur extra doux mais aussi l’exploitant horeca Désirez-vous en savoir plus DE WITTE LIETAER INTERNATIONAL TEXTILES NV respectueux du cadre légal. Par sur ce linge de bain? T. +32 (0)56 43 02 11 ailleurs, nous voulons aussi offrir à cubic WWW.DWL.BE l’ensemble des exploitants horeca les Consultez: www.dwl.be moyens de travailler correctement. Dans les années qui viennent, nous continuerons de prendre des initiatives dans ce sens. Ce deuxième Une nouvelle loi sur les allergènes La simplification administrative 17/07/15 DWL_AD_Horecakrant_SEP2015_FR.indd 1 pilier mériterait d’être développé est entrée en vigueur : quels reste-t-elle un combat pour vous ? plus avant mais il restera toujours éléments un contrôleur vérifiera-t-il « Je parlerais plutôt d’une indépendant de nos contrôles. » dans ce cadre ? préoccupation permanente. « Tout le monde comprend que nous Nous allégerons les démarches Le niveau est relativement bon en entrons dans un nouveau système administratives chaque fois que Belgique : en ce moment, seuls et que des adaptations seront c’est possible. Notre fonctionnement 3,5 % des établissements devraient nécessaires. Nous ferons preuve et celui des exploitants horeca ne s’améliorer. d’une certaine compréhension mais s’en porteront que mieux. Nous « Ces chiffres sont provisoires car le à terme, chacun devra bien sûr se avons déjà bien avancé : Horeca site est actif depuis juin seulement mettre en ordre. Il n’y aura pas de light, check-lists, autocontrôles, etc. et présente les résultats à partir du contrôle spécifique en la matière, les Dans le domaine des allergènes par 1er novembre 2014. Nous aurons allergènes s’ajouteront simplement exemple, l’agence a joint sa voix aux une image plus proche de la réalité aux autres points que nous vérifions. autres pour obtenir que l’obligation à la fin de l’année 2016. Mais le À l’heure actuelle, il y a déjà une de notification écrite soit remplacée pourcentage des "mauvais élèves" circulaire et une fiche Quick Start sur par une alternative réaliste. En est relativement faible, c’est vrai. les allergènes ainsi qu’une checkpoursuivant la simplification Il faut dire aussi que nous donnons list. La check-list Infrastructure administrative, nous permettons plusieurs chances aux exploitants et hygiène, que nos contrôleurs aux exploitants horeca de ne pas horeca : un avertissement ou un parcourent systématiquement de A perdre de vue l’essentiel, ce sur procès-verbal est toujours suivi à Z, comprend deux questions sur quoi ils doivent se concentrer : gérer d’un nouveau contrôle. Si tout se les allergènes. Elles concernent leur entreprise, faire attention à la passe bien, la note insuffisante les allergènes dans les produits chaîne du froid, assurer la propreté est retirée et l’exploitant disparaît alimentaires emballés et non de leur établissement, etc. Tout des statistiques relatives à cette emballés et sont donc toujours ceci est beaucoup plus important catégorie. Notre système consiste à posées lors des contrôles. Chaque que les obligations administratives retourner chez l’exploitant jusqu’à établissement doit indiquer par qui en découlent. Les exploitants ce qu’il adopte une méthode de écrit que des informations sur les horeca doivent savoir qu’ils peuvent travail acceptable. Nous constatons allergènes peuvent être obtenues sur passer un contrôle sans problème d’ailleurs qu’après un contrôle, la demande. Concernant les produits et qu’ils doivent remplir leurs plupart s’acquittent effectivement alimentaires non emballés, les obligations en vue de ce contrôle des démarches que nous leur exploitants horeca doivent pouvoir mais avant tout pour des raisons de demandons. » fournir ces informations sans délai fierté professionnelle, de service à au client ou à nos inspecteurs. la clientèle et d’image de marque. Quels sont les principaux points Concrètement, l’opérateur doit Cet état d’esprit commence à se névralgiques lors d’un contrôle ? pouvoir citer les allergènes contenus répandre, je vois que des exploitants « Avant tout chose, je tiens dans chaque plat au cas où un client qui ont obtenu quatre ou cinq à démentir deux mythes. poserait la question. » étoiles publient ce résultat sur Premièrement, il est faux que leur page Facebook. C’est cela, des manquements administratifs la fierté professionnelle. Nous ne Sur Foodweb, tout le monde peut débouchent souvent sur un PV ou un sommes pas là pour dresser des PV désormais consulter le résultat avertissement. Deuxièmement, tous à tout prix. Au contraire : lorsque des inspections de l’AFSCA. Mais les établissements horeca de ce pays le secteur fait des efforts, nous un établissement horeca peut aussi sont contrôlés de manière identique. en rédigeons d’autant moins et la décrocher un smiley ? Aucun n’échappe à ces contrôles chaîne alimentaire est correctement « Un établissement obtient un smiley réguliers. Ceux-ci se basent sur surveillée. » lorsqu’un expert indépendant a des check-lists et une série de constaté qu’il répond à toutes les points. Certaines insuffisances exigences du guide. C’est la clé pour Quels nouveaux défis attendent pèsent plus lourd que d’autres. obtenir un certificat et un smiley. Ce l’AFSCA ? Quant aux avertissements et aux qui n’est pas sans conséquence car « Notre ambition est de réduire PV, ils sont infligés uniquement l’établissement bénéficie alors d’une au maximum le pourcentage en cas de franchissement d’une réduction sur ses contributions à d’entreprises qui se révèlent non limite spécifique. Ils ne doivent l’AFSCA ainsi que d’une réduction du conformes lors d’un premier rien au hasard. Des normes et des nombre de contrôles. De même, il contrôle. Nous savons pertinemment critères objectifs ont été définis en la peut parfois obtenir le retrait d’une que cette ambition ne se réalisera matière. Du reste, les manquements éventuelle amende administrative. pas uniquement grâce à des administratifs sont le critère qui pèse Enfin, un smiley efface tout mauvais contrôles mais que nous devrons le moins lourd dans la balance. Je résultat d’un contrôle antérieur. La prévoir de nouvelles initiatives préfère dès lors que les exploitants publication des résultats d’inspection d’accompagnement. Par ailleurs, horeca se concentrent sur les donnera probablement un petit coup nous voulons rendre le tout encore éléments réellement importants : la de pouce supplémentaire à cette plus mesurable. Nous fonctionnons propreté des surfaces en contact avec initiative. avec de l’argent public et je mets un les produits alimentaires, l’hygiène Je pense qu’à terme, la publication point d’honneur à montrer que cet personnelle, des vêtements adaptés, des résultats les plus mauvais aura argent est dépensé à bon escient. » le contrôle de la température dans la bel et bien un effet sur la conformité chaîne du chaud et du froid, la date des entreprises. » Luc Vander Elst limite de consommation des produits et une décongélation dans des conditions adéquates. »
16:
➜ I P.10 ➜ I bistrot de terroir® I
Voyez du pays avec nos Bistrot de Terroir® ! Chaque mois, Horeca Journal vous présente deux établissements labellisés Bistrot de Terroir®, en Wallonie. L’occasion pour la Fédération
HoReCa Wallonie de valoriser ces cafés typiques, heureusement sauvegardés par des cafetiers passionnés de leur métier et de leur région.
En 2010, le Ministre wallon du Tourisme chargeait la Fédération HoReCa Wallonie d'élaborer et de développer la filière Bistrot de terroir® pour revaloriser les cafés typés, en Wallonie. Cette initiative faisait
notamment suite à une réflexion menée par la Fédération HoReCa Wallonie, en 2007, dans le cadre de la revalorisation des cafés de village. Inspiré du modèle français, créé en 1993, le label Bistrot de terroir® en
Wallonie prenait vie. Une première dizaine de cafés étaient ainsi labellisés au printemps 2011. Aujourd'hui, plus d'une centaine d'établissements ont rejoint le Réseau Bistrot de Terroir® en Wallonie.
« Le Relais de la Samme », où le temps semble suspendu au tintamarre des conversations
Au cœur de Seneffe, ne visitez pas le château mais plutôt le Bistrot de Terroir® « Le Relais de la Samme », aux mains d’un sémillant garçon plus communément appelé « Boul ». Ce qui frappe d’entrée de jeu, c’est qu’ici, les chiens sont autant des habitués que les maîtres. Et c’est tant mieux. Tapis sous les tables ou au pied du comptoir habillé d’une pinte blonde bien fraîche, on les entend bien moins que les clients. 10h à peine et le bistrot compte déjà une quinzaine de coutumiers. « C’est comme ça tous les jours ou presque et ça, ça fait plaisir » rétorque le patron. « Le 30 novembre prochain, il y aura 15 ans que j’ai ouvert l’établissement » raconte Frédéric Charlier, le « Boul » des intimes. « Le Relais de la Samme fut une Maison du Peuple pendant vingt ans et bien avant cela, paraît-il, un relais de diligences, d’où son appellation ».
C’est à La Louvière que Frédéric a fait ses classes dans l’horeca. « A la base, je voulais être vétérinaire, rien à voir donc (rires), puis cuisinier et là, je suis allé jusqu’au bout de mon idée. C’est mon truc, j’aime ce boulot. Les gens, l’accueil, le contact… Voilà un métier où les jolies rencontres sont régulières. Récemment, j’ai
« Un bistrot, c’est fait pour se rencontrer, partager ou être seul dans son coin » accueilli un couple de québécois venus se perdre sur le Ravel. L’homme supportait le Standard de Liège et, comme vous pouvez le voir, moi aussi. Nous avons parlé pendant des heures. J’adore ces moments-là. Ils ne décollaient pas ».
Sanomat Un Sanomat garde la tête froide. Les appareils à crème fouettée Sanomat vous garantissent une production constante grâce à son battage continu. Le système unique de battage flexible, la réfrigération de la tête et du réservoir, la finition de haute qualité et la facilité de rinçage vous garantissent une production de crème fraîche hygiénique et rentable.
T +31 30 608 41 41 - M 0476 76 13 16 - www.woertman.be - info@woertman.be
Rendez-vous autour du comptoir Le Bistrot de Terroir® « Le Relais de la Samme », posé au pied ou le long du Ravel, selon que l’on s’y arrête ou pas, est un de ces bistrots où le temps semble suspendu au tintamarre des conversations. Un flipper, un bingo, des banquettes, des souvenirs tapissant les murs et des rendez-vous autour du comptoir où les coutumiers viennent y lire la gazette. « Le label m’a été recommandé par un ami journaliste, aujourd’hui hélas disparu. Il est difficile d’en connaître les retombées. Cela dit, je suis plutôt bien situé car proche du Ravel. Les gens se stationnent à Ronquières et atterrissent chez moi. Evidemment, il y a le Château mais on vient davantage pour les balades à vélo, les ascenseurs du Centre ou encore le funiculaire. » Il n’empêche, « Boul » a développé une belle carte de bières. Bonne humeur et bavardages Côté cuisine, le « bolo » de Boul serait redoutable mais c’est surtout pour sa Târte al djote que l'on y vient . « Ah ça j’y tiens ! C’est de la tarte aux bettes du jardin de mon papa. Je pétris la pâte moi-même, j’ajoute du fromage et du beurre fermier. Même les œufs viennent de chez mon père. Tout est maison (rires) ». Les boissons régionales peuvent accompagner ce mets local, comme la bière Saint-Feuillien, le fleuron de la région. Côté ambiance, les joutes oratoires et les sobriquets mènent la danse au sein du Relais et ce, dès le matin. « J’ai éloigné les semeurs d’embrouilles » renchérit Frédéric. « Un bistrot, c’est fait pour se rencontrer, partager ou être seul dans son coin. C’est le refuge du franc parler, certes, mais toujours dans le respect de chacun ». Par le passé, l’établissement accueillait aussi deux sociétés de gilles. Désormais, Boul, alias Fred, participe volontiers, comme ce sera encore le cas en septembre, aux balades cyclistes gourmandes qui atterriront chez lui. « C’est sympa comme idée. Les groupes sont généralement très sympathiques. A Seneffe, les commerçants bougent pas mal pour animer la ville. Cela attire toujours un peu de monde. » A voir ou à faire Ambassadeur de sa région, Fred confie : « Personnellement, je recommande les Ascenseurs, relativement impressionnants ». Allez donc y jeter un œil, à quelques encablures plus loin. Entre La Louvière et Thieu, quatre ascenseurs
hydrauliques à bateaux fonctionnent depuis un siècle. Construits entre 1888 et 1917, chacun d'entre eux compense une dénivellation de l'ordre de 17 mètres et fonctionne grâce à une seule source d'énergie : l'eau. Des huit ascenseurs à bateaux de ce type construits voilà deux siècles, les quatre du canal du Centre sont les seuls fonctionnant encore avec leur machinerie et leur mécanisme d'origine. Classés au patrimoine de l’UNESCO, ils ne sont plus réservés qu’à la navigation de plaisance, depuis 2002. L'Asbl Voies
Le label Bistrot de Terroir®, une belle idée Chez Boul, au comptoir, on commande des cafés serrés et des bières fraîches, on se salue. « Quand on m’a parlé du label Bistrot de Terroir®, j’estimais que cela pouvait être une belle idée d’en faire partie. Le label n’est peut-être pas assez visible, peu de signalisation nous recommande. Mais personnellement, voilà, je fais tout de même bien mon métier, sans estimer ses retombées. ».
d'Eau du Hainaut vous propose de multiples activités sur les sites touristiques qu'elle gère au cœur du Parc des Canaux. Véritables machines à remonter le temps, les bateaux vous emmènent à
Supporter ou non des Rouches (même si c’est un atout), on passe un bon moment au Bistrot de Terroir® « la Samme » et rien que pour la sympathie de Boul, on s’y arrêtera encore à l’occasion.
la découverte d'un patrimoine hydraulique unique au monde. « Au bord du Canal, vous devez aller à la Cantine des Italiens », c’est formidable ». En effet, à deux pas de l’ascenseur n°1, la Cantine des Italiens est un véritable musée de l'immigration italienne, contant aussi le passé de cette usine d’autrefois.
