Horeca Journal n°77 Juin 2016

Mobilité bruxelloise : enfin le bout du tunnel ?

➜ I P.1

De la Ferme à l'Assiette

Des installations sanitaires économiques

Alors que de très nombreux commerces et établissements du secteur Horeca souffrent de la baisse de fréquentation et des problèmes de mobilité, la rénovation des tunnels se fait encore attendre…

La salle de bains et les toilettes sont des pièces à ne pas négliger pour l’image de votre établissement. Des sanitaires mal entretenus, sans savon ou papier, feront directement mauvaise impression.

➜ P. 6

Depuis trois générations, « La Ferme de la Barrière » à Jodoigne fait le bonheur des amateurs de produits sains, frais et bio. Il y a deux ans, le fils de la maison, Nicolas Weber, s'est lancé un nouveau défi: offrir un service traiteur avec des produits issus de sa propre exploitation. ➜ P. 14

➜ P. 12 Editorial ➜ P. 2

Ho.Re.Ca Vlaanderen Horeca Vlaanderen HoReCa

JOURNAL KRANT

77 - juni 2016 Nr 03Nr - februari 2009 Nr 77 - juin10 2016 Verschijnt keer Verschijnt 10 keer per per jaar jaar 10 numéros par Oplage: an 31.300 Oplage: 28.100 TIRAGE: V.U.31.300 Filip Vanheusden V.U. Jan De haes E.R. Filip vanheusden Horeca Marketing Horeca Marketing Horeca Marketing Anspachlaan bus Anspachlaan 111 bus 4, 4, 1000 1000 brussel brussel BLVD. Anspach 111, 1000111 bruXELLES www.horecavlaanderen.be www.fedhorecavlaanderen.be www.horecabruxelles.be Afgiftekantoor: www.horecawallonie.be Afgiftekantoor: Mechelen Mechelen bureau d’émission: Malines

De officiële krant van fédérations de federaties Ho.Re.Ca Vlaanderen, Brussel enWallonië Wallonië HoReCa Vlaanderen, Brussel en le journal officiel des horeca Bruxelles, wallonie et flandre

Mesures exceptionnelles pour situation exceptionnelle d’un gouvernement responsable ! mesure de prouver qu’ils subissent des difficultés suite aux attentats terroristes du 22 mars 2016.

Ces mesures s’appliquent aux cotisations des 3 premiers trimestres de 2016.

4) Cotisations ONSS – En cas de plan de paiement : • Les montants dus seront payés mensuellement • Maximum sur 18 mois • Sur simple demande de l’employeur • Pas de recouvrement judiciaire Il y aura exonération des majorations et intérêts en cas de paiement tardif : • Exonération totale ou partielle possible • Si les paiements des trimestres précédents ont été effectués à temps • L’ONSS tiendra compte des circonstances exceptionnelles De droite à gauche : Steven Vandeput, Willy Borsus, Maggie De Block, Charles Michel, Didier Reynders et Kris Peeters.

Possibilité de reporter d’un an sans majoration le paiement des cotisations sociales, un plan de paiement pour ses cotisations ONSS ou encore plus de souplesse pour la TVA et le précompte professionnel redevables… Après un combat de longue haleine, les mesures de soutien au secteur Horeca proposées par la Fédération Horeca Bruxelles ont été acceptées !

La Fédération Horeca Bruxelles et son président, Yvan Roque, remercient le gouvernement fédéral et espèrent que ces mesures relanceront le tourisme et le secteur Horeca bruxellois.

Les nouvelles mesures sont : 1) Chômage temporaire en cas de force majeure (= impossibilité temporaire et absolue de poursuivre le contrat de travail en raison d’un événement soudain) : • Pour les ouvriers et les employés • Également en cas de forte diminution de la clientèle suite à

l’annulation ou à la diminution des réservations • Acceptable sans condition jusqu’au 30 avril 2016.

Pour les entreprises situées à Bruxelles ou dans le Brabant flamand, la force majeure reste acceptée sans condition jusqu’au 30 juin 2016.

Les autres entreprises, quant à elles, doivent motiver les raisons de la force majeure.

Si la force majeure ne peut être invoquée, alors recours au chômage économique.

2) Chômage économique : Pour ouvriers et employés : • Dérogation au délai de 7 jours pour la notification préalable • Employés : possibilité supplémentaire si circonstances imprévues • Adaptation éventuelle de la cotisation de responsabilisation Les mesures ci-dessus doivent permettre de supporter une période difficile :

• Coût salarial pas/partiellement à charge de l’entreprise • Éviter les licenciements • Revenu de remplacement pour les travailleurs concernés • Solidarité au sein d’un système de sécurité sociale qui fonctionne bien 3) Secteur Horeca & commerces de Bruxelles et de Zaventem Possibilité de reporter d’un an sans majoration le paiement de leurs cotisations sociales (sans que cela ait un impact sur les prestations) : • Regroupement des dossiers de dispenses de cotisations en vue d’un traitement accéléré et uniforme • Reconnaissance de « secteur en crise », ce qui leur permet d’adapter plus facilement leurs cotisations sociales Nouveauté : Extension des 3 mesures de soutien (report, baisse des paiements anticipés, dispense) à l’ensemble des travailleurs indépendants relevant de tous les secteurs d’activités, sur l’ensemble du territoire belge, pour autant que les indépendants soient en

5) Mesures financières • Souplesse pour la TVA et le précompte professionnel redevables • Possibilité de répartir les versements (échéance mensuelle) • Non-application des amendes et des intérêts de retard usuels

• Entreprises impactées en Belgique par les attentats • Pas de limite géographique ou sectorielle CRITÈRES : • Contrôle par le fisc de l’historique fiscal de paiement • Données fournies par le demandeur : chute du chiffre d’affaires, annulation des commandes et des réservations, réaction en chaîne, entreprises partenaires …

CONDITIONS : • Introduction immédiate de la demande après constat des problèmes de paiement • Respect des obligations administratives et des plans de paiement PROCÉDURE : • Formulaire disponible sur le site de l’Administration • 1 demande pour toutes les mesures et 1 personne de contact auprès du fisc CT Pour Horeca Bruxelles

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➜ I P.2 ➜ I editorial I

Propagande et communica­– tions mensongères Le 27 avril 2016, à grands coups de communiqués de presse et de

➜ I actualite I

Assurances : Quand faire le bilan permet d’économiser 30%.

commentaires et photos sur les réseaux sociaux, le Gouvernement et plus précisément deux des trois ministres et secrétaire d’état impliqués, à savoir Messieurs Johan Van Overtveld et Bart Tommelein se mettent en scène, se targuant d’avoir signé, avec le secteur, les chartes sociale et fiscale, applicables au secteur Horeca et prévues dans le plan Horeca de la Déclaration gouvernementale fédérale…

Prendre leur rêve pour la réalité !

Probablement rêvent-ils tous deux d’un secteur Horeca résigné qui accepte docilement le système de caisse enregistreuse, arrêtant d’en dénoncer les insécurités juridiques.

Très probablement, rêvent-ils aussi d’un secteur Horeca qui se soumet, sans rechigner, aux multiples engagements décidés unilatéralement par le Gouvernement et ses administrations fiscale et sociale…

Mais surtout quelle malhonnêteté de s’approprier l’accord de fédérations professionnelles qui n’ont jamais été concertées sur le sujet. En effet, la veille – donc le 26 avril 2016 – en soirée, les fédérations ont reçu, la version définitive de ces chartes que les trois représentants du Gouvernement ont négociées directement et depuis de nombreux mois, avec leurs administrations.

De surcroît, quelle « intox » d’insister sur les pseudos mesures comme les flexijobs et les heures supplémentaires bon marché, qui devraient rendre le secteur viable. La mesure flexijob sera prochainement contestée par les organisations syndicales. Quant à la législation sur les heures supplémentaires, elle doit être corrigée car elle s’appuie sur une convention collective de travail, arrivée à échéance en mars et non renouvelée par les partenaires sociaux… Tout ceci sur fond d’une législation sur le système de caisse enregistreuse toujours instable puisque nous sommes dans l’attente de la publication du nouvel Arrêté royal, fixant le champ d’application.

A notre grande surprise, la presse a relayé l’annonce qu’après la signature des représentants du Gouvernement, les quatre fédérations professionnelles représentatives des employeurs viendront signer au cabinet, en toute discrétion et « sans la presse »…

Nous tenons à souligner que cette signature médiatisée, intervenue le lendemain de la réception des chartes « définitives », n’est en aucun cas validée et suivie par la Fédération HoReCa Wallonie. En effet, après une première lecture, de nombreux points présents dans les chartes fiscale et sociale contiennent encore trop de zones d’ombre et surtout d’incertitudes juridiques. De plus, ces documents ne reprennent que des obligations pour le secteur mais aucun droit ! Drôle de conception de la

Souvenez-vous, nous vous présentions récemment deux packages d’assurances conçus spécifiquement pour les hôteliers et les restaurateurs.

Ceux-ci proposent des couvertures développées dans le but de couvrir les risques liés à nos métiers à des conditions très attractives financièrement.

Jean-Louis Simonet, à la tête du restaurant « L’Assiette au beurre » et Président de la Fédération HoReCa Hainaut, nous explique ce qui l’a motivé à souscrire à un tel produit.

Sortir le nez du guidon pour faire un bilan « Lorsque j’ai pris connaissance de cette offre à l’attention des restaurateurs et des avantages indéniables qu’elle présente, j’ai décidé de faire un bilan de la situation pour agir en bon père de famille. J’ai scindé mes portefeuilles privé et professionnel, afin de confier la partie professionnelle à Wilink tout en laissant le reste de mon portefeuille chez mon autre assureur. Je bénéficie ainsi de garanties supplémentaires, tout en réduisant ma prime de plus de 30% » explique-t-il. « Hôteliers et restaurateurs confient généralement leurs portefeuilles d’assurance à leur courtier avec

lequel ils entretiennent des relations de longue date et parfois même d’amitié. Cependant, ces derniers proposent des formules généralistes non spécifiquement adaptées au métier de leur client. Wilink, avec l’aide de restaurateurs et d’hôtelier, a développé un package uniquement destiné à couvrir les risques exposés dans un restaurant ou un hôtel. En excluant les doublons et en mettant en place descouvertures spécifiques, nous réduisons jusqu’à 30% les primes d’assurance. » explique à son tour Frederico Rizzo, conseiller auprès de Wilink.

Jean-Louis Simonet Et il ajoute : « Les courtiers généralistes n’ont pas accès à ces packages car ils sont vendus exclusivement par Wilink. La démarche s’inscrit pleinement dans une amélioration de la gestion de l’exploitant et n’importe quel gestionnaire pragmatique comprendra rapidement l’avantage que présente une telle formule de niche ».

Meilleure couverture des risques professionnels et adaptations régulières « Outre le fait que certains risques spécifiques sont couverts, d’autres garanties bénéficient d’extensions intéressantes, telles que la protection juridique (litiges liés à tous les risques du restaurateur à savoir litige fiscal, litige contractuel, litige avec l’administration, litige avec le personnel, etc..), la perte d’exploitation ou la coresponsabilité de l’exploitant en cas d’ivresse d’un de ses clients. La garantie légale du matériel de cuisine est également prolongée de 3 ans au-delà de la garantie du fabricant », illustre JeanLouis Simonet.

Au-delà de ça, les packages sont sans cesse réévalués afin de suivre les évolutions du métier et du marché.

Et à Jean-Louis Simonet de conclure : « Le métier change tellement vite que les exploitants devraient prendre le temps de faire le point et de réévaluer les risques avec leur assureur au moins tous les deux ans, afin que leurs couvertures correspondent à la réalité et aux risques du moment ».

concertation et de la définition usuelle d’une « charte » !

Nous dénonçons et regrettons l’attitude et le passage en force du Gouvernement et plus particulièrement ceux de ses deux représentants,

Le Beluga belge, un produit d’exception !

le « people » Bart Tommelein et le « fantôme » Johan Van Overtveld,

déjà les produits de prestige Gold Label & Classic, Platinum, Osietra et White Pearl, la gamme Royal Belgian Caviar s’est enrichie d’une toute nouvelle variété appelée Beluga.

qui par une habile propagande et par une manipulation de la presse, parviennent à semer le trouble dans l’entièreté du secteur. Nous pouvons, en effet, leur accorder qu’en termes de buzz, ils ont encore beaucoup de choses à nous apprendre, ce qui ne semble pas être le cas en politique…

Forte de ses 20 années d'expérience dans l’élevage d'esturgeons, la société Aqua Bio est maintenant fière de présenter son nouveau produit exclusif : le caviar Beluga. Possédant

mais a aussi énormément investi pour fournir à ses clients le plus rare des caviars. Le résultat est saisissant : un mets de très haute qualité, à l'image du reste de la gamme de produits renommée.

