acn infonursing n°175 déc 2014

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infonursing - décembre 2014 - n° 175

décembre 2014

Afgiftekantoor 2000 Antwerpen X P 008640

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E s say o ns de v a l o ri se r les me i l l e urs s o mmaire Editorial : Il y a de tout dans notre profession 3

La question au coach

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Vœux 2015

Agenda 2015

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Bulletin inscription

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Continuité des soins infirmiers

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Enseignement aux proches du patient

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Glucagon : nouvelle recommandation

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Les articles non signés sont de la rédaction Ed. responsable : Paul Sonkes Av. Hippocrate, 91 • 1200 Bruxelles Tel. 02 762 56 18 • Fax 02 772 52 19 • www.infirmieres.be

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Il y a d e to u t d a n s n o t r e p rofessi on ,

e ssayo n s d e va lo r i se r les m ei l l eu r s . . . Fin du mois de novembre l’INAMI dévoilait les résultats des derniers contrôles d’infirmiers à domicile… c’est un fait, certains d’entre eux fraudent l’assurance maladie. Mais la communication faite autour de ce fait était orientée… RTL par exemple titrait que « 1 infirmier à domicile sur 2 fraude la sécu ». Nous devrons expliquer au journaliste que 140 infirmiers sur 230 contrôlés c’est en gros 1 sur 2, mais que plus de 20 000 infirmiers exercent à domicile… la proportion est donc infiniment plus petite. De plus, l’échantillon contrôlé n’est pas aléatoire (cette méthode est le résultat d’un choix concerté entre la profession et l’INAMI au sein de la commission de profils, de ne contrôler que les infirmiers dont l’activité à l’air suspecte). Pour résumer, selon une technique d’échantillonnage particulière, l’INAMI présélectionne des infirmiers sur base d’indices de fraude transmis par les mutuelles ou d'un "coup de sonde" ciblé sur des irrégularités (par exemple un infirmier qui déclare soigner plus

de 50 patients par jour), puis un contrôle plus approfondi est réalisé sur cet échantillon de profils particuliers. C’est comme si la police faisait des contrôles d’alcoolémie au volant uniquement chez les conducteurs roulant en zigzag à 3h du matin à la sortie d’une boite de nuit… le résultat serait du même type. Mais ce type de conducteur-là n’est pas du tout le reflet de la plupart des autres conducteurs. On ne peut donc absolument pas extrapoler ces chiffres de l’INAMI à l’ensemble de la pratique ! Nous devons également signaler qu’une bonne partie des fraudes mises à jour consiste en de la surévaluation de l’état de dépendance des patients. Pour mémoire, l’outil utilisé dans ce cadre est l’échèle de Katz. Tous les professionnels de la santé savent que cet outil n’est pas le plus fiable (sensible et spécifique) en la matière et que son utilisation dans le système de rétribution de professionnels entraîne quasi toujours ce type de dérive. Le KCE a déjà démontré qu’un système de rétribution des infirmiers en partie

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basé sur la qualité des soins délivrés serait bien plus performant. Il faut également préciser que les situations de contrôle peuvent être également critiquées. Les visites ne sont pas annoncées (ce qui est le cas pour d’autres prestataires), les patients contrôlés ne sont pas informés des raisons du contrôles, la peur de perdre leurs droits aux remboursement des soins et des médicaments leur font parfois dire ou « avouer » des choses inexactes (incontinence par exemple). Les dossiers infirmiers présents chez le patient ne sont pas examinés alors que l’infirmier y justifie ses actes par écrit sur base de son raisonnement clinique. Les contrôles se font sans la présence du prestataire et après son passage (le patient est alors lavé, habillé, installé au fauteuil) ce qui signifie qu’à ce moment l’évaluation de la dépendance peut être très complexe et subjective.

réalisés nous appliquons la tolérance zéro. Mais nous voudrions rappeler à la population et au pouvoir législatif que la sanction administrative (amende) par l’INAMI n’est pas suffisante. En effet, nous avons eu à donner notre avis sur des infirmiers fraudeurs récidivistes, certains facturant non seulement des soins non réalisés, mais aussi parfois réalisés par des personnes non habilitées sans aucune qualification (engagées « au noir »). Ces infirmiers-là peuvent aujourd’hui toujours continuer à exercer… car nous n’avons pas d’organe disciplinaire et déontologique dans notre profession. Nous réclamons la création d’un ordre infirmier qui puisse suspendre temporairement voire définitivement ces individus qui salissent l’image de notre profession, qui profitent d’une faiblesse de leurs patients et qui gaspillent les ressources limitées du système de santé.

Néanmoins, en tant qu’association professionnelle, nous le répétons à l’envi : nous ne voulons pas de fraudeurs dans notre profession ! Les fraudes liées à des soins non prestés, ou prestés par des personnes non habilitées doivent être sévèrement sanctionnées.

D’autre part, nous avons constaté que les montants récupérés lors des contrôles INAMI envers les infirmiers étaient réinjectés dans le budget global des soins de santé. Or ce n’est pas le cas pour les autres professions de santé (médecins et kinés par exemple). Nous demandons donc que les montants récupérés soient réutilisés au sein de notre profession, pour récompenser les infirmiers travaillant honnêtement et correctement. Nous avons aidé l’INAMI a déterminer les indicateurs de fraudes potentielles, en contrepartie il nous parait légitime de vouloir déterminer des indicateurs de prestations de qualité et récompenser ceux qui les réalisent.

Les fraudes liées à des méconnaissances de la législation doivent être sanctionnées jusqu’à ce que le prestataire atteste avoir suivi un minimum d’heures de formation dans ce domaine. Nous prônons d’ailleurs que la formation permanente soit rendue obligatoire pour tous les infirmiers. Nous siégeons dans les organes disciplinaires de l’INAMI et envers les infirmiers qui facturent des soins non

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Le comité de rédaction.


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Voeux 2015 Au nom de toute l'équipe de l'association et particulièrement au nom de chacun et chacune qui donne du temps et de l'énergie afin de la dynamiser, je vous souhaite de très belles fêtes et une excellente année 2015.

Contrairement à l'atmosphère assez négative de cette période de crise économique persistante, l'acn se porte bien. Je pense qu'il est important de le souligner et de mettre en avant qu'une association comme la nôtre, la vôtre, est en "croissance". C'est surtout grâce à vous, les membres fidèles. Mais aussi à

vous, les mandataires volontaires, qui défendez auprès des politiques les revendications de l'association et qui véhiculez une image positive des infirmiers et aides-soignants. En tant que coordinatrice interne de l'association, je suis assez fière de cette courbe montante.

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Mais quels sont les signes de cette croissance? J'épinglerai différents points: - le nombre de membres qui est passé de 587 en 2008 à 1430 en 2014, - le nombre d'événements organisés qui est passé de 33 en 2008 à 193 en 2014, - le nombre de participants aux événements était de 991 en 2008 et de 2995 en 2014, - le nombre de visiteurs de notre site : 30 000 en 2010 et 40 300 en 2013. - notre journal Info Nursing qui est passé du noir et blanc à la couleur en gardant la même qualité ; - la création d’un catalogue de formation - la création d’un rapport d’activité annuel - les consultations de plus en plus nombreuses de l'acn par des journalistes lorsque l'avis des infirmiers est demandé…

- des revendications obtenues après de longs combats : primes d’attractivités, formation continue obligatoire, reconnaissances de titres et qualifications, … - la participation à une UGIB de plus en plus forte… Autant de choses qui donnent à nos différentes missions des atouts dans la réussite et l'aboutissement de celles-ci. Toutes ces améliorations font de l’acn une association puissante. Car, si vous avez choisi de vous faire membre et donc de participer à la reconnaissance de votre profession, vous devez être les premiers aussi à être informés des réussites qui ont été possibles entre autres grâce à vous. Encore tous nos vœux pour 2015 et au plaisir de vous retrouver au top de votre forme. Catherine Borgers Coordinatrice interne

12 mai 2015

Fête internationale des infirmières et infirmiers

Congrès festif acn et FNIB

Au Cercle de Wallonie à Namur

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Ens eig ner e t/ou p rofe s s e r ? Le 16 octobre 2014, le CPSI a eu la chance d’accueillir Walter Hesbeen dans le cadre d’une rentrée académique qui s’inscrivait dans ce que nous appellerions le défi contemporain du système de soins et que W. Hesbeen résume ainsi : « comment mettre plus de soin dans les soins ? ». Un tel défi n’est bien évidemment pas sans lien avec les orientations, méthodes et choix pédagogiques de notre centre de formation. En effet, comment préparer nos étudiants au défi éthique de la perspective soignante ? Comment inscrire la pratique infirmière dans une perspective soignante ? Quelles sont les enjeux et les implications pour la formation ? Les formateurs ? En guise de préliminaire, W. Hesbeen rappelle, qu’historiquement, le système de soins n’a pas été conçu pour l’humain ; on se préoccupe depuis toujours du corps de l’homme

plus que de l’humain lui-même. Dans bon nombre de structures de soins, on reste centré sur la tâche. Dans les années 80, on a commencé à «humaniser » les hôpitaux (démarrage des soins palliatifs) ; on peut s’en étonner, les hôpitaux sont théoriquement conçus pour les « humains », il a pourtant fallu les « humaniser » ! En 2002, la loi sur les droits du patient est promulguée et aujourd’hui encore, il est difficile de faire respecter cette loi dans la plénitude de sa portée. On voit également apparaître un concept pourtant spontanément évident, celui de « bientraitance », et pourtant …