« Le Relais de la Samme », Place Penne d’Agenais 24, 7180 Seneffe, tél. 0475/566 924 Régine Kerzmann
➜ I P.11 ➜ I bistrot de terroir® I
« La Fontaine », les saveurs du terroir à l’ombre des souvenirs marcheurs. Le Musée de la vie rurale de Cul-des-Sarts, tout proche, draine aussi pas mal de monde mais c’est évidemment le bunker et son musée qui font le reste.
Destination Couvin. Sur la petite place de Brûly-de-Pesche, rendez-vous à « La Fontaine » de Norbert Haas, un Bistrot de Terroir® situé au bout d’un chemin où il fait bon se perdre, si le cœur vous en dit.
Le lieu est rustique à souhait. Des pierres de moellons et une tête de sanglier habillent l’intérieur de l’établissement, qui compte une
A la table de Norbert Haas, que des produits de proximité et en provenance du marché A l’ardoise donc, on retrouvera de l’Escavèche, des Ris de veau et des plats mijotés à la bière de Chimay, à la Super des Fagnes, comme le Lapin ou la Suprême de pintadeau ainsi que la Choucroute (avec pommes de terre au lard, s’il vous plaît) et du gibier, en hiver.
L’attraction locale Face au Bistrot de Terroir® « La Fontaine », un premier panneau vous indique d’ailleurs la marche à suivre pour entamer la visite. « C’est l’attraction locale. Je regrette que la Maison du Tourisme ne me dépose pas plus souvent de la documentation car cela intéresse les visiteurs de
passage. Le Lac de l’Eau d’Heure aussi draine du monde mais c’est un peu plus loin. » Chez Norbert, si on y tombe par hasard, on sait pourquoi on y reviendra. La cuisine est fine,
Passé le long chemin pittoresque et arboré menant à ladite « place » du village, on se stationne face à la taverne-restaurant. Ici, dans ce petit hameau flirtant avec la frontière française, on y vient surtout pour le fameux bunker d’Hitler. Mais pas seulement. « Je me suis installé ici voilà cinq ans » commente d’entrée de jeu Norbert, le patron originaire de l’hexagone et plus précisément de Strasbourg. « J’ai pas mal voyagé avant de m’installer et de faire carrière en Belgique. J’ai travaillé à Anvers, à Namur et puis, j’ai eu envie de me mettre à mon compte. »
visible » rigole-t-il. « Je suis également tributaire de la météo. Le lieu valant la peine ainsi que la situation par rapport au bunker, ce sont des amis qui m’ont parlé du label Bistrot de Terroir®. Apparemment, je correspondais aux critères. J’en suis heureux mais les retombées sont difficilement estimables » poursuit-il.
Site historique à redécouvrir C’est à Brûly-de-Pesche qu’est conservé l’abri devenu célèbre pour avoir hébergé Adolf Hitler durant la guerre. Près d’un petit aérodrome, l’endroit était idéalement situé pour diriger la campagne de France. Aujourd’hui, il s'agit d'un site touristique qui a été rénové l’an dernier. Wolfsschlucht ou le Ravin du Loup, tel est le nom donné par Hitler à cet endroit blotti au fond des bois, en bordure du village de Brûlyde-Pesche. Hitler n’y a vécu que 3 semaines, en juin 1940. Aujourd’hui, sur le site, on évoque ce passage mais aussi la résistance et la vie quotidienne sous l’occupation. Les 2 chalets bavarois qui hébergeaient autrefois les officiers allemands se chargent désormais d’en relater la mémoire, à travers une exposition assez exceptionnelle. Témoignages audio-visuels, armes, radios, faux papiers… On y voit aussi la piscine creusée pour Hitler, un abri de résistants reconstitué et, dans tout le village, des panneaux qui racontent l’histoire (les habitants évacués, l’église dont le clocher avait été rasé,
etc.). Le site est accessible jusqu’en novembre.
délicate et inspirée du terroir, tout comme les bières nouvelles telle que la Pils n' Love, présentées au cœur même de l’établissement. Vous voulez goûter ? » Prolixe et sympathique, Norbert convie à revenir. Passez-y faire un tour gourmand à l’occasion. Dès octobre, des week-ends gibiers y sont organisés mais mieux vaut réserver. Vous ne serez pas déçu.
« La Fontaine », Place Saint-Meen 2, 5660 Brûly-de-Pesche, tél. 060/37 89 92 Régine Kerzmann
Vous souhaitez étre labellisé Bistrot de Terroir® ?
Pour obtenir de plus amples informations au sujet du label Bistrot de Terroir® en Wallonie, completez et renvoyez vos coordonnées par fax au numéro 081/72.18.89, par courriel à l’adresse info@bistrotdeterroir.be ou par courrier : Fédération HoReCa Wallonie Asbl, avenue Gouverneur Bovesse 35 bte 1, 5100 JAMBES.
□□
□
□
dizaine de tables. « Cuisiner, je ne sais faire que ça ! Qu’aurais-je pu faire d’autre ?! J’adore ». On apprend ainsi que le lieu tenait déjà le rôle de restaurant durant la seconde guerre mais était alors occupé par les Allemands. Fraîcheur du marché A la table de Norbert, que des produits de proximité et en provenance du marché. Le Chef défend une ardoise de produits frais et issus du bocage. « Pour venir ici, il faut en avoir envie car l’établissement n’est pas très
Que du frais « Je ne sers que du frais et que quelques suggestions du marché. Je me méfie des menus de type bottin téléphonique où forcément la qualité du produit laisse à désirer ». Ainsi, on ne déniche à l’ardoise qu’un choix de quatre entrées et de cinq plats. « Je compte de nombreux habitués, même parmi les clients qui viennent de loin. Je pourrais parfois dire d’avance ce qu’ils vont choisir. Ce rapport-là au client, je l’adore. Le contact et les amitiés font partie du métier. » La région compte de nombreux promeneurs et
Fédération HoH re WAaLLoNIe aSBL • Avenue G. Bovesse 35 bte 1 • 15100 JAMBES Fédération Oc RaEC WALLONIE ASBL • Avenue G. Bovesse 35 bte • 5100 JAMBES
Tél. Tél.: :081/72.18.88 081/72.18.88• •Fax Fax: 081/72.18.89 : 081/72.18.89• E-mail • E-mail: info@bistrotdeterroir.be : info@horecawallonie.be• •Internet Internet: :www.bistrotdeterroir.be www.horecawallonie.be• •N° N°d’entreprise d’entreprise: 0416.290.940 : 0416.290.940 www.facebook.com/bistrotdeterroir • Application mobile
➜ I P.12 ➜ I actualite I
Bruxelles condamnée à la saleté ? Points positifs, freins et solutions ? Deux solutions claires ! Pour le directeur de Bruxelles Propreté, deux solutions sont indispensables pour changer la situation à l’avenir : 1. Aller vers une approche globale : Pour Vincent Jumeaux, il faut se doter d’un chemin clair, établi sur plusieurs gouvernements, avec un seul organisme de propreté pour Bruxelles et des décisions communes à l’ensemble de la région. Dans cette optique, il faudra forcément limiter le nombre d’acteurs essentiels. 2. Vision touristique sur le long terme : Il faudra en effet à l’avenir faire concorder une vision touristique clarifiée, dotée de zones touristiques délimitées avec un organisme général de traitement des déchets. Le tout afin d’appliquer une solution d’ensemble à Bruxelles. Conclusion : Bruxelles, une ville capitale, dotée d'une gestion locale des déchets ? Héritière d’un passé et d’une structure de petite ville de province, devenue capitale européenne, Bruxelles doit se donner les moyens de ses ambitions. En particulier dans des domaines aussi importants que la propreté et la réputation.
En pleine saison touristique et à l’instar des problèmes de déchets du piétonnier du centre, l’image de Bruxelles serait mauvaise. En cause ? Selon les nombreux commerçants et établissements Horeca interrogés, la capitale souffrirait d’un problème de saleté. Nous avons interrogé le directeur de Bruxelles propreté – Vincent Jumeaux, afin de mieux connaître la situation. Bruxelles condamnée à la saleté ? « La situation évolue ! » Selon Vincent Jumeaux Directeur général de Bruxelles propreté – la situation serait en train de changer à Bruxelles au niveau du traitement des déchets. En effet, le système irait vers davantage de simplicité. Par exemple sur le Pentagone, après le système à trois puis à deux régimes (Lun/Jeu – Mer/Ven), on passerait à un système unique pour tous les déchets. Des points ont donc été marqués. Malheureusement pour le Directeur de Bruxelles propreté, les freins à une véritable mécanique de propreté subsistent. Points positifs ? Toujours selon le Directeur de Bruxelles Propreté, conjointement à la mise en place d’un dynamisme touristique, on assiste à Bruxelles à une véritable prise de conscience
politique de l’influence de la propreté sur l’image de la capitale UE. Dans cette optique, nombreux sont les points positifs : – Installation de poubelles transparentes : simple à installer, ces poubelles multiplient à bas prix, les possibilités de se débarrasser de ces déchets. – Simplification du processus de traitement : moins d’étalement et plus de concentration des actions. – Un processus spécifique pour la zone du pentagone, du centre de Bruxelles et son statut touristique. Trois freins cruciaux ! Selon Monsieur Jumeaux, trois freins spécifiques bloquent pourtant l’installation d’un traitement optimal des déchets : 1. Les complications entre régions et communes – les limites communales et régionales sont totalement incohérentes. Concrètement, le début d'une rue peut être assignée à l'administration communale et sa fin à la région. Ce qui complique d’autant le traitement des ordures. Un processus de simplification des limites ou un accord communes/régions est donc indispensable à l’avenir.
2. Manque de synchronisation entre commerçants/ établissements Horeca et les organismes de traitement de déchets. Dans les faits, les moyens sont dispersés face à des flux de déchets irréguliers. En clair, les commerçants comme les établissements Horeca produisent peu ou beaucoup de déchets selon les moments, mais les moyens de collecte ne suivent pas. 3. Pas de vision globale ni de logique sur le long terme. Le traitement des déchets à Bruxelles varie selon la politique générale du gouvernement bruxellois, la vision politique du moment et les différentes particularités communales. On peut donc assister sur le terrain à une mosaïque d’initiatives, de moyens et d’objectifs différents. Les systèmes de traitement de déchets se superposent alors en faisant double emploi et passent d’une chose à son contraire selon les périodes politiques. Le suivi du traitement, le maintien de la propreté sur le long terme et l’objectif précis ne sont donc jamais remplis.