C'est après 18 ans de croissance que les Huso huso livrent leurs merveilleux œufs aux reflets gris si particuliers. Ainsi, Aqua Bio a non seulement fait preuve de patience,

Pour garantir la meilleure des qualités, le caviar Beluga ne sera disponible qu'en quantité limitée cette saison.

Formation ������������������������������������ p. 7

Auto ���������������������������������������������� p. 13

Dossier �������������������������������������� p. 8-9

Membre Horeca sous la loupe ������p. 14

Thierry Neyens

Bistrot de Terroir ���������������� p. 10-11

Horeca et politique �������������������� p. 16

Président de la Fédération HoReCa Wallonie

Thème ���������������������������������������� p. 12

Début mai, Monsieur Philippe De Backer a remplacé Monsieur Bart Tommelein, comme Secrétaire d’Etat à la lutte contre la fraude sociale.

Nous espérons qu’il emboîtera rapidement le pas du troisième ministre concerné, Monsieur Willy Borsus, qui pour sa part a eu l’honnêteté de reconnaître les versions actuelles des chartes sociale et fiscale insatisfaisantes et leur signature prématurée…

Contenu …

➜ I P.3 ➜ I actualite I « La cafétéria du port de plaisance » d’Anseremme, où vous dégusterez votre assiette BBQ face aux bateaux de plaisance.

Doische : 31 juillet Terre de balades par excellence, Doische vous ouvre ses portes entre villages pittoresques, fermes typiques et nature flamboyante… Ici, ce sont les producteurs eux-mêmes qui vous accueillent le long du RAVeL pour vous proposer un petit menu de qualité, 100% terroir.

Le barbecue, élaboré notamment à partir de produits locaux et proposé par « Le Fouet Fou », aura lieu dans le parc de l’ancien Carmel de Matagne-laPetite. Arrêtez-vous ensuite à Gimnée pour déguster le dessert proposé par le pâtissier « Pierre Fondant ». Enfin, à proximité de l’arrivée, une crème glacée artisanale vous sera servie par « la Ferme du Crestia ».

Durant tout l’été, 11 dates en province de Namur, 11 balades vélo gourmandes !

Inscrivez-vous pour nos « RAVeLs des BBQ » et alliez le plaisir du vélo à la découverte de bonnes adresses locales. Les restaurateurs vous ouvrent leurs portes et vous proposent des dégustations de qualité!

N’hésitez plus et réservez votre journée à vélo sur www.ravelbbq.be (attention : les inscriptions sont clôturées une semaine avant l’événement).

Grand concours : participez à un maximum de « RAVeLs des BBQ », remplissez votre carte de fidélité lors de chaque passage chez les restaurateurs et tentez votre chance pour gagner de nombreux lots !

Hastière : 26 juin Découvrez Hastière, cette localité rurale baignée par la Meuse ! Pour vous rendre la balade encore plus agréable, les routes seront fermées à la circulation, de quoi pédaler en famille, en toute sécurité ! Côté saveurs, le terroir est à l’honneur, vous n’aurez que l’embarras du choix !

4 restaurants participants vous proposent de déguster un plat et/ou un dessert au choix, mettant en valeur les produits du terroir et reflétant la qualité des cuisines respectives… Profitez de la vue et de la situation exceptionnelles des restaurants « La Meunerie », « le Vieux Waulsort » et le « Bord’Eaux » pour le parcours vélo, et du cadre enchanteur du « Castel les Sorbiers » pour le parcours VTT. Meuse: 3 juillet Ce « RAVeL des BBQ » porte magnifiquement son nom puisqu’il vous emmène à la découverte du RAVeL de la Meuse et de ses superbes paysages. Depuis les ruelles étroites de Profondeville, découvrez une exposition de street art dans les jardins profondevillois !

Ce Ravel propose un forfait incluant l’apéro au restaurant « L’Aquaplane », l’assiette BBQ au restaurant de « l’île d’Yvoir » où vous pourrez profiter de la plaine de jeux et de la pataugeoire, admirer les as du ski nautique sur la piste de vitesse, ou encore

« Le Carpe Diem ». Ensuite, découvrez la terrasse insoupçonnée du restaurant « La Table 27 » à Spy et les délicieux burgers 100% maison proposés au « Mazo ».

Sombreffe : 28 août Découvrez le RAVeL L147 SombreffeGembloux. Vous êtes ici au cœur de l’histoire puisque Ligny fut le lieu emblématique de la dernière victoire de Napoléon ! À cette occasion, le « RAVeL des BBQ » se teint des couleurs du passé et vous propose une foule d’animations pour tous publics (musée Napoléon, bivouac, Place aux enfants…).

Vous commencerez votre menu par une assiette de sardines grillées comme en bivouac à « La Grange 1815 ». Ensuite, « L’Etincelle » vous servira une bonne assiette BBQ avant une pause glacée chez le « Glacier Larive », le tout animé par l’Académie de musique de Sombreffe.

simplement profiter de la vue sur la vallée de la Meuse.

Ensuite, direction la vallée de la Molignée… un fromage au BBQ vous sera servi sur la terrasse de la « Brasserie de la Molignée », avant de déguster les fameux escargots lors de la visite de « L’Escargotière de Warnant ». Enfin, retour à Profondeville pour terminer avec une dégustation de fraises en direct du champ.

Lacs de l’Eau d’Heure : 17 juillet En quête de dépaysement ? Ce « RAveL des BBQ » est fait pour vous ! Le circuit vous dévoilera le site exceptionnel des Lacs de l’Eau d’Heure.

Le « Crocodile Café » propose un copieux apéro espagnol… Olé, suivi d’une assiette de porc belge cuit au BBQ avec une sauce au fromage de la Ferme des Gueuwys au « Tri Marrants ». Ensuite, pause-dégustation de bières locales au « Relais de Falemprise » avant de terminer par un café gourmand au « L’Père Sarrasin ».

Pour prolonger le plaisir, n’hésitez pas à séjourner sur le site des Lacs, les possibilités d’hébergement y sont nombreuses !

Dinant : 24 juillet Deux boucles partant du cœur de Dinant vous sont proposées. La première, destinée aux familles, serpente le long de la Meuse jusqu’à Bouvignes tandis que la seconde vous emmène sur les hauteurs de la Haute Meuse, vers Anseremme, la vallée de la Lesse et le magnifique château de Walzin.

Commencez par déguster une Leffe au restaurant de « La Merveilleuse » (et/ ou le plat proposé) avant de rejoindre le site exceptionnel de « La Citadelle de Dinant » pour une assiette 100% BBQ. La balade familiale passe ensuite sur la petite place classée de Bouvignes où la patronne du « Moûgneu d’As » se fera un plaisir de vous proposer une salade de chèvre sur toast grillé. La ballade, plus sportive quant à elle, passera par

Ciney-Hamois : 7 août Pédalez au cœur du Condroz et savourez le plaisir d’une région authentique ! Le circuit vous conduira de Ciney vers Hamois, Achet, Schaltin et Natoye.

Au départ de Ciney, vous empruntez le RAVeL jusqu'à Hamois avant une première halte gourmande aux « Etangs du Bocq » dans une ambiance musicale… Ensuite, empruntez une route traversant la campagne jusque Schaltin où une pause désaltérante et conviviale vous est proposée à l’occasion du Festival « Bièrez-vous ? ». Reprenez les vélos et arrêtez vous à Natoye pour savourer votre repas au restaurant « L’instant gourmand ». Enfin retour à Ciney au « 100 Chichis » où le patron vous accueillera les bras ouverts pour déguster votre dessert grillé, les pieds dans le sable !

Sambre : 21 août La vallée de la Sambre vous ouvre ses portes…. Lieu de quiétude aux paysages étonnants, la Sambre vous emmène au cœur des communes de Floreffe et Jemeppe-sur-Sambre pour une balade à la découverte de quelques bonnes adresses gourmandes… Qui dit « vallée » dit « relief »… Celui-ci ne manquera pas le long du parcours !

Mais rassurez-vous : la moitié du trajet environ se déroule sur le RAVeL. Trois restaurants vous proposent une cuisine découverte…le food truck « Les rives du Nangot » sera situé sur le RAVeL à Floreffe, à proximité des animations proposées par la péniche

Fosses-la-Ville : 4 septembre Partez de l’ancienne gare de chemin de fer entièrement rénovée et parcourez le territoire méconnu de Fosses-la-Ville et Saint-Gérard. Dès le départ, faites un petit crochet pour découvrir une assiette à base de canard, spécialité de « La Table de Gédéon » dans le centre de Fosses-la-Ville. Sur la route, arrêtezvous au « Lac de Bambois » et faites une halte rafraichissante dans leurs magnifiques jardins… Après un ultime arrêt BBQ à « l’Abbaye de Brogne » et la visite de la mini Brasserie, faites demitour et rejoignez votre point de départ en toute quiétude…

Alle-sur-Semois : 11 septembre Pour le dernier « RAVeL des BBQ » de la saison, rendez-vous au cœur de l’Ardenne namuroise… La petite balade, d’une dizaine de kilomètres, est accessible à tous : à pied, à VTT (de location uniquement), en kayak ou même en segway ! Une balade de 18km est également proposée aux amateurs de VTT et VTC. Sur le chemin, des dégustations aux saveurs bien ardennaises vous sont proposées par les restaurants et producteurs ayant rejoint les magnifiques berges de la Semois. « Le Charme de la Semois », « Le Roy Gourmand », « Le Fief de Liboichant », « A Table », la boucherie « Fumet des Ardennes » et la « Fromagerie de la Semois » vous attendent pour clôturer dignement cette saison des « RAVeL des BBQ ».

PLUS D’INFOS ET INSCRIPTIONS SUR ➜ WWW.RAVELBBQ.BE

➜ I P.4 ➜ I actualite I

À la reconquête de la capitale Mesures d’urgence du gouvernement bruxellois ! deux premières années de lancement et à 2 millions d’euros en année courante de fonctionnement.

- Un soutien en équipement pour les zones de police ainsi que la libération d’un crédit de 2,5 millions d’euros permettant l’achat d’une infrastructure d’exercice pour les métiers de la sécurité.

- Un renforcement des dispositifs de prévention avec la libération d’un montant de 5 millions d’euros.

Des mesures d’urgence pour améliorer la sécurité, venir en aide à l’économie et restaurer l’image de la Région ont été prises récemment par le gouvernement de la Région bruxelloise. Quelque 66 millions seront consacrés à ces actions couvrant toutes les compétences afin de soutenir la Région en difficulté.

Plus d’un mois après les attentats meurtriers qui ont frappé Zaventem et Bruxelles, les conséquences négatives sur l’économie du pays succèdent à la douleur et la sidération collective. Tous les membres du Gouvernement bruxellois ont finalisé un plan global qui revitalisera les différentes composantes qui font la force de la Région.

Les mesures socio-économiques de ce plan et la situation de l’emploi et des entreprises feront l’objet d’un monitoring régulier avec les interlocuteurs sociaux. Ce plan porte une attention particulière aux travailleurs des secteurs déstabilisés et aux conditions difficiles dans lesquelles ils exercent actuellement leur profession.

Priorité à la sécurité !

En matière de sécurité, des initiatives aussi fortes qu’inédites ont été prises afin de renforcer les politiques de prévention et de sécurité, entre autres : - Une enveloppe de 20 millions d’euros par an sera dédiée pour assurer une présence humaine continue sur le réseau de la STIB en complémentarité aux autres forces déjà mobilisées, et ce, de manière structurelle.

- Une enveloppe de 400.000 euros sera mobilisée pour soutenir la sécurisation de salles de spectacles bruxelloises et de lieux de culture.

- Un grand centre de communication et de crise verra le jour au sein de l’organisme d’intérêt public « Bruxelles-Prévention & Sécurité », regroupant plusieurs partenaires de la chaîne de prévention et de sécurité (police, SIAMU, Mobiris et la STIB ainsi que Bruxelles Environnement).

Le montant alloué à ce nouvel outil s’élève à 5 millions d’euros pour les

Dynamique économique Le domaine économique, lourdement impacté par les attentats du 22 mars et plus généralement la menace terroriste, est lui aussi pris en compte.

Outre l’exemption temporaire de la City Tax, déjà avalisée, au total ce sont plus de 20 millions d’euros, répartis dans différents processus spécifiques de soutien, qui ont été débloqués afin de soutenir les secteurs les plus fragilisés par les événements : - Une garantie régionale aux crédits de trésorerie sera mise en place, à hauteur de 5 millions d’euros.

Elle facilitera l’octroi des crédits de trésorerie aux entrepreneurs via un dispositif temporaire de garanties spécifiques par le Fonds de Garantie ciblé vers les entreprises des secteurs et zones impactées.

- Un mécanisme d’accompagnement spécifique aux entreprises, rassemblant un pool d’experts qui iront sur le terrain au contact direct des entreprises en difficultés, sera développé par Impulse, à concurrence d’environ 600.000 €.