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Il ne suffit plus de « bien faire tout ce qu’il y a à faire » pour que l’humain se sente « bien traité ». Actuellement, la majorité des plaintes ne concernent plus les aspects technoscientifiques des pratiques mais bien la considération. Le défi contemporain du système de soins, c’est la place de l’humain dans le système de soins. On parle de plus en plus de « qualité des soins », la qualité renvoie à la conformité aux exigences. Il y a donc une nécessité de « penser ensemble » sur le terrain et dans les structures de formation : quelles sont les exigences que nous avons pour nos pratiques ? Il y a une nécessité de parler ensemble pour penser ensemble. W. Hesbeen nous invite à distinguer les soins (ensemble d’actes, tâches, etc.) du soin (qualité de l’attention accordée à la personne qui requière des soins). Cette distinction, cette prise de conscience est fondamentale dans le champ de la formation car elle nous invite à questionner nos enseignements : est-ce que nous formons préférentiellement nos étudiants à un métier du « faire » ou à un métier de « la relation à l’humain ». Sachant que l’on peut faire des soins en prenant soin, les deux ne s’excluent pas. Quand prenons-nous du temps avec nos étudiants pour questionner cela ? Quand un étudiant stagiaire entre dans la chambre d’un patient … y va-t-il pour « faire quelque chose » et/ou pour « aller à la rencontre d’un patient » ? Qu’en est-t-il de sa prise en compte de la singularité de l’humain, du sujet ? Quelle

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considération a-t-il pour l’inaltérable humanité de l’autre ? Ce travail de considération ne va pas de soi. Un métier du « prendre soin » est un métier de la sensibilité (pas de la sensiblerie qui en est la pathologie) ; cette sensibilité passe par le développement de la compétence en raisonnement clinique. L’enjeu est de taille pour le futur professionnel : comment suis-je capable d’utiliser la parole pour « raisonner » avec le patient, mes futurs collègues … c’est précisément là que se situe le défi éthique de la perspective soignante ! Comment restituer le patient dans sa situation de « sujet » ? En tant que formateurs et plus largement en tant que Centre de formation, W. Hesbeen a attiré notre attention sur deux éléments essentiels : - Etre « modestes » : on n’est jamais sûr de ce que les étudiants deviennent, il faut croire en eux ; - Prendre conscience de la différence qui existe entre enseigner et professer. Enseigner, c’est transmettre, exposer, expliciter des connaissances le plus clairement possible et œuvrer ainsi à la compréhension. Par contre, professer relève d’une autre exigence. Il s’agit de « tenir une parole engagée », de partager sa passion. Il s’agit non pas d’exercer une autorité mais d’aider l’étudiant à élever sa réflexion. Là aussi, il s’agira d’être modeste, on ne peut pas élever la réflexion de l’autre, on ne peut que l’aider. Se souvenir que ce n’est pas parce qu’on expose des mots qu’ils seront compris, que ce n’est pas parce qu’on a un


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langage commun qu’on se comprend ; la difficulté réside plutôt dans la construction d’une compréhension commune. En guise de conclusion, notre orateur nous a également invités à faire preuve de vigilance dans les messages que nous envoyons à nos étudiants. W. Hesbeen nous propose 4 choses à dire à nos étudiants : - Il n’y a pas de petites ou de grandes maladies ; il n’y a de maladie que celle qui me concerne moi) ; - Il n’y a pas de petites ou de grandes situations de soin (cela concerne toujours un humain, on ne saurait hiérarchiser les situations de soin) ; - Il n’y a pas de petits ou de grands actes de soin (luttons contre la hiérarchisation des actes qui place l’infirmière dans une logique du « faire ») ; - Il n’y a pas de petits ou des grands professionnels de soin. Dans cette perspective du patient comme « sujet », c’est la posture pédagogique même qui est questionnée. Il n’y a pas de science du singulier. Tous les savoirs, aussi importants soient-ils, ne nous disent rien de la singularité d’un sujet humain. Il ne s’agit bien évidemment pas de minimiser l’impact des sciences, mais c’est « juste » de la matière à penser. Citons P. Ricœur qui nous rappelle que « ce à quoi nous sommes requis, ce sont des « pratiques bonnes », pas seulement des « bonnes pratiques » comme nous l’entendons très souvent actuelle-

ment. Les guides de bonnes pratiques concernent les êtres humains en général ; or, les êtres humains « en général », nous ne les rencontrons pas dans une chambre, nous rencontrons un patient … Avec un clin d’œil amusé, W. Hesbeen nous rappelle de dire aussi à nos étudiants que les 14 besoins de Virginia Henderson, ce sont ceux de Virginia Henderson … ce n’est que de la matière à penser. La compétence n’est pas acquise une fois pour toute. Soyons attentifs à ne pas semer de la confusion dans la tête de nos étudiants : « je suis capable à un moment donné mais pas compétent à un moment donné ». C’est la situation qui va dire si je suis compétent. La compétence va se chercher, se raisonner, se construire en situation. C’est l’intelligence du singulier, c’est-à-dire la capacité de décoder ce qui est important pour une personne dans une situation donnée. En conclusion, W. Hesbeen qualifie la pratique soignante (comme « pratique du sujet ») de pratique de « l’intranquillité ». Quelle jolie façon de dire. En tant qu’opérateur de formation, cela nous invite inévitablement à nous interroger sur notre capacité à créer un degré d’apaisement pour nos étudiants au sein de notre Institution. Professer en aidant nos étudiants à « élever » leur réflexion est sans doute une partie du chemin … mais comme le dit Laurent Gounelle : « on ne peut pas changer les gens, tu sais. On peut juste leur montrer le chemin puis leur donner l’envie de l’emprunter … ». Fabienne Vranckx Directrice du CPSI

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co n tin uité d e s s oins i n f ir m ier s

L a q u e s ti o n Chère association, je désire parler d'un problème que nous, infirmier(e)s à domicile, rencontrons fréquemment. Lorsque nous prenons en charge un patient sortant de l’hôpital, notre prise en charge est parfois compliquée par l'absence de dossier de transfert ou l'absence de procédure de soins prescrite par le médecin hospitalier. Nous nous retrouvons devant un patient que nous ne connaissons pas et qui même avec son aide, l'aide de la famille ou de l'entourage, ne peut répondre à nos questions concernant les soins à effectuer. Permettez-moi de vous donner un exemple : j'ai pris en charge un patient porteur d'un drain biliaire et sortant de l'hôpital. Le patient m'a donné une prescription médicale de soins infirmiers où il était inscrit " Soins de drain biliaire 3 fois par semaine pendant 6 semaines". Je n'ai reçu aucune autre information concernant les soins (produits utilisés, quand le soin a-t-il été fait la dernière fois, par qui), et, étant dans la difficulté, j'ai téléphoné dans le service où le patient était hospitalisé (à 90 km du domicile). Une infirmière m'a expliqué qu'il fallait désinfecter le drain à l'Isobétatine et le rincer sans pression avec 5 ml de sérum physiologique. Ces informations ont donc dû être recueillies par téléphone! Ce soin n'était pas un soin à effectuer dans l'urgence donc je n'étais pas autorisé à l’exécuter sans procédure écrite. Je pense que dans un avenir proche, les durées d'hospitalisation vont de nouveau être raccourcies, et le système de communication actuel présente des inconvénients. Je vous demanderais si il y a des changements, des solutions à prévoir qui ferait en sorte d'éviter ce genre de problème, afin de garantir des soins de qualité au domicile des patients ?

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j u r i d iq ue : Cher collègue La situation que vous décrivez n’est pas acceptable et démontre que nous avons des collègues qui ne connaissent pas la législation applicable à leur profession… Il n’y a pas de projet d’amélioration en cours, étant donné que nous disposons déjà de quasi tout l’arsenal légal nécessaire pour que ce genre de situation ne se présente pas. Tout d’abord, depuis 2007, la loi sur les hôpitaux, dans son chapitre sur le département infirmier, comporte un article qui décrit le contenu minimum obligatoire du dossier infirmier. Dans ce contenu obligatoire il y a un « rapport de sortie infirmier » qui à la sortie doit être remis au patient ou transmis à l’infirmier ou la structure extrahospitalière afin d’assurer la continuité des soins. Ensuite, depuis avril 2014, les infirmiers sont soumis à l’obligation de continuité des soins. Celui qui ne l’assure pas s’expose à des sanctions pénales. Assurer la continuité des soins infirmiers quand un patient sort de l’hôpital consiste d’une part à s’assurer qu’un praticien de l’art infirmier prend le relais et d’autre part que celui-ci dispose des informations nécessaires pour ce faire – ce qui nous renvoie à l’obligation prévue dans la Loi sur les hôpitaux. Et pour terminer nous devons aussi vous mentionner que également depuis le mois d’avril 2014 les Commission Médicales Provinciales (CMP) sont compétentes pour suspendre tout professionnel qui aurait une pratique ou un comportement mettant gravement en danger la vie de leur patient ou la santé publique. Dans certains cas l’absence de continuité de soins infirmiers peut mettre la vie des patients en danger. Quand vous le constatez nous vous invitons, après avoir essayé un dialogue constructif avec le collègue en question (conformément à ce que préconise notre code de déontologie), à dénoncer le praticien en question auprès de la CMP du lieu concerné. NB : l’obligation de continuité de soins incombe également aux médecins pour les prestations qui relèvent de leur art ou qui nécessitent une prescription médicale.

