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Alexander Dewulf
Président Techlink Linking Techniques
Une nouvelle année commence et nous sommes heureux de vous présenter le premier numéro de notre magazine Power+ de 2025. Le temps est aux bonnes résolutions; qu'elles soient pour vous, vos proches ou votre entreprise. L’année nouvelle La nouvelle année est également synonyme d'énergie renouvelée et de perspectives lumineuses. C’est en tous cas ce que vous souhaitent tant l’organe administratif que toute l’équipe de Techlink.
Nos perspectives économiques indiquent une baisse de 0,3 % du secteur de la construction et de l’installation dans sa totalité, pour la quatrième année consécutive. La demande de produits comme le sanitaire, le HVAC (pompes à chaleur), le matériel d’installation électrotechnique et d’éclairage est revenue là où nous l'avions laissée avant la pandémie. Mais avec ralentissement du secteur de la construction, les effets négatifs sur les prix (en particulier dans le domaine de l’énergie solaire) et l’augmentation des coûts causée par l’inflation, bon nombre d’entreprises de ces secteurs sont confrontées à une forte baisse de leurs bénéfices.
Bien que nous traversions actuellement une période difficile, les perspectives à long terme du secteur restent encourageantes. En cette époque où la durabilité est centrale et où la demande de solutions énergétiques renouvelables ne cesse de croître, les hommes et les femmes de métier de notre Écosystème des installations multifonctionnelles jouent un rôle crucial. Pour traverser cette période difficile, nous demandons aux nouveaux gouvernements régionaux et fédéral de prendre des mesures fortes pour stimuler la construction, la rénovation et l’investissement. Sans oublier que notre Écosystème vous offre l’opportunité de travailler pleinement en partenariat !
Techlink s'engage à vous fournir encore et toujours informations, des tendances et des idées précieuses qui peuvent vous aider dans notre secteur en évolution rapide. Notre fédération englobe des fabricants, des importateurs, des grossistes, des installateurs et des entreprises actives dans la maintenance technique, le traitement de l’énergie et des déchets. Notre priorité est de défendre les intérêts de chacun d'entre vous. Votre participation et vos retours sont essentiels pour notre succès.
12 ● Modifications du RGIE
Les modifications du chapitre 7.1: Lieux contenant une baignoire ou une douche, telles que publiées le 28/10/2024 au moniteur belge, entreront en vigueur à partir du 1/03/2025. Ce nouvel Arrêté royal comprend également de légers changements concernant les définitions des lieux accessibles au public, les exceptions relatives aux prises de courant, ainsi que quelques changements mineurs de formulation.
Les Embuild Foundation Awards ont été décernés au Hi ! Site à Grimbergen le 4/12/2024. Ces prix récompensent les entreprises de construction et d’installation qui soutiennent un projet à impact social. Parmi les lauréats, Klinkenberg s’est distinguée par sa passion et sa détermination, illustrées avec enthousiasme lors de la cérémonie.
3 ● Edito : Le networking au sein de Techlink : la garantie de votre réussite en 2025 !
6 ● Actualités : Remboursement simplifié des frais de recharge à domicile
8 ● Dossier technique : Réseaux à courant continu pour le PV, le stockage par batterie et les chargeurs de VE (partie 2)
RGIE
12 ● Modifications importantes du RGIE à partir de mars 2025
14 ● Brochure Techlink
Embuild
Avenue des Arts 20, 1000 Bruxelles embuild.be
Editeur responsable
Dirk De Wolf dirk.dewolf@techlink.be
Techlink asbl Excelsiorlaan 91, 1930 Zaventem T. +32 2 720 40 80 info@techlink.be • www.techlink.be
16 ● Lieux accessibles au public et socles de prise
18 ● Evénement : Embuild Foundation Awards
20 ● Marché du travail : Pénurie de collaborateurs dans le secteur de l’installation
24 ● Install Tomorrow Experience Day
27 ● Evénement : Belgian Solar Day
30 ● Pleins feux sur un membre : Enersol
Directeur général
Kris Van Dingenen kris.vandingenen@techlink.be
Publicité
Inge De Ridder • T. +32 53 80 87 47 inge.deridder@techlink.be
Périodicité • Tirage Trimestriel • 3.000 ex. NL / 2.000 ex. FR
Traduction
André Verkaeren, Metaphrasis bvba
30 ● Rapport de durabilité
Les rapports de durabilité (CSRD) représentent un outil de gestion essentiel pour aider les entreprises à anticiper les défis futurs. L’entreprise membre Enersol y voit également une opportunité pour les PME en quête de solutions durables. Consciente de son impact sur ses membres, Techlink soutient une approche sectorielle pour accompagner cette transition.
32 ● Evénement : Les ultimes développements dans la gestion énergétique
34 ● Visite de salon : Future Lighting
36 ● Le point de vue des parties politiques : Partie 3
40 ● Actualités : EuropeOn fête ses 70 ans
42 ● En bref
46 ● Productnews
Journaliste
Julien Semninckx
Rédaction & relecture
Sophie Lambert sophie.lambert@techlink.be
Mise en pages
Nikka Cuypers nikka.cuypers@embuild.be
Impression
Graphius
L’augmentation du nombre de voitures de société hybrides et électriques soulève des questions (para)fiscales et organisationnelles complexes quant au remboursement des frais d’électricité liés à la recharge de ces véhicules à domicile. Une nouvelle circulaire introduit (temporairement) une méthode de calcul pragmatique pour les employeurs, basée sur les tarifs de la CREG.
Remboursement des frais d’électricité pour la recharge à domicile
Les travailleurs disposant d’une voiture de société sont imposés sur la base d’un avantage de toute nature forfaitaire. L’octroi d’une carte carburant/carte de recharge supplémentaire n’a pas d’impact sur le montant de cet avantage.
Jusqu’à récemment, le ministre des Finances estimait que le remboursement de l’électricité consommée à domicile ne pouvait être assimilé à l’octroi d’une carte de recharge que sous les conditions suivantes :
● le travailleur dispose d’une voiture de société électrique ou hybride rechargeable ;
● le remboursement de l’électricité chargée à domicile est inclus dans une « car policy » ;
● le système de recharge est équipé d’un système de communication intelligent permettant à l’employeur de contrôler la consommation d’électricité ; et
● son remboursement est basé sur le coût réel de l’électricité.
Difficulté à calculer les coûts réels
La dernière condition s’est avérée difficile à respecter en raison de la complexité du calcul du coût réel de l’électricité pour les voitures de société chargées à domicile et des charges administratives qui en découlent. En effet, plusieurs facteurs doivent être pris en compte : tarif de jour et de nuit,
contrat d’énergie, panneaux solaires, batterie domestique, tarif capacitaire, etc.
La circulaire 2024/C/77 a été publiée le 5 décembre 2024 et apporte une solution temporaire. Si le remboursement sur base réelle reste le principe, un tarif forfaitaire basé sur les données de la CREG peut être utilisé entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2025. Une possibilité de prolongation a été prévue.
Chaque trimestre, un forfait maximum par kWh sera déterminé et publié par l’administration fiscale pour chaque Région. Ce forfait est basé sur le prix moyen de l’électricité commerciale. Ce calcul tient compte du prix de l’énergie, des coûts de réseau, des taxes, des suppléments et de la TVA. Pour le premier trimestre 2025, les montants maximaux par kWh sont les suivants :
● Région flamande : 28,22 eurocentime/kWh
● Région de Bruxelles-Capitale : 32,94 eurocentime/kWh
● Région wallonne : 32,56 eurocentime/kWh.
Les employeurs ont le choix suivant :
● Prendre en compte le domicile de leurs travailleurs, le montant maximum étant déterminé en fonction de la région où ils résident ; ou
● Utiliser le taux le plus bas des trois régions. Cette décision doit être
maintenue tout au long de l’année civile
L’ONSS a également confirmé qu’il appliquera la circulaire.
Souplesse pour les années précédentes
Concernant les frais d’électricité remboursés avant le 1er janvier 2025, l’administration fiscale fera preuve de souplesse en acceptant des remboursements de bonne foi, basés sur des données de la CREG. Un point est rassurant pour de nombreux employeurs qui utilisaient déjà cette méthode sans sécurité juridique.
Pour les opérateurs commerciaux actifs dans le « secteur des bornes de recharge »
En ce qui concerne la mesure de la quantité d’électricité consommée, il sera exigé que tout système nouvellement acquis, pris en leasing ou loué à partir du 1er janvier 2025, soit équipé d’un compteur en kWh répondant aux normes de précision imposées dans le protocole d’inspection. En d’autres termes, il doit s’agir d’un compteur « MID » avec une marge d’erreur de 2 % (classe B). Ce point peut constituer un atout commercial (/point d’attention).
AUTEURS:
Lien Leyssens & Jan Lein – Avocats au sein du cabinet Claeys & Engels
Le SPF Finances a clarifié les règles encadrant le remboursement des frais de recharge à domicile via le tarif de la CREG, apportant une plus grande sécurité juridique aux employeurs et aux travailleurs. Cette avancée réduit considérablement la charge administrative pour les entreprises et simplifie le processus de remboursement. Elle offre aussi de nouvelles opportunités aux installateurs d’infrastructures de recharge, qui pourront optimiser
les solutions intelligentes pour les travailleurs disposant d’une voiture de société électrique.
Depuis plusieurs années, Techlink réclamait une clarification du remboursement des frais de recharge à domicile. Ce progrès résulte des efforts conjoints des organisations patronales et d’une intervention parlementaire ciblée, permettant enfin d’aboutir à ce changement attendu.
Un nouvel arrêté royal (AR) fixera les mesures de prévention contre l’incendie et l’explosion auxquelles les immeubles de stationnement doivent satisfaire vis-à-vis des véhicules électriques. Conformément à cet arrêté, une analyse des risques devra être réalisée, accompagnée d’une évaluation des besoins fondée sur ‘les règles de bonne pratique en la matière’. En octobre 2023, Fireforum a publié la deuxième version du Code de bonne pratique (CBP) ‘Véhicules électriques dans les parkings’, reconnu comme la référence en Belgique.
Le CBP met l’accent sur la sécurité incendie des voitures électriques et hybrides rechargeables, ainsi que des infrastructures de recharge dans les parkings destinés à un usage normal. La version complète du CBP peut être téléchargée sur le site Internet de Fireforum (www.fireforum.be/fr).
Le futur AR part du principe que chaque parking doit être construit, aménagé, équipé, entretenu et exploité de manière à répondre à six objectifs essentiels en matière de sécurité incendie. Ceux-ci sont aussi repris dans le CBP :
1 le parking est compartimenté de manière ignifuge des autres parties du bâtiment et offre une stabilité suffisante en cas d’incendie ;
2 l’atmosphère ne peut jamais devenir explosive ;
3 le départ d’un incendie ou le début d’une situation dangereuse doit être communiqué dans les plus brefs délais à tous les occupants du parking et aux services de secours ;
4 la chaleur et la fumée d’un incendie ne constituent pas un danger pour les occupants du parking durant le temps nécessaire pour atteindre un endroit sûr ;
5 la chaleur et la fumée d’un incendie n’empêchent pas les pompiers d’intervenir en toute sécurité ; 6 après l’extinction de l’incendie, l’enlèvement et le suivi du véhicule électrique peuvent être réalisés sans mobiliser excessivement les pompiers en temps et en moyens.
SOURCE : Buildwise Magazine septembre-octobre 2024 : Véhicules électriques dans les parkings : quid de la sécurité incendie ? (pages 22-23), de J. Goovaerts et B. Vanbever.
Le partenariat RE/SOURCED s'efforce de réaliser une série de percées en vue d'applications élargies comme dans les immeubles à appartements ou sur d'autres sites où les utilisateurs collaborent à la transition énergétique.
Le courant alternatif (CA) a constitué le coeur de notre approvisionnement en électricité durant des décennies. La transition énergétique entraîne une explosion du nombre de panneaux solaires, de systèmes de stockage par batterie et de véhicules électriques, qui fonctionnent tous en courant continu (CC). Autrement dit il devient nécessaire de repenser notre distribution électrique pour optimiser l'efficacité énergétique. Dans le numéro de novembre de Power+, la première partie de cet article a mis en lumière le potentiel théorique des réseaux à courant continu (CC). Dans cette deuxième partie, nous mettons l'accent sur RE/ SOURCED, qui a mis en place en juin 2024 le premier réseau public à CC en Belgique. Ce projet, qui constitue une étape clé, offre un aperçu précieux des défis pratiques posés par cette technologie innovante.