Il en résulte une tendance en vrac : au tri, à la simplification, à des poubelles de style « Art nouveau », à un traitement destiné aux lieux touristiques ou aux commerçants… sans qu’aucun de ces éléments ne soit rempli ou établi sur le long terme.
Si Bruxelles est une grande ville, il lui faut les avantages et pas seulement les charges qui vont avec ce statut. Va-t-elle se donner les moyens de ses ambitions ? CT Pour Horeca Bruxelles
➜ I P.13 ➜ I actualite I
Plus de 600 heures passées dans les bouchons !
Selon l’association de mobilité Touring Mobilité et les automobilistes comme les habitués de transports en commun, la mobilité à Bruxelles comme en Belgique se résumerait en un mot : immobilité !
1. Des infrastructures dépassées ! Des travaux d’entretien et de modernisation des voies sont toujours nécessaires dans un pays traversé en permanence par des transports routiers et/ou la « circulation de transit » entre les différents pays est énorme.
Embouteillage : plus de 600 heures en 2015 ! Une structure profondément inadaptée ! Les embouteillages en Belgique augmentent chaque année avec un record cette année de plus de 700 km de bouchons cumulés et 607 heures perdues où il y avait 100 km de bouchons. On dénombre une hausse de plus de 27 %, soit 25 jours de travail pleins, entre 2011 et 2015. Les causes sont nombreuses mais ont toutes un point commun : une structure profondément inadaptée.
Mais avec plus de 207 km de travaux rien qu’en Wallonie et162 liaisons toujours manquantes, on peut se demander si on n’aurait pas pu s’y prendre plus tôt ?
Trois raisons classiques : météo, grèves et navetteurs Il existe évidemment des raisons classiques à ce phénomène de blocage. 1. Une météo changeante en Belgique – qui voit se succéder des pluies verglaçantes, une canicule à du verglas. Le tout pouvant créer en quelques minutes des embouteillages importants. 2. Des grèves générales, des transports en commun ou des manifestations européennes à répétition qui paralysent les principaux axes. 3. Des navetteurs bien présents dans des villes comme Bruxelles où ils représentent plus de 300 000 personnes qui rentrent et sortent matin et soir de la capitale belge.
Selon les principaux acteurs interrogés, c’est là que se trouve le problème principal. Les investissements nécessaires n’ont pas été faits à temps. Il faudrait donc en catastrophe rattraper le temps perdu en multipliant les travaux de construction comme d’entretien. Alors même que ces travaux ne se font qu’au rythme de 3 ou 4 par année. Par exemple, de 2002 à 2014, 37 liaisons routières ont été effectuées, ce qui représente 3 liaisons/an. L’ensemble compliquant encore un peu plus un trafic en constante augmentation. 2. Des moyens inadaptés ! Selon Touring Mobilité comme les automobilistes ou navetteurs, les moyens pour la mobilité en Belgique seraient inadaptés pour deux raisons : – Manque d’investissement Actuellement l’investissement dans les infrastructures routières représenterait en Belgique 1 milliard d’euros alors que la Hollande dépenserait plus de 3 à 4 milliards par an. – Des moyens mal pensés
Deux raisons structurelles : infrastructures et moyens À côté de ces raisons évidentes, il existe des raisons structurelles auxquelles les autres problématiques se rajoutent.
Selon les acteurs de la mobilité interrogés, les travaux mal-pensés ou simplement inadaptés sont légion. À Bruxelles par exemple, les cas du rond-point Madou, des « feux rouges » mal minutés, des
casses vitesse placés à tour de bras ou d’une circulation extrêmement mal coordonnée et concentrée sur quelques axes, rapidement bondés, sont très répandus.
mise en place de nombreux parkings ou « d’emplacements de délestage » pour désengorger les grandes villes, les actes ne suivraient pas les paroles.
Selon les défenseurs d’une mobilité douce ou sans voiture, ce mauvais bilan de la mobilité belge représente un aveu d’échec de la mobilité classique et une opportunité pour changer de système.
Ces parkings ne sont toujours pas disponibles et sont déjà prévus comme payants. Ce qui dissuadera de nombreuses personnes de les utiliser. 3. Des travaux pas à la hauteur :
Le ton est évidemment tout autre chez les automobilistes, les associations de Mobilité ou même les habitués des transports en commun, quels que soient les moyens alternatifs mis en place, la mobilité à Bruxelles comme en Belgique se résumerait en un mot : immobilité ! Une absence d’alternative ? Ces acteurs de terrain dénoncent la mise en place d’alternatives dont les moyens ne seraient pas à la hauteur et seraient irréalistes à l'échelle d’un pays. Des moyens pas la hauteur ? Selon ces acteurs de la mobilité, il n’y aurait pas d’alternative réaliste et crédible à la mobilité belge actuelle pour 3 raisons : 1. Les transports en commun ne suivent pas : Selon les différentes personnes interrogées, entre les grèves, les problèmes de sécurité et l’augmentation régulière du prix des billets, les transports en commun ne seraient pas assez étendus pour répondre au défi de la mobilité des prochaines années, particulièrement dans les grandes villes.
Selon les différentes associations de mobilité et les automobilistes interrogés, l’investissement ne serait pas à la hauteur. Un milliard par année serait investi en Belgique pour l’infrastructure routière alors que la Hollande en investirait 3 à 4 par année. La vitesse des très nombreux travaux de construction ou réparation s’en ressentirait. Les alternatives proposées aux trafics routiers seraient irréalistes pour deux raisons : – Explosion du nombre de véhicules ! Dans un contexte d’explosion du nombre d’automobiles et de camions en Belgique, les alternatives aux voitures, piétonniers, vélos ou autre ne seraient que complémentaires et locales pour les personnes interrogées. Selon eux, ce genre de mesures qui prend à contrepied le modèle actuel du trafic routier ne pourrait être réaliste à l’échelle d’un pays entier.
À titre d’exemple, le projet RER bruxellois toujours pas mis en place ou le réseau de métro peu étendu à Bruxelles sont souvent cités.
Concrètement, de plus en plus de Belges comme d’étrangers viendraient travailler chez nous et le nombre de camions venant de l’Est serait en constante augmentation. Les infrastructures routières, d’un pays de passage comme la Belgique, se devraient donc d’être adaptées.
2. Absence de parking de délestage :
– Manque de vision globale !
Toujours selon notre enquête, malgré les effets d’annonces concernant la
Ici aussi selon les différents acteurs de la mobilité en Belgique,
il n’y aurait pas de vision claire, globale et sur le long terme pour la mobilité belge. Le sujet changeant selon les couleurs politiques, les préoccupations régionales, les tendances électorales et les intérêts locaux. À titre d’exemple, une ville mettra en place une politique de mobilité sans voiture alors que sa région donnera plus de droits aux voitures et que le ministre en charge de ce sujet préférera répartir ses moyens entre les différents systèmes de mobilité. Au final, aucune décision d’ensemble ne sera prise. Il faudra subir des décisions, une absence de décisions ou des contre décisions face à un défi mobilité dont l’importance ne cesse d’augmenter. Le tout accompagné de pertes de temps et de moyens que la Belgique et la mobilité belge n’ont pas le luxe de se permettre. Conclusion : mobilité et économie – même combat ? Une seule question reste en suspens : Alors que de très nombreux travailleurs ne souhaitent qu’arriver à temps à leur travail afin de le garder ou de ne pas le compliquer et qu’économiquement, mobilité devrait rimer avec efficacité : combien de temps et de moyens devra-t-on perdre encore avant que la mobilité belge soit perçue pour ce qu’elle est : un enjeu économique stratégique ? CT Pour Horeca Bruxelles
➜ I P.14 ➜ I actualite I
AFSCA : À quand la fin des tabous ? Aller vers 10 points à tolérance zéro ! totale sur 218) dédiés à des aspects aussi indispensables pour la sécurité alimentaire que : – la peinture et le nettoyage des murs ; – le nettoyage du plafond ; – l’éclairage, le concept et l’agencement des lieux ; – l’état des portes et des fenêtres ; – la date limite des denrées au jour près ; – la propreté des sacs et des locaux destinés aux poubelles ; 4. applique des mesures générales de manière globale, sans discernement ou connaissance du terrain. L’ensemble est donc lié à l’interprétation du contrôleur.
De plus en plus de professionnels de l’Horeca et d’artisans s’élèvent contre l’AFSCA et ses pratiques. Qu’en est-il vraiment ? Pourquoi l’AFSCA doit se simplifier ? L’AFSCA en théorie… ? Théoriquement, l’AFSCA – l’Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire : – Contrôle l’hygiène de tous les restaurateurs et établissements Horeca sans exception tous les 3 ans – Permet l’autocontrôle et la formation du personnel en cas d’amende. Les 5 tabous de l’AFSCA ? Dans la pratique, l’AFSCA dans le secteur Horeca :
tout naturellement à prendre des risques qui ne font pas directement partie de leur travail. 2. tient compte de plaintes anonymes, parfois des clients insatisfaits ou des concurrents pour opérer des contrôles supplémentaires. Une simple plainte anonyme pour une indigestion peut déclencher une procédure de contrôle AFSCA dont le coût et le temps perdu seront entièrement supportés par l’établissement Horeca contrôlé. De plus, ce contrôle a pu être provoqué par un concurrent ou un client récalcitrant n’ayant pas obtenu la remise demandée.
1. contrôlerait principalement les restaurateurs conciliants qui jouent le jeu et non pas ceux qui les accueillent à coups de fusil.
3. s’appuie sur une seule et même check-list « Infrastructure, installation et hygiène », qui reprend 54 points à respecter – notés sur 1 – 3 ou 10, avec 11 parties pondérées sur 10.
Les fonctionnaires, n’étant pas des hommes de terrain, hésiteront
Il existe donc, dans cette liste, 43 points sur 54 (108 de pondération
Par exemple, le simple fait de poser un aliment froid ou surgelé sur un support propre avant cuisson est considéré comme rupture de la chaîne du froid. Ou encore une poignée qui ne tient plus est interprétée comme un danger pour la sécurité alimentaire et donne lieu à des sanctions. 5. est subsidiée par l’État belge et est malgré tout en manque de moyens. L’AFSCA dépend donc des rentrées d’argent provenant de ses contrôles. Les coûts financiers des contrôles, recontrôles, sanctions, amendes ou formations du personnel sont donc supportés par les établissements contrôlés quel que soit le motif. Ces coûts ne sont pas communiqués par l’AFSCA. Comment simplifier l’AFSCA ? À la suite d’un contrôle de l’AFSCA, on peut retenir 4 choses : 1. Coût en temps et en argent : tous les coûts de contrôles, recontrôles, amendes, travaux à effectuer ou formation du personnel sont supportés par les établissements Horeca.
