• Visibilité : Belgian Roof Day est un événement incontournable du secteur de la toiture
• Rapide et efficace : en une seule journée, rencontrez plus de 4 000 professionnels du secteur
• Couverture nationale : le salon est facilement accessible depuis la Flandre et la Wallonie
• Abordable : grâce au système de structures en toiles, inutile d’investir lourdement dans l’aménagement de votre stand
• Démonstrations en direct : réservez un stand de démonstration supplémentaire à tarif avantageux et montrez votre produit en action Plus d’infos via QR code ou steve.caufriez@embuild.be
8 ● Utilisation obligatoire de la carte de contrôle électronique
Depuis le 1er janvier 2025, les travailleurs doivent obligatoirement utiliser la carte de contrôle électronique ou l' eC3.2 pour le chômage temporaire. Dans cet article, nous récapitulons tout ce qu’il faut savoir sur l’eC3.2 et sur la période de transition.
5 ● Edito
Aiaiai!
6 ● Epinglé
Les nouveaux spécialistes Toiture
Plate mis à l'honneur
18 ● VM Building Solutions
Une façade avec un effet barcode en zinc primée
Embuild - Roof Belgium
Avenue des Arts 20 1000 Bruxelles
Tél.: +32 (0)2 545 57 10
Fax: +32 (0)2 545 58 59 www.embuild.be
TVA: BE 406 479 092
Editeur responsable
Filip Coveliers
Avenue des Arts 20 • 1000 Brussel filip.coveliers@embuild.be
10 ● Biesmans Group lance un projet de construction circulaire avec le soutien de VLAIO Avec le soutien du programme VLAIO Circular Chain Cooperation, Biesmans Group (l’ancien Tectum Group), en collaboration avec V&B Dakwerken et Bureau Bouwtechniek, travaille sur des solutions innovantes pour normaliser la réutilisation des matériaux de construction.
24 ● Membre à l’honneur
Toitures Lesenfants perpétue la tradition locale de la ‘couverture en chèrbins’
28 ● Actualités de la fédération
Ballade à velo le long de toitures végétalisées remarquables
12 ● Embuild BEVAD-ABEE visite la production de Sita
Bauelemente
Une dizaine de membres d'Embuild BEVAD-ABEE, l'association des entrepreneurs de travaux d'étanchéité, ont visité le jeudi 7 novembre l'usine de Sita Bauelemente GmbH à RhedaWiedenbrück, en Allemagne. Ils ont pu y découvrir la vaste gamme de systèmes d'évacuation des eaux pluviales de Sita.
32 ● L'EPDM est au cœur de l'avenir durable de l'industrie de la construction
34 ● Roofers découvrent la production de Connecton à Sprimont
IKO regroupe l’expérience acquise au fil des ans au sein d’une solution numérique qui est proposé gratuitement à tous les professionnels du bâtiment. Bienvenue dans l’IKO Design Center ! Là où l’expérience, le savoir-faire et l’inspiration se rencontrent.
Visitez be.iko.com/fr/iko-design-center
L’IKO Design Center vous guide à travers les nombreux systèmes de composition pour toitures plates
Déterminer la bonne épaisseur d’isolation et calculer la valeur λ ou la valeur Rc ? Vous pouvez le faire en un tournemain avec l’outil de calcul des performances thermiques
Téléchargez des informations, des captures d’écran et des visualisations relatives aux produits dont vous avez besoin. Des propriétés techniques à la composition et au conditionnement de chaque produit.
Vous avez accès à la totalité de la bibliothèque de fichiers Revit ! Les modèles sont utilisables par le prescripteur, par l’entrepreneur ou par le maître d’ouvrage.
Avec l’IKO Design Center, vos activités quotidiennes sont plus efficaces, plus simples et parées pour l’avenir. La toiture plate, de la conception à la mise en œuvre, est désormais créée dans l’IKO Design Center.
Aiaiai!
Gunther Guinée
Rédacteur en chef
Roof Belgium
Je suppose que cela a quelque chose à voir avec l'âge et les générations, mais le train de l'« intelligence artificielle » a filé à toute allure devant ma porte. De plus en plus, j'entends et je lis à quel point l'IA devient importante, mais je pense que j'ai encore beaucoup à apprendre et à découvrir dans ce domaine. En ce qui me concerne, l'application se limite pour l'instant à la réalisation de simples traductions courtes ou à la création d'une illustration. Honte à moi. Et même s'il s'agit d'une « machine », je me surprends parfois à complimenter et à remercier l' « engin » pour ses services ou ses performances. C'est donc un peu bizarre et inconfortable.
Il est grand temps de changer cela ! Il se trouve que le Forum Construction du 21 février a accordé beaucoup d'attention à l'intelligence artificielle et que le nouvel événement gratuit 'Business Insights' a montré comment l'intelligence artificielle peut transformer le secteur de la construction et de l'immobilier. Ces deux initiatives ont proposé une combinaison de présentations et d'ateliers, afin de tester directement la théorie à la pratique.
Mais je me demande aussi si les gens ont conscience des dangers potentiels que l'IA implique. Car dans les films de science-fiction tels que iRobot, AI, Ex Machina ou Atlas, il est souvent question de robots 'intelligents' qui se retournent contre leurs inventeurs ou de systèmes qui deviennent si intelligents qu'ils sont incontrôlables.
On pourrait considérer cela comme de la fiction et du divertissement, mais de plus en plus d'informations incitent à la réflexion et les dangers potentiels de l'intelligence artificielle font la une des journaux. A un moment donné, Elon Musk et plusieurs experts ont même appelé à une pause dans le développement de l'IA, craignant que nous ne perdions le contrôle, compte tenu des progrès foudroyants qui ont été réalisés à un rythme effréné. Ce matin, j'ai lu dans le journal : « L'IA peut désormais se “cloner”, les scientifiques tirent la sonnette d'alarme : “Une ligne rouge a été franchie” ». Il s'agit sans doute d'un article à sensation et de 'clickbait', mais des chercheurs chinois auraient découvert que certains 'Large Language Models' (LLM) semblent être capables de se copier eux-mêmes... et cherchent même des moyens d'empêcher qu’ils soient désactivés. On ne sait jamais... essayez donc d'éteindre votre ordinateur la nuit quand il ne le veut pas. Aiaiai !
Nous avons atteint un stade où l'IA est si avancée qu'elle est en train de changer le monde et notre manière de vivre. Mais comme toute technologie puissante, elle peut, entre de mauvaises mains, être utilisée à mauvais escient et nous devrons apprendre à nous en protéger. Toutefois, même si nous ne pouvons pas ignorer les dangers, les avantages l'emportent sur les risques, à condition de ne pas nous précipiter.
Les nouveaux spécialistes
Toiture Plate mis à l'honneur
Le jeudi 12 décembre, les 8 nouveaux spécialistes Toiture Plate ont été honorés au restaurant Au Vieux Saint-Martin à Bruxelles. Ce groupe de huit a brillamment achevé la formation de 104 heures comme na heures, réussissant l'étude de cas finale ainsi que l'examen associé.
La formation de spécialiste Toiture Plate est organisée par Embuild BEVAD-ABEE et vise à fournir aux participants des connaissances approfondies sur les matériaux et les techniques de construction des toitures plates. Elle s'adresse aux entrepreneurs du bâtiment et à leurs responsables techniques (en particulier aux entrepreneurs spécialisés dans les travaux de toiture et d'étanchéité), aux architectes, ingénieurs, enseignants des établissements de formation, responsables des services techniques, etc.
En effet, au XXIe siècle, on attend d'une toiture plate bien plus qu'une simple isolation performante et une étanchéité fiable. Elle peut être aménagée en jardin, elle sert de parking,
de surface d'exploitation pour la production d'eau chaude ou pour une centrale photovoltaïque, ou encore permettre le stockage des eaux pluviales pour une réutilisation domestique. Bref, la toiture plate joue un rôle important dans la construction durable.
Programme d'étude intensif
Au cours de la formation, les stagiaires acquièrent une compréhension des fondements théoriques, des normes, des règlements et de la législation relatifs aux toitures plates. Cette compréhension est renforcée par des exercices pratiques, des études de cas, des visites chez les fabricants et sur des chantiers en cours.
Un autre objectif de la formation est de créer un réseau durable au sein du secteur. C'est pourquoi les huit stagiaires ayant réussi la formation ont été invités à un dîner en compagnie de leurs enseignants. Lors de cette rencontre, les participants ont reçu leur diplôme des mains de Johan Vallée, président du comité de programme, Yves Biesmans, président d'Embuild Connect et Lawrence Steen, directeur adjoint d'Embuild Connect.
Une nouvelle édition de la formation de spécialiste Toiture Plate débutera en 2025. Plus d'informations suivront !