RE/SOURCED
TRANSFO: DE L'ANCIENNE
CENTRALE ÉLECTRIQUE AU LABORATOIRE ÉNERGÉTIQUE VIVANT
RE/SOURCED est un projet situé à Zwevegem, subventionné par le programme européen Urban Innovative Actions. Il vise à créer un système énergétique circulaire, de taille moyenne et autosuffisant dans le cadre du réaménagement de l'ancienne centrale électrique au charbon Transfo. Ce site de 10 hectares qui accueille aujourd'hui des bureaux, des logements et des habitations sociales présente un profil de consommation d'énergie varié, un environnement
idéal pour réunir les habitants et les utilisateurs au sein d'un laboratoire énergétique vivant et communautaire. L'élément central de ce projet repose sur la conception et la mise en œuvre d'un micro-réseau à courant continu basse tension (LVDC), conçu pour optimiser la production, le stockage et la consommation d'énergie. Ce projet s’inscrit dans une démarche d’économie circulaire, mettant l’accent sur la réutilisation des matériaux, la rénovation et l’efficacité énergétique.
Innovation LE PREMIER RÉSEAU DE DISTRIBUTION À CC PUBLIC DE BELGIQUE
Avec la mise en œuvre du micro-réseau LVDC, le projet RE/SOURCED englobe un réseau dorsal (backbone) LVDC radial connecté au réseau public via un convertisseur AC/DC bidirectionnel central. Le terme “fait ici référence au fait qu'un réseau CA traditionnel est toujours présent. Il n'est donc pas nécessaire d'adapter tous les appareils à courant alternatif conventionnels, mais il est par contre possible d'exploiter les avantages de la production, de la consommation et du stockage en courant continu. À notre connaissance, ce projet de CC est le premier en Belgique à être géré par le gestionnaire du réseau de distribution local, à savoir Fluvius. Le choix du courant continu pour connecter
les sources d'énergie renouvelables distribuées et les systèmes de stockage offre des avantages significatifs en termes d'efficacité énergétique, puisque ce choix réduit les pertes de conversion et minimise l'utilisation des matériaux, tout en permettant une utilisation plus efficace des systèmes photovoltaïques et de stockage. L'énergie est principalement générée par plusieurs installations photovoltaïques (PV) et une centrale de cogénération, tandis que le stockage est facilité par une batterie stationnaire. La consommation directe de CC est utilisée pour les stations de recharge des véhicules électriques, tandis que l'énergie restante est soit consommée sur place, soit injectée dans le réseau public de courant alternatif. Un système central de gestion de l'énergie (EMS) surveille tous les flux d'énergie au sein du micro-réseau. En utilisant les données historiques et en temps réel, ainsi que les prévisions météorologiques, il est possible d'optimiser l'autoconsommation, l'auto-approvisionnement, la capacité d'accueil, l'écrêtement des pointes et les tarifs dynamiques..
EQUIPEMENTS DE SÉCURITÉ ET DE COMMUTATION
Tous ces avantages sont cependant contrebalancés par des défis pratiques liés à la conception et à la mise
en œuvre de tout microréseau en CC, avec un accent particulier sur les obstacles techniques, technologiques et opérationnels. Les équipements de sécurité et de commutation d'un réseau à CC présentent des obstacles considérables. Contrairement aux systèmes à CA, le CC ne présente pas de passage à zéro dans la forme du courant, de sorte qu'il n'y a pas d'extinction naturelle de l'arc électrique en cas de coupure. Il faut donc prévoir des dispositifs de protection complexes parce que l'interruption mécanique sans extinction naturelle de l'arc est difficile. De plus, les nombreux condensateurs des onduleurs font que le courant de court-circuit peut devenir très élevé. Ces dispositifs de protection sont appelés disjoncteurs à semi-conducteurs (SSCB) et fonctionnent sur la base de la technologie des semi-conducteurs. Ils ne contiennent pas de pièces mobiles, ce qui leur permet d'interrompre le courant électroniquement et donc plus rapidement, ce qui entraîne notamment une meilleure sélectivité du courant dans le réseau CC. Toutefois, ces solutions de protection du CC sont encore en phase de développement et restent peu disponibles sur le marché. Au cours de la phase d'appel d'offres de ce projet, aucun SSCB n'était disponible pour notre gamme de puissance. C'est la raison pour laquelle décision a été prise d'opter pour une sécurisation avec fusibles en CC. Cette méthode est tout aussi sûre mais elle ne permet pas de garantir la sélectivité dans le système de protection, de sorte qu'en cas de défaillance sur une ligne, d'autres lignes peuvent également être mises hors tension. En outre, les fusibles doivent évidemment être remplacés après toute coupure.
CORROSION
La mise à la terre et la gestion du réseau doivent également faire l'objet d'une attention particulière en raison du risque de courants de fuite corrosifs en CC et du comportement capacitif des réseaux en CC. En
Belgique, les réseaux de distribution résidentiels en CA utilisent un schéma de mise à la terre de type TT. Dans ce cas, le transformateur et l'utilisateur sont tous deux reliés à la terre et, en cas de défaillance, le courant circule à travers la terre jusqu'à la résistance. Un phénomène bien connu associé à ces courants continus de fuite est la corrosion des pièces métalliques, telles que l'armature des structures en béton et des canalisations. Ce problème peut être atténué en adoptant un réseau en TN-S. Il n'y a alors qu'une seule connexion à la terre au niveau de l'onduleur central et un conducteur PE est inclus dans l'alimentation électrique jusqu'à chaque consommateur. En cas de défaillance, le courant de fuite passe par le conducteur PE et non plus par la terre, ce qui réduit le risque de corrosion.
COMPORTEMENT CAPACITIF
Les condensateurs des onduleurs ont pour rôle de réduire l'ondulation de la tension générée lors du redressement. Il est important de noter que ces condensateurs restent chargés lorsque le réseau est débranché, ce qui signifie que l'installation peut ne pas être complètement hors tension. Cela peut entraîner des risques lors de la maintenance du réseau. Pour s'assurer que les condensateurs sont déchargés en toute sécurité avant le début de travaux, chaque ligne est équipée d'un interrupteur d'alimentation à trois positions - appelé « bleeder » en termes techniques - en début et en fin de ligne. Outre les positions traditionnelles « on » et « off », il existe une troisième position directement reliée à la terre. Dans cette position reliée à la terre, les condensateurs peuvent se décharger en toute sécurité dans la terre. Cette position de l'interrupteur neutralise également la tension résiduelle des lignes, garantissant ainsi un environnement de travail sécurisé.
ABSENCE DE DIRECTIVES TECHNIQUES
L’un des principaux défis est l’absence
de normes techniques et de sécurité pour les réseaux en CC. Plus particulièrement, les lignes directrices pour l'exploitation en toute sécurité d'un réseau en CC dans le RGIE sont très limitées. La norme néerlandaise NPR9090 fournit une base, mais elle n'a été publiée qu'en 2024. Seule la version préliminaire a pu être consultée comme source d’inspiration. Par ailleurs, certaines normes CEI fournissent des orientations. L'absence de niveau de tension standard pour les réseaux basse tension en CC constitue un problème majeur. Alors que pour le CCA, l'UE travaille avec 3x400V + N ou 3x230V, en matière de CC il n'y a pas de niveau de tension réglementé. Il existe cependant des valeurs indicatives conseillées sur lesquelles s'appuyer. Avec une tension de fonctionnement faible, le courant – et donc les pertes du réseau – sont élevés. avec une tension de fonctionnement élevée, tous les composants doivent être adaptés
à cette tension, ce qui entraîne des composants plus coûteux. En outre, la tension maximale en CC pour les installations basse tension est limitée à 1500V. Nous avons choisi une tension d’exploitation de 700 V, conformément à la norme IEC TR63282.
MANQUE D'EXPERTISE
Enfin, la disponibilité limitée des composants à courant continu et le manque général d’expertise parmi les entreprises d’installation et les concepteurs ont compliqué la mise en œuvre de ce projet pilote. La collaboration avec la société belge CE+T, qui possède des connaissances approfondies des applications en courant continu grâce à son expérience dans le secteur des UPS et des télécommunications, a néanmoins constitué une solution idéale pour relever ces défis.
Le résultat
Le projet RE/SOURCED a abouti à la
mise en place d’un réseau backbone en CC unipolaire, avec une tension nominale de 700 V, soutenu par un onduleur central de 500 kVA. Le système comprend quatre installations photovoltaïques d'une capacité totale de 400 kWp, un système de stockage sur batterie de deuxième vie (306 kWh), une unité de cogénération de 40 kWe et un parc de recharge pour véhicules électriques d'une capacité de 236 kW. La configuration de cette dorsale en CC sert de démonstrateur intégrant toutes les technologies renouvelables modernes. Ce projet offre une opportunité unique d’explorer tout le potentiel des microréseaux en CC. Elle fournira des données précieuses sur la transition vers des systèmes énergétiques urbains plus efficaces et durables.
De plus, le réseau en CC dispose d’une
station d’accueil (« docking station ») permettant aux entreprises de tester un large éventail d’applications en CC telles que les chargeurs rapides, les électrolyseurs, les systèmes d'onduleurs d'un nouveau type et même les dispositifs de sécurité sur un réseau en CC opérationnel. Cette plateforme représente une opportunité unique pour valider ces nouvelles technologies et applications dans des conditions réelles, favorisant ainsi l’innovation et le développement des solutions liées au CC. La station d'accueil peut fournir une tension continue variable, comprise entre 100 et 1000 VDC, avec une puissance maximale de 80 kW.
Lors de la prochaine phase, EELab/ Lemcko, en collaboration avec Fluvius, effectuera des tests de court-circuit sur le réseau à CC. Ces tests visent
à valider non seulement la fiabilité de la protection du réseau, mais aussi les nouvelles méthodes de calcul des courts-circuits dans les réseaux à CC. La norme actuelle pour les courants de court-circuit en CC, IEC 61660, ne prend pas en compte les composants électroniques, alors que c'est l'électronique de puissance qui influence de manière significative le comportement en matière de court-circuit. C'est pourquoi le Comité BEC T73 a développé une nouvelle méthode. Les résultats de ces tests permettront de valider cette méthode et, nous l’espérons, de contribuer à une future révision de la norme CEI 61660.
AUTEURS: Ward Ysebie, chercheur scientifique, et Hakim Azaioud, chercheur doctorant.
L’Arrêté royal du 3 octobre 2024 a été publié au Moniteur belge le 28 octobre 2024. Le chapitre 7.1. « Lieux contenant une baignoire ou une douche » a été mis en conformité avec les prescriptions de la norme internationale IEC 60364-7-701 Lowvoltage electrical installations – Part 7-701: Requirements for special installations or locations – locations containing a bath or shower. Les prescriptions relatives aux socles de prises ont également été modifiées, ainsi que plusieurs définitions. Les nouvelles règles entreront en vigueur le 1er mars 2025. Toutefois, des mesures transitoires sont prévues pour les projets dont les travaux sur site ont commencé avant le débuté avant cette date mais dont le contrôle de conformité interviendra après.
Modification des définitions
Une nouvelle définition du « Lieu accessible au public (local ou emplacement) » est introduite. Le propriétaire, le gestionnaire ou l’exploitant devra également préciser, dans le document des influences externes, les espaces concernés. Ainsi, il sera clairement indiqué où le degré de protection IPXX-D sera applicable aux enveloppes et où l’utilisation d’une serrure de sécurité sera obligatoire.
Modification des prescriptions relatives aux socles de prise
Les prescriptions en vigueur concernant les socles de prise (surtout conformes à la norme belge NBN C 61-112-1:2017 et seule la prise CEE 400V à usage spécifique peut s’en écarter dans les installations domestiques) sont trop strictes et ne sont pas adaptées à toutes les configurations. La hauteur d’installation des prises apparentes est également trop générale. Sur la base des problèmes présents dans la réglementation en vigueur, la réglementation sur les socles de prises a été entièrement revue afin de résoudre ces problèmes. Désormais, la hauteur d’installation relève du choix et du placement en fonction des influences externes. L’obligation de se conformer à la norme belge est limitée en termes d’application et de localisation. L’exception pour la prise CEE 400V a disparu et s’est généralisée.
Comme le montre cette figure, la corde autour de la paroi n’est plus seulement autorisée dans le plan horizontal (ce qui est actuellement le cas) mais aussi dans le plan vertical.
Le champ d’application a été précisé (pas pour les lavabos pour bébés, pas pour les baignoires/douches réglables-mobiles pour les traitements médicaux, etc.). Le lieu contenant une baignoire et/ou une douche ne coïncide plus avec les volumes, mais est délimité par le sol fini, le plan vertical se situant à 4 m à partir des arrivées d’eau fixes, et par un plan horizontal
situé à 3 m au-dessus du sol fini. Les parois fixes délimitent la pièce, et les portes et fenêtres dans ces parois sont censées être fermées (à l’exception des portes de douche qui font partie de la douche, qui sont censées être ouvertes) lors de la détermination du lieu.