2. Le contrôle s’appuie principalement sur une check-list de 54 points dont 43 concernent des éléments de bricolage comme les poignées de portes, fenêtres, lampes, peinture des murs, agencement des lieux, etc. Les termes de cette liste pouvant être interprétés, ils peuvent être appliqués à la lettre ou pas et sont donc liés à la connaissance de terrain et à l’état d’esprit du contrôleur. 3. L’AFSCA utilisant le principe de précaution, elle préférera ne prendre aucun risque et aura donc tendance à appliquer les mesures de cette check-list Horeca à la lettre. 4. Ces pratiques favorisent les grandes entreprises et la production alimentaire industrielle, au détriment de l’artisanat et des petits établissements qui ne peuvent en supporter les coûts. Il est donc urgent de revenir à l’essentiel en précisant l’application concrète de ces mesures, leurs limites et ainsi amorcer un vrai travail de simplification du processus comme le propose la Fédération Horeca Bruxelles. Aller vers 10 points à tolérance zéro ! En matière d’hygiène, comme le propose la Fédération Horeca Bruxelles, il faudrait des points à tolérance zéro en ce qui concerne les éléments de base : 1) la propreté des surfaces en contact avec les denrées alimentaires ; 2) le fait de ne pas avoir de denrées avariées ou avec une date de consommation dépassée ;
3) le respect de la température des denrées alimentaires réfrigérées et le respect de la chaîne du froid ; 4) le respect de la chaîne du chaud ; 5) la décongélation dans de bonnes conditions ; 6) le fait ne pas utiliser les restes (assiettes, nourritures) ; 7) le fait de ne pas avoir d’animaux domestiques ou de nuisibles ; 8) l’utilisation d’eau potable aux endroits nécessaires ; 9) l’hygiène du personnel ; 10) des vêtements adéquats et propres pour les travailleurs. Ces points devraient, s’ils ne sont pas respectés, donner lieu à des fermetures rapides. MAIS pas de fermetures ou de sanctions pour du bricolage ! Une sécurité alimentaire stricte mais simple ! Dans le même temps, les éléments secondaires de bricolage, travaux, peinture ne devraient en aucun cas donner lieu à des fermetures obligatoires ou même à des amendes de l’AFSCA. Une poignée de porte, une fêlure ou fissure dans le carrelage, une lampe défectueuse empêchent-t-elles vraiment l’hygiène dans un restaurant, un café ou un hôtel ? Bien sûr que non. Il faut donc continuer le travail de simplification du processus d’hygiène et enfin remplacer l’hygiénisme alimentaire et la phobie par une sécurité alimentaire stricte mais simple ! CT Pour Horeca Bruxelles
Horeca « On ne fait plus que payer ! » Salaire, quel salaire ? Tax shift, réduction d’impôts et réforme du pouvoir d’achat…Cette batterie de mesures changera-telle quelque chose au salaire effectif des travailleurs ou à la situation des petits établissements Horeca ? Quand on parle de salaire, en tout cas en Belgique, il s’agit avant tout de l’argent que l’on croit avoir et pas de l’argent que l’on a réellement. Après le loyer et les frais annexes, les impôts et les taxes déguisées, concrètement, que reste-t-il en poche à la fin du mois pour vivre, chez les travailleurs comme chez les entrepreneurs ? Entrepreneur Horeca : « On ne fait plus que payer ! » Comme le dit le patron de ce
augmentation depuis 13 ans. Tout cela en se disant que cela vaut la peine de continuer à travailler en essayant de gagner sa vie ».
38 heures, avec parfois des séances de travail en horaires coupés de 10 12 - voire 14h, soit des semaines de 60 – 72 ou 84 heures au total.
Pour cet entrepreneur Horeca, « on ne fait que payer ». « Payer les fournisseurs, payer l’état et ses contrôleurs fiscaux, la sécurité alimentaire, la médecine du travail et le personnel, cela n’en finit pas ! »
Si un patron d’un établissement Horeca choisit de déclarer toutes les heures prestées, il devra payer le salaire de son personnel à la hauteur de 4000 – 5000 euros bruts/mois. L’ensemble sans prendre en compte les charges patronales, les impôts et taxes supplémentaires et les services payants comme la médecine du travail.
L’absurdité des salaires ? Pour ce gérant d’établissement, les patrons Horeca payent très cher des travailleurs qui ne reçoivent même pas l’argent versé ! Selon lui, c’est irréel !
restaurant bruxellois, le seul but de nombreux restaurateurs est d’arriver « au bout du mois en ayant tout payé ».
« On doit se battre pour clôturer les fins de mois, payer le personnel et les taxes supplémentaires, en
Dans les faits, sur le salaire minimum de 1700 – 1850 euros bruts/mois, le travailleur ne recevra dans sa poche au final que 1328 – 1384 euros maximums. L’ensemble pour des journées qui dépassent largement les
Un travailleur ne pourrait-il pas être payé équitablement en fonction des heures qu’il fournit ? Au total ? Des entrepreneurs Horeca qui ont perdu le compte ! Des petites et moyennes entreprises dans l’Horeca qui ne s’y retrouvent
➜ I P.15 ➜ I actualite I
« Les restaurants sont à un tournant ! » - 5 problèmes clés ! Interview – Fédération Horeca Bruxelles – Vice-Président et Président section Restaurant – Philipe Trine. La rédaction : La situation de l’Horeca et des restaurants en particulier ? « Caisse noire », harmonisation des statuts, concurrence déloyale des Food trucks, chantage aux commentaires et course à l’aseptisé… Pour Philipe Trine, les restaurants sont clairement à un tournant ! Le secteur Horeca est tellement spécifique que le gouvernement ne comprend pas sa particularité et applique des mesures qui ne lui convienne pas. Concrètement, il montre du doigt 5 problèmes clés : 1. Le module data SCE, injustement appelé « black box » (associant l’Horeca à l’argent noir) qui, en enregistrant toutes les opérations et ne permettant pas l’annulation d’une erreur, augmentera encore la pression sur les restaurants. Cette « boîte noire », ajoutée aux charges salariales élevées du secteur, rendra la vie impossible aux restaurateurs. Ces derniers devront ainsi faire face à : – Les coûts financiers de cette « caisse noire » (plus de 1000 euros + les amendes à prévoir) – La formation de leur personnel qui devra « pointer » les consommations avec davantage de précisions, sans aucune annulation. – L’application de ce module d’enregistrement qui, en plus d’empêcher la rentabilité de nombreux restaurants, compliquera le service. 2. L’harmonisation des statuts ouvriers/ employés qui en supprimant : – « Le jour de carence » (premier jour de maladie, non payé par l’entreprise), a créé une
plus ! Entre les charges patronales, les cotisations sociales, les primes de fin d’année, les congés de maladie à répétition, avec paiement dès le « jour de carence » (1er jour de maladie), la suppression de la période d’essai et l’introduction du « SCE module data », les établissements Horeca comme d’autres entrepreneurs ont perdu le compte ! L’ensemble avec un personnel qui n’a pas changé, coûte de plus en plus cher et ne bénéficie presque pas de ces coûts qui plombent la création d’emploi ! Conséquences ? Des petites et moyennes entreprises qui ne bénéficient pas de « ristournes » fiscales ? Il ne reste sur le long terme que deux sortes d’entreprises : – Les grands groupes d’entreprises – qui en partenariat avec l’administration fiscale ont conclu des accords/forfaits, leur permettant des réductions
augmentation de 18 % d’arrêts maladie en plus. – La période d’essai, a aggravé la prise de risque de l’entrepreneur Horeca et compliqué le travail des restaurateurs. 3. La concurrence déloyale des « Food-trucks »/ « Streetfood » - nourriture de rue à emporter, qui avec un taux de TVA de 6 %, sans « caisse noire », peuvent se développer sans aucune contrainte. Le Président de la section restaurant rappelle d’ailleurs les 140 000 repas de « Foodtruck Festival » pour 90 échoppes soit plus de 46 000 repas par jour ou plus de 500 par stand et par jour. 4. Le chantage aux commentaires : De plus en plus, le secteur de la restauration est soumis à la pression des commentaires anonymes du net – qui permettent à tout un chacun de commenter le restaurant ou le plat qu’il a mangé. À l’instar de Tripadvisor, le résultat donne souvent lieu à un déluge de mauvaise foi et de critiques. En effet, les récalcitrants ou critiques étant souvent très actifs sur le net, ces commentaires offrent rarement un bon aperçu de l’établissement. Malheureusement, nombreux sont les clients qui se réfèrent à ces commentaires pour se faire un avis. Le tout donne alors lieu à du chantage pur et simple de certains clients qui menacent de commentaires négatifs pour un pousse-café ou une ristourne. 5. La course à l’aseptisé : Le secteur Horeca belge doit aussi supporter les normes de l’Agence de Sécurité Alimentaire, AFSCA, de plus en plus strictes dont l’application irréaliste provoque la disparition lente du « fait maison ».
d’impôts ou même de ne pas en payer du tout. – Des petites et moyennes entreprises, y compris en grande majorité, les établissements Horeca, qui ne peuvent se payer ce luxe. Ils font alors le choix de travailler sans personnel ou d’entrer dans un autre système. Cet autre système – appelé « noir » ou « argent noir » - ne sert alors qu’à une seule chose : payer le personnel. Création d’emplois ? Soutenir davantage les petites structures ? Au niveau de la création d’emploi, il ne reste au final que : 1) Des grands groupes d’entreprises pouvant fixer leurs conditions à la création d’emplois. Ils créent ainsi un écart de plus en plus grand entre les formations et les conditions d’accès à l’emploi. Il faudra par exemple, dans certains cas, être parfait bilingue
Plus globalement, Monsieur Trine désigne aussi les apparts hôtels, chambres/maisons d’hôte qui concurrencent sans vergogne les hôtels et la baisse de la consommation qui touche les cafetiers. La rédaction : Les conséquences à long terme sur les restaurants ? «Faillites dans les petits restaurants, réductions de personnels dans ceux restants, précarisation de l’emploi Horeca et disparition du « fait maison » ! Pour le Président de la section restaurants, les réformes censées aider l’Horeca lors de l’introduction de la « caisse noire » étant insuffisantes et inadaptées, les conséquences sur l’Horeca seront terribles. Il cite notamment de nombreuses faillites dans les petits restaurants, des réductions de personnel dans ceux restants, une précarisation de l’emploi Horeca et la disparition du « fait maison ». La rédaction : Baisse de la qualité du service ? Disparition du « fait maison » ? « Oui, s’il n’y a pas d’autres choix pour survivre ! » Pour le Vice-Président de la Fédération Horeca Bruxelles, à l’avenir, les restaurateurs n’ayant plus d’autres choix se tourneront vers un personnel constitué d’étudiants, d’extras ou de stagiaires et vers l’industrialisation alimentaire pour survivre. Il en résultera donc une baisse de la qualité du service comme des produits. Précisément, le service risque ainsi de baisser en qualité par l’utilisation d’un personnel d’étudiants, d’extras ou de stagiaires dont ce n’est pas forcément le métier, qui n’ont pas été formés à ce genre de profession ou qui n’ont pas l’expérience ou la connaissance nécessaire.
ou trilingue et disposer de 3-5 années d’expérience afin d’accéder à un premier emploi. Ce qui est parfaitement impossible. Le tout créant un « chômage jeune » de plus en plus important, alors que des petites et moyennes structures, comme les établissements Horeca, pourraient les engager et les former, si on leur en donnait les moyens. 2) Des petites et moyennes entreprises qui : – Ont besoin de personnel pour se développer. – Peuvent engager plus rapidement, car la recherche d’emploi est confrontée à moins d’intermédiaires et donc plus de souplesse. – Permettre l’apprentissage et l’acquisition de connaissances et d’expériences. – Mais n’arrivent que difficilement à se développer face à un marché à forte concurrence et aux lourdeurs des charges salariales.
Philippe Trine Toujours pour supporter le coût des charges sociales du « tout déclaré », le « fait maison » c’est-à-dire la confection des plats de manière artisanale, disparaîtra progressivement. L’ensemble laissant la place à une nourriture industrielle, rapide et « fast food », moins coûteuse et plus facile à rentabiliser. La rédaction : Le combat de la Fédération Horeca Bruxelles ? « Un secteur Horeca rentable !» Pour Monsieur Trine, la Fédération Horeca Bruxelles se bat au quotidien pour des compensations suffisantes et adaptées pour un secteur Horeca rentable. Dans ce contexte, seules une augmentation du salaire poche du travailleur et une diminution des charges sociales qui pèsent sur le travail peuvent changer la situation. La rédaction : L’avenir des restaurants ? « En fonction des compensations octroyées ! » Pour lui, l’avenir se dessinera, à long terme, en fonction des
Les structures de création d’emplois ? Dans ce contexte, les organismes d’aide à la création d’emplois ne peuvent pas faire grand-chose face à un contexte défavorable. Ceux qui veulent engager (les PME comme le secteur Horeca) ne le peuvent pas et ceux qui peuvent, ne recherchent que des profils spécifiques et à des conditions précises. Les organismes de création d’emplois ne peuvent simplement pas se substituer à un marché de l’emploi rigide et encore moins le simplifier. Et surtout ces organismes rajoutent leurs contraintes administratives à celles déjà existantes. Ce qui n’arrange rien à la situation. Des solutions ? Il faut concentrer les politiques sur les petites structures ! Selon les commerçants et les établissements Horeca interrogés, face à cette situation économique changeante et à la rigidité des
compensations octroyées à l’Horeca et sera caractérisé par trois phénomènes : 1. La disparition progressive des restaurants petits et moyens ou leur rachat par des groupes plus importants. Le secteur belge de la restauration se traduira alors par plusieurs grandes chaînes de restauration et quelques îlots de restaurants à des prix élevés. 2. La propagation d’un service à l’américaine ou le client viendra se servir lui-même. Le tout diminuant les coûts de personnel et réduisant le service au minimum. 3. Une cuisine industrialisée et standardisée par une uniformisation des plats et l’utilisation massive de produits de l’industrie alimentaire. Ceci accompagné par la mise en place de « cuisine intégrée », redistribuant les produits industrialisés vers les établissements. CT Pour Horeca Bruxelles
grandes structures d’entreprises, il faut soutenir les PME en particulier dans le secteur Horeca et celui des nouvelles technologies. Comment ? 1. Ces PME dont les établissements Horeca, qui représentent plus de 70 % du marché, doivent pouvoir engager plus simplement, avec des charges sociales moindres. 2. Elles pourront ainsi former des jeunes demandeurs d’emplois aux réalités du marché du travail et leur faire acquérir de l’expérience pour un futur emploi. 3. Un marché économique, doté de PME soutenues, donnera lieu à la création de structures plus grandes qui engageront par la suite davantage de personnel. CT Pour Horeca Bruxelles
Essayez nos nouvelles saveurs !