Plus d'infos? embuildconnect.be/fr/ embuild-bevad-abee
C'est désormais officiel : 2024 fut l'année la plus humide jamais enregistrée, et le secteur de la construction en a pâti
Fin 2024, l'IRM a annoncé que 2024 restera dans les annales comme l'année la plus humide jamais enregistrée. Cette nouvelle n'a pas surpris le secteur de la construction, qui a ressenti les conséquences des fortes précipitations tout au long de l'année. Par ailleurs, de nombreuses entreprises de construction n'ont pas encore rattrapé leur retard.
Voici les chiffres concrets. Entre le 1er et le 19 décembre, Uccle a enregistré 1 146,2 millimètres de précipitations (contre 837 mm en temps normal). Cela fait de 2024 l'année la plus humide depuis le début des observations. Le précédent record annuel datant de 2001 avec 1 088,5 mm avait déjà été dépassé le 27 novembre.
Il y a eu 203 jours de pluie en 2024. Ce chiffre n'est pas beaucoup plus élevé que celui d'une année normale (190). Il n'a donc pas plu beaucoup plus souvent que la normale, mais les précipitations ont été plus intenses. En effet, l'année 2024 a enregistré 11 jours de fortes précipitations, c'est-à-dire 20 mm ou plus par jour.
Ainsi, 2024 entrera dans les livres d'histoire comme l'année la plus humide, mais pas comme celle ayant enregistré le plus grand nombre de jours de pluie. En effet, ce record a été atteint en 1974, année au cours de laquelle il a plu pendant un nombre record de jours, où il avait plu pas moins de 266 jours.
Des différences régionales, mais une même
tendance partout
En 2024, c'est dans la province de Luxembourg que l'on a enregistré le plus de précipitations (1233,3 mm),
Source: IRM
et en Flandre occidentale le moins (848,8 mm). Cependant, il a plu plus que la normale dans toutes les provinces.
Un impact important sur la construction
Dans le secteur de la construction et de l'installation, un nombre impressionnant de 1 154 578 journées de travail ont été perdues pour cause d'intempéries au cours des 9 premiers mois de 2024. C'est beaucoup plus que durant la même période en 2023 (+29%), en 2022 (+90%), en 2021 (+12%) et en 2020 (+83%) et le chiffre le plus élevé depuis 2016. La consé-
quence est sans appel : plus de la moitié des entreprises de construction et d'installation accusaient encore des retards début 2025.
D'après une enquête menée par Embuild, 57 % des entreprises sont toujours confrontées à des retards dus aux fortes précipitations de l'année dernière. Ces retards varient d'une semaine à un mois, mais dans certains cas, ils peuvent atteindre plusieurs mois.
Plus d'infos? www.irm.be
Photo:
Utilisation obligatoire de la carte de contrôle électronique
Depuis le 1er janvier 2025, les travailleurs doivent obligatoirement utiliser la carte de contrôle électronique ou l'eC3.2 pour le chômage temporaire. Peutêtre que la transition vers la carte numérique s'est déroulée sans encombre dans votre entreprise, ou que vous utilisez encore les cartes papier durant la période de transition prévue. Dans cet article, nous récapitulons tout ce qu’il faut savoir sur l’eC3.2.
Depuis le 1er septembre 2023, chaque travailleur pouvait déjà, avec l’accord de son employeur, opter volontairement pour la carte de contrôle électronique. Depuis cette année, l’utilisation de l’eC3.2 est toutefois obligatoire. La réglementation prévoit cependant une période de transition (jusqu’au 30 juin 2025) durant laquelle l’employeur et le travailleur peuvent encore demander une exception à son utilisation obligatoire. Cette période de transition peut être prolongée une seule fois jusqu’à la fin de l’année 2025 sur décision de l’ONEM.
De nombreux avantages, mais aussi quelques obstacles
La carte électronique présente incontestablement de nombreux avantages. Pour l’employeur, elle supprime l’administration liée à la distribution des cartes papier. De plus, l’eC3.2 ne peut pas se perdre, ce qui élimine également les formalités liées au remplacement d'une carte. L’atout majeur est sans doute la possibilité d’apporter des modifications tant que la carte n’a pas été envoyée. Si un travailleur fait une erreur en la remplissant, il peut encore rectifier la situation, à condition d’ajouter une explication
si nécessaire. Avec la carte papier, corriger une erreur était beaucoup plus compliqué.
Lorsque la carte de contrôle est remplie sur le chantier, certaines difficultés peuvent toutefois apparaître, comme une mauvaise connexion Internet. Cependant, il faut relativiser ces obstacles. Le travailleur peut anticiper et remplir sa carte à l’avance. Si, une fois sur le chantier, il constate qu’il ne peut finalement pas travailler en raison du mauvais temps, il peut encore modifier la carte, à condition de fournir les explications nécessaires.
Un autre problème concerne les travailleurs peu à l’aise avec les applications numériques. Cependant, la transition est inévitable. Une fois la période de transition terminée, ils devront utiliser l’eC3.2 s’ils souhaitent continuer à percevoir des allocations. L’employeur peut les accompagner dans cette transition ou organiser une aide entre collègues.
Une application mobile ou un accès via PC
Pour utiliser la carte de contrôle électronique, le travailleur peut télécharger l’application eC3.2 sur son smartphone (via Google Play ou l’App Store). La carte est également accessible via le site de la sécurité sociale (www.socialsecurity. be), permettant ainsi de la remplir sur l’ordinateur.
L’identification se fait via Itsme®, eID ou une autre clé numérique obtenue auprès de CSAM. Toutefois, les travailleurs de nationalité étrangère ne peuvent pas utiliser Itsme® et doivent donc recourir à une autre méthode. Les travailleurs originaires de pays membres du système eIDAS (Electronic Identification And Trust Services) peuvent se connecter avec leur moyen d’identification électronique de leur pays d’origine, à l’exception de la France. Si aucun moyen d’identification électronique reconnu au niveau européen n’est disponible, le travailleur devra prendre rendez-vous avec l’ONEM et se présenter en personne pour obtenir une clé numérique.
ASTUCE : Il est conseillé aux travailleurs d’activer l’option de mémorisation des identifiants pour éviter d’avoir à se reconnecter à chaque utilisation de l’application eC3.2.
Responsabilité
La carte de contrôle électronique est une application destinée aux travailleurs. Cela signifie que la responsabilité du remplissage correct et en temps voulu repose entièrement sur eux. Cela implique également que le travailleur doit disposer lui-même d’un appareil électronique (smartphone ou PC) pour remplir l’eC3.2. L’employeur peut bien sûr les guider dans la transition et l’utilisation de l’eC3.2, mais il n’est pas tenu légalement de leur fournir un appareil.
L’obligation de l’eC3.2 étant désormais réglementaire, son utilisation ne doit plus être intégrée dans un contrat individuel, un règlement de travail ou une convention collective.
Remplissage et envoi de la carte de contrôle
L’application eC3.2 est conviviale et le remplissage de la carte est simple. Les mêmes règles que pour la carte papier s’appliquent. Le travailleur indique chaque jour sa situation et enregistre ses données. En cas de chômage, rien ne doit être rempli. Une fois la carte complétée en fin de mois, il clique sur « Envoyer la carte de contrôle » pour la transmettre à son organisme de paiement. Il n’a donc plus besoin de se déplacer pour déposer sa carte.
Pour les ouvriers relevant de la commission paritaire 124 (CP 124 - secteur de la construction), il reste obligatoire de remplir la carte pour l’ensemble du mois, même en l’absence de chômage temporaire.
De nombreuses questions ont été posées sur les contrôles de l’ONEM. Désormais, chaque modification est enregistrée dans l’application avec un horodatage. L’ONEM a toutefois assuré qu’il n’est pas question d’une traque systématique des erreurs ou oublis commis de bonne foi. La carte de contrôle reste un outil destiné à lutter contre la fraude. En cas d’erreurs répétées, le travailleur pourra néanmoins être interrogé, et des poursuites pourront être engagées si des fraudes sont détectées.
IMPORTANT : Le travailleur n’est pas tenu d’avoir son smartphone ou son appareil sur lui sur le chantier pour prouver que sa carte eC3.2 est remplie. En cas de contrôle, les inspecteurs peuvent eux-mêmes vérifier l’état de la carte. Le travailleur ne doit donc pas pouvoir montrer sur son smartphone que sa carte a été complétée.
Problèmes d’utilisation
En cas de difficulté de connexion, le travailleur peut contacter le centre de contact de la sécurité sociale (02/545 50 70). Une fois connecté, s’il rencontre des problèmes avec l’application, son organisme de paiement est son premier point de contact (les coordonnées sont disponibles dans l’application).
Si un travailleur n’a pas pu mentionner son travail à temps sur la carte de contrôle, il doit avertir l’ONEM soit par téléphone (02/515 44 44), soit via le formulaire de contact sur le site de l’ONEM. De cette manière, il sera couvert en cas de contrôle.
INFO : Toutes les informations sur l’eC3.2 ainsi que sur les modalités de transition permettant encore l’usage temporaire des formulaires papier sont disponibles sur le site de l’ONEM: https://www.onem.be/page/ec3.2-travailleur Vous pouvez également contacter votre organisme Embuild régional. Nos conseillers se feront un plaisir de vous aider.