De nouveaux termes et définitions ont été introduits tels que la cabine de douche multifonctions électriques, la paroi fixe, etc.
Ensuite, les volumes sont définis en fonction des niveaux d’accès les plus élevés et les plus bas. Les parois fixes délimitent les volumes, mais les portes et les fenêtres de ces murs sont à présent censées être ouvertes (à l’exception des portes de douche qui font partie de la douche, qui sont maintenant supposées fermées). Pour une douche, il reste à présent deux volumes, les volumes 0 et 1. Pour une baignoire, il reste trois volumes,
les volumes 0, 1 et 2. L’ancien volume 1bis sous la baignoire ou sous le bac de douche fait désormais partie du volume 1. Afin de clarifier les textes écrits pour déterminer les volumes et le lieu, de nombreuses figures ont été incluses dans l’AR, notamment :
Après la détermination des volumes, viennent les prescriptions relatives à la protection contre les chocs électriques. Celles-ci sont largement conformes aux prescriptions en vigueur, telles que l’exigence de raccordements de liaison équipotentielle supplémentaires, la protection des circuits alimentant le lieu avec un dispositif de protection à courant différentiel de max. 30 mA.
Bien entendu, lors du choix et de l’utilisation d’équipements électriques, les influences externes prédéterminées doivent toujours être prises en compte. Davantage d’équipements électriques seront autorisés dans les
volumes, de sorte que de nouveaux appareils et de nouvelles applications pourront également être installés conformément au RGIE. Il s’agit par exemple d’un panneau IR dans le volume 1 d’une douche, d’un WC de douche. Enfin, il est également déterminé quels canalisations électriques peuvent être placées, où et comment dans les différents volumes.
Cet AR permet de résoudre les problèmes pratiques liés aux prescriptions en vigueur en matière de prises de courant, mais également d’introduire de nouvelles applications dans les lieux contenant une baignoire et/ ou une douche.
VOLTA a organisé des soirées d’information sur cet AR à l’automne 2024 et a présenté aux participants tous les changements apportés au chapitre 7.1 : Lieux contenant une baignoire ou une douche, du RGIE.
L’édition de novembre de Power+ a clarifié les changements les plus importants apportés à la spécification révisée C1/107 de Synergrid sur les connexions basse tension. La révision de la prescription constitue un véritable tournant dans le secteur des réseaux de distribution et dans le monde du câble. Désormais, les types de câbles sans halogène EXGB et EAXGB sont également disponibles sur le marché et sont autorisés comme câbles de raccordement au réseau de distribution basse tension. En tant qu’utilisateur du réseau de distribution, vous pouvez utiliser ce câble sans halogène pour vous conformer à la sous-section 4.3.3.7 du RGIE dans un contexte spécifique ou vous pouvez utiliser le câble sans halogène comme solution universelle, et ce dès maintenant.
Ignacio Molina (Volta) a livré des explications sur les dernières mises à jour pour s’assurer que les installateurs électriques sont en phase avec les dernières normes du RGIE !
Avec l’évolution rapide des technologies et des tendances architecturales, les réglementations électriques doivent s’adapter en permanence pour garantir sécurité, praticité et conformité. Face à ces enjeux, Techlink propose un document synthétique destiné à guider les professionnels dans l’application de ces nouvelles régles. Celles-ci découlent de l’arrêté royal du 28 octobre 2024, qui modifie en profondeur le chapitre du RGIE dédié aux lieux contenant un bain ou une douche. Applicables à partir de mars 2025, ces dispositions modernisent les exigences pour mieux répondre aux besoins des installations actuelles.
Ces nouvelles réglementations sont le fruit de plusieurs évolutions du marché. Les innovations technologiques, comme les panneaux chauffants intégrés aux parois de douche, les miroirs connectés ou encore les éclairages et systèmes audio intégrés, ont nécessité des ajustements pour garantir leur installation sécurisée. De plus, des tendances architecturales comme les douches à l’italienne sans bac (avec une hauteur inférieure à 10 cm) ou les baignoires placées au centre de pièces atypiques, telles que des lofts, redéfinissent les limites des zones électriques traditionnelles.
Parmi les changements clés, la redéfinition des volumes de sécurité occupe une place importante. Les volumes 0 et 1 ont été modifiés pour prendre en compte les douches sans bac, et le volume 3 est remplacé par un concept élargi appelé « lieu ». Ce dernier englobe un rayon de 4 mètres autour de la baignoire ou de la douche, tout en respectant les limites physiques de la pièce.
Le document élaboré par Techlink met également en lumière les équipements électriques autorisés dans ces différentes zones. Enfin, le texte précise les cas où ces réglementations s’appliquent.
Techlink réaffirme son rôle de partenaire de choix pour les acteurs de l’électricité, en leur offrant les outils indispensables pour aborder cette transition avec sérénité et efficacité.
Cette année encore, votre fédération
Techlink, en collaboration avec Certinergie, a le plaisir de vous convier à une série de Roadshows exclusifs à travers la Wallonie sur les modifications du RGIE qui entreront en vigueur le 1er mars 2025. Une occasion unique de vous mettre à jour sur les nouvelles normes et de garantir la conformité de vos installations électriques !
Au programme :
● Les changements concernant les lieux avec bain et/ou douche
● Les évolutions des normes pour les lieux accessibles au public
● Les nouvelles exigences concernant les socles de prises de courant
● ... et bien plus encore !
Rejoignez-nous, près de chez vous :
● le 18 février avec Techlink Liège-Verviers: Embuild Verviers
– Avenue du Parc, 42 – 4650 Herve
● le 26 février avec Techlink Hainaut: Boulevard André Delvaux, 15 (4e étage) - 7000 Mons
● le 19 mars avec Techlink Luxem-
bourg: Rue Fleurie 2, 6800 Libramont-Chevig ny
Ne manquez pas cette chance de poser vos questions aux experts et de vous préparer pour la mise en œuvre des nouvelles réglementations. Pour les inscriptions, scannez le QR Code.
DES QUESTIONS ?
Contactez Simon Vanheuverzwijn via consult@techlink.be.
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Depuis la modification majeure du RGIE intervenue au 1er juin 2020, le point 4.2.2.3 fait référence à l’utilisation d’une serrure de sécurité sur les tableaux électriques situés dans les lieux accessibles au public. Cette serrure de sécurité a pour fonction d’empêcher les personnes non autorisées d’accéder à certaines installations électriques. Le problème était que le RGIE de 2020 ne proposait aucune définition précise de ce qu’est « un lieu accessible au public ». S’agissait-il d’un lieu où se trouvaient des personnes BA1, BA2 et/ou BA3 et où tous les autres espaces du bâtiment n’étaient accessibles qu’aux BA4/BA5 ? Ou s’agissait-il d’un lieu où seuls les visiteurs d’un bâtiment étaient admis admis, sans restriction pour le personnel interne ? À l’issue de nombreuses années de discussion, une décision vient enfin de tomber et les nouvelles modifications du RGIE, qui entreront en vigueur le 1er mars 2025, contiennent une nouvelle définition pour ces lieux.
Outil à main tel qu’une pince universelle.
Lieu accessible au public (local ou emplacement) : un lieu accessible à tous, sans autorisation préalable, que l’accès en soit permanent, temporaire ou subordonné à certaines conditions.
Concrètement, cela signifie que si un tableau électrique se trouve dans l’espace d’accueil d’une entreprise où officie le réceptionniste, ce tableau doit être muni d’une serrure de sécurité. Il en va de même d’un tableau électrique dans un complexe cinématographique, un musée ou, par
exemple, dans un parking à vélos accessible au public.
Une serrure de sécurité est donc est un dispositif qui ne peut PAS être ouvert à l’aide d’une clé universelle ou d’un outil à main. Un cadenas à chiffres est également considéré comme une clé universelle et n’est donc pas une serrure de sécurité.
Il existe toutefois quelques exceptions. En cas de panneau indiquant BT ou TBT, il n’est pas nécessaire d’installer une serrure de sécurité
dans un lieu accessible au public, à condition que :
● la serrure se trouve à une hauteur minimale de 2,5 m et que les éléments fixes situés à proximité ne donnent pas accès à la serrure ; ● un ou plusieurs cartas disposent d’un degré de protection d'au moins IPXX-b (< 12 mm). Ils doivent être montés de manière à ce que les parties actives ne puissent pas être touchées accidentellement lorsque la ou les portes sont ouvertes. Le démontage du carta ne doit être possible qu’à l'aide d’ou-
tils (clé fermée) ou d’une clé. ● le tableau électrique concerné est installé dans un local de service électrique (local BA4/BA5).
La nouvelle version contient également une autre nouveauté, à savoir que dorénavant le document relatif aux influences externes doit indiquer si le bâtiment comporte ou non des « lieux accessibles au public ». Cette information est essentielle car, dans tout lieu accessible au public accueillant plus de 50 personnes, il est obligatoire d’utiliser des câbles sans
halogène. Une mesure transitoire de deux ans est prévue pour les influences externes existantes dans les bâtiments. Cela signifie qu’à partir du 1er mars 2027 il y aura lieu d’indiquer sur toutes les influences extérieures s'il existe ou non des lieux accessibles au public dans le bâtiment.
La sous-section 5.3.5.2. de la nouvelle publication a été entièrement réécrite. Par défaut, elle indique que tous les socles de prise de courant doivent avoir un degré de protection de minimum IPXX-D (< 12 mm ). Plus encore, les socles de prise de courant d’une intensité de courant maximale de 16A et d’une tension maximale admissible de 250V doivent avoir un degré de protection IPXX-D (< 1 mm). De plus, les socles de prise de courant avec mise à la terre latérale ne peuvent plus être utilisés tant dans les installations domestiques que non domestiques.
Toute prise de courant doit rester IPXX-D mais quelques exceptions sont prévues pour le reste des exigences :
● les socles de prise de courant destinés exclusivement à alimenter
un ou plusieurs appareils électriques spécifiques (ex.: scie, système de ventilation) ;
● les socles de prise de courant placés dans ou sur des tableaux de répartition et de manœuvre ;
● le point de raccordement fixe pour l’alimentation électrique :
• de campings ;
• de marinas ;
• de véhicules ou remorques pour le transport routier pendant le stationnement ;
● les installations temporaires, mobiles ou déplaçables, y compris les conteneurs de chantier mobiles :
● les lieux de service électrique, notamment des locaux accessibles uniquement au personnel BA4/ BA5 ;
● les socles de prise de courant équipés d’un verrouillage mécanique ou électrique par lequel les parties actives de la prise sont mises hors tension après l’enlèvement du socle.
La distance minimale à laquelle les socles de prise de courant doivent être montés au-dessus de la surface du sol dans les zones sèches (≥ 0,25 m) et humides (≥ 0,15 m) a disparu dans cette nouvelle sous-section.
Dans le cas de projets ou travaux dont l’exécution sur site a débuté avant le 1er mars 2025 mais dont le contrôle de conformité intervient après cette date, l’utilisation de socles de prise de courant tels que décrits dans le RGIE du 1er juin 2020 reste autorisée. L’installateur qui souhaite faire usage de cette exception doit le mentionner lors de la demande d’agrément.
9000.
Embuild Foundation a décerné le 4 décembre des prix à quatre entreprises de construction et d’installation engagées dans une cause sociétale. Il s’agit de Durabrik pour ses Toontjeshuizen, de Besix Unitec pour De Gemeenschap, de Renotec pour Avalympics et Klinkenberg pour Live in Color. Les quatre lauréats reçoivent chacun 10 000 € pour poursuivre la mise en œuvre de leur projet. Une belle reconnaissance des initiatives sociétales, écologiques et culturelles, portées par le secteur de la construction et de l’installation.
Photo’s ©Gilles Van Damme
Embuild Foundation est une initiative d’Embuild visant à valoriser les entreprises de construction et d’installation qui soutiennent projets en faveur des personnes défavorisées. « Ces entreprises s’engagent pour les personnes en situation de handicap, pour des jeunes vulnérables et pour les réfugiés, bref pour les personnes en difficulté dans notre société », explique
NIKO DEMEESTER , CEO d’Embuild. En d’autres termes, les 20 entreprises ayant soumis un projet pour cette cérémonie de remise de prix illustrent la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), qui est bien plus qu’un simple engagement ponctuel, mais une véritable culture d’entreprise. La RSE n’est pas un « état » ou un « instantané », mais plutôt une culture.
de gauche à droite : Sophie Michalle (Live in Color Association), Suayip Milasli (Klinkenberg), Muriel Deflandre (Klinkenberg), Dirk De Wolf (Techlink), Catherine Meganck (Live in Color Association) et Sofie Lapière (Techlink).