76002935 - 22 ml (100)
Heinz coupelles - Portions individuelles / Hygiéniques / Pratiques / Beaucoup de variation
CURRY GEWÜRZ • Saveur puissante et épicée • Variante du ketchup très populaire dans le Limbourg et à Anvers • Goût unique en coupelles
76002847 - 23 ml (100)
76002801 - 23 ml (100)
Délicieuse sauce tomate froide Goût naturel Avec un soupçon de paprika Goût unique en coupelles
Tomato Salsa • • • •
CURRY MAngo
76002791 - 22 ml (100)
• Sauce unique de caractère, absolument savoureuse • Avec de petits morceaux de mangue et du curry • Succès prouvé chez les détaillants belges
Sweet chilli
• Délicieuse sauce aigre-douce équilibrée, parfaite en guise de sauce froide
➜ I P.17 ➜ I Formation I
Horeca Formation Wallonie
Qui sommes- nous ? En octobre, des places sont encore disponibles pour les formations suivantes :
THEMES
DATES
HEURES
LIEUX
Allergènes : sachez informer vos clients !
14/09/2015
09h00 – 16h00
Froyennes
Secourisme
22/09/2015
09h00 – 16h00
Jambes
Fingers Food
28/09/2015
14h00 – 18h00
Saint-Hubert
L’autocontrôle dans le secteur de l’Horeca
28/09/2015
09h00 – 16h00
Limelette
Les siphons
28/09/2015
14h00 – 18h00
La Louvière
La gestion du temps
05/10/2015
09h00 – 17h00
Huy
Les légumes oubliés
05/10/2015
14h00 – 18h00
Charleroi
Le néerlandais dans l’Horeca : niveau de base en un jour
05/10/2015
09h00 – 17h00
Barchon
Tuteur en entreprise : une fonction à part entière
05 et 12/10/2015
09h00 – 17h00
Jambes
Secourisme en milieu professionnel avec brevet légal
06, 13 et 20/10/2015
09h00 – 16h00
Charleroi
Les différentes textures et l’utilisation de l’azote liquide
07/10/2015
14h00 – 18h00
Juprelle
Enrichir mes compétences relationnelles
07 et 14/10/2015
09h00 – 17h00
Jambes
« L’Inde et les recettes du monde des épices » et « La grande muraille culinaire »
07/10/2015
14h00 – 17h30
La Louvière
La cuisine bistronomique
12/10/2015
14h00 – 18h00
Province du Luxembourg
Les cocktails dinatoires
12/10/2015
14h00 – 18h00
Jambes
Hold-up : prévention et gestion des attaques à mains armées
12/10/2015
14h00 – 17h30
Charleroi
Gérer son stress efficacement
12/10/2015
09h00 – 17h00
Mouscron
Les cocktails chauds
14 et 21/10/2015
14h00 – 18h00
Jambes
Plus loin avec Excel
14, 21 et 28/10/2015
13h30 – 17h30
Charleroi
Comment fixer ses prix et calculer ses coûts ?
19 et 26/10/2015
09h00 – 17h00
Nivelles
Sculpture décorative sur fruits et légumes
19/10/2015
14h00 – 18h00
Jambes
Les champignons de saison
20/10/2015
14h00 – 18h00
Montignies-SaintChristophe
La cuisine fusion
20 et 27/10/2015
14h00 – 17h30
Jambes
L’essentiel d’Excel
20 et 27/10/2015 et 10/11/2015
13h00 – 17h00
Floreffe
Menus de fête à petits prix
21/10/2015
14h00 – 18h00
Mons
L’autocontrôle dans le secteur Horeca
21/10/2015
09h00 – 16h00
Arlon
Les crustacés
22/10/2015
15h00 – 18h00
Maisières
Horeca Formation Wallonie (ou le Centre Wallon de Formation et de Perfectionnement du Secteur Horeca) est une initiative des partenaires sociaux du secteur Horeca (Commission paritaire 302). La mission principale d’Horeca Formation Wallonie est d’initier, de soutenir et d’innover en développant des activités qui ont un lien avec la formation et le perfectionnement de tous ceux qui travaillent dans le secteur Horeca. Nos services pour la formation des travailleurs Tous les semestres, Horeca Formation Wallonie propose un vaste panel de formations destinées aux travailleurs. Le programme propose des formations adaptées à chaque fonction et pour tout type d’établissement.
Notre nouvelle brochure pour le second semestre 2015 est disponible en ligne ou sous format papier. Contactez-nous dès maintenant ! Le semestre vient de démarrer, ne manquez pas de vous inscrire à nos formations.
Notre nouvelle brochure pour le second semestre 2015 est disponible en ligne ou sous format papier. Contactez-nous dès maintenant !
HORECA FORMATION WALLONIE Avenue Gouverneur Bovesse, 35 bte 2 5100 Jambes Tél : 081/72 18 84 Fax : 081/72.18.85 formationwallonie@horeca.be
Nos formateurs sont des professionnels, spécialistes dans leur matière. Nous nous basons sur le vécu professionnel des participants pour proposer des solutions, des outils, des recettes adaptées pour que, dès le lendemain, ils puissent être utilisés sur le terrain.
➜ I actualite I
Conseils contre les vols commis par le personnel Les délits dont les auteurs sont internes à l’entreprise sont fréquents dans le secteur horeca. Tant le travailleur qui se sert dans la caisse que celui qui offre une boisson gratuite, qui emporte une bouteille d’alcool à la maison ou qui utilise des produits de l’entreprise chez lui se rend clairement coupable de vol et cause une perte à l'établissement. Voici quelques conseils pour éviter les vols commis par le personnel. Soyez ouvert à la discussion Vous pouvez instaurer des règles concernant les boissons offertes, sans pour autant interdire cette pratique. Convenez aussi de la quantité de boissons que vos collaborateurs peuvent consommer et donnez le bon exemple. Vous pouvez en outre mettre en place un règlement interne et un code de conduite que vous ferez signer à vos collaborateurs. Enfin, demandez à votre personnel de tenir le compte des consommations offertes sur la soirée. Faites attention aux quantités servies Veillez à ce que les serveurs ne remplissent pas trop les verres. Il n’est bien sûr pas question de vol dans ce cas-ci, mais l’entreprise en sort tout de même perdante. Les verres à motif peuvent apporter la
solution : remplissez-les jusqu’au logo, pas plus haut. Utilisez des caméras Quelques caméras supplémentaires dans la réserve, près du coffre et au bureau dissuaderont les voleurs. De plus, les images vous serviront de preuve en cas de vol. Repérez les indices Guettez les signes qui pourraient vous mettre la puce à l’oreille : un travailleur qui insiste à chaque fois pour faire la fermeture tout seul, dont la caisse est toujours en déficit ou qui arbore subitement des objets coûteux. Cela ne veut pas forcément dire que la personne vole dans l’entreprise, mais il peut aussi s’agir d’indices révélateurs. Dans ce cas, parlez-en – avec précaution – à vos collaborateurs. Limitez la charge de travail Une charge de travail trop élevée et un stress intense peuvent donner aux collaborateurs le sentiment que leur vol est justifié. Informez-vous sur vos collaborateurs Essayez de vous renseigner sur les nouveaux collaborateurs : dettes, situation familiale particulière, addiction ? Ces facteurs peuvent augmenter le risque de vol. Encart_Horeca_Journal_FR_NL.indd 1
10/07/15 11:27
➜ I P.18 ➜ I theme I
Quand le vin brise son image élitiste le terroir. N’hésitez pas non plus à proposer des amuse-bouches en accord avec les vins servis. Partez alors sur un vin complexe et cherchez un plat auquel l’associer. Selon le style de l’établissement, faites par exemple goûter 4 plats combinés à 4 vins à prix raisonnable. Tenez compte de la saison et allez au plus simple ! Pour ceux qui s’y connaissent déjà, le choix est plus délicat. Vous pourrez retenir leur attention en leur parlant de manière assez technique de l’influence des cépages, du terroir, des techniques de vinification, etc. Cette catégorie, que l’on rencontre de plus en plus souvent, est la plus gratifiante.
Autrefois réservé aux connaisseurs, le vin tend aujourd’hui à se démocratiser : tout le monde – ou presque – conserve au moins quelques bouteilles chez lui, sans pour autant posséder toute une cave. Et si le consommateur lambda a souvent des connaissances limitées en la matière, il est en revanche curieux d’en apprendre davantage.
Sachez ce que vous avez dans votre cave et veillez à connaître vos produits sur le bout des doigts De nos jours, quiconque souhaite suivre un cours d’œnologie peut trouver son bonheur quelle que soit la ville où il habite. À côté des instituts d’enseignement classiques, les restaurateurs, négociants et autres sommeliers sont nombreux à proposer ce type de formation. Le vin a donc perdu son caractère exclusif et suscite un intérêt croissant. Résultat : les établissements horeca ont la possibilité d’offrir un meilleur service à leurs clients et d’augmenter par la même occasion leur chiffre
d’affaires. Les consommateurs seront, en effet, attirés par une carte des vins intéressante, surtout si le rapport qualité-prix est au rendezvous. De plus en plus d’exploitants ajoutent ainsi un montant fixe au prix d’achat de la bouteille. Une formule qui fonctionne, puisqu’elle leur permet de vendre davantage de vins de qualité. Trois catégories de néophytes Il existe trois grandes catégories de néophytes. Tout d’abord, ceux qui n’ont pas de connaissances spécifiques. Ils boivent généralement des blancs simples et légèrement sucrés ou des rouges peu tanniques. Ensuite, il y a ceux qui ont commencé à s’intéresser au vin lors de voyages en France, en Italie, en Espagne ou en Autriche. Ils ont aimé ce qu’ils y ont bu, savent qu’il en existe différents types et se montrent curieux. Ils veulent surtout savoir ce qui donne au vin ses saveurs et ce qui justifie les différences de prix. Enfin, la dernière catégorie est celle des amateurs qui ont un jour participé à une dégustation ou qui ont suivi une courte formation. Ils ont déjà une meilleure maîtrise du sujet.
dégustation de blancs, de rouges et de mousseux accompagnée d’une petite explication pas trop technique (nez, bouche, robe, potentiel de garde, etc.) conviendra parfaitement. Il en va plus ou moins de même pour la deuxième catégorie. Il s’agit souvent de personnes qui veulent savoir précisément ce qu’ils ont bu en voyage. La dégustation peut être un rien plus complexe et peut aborder des sujets élémentaires comme le sol, le cépage, la vinification et
Connaissances élémentaires Toute la difficulté consiste à cerner les attentes du client et à y répondre. N’oubliez pas que vous avez peutêtre en face de vous un expert, voire un sommelier. Ces spécialistes ne font généralement pas étalage de leurs connaissances. Sachez ce que vous avez dans votre cave et veillez à connaître vos produits sur le bout des doigts. La personne qui s’occupe des clients doit connaître les dix cépages les plus répandus, leurs principales caractéristiques, les techniques de vinification des vins mousseux, blancs et rouges ainsi que leur région d’origine. Si votre client est un expert,
n’hésitez pas à lui suggérer un vin qui sort des sentiers battus… Il n’en attend d’ailleurs pas moins de vous. Comme vous pouvez le constater, sommelier est incontestablement un métier d’avenir. Dégustation Pour faire apprécier le vin à un néophyte, il faut généralement plus que des mots. L’essentiel est de le laisser goûter tout en lui donnant les informations nécessaires : faites-lui déguster quelques vins semblables l’un à la suite de l’autre, puis expliquez-lui ce qu’ils ont de différent et ce qui provoque ces nuances. À l’occasion, mettez l’accent sur une appellation ou un pays moins connu. Vous pouvez aussi aborder le sujet des différences de prix. Lors d’une dégustation, il est possible de servir quelque 12 verres par bouteille. Dans ce cas, mentionnez la possibilité de commander des verres de 6 cl sur la carte. Il est intéressant de proposer un choix plus restreint et de renouveler l’offre régulièrement. Les conditions météorologiques changent en effet d’une année à l’autre, ce qui donne des caractéristiques différentes à chaque millésime avec à la clé de vastes possibilités. La qualité sans le label Une réglementation plus stricte –
SAVEUR EN GRANDEUR
La première catégorie souhaite élargir ses connaissances et ne pose pas de questions – ou du moins pas de questions critiques : une
www.winewise.be Cours de vins et de spiritueux de renommée internationale Wine & Spirit Education Trust www.wsetglobal.com
5 niveaus de l’initiation au gestionnaire Tous les cours en offre publique ou au sein de votre entreprise.
