TEST

Page 1


Transfert de publicitĂŠ pour blanchiment dentaire sur dĂŠbris de marbre


4. White powder, 2021 4. Plaisir solide, 2019 4. La coulure, 2019-21 4. Science porn, 2019-20 4. Les corps dociles, 2018-19 4. Screenshot, 2016 4. Placebo landscape, 2014-17 4. Travaux en cours 4. Bio




Travail en cours

WHITE POWDER Transfert d’une image d’achive issue du Magazine Cinémonde


Tranches de marbre, Azienda Giuseppe Nutarelli, Saravezza, Italie

Carrière de marbre Fantiscritti, Carrare, Italie


Travail en cours

PLAISIR SOLIDE Vue d’exposition

3 bis f, Centre d’Art Contemporain, Aix-en-Provence


« (…) L’iconographie que j’observe se déployer dans la recherche menée par Hélène Bellenger soumet à réflexion sur les images et leur facticité. Saturation, flux, logique attractive. Ces petites pilules blanches sur fond de soleils naïfs et faux, de sourires forcés/retrouvés sont pleines d’étrangeté. C’est comme une météorologie qui se déploie. Une attention est portée à la gamme chromatique de ces images, qui forme comme leur environnement et fait s’ouvrir nos yeux sur ce qu’elles suggèrent en sous-main. Les lectures que m’a partagées l’artiste permettent également de mettre à jour toute l’entreprise normative qui agit sur nos humeurs. Que cela soit par le biais des médicaments mais aussi par la manière dont on communique sur soi aujourd’hui. Et sur cette injonction au bonheur (identifiée comme happycratie) que l’on retrouve notamment dans un certain format d’images déversées en masse sur les réseaux sociaux. (…) » Extrait de l’article Plaisir Solide Revue Point Contemporain #16 Article rédigé par Hélène Soumaré, 16 juin 2020


Anxiolityques 183


Anxiolityques 033


Vue d’exposition

Atelier Marseille



LA COULURE


Inspirée par l’ouvrage d’Anna Atkins, British Algae (1843) et par le pro­to­cole de créa­tion aléa­toire mis en place par Marcel Duchamp dans 3 stop­pa­ges-étalons (1913), Hélène Bellenger uti­lise la tech­ni­que du cya­no­type pour pren­dre acte de la fonte rapide des gla­ciers. Disposés sur des car­rés de papier, préa­la­ble­ment badi­geon­nés de cya­no­type, des petits mor­ceaux de glace, pré­le­vés direc­te­ment sur les gla­ciers du Parc National des Écrins, fon­dent au soleil et acti­vent ainsi len­te­ment le mé­lange pho­to­sen­si­ble. Protocole de créa­tion aléa­toire, gaba­rit du hasard, les cou­lées bleues de Prusse qui se for­ment sur le papier lais­sent des emprein­tes à la fois uni­ques et sériel­les. Ce projet, initié dans le cadre de la ré­si­dence en refuge L’Envers des Pentes 2019, s’ins­crit dans une dé­mar­che à la fois pho­to­gra­phi­que et per­for­ma­tive, en hom­mage aux expé­di­tions pho­to­gra­phi­ques du XIXe siè­cle. How can we question landscape representations in an era characterized by environmental crisis and the deconstruction of the concept of nature? Is it possible to redefine the role of the photographer in a society which is already saturated with images? These are the questions that guided the project Prussian flow. Hélène Bellenger used the cyanotype technique to document the rapid melting of the La Selle glacier in France. Small pieces of ice, taken directly from the glacier of the Ecrins National Park were placed on papers, these having previously been brushed with cyanotype. The ice melts in the sun and thus slowly activates the photosensitive mixture. For a week, Hélène Bellenger renewed this operation, repetitive and meticulous, transforming the glacier into a kind of art studio. Flows of Prussian blue form as the ice melts and water reacts with the cyanotype. Thus, as the pieces of ice are soaked with their own melted water, the setup serves as an illustration of the rapid and worrying melting of the La Selle glacier. Furthermore, the process prints permanent images on the cyanotype paper. This behind the scenes approach of endangered spaces that are so often depicted in postcard beauty is also an homage to the photographic expeditions of the 19th century.