- Un renforcement de l’attractivité des quartiers commerçants du centreville sera opéré, via une enveloppe

de 700.000 € qui sollicitera le génie créatif des industries culturelles et créatives à Bruxelles, selon une dynamique innovante.

- Une charte sera élaborée avec Febelfin, avec pour objectif de lever des fonds à injecter dans l’économie réelle bruxelloise et renforcer les capacités de financement des entreprises.

L’image de Bruxelles L’image de Bruxelles et de la Belgique n’a pas été épargnée dans la presse internationale, entraînant de nombreuses dégradations dans le secteur primordial du tourisme. Les ministres bruxellois ont défini des stratégies et décidé d’investir pour amorcer la reconquête.

La localisation de Bruxelles et ses nombreux attraits imposent qu’elle attire un maximum de voyageurs et de touristes d’affaires, grâce à une stratégie globale qui se chiffre à 4 millions d’euros.

Des opérations de communications en cours !

Une salve d’opérations de communication va être lancée à destination de tous les publics cibles, dans le but de les rassurer d’une part et de rendre la Région à nouveau attractive d’autre part.

- Plusieurs campagnes de communication nationale et internationale à destination des tous les Belges, mais aussi des visiteurs étrangers, seront visibles sur de nombreux supports (télévisions régionales, affichages publicitaires dans les aéroports et gares, réseaux sociaux, etc.) pour promouvoir Bruxelles et tout ce qu’elle a à offrir dont une offre culturelle et événementielle riche et variée.

- Une stratégie de promotion d’envergure inédite sera développée à l’étranger, dans les pays limitrophes, ainsi qu’à chaque mission extérieure, et mobilisera tous nos attachés économiques à travers le monde.

- Des collaborations avec des plateformes de réservation d’hôtels, des sites de voyages et des transporteurs (compagnies aériennes, ferroviaires, etc.) seront entreprises afin de valoriser le plus largement possible les nombreux atouts de la Région Renforcer la cohésion sociale Ce plan global pour Bruxelles cherchera aussi à renforcer les liens qui unissent les habitants par-delà la diversité de leurs cultures. Le Gouvernement bruxellois travaillera avec les acteurs communautaires (la COCOF et la VGC) pour proposer des mesures qui permettront aux citoyens de faire la ville ensemble, notamment au travers de la culture et du renforcement de la cohésion sociale.

Sans se limiter aux compétences de chacun, le plan global de la région bruxelloise comportera une partie « vivre ensemble » afin de rassembler les énergies et réinvestir la ville.

Dans la même optique, un contact direct avec la Commission européenne sera mis en place afin de défendre la dimension européenne de la capitale belge.

Au regard de l’importance économique de Bruxelles, c’est toute la Belgique qui pourrait bénéficier de ces mesures exceptionnelles.

CT Pour Horeca Bruxelles

Crédits de crise post attentats : la Féderation Horeca- Bruxelles mobilisée ! À l’initiative du Gouvernement bruxellois, Finance.Brussels (anciennement Société Régionale d’Investissement pour la Région de Bruxelles-Capitale) vient en aide aux indépendants et entreprises affaiblies par le lockdown et les attentats du 22 mars dernier.

L’aide consiste en l’octroi de crédits financiers de crise. Ces types de crédits sont accessibles à tous les indépendants et entreprises implantées au sein de la Région de Bruxelles-Capitale, tous secteurs confondus.

Conditions à remplir Pour pouvoir bénéficier de ces aides, il faut : que l’activité économique soit implantée au sein de la Région bruxelloise et pouvoir faire la preuve d’une perte de chiffre d’affaires de plus de 30% au cours de la période d’octobre 2015 jusqu’à avril 2016 sur base des déclarations à la TVA.

Il s’agit de crédits d’investissement ayant pour but de reconstituer la trésorerie de l’entreprise dont la durée de remboursement peut varier de 1 à 3 ans en incluant une éventuelle franchise de capital, cette dernière n’étant accordée que jusqu’au 31 /12/2016. Ces demandes bénéficient de la Garantie du Fonds bruxellois de garantie.

Les indépendants et les entreprises peuvent solliciter les crédits de crise jusqu’au 31/12/2016.

la Fédération Horeca-Bruxelles qui transmettra, pour validation, à l’organisme de crédit adéquat.

Les demandeurs de crédit de crise doivent fournir la preuve, sur base des déclarations à la TVA pour le trimestre IV de 2015 et pour le trimestre I de 2016 à comparer aux données équivalentes des 3 années précédentes, qu’ils ont enregistré une perte de chiffre d’affaires de plus de 30% pendant la période.

Types de crédits En fonction de la taille de l’entreprise, deux produits de crise sont accessibles : 1. l’octroi de crédits de crise à taux réduit de 2% de maximum 20 000 euros accessibles aux indépendants en personne physique et les très petites entreprises. L’analyse financière et l’accompagnement aux entreprises sont réalisés par Brupart, une filiale de la SRIB.

2. l’octroi de crédits de crise à taux réduit de 4% pour un montant maximum de 250 000 euros accessibles aux PME ayant la forme juridique de SA ou SPRL. L’analyse financière et l’accompagnement aux entreprises sont réalisés par Brustart, une filiale de la SRIB.

Comment introduire une demande de crédit ?

Les demandes de crédit seront traitées selon la taille de l’entreprise, soit auprès de Brupart soit auprès de Brustart.

Les dossiers doivent être déposés pour une analyse préliminaire et une première sélection, auprès de

Un texte rédactionnel d’accompagnement devra décrire le nombre, l’origine et le profil de la clientèle perdue et tout élément permettant de circonscrire le contexte économique de l’entreprise durant la période de crise.

Pour plus de renseignements : Francine Werth 0 493 101 444 E-mail :project.manager@uphtc.be CT Pour Horeca Bruxelles

➜ I P.5 ➜ I actualite I

ASTRANOVA.com

Philippe Trine

« Il faut reconstruire l’attractivité bruxelloise » Le Président de la section restauration de la Fédération Horeca Bruxelles – Philippe Trine - souhaite bon courage à tous les restaurateurs et incite à un mouvement commun pour reconstruire l’attractivité de la capitale belge.

bien. Quand ils sont vides…

La grève des contrôleurs du ciel et la paralysie de notre espace aérien ainsi que la mauvaise image que cela donne à l’étranger ont été extrêmement préjudiciables à notre secteur. »

Que pensez-vous des mesures régionales et fédérales concernant Bruxelles ?

« Redresser une image est toujours chose difficile et qui prend du temps.

De plus, il n’y a pas que les attentats, la Belgique donne l’impression d’être un pays qui n’est pas apte à faire face à de tels événements.

Philippe Trine : « les différentes mesures annoncées ne sont pas encore d’application me semble-t-il !

L’Horeca souffre d’une diminution du taux de fréquentation très important.

Celui-ci est, sans doute, dû aux attentats à Zaventem et au Métro Maelbeek, mais aussi aux attentats de Paris, à la fermeture des tunnels, aux nombreux travaux dans la ville et à la mauvaise application du piétonnier du centre-ville. » Quelle est la situation des restaurants à Bruxelles depuis les attentats et les différents problèmes qui affectent le taux de fréquentation ? « Les hôtels ont des taux d’occupation très bas, les touristes fuient Bruxelles principalement depuis les attentats et par conséquent les restaurants et les cafés souffrent énormément. L’Horeca représente un seul secteur.

Quand les hôtels sont remplis, les restaurants et les cafés travaillent très

Quelle évolution voyez-vous ?

L’opposition attaque en permanence le gouvernement et donne aux journalistes étrangers matière à nous démolir.

Les grèves dans les prisons relatées par la Presse étrangère, les discours agressifs des syndicats maltraitant le Gouvernement n’arrangent pas les choses non plus. L’édito d’un célèbre journaliste français fait le tour du Monde et donne une image de notre pays plus que négative. Notre piétonnier devient la dernière « blague belge » et fait l’objet des railleries. » La Black Box et l’annonce du début des contrôles ? « À Bruxelles, je crois que les contrôles et la Black Box sont les derniers des soucis de beaucoup d’entreprises au bord du gouffre.

Je suppose que les entreprises non

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inscrites seront les premières visées par les contrôles.

Mais, mêmes les amendes n’influenceront pas des gens qui ont difficile à « simplement survivre » dans le contexte actuel ! « On ne fait pas saigner une pierre ». » avez-vous un autre sujet dont vous aimeriez nous entretenir ? « Le Monde change et notre secteur aussi. Ceci laissera des traces indélébiles, j’en suis persuadé. La joie de vivre qui émanait de nos établissements risque de s’atténuer fortement. Les restaurants fermeront plus tôt en soirée parce la clientèle restera prudente sinon craintive.

Les villes touristiques comme Bruxelles, mais aussi Bruges ou Gand devront faire preuve de beaucoup de créativité pour retrouver leur attractivité d’avant.

Je crois qu’il y aura une sélection très rude et, qu’il y aura beaucoup de fermetures d’établissements. L’avenir sera, peut-être, plus brillant pour ceux qui auront pu faire face à cette énorme crise que nous connaissons actuellement ! Je souhaite, en tous cas, beaucoup de courage à tous et bonne chance. » CT Pour Horeca Bruxelles

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➜ I P.6 ➜ I actualite I

Mobilité bruxelloise : enfin le bout du tunnel ?

Léopold II et Bailly qui s’effectuera à l’aide d’une formule de Partenariat Public Privé (PPP). De cette technique de financement dépendra la lourdeur de l’ardoise annuelle pour les travaux lourds. Il s’agirait de 50 et 60 millions par année, selon Pascal Smet.

Alors que de très nombreux commerces et établissements du secteur Horeca souffrent de la baisse de fréquentation et des problèmes de mobilité, la rénovation des tunnels se fait encore attendre…

Après une première visite du tunnel Stéphanie avec le ministre bruxellois de la mobilité, Pascal Smet, et une seconde, d’un expert agrée, la Fédération Horeca Bruxelles a voulu constater par elle-même l’avancée des travaux des tunnels bruxellois.

Le Président de la Fédération Horeca Bruxelles, Yvan Roque, a longuement discuté avec le ministre de la Mobilité Bruxelloise afin de le sensibiliser aux problèmes de l’Horeca bruxellois et déterminer les causes et les moyens possibles pour accélérer les chantiers en cours.

Horaire des travaux et des ouvriers, moyens financiers, points de vue sur la mobilité, rien n’a été laissé au hasard. L’expert comme les nombreux ingénieurs présents ont néanmoins démontré que l’on ne pouvait accélérer davantage les travaux.

Montgomery et la pose d’une nouvelle étanchéité sur le tunnel Rogier. À plus long terme, les tunnels cidessous devront être rénovés, à savoir : – Le tunnel Louise/Stéphanie, de 2018 à 2019, – le tunnel de la Porte de Hall, de début 2017 à fin 2018, – le tunnel Montgomery, à partir de 2023 jusque fin 2024, – le tunnel Léopold II, de 2018 à 2020, – le tunnel Belliard, de 2019 jusque fin 2021, – le tunnel Loi, de début 2019 jusque fin 2020, – le tunnel Rogier, de début 2022 jusque fin 2023, – le tunnel Cinquantenaire, de début 2020 jusque fin 2021, – le tunnel Reyers-Centre, de début 2028 jusque fin 2029, – le tunnel Trône, de début 2025 jusque fin 2027, –le tunnel Bailli, de début 2030 jusque fin 2031.

D’ici dix ans, la majorité des longs tunnels seront rénovés à l’exception des tunnels Reyers-Centre et Bailly qui le seront durant les cinq années suivantes.

Les aspects techniques Comme on s’y attendait, certains tunnels bruxellois sont « hors durée de vie ».

En effet, hormis le tunnel Léopold II, les autres tunnels bruxellois ont été construits en majorité dans les années 1950 et 1995. Ils ont fait l’objet de travaux de modification (extensions, trémies, etc), de renouvellements d’équipements, mais aucun n’a subi une rénovation lourde.

Les chantiers risquent donc de durer, mais la technique semble enfin au point. On se dirige à présent vers des rénovations rapides, effectuées essentiellement de nuit et durant les périodes de vacances où le trafic automobile est traditionnellement moins dense. Le tout complété par des rénovations lourdes dans le cas de certains tunnels.

Plus précisément, les rénovations rapides porteront sur « l’entretien et la maintenance rassemblant l’ensemble des petits travaux qui constituent l’entretien courant de l’ouvrage »*.

La rénovation lourde, quant à elle, « est indispensable lorsqu’il faut transformer plusieurs systèmes ou parties du tunnel, de façon coordonnée et simultanée »* (Source PPI). Les deux techniques sont complémentaires.

Les plus graves complications proviendraient des problèmes de mauvaise qualité des matériaux, de malfaçons lors de la construction, facilitant les venues d’eau importantes et la dégradation.

importants de vétusté. Des travaux de réparation provisoire ont été lancés pour réouverture rapide. Une rénovation lourde restera nécessaire.