VOTRE DUVEL AUTHENTIQUE EN FORMAT IRRESISTIBLE
Français – Néerlandais ou Anglais WSET® niveau 1 via Horeca Vorming (www.fanvanhoreca.be)
MoD264_Duvel-mini_ad.indd 2
14/08/15 15:26
➜ I P.19
Tendances – Le vin est devenu un bien de consommation que l’on achète en même temps que l’on fait ses courses. De nombreux vignerons ont misé sur cette tendance en produisant des vins pouvant être consommés rapidement. Environ 80 % des vins sont bus dans les 3 à 4 mois qui suivent leur achat. Leur goût plaît généralement au consommateur mais ils ne sont pas conçus pour être conservés en cave trop longtemps. Les acheteurs apprécient les conseils qu’ils peuvent obtenir au supermarché, dans les magasins spécialisés ou lors de dégustations. Ils veulent généralement
s’assurer du rapport qualité-prix de la bouteille et savoir avec quoi la servir. – On remarque que les restaurants proposent de plus en plus une sélection soignée de vins au verre, ce qui permet aux amateurs de choisir eux-mêmes ce qu’ils veulent boire. Ces derniers n’hésitent d’ailleurs pas à mettre la main au portefeuille pour une meilleure qualité. – Les vins du Nouveau Monde demeurent très prisés, même si les consommateurs recherchent davantage des vins moins forts et moins marqués par le bois. Les régions qui bénéficient d’un climat plus frais ont également la cote.
Remerciements Guy Mariën est président de l’asbl Horeca Aalst Denderstreek. Il exploite aussi De Wijnkamer, où il sélectionne, importe et vend des vins autrichiens de qualité à des professionnels et à des particuliers. Le magasin comprend un espace de dégustation, qui se transforme le week-end en un sympathique bar à vin. La carte est variée – une trentaine de vins au verre – et toutes les bouteilles qui s’y trouvent peuvent être achetées à prix démocratique, y compris celles qui sont déjà au frais. Enfin, l’établissement organise également des dégustations et des sessions d’informations.
Côtes Côtes de de Schengen Schengen
Wijnen afkomstig en exclusief voor de gastronomie en de Vinotheken
Côtes de Schengen Germany Germany Luxembourg Belgium
Luxembourg
Belgium
Schengen
Belgium
France Luxembourg France
Schengen
➜ www.dewijnkamer.be
Moselle Moselle
Germany
Schengen
Schengen est un petit village situé au cœur de l’Europe à la frontière entre l’Allemagne, la Franceeen et dorpje le Luxembourg. Schengen gelegen in het hart van Europa aan La région de Schengen, une des plus belles régions het drielandenpunt van Duitsland, Frankrijk en het Groot Hertogdom Schengen, een van de viticoles d’Luxemburg. Europe, De est regio connue essentiellement mooiste europese wijngebieden, is vooral gekendendoor de pour les accords de Schengen signés 1985 ondertekening van de Schengen-akkoorden in 1985 à bord du MS “ Princesse Marie-Astrid ”. aan Ces boord van de MS «Princesse Marie-Astrid». Deze historische accords historiques ont permis aux européens akkoorden geven het recht aan europeanen om vrij te de voyager librement entrealleles pays signataires. reizen in de aangesloten landen. Het aantal bezoekers van De plus en plus de personnes visitent ce lieu historique deze historische plaats blijft stijgen en zij ontdekken er de et y découvrent uitstekende wijnenles vanexcellents de regio. vins de région.
Moselle
France
José Lemahieu, sommelier, est le responsable principal de la formation en vin de l’école hôtelière Ter Groene Poorte. Il a été élu Wine Personality of the Year 2013. Parmi ses anciens étudiants, nombreux sont ceux qui ont remporté des prix et travaillent maintenant comme sommeliers dans des restaurants réputés.
appellation d’origine protégée ou indication géographique protégée – n’est pas nécessairement un gage de qualité supérieure. Si le vigneron estime faire un meilleur vin sans répondre à certaines normes, c’est son choix. Cette décision est toutefois susceptible d’influencer le prix qu’il pourra en tirer, car il ne pourra (plus) revendiquer de label de qualité. Or, cette distinction est entrée dans les mœurs et les consommateurs sont prêts à délier les cordons de la bourse pour en bénéficier. Les producteurs peuvent ainsi choisir de commercialiser un vin sans label, un peu moins cher, dans l’espoir d’en écouler davantage. Les vins qui ont
Il est intéressant de proposer un choix plus restreint et de renouveler l’offre régulièrement Idées reçues Tordons le cou à certaines idées reçues. – « En Allemagne et en Autriche, on ne trouve que du vin blanc sucré. Pas de rouge. » L’Allemagne et l’Autriche produisent des blancs plutôt secs ainsi que des rouges de très bonne qualité. – « Un vin cher est forcément bon et un vin bon marché ne l’est pas. » Pas nécessairement. On paie parfois plus la « marque » que le contenu. – « Le blanc ne s’accorde qu’avec du poisson, tandis que le fromage et la viande sont toujours accompagnés de rouge. » Le vin blanc se marie aussi avec certaines sortes de fromage et
certains rouges vont très bien avec du poisson. Ce n’est pas le cas des vins riches en tanins. – « Le vin blanc doit être servi très frais (5° à 6°C). » Les meilleurs blancs n’expriment pleinement leur potentiel qu’à 12°C. Une température plus basse masquera surtout les erreurs dans les vins blancs bon marché. – « Le champagne est le seul vin mousseux de qualité. » Il existe plusieurs mousseux qui n’ont rien à envier à certains champagnes. – « Le vin rouge se boit à température ambiante. » Cette idée vient du fait que la température (idéale) dans les habitations était autrefois de 18°C. De nos jours, la température ambiante est plutôt de 21°C à 25°C.
reçu un label de qualité sont quant à eux plus onéreux, mais il faut pouvoir les vendre. Bien entendu, il s’agit là d’un problème que les grands noms ne rencontrent généralement pas. Les amateurs qui s’y connaissent moins se tournent souvent vers les labels pour réduire le risque d’être déçus. Cela peut néanmoins valoir la peine de regarder du côté des domaines voisins, qui utilisent souvent les mêmes raisins et les mêmes techniques de vinification. Ils produisent donc des vins qui répondent à moins de normes mais sont de qualité équivalente. De son côté, José Lemahieu est un grand partisan des appellations d’origine, qui encouragent selon lui les vignerons à veiller à la qualité et permettent au consommateur d’obtenir des informations claires et correctes. Lore D’hont
Riesling heeft een nobel en traditioneel karakter .. deze wijn biedt u Le rieslingvan est un vin een samenvloeing de caractère noble avec zuiverheid , smaak en tradition. Il vous offre une diepgang. alliance entre la pureté, la saveur et la profondeur.
BP 40 • L-5501 Remich 12, routeBP du40 vin••L-5501 L-5450Remich Stadtbredimus Tél:12, (352) 23du 69vin 66-1 • Fax: (352) 23 69 91 89 route • L-5450 Stadtbredimus info@vinsmoselle.lu • L-5501 Tél: (352) Email: 23BP 694066-1 • Fax:Remich (352) 23 69 91 89 12, route du vin • L-5450 Stadtbredimus Email: info@vinsmoselle.lu Tél: (352) 23 69 66-1 • Fax: (352) 23 69 91 89 Email: info@vinsmoselle.lu
In de Pinot Noir Rosé herkent u aroma’s van framboos en aardbei alsook Pinot noir Rosé een lichte vanillesmaak. De Ce vin smaak exprimeisdes arômes intens , krachtig fruitésen deeen fraise et de frisheid. mooie framboise, ainsi qu’une note
de vanille et de réglisse. La bouche est intense, puissante et offre une belle Fraîcheur.
M I N I C L OU DS BY G E L DH OF un délice aérien de vanille enrobé de délicieux chocolat belge et saupoudré d´une fine couche de sucre en neige. la gourmandise passion pour toutes les occasions !
700 GR
1 KG
2 KG
Tieltsesteenweg 107 B - 9900 Eeklo | www.conf-geldhof.be |
Mini Clouds by Geldhof
THE ORIGINALS SINCE 1954
Nous avons l’amour du goût Chez ISPC, une nouvelle dimension gustative s’ouvre à vous. Fromages relevés, vins d’exception, légumes croquants, fruits juteux, viandes savoureuses, poissons et volailles issus des quatre coins du monde : ISPC vous fera découvrir une nouvelle dimension gustative. Laissez-vous guider par nos spécialistes présents sur place, et découvrez nos produits régionaux artisanaux. Laissez-vous séduire par leur histoire, leur origine, leurs innombrables combinaisons et variations gustatives, sans oublier cette superbe palette de nuances. Nos spécialistes n’ont aucun secret pour vous et se feront un plaisir de vous conseiller de manière personnalisée. Oserions-nous vous surprendre, vous aussi ?
ISPC Liège Route de Liers 125 - 4042 Herstal-Liers - Tél.: +32 (0)4 278 92 92 - Info-liege@ispc-int.com ISPC Gand Ottergemsesteenweg Zuid 720 - 9000 Gand - Tel.: +32 (0)9 - 241 51 11 - Info-gent@ispc-int.com Découvrez toute notre offre sur notre site www.ispc.be
➜ I P.21 ➜ I membre horeca sous la loupe I
Au Stekerlapatte, une brasserie bruxelloise chargée d’histoire
Au cœur des Marolles
Tout au long de ces années, la marque de fabrique du Stekerlapatte a été l’authenticité : que ce soit dans l’assiette ou au niveau du cadre et de l’ambiance. Lambris, tables et chaises en bois, anciens vitraux, décoration… Luc Wittevrouw aime l’esprit de l’établissement et a très bien su le conserver. Le restaurant a été rénové dans le respect des éléments du passé.
Si le nom de Daniël Van Avermaet ne vous est pas inconnu, c’est sans doute parce qu’il est indissociable de la célèbre brasserie « Au Stekerlapatte ». Pendant des années, ce restaurant a été le rendezvous des artistes, des hommes d’affaires et des touristes, mais aussi des Bruxellois. Située en plein cœur des Marolles, cette adresse incontournable de la capitale a également accueilli des personnalités comme Philippe Noiret, Jeanne Moreau ou encore Ringo Starr. À la carte, des spécialités bruxelloises comme le boudin noir, le tartare de bœuf, la carbonade flamande, etc. L’établissement, qui avait perdu son lustre d’antan au décès de son fondateur, il y a douze ans, retrouve ses lettres de noblesse grâce à son nouveau propriétaire, le chef Luc Wittevrouw.
Au Stekerlapatte – terme marollien signifiant épinoche – ouvre ses portes en 1976. Créé à l’emplacement d’un vieux bistrot, il devient rapidement un lieu de rencontre pour les habitants
Luc Wittevrouw a très bien su conserver l’esprit du Stekerlapatte. Le restaurant a été rénové dans le respect des éléments du passé de la capitale. Le restaurant se forge ensuite une réputation pour sa cuisine typiquement belge, où Bruxellois, touristes, amateurs de théâtre et autres artistes se réunissent jusqu’aux petites heures.
