2014-2015
sommaire À SUIVRE ...
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SAVOUREZ ...
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TPFE PAYSAGE
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• LA FORMATION DES PAYSAGISTES • À BORDEAUX • LE TRAVAIL PERSONNEL DE FIN D'ÉTUDES (TPFE) • TPFE/ LES DIRECTEURS D'ÉTUDES ET LES MEMBRES DU JURY • TPFE PAYSAGE 2014/2015
PFE ARCHITECTURE
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• LA FORMATION DES ARCHITECTES • À BORDEAUX • LE PROJET DE FIN D'ÉTUDES (PFE) • PFE/ LES DIRECTEURS D'ÉTUDES ET LES MEMBRES DU JURY • PFE ARCHITECTURE 2014/2015
ANNEXES
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• INDEX • GLOSSAIRE • L'ENSAPBX EN CHIFFRES
ensap bordeaux • ( à suivre ... ) • diplômes architecture/paysage • 2014-2015
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à suivre … Pour la seconde année consécutive, l’ensapBx édite le catalogue « à suivre… », ouvrage présentant les travaux de fin d’études de ses jeunes diplômés. Une nouvelle génération d’architectes et de paysagistes arrive à maturité et le dernier exercice de leur formation est l’occasion pour eux d’exprimer la nature de leur engagement, leur regard sur le monde, leur volonté de l’améliorer. Ces jeunes professionnels sont d’abord porteurs de compétences, explicites et valorisables : • des connaissances diversifiées et une culture générale mobilisable dans la réflexion comme dans l’action ; • une capacité critique permettant de porter un regard sur ce qui est déjà là pour l’améliorer ; • une ouverture d’esprit sur ce que la différence peut nous apprendre, ce que d’autres disciplines, d’autres individus, d’autres cultures peuvent nous enseigner, en toute situation… ; • une capacité à élaborer une vision, ambitieuse et attentive au monde, nourrie de culture mais aussi de ce qui est donné, des gens, de la lumière, du temps qui passe ; • et bien sûr une capacité à faire, à bâtir, à transformer, depuis l’échelle du bâti jusqu’à celle du grand territoire, en sachant mobiliser l’énergie et la matière adaptées, en sachant convaincre, entraîner les autres, organiser l’action, le faire avec sérieux et le faire avec joie. Ces jeunes paysagistes et architectes, détenteurs d’un diplôme d’État, ont été formés pour mettre ces compétences au service d’une conviction : celle que la qualité architecturale, urbaine et paysagère est un bien social, économique, environnemental et culturel à haute valeur ajoutée. Où qu’ils aillent, quelles que soient leurs situations professionnelles futures, ils porteront cette aspiration à rendre plus accueillant et plus respectueux un cadre de vie appropriable par tous. Et au regard des évènements et transformations que connait actuellement notre monde, ils auront fort à faire. Car la spatialisation des activités humaines touche à tous les enjeux de notre temps : abriter le plus grand nombre, favoriser la citoyenneté et la gouvernance, accompagner la transition énergétique, développer la biodiversité, faire face aux phénomènes de sédentarisation et de migration des populations, intégrer les nouvelles technologies, organiser le partage des cultures et des connaissances… Ces jeunes diplômés sont en mesure d’aborder ces enjeux, de porter une exigence de qualité, de transmettre un désir d’architecture et de paysage, de transformer le monde avec un mélange heureux d’humilité et d’ambition. Encore une fois, ces jeunes sont « à suivre… », parce qu’ils portent en eux les germes du futur : un immense potentiel d’inventivité pour imaginer les architectures et les paysages de demain. Serge BRIFFAUD, Président du Conseil d’administration Luca LOTTI, Vice-Président du Conseil d’administration Martin CHÉNOT, Directeur
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savourez … Savourez ce moment qui n’appartient qu’à vous… Nous savourons aussi, avec fierté, le moment où cet ouvrage prend forme. Nous voyons se renforcer une constellation d’étoiles « à suivre » … Et nous allons vous suivre ! D’abord en faisant de vous les membres d’un annuaire attendu, celui des diplômés de l’ensapBx. Communauté d’esprits ouverts, réseau d’entraide et de partage, il fera le lien entre ceux qui font l’ensapBx depuis plus de 40 ans ! Ensuite en accompagnant ceux d’entre vous qui veulent porter un projet singulier, une démarche professionnelle innovante. Lauréate de l'Appel à projet national "soutien à la professionnalisation et à la création d’activités" lancé par le Ministère de la Culture et de la Communication, l'ensapBx souhaite dès le début 2016 mettre en œuvre l'incubateur architecture & paysage de la nouvelle région BordeauxAquitaine-Poitou-Charentes-Limousin. Lieu de ressources dédié à l’information, au conseil, à l’assistance et au suivi de vos projets, l’incubateur accompagnera l'émergence de nouvelles pratiques en architecture et paysage et stimulera le partage de vos expériences. Enfin en étant attentifs à vos parcours grâce à l’observatoire des débouchés qui sera en place dès cette année. C’est grâce à l’écoute de vos perspectives professionnelles que l’ensapBx renforcera la cohérence de son offre de formations. Merci à vous pour tout ce que vous avez apporté à l’ensapBx. Merci également à l'ensemble des enseignants qui vous ont accompagnés et soutenus avec talent et engagement dans vos parcours de formation ainsi qu’à l’équipe administrative qui a encadré avec patience et attention le quotidien de vos cursus. Bravo et bonne route !
Delphine GRAIL-DUMAS Directrice des formations, adjointe au directeur
L'équipe pédagogique et administrative de l'ensapBx adresse un GRAND BRAVO aux diplômés 2014-2015 en architecture et en paysage : ALI-OUALLA Myriame • ALPIRE RAMIREZ Nadia • AMEDE Kemi • AYRAULT Arzhel • BANTQUIN Julie • BAROUX Félix • BARSACQ Florie • BATS Aurélie • BELLOC Victor • BELY Agathe • BERGER Alice • BERGUEDIEU Lucie • BERNARD Arthur • BERSOU Marie-Charlotte • BINETEAU Anaïs • BONNEFOI Samuel • BORDERIE Romain • BORODINA Natalia • BOULET Etienne • BOUSQUET Olivier • BOUTAN Maïlys • BRET Mailys • BRETAUD Marie • BRICOGNE Almudena • BROCHARD Romain • BRUNET Nicolas • BUFFARD-MORET Guillaume • CAESAR Camille • CAMBON Anaëlle • CAMUS Diane • CARDINAUD Yoann • CAZAUBON Sylvain • CHAPELLE Julien • CHOLBI Mathilde • CLANIS Alexandre • COICAULT Manon • COMBEAU Manon • COROLLER Samuel • COSTA Natcha • COUTY JeanBaptiste • DANIEAU Aurélie • DE CHAUNAC Camille • DE PONTAUD Guillaume • DELAFOULHOUZE Boris • DELEUZE Emeline • DESMOULINS Emilie • DUFOURCQ Florie • DULONG Paul • EPARDEAU Emmanuelle • ETCHEGARAY Mickaël • FAUVERGUE Julie • FERRIS Philip • FOLLIC Mathieu • FONTAINE Adrien • FONTAINE Théo • FORAY Aurore • FORMOSO-SIABA Mathilde • GERGES Frank • GIGANT Sacha • GILLERON Margaux • GISPALOU Aurélie • GOIFFON Rémy • GONZALEZ FLEURENCE Elodie • GOUDEAU Sarah • GRATEAU Alexandre • GRAWITZ Nicolas • GUESDON Mélanie • HENRY Lise-Pauline • HOWA Marion • INCHAUSPE Pierre • ISERN Lionel • JACQUET Aurore • JALLERAT Yoan • JANNET Henri • JEANNINGROS Eliott • JUET Carole • KLUGSTERTZ Estelle • LABARCHEDE Manon • LACOSTE Romain • LAFONT Benjamin • LAJUS Justine • LARRAUFIE Guillaume • LASSUS Clément • LE BERRE Alice • LE COENT Estelle • LE DOZE Sonia • LE GAL Héléna • LE MORVAN Mathieu • LEFAIVRE Jon • LEFRANC Jérémy • LESSIRE Jany • LEURENT Paul • MACH Marion • MANSART Jules • MORENI Adrien • MOUTIER Edith • NGUYEN Trung-Phong • NIEZ Arthur • NOEL Suzie • PERRIN Adèle • PIQUEMAL Paul • QUENTIN DE GROMARD Edouard • QUIENNE Noémie • RAMEAU Sarah Jane • RENAUX Hélène • REPLAT Camille • REUZE Benoit • REY Dorian • RIEUBLANC Margot • ROLLAND Arnaud • SAS Laura • SEGONDY Jonathan • SERMANN Manon • SICRE Aurore • SIEUZAC Kevin • SOULEROT Brice • TOURGEMAN-BAYER Théophile • TYLER Charles • UKKOLA Ilona • VACHERON Antoine • VALLOIR Lucie • VAUDEL Anne • VELINOVA Kameliya • VIGNEAU Maxime • WESTMAN Maxime • ZANNIER Sandra • ZARROUK Samy
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( TPFE ) travail personnel de fin d’études
paysage
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paysage
014 la formation des paysagistes En France, la formation conduisant au diplôme d'Etat de paysagiste est dispensée par les deux écoles nationales supérieures d’architecture et de paysage (ENSAP) de Bordeaux et de Lille, qui relèvent du ministère de la culture et de la communication, l'école nationale supérieure du paysage de Versailles, sous la tutelle du ministère chargé de l'agriculture, et l'école nationale supérieure de la nature et du paysage de Blois qui relève du ministère chargé de l'enseignement supérieur et de la recherche. Les études de paysage ont fait l'objet d'une réforme qui a pris effet à compter à la rentrée 2015. Le diplôme de paysagiste DPLG en quatre ans, perdurera jusqu’en 2017 pour les étudiants entrés dans le cursus avant la réforme. Les études mènent désormais au diplôme d’Etat de paysagiste (DEP), conférant le grade de master. La formation comporte trois années d'enseignement permettant de valider 180 crédits européens. Recrutés juste après le bac, à bac+2 (120 ECTS) ou à bac+3 (180 ECTS), les étudiants suivent un cursus qui conduit au métier de paysagiste, professionnel du paysage et du projet de paysage de haut niveau. Ils sont alors en capacité de répondre à des enjeux sociétaux et environnementaux contemporains spécifiques et d’intervenir à diverses échelles sociospatiales, du jardin à l’espace urbain et au grand territoire. Une fois titulaire du DEP, les étudiants ont la possibilité de poursuivre leurs études en cycle doctoral ou d’accéder à des formations spécialisées de niveau post-master.
Voir le décret n° 2014-1400 du 24 novembre 2014 portant création du diplôme d'Etat de paysagiste et fixant les conditions de recrutement par concours et de formation des étudiants. 1
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paysage
À Bordeaux … L'ensapBx forme des paysagistes depuis 1991. Depuis septembre 2015, les étudiants intégrant l’ensapBx via le concours national commun, s’inscrivent dans le cursus du diplôme d’Etat de paysagiste. La formation a donc été profondément rénovée en 2015, passant d’un cursus de 4 à 5 années. L’établissement a proposé un nouveau programme pédagogique conforme au modèle universitaire européen de type licence-master-doctorat (LMD). Les premiers paysagistes diplômés d’Etat décrocheront leur parchemin en 2018. En attendant 2018, l’ensapBx récompensera les étudiants qui termineront leur cursus DPLG. « A suivre 2014-2015 » valorisent les diplômés DPLG au terme de leur quatre années d’études. Les enseignements du DEP s’organisent en deux cycles de deux ans. Ils sont ponctués de stages et de sessions de terrains qui font pleinement partie du programme de formation. Durant le cursus, l’étudiant traverse trois domaines pédagogiques qui organisent les enseignements des trois premières années : DOMAINE A - PAYSAGES ET LEURS DYNAMIQUES
DOMAINE B - REPRESENTER, COMPOSER, CONSTRUIRE DOMAINE C - PROCESSUS DE PROJET
L’enjeu de la mise en place du DEP pour l’établissement a été de construire une cohérence d’établissement en trouvant les modalités de correspondance entre le système LMD et le format proposé par la réforme « cycle préparatoire/DEP ». Ainsi, dans un strict respect du cadre fixé pour cette réforme, l’offre de formation en paysage telle qu’elle est aujourd’hui mise en place vise simultanément à construire ces articulations de façon à consolider la cohérence des formations de l’établissement et à renforcer et rendre possibles les convergences avec les universités. L’offre de formation en paysage à Bordeaux se décline donc aujourd’hui en plusieurs diplômes. Accessibles au niveau baccalauréat : • un cycle préparatoire d’études en paysage (CPEP) de 120 ECTS (bac+2) • un cycle conduisant au diplôme d’études en paysage (DEEP) de 180 ECTS (bac+3) Accessible au niveau bac+2 et bac+3 : • un cycle conduisant au diplôme d’État de paysagiste (DEP), conférant le grade de master, de 180 ECTS (bac+5) Accessible au niveau bac+5 et plus : • un cycle conduisant au doctorat en architecture et paysage de 180 ECTS (bac+8) avec l’école doctorale Montaigne Humanités de l’Université de Bordeaux-Montaigne. Sur les cycles de CPEP, DEEP et DEP, la formation est structurée en trois ensembles pédagogiques qui en forment l’ossature tout au long du cursus menant au DEEP et au DEP, y compris dans les deux années du cycle préparatoire. Le verbe « construire », placé dans tous les trois intitulés, exprime clairement que la formation n’est pas le lieu d’une reproduction des savoirs et des pratiques, mais celui de leur renouvellement par l’expérimentation, la critique et la recherche. PÔLE 1 – CONSTRUIRE LE PAYSAGE Ce pôle pédagogique est centré sur les enseignements qui concourent à permettre à l’étudiant à la fois d’acquérir et de construire par lui-même les connaissances et les savoir-faire mobilisables dans le champ de la pratique paysagiste. PÔLE 2 – CONSTRUIRE LES PRATIQUES PROFESSIONNELLES Ce pôle vise à l’expérimentation de la pratique, à travers un ensemble d’exercices recouvrant une large gamme de situations professionnelles. PLATEAU TRANSVERSAL – CONSTRUIRE L'ENGAGEMENT PAYSAGISTE Le plateau pédagogique transversal est le lieu où se construit, à la croisée entre l’expérience de la recherche et de celle de l’action en matière de paysage, l’engagement de l’étudiant, c’est-à-dire une capacité à se construire une position critique et éthique face aux grandes problématiques auxquelles la profession a affaire, ainsi qu’à proposer des solutions innovantes.
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paysage
016 Le travail personnel de fin d'études (TPFE)* Le DEP prévoit, sur le même principe que les études d’architecture, un Projet de Fin d’Etudes (PFE). Les premiers seront soutenus en 2018. Le présent ouvrage valorise les TPFE soutenus par les étudiants qui terminent leur cursus DPLG. À la fin du 3ème cycle, après la validation d’une grande partie du programme, l’étudiant est autorisé à déposer son sujet de TPFE qu’il réalisera dans sa 4ème année d’études (semestres 11 et 12), accompagné par un directeur d’études. Une commission composée d’enseignants de la formation Paysage examine les sujets et évalue la pertinence et la cohérence de la réflexion d’ensemble au sein d’un séminaire annuel, lieu de débats et de rencontres où les sujets sont présentés, discutés, partagés. Le directeur d’études donne, in fine, son aval pour la soutenance de chaque TPFE qu’il dirige. Le travail personnel de fin d'études se rapporte à un projet de paysage et comporte des éléments de représentation plastique. Le projet de paysage est un processus intellectuel cheminant à partir d’un dessein initial et l’accompagnant, à toutes les étapes de la définition, jusqu’à sa réalisation. Mais si le projet de paysage est bien un processus à l’œuvre pour faire advenir une situation nouvelle, il est toujours inscrit, quelle qu’en soit l’échelle, dans l’épaisseur d’une réalité territoriale. Le TPFE doit refléter une double compétence, celle de l’intelligence des systèmes paysagers propres à chaque territoire, celle d’une aptitude à concevoir et réaliser des situations spatiales inédites. Le TPFE est aussi l’occasion d'une réflexion sur la diversité actuelle des champs d’action des paysagistes (concepteur, chercheur et médiateur) et sur la spécificité de leur approche. Il a pour objectif de vérifier la capacité de l'étudiant à maîtriser de façon autonome les connaissances et les méthodes de travail qu'il a acquises au cours de sa formation ainsi que son aptitude à présenter et à défendre des propositions au cours d'une soutenance publique. Une dizaine d’enseignants de l’ensapBx assurent la direction d’études et le suivi des TPFE qui peuvent être menés en binôme ou trio d’étudiants sous réserve que l'apport de chacun des étudiants soit identifiable et fasse l'objet, lors de la soutenance, d'une présentation et d'une évaluation distincte.
DES JURYS A COLORATION PROFESSIONNELLE ET TERRITORIALE L’ensapBx organise 2 sessions de soutenance (en novembre et en juin) pour une trentaine d’étudiants chaque année. Le jury est composé d'au moins quatre membres comprenant : • le directeur d'études, rapporteur ; • un enseignant de l’établissement habilité à être directeur d'études ; • deux personnalités extérieures, dont une est extérieure à la profession de paysagiste. Deux membres du jury au moins sont titulaires d'un diplôme de paysagiste DPLG ou d'un diplôme jugé équivalent.