Biesmans Group lance un projet de construction circulaire avec le soutien
de VLAIO
Le secteur de la construction est confronté à des défis majeurs. En raison de la pénurie des matières premières et de l'impact environnemental croissant, la réutilisation des matériaux de construction n'est plus une option, mais une nécessité. Avec le soutien du programme VLAIO Circular Chain Cooperation, Biesmans Group (l’ancien Tectum Group), en collaboration avec V&B Dakwerken et Bureau Bouwtechniek, travaille sur des solutions innovantes pour normaliser la réutilisation des matériaux de construction.
“Le secteur de la construction doit changer : Du linéaire au circulaire.”, explique Lennert Schreurs, responsable de l’innovation du Biesmans Group. “Le secteur de la construction est responsable de 40 % de la demande d'énergie et d'une grande partie des émissions de CO₂ en Europe. En outre, une part importante des déchets de construction n'est pas réutilisée, ce qui entraîne un gaspillage de matières premières et une lourde charge environnementale. L'approche linéaire traditionnelle, selon laquelle les matériaux deviennent des déchets après une seule utilisation, n'est pas durable. La réutilisation des matériaux offre une solution durable : elle permet d'économiser les matières premières, de réduire l'empreinte environnementale et de préparer le secteur à l'avenir.”
Le Biesmans Group, une grande entreprise possédant une vaste expertise dans divers domaines de la construction, est l'initiateur de ce projet. En tant qu'entreprise de construction de premier plan, elle utilise son expertise et son infrastructure pour développer et appliquer des méthodes circulaires. Avec deux PME spécialisées, il forme un partenariat puissant :
• V&B Dakwerken, expert en rénovation de toitures, élabore des directives détaillées pour un démontage efficace et sans dommages des matériaux de construction.
• Le Bureau Bouwtechniek, spécialiste des méthodes de construction durable, fournit un soutien en matière d'ingénierie de la construction et encourage l'échange de connaissances au sein du secteur.
Cette collaboration combine des connaissances techniques et pratiques pour permettre la réutilisation des matériaux de construction à grande échelle.
De l'innovation à la pratique
Le projet se concentre sur des projets pilotes concrets testant le démantèlement, le contrôle de la qualité et la réutilisation des matériaux. Les données issues de ces trajectoires seront utilisées
pour développer des processus de certification et des lignes directrices, contribuant ainsi à la normalisation de la réutilisation dans le secteur de la construction. Afin de renforcer l'impact du projet, des ateliers, des séminaires et une plateforme de connaissances seront mis en place, permettant aux autres acteurs du secteur d'accéder à des informations précieuses.
Le Limbourg, pionnier de la construction durable
Grâce au soutien de VLAIO et à l'engagement des trois partenaires, ce projet fait du Limbourg un précurseur en matière de construction circulaire. En mettant l'accent sur l'innovation et la collaboration, le projet démontre comment la transition vers un secteur de la construction circulaire peut être économiquement viable..
V&B Roofing installe un toit circulaire avec le système BossCover Circular combiné à des matériaux réutilisés. Un système entièrement démontable, la base de la réutilisation.
Lennert Schreurs, responsable de l'innovation du Biesmans Group
CONSTRUIRE
EN TOUTE SÉCURITÉ
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Embuild BEVAD-ABEE visite la production de Sita Bauelemente
Une dizaine de membres d'Embuild BEVAD-ABEE, l'association des entrepreneurs des travaux d'étanchéité, ont visité le jeudi 7 novembre l'usine de Sita Bauelemente GmbH à Rheda-Wiedenbrück, en Allemagne. Ils ont pu y découvrir la vaste gamme de systèmes d'évacuation des eaux pluviales de Sita et, bien entendu, ils ont également eu l'occasion de nouer des contacts et de se détendre.
En belgique, Sita Bauelemente n'est peut-être pas très connu dans le secteur des toitures plates, mais ce fabricant allemand propose des solutions très performantes pour l'évacuation des eaux de pluie sur ces toitures. Ainsi, une dizaine de membres d'Embuild BEVAD-ABEE, de part et d'autre de la frontière linguistique, étaient impatients de découvrir les produits et solutions de Sita Bauelemente. Ils se sont inscrits pour une visite de deux jours à l'usine Sita de Rheda-Wiedenbrück, dans le Land allemand de Rhénanie-du-Nord-Westphalie.
L'usine de Sita se situe à proximité d'une autoroute très fréquentée, mais pour la plupart des participants, il fallait compter 4 à 5 heures de route. Ils ont donc dû se lever de bonne heure, car la visite commençait à 10 heures. Les Limbourgeois, les Liégeois et les autres membres de BEVAD originaires de l'est de notre pays avaient plus de chance, le trajet étant nettement plus court pour eux.
Visite guidée du hall de production
La journée a démarré par une visite de découverte où les participants se sont présentés aux collaborateurs de Sita Bauelemente ainsi qu'entre eux. Ce fut l’occasion idéale pour briser la glace et faire plus ample connaissance. Le fonctionnement de notre association professionnelle Embuild BEVAD-ABEE a également été brièvement présenté aux collègues allemands.
La visite de l'entreprise proprement dite a débuté par une présentation d'Udo Happe, directeur des exportations chez Sita. Il a présenté la société et la philosophie de cette entreprise familiale allemande, qui a consciemment choisi de se spécialiser dans un marché de niche.
Cette présentation a été suivie d'une visite guidée des installations de production, où les membres du BEVAD ont pu découvrir comment tous les produits de Sita Bauelemente sont fabriqués en injectant du polyuréthane dans des moules faits sur mesure. Une approche ingénieuse qui permet également de fusionner les avaloirs avec les bavettes dans tous les matériaux d'étanchéité de toiture imaginables (bitume, EPDM, PVC, TPO,...). Grâce à l'utilisation du polyuréthane, les éléments sont également isolés thermiquement (plus de ponts thermiques grâce à la combinaison avec un bloc isolant) et l'étanchéité est garantie.
Présentation de la gamme de produits Sita
Après un savoureux déjeuner, Miriam Corremans a pris la parole. Elle est country manager pour le Benelux chez Sita Bauelemente. A ce titre, elle assiste les entreprises de couverture et d'étanchéité et les architectes en leur donnant des conseils pratiques et techniques sur les produits Sita Bauelemente. Elle aide également les clients à évaluer le débit d'évacuation requis pour les systèmes d'évacuation principaux et d'urgence - qu'ils soient gravitaires ou dépressionnaires - et à déterminer le nombre et le type de systèmes d'évacuation nécessaires.
Lors de sa présentation, Miriam Corremans a présenté les principaux produits de Sita Bauelemente destinés au marché belge. Cela a aussitôt donné lieu à une discussion animée, chaque entrepreneur ayant évidemment ses propres solutions et méthodes d'installation préférées. Les propriétés des produits Sita ont également été discutées et commentées en détail.
Dans la salle de démonstration, le fonctionnement de tous les systèmes a été discuté en détail.
La salle de démonstration
Dans ce lieu, un spécialiste allemand de l'étanchéité a présenté les différents produits Sita. Grâce à l'utilisation de maquettes pratiques de toitures, les visiteurs ont pu se faire une idée précise de la construction et du fonctionnement des différents systèmes. Les membres de l'ABEE ont suivi chaque étape avec fascination et ont assailli le collaborateur de Sita de questions pratiques. Par ailleurs, nos entrepreneurs ont donné leur avis sincère sur les avantages et les inconvénients des différents systèmes d'évacuation des eaux de pluie.
Les participants ont pris le temps nécessaire pour examiner les différents systèmes en détail afin de comprendre leur fonctionnement et de déterminer dans quels cas ils peuvent apporter une réelle valeur ajoutée. Tous les participants étant des couvreurs et des étancheurs chevronnés, ils ont réellement apprécié les nombreux systèmes et les solutions intelligentes proposés par Sita. Ils ne se sont pas contentés d'écouter passivement, ils ont pris les maquettes en main, les ont démontées et les ont étudiées en détail.
Gravitaire/dépressionnaire
Pour finir, les visiteurs ont assisté à une démonstration d'un montage illustrant la différence entre un système gravitaire et un système dépressionnaire. Dans le montage de démonstration, les deux systèmes de drainage étaient disposés côte à côte, équipés de conduits d'évacuation transparents. Cela a permis de montrer clairement comment le conduit d'un système dépressionnaire se remplit complètement (100 %) d'eau, tandis que le conduit d'un système gravitaire n'atteint qu'un remplissage maximal de 33 % d'eau.
Les visiteurs ont beaucoup apprécié la visite de la zone de démonstration. La plupart d'entre eux ont également exprimé leur intention de tester les produits Sita Bauelemente dans un proche avenir. En tant que professionnel,
Country manager Miriam Corremans a présenté les produits Sita
Le directeur Udo Happe a expliqué l'histoire et le fonctionnement de Sita Bauelemente.