Sans titre (coulure n°116), 2020 Sans titre (coulure n°202), 2020





Sans titre (cyanotype n°07), 2020 Sans titre (cyanotype n°05), 2020


Sans titre (Brushstroke), 2019 Vue d’exposition

COD#3, galerie Arena, Arles, France


Sans titre (coulure n°42 & coulure n°37), 2019 Vue d’exposition

COD#3, galerie Arena, Arles, France


SCIENCE PORN

CHAMBRE NOIRE - 2019

Projet réalisé au laboratoire INSERM Imagerie et Cerveau de Tours (URM 1253) dans le cadre de la huitième édition du partenariat INSERM - ENSP, La Recherche de l’Art. Photographie de neurones en culture sur coupe de verre. Pour le bon développement des dendrites et des axones (ramifications neuronales) les corps cellulaires sont étudiés en chambre noire avec lumière rouge. Ce parallèle avec le développement de photographie argentique a fait écho aux différentes marques de microscopes utilisés par les scientifiques (Nikon, Olympus, Zeiss).

DARKROOM - 2019

Project developed at the INSERM laboratory in Tours (URM 1253) in partnership with the French National Institute of Health and Medical Research and the French National School of Photography (ENSP, Arles). Photograph of in-vitro neurons on glass cup. For the proper development of dendrites and axons (neural ramifications) the cell bodies are studied in a dark room with red light. This parallel with the development of analog photography is echoed by the different brands of microscopes used by scientists (Nikon, Olympus, Zeiss).

Sans titre (chambre noire), 2019 Impressions sur plexiglas, contrecollée sur dibond, 100x150 cm



Sans titre (atlas), 2019 - 2020 Impressions au format double éléphant, 50x70 cm Impression lazer recto-verso, noir et blanc, mat, papier 220gr Spirales en métales Vue d’exposition

Science Porn, péristyle de l’Hôtel de Ville de Tours

SANS TITRE (ATLAS) - 2019 / 2020

Projet réalisé au laboratoire INSERM de Tours, Imagerie et Cerveau (URM 1253). Résidence réalisée dans le cadre de la huitième édition du partenariat INSERM - ENSP, La Recherche de l’Art. Images scientifiques contemporaines et images d’archives scientifiques se confrontent, séparées par les spirales métalliques visées au socle. D’une tractographie contemporaine à une image d’archive issue d’un atlas d’anatomie japonais de 1742, ces images présentées en diptyque prennent un sens nouveau et nous questionnent sur la part de fiction, d’irréalisme et d’esthétique dans la culture visuelle scientifique.


Sans titre (atlas), 2019 - 2020 Impressions au format double éléphant, 50x70 cm Impression lazer recto-verso, noir et blanc, mat, papier 220gr Spirales en métales Vue d’exposition

Science Porn, péristyle de l’Hôtel de Ville de Tours

UNTITLED (ATLAS) - 2019 / 2020

Project developed at the INSERM laboratory in Tours (URM 1253) in partnership with the French National Institute of Health and Medical Research and the French National School of Photography (ENSP, Arles). Contemporary scientific images and images from scientific archives confront each other, separated by the metal spirals afixed to the supporting structure. From a contemporary tractography to an archive image from a Japanese anatomy atlas of 1742, these images presented as diptychs take on a new meaning and question us about fiction, unrealism and aesthetics in the scientific visual culture.



BRAINBOW - 2019

Projet réalisé au laboratoire INSERM Imagerie et Cerveau de Tours (URM 1253) dans le cadre de la huitième édition du partenariat INSERM - ENSP, La Recherche de l’Art. Le concept de fausse couleur est utilisé en imagerie technique (astronomique, imagerie satellite, imagerie médicale, ou de prospection minière), afin de mettre en évidence des variations mineures d’un gris. Le logiciel Image J permet de coloriser un IRM en appliquant différentes tables de couleurs selon ce que l’on souhaite faire ressortir. L’une des tables de couleurs se nommant Warhol, j’ai décidé de warholiser un IRM en appliquant toutes les luts que le logiciel Image J possède sur cette même image. Ce processus de détournement numérique permet de pousser dans ses retranchements le concept de fausse couleur, courant dans le vocabulaire scientifique et souvent inconnu du grand public, tout en questionnant la disneylandisation des images scientifiques dans les médias.