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Seuls figurent ci-après les TPFE dont les auteurs ont souhaité la publication
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paysage ensap bordeaux •((ààsuivre suivre......))-•livre diplômes des diplômes architecture/paysage 2013/2014 • 2014-2015
paysage
018 TPFE / Les directeurs d’études 2014-2015 • Rémi BERCOVITZ - paysagiste DPLG, enseignant dans le champ VT, formation paysage
• Serge BRIFFAUD - historien, docteur en histoire, professeur HDR dans le champ VT, formation paysage • Bernard BRUNET- paysagiste, urbaniste, plasticien, enseignant dans le champ VT, formation paysage
• Stéphane DUPRAT - paysagiste DPLG, maître-assistant associé dans le champ VT, formation paysage • Lionel HODIER - paysagiste DPLG, enseignant dans le champ VT, formation paysage
• Guillaume LAIZÉ - paysagiste DPLG, enseignant dans le champ VT, formation paysage
• Cyrille MARLIN - paysagiste DPLG, architecte, docteur en géographie EHESS, maître-assistant dans le champ VT, formation paysage • Alise MEURIS - paysagiste DPLG, enseignante dans le champ VT, formation paysage
• Hélène SOULIER - paysagiste DPLG, docteur en architecture, maître-assistant dans le champ VT, formation paysage
• Jean-Noël TOURNIER - paysagiste DPLG, urbaniste, ingénieur agronome, maître-assistant dans le champ VT, formation paysage • Vincent TRICAUD - paysagiste, urbaniste, maître-assistant dans le champ VT, formation paysage
TPFE / Membres des jurys SESSION DE NOVEMBRE 2014 • Marie-Laure BARRAQUET - sociologue
• Patrick BAUDRY - professeur de sociologie, université Michel Montaigne, chercheur CNRS • Félix BÉCHEAU - ingénieur écologue
• Franck BICHINDARITZ - architecte DPLG, enseignant, ENSA Grenoble
• Jean-Marie BILLA - architecte DPLG, enseignant dans le champ TPCAU, formation architecture
• Suzanne BROLLY - chef de projet biodiversité/zéro pesticides de la communauté urbaine de Strasbourg • Pauline CALMETTE - sociologue
• Jean-Pierre CLARAC - paysagiste DPLG • Catherine CLOUP - paysagiste FE
• Philippe DANGLADE - gérant Espaces Verts et Conseils
• Anouk DEBARRE - paysagiste DPLG, enseignante dans le champ VT, formation paysage • Sarah DELTEIL - paysagiste jardinière
• Zeynep EMEKTAR - chargé d'études au centre étude technique Aquitain du bâtiment • Nina FENATEU - paysagiste conseil CAUE du Loir et Cher • Pacal FURNION - maire de Chaussan
• Audrey GHENASSIA - architecte DPLG et chargée de projet à Quimper • Gérard GILDAS - président de l'association Cadillac Harbour
• Virginie GRANGER - architecte DPLG, chargée de projet Compagnons bâtisseurs • Franck JOUANNY - président de l'association Hydrotube énergie
• Dominique QUINTANILLA - architecte DPLG, maître-assistant dans le champ TPCAU, formation architecture • Martine LAIZÉ - directrice de l'association Les Amis de la nature de Colombes • Véronique LAMARE - artiste
• Alain LE BERRE - ingénieur agronome
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paysage • Lionel LECŒUR - ingénieur principal du service Seine au Conseil Général des Hauts de Seine • Alexandre MOISSET - paysagiste DPLG, maître-assistant dans le champ VT, ENSA Toulouse • Barbara NAZARENKO - enseignante en arts plastiques • Sophie REY GASCON - avocate pénaliste
• Iris SAUTEL - paysagiste, chef de projet chez Agence Paysages • Alexandre TELLIEZ - urbaniste
• Do Xuân SON - doctorant en géographie et urbanisme
SESSION DE JUIN 2015 • Sergio ALBUJAR - membre de l'association franco-péruvienne "Apoyo urbano"
• Graziella BARSACQ - paysagiste DPLG, ingénieur, enseignante dans le champ VT, formation paysage • Franck BICHINDARITZ - architecte et enseignant, ENSA Grenoble
• Chilpéric DE BOISCUILLÉ - fondateur et ancien directeur de l'école de Blois • Dominique DÉSIRÉE - architecte et conseiller au CAUE du Puy-de-Dôme
• Alain DUTARTRE - président de l'agence régionale pour la biodiversité en Aquitaine et hydrobiologiste • Jean-Philippe FONTENELLE - agronome (AgroSup Bordeaux)
• Carlos GOTLIEB - architecte, maître-assistant dans le champ VT, formation architecture
• Xavier GUILLOT - architecte DPLG, docteur en urbanisme, professeur HDR dans le champ VT, formation architecture • Philippe GUYOT - ingénieur au service développement durable et mobilité de l'agglomération de Brive • Rémi JANIN - ingénieur paysagiste (agence Fabriques)
• Patrick KIRCHNER - paysan à la ferme du Garrousset à Fontenilles
• Olivier LE BIHAN - ingénieur écologue au service des espaces naturels sensibles du département des Côtes d'Armor
• Bernard LE QUÉMENT - conseiller délégué à la voirie, au littoral et à la sécurisation de la commune de Trévou-Tréguignec • Bernard LONGPRÉ - ingénieur agronome et adjoint au maire en charge des espaces verts, de l'environnement et du développement durable à Brive-la-Gaillarde
• Bruno MALAIZÉ - climatologue et enseignant-chercheur à l'Université de Bordeaux 1
• Julien MARCEAU - paysagiste et chargé de mission "urbanisme et paysage" au parc naturel régional du Pilat • Rémi MARCOTTE - paysagiste
• Omar MEJIA MENDIZABAL - habitant de Mexico et titulaire d'une licence en architecture • Benoît MONADIER - écologue spécialiste des milieux humides
• Stéphane NUQ - chef du service "économie agricole et rurale" à la DDT Charente • Raphaël SCHIRMER - géographe et chercheur au CNRS
• Aline TESTOUR - membre de l'association des communes forestières des Alpes-Maritimes
• Jean-Pierre THIBAULT - inspecteur général, conseiller "paysage" auprès du directeur général du logement, de l'aménagement et de la nature • Jean-Noël TOURNIER - paysagiste DPLG, urbaniste, ingénieur agronome, maître-assistant dans le champ VT, formation paysage • Marie-Andrée ZILIANI - botaniste et enseignante au pôle de formation Vert d'Azur
ensap bordeaux •((ààsuivre suivre......))-•livre diplômes des diplômes architecture/paysage 2013/2014 • 2014-2015
020
Ce travail personnel de fin d’études propose de questionner les rapports socioculturels contemporains autour du paysage sur des territoires ruraux qui se sont redynamisés grâce au tourisme et à leur patrimoine architectural. Ce travail s’appuie sur l’étude des grandes évolutions d’un site exceptionnel : la confluence de la Vère avec l’Aveyron surplombée par la cité médiévale de Bruniquel et ses châteaux. Les deux termes de « Figures » et « Structures » renvoient respectivement aux grandes figures paysagères, de l’ordre de la représentation et de l’image et aux structures paysagères, de l’ordre de l’organisation des éléments, objets et individus qui composent le paysage. La commune est reconnue pour ses qualités pittoresques, architecturales, sa richesse écologique et son caractère légendaire. C’est aussi un site témoin des changements de fonctions et de représentations d’un territoire anciennement exploité devenu lieu de contemplation, de pratiques récréatives et du cadre de vie. Dans ce contexte, le projet s’intéresse à la marginalisation de certains lieux délaissés, pourtant à l’origine de l’identité et de la fondation de la cité médiévale, dans un contexte de forte protection réglementaire. Il s’agit en premier lieu d’un travail de sensibilisation au caractère réversible et mouvant d’un paysage remarquable et de ses représentations afin de mettre en lumière les changements liés à des modes de vie et à de nouvelles dynamiques socio-économiques. Enfin, le diplôme propose un travail de composition paysagère pour réinscrire durablement, dans les pratiques et les représentations contemporaines, la confluence de la Vère et de l’Aveyron en proposant une esquisse de projet qui s’appuie sur les potentiels existants et révéler ainsi ses qualités.
Victor BELLOC FIGURES ET STRUCTURES DES PAYSAGES DE BRUNIQUEL UNE NOUVELLE DYNAMIQUE POUR UNE CONFLUENCE MYTHIQUE • Directeur d’étude : Lionel HODIER • Membres du jury : Vincent TRICAUD, Christian TSCHOCKE, Bertille DANIEL
Bruniquel, Tarn-et-Garonne [France]
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Légende 1 - Plan de projet, confluence 2 - Plan de projet, esquisse du belvédère des châteaux 3 - Vue des falaises et châteaux de Bruniquel
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022
Les politiques publiques nationales et internationales évoluent depuis les années 90 en faveur d’une participation du public aux processus décisionnels, surtout en matière d’environnement et de cadre de vie. Par la définition du paysage qu’elle adopte, la Convention Européenne du Paysage reconnait que tout le monde est acteur et constructeur du paysage. Elle va même plus loin en instaurant la légitimité des habitants à participer aux actions impactant les paysages. Dans le cadre de ce TPFE, un an de travail a été nécessaire pour la réalisation d’une méthode permettant la mise en place d’une politique de paysage participative en milieu rural. Les recherches effectuées ont révélé les difficultés auxquelles font face les institutions et collectivités publiques dans l’instauration de politiques de paysage participatives. Les expérimentations de terrain ont révélé le défi que représentent l’échange, le débat et la co-construction d’un projet quel qu’il soit, entre des acteurs ne partageant pas la même culture. Mais, l’éducation populaire facilite les discussions et les arbitrages à la prise de décisions démocratique. Ces recherches et leurs applications se sont d’abord matérialisées sous formes de 5 ateliers de paysage menés avec les habitants et les élus. Ils ont permis de co-construire un diagnostic sous la forme d’un Atlas participatif des paysages de Chaussan. Il encourage la réalisation de petits projets de paysage intégré dans une vision collective dont un est déjà en phase de chantier. Ce petit projet d’aménagement à l’échelle d’un lotissement a permis d’aborder avec les familles concernées, des enjeux qui dépassent largement leur demande initiale. Il a été ainsi expérimenté une échelle et des méthodes de projet pour sensibiliser les habitants à leur capacité collective d’influer la vie de quartier, la qualité architecturale, la biodiversité ; et de passer d’un souci individuel de cadre de vie, à une conscience collective du paysage. Enfin, ce travail a permis d’émettre l’hypothèse d’une politique de paysage dont les habitants et les élus ne sont plus uniquement les destinataires. Grâce au travail de médiation du paysagiste, et à la réalisation de projets dont les enjeux sont expliqués, débattus et arbitrés démocratiquement, tous en deviennent acteurs.
Samuel BONNEFOI UN ATLAS PARTICIPATIF DES PAYSAGES DE CHAUSSAN RECHERCHES ET EXPÉRIMENTATIONS POUR UNE MÉTHODE RÉVÉLANT LE POUVOIR DE TOUS À CONSTRUIRE LE PAYSAGE • Directeur d’étude : Alise MEURIS • Membres du jury : Cyril MARLIN, Pascal FURNION, Virginie GRANGER
Chaussan, Rhône [France]
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Légende 1 - Mise en chantier collective 2 - Réflexions communes sur site 3 - Temps de partage et de discussion avec les habitants
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024
Le constat de la gestion conflictuelle de l’eau sur le lac de Grand-Lieu a conduit une démarche pour appréhender le site. L’objectif est de faire émerger du discours porté par chaque acteur un état de référence, conduisant à une lecture orientée du paysage. Cette expérience s’est illustrée par l’émergence d’un discours propre à chaque activité dont les besoins en eau sont divergents. Pour se fonder un avis neutre et cohérent, il était primordial d’étudier la question historique pour observer les grandes mutations qui ont opéré dans ces paysages. L’évolution du lac est synthétisée pour retracer l’histoire de ses aménagements en entrecroisant la question du paysage. Le but est de construire une démarche volontariste auprès des principaux acteurs, tout en leur donnant à voir une lecture historique qui s’appuie sur le paysage. Une réflexion collective est menée pour amener vers des pistes de projet. L’utilisation de documents historiques croisés avec les témoignages des habitants constituent une base pour le développement d’une réflexion collective. Cette démarche a pour objectif de dépasser les clivages qui ont pu animer l’espace géographique dans un temps passé, pour faire émerger une réflexion constructive. Les principaux acteurs et l'étude cartographique et archivistique ont permis d’établir des scénarios tendanciels et d’imaginer le paysage de demain. Le projet illustre et met en valeur le travail effectué sur le terrain, l’objectif étant à chaque fois de rapporter ces éléments au paysage pour ne pas entrer dans des propos beaucoup trop orientés vers de modalités de gestion.
Yoann CARDINAUD LE LAC DE GRAN-LIEU DU PAYSAGE ANTAGONISTE À LA MÉDIATION PAYSAGÈRE • Directeur d’étude : Rémi BERCOVITZ • Membres du jury : Cyrille MARLIN, Armelle CARON, Kevin CHALLEMET
Lac de Grand-Lieu, Loire-Atlantique [France]
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Légende 1 - Etang de chasse 2 - Marais communs 3 - Marais communs (suite)
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026
COURTILLE [N.F] : Vieux. Jardin champêtre ou enclos attenant à une maison. « ÊTRE DE LA COURTILLE » : Manquer d’argent, en argot. La Courtille étant un ancien lieu-dit parisien, situé dans les faubourgs où se trouvaient initialement des vignes et jardins, et où plus tard les Parisiens venaient prendre du plaisir dans les fameuses guinguettes. Strasbourg se raconte, se visite au grès de sa culture, de son architecture. Cependant, si on les interroge, les jardins à Strasbourg ont une importante dimension patrimoniale. Qu’il soit privé ou public, le jardin traduit une situation, un contexte général. Ainsi son inscription dans la trame urbaine peut raconter une période de l’histoire. Certains jardins historiques sont encore bien visibles ; d’autres, tout aussi importants, le sont moins. La collectivité fait la promotion de ses jardins, et notamment de ses jardins familiaux qui sont une part essentielle de la « nature nourricière » sur le territoire urbain. Mais quelles réelles valeurs ont-ils ? La démarche s’inscrit en parallèle d’un regard global de planification. Les enjeux majeurs de Strasbourg ne sont pas interrogés. Il s’agit de s’attacher à ce que racontent ces lieux trop peu visibles, à voir la ville en entrant par la « porte » des jardins nourriciers… Strasbourg compte tout de même près de 4800 jardins familiaux ! En dressant le portrait de jardins et de leurs jardiniers, on peut s’apercevoir qu’ils reflètent d’une certaine façon le visage actuel d’une part de la société, mais aussi comprendre ce qu’on attend d’eux dans la ville d’aujourd’hui et de demain. Par cette approche sociale, les rôles de ces lieux dans la vie d’habitants et dans la ville émergent. Les portraits mettent en évidence le besoin de les faire exister, ainsi que la nécessité d’intervenir dès à présent pour assurer leur visibilité et leur pérennité.
Manon COMBEAU LES COURTILLES DANS LA VILLE NE FONT PAS UNE VILLE DE LA COURTILLE • Directeur d’étude : Guillaume LAIZE • Membres du jury : Graziella BARSACQ, Marie-Laure BARRAQUET, Suzanne BROLLY
Strasbourg, Bas-Rhin [France]
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Légende 1 - Axonométrie du projet Parc de l'Etoile à Strasbourg 2 - Le petit salon de L'Etoile - vue projet d'une place transformée en parc semi-privatisé 3 - Vue projet d'un lieu d'échange en faveur des initiatives citoyennes pour plus de nature en ville
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La carrière de Thiviers en Dordogne, plus grande carrière d’Aquitaine, aura épuisé sa ressource minérale dans quelques décennies. Réglementairement, le site doit donc être remis en état à la fin de l’exploitation. Dans un contexte très rural, la question de sa reconversion se pose. Plusieurs réhabilitations sont possibles pour les carrières, mais ici le projet a pour but d’anticiper et de valoriser la future richesse faunistique et floristique ; car la singularité du lieu est propice à l’installation d’une rare biodiversité. Classer la carrière en « espace naturel latent » signifie : croire en l’avenir de ce futur « ex site industriel ». Cette structure nouvelle est moins proche d’un parc d‘attractions, mais ressemble plus à un espace naturel où l’homme doit s’immiscer pour pouvoir découvrir les animaux dans un site en constante évolution. C'est un espace d’aventures et de découvertes pour l’homme. Il faut prêter attention, observer, patienter pour voir un tableau de la vie sauvage local. Proche du Parc Naturel Régional du Périgord Limousin et situé en Périgord Vert, le territoire dévitalisé participera après réaménagement au développement d’un tourisme vert en pleine extension. Ainsi, la réhabilitation de la carrière peut s’inscrire dans cette nouvelle démarche de découverte et de sensibilisation aux paysages. Elle fera partie intégrante d’un réseau territorial d’espaces naturels existants et de futurs espaces naturels latents, reliés entre eux par des voies douces.
Aurélie DANIEAU RESTITUER L’ÉTAT SAUVAGE LA RÉHABILITATION DE LA PLUS GRANDE CARRIÈRE D’AQUITAINE • Directeur d’étude : Guillaume LAIZE • Membres du jury : Valérie DUPIS, Xavier OTERO, Jean Noël TOURNIER
Thiviers, Dordogne [France]
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Légende 1 - Coupe de l’île côté de la fosse des Planeaux 2 - Observatoire de l’aire de stockage 3 - Ambiance de la prairie sur l’ancienne aire de stockage
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Ce projet tente de proposer un schéma «réconciliation » entre les hommes et leurs rivières. Il semble important de traiter la problématique de l’eau en y incorporant la question du paysage. En effet, comment le paysagiste peut-il redonner sens à tout cela, par une démarche de projet, qui permettra de requalifier ces paysages, avec comme mode d’action la requalification des eaux ; l’objectif étant de diminuer la charge polluante dans les rivières. Différentes actions localisées le long de la rivière de l’Aire sont nécessaires pour lutter à la fois contre la pollution des eaux et contre celles des paysages qui vont être générées, dans le Nord de l’Angleterre. Le souhait est de développer de nouveaux systèmes phyto-épurant (à différentes échelles), des politiques de reconsidération des rivières, une meilleure gestion des eaux urbaines, une remise en place des réseaux de circulation le long des berges, une restauration des rivières à l’échelle du bassin versant qui constitue une partie du territoire du Yorkshire. En somme, il s’agit de démarches diverses et adaptées dans différents contextes, qu’ils soient ruraux, urbains ou naturels. Cela permettrait de produire de nouveaux types de « paysages phyto-restaurants ». Le projet démontre, en trois parties, au travers d’un territoire choisi, la vallée de l’Aire, l’évolution des pratiques humaines autour d’un même cours d’eau et comment aujourd’hui, cette ressource vitale est devenue un élément banal (ou non considérée pour son intérêt écologique) du paysage urbain et agricole. À l’échelle du bassin versant, la rivière de l’Aire est un bien commun définissant une nouvelle politique du partage de l’eau pour la reconsidérer comme une ressource économique et sociale, écologiquement viable pour tous.
Sacha GIGANT CULTIVER L’IDÉE D’UNE EAU PROPRE DANS LES PAYSAGES INDUSTRIELS DU NORD DE L’ANGLETERRE, LES JARDINS DE L’AIRE • Directeur d’étude : Vincent TRICAUD • Membres du jury : Jean-Pierre CLARAC, Guillaume LAIZE, Félix BECHEAU, Edwin KNIGHTON
Yorkshire [Angleterre]
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Légende 1 - Une eau propre produite par la ville, l'écologie intégrée dans la stratégie de réappropriation de l'eau par la ville 2/3 - Les espaces délaissés des rives de l'Aire comme outil de restauration écologique urbaine et sociale
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À l’heure de la mondialisation et de la standardisation, on observe une homogénéisation des caractéristiques culturelles, notamment les paysages urbains, dans les pays en développement. Le plus souvent leur banalisation s’opère lors de la modernisation qui passe inévitablement par une occidentalisation plus ou moins importante. Les techniques éprouvées de l’occident en matière d’économie, de politique, de gestion, de planification, etc. font miroiter des outils efficaces aux yeux des états grandissants. Cependant, il est difficile, quand on emprunte des méthodes étrangères et qu’on les applique hors de leur contexte, d’obtenir seulement quelques effets escomptés. Toynbee avance ici une théorie intéressante développée dans l’analyse, selon laquelle chaque culture est composée de rayons interdépendants de différentes profondeurs. D’après lui, lorsqu’un rayon culturel, une technique occidentale par exemple, pénètre dans une autre culture, il s’en suit un risque de « contamination » due à l’interdépendance des éléments culturels. La culture est abordée ici à la fois au sens classique du terme qui « s’ordonne autour de l’idée d’une formation intellectuelle, esthétique et morale de l’être humain […], la cultura animi de Ciceron. » (Jean-Louis Harouel, Culture et contre-culture) et au sens que la sociologie, l’anthropologie et l’ethnologie ont donné à la culture, soit « l’ensemble des mentalités, des mœurs, des normes et des valeurs, voire des aspects matériels de l’existence d’un groupe humain donné. » (Jean-Louis Harouel) Comment appréhender la démarche de projet de paysage dans un contexte culturel fondamentalement différent du notre sans être ethnocentrique? », en tentant l’expérience en Turquie, à Istanbul. Le choix de la ville d’Istanbul est d’autant plus intéressant et pertinent pour traiter la question de l’ethnocentrisme de l’aménageur et du concepteur à l’étranger en cela que deux conceptions de l’espace s’y confrontent. Cette métropole mondiale, où il y a encore 200 ans l’espace public n’existait pas, est le théâtre de querelles entre des systèmes de valeurs traditionnels et occidentalisés qui essaient tout deux d’asseoir leur discours au travers de l’espace et des paysages. Il s’agit de proposer, en deux temps, un aménagement viable qui s’approche au plus près des références culturelles et spatiales de la population : - revenir sur l’histoire de la Turquie et d’Istanbul, pour comprendre la construction de ses espaces publics et les relations que les turcs entretiennent avec ceux-ci. - élaborer une analyse plus poussée des parcs et des espaces publics du centre moderne de la ville en se concentrant sur l’espace urbain autour des parcs de Gezi et de Maçka. Pour finir, il est suggéré quelques pistes de projet de paysage qui répondent aux problématiques des lieux tout en respectant les usages et le système de valeur des Stambouliotes de ce quartier.