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Enf a nts e t ad o le s ce n t s

l'éventail d'interventions possibles est varié, Les troubles du spectre de l’autisme (TSA) recouvrent des situations très variables et chaque personne avec autisme est unique. Il s’agit d’un trouble neuro-développemental, et il ne peut, à ce titre, être « guéri ». L’enjeu de sa prise en charge est essentiellement de permettre à l’enfant ou l’adolescent avec autisme de développer au mieux ses capacités, d’éviter ou de contrôler les troubles du comportement et de prévenir le développement de sur-handicaps. L’offre d’interventions existantes est très hétérogène. Le Centre Fédéral d’Expertise des Soins de Santé (KCE) a mené une étude en collaboration avec un groupe de travail réunissant les représentants des parents et des différents secteurs concernés pour déterminer quelles sont celles qui reposent sur une base scientifique. Pour chacun de ces enfants/adolescents, un plan individualisé à long terme doit être établi ; ce plan doit être partagé par tous les professionnels qui gravitent autour de lui. Il doit se baser sur des interventions psychosociales impliquant les parents, les soignants et les enseignants. Le rapport indique également quelles sont les pratiques non fondées scientifiquement. Les troubles du spectre de l’autisme (TSA) recouvrent des situations très variables avec des degrés de sévérité très différents. On peut véritablement dire que chaque personne avec autisme est unique. Mais la définition scientifique du trouble se base néanmoins sur deux caractéristiques communes : un déficit de communication sociale d’une part,

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des comportements stéréotypés et/ou des intérêts restreints d’autre part. Il s’agit d’un trouble « neurodéveloppemental », c’est-à-dire qu’il est imprimé dans le développement du cerveau et ne peut donc être « guéri ». Tout l’enjeu est alors de permettre à l’enfant ou l’adolescent concerné de développer au mieux ses capacités, d’éviter ou de contrô-


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a v ec

autisme

:

m a i s t o u t e s n' o n t p a s u n e b a se sci enti fi q ue ler les troubles du comportement et de prévenir le développement de sur-handicaps. Selon les études, on estime que les troubles du spectre de l’autisme touchent au moins 70.000 personnes en Belgique, dont quatre fois plus de garçons que de filles. Des besoins variés et des réponses variables Entre un enfant avec autisme profondément dépendant et un autre « de haut niveau », plus ou moins bien inséré socialement, les difficultés rencontrées sont tout à fait différentes. L’éventail de besoins spécifiques de ces personnes et de leurs familles est donc très large. Dans notre pays, il existe déjà une offre variée de solutions, mais peu de données scientifiques sur leur valeur réelle. Un consensus multidisciplinaire C’est dans ce contexte que le KCE a été chargé de réaliser un « Guide de pratique clinique pour la prise en charge des troubles du spectre de l’autisme chez l’enfant et l’adolescent ». Le but de ce rapport est de déterminer, sur base de la littérature scientifique internationale, quelles sont les pratiques qui sont scientifiquement validées ou pour lesquelles existe un large consensus

entre experts. Ce travail de grande envergure a été mené par les chercheurs du KCE avec un groupe de travail multidisciplinaire réunissant des représentants de tous les secteurs concernés : les professions de santé (dont notamment des représentants des huit centres belges de références autisme), le secteur de l’éducation, le secteur du handicap ainsi que les associations de parents. Ce qui est recommandé… Dans les grandes lignes, le KCE recommande que l’approche de base de l’autisme soit une intervention de type psychosocial qui vise à améliorer la communication et l’autonomie, et qui implique les parents, les soignants et les enseignants. Pour certaines de ces interventions, on dispose de preuves relativement convaincantes ; pour d’autres, prometteuses, les experts souhaitent un complément de recherches cliniques. La prescription de médicaments se justifie dans deux indications spécifiques : les troubles du comportement et les troubles du sommeil. … et ce qui ne l’est pas Les parents d’enfants avec autisme entendent parler de toutes sortes de « traitements » dont certains ne reposent sur aucune base scientifique. Le KCE les déconseille formel-

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lement. Il s’agit de la prescription de médicaments ou d’agents biologiques (sécrétine, immunoglobulines,…) hors de leurs domaines d’indications, des régimes sans gluten ou sans caséine, et des suppléments nutritionnels. Il n’existe pas non plus de preuves suffisantes pour recommander des interventions telles que l’acupuncture, les massages, les thérapies basées sur le contact avec les animaux ou d’autres approches encore, détaillées dans le rapport, pour lesquelles il est préférable de ne pas investir du temps et/ou de l’argent. Les comportements perturbateurs Les comportements perturbateurs tels que des crises de colère, des crises d’angoisse, des automutilations… sont un des principaux problèmes rencontrés dans l’accompagnement de ces enfants ou d’adolescents. Il est important de tenter avant tout de comprendre ce qui les déclenche (stress, modifications de l’environnement quotidien, situation imprévue,…) et de prévoir des mesures pour tenter de les prévenir mais aussi pour les gérer. Les mesures à prendre doivent viser à protéger l’enfant ou l’adolescent et non à le punir ou à le priver de liberté. L’utilisation de techniques d’isolement ou de contention physique est proscrite sauf dans des cas exceptionnels. Des médicaments ne sont indiqués que si toutes les autres interventions se sont révélées inefficaces. Certaines mesures extrêmes telles que le packing (enveloppements froids et mouillés) sont à proscrire.

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Une approche globale, des professionnels bien formés A partir du diagnostic, un projet individualisé à long terme doit être établi. Ce projet sera partagé par les différentes équipes de professionnels qui gravitent autour de l’enfant ou de l’adolescent. Il visera notamment à leur donner la plus grande autonomie possible et à faire face aux exigences de la vie en famille et en société. Le KCE recommande également que tous les professionnels aient une formation et une compréhension suffisantes de ce trouble et qu’ils travaillent en réseau multidisciplinaire avec des critères de qualité partagés. L’un des professionnels doit être désigné comme coordinateur, de manière à garantir la cohérence et la continuité de la prise en charge. L’accompagnement se fera de préférence à la maison, mais lors de crises ou de comportements perturbateurs sévères, il doit pouvoir intégrer une prise en charge institutionnelle. Enfin, il est important que les équipes aient la possibilité de participer à la recherche clinique pour démontrer l’efficacité d’interventions prometteuses ou controversées. Le KCE a clairement énoncé les pistes à suivre en ce sens. Pour des interviews avec les experts du KCE ou avec des cliniciens concernés par la prise en charge des enfants et des adolescents avec autisme, contacter Karin Rondia, Communication scientifique, KCE.


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E n s eigne me n t de p r e s ta ti o n technique infirmière à un proche de patient

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(conformément à l’art 38ter de l’AR n°78 tel que modifié par la Loi du 30/04/2014)

Attestation délivrée à (nom, prénom, NN)2 : �������������������������������� Afin de l’autoriser à réaliser une(des) prestation technique infirmière chez le patient suivant (nom, prénom, NN) : �������������������������������������������� La présente autorisation prend cours le …./…../20… et prend fin le …../…../20…. 3. Le soussigné atteste lui avoir correctement enseigné la (les) technique reprise si dessous et d’avoir vérifié sa capacité à l’exécuter en toute sécurité. Il décline toute responsabilité dans le cas où celui-ci l’exécutait différemment de ce qui lui a été enseigné4. Technique(s) infirmière(s) enseignée(s)5 : ���������������������������������� ������������������������������������������������������� ������������������������������������������������������� La personne visée par cette autorisation ne peut pas réaliser la (les) techniques dans la (les) situation suivante6 : ������������������������������������������������� La personne visée par cette autorisation peut réaliser la (les) techniques uniquement dans la (les) situation suivante7 : ������������������������������������������� La personne visée par cette autorisation doit me contacter dans la (les) situation suivante8 : ��� ������������������������������������������������������� ������������������������������������������������������� Date et signature de l’infirmier ou du médecin attestant :

Signature éventuelle du proche pour la réception d’une documentation complémentaire9 :

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Il est recommandé de copier ceci après signature(s) et d’en conserver un exemplaire au dossier patient Cette personne ne peut pas être un professionnel rémunéré. Ces dates sont obligatoires Non obligatoire, mais nous vous recommandons de délivrer une description écrite claire de la (les) technique Utiliser la liste officielle des prestations techniques infirmières B1 et B2 figurant à l’AR du 18/06/1990 – pour mémoire les prestations techniques infirmières B2 sont soumises à prescription médicale 6, 7, 8, 9 Barrer si inutile

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Sor tir p lus t ô t de l a materni t é ? Ou i, à co ndi ti o n d e p ré v o ir u n bo n sui v i à d o m icil e Dans la proposition de budget des soins de santé du gouvernement, on trouve une mesure qui vise à raccourcir la durée du séjour en maternité après un accouchement. Cette proposition s’inscrit dans une tendance internationale qui voit les femmes quitter l’hôpital avec leur nouveau-né de plus en plus tôt après la naissance. D’après le Centre Fédéral d’Expertise des Soins de Santé (KCE), un tel modèle est effectivement possible en Belgique – où les durées moyennes de séjour sont plus longues que dans les autres pays occidentaux – mais cela implique une réorganisation fondamentale des soins postnatals. En se basant sur l’avis des mamans, des acteurs de terrain et sur l’exemple de quelques pays pionniers, le KCE propose de repenser l’ensemble de la période ‘grossesse et aprèsnaissance’ comme une continuité et de recentrer le suivi postnatal sur le domicile. Il préconise également de développer des initiatives de soutien des parents dans leur nouveau rôle, avec une attention particulière pour les familles vulnérables. 16