BRAINBOW - 2019

Project developed at the INSERM laboratory in Tours (URM 1253) in partnership with the French National Institute of Health and Medical Research and the French National School of Photography (ENSP, Arles). The concept of false color is used in technical imagery (astronomical, satellite imagery, medical imagery, or mining prospection), in order to highlight minor variations of a gray. The Image J software allows the user to colorize an MRI by applying different color tables depending on what one wants to highlight. One of the color tables is called Warhol. I decided to warholize an MRI by applying, to a given image, all the color charts that the software offers. This process of digital reappropriation allows us to overturn the concept of false color, common in scientific vocabulary and often unknown to the general public. Via the vocabulary of pop culture, this installation questions the disneylandisation of scientific images in the media.

Brainbow, 2019 (extrait) Impression sur papier peint 278 x 450 cm et tirage jet d’encre enhanced mat paper 30 x 40 cm sous cadre métallique gris Vue d’exposition

La Recherche de l’Art, galerie des nouveaux locaux de l’École Nat




Brainbow, 2019 (extrait) Impression sur papier peint 278x450 cm et tirage jet d’encre enhanced mat paper 30x40 cm sous cadre métallique gris. Vue d’exposition

La Recherche de l’Art, galerie des nouveaux locaux de l’École Nat


Brainbow, 2019 (extrait) Impression sur papier peint 278x450 cm et tirage jet d’encre enhanced mat paper 30x40 cm sous cadre métallique gris Vue d’exposition

Science Porn, péristyle de l’hôtel de ville de Tours


#scienceporn, 2019 Table lumineuse, 10x500 cm. Impression jet d’encre sur papier duratrans, 6x1600 cm. Vue d’exposition

Science Porn, Péristyle de l’hôtel de ville de Tours. Exposition en partenariat avec l’INSERM et l’ENSP.

SANS TITRE (#SCIENCE PORN) 2019 / 2020 Images collectées sur le réseau social Instagram avec le #scienceporn entre le 11 et le 12 avril 2019. Images scientifiques et images de fiction se mélangent dans un grand flux de couleurs pop.

UNTITLED (#SCIENCE PORN) - 2019 / 2020

Images collected on the Instagram social network with the #scienceporn between April 11 and 12, 2019. Scientific images and fiction images mix in a great flow of pop colors.



Vue d’exposition

Science Porn, Péristyle de l’Hôtel de Ville de Tours Exposition en partenariat avec l’INSERM et l’ENSP



LES CORPS DOCILES Vue d’exposition

Les Corps Dociles, Quai des Arts, Cugnaux




RIGHT COLOR - 2018

Projet lauréat du Prix Dior de la Photographie pour Jeunes Talents pour l’ENSP, 2018. Développé au sein des collections de la Cinémathèque de Toulouse dans le cadre de la Résidence 1+2 Factory 2018. La technologie de l’image des années 1920 – 1950 était pourvue d’un spectre colorimétrique monochrome et peu nuancé. Pour mettre en évidence les contrastes et l’expressivité des visages, le maquillage était accentué jusqu’au grotesque (bleu roi sur paupières et lèvres, pointe de jaune souffre sur le nez, pommettes poudrées de vert). En collectant les articles traitant du maquillage pour la télévision et le cinéma dans les revues Cinémonde des années 1920 – 1950, Hélène Bellenger a ramené à la surface les maquillages invisibles aux écrans de l’époque. Les portraits que nous observons semblent ainsi clownesques et dérangeants, et nous interrogent sur les ressorts de construction de l’imagerie de la beauté.