Des maquettes pratiques permettent de mieux comprendre la méthode d'installation et la structure de la toiture.
il est en effet important de suivre une formation continue et de se tenir au courant de tous les systèmes et solutions disponibles sur le marché.
Session de bowling de clôture
La journée s'est terminée par un dîner dans un restaurant local, où les membres de l'ABEE ont pu découvrir la cuisine typique de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Ils se sont ensuite rendus au bowling local, où les entrepreneurs ont donné le meilleur d'eux-mêmes.
Le lendemain matin, une promenade était prévue dans le centre historique pittoresque de Wiedenbrück, le long des nombreuses maisons à colombages qui y sont encore préservées. Puis, il était temps de reprendre la route direction la Belgique.
Le feedback des participants sur cet événement de deux jours a été très positif. La combinaison d'une visite d'étude intéressante chez un fabricant innovant, associée à des moments de détente et à la découverte de la culture locale, s'est avérée être un franc succès.
L'année prochaine, un autre voyage d'étude de l'ABEE à l'étranger sera certainement organisé!
Plus d'infos? www.sita-bauelemente.de/nl
Après la visite guidée, les membres de l'ABEE ont pu démontrer leur talent sur la piste de bowling.
À PROPOS DE SITA BAUELEMENTE GMBH
Sita Bauelemente est une entreprise familiale allemande spécialisée depuis des décennies dans les systèmes d'évacuation des eaux de pluie, de ventilation et de protection contre l'incendie pour les toitures plates. Presque tous les produits de Sita Bauelemente sont fabriqués sur le site de production de RhedaWiedenbrück à partir d'un mélange de polyuréthane exclusif.
En se concentrant sur un marché de niche, Sita Bauelemente parvient à produire des solutions avancées, combinant souvent différentes propriétés et capables d'évacuer de grands volumes d'eau.
Bien entendu, Sita Bauelemente propose différents systèmes gravitaires pour l'évacuation des eaux pluviales. Ces systèmes traditionnels utilisent la gravité pour évacuer l'eau et représentent les avaloirs de toiture les plus courants.
Cependant, Sita dispose également de systèmes dépressionnaires, qui sont particulièrement utiles pour les très grandes surfaces de toiture (par exemple, les bâtiments industriels) ou lorsqu'il est nécessaire de maintenir un vaste espace libre à l'intérieur. Sita Bauelemente fabrique des systèmes pour l'évacuation principale ainsi que pour l'évacuation d'urgence. En outre, le fabricant allemand propose diverses autres solutions (gargouilles et systèmes à tuyaux) pour l'évacuation des eaux de pluie à travers l'acrotère, une gamme complète d'avaloirs équipés d'une grille pour les terrasses, ainsi que des solutions pour la ventilation, le passage des câbles et la protection incendie. Sita Bauelemente propose également diverses solutions pour les toitures végétales et les toitures à rétention d'eau. Découvrez la gamme complète sur le site web, ou contactez Miriam Corremans, country
Plus d’infos?
www.sita-bauelemente.de/nl
m.corremans@sita-bauelemente.de
Gérer la présence de véhicules plus lourds sur les toitures-parkings
La NIT 253 décrit les compositions de toitures-parkings et leurs principes de conception. Elle traite aussi des charges appliquées par les véhicules légers. Toutefois, la présence de véhicules plus lourds est parfois constatée, ce qui est possible si l’on combine de façon judicieuse une dalle de répartition des charges en béton à un matériau d’isolation approprié. Par ailleurs, d’autres solutions ont également été spécifiquement développées par certains fabricants.
Contexte et rappels
La NIT 253 concerne les véhicules allant jusqu’à 3 t, autrement dit 2 t par essieu et 1 t par roue (répartition parfois asymétrique entre essieux). Cependant, il arrive que des véhicules plus lourds doivent accéder à la toiture, notamment pour effectuer des livraisons dans le cas d’un centre commercial.
Le chapitre 2 et l’annexe 1 de la NIT précitée détaillent les charges des véhicules, expliquent comment évaluer leur répartition par les différentes couches supérieures de la toiture et estiment la contrainte résultante sur l’isolation. Par exemple, une contrainte de 500 kPa en surface deviendra 70 kPa sous une dalle de béton armé de 12 cm d’épaisseur, mais elle restera inchangée sous une couche d’asphalte coulé (voir le tableau 1 à la page 9 de la NIT 253).
Quels véhicules ‘lourds’ ?
Même si la présence de véhicules plus lourds est envisagée, il convient de respecter les charges acceptables pour les bâtiments, soit 16 t (160 kN), c’est-à-dire la limite supérieure fixée par l’Eurocode 1 pour les charges de circulation en bâtiment. Un véhicule de 16 t à deux essieux est illustré à la figure 1. Cela n’inclut donc ni tous les types de camions ni certains véhicules de pompiers (camions-citernes jusqu’à 20 t, camions-échelles de 25 t, camions de sauvetage de 30 t, …). En cas d’intervention exceptionnelle, il faudra réparer les dégâts causés aux couches supérieures.
Il faut s’assurer que la structure porteuse du bâtiment puisse supporter ces charges élevées. Les charges acceptables doivent être clairement signalées par des panneaux.
Notons également que les efforts tangentiels (freinage,
virage, …) ne sont pas abordés ici, notamment parce que, même pour des charges plus élevées, la vitesse de conduite autorisée sur la toiture reste limitée (inchangée).
Couche de répartition des charges en béton armé
Pour la catégorie de charges considérée, l’Eurocode 1 spécifie une charge répartie de 5 kN/m² et une charge concentrée de 45 kN par roue. La contrainte appliquée par une roue peut être estimée en fonction de la pression de gonflage des pneus. Une contrainte de 900 kPa nous apparaît réaliste et correspond à une surface de contact de 224 mm x 224 mm. La contrainte répartie sur l’isolation peut être déterminée de manière simplifiée en se basant sur les angles de répartition estimés des différents revêtements (voir la NIT 253) : 45° dans un béton armé (voir figure 2). Selon l’Eurocode 2, seule l’épaisseur de béton située au-dessus de l’armature (épaisseur d) répartit les charges. Avec un enrobage de 30
1 Exemple de camion de 16 t à deux essieux.
2 Principe de l’angle de répartition des contraintes.
mm, on obtient les contraintes σ 2 sur l’isolation que l’on retrouve au tableau ci-dessous.
Divers coefficients augmentateurs (effets dynamiques, fatigue) et réducteurs (combinaison de charges des Eurocodes) doivent être appliqués aux contraintes pour les comparer aux résistances de calcul (avec coefficients de sécurité adéquats) des matériaux d’isolation. Avec un coefficient dynamique global réaliste de 1,38 (voir l’annexe 1 § 1.1.4 de la NIT 253), on obtient les contraintes majorées σ 2 maj que l’on retrouve dans le tableau ci-dessous.
L’Eurocode 0 prévoit des combinaisons de charges avec des coefficients. Les trois combinaisons considérées ici sont (voir les trois dernières colonnes du tableau ci-dessous) :
• états limites de service (ELS) réversibles pour un matériau d’isolation avec une zone élastique (XPS, PU, …). La charge combinée doit être inférieure à la contrainte à 2 % et à la limite élastique
• états limites de service irréversibles pour un matériau
d’isolation non déformable (verre cellulaire (CG)). La charge combinée doit être inférieure à la résistance en compression de l’isolation divisée par un coefficient de sécurité adéquat
• combinaison quasi permanente pour les effets à plus long terme (fluage) pour les deux types de matériaux. La charge combinée doit être inférieure à la contrainte entraînant une déformation inférieure à 2 % et à 2 mm à 50 ans.
Pour connaître les valeurs de résistances de calcul, il convient de consulter les fiches techniques et les attestations d’aptitude à l’emploi des produits. Par exemple :
• une isolation PU ou XPS sous une dalle de 14 cm doit présenter une résistance en compression à 2 % de déformation et à la limite élastique d’au moins 183 kPa ainsi qu’une déformation en fluage inférieure à 2 % et à 2 mm sous 111 kPa à 50 ans
• une isolation CG sous une dalle de 12 cm doit avoir une résistance en compression d’au moins 426 kPa ainsi qu’une déformation en fluage inférieure à 2 % et à 2 mm sous 130 kPa à 50 ans.
Autres systèmes
Il existe des systèmes sans cette couche de béton armé. Citons, par exemple :
• une isolation XPS avec une résistance en compression de 500 ou 700 kPa, sous des dalles en béton préfabriquées sur plots ou des pavés de béton autobloquants sur lit de pose
• une isolation CG avec une résistance en compression de 1.600 kPa, sous une étanchéité bitumineuse bicouche adhérente, recouverte d’un enrobé bitumineux ou de dalles sur plots.
Pour plus de détails sur les performances des différentes couches et sur les essais réalisés, il est recommandé de consulter les fabricants.