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Les durées de séjour en maternité diminuent dans la plupart des pays occidentaux. La Belgique n’est pas en reste, même si la durée moyenne chez nous reste nettement supérieure à celle des autres pays. Pour les accouchements sans complication, la durée de séjour en Belgique dépasse légèrement 4 jours contre 3 jours en moyenne dans les pays de l’OCDE. Les plus courts séjours s’observent au Royaume-Uni où ils sont en moyenne d’un jour et demi. Un « vide de soins » à éviter Sur un plan médical, quitter la maternité plus rapidement après la naissance est justifié, mais cela signifie que les nouveaux parents ont de moins en moins de temps pour faire connaissance avec leur bébé et pour se familiariser aux gestes de soins dans l’environnement sécurisant de l’hôpital. Par ailleurs, force est de constater que le contexte sociétal évolue vers des familles de taille plus réduite avec des grandsparents souvent encore engagés dans la vie professionnelle. En conséquence, les nouveaux parents d’aujourd’hui trouvent moins facilement dans leur entourage proche les modèles et le soutien dont ils auraient pu bénéficier auparavant dans les structures familiales traditionnelles. Le risque est donc de voir apparaître un « vide de soins » pendant la période après la naissance, période pourtant cruciale pour un bon départ dans la vie. Cette évolution est particulièrement préoccupante pour les familles les plus vulnérables.

Dans d’autres pays, le raccourcissement des séjours en maternité a été compensé par un déplacement des soins postnatals vers le domicile, apparemment sans conséquences néfastes pour la santé des mamans et des bébés. Le KCE a mené – bien avant le programme du nouveau gouvernement – une étude pour déterminer si un tel raccourcissement des séjours pour les accouchements sans complications était envisageable en Belgique, et à quelles conditions. Les experts ont examiné quelques exemples étrangers (Royaume-Uni, Suède, Pays-Bas) et ont analysé la situation belge ; ils ont également interrogé l’ensemble des acteurs de la naissance et du post-partum, ainsi que les premières concernées : les mamans. Centrer le suivi postnatal sur le domicile En conclusion de ce travail, il apparaît que des durées de séjour de moins de 72h sont tout à fait envisageables dans notre pays, à condition de s’y préparer déjà pendant la grossesse, et de consacrer une grande attention à la continuité de la prise en charge à domicile dès la sortie de la maternité. Le KCE propose un modèle de soins périnatals qui dépasse les murs de l’hôpital : il intègre, dans une même continuité, la période prénatale, l’accouchement et le suivi postnatal. Après la naissance, le centre de gravité de la prise en charge doit revenir vers le domicile et non plus rester focalisé sur l’hôpital. Une

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marche à suivre (itinéraire clinique) précise devrait être établie pour assurer une continuité des soins entre la maternité et le domicile. À cet effet une attention particulière devrait être portée au dépistage des maladies congénitales. La profession de sage-femme devrait être redéfinie et revalorisée pour s’ajuster à une demande accrue de soins en première ligne (à domicile). Multidisciplinarité, coordination, informatisation… et financement Chaque future maman devrait avoir son « plan de soins individuel » et un coordinateur de soins pour l’accompagner tout au long de sa grossesse, jusqu’à la maison après l’accouchement. Un tel programme ne peut être mis en place qu’à la condition de développer une véritable coopération entre les différents professionnels concernés: sages-femmes, gynécologues, pédiatres, médecin traitant... Il est nécessaire d’instaurer une nouvelle culture de la multidisciplinarité dont la meilleure illustration sera la mise en place d’outils informatiques (tel qu’un dossier de maternité partagé, en lien avec le Dossier Médical Global). Une nouvelle structure de financement s’avère nécessaire afin que les moyens libérés par un raccourcissement du séjour hospitalier puissent être réaffectés à d’autres formes d’organisation des soins.

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Soutenir les parents dans leur nouveau rôle Il est aussi important de pallier la disparition des réseaux de soutien informel aux nouveaux parents en développant des initiatives telles que l’assistance maternelle à domicile. Celle-ci ne concerne pas les aspects médicaux mais le travail ménagé, les soins au bébé, la garde des enfants et les soins d’hygiène. Ce service n’est actuellement (partiellement) remboursé qu’en Flandre. Par ailleurs, les groupes de soutien parentaux peuvent aussi être encouragés, à savoir des parents qui se rencontrent sur base régulière pour échanger leurs expériences et construire un réseau de soutien. Bien que toutes les familles puissent bénéficier de ces initiatives, celles-ci doivent s’orienter en priorité vers les familles plus vulnérables. Enfin, faire reposer davantage les soins postnatals intégrés sur le domicile, et moins sur la structure hospitalière, comme le propose le KCE, permet non seulement d’en améliorer la qualité mais aussi d’en réduire les coûts. Ce qui rejoint la définition de l’efficience des soins : faire aussi bien, voire mieux, en termes de qualité, tout en réduisant les dépenses.


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A P PE L ! L’Association Belge des Infirmiers en Imagerie Médicale et Radiothérapie (ABIsIMeR) invite l’ensemble des infirmières, infirmiers et médecins des services d’imagerie médicale ou radiothérapie à soumettre un ou des projets de communication à l’occasion de sa 2ème journée d’étude à Bruxelles (Campus du Galiléo). Venez encourager le partage des expériences et des avancées dans votre domaine d’expertise! Soumettez des projets de communication en relation avec le thème de la sécurité en imagerie médicale et/ou radiothérapie TYPE DE PRÉSENTATION Des résumés peuvent être soumis pour une présentation orale Présentation orale : Chaque présentation orale dure 20 minutes maximum. Une période de questions est prévue pour l’ensemble des présentations. Exigences de soumission : • Chaque proposition doit être soumise sous le nom du présentateur; • Maximum 3 co-auteurs par proposition (autres que le présentateur); Renseignements requis pour soumettre Partie I – Informations sur le titre, le présentateur et le ou les co-auteur(s): • Titre du projet en lettres majuscules (maximum de 100 caractères incluant les espaces);

• Nom et coordonnées du présentateur; • Nom et coordonnées des co-auteurs (maximum de trois, autres que le présentateur). Partie II – Descriptif de la proposition : • Thème; • Deux mots clés (différents du thème choisi); • Résumé de la communication en un seul paragraphe : • Maximum 250 mots (1750 caractères, incluant les espaces); • Le texte doit comprendre : une introduction, les objectifs de la présentation, une description du projet et les résultats si appropriés ou perspectives et recommandations, ainsi que la conclusion. Partie III – Abrégé de la communication à destination du programme officiel : • Maximum 50 mots (350 caractères, incluant les espaces); • L’abrégé sera publié dans le programme officiel de la journée d’étude si la communication est acceptée. Plus d'info : hassan.khadira@galileo.be

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Inj ectio n d e g l u c a g o n Nouvelle recommandation L’ABD, la FNIB et l’acn viennent de mettre la dernière main à une recommandation concernant l’injection de glucagon par des tiers. Ils entendent ainsi rassurer les infirmières en leur indiquant que contrairement à un avis que vient de remettre la Commission technique de l’art infirmier, elles peuvent bel et bien enseigner l’injection de glucagon à des tiers. Le point de départ est l’AR n°78 qui réglemente les soins de santé, dont un article qui stipule qu’un médecin ou une infirmière peut apprendre son art à un patient, à un proche du patient, mais pas à un tiers. Récemment, une infirmière a posé la question à la Commission technique de l’art infirmier de savoir si elle pouvait apprendre à un enseignant à réaliser une injection de glucagon. Très étonnamment, la Commission a utilisé cet argument de l’AR n° 78 pour lui signifier qu’elle ne pouvait pas et elle a également ajouté qu’en cas de coma hypoglycémique, la première chose à faire n’était pas de réaliser une injection de glucagon mais d’appeler le 112. Cette réponse a attiré l’attention de notre Commission Diabétologie car d’une part, elle est contraire à ce que mentionnent toutes les recommandations internationales et

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d’autre part, apprendre cette injection à un tiers est précisément un des objectifs de la convention INAMI relative au diabète juvénile. Notre commission avec l’aide du Conseil Infirmier de l’ABD a donc analysé les recommandations scientifiques qui confirment effectivement qu’il faut enseigner cette injection à des tiers, mais aussi que la première chose à faire face à un coma hypoglycémique chez un patient diabétique de type 1 est bel et bien de réaliser l’injection de glucagon, puis seulement d’appeler le 112. Il s’agit donc d’un geste d’urgence. Geste d’urgence Le fait de parler de geste d’urgence balaye alors le problème relatif à l’AR n° 78 car ici, il n’est pas question d’apprendre une pratique courante à un tiers, qu’il effectuera régulièrement, mais bien de lui apprendre un geste d’urgence.