Eliott JEANNINGROS VOL 1 : LE SYSTEME DE VALEUR STAMBOULIOTE DANS SON RAPPORT À L’ESPACE PUBLIC VOL 2 : REDÉCOUVRIR LES PARCS DU CENTRE MODERNE D’ISTANBUL • Directeur d’étude : Cyrille MARLIN • Membres du jury : Alise MEURICE, Nina FENATEU, Zeynep EMEKTAR
Istanbul [Turquie]
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Légende 1 - Ouverture d'espaces publics de type européen, Le parc Gezi 1940 2 - Parcs du centre moderne et les espaces potentiels à ouvrir 3 - Réouverture des parcs comme éléments structurateurs de l'espace public
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Une entrée de ville, une zone inondable, une friche industrielle aux sols pollués longée par le fleuve Odet, autant d'éléments situés sur une interface ville/campagne qui méritent de révéler leurs atouts. Les questions de dépollution des sols ainsi que leur perméabilisation sont donc primordiales tout au long du projet. De la même manière, cette recherche propose des actions permettant d'optimiser ce site, de le faire revivre dans son environnement. Quimper s’est développée sur un large profil de la vallée alluviale de l’Odet qui a joué un rôle déterminant dans son développement économique. Cette proximité est aujourd’hui toujours perceptible en centre-ville, et contribue à son attrait touristique. Mais plus l’on s’éloigne du centre médiéval, moins l’Odet est visible. La première particularité hydro morphologique de Quimper est de posséder quatre affluents. La seconde est sa sensibilité aux variations des marées. La conjonction d'une forte présence de l’eau, d'un profil en cuvette et de l’imperméabilisation des sols, expose fortement Quimper aux risques de crues. Le fleuve traverse de nombreuses séquences paysagères, peu connectées et trop souvent isolées. Le site d’étude s’implante sur l’interface entre paysage bocager et agglomération quimpéroise. La friche de l’Eau Blanche est née de la migration de l’usine à gaz GDF, en 1970. Abandonnée depuis, elle est l’une des premières composantes paysagères visibles en entrée de ville. L’agriculture est une activité très importante sur l’ensemble du territoire breton. Aujourd’hui, le système cultural, issu de l'après-guerre, est en difficulté et demande à évoluer. L'agriculture biologique peut être un élément de solution. De cette hypothèse naît la première grande phase de ce projet, dont la friche est le cœur. La seconde étape se propose de créer les conditions et lieux d’échanges, d’apprentissage, s’adressant à un public mixte, et de créer du lien entre les populations. Cet aspect «multi-culturel» basé sur une volonté de partage et d’entraide, est ouvert à tous et permet de faire vivre le lieu continuellement, d’ouvrir un site agricole à d’autres aspects de la vie : apprendre et faire de l’agriculture ensemble. Pour redonner attrait et vie à ce site aujourd'hui enclavé, il s'agit de redonner au fleuve toute sa place, d'en faire un élément structurant des lieux et d'établir des connexions entre les différents quartiers de part et d'autre de l'Odet. Le projet doit être élaboré au minimum, en deux temps. Ce projet prétend être modulable en proposant un panel d’actions modifiables, adaptables, transformables selon les besoins et les attentes. Certaines propositions peuvent être confortées, d'autres supprimées.
Alice LE BERRE QUIMPER : LA FRICHE DE « L’EAU BLANCHE », FUTURE POLARITÉ ENTRE CENTRE-VILLE ET PÉRIPHÉRIE • Directeur d’étude : Vincent TRICAUD • Membres du jury :Audrey GHENASSIA, Alain LE BERRE, Graziella BARSACQ
Quimper, Finistère [France]
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Légende 1 - Bloc diagramme du site d'étude 2 - Proposition d'aménagement 3 - Aménagement projeté de la confluence
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Faire mieux avec moins, c’est ce que suggère aujourd’hui la transition écologique. La réponse se trouve ici, à travers l’intelligence relationnelle et l’empathie territoriale. Une approche paysagiste fondamentale pour la résilience des territoires de demain : Ce travail de diplôme pourrait être appréhendé comme le manifeste pour un remaniement du paysage périurbain, ou une chimère dépassant certaines limites de la réalité territoriale actuelle, esquissant les traits incertains d’un rapport nouveau entre ville et campagne. Mais, c’est avant tout un projet d’éthique et de prospective territoriale pour renforcer les équilibres à long terme entre ville et périphérie qui plus est entre métropole bordelaise et son environnement. Cette démarche cherche à prendre en compte le territoire existant mais également à anticiper son évolution en s’appuyant sur les déterminants naturels et climatiques actuels et futurs, en intégrant les données et dynamiques géographiques du vivant (homme et nature confondus), à s’inspirer des processus complexes de fabrication du territoire pour impulser des transformations et innovations adaptées à des situations variées du territoire. Ainsi, ce travail se structure en 4 grandes phases successives de travail. En première partie, une analyse territoriale structurée autour du bassin versant de la Pimpine, à échelle de 12 communes du pays cœur entre deux mers. En deuxième partie une analyse de secteurs et de sites potentiels pour un projet de paysage symbole de la transition écologique. La troisième étape consiste à proposer des solutions concrètes d’aménagement localisées et répertoriées sur la carte du territoire, regroupées en 4 grandes stratégies de résilience reposant sur les grands domaines de l’aménagement du territoire concernés par la transition écologique : - la résilience hydrographique du territoire des portes de l’entre deux mers pour faire face au changement climatique et aux crises environnementales, reposant sur une stratégie de gestion, valorisation et création d’hydro systèmes, - l’agro écologie sur le territoire pour répondre à la souveraineté alimentaire du territoire et réconcilier néo-ruraux et agriculteurs, valoriser les ressources et diversifier les filières, renforcer l’offre de produits locaux et la consommation en circuit court, - l’urbanisme collaboratif des quartiers et villages pour lutter contre la spéculation foncière, créer de la mixité sociale et améliorer la qualité des espaces habités, - la coopération économique et sociale qui promeut de nouveaux circuits de production et de consommation, de nouveaux dispositifs d’échanges locaux pour le développement local basés sur les ESS (économies sociales solidaires), ainsi que sur les synergies qui peuvent s’établir entre les différents secteurs économiques.
Paul LEURENT LE MURMURE DU VIVANT : AU CŒUR DE LA TRANSITION DU TERRITOIRE DE L’ENTRE DEUX MERS L’EAU ET LES SOLS : NOUVEAUX SOUVERAINS DES PAYSAGES POUR ACCOMPAGNER LE PROJET DE RÉSILIENCE LOCALE ET DE COOPÉRATION • Directeur d’étude : Guillaume LAIZE • Membres du jury : Hélène SOULIER , Marion VACONSIN, Olivier CHATAIN
Entre-Deux-Mers, Gironde [France]
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Légende 1 - Un projet pilote à cheval entre l’agglomération bordelaise et le territoire des portes de l’entre deux mers 2 - L'extension du bourg et ses nouveaux quartiers habités sur les palus cultivés inondables 3 - La requalification des hangars pour de nouveaux lieux de travail
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Bordeaux connaît aujourd’hui un contexte urbain frénétique et très ambitieux. Face à l’emprise gigantesque de ses projets urbains, la multitude et l'uniformisation des programmes d’aménagement, la démarche du projet se détache de cette dynamique et de ses méthodes par un regard critique et différent. Des espaces en marge, aux usages flous, appropriables par l’Homme, aux dimensions raisonnables, sont imaginés : des observatoires en recul des rythmes du quotidien citadin, mais rythmés par ceux du Vivant (nuit/jour, marées, vent, saisons...). Ce travail concerne des petits bouts de paysage à priori insignifiants car inutiles dans la tornade aménagiste : les appontements, les carrelets et l’île d’Arcins. De caractère insulaire, aux dimensions modestes, ils forment un chapelet sur le fil du rivage du pont de Pierre à l'île d'Arcins (5 km). Ce sont les «terres amarrées». Des milieux très différents s'y entrechoquent : chantiers, fleuve, zones d'activités/commerces, carrelets, voies routières, silence, bruits ... Réinventer ces espaces passe ici par un changement radical de vocation, leurs usages premiers ne correspondant plus aux usages d'aujourd'hui. Le site est donc ré-envisagé sous forme d’événement artialisé proposant de le redécouvrir sous un nouveau regard. Il laisse la part belle à l'appropriation des utilisateurs, rappelle l'histoire, replace le fleuve comme élément physique et culturel important au centre de la ville et de la région, il aménage doucement, il surprend ...
Lucie VALLOIR TERRES AMARRÉES LES PETITS ESPACES INSULAIRES DES BERGES DE GARONNE • Directeur d’étude : Guillaume LAIZE • Membres du jury : Hélène SOULIER, Gérard GILDAS, Franck JOUANNY
Bordeaux, Gironde [France]
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Légende 1 - Plan masse de la rive 2 - Coupes de la digue, section Osciller 3 - Digue, section Osciller
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( PFE ) projet de fin d’études
architecture
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architecture
042 la formation des architectes En France, depuis 2005, dans le cadre de l’harmonisation européenne des cursus d’enseignement supérieur, la formation d’architecte1 est semestrialisée et organisée en trois cycles (LMD) : Un premier cycle d'études d'une durée de 3 ans conduit au diplôme d'études en architecture (DEEA) valant grade de licence (180 ects). Un deuxième cycle d'études d'une durée de 2 ans conduit au diplôme d'État d'architecte (DEA) conférant le grade de Master (120 ects). Enfin, des troisièmes cycles mènent, soit au doctorat en architecture préparé en 3 ans, soit à des diplômes de spécialisation et d’approfondissement (DSA) d’une durée de 1 à 2 ans, soit à l'habilitation à l'exercice de la maîtrise d'œuvre en son nom propre (HMONP) organisée sur 1 année. Cette organisation des études permet de favoriser la mobilité des étudiants au sein de l’Union européenne et de renforcer des coopérations avec les partenaires universitaires. Après le DEEA consacré à l'acquisition des bases d'une culture architecturale, des processus de conception, de la compréhension et de la pratique de projet, l’étudiant s’engage dans le DEA pour 2 ans. Il acquiert alors la maîtrise des problématiques propres à l'architecture et se prépare aux différents modes d'exercice et domaines professionnels de l'architecture. Pour ceux qui le souhaitent et au-delà de l’initiation à la recherche prévue dans le cursus, il est possible d’emprunter un parcours spécifique permettant d'approfondir la préparation à la recherche. Le diplôme d'État d'architecte comporte alors une mention "recherche". Durant les 2 années d’études du cycle menant au diplôme d’État d’architecte, les enseignements du projet architectural et du projet urbain et des disciplines qui concourent à l’architecture s’articulent autour de domaines d’études et de problématiques qui prennent en compte le rapport aux formes, aux contextes, aux échelles, aux fonctions, aux usages, aux techniques, aux temporalités. Une mobilité universitaire est généralement proposée en première année de DEA, permettant aux étudiants d'effectuer 1 ou 2 semestres dans une autre école d'architecture en, ou hors, Europe. Cette expérience internationale constitue une ouverture culturelle et linguistique qui participe à la diversification des parcours professionnels des titulaires du diplôme d'État d'architecte.
Voir le décret n° 2005-734 du 30 juin 2005 relatif aux études d'architecture et l’arrêté du 20 juillet 2005 relatif aux cycles de formation des études d'architecture conduisant au diplôme d'études en architecture conférant le grade de Licence et au diplôme d'État d'architecte conférant le grade de Master. 1
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L’étudiant en architecture à l’ensapBx construit son parcours au sein d’une offre pédagogique élaborée par la commission de la pédagogie et de la recherche de la formation Architecture (CPR) pour 4 ans, en choisissant : • 1 domaine d’étude pour chacun des semestres 7, 8 et 9, composé de 3 enseignements : le projet, le séminaire de préparation du mémoire et les cours théoriques spécifiques. • Des enseignements de tronc commun (grands cours et optionnels d’ouverture) 4 domaines d’études sont proposés chaque semestre aux étudiants qui peuvent, soit réaliser leur parcours dans un seul domaine, soit varier d’un semestre à l’autre. A l’issue d’un appel à propositions pédagogiques lancé en juillet 2014, l’ensapBx a mis en place, à la rentrée 2014-15, 2 parcours cohérents supplémentaires en cycle master IAT et HUB A+Parts. Calqués sur le modèle des domaines (atelier + séminaire + cours) afin de garantir l’équité pour les étudiants, ces deux expérimentations s’appuient sur le principe fort du partenariat. DOMAINE A « ARCHITECTURE SITUEE » Le domaine A pose l’idée de l’intuition spatiale et de la pensée « inventive » et revendique le fait qu’à travers le projet on peut résoudre des questions autant que questionner. Il engage l’étudiant dans une démarche « d’auteur en architecture », en amorçant un travail d’édification de soi, mais engagé dans le sens du bien commun. Parallèlement, le domaine met l’accent sur le concept d’architecture « située », qu’il faut comprendre comme la recherche d’une mise en résonance avec le « déjà là ». Le projet devient ainsi la recherche d’un état où la mémoire n’est pas rompue mais projetée.Il s’agit de construire un « rapport au monde » par une approche géopoétique de l’architecture. Une approche qui interroge la « poésie de l’existence » en tirant les fils de la « magie du réel ». L’étudiant est invité à regarder le « déjà là » dans son «épaisseur », à considérer les usages comme un territoire de projet et à spatialiser la pensée. DOMAINE B « ARCHITECTURE - VILLE - TERRITOIRE » Le domaine B invite les étudiants à explorer et à expérimenter la question des interactions entre le projet d’architecture et son environnement tant physique que culturel. L’apprentissage du projet par le projet s’opère à travers une approche progressive et très ouverte des modes de fabrication de l’architecture. Il s’agit d’amener l’étudiant à prendre conscience du rôle de l’architecture dans un monde en mutation, à saisir la complexité des enjeux qui sont au cœur de la fabrication de la ville et des territoires contemporains en lien avec la globalisation économique, et de lui proposer une ouverture aux pratiques émergentes qui tentent d’accompagner la transition vers un développement durable sur tous les continents. DOMAINE C « HABITER METROPOLITAIN ET CONCEPTION ARCHITECTURALE » Le domaine C prépare les étudiants à peser sur la production des lieux de vie de demain à travers une activité de conception architecturale engagée, informée et porteuse d’innovation. L’étudiant est invité à construire sa capacité à asseoir, à assumer et à défendre son engagement en tant qu’architecte. La conception architecturale consiste en l’intervention par certains dans le vécu des autres. Le thème de l’habiter est particulièrement propice pour favoriser le développement d’une démarche informée et réfléchie chez l’architecte, car il concentre de manière singulière les multiples facteurs qui conditionnent le milieu où évolue l’homme : l’espace évidemment, mais également la politique, les phénomènes sociaux et sociétaux, l’urbanisation et l’organisation du territoire, les contraintes environnementales et économiques, les règles et normes, les usages et modes de vie, et les exigences de la construction. DOMAINE D « ENVIRONNEMENT, ARCHITECTURE ET VILLE DURABLE » Le domaine D aborde le concept du développement durable qui se résume à un ensemble de pratiques contrastées ou/ et concertées resituant l’homme au centre du dispositif, comme l’acteur majeur de l’équilibre entre les quatre sphères : sociale, environnementale, économique et symbolique. Au regard des questions posées par nos sociétés en mutation, le domaine propose d’initier les futurs professionnels à une architecture et à un paysage urbain durables. Cela passe par une approche éco-responsable, à la fois individualiste et holistique où la technique, la maîtrise et la compréhension des enjeux environnementaux, sociaux, urbains et symboliques sont primordiales.
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À Bordeaux …
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044 IAT « INTELLIGENCE ET ARCHITECTURE DES TERRITOIRES » IAT vise à construire des compétences élargies de pratique architecturale et de transformation des contextes à partir de l’acquisition d’une culture et de savoirs spécifiques concentrés sur le fait territorial, c’est-à-dire tout ce qui participe à la fabrication de l’espace des sociétés. Le projet est ici considéré dans la totalité et la complexité de son déroulement, de la commande à la définition spatiale; c’est un résultat autant qu’un process. Mis en œuvre en partenariat avec SciencesPo Bordeaux et le master Stratégies et Gouvernance Métropolitaine (SGM), le croisement des étudiants et enseignants enrichit la pédagogie. Ce parcours s’appuie sur des commandes concrètes – les projets collectifs - établies avec des institutions et collectivités pour mettre en situation les compétences acquises. HUB A+PARTS Expérimentation Architecture + Paysage, ce parcours s’inscrit dans la volonté de préparer les étudiants à leurs futurs métiers en ouvrant les cultures initiales aux transformations contemporaines qui s’opèrent au niveau des conceptions et des mises en œuvre de projets. Cette augmentation du capital initial, pour chacune de ces disciplines, se fera en intégrant dans les deux processus de création, un autre processus, celui de l’art. l’objectif est d'ouvrir et d'enrichir les pratiques des étudiants aux richesses des décalages et des interrogations intellectuelles inhérentes aux enjeux de l'art. Cette ouverture et ce frottement ont pour enjeux de mieux les accompagner dans leur relation à une société culturelle complexe dans laquelle la question de l'architecture et du paysage est mouvante.
Le Projet de Fin d’Études (PFE)* A la fin du cycle, une fois son mémoire validé, l’étudiant réalise un dernier projet de conception architectural ou urbain, le Projet de Fin d’Études (PFE), préparé au sein d’une Unité d’Enseignement et encadré par un directeur d’études. Alors que dans d’autres Ensa, ce PFE est préparé dans des ateliers traditionnels de projet et dans des UE liées aux domaines d’études, l’école nationale supérieure d’architecture et de paysage de Bordeaux a choisi de permettre à chaque étudiant de bénéficier d’un encadrement personnalisé. Des enseignants, architectes, regroupés en atelier d’encadrement, proposent des modalités variées d’accompagnement de ces projets, amenant ainsi une véritable diversité tant dans les thématiques abordées, les échelles, que dans les problématiques développées. Seuls les objectifs pédagogiques sont partagés : les étudiants sont amenés à démontrer leur capacité à établir une problématique, à maitriser la conception architecturale et à mettre en œuvre les méthodes et les connaissances acquises durant leur cursus. Lors de la soutenance publique, l’étudiant doit enfin démontrer ses compétences sensibles et techniques ainsi que sa capacité à exprimer graphiquement, oralement et littéralement, son propos par une bonne maîtrise du vocabulaire architectural, urbain et paysager. Près de 30 enseignants de l’ensapBx assurent la direction d’études et le suivi des PFE qui peuvent être menés en binôme d’étudiants sous réserve que 2 parties distinctes et personnelles soient bien identifiables. DES JURYS OUVERTS ET TRANSVERSAUX L’ensapBx organise 2 sessions de soutenance (en février et en juillet) pour une centaine d’étudiants chaque année. Le jury est composé, avec une majorité d'architectes, de 6 à 8 personnes dont : • Le directeur d’étude de l’étudiant, • Un enseignant représentant de l’Unité d’Enseignement où a été préparé le projet de l’étudiant • Un à deux enseignants de l’école venant d’autres UE • Un à deux enseignants extérieurs à l’école, dont au moins un d’une autre Ensa, • Une à deux personnalités extérieures. La présence d’un enseignant titulaire d’une Habilitation à Diriger des Recherches (HDR) est requise ; deux pour un PFE mention « recherche ».
