Cette dépréciation est également exprimée concernant la construction de logement dans une partie du territoire initialement marquée par de nombreuses fermes et quelques châteaux. Ainsi cette appréciation esthétique n’est pas tant à l’échelle du bâti mais plutôt à sa conséquence à l’échelle territoriale. Cela démontre un certain attachement à un esprit des lieux que nous avons évoqué précédemment. Aussi cette valeur esthétique et territoriale se ressent dans les photographies prises sur Saint-Jean-le-Vieux et Bidart où le regard se porte sur une forme de beauté contemplative du paysage à grande échelle (147).
Une pratique qui génère des conflits d’appropriation du paysage L’appropriation physique et mentale du paysage, par ses réalités individuelles ou collective et naturellement génératrice de conflits d’usages. En effet, nous avons vu précédemment que le paysage possède une réelle valeur à être le support d’usages (professionnels comme de loisirs) ce qui lui confère une valeur utilitaire liée à des pratiques quotidiennes ou régulières. En effet si le paysage possède bien un paradoxe c’est celui de relever de pratiques d’appropriations communes et partagées parfois sur des espaces qui relèvent du domaine privé.
La pratique physique du paysage génère des conflits d’usages En ce qui concerne les cheminements quotidiens voire professionnels, les conflits d’usages des chemins sont assez significatifs notamment chez les agriculteurs. Un berger Donazahartare (interviewé SJLV8) qui transhume quotidiennement sur la commune de Saint-Jean-le-Vieux relatera les problèmes qu’il a rencontré avec des habitants de la commune qui se sentaient incommodés par l’usage.
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