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p ar de s t ie r s : Cette recommandation est destinée d’une part, à rassurer les infirmières en leur confirmant qu’il n’y a aucun problème qu’elles apprennent cette injection à des tiers et d’autre part, à attirer l’attention de la Commission technique de l’art infirmier sur le fait qu’elle aurait dû interroger plus d’experts avant de remettre cet avis. Un deuxième objectif de ce document est que les infirmières qui se rendent dans les écoles puissent le sortir lorsque les directions leur répondent qu’il est interdit d’enseigner un tel acte à un tiers. Car c’est hélas effectivement la réalité du terrain : les infirmières ont encore parfois du mal à se faire accepter dans les écoles. Education des tiers Qu’est-il prévu pour éduquer des tiers à la réalisation d’une injection de glucagon ? Si l’enfant fréquente un centre conventionné pour enfants diabétiques, les parents sont obligatoirement informés qu’une infirmière ou un médecin peut se déplacer sur les milieux de vie pour aller donner des explications par rapport aux hypoglycémies et à l’injection de glucagon, mais aussi aux traitements (réalisation des injections d’insuline, fonctionnement de

la pompe à insuline pour les enfants sous pompe,…). La convention prévoit ainsi une éducation par un membre de l’équipe de diabétologie sur les milieux de vie. Par milieu de vie, on entend la famille élargie (grands-parents, oncles et tantes, …), l’école, les séjours de vacances (par ex les classes vertes), le scoutisme, les colonies, les milieux sportifs,… Or de nombreuses personnes sont effrayées lorsque l’ on aborde l’injection de glucagon. Face à toutes ces réticences et ces craintes, certains infirmiers ont tendance à répondre: ‘Si vous ne faites pas l’injection, c’est non-assistance à personne en danger’. Mais si l’on tient ce genre de propos, on suggère que l’hypoglycémie est très dangereuse, or le but n’est pas d’effrayer les gens, mais de les informer. Ce qui est important est qu’il y ait toujours au moins une personne dans l’entourage de l’enfant diabétique qui soit capable de réaliser une injection de glucagon. Et il est important que la formation soit donnée par une infirmière compétente et non par les parents par exemple, et ce, afin d’éviter toute erreur dans la transmission du savoir-faire.

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Inj ectio n d e g l u c a g o n recommandations aux infirmiers Les infirmières et infirmiers qui soignent des patients diabétiques de type 1 ont pour mission de participer à leur apprentissage de la vie avec la maladie. Cet apprentissage comprend en premier lieu des notions essentielles pour assurer la sécurité du patient : la prévention et la gestion des hyperglycémies et des hypoglycémies. Dans le cadre de la gestion des hypoglycémies sévères l’implication d’un tiers est parfois nécessaire. Notamment pour les situations où le patient perdrait connaissance. Les infirmiers sont donc confrontés à la question de choisir s’il y a lieu ou pas d’éduquer des tiers à l’injection du glucagon (hyperglycémiant). On pense tout particulièrement à un parent ou à un enseignant vis-à-vis d’un enfant, mais pas uniquement. Préambule : Considérant qu’apprendre à un tiers à injecter du glucagon n’a pas pour objectif de demander à celui-ci d’exercer habituellement ou de tirer un bénéfice financier de prestations infirmières1

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Considérant qu’il faudrait que les parents soient éduqués en la matière car ils sont présents aux moments de la vie où les hypoglycémies sévères sont les plus fréquentes (la nuit p.ex.)3, 4,

Considérant que l’infirmier ne peut éduquer une personne que si celleci est volontaire/d’accord2 de devenir apte à réagir en cas de nécessité

Considérant qu’il faudrait que les enseignants, éducateurs, et autres animateurs volontaires puissent aussi être éduqués en la matière car ils pourraient être confrontés à une hypoglycémie sévère5

1 un tel but serait contraire à l’esprit de l’AR n°78 relatif à l’exercice des professions de santé et consisterait en une incitation à l’exercice illégal de la profession punissable comme prévue à l’art 38ter 1. 2 Au Canada par exemple, les enseignants sont obligés de suivre une formation annuelle à ce sujet, ce n’est pas l’objectif de notre recommandation.

3 American Diabete Association « living with diabete: hypoglycemia », consulté sur www. diabetes.org le 25/11/2013 4 Alfediam (1997) « Recommandations : L’hypoglycémie du patient diabétique », consulté sur www.alfediam.org le 25/11/2013 5 ADA (2006) « Glucagon training standards for school personnel: providing emergency medical assistance to pupils with diabetes », 32p.


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p ar de s t ie r s : Considérant qu’il n’y a pas lieu d’enseigner un tel geste à tous les enseignants étant donné la faible proportion d’enfants diabétiques dans la population scolaire Considérant qu’il est préférable que ces tiers soient éduqués par un professionnel compétent plutôt que par le patient lui-même ou par les parents de l’enfant, car cela comporterait un risque d’apprentissage inadéquat Considérant que la convention INAMI-rééducation au diabète juvénile prévoit explicitement l’éducation des parents, des enseignants et des milieux de vie de l’enfant, ce qui signifie que le système de santé et de sécurité sociale de notre pays considèrent comme primordial d’inclure les tiers dans la gestion de la maladie Considérant que les adultes et les enfants doivent être traités à égalité : si on peut impliquer des proches d’un enfant malade, on peut aussi le faire pour les proches d’un adulte

➜ L’hypoglycémie sévère est une urgence qui se traite par une injection de glucagon IM8 par une personne qui a appris à le faire, et ce avant d’appeler les secours9 ➜ Si un professionnel de la santé autorisé ne peut pas rester à proximité du patient à risque, il est préférable d’éduquer un tiers présent et volontaire. ➜ Il est donc préférable que les infirmiers éduquent les tiers concernés sur les indications et la technique pour réaliser cette injection de glucagon. ➜ Cette éducation à l’usage du glucagon peut se faire en toutes circonstances, en tous lieux et à tous moments mais de préférence dès la découverte du diabète, au plus tôt et auprès de toutes les personnes côtoyant des personnes diabétiques de type 1.

Nos associations émettent la recommandation suivante : ➜ Si une personne diabétique présente une hypoglycémie sévère (perte de connaissance, convulsions,...)6, il s’agit d’une urgence7

NB : En injectant une dose de glucagon, on ne peut pas se tromper ni faire du tort. Il n’y a aucune contrindication ou surdosage possible10. Le fabriquant du produit lui-même explique comment apprendre cette injection aux proches , enseignants etc… (cette notice est approuvée par l’Agence Fédérale du Médicament)11 Cette recommandation est valable pour tous les patients diabétiques de type 1.

6 Association Canadienne du Diabète (2001) « lignes directrices de pratique clinique pour la prévention et le traitement de l’hypoglycémie liée au diabète », 10p. 7 -Association Canadienne du Diabète (2001) et Alfediam (1997) op cit

8 ADA « living with diabete: hypoglycemia” et Alfediam (1997) op cit 9 ADA (2006) op cit 10 GlucaGen® Hypokit, Novo-Nordisk, notice 2009 11 GlucaGen® Hypokit, Novo-Nordisk, notice 2009

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La question a u Coa ch : J’ai été nommée chef de mes anciennes collègues, il y a six mois et je pense demander à ma direction, un changement de fonction pour redevenir simple infirmière. J’ai trente ans et je dois gérer une équipe de six femmes de 25 à 58 ans. Depuis ma nomination, c’est la rébellion. Elles résistent à toutes mes propositions d’amélioration des procédures et savent toujours mieux que moi. J’ai dans mon équipe deux terroristes, deux touristes et deux relativement dociles. Comment m’en sortir ? J’hésite même à démissionner parce que cela atteint aussi ma vie privée. Anne, chef de service oncologie

L a rép o ns e d u coa ch : Devenir la chef de ses anciennes collègues est une des situations les plus difficiles à surmonter. Vous devez apprendre à poser votre propre cadre et à faire reconnaître votre autorité naturelle dans le respect et l’harmonie : un vrai défi. Dans une situation déjà envenimée comme celle-ci, il va être important de recréer la confiance et de prendre le temps du dialogue. Ces personnes se sentent frustrées parce qu’elles ont peut-être l’impression que vous voulez leur imposer un changement auquel elles n’adhèrent pas. Je vous propose d’organiser une réunion d’amélioration des procédures du service et de les impliquer dans les suggestions et les décisions. Au début de la réunion, poser un cadre bienveillant. Osez dire que la situation actuelle vous met dans l’inconfort et que vous leur demandez respect, implication et confiance ; que chacun aura la possibilité de s’exprimer avec équivalence dans les suggestions. C’est en regardant ce qui marche déjà bien et en le valorisant que vous allez pouvoir redonner une dynamique positive au travail en équipe. Voici ce que pourrait être l’ordre du jour et les questions aidantes pour avancer concrètement en recréant une dynamique coopérative : Quels sont les points à améliorer ? (En choisir deux par réunion) Quelle serait la situation idéale ? Est-elle réaliste et sinon comment la rendre réaliste ? De quoi avez-vous besoin pour atteindre cette situation idéale ? Quelles sont les solutions ? Qui veux faire quoi dans ce projet ? Etes-vous prêtes à vous engager ? Validez ensuite les décisions prises en groupe et fixez un rendez-vous pour une prochaine réunion avec un suivi et un feedback sur l’évolution de ces nouvelles procédures acceptées par toutes… C’est ce qu’on appelle utiliser l’intelligence collective. Isabelle Wats Coach Evolutif Certifié, PCC www.creacoach.be 3/12/2014