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Seuls figurent ci-après les PFE dont les auteurs ont souhaité la publication
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architecture
046 PFe / Les directeurs d’études 2014-2015 • Christophe BOURIETTE - architecte DPLG, maître-assistant associé dans le champ VT, formation architecture • Olivier BROCHET - architecte DPLG, urbaniste, professeur dans le champ TPCAU, formation architecture • John BRODEUR - architecte DPLG, maître-assistant dans le champ TPCAU, formation architecture
• Chantal CALLAIS - architecte DPLG, urbaniste, maître-assistant dans le champ HCA, formation architecture • Loeiz CARADEC - architecte DPLG, maître-assistant dans le champ TPCAU, formation architecture
• Fabienne DARRICAU - architecte DPLG, maître-assistant dans le champ ATR, formation architecture
• Pascale DE TOURDONNET - architecte DPLG, maître-assistant associé dans le champ TPCAU, formation architecture
• Juan-Kent FITZSIMONS - architecte DPLG, docteur en architecture, maître-assistant dans le champ TPCAU, formation architecture • Marc-Antoine FLORIN - architecte DPLG, maître-assistant dans le champ ATR, formation architecture • Nathalie FRANCK - architecte DPLG, maître-assistant dans le champ TPCAU, formation architecture
• Carlos GOTLIEB - architecte DPLG, urbaniste, maître-assistant dans le champ VT, formation architecture
• Pierre GOUTTI - architecte DPLG, maître-assistant associé dans le champ TPCAU, formation architecture • Patrick HENRY - architecte DPLG, maître-assistant dans le champ TPCAU, formation architecture
• Stéphane HIRSCHBERGER - architecte DPLG, urbaniste, maître-assistant dans le champ VT, formation architecture • Thierry JEANMONOD - architecte DPLG, urbaniste, maître-assistant dans le champ VT, formation architecture • Xavier LEIBAR - architecte DPLG, professeur dans le champ TPCAU, formation architecture
• Régis LE NORMAND - architecte DPLG, maître-assistant associé dans le champ STA, formation architecture
• Brigitte LODOLINI - architecte DPLG, maître-assistant associé dans le champ TPCAU, formation architecture • Lucas LOTTI - architecte DPLG, maître-assistant dans le champ TPCAU, formation architecture
• Christian MAINTROT - architecte DPLG, professeur dans le champ STA, formation architecture
• Cyrille MARLIN - paysagiste DPLG, architecte DPLG, docteur en géographie EHESS, maître-assistant dans le champ VT, formation paysage
• Claire PARIN - architecte DPLG, urbaniste, docteur en urbanisme et aménagement, professeur HDR dans le champ VT, formation architecture • Aaron POOLE - architecte DPLG, maître-assistant dans le champ TPCAU, formation architecture
• Dominique QUINTANILLA - architecte DPLG, maître-assistant dans le champ TPCAU, formation architecture • Jacques ROBERT - architecte DPLG, urbaniste, maître-assistant dans le champ TPCAU, formation architecture
• Aline RODRIGUES-LEFORT - architecte DPLG, maître-assistant associé dans le champ TPCAU, formation architecture • Dominique SERVOS - architecte DESA, maître-assistant dans le champ TPCAU, formation architecture • Jean-Jacques SOULAS - architecte DPLG, maître-assistant dans le champ STA, formation architecture
• Andrea VIGLINO - architecte DPLG, maître-assistant associé dans le champ STA, formation architecture • Xavier WRONA - architecte DPLG, maître-assistant associé dans le champ STA, formation architecture
• Ferran YUSTA GARCIA - architecte DE, ingénieur, maître-assistant dans le champ STA, formation architecture
pfe / Membres des jurys SESSION DE FÉVRIER 2015 • Agnès BERLAND-BERTHON - urbaniste, professeur HDR, IATU Bordeaux III
• Serge BRIFFAUD - historien, professeur HDR dans le champ VT, formation paysage
• Olivier CHADOIN - docteur en sociologie, maître-assistant dans le champ SHSA, formation architecture • Philippe CHALLES - architecte DPLG
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• Christophe GAUTIE - architecte DPLG
• Xavier GUILLOT - architecte DPLG, docteur en urbanisme, professeur HDR dans le champ VT, ENSA Saint-Etienne • Patrick HERNANDEZ - architecte DPLG
• Marjan HESSAMFAR - architecte DPLG, vice-présidente de l'ordre des architectes d'Aquitaine • Emmanuelle JUTAN - architecte DPLG
• Guy LAMBERT - historien, maître-assistant dans le champ HCA, ENSA Paris-Belleville
• Gilles-Antoine LANGLOIS - docteur en histoire, en urbanisme et aménagement, professeur HDR dans le champ HCA, formation architecture • Alexandre MOISSET - paysagiste DPLG, maître-assistant dans le champ VT, ENSA Toulouse • Philippe PROST - architecte DPLG, professeur dans le champ TPCAU, ENSA Paris-Belleville • Gilles RAGOT - historien, professeur HDR, Université Michel de Montaigne
• Uli SEHER - architecte DPLG, ingénieur, professeur dans le champ TPCAU, ENSA Toulouse
• Catherine SEMIDOR - docteur d'Etat ès science, professeur HDR dans le champ STA, formation architecture • André SOLNAIS - architecte DPLG, maître-assistant dans le champ TPCAU, ENSA Saint-Etienne • Xavier WRONA - architecte DPLG, maître-assistant dans le champ TPCAU, ENSA Saint-Etienne
SESSION DE JUIN 2015 • Stéphane AKOA - architecte, enseignant - ESSACA de Yaoundé • Vincent ARNE - architecte DPLG
• Caroline BARLA - architecte, enseignante - ESSACA de Yaoundé
• Agnès BERLAND-BERTHON - professeur HDR, IATU Bordeaux III
• Gauthier BOLLE - architecte DPLG, maître-assistant dans le champ HCA, formation architecture • Philippe CHALLES - architecte DPLG
• Maxime DECOMMER - architecte DE, docteur en architecture, maître-assistant associé dans le champ SHSA, ENSA Normandie • Xavier GUILLOT - architecte DPLG, docteur en urbanisme, professeur HDR dans le champ VT, ENSA Saint-Etienne • Patrick HERNANDEZ - architecte DPLG
• Marjan HESSAMFAR - architecte DPLG, vice-présidente de l'ordre des architectes d'Aquitaine • Christophe HUTIN - architecte DPLG, maître-assistant dans le champ TPCAU, ENSA Toulouse • Guy LAMBERT - maître-assistant champ HCA, ENSA Paris-Belleville
• Gilles-Antoine LANGLOIS - docteur en histoire, en urbanisme et aménagement, professeur HDR dans le champ HCA, formation architecture • Christian MAINTROT - architecte DPLG
• Christian MARENNE - professeur dans le champ STA, ENSA Nantes
• Emmanuel MERIDA - architecte DPLG, maître-assistant dans le champ STA, formation architecture • Alexandre MOISSET - paysagiste DPLG, maître-assistant dans le champ VT, ENSA Toulouse • Gilles RAGOT - historien, professeur HDR, Université Michel de Montaigne • Nathalie ROUSSEL - architecte DPLG
• Jean-Marc RUBIO - graphiste concepteur, enseignant dans le champ ATR, formation architecture
• Marc SABOYA - docteur en histoire de l'art contemporain, professeur, Université Michel de Montaigne • Hubert SALADIN - architecte DPLG, enseignant dans le champ TPCAU, formation architecture
• Catherine SEMIDOR - docteur d'Etat ès science, HDR, professeur dans le champ STA, formation architecture • André SOLNAIS - architecte DPLG, maître-assistant dans le champ TPCAU, ENSA Saint-Etienne
• Guy TAPIE - docteur en sociologie, professeur HDR dans le champ SHSA, formation architecture • Xavier WRONA - architecte DPLG, maître-assistant dans le champ TPCAU, ENSA Saint-Etienne
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architecture
• Valérie DISDIER - directrice de la maison de l'architecture de Rhône Alpes
048
Après avoir réalisé une enquête de terrain (sociale, spatiale) faisant apparaître la grande frustration des populations en situation précaire dont la plus grande priorité réside dans la quête perpétuelle d'un revenu régulier. Ce village d’artisanat représente un des foyers professionnels les plus accessibles dans le quartier en termes de savoir-faire pour la population du bidonville qui n’a pas eu l’opportunité de suivre des formations scolaires et/ou professionnelles conventionnelles. Il est à la fois l’endroit idéal pour les jeunes apprentis du quartier de faire leurs premiers pas dans la menuiserie ou la ferronnerie, un bazar pour les amateurs d’arts traditionnels à la quête de bouts de portes récupérés de Riads centenaires à l’abandon, ou encore une source de bonnes affaires pour les grossistes et les grands fournisseurs. Il est apparu intéressant de proposer une restructuration visant à rétablir une plus grande démocratie commerciale et d’abolir cette barrière qui isole le créateur du client à travers un projet à la fois social, économique et paysager et d’en faire un catalyseur urbain pour - si ce n’est déclencher – participer à l’évolution du quartier dans lequel il s’inscrit.
Myriame ALI-OUALLA MENTION RECHERCHE
POUR UNE DYNAMIQUE NOUVELLE DU QUARTIER POPULAIRE MAROCAIN : LE VILLAGE DES ARTS TRADITIONNELS DU QUARTIER SIDI MOUSSA À SALÉ • Directeur d’étude : John BRODEUR • Directeur de mémoire : Jean-Philippe GUILLEMET • Membres du jury : Claire PARIN, Gilles RAGOT, Xavier GUILLOT, Xavier WRONA, Valérie DISDIER
Salé [Maroc]
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Légende 1 - Axonométrie générale, plan d'ensemble de la Joutia réhabilitée 2 - Ambiance de travail des artisans au RDC 3 - Passerelle suspendue desservant les magasins
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050
Le projet se situe dans la ville de Santa Cruz situé à l'est de la Bolivie, une ville construite entièrement en brique. Première ville économique du pays, elle attire une population migrante, pauvre et sans logement. Ces familles travaillent pour la plupart dans la fabrication de briques en terre cuite. L'objectif du projet est d'intégrer ces familles dans la ville pour qu'elles puissent bénéficier des services de santé, des écoles, du transport et de trouver un travail. Le site choisi appartient à la mairie de Santa Cruz. Il est composé des grands hangars abandonnés et d'un terrain en friche. Il s'agit ici de concevoir un ensemble de logements et un centre de formation dédié à l'utilisation de la terre. Véritable expérience à " échelle 1 ", c'est une forme économe, simple et rationnelle d'habiter qui est proposée. Le toit existant est retiré et recyclé pour les futurs logements. Le hangar se compose de douze trames, dont quatre sur chaque côté intègreront des logements, les quatre du milieu accueilleront un centre de formation dédié à l'utilisation de terre pour la construction, ainsi que des ateliers de fabrication. Les logements seront construits avec pour matériau principal : la terre dans tous ses états, dalle, murs porteurs, planchers, composition de la toiture, cloisons, et même les finitions comme revêtement de sol avec des carreaux en terre cuite. Cette terre sera prélevée du terrain qui est accolée aux hangars, lit d'un futur lac artificiel. Le lac sera aménagé avec des plantes, pour avoir un traitement naturel, afin que cette eau puisse devenir potable et alimenter le projet en eau. Ce système pourrait être reproduit sur tous les autres hangars.
Nadia ALPIRE RAMIREZ LA TERRE DANS TOUS SES ÉTATS • Directeur d’étude : Fabienne DARRICAU • Membres du jury : Brigitte LODOLINI, Kent FITZSIMONS, Jean-Marc RUBIO, Xavier WRONA, Agnès BERLAND-BERTHON, Marjane HESSAMFAR, Stéphane AKOA
Santa Cruz [Bolivie]
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Légende 1 - Le travail de la terre 2 - Coupe sur les logements 3 - Insertion du projet dans le site
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052
« On peut trouver en Afrique des marchés sans ville, mais il n'existe pas de villes sans marché ; négociants et marchands sont des intermédiaires indispensables, au sein même de la ville et dans ses rapports avec l'environnement » (Coquery-Vidrovitch, 1988) Le projet traite de la réhabilitation du marché Dantokpa, plus grand marché d’Afrique de l’Ouest, au cœur de la ville de Cotonou, ville africaine qui entame timidement son développement. Cotonou est confrontée aux mêmes problématiques que toutes les villes africaines modernes : conflit entre formel et informel, absence d’urbanisme adapté, perte des repères traditionnels, confusion public/privé, problèmes liés aux flux, à la densité, aux réseaux, à la saturation. Le marché s’étale sur plus de 18 ha et accueille presque 100.000 personnes quotidiennement. Le projet est un travail inscrit dans un processus de globalité et interroge une zone d’urgence où l’on retrouve des problématiques environnementales, de densité, de précarité, d’inondations, de circulation, de flux. Après une analyse détaillée du contexte, notamment une observation précise des usages et pratiques communes, le projet propose des stratégies globales qui, appliquées à l’échelle locale, mettent en place des solutions cohérentes, adaptées économiquement et font interagir des savoir-faire, des techniques, des matériaux et des pratiques liées au contexte.
Kemi AMEDE MENTION RECHERCHE
RÉHABILITATION D'UN MARCHÉ URBAIN EN AFRIQUE, DANTOKPA • Directeur d’étude : Claire PARIN • Directeur de mémoire : Claire PARIN • Membres du jury : Jacques ROBERT, Guy TAPIE, Gilles RAGOT, Christophe HUTIN, Stéphane AKOA, Nathalie ROUSSEL
Cotonou [Bénin]
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Légende 1 - Phase 3/5 2 - Appropriation 3 - Echafaudage
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054
Perchée sur les collines arborées de la vallée de l’Adour, surplombant les toits de la ville d’Aire sur l’Adour, l’école de musique communautaire bénéficie d’une situation unique et privilégiée. L’édifice est chargé d’Histoire et d’histoires. Le projet propose de lui redonner une place essentielle dans la ville. L’objectif est de lui offrir un lieu digne de sa mission, à la hauteur de son rôle social et éducatif. La musique est un art écrit, codifié et concret sur le papier. Pourtant, elle prend un aspect immatériel. Elle se transforme en ondes et en fluides invisibles. Ainsi, l’architecture du bâtiment transposera physiquement l’imperceptible. Les lignes organiques et angulaires courent le long du projet à l’échelle architecturale, urbaine et territoriale. Elles ondulent et se déforment. Elles se changent en cocon et accueillent une nouvelle école de musique « augmentée ». Des collines jusqu'au centre-ville, en bas dans la vallée, elles reconnectent les pièces urbaines. Elles se propagent dans toute la communauté de communes en se métamorphosant en boîte à musique grandeur nature. L'école se déploie, sort de ses propres murs et des murs de la ville.
Julie BANTQUIN MUSIQUE SUR LES CÔTEAUX DE L'ADOUR : LEGATO ET HARMONIQUES • Directeur d’étude : Régis LE NORMAND • Membres du jury : Pierre GOUTTI, Catherine SEMIDOR, Uli SEHER, Marjan HESSAMFAR, Emmanuelle JUTAN
Aire-sur-l'Adour, Landes [France]
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Légende 1 - Insertion dans la topographie 2 - L'école de musique " augmentée " 3 - Au cœur du ruban
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056
C’était une soirée chaude et humide, comme on n'en connaît que dans les terres d'Orient. Adossé au pied d'un grand arbre, j'écoutais le doux chant des moines. Quand le son d'un pas trainant, qui s'approchait, me tirait de mes divagations lointaines. Face à moi, se tenait un vieillard vouté, dont le corps était seulement soutenu par une canne de bois brut. Si mes souvenirs sont bons, il tint à peu près ce langage : « Eh Farang ! Veux-tu entendre la légende que l'on conte le soir au coin des feux de joie ? » Imaginez ma réponse. Il s'assit péniblement sur un muret de brique non loin du grand arbre. À l'horizon, l'azur s'embrasait d'une lueur tropicale. Et sa voix chevrotante se transformait en une mélodie claire et limpide. (…) On dit de la vallée de Chiang Mai qu'elle naquit sous le trait du roi Râma. Chassant le démon, Ravana, il brandissait le grand arc d'Indra, père de tous les dieux. Il pourfendait les montagnes de cette flèche divine. La violence du choc laissait place nette, et l'eau enfouie sous terre jaillissait de toute part. Ainsi naquit la prospère vallée de Chiang Mai. (…) L'extension de la ville de Chiang Mai, semblait sans fin. De toute part les hommes accouraient. De la capitale, Bangkok, aux terres recouvertes par les flots ; des pays voisins, le Laos et le Myanmar, qui voyaient dans la Thaïlande un eldorado à portée de mains. La ville n'avait pas fini de s'étendre. Le vieillard marqua une pause pour essuyer la sueur qui perlait le long de son front dégarni. « Mais sais-tu ce qui faisait la beauté de cette terre, mon p'tit ? C'était la magie qui l'habitait ». (…) Au cœur de Chiang Mai, perdurent les traces d'anciens remparts …
Félix BAROUX SUR LES MURS DE CHIANG MAI RÉSONANCE DES CONTES DU PASSÉ • Directeur d’étude : Pascale DE TOURDONNET • Membres du jury : Christophe BOURIETTE, Serge BRIFFAUD, Guy LAMBERT, Christophe GAUTIE
Chiang Mai [Thaïlande]
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Légende 1 - L'arche 2 - Tha Phae Gate, l'allée des milles songes 3 - Dans l'allée des milles songes
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058
Les caravansérails sont les nœuds essentiels d’un premier réseau de commerce globalisé, qui remonte à l’Antiquité et aux caravanes de chameaux. De véritables auberges fortifiées, permettant aux hommes qui entreprenaient de longs voyages à travers l’Orient, de circonscrire à un espace d’appropriation reconnu et sécurisé. Caravaniers, voyageurs, marchands, pèlerins, postiers et commerçants venus de pays différents, ainsi que leurs chevaux, chameaux, baudets et autres bêtes de somme y trouvaient repos pour une nuit ou pour quelques jours, après une épuisante journée de marche.Se loger, se reposer, se ravitailler, prendre soin de leur hygiène, prier, mais aussi se rencontrer. Des lieux d’échange d’idées, le long desquels arts, artisanats, langues, religions et modes de vie se sont croisés et mélangés. Facilitant par la même occasion, les rencontres sociales, culturelles, artistiques, commerciales et économiques sur des territoires vastes et au travers de nombreuses civilisations. Istanbul - Au croisement de deux voies anciennes majeures du commerce international, le détroit du Bosphore et l’ancienne route des caravanes, Istanbul. La ville s’inscrit dans ce vaste réseau de voies de communication, au coeur des routes du commerce. Ici se cache l’un des ensemble de caravansérail le plus étendu du Proche Orient. Voyage - « Nous nous sommes assis à cheval entre Orient et Occident. Sur ce promontoire de terre, situé à l’embouchure de la Corne d’Or, nous avons pris le temps de vivre à Istanbul. Rappelle toi du rugissements des cargos traversant le Détroit et les cris des mouettes qui s’agitent dehors. De l’avenue piétonne Istiklal Caddesi et son flot incessant de passants. Suivre le courant en direction de la Tour de Galata et d’un pas lourd, entamer la fulgurante descente jusqu’au pont qui s’élance au dessus de la Corne d’Or. Les odeurs de poissons grillés du port de Galata (Balik Ekmek) et celle de la viande grillée au feu de bois (Kofte) qui nous ont fait flaner et virer de bord maintes et maintes fois dans ces ruelles étroites et sinueuses. Puis soudain, une parenthèse qui s’ouvre dans la ville, une dillatation dans le dédale de ruelles étroites, offrant un temps de respiration dans la jungle urbaine. La découverte d’un caravansérail ou han en turc.» Deux lieux - Il y a des lieux qui vous transportent, avec des lumières qui vous figent et des ambiances qui vous emplissent d’émotion. Le Han d’Or et ses rideaux polychromes amovibles animent désormais le quartier des Grands Hans d’Eminonu. De l’autre côté de la Corne d’Or, le Han de Plomb et ses mou-charabiehs en métal scintillent dans le quartier sombre de Karakoy.
