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POLITIQUE NATURE EN VILLE - CHARLEROI MARAÎCHAGE AU PARC NELSON MANDELA

> Impulsion et coordination de projets visant à dynamiser le parc Nelson Mandela (installation d’une formation en maraîchage, accueil d’une maison de jeunes) et à le repenser (mobilité, rénovation des allées, rénovation des serres).

La ville de Charleroi a pour ambition de devenir une cité de l’alimentation. Elle contribue activement à la transition vers une alimentation saine, durable et accessible via le projet Food-c coordonné par Charleroi Métropole. Ce dernier vise la mise en place d’outils logistiques et de transformation, d’une cuisine centrale de collectivités (25.000 repas/jour), de lieux dédiés à l’entrepreneuriat et à la sensibilisation, le développement et le renforcement des fonctions transversales de support et le renforcement de l’accompagnement des producteurs.

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Cette perspective active tous les leviers possibles à l’échelle communale. C’est dans ce cadre que l’espace historique des serres du parc Nelson Mandela a été réactivé. Dans un premier temps, en 2020 et 2021, la ville a accueilli le centre de compétences secteurs verts du FOREM pour deux années de sa formation itinérante en « maraîchage bio petite surface ». En très peu de temps, le site a été transformé grâce à l’aménagement de zones de cultures et à la tenue de formations sur le site. Dans un esprit d’enrichissement mutuel, il s’est ouvert à la maison de jeunes du quartier, l’Atelier M, qui souhaitait y créer un jardin pédagogique. Désormais, 20 ares de zones productives ont été mises à disposition de deux maraichères ayant suivi la formation.

Récolte de la formation.

© Charleroi

Utilisation des structures pour plantation de grimpantes

Valorisation des murs d’enceinte par la plantation de grimpantes et de fruitiers palissés Projet citoyen de réhabilitation des serres

Création d’un espace de rencontre et de convivialité

Création d’un espace de rencontre et de convivialité

Rénovation des serres existantes

Construction d’un bâtiment technique

Rénovation de la Maison des Jardiniers

© Charleroi Bouwmesteer

Plantations issues d’un partenariat entre le FOREM et la ville de Charleroi.

© Charleroi installation de deux maraichères formées sur place.

© Facebook-lesverdurières

> Impulsion et suivi du plan guide, suivi des acteurs, rédaction des clauses du cahier des charges d’un marché visant à structurer une gouvernance locale du site.

Marqué par ses deux terrils, le site du Martinet est un symbole de Charleroi. Témoin majeur de l’histoire charbonnière locale, objet de luttes sociales pour sa protection, écrin de biodiversité et repère paysager, il est devenu propriété de la ville en 1997. Le Martinet est l’un des plus beaux écosystèmes vivants du territoire où interagissent de nombreux acteurs et où se sont progressivement installées des activités variées : tourisme, apiculture, viticulture, bière. Le projet de développement d’un pôle « Nature et Alimentation » vise à réaffirmer la position du Martinet comme un haut lieu de patrimoine et à l’inscrire comme un maillon essentiel de la chaine de relocalisation de l’alimentation opérée au sein de Charleroi Métropole. Il s’agit de cadrer le développement de ce site de 55 hectares et de ses bâtiments inocupés pour préserver ses richesses naturelles tout en développant un écosystème d’acteurs et d’activités en synergie.

Charleroi Bouwmeester a d’abord été missionné pour élaborer un plan guide des opportunités spatiales et paysagères du site. Ce plan a ensuite été confié à un groupement d’experts en programmation (ALPHAVILLE et XMU). Ces derniers sont chargés de le faire évoluer en concertation avec les acteurs en place et de rédiger une charte des valeurs pour le Martinet.

Le plan guide du Martinet propose trois zones :

• sur la frange sud, le plateau bocager présente des conditions idéales pour le développement de cultures. Un vignoble pédagogique, la ferme du Martinet et une plantation de saules et de miscanthus (Université de Liège + Les Marneurs + Valbiom) ont déjà investi le lieu ;

• sur la plaine centrale, les bâtiments témoins de l’époque industrielle du charbonnage sont mis à profit d’activités de transformation comme c’est déjà le cas avec LaManu (brasserie) ou avec épis sauvages (boulangerie) ;

• au nord, les terrils ont vocation à être une zone de biodiversité préservée et traversée par la randonnée de la boucle noire et connectée à son quartier résidentiel voisin.

©

Charleroi bouwmesteer

Instagram

Paul Magnette.

©Axel Delepinne

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