– Le tunnel Cinquantenaire sera lui, rénové en même temps que le complexe Belliard / Loi, toujours pour minimiser les nuisances pour l’usager.

– Les tunnels Rogier et Montgomery souffrent de problèmes de vétusté importante, mais des travaux

et des critères de jugement en ce sens pour le Maître d’œuvre et les entreprises.

Toujours selon Bruxelles Mobilité, le planning le plus adapté à la préservation de la mobilité consistera à réaliser les travaux sous fermeture, de nuit et avec réouverture le matin. Une méthode qui est aujourd’hui maîtrisée et permet notamment de pouvoir mener d’autres chantiers de voirie en surface.

Toutefois, afin de réduire le délai global, une partie des travaux sera réalisée en journée par réduction du nombre de bandes, si la nature des travaux et le volume de trafic le permettent.

Gouvernance politique et mobilité ?

Un comité de suivi politique réunissant les Ministres concernés se réunira en fonction du calendrier des rénovations et des besoins de celles-ci. Un comité de direction interne BM assurera la coordination, la mise en œuvre et le déploiement des projets, et prendra les décisions opérationnelles relatives aux projets.

Au cas par cas….

– Le tunnel Porte de Hal sera rénové en premier. Le démarrage des travaux est prévu pour le début de l’année 2017.

anticipés pour les traiter sont prévus en 2016, ce qui permet de décaler leur rénovation tout en diminuant le risque.

– De même pour le tunnel Trône.

– Le tunnel Léopold II sera lui, rénové principalement en fermeture, de nuit et avec réouverture le matin pour minimiser la gêne à la mobilité.

Planning Les réparations lourdes sont notamment prévues pour 2016 : la réalisation des zones décapées, notamment pour les tunnels Georges Henri, Reyers, Tervuren, Stéphanie et

De 50 à 60 millions d’euros par an !

Nécessité faisant loi, la plupart des travaux de rénovation seront financés par la Région selon la procédure classique de financement, à l’exception de l’importante rénovation des tunnels

– Belliard et Loi seront rénovés simultanément.

– Les tunnels Louise et Stéphanie, eux aussi indissociables, ont déjà subi une campagne de décapages début 2016 qui a démontré des problèmes

Préserver la mobilité pendant les rénovations lourdes ?

Selon Bruxelles Mobilité (BM), « une optimisation des méthodes de réalisation des travaux sera systématiquement exigée dans le sens de la préservation de la mobilité pendant les rénovations lourdes ». (Source PPI) Bruxelles Mobilité imposera donc des objectifs contractuels, des pénalités

A plus long terme, des moyens conséquents devraient être mis en place afin de moderniser le Centre de Mobilité (CM), l’organe assurant la supervision technique et la surveillance du trafic au sens de la sécurité et la diffusion de l’info trafic sur l’ensemble du réseau régional (y compris les tunnels routiers). Ceci afin d’assurer la sécurité des usagers, la fluidité du trafic et prévenir à l’avenir de toutes perturbations dans l’un des 26 tunnels bruxellois.

La Fédération Horeca Bruxelles vous tiendra au courant de toutes informations à ce sujet.

CT Pour Horeca Bruxelles

➜ I P.7 ➜ I Formation I

Formation – les formations MAI 2016 - il reste des places !

Il reste de la place, inscrivez-vous !

Chaque mois, le Centre Horeca Formation – Rue de l’Agrafe 68 à 1070 Anderlecht (station métro Aumale) – propose un vaste éventail de formations destinées aux travailleurs. Le programme propose des formations adaptées à chaque fonction et pour tout type d’établissement.

Les formateurs sont des professionnels spécialisés dans leur matière. Les formations se basent sur le vécu professionnel des participants pour proposer des solutions, des outils, des recettes adaptées pour que, dès le lendemain, ils puissent être utilisés sur le terrain.

Clés d’un service de qualité Mise en place et savoir-faire – Connaissance du matériel – Techniques de service (dressage et débarrassage) dans différents types d’établissements – Service du vin – Mise en pratique Jour Date Heure Lieu Formateur

Me 4 et 11 mai 15h-18h Anderlecht Kerstin Isselhorst

Vendre mieux et plus à la réception – Vos clients, leurs aspirations et souhaits – Connaissez votre produit et faitesen un instrument de vente – Les techniques de vente Jour Date Heure Lieu Formateur

Ma 3 mai 9h-16h30 Anderlecht ETH

Alimentation durable, cuisinier responsable – Circuit des ingrédients de base à l’assiette – Modes de production et d’élevage – Producteurs et grossistes – Préparations culinaires comparatives (alimentation industrielle et production locale !)

– Analyse des conséquences Jour Date Heure Lieu Formateur

Lu 9 et 23 mai 15h-18h Anderlecht Philippe Renoux

TERRAS CREATIE • CREATION dE TERRASSE ALBERT 1 LAAN 141 bus 3 • 3582 KOERSEL T: 0 1 1 / 7 5 5 . 0 0 2 • F : 0 1 1 / 7 5 5 . 0 2 2 I N F O @ E X I M I U S . B E • W W W. E X I M I U S . B E

De la plainte à la solution – Comprendre le client et sa plainte – L’écoute active – Les différents types de plainte et la réponse appropriée Jour Date Heure Lieu Formateur

Lu 9 mai 9h-16h30 Anderlecht AD(D) VALOREM

Outils pour construire un règlement de travail adapté à l’Horeca – Consultation d’un règlement de travail complet – Echanges d’expériences et réflexions vers des pistes de solutions – Etudes de cas pratiques Jour Date Heure Lieu Formateur

Ma 10 mai 9h-16h30 Anderlecht Acts of Autonomy

Prezi nouveau – Spécificités, avantages et inconvénients – Création de votre premier Prezi – Techniques de partage et de diffusion sur Internet Jour Date Heure Lieu Formateur

Me 11 mai 9h-16h30 Anderlecht Bruxelles Formation

Le fromage… Un produit qui se partage – Connaître le produit et savoir le différencier – Comment vendre le fromage et le conseiller – Composer un assortiment cohérent et attractif Jour Date Heure Lieu Formateur

STORE DE TERRASSE en alu ou en bois

Ma 17 et 31 mai 15h-18h30 Anderlecht Pascal Fauville

VN-PLU parasols suspendus

Bien communiquer avec une clientèle multiculturelle – Comment communiquer ?

– Gérer son image et ses comportements – Prévenir les malentendus Jour Date Heure Lieu Formateur

Me 25 mai et 1er juin 9h-16h30 Anderlecht Véronique Gérard, Robert Scarpa

PARE-VENTS différents types

Commercial de A à Z - La prospection et les entretiens de vente avec les entreprises – La prospection – Les arguments de vente – Mener et conclure un entretien de vente Jour Date Heure Lieu Formateur

Ve 13, 20 et 27 mai 9h-16h30 Anderlecht Dynamo

Ergonomie pour le personnel housekeeping – Découvrir ses habitudes de mouvement – Conscientiser l’utilisation que l’on fait de son corps – Appliquer concrètement la dynamique posturale Jour Date Heure Lieu Formateur

Ma 17 mai 9h-16h30 Anderlecht Ozan Aksoyek

Les vins de Provence et de Corse nouveau – Présentation des cépages – Caractéristiques des vins – Dégustations Jour Date Heure Lieu Formateur

BROMIC chauffage mobile (au gaz)

Me 25 mai 15h-18h Anderlecht Giuliano Gianotti

Intéressé ? Pour toutes inscriptions ou commentaires : Rue de l’Agrafe 68 - 1070 Anderlecht T: 02 550 00 10 - F: 02 512 66 34, E-mail : centreformation@horeca. be - ➜ www.horecaformation.be

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➜ I P.8 ➜ I Dossier I

Rien bu ? Merci BOB !

Soutenez pleinement la campagne BOB d’été de la route… C’est pourquoi, cet été, nous allons redoubler d’efforts pour faire activement la promotion de la nouvelle campagne BOB auprès de tous les citoyens, et ce, en étroite collaboration avec les Régions, les Brasseurs Belges et Assuralia.

C’est déjà l’été ! De bons petits barbecues entre amis, la folle ambiance de la coupe d’Europe de football, tous ces festivals, une terrasse en plein soleil. Avec une bière bien fraîche, un bon verre de vin ou encore un gin tonic pétillant. On espère que vous en profiterez à fond mais pas si vous devez reprendre le volant. Car un vrai BOB ne boit pas d’alcool…

Boire et conduire ? Ça ne fait pas bon ménage L’hiver dernier, BOB a soufflé ses 20 bougies à l’occasion de la campagne « On n’est pas BOB à moitié. Un vrai BOB ne boit pas d’alcool. » En dépit des efforts visant à sensibiliser tout un chacun, la conduite sous l’influence de l’alcool reste particulièrement problématique en Belgique comme le prouve le triste bilan des victimes

Vers un été en toute sécurité sur la route Tous les vrais BOB peuvent s’attendre à de belles choses cet été.

Enregistrez votre établissement en tant qu’habitant sur ➜ www.jebobbe. be et partagez votre engagement BOB avec le monde entier. Nous vous enverrons régulièrement de chouettes messages personnels pour vous motiver et vous remercier.

Qu’est-ce que tout cela implique ?

Vous le découvrirez vite au cours des prochains mois mais d’abord une adresse : ➜ www.jebobbe.be.

Peut-être que votre établissement Horeca sera récompensé par un BOB award….

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Nicolas Steisel - Co-founder EXKi

Exki : des snacks sains, verts et durables DWL_AD_Horecakrant_mei2016_NL.indd 2

Ce n’est pas un hasard si la couleur qui domine dans le logo d’Exki est le vert. Le 9 janvier 2001, l’enseigne ouvrait son premier restaurant dans le quartier de la Porte de Namur à Bruxelles. À peine quinze ans plus tard, la chaîne compte 82 établissements dans le monde entier. De la nourriture saine, proposée au travers d’un concept durable et bien pensé : la formule séduit. Exki compte d’ailleurs s’étendre considérablement dans les prochaines années.

La Belgique et la France sont les principaux marchés d’Exki avec respectivement 36 et 22 magasins.

Mais le logo à la carotte est aussi présent au Luxembourg, aux PaysBas et en Italie, sans compter que deux établissements ont ouvert leurs portes à New York en juillet 2014. Avec 82 établissements dans le monde et un effectif de plus de mille personnes, Exki n’a rien d’une marque éphémère. La société reste par ailleurs fidèle à ses racines, puisque son siège se trouve toujours à Bruxelles, à quelques pas de son premier restaurant.

‘Que ce soit pour nos clients ou notre personnel, la durabilité est un aspect qui coule de source.

Je dirais même que c’est un mode de vie.’

Une réponse aux besoins actuels Nicolas Steisel, co-fondateur de l’entreprise : “Notre concept répond à un besoin qui est présent au sein de la population, celui de combiner rapidité, plaisir et santé. Nous proposons à nos clients de la nourriture à la fois bonne et saine dans un cadre agréable. Nous voulons que les gens puissent retrouver ici la joie d’aller au restaurant de manière décontractée et d’y manger correctement. Au départ, nous visions principalement

les jeunes femmes actives. Un groupe cible qui n’a cessé de se développer ces dernières années. Quand nous nous sommes lancés, il n’y avait pas vraiment d’offre destinée à cette clientèle sur le marché.” À l’époque où Exki a ouvert son premier magasin, aucune chaîne de fast food ne proposait de nourriture saine. L’entreprise s’est donc engouffrée dans la brèche. Et si les géants de la consommation rapide tentent aujourd’hui de se donner une image plus verte, leurs efforts manquent toutefois d’authenticité.

Chez Exki, l’écologie et la santé étaient au centre des préoccupations dès le départ. Une stratégie que l’entreprise n’a jamais dû modifier, ce qui rend son implication bien plus authentique.

Un mode de vie communicatif “Que ce soit pour nos clients ou notre personnel, la durabilité est un aspect qui coule de source. Je dirais même que c’est un mode de vie.

La manière dont nous envisageons l’alimentation saine et durable nous aide d’ailleurs à filtrer les candidats lorsque nous recrutons du personnel. Nous engageons principalement des personnes qui ont cette culture en eux. Cela renforce encore notre implication et notre vision, car quand tout le monde adhère à la culture de l’entreprise, cela crée un effet de contagion. Les travailleurs s’encouragent d’ailleurs mutuellement. L’image de notre entreprise est l’un de ses atouts. Le dévouement et la confiance de notre personnel en sont la preuve : les collaborateurs sont motivés et le taux de rotation est faible.”

Exki se concentre principalement sur le respect de la nourriture saine.

Les recettes proposées, conçues par Frank Fol, le fameux Chef des légumes, font la part belle aux salades, aux fruits et aux légumes.

“Nous sélectionnons nos produits avec soin et centralisons les achats par région. Tout part ensuite vers les restaurants de la région en question.

Nous ne nous focalisons pas sur les régimes, mais bien sur ‘l’alimentation saine’. C’est ce qui fait notre force, à l’intérieur comme à l’extérieur.”