Tout Bruxelles dans votre assiette Les grands classiques de la cuisine bruxelloise ont refait leur apparition sur la carte, aux côtés de plats aux saveurs asiatiques. C’est sa compagne thaïlandaise qui lui fournit la moutarde – ou le nuoc-mâm, cette sauce pour poissons utilisée dans le Sud-Est de l’Asie. L’os à moelle, la terrine maison, le bloempanch (boudin noir) et les rognons de veau côtoient ainsi les scampis au curry thaï et la salade de bœuf à la thaï. Vous pourrez terminer le repas par une dame blanche, une tarte Tatin ou un Irish coffee. Les portions ont beau être généreuses, la qualité est toujours au rendez-vous. Au Stekerlapatte possède aussi une belle carte de bières locales. Luc Wittevrouw attrape très tôt le virus de l’horeca. Dès son enfance, il observe ses parents qui tiennent un hôtel en Ardenne et leur donne volontiers un coup de main. Autodidacte, il ouvre plus tard son propre établissement en Wallonie, mais l’évolution du climat touristique l’incite à partir retrouver ses racines à Bruxelles. Il continue ensuite à acquérir de l’expérience ici et là, ce qui le mène finalement à la tête de cette institution bruxelloise chargée d’histoire.
En guise de test, nous avons dégusté un os à moelle – pour commencer par un classique – et un tartare de bœuf, ainsi que des calmars frits
accompagnés d’une salsa de tomates et une salade thaï aromatique avec d’épaisses tranches de bœuf parfaitement cuites. Bref, que vous optiez pour la cuisine de chez nous ou pour une variante plus exotique, vous ne manquerez pas de régaler vos papilles. Mais par respect pour la tradition, ce sont bien évidemment les plats belges qui sortent du lot.
Luc Wittevrouw
Au Stekerlapatte, Rue des Prêtres 4, 1000 Bruxelles, 02/512 86 81, ➜ www.austekerlapatte.be Katia Belloy
Imaginez des toilettes publiques où vous n’utilisez jamais vos mains
1 Poignées de porte
4 Distributeurs de savon
Hygiènique Ecologique Economique Ergonomique
5 Robinets
6 Poubelles
2 Siège WC
3 Chasse d’eau WC ou Urinoirs
7 Sèche-mains
Technologie avancée
Concept global
Zéro bactéries
Un univers produit complet, dès que vous entrez dans un bloc sanitaire jusqu’au moment où vous ressortez !
Une conception ergonomique optimisée de tous les équipements
Utilisation sans contact HYGIÈNE 100% GARANTIE
Emeis Group • Drève de Dieleghem, 14 B-1090 Brussels Belgium • Tel : +32.2.420.15.90 • info@emeis.be
DontTouchMe.eu
EcoDryers.eu
Respect du produit Luc Wittevrouw dirige lui-même sa cuisine avec l’aide de son chef, qu’il initie minutieusement à la préparation de base de plats comme la terrine, le bloempanch et les boulettes à la sauce tomate. Il tient aussi compte de ses conseils pour
adapter les suggestions de saison, qui – ancienne brasserie oblige – sont présentées sur une ardoise. Enfin, il peut se flatter de n’acheter que les meilleurs produits. Luc Wittevrouw : « Un chef doit tenir sa cuisine à l’œil. Comment rester authentique de nos jours ? En respectant le produit et la préparation. La saison du gibier va bientôt commencer ; ce sera de nouveau l’occasion de nous distinguer en servant de la véritable viande belge. Les gens sont parfois étonnés que je propose du sanglier sans marinade. Le sanglier est resté tellement longtemps dans la marinade, qu’on ne goûte plus que la marinade. Je mets un point d’honneur à acheter de la viande d’excellente qualité et les clients le voient dans leur assiette. »
Avis et Conseils pour B&B et hôtel de Charme www.2ndopinion.be
avis@2ndopinion.be
Découvrez nos pâtes Toujours, Al Dente résistantes à la cuisson : Restent plus longtemps ‘al dente’, même après une cuisson prolongée Conservation optimale au bain-marie Régénération sans perte de qualité Rendement supérieur par portion
Pour plus d’infos :
www.heinzfoodservice.be
➜ I P.23 ➜ I petites annonces I A VENDRE / Ensemble ou séparément, une friture et un bar à huitres situés à l’entrée de l’abattoir d’Anderlecht. En activité avec une grande terrasse. Photos sur demande office@megasnack.com De reprendre pour pension de retraite, le commerce à suivante: hotel/ brasserie avec 24 chambres. Rénovation complète. Pour information: 0473 220186
A vendre: rest ds val. touristique - prov Namur. Affaire plus de 20 ans: int 30 cvts + ext 60, gd parking - jardin équipé -exploitation de 4 ch + 1 appt 2 ch. Cadre auth - amb. familiale - client fidèle, loyer raisonnable, contact par mail: 92restaurant@gmail.com Sandwicherie Snack et possibilité restauration à remettre. Situé dans un home ouvert à tout public capacité 20 à 60 couverts parking aisé. Loyer 514eur toutes charges comprises libre fin décembre. Prix demandé 15000eur. Contact 0495-453796. M.Renard
PETITE ANNON S CES
➜W W.el REMPW LISSEZma.BE/ann LE FOR onces MULAI RE. G pour ratuit les me mbres
2
TVA sur les annulations
7
omique
Chômage écon des ouvriers
MAI-JUIN 2014 Mensuel aout Sauf en juin et malines Bureau de depot: marketing asbl. Expediteur: horeca 111 bte 4 Boulevard anspach
4
DRE XELLES, FLAN HO.RE.CA. BRU
1000 Bruxelles
tIONS PROFESSI AUX ORgANISA
ONNELLES hO.RE.CA
➜ I actualite I
ES POUR
é publique, Sécurit Le SPF Santé et Envialimentaire de la chaîne publier nous prie de ronnement
pour diffée a été refusée Cette demand demandeur suite à quoi le rentes raisons, de la Comrecours auprès a introduit un l’accès de recours pour mission fédérale s. environnementale aux informations
maîtrise du rituel de service, qui inclut notamment la manière de tenir le verre sous la pompe et de le présenter au consommateur.
FLANDRE Et
31 mars la demand 226.977).
Statut unique travailleurs – eMPloYés : introduction d’une nouvelle cotiSation Patronale Sur leS indemnitÉS de ruPture
: l’avis suivant
Commission décision de la « Suite à une pour l’accès aux fédérale de recours à un ementales et informations environn Santé d’État, le SPF arrêt du Conseil de la chaîne alimenpublique, Sécurité obligé de voit se ement taire et Environn ayant de tous les cafés publier un aperçu viopour un procès-verbal reçu en 2013 et ayant tion de fumer lation de l’interdic . payé leur amende effectivement
3 mars ion a conclu le Cette commiss nt en jeu était claireme que l’intérêt public les fait droit en diffusant et qu’il y serait ées. informations demand des personnes Seules les données qui n’avaient pas tions et des organisa nt amende ne pourraie encore payé leur on divulgati cette , car pas être révélées fondaà leurs droits porterait atteinte tel que qu’à leur liberté, mentaux ainsi ion six de la Convent stipulé à l’article . droits de l’homme européenne des
La cotisation est calculée sur la partie de l’indemnité de rupture, établie sur base des prestations réalisées à partir du 1er janvier 2014. Ceci signifie que la cotisation n’est due que sur le montant de l’indemnité de rupture qui serait redevable si le travailleur avait été embauché, après le 31 décembre 2013. Lorsqu’un terme est mis d’un commun accord au contrat de travail, la cotisation n’est due que sur la partie de l’indemnité de rupture relative à la période, à partir du 1er janvier 2014. Dans ce cas, l’employeur doit proratiser le montant de l’indemnité de rupture en fonction des prestations.
e de suspens
- ‘Convoyeurs de fonds
ion. (n°
COLOFON
Editeur responsable es et les personn Yvetteque Mooten Il n’est pas exclu la liste Bld Anspach 111/4, 1000 Bruxelles reprises dans les organisations e d’annuCoordination e une demand puissent introduir Marc Ceulemans extrême suspension (en lation et/ou de en Collaborateurs du Conseil d’État, urgence ) auprès
A = le salaire brut indiqué sur la DmfA pour le code salarial 1 (à 108% pour les ouvriers) ; B = le nombre de jours indiqué pour le code de prestation 1 ; C = le nombre d’heures indiqué pour le code de prestation 1 ; D = le nombre d’heures de la personne employée à temps plein dans l’entreprise ou, à défaut, dans le secteur.
8
aborde les sujets suivants:
WALLONIE
le SPF devra En d’autres termes, au plus au demandeur remettre la liste e 13 avril. tard le dimanch
1
Le Louvaniste Jan Vandenplas sacré Champion du monde des serveurs de bières
BRUXELLES,
venants n de contre Publicatio tion de fumer à l’interdic FIChES tEChNIqU
L’« Horeca Echo » du mois de septembre
& WALLONIE
ecHo
AFFILIÉS tOUS LES MEMBRES
- Régime forfaitaire pour l’impôt sur le revenu des cafetiers
Marc Ceulemans Eve Diels
leur nom propre. Ann Moerman Danny
Van Assche un bulletin également publié Le SPF a Plus d’info? ions sur le site informatBruxelles FED. t cesHo.Re.Ca a.s.b.l., reprenanT: 02 513 78 14 - F: 02.be. 503 57 17 w.sante.belgique horeca@fedhorecabruxe http://ww souhaitent quilles.be ires de cafés Les propriéta la liste Horeca Vlaanderen v.z.w., apparaît dans nom 02 213 40 10 - F: 02 213 40 11 esavoir siT:leur info@horeca.be contact via l’adresse prendre ». peuvent alth.belgium.be reca@he FED. Ho.Re.Ca Wallonie a.s.b.l., mail : roken-ho T: 081 72
publique, le SPF Santé Le 5 février 2014, ire et la chaîne alimenta Protection de de cette décision appel contre une demande Le SPF a fait ement a reçu Environn mais celui-ci, À partir du 1erdes 1500 cafés janvier 2014, Conseil d’Étatde auprèsLedupourcentage tion de la liste la a rejeté le consulta de l’employeur seraviolation urgence,cotisation redevable d’une statuant en extrême dépend du salaire annuel du travailleur et s en 2013 pour verbalisé cotisation particulière sur les s’élève à : tion de fumer. l’interdic indemnités de rupture si le salaire - 1% si le salaire annuel du travailleur ≥ annuel du travailleur s’élève au 44 509€ et <54 509€ ; moins à 44 509€. - 2% si le salaire annuel du travailleur ≥ 54 509€ et < 64 509€ ; 1 Dans ce contexte, « indemnité de 6093_FR.indd - 3% si le salaire annuel du travailleur ≥ rupture » concerne : 64 509€. - l’indemnité que l’employeur doit payer lorsqu’il met un terme à un contrat Le salaire annuel est calculé sur base de travail à durée indéterminée sans des données de salaire et de prestations préavis ou avec un préavis trop court ; du dernier trimestre de prestations - l’indemnité que l’employeur doit payer effectuées pour lesquelles un salaire était lorsqu’il interrompt prématurément un dû. Le calcul est effectué comme suit : contrat de travail à durée déterminée - pour les travailleurs à temps plein : ou un travail clairement décrit ; (A/B) * 260; - l’indemnité que paie l’employeur - pour les travailleurs à temps partiel : lorsqu’un terme est mis au contrat de [(A/C) * D/5] * 260, dans ces calculs travail d’un commun accord.
