EB : Parce que je me suis pas senti bien là-bas. Alors complètement irrationnel. Je sais même pas où est l’ESTIA sur la carte. Je saurai pas de l’expliquer avec des mots. Où alors je sais pas c’est de l’ordre du spirituel. En fait on a sûrement une très jolie vue sur les montagnes mais j’ai pas eu du coup cette perception-là. Et juste quand t’arrives sur le parking, c’est vraiment un lieu dortoir avec quelques résidences étudiantes et juste des gens qui viennent travailler. Et c’est un lieu mort. Malgré la vie des gens quotidiennement qui y passent, j’ai eu l’impression que c’est un lieu mort, qui s’y passe rien. Et puis c’était pas végétalisé. Les arbres avaient pas l’air vitalisé du tout. » Interviewé B3 – Extrait de narration lors de la cartographie
Le cheminement une pratique sociale et sensible du paysage L’expérience des marches groupées sur les deux communes a soulevé l’enjeu des cheminements comme moyen d’éveil et de transmission des paysages. En effet, certains entretiens avaient révélé une certaine culture du cheminement secret. Comment partager cette culture du cheminement et de l’approche sensible du paysage ? Qu’est-ce qu’il faut transmettre ? Cette pratique doit-elle faire l’objet d’une démarche de transmission et de partage spécifique ? Sont autant de questions qui se sont posées à l’occasion des marches exploratoires à Bidart et Saint-Jean-le-Vieux. Les chemins de découverte et chemins de l’introspection, des réalités distinguées ? Les chemins de la découverte et ceux de l’introspection peuvent être distingués. Ainsi en fonction des histoires et affectes de chacun, des territoires sont plus propices à la convivialité et d’autres à l’introspection. On viendra ici pour se ressourcer et là-bas pour faire découvrir. Que révèle cette dichotomie ? Une volonté de garder ces terrains secrets ? Ce n’est pas la raison évoquée lors de ces marches en particulier. Cette dichotomie révèlerait-elle une volonté de faire découvrir le territoire dans sa globalité par les différentes ambiances qu’on peut y trouver ? Sans doute qu’il y a des parcours qui permettent une appréhension globale de la commune par sa diversité et c’est comme cela que j’ai construit mes parcours. En effet, il semblerait qu’il y ait des parcours un peu « typique » sur chacune des commune, connus voire reconnus pour permettre de faire découvrir le territoire. 342