Florie BARSACQ / Pierre INSCHAUSPE LE COLLECTIF CARAVANSERAIL : DEUX PROJETS DE RÉINTERPRÉTATION DE DEUX CARAVANSERAILS • Directeur d’étude : Fabienne DARRICAU • Membres du jury : Aline RODRIGUES Vincent LEFORT, Xavier LEIBAR, Olivier CHADOIN, André SOLNAIS, Agnès BERLAND BERTHON, Patrick HERNANDEZ
Istanbul [Turquie]
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Légende 1 - Le caravansérail face à Istanbul 2 - Coupe de principe, usages 3 - Civilisations et cultures
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060
Lavaux est une région située sur les hauteurs du lac Léman en Suisse. Elle est essentiellement constituée de vignobles en terrasses du fait de sa spectaculaire déclivité. Cette région de 827 hectares de vignes est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO pour son paysage exceptionnel. Le bâti est principalement formé de villages historiques denses, bordés de vignes. Le travail de ces vignes en terrasses requière beaucoup de main d'œuvre compte tenu de la déclivité du terrain. Le stockage des bouteilles est compliqué en raison du manque de place des vignerons dans leurs caveaux. Le tourisme est quasiment inexistant puisque peu de personnes s'arrêtent dans les villages. Le but du projet est de concevoir un lieu où les vignerons pourraient à la fois produire leur vin, le stocker et ainsi en faire la promotion. La mise en valeur des vins de Lavaux passe par la création d’espaces dédiés au vin et à la contemplation du paysage. La seconde dimension du projet est sociale en intégrant des jeunes en voie d’insertion sociale. Le village d'Epesses apparaît comme le plus propice à la réalisation de ce projet architectural. Epesses est un village où la population de vignerons est la plus importante et les vignes peu nombreuses. Il est constitué de trois poches de bâti. Elles se disposent de part et d'autre de la voierie. La poche de bâti centrale se situe quant à elle sur le pan Sud de la voirie. L'aménagement du village d'Epesses comprend trois tours, points de repère dans le paysage dont deux déjà existantes. Trois plateaux rappellent ceux des vignes. Ils permettent d’offrir un souffle au village qui ne possède pas d’espace suffisant pour se retrouver ou admirer le paysage. Les logements des jeunes en réinsertion sont aménagés dans une grange et une maison rénovée. Un espace d'information et une bibliothèque dans une maison individuelle. Des espaces d'accueil du public dispersés dans le village. Un parcours est élaboré pour les visiteurs. Ils peuvent se déplacer de l'accueil vers l'espace de dégustation, la cave, le bar restaurant jusqu’à l'espace d'observation et le laboratoire. Les locaux, articulés sur quatre niveaux, permettent un traitement "en chute" de la récolte du raisin : la réception, le tri, l'égrappage et l'embouteillage.
Lucie BERGUEDIEU UNE NOUVELLE VIE POUR LAVAUX ET SES VIGNERONS • Directeur d’étude : Olivier BROCHET • Membres du Jury : Claire PARIN, Jacques ROBERT, Bertrand NIVELLE, André SOLNAIS, Xavier WRONA, Patrick HERNANDEZ
Lavaux [Suisse]
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Légende 1 -Vue depuis les vignes 2 - Vue depuis la tour 3 - Coupe transversale
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062
Situé à Lectoure dans le département du Gers, le château des comtes d’Armagnac a connu, au fil des siècles, différentes transformations lui permettant de rester un lieu important pour la vie de cette ville perchée. Dominant la vallée, l’édifice situé sur l’éperon rocheux à la pointe de la ville est construit comme château défensif au XIIIe siècle. C’est au XVIIIe siècle qu’un hôpital, tourné vers la ville, y est construit. Désaffecté depuis 2014, l’hôpital doit retrouver un nouvel usage. Déjà investi par des antiquaires passionnés, le projet d’architecture vise à concevoir un nouvel espace pour y installer des artisans d’art. Le projet d’architecture doit inscrire dans ce lieu une nouvelle strate de son histoire tout en mettant en valeur ce qui a déjà été fait. Actuellement séparés, les deux édifices du XIIIe et du XVIIIe siècle seront désormais reliés par l’investissement du sol de la cour carrée de l’ancien hôpital. Ce travail du creusé permettra de rattraper le niveau de la cour du château et de recréer un parcours. Le parcours existant autour de l’éperon rocheux est mis en valeur, une promenade est créée. Le projet vise à tisser du lien à la fois par le dispositif architectural mais aussi par le programme qui regroupe les artisans d’art et leurs ateliers, les antiquaires et un lieu pour loger les apprentis. C’est un lieu de transmission du savoir où les patrimoines se rencontrent, un lieu où le public peut découvrir le patrimoine transmis depuis des siècles par les artisans d’art, dans l’excellence et l’innovation pour s’inscrire dans une pratique contemporaine.
Marie-Charlotte BERSOU CENTRE D'ARTISANAT D'ART A LECTOURE : EXPRESSIONS DES PATRIMOINES • Directeur d’étude : Marc-Antoine FLORIN • Membres du jury : Emmanuel MERIDA, Catherine SEMIDOR, Maxime DECOMMER, Philippe CHALLES, Caroline BARLA
Lectoure, Gers [France]
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Légende 1 - Axonométrie éclatée 2 - Vue depuis la cour basse 3 - Vue nocturne de la cour haute
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064
Dans les Ardennes, une piste cyclable de 80 km rallie, le long de la Meuse, Charleville-Mézières à Givet. Filant vers le sud, la piste est le premier site touristique des Ardennes. Mais aujourd’hui, elle ne propose que très peu d’équipements et d’aménagements pour ses visiteurs. En s’adressant aux touristes comme aux sportifs, quels que soient leurs moyens de déplacements : pieds, rollers, vélos, gyropodes, kayaks, péniches, parapentes, ... et quelles que soient leurs origines, le projet vise à redynamiser ce site des Ardennes et le rendre plus attractif pour le département. Le projet investit les maisons situées le long du val de Meuse, occupées autrefois par les barragistes. Les maisons, rattachées aux barrages et aujourd’hui inhabitées, sont donc un support de réponse aux besoins du département. Le projet s’adresse à un public large ayant un intérêt commun pour la culture, la nature et les paysages ardennais. Il s’inscrit dans différentes temporalité induites par les modes de déplacements des visiteurs et vient rythmer le parcours existant. De l’abri permettant un espace pour pique-niquer au refuge le temps d’une averse, il propose également des lieux d’hébergements, des espaces culturels, des espaces de restauration ou encore des points de ravitaillement lors de manifestations sportives.
Anaïs BINETEAU C’EST UN TROU DE VERDURE OÙ CHANTE UNE RIVIÈRE • Directeur d’étude : Régis LE NORMAND • Membres du jury : Emmanuel MERIDA, Catherine SEMIDOR, Christian MAINTROT, Christian MARENNE, Guy LAMBERT, Philippe CHALLES, Caroline BARLA
Val de Meuse, Ardennes [France]
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Légende 1 - Barrage de Mouyon, s'équiper - coupe longitudinale 2 - Barrage de Fépin, se cultiver - vue de la galerie d'exposition 3 - Balisage et mobilier en aiguilles
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066
À l’intérieur de notre habitat se développent des réseaux de symboles et de représentations mentales, alimentant l’incubation du moi, faisant participer l’espace construit dans la construction de soi. À l’extérieur se définit un espace où il faut être alerte, prêt à endosser un des rôles qui instituent notre présence à la société. Cette compétence sociale s’entretient et se pratique dans une épaisseur spatiale, un faisceau d’interfaces entre différentes entités de pouvoir. C’est autour de ces points stratégiques que se dessine un système de présuppositions et de représentations collectives, générant une atmosphère, un climat, écrivant l’histoire d’un lieu et d’une coexistence entre souverains. Il fut un temps où un émissaire-roi régnait sur ces lieux de frictions de l’habitat collectif. Témoin des accords tacites passés entre les résidents gouvernants, le gardien concierge était un traducteur multilingue au sein de cet ensemble de royaumes aux lois et systèmes de défense différents. Mais nos bâtiments évoluent avec nos modes de vie, et les besoins d’une communauté ont bien changé depuis les siècles précédents. Aujourd’hui, gestionnaires et investisseurs alimentent la devise : Sociabilité, Sécurité, Technicité. L’habitat présente un paradoxe fertile : nous sommes de plus en plus attachés à la définition de notre chez-soi, nous attendons toujours plus des technologies pour faciliter la gestion de notre quotidien. Cependant, les relations entre habitants et les maillons de la chaîne d’intervenants assurant l’intendance de nos lieux de vie sont de plus en plus invisibles. La présence d’un tiers intendant pourrait-elle réactiver un potentiel du vivre ensemble par son rôle de traducteur entre résidents et gestionnaires, résidents avec eux-mêmes, avec leur lieu de vie et avec autrui ?
Romain BORDERIE LES LOGES DE L’OMBRE L’INTENDANCE À L’ÈRE SOCIABILITÉ, SÉCURITÉ, TECHNICITÉ • Directeur d’étude : Kent FITZSIMONS • Membres du jury : Brigitte LODOLINI, Jean-Marc RUBIO, Xavier WRONA, Agnès BERLAND-BERTHON, Marjan HESSAMFAR, Stéphane AKOA
Bordeaux, Gironde [France]
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Légende 1 - Plan d'ensemble 2 - Espace central 3 - Espaces partagés
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068
L’objectif du projet est de partager les idées sur la question de la vie commune et qualitative des habitants permanents d’Arcachon et de ses touristes. Un concours émanant de la mairie d’Arcachon est la base de ce projet. La particularité urbaine d’Arcachon - elle contient en soi quatre parties - « villes » - a donné naissance à un endroit de rencontre de ces parties et de leurs riverains autour des activités et des intérêts locaux, surtout en non-saison. Mais aussi de rendre ces activités visibles et accessibles au grand public, aux touristes, au profit de la découverte de la vie et la culture actuelles régionales. La morphologie du projet garde le mémoire du square existant et crée une façade qui exprime l’ancien espace arboré avec l’esprit des maisons incrustées entre les arbres. Le travail sur le logement s’est basé sur la qualité d’espaces extérieurs dans les conditions de densité urbaine, mais aussi sur plusieurs qualités de l’individuel dans un collectif. Notamment, une terrasse extérieure nommée d’été appartient à chaque logement, mais aussi une terrasse couverte dans les jardins d’hiver, commun ou privés. Ici les propriétaires ont la possibilité d’avoir leur petit jardin gastronomique et manger en période pluviale ou hivernale, tout en gardant le climat ambiant.
Natalia BORODINA MAISON DU RIVERAIN À ARCACHON. OFFRIR UNE QUALITÉ DE VIE QUOTIDIENNE AUX HABITANTS D’UNE VILLE BALNÉAIRE EN MUTATION • Directeur d’étude : John BRODEUR • Membres du Jury : Olivier BROCHET, Gilles-Antoine LANGLOIS, Hubert SALADIN, Alexandre MOISSET, Marc SABOYA, Vincent ARNE
Arcachon, Gironde [France]
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Légende 1 - Plan R+1 2 - Vue depuis le centre-ville 3 - Vue depuis la gare
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070
Trafaria est une localité située à l'embouchure du Tage, en face de Lisbonne. Elle est particulièrement touchée par la crise en raison de sa situation géographique, isolée de la capitale portugaise et de son bassin d’emploi. Toutefois, Trafaria se trouve à l'articulation entre le tourisme culturel de Belem et le tourisme balnéaire de la Costa da Caparica. L'urbanisation résidentielle à Trafaria forme un « chapelet » de quartiers, tous en rapport direct avec le Tage. Ces quartiers sont reliés les uns aux autres par un sentier, dessiné par l'usage. Ainsi, différentes intentions sont dictées par le site : - Créer un lien doux entre Lisbonne et la Costa da Caparica pour inscrire Trafaria dans le parcours touristique de la région lisboète ; - Profiter de la création de ce lien pour aménager une voie d’accès douce entre les différents quartiers de Trafaria ; - Faire de Trafaria un lieu où les visiteurs s’arrêtent tout en leur proposant des équipements adaptés. Ce lien va se structurer progressivement par l’implantation de différents équipements publics qui répondent à l’échelle du tourisme régional ainsi qu’aux problématiques plus locales. Une salle de spectacle couplée avec une résidence d'artiste ainsi qu'une piscine viendront structurer ce lien.
Olivier BOUSQUET LE TOURISME POUR DÉSENCLAVER TRAFARIA • Directeur d’étude : Brigitte LODOLINI • Membres du Jury : Jean-Marc RUBIO, Xavier WRONA, Agnès BERLAND-BERTHON, Marjan HESSAMFAR, Stéphane AKOA
Trafaria [Portugal]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Coupe longitudinale sur la piscine et le theâtre 3 - Vue de l'intérieur de la piscine
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072
Le Lot-et-Garonne se distingue grâce à un moteur économique fondé sur l'agriculture. Agen, son chef-lieu, tire le parti de sa situation géographique entre Bordeaux et Toulouse en s'appuyant sur les grandes infrastructures de transport pour se développer. Lamontjoie est une bastide rurale de 500 habitants située à 18 km d'Agen et limitrophe du Gers. Elle est portée par sa forte activité agricole et artisanale. La commune se confronte à la désertification de son cœur de ville au profit d'un urbanisme sur le modèle pavillonnaire. Comment redonner de l'attractivité à la Bastide ? L’objectif est de réinvestir la Bastide tout en préservant sa terre. Le projet repense le développement de cet espace rural autour de la forme urbaine originelle de la Bastide qui constitue le point de tension de l'ensemble du territoire. Différentes échelles de projet sont pensées : du lien d'interdépendance avec la « métropole rurale » à la recherche de « modes d'habiter » contemporains au cœur de la Bastide.
Maïlys BOUTAN LAMONTJOIE, BASTIDE DES CHAMPS • Directeur d’étude : Pascale DE TOURDONNET • Membres du jury : Dominique QUINTANILLA, Christophe BOURIETTE, Serge BRIFFAUD, Guy LAMBERT, Christophe GAUTIE
Lamontjoie, Lot-et-Garonne [France]
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Légende 1 - Place de la Bastide 2 - Auberge rurale, espaces de rencontres et d'échanges pour les Montjoyards 3 - Halle, échanges au cœur de Bastide
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074
Ce projet de pôle de formation équestre se situe à Andernos-les-Bains sur le bassin d’Arcachon. Un centre équestre vétuste, aux installations obsolètes, est en faillite depuis des dizaines d’années. L’enjeu du projet est de trouver un programme permettant de relancer l’activité économique du centre équestre et contribuer à la dynamisation de la ville. Pour garder une cohésion architecturale et une unité tout en séparant bien les différentes fonctions, un grand mur de 1 m de large, colonne vertébrale, traverse tout le projet et crée une unité, tout en partitionnant le projet. Il sépare les espaces publics des espaces plus fonctionnels. Il reprend aussi tous les flux, eau circulation, électricité, sanitaire. Sous le bâtiment, là où les voitures et les camions peuvent circuler, le mûr sépare les flux piétons des flux services. Le club house crée quant à lui une articulation entre la partie enseignement et la partie dédiée aux chevaux. Les différents patios apportent la lumière à l’intérieur du bâtiment au rez de chaussée, séparent les espaces et créent différentes ambiances.
Mailys BRET PÔLE HIPPIQUE D'ANDERNOS, UNE ENTRÉE POUR LA VILLE : STRATÉGIE ET PLANIFICATION POUR REDYNAMISER UN POTENTIEL ENDORMI • Directeur d’étude : Brigitte LODOLINI • Membres du Jury : Jean-Marc RUBIO, Xavier WRONA, Agnès BERLAND-BERTHON, Marjan HESSAMFAR, Stéphane AKOA
Andernos, Gironde [France]
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Légende 1 - Plan rdc 2 - Insertion 02 3 - Insertion 03
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076
La gare Saint-Jean est un muscle. Lieu de réunions et d’échanges cours de la Marne depuis toujours, il est stimulé à nouveau par la LGV de l’autre côté des rails et porte une lumière sur Belcier. Ancien quartier ouvrier et industriel, Belcier deviendra un quartier d’habitat et d’affaires : c’est l'opération d'intérêt national (OIN) Euratlantique. Le marché d'intérêt national (MIN) peine à s'inscrire dans le projet, enfermé par une enceinte de béton. Il est pourtant le « Ventre de Bordeaux » depuis 50 ans. C’est lui qui assure l’approvisionnement des petits commerçants bordelais, chaque jour, en fleurs, légumes, fruits, viandes. Le présent projet propose un réinterpréation de cet espace singulier et générateur d'une nouvelle mixité. Ainsi trois ensemble sont créés : la halle de marché couverte et ses commerces - Le restaurant du MIN et ses ateliers d’apprentissages - Le centre de formation des métiers de la bouche. Ils s’articulent autour d’une place et d’un jardin. Cet espace, raccroche la place Armagnac, déserte proposant un vrai lieu de rapprochement, dans ce futur quartier figé et hermétique.