RIGHT COLOR - 2018

Project laureate of the Dior Prize for Photography for Young Talents for the ENSP 2018. Developed within the collections of the Cinémathèque de Toulouse, as part of the 1+2 Factory 2018 Residency. Image technology from the 1920s – 1950s had a sparse, monochrome color spectrum. To highlight the contrasts and the expressiveness of faces, the makeup was accentuated to the point of being grotesque (royal blue on eyelids and lips, a touch of sulfur yellow on the nose, cheekbones powdered in green). By collecting articles dealing with make-up for television and cinema in Cinémonde magazines from the 1920s and 1950s, Hélène Bellenger brrings to light makeup that was invisible to the screens of the XXth century. The portraits we observe thus take on a clownish disturbing quality, and question us about the construction of the imagery of beauty.


Vue d’exposition

Les Corps Dociles, Quai des Arts, Cugnaux



SANS TITRE (BOBINES) - 2018

Projet réalisé au sein des collections de la Cinémathèque de Toulouse dans le cadre de la Résidence 1+2 Factory 2018. Cette installation photographique, 15 images sous cadres blancs et passes-partout 40 x 50 cm, revisite l’immense collection de bobines de la Cinémathèque de Toulouse. En limitant l’étendue de ses recherches aux années 1920 – 1950, Hélène Bellenger a indexé sa sélection de bobines à des mots clés spécifiques attenant au féminin : femme, fille, madame, mademoiselle, belle, jolie. Les titres qui ressortent de ce travail d’orpaillage, illustrent le caractère profondément stéréotypé de l’industrie cinématographique du début du XXe siècle et fait écho à la polémique contemporaine autour de l’affaire Weinstein. Présentée en grille, à la manière de Bernd et Hilla Becher, cette typologie de bobines et de titres dessine une image mentale des différents archétypes de représentation de la femme dans le cinéma des années 1920 – 1950.

UNTITLED (FILM REELS) - 2018

Project carried out within the collections of the Cinémathèque de Toulouse as part of the 1 + 2 Factory residency 2018. With this photographic installation, Hélène Bellenger revisits the immense collection of film reels at the Cinémathèque de Toulouse / Cinémathèque de Toulouse. By limiting the scope of her research to the 1920s and 1950s, Hélène Bellenger indexed her selection of reels to specific keywords related to the feminine: woman, girl, madam, miss, beautiful, pretty. The titles that emerge from this work of reorganization, illustrate the deeply stereotypical character of the early 20th century film industry. Presented in a grid, in the manner of Bernd and Hilla Becher, this typology of film reels and titles draws a mental image of the various archetypes of representation of women in cinema from the 1920s – 1950s.




LES CORPS DOCILES - 2018

Projet réalisé au sein des collections de la Cinémathèque de Toulouse dans le cadre de la Résidence 1+2 Factory 2018. Les théories féministes ont profondément modifié la façon de considérer notre culture visuelle. À l’origine de cette révision, un article de la critique Laura Mulvey propose en 1975 la notion de male gaze, regard masculin, pour caractériser l’objectivation voyeuriste de la femme dans le cinéma. Inspirée par la théorie freudienne, qui définit la scopophilie comme une pulsion sexuelle, où l’individu prend plaisir à posséder l’autre par le regard, cette approche part du constat qu’il existe des rôles sociaux considérés comme propres a chaque genre. Irrigué par les questions d’actualité concernant le conditionnement genré de notre culture visuelle, ce projet développé à partir des collections de la Cinémathèque de Toulouse, questionne la modélisation de l’image de la femme dans le cinéma des années 1920 – 1950. Ces années phares du Star System américain constituent en effet un véritable tournant dans la mise en archétype des représentations du corps féminin. Entre divinisation et standardisation, l’iconographie féminine se courbe alors et se façonne au gré des contraintes technologiques du début du XXe siècle, créant des promiscuités entre corps et technique, beauté et photogénie. Par un travail de collecte et de détournement des revues, affiches, et bobines des collections de la Cinémathèque de Toulouse, ce projet tend à déconstruire l’objectivisation de la femme pour l’écran cinéma des années 1920 – 1950 et met ainsi en évidence la déréalisation des canons de beauté. Au-delà du film, c’est tout l’édifice de l’esthétique occidentale qui est ici remis en cause, dont le cinéma a contribué pour beaucoup à la normalisation, la fragmentation et la standardisation du féminin.