Klinkenberg
Depuis plusieurs années, notre entreprise membre Klinkenberg accorde une importance particulière au sentiment d’appartenance et au bien-être de ses travailleurs, en particulier des jeunes. Comme c’est le
cas dans de nombreuses filières de la construction, le secteur de l’installation souffre d’une pénurie de jeunes talents. Lorsqu’une entreprise engage embauche des jeunes dynamiques et motivés, elle doit tout mettre en œuvre pour les fidéliser. « Chez Klinkenberg, nous avons mis en place un système de suivi spécifique de nos jeunes collaborateurs », explique MURIEL DEFLANDRE , Directrice RH. « Nous organisons des réunions mensuelles avec nos jeunes collaborateurs et leur chef d’équipe afin d’évaluer leur bien-être, d’identifier d’éventuelles difficultés et de recueillir leurs remarques ou suggestions. Grâce à ces réunions, nous pouvons reconnaître leurs compétences et valoriser leur travail. Deux fois par mois, nous les éloignons des chantiers pour une formation interne d’une journée dans notre centre ; cette formation est ciblée et très spécifique à nos métiers (par exemple, les types d’éclairage, les connexions des interrupteurs,
etc.). La deuxième journée est consacrée au service logistique, permettant aux participants d’acquérir une vision “externe” de l’entreprise en préparant le matériel et en apprenant le terme adéquat pour chaque composant ».
Depuis 2015, l’asbl liégeoise Live in Color s’engage en faveur de l’éducation et l’intégration des enfants, des jeunes et des familles de réfugiés ainsi que d’autres personnes issues de la diversité culturelle en difficulté. Depuis sa création, l’association a aidé plus d’un millier de personnes dans leur processus d’intégration à Liège en la Belgique francophone. À travers des formations, Klinkenberg soutient l’asbl Live in Color, qui œuvre pour l’insertion de personnes d’origine étrangère et a mis en place le programme « Jobdiversity » permettant aux jeunes réfugiés de se familiariser avec le monde du travail dans notre pays afin de mieux répondre aux besoins des employeurs.
« Nous collaborons efficacement depuis 2019 et cette initiative s’inscrit dans le cadre de notre engagement sociétal. Cette coopération nous permet de renforcer notre personnel formé en interne. Ce sont des jeunes qui ont été formés selon l’approche de Klinkenberg. Ils incarnent notre image, reflètent nos qualités et partagent nos valeurs », déclare SUAYIP MILASLI , CFO et gérant de Klinkenberg.
Parmi les huit lauréats figuraient également deux autres entreprises membres.
Chez AtriaTECH, l’engagement sociétal se traduit par un partenariat avec Good-4you. En quelques mots, la plateforme « MAGIC Kerst in het ziekenhuis » a été financée en collaboration avec Atriatech et Good-4you. Grâce à cette plateforme (et au soutien de sponsors externes), de nombreux jouets ont pu être achetés pour les enfants. De nombreux messages d’encouragement sont également envoyés via cette même plateforme.
Grâce à ses bénévoles, SPIE soutient des projets visant à une planète plus propre et une société plus solidaire, notamment le nettoyage des rivières et l’aide aux personnes en situation de handicap. Ces actions sont menées en partenariat avec Time-4Society.
Le secteur de la construction et de l’installation occupe une place essentielle dans notre économie et dans la transition énergétique. Pourtant, il fait face à à une pénurie structurelle de personnel qualifié. Selon les données d’Embuild, 30 % des métiers en tension concernent ce secteur. Dans cet article, nous analysons l’ampleur du problème, en identifions les causes principales et proposons des solutions concrètes. Une question centrale se pose : pourquoi les jeunes sont-ils trop peu nombreux à opter pour les filières techniques.
Les chiffres d’Embuild montrent que 30 % des métiers en pénurie en Flandre concernent le secteur de la construction et de l’installation. Il s’agit notamment des installateurs en électricité, chauffage, sanitaire et ventilation, ainsi que des techniciens spécialisés dans les pompes à chaleur et les panneaux solaires. Ce manque structurel complique le recrutement de personnel qualifié, alors que la demande augmente fortement avec la transition énergétique.
Le passage aux énergies renouvelables nécessite davantage d’installateurs pour les panneaux solaires, pompes à chaleur et bornes de recharge. La numérisation et la domotique rendent également ces métiers plus complexes. Les entreprises recherchent des profils avec des compétences techniques avancées et des
formations adaptées, mais l’offre reste limitée.
Les évolutions technologiques s’accélèrent : domotique, réseaux intelligents, installations à hydrogène, systèmes de pompes à chaleur sophistiqués. L’enseignement et les travailleurs doivent s’adapter rapidement à ces changements.
En résumé, le secteur a un besoin urgent de personnel qualifié, mais peine à recruter. L’une des raisons principales est connue : trop peu de jeunes choisissent les filières STIM et, par extension, les métiers de la construction et de l’installation.
Beaucoup de jeunes intéressés par
les STIM ne choisissent pas une formation technique. Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène : une image vieillissante du secteur, un manque de sensibilisation dans l’éducation et des stéréotypes sociaux. En effet, les filières techniques sont souvent perçues comme « difficiles » ou « moins prestigieuses » que les études universitaires.
Historiquement, de nombreux métiers techniques étaient associés à un travail physique dur et salissant. Pourtant, la réalité a évolué : la numérisation, la robotique et les technologies de pointe transforment ces professions. Malgré cela, l’image traditionnelle persiste. Parents et
étudiants perçoivent souvent les filières techniques comme offrant peu de débouchés. Une croyance qui pèse sur les choix des jeunes et de leur entourage.
Un autre problème se pose : le manque d’enseignants spécialisés en STIM. Les ingénieurs et techniciens qualifiés préfèrent travailler en entreprise, où les salaires et les conditions de travail sont souvent plus attractifs. Même lorsque les écoles parviennent à recruter des enseignants compétents, elles disposent rarement des budgets nécessaires pour investir dans des équipements modernes. Cela freine l’apprentissage des technologies les plus récentes.
Les jeunes manquent trop souvent de contact avec la réalité du terrain. Les stages, visites d’entreprises et clubs technologiques sont essentiels pour les sensibiliser aux STIM. Sans expérience concrète, l’enseignement reste trop théorique et échoue à susciter l’intérêt des élèves. Une immersion pratique et une vision réaliste du métier sont indispensables.
Le contenu pédagogique ne correspond souvent pas aux besoins des entreprises. L’évolution rapide des nouvelles technologies et solutions énergétiques contraste avec l’adaptation plus lente des programmes d’études. L’enseignement peine à suivre ces transformations, notamment dans le secteur de l’installation. En conséquence, les jeunes diplômés n’ont pas toujours les compétences actualisées et doivent souvent bénéficier d’une formation complète en entreprise pour être opérationnels.
Le secteur technique reste largement masculin. Malgré les campagnes visant à attirer plus de jeunes filles vers les filières techniques, leur présence demeure limitée, ce qui réduit le vivier de talents. De nombreuses filles s’intéressent aux STIM, mais elles sont insuffisamment encouragées et
trouvent peu de modèles féminins dans ces métiers
La pénurie de main-d’œuvre qualifiée a des conséquences économiques majeures et ralentit la transition énergétique. Les projets d’installation de panneaux solaires, bornes de recharge, éoliennes et pompes à chaleur sont souvent retardés, compromettant les objectifs climatiques. Sans techniciens qualifiés, la transition énergétique est impossible.
Pour de nombreuses entreprises d’installation, ce manque de personnel représente un frein à la croissance. Certaines commandes doivent être reportées, et si cette situation perdure, la Belgique pourrait perdre sa compétitivité face à des pays où l’enseignement technique est mieux adapté aux réalités du marché. De plus, le manque de main-d’œuvre qualifiée pourrait freiner l’innovation, faute de personnel disponible pour développer et mettre en œuvre de nouvelles solutions.
Le manque de personnel qualifié peut entraîner une baisse de la qualité et des risques en matière de sécurité. Des installations électriques défectueuses, des conduites de gaz mal posées ou une protection incendie insuffisante peuvent avoir de graves conséquences. Pour garantir qualité, durabilité et sécurité, des travailleurs bien formés sont indispensables.
Pour pallier cette pénurie, les pouvoirs publics, l’éducation et les entreprises doivent unir leurs efforts. Les STIM doivent être intégrées dès l’école primaire, en initiant les enfants à la robotique, la programmation et l’ingénierie de manière ludique. Cela leur permet de se familiariser avec la technologie et de comprendre que les métiers techniques sont créatifs et valorisants.
Un partenariat plus étroit entre les écoles, les entreprises et les institutions publiques est essentiel. Cela passe par :
● Des visites d’entreprises : pour montrer aux élèves comment les installateurs travaillent sur le terrain.
● Des ateliers et clubs technologiques : impression 3D, drones, électronique, etc.
● Des professeurs invités : pour présenter les métiers et les dernières innovations.
● Des projets collaboratifs : création d’une éolienne, construction d’une salle de classe écologique…
Cette approche permet aux jeunes d’explorer par eux-mêmes la diversité du secteur de l’installation et son rôle clé dans les défis futurs.
Pour mieux préparer les diplômés au marché du travail, l’enseignement doit s’adapter plus rapidement aux évolutions technologiques. Voici nos recommandations :
1 Apprentissage dual : alterner école et travail en entreprise pour un lien direct entre théorie et pratique.
2 Mise à jour des programmes : intégrer les dernières technologies (domotique, pompes à chaleur, hydrogène).
3 Collaboration avec les entreprises high-tech : stages, interventions d’experts et formations en entreprise pour enseignants et étudiants.
Sans enseignants bien formés et passionnés par les dernières innovations, il est difficile d’inspirer les jeunes. Les entreprises peuvent contribuer en :
● Détachant temporairement du personnel vers l’enseignement pour partager leur expertise.
● Organisant des stages intensifs pour les enseignants, afin de les familiariser avec les innovations récentes.
● Améliorant l’attractivité du métier d’enseignant en STIM, avec des compléments de salaire et des avantages spécifiques.
Une solution durable pour faire face à la pénurie repose sur l’élargissement du vivier de talents et une meilleure inclusion dans les métiers techniques. L’image du secteur doit évoluer afin d’attirer de nouveaux profils et rendre les modèles inspirants plus visibles. Pour cela, les écoles peuvent par exemple organiser des projets technologiques spécialement destinés aux filles, en mettant l’accent sur la conception, la créativité et la durabilité. De plus, les réseaux de femmes ingénieures et techniciennes jouent un rôle essentiel en servant de source d’inspiration et d’accompagnement pour les jeunes femmes qui envisagent une carrière dans ces domaines.
Les innovations numériques offrent des outils précieux pour moderniser la formation et la rendre plus attractive.
● Grâce à la réalité virtuelle (VR), les étudiants peuvent simuler des installations complexes sans nécessiter d’équipement physique, leur permettant ainsi de s’exercer en toute sécurité et d’acquérir une expérience précieuse avant d’entrer sur le terrain. .
● La Réalité augmentée (RA), quant à elle, facilite le travail des installateurs en leur fournissant des instructions en temps réel via des lunettes connectées, leur permettant également de consulter des experts à distance.
En réduisant les erreurs et en accélérant la formation, ces technologies s’adaptent parfaitement aux nouvelles générations et renforcent l’image du secteur en tant que domaine hightech et tourné vers l’avenir.
Si les entreprises ont un rôle clé à jouer, les politiques publiques doivent également être un moteur du change-
ment. Les autorités peuvent :
● stimuler les entreprises en accordant des subventions et des avantages fiscaux pour encourager la création de places de stage et de formations ;
● renforcer la coopération entre l’enseignement et le monde professionnel afin de faciliter la mise en place de projets collaboratifs et immersifs pour les étudiants ;
● moderniser des infrastructures STEM dans les écoles en finançant des laboratoires équipés des dernières technologies pour garantir une formation plus en phase avec les besoins du marché ;
● mener des campagnes de sensibilisation ciblées peuvent aider à redorer l’image des métiers de l’installation et de la construction auprès des jeunes, de leurs parents et des personnes en reconversion professionnelle.
Le changement est déjà en marche. Les autorités, les entreprises et les établissements d’enseignement unissent leurs forces pour moderniser les formations et attirer de nouveaux talents.
Toutefois, un effort collectif plus large reste indispensable.
● Au niveau de l’enseignement, l’intégration des STIM dès l’école primaire, la révision plus rapide des programmes d’études et l’intensification de l’apprentissage dual permettront de former des jeunes mieux préparés aux défis du marché du travail.
● Parallèlement, les entreprises doivent s’engager à investir davantage dans la formation continue des enseignants, l’accueil de stagiaires et l’amélioration de l’attractivité de ces métiers.
● Quant aux pouvoirs publics, ils doivent mettre en place des mesures incitatives pour faciliter ces collaborations et accélérer la transition vers un enseignement plus
en phase avec les besoins du secteur.