Des franchises régionales Environ la moitié des restaurants de l’enseigne sont sous franchise, l’autre moitié est gérée par un manager. Comme la plupart des chaînes, Exki centralise au maximum la gestion de ses activités : approvisionnement, lancement de l’établissement, support ICT et RH, entretien et réparation ou encore formation.

“Pour les franchises, nous fonctionnons par région et non par restaurant. Un seul acteur peut, par exemple, assumer l’ensemble des franchises de Wallonie. Nous dispensons nos formations dans notre propre académie. Cela va des formations de base pour lancer un

Engagements Sous le slogan ‘Bien manger, mieux vivre’, Exki a pris dix engagements écologiques : une alimentation responsable, des aliments biologiques et respectueux de l’environnement, moins de viande et plus de légumes, des huiles saines et bénéfiques, pas de sucre, mais plus de goût, des super-ingrédients, des fruits, des boissons naturelles, un bon petit-déjeuner ainsi qu’une information nutritionnelle claire et complète.

“Lorsque vous optez pour une alimentation saine, cela implique aussi des objectifs à long terme au niveau de la production de la nourriture, de son impact écologique, du traitement des déchets, etc.

Chez Exki, nous avons aussi élaboré toute une politique à cet égard.

Chacun sait qu’il est important de consommer des légumes et

établissement aux formations de management, en passant par les formations commerciales.”

En ce qui concerne le développement de la société, la direction préfère continuer à tenir les rênes. Les indépendants ne peuvent demander à rejoindre le groupe. Celui-ci se charge d’explorer les possibilités dans les endroits stratégiques où il envisage de s’étendre.

Extension “Pour l’heure, nous souhaitons surtout nous étendre aux Pays-Bas. Nous aimerions aussi ouvrir un premier restaurant en Allemagne.

Mais il reste aussi des possibilités en Belgique. Nous avons actuellement

d’adopter une alimentation saine.

Nous l’entendons depuis que nous sommes petits, mais de toute évidence, nous oublions vite. Notre objectif est de le rappeler aux gens.

Mais ce n’est pas tout: nous voulons aussi éviter le gaspillage alimentaire.

C’est pourquoi nous faisons don de nos excédents de nourriture à des œuvres sociales, bien que la législation et les problèmes logistiques ne nous facilitent pas la tâche. Nous achetons aussi un maximum de produits bios et issus du commerce équitable, et tentons toujours d’établir un contact direct avec les producteurs. Pour nos cafés, par exemple, nous contactons nousmêmes des coopératives au Mexique et en Bolivie. Nous collaborons également avec SOS Faim, une organisation non gouvernementale qui fait du très bon travail pour améliorer les relations commerciales entre les pays du Nord et du Sud.” En conjuguant plaisir et alimentation

3/05/2016 8:39:21

22 restaurants à Bruxelles, 9 en Wallonie et 6 en Flandre. Il y a donc certainement des opportunités à saisir dans les grandes villes flamandes. Nous avons déjà des restaurants à Bruges, Anvers, Gand et Louvain. Notre concept est surtout axé sur les grandes villes. À Hasselt, par exemple, il n’y a pas encore d’Exki. Plusieurs autres villes de Flandre nous intéressent également.

Le concept séduit aussi dans des villes wallonnes plus petites, comme Nivelles, Waterloo et Wavre.

Il y a donc sans doute aussi des possibilités dans les villes flamandes de taille similaire.”

Luc Vander Elst

saine, Exki s’approche de plus en plus d’un idéal en matière de durabilité.

“Notre objectif n’est pas seulement de proposer une nourriture bonne et saine. Nous souhaitons aussi avoir un véritable impact à long terme sur la santé et l’environnement. Nous voulons donc continuer à progresser dans cette voie. Nous avons été les premiers à introduire ce concept en Europe et nous entendons conserver notre rôle de pionniers. Nous avons créé un nouveau segment dans la restauration : le fast-food haut de gamme. Dans ce contexte, la propreté, la fraîcheur et la qualité sont évidemment importantes, mais il faut aussi un accueil aimable et un cadre chaleureux. Nous sommes le leader du marché à Bruxelles et à Paris. Nous souhaitons consolider cette position et continuer à nous développer dans d’autres villes et d’autres pays.”

LVdE

➜ I P.10 ➜ I bistrot de terroir® I

Voyez du pays avec nos Bistrot de Terroir® !

Chaque mois, Horeca Journal vous présente deux établissements labellisés Bistrot de Terroir®, en Wallonie.

L’occasion pour la Fédération

HoReCa Wallonie de valoriser ces cafés typiques, heureusement sauvegardés par des cafetiers passionnés de leur métier et de leur région.

En 2010, le Ministre wallon du Tourisme chargeait la Fédération HoReCa Wallonie d'élaborer et de développer la filière Bistrot de Terroir® pour revaloriser les cafés typés, en Wallonie. Cette initiative faisait

notamment suite à une réflexion menée par la Fédération HoReCa Wallonie, en 2007, dans le cadre de la revalorisation des cafés de village.

Inspiré du modèle français, créé en 1993, le label Bistrot de Terroir® en

Wallonie prenait vie.

Une première dizaine de cafés étaient ainsi labellisés au printemps 2011. Aujourd'hui, une centaine d'établissements ont rejoint le Réseau Bistrot de Terroir® en Wallonie.

« L’Estaminet », idéal pour une escale touristique mais aussi des touristes qui viennent se balader dans la région.

Il y a beaucoup à voir dans le coin.

Autrefois, ce café était le lieu de rendez-vous des bateliers, d’où ces anciennes photos de la batellerie aux murs. » Côté produits, Emerick travaille avec son brasseur attitré, qui lui présente très régulièrement de nouvelles boissons issues de la production locale. Sur le haut tableau lui servant de carte, on retrouve la Blonde des Pères, la Val de Sambre, la Chérie, les bières et liqueurs de la Distillerie de Biercée… « Je n’ai pas vraiment de temps pour me consacrer à la recherche de produits, d’autant qu’ici, on ne mange pas.

Mais c’est une belle vie, mes horaires restent raisonnables : 20h en hiver, 22h en été. Ce métier demande de la rigueur et une certaine discipline. Ce qui compte, c’est de respecter ce que l’on fait, l’aimer et respecter le client, naturellement. Je crois que c’est la personnalité du tenancier qui fait le reste. On plaît ou on ne plaît pas. Je n’ai pas de souci avec cela (rires). »

« Ce qui compte, c’est de respecter ce que l’on fait, l’aimer et respecter le client, naturellement »

Direction Thuin et L’Estaminet, le Bistrot de Terroir® d’Emerick Ruth. Au cœur de la ville basse, la convivialité et l’esprit du terroir sont bien préservés.

La petite localité de Thuin doit son charme à son passé médiéval, son beffroi, ses ruelles, ses Jardins Suspendus, sa ville basse et sa cité perchée. Thuin valorise son patrimoine et se positionne comme une destination touristique à part entière, reprise aussi parmi les destinations « Terroir ». C’est au cœur de la ville basse, au sein d’un petit bistrot aux allures désuètes, qu’Emerick s’est lancé dans l’horeca voilà cinq ans, en reprenant L’Estaminet. A la tête de ce Bistrot de Terroir®, il perpétue la tradition du bon accueil, décontracté, convivial, sympa et familial aussi. « Auparavant, j’avais ouvert un magasin de produits du terroir car j’estimais que c’était important de valoriser les produits de notre région, comme les bières issues des micro-

brasseries » explique-t-il. « Puis, j’ai eu l’occasion de reprendre cet établissement. Et j’ai viré de bord comme on dit (rires). J’ai conservé les deux établissements un temps, puis j’ai décidé de ne me consacrer qu’au bistrot. La philosophie est la même : la mise en avant des produits locaux, les bières, alcools et liqueurs pour l’essentiel. Je me suis alors intéressé au label Bistrot de Terroir® car je pensais correspondre aux critères pour être labellisé. » Le rendez-vous des bateliers L’établissement n’est pas bien grand mais confortable. Des vieux clichés de la ville basse ornent les murs et le design des lampadaires tombant du plafond rappelle celui d’autrefois. Face à la porte, le bar en bois généreusement achalandé de L’Estaminet invite à s’y positionner. « J’aime ce métier. On n’a jamais vraiment l’impression de travailler (rires) confie-t-il du haut de ses 28 printemps. « On voit du monde, des gens tout le temps, des habitués,

La plus belle ville du monde Enfant du cru, Emerick vante aussi sa région. « Pour moi, Thuin est la première plus belle ville au monde.

La seconde ? On ne l’a pas encore trouvée (rires) ! » renchérit-il. Aux touristes de passage, il renseigne volontiers le Musée du tramway vicinal, l’Abbaye qui est très

touristique ou encore le Beffroi. « Ah oui, il y a le Château du Fosteau et son petit musée de la Pharmacie à voir aussi. Château classé des XIVème et XVème siècles, on y voyage au coeur de l'histoire. Il présente une des plus belles salles gothiques de Belgique. Ses jardins français dessinés en terrasses successives jusqu'à un étang enchantent par leur beauté et leur sobriété. Le site sert aussi d’écrin à une exposition permanente de mobiliers antiques ainsi qu'à des manifestations culturelles grandioses, comme l'organisation de concerts classiques, pièces de théâtre en plein air, etc.

Son petit musée vivant présente la pharmacie dans son aspect de

de la batellerie. Entre Thuin et la batellerie, c’est une longue histoire d’amour. Au début du XXème siècle, Thuin comptait plus de 1.100 chefs de famille bateliers pour 5.000 habitants. Devant une page d’histoire aussi importante, la ville ne pouvait que rendre hommage à son passé, à travers une péniche-musée. C’est là que l’on redécouvre la vie batelière thudinoise, les différentes étapes de la construction d’un bateau, les systèmes de communication, la guerre, etc. La visite est surprenante.

Thuin dispose également de la Maison de l’Imprimerie et des Lettres de Wallonie ou encore d’authentiques jardins suspendus. Par beau temps, la découverte de cette destination

la fin du XIXème siècle et regorge d'objets pharmaceutiques d'époque.

Et puis, il y l’immanquable Beffroi de Thuin, inscrit au Patrimoine Mondial de l’Unesco, que l’on peut visiter de bas en haut. Son carillon est composé de 25 cloches et de cloches principales de grande envergure, Maria et Paula. Au sommet, du haut de ses 40 mètres, les 4 niches offrent un panorama exceptionnel sur les vallées de la Sambre et de la Biesmelle. Ensuite, outre les balades, la localité donne à découvrir le Thudo, l’Ecomusée

vaut tous les détours. « La Maison du Tourisme est très active. Cela semble endormi mais il se passe toujours quelque chose à Thuin. Il faudra revenir (rires) » ponctue Emerick, un fils du terroir, assez fier de l’être, en début de carrière, quoique… Il en connaît déjà un bout sur le sujet.

Bref, un ambassadeur à part entière, bien sympathique à rencontrer. « L’Estaminet », T'Serstevens 30, 6530 Thuin Régine Kerzmann

➜ I P.11 ➜ I bistrot de terroir® I

« Le Cap des Trois Provinces », un rêve devenu réalité

Direction le Condroz et le charmant petit village d’Ocquier.

Voilà cinq ans que Thibaut Laffut a repris, avec un ami, un ancien café de village devenu brasserie de belle réputation.

l’opportunité était trop belle que pour passer à côté. « Depuis le départ, nous misons sur la mise en valeur des produits de notre terroir, celui des trois provinces. Quand j’ai aperçu la présentation du label Bistrot de Terroir® dans l’Horeca Journal, je me suis dit que nous entrions parfaitement et naturellement dans les critères. J’ai donc fait la demande et celle-ci a été acceptée. » Innover et faire connaître A la carte de cet ancien bistrot devenu brasserie contemporaine aux accords traditionnels, on retrouve principalement une cuisine de grandmère, revisitée avec élégance et bon goût mais également des mets plus fins, présentés régulièrement

« Je respecte les saisons, c’est ainsi que notre carte change complètement tous les trois mois » Les motards et cyclistes sont légion aussi. » Répertoriés également comme Chef Euro-Toque, Thibaut aime valoriser les produits locaux et régionaux et ce, depuis toujours.

C’est sa philosophie. « Le Condroz est une terre riche en bien des points et souvent méconnue. En tant que labellisé Bistrot de Terroir®, cela fait

partie de notre « mission » que de faire connaître et aimer notre région.

Personnellement, je travaille avec les producteurs du coin pour tout.

C’est essentiel. Je favorise le circuit court et je ne compte pas changer de concept. Dans dix ans, je travaillerai toujours de la même manière. Je ne surfe pas sur une tendance. Les légumes, la viande, les poissons, etc. sont du coin. Je respecte les saisons, c’est ainsi que notre carte change complètement tous les trois mois. La carte estivale est en cours de finalisation » explique-t-il. Parmi les boissons régionales, on déniche évidemment quelques bières, comme la Durboise, brassée à Tohogne et de nombreuses créations griffées des micro-brasseries locales.

