f iches pratiques - 2012 //
f il Vert n°13
Pollution atmosphérique et santé à Lyon
Installation Sph’air, Marie-Hélène Richard et Stéphane Bohu, Place des Terreaux, 2011
impacts sanitaire et environnemental
Pollution hivernale aux particules Record de 23 jours consécutifs d’activation du dispositif préfectoral en novembre 2011
L’air que nous respirons quotidiennement représente 6 à 7 fois plus que ce que nous mangeons et buvons tous les jours. Les effets de la qualité de l’air sur notre santé sont donc beaucoup plus importants que ceux des autres ressources essentielles à la vie. Nous respirons environ 15000 litres d’air par jour soit 18kg. L’air que nous respirons peut contenir des centaines de polluants gazeux, liquides ou solides. Les polluants de l’air extérieur sont produits directement par des sources de pollution et d’autres résultent de réactions photochimiques. La pollution de l’air est aussi néfaste pour l’environnement et le climat (pluies acides, pollution photochimique, trou dans la couche d’ozone, effet de serre…)
Les polluants principaux de l’air Liens à court terme entre pollution et santé Etude portant sur 25 villes européennes dont Lyon
LES OXYDES D’AZOTE (NOX)
Composés formés lors des combustions de carburants et de combustibles fossiles. Les sources principales sont les véhicules et les appareils à combustion : gazinière, chauffe-eau…
DIOXYDE DE SOUFRE
Polluant essentiellement industriel. Les sources principales sont
15% des cas d’asthme les centrales thermiques, les grosses installations de combustion chez les moins de 17 ans industrielle, l’automobile et les unités de chauffage. LES PARTICULES 23% des bronchites Les particules en suspension, appelées « poussières » chroniques 25% des maladies cardio-vasculaires, chez les plus de 65 ans
proviennent en majorité de la combustion à des fins énergétiques de différents matériaux (bois, charbon, pétrole), du transport routier (imbrulés à l’échappement, usure des pièces mécaniques par frottement, des pneumatiques…) et d’activités industrielles diverses (sidérurgie, incinération…).
L’OZONE
L’ozone n’est pas directement rejeté par une source de pollution. Il se forme par une réaction chimique initiée par les rayons ultraviolets (UV) du soleil. Les concentrations maximales d’ozone sont mesurées pendant les mois les plus chauds de l’année (mai à août) lorsque le rayonnement solaire est le plus important. Fiche thématique réalisée par le groupe des éluEs Europe Ecologie - Les Verts et apparentéEs 13, rue du Griffon - 69001 LYON // tél. 04 78 39 85 08 // lesvertslyon@wanadoo.fr // http//:eelv.lyon.fr // Facebook : Elus-Lyon Europe-Ecologie Les Verts