E. Noirfalisse, Buildwise Source: Buildwise Magazine septembre-octobre 2024
A Contraintes obtenues dans l’isolation sous une dalle de répartition des charges en béton armé.
Une façade avec un effet barcode en zinc primée
« REAZN - The Zinc Company » se lit aujourd’hui en gros caractères sur la magnifique nouvelle façade en zinc des bureaux de l’entreprise du même nom en Flandre orientale. Le spécialiste des alliages circulaires en zinc fait ainsi honneur à un matériau auquel il croit fermement et avec lequel il travaille quotidiennement
La façade rafraîchie de l’immeuble de bureaux s’inscrit dans le cadre d’une rénovation majeure du site belge de REAZN, qui occupe aujourd’hui une fonction très importante dans la chaîne mondiale de recyclage du zinc. « Les travaux à Kruisem étaient indispensables », explique Frédéric Marcant, Operations Manager. « Les bureaux dataient de plus de vingt ans et ne répondaient plus aux normes environnementales. En pensant au nombre de collaborateurs que les bureaux accueilleraient, la rénovation constituait la seule option. »
En raison des conditions climatiques, la réalisation du bardage et de l’auvent en zinc a été très difficile, explique l’entrepreneur Maxim Lefever (Zinkwerken Lefever). « Nous avons entamé les travaux à l’automne, mais en raison du mauvais temps en hiver et de l’humidité pendant cette période, il y a eu du retard jusqu’à fin février. » Le projet a donc pris un peu plus de temps que prévu, mais cela n’enlève rien au magnifique résultat final
Façade en ANTHRA-ZINC
La direction de REAZN a décidé de miser sur le produit VMZINC ANTHRA ZINC pour le revêtement de la façade, où devait figurer l’enseigne du site de Flandre
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orientale. « Nous avons également étudié d’autres options, comme une façade verte. Toutefois, pour des raisons esthétiques et durables (nous profiterons de cette façade pendant de nombreuses années) et, bien sûr, vu notre goût pour le zinc, la décision a été prise rapidement. » « Le choix du maître d’ouvrage s’est porté sur le zinc gris foncé, réalisé en différentes largeurs de bande », explique Maxim Lefever.
« Ce faisant, il a été possible d’ajouter des nuances attrayantes à la façade. »
L’entrepreneur, qui se spécialise dans les façades en zinc, les toitures et les gouttières et qui est très compétent pour les bâtiments plus anciens nécessitant du travail sur mesure et un savoir-faire, travaille souvent avec ce produit. « Pourquoi ? Il s’agit de zinc et donc, par définition, d’un matériau très durable. En outre, il peut vous emmener dans de nombreuses directions.
Économie circulaire
Le terme « durable » a deux significations : durer longtemps sans sacrifier la qualité et avoir peu ou pas d’impact sur l’environnement et le climat. Ce n’est un secret pour personne que le zinc répond aux deux formes de durabilité. REAZN a pour mission de rendre le zinc encore plus vert.
« Nous croyons fermement à la recyclabilité du zinc et au rôle que le ma-
tériau peut jouer dans une économie circulaire », explique Frédéric Marcant. « Nous sommes la plus grande entreprise au monde qui achète des déchets industriels de zinc, les transforme en nouveaux alliages de zinc et les revend aux fonderies, qui fabriquent ensuite de nouvelles pièces. Nous formons ainsi un maillon crucial de la chaîne de recyclage du zinc. »
Trophée VMZINC
La réalisation sans faille d'un projet d'envergure a été clairement appréciée, puisqu'elle a été récompensée par un Trophée VMZINC. « C'est formidable de voir que notre bâtiment a attiré l'attention sur un produit dont nous sommes absolument convaincus », commente fièrement Frédéric Marcant.
L'entrepreneur Maxim Lefever, bien entendu VMZINC@Work, se réjouit également de cette reconnaissance. « Comme nous avons effectué de nombreuses et belles réalisations en zinc ces dernières années, je la vois comme un couronnement de nos efforts sur une plus longue période. Nous devons encore régler la question de la mention du prix sur notre site web, mais c'est en tout cas une belle référence pour les architectes et les clients. Ils savent ainsi qu'ils ont affaire à des professionnels compétents ». Ce qui y contribue encore plus, bien sûr, c'est le statut de VMZINC@Work obtenu en 2022. « Il y a beaucoup de couvreurs et de zingueurs, mais peu de VMZINC@ Work chez les Ouvriers. C'est un honneur de faire partie de ce petit club. »
Toitures Lesenfants perpétue la tradition locale de la ‘couverture en chèrbins’
A Manhay, à deux pas de la Baraque de Fraiture, se trouvent les locaux de Toitures Lesenfants Michel, une entreprise de toitures, spécialisée dans la restauration de patrimoine historique. Les frères Thomas et Justin Lesenfants, à la tête de la société, font partie des rares couvreurs qui maîtrisent encore la technique de la couverture en ‘chèrbins’.
Toitures Lesenfants Michel a été fondée en 1990 par le père, Michel Lesenfants. Son fils aîné, Thomas, a rejoint l’entreprise vers 2004.
“Pendant mes études secondaires, j’ai suivi l’orientation ‘menuiserie’, explique le couvreur de 39 ans. Mais à 17 ans, j’en avais assez de l’école. J’ai annoncé à mon père que je voulais gagner ma vie dans le secteur des toitures, mais il ne voulait pas que je rejoigne immédiatement son entreprise. J’ai donc d’abord fait des stages dans plusieurs autres entreprises, notamment de l’autre côté de la frontière, à Reims et à Lille. Mon père estimait qu’il était important que j’acquière de l’expérience dans différents endroits et que j’apprenne comment les choses se passent ailleurs. J’ai toujours suivi cette philosophie avec mon propre personnel plus tard. Il est toujours enrichissant de voir comment travaillent les autres, et on en tire toujours quelque chose.”
Thomas Lesenfants entre les typiques "chèrbins".
Une formation complémentaire pour apprendre le métier
“J'ai également suivi une formation de couvreur chez les Compagnons du Devoir et du Tour de France, un centre de formation français où les jeunes peuvent suivre des formations pour se perfectionner dans certains métiers. Après trois ans, je suis retourné dans l'entreprise de mon père et j'ai commencé à travailler comme ouvrier. Ensuite, j'ai également suivi une formation en gestion d'entreprise, ce qui m'a permis d'évoluer et de devenir chef d'équipe.
Mon jeune frère Justin, qui a 10 ans de moins, a également rejoint l'entreprise en 2016, puis, en 2020, notre père a pris sa retraite. Depuis lors, mon frère et moi dirigeons l'entreprise ensemble. Justin passe la plupart de son temps à travailler sur les chantiers, tandis que je m'occupe princi-
palement de l'administration. J'estime que je passe 90 % de mon temps au bureau. Je m'occupe des devis, des commandes, des permis, du suivi des chantiers... mais lorsque nous manquons de main-d'œuvre, je n'hésite pas à me rendre sur le chantier".
Des frais partagés
Depuis quelques années, les locaux de Toitures Lesenfants Michel sont situés sur une petite zone industrielle le long de l'autoroute E25, à mi-chemin entre Manhay et Lierneux.
“Avant, nous étions situés à environ cinq kilomètres , poursuit Thomas Lesenfants.” Mais quand l'occasion s'est présentée de nous installer ici, nous l'avons saisie. Nous sommes sur un site que nous partageons avec d'autres entreprises plus petites. Avec six travailleurs, un chef de chantier et un employé administratif à temps plein, nous sommes le plus grand
acteur du site. Ce qui est intéressant sur ce site, c'est que nous partageons plusieurs équipements grâce au soutien du gouvernement wallon. Par exemple, nous partageons des machines à scier, un chariot élévateur., etc. Nous partageons même les toilettes avec les autres entreprises sur le site. Cela demande parfois une certaine flexibilité lorsque différentes entreprises veulent utiliser le même équipement en même temps, mais avec de la bonne volonté et une bonne attitude, nous parvenons toujours à trouver une solution. Et pour nous, cela signifie que nous n'avons pas à faire de gros investissements en matériel. Pour les PME, c'est un bon système.”
L'accent sur la restauration
Au départ, le père, Michel Lesenfants, réalisait divers types de travaux de couverture, mais les fils, Thomas et
Toitures Lesenfants a aussi beaucoup d'expérience dans la restauration de bâtiments historiques et du patrimoine.
MEMBRE À L’HONNEUR
Justin, se sont peu à peu spécialisés dans la restauration de bâtiments historiques et le patrimoine.
“Mon père travaillait déjà en sous-traitance pour Galère, et nous réalisions donc déjà régulièrement des restaurations. Nous avons entre autres réalisé la rénovation de la toiture de 'le Vertbois' à Liège.
Aujourd'hui, nous mettons entièrement l'accent sur le patrimoine. Nous effectuons principalement des restaurations de toitures, et parfois nous nous chargeons également de la charpente. Il y a beaucoup de bâtiments historiques dans la région, donc il y a toujours beaucoup de travail dans ce secteur. Cela nous permet de nous spécialiser.