A voir et à revoir A Ocquier, l’attraction touristique la plus proche est la piscine du coin.

Son ouverture en juin, en début de saison, est la fierté du village qui la célèbre en musique. Mais tout près de là se trouvent aussi le Château de Vervoz, Durbuy, la plus petite ville du monde…

Ou encore la vallée du Hoyoux et de l’Ourthe. « Etre disponible pour répondre aux attentes et questions des touristes fait aussi partie de notre rôle, tant comme ambassadeur du terroir que comme responsable d’établissement de bouche » reprend-t-il. « Je me rends moimême à la Maison du Tourisme de Modave afin de chercher les informations touristiques intéressantes.

Cela aussi, ça prend du temps mais j’estime

que c’est important de le faire. C’est comme ça que l’on « vend » sa région et qu’on la valorise ». Visiblement heureux de sa fonction, tant en cuisine qu’en salle ou en coulisse, Thibaut se réjouit de lancer la saison d’été et de proposer ses nouvelles suggestions inspirées du terroir, le sien et celui d’à côté, si proche ici, aux confins des trois provinces de Namur, Liège et Luxembourg. Ce Bistrot de Terroir® a décidément tout

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Posé aux frontières de trois provinces, au cœur d’un vieux village aux pierres polies par le temps, à quelques kilomètres à peine d’Ouffet mais aussi de Durbuy, le Bistrot de Terroir® « Le Cap des Trois Provinces » est de ces établissements où il fait bon s’arrêter.

Repris en 2012 par le Chef Thibaut Laffut, aussi boulanger-pâtissier, l’établissement tient modestement le haut du pavé. « J’ai travaillé cinq ans comme chef et pâtissier dans une maison de la région et j’avoue y avoir pris goût. Je rêvais d’être « à mon compte », comme on dit. Reprendre cet ancien bistrot de village, où l’on peut venir boire un verre mais également manger un morceau, était un rêve devenu réalité » explique-t-il.

Il faut dire que positionné à proximité de plusieurs lieux touristiques,

ainsi qu’un plat du jour. « Notre clientèle est composée d’habitués, de touristes, de familles et d’hommes d’affaires aussi. Ocquier se trouve sur la route de Durbuy, cela attire du monde. En plus, le village propose de nombreuses balades.

D’ailleurs, l’établissement propose une bière du mois. « Cela prend du temps de trouver de nouveaux produits mais c'est mon rôle.

Bien entendu, le bouche à oreille fonctionne bien et souvent. On me parle de tel ou tel produit qui vient de sortir et alors, je prends contact. Récemment, j’ai goûté un vin confectionné par un vigneron à Hamoir. Un Pinot noir de belle facture, qui sera tout prochainement à la carte chez nous » poursuit-il. « Cela aussi, ça fait partie de mon job (rires) renchérit le Chef. A la recherche constante d’authenticité, de produits de qualité, Thibaut n’en démord pas : il faut aller à la rencontre des gens, ne jamais rester sur ses acquis. Innover, proposer des choses nouvelles, faire connaître. « Le label Bistrot de Terroir® est un atout à mes yeux. Pas facile à évaluer mais sa visibilité est un plus pour les gens de passage, une sorte de référence. Les touristes qui passent le week-end dans la région se promènent, s’arrêtent et prennent un verre d’abord, avant de manger bien souvent. C'est indéniablement un plus car notre présence fait aussi un bien fou au village. Nous avons la chance d’avoir encore quelques petits commerces. On participe à la dynamique du village et au final, tout le monde en profite ». Thibaut, qui participe régulièrement à des concours culinaires, est heureux de proposer la cuisine qu’il aime.

pour plaire. Voilà une idée d’escale, un jour d’été… « Le Cap des Trois Provinces », Grand rue 43 A, 4560 Ocquier, tél. 086/34 47 00 Régine Kerzmann

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Vous souhaitez étre labellisé Bistrot de Terroir® ?

Pour obtenir de plus amples informations au sujet du label Bistrot de Terroir® en Wallonie, completez et renvoyez vos coordonnées par fax au numéro 081/72.18.89, par courriel à l’adresse info@bistrotdeterroir.be ou par courrier : Fédération HoReCa Wallonie Asbl, avenue Gouverneur Bovesse 35 bte 1, 5100 JAMBES.

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Fédération HoH re WAaLLoNIe aSBL • Avenue G. Bovesse 35 bte 1 • 15100 JAMBES Fédération Oc RaEC WALLONIE ASBL • Avenue G. Bovesse 35 bte • 5100 JAMBES

Tél.

Tél.: :081/72.18.88 081/72.18.88• •Fax Fax: 081/72.18.89 : 081/72.18.89• E-mail • E-mail: info@bistrotdeterroir.be : info@horecawallonie.be• •Internet Internet: :www.bistrotdeterroir.be www.horecawallonie.be• •N° N°d’entreprise d’entreprise: 0416.290.940 : 0416.290.940 www.facebook.com/bistrotdeterroir • Application mobile

➜ I P.12 ➜ I theme I Des installations sanitaires économiques, solidaires et faciles à entretenir La salle de bains et les toilettes sont des pièces à ne pas négliger pour l’image de votre établissement. Des sanitaires mal entretenus, sans savon ou papier, feront directement mauvaise impression.

Heureusement, vous pouvez régler une foule de détails vous-même afin de faciliter le nettoyage. Nous vous engageons aussi à vous montrer réceptif à l’égard des personnes qui ont besoin d’aller aux toilettes rapidement pour des raisons médicales.

Un entretien régulier vous permettra d’enlever la saleté plus facilement, sans utiliser de produits agressifs susceptibles d’abîmer vos meubles ou vos tuyaux et de leur donner un aspect mat. Quelques remèdes simples – produits de jardin, de cuisine ou autre – peuvent déjà se révéler très utiles. N’hésitez pas non plus à demander conseil à votre fournisseur en sanitaires.

Robinets Les robinets, pommeaux de douche et autres accessoires attirent le regard. Raison de plus pour les entretenir convenablement.

– Nettoyez les robinets avec de l’eau savonneuse et un chiffon doux.

– Les robinets électroniques munis d’un œil de détection évitent les traces de doigts.

Sol Un petit verre de vinaigre blanc contribuera à rendre votre sol plus propre. Rincez et séchez ensuite correctement.

Facilité d’entretien Si vous décidez de remplacer certains éléments, ne perdez pas de vue la facilité d’entretien.

© Shutterstock – Évitez les produits de nettoyage agressifs comme le vinaigre pur ou les anticalcaires, qui peuvent donner un aspect mat à vos robinets. Si vous utilisez malgré tout du vinaigre, rincez abondamment à l’eau claire.

– Pour éviter que le tartre ne s’incruste dans le robinet, séchezle immédiatement après chaque utilisation à l’aide d’un chiffon doux et sec.

– Vous pouvez aussi frotter la surface nettoyée avec du produit de rinçage pour lave-vaisselle.

– Si des traces de calcaire apparaissent malgré tout, laissez tremper les pièces un petit quart d’heure dans un bain contenant un produit de détartrage. Ensuite,

Toilettes

• Éliminer la pollution organique et anorganique des rebords, lunettes, bacs de chasse (selon un système de rotation), raccords d’évacuation, intérieur et extérieur des cuvettes.

• Vérifier la fixation et le raccordement, si nécessaire remplacer les chevilles et vis et colmater les raccords irréguliers.

• Détartrer les robinets d’arrêt, l’intérieur des bacs de chasse et les cuvettes.

Urinoirs

• Éliminer la pollution organique et anorganique des rebords, raccords d’évacuation, intérieur et extérieur des urinoirs, cloisons de séparation, extérieur des systèmes de rinçage.

• Contrôler la fixation et le raccordement sur le système d’évacuation et colmater le raccordement sur l’évacuation.

• Vérifier le bon fonctionnement du système de rinçage.

• Nettoyer éventuellement les parois en faïence jusqu’au minimum à la hauteur des systèmes de rinçage.

• Nettoyer les conduites d’évacuation à la haute pression et nettoyer les siphons (selon un système de rotation).

Lavabos / douches / éviers / lavabos rigoles

• Éliminer la pollution organique et anorganique à l’intérieur et à l’extérieur.

• Détartrer les robinets (extérieur), vérifier leur bon fonctionnement et les réparer éventuellement.

• Détartrer les brise-jets et les remplacer si nécessaire.

• Nettoyer les siphons (intérieur et extérieur), si nécessaire mettre en place une bague.

• Nettoyer la cloison en faïence autour du lavabo.

• Éliminer la rouille et le tartre sur les robinets et pommeaux de douche et vérifier leur bon fonctionnement.

• Éventuellement nettoyer les faïences, grilles de sol et/ou tapis ainsi que le sol.

• Nettoyer l’intérieur et l’extérieur des évacuations de douche.

CONTACTER SANS ENGAGEMENT : Papegaaistraat 5 • 9870 Zulte T: 09/388.82.36 • GSM: 0475/56.27.33 • F: 09/388.41.58 info@adrcleaning.be • www.adrcleaning.be

rincez-les abondamment à l’eau claire et essuyez-les.

– Si l’entartrage est trop important, songez à faire installer un adoucisseur d’eau..

Pommeau de douche Pour détartrer votre pommeau de douche, il vous suffit de le plonger quelques heures dans du vinaigre dilué avec de l’eau chaude. S’il s’agit d’un pommeau fixe, accrochez-y un sac contenant le mélange. Rincez toujours abondamment une fois l’opération terminée.

Miroir Veillez aussi à ce qu’il n’y ait pas de traces sur les miroirs et les parois de douche en verre.

– Frottez le miroir ou la paroi en verre avec du liquide vaisselle, puis essuyez la surface en utilisant du papier journal ou de l’essuie-tout.

– Pour lutter contre les taches de graisse, versez une goutte d’ammoniac dans de l’eau.

– Pour éviter les traces de tartre, vous pouvez enduire les miroirs et les parois en verre avec de la cire pour carrosserie, de la poudre à polir l’argenterie ou de la mousse à raser après les avoir nettoyés. Retirez l’excédent avec de l’essuie-tout, puis frottez correctement la surface.

Douche L’idéal est de nettoyer la douche directement après l’avoir utilisée, car la vapeur d’eau permet de retirer plus rapidement les traces de tartre. Pour gagner du temps, séchez directement la surface ; cela empêchera le calcaire de se déposer. Un produit de nettoyage doux est déjà suffisant.

Pour retirer le tartre, vous pouvez utiliser du vinaigre de nettoyage dilué.

– Optez pour une baignoire ou un bac de douche en acier émaillé, en céramique ou en acrylique, avec finition résistante à l’eau et à la saleté.

– Pour éviter la moisissure au niveau des joints, faites mettre de bons joints en silicone anti-moisissure.

Veillez aussi à ce que la pièce soit suffisamment ventilée. Le mieux est bien sûr d’opter pour des matériaux lisses nécessitant le moins possible de joints. Notez que les sols en céramique sont faciles à entretenir.

– Veillez à ce que le sol soit aussi dégagé que possible : vous éviterez ainsi de devoir tout mettre en hauteur avant de nettoyer. Les WC, radiateurs, meubles et accessoires de salle de bains (éventuellement encastrés) suspendus facilitent le nettoyage. Les meubles sur roulettes, faciles à déplacer, sont également intéressants.

– La saleté se voit très vite sur les matériaux brillants.

– La lunette des toilettes doit de préférence être amovible.

– Lorsque vous faites installer un bac de douche ou une baignoire, veillez toujours à ce que l’eau s’écoule bien vers l’orifice.

– L’idéal est de choisir une paroi de douche sans cadre, à charnière lisse et encastrée. Il en va de même pour les poignées intégrées aux parois de douche et aux meubles. Une paroi en acrylique sans joints se nettoie en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Évitez les rideaux de douche : ils se salissent trop vite et ne résistent pas à l’usure.

– Autre solution : une paroi de douche en verre avec revêtement anticalcaire, grâce auquel l’eau et les produits s’écoulent tout simplement le long de la vitre.

Lorsque l’effet anticalcaire longue durée disparaît, il vous suffit de recommencer le traitement.

– Les parois de douche coulissantes doivent être détachables, afin que vous puissiez nettoyer facilement les parties qui se chevauchent.

– Veillez à ce que la cuvette des

Économiser l’eau, c’est possible !

– Installez des robinets et des douches équipés d’un œil électronique. Se doucher trois minutes de moins représente une économie annuelle de 120 euros (pour de l’eau chauffée à l’électricité). De plus, le robinet s’arrête de couler pendant que vous vous savonnez ou que vous vous lavez les dents.

– Un pommeau économique vous fera économiser 40 % d’eau (et d’énergie) par rapport à un pommeau ordinaire. Cela représente une économie de 2000

litres par personne par an.