Almudena BRICOGNE LE VENTRE DE BORDEAUX, GÉNÉRATEUR D'UNE NOUVELLE MIXITÉ À ARMAGNAC • Directeur d’étude : Brigitte LODOLINI • Membres du jury : Jean-Marc RUBIO, Xavier WRONA, Agnès BERLAND-BERTHON, Marjan HESSAMFAR, Stéphane AKOA
Bordeaux, Gironde [France]
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Légende 1 - Vue matinale du marché 2 - Vue du marché couvert 3 - Coupe longitudinale
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078
Un point de rencontre entre la nature et la culture de l’esprit (César Portela) Situé au bout de la presqu’île de Fourras, le Fort Enet faisait partie du système défensif de l’arsenal de Rochefort. Accessible uniquement à marée basse durant deux heures le matin et le soir, les ambiances varient, devenant une île lointaine ou le prolongement du continent. Lieu vivant, les usages et les activités sont diverses : un parc l’ostréicole, le tourisme, la randonnée. Le projet de centre de réflexion et de retraite au sein du fort tire partie de cette situation en marge du continent (1660m), tout en restant connecté une partie de la journée à celui-ci. La réhabilitation au sein de ce «vaisseau de pierre» a permis de resituer sur le continent les fonctions de découvertes historiques, patrimoniales, touristiques ou économiques au sein d’un centre d’interprétation qui vient se mettre en place en tension vis-à-vis du projet de réhabilitation du fort. Le projet comprend 3 parties : la réhabilitation du fort Enet, le centre d’interprétation et la traversée. Ce cheminement relie les deux parties principales du projet. De par sa matérialité, béton et métal, il est intégré aux caractéristiques naturelles et économiques du site environnant. Point d’entrée du projet, le centre d’interprétation s’insère dans le relief de la digue en connectant la terre et la mer en tension avec le fort. Il crée un espace public en rez de chaussée, offre une vue directe sur le site et un volume en R-1 capable d’accueillir les randonneurs, mais surtout un espace modulable central support pour l’ostréiculture (vente, partage, découverte) ou pour le tourisme afin de comprendre l’histoire de ce site emblématique. Le projet rend accessible à tous et de tout temps ces fonctions en tenant compte dans sa réalisation (matérialité, perméabilité) de l’inondable, pouvant ainsi être submergé et retrouver son usage par la suite. La réhabilitation du Fort Enet en un lieu de retraite et de réflexion en marge de la société est tout indiquée de par sa situation géographique. L’accès au lieu lié aux marées permet un isolement volontaire pour des durées variables. Le projet propose une gradation des espaces en terme d’intimité ou de vivre ensemble et permet une mixité d’usages et de modes de vie. La posture architecturale se met en place autour de trois modes d’interventions en fonction de l’état du fort et des nouveaux usages, sans pour autant muséifier mais bien le renouveler et de le garder vivant. Ce projet cherche à créer une architecture connectée à l’existant, pas forcément exubérante, mais qui vient à la fois s’affirmer et s’intégrer tout en se découvrant par étapes.
Romain BROCHARD LE FORT ENET UNE RETRAITE EN TENSION AVEC LE CONTINENT • Directeur d’étude : Stéphane HIRSCHBERGER • Membres du jury : Pierre GOUTTI, Gilles-Antoine LANGLOIS, Uli SEHER, Alexandre MOISSET, Marjan HESSAMFAR, Philippe PROST
Rochefort, Charente-Maritime [France]
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Légende 1 - Axonométrie du Fort Enet 2 - Vue extérieure depuis les rochers 3 - Alcove de travail de la bibliothèque
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080
Gruissan, commune du Languedoc-Roussillon, est une station balnéaire entièrement construite en zone marécageuse, directement liée à la mer Méditerranée. Depuis toujours, l’eau façonne la ville et l’implantation de son bâti qui aujourd’hui est basé entre 0,60 m et 1 m au-dessus du niveau de la mer. Bien que le niveau de l’eau ait considérablement baissé depuis l’ère Romaine, la ville va devoir de nouveau faire face à cet élément. D’ici la fin de notre siècle, le niveau de la mer se sera élevée de 2 m, engloutissant la quasi-totalité de la surface de la commune, et forçant ses 4000 habitants à migrer vers l’intérieur des terres. Un des quartiers de vacances de Gruissan est composé de 1300 maisons sur pilotis datant des années 1930. Ces habitations resteront hors d’eau et pourraient recevoir l’ensemble de la population de la ville. Le projet prévoit de réhabiliter cette zone sur pilotis qui deviendrait une ville à part entière avec un nouveau système de dessertes par l’eau et par passerelles. Des équipements nécessaires à la vie quotidienne seraient également ajoutés. Le projet se base sur un urbanisme résilient en prenant en compte l’élément naturel, en s’en servant, sans essayer de le contrer.
Nicolas BRUNET GRUISSAN : NAISSANCE D’UNE ÎLE • Directeur d’étude : Loeiz CARADEC • Membres du jury : Brigitte LODOLINI, Jean-Marc RUBIO, Xavier WRONA, Agnès BERLAND-BERTHON, Marjan HESSAMFAR
Gruissan, Aude [France]
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Légende 1 - Coupe longitudinale du bâtiment d'entrée de ville 2 - Halle du marché sur pilotis 3 - Passerelles de déssertes
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082
L’objet de ce travail est d’interroger les modes d’habiter un territoire rural de montagne fortement marqué par le tourisme hivernal. Un des scénarii pertinent étudié présente cinq points clés : - Diversification économique - Une économie alimentaire centrée sur l’agro-écologie et les circuits courts - Le tourisme itinérant comme vecteur de développement local dans une optique de développement durable - Rayonnement du projet vers l’extérieur - Développement des interactions sociales dans la communauté Le programme est appliqué au hameau de La Ravoire situé à côté de la ville de Bourg-Saint-Maurice en Savoie, à partir de l’implantation de nouveaux logements (coopérative d’habitants) en lien avec le village existant. Autour de cette coopérative, s’organisent différentes entités programmatiques : une ferme fonctionnant avec un refuge pour touristes et randonneurs (passage du GR5), un centre de coworking permettant le télétravail ainsi qu’un équipement de proximité comprenant un restaurant, une épicerie, un café et un espace poste. L’intention architecturale a été de tisser des liens entre l’existant et le nouveau à travers la réinterprétation du patrimoine bâti (gabarits, ferme traditionnelle avec cour…) tout en proposant une certaine mise en tension avec des éléments résolument contemporains.
Guillaume BUFFART-MORET/ Henri JANNET DE L'HABITAT CONTEMPORAIN EN MILIEU MONTAGNARD : CONSTRUIRE À CÔTÉ ET AVEC L'ANCIEN • Directeur d’étude : Régis LE NORMAND • Membres du jury : Claire PARIN, Olivier BROCHET, Gilles RAGOT, Xavier GUILLOT, Xavier WRONA, Valérie DISDIER
La Ravoire, Savoie [France]
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Légende 1 - Coupe transversale de l'extension de l'équipement public 2 - Vue sur le coworking 3 - Vue sur l'auberge
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084
Quelles sont les capacités d’une ville ancienne protégée à se renouveler sur elle-même ? La question posée, l’ambition de ce projet est de se confronter à un contexte historique singulier, étranger. Ville médiévale du Nord de l’Espagne en Catalogne, Gérone est à la base de ce projet, en particulier son centre historique « El Barri Vell » délimité par un rempart datant des origines de la ville. Le site s’est défini à travers l’étude de ce dernier, un lieu échappant au circuit défensif marquant la périphérie du centre-ville où reposait un pan de muraille datant du XIIe. Repérant cette partie du rempart pris en étau dans le tissu urbain de Gérone, il est apparu que plusieurs parcelles attenantes n’étaient destinées à aucun usage, comme oubliées. Situé sur un promontoire surplombant la vallée de l’Onyar, le projet s’est donc inscrit dans le quartier historique comme une couture du paysage urbain, à l’emplacement d’un ancien collège mariste laissé en partie en friche. Rétablissant un cheminement transversal préexistant, il intègre un nouvel espace public parallèle au réseau de ruelles qui dessert le Barri Vell depuis les hauteurs en contrebas de la muraille à l’Est jusqu’à la rue commerçante, rue de la Força à l’Ouest, afin de révéler le morceau du rempart compris dans cette parcelle enclavée. Le programme s’est ensuite dessiné comme un lieu d’expression pouvant toucher tout à la fois, les étudiants et un public plus large, contribuant à une mixité intergénérationnelle. Un centre chorégraphique rappelant le mouvement à travers la vieille ville, complémentaire au quartier universitaire dont la muraille offre un cadre théâtral, est en toile de fond du projet.
Anaëlle CAMBON MENTION RECHERCHE
ENTRE LES REMPARTS ET LA VILLE. UN CENTRE CHOREGRAPHIQUE AU CŒUR DU CENTRE HISTORIQUE DE GERONE • Directeur d’étude : Claire PARIN • Directeur de mémoire : Claire PARIN • Membres du jury : Kent FITZSIMONS, Guy TAPIE, Gilles RAGOT, Christophe HUTIN, Nathalie ROUSSEL
Gerone [Espagne]
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Légende 1 - Axonométrie éclatée 2 - Vue du studio 3 - Vue sur la muraille
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La commune d'Uzeste et les actions menées par l'association « Uzeste Musical » ont été le point de départ de la réflexion. L’association mène un combat artistique, culturel, politique et social depuis 38 ans, sous l’impulsion de l’artiste Bernard Lubat. Quel avenir pour cette ancienne commune agricole du sud de la Gironde ? Le site se compose d’une exploitation maraîchère, d’un laboratoire de transformation de produits, d’un point de vente, d’une cuisine centrale, d’une cantine scolaire et d’un dortoir. Il forme un ensemble « réel » dans une vie de village. Il ne peut exister que grâce aux Uzestois et s’intègre dans un projet de vie et de développement commun. Un nouveau parcours à travers les bois permet de relier Uzeste à Villandraut, une commune voisine. Ce projet est une réflexion sur le monde et le territoire rural actuel. L'étude réalisée démontre l’approfondissement des recherches menées sur la problématique de la ruralité contemporaine. Il se veut être la proposition d'une nouvelle manière de penser et de vivre le territoire rural.
Diane CAMUS MENTION RECHERCHE
VISAGES VILLAGES DES ARTS À L'ŒUVRE, UNE FERME ÉDUCATIVE DANS LE BOURG D'UZESTE • Directeurs d’étude : Andréa VIGLINO • Directeur de mémoire : Claire PARIN • Membres du jury : Gilles RAGOT, Xavier GUILLOT, Xavier WRONA, Valérie DISDIER
Uzeste, Gironde [France]
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Légende 1 - Vue d'ensemble 2 - Coupes schématiques 3 - Vue sur le hangar
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088
La ville de Pau jouit d'un patrimoine singulier sur lequel elle mise pour se développer. Le programme se décline en plusieurs pôles afin de créer un lieu de transmission et d'expériences singulières liées à la découverte de la ville et de son territoire, auprès de ses habitants et des visiteurs. La ville s'est bâtie le long d'un coteau, créant une rupture entre ville haute et ville basse. Le projet propose de réhabiliter un ensemble bâti désaffecté qui fait l'interface entre ces deux entités. Il est indissociable de deux éléments qui le cernent : le canal Heïd et la rue du Moulin, montée historique vers la ville depuis le sud. Unique place publique de la Basse ville, la place de la Monnaie qui jouxte cet ensemble se voit transformer afin de créer une nouvelle entrée de ville. Entre support d'usages quotidiens et mise en scène du château, elle agit comme esplanade du nouvel équipement public. L'édifice qui clôt la perspective de la place est conservé. Une structure poteaux-poutre est insérée en retrait des façades afin de supporter un jeu de plateaux libres. Une coque plissée, évocatrice des toitures béarnaises, souligne quant à elle l'enveloppe conservée. Un bâtiment contemporain est implanté dans la continuité, habillé d'une résille abritant des galeries et permettant de traiter la toiture, visible depuis la ville haute. Depuis cette dernière, un nouveau parcours didactique lié à la découverte de la ville s'inscrit dans la topographie. Il pénètre le projet en offrant alors une nouvelle lecture de Pau.
Sylvain CAZAUBON / Philip FERRIS MENTION RECHERCHE
PAU - UN LIEU POUR LA VILLE BASSE SUSCITER UNE EXPÉRIENCE DANS L’ÉPAISSEUR DE LA VILLE • Directeur d’étude : Adrien LEVALLOIS • Directeurs de mémoire : Patrice GODIER, Sylvain SCHOONBAERT • Membres du jury : Claire PARIN, Olivier BROCHET, Gilles RAGOT, Xavier GUILLOT, Xavier WRONA, Valérie DISDIER
Pau, Pyrénées-Atlantiques [France]
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Légende 1 - Coupe longitudinale 2 - Maquette du projet et rue du Moulin 3 - Vue du CIAP depuis la place de la Monnaie
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090
L’île Maurice est un pays insulaire au milieu de l’océan indien, terre de migration et de diversité culturelle. En voie de développement, le pays tend vers un idéal de progression à « l’américaine » : le règne de la voiture et le rêve du pavillon individuel en banlieue. Or, ces pratiques engendrent un type d’urbanisme sectorisé causant de profonds bouleversements environnementaux, culturels et sociétaux. Le projet vise à questionner le développement urbain d’aujourd’hui et à ressusciter le logement au cœur de sa capitale. Port louis, centre-ville bouillonnant en journée, se transforme en ville fantôme la nuit tombée, avec une population vieillissante et en déclin. Le projet est une réponse alternative à l’étalement pavillonnaire, très répandu sur l’île. Une mixité fonctionnelle est proposée sur un site bordant le ruisseau du Pouce en intégrant une réflexion paysagère sur la gestion des eaux pluviales. L’objectif est de mettre en valeur un mode de vie local et une architecture traditionnelle tropicale alliant contemporanéité et densité. Le concept repose sur le fonctionnement traditionnel de « Lakaz Moricien » qui met en avant la double entrée menant aux espaces d’accueil et domestiques, créant ainsi une ventilation naturelle dans toutes les pièces du logement. Une attention particulière est portée à la modularité des logements, notamment à la nécessité d’extension pour adapter le nombre de pièces aux usages des familles.
Gabrielle CHENG KAI ON UNE URBANITÉ TROPICALE À PORT-LOUIS ANOU BAT ENE KARE LOT COTE RUISSO • Directeur d’étude : Chantal CALLAIS • Membres du jury : Emmanuel MERIDA, Catherine SEMIDOR, Maxime DECOMMER, Caroline BARLA, Philippe CHALLES
Port-Louis [Île Maurice]
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Légende 1 - Coupe isométrique habitée 2 - Plan du rez-de-chaussee 3 - Vue d'ensemble
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092
Le projet se situe dans le quartier de la Baixa Pombalina à Lisbonne, capitale du Portugal. Ce quartier est représentatif de la désertification que subit la ville depuis 30 ans. Lisbonne est en tête des villes de l’Union Européenne qui s’est le plus dépeuplés depuis 1999, comptabilisant une perte de 300 000 habitants. La mauvaise qualité des équipements, les loyers élevés, les salaires bas contribuent à la désertification de la Baixa, quartier fantôme après 19h. Le projet s’inscrit dans une dynamique de rénovation / réhabilitation. Le bâtiment sélectionné se situe entre deux musées, archéologie et design. Las d’entendre que le fado et la nostalgie font le Portugal, de jeunes créateurs portugais revisitent leur patrimoine artisanal. Par le biais de bases classiques traditionnelles, ils remettent au goût du jour un savoir-faire ancestral vieillissant. Que ce soit un céramiste, un maroquinier ou un brodeur, tous proposent d’ouvrir leur art à l’échelle internationale. Le projet valorise ce potentiel en proposant un lieu propice à l’échange, à la fabrication, à la vente de l’artisanat des jeunes créateurs en quête d’espace salubre et central. Au cœur de ce projet se développent des services (épicerie, librairie, bar), une halte-garderie, mais aussi des logements à la fois pour les artisans et pour les lisboètes afin de redonner un point actif au cœur de ce quartier historique.
Mathilde CHOLBI CENTRE D’ARTISANAT CONTEMPORAIN LISBOETE • Directeur d’étude : Loeiz CARADEC • Membres du jury : Jean-Marc RUBIO, Xavier WRONA, Agnès BERLAND-BERTHON, Marjan HESSAMFAR
Lisbonne [Portugal]
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Légende 1 - Axonométrie décomposée 2 - Puit de jour central depuis le rez-de-chaussée 3 - Dernier étage des logements pour lisboetes
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Tout ce qui est immense se couche contre la montagne. Pour ne pas penser, filer lent à l’orée du son. Silence blanc, le flanc des secondes se donne au courant sombre. Enfin l’étale et tout autour l’eau froide, comme ces lumières d’octobre, notes infimes et sereines. Habiter, dormir, manger, se laver : enlacer le présent à l’infime, l’intime à l’immense. Quotidien en résonance : éprouver la vallée, habiter le corps.
Alexandre CLANIS LES TERRITOIRES ENLACÉS HABITER LA VALLÉE DE L’INFIME A L’IMMENSE • Directeur d’étude : Pascale DE TOURDONNET • Membres du jury : Xavier LEIBAR, Gauthier BOLLE, Xavier GUILLOT, André SOLNAIS, Patrick HERNANDEZ
Combloux, Haute-Savoie [France]
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Légende 1 - Implantation générale 2 - Coupe verger bleu longitudinale 3 - Plan masse
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Le Gustarium est un lieu à l’écart de la ville mais suffisamment proche pour permettre de venir y passer un moment, manger, boire, déguster ... Il se situe au cœur des vignobles de l’appellation Pessac-Léognan, un des plus vieux cépages bordelais, à 20 minutes du centre de Bordeaux. Le bâtiment est vécu comme une initiation croisée entre le vin et la culture de la vigne, un lieu de découverte du patrimoine local. La gastronomie et l’œnologie tiennent une place primordiale dans ce projet. L’alchimie du vin est un mélange de perplexité et de complexité. C’est cette ambiance qui doit régner dans ce lieu, une surprise continue, une enfilade de lieux, tournée vers le jardin où l’on découvre l’évolution de la vigne. La vigne est présente dans la région depuis l’époque romaine. Elle est intrinsèquement liée à l’histoire et à la vie du site. Partager cette culture est un des buts du Gustarium. Il a pour vocation de valoriser les activités annexes au vin et de rassembler en un seul lieu les crus voisins ainsi que d’autres cépages. Sur la route des vins, entre Bordeaux et Léognan, il est un lieu de pause, un évènement. La sémantique des vignes guide l’architecture, un mur de pierres sèches suit la trame végétale. La cave à vins est au centre du projet qui accueille un restaurant, un marché, des salles de réunions, une école pour s’initier à la cuisine, une salle de dégustation. Le bar bénéficie de vues sur tous les vignobles aux alentours. Il possède de vastes terrasses ombragées et végétalisées où d’énormes tonneaux divisent la terrasse pour aménager des lieux plus intimes et un jardin suspendu.
Manon COICAULT LE GUSTARIUM ESCALE DANS LES VIGNES DU PESSAC-LÉOGNAN • Directeur d’étude : John BRODEUR • Membres du jury : Olivier BROCHET, Gilles-Antoine LANGLOIS, Hubert SALADIN, Alexandre MOISSET, Marc SABOYA, Vincent ARNE
Pessac, Gironde [France]
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Légende 1 - Vue aérienne du projet 2 - Coupe sur le restaurant et la terrasse du bar 3 - Perspective du mur et du bassin
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Le projet de centre préhistorique du Ménez-Hom est le fruit d’une réflexion autour du patrimoine de la Bretagne, sur les héritages laissés par l’homme présent sur la péninsule depuis plus de 700 000 ans. La région est riche de plus de 1300 sites mégalithiques et de plus de 10 000 sites de fouilles potentiels. L’histoire n’est donc pas encore figée. Le Ménez-Hom, montagne sacrée chez les Celtes, est situé entre les deux agglomérations principales du Finistère, Brest et Quimper. Culminant à 330 mètres, il est un point d’observation unique s’ouvrant de la baie de Douarnenez jusqu’à la rade de Brest ainsi que sur toute la campagne environnante. Le projet s’implante en contrebas du sommet, sur le versant Sud et à proximité des voies de circulations motorisées et piétonnes. La partie amont du projet est encastrée et se développe le long d’une faille creusée dans le grès armoricain pour y faire pénétrer une lumière zénithale. La partie aval est totalement vitrée et ouverte sur le grand paysage. Le projet est composé de deux parties. L’une est consacrée à l’espace muséographique dont la gradation dans la partition accompagne la chronologie. L’autre est destinée à l’accueil du public, à la restauration et à l’espace bibliothèque. Certaines parties sont allouées à la conservation et au stockage des objets présentés. Un laboratoire de recherche et un accueil pour les scientifiques sont également mis à disposition.