● Les organisations de la société civile et les médias jouent un rôle clé dans la valorisation des métiers techniques. Il est essentiel de promouvoir une image plus positive et réaliste de ces professions, en mettant en avant leur polyvalence, leur caractère innovant et leur rôle central dans la construction de l’avenir. Une meilleure représentation médiatique et des initiatives de sensibilisation bien ciblées contribueront à attirer davantage de talents et à changer les perceptions encore trop souvent dépassées.
Les jeunes et leurs parents doivent également prendre conscience que les métiers techniques ne sont pas un "plan B", mais bien des carrières d’avenir offrant des perspectives solides, des salaires compétitifs et l’opportunité de jouer un rôle central dans les transitions énergétique et numérique.
Si la pénurie de main-d’œuvre constitue une menace pour la croissance économique et la durabilité, elle peut également être un formidable levier d’innovation et de transformation. Plus le besoin est grand, plus l’urgence d’innover et de collaborer devient évidente.
Si nous parvenons à attirer et à former un nombre suffisant de talents qualifiés, le secteur de l’installation deviendra un vecteur puissant de prospérité, d’innovation et de solutions climatiques, contribuant ainsi à façonner un avenir plus durable et plus performant.
PLUS D’INFOS
Ce dossier est suivi par Wilfried De Greef, Education & Skills manager chez Techlink.
24 avril 2025 16h-19h Walibi
Notre secteur se mobilise pour la jeune génération. Joignez-vous à ces entrepreneurs inspirants et venez échanger avec eux lors d’un afterwork exclusif.
PARTICIPATION GRATUITE - INSCRIPTION OBLIGATOIRE
Pour faire face à la Guerre des Talents, l’un des plus grands défis de notre secteur, nous avons lancé en mars 2023 une grande campagne de sensibilisation numérique : Install Tomorrow. En 2025, nous passons à la vitesse supérieure avec un événement live spécialement dédié à la nouvelle génération. Les 24 et 25 avril, nous avons convié 2 000 élèves du 3e degré des filières techniques (électro, HVAC, sanitaire…), accompagnés de leurs enseignants, pour leur faire découvrir la diversité des opportunités et des technologies de notre secteur. 1 000 élèves francophones seront accueillis le jeudi 24 avril, et 1 000 élèves néerlandophones le vendredi 25 avril.
Une journée immersive et éducative
Avec l’Install Tomorrow Experience Day, nous proposons une version plus éducative d’Install Day, avec un espace privatisé de 2 000 m² organisé autour d’un parcours fixe où les élèves participeront à des démonstrations interactives, des ateliers pratiques et des simulations en réalité virtuelle. Chaque groupe scolaire visitera tous les stands interactifs des exposants et pourra participer à un quiz pour gagner de beaux prix individuels et collectifs. Après la visite obligatoire du salon (environ 1h30), les élèves pourront profiter du parc d’attractions pour se détendre et s’amuser.
« L’objectif est d’offrir à ces jeunes de 14 à 18 ans une expérience immersive et
SPONSORS
GOLD SPONSORS
● Velleman
● Vinci
SILVER SPONSORS
● Bosch Power Tools
● Facq
● Daikin
● SPIE
inspirante pour les aider à se projeter dans des carrières techniques promet teuses », explique CAROLE METZMACKER Marketing & Communication Manager de Techlink. « Nous souhaitons ainsi promouvoir ces métiers, encourager les inscriptions dans ces formations, réduire les risques d’abandon scolaire et créer des échanges enrichissants entre élèves et professionnels. »
Lors de cette journée, plusieurs ateliers captivants seront proposés: Présentation de la voiture solaire d’Innoptus : Découverte du célèbre véhicule de la Solar Team Belgium, un symbole d’innovation et de durabilité.
Ateliers pratiques : Activités interactives pour expérimenter les dernières technologies.
Simulations en réalité virtuelle : Immersion dans des environnements professionnels modernes.
Workshop CEMS : Une session dédiée aux enseignants pour comprendre les systèmes de gestion d’énergie.
Construction d’éoliennes miniatures : Apprendre en construisant des éoliennes à échelle réduite.
Circuit XL : Découvrir le fonctionnement des circuits électriques à travers des activités éducatives et amusantes.
Vélos-remorques thématiques : Pour tester les métiers de la rénovation durable grâce à des présentations interactives et des exercices pratiques.
VIP Tours à Walibi : Les élèves découvriront les coulisses techniques des attractions, un aperçu unique des métiers techniques.
Le choix de Walibi ne manquera pas d’impressionner les jeunes. Saviez-vous que la majorité des employés de Walibi sont formés dans des métiers techniques ? Ainsi, quelques 360 élèves par jour pourront profiter d’une visite VIP dans les coulisses techniques des attractions.
Sponsoriser Install Tomorrow Experience Day, c’est une opportunité efficace pour les entreprises de promouvoir leur marque tout en atteignant les étudiants du 3e degré dans une ambiance détendue. En tant que sponsor, vous bénéficiez d’une visibilité accrue auprès des participants, de
nos membres et des lecteurs de notre magazine. N’attendez plus et contactez-nous pour connaître nos offres de sponsoring! (→ events@techlink.be)
La nouvelle génération d’installateurs représente un groupe-cible essentiel pour notre secteur. En tant qu’exposant, vous pourrez:
● Présenter vos dernières innovations et technologies.
● Échanger librement avec 2 000 futurs professionnels motivés.
● Contribuer à renforcer l’attractivité des métiers techniques.
● Répondre activement à la Guerre des Talents et bâtir des ponts entre l’éducation et l’industrie.
Plusieurs entreprises ont d’ores et déjà confirmé leur participation : Bosch Power Tools, Caleffi, Facq, Viega, Begetube, Daikin, SPIE, Hager, Schneider Electric, Genetec, Vinci, Cebeo, Velleman et Fernox. Certains partenaires non commerciaux occupent également une place importante, comme Innoptus Solar Team, Gangmakers, Construcity et Volta.
Nous sommes convaincus que l’Install Tomorrow Experience Day sera une expérience unique, enrichissante et inoubliable pour les élèves, les familiarisant davantage avec les métiers et les technologies de notre secteur. Cet événement représente une occasion idéale pour les exposants de contribuer activement à la formation des talents de demain et, par conséquent, à la durabilité de notre secteur.
INTÉRESSÉ OU ENVIE D’EN SAVOIR PLUS ?
https://installtomorrow.be/fr/ experience-day/
E-mail : communication@techlink.be
24 & 25 avril 2025 Walibi
Augmentez votre visibilité auprès des jeunes et de leurs enseignants
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Présentez vos innovations dans un environnement interactif.
Réseautez avec d’autres professionnels du secteur et vos futurs collaborateurs.
INFOS ET PARTENARIATS: installtomorrow.be/fr/experience-day
Ils nous soutiennent déjà :
Le Belgian Solar Day, qui s'est tenu le 20 novembre dernier au nhow Brussels Bloom, a rassemblé les principaux acteurs du secteur de l’énergie solaire en Belgique. Organisé à l’initiative de Techlink, EDORA, PV-Vlaanderen et le Becquerel Institute, cet événement a offert une plateforme d’échange unique, permettant d’aborder les défis et perspectives de l’industrie photovoltaïque.
Carton plein et mission accomplie pour la dernière édition du Belgian Solar Day (BSD) du 20 novembre 2024. Entre analyses des marchés internationaux et innovations locales, la journée a été marquée par des échanges enrichissants et des présentations captivantes sur l’évolution du secteur photovoltaïque (PV).
La matinée a débuté par un état des lieux du PV à l’échelle internationale. Gaëtan Masson de Becquerel Institute a exploré les grandes tendances du secteur au niveau mondial, tandis que Jonathan Gorremans de SolarPower Europe a mis en lumière les dynamiques européennes. Ensuite, Arnaud Etienne, Sector Manager Renewables chez Techlink, a introduit la deuxième partie de matinée consacrée au marché photovoltaïque belge en évoquant plusieurs dossiers importants à suivre au niveau fédéral, tels que les évolutions fiscales qui impacteront le secteur, les enjeux relatifs aux prix de l’électricité, la pression accrue sur les réseaux électriques et les systèmes PV plug-in (ou « plug-and-play »). Les fédérations EDORA et PV Vlaanderen, ainsi que le régulateur bruxellois Brugel, ont poursuivi avec des analyses approfondies des évolu-
Sur cette photo, de gauche à droite : Bekay Chihi, (Brugel), Wannes Demarcke (PVVlaanderen), Arnaud Etienne (Techlink), Marion Bouchat (EDORA) et Björn Crul (le présentateur de la journée et modérateur).
tions régionales. Les interventions de la matinée ont souligné que le marché photovoltaïque évolue à des rythmes différents selon les régions, mais que la croissance reste constante et ne devrait pas ralentir dans les années à venir.
L’après-midi s’est articulée autour de deux sessions thématiques, permettant aux participants de choisir les sujets qui les intéressaient le plus. Ainsi, une partie du public du BSD a pu prendre connaissance des initiatives pour relancer l’activité de production photovoltaïque sur les territoires belge et européen. Ensuite, une table ronde modérée par le journaliste Björn Crul a rassemblé les principaux gestionnaires de réseaux de distribution (GRD) belges, FLUVIUS, ORES, RESA et SIBELGA, pour débattre des défis liés à l’intégration des installations PV dans les réseaux électriques. Lors de ce panel, les GRD ont partagé leurs visions sur les enjeux cruciaux liés à la transition énergétique. Les gestionnaires wallons et flamand ont ainsi expliqué leurs approches respectives concernant le tarif capacitaire, les prix dynamiques ou la tarification incitative basée sur le Time of Use. Ils ont ainsi pu échanger sur leurs attentes et leurs observations au
sujet des impacts de ces approches sur le comportement des utilisateurs du réseau. De son côté, le GRD SIBELGA a pu partager sa riche expérience du partage d’énergie en Région bruxelloise.
Parallèlement à ces sessions, des présentations sur les applications innovantes du PV ont mis en lumière des projets tels que l’agrivoltaïsme, le PV vertical tel que mis en pratique par Soltech, l’intérêt financier des hubs PV de recharge de véhicules électriques, ou encore l’optimisation de la production énergétique grâce au stockage thermique. Ces innovations témoignent de l’engagement du sec-
teur à relever les défis énergétiques actuels.
Le Belgian Solar Day a non seulement permis de dresser un bilan des avancées mais aussi d’ouvrir des perspectives prometteuses pour l’avenir de l’énergie solaire en Belgique. En rassemblant installateurs, industriels, gestionnaires du réseau, acteurs académiques et innovateurs, cet événement illustre l’importance d’une mobilisation collective pour accélérer la transition énergétique et poursuivre la croissance du secteur.
Comme mentionné par Arnaud Etienne lors de son discours de clôture de l’événement : « Le déploiement du photovoltaïque continue de progresser à bon rythme et progressera encore à l'avenir. Néanmoins, les défis restent nombreux. Le PV reste au cœur d'enjeux politiques et reste donc, pour le meilleur et pour le pire, dépendant des agendas politiques européens, nationaux et régionaux. Une fois encore, le Belgian Solar Day aura été une magnifique opportunité pour le secteur solaire de continuer de collaborer, de s’inspirer mutuellement, et de renforcer nos messages vers les décideurs politiques, à tous les niveaux. »
L'obligation de certification SER (RESCERT) pour les concepteurs et les installateurs de panneaux photovoltaïques dès le 1er juin 2025.
À compter du 1er juin 2025, en région wallonne, les concepteurs d’installations et les installateurs de panneaux photovoltaïques devront obligatoirement être certifiés SER pour exercer leur activité en conformité avec la réglementation en vigueur. Cette obligation marque une étape clé vers une professionnalisation accumulée du secteur des énergies renouvelables et vise à garantir des installations de haute qualité répondant aux normes techniques et environnementales.
Qu'est-ce que la certification SER ?
La certification SER (pour Système d’Energie Renouvelable) est un système de certification imposé par l’Union européenne, destiné aux professionnels dans le domaine des énergies renouvelables (dont le solaire photovoltaïque). Elle atteste de la compétence, de l'expertise et du respect des normes et des législations par les installateurs. En obtenant cette certification, les professionnels démontrent leur capacité à concevoir, installer et entretenir des systèmes photovoltaïques de manière efficace et sûre. Les trois régions belges agréent chacune leurs propres centres de formation. Mais le contenu des formations données aux professionnels est identique dans tous les centres, à la langue près. Un organisme unique a été mandaté par les trois régions, par marché public, pour la gestion des certificats belges: RESCert. Leur site Web www.rescert.be reprend notamment la liste des installateurs certifiés. Le certificat SER est valable sur tout le territoire belge et peut être reconnu dans les autres pays de l’UE.