LES CORPS DOCILES - 2018

Project carried out within the collections of the Cinémathèque de Toulouse as part of 1+2 Factory residency 2018. Feminist theories have profoundly changed the way we consider our visual culture. At the origin of this revision, an article by the critic Laura Mulvey proposed in 1975 the notion of male gaze, to characterize the voyeuristic objectification of women in cinema. Irrigated by modern issues concerning the gendered conditioning of our visual culture, this project developed from the collections of the Cinémathèque de Toulouse, questions the modeling of the the image of women in the cinema of the 1920s - 1950s. Indeed, this key period of the American Star System constitutes a real turning point in the archetypal representations of the female body. At the time, somewhere between deification and standardization, female iconography is modeled and shaped according to the technological constraints of the beginning of the XXth century, creating a promiscuity between body and technique, beauty and photogeny.



Vue d’exposition

Les Corps Dociles, Quai des Arts, Cugnaux


SCREENSHOT Screenshot, 2016 Tirages jet d’encre contrecollés sur dibond et présentés sous boîtes de plexiglas, 40x60 cm Vue d’exposition

62e Salon de Montrouge, Beffroi de Montrouge, Paris 2017


En 1920, Man Ray rend visite à son ami Marcel Duchamp dans son atelier new-yorkais. Il y entrevoit une plaque de verre posée à plat, recouverte d’une épaisse couche de poussière. Ceci n’est pas le résultat d’une négligence, Duchamp a volontairement laissé la poussière s’accumuler durant des mois. En écho à la célèbre image de Man Ray et Marcel Duchamp, je me suis intéressée ici à la poussière accumulée sur nos écrans. Indésirable, omniprésence, ce dépôt de matière constitue une mise en exergue de la matérialité écran. Fissures, craquelures, poussières, traces de doigts. Extraits de leurs contextes, les écrans portent en eux les stigmates de leur valeur d’usage quotidienne. Sorte de reliques 2.0, les images sont présentées à échelle 1 de l’écran, puis placées sous boîte de plexiglas.

In 1920, Man Ray visited Marcel Duchamp’s studio in his New York. He glimpsed a glass plate laid face down, covered with a thick layer of dust. This was not the result of negligence, Duchamp voluntarily allowed the dust to accumulate for months. Echoing the famous image of Man Ray and Marcel Duchamp, the Screenshot project focuses on the dust accumulated on our screens. Unwanted, omnipresent, this deposit of matter constitutes a highlight of the screen’s materiality. Cracks, dust, fingerprints. Extracted from their contexts, the screens carry within them the marks of their intense daily use. Sort of relics 2.0, the images are presented on a scale of 1 on the screen, then placed in a plexiglass box.





Screenshot, 2016 Tirages jet d’encre contrecollés sur dibond et présentés sous boîtes de plexiglas. 40x60 cm Vue d’exposition

Faire Surface, Galerie Agnès B, Paris


Extrait de l’article d’Etienne Hatt, GoogleEscapes, le paysage à l’ère post-photographique, Art Press n°440, janvier 2017

“Begun in 2014, the Placebo Landscape series by Bellenger, recently graduated from the French National School of Photography in Arles (France), includes photographs of everyday consumer products (a pack of handkerchiefs, a box of cotton swabs...) whose triviality contrasts with the idealization of the landscape that adorns them. Untitled (posters), 2016, is composed of landscape posters ordered on the internet with the keyword sunset. These are maintained and rolled up to emphasize their nature and arranged so as to evoke one of these stereotypical images of the sunset. Bellenger points to landscape consumerism and its consequence: the derealization of the landscape which, in her words, empowers the motive of its primary referent.” Extract from the article by Etienne Hatt, GoogleEscapes, the landscape in the post-photographic era, Art Press n °440, January 2017

SANS-TITRE (POSTER)

« Commencé en 2014, la série Placebo Landscape de Bellenger, récemment diplômée de l’école d’Arles, comprend des photographies de produits de consommation courante (un paquet de mouchoirs, une boîte de cotonstiges...) dont la trivialité tranche avec l’idéalisation du paysage qui les orne. Sans titre (posters), 2016, est composé de posters de paysages commandés sur internet avec le mot-de-clé sunset, maintenus et roulés pour souligner leur nature et disposés de façon à évoquer l’une de ces images stéréotypées de coucher de soleil. Bellenger pointe ainsi le consumérisme paysager et sa conséquence : la déréalisation du paysage qui selon ses mots : autonomise le motif de son référent premier. »