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Appel à candidats 2 p o s te s v a c a n ts a u B u r e a u du Groupe des D irec ti o n s d e Dé pa r te me n t Infirmier acn-FNI B Le bureau est le moteur du Groupe des directions de Département Infirmier acn-FNIB. Il écoute, recherche et analyse les questions d'intérêt professionnel en matière de gestion qualitative et quantitative du service infirmier. Dans ce domaine : • Il organise des recherches, en assure le suivi et la transmission des résultats aux membres du Groupe • Il favorise les communications entre les membres du Groupe • Il planifie les réunions et les AG et en fixe l'ordre du jour • Il assure les publications dans les Bulletins des deux associations professionnelles • Il assure la liaison avec les représentants des deux associations aux structures d’avis fédérales, régionales… et suscite leur intervention si nécessaire • Il assure la représentation du Groupe au sein des AG et CA des deux associations professionnelles Critères d'éligibilité : • Etre affilié à l'acn • Adhérer aux objectifs de l'acn • Accepter en connaissance de cause la responsabilité du mandat et être prêt à s'investir dans le mandat accepté • Assumer officiellement la fonction de direction de département infirmier • S'engager à suivre régulièrement les réunions du Bureau • Assumer effectivement un travail d'analyse, de recherche, de planification et de communication Tous renseignements complémentaires sont à demander à P. SONKES, président de l'acn Les candidatures doivent parvenir au plus tard pour le 30 janvier 2015 à Paul SONKES - Président de l’acn - 91, avenue Hippocrate - 1200 Bruxelles Ou secretariat@infirmieres.be - www.infirmieres.be Les candidatures doivent être accompagnées d'un CV, des motivations et projets du candidat

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Appel aux candidats pour

un mandat a u SISD* de Bruxelles

• L'acn doit pourvoir au remplacement d'un mandat de représentant des infirmiers au • SISD de Bruxelles. • Le mandataire doit être membre de l’acn • Il doit être intéressé par les soins infirmiers à domicile et la coopération avec les médecins généralistes. • Un coaching par le membre sortant est possible. • Il s'agit d'un investissement minimum d'une réunion de 3h/2 mois en soirée (18-21h) en général le mardi. Le siège de l'asbl se trouve à Bruxelles, près de l'avenue Louise. • Ce mandat donne droit à un jeton de présence. • Le mandataire participera également aux réunions de la commission Soins à Domicile de l'acn, maximum 3h par mois, en alternance à Bruxelles et à Namur. • Les mandataires de l'acn dans un SISD font également d'office partie de son Assemblée Générale, ce qui représente également un investissement de 3h de réunion par trimestre en soirée, en général le lundi. Les membres de l'acn intéressés doivent envoyer leur candidature (une lettre de motivation + 1 CV) avant le 30 janvier 2015 par email à formations@infirmieres.be Toute information complémentaire peut être obtenue à la même adresse. *Le Service Intégré de Soins à Domicile de Bruxelles est une asbl qui a pour objectif de développer des projets permettant d’améliorer la qualité de vie de la personne à domicile, afin qu’elle puisse y demeurer dans les meilleures conditions. Pour cela, le SISD-Bruxelles : – est un lieu de rencontre pour les organismes d’aide et de soins à domicile, et représentants d’institutions de soins, – stimule la collaboration entre ses membres dans un esprit de pluralisme et de neutralité, dans le respect du libre choix du patient et des règles de déontologie, – stimule la mise en place de réunions de concertation multidisciplinaire, – informe le patient et son entourage quant aux structures d’aide et de soins existantes.

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Fo r m a t i o n Formation des infirmiers référents en hygiène hospitalière. Public cible : Infirmiers Nombre de participants : Maximum 16 / minimum 12 Formateurs : Delphine Haulotte, Infirmière, Master en SP, Master en hygiène hospitalière, certificat inter-universitaire de soins de plaies, infirmière-professeur HE Leonard de Vinci, Christophe Barbieux, - Infirmier hygiéniste hospitalier au CHU de Liège. Ayhan Findik, infirmier bachelier, spécialisé en imagerie médicale et radiothérapie, spécialisé en oncologie et soins palliatifs, CAPAES, Master en SP, enseignant à la HE Leonard de Vinci et Alexia Verroken, médecin hygiéniste aux Cliniques Universitaires St Luc.

Date 14/01, 11/02, 10/03 et 02/04/ 2015 de 8h30 à 17h00 Lieu acn 91 av Hippocrate 1200 Bruxelles

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• 14 /01/15 : Jour 1 D.Haulotte et Ch. Barbier 08:30 Bienvenue - Présentation de l’équipe 09:00 Généralités et définitions de l’Hygiène Hospitalière AR Avril 2007 : Référents en Hygiène Hospitalière 10:00 Pause et échanges 10:30 Suivis : Septicémies – MRSA – CLODI - Suivis aux Soins Intensifs - Suivis des RSV en Pédiatrie - Suivis en dialyse - Suivis des AES 11:10 Questions concernant les suivis 11:30 Rôle des Référents en Hygiène Hospitalière 12:00 Pause repas 13:00 Précautions générales: théorie 14:00 La désinfection: généralités 14:30 Atelier pratique 1 : Equipement de protection individuelle (groupe 1)

14:30 Atelier pratique 2 : La désinfection (groupe 2) 15:30 Atelier pratique 1 : Equipement de protection individuelle (groupe 2) 15:30 Atelier pratique 2 : La désinfection (groupe 1) 16:30 Fin de la journée

• 11/02/15 : Jour 2 - Ch. Barbier 08:30 Hygiène des Mains : concepts théoriques et pratiques Campagnes Nationales d’hygiènes des mains 10:00 Pause et échanges 10:30 Utilisation adéquate des gants 10:45 Faux-ongles et bijoux 11:00 Audit d’hygiène des mains 11:15 Audit tenue de travail 11:30 Audit port de gants 11:45 Questions concernant les audits


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12:00 Pause repas 13:00 Désinfection chirurgicale des mains 13:30 Atelier pratique 1 : Comment convaincre mes collègues d’enlever leurs bijoux ? 14:30 Atelier pratique 2 : Exercices pratiques concernant la technique d’hygiène des mains (groupe 1) 14:30 Atelier pratique 3 : Quizz concernant l’hygiène des mains (groupe 2) - Nécessite un accès Internet 15:30 Atelier pratique 2 : Exercices pratiques concernant la technique d’hygiène des mains (groupe 2) 15:30 Atelier pratique 3 : Quizz concernant l’hygiène des mains (groupe 1) Nécessite un accès Internet 16:30 Fin de la journée

• 10/03/15 : Jour 3 A. Verroken et Ch. Barbier 08:30 Précautions additionnelles 09:15 MRSA 10:00 Pause et échanges 10:30 Clostridium 11:00 BLSECOLI et BLSEBGN 11:30 CPE 12:00 Pause repas 13:00 Méningites – TuberculoseRSV 13:45 Gestion d’une épidémie de gastro-entérites virales (ex. Norovirus) - La gale 14:30 Quizz concernant les précautions générales et additionnelles

15:30 Ateliers pratiques concernant les précautions additionnelles Bloc opératoire et médicotechniques Soins Intensifs -Urgences 16:30 Fin de la journée

• 2/04/15 : Jour 4 A. Verroken et A. Findik 08:30 Procédure de prélèvements des hémocultures 09:30 Particularités des hémocultures en Pédiatrie 09:40 Prévention des infections liées aux cathéters 09:50 Procédure Picc Line 10:00 Pause et échanges 10:30 Procédure PAC 11:15 Entretien des PAC 11:30 Cathéter tunnellisé (BroviacHickman) ou non-tunnellisé ? 12:00 Pause repas 13:00 Prévention des AES 13:30 Soins de trachéostomie 14:45 Quel antiseptique pour ce soin ? 15:15 Evaluation de la formation et projets futurs 16:00 Fin de la journée

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Fo r m a ti o n Elaborer et évaluer un program me d'éducation thérapeutique avec les classifications de la pratique des soins infirmiers. Public cible : cadres Infirmiers, infirmiers, infirmières Nombre de participants : Maximum 14 / minimum 10 Formatrice : Marie-Thérèse CELIS, Formatrice en soins infirmiers. Vice- Présidente de l’AFEDI, spécialisée dans la classification de la pratique des soins infirmiers et en relation éducative avec le patient

• Objectifs Les participants utiliseront les classifications de la pratique des soins Infirmiers : diagnostics infirmiers,(DI) interventions infirmières (CISI-NIC) et résultats de soins infirmiers (CRSI-NOC) : • pour élaborer les tests de • connaissance • pour réaliser l’éducation hérapeutique • pour évaluer l’éducation thérapeutique

Date jeudi 23 et vendredi 24 avril 2015 de 9h00 à 17h00 Lieu acn 91 av Hippocrate 1200 Bruxelles

• Programme Jour 1 • L’éducation thérapeutique pour une autogestion de la maladie chronique • L’entretien motivationnel • Intérêt des classifications et leur utilisation dans la pratique pour réaliser et évaluer une éducation thérapeutique Jour 2 • Inventaire des différents outils existants (apportés par les participants) et analyse comparative • Utilisation des classifications par les participants pour élaborer, selon leur domaine d’activités, des tests de connaissance, élaborer un programme éducatif et évaluer l’efficacité de l’éducation à cours, moyen et long terme