Quels sont les objectifs stratégiques de cette obligation ?
Sécurité et fiabilité des installations : Une certification uniforme garantit que
les installations photovoltaïques répondent aux normes les plus élevées en matière de sécurité et de performance.
Protection des consommateurs : Les particuliers qui investissent dans le photovoltaïque bénéficieront d'une garantie de qualité d'installation, notamment concernant les risques de dysfonctionnements ou d'accidents.
Transition énergétique : En promouvant l'excellence dans le domaine, les autorités espèrent accélérer l'adoption de solutions renouvelables fiables et durables, contribuant ainsi aux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Professionnalisation du secteur : L'obligation de certification assure que seuls les professionnels qualifiés et formés pourront exercer légalement, ce qui élève le niveau général de compétence dans la filière.
Impact sur les professionnels du secteur:
Pour les installateurs de panneaux solaires photovoltaïques, cette obligation représente un défi et une opportunité. Les entreprises déjà actives dans ce domaine devront former leur personnel et mettre en conformité leurs pratiques pour obtenir la certification SER.
Une avancée pour tous :
L'obligation de certification SER à partir du 1er juin 2025 constitue une avancée majeure pour le secteur photovoltaïque. Elle permettra non seulement de renforcer la qualité et la sécurité des installations solaires, mais aussi de bâtir la confiance des consommateurs dans cette technologie clé pour la transition énergétique.Grâceà cette mesure, la filière photovoltaïque se prépare à un avenir où compétence et excellence seront les moteurs de son développement durable.
Certification Pompes à chaleur
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Bâtiment d’Enersol à Battice, un exemple en matière de durabilité
Dans un secteur de l’installation en pleine mutation, Enersol s’impose comme un acteur clé de la transition énergétique. En mettant en œuvre des solutions concrètes et innovantes, cette PME de Battice (Province de Liège) prouve que durabilité rime avec opportunités économiques et sociales. Rencontre avec Marc Gillet, Associé en charge des ventes et du marketing, pour découvrir comment Enersol a su faire du développement durable un pilier stratégique.
Des solutions durables au cœur de l’ADN d’Enersol
Depuis sa création il y a 20 ans, Enersol s’est démarquée par ses solutions bas carbone, allant des panneaux photovoltaïques aux bornes de recharge électriques, en passant par les batteries de stockage et les éoliennes. Cette stratégie, fondée sur l’autosuffisance énergétique, permet aujourd’hui à l’entreprise d’atteindre une autonomie énergétique de 75%.
« Nous ne dépendons du réseau qu’à hauteur de 25%. Cela se traduit par des économies substantielles, non seulement sur nos factures énergétiques, mais également en carburant grâce à notre flotte 100% électrique », explique
MARC GILLET
Le CSRD : une opportunité pour les
Avec les futures directives européennes telles que le CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) et
l’ESRS (European Sustainability Reporting Standards), Marc Gillet entrevoit un impact positif pour les PME du secteur de l’installation. « Ces normes vont obliger les entreprises à fournir des données chiffrées sur leurs performances ESG (Environnement, Social et Gouvernance). Pour nous, c’est une chance de nous positionner sur des marchés publics et privés qui favorisent les solutions durables. Cela pousse l’ensemble du secteur vers une transition énergétique inévitable et bénéfique », explique-t-il.
En octobre dernier, Enersol a organisé une table ronde avec ses parties prenantes (parmi lesquelles Techlink) pour explorer l’impact de ses activités en matière de développement durable. Cette initiative, intégrée à son projet de reporting conformément au CSRD, a permis de recueillir des idées inspirantes et d’identifier des pistes concrètes pour réduire encore ses impacts environnementaux et sociaux
tout en renforçant sa gouvernance. Enersol s’est aussi engagée dans un appel à projets pour l’accompagnement à la rédaction de son rapport de développement durable. Cet outil stratégique permettra à l’entreprise de mieux valoriser ses efforts environnementaux et sociétaux dans ses appels d’offres.
Enersol : 20 ans d’excellence et d’engagement dans la transition énergétique
Le 21 juin 2025, Enersol célébrera ses 20 ans d’existence, une étape marquante qui témoigne du chemin parcouru depuis 2005. Fondée avec la mission claire d’accompagner la transition énergétique des bâtiments privés et professionnels, Enersol s’est développée autour de quatre valeurs fondamentales: Passion pour l’énergie et l’innovation, Qualité comme garantie d’excellence, Innovation pour anticiper les défis énergétiques de demain et Durabilité pour un avenir respectueux de notre planète.
Depuis ses débuts, Enersol n’a cessé d’innover :
• 2005 : Création d’Enersol et premières installations de panneaux photovoltaïques.
• 2010 : Introduction des premières solutions de stockage d’énergie, une innovation clé pour maximiser l’autonomie énergétique.
• 2015 : Développement d’un portefeuille élargi incluant les pompes à chaleur, la production d’eau chaude et les systèmes de ventilation performants.
• 2020 : Lancement de solutions complètes pour la mobilité électrique, avec bornes de recharge et infrastructures adaptées.
• 2021 : Obtention d’une triple certification ISO (ISO 9001, ISO 14001, ISO 45001), confirmant son engagement envers la qualité, l’environnement, et la sécurité au travail.
• 2023 : Lancement du projet « PART-ENER » renforçant son engagement en matière de RSE.
• 2025 : Enersol fête ses 20 ans avec une équipe de 5 associés et 150 collaborateurs, dédiée à relever les défis de la transition énergétique.
Retrouvez l'interview de Marc Gillet en vidéo
Enersol a su relever les défis du développement durable en impliquant ses collaborateurs dans la gouvernance de l’entreprise via le projet « PART-ENER » (Participation Enersol), consacré lors des Techlink Awards 2024 dans la catégorie « Sustainable Management ».
« Nous avons mis en place un système de partage du capital, où 10% de l’entreprise sont détenus par nos employés. Cela assure une continuité, renforce leur engagement, et leur permet de bénéficier directement de la valeur créée. Ce projet est une étape importante dans bientôt 20 années d’investissement en matière RSE pour Enersol. Il concerne notamment l’inclusion sociale, la formation des travailleurs en matière de sécurité, d’écologie, les solutions en matière d’énergie renouvelable et l’utilisation durable de l'énergie », détaille Marc Gillet.
L’entreprise promeut également la collaboration au sein de la chaîne de valeur, travaillant main dans la main avec des partenaires tels qu’Embuild et AKT for Wallonia (anciennement UWE) pour structurer son approche durable.
Le recyclage est également un point central des activités d’Enersol : « Nous trions les panneaux, les cartons, les plastiques et autres déchets de chantier. Nos solutions intègrent aussi des batteries de seconde vie et visent un modèle d’autosuffisance énergétique basé sur des énergies renouvelables », ajoute Marc Gillet.
Le développement durable joue un rôle crucial dans l’attraction et la rétention des jeunes talents. « Nous avons constaté une amélioration de notre notoriété et une attraction renforcée auprès des jeunes talents. Travailler dans une entreprise qui donne du sens à ses actions est un critère déterminant pour les nouvelles générations.
Les jeunes veulent contribuer à un projet qui fait une différence », souligne Marc Gillet. Cet engagement se traduit par une meilleure rétention des collaborateurs et une plus grande motivation à travailler pour un avenir durable.
Pour Enersol, le développement durable va bien au-delà des économies financières. Les principaux avantages incluent :
● Une économie substantielle grâce à une autosuffisance énergétique de 75%.
● Une attraction renforcée pour les jeunes talents, en quête de sens dans leur travail.
● Une amélioration de la notoriété et de l’image de marque.
● Une compétitivité accrue dans les appels d’offres grâce à la mise en place de critères ESG.
« Les entreprises qui ignorent ces directives risquent de disparaître. Pour nous, ces exigences représentent une opportunité de nous positionner comme leader dans un marché en pleine transformation », conclut Marc Gillet.
Pour Marc Gillet, l’avenir du secteur de l’installation repose sur des solutions renouvelables et innovantes. « Les opportunités sont gigantesques, qu’il s’agisse de l’isolation des bâtiments, des énergies renouvelables ou des infrastructures de recharge. Nous avons une génération entière de travail devant nous », estime-t-il. « Enersol est prête à relever les défis que posent les nouvelles directives européennes comme le CSRD, en évoluant dans un environnement où la durabilité devient une norme incontournable. Avec notre équipe de 150 collaborateurs, nous continuerons à faire de l’innovation durable le moteur de notre croissance. »
Le jeudi 23 janvier, Techlink a exploré comment les technologies énergétiques intelligentes, les tarifs dynamiques et le Vehicle-to-Grid peuvent transformer la gestion de l’énergie. L’événement OStuTech – une collaboration entre Volta, Buildwise et EELab/Lemcko – qui s’est déroulé à Living Tomorrow (Vilvorde) visait à présenter des solutions pratiques pour une utilisation plus efficace de l’énergie.
aux exigences actuelles et anticiper celles de demain.
Le projet OStuTech vise à répondre à ces défis en développant des connaissances et des solutions adaptées aux développeurs et installateurs. Son objectif est de leur permettre de proposer des installations énergétiques innovantes et durables, en tenant compte du nouveau paysage énergétique et des opportunités du marché. Le projet vise à encourager et à faciliter l’adoption de techniques plus durables et rentables via des formations, mais aussi l’analyse et l’élaboration d’études de cas génériques, et la mise à jour des ressources au moyen d’informations en ligne. Les résultats attendus sont notamment l’augmentation du nombre de professionnels capables de naviguer dans ce paysage énergétique en mutation et l’augmentation du nombre d’installations connectées qui sont ainsi contrôlées plus efficacement et qui s’intègrent de manière plus optimale dans le paysage énergétique global.
Situation OStuTech
Du côté des particuliers et des PME, la demande de contrôle des coûts énergétiques ne cesse de croître. Les fabricants et installateurs de systèmes électriques et de chauffage doivent relever un défi de taille : intégrer dans leur offre de nouvelles technologies telles que les pompes à chaleur, les véhicules électriques et les compteurs numériques. Ces évolutions s’inscrivent un paysage énergétique en pleine mutation, avec des aspects spécifiques au niveau de la structure tarifaire tels que le tarif de capacité et les prix dynamiques de l’énergie. Dans ce contexte, les acteurs du secteur, installateurs compris, doivent s’adapter rapidement pour répondre
STRUCTURE TARIFAIRE
WARD YSEBIE et TOON VANHOVE d’EELab/Lemcko ont partagé leurs expertises sur les structures tarifaires intelligentes.
Un SGE (système de gestion de l’énergie) de qualité prend en compte les factures d’électricité et optimise les périodes de consommation et d’injection en fonction des coûts et des prix du marché. Son rôle est en premier lieu de maximiser l’autoconsommation car l’énergie autoproduite est jusqu’à 10 fois moins chère que l’énergie provenant du réseau, car
elle exonère des coûts de réseau et des prélèvements. En outre, un SGE peut abaisser le pic mensuel, un élément crucial étant donné que les coûts de réseau augmenteront de plus de 30 % en 2025 en raison d’investissements massifs dans les infrastructures. En utilisant des contrats dynamiques avec tarifs horaires, un bon SGE sera donc en mesure de réduire considérablement les factures d’électricité, même en l’absence de production solaire. Les meilleurs systèmes combinent déjà toutes ces stratégies pour gérer efficacement l’énergie et réduire les coûts. Cette solution est souvent accessible sans investissements lourds via le contrôle intelligent des appareils existants tels que
les pompes à chaleur ou les véhicules électriques. Enfin, un SGE offre la possibilité de s’appuyer sur la flexibilité pour soutenir le réseau, notamment par le biais de services de flexibilité et de marchés de déséquilibre. Ce point sera approfondi lors du prochain événement OStuTech.
EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE : LA PIÈCE MANQUANTE DU PUZZLE
TIM GOOSSENS, consultant en technologie chez Volta, a abordé lors de l’événement OStuTech l’impact du délestage (curtailment) et le rôle clé des tarifs dynamiques à ce sujet. Les technologies intelligentes jouent un rôle crucial dans la transition énergétique.
Une salle comble ! C’est une évidence, tout le monde travaille sur la transition énergétique, comme le démontre le public très diversifié (installateurs, autorités, écoles, etc.).
Une transition énergétique réussie nécessite une bonne adéquation entre offre et demande. C’est à ce niveau que le projet OStuTech peut jouer un rôle utile en rendant possible et abordable cette adéquation entre demande croissante d’électricité, d’une part, et variabilité croissante de l’énergie disponible (renouvelable), de l’autre.
SMART READINESS INDICATOR (SRI) ET SYSTÈME DE GESTION ÉNERGÉTIQUE (EMS): UNE COMBINAISON PARFAITE ?