– Des toilettes classiques consomment quelque 10 litres d’eau à chaque fois que vous tirez la chasse. Un gaspillage inutile lorsque vous ne faites que la petite commission. Les chasses pourvues d’un bouton économique consomment jusqu’à 50 % d’eau en moins.

– Votre robinet ou votre chasse coule ?

N’attendez pas pour y remédier !

Un robinet qui coule consomme facilement 5 à 6 litres d’eau par jour.

– Les mélangeurs vous permettent

Commission urgente Blanquaerts Amandine 6.85 17.05.29-56 Mag ik u toegan g omwille van drin vragen tot uw sanitaire voo rzieningen gende medis che redenen een niet-besm ten gevolge van ettelijke, chroni sche ziekte. Da nk u Puis-je vous dem ander l’accès à vos sanitaires cause de rais on médicale pour urgente liée à non-contagie une maladieToegang - Accès use, chronique . Merci

May I ask you access to you r san an urgent me dical reason link itary facilities due to ed to a non-co chronic diseas ntagious, e. Thank you MS-Liga Ligue-SEP

Les victimes de sclérose multiple ont souvent du mal à contrôler leur vessie, ce qui les empêche de se retenir trop longtemps. Il en va de même pour les porteurs de stomie.

Le pass toilettes permet à ces patients d’utiliser les toilettes des établissements horeca gratuitement et sans consommer. Horeca Vlaanderen soutient cette initiative et son logo figure sur le pass.

Autre initiative : l’application gratuite WC ASAPP guide ses utilisateurs rapidement vers les toilettes les plus proches. L’app recense déjà 3000 toilettes et reprend également diverses informations (propreté, nombre de toilettes, heures d’ouverture et prix). L’application est une initiative de la société biopharmaceutique AbbVie et de deux associations de patients qui souffrent de maladies de l’intestin.

Les symptômes les plus fréquents de ces maladies sont des diarrhées constantes et récurrentes. toilettes soit conçue de telle manière que la grosse commission arrive directement dans l’eau. De cette façon, la brosse devra moins souvent être utilisée.

– Les cuvettes sans bride sont bien plus hygiéniques. Ce repli, difficile d’accès, est en effet propice au développement des germes et à l’accumulation de la saleté.

– Les lavabos encastrés dans la tablette font gagner du temps lors du nettoyage, car les éclaboussures peuvent directement y être repoussées.

– Si possible, faites en sorte que les toilettes soient séparées de la salle de bains. Vous éviterez ainsi les nuisances liées aux mauvaises odeurs et augmenterez l’intimité des lieux.

Lore D’hont

de trouver plus vite la bonne température et limitent ainsi le gaspillage d’eau et d’énergie.

Dans le même ordre d’idée, il existe également des mélangeurs thermostatiques, qui règlent rapidement et automatiquement la température.

– Contrôlez régulièrement votre compteur d’eau, afin de détecter les fuites le plus vite possible.

– Vous prévoyez de grandes rénovations ? Dans ce cas, songez à installer des toilettes à eau de pluie. Cela pourra vous faire économiser jusqu’à 50 % sur votre consommation.

➜ I P.13 ➜ I auto I

Nouvelle Giulia - le plaisir de la conduite avant tout !

La nouvelle Giulia d’Alfa Roméo se veut destinée à offrir un style de conduite à toute épreuve

POUR TOUS CEUX QUI, EN PROFESSIONNELS, COMPTENT SUR LES CONSEILS DE PROFESSIONNELS. Sommelier ou spécialiste : nos chefs vous comprennent et connaissent leur métier. Vous et Metro.

Les portières, les élargisseurs, les freins, les suspensions et le bloc moteur sont entièrement composés d’aluminium et grâce à un travail d’ingénierie précis, la nouvelle Giulia offre une distribution du poids optimale.

électro - mécanique unique. Cette innovation permet non seulement de diminuer la distance d’arrêt, mais fournit également une réduction générale du poids de la nouvelle Giulia pour offrir un dynamisme et une agilité améliorés.

Une voiture à la fois extrêmement stable et agile Cela fait de la Giulia, une voiture à la fois extrêmement stable et agile, tout autant que rapide et efficace.

De plus, son design a été testé et amélioré à l’aide d’une soufflerie professionnelle afin de lui garantir un aérodynamisme idéal. Le résultat offre un coefficient aérodynamique (Cx) de 0,25, ainsi qu’une consommation de carburant réduite.

La Giulia est en plus équipée d’un moteur 2,2 L diesel en position longitudinale révolutionnaire, composé entièrement d’aluminium, qui allie performances et efficacité de haut niveau. La nouvelle Giulia est ainsi disponible avec un moteur de 150 ch ou de 180 ch, associé à une boîte de vitesse manuelle à six vitesses ou boîte automatique à 8 rapports. L’ensemble délivre une réponse progressive sans décalage du turbo. Le turbocompresseur fonctionne à faible vitesse avec un couple élevé.

Au niveau des innovations, la nouvelle Giulia est la première berline à se voir équipée d’un système de freinage intégré, qui réunit le contrôle de stabilité avec les composants traditionnels du système de freinage au sein d’un système

Sécurité de pointe Ses sensations de conduite pures sont renforcées par des systèmes de sécurité de pointe pour offrir détente et confort. Le système d’avertisseur de collision frontale (FCW) avec freinage d’urgence actif (AEB) et

détection de piéton, le système d’alerte de franchissement de ligne (LDW) et le régulateur de vitesse font partie des équipements de série de toutes les versions de la Giulia.

Il est possible de compléter cet ensemble de systèmes de sécurité par un système de contrôle d’angle mort (BSM) et de détection d’objets à l’arrière, ainsi qu’une caméra de recul avec quadrillage dynamique.

Le style d’une icône italienne L’habitacle de la nouvelle Giulia complète encore plus le plaisir de la conduite.

Le tableau de bord, le qualité des matériaux utilisés, l’approche minimaliste et raffinée de sa conception, le compteur, la boîte de vitesses et le volant novateur ont été pensés pour procurer une expérience de conduite incomparable.

Le souci du détail L’approche typiquement italienne de sa conception allie simplicité, matériaux de qualité et savoir-faire, ce qui se traduit dans l’utilisation d’aluminium, de bois, de cuir et de coutures raffinées dans tout l’intérieur. Cette combinaison d’habillages et de finitions haut de gamme installe une véritable atmosphère de luxe.

La nouvelle Giulia est équipée d’un tout nouveau système d’infodivertissement intégré au tableau de bord, qui comprend un écran haute définition de 6,5" avec réception audio en Bluetooth, une connectivité USB et commandes volant, une interface de communication homme/machine gérée par le Rotary Pad et un bloc d’instrumentation TFT couleur de 7" (bloc des indications des instruments de bord), installé entre le compteur de tours et le compteur de vitesse.

Ce système peut être « boosté » en option et proposer une navigation 3D sur un écran HD de 8,8" avec récepteur de radiodiffusion numérique (DAB). Le tout pour un prix entre 30.900 et 79.000 euros selon le pack et les options demandées.

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➜ I P.14 ➜ I Membre horeca sous la loupe I

De la Ferme à l'Assiette également ses feuilles pour en faire des beignets ou tout simplement en salade. «Je refais à plus petite échelle ce que j'ai appris en cuisine.

Si cela fonctionne, je continue.»

© France Gavroy

Depuis trois générations, « La Ferme de la Barrière » à Jodoigne fait le bonheur des amateurs de produits sains, frais et bio. Il y a deux ans, le fils de la maison, Nicolas Weber, s'est lancé un nouveau défi: offrir un service traiteur avec des produits issus de sa propre exploitation. Un challenge que ce jeune entrepreneur de 26 ans a su relever avec brio. Cuisinier de formation, il parachève sa formation d'agriculteur en cours du soir à la Maison de l'Agriculture et de la Ruralité de Gembloux.

Fils et petit-fils d'agriculteurs, pourquoi être d'abord cuisinier?

«Tout jeune, j'aidais ma grand-mère dans la cuisine. Elle prenait les légumes du jardin, les préparait avec soin, sans rien gaspiller. Tout était utilisé, elle ne faisait aucune perte.

Nous mangions tous les jours des produits frais issus de notre ferme.

C'est tout son savoir-faire qui m'a inspiré et qui m'inspire aujourd'hui dans la réalisation de mes plats. Je veux cuisiner des produits de saison toujours frais en utilisant chaque élément du produit. C'est pourquoi à l'adolescence, je suis parti étudier à l'Institut Ilon Saint-Jacques à Namur. Après mon cursus, j'ai fait mes premières armes à Wierde au restaurant Le D'Arville. Quelques temps plus tard, j'ai été stagiaire à L'Air du Temps. Le chef Sang Hoon Degeimbre essaie aussi de mettre en avant les producteurs de sa région.

Dans sa cuisine, il utilise bon nombre de légumes et fruits issus de sa propre production et encourage les petits producteurs locaux.»

Après ces premières expériences, Nicolas Weber part à Paris peaufiner son apprentissage auprès d'une autre maison étoilée: Akrame.

Durant cette période, il se partage entre la Belgique, la France et le Burkina Faso! «J'avais envie de découvrir d'autres univers, j'ai eu alors l'opportunité de partir au Burkina Faso comme cuisinier dans

un orphelinat. J'y ai découvert un autre type de cuisine, des produits que l'on n'a pas l'habitude de préparer chez nous. Cela m'a permis d'appréhender de nouvelles saveurs typiquement africaines. D'ailleurs, je produis ma propre sauce aux piments directement inspirée de mon séjour en Afrique.»

Pourquoi vous êtes-vous installé comme indépendant?

«Petit à petit, j'avais envie de travailler pour moi-même, de dépenser mon énergie et ma créativité pour créer ma propre

entreprise. Je voulais tout simplement devenir mon propre patron ! A la ferme, mon père travaille ses légumes depuis des années de manière complètement biologique. Il est d'ailleurs labellisé bio. Il y a deux ans, je me suis lancé à mon tour dans l'agriculture, mais plus dans le domaine fruitier. On ne s'improvise pas agriculteur du jour au lendemain, c'est pourquoi je suis encore des cours du soir à Gembloux afin d'acquérir les compétences nécessaires. Je veux proposer une agriculture classique, mais complètement naturelle. Je ne suis pas labellisé bio, mais je travaille de la même manière. Tout cela prend énormément de temps: cela fait deux années que je nettoie les terres, que je plante des arbres et arbustes fruitiers. Nous avons déjà une belle production de pommes, poires, pêches et bien d'autres encore. J'ai commencé à cultiver les framboisiers, mais je voudrais agrandir leur parcelle pour atteindre vingt lignes de plantations. Nous avons aussi du raisin de table. Chaque culture est fragile, nous dépendons entièrement du climat. Une gelée trop forte et c'est une partie de la récolte qui est perdue. Nous avons également lancé notre production d'asperges, mais pour que les griffes soient à maturité il faut deux ans ; pour les artichauts c'est encore plus long, cinq ans ! Mais ce qui est le plus intéressant, c'est la transformation du produit. Passer du champ à l'assiette. Cela me prend une énergie folle ! Je passe de la production à la transformation puis à la restauration. Chaque minute est comptée.»

Sur son terrain, Nicolas nous fait découvrir une plante peu commune à nos contrées mais qu'il désire exploiter: le wasabi. Abrité sous un noisetier, ce rhizome originaire du Japon semble avoir trouvé une place propice à sa culture. Ce raifort japonais est très sensible à la lumière, à la température et il lui faut une irrigation quasi en goutte à goutte. Si sa racine est utilisée comme condiment, Nicolas utilise

Quelles sont vos autres spécialités?

«Nous avons neuf ruchers. Lorsque je travaillais en restauration, j'étais trop pris par mon travail et je n'avais plus le temps de m'en occuper. Mais dès que je suis revenu, mon père a repris des ruches. Nous faisons d'ailleurs partie du cercle apicole de Jodoigne. Les abeilles ont un rôle essentiel dans la pollinisation des cultures. Nous produisons notre propre miel bio. Pour le récolter et le mettre en pot, il me faut plus ou moins deux jours pour quatre ruchers. Nous avons également des oies et des poules, nous utilisons les œufs des oies pour la pâtisserie et ceux des poules pour la cuisine. Nous avons engagé un boulanger-pâtissier qui réalise pains et desserts. Grâce aux noisetiers, nous préparons notre propre pralin. Nous produisons également nos tartes aux fraises avec notre propre récolte. Durant les fêtes de fin d'année, nous avions proposé

« Je passe de la production à la transformation puis à la restauration » des dindes et pintades fermières, ça a été un véritable succès! Voilà pourquoi notre nouveau projet est d'élever des poulets de chair et de les proposer à notre clientèle.

Aujourd'hui, j'assure, du mardi au dimanche, un service traiteur avec des plats à emporter, des sandwichs,

des salades et des desserts. Je m'occupe également de la réalisation de menus pour des banquets ou des réceptions.»