Ainsi, nous sommes l'une des rares entreprises de toiture dans la région à pouvoir encore réaliser des toitures en 'Chèrbins'.”
Des ardoises régionales
Les chèrbins sont des ardoises naturelles épaisses qui proviennent des carrières de schiste des Ardennes. Une toiture en chèrbins se caractérise par l'utilisation d'ardoises de tailles très variées, allant de très grandes à très petites. Cette méthode est traditionnellement utilisée dans la région de Vielsalm.
Thomas Lesenfants explique : “En bas du toit, au niveau de la gouttière, nous plaçons les ardoises les plus grandes. Il s'agit d'ardoises de près d'un mètre de long et de 40 à 50 cm de large. Cer-
taines ardoises atteignent 1m² ! Les chèrbins sont également beaucoup plus épais que les ardoises naturelles classiques, parfois de 2 à 3 cm. Plus on monte sur la toiture, plus les chèrbins deviennent petits. Au faîtage, les plus petits formats ne mesurent plus que 20 à 30 cm de long.
Les chèrbins sont posés en longues bandes continues, du bas du toit jusqu'au faîtage. Chaque chèrbin est posé avec le côté arrondi vers le bas et chevauche le précédent d'environ 10 cm. Une nouvelle bande chevauche également la précédente sur une longueur similaire. Le couvreur pose chaque fois une bande complète avant de passer à la suivante. Cela permet de créer un motif linéaire qui traverse le toit en diagonale. Les chèrbins sont adaptés sur place.”
Une tradition qui se perd
Traditionnellement, les chèrbins étaient posés dans un mortier d'argile. Par conséquent, l'angle d'inclinaison des toitures était également moins prononcé, généralement de l'ordre de 25 à 30 degrés. Actuellement, les ardoises sont fixées à l'aide de clous en cuivre. Les couvreurs Lesenfants utilisent différentes épaisseurs de clous en fonction du poids du chèrbin.
Thomas Lesenfants:Heureusement, il y a beaucoup de bâtiments historiques dans la région.
Les frères Lesenfants préfèrent toujours travailler avec les ardoises.
La couverture des toitures par des chèrbins est une tradition régionale de Vielsalm, mais cette technique est en train de se perdre. Cette méthode présente en effet quelques inconvénients. Les toits en chèrbins sont très lourds, ce qui a causé l'effondrement de nombreux bâtiments anciens dont la structure de la toiture était mal entretenue. Lors de la reconstruction, d'autres matériaux de couverture plus légers ont été privilégiés.
De plus, les carrières locales où les chèrbins étaient extraits sont toutes fermées depuis des dizaines d'années.
“ Les chèrbins que nous utilisons proviennent donc exclusivement d'autres toitures où une nouvelle couverture a été posée. Chaque fois que nous obtenons un travail de ce type, nous récupérons les anciens chèrbins et les stockons dans nos locaux.
Il s'agit bien sûr d'une technique coûteuse. Elle nécessite beaucoup d'heures de travail et sa pose est plus complexe qu'avec des ardoises naturelles classiques. Malheureusement, nous devons constater que cette méthode est en train de disparaître et qu'il n'y a presque plus de nouvelles toitures posées avec des chèrbins. Dommage, car cette technique fait
partie du patrimoine culturel de notre région. C'est vraiment un style régional.”
Formation continue
Comme les Toitures Lesenfants Michel réalisent souvent des travaux très spécialisés sur des bâtiments protégés, les frères Lesenfants accordent également une grande importance à la formation continue.
“J'ai moi-même suivi une formation sur le travail du plomb, une formation sur la réglementation applicable aux travaux sur des bâtiments classés et bien d'autres encore", poursuit Thomas Lesenfants.
“Nous veillons également à ce que nos travailleurs suivent régulièrement des formations pour qu'ils puissent se perfectionner dans leur métier. En effet, de nombreuses connaissances sur les techniques anciennes sont menacées de disparaître.
Ainsi, j'organise régulièrement avec mon frère des formations internes pour nos employés. Nous utilisons un système de financement proposé par Constructiv pour cela. Constructiv paie une partie de leur salaire journalier pour cette journée de formation. Mon frère et moi avons également suivi une formation pour devenir 'tuteur ou mentor', ce qui nous permet d'être partiellement indemnisés pour ces formations. Cela nous donne la liberté de former notre personnel sans que cela nous coûte une fortune. Nous donnons la partie théorique dans notre salle de conférence, puis nous
VIDÉO CHÈRBINS
nous mettons au travail dans l'atelier pour la partie pratique. Je rédige toujours un cours sur papier pour la formation interne, de sorte que les travailleurs disposent d'un document qu'ils peuvent emporter chez eux.
Je pense qu'il est très important de proposer ces formations. Nous avons beaucoup de mal à trouver du personnel. Lorsque nous recrutons quelqu'un, il s'agit toujours de jeunes qui n'ont aucune expérience dans le secteur de la couverture. Ils ont donc besoin de ces formations pour améliorer leur travail. Bien sûr, nous leur faisons suivre de nombreuses formations externes (désamiantage, premiers secours, etc.), mais nous essayons de leur enseigner les spécificités techniques du travail en interne. Etant donné que nous sommes spécialisés dans la restauration du patrimoine, c'est vraiment indispensable.”
Evolution
“Beaucoup de choses ont changé dans la construction et dans le secteur de la toiture ces dernières années. Les exigences en matière d'isolation, l'étanchéité à l'air, l'évolution du secteur des toitures plates... tout change si vite que l'on est obligé de se spécialiser. Eh bien, nous nous sommes pleinement spécialisés dans la restauration du patrimoine et je n'ai jamais regretté ce choix une seule seconde”, conclut Thomas Lesenfants.
Plus d’infos? www.toitures-lesenfants.be
Via ce code QR, vous pouvez regarder une vidéo de Cultura Europa, une asbl dont l'objectif est de promouvoir le patrimoine wallon, de préserver et de transmettre les connaissances aux générations futures.
Bien que la vidéo semble un peu datée, les chèrbins et les techniques de pose y sont expliqués et montrés en détail. https://www.youtube.com/ watch?v=04Gw3HdykEg&ab_channel=CulturaEuropa
Ballade à velo le long de toitures végétalisées remarquables
La météo était particulièrement favorable lors de cet événement le vendredi 20 septembre. Lors de la Journée de la Connaissance Professionnelle ‘Toitures végétalisées’, organisée par la ville d'Anvers en collaboration avec 'De Vijfde Gevel', les participants sont partis en petits groupes, à vélo, à la découverte de plusieurs toitures végétalisées remarquables de la ville. L'événement s'est ensuite poursuivi par une session plénière intéressante et un cocktail de réseautage sur le toit de l'Antwerp Management School (AMS).
Les toitures d'Anvers abritent de véritables merveilles verdoyantes, que les participants au tour des toitures à vélo ont pu découvrir. Après l'accueil en début de matinée, ils ont été répartis en petits groupes pour entreprendre
une agréable excursion à vélo en compagnie d'un guide cycliste. A chaque étape, le maître d'ouvrage, l'architecte, le paysagiste et/ou le promoteur immobilier leur ont donné des explications professionnelles sur la toiture en question.
De magnifiques paysages à découvrir à vélo
Répartis en 9 petits groupes, les participants ont parcouru la ville à vélo et découvert des toitures publiques et privées multifonctionnelles, dont certaines avaient été exceptionnellement
ouvertes à l'occasion de cette Journée de la Connaissance Professionnelle. Certaines servent de poumons verts à la ville, offrant à leurs propriétaires fraîcheur et tranquillité, tandis que d'autres sont exploitées pour la culture de fruits et légumes en plein cœur d'une métropole effervescente.
Ce fut une expérience inoubliable, baignée de soleil, et le retour des participants a été extrêmement positif, avec des adjectifs tels que « surprenant », « inspirant » et « inédit ».
Le message sous-jacent était clair : les toitures fonctionnelles sont une valeur ajoutée pour tous les habitants de la ville. Notre pays compte en effet un grand nombre de toitures « noires » inutilisées, alors qu'il existe de multiples possibilités pour les valoriser et leur attribuer une fonction rentable. Pourtant, de nombreuses villes et communes déploient des efforts considérables pour encourager les habitants à utiliser la Cinquième Façade comme toiture fonctionnelle. Anvers souhaite jouer un rôle de pionnier dans ce domaine. Sous l'égide des services d’Urbanisme, du Climat et de l'Environnement d'Anvers, plusieurs propriétaires privés et entreprises ont déjà réalisé des toitures fonctionnelles uniques, de magnifiques toitures végétalisées et des toitures à production agricole au cœur de cette métropole.
Friso Klapwijk Directeur Dakdokters Studio
Conférences et études de cas
Après un délicieux déjeuner sous forme de sandwiches, les invités ont pu assister à une séance plénière présentant diverses études de cas fascinantes et des conférences intéressantes.