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Mercredi

4 février 2015

au CPSI, Bruxelles

lieu Cpsi avenue Hippocrate 91 à 1200 Bruxelles

tariFs (lunch compris) 38€ membres individuels acn, étudiants, retraités 58€ institutions affiliées à l’acn 73€ tarif plein, affiliation acn individuelle comprise

modératrice

luce Hofmann, expert infirmier-consultante

accueil à 8.30

di-rHm : utilisation des données et feedback

Jean-François Houppe, coordinateur cellule d’audit des données infirmières, SPF Santé Publique, environnement et sécurité de la chaîne alimentaire

du codage décentralisé à l’extraction automatisée du di-rHm: une histoire de choix

sylvie Godart, Infirmière - Fonction staff DI-RHM, Hôpitaux Iris Sud

adaptation de l’outil informatique au bénéfice du di-rHm

philippe delrez, Coordinateur QCare et Dossier infirmier aux Cliniques Universitaires St Luc, BXL

développer le raisonnement clinique infirmier au quotidien

Christine maupetit, professeure, filière soins infirmiers, Haute école de santé de Genève, présidente de l’AFEDI

di-rHm, de l’encodage à l’exploitation des données

olivier thonon, infirmier chef de service, coordinateur DI-RHM et Eric Maclot, DDI, CHU Liège.

implication au quotidien, expérience à st Vith

anne-Cécile derore, coordinatrice DII/DI-RHM, Klinik St Josef, St Vith.

débat: quels sont les facteurs qui influencent la qualité de l’enregistrement di-rHm?

acn – av. Hippocrate, 91 I Tél 02 762 56 18 Fax 02 772 52 19 I formations@infirmieres.be www.infirmieres.be

reNseiGNemeNts et iNsCriptioNs

di-rHm: du raisonnement clinique à l’exploitation des résultats

modalités pratiques

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Fo r m a ti o n Etre un infirmier indépendant heureux ! Public cible : Infirmiers qui ont opté pour le statut indépendant à titre complémentaire ou principal depuis moins de 3 ans. Les autres sont également les bienvenus! Nombre de participants : Maximum 18 / minimum 8 Formatrice : Claude MERCENIER, Infirmière indépendante, Master en Sciences infirmières, présidente de la Commission Soins à domicile de l’acn • Objectifs La formation vise à définir et à expliquer les différentes échéances administratives obligatoires en tant qu’indépendant.

Date jeudi 11 juin 2015 de 14h00 à 16h00 Lieu acn 91 av Hippocrate 1200 Bruxelles

• Les lois sociales - calculs et rattrapage. • Les frais professionnels - déductibilité. • Présentation, classement et archivage des documents comptables.

Seront abordés: • Les impôts et les versements anticipés.

Mise à jour pour les « référents dément » Public cible : les référents déments. Nombre de participants : Maximum 15 / minimum 10 Formateur : Jean-Luc Lambeau, IC, géronto-psychiatrie à Ste Thérèse, Montignies s/ Sambre

• Objectifs • Aider les équipes à réfléchir autour du droit à la sexualité des personnes âgées et surtout dément. • Question éthique autour de l’intimité en maison de repos. • Aborder les problèmes posés par cette sexualité : - comportement inadéquat - comment faire face

- les comportements amoureux entre pensionnaires déments encore mariés

Date Jeudi 4 juin 2015 de 9h00 à 17h00 Lieu acn 91 av Hippocrate 1200 Bruxelles

• Méthodologie Apport théorique sur un thème précis, mise en situation à travers des jeux de rôle, et échange sur des cas pratiques • Thème Sexualité et démence

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Le 07 07 marS marS 2015 2015 Le

� les soins infirmiers en oncologie au maroc et dans � les soinsafricains. infirmiers oncologie au maroc dans les pays mrenOBBa mohammed Elet amine, les pays africains. mr(maroc) OBBa mohammed El amine, président de l’amic président de l’amic (maroc) � les soins infirmiers en oncologie en Europe et dans le � les soins infirmiers en oncologie en Europe et dans le monde. ayhan Findik, infirmier master, responsable monde. ayhan Findik, infirmier responsable des relations internationales siomaster, et Patrick Crombez, des relations siod’Eons et Patrick Crombez, président siointernationales et Board member président sio et Board member d’Eons � l’isolement protecteur: résultat d’une étude sur � les l’isolement protecteur: résultat d’une étude sur chambres stériles. Sabine meurisse, infirmière les chambres stériles. Sabine meurisse, infirmière

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La SIO

ème 31ème symposium de de l’asbl l’asbl sio sio 31 symposium

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� Joutes de théâtre improvisées sur base des exposés � précédents. Joutes de théâtre sur baseKhouzam des exposés arrêt improvisées culture - Stéphanie précédents. arrêt culture - Stéphanie Khouzam

� l’empowerment patient � l’empowerment patient

là où vous ne l’attendez pas! oncologique et Docteur Delphine Pranger, oncologique Delphine Pranger, ghDc hématologieet etDocteur pathologies de la coagulation, hématologie et pathologies de la coagulation, ghDc

• En milieu psychiatrique: marie-ann Ingelaere, • En milieu psychiatrique: marie-ann Ingelaere, infirmière chef et Nadia De ridder, adjointe au infirmière chef et Nadia De ridder, adjointe au ch Jean Titeca ch Jean Titeca • Pour les personnes porteuses d’un handicap: • Pour les personnes porteuses d’un handicap: Ingrid Foucart, coordinatrice des accompagnements Ingrid Foucart, de confort et decoordinatrice deuils, villagedes n°1 accompagnements de confort et de deuils, village n°1

� les traitements des douleurs en oncologie. � Bernard les traitements desde douleurs endocteur, oncologie. Le Polain Waroux, chef de Bernard Le Polain de Waroux, docteur, chef detechservice adjoint en anesthésiologie, responsable service adjoint en anesthésiologie, responsable techniques algologiques, cliniques universitaires saint luc niques algologiques, cliniques universitaires saint luc rEnsEignEmEnTs & inscripTions : rEnsEignEmEnTs acn – av. Hippocrate,&91inscripTions i Tél 02 762 56:18 acn – av. Hippocrate, 91 i Tél 02 762 56 18 Fax 02 772 52 19 i formations@infirmieres.be Fax 02 772 52 19 i formations@infirmieres.be www.infirmieres.be www.infirmieres.be

� l’hypnose en oncologie. marie-agnès Docquier et � audrey l’hypnose en oncologie. marie-agnès Docquier et Pospiech, médecins anesthésistes, cliniques audrey Pospiech, anesthésistes, cliniques universitaires saintmédecins luc universitaires saint luc

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� la prise en charge oncologique: � • En milieu carcéral: maryam la prise en charge oncologique: Ouahib, infirmière, • En milieu carcéral: maryam Ouahib, infirmière, cpc prison de st gilles cpc prison de st gilles

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2015

Modératrices

Gestion des effets secondaires des antalgiques. Véronique Duveiller, pharmacien clinicien, équipe douleur chronique, Cliniques universitaires Saint Luc

Quand la création devient soin. Michèle-Carlotta Alessandri, artiste pluridisciplinaire, art thérapeute, journaliste et formatrice

Les techniques algologiques. Patrice Forget, anesthésisteréanimateur, algologue, chef de bloc opératoire, Cliniques universitaires Saint Luc

Douleur chronique: prescrire ou ne pas prescrire? Anne Berquin, spécialiste en médecine physique et réadaptation, chef de clinique et coordinatrice de consultation de douleur chronique, Cliniques universitaires Saint Luc. Présidente de la BPS

Comment prendre en compte la dimension psychologique dans la douleur chronique. Marie Michaux, psychologue et psychothérapeute au CMTDC du GHDC

Les yellow flags: comment intégrer leur détection et une prise en charge adaptée du patient à haute probabilité de chronicisation tout au long de son parcours, pré, per et post-hospitalisation. Marie-Claire Schommer, inf. bachelière, Master en Sc. Hospitalières UCL, DIU douleur pédiatrique, Paris, coordination conventions en Algologie (CMTDC, EAM et pédiatrique), CHC Liège

Concept et mode de fonctionnement d’un Acute Pain Service. Pascale De Bue, infirmière référente douleur, responsable APS, coordinatrice équipe algologique et multidisciplinaire, CHU Dinant Godinne

Actualité du GIFD

Nadine Chard’homme et Sophie Vanderheyden, Infirmières ressources douleur, Cliniques universitaires Saint Luc, Bruxelles.