Avez-vous encore d'autres projets?

«Outre tous les projets en matière de culture et d'élevage, je souhaiterais créer de nouveaux espaces de travail.

Il me faut une salle pour chaque étape de transformation. Mais il faut aller pas à pas. J'ai encore beaucoup d'idées et d'envies, je ne m'ennuie jamais! Nous procédons, ici, à un vrai retour aux sources : nous plantons, nous transformons, nous cherchons la meilleure façon de conserver nos aliments. Voilà pourquoi je veux stériliser des bocaux pour mes légumes comme on le faisait jadis. Les anciennes méthodes fonctionnent et il faut les réutiliser!»

Pourquoi être membre de la Fédération HoReCa Wallonie?

«C'est important pour moi de faire partie d'un regroupement. Je le vois en agriculture, nous nous entraidons. Les agriculteurs bio ne sont pas protégés en cas de perte ou de maladie, mon père (Pierre, dit Pierrot) a ouvert, au sein de la ferme, un magasin de produits certifiés bio en coopérative, cela permet à d'autres producteurs de vendre leurs marchandises. Dans l'Horeca, c'est pareil, nous avons eu besoin de conseils juridiques car nous sommes menacés d'expropriation pour l'extension du zoning. La Fédération HoReCa Wallonie a su ainsi nous soutenir et nous aider, c'est très important pour nous!»

De la Ferme à l'Assiette, Chaussée de Charleroi 105, 1370 Jodoigne, tél. 0474/88 96 77.

France Gavroy

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VISIBILITÉ ET FIDÉLITÉ FACILE AVEC LES APPLICATIONS MOBILES D’APPTREE !

Un partenariat inédit liant C.Q.S. HoReCa et Apptree permet à tous les établissements du secteur de moderniser leur communication en créant leur propre application mobile. Le tout à des tarifs avantageux!

Dans cet article, C.Q.S. HoReCa vous propose de faire connaissance avec Apptree, une société belge spécialisée dans le développement d’applications mobiles. Nous nous attarderons ici sur son produit phare dédié au secteur hôtelier: GroomService.

Cette solution innovante permet de maximiser les réservations en direct en plus de garder un contact contenu avec la clientèle avant, pendant et après le séjour.

La grille s’ouvre, la voiture roule jusqu’à hauteur du porche en pierres.

IIs arrivent enfin au pied du Château d’Hassonville à Marche-en-Famenne.

Le couple va passer quelques nuits dans ce cadre aussi charmant que reposant. Enfin arrivés dans leur chambre, les deux nouveaux clients de l’hôtel ressentent un grand soulagement. Ils peuvent enfin se reposer après une longue route.

Sur la table de nuit se trouve une invitation à télécharger l’application mobile GroomService.

depuis l’application. Le meilleur client, c’est celui qu’on a déjà!

AUGMENTER LA VENTE DE SERVICES Pour Anne-Sophie Braine, hôtel Manager de Naxhelet :

Une fois installée sur leur smartphone, le couple peut naviguer aisément dans les différents contenus de l’application. Tous les aspects de l’établissement dans lequel ils séjournent y sont présentés : les chambres, les facilités mais aussi tous les services disponibles.

Le couple a envie de visiter la ville et d’aller boire un verre en terrasse.

Un bar présenté dans l’application leur plaît. GroomService les guidera pendant tout leur séjour.

QUATRE BONNES RAISONS POUR UN HÔTELIER DE PROPOSER UNE APPLICATION MOBILE À SES CLIENTS:

AMÉLIORER LA SATISFACTION ET LA FIDÉLISATION Le client veut visiter les musées qui l’intéressent, faire du shopping, aller boire un verre… L’hôtel lui recommande les meilleures adresses.

Ici, pas d’encombrant “directory paper” qui ne quitte pas la chambre : tout se trouve à portée de main sur le smartphone qui ne quitte que rarement le client. L’application agrémente clairement l’expérience du client durant son séjour.

Après le séjour, le mobile devient un canal de fidélisation. Par exemple, un client peut recevoir toute l’actualité de l’hôtel. Il connaît déjà l’établissement et peut réserver facilement un séjour

‘Les clients peuvent consulter nos packages, les offres temporaires et la carte du Wellness.

Le bouton d’action leur permet de contacter chaque service et de réserver directement.’

DÉVELOPPER VOTRE IMAGE DE MARQUE

‘C’est une vraie plus-value pour mes clients et pour l’image de mon hôtel.’ d’après David Brainis du Neufchâtel.

Une application GroomService confère un petit cachet à l’hôtel et l’inscrit dans l’air du temps. Beaucoup de clients sont impressionnés par le fait que leur hôtel leur propose une application mobile.

L’utilisation de l’application de l’hôtel fait découvrir l’étendue des services de conciergerie et déclenche leur achat de manière plus facile et impulsive.

MODERNISER LE GUEST DIRECTORY Fini le guide papier froissé qui reprend des informations périmées. Il n’y a pas besoin d’être un professionnel de l’informatique pour mettre à jour le contenu de l’application. Après une petite formation, l’hôtelier a la maîtrise totale du contenu : textes, images, liens...

POUR PLUS D’INFORMATIONS, CONTACTEZ GROOMSERVICE : Thomas Siméons thomas@groomservice.be T. 0474/ 59 24 88 ➜ www.groomservice.be

➜ I colophon I

HoReCa Journal est la publication officielle d'Horeca Bruxelles, d'Horeca Vlaanderen et de la Fédération HoReCa Wallonie.

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A

cita

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tions “Le déficit budgétaire de la Belgique tourne autour des 3 milliards.

l’étranger

Ils envisagent d’aller chercher une partie de ce montant dans la sécurité sociale, alors que dix fois

Banquiers interdits

plus d’argent noir s’échappent de notre pays vers les paradis fiscaux du monde entier ! Vous trouvez cela normal ? Ne devons-nous pas tout

“Chiens acceptés, banquiers interdits (sauf droit d’entrée de 70 000 euros)” : c’est ce qu’on pouvait lire sur l’écriteau placé à l’entrée d’un restaurant gastronomique de la petite ville française de Rueil-Malmaison.

Le montant ne doit rien au hasard : c’est la somme que le propriétaire, Alexandre Callet, voulait emprunter pour ouvrir un deuxième établissement, mais qu’aucune banque n’a accepté de lui prêter.

faire pour éviter ces pratiques ?

Cela n’a rien d’impossible, à condition que l’on nous en donne les moyens.”

Michel Claise, juge d’instruction, dans l’hebdomadaire Humo.

“Les frites de Sergio Herman sont un luxe abordable. Un peu comme

Les premiers trois étoiles de Scandinavie Pour la première fois, deux restaurants scandinaves ont décroché la récompense suprême du Michelin. Il s’agit du Geranium à Copenhague et du Maaemo à Oslo. Étrangement, le Noma, également situé à Copenhague, n’a encore jamais atteint le Graal de la gastronomie, et ce, bien qu’il ait été désigné plusieurs fois meilleur restaurant du monde. La troisième étoile restera donc à jamais hors de portée de l’établissement, puisqu’il fermera ses portes cette année.

Jamie Oliver : le plus influent des foodies britanniques Le magazine britannique The Grocer a établi un classement des cinquante foodies et experts alimentaires les plus influents du Royaume-Uni. Sans grande surprise, Jamie Oliver arrive en tête. Il coupe ainsi l’herbe sous le pied de ses collègues Nigella Lawson (14) et Gordon Ramsay (9). Notons aussi la montée en puissance de nombreux blogueurs et autres stars des médias sociaux. Cependant, la liste comprend aussi les noms de nombreuses personnalités totalement inconnues des médias sociaux et absentes des plateaux de télévision, comme des propriétaires de chaînes et de grands magasins.

un rouge à lèvres Chanel : il permet à celles qui ne peuvent pas se

© Wouter Van Vooren

Horeca et politique L’horeca est une composante essentielle de notre société et de nombreux hommes politiques s’intéressent de près à ce qu’il se passe dans ce secteur. Ils interrogent les ministres compétents, en quête d’informations et de faits concrets. Ho.Re.Ca. Journal les a observés discrètement.

L’ombre du terrorisme planait aussi au-dessus de la rue de la Loi ces dernières semaines. Tandis que la nervosité était montée d’un cran du côté de la police militaire, chargée de la surveillance du Parlement, les hommes politiques débattaient quant à eux des décisions à prendre et de l’ampleur des mesures à mettre en œuvre. Retrouvez tous les détails à ce sujet dans le reste de votre journal.

La vie politique se déroule souvent comme une partie d’échecs : le joueur peut mettre une pièce adverse sous pression ou sacrifier l’une des siennes rien qu’en déplaçant un pion.

Si l’on y réfléchit, c’est exactement ce qu’il s’est passé avec l’introduction des flexi-jobs dans l’horeca.

Le gouvernement fédéral souhaite en effet instaurer l’annualisation du temps de travail : des horaires quotidiens plus flexibles pour un nombre d’heures prestées identique en fin de compte. La gauche n’a pas évidemment tardé à crier au scandale. Quant aux syndicats, ils voient dans la protection de la semaine des 38 heures le dossier parfait pour accroître leur visibilité à l’approche des élections sociales.

Pour Raoul Hedebauw, député du parti de gauche PTB, l’annualisation n’est rien d’autre qu’un système de flexi-jobs hors de contrôle. Selon lui, tout cela n’est qu’une manœuvre orchestrée par la majorité. “Quand le gouvernement a fait voter en octobre dernier le contrat flexi-job pour l'horeca, les organisations syndicales avaient averti du danger d'extension vers d'autres secteurs. Finalement, il n'aura pas fallu attendre très longtemps pour que la tache d'huile s'étende”, a déclaré Raoul Hedebauw en commission des Affaires sociales de la Chambre. Le député qualifie même les flexi-jobs de “Mc Jobs”, avec des salaires de 9,50 euros de l’heure, alors que le minimum dans l’horeca est de 11,24 euros.

Lorsque le PTB monte au créneau, le PS n’est jamais bien loin. Selon le député PS Frédéric Daerden, les flexi-jobs sont peut-être une réussite, mais ce n’est pas ce que montrent les chiffres du chômage.

“Aucun chômeur n'a été remis dans le circuit du travail. Par ailleurs, des témoignages du secteur horeca apparaissent de plus en plus dans la presse. Ceux-ci émettent des doutes quant à l'avantage réel que ces flexijobs procurent.”

Les flexi-jobs ont toujours été défendus vigoureusement par l’Open VLD, parti de l’ancien secrétaire d’État Bart Tommelein, qui avait mis le projet sur les rails à l’époque. “Ce système a porté ses fruits depuis son introduction dans l’horeca”, a déclaré le député Open VLD Egbert Lachaert.

“Avec 10 000 personnes inscrites et plus de 3 000 établissements horeca participants en quatre mois, nous pouvons véritablement parler d’une réussite. Il ne s’agit pas d’emplois hamburger ou de mini-jobs. Il s’agit de personnes qui travaillent déjà à 4/5e et qui veulent se faire un petit supplément en travaillant dans l’horeca. En soi, le système semble donc positif au niveau des chiffres. Les rentrées de la sécurité sociale en profiteraient aussi grâce à la cotisation ONSS de 25 %. Cela permettra au secteur horeca de sortir du circuit officieux dans lequel il évoluait jusqu’alors.”

Dans sa réponse, le ministre de l’Emploi, Kris Peeters (CD&V), a soigneusement contourné la discussion sur les flexi-jobs, en déclarant : “Chers collègues, beaucoup de choses ont été dites et je sais que vous avez dû vous contenter jusqu’à présent de ce qui a été écrit dans la presse. Aujourd’hui, j’espère que nous pourrons aller audelà des perceptions, des platitudes et des images faussées qui ont malheureusement été présentées.”

Le ministre a en outre souligné que l’annualisation était prévue dans l’accord de gouvernement et n’a donc aucun lien avec les flexi-jobs.

Enfin, lorsque la chef de groupe SP.a Meryame Kitir est à nouveau

permettre d’acheter les vêtements de posséder elles aussi un produit de la marque.”

Agnes Goyvaerts, journaliste culinaire, dans le quotidien De Morgen.

“Bruxelles est en train de mourir.

L’été passé, nous avons perdu 18 000 euros de chiffre d’affaires en deux mois après l’installation du piétonnier. Il y aussi les problèmes avec les tunnels. Depuis que le tunnel Stéphanie est fermé, nous n’avons plus de clients d’Uccle et des environs. Tout le monde évite le centre-ville. Et maintenant, ils veulent aussi construire un parking sous la place Rouppe. Je leur ai dit : ‘Si vous faites ça, c’est terminé pour nous."

Lionel Rigolet (Comme Chez Soi) dans le quotidien De Tijd.

revenue sur le dossier, le ministre lui a répondu du tac au tac. Il s’avère que cette même annualisation faisait également partie de l’accord du gouvernement Di Rupo.

Ludwig Verduyn