Vue d’exposition

L’œil plié, Galerie Binôme, Paris



PLACEBO LANDSCAPE Vue d’exposition

62e Salon de Montrouge, Beffroi de Montrouge



Ciel bleu azur sur paquet de mouchoirs, plage de sable blanc sur boîte d’allumettes, soleil au beau fixe sur porte-monnaie ou aurore boréale sur mug, les objets utilisés dans le cadre de ce projet ont été collecté sur internet, dans des marchés ou dans des offices de tourisme finlandais. Dans Placebo Landscape, la reprise du motif paysage dans le circuit de l’imagerie commerciale s’épuise dans sa répétition jusqu’à perte de lien avec le référent premier. Ce que Jean Baudrillard nomme la “culturalité industrielle” illustre ici un rapport déréalisé au paysage où le paradigme de la carte postale devient ici support de consommation. Morcelée, tramée, dissolue, la représentation de paysage est ainsi présentée dans sa dimension objet. Débuté en 2014, dans le cadre d’une résidence de six mois en Finlande, ces différentes installations s’inspirent notamment des peintures de paysage d’Ed Ruscha. An azure blue sky on a packet of handkerchiefs, a white sand beach on a matchbox, a beautiful sun on a wallet or an aurora borealis on a mug, the objects used within the framework of this project were collected on flea market, internet or in Finnish tourist offices. In the Placebo Landscape project, the perpetual resumption of the landscape motif in commercial imagery is exhausted by its repetition until the link with the primary referent is lost. What Jean Baudrillard called “industrial culturality”, illustrates here a derealized relationship to landscape. The paradigm of the postcard here becomes a medium of consumption. Fragmented, dissolved, landscape representations are thus shown as objectified. Begun in 2014, as part of a six-month residency in Finland, these various installations are inspired in particular by Ed Ruscha’s landscape paintings.


Vue d’exposition

62e Salon de Montrouge, Beffroi de Montrouge




BOURSES ET PRIX

2020. Lauréate du Prix Impression Photographique Les Ateliers Vortex & Musée Nicéphore Niépce Finaliste du Prix Polyptyque Centre Photographique de Marseille Finaliste 9e édition de Talents Contemporains Fondation François Schneider Finaliste Show room privé Art-o-Rama 2020 2019. Lauréate de la bourse de recherche et création Nopoto 2018. Lauréate du Prix Dior de la Photographie pour Jeunes Talents pour l’ENSP 2016. Finaliste du Prix Hasselblad Lauréate de la bourse de l’Observatoire des Images Numériques (Obs’In)

FORMATIONS

2016. École Nationale Supérieure de la Photographie Master II photographie et art contemporain Arles 2015. Aalto university (échange d’un semestre), Helsinki, Finlande 2013. Université Paris 1 - Panthéon Sorbonne Double licence d’Histoire de l’Art et Histoire du Cinéma Paris 2010. Université Louis Pasteur Licence de droit, mention Très Bien Rouen


EXPOSITIONS PERSONNELLES

2021. Plaisir Solide, Exposition en duo avec Charlotte Perrin, commissariat Diane Pigeau 3 bis f, Aix-en-Provence La Coulure, Musée Nicephore Niepce, en partenariat avec Les Ateliers Vortex Chalon-sur-Saône Blue Blank, Centre culturel Alb’Oru Bastia (Corse) 2020. Science Porn, Péristyle de la mairie de Tours, en partenariat avec l’INSERM et l’ENSP Tours 2019. La Fotogenica, Fonderia 20.9 Vérone, Italie 2018. Les Corps Dociles, Quai des Arts Cugnaux 2017. Ghazal al banat, Soma gallery, en partenariat avec l’Institut Français d’Égype Caire, Égypte