Jan Vandenplas, serveur au Bar Nine à Louvain, a remporté le « Stella Artois World Draught Master » organisé à Wimbledon, au RoyaumeUni. Le Louvaniste a battu en finale le Néo-Zélandais Lori Wallace. C’est la troisième fois consécutive qu’un Belge remporte ce championnat du monde des serveurs de bières.  Jan Vandenplas avait déjà remporté le titre de Champion de Belgique des serveurs de bières, ce qui lui avait valu l’honneur de représenter notre pays en Angleterre. Au total, 21 candidats se sont affrontés lors de cette finale internationale. Ils ont dû démontrer leur parfaite
Horeca Echo
la Contrôle de qualité de l’eau
- Flexi-jobs et flexi-heures
18 88 - F: 081 72 18 89 info@horecawallonie.be
conSeilS utiles 8/05/14 15:44
LA DIMONA PAR SMS SERA SUPPRIMÉE À PARTIR DU 29 MAI 2014 La déclaration Dimona peut être introduite par différents canaux : via le site internet de l’ONSS, par transfert de fichier (pour un grand nombre de déclarations), via un téléphone à clavier (serveur vocal), via votre gSM (pour les travailleurs occasionnels), via smartphone ou tablette (Dimona Mobile). À partir du 29 mai 2014, la Dimona par SMS sera supprimée, le serveur vocal sera fermé, fin 2014. En effet, l’ONSS a remarqué que ces deux canaux étaient beaucoup moins utilisés au profit de Dimona Mobile. SALON DE GLACE ET CHARRETTE A GLACES : UNE BOÎTE NOIRE ? La situation concrète suivante a été soumise au SPF Finances : un entrepreneur exploite un salon de glace et est très probablement obligé d’utiliser une caisse enregistreuse équipée d’une boîte noire. Sous le même numéro de tVA, l’entrepreneur possède également une charrette à glaces qu’il utilise la journée et qui contient 100% de glaces à emporter. Le SPF Finances communique que, dans ce cas, la charrette à glaces est considérée comme un dispositif séparé et, étant donné qu’il ne s’agit que de glaces à emporter, l’exploitant ne devra pas utiliser de caisse enregistreuse avec boîte noire. ÉLARGISSEMENT DE LA LIMITE INTERNE La CCt sectorielle du 13 janvier 2014 permet aux entrepreneurs du secteur d’étendre la limite interne de la durée de travail de 130 heures à partir du 1/01/2014 et jusqu’à 143 heures à partir du 1/07/2014. Un entrepreneur du secteur horeca qui souhaite y faire appel doit le signaler à la Commission paritaire de l’industrie hôtelière. S’il existe un syndicat au sein de l’organisation, la conclusion d’une convention collective avec toutes les organisations représentatives dans la délégation syndicale est nécessaire.
6093_FR.indd 8 8/05/14 15:44
- Réduction de la charge physique dans l’horeca - Conséquences d’un licenciement par une personne non autorisée - Pouvez-vous facturer des frais pour les paiements par carte ? - Obligation de tri de certains déchets en Wallonie
« Horeca Echo » est une publication réservée aux membres d’Horeca Bruxelles, d’Horeca Vlaanderen et de la Fédération HoReCa Wallonie.
Les membres du jury ont estimé que ce jeune serveur de 24 ans s’était montré le plus habile dans l’exécution des différentes étapes du rituel. Jan Vandenplas succède ainsi à ses compatriotes Marjolein Geuens et Allaine Schaiko au palmarès. C’est la neuvième fois que le concours est remporté par un participant venu de Belgique, le pays de la bière. Katia Belloy
➜ I colophon I
Ho.Re.Ca Journal est la publication officielle d'Horeca Bruxelles, d'Horeca Vlaanderen et de la Fédération HoReCa Wallonie. Editeur responsable Filip Vanheusden
FED. Ho.Re.Ca Bruxelles Bld. Anspach 111, 1000 Bruxelles Tél. 02/513 78 14, fax: 02/503 57 17 horeca@fedhorecabruxelles.be www.horecabruxelles.be
FED. Ho.Re.Ca Wallonie Av. G. Bovesse 35 bte 1, 5100 Jambes Tél. 081/72 18 88, fax: 081/72 18 89 info@horecawallonie.be www.horecawallonie.be
Devenez membre dès à présent ! Et bénéficiez de nombreux avantages ➜ des conseils juridiques ➜ la disponibilité immédiate de documents officiels ➜ des bulletins d’informations, des flashes, Horeca Echo ➜ des séances d’informations gratuites ➜ et bien d’autres avantages réservés aux membres
N’hésitez plus un instant et affiliez-vous sur www.horecabruxelles.be (cliquez sur “Affiliation”, dans la colonne de gauche) ou sur www.horecawallonie.be (cliquez sur “Devenez membre”, dans la colonne de droite).
Rédaction Verduyn Publishing, Katia Belloy Bld. Anspach 111/4, 1000 Bruxelles tél. 0473/92 75 04 - fax: 02/213 40 11 journal@horeca.be Annoncer? Elma Multimedia Bedrijvenlaan 1 2800 Mechelen tél.: 015/55 88 88 fax: 015/55 88 40 info@elma.be www.elma.be Contact Steven Hellemans s.hellemans@elma.be Collaborateurs de rédaction: Willem Bonneux, Lore D’hont, France Gavroy, Régine Kerzmann, Sam Paret, Luc Vander Elst, Henk Van Nieuwenhove, Ludwig Verduyn, Leo Vernimmen Deze publicatie is ook verkrijgbaar in het Nederlands op eenvoudig verzoek. L'éditeur responsable vise à fournir une information correcte et précise. Compte tenu de cette obligation de moyens, il ne peut en aucun cas être tenu responsable des erreurs ou inexactitudes contenues dans la présente publication ou des dommages, sous quelque forme que ce soit, découlant de l'usage des informations fournies. Toute reproduction ou représentation, même partielle, sous quelque forme ou de quelque manière que ce soit, est interdite sans autorisation écrite préalable de l'éditeur responsable. Les annonceurs sont seuls responsables du contenu de leur publi reportages et de leurs publicités. Ceux-ci ne reflètent pas nécessairement l'opinion de l'éditeur responsable et/ou de Horeca Vlaanderen vzw, FED. Ho.Re.Ca Bruxelles ou FED. Ho.Re.Ca Wallonie.
➜ I P.24 ➜ I Auto I
Mirai – la révolution hybride chez Toyota ? L'hydrogène est en effet prometteur, mais la production de ce carburant et son stockage restent complexes. Le fonctionnement est simple : l’hydrogène est utilisé comme carburant pour produire de l’électricité. La Mirai est donc l’association du confort de conduite d’une voiture traditionnelle avec des performances environnementales élevées.
Après la Toyota Prius, meilleure vente de voiture hybride électrique/essence, Toyota fait à nouveau figure de précurseur avec la Mirai (futur en japonais) et sa propulsion électrique/ hydrogène. Avec ce modèle, Toyota tente ici le pari de faire de la voiture à hydrogène, un véhicule gros volume. La Mirai est ainsi le début d’une aventure.
La Mirai n’est pas qu’une voiture hybride et offre tout ce que l’on peut attendre d’une voiture de nouvelle génération
La logique de construction de la Mirai consiste à s’assurer que l’hydrogène ne peut pas s’échapper et que si cela se produit, la fuite soit stoppée immédiatement. Les larges entrées d’air de la face avant assurent d’ailleurs une alimentation en oxygène constante et le refroidissement de la pile à combustible.
clairement une sensation d’espace. L’intérieur est lui aussi spacieux avec des finitions chromées, une ambiance intérieure moderne et raffinée.
Une voiture de nouvelle génération ! Mais la Mirai n’est pas qu’une voiture hybride et offre tout ce que l’on peut attendre d’une voiture de nouvelle génération. Un vrai plaisir de conduite grâce à un centre de gravité bas, une autonomie de 500 km par plein de 5kg d’hydrogène, une accélération puissante et silencieuse et une réactivité à toute épreuve sont donc de la partie.
liquides TFT haute définition de 4,2 pouces (11 cm). Le conducteur peut ainsi naviguer entre les informations grâce aux touches implantées de son volant. Au niveau des prix, la Mirai coûte 66000 € hors taxes et sera commercialisée en Europe (Allemagne, Danemark et RoyaumeUni) et aux États-Unis, en fonction du développement du réseau de pompes à hydrogène. Un bon début donc pour une nouvelle génération de voitures qui risque de marquer l’histoire automobile.
L’ensemble est complété par une console centrale comprenant un compteur de vitesse digital ainsi qu’un écran multifonction à cristaux
Concrètement, la Mirai bénéficie du « Toyota Fuel Cell System » consistant en l’association d’une pile à combustible FC Stack et des réservoirs d’hydrogène à haute pression Toyota. Le résultat consiste en une meilleure efficacité qu’un moteur à combustion interne et n’émet évidemment ni CO2 ni polluants. Les prestations en termes d’autonomie et de temps de ravitaillement (environ trois minutes) sont ainsi identiques à un véhicule à essence. Sécurité du modèle ? Quand on parle d’hydrogène, on pense évidemment sécurité. Toyota l’a bien compris et a axé son nouveau modèle sur une sécurité maximale.
Un style moderne ! Au niveau du style, avec sa forme en goutte d’eau, son allure futuriste et son arrière trapézoïdal, la Mirai offre
CT
➜ I actualite I
Un salon dédié à la découverte et aux nouveaux défis du secteur Horeca !
Tout ce qu’il faut savoir sur la « Black box », ses conséquences et les mesures Horeca ! Toutes les réponses à vos questions ! BULLETIN D’INSCRIPTION – Séminaire « Black box » et mesures Horeca, durant le salon « I love Horeca », du 4 au 6 octobre 2015, de 15h30 à 16h30.
La Fédération Horeca Bruxelles ne pouvait rester sans son salon dédié aux défis du secteur Horeca. Du 4 au 6 octobre 2015, de 10h30 à 18h, le secteur Horeca se fête sur le site de Tour & Taxis ! Au programme : technologies, créativité, rencontres, conseils en management et séminaires juridiques et techniques pour affronter les nouveaux défis Horeca de demain !
Nom : ������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� Prénom : ������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������ Nom de l’établissement : ��������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� Adresse postale : ���������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� �����������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������
Le salon d’une nouvelle ère ? Pleinement consciente de l’arrivée d’une nouvelle ère avec l’introduction de la « Black box », la Fédération Horeca Bruxelles va de l’avant avec un salon dédié aux enjeux futurs du secteur Horeca. L'Horeca subissant actuellement des réformes juridiques sans précédent, portant sur les matières fiscales, administratives et sociales, une série
✂
N° TVA : �������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� E-mail : ��������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� Tel/GSM : ���������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� Date : ��������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������������
Les thèmes abordés durant chaque conférence seront : – La situation actuelle du Système de Caisse Enregistreuse (« Blackbox ») – Les recours juridiques, les positions de l'administration et du politique – Les nouvelles mesures d'aide « offertes » au secteur par le Gouvernement. Ces débats seront donnés 1 fois par jour, durant tout le salon et donneront lieu à un échange de questions -réponses.
Ce bulletin est à remplir et à renvoyer si vous souhaitez vous inscrire au séminaire Fédération HorecaBruxelles à l’adresse e-mail secretariat@fedhorecabruxelles. be ou par courrier: Fédération Horeca Bruxelles, Boulevard Anspach 111 bte 1, 1000 Bruxelles, adressé à l’attention de Monsieur Paulo Tomas. Précisez si votre inscription est pour le séminaire du : ■ dimanche 4 octobre ■ lundi 5 octobre ■ mardi 6 octobre
de séminaires organisés par notre avocat spécialisé en question Horeca – Maître Philippe Simonart, est prévue.
Beaucoup de professionnels I love horeca est un salon organisé à Bruxelles par des professionnels pour des professionnels. L’offre, le cadre, l’atmosphère, les lieux de rencontres privilégiés sont organisés et pensés pour assurer au professionnel que vous êtes,
un cadre, des évènements et des contacts de qualité. Dans le même esprit, un vaste parking gardé, facilement accessible à partir du centre-ville ou via le ring par l’E. 40 ou la A12, garantira votre tranquillité. Passionnément Horeca... La passion, la créativité, l’hospitalité, associées à la rigueur du management sont les valeurs indispensables à la réussite de votre établissement Horeca. Le salon I love horeca s’inscrit pleinement dans ces valeurs en proposant aux passionnés de renouveler leur créativité à l’aide de découvertes et d’événements innovants. Dans cette optique, une nocturne, sur invitation, est prévue le lundi 5 de 19h30 à 22h30. Une expérience professionnelle unique à vivre donc à Bruxelles sur le site de Tour & Taxis, du 4 au 6 octobre 2015 de 10h30 à 18h. Plus de renseignements ? http://ilovehoreca.be, info@ilovehoreca.be ou au +32 (0) 2 513 78 14.