PETER D'HERDT (Buildwise) a expliqué comment le SRI et le SGE vont main dans la main. En effet, les principales caractéristiques d’un SGE, à savoir l’optimisation de l’utilisation
de l’énergie et l’analyse des données et des informations, sont des critères pris en compte par le SRI. Si le SRI est introduit en Belgique, le processus de sensibilisation augmentera certainement la demande pour de tels systèmes. Le SRI n’apporte toutefois aucune indication sur les coûts et bénéfices. L'utilisation correcte et optimale des SGE dans la pratique reste cruciale pour en exploiter réellement le potentiel.
LE VEHICLE-TO-GRID, QU’ESTCE QUE C’EST DANS LA RÉALITÉ ?
BART VANNOPPEN , conseiller en technologie chez Volta, nous a présenté les résultats de cas pratiques et montré comment les véhicules jouent un rôle dans la gestion de l’énergie.
Bart : « Je suis heureux d’avoir eu l’occasion de me lancer dans la recharge bidirectionnelle à la maison. Ma maison sert de cas d’étude pour ce projet. L’objectif est d’examiner les possibilités techniques, d’identifier les étapes clés et leurs implications inévitables. mais aussi de voir quels sont les goulets d’étranglement et de communiquer avec le secteur et les autorités pour exposer les problèmes et pouvoir trouver des solutions. »
La troisième édition de Future Lighting a eu lieu les 20 et 21 novembre 2024. Ce salon organisé à Gorinchem est un événement de niche pour l’industrie de l’éclairage aux PaysBas et en Flandre. Les visiteurs y découvrent des exposants ainsi qu’un programme de formation de deux jours, comprenant des discussions approfondies sur les tendances actuelles de l’éclairage.
Cette année, Future Lighting a mis l’accent sur l’efficacité énergétique, les systèmes d’éclairage intelligents et les matériaux durables.
Deux scènes principales structuraient l’événement : la « Science Stage » et l’« Innovation Stage ».
La Science Stage, ou scène scientifique, avait pour objectif le partage et l’acquisition de connaissances, tant sur la qualité de la lumière que sur celle d’un système d’éclairage dans son ensemble. Des experts ont pris la parole sur le thème « light beyond LED », abordant la fonction de la lumière et son effet sur les personnes et l’environnement.
Lors de son intervention, la conceptrice d’éclairage belge SABINE DE SCHUTTER (Studio De Schutter, Berlin) a partagé sa vision de l’éclairage circulaire dans le cadre du projet européen CREACULT COOP SHAPETHE-LIGHT, en collaboration avec le Laboratorium voor Lichttechnologie (KU Leuven) et Groen Licht Vlaanderen.
Sabine De Schutter y voit une opportunité majeure pour les architectes, les architectes d’intérieur et les concepteurs d’éclairage, leur permettant de poser un regard critique sur les produits qu’ils utilisent. « Comment tel produit fonctionne-t-il ? Comment est-il construit ? Et surtout : comment peut-il être démonté et réparé ? » Bien que de nombreuses questions subsistent, elle demeure optimiste quant à l’avenir. « Je pense qu’il s’agit surtout d’une opportunité pour les installateurs de se positionner différemment sur le marché. En outre, certains fabricants proposent déjà des kits qui facilitent l’adaptation de l’éclairage. Le marché de l’éclairage circulaire est en pleine expansion et représente une opportunité majeure pour ceux qui l’anticipent et s’y adaptent dès à présent », conclut Sabine.
De nombreux experts ont échangé sur les derniers développements technologiques.
↑ Nous nous dirigeons vers un avenir circulaire, où la conception de l’éclairage joue un rôle clé dans la création d’une architecture durable et sa mise en valeur. C’est ce qui ressort de l’intervention de Sabine De Schutter.
L’Innovation Stage, ou scène de l’innovation, était consacrée aux présentations de produits innovants des membres de la NLA (Nederlandse Licht
Associatie), de Techniek Nederland et de certains Premium Partners. Nous avons découvert comment les technologies dernier cri contribuent à des solutions d’éclairage plus durables.
Il est clair que la conception de l’éclairage circulaire gagne du terrain dans l’industrie. De nombreux fabricants adoptent des pratiques durables en remplaçant les luminaires existants par des solutions prêtes à l’emploi ou en développant des modules qui peuvent être facilement adaptés. Par exemple, les sources lumineuses peuvent être remplacées par des alternatives offrant une intensité lumineuse, un contrôle de l’éclairage ou une optique optimisés, tout en conservant l’infrastructure existante. Les systèmes d’éclairage deviennent aussi de plus en plus modulaires, ce qui permet non seulement aux installateurs mais aussi aux utilisateurs finaux d’adapter facilement leurs solutions d’éclairage et de prolonger ainsi la durée de vie des luminaires. Cette évolution met en lumière l’importance de l’innovation et de la flexibilité
Avec le début de l’année et de nouveaux (futurs) gouvernements régionaux et fédéraux, c’est aussi la période des bonnes résolutions. Qu’en est-il au niveau des partis politiques, se trouvant dans la majorité ou dans l’opposition, lorsqu’il s’agit d’évoquer leurs priorités pour se préparer à la transition énergétique, et plus particulièrement en période de grands froids ? Petit tour de table exclusif
Techlink…
Dans son mémorandum, Techlink a défini les priorités pour notre secteur, structurées autour de trois axes : Décarboniser - DécentraliserDigitaliser.
Notre secteur veut relever le défi de la transition énergétique, mais ne peut le faire seul. Les gouvernements doivent jouer leur rôle dans cette ambition, non pas par des mesures incohérentes à court terme, mais avec une politique énergétique audacieuse et ambitieuse sur le long terme.
Préparation à la transition énergétique et anticipation des défis hivernaux. Telle est notre thématique proposée à différents partis politiques au travers d’une question simple :
Il n’existe pas une solution multiusage mais plutôt une boite à outils. Dans certains cas, des renforcements du réseau permettront d’acheminer de plus grandes tensions électriques et de répondre aux pics de consommation hivernaux (ou les pics de production estivaux). Dans d’autres, l’usage de gaz renouvelables et de chaudières thermiques permettront de fournir des appoints à certains logements ou réseaux de chaleur de manière à soulager les pompes à chaleur lors des épisodes de grands froids. Que ce soit pour les pics de consommation ou de production, le stockage par batterie de manière à différer la consommation permettra d’écrêter les pics.
tégeant les ménages les plus vulnérables contre la précarité énergétique.
Quelles mesures votre parti propose-t-il pour favoriser la gestion intelligente des réseaux électriques face aux pics de consommation hivernaux ?
Le PS propose de renforcer les infrastructures pour des réseaux électriques intelligents, de favoriser le stockage d’énergie renouvelable et d’inciter la consommation flexible quand elle est possible. Le PS soutient le développement de communautés d’énergie locales et le renforcement des investissements publics pour améliorer la résilience du réseau face aux pics hivernaux, tout en pro-
Nous proposons d’accélérer l’installation des compteurs communicants et de permettre aux consommateurs d’estimer leur consommation électrique en temps réel, non pas en KWh mais en euros. Nous souhaitons renforcer les tarifs différenciés en fonction de l’heure de la journée et ce dans un maximum de composantes (production, transport, distribution) pour inciter les consommateurs changer leurs habitudes mais aussi pour renforcer l’intérêt d’investir dans des équipements domotiques et intelligents (qui s’activent ou se désactivent automatiquement) ou dans une borne de recharge de voiture électrique bidirectionnelle (qui permet au véhicule d’alimenter le bâtiment en électricité).
La transition énergétique offre de belles perspectives pour notre indépendance énergétique et la baisse des coûts d’énergie. Néanmoins,
Light Now combine la conception minimaliste avec des matériaux durables et est facilement extensible avec des fonctions intelligentes. Bienvenue dans la maison du futur.
#ImprovingLives
elle pose de nouveaux défis à nos réseaux électriques (puissance, flexibilité de la production et de la consommation, stockage…). Sa réussite nécessite une meilleure coordination entre la production et la consommation d'électricité. Répondre à ces objectifs nécessite la formation d’une main d’œuvre aujourd’hui insuffisante, ainsi qu’une politique européenne d’accès aux matières premières et aux ressources matérielles. Enfin, il est essentiel que les différents acteurs et parties prenantes se parlent. Les écologistes ont mis en place des groupe de travail techniques en ce sens, notamment le groupe de travail puissance et compteurs communicants.
L'électricité doit être disponible à chaque seconde. C'est la mission la plus importante du gestionnaire de réseau et des producteurs. Il n'existe pas de solution miracle, mais un ensemble d'améliorations continues et progressives du système existant, qui fonctionne sans faille depuis 43 ans. Donc bravo à Elia et à ses prédécesseurs. La digitalisation, notamment des réseaux de distribution, se poursuit à plein régime, des batteries à grande échelle sont construites, et Elia améliore sa collaboration avec l’étranger (projet Picasso). Avec l’essor du compteur digital, des véhicules électriques et des pompes à chaleur, la prochaine étape sera de gérer intelligemment les consommateurs, qu’ils soient résidentiels ou issus du monde des entreprises. Nous continuons donc à miser sur l’innovation technologique, les modèles de marché et les nouveaux acteurs du secteur.
La gestion intelligente du réseau électrique nécessite un pilotage de
la demande, le stockage d’énergie et l’efficacité énergétique. Ces mesures permettent de compenser les fluctuations, d’aplanir les pics et d’éviter la surcharge du réseau, ce qui réduit les coûts énergétiques pour tous. Des incitations tarifaires intelligentes, de nouveaux modèles d'affaires et un marché de flexibilité convivial permettent d'exploiter au mieux la flexibilité de l'industrie, des véhicules électriques et des pompes à chaleur. Les communautés d’énergie et les coopératives citoyennes jouent également un rôle à cet égard. Un déploiement rapide des compteurs digitaux, une bonne gestion des données, une facilité d’utilisation et le respect de la vie privée sont essentiels dans ce contexte.
Outre des investissements dans le renforcement du réseau, nous allons miser sur les contrats d’énergie dynamiques. Ces contrats sont moins chers lorsqu’il y a une forte production d’énergie éolienne et solaire. Adopter une gestion plus consciente de votre consommation signifie donc non seulement une pression moindre sur le réseau, mais aussi une facture énergétique réduite. Il est essentiel de veiller à ce que tout le monde dispose d’un compteur digital et que chaque fournisseur propose la possibilité d’un contrat dynamique. Nous rendons également possible la souscription à plusieurs contrats d’électricité sur une seule connexion. Par exemple, vous pourrez allumer la pompe à chaleur en milieu de journée pendant les heures creuses, afin que votre espace de vie soit déjà chauffé lorsque vous rentrez chez vous.
La digitalisation, avec des outils comme les compteurs intelligents, est
cruciale pour gérer de manière plus efficace l’équilibre entre l’offre et la demande et pour lisser intelligemment les pics de consommation. Par ailleurs, nous souhaitons encourager la flexibilité grâce à la réponse à la demande et aux systèmes de batteries, tout en soutenant la production décentralisée d’énergie, comme les panneaux solaires. Les acteurs privés peuvent utiliser ces outils pour inciter financièrement les consommateurs à adopter une gestion intelligente de leur consommation. Pour les grands consommateurs, nous misons également sur une flexibilité accrue et une meilleure interconnexion avec les pays voisins afin de gérer les périodes de pointe (en hiver) de la manière la plus efficace possible.
Une gestion intelligente du réseau électrique est essentielle, non seulement pour éviter des investissements coûteux dans le réseau, mais aussi pour limiter la nécessité d'investir dans de nouvelles capacités de production. Le déploiement rapide des compteurs d’électricité digitaux est donc primordial. La recharge bidirectionnelle et optimisée des véhicules électriques, ainsi que la gestion intelligente des pompes à chaleur, doivent devenir la norme. Nous souhaitons rendre les contrats d’énergie dynamiques plus largement accessibles, afin que la consommation d’énergie puisse être alignée sur l’offre disponible à un moment donné. Les communautés d’énergie et le partage d’énergie sont des piliers importants de cette transition. Un élément clé dans tout cela est de minimiser les contraintes pour les consommateurs ; en pratique, la gestion doit être aussi automatisée que possible et se faire sans perte de confort, de manière à ce que les consommateurs d’énergie n’aient pas à s’en soucier en permanence.
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EuropeOn, l’homologue européen de Techlink, a célébré son 70e anniversaire au Cinéma Palace de Bruxelles le 20 novembre 2024.
L’événement a été marqué par la présentation du nouveau rapport sectoriel, intitulé « Electrical Contractors : problem solvers in a fast-changing Europe » et l’ouverture de l’exposition artistique « Electricity Meets Art », qui présentait des œuvres d’art commandées auprès d’artistes de créahmbxl.