Samuel COROLLER CENTRE PRÉHISTORIQUE DU MÉNEZ-HOM • Directeur d’étude : Jacques ROBERT • Membres du jury : Claire PARIN, Bertrand NIVELLE, André SOLNAIS, Xavier WRONA, Patrick HERNANDEZ
Ménez-Hom, Finistère [France]
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Légende 1 - Plan rez-de-chausée 2 - Façade sud, vue de nuit 3 - Façade nord
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Le projet interroge le futur de l’habitat pavillonnaire, consommateur d’espace et de ressources énergétiques, notamment par les déplacements qu’il induit. Cette typologie doit être ré-inventée, et en période de crise économique et de prise de conscience écologique, de nouveaux comportements solidaires ou communautaires apparaissent, qui sont support de projet, en particulier à travers le partage des espaces. Sur le principe des maisons collectives danoises ou norvégiennes, le projet propose de louer momentanément des studios pour accueillir familles ou amis, des grandes cuisines pour les événements communautaires ou des salles de lectures. La maison individuelle, isolée, avec son jardin, restant l’habitat préféré des français, l’objectif est d’en récupérer les caractéristiques essentielles pour les intégrer dans un modèle plus dense et collectif. L’autre problématique du projet concerne la flexibilité des logements. Cette flexibilité est un des attraits des pavillons. Les logements en accession, bien que denses, doivent permettre la même évolutivité que les maisons pavillonnaires traditionnelles et s’agrandir progressivement au fil des évolutions des ménages. Les logements collectifs doivent aussi proposer des espaces flexibles, gérés cette fois par le bailleur, pour proposer des typologies de logements et des surfaces qui répondent à la demande. Un même logement doit ainsi pouvoir s’agrandir au détriment d’un autre ou se diviser au profit d’un voisin. Ces logements, même en location, doivent être modifiables facilement et proposer des configurations variées sans que les travaux à entreprendre soient lourds ou couteux.
Natcha COSTA UN NOUVEAU PARCOURS SUR LE TURO DE LA ROVIRA L’INTERPRETATION D’UN PAYSAGE OUBLIÉ • Directeur d’étude : Patrick HENRY • Membres du jury : Stéphane HIRSCHBERGER, Gilles-Antoine LANGLOIS, Hubert SALADIN, Alexandre MOISSET, Marc SABOYA, Vincent ARNE
Barcelone [Espagne]
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Légende 1 - Vue d'ensemble du projet 2 - Coupe des espaces bains 3 - Vue depuis l'espace public
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L’Espace Créatif Expérimental de la Porcelaine est un lieu répondant à la problématique du collectif Limousin Esprit Porcelaine : - avoir un lieu d’expérimentation, de réunion et d’accueil d’artistes. - redynamiser le travail de la porcelaine, développer des produits nouveaux issus de cette tradition de haute qualité ; - créer un lieu d’exposition afin de tisser des liens avec la ville, de grands ateliers pour travailler de grandes pièces et sensibiliser les habitants aux métiers de la porcelaine, échanger autour d’un café, accueillir des artistes étrangers. Ce lieu de rencontre trouve naissance avant tout au travers d’un travail du couvert combiné à celui du passage. L’élément fédérateur du projet est ce lieu de passage, une halle aux formes organiques, qui n’est pas sans rappeler la porcelaine telle qu’on peut la trouver à l’état liquide. Cet archétype renforce l’idée de flux de passage. La halle joue un rôle de continuité des espaces, que ce soit pour le café, la maison des artistes ou encore les ateliers. Ce lieu devient un lieu de convergence entre les habitants, les créatifs et les gens de passage.
Jean-Baptiste COUTY ECEP - ESPACE CRÉATIF ET EXPÉRIMENTAL DE LA PORCELAINE • Directeur d’étude : Christophe BOURIETTE • Membres du jury : Emmanuel MERIDA, Catherine SEMIDOR, Maxime DECOMMER, Philippe CHALLES, Caroline BARLA
Gradignan, Gironde [France]
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Légende 1 - Entrée Sud du passage de l'ECEP, aperçu du cafe et de la sous face de la couverture en porcelaine 2 - Entrée Est du passage de l'ECEP, articulation avec le parc aperçu de l’espace de vente de l'ECEP 3 - Aperçu d'un des espaces d'atelier à l'étage dans l'aile ouest donnant vers l'espace de passage sous la halle
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Le projet consiste à réhabiliter les anciens hangars de la SNCF, près de l’avenue Thiers, dans le périmètre de la ZAC Bastide-Niel à Bordeaux en y concevant un habitat adapté aux pratiques nomades, en voie de sédentarisation. La population nomade en France représente environ 500 000 citoyens : 27% sont itinérants, 29% sont semi-itinérants, 44% ont abandonné l’itinérance pour la sédentarisation. La société occidentale, basée sur la vie sédentaire, place le nomade comme un individu qui refuse les lois et les valeurs de la société. De par cette marginalisation subie, les nomades partagent des références culturelles communes telles que le groupe familial élargi comme fondement de l’organisation sociale, la fête, la solidarité, le travail indépendant, la liberté, le voyage. Le département de la Gironde constitue à lui seul un véritable pôle en France relatif aux déplacements et à la sédentarisation des nomades. On y recense entre 15 000 et 18 000 personnes et près de 50 % des familles occupent leurs sites d’ancrage la totalité de l’année. On note un réel sentiment d’appartenance aux lieux chez les nomades lié à cette volonté de sédentarisation.
Guillaume DE PONTAUD VERS UNE SÉDENTARISATION DES NOMADES UNE IMAGE FORTE DU NOMADE • Directeur d’étude : Chantal CALLAIS • Membres du jury : Pascale DE TOURDONNET, Christophe BOURIETTE, Serge BRIFFAUD, Guy LAMBERT, Christophe GAUTIE, Philippe CHALLES
Bordeaux, Gironde [France]
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Légende 1 - Coupe transversale 2 - Façade nord 3 - Vue sur l'ensemble d'un groupe familial
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Le Parc des Coteaux est un des grands projets du XXIe siècle pour l'agglomération bordelaise. Il consiste à valoriser la continuité verte des coteaux de Garonne sur la rive droite de Bordeaux Métropole. Ce projet vient s'inscrire dans cette logique et vise à relier ce fil vert au sein du vieux bourg de Lormont. Le Vieux bourg de Lormont est un lieu historique fort. Il fut le principal accès à Bordeaux jusqu'en 1810 et la construction du premier pont au-dessus de la Garonne : le pont de Pierre. La ville s'est donc construite sur un axe Est-Ouest allant des hauts de Garonne jusqu'au fleuve et générant ainsi une barrière bâtie forte pour la continuité verte des coteaux de Garonne. L'idée du projet est de créer un dialogue entre le Parc et la ville, deux territoires qui cohabitent mais ne communiquent pas. Ces deux paysages sont très contrastés et en même temps complémentaires. Ce projet veut ainsi intensifier ce contraste qui fait l'identité du lieu tout en ouvrant le territoire. Des interventions stratégiques viennent travailler l'articulation entre le coteau du Prince Noir et le bourg, des ponctuations constituées d'un socle de programmes d'activités (afin d'offrir une mixité fonctionnelle au bourg essentiellement résidentiel) et de verticalités d'habitat afin de proposer une nouvelle manière d'habiter Lormont, d'habiter le parc des coteaux.
Boris DELAFOULHOUZE RELIER LE PARC POUR OUVRIR LA VILLE CONTINUITÉ DU PARC DES COTEAUX À TRAVERS LE BOURG DE LORMONT • Directeur d’étude : Andréa VIGLINO • Membres du jury : Stéphane HIRSCHBERGER, Gilles-Antoine LANGLOIS, Hubert SALADIN, Alexandre MOISSET, Marc SABOYA, Vincent ARNE
Lormont, Gironde [France]
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Légende 1 - Integration du projet au cœur du bourg de Lormont 2 - Coupe transversale 3 - Vue depuis la rue du Général de Gaulle, volonté de garder cette urbanité
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Le cimetière « là où dorment les morts » en latin, semble de par son ancienneté et son histoire, figé dans une tradition française dépassée. Le fossé entre cet « objet » urbain et son contexte en perpétuel renouvellement ne cesse de se creuser. Rattrapé par l’étalement urbain, il est devenu une enclave dans la ville. Face à la saturation des cimetières, leur manque d’attrait et de dignité, de plus en plus de communes s'orientent vers la création de cimetières paysagers. Ils nécessitent d’une place plus grande et se trouvent à leur tour exclus de la ville. C’est le cas avec la ville de Bordeaux. Il s’agit d’apporter de nouvelles réponses au problème de la saturation des cimetières : une nouvelle structure spatiale adaptée à l’évolution des pratiques et à la densité du tissu urbain. Aujourd’hui, les pratiques funéraires se détachent des croyances religieuses et des critères matérialistes, en faveur de rituels tournés vers la personnalisation et les services. La diversité des religions, l'intérêt porté à l'environnement et le développement croissant de la crémation définissent désormais notre société. Si la crémation semble répondre à un problème de place, elle pose la question des rituels funéraires encore indéfinis. Il s’agit de redonner une dignité à l’espace des morts en la réintroduisant dans le quotidien, sans la banaliser ni la mystifier, et proposer des rituels funéraires adaptés à des valeurs actuelles.
émilie DESMOULINS LÀ OU DORMENT LES MORTS UN COMPLEXE FUNÉRAIRE URBAIN • Directeur d’étude : Brigitte LODOLINI • Membres du jury : Pierre GOUTTI, Catherine SEMIDOR, Uli SEHER, Marjan HESSAMFAR, Emmanuelle JUTAN
Bordeaux, Gironde [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Façade principale 3 - Entrée du crématorium et jardin du souvenir
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La région du désert d'Atacama, au Nord du Chili, se compose d'une multitude d'oasis appelées « ayllus ». Leurs habitants vivent essentiellement d'activités agricoles et pastorales, selon d'ingénieuses techniques héritées de la culture Inca. Le village de San Pedro, situé au cœur de cet archipel d'oasis, profite actuellement d'un fort engouement touristique : une manne économique importante qui l'a conduit à un tourisme de masse dont les oasis environnantes sont exclues. De nombreuses agences touristiques et tour-opérateurs proposent des excursions très encadrées qui ne laissent pas de place à la découverte du lieu et à son riche patrimoine culturel. Ce projet engage une réflexion sur la place du touriste au sein d'un site en proie à un tourisme invasif d'une part, et au dépeuplement des oasis environnantes de l'autre. La création d’un sentier de randonnée, traversant les différents paysages Atacaméniens et certains villages-oasis, permet un tourisme contrôlé. Les enjeux du projet étant de préserver de la désertification les oasis, l’activité économique liée au passage des randonneurs à travers les centres d’accueil ponctuant le sentier favorise les échanges et les rencontres entre visiteurs et habitants.
Julie DISANDRO / Emmanuelle EPARDEAU SUR LES CHEMINS DE L'ATACAMA • Directeur d’étude : Carlos GOTLIEB • Membres du jury : Emmanuel MERIDA, Catherine SEMIDOR, Maxime DECOMMER, Caroline BARLA, Philippe CHALLES
San Pedro [Chili]
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Légende 1 - Nouveau lieu de Caspana, axonometrie 2 - Refuge de la faille axonométrie 3 - Un nouveau lieu pour Caspana
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L’ancien marché de fruits et de légumes de Madrid dispose d’une situation géographique remarquable à la confluence de deux axes structurants de la ville de Madrid : la promenade des berges du Rio Manzanares et l’axe urbain culturel. Cet ancien site industriel, construit en face du Matadero, de l’autre côté du pont d’Andalousie, fut construit en 1935 par l’architecte Francisco Javier Ferrero, aussi responsable de la construction des deux derniers édifices des anciens abattoirs. Ce bâtiment développe une technique de construction nouvelle en béton armé et à la suite de l’arrêt de son activité dans les années 1980, cette friche fut élevée au rang de patrimoine architectural, sauvegardé et protégé. Ce site était autrefois un lieu polychronique avec une concentration de flux et d’énergies : il incarnait un lieu de rencontres et d’échanges, un lieu qui rythmait la vie quotidienne du quartier, un lieu de « faire social ». Tombé dans l’oubli depuis plus de trente ans, ce site représente aujourd’hui une pièce urbaine fermée sur elle-même, qui ne communique pas avec son contexte, qui sépare plus qu’elle ne rassemble. - Comment refaire de ce lieu un acteur de la vie sociale du quartier ? - Comment « vivre la friche » aujourd’hui ? - Comment peut-elle être pratiquée ? - Comment peut-elle se transformer, se métisser pour répondre aux besoins actuels ? Pour répondre à ces questions, le projet est développé autour de deux approches : - Une approche chronotopique : comment investir les lieux dans le temps ? - Une approche programmatique : quoi reconvertir ? La reconversion de la friche industrielle de fruits et légumes en ferme urbaine consiste en la valorisation d’un patrimoine architectural identitaire et en développant un programme social et durable, pour une agriculture urbaine raisonnée.
Florie DUFOURCQ MENTION RECHERCHE
UN PASSÉ EN DEVENIR : LA FRICHE DU MARCHÉ DE FRUITS ET LÉGUMES DE MADRID • Directeur d’étude : Ferran YUSTA GARCIA • Directeurs de mémoire : Laurence CHEVALIER, Kent FITZSIMONS • Membres du jury : Claire PARIN, Gilles RAGOT, Laurence CHEVALLIER, Xavier GUILLOT, Xavier WRONA, Valérie DISDIER
Madrid [Espagne]
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Légende 1 - Vue depuis l'espace des jardins partages ouvert sur les serres de production et sur la promenade des berges 2 - Coupe Jardins partagés 3 - Vue depuis le patio de circulation, lieu d'échanges et de rencontres
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La Métropole Bordelaise est en pleine mutation. De nombreux projets à différentes échelles sont en cours de réalisation ou d’étude. Mais, certains domaines sont moins mis en avant par l’étude de grands projets comme celui de l’agriculture et particulièrement l’agriculture urbaine. Au fur et à mesure de la croissance urbaine et de l’emprise de la ville sur le territoire agricole, se pose la question d’une pratique maraîchère urbaine ? L’agriculture urbaine est une approche de réappropriation de l’espace urbain. Elle a la capacité de remplir toutes les caractéristiques sociales, environnementales, économiques et spatiales qui définissent le développement durable et plus précisément la ville durable. Il s’agit alors de proposer un projet urbain qui lie l’architecture et l’agriculture, avec l’appui d’un programme diversifié, comme une solution d’avenir innovante pour la ville, et notemment le Grand Parc, quartier mésestimé où densité urbaine et humaine se disputent la verdure d’un parc délaissé. Le projet de centre commercial, culturel et agricole deviendrait le nouvel emblème du quartier. Il deviendrait alors « LE » quartier de Bordeaux où l’on vit autrement, un espace unique, innovant et singulier d’échanges, de découvertes et éducatif.
Paul DULONG AGRICULTURE, URBANITÉ ET ARCHITECTURE UN CENTRE COMMERCIAL, CULTUREL ET AGRICOLE URBAIN AU GRAND PARC • Directeur d’étude : Olivier BROCHET • Membres du jury : John BRODEUR, Gilles-Antoine LANGLOIS, Hubert SALADIN, Alexandre MOISSET, Marc SABOYA, Vincent ARNE
Bordeaux, Gironde [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Coupe longitudinale 3 - Vue d'insertion projet
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Il existait entre France et Espagne, une pratique que l’on n’enseignait pas à l’école, celui de contrebandier. Ces hommes de la nuit, animaient les reliefs et les rivières. Plusieurs raisons pouvaient expliquer cette activité. La principale, être libre. Pacifiques, ils voulaient échapper aux règles, un instant, le temps d’une nuit. Ces contrebandiers ne sont plus, victimes d’une Europe grandissante. Mais dans ces reliefs, le passeur n’est pas l’unique à avoir subi l’histoire. Les personnes, les lieux, autrefois craints ou révélés protecteurs pour ces hommes ont également disparu. Les frontières ne sont plus, mais sommes-nous pour autant libérés ? Non. La société nouvelle se veut exigeante, performante, mais avec ses contraintes, elles aussi nouvelles. La cadence s’accélère.
Mickaël ETCHEGARAY LE CHEMIN DES CONTREBANDIERS • Directeur d’étude : Fabienne DARRICAU • Membres du jury : Aline RODRIGUES LEFORT, Xavier LEIBAR, Olivier CHADOIN, André SOLNAIS, Agnès BERLAND BERTHON, Patrick HERNANDEZ
Pays Basque [France/Espagne]
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Légende 1 - Plan refuge à la mi-journée 2 - Coupe de la batisse originelle 3 - Vue intérieure refuge final
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En ce début du XXIe siècle, la ville fait figure de modèle dominant. Les territoires ruraux se retrouvent souvent éloignés des réflexions architecturales. Ils représentent pourtant une part conséquente du territoire français. La campagne évolue. Elle devient le support de pratiques de plus en plus complexes notamment résidentielles et touristiques. L’agriculture conserve néanmoins une importance majeure dans ces territoires. Elle façonne le paysage et permet la création de richesses économiques dans des espaces qui peinent à attirer des entreprises. Entre 2000 et 2010, le nombre d’exploitations agricoles bretonnes a accéléré sa chute en diminuant d’un tiers. Le diagnostic est établi : le modèle économique agricole breton issu des Trente Glorieuses est en fin de vie, se heurtant violemment à une concurrence désormais mondiale. Face à ces problématiques, le projet consiste à créer un lieu de vie pour un couple : vivre « À la campagne » et vivre « DE la campagne ». Le projet questionne le modèle agricole classique en Bretagne pour tenter de fournir une alternative économiquement pérenne sur le long terme. Dans un second temps, l’architecture propose une réponse à la responsabilité des agriculteurs face au paysage. Ainsi, face à la rupture d’échelle intrinsèquement liée au programme d’une exploitation agricole, le projet apporte un autre langage formel usant de lignes, percements et teintes sombres pour façonner un paysage nouveau sur le territoire finistérien.
Mathieu FOLLIC ARCHITECTURE AGRICOLE CONSTRUIRE L’ACTIVITÉ DANS LE PAYSAGE FINISTÉRIEN • Directeur d’étude : Xavier LEIBAR • Membres du jury : Aline RODRIGUES LEFORT, Gauthier BOLLE, Xavier GUILLOT, André SOLNAIS, Patrick HERNANDEZ
Finistère [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Coupe transversale 3 - Vue de l'interieur de l'étable
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Le projet est né avec la découverte du site de l’ancienne antenne OMEGA à l’île de La Réunion. Un grand cercle de 1,4km de diamètre laissé vide et autour duquel la ville s’est construite. Celui-ci fait actuellement l’objet d’un projet d’Ecocité mené par Yves Lion, architecte. Le projet ici proposé est un forum artisanal où médiation, échanges avec les personnes extérieures et l’espace public sont essentiels. La thématique est donc la cohabitation entre un lieu de production artisanale et les lieux de loisirs, d’habitations, de commerces et d’activités économiques liés à la ville contemporaine. Cette proposition a pour but de donner une identité économique et une structure physique au projet, par une diagonale commerciale et piétonne dont le projet architectural est l’amorce. L’objectif est aussi de développer un imaginaire urbain basé sur la conservation des traces du passé, les anciennes piles.