« Quelle est la rentabilité d'une toiture végétalisée ? » a demandé l'architecte Friso Klapwijk, directeur de Dakdokters Studio. « Il ne suffit plus de simplement végétaliser les toits des bâtiments. Nous devons réfléchir à la manière d'intégrer ces espaces verts dans l'écosystème urbain. En tant qu'architecte, ma mission est de transformer les toitures inexploitées en espaces verts et multifonctionnels.
La question essentielle est donc de savoir pourquoi quelqu'un investirait dans une toiture végétalisée. La réponse est sans équivoque : parce que tout le monde en bénéficie, pas uniquement le propriétaire. Parfois cela se traduit par un 'rendement' mesurable, mais bien souvent, c'est aussi la qualité de vie et la santé qui en profitent. Une toiture verte et productive, c'est un accès au bonheur », déclare Friso Klapwijk. « Ce n'est pas une question d'argent, mais d'empathie. Car chaque habitant d'une ville a droit à un horizon. »
« Quelles sont les fonctions d'une toiture végétalisée en termes de confort et d'adaptation au climat, et comment créer une ambiance de jardin sur un
Wim Van Roosendael Responsable de l'environnement
Ville d'Anvers, Développement urbain, Environnement
Greet Nulens et Nora Danko Victor Dijkshoorn I CEO et fondateur de VIC Activating Landscaping
toit ? Nous nous concentrons principalement sur la réalisation concrète des projets. C'est parfois un défi, car la première question que le client se pose est : « Combien cela va-t-il coûter et où pouvons-nous économiser? » Le deuxième intervenant, Victor Dijkshoorn (PDG et fondateur de VIC Activating Landscaping), est régulièrement confronté à cette problématique. « Quelle sera l'utilité de notre nouvelle toiture végétalisée ? » est la dernière question à laquelle les gens pensent. Les possibilités d'aménagement dans un cadre urbain sont limitées, mais restent ouvertes à la discussion. »
« La transformation d'une toiture en toiture végétalisée nécessite un permis ainsi que la collaboration d'un architecte », explique Wim Van Roosendael, responsable de l'environnement pour la ville d'Anvers. « Si une demande respecte les principes d'un bon aménagement du territoire, elle peut également bénéficier de subventions. Dans le cadre de la conversion des toits noirs en toits végétalisés, notre ville souhaite établir un partenariat avec les propriétaires. »
Greet Nulens et Nora Danko, consultants en adaptation climatique à Anvers, ont donné plus de détails sur la subvention accordée par la ville d'Anvers. Pour elles, les toitures végétalisées et résistantes au climat peuvent toujours compter sur un
soutien financier si elles répondent à certains critères qui témoignent d'une approche bien réfléchie. « Nous voyons une évolution des toits à base de sédum vers des jardins complets et nous ne pouvons qu'encourager cette tendance. Pour maximiser la végétalisation et minimiser le pavage, il existe la prime de base. Une prime à l'eau supplémentaire peut être obtenue si un maximum d'eau peut être stocké dans la structure de la toiture végétale ou sous la surface de la terrasse.
Enfin, nous accordons une prime additionnelle pour la biodiversité lorsqu'une plantation riche et diversifiée a été mise en place. »
Apéro de réseautage et de clôture sur le toit
Après cette journée d'information enrichissante, les discussions ont pu se poursuivre lors de l'apéro de réseautage et de clôture, organisé – où ailleurs ? – sur le toit de l'Antwerp Management School (AMS).
l ' A B E E r e m e r c i e s e s m e m b r e s c o r r e s p o n d a n t s :
L'EPDM est au cœur de l'avenir durable de l'industrie de la construction
Le nouveau conseil d'administration de l'Association des producteurs de systèmes EPDM (VESP) travaillera dans les années à venir sur l'innovation, la durabilité et l'amélioration de la connaissance professionnelle et de la sensibilisation au produit dans le secteur, entre autres choses. Sous la houlette de la nouvelle présidente
Bieke De Langh, du secrétaire Bart van Beek et du trésorier Benno Nijenhuis (également président du groupe de travail sur les relations publiques), ils parleront de la qualité éprouvée des toitures en EPDM et de leurs propriétés spécifiques qui garantissent une application durable et circulaire.
La présidente Bieke De Langh est directrice commerciale de VM
Building Solutions Benelux. Avocate, elle a fait carrière en Allemagne dans le marketing et la vente. "Cela m'a permis d'acquérir une expérience précieuse en matière de direction d'équipes et de développement de plans stratégiques", explique-t-elle. "J'aimerais utiliser cette expertise au sein du VESP pour aider le secteur de la construction à devenir plus durable grâce aux applications EPDM en toiture et en façade.
Bart van Beek est ingénieur structurel et connaît l'EPDM depuis de nombreuses années. Il reprit en 1999 l'entreprise de son père Van Beek EPDM créée en 1972. En tant qu'ancien président du comité technique, il apporte avec lui des années d'expérience. "Mon père a été l'un des premiers à appliquer l'EPDM aux Pays-Bas. Depuis plus de 50 ans, l'EPDM est utilisé comme matériau de couverture sur les toits néerlandais et belges, entre autres. Ces toitures sont toujours étanches. Il n'est pas nécessaire de les remplacer, en théorie, la toiture peut être enlevée si nécessaire pour entrer dans un cycle de revalorisation."
Benno Nijenhuis, président et trésorier du groupe de travail sur les relations pu-
bliques, est actif dans le secteur depuis 17 ans en tant que directeur du marketing chez Carlisle. "L'avantage du VESP, c'est que nous représentons la quasi-totalité du secteur. Le VESP nous permet de représenter les intérêts du secteur indépendamment de nos entreprises. Nous sommes très heureux d'avoir une présidence belge. C'est la première fois en près de 30 ans d'existence que nous avons une présidence belge, alors que l'EPDM y est encore beaucoup plus utilisé sur les toitures qu'aux Pays-Bas.
Norme
Bieke De Langh : "Pour moi, l'EPDM est au cœur de l'avenir du secteur de la construction. Face aux défis auxquels nous sommes confrontés, tels que le changement climatique, l'espace de construction de plus en plus limité, les réglementations plus strictes, ... l'EPDM offre la solution durable, circulaire et à l'épreuve du temps qui est de plus en plus demandée dans le secteur de la construction. La toiture, et plus particulièrement l'EPDM, est donc idéalement placée pour accompagner les transitions sociales car elle peut être mise à contribution sous la forme de toitures vertes, jaunes, rouges, bleues, .... Espace vert, production d'énergie, espace social supplémentaire ou récupération d'eau, tout est possible sur le toit.
Nous veillerons également à ce que le niveau de transfert des connaissances sur l'EPDM et la formation des couvreurs restent très élevés, voire s'intensifient, afin de continuer à garantir des toitures étanches d'une durée de vie extrêmement longue.
Avec l'accent mis sur l'innovation et la durabilité, l'EPDM sur les toitures est la norme et nous continuerons à nous efforcer d'atteindre cet objectif".
"L'innovation ne signifie pas nécessairement le développement d'un nouveau produit, bien qu'il existe également des membranes blanches qui ont un effet positif sur l'effet d'îlot de chaleur. L’EPDM était déjà un précurseur et l'est encore aujourd'hui pour les toitures de demain", ajoute Benno Nijenhuis. Bart Van Beek : "L’EPDM est un matériau de haute qualité qui présente de nombreuses caractéristiques positives. Il a de nombreuses applications. Sur les toitures, comme étanchéité de façade et comme étanchéité de bassin. La circu-
larité et la rapidité de construction sont extrêmement importantes aujourd'hui et le deviendront de plus en plus. Cela semble nouveau, mais ce n'est pas différent d'il y a 50 ans. À l'époque, la longévité, la flexibilité, la sécurité (pas de flamme sur le toit) et la facilité de mise en œuvre étaient également des aspects importants. Il en sera de même à l'avenir."
Les comités
Les huit membres de la VESP ayant des filiales en Belgique et aux PaysBas n'ont pas changé depuis plusieurs années. "L'engagement des huit entreprises s'est accru", note Mme De Langh. Outre le comité technique, qui revêt une grande importance pour les membres, les comités des relations publiques et du lobbying sont également très actifs."
Bart Van Beek : "Nous sommes une association professionnelle très soudée et l'ambiance au sein du groupe est bonne et constructive. C'est une bonne chose, car l'EPDM en toiture devient de plus en plus intéressant. Il suffit de penser aux toitures multifonctionnelles et à nos systèmes amovibles. Nous entretenons des contacts étroits avec les organismes de formation aux Pays-Bas et en Belgique et veillons à ce que nos solutions soient également reprises dans la nouvelle directive professionnelle sur les systèmes de toitures fermées et dans les services d'information de Buildwise.
Les exigences de plus en plus élevées, les réglementations plus strictes, etc. font que les détails et les performances mesurées sont d'une importance capitale.