>

organisée par le Groupe des Infirmiers Francophones DouleurGIFD en collaboration avec la BPS et l’acn

7ème journée d’Algologie

24 mars

au Centre culturel d’Ottignies

TARIFS LUNCh COmpRIS 38€ membres individuels acn ou GIFD / étudiants / retraités 58€ institution affiliée à l’acn 73€ tarif plein, affiliation acn et/ou GIFD comprise

LA DOULEUR Le


Agenda des formations acn TARIFS 1. Membres Ind. acn et étudiants 2. Institution affiliée acn 3. Affiliation annuelle individuelle comprise Séminaires : ✰ reconnu par le SPF pour le complément fonctionnel des chefs

J a n v i e r 2 0 15 Dates & horaires

1

Séminaires

2

3

140€ 160€ 200€

8-9/01/2015 Ecoute et communication non violente. de 9h00 à 17h00 Catherine Casse – acn Bruxelles

13/01/2015 NOUVEAU : Premiers soins en urgences gériatrique de 9h00 à 17h00 Karin Wetzelaer – acn Bruxelles

14/01, 11/02, 10/03NOUVEAU : Formation des infirmiers référents en hygiène hospitalière 300€ 350€ 440€ Ch. Barbieux, A. Findik, D. Haulotte et A. Verroken– acn Bruxelles et 02/04/2015 de 8h30 à 17h00

15-16/01/2015 La manipulation : comprendre, agir et réagir ! ✰ de 9h00 à 17h00 Paul Flasse – acn Bruxelles

19-20/01/2015 Prendre soins des patients ayant des troubles cognitifs : approche non 120€ 136€ 170€ de 9h00 à 17h00 médicamenteuse de la démence – Jean-Luc Lambeau– acn Bruxelles

22/01/2015 NOUVEAU : La gestion des accès veineux de 9h00 à 17h00 Ayhan Findik – acn Bruxelles

26-27/01/2015 Le coaching comme outil de management dans un service infirmier ✰ de 9h00 à 17h00 Isabelle Wats – acn Bruxelles

190€ 215€ 270€

29-30/01/2015 NOUVEAU : Motiver et Déléguer, un art pour un chef d’équipe. ✰ de 9h00 à 17h00 Catherine Casse – acn Bruxelles

140€ 160€ 200€

45€

52€

65€

190€ 215€ 270€

45€

52€

65€

F é v r ie r 2 0 15 Dates & horaires

1

Séminaires

2

3

190€ 215€ 270€

9-10/02/2015 La reconnaissance au travail : çà motive ! de 9h00 à 17h00 Paul Flasse – acn Bruxelles

13-27/02/2015 NOUVEAU : Les soins relationnels dans un processus clinique infirmier 135€ 156€ 195€ de 9h00 à 17h00 Marie-Clothilde Lebas – acn Bruxelles

M a r s 2 0 15 Dates & horaires

Séminaires

1

2

3

4 et 11/03/2015 NOUVEAU : Action de sensibilisation et d’accompagnement des équipes en vue du de 9h00 à 17h00 développement de la pratique des soins palliatifs-Aspects théoriques et pratiques Leïla Rokbani– acn Bruxelles

90€ 105€ 130€

13 et 27/03/2015 NOUVEAU : Organiser le travail en fonction du rythme des résidents de 9h00 à 16h30 Pauline Chauvier – acn Bruxelles

90€ 105€ 130€

16 -17/03/2015 S’affirmer sans agresser : L’assertivité, un modèle de communication ✰ de 9h00 à 17h00 non violente - Paul Flasse – acn Bruxelles

30/03/2015 Mind Mapping : Structurer, organiser, synthétiser, relier ses idées ✰ de 9h00 à 16h30 Alex Adam – acn Bruxelles

190€ 215€ 270€ 98€ 112€ 140€

A v r i l 2 0 15 Dates & horaires

36

Séminaires

23-24/04/2015 Elaborer et évaluer un programme d’éducation thérapeutique avec les de 9h00 à 17h00 classifications de la pratique des soins infirmières Marie-Thérèse Celis – acn Bruxelles

1

2

3

120€ 136€ 170€


Agenda des formations acninfonursing - décembre 2014 - n° 175

Mai 2015 Dates & horaires

1

Séminaires

04/05/2015 Réanimation cardio pulmonaire (RCP) et Défibrilateur externe de 8h30 à 17h00 automatisé (DEA) - Catherine Vogels – acn Bruxelles

05/05/2015 L’hygiène hospitalière ou comment être un soignant protégeant ses de 9h00 à 17h00 patients - Tanguy Oude Hendrikman– acn Bruxelles

18-19/05/2015 Gestion du temps : efficacité personnelle et qualité de vie de 9h00 à 17h00 Frédéric Deleuze – acn Bruxelles ✰

21/05/2015 Initiation à l’entretien de 9h00 à 17h00 Catherine Casse – acn Bruxelles

22/02/2015 Spécila AS : prévenir les infections nosocomiales dans les soins et de 9h00 à 16h00 l’accompagment - Delphine Haulotte – acn Bruxelles

2

3

105€ 120€ 150€ 45€

52€

65€

190€ 215€ 270€ 70€

80€ 100€

45€

52€

65€

1

2

3

45€

52€

65€

J u i n 2 0 15 Dates & horaires

Séminaires

01/06/2015 Les troubles de la déglutition chez la Personne Agée de 9h00 à 16h00 Emilie Pricken - acn Bruxelles

01-02/06/2015 Le toucher dans les soins et l’accompagnement – session 1 de 9h00 à 17h00 Catherine Casse – acn Bruxelles

04/06/2015 Mise à jour pour les référents déments : sexualité et démence de 9h00 à 17h00 Jean-Luc Lambeau – acn Bruxelles

60€

68€

85€

05/06/2015 Spécial AS : Comment entrer en relation avec une personne âgée ? de 9h00 à 16h30 Leïla Rokbani – acn Bruxelles

45€

52€

65€

08/06/2015 Soins infirmiers au patient trachéotomisé de 9h00 à 17h00 Philippe Delrez – acn Bruxelles

45€

52€

65€

08-09/06/2015 Gestion de l’agressivité et des personnalités difficiles de 9h00 à 17h00 Catherine Casse – acn Bruxelles ✰

11/06/2015 Etre un infirmier indépendant heureux de 14h00 à 16h00 Claude Mercenier – acn Bruxelles

17€

20€

25€

12/06/2015 Vers la compétence culturelle dans les soins de 9h00 à 17h00 Johanna Maccioni– acn Bruxelles

53€

60€

75€

15-16/06/2015 Les jeux cadres de Thiagi : Dynamique ludopédagogique pour animer de 9h00 à 17h00 des formations et des réunions - Alex Adama – acn Bruxelles ✰

17/06/2015 Législation professionnelle : un casse tête pour les infirmiers ? de 9h00 à 17h00 Miguel Lardennois– acn Bruxelles

45€

52€

65€

29/06/2015 Activités des AS : Revisitons les soins d’hygiène et le soin de bouche de 9h00 à 16h00 Dominique Debatty – acn Bruxelles

45€

52€

65€

140€ 160€ 200€

140€ 160€ 200€

195€ 220€ 275€

Journée d’étude au CPSI Bruxelles 04/02/2015

de 9h00 à 17h00

DI-RHM : du raisonnement clinique à l’exploitation des résultats

38€ 58€ 73€

31ème symposium en Oncologie organisé par la SIO à Bruxelles 07/03/2015

de 9h00 à 17h00

La SIO là où vous ne l'attendez pas

38€ 58€ 73€

Journée d’étude en Algologie oragnisée par la GIFD et l’ACN à Ottignies 24/03/2015

de 9h00 à 17h00

La douleur

38€ 58€ 73€

Journée des cadres de santé acn/CPSI à Bruxelles (cpsi) 29/04/2015

de 9h00 à 17h00

Bien être au travail….et moi, et moi, et moi !

63€ 72€ 90€

CONGRES ACN/FNIB à Namur 12/05/2015

de 9h00 à 16h30

Congrès pour la journée internationale des infirmières et infirmiers

45€

75€

2ème Journée d’étude en Imagerie Médicale et Radiothérapie à Bruxelles 23/05/2015

de 9h00 à 16h30

La sécurité en imagerie médicale et/ou radiothérapie

38€ 58€ 73€

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infonursing - décembre 2014 - n° 175

Bulletin d’inscription aux formations acn Veuillez cocher la ou les formations auxquelles vous vous inscrivez • TOUTE INSCRIPTION VAUT ENGAGEMENT DE PAYEMENT- désistement accordé avec remboursement total si 15 jours ouvrables avant la date de la formation ! …• Si certificat remis le jour même de la formation, retenue de 30% du tarif pour frais administratifs. • Une confirmation d’inscription vous sera envoyée • Effectuer le versement en indiquant en référence votre nom et la date de l’activité

Nom (de jeune fille) et Prénom ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Membre acn ❏ Oui ❏ Non

Adresse mail !!! …………………………………………………………………………………………………………

Adresse : Rue/AV…………………………………………………………………………………………………………………………………… N°…………………………… bte…………………… CP et Ville……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Tel…………………………………………………………… Fax……………………………………………………………… GSM……………………………………………………………………………………… Fonction…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Institution où vous travaillez :……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Je m’inscris à : Date :…………………………………………………Titre : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Date :…………………………………………………Titre : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Date :…………………………………………………Titre : …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

❏ Je ne souhaite pas m’affilier à l’acn

❏ Payement personnel : Je verse la somme totale de

…………..

€ au compte bancaire de l’acn

BE79 3100 2156 7533 avec en référence mon nom et la date de l’activité ou

❏ Payement par l’Institution (-20% de remise sur le prix plein pour les institutions affiliées) Nom et téléphone de la personne responsable : ………………………………………………………………….

Payement à la réception de la facture. Date :

Signature

Association belge des praticients de l’art infirmier • acn asbl Av. Hippocrate, 91 • 1200 Bruxelles

38

Tel. 02 762 56 18 • Fax 02 772 52 19 • www.infirmieres.be • formations@infirmieres.be


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Pour en faire bénéficier vos patients, vous pouvez en commander par mail, en précisant les quantités (5 ; 10 ; 20) à info@zerolactose.be ou sur le site internet www.zerolactose.be



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