Présentation des chiffres clés du secteur de l’électricité
L’événement a débuté avec le lancement du nouveau rapport sectoriel, « Electrical Contractors : problem solvers in a fast-changing Europe ». MARTIN BAILEY, membre du Conseil d’administration, et JULIE BEAUFILS , Secrétaire générale d’EuropeOn, ont présenté les principaux éléments du rapport. IIls ont mis en avant l’importance du secteur européen de l’installation électrotechnique, qui emploie actuellement 2,7 millions de professionnels, compte 420 000 entreprises et génère un chiffre d’affaires annuel de 300 milliards d’euros. Le secteur électrique affiche un taux de chômage quasi nul. Entamer une formation en électricité, c’est donc la sécurité de l’emploi !
EuropeOn est la voix européenne du secteur électrotechnique par excellence et Techlink est fière d’en faire partie ! « Les thématiques transfrontalières comme la reconnaissance accrue du mix d’électricité verte, la normalisation et la réglementation des données, la directive EPBD (sur la performance énergétique des bâtiments) ne peuvent être abordées uniquement au niveau national par les fédérations professionnelles. Une coopération européenne est essentielle. Grâce à notre adhésion à EuropeOn, nous influençons les décisions européennes », explique KRIS VAN DINGENEN , Directeur général de Techlink.
STEFAN MOSER (Directeur général à la DG Énergie, Commission européenne) a également participé à la discussion
sur le rapport et le rôle des électro-installateurs pour relever les défis actuels de l’Europe. Il a souligné le rôle central de l’électrification dans l’optimisation de l’efficacité énergétique des bâtiments, notamment dans le cadre de la directive EPBD, et la nécessité pour les États membres de transposer la révision de la directive EPBD de 2024 avant la fin du mois de mai 2026.
La soirée s’est poursuivie avec l’ouverture de la toute première exposition artistique « Electricity meets Art », présentant des œuvres d'art créées spécialement pour l'occasion par des artistes de créahmbxl. À partir de matériel électrique mis au rebut – fourni par Volta et Belga Solar, réseaux
les artistes ont créé des œuvres d’art inspirées de l’électricité, des réseaux de distribution et de la sécurité électrique.
Que serait une fête d’anniversaire sans discours de circonstances ? KIMMO HALLAMAA , le nouveau président élu, est revenu sur l’histoire d’EuropeOn et en a profité pour saluer ses anciens présidents. Techlink était également présente et a réalisé une brève interview de Kimmo.
EuropeOn vient de fêter ses 70 ans... Comment EuropeOn a-t-il évolué ces dernières années ? Et que nous réserve l’avenir ?
J’ai constaté qu’EuropeOn s’est professionnalisé dans sa gestion. L’or-
ganisation dispose désormais d’une stratégie plus claire, avec des plans stratégiques et d’action bien définis.Je constate également que les membres d'EuropeOn s'impliquent davantage, ce qui est formidable. Chaque fédération professionnelle nationale s’investit en déléguant, par exemple, des experts politiques ou techniques à nos réunions. Nous disposons également d’un réseau solide, capable de produire des résultats concrets, comme notre dernier rapport sectoriel.
En ce moment, le secteur de l’installation électrique prend de l’ampleur parce que l’électricité est une solution pour sauver le monde tel que nous le connaissons. Bien sûr, la production d’électricité doit devenir plus verte et plus durable. Mais il ne suffit pas
de la produire, il faut aussi la distribuer et l'utiliser de manière intelligente. Notre industrie est impliquée à chaque étape et EuropeOn fait un travail crucial pour s’assurer qu’il existe une réglementation suffisante pour accélérer l’électrification.
Quelles sont vos attentes en tant que nouveau président d’EuropeOn ? Et en quoi votre présidence diffère-t-elle de celle de Martin Bailey ?
Peu importe qui est le président, c’est une question de travail d’équipe. J’ai déjà siégé au conseil d’administration et Martin Bailey y restera à l’issue de son mandat, ce dont je me réjouis. Je suis également heureux qu’Emma Elheim Karlsson, qui était membre du comité de gestion ces trois dernières années, soit désormais vice-présidente. Nous avons déjà travaillé ensemble tous les trois au cours des trois dernières années, je dirais donc qu’il s’agit d’une continuation de la stratégie et des plans à long terme que nous avons élaborés.
L’essentiel n’est pas ce que je veux, mais ce qui est pertinent pour l’Europe et nos membres. Il ne s'agit pas d'un programme pour un homme ou une femme. Il est fondamental de travailler sur le long terme, car les défis que nous affrontons sont complexes et ne peuvent être résolus immédiatement, ni par l’industrie ni par les décideurs politiques. Nous avons besoin d’arguments solides, d’un contexte clair, de recherches scientifiques et de faits concrets pour favoriser une prise de conscience et un changement. C’est à cela que travaille EuropeOn et notre intention est de continuer sur cette voie.
Les invités ont vécu une soirée festive, rythmée par un art « électrisant », des échanges inspirants et des souvenirs partagés. Une manière idéale de célébrer les 70 ans d’EuropeOn. Et nous nous réjouissons d’en vivre encore bien d’autres !
Alors que 2024 touchait à sa fin, l’heure d’un final enjoué avait enfin sonné. Au menu : pulls de Noël (haut en couleurs), une ambiance conviviale et pleine d’humour entre collègues, le tout saupoudré d’une touche de magie de Noël et d’échange des traditionnels cadeaux. Chez Techlink, nous veillons à maintenir un équilibre sain entre plaisir et travail. Une belle initiative de Dirk De Wolf, Joris Van Bossche et Nathalie Kaniewski.
Power+ et Heat+ sont tellement plus que de simples magazines d’information. Ils sont des incontournables pour toutes celles et ceux qui veulent s’inspirer du monde de l’électrotechnique et de l’installation. Dans chaque numéro, nous plongeons dans les développements durables de notre secteur de l’installation. Nous sommes convaincus de la valeur de nos produits, de notre expertise et de notre créativité. Cette année encore, Techlink publiera huit magazines !
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Le 16 janvier, notre CEO Eric Piers a participé à l’événement de Nouvel An de Flux50 au Snowball à Harelbeke. Outre le discours de Melissa Depraetere, le programme incluait une keynote d’Inne Mertens (CEO de Sibelga) sur les défis de la transition énergétique, ainsi qu’un aperçu de 2025 présenté par Frederik Loeckx. L’hôtesse, Alexandra Vanhuyse, a quant à elle ouvert l’année avec son « Manifeste 2025 ».
L’événement a été clôturé par Melissa Depraetere, vice-première ministre flamande et ministre flamande du Logement, de l’Énergie et du Climat, du Tourisme et de la Jeunesse.
« L’année du renouveau ». Tel était le thème de l’événement de Nouvel An d’Embuild Flandre orientale à De Peignage à Eeklo, le 17 janvier. En 2025, nous ouvrons la voie au changement, aux nouvelles opportunités, au progrès et à la croissance !
Notre CEO, Eric Piers, a attentivement suivi le discours du ministre Matthias Diependaele avant d’échanger avec lui. Il n’est pas seulement le Ministreprésident flamand, mais aussi ministre de l’Innovation et de la Numérisation. Dans notre secteur, la technologie et l’innovation jouent un rôle central, mais restent malheureusement méconnues des jeunes. Or, ce qui est méconnu ne peut être apprécié. Et ce qui est inconnu ne peut être apprécié. Techlink intensifiera ses efforts
pour sensibiliser les jeunes à l’innovation et à l’attrait de notre secteur, notamment à travers la campagne Install Tomorrow.
Sympa de constater que des membres de Techlink étaient aussi présents !
Notre CEO, Eric Piers, et notre Managing Director, Kris Van Dingenen, ont pris part à la troisième mitemps du conseil d’administration, au restaurant
La Différence à Kooigem, le 22 janvier dernier. "Une soirée réussie : échanges enrichissants, plats savoureux et surtout, une ambiance chaleureuse
en compagnie de notre conseil d’administration. La nouvelle stratégie abordée par Techlink Flandre occidentale ouvre de belles perspectives pour cette nouvelle année." a résumé Vera Desauw, présidente de Techlink Flandre occidentale.
Techlink met volontiers ses membres à l’honneur, comme le montre une fois encore ce numéro de Power+.
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Light Now. Light up your world. Now.
Toute la technologie et le style de BTicino dans une solution facile à installer. BTicino, leader des infrastructures électriques et digitales, a le plaisir d’annoncer le lancement de Light Now, une nouvelle gamme d'interrupteurs, de prises et de plaques de finition conçue pour allier praticité, efficacité et fiabilité, tout en alliant des technologies innovantes et fonctionnalités intelligentes. Light Now est porté par un design minimaliste, épuré et intemporel et est composé à 50 % de matériaux recyclés, limitant l’impact environnemental. Light Now with Netatmo permet d'installer des interrupteurs sans fils connectés en utilisant la communication radio, pour la gestion intelligente au sein de systèmes neufs ou dans le cadre d'une rénovation. MyHome, le système domotique avancé de BTicino, est idéal pour les grands systèmes résidentiels neufs avec des fonctionnalités avancées, qui peuvent être configurées très facilement grâce à l'application Home+ Project. Les solutions utilisant les technologies Netatmo et MyHome permettent de suivre la consommation de la maison via smartphone, garantissant l’accès aux données et la gestion depuis n’importe quel endroit. Light Now a en outre une configuration intuitive et est compatible avec les assistants vocaux, ce qui en fait un choix idéal pour les installateurs et les clients, offrant une expérience utilisateur haut de gamme. www.bticino.com www.legrandgroup.com
Nouveau multimètre
EURO-INDEX élargit sa gamme d'instruments de mesure avec le Fluke 283 FC, un multimètre numérique True RMS d'une grande précision, parfaitement adapté aux installations photovoltaïques grâce à sa capacité à mesurer des tensions continues jusqu'à 1.500 V. Avec ses catégories de surtension CAT III 1.500 V et CAT IV 1.000 V, cet appareil garantit une sécurité maximale lors de mesures dans cette plage de tension. En plus de la tension continue, le Fluke 283 FC permet également de mesurer la tension alternative, la résistance, la capacité et la fréquence, ce qui en fait une solution polyvalente pour les installateurs et les techniciens de maintenance. Le Fluke 283 FC est équipé d'une mémoire interne et d'une horloge en temps réel, permettant d'enregistrer les valeurs mesurées avec indication de la date et de l'heure. Les utilisateurs peuvent facilement configurer la durée d'enregistrement et les intervalles pour la collecte automatique des données https://euro-index.be/fr/product/fluke-283-fc/
Les installations GTi de Spelsberg offrent depuis des années une solution fiable et flexible pour les applications industrielles. Leur conception modulaire et résistante aux éléments (IP65) garantit une protection optimale et une adaptabilité
aux environnements exigeants. Une solution pour chaque défi. Les installations GTi se distinguent par :
• Adaptabilité : Une personnalisation facile pour répondre aux besoins spécifiques de chaque projet.
• Durabilité : Matériaux renforcés de fibres de verre résistants à l'humidité, à la poussière et à la chaleur.
• Efficacité : Installation rapide et facile, réduisant le temps et les coûts.
Ces solutions polyvalentes sont utilisées, entre autres, dans des secteurs tels que la construction de machines, la production d'énergie et la gestion des bâtiments. Elles apportent une valeur ajoutée dans tous les environnements industriels, grâce à leur adaptabilité, leur durabilité et leur efficacité éprouvée.
www.spelsberg.be
Cette couleur absorbant la lumière sublime chaque espace, aussi bien dans les environnements résidentiels que commerciaux. Parallèlement, les installations apparentes gagnent en popularité avec le style industriel. Pourquoi choisir le noir ?
• Élégance & raffinement : Apporte une touche haut de gamme et une finition sophistiquée.
• Intemporalité : Reste pertinent dans tous les concepts de design et ne se démode jamais.
• Polyvalence : Se marie harmonieusement avec le bois, le béton, le métal ou le verre et s’intègre dans tous les intérieurs.
• Effet spatial : Crée de la profondeur et un jeu subtil d’ombre et de lumière.
• Minimalisme & modernité : Des éléments noirs apportent une esthétique puissante et épurée.
OBO BlackLine est le premier et le seul fournisseur de solutions complètes pour les installations apparentes en noir, incluant des systèmes de support et de guidage des câbles ainsi que des solutions de connexion et de fixation. Que ce soit pour un style rétro ou industriel, BlackLine garantit une esthétique cohérente qui s’intègre parfaitement à l’architecture contemporaine.
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*Toute décision de souscription doit se baser sur une analyse approfondie du Document d’Informations Clés, de la fiche produit et des conditions générales. Vous trouverez ces documents sur www.federale.be/fr/nova-invest-3y-2025. Plus d’infos sur federale.be Fédérale