Rapports et documents
Trois documents contenant des informations intéressantes sur le traitement et les propriétés de l'EPDM vont paraître prochainement. Benno Nijenhuis : "Nous nous réjouissons de la publication prochaine du Guide professionnel pour les systèmes de toitures fermées. Nos solutions à base d'EPDM y sont détaillées. "
En outre, un rapport détaillé a été rédigé par le bureau indépendant BDA sur les tests de fixation par induction. Bart Van Beek : "Ce rapport décrit la méthode et le contrôle du travail et confirme la simplicité de ce système. L'amovibilité s'intègre parfaitement dans le concept de construction circulaire."
Bieke De Langh : "Enfin, une nouvelle étude sur la durée de vie montre que la durée de vie de l'EPDM est nettement supérieure aux 50 ans connus. Cette étude n'est pas encore totalement achevée, mais nous fournirons bientôt au marché des informations détaillées à ce sujet.
Formation et entrée
Le plan quinquennal de Geert-Jan Vogels, le précédent président de la VESP, s'étend
de 2020 à 2025. Sur cette base, des fondations solides ont été jetées, sur lesquelles le conseil d'administration actuel se réjouit de continuer à construire. Bieke De Langh : "Nous sommes confrontés à d'énormes défis dans le secteur de la construction. L'EPDM offre une solution circulaire et l'une des plus durables. Nous allons le faire savoir à toutes les parties prenantes."
Benno Nijenhuis : "Nous devons construire 100 000 logements par an. Cet objectif ne peut plus être atteint de manière traditionnelle. C'est pourquoi nous voyons de plus en plus d'éléments de construction et même des maisons entières être produits dans des usines. Dans un hall d'usine, on ne travaille pas avec des flammes nues, c'est pourquoi on utilise beaucoup d'EPDM pour les toits plats." Bart Van Beek : "La pénurie de main-d'œuvre et les jeunes qui préfèrent ne plus faire de travaux lourds jouent en faveur de l'application de l'EPDM. La nouvelle génération veut faire les choses différemment et nous devons y répondre. L'EPDM a de bonnes références. Il se transforme facilement et nos valeurs d'analyse du cycle de vie (ACV) et d'EPD sont également excellentes." Bieke De Langh : "La Belgique connaît également une pénurie croissante de main-d'œuvre. Tous les membres s'engagent donc à former, à soutenir et à guider.
La VESP veille à ce que les apprentis maîtrisent le travail avec l'EPDM. En Belgique, nous le faisons par le biais de formations internes dispensées par les membres et par Embuild, et aux PaysBas par le biais d'organismes de formation tels que Kiwa BDA et Tectum. Bart Van Beek : "Chaque année, nous formons plusieurs milliers de couvreurs. Les entreprises constatent qu'en travaillant avec l'EPDM, elles réduisent considérablement les coûts de défaillance de leurs opérations. "Le couvreur bien formé est le meilleur ambassadeur de notre produit et c'est ainsi que nous maintenons la qualité de l'installation à un niveau élevé", ajoute Mme De Langh.
La nouvelle direction de VESP : de gauche à droite : Bart van Beek, Bieke De Lang et Benno Nijenhuis.
Roofers découvrent la production de Connecton à Sprimont
Il y a de fortes chances que les crochets pour tuiles et ardoises que vous utilisez au quotidien soient fabriqués par l’entreprise belge Connecton. En effet, Connecton est le leader mondial sur le marché des systèmes de fixation pour les revêtements de façades et de toitures. A la mi-novembre, Roofers a organisé une visite de l’usine Connecton à Sprimont, attirant de nombreux intéressés !
De nombreux couvreurs se souviennent probablement du nom Yvens Decroupet. C’était l’ancien nom de Connecton. En 2012, Yvens Decroupet a été rachetée par le groupe Roussel, basé en Flandre occidentale, qui a ensuite décidé de changer de nom.
La production reste dans le bassin de la Meuse
La production de Connecton (et auparavant d'Yvens Decroupet) est implantée dans la région liégeoise depuis plus de cent ans. Un choix évident, puisque l'industrie métallurgique a prospéré durant
des décennies dans la région liégeoise et que l'acier, ainsi que le cuivre, constituent les principales matières premières de Connecton. Après la reprise par le groupe Roussel, ce dernier a donc décidé de maintenir la production dans cette région.
Cependant, Connecton a depuis quelque temps mis en service un entrepôt ultramoderne et entièrement automatisé à Menin. Grâce au système de préparation des commandes automatisé, le traitement des commandes est désormais trois fois plus rapide qu'auparavant. Un atout non négligeable, sachant que Connecton livre dans 27 pays différents.
Un regard unique dans les coulisses
En principe, les portes de l'usine restent fermées aux étrangers, mais Embuild Roofers a pu organiser une visite guidée de l'usine de Sprimont. Le mardi 12 novembre, le mo -
ment était venu. Une vingtaine de membres d'Embuild Roofers ont pris une demi-journée de congé pour visiter l'usine.
Bien que Connecton soit un leader mondial dans le secteur des crochets pour tuiles et ardoises, l'entreprise est très fière de son identité belge. Ainsi, les visiteurs ont été accueillis avec une véritable friterie ! Nos entrepreneurs ne refusent bien sûr jamais une portion de frites, de fricadelle ou de hamburger, et personne n'a donc dû commencer la visite l'estomac vide.
Le directeur général Frederik Ardies a ensuite donné des explications sur l'histoire et la vision de l'entreprise. Une discussion animée s'est également engagée sur le choix entre la fixation des ardoises à l'aide de crochets ou de clous. La préférence pour l'une ou l'autre méthode semble surtout liée à la région, mais chaque couvreur a bien sûr son système favori. Il était inutile de présenter les produits Connecton, car tous les visiteurs étaient des couvreurs expérimentés, qui travaillent depuis de nombreuses années avec les crochets, les clous et les vis pour tuiles et ardoises de Connecton. Ils ne sont donc pas venus pour découvrir les produits eux-mêmes, mais plutôt pour voir
CONNECTON LANCE UNE PLATEFORME NUMÉRIQUE POUR LES
LIVRAISONS URGENTES EN 24 HEURES
Chaque professionnel l'a probablement déjà vécu : vous chargez la camionnette le soir pour commencer à travailler sur une nouvelle toiture le lendemain matin.... Vous vous rendez compte que vous avez oublié de commander les crochets d'ardoise, les clous ou les vis nécessaires.
Pour ces situations, il y a une bonne nouvelle ! Connecton a lancé au début de l'année une plateforme électronique qui permet de passer des livraisons urgentes. Le système ne vise pas à remplacer les grossistes, mais plutôt à offrir un service supplémentaire aux couvreurs qui ont rapidement besoin d'une petite quantité de fixations pour poursuivre leur travail.
Comment cela fonctionne-t-il ?
• Surfez sur www.connecton.be et créez un compte
• Passez votre commande dans le catalogue de plus de 2.000 produits
• Commandez avant 10h = livraison le jour ouvrable suivant à votre domicile, chez votre grossiste ou sur le chantier.
• La facturation se fait via votre grossiste habituel.
Frederik Ardies, directeur général de Connecton, a accueilli les couvreurs à Sprimont.
Embuild BEVADABEE, le directeur général adjoint
Lawrence Steen était présent.
comment et par qui ils sont fabriqués.
Tradition et technologie moderne
Cela est apparu clairement lors de la visite du hall de production. C'est là que des bobines gigantesques de fil de cuivre et d'acier inoxydable (jusqu'à 5 tonnes par bobine) sont transformées, sciées et revêtues. Les membres d'Embuild ont ainsi pu découvrir comment le fil de cuivre est laminé jusqu'à obtention de la bonne épaisseur, comment les crochets pour tuiles et ardoises sont façonnés mécaniquement et comment les compétences techniques des employés font toute la différence lors de la production et de l'emballage des produits.
De nombreuses lignes de production sont entièrement ou partiellement automatisées. Lorsqu'elles ne le sont pas, Connecton peut compter sur une équipe de techniciens expérimentés. Par exemple, la fabrication des caisses en bois traditionnelles, dans lesquelles les crochets d'ardoise sont livrés, reste toujours un processus manuel.
Il était également surprenant de constater que Connecton fabrique aussi des clous en aluminium ultralégers pour le marché britannique.
Une expérience unique
Les visiteurs se sont émerveillés devant la multitude de machines
Toiture & Façade fixations et accessoires
de transformation du métal et ont été impressionnés par le hall de production très animé. Pour eux, c'était une occasion unique de voir ce qu'implique la production des matériaux, mais les travailleurs de l'usine Connecton étaient aussi ravis de rencontrer les personnes qui utilisent leurs produits tous les jours. Tout le monde s'est donc réjoui, tant les entrepreneurs que le fabricant. Et c'est dans ce but que nous le faisons !
Pour
Connecton a offert des frites, des fricadelles et des hamburgers aux visiteurs et au personnel de l'entreprise.
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