EXPOSITIONS COLLECTIVES sélection

2021. Monts Analogues, Commissariat Boris Bergmann et Marie Griffay, Frac Champagne-Ardenne, Reims Screenshot, Commissariat Mathias Bloch Galerie Younique, Paris 2020. L’Envers des Pentes, Centre d’Art Contemporain Les Capucins Embrun Melting, Installation performative pour les 10 ans du Festival Circulation(s) CentQuatre, Paris L’Envers des Pentes, Centre d’Art Contemporain Villa du Parc Annemasse 2019. Multiples, Galerie Showcase Grenoble OSMOSCOSMOS, Commissariat Joerg Bader, Centre Photographique de Genève Suisse La Recherche de l’Art #8, Commissariat Juliette Vignon, École Nationale Supérieure de la Photographie Arles Festival Circulation(s), Commissariat François Cheval et Audrey Hoareau (The Red Eye) 104, Paris Circulation(s) Hors les Murs, Residencia Scena 9 Bucarest, Roumanie Festival Circulation(s) Hors les Murs, Hôtel Fontfreyde Centre Photographique de Clermont-Ferrand 2018. Prix Dior de la Photographie Pour Jeunes Talents, Grande Halle de la Fondation Luma Arles 2017. Variation, Salon Artjaw & Media Art Fair Paris 62e salon de Montrouge, commissariat Ami Barak et Marie Gautier, Le Beffroi de Montrouge Paris RITE(S), Collection de Samuel Raharison Paris L’œil plié, Commissariat Valérie Cazin et Émilie Traverse, Galerie Binôme Paris 2016. L’objet photographique, Commissariat Bruno Dubrueil, Galerie Immix Paris Faire Surface, Commissariat Alexandre Quoi et Aurélie Pétrel, chez Agnès B Paris Introspection, Galerie ESAAix Aix-en-Provence Planche(s) Contact, Festival de création Photographique Deauville Échapées Belles, Commissariat Paul Pouvreau, Palais de l’archevêché Arles Messages d’absences, Commissariat Juliette Vignon, Galerie Arena Arles 2015. Bring Your Own Paper, Rencontres Internationales de la Photographie Arles 2014. J’ai sondé les actes et les rêves, Galerie Atelier du midi Arles


COMMISSARIAT

2017. Exposition à l’occasion des 50 ans du CFEETK (USR 3172 du CNRS) Commissaires d’exposition : Hélène Bellenger et Émilie Saubestre, Temples de Karnak, Égypte

ARTICLES & PUBLICATIONS (SÉLECTION)

2021. Poursuites éditions, Plaisir Solide en collaboration avec Charlotte Perrin, Diane Pigeau et le 3 bis f 2020. Point Contemporain #17, Plaisir Solide article rédigé par Hélène Soumaré 2019. Journal Libération, Soleil Croquants article rédigée par Laure Troussière The Steidz magazine, Hélène Bellenger, femmes clownesques article rédigé par Laetitia Toulout Meero.com, Hélène Bellenger : corps artificiels article rédigé par Coline Olsina 2018. Lunettes Rouges, Distribution des Prix article rédigé par Marc Lenot 2017. Art Press n°440, Google Escape, le paysage à l’ère post-photographique rédigé par Etienne Hatt 2016. Étapes magazine n°234, Spécial Écoles et Diplômes 2016, numéro novembre-décembre 2016 Viens Voir, La photo s’est évadée article de Bruno Dubreuil 2015. OnestarPress Edition, Blanc Neige édité durant Paris Photo 2015

RÉSIDENCES

2020. TRANSAT, Centre d’Art Contemporain Les Capucins & Ateliers Médicis Embrun 2019/20. 3 bis F, Centre d’Art Contemporain Aix-en-Provence 2019. L’Envers des pentes Refuge de la Selle, Parc National des Écrins Ateliers Médicis, programme Création en Cours Sisco, Corse INSERM, Unité Imagerie et Cerveau, en partenariat avec l’ENSP Tours 2018. Résidence 1 + 2 Factory, en partenariat avec la Cinémathèque de Toulouse Toulouse CFEETK, en partenariat avec le CNRS Karnak, Égypte 2016. Planche(s) Contact, Fondation Louis Roederer Deauville, France




Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.