Théo FONTAINE PROJET OMÉGA RÉINTEGRER LA PRODUCTION ARTISANALE DANS LA VIE URBAINE • Directeur d’étude : John BRODEUR • Membres du jury : Olivier BROCHET, Gilles-Antoine LANGLOIS, Hubert SALADIN, Alexandre MOISSET, Marc SABOYA, Vincent ARNE
Saint-Paul, Île de la Réunion [France]
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Légende 1 - Vue sur le bâtiment administratif de la coopérative d'artisans depuis l'espace du marché 2 - Coupe transversale de la cour 3 - Des ateliers ouverts sur une cour commune, espace de travail de formation, de médiation et de rencontre
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Le territoire grenoblois est marqué par son paysage ancré entre ses trois massifs montagneux : Vercors (ouest), Chartreuse (nord) et Belledonne (est). C'est dans ce paysage diversifié que six forts viennent ceinturer la vallée : Saint-Eynard, Bourcet, Mûrier, Quatre Seigneurs, Montavie et Comboire. Entre visible et invisible, ces édifices de la fin du XIXe siècle sont aujourd'hui délaissés. L'enjeu de ce projet est de ré-enchanter ces lieux en leur donnant un usage au service de la métropole : reconnecter ce patrimoine oublié à son paysage et à ses habitants. Il s'agit de mettre en réseau ces édifices autour d'une dynamique urbaine et paysagère. En raison de leur situation géographique, chaque fort a sa propre identité, son propre lien avec le territoire. Un premier temps consacré à l’analyse du territoire grenoblois a permis de définir un programme pour chacun des forts : - Fort Saint-Eynard : musée du patrimoine - Fort Bourcet : Pôle associatif et universitaire - Fort Mûrier : Grands ateliers - Fort Quatre Seigneurs : Expérimentation ville/paysage - Fort Montavie : Expérimentation ville/paysage - Fort Comboire : Observatoire du territoire La deuxième étape de ce projet a consisté à développer principalement deux forts (Saint-Eynard et Comboire) et ainsi présenter les possibles de devenir de ces sites : sauvegarder mais ne pas figer.
Aurore FORAY PATRIMOINE MILITAIRE ET MÉTROPOLE : POINTS DE VUE SUR LE TERRITOIRE GRENOBLOIS • Directeur d’étude : Luca LOTTI • Membres du jury : Pascale DE TOURDONNET, Christophe BOURIETTE, Serge BRIFFAUD, Guy LAMBERT, Christophe GAUTIE, Philippe CHALLES
Grenoble, Isère [France]
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Légende 1 - Coupe de l'entrée du Musée Saint-Eynard 2 - Coupe longitudinale du fort de Comboire 3 - Scénographie de la salle d'exposition permanente
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Le projet se situe dans la ville de Gujan-Mestras au sud du Bassin d’Arcachon. La création d’une piscine d’eau de mer est envisagée sur la plage de la Hume pour rendre la baignade possible indépendamment de la marée. Gujan-Mestras espère ainsi être aussi attractive que les autres villes à l’entrée du Bassin. Mais, malgré ce projet, elle ne pourra jamais être aussi compétitive si on se base sur les mêmes critères qui font le succès des autres villes. Il faut donc proposer un lieu nouveau, une solution alternative. C’est un paysage en perpétuel mouvement, qui évolue au rythme des marées, du temps, des saisons. Dans une même journée, le lieu prend plusieurs visages, parfois étonnants de contraste. Le projet parle du temps long, il est fait pour s’immerger dans ce lieu. L’architecture est le résultat d’un regard pointu sur le réel, elle vient accompagner l’existant et provoquer de l’inattendu. Des passerelles s’étirent dans les prés-salés et sont ponctuées de lieux de repos, d’observation, de baignade, d’apprentissage, qui rythment ces grandes distances. L’architecture des passerelles offrent de nombreuses variations inspirées par le lieu : légères ou très fermées, découvertes ou couvertes, submersibles ou protégées des marées… Ces parcours rendent le site accessible et permettent de porter un regard nouveau sur ce territoire. L’architecture agit comme révélateur de la magie du lieu.
Mathilde FORMOSO-SIABA GUJAN-MESTRAS, ENTRE PORTS ET PLAGE REDÉCOUVERTE DES PRÉS-SALÉS • Directeur d’étude : Xavier LEIBAR • Membres du jury : Aline RODRIGUES LEFORT, Gauthier BOLLE, Xavier GUILLOT, André SOLNAIS, Patrick HERNANDEZ
Gujan-Mestras, Gironde [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Chemin couvert et cadrages sur les prés-salés 3 - Passerelle protégée à marée haute
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La ville de Concarneau possède la particularité d’avoir un port multifonctionnel (pêche, chantier naval et plaisance) dans la cité, édifié autour d’une forteresse : la Ville-Close. Les mutations engendrées par la baisse d’activité de la pêche se traduisent par des difficultés locales : la flottille de chalutiers n’est plus adaptée, la profession est en péril à cause des difficultés de recrutement et fatalement, les ressources sont trop faibles. La volonté du projet est de créer un pôle de compétitivité qui se veut être un équipement fort dans un lieu stratégique du port industriel. C’est un lieu en connexion directe avec la criée faisant face au chantier naval. Il s’agit d’innover dans les activités de mareyage et de réparation navale, de former les générations futures et de sensibiliser sur les activités et les enjeux d’un site portuaire d’aujourd’hui. Les espaces clos du bâtiment s’articulent autour d’une colonne vertébrale. Cet axe parcourant le bâtiment est conçu comme un squelette métallique qui permet la mise à distance des toitures par rapport aux volumes en béton dans le prolongement du quai. Ce dernier fait partie intégrante du bâtiment, technique d’un côté et découpé de l’autre afin de permettre l’embarquement pour la rive opposée.
Frank GERGES / Benoît REUZE PÔLE DE COMPÉTITIVITÉ PORTUAIRE VALORISATION DES TECHNIQUES ET RESSOURCES HALIEUTIQUES • Directeur d’étude : Andréa VIGLINO • Membres du jury : Pierre GOUTTI, Gilles-Antoine LANGLOIS, Catherine SEMIDOR, Uli SEHER, Alexandre MOISSET, Marjan HESSAMFAR, Philippe PROST
Concarneau, Finistère [France]
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Légende 1 - Elévateur à bateaux 2 - Axonométrie 3 - Perspective de la cour d'école
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La ville de Pau connaît aujourd’hui un véritable déclin de son attractivité et de sa population. Le manque d’intérêt culturel et l’exode des familles vers les banlieues participent de cette perte de vitesse. Le programme se positionne autour de l’enfance, insuffle un renouveau culturel, et développe des services à destination de tous les habitants. La réhabilitation de l’ancienne halle Sernam aux abords de la gare constitue un espace stratégique pour l’implantation du programme. Le projet devient un trait d’union entre la ville haute historique et la ville basse, aujourd’hui délaissée, qui fait l’objet de nombreux projets d’aménagement. Un centre culturel, des ateliers de création et une crèche/garderie s’organisent séquentiellement dans le bâtiment long de 200 mètres. De nouvelles interventions en acier Corten marquent les différentes entrées et font de ce bâtiment un élément phare depuis le boulevard des Pyrénées. Les programmes s’enchainent avec une logique de mise en valeur de cette halle en béton précontraint, suivant des stratégies d’intervention diverses. La structure est mise à nue, isolée, ou même percée, générant des espaces singuliers tout au long du parcours. Enfin, au-delà de la mise en valeur d’un patrimoine architectural, c’est aussi un projet d’espace public pour la ville. Le parvis du bâtiment devient un espace de promenade et de détente liant ville haute et ville basse.
Margaux GILLERON RÉAMENAGEMENT D’UNE HALLE FERROVIAIRE EN UN PÔLE CULTUREL ET LUDIQUE, METTRE LES ENFANTS AU CŒUR DU PROJET • Directeur d’étude : Andréa VIGLINO • Membres du jury : Stéphane HIRSCHBERGER, Patrick HENRY, Gilles Antoine LANGLOIS, Hubert SALADIN, Alexandre MOISSET, Marc SABOYA, Vincent ARNE
Pau, Pyrénées-Atlantiques [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Entrée de venelle et jardin suspendu 3 - Vue vers le parc
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Aujourd’hui à Athènes, les habitants se voient privés de leur logement à cause de la crise économique (chômage, endettement…). Des familles entières vivent dans les rues, sous les arcades des polikatoikia du centre-ville, ou dans les ruines du XIXe siècle devenues des squats. Les rues s’emplissent, tandis que les habitations sont abandonnées. L’intériorité se transpose et se recrée à l’extérieur du logement, sur le sol de la ville. Tissus et autres matériaux légers s’assemblent pour recréer les espaces essentiels de l’habitat (intimité, hygiène). Le visage et l’usage de la rue, des espaces publics se transforment. Un mur en ruine devient le mur contre lequel on s’adosse, celui de la sécurité, de la protection contre les intempéries, parfois contre les autres. Un mur en ruine devient le commencement d’une autre forme d’habitat. Partant de ce postulat, il s’agit d’expérimenter la capacité de la ville à accueillir cet habitat (intime ou commun), improvisé, d’urgence, ainsi que ces nouveaux usages, dans ses espaces les plus publics. Il semblerait que cet habitat temporaire pourrait constituer la base de modes de vie plus pérennes. L’habitat informel n’est-il pas à l’origine de nombreuses villes ? Il est essentiel, en tant qu’architecte, de l’envisager autrement que comme une simple étape transitoire, dans un contexte de crise. Le projet s’installe au cœur du quartier d’Anafiotika (quartier historique d’habitat vernaculaire au pied de l’Acropole). Il prend la forme de trois micro-expérimentations d’habitat : - L’église, lieu de culte oublié, renoue avec son rôle hospitalier en accueillant un logement communautaire et en ouvrant sa cour aux manifestations publiques du quartier ; - Les ruines, patrimoine abandonné, retrouvent leurs formes originelles et proposent un processus d’extension en hauteur du logement. Elles deviennent aussi le socle de nouveaux espaces publics offrant des belvédères sur le grand paysage ; - La friche est investie et devient le terrain d’une réinterprétation de l’habitat vernaculaire. Ces trois expérimentations se traduisent par une réflexion sur le logement (le minimum, l’appropriation et la capacité d’évolution), ainsi que sa relation à l’espace public et à la ville.
Aurélie GISPALOU UN LOGEMENT EN ÉCHANGE DE TEMPS UNE ALTERNATIVE CITOYENNE À LA CRISE DU CENTRE-VILLE ATHÈNIEN • Directeur d’étude : Aline RODRIQUES LEFORT • Membres du jury : Xavier LEIBAR, Gauthier BOLLE, André SOLNAIS, Xavier GUILLOT, Patrick HERNANDEZ
Athènes [Grèce]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Façade des ruines 3 - Les ruines habitat support de belvédères sur le grand paysage
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Observer l’Univers, chercher et produire en microgravité ou dans le vide, exploiter les ressources de la lune, des astéroïdes ou des comètes, construire des vaisseaux pour explorer le système solaire... Autant de raisons qui vont pousser l’homme à séjourner dans l’espace. Se pourrait-il alors que l’espèce humaine le fasse avec respect et sagesse ? L’objet de ce projet de fin d’études est, à travers une approche architecturale « low-tech » et pragmatique, de concevoir la première pierre d’une colonie spatiale entre la Terre et la Lune, à un point particulier du champ gravitationnel appelé point de Lagrange L1. Oasis met en place les conditions d’une colonisation durable quasi autonome, apte à s’agrandir et à accueillir de nouvelles activités. Ce projet, conçu avec les techniques et les performances des matériaux actuels, donne la priorité à des solutions simples et passives, gage de fiabilité et d’économie. La végétation y tient une place majeure puisqu’elle est la seule source passive d’oxygène. C’est une recherche de l’efficacité maximale des formes et des espaces pour répondre aux lois de la Nature et offrir les meilleures conditions de vie et d’épanouissement aux êtres qui vont peupler la colonie.
Rémy GOIFFON OASIS, UNE COLONIE SPATIALE DE TITANE ET DE BAMBOU • Directeur d’étude : Dominique SERVOS • Membres du jury : Emmanuel MERIDA, Catherine SEMIDOR, Christian MARENNE, Guy LAMBERT, Christian MAINTROT
non géolocalisé
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Légende 1 - Vue extérieure 2 - Le lagon 3 - Le forum
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Depuis quelques années, nous assistons en ville à la mutation des gares en pôle d'échanges multimodal. En effet, les gares étendent peu à peu leurs fonctions. Jusqu’ici limitées à la seule fonction transport, elles endossent aujourd'hui les fonctions urbaines et de services. Elles perdent leur spécificité, elles ne sont plus uniquement destinées aux voyageurs. Le projet consiste en une extension et une actualisation de la gare de Tours, monument historique mono-orienté vers la vieille ville et par conséquent limite forte sur le territoire. Le projet cherche à faire de cette gare un pôle attractif, un lieu d'échanges porteur d'intermodalités et d'activités. L'objectif est donc de transformer cette gare en une nouvelle centralité. L'extension est composée d'une halle couvrant le quai du tramway et d'un bâtiment de services. Cette extension est une interprétation de l'édifice existant, elle en reprend la volumétrie, certaines lignes d'écriture ainsi que sa matérialité avec l'utilisation de fermes et bardages métalliques. Le projet se veut plutôt introverti de par ses circulations intérieures mais se retourne par endroits afin de dialoguer avec son contexte. De cette manière, le projet est une boîte extrudée qui laisse entrevoir ses activités afin d'attirer les passants : la terrasse d'un restaurant au nord et un large pont à l'ouest.
Sarah GOUDEAU DE LA GARE AU PÔLE D'ECHANGES MULTIMODAL PROJET D'EXTENSION DE LA GARE DE TOURS • Directeur d’étude : Olivier BROCHET • Membres du jury : John BRODEUR, Gilles-Antoine LANGLOIS, Hubert SALADIN, Alexandre MOISSET, Marc SABOYA, Vincent ARNE
Tours, Indre-et-Loire [France]
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Légende 1 - Vue intérieure de la halle 2 - Coupe transversale 3 - Vue de nuit du projet
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Telle une crypte soumise aux fouilles archéologiques, le chai est composé en strates. Chaque strate est une étape, qui se nourrit aux autres, et qui cherche aussi à repousser les frontières. Invitation au voyage, le perchoir revisite nos modes de pensées et notre vision à l’aide d’anamorphoses et de perspectives curieuses, du jeu et de l’allégorie. Zone des points de vue sur la commune et le terroir de Monbazillac, cet espace laisse une grande place à l’histoire romancée, au spirituel et aux déviations aériennes. La fable de l'homme volant, le conte de la forêt dans l'édifice gothique, le mythe du Paradis nous offrent une seconde vue du réel. Telle une cabane en bois flotté où l’on tisse de la soie et de l’or, cet espace nous ramène progressivement à la loi de la gravité. On entend le bruit des cuves récupérant l’eau de pluie et l’on les regarde scintiller, réfléchir au beau fixe. Ici, c’est un rite initiatique par méditation.
Nicolas GRAWITZ LA CROZE, UN CHAI VITICOLE, LE PRINCIPE DE GRAVITÉ OU L’OBSESSION DE LA MÉTAPHORE • Directeur d’étude : Andréa VIGLINO • Membres du jury : Stéphane HIRSCHBERGER, Patrick HENRY, Gilles-Antoine LANGLOIS, Hubert SALADIN, Alexandre MOISSET, Marc SABOYA, Vincent ARNE
Montbazillac, Dordogne [France]
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Légende 1 - Axonométrie 2 - Le pont 3 - Vue extérieure Est
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Séjourner sur l’île d’Ouessant, c’est ressentir cette impression incontrôlable que tout le reste, situé au-delà des frontières marines de l’île, s’estompe, s’évanouit, disparait peu à peu ou bien devient totalement accessoire. (Françoise Péron) À proximité du bourg, le projet se situe sur la parcelle de l’Escale, une ancienne discothèque abandonnée depuis plus de 25 ans. Ce lieu de bien-être et de soins corporels s’inscrit dans la continuité des recherches cosmétiques liées aux ressources de l’île. Si un grand parfumeur utilise le miel des abeilles noires d’Ouessant pour produire sa luxueuse gamme de soin, une autre marque typiquement ouessantine travaille à l’élaboration de produits à base d’algues rouges. Le projet s’inscrit également dans la tradition architecturale du lieu en utilisant notamment le granite extrait directement sur l’île. Les sensations liées aux constructions anciennes sont réinterprétées. Des thèmes comme l’épaisseur, la massivité, la rugosité ou l’obscurité sont retravaillés afin de placer le corps et sa sensibilité au centre du projet. Travaillé en lanières Est-Ouest alternant bâti, bassins et circulation, le projet accentue la perspective vers l’océan. Il s’ouvre vers le lointain depuis cette île du bout du monde. Le temps se suspend laissant place à la contemplation.
Lise-Pauline HENRY ESCALE AU BOUT DU MONDE EHAN E PENN AR BED • Directeur d’étude : Fabienne DARRICAU • Membres du jury : Jean-Marc RUBIO, Xavier WRONA, Agnès BERLAND-BERTHON, Marjan HESSAMFAR, Stéphane AKOA
Ouessant, Finistère [France]
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Légende 1 - Vue générale 2 - Coupe longitudinale 3 - Vue de la salle des bassins
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Une situation exceptionnelle à Istanbul, à l’entrée Sud du Bosphore : un cimetière de cargos habité par des marins perdus. L’étude de ce site questionne les mutations du monde contemporain. Il est difficile d’avoir une attitude innocente face à cette situation. La difficulté est que l’on attend des architectes qu’ils transforment la réalité par la production de substances construites. Mais, cette situation est si délicate, unique, à la fois terrible et intéressante, qu’elle invite à remettre en cause les évidences. Comme, quand pour mieux observer une étoile, il faudrait la regarder un petit peu à côté. Il a fallu tester des outils différents pour être au plus proche de la situation. Nous pourrions même en dégager une méthode : le monde étant fait de situations d’exception, où la moindre des choses est aussi vaste que la plus vaste, il faudrait chaque fois réinventer les outils d’une approche architecturale. Ce projet est un travail d’enquête, de mise en scène, de narration, de création de rêveries par des images. Il s’agit d’une succession de collages qui peut transformer le regard sur les choses. Un «documenteur» est proposé : un univers précis et évocateur, situé entre la fiction et la réalité. Un circuit qui unit images actuelles et images souvenirs, pour amplifier des émotions. Ici est racontée l’histoire d’un cargo qui se transforme, avec le temps, les climats, les nuits, les attentes, et les souvenirs des hommes, arrêtés au milieu de la plus libre et la plus ouverte des routes. Il est question de cette géographie, mi réelle, mi imaginaire, de ses rêveries intérieures que portent ces navires solidement enchaînés à l’infini carrefour. Spectacle dont on sait bien qu’il ne viendra pas du dehors. Spectacle sur l’eau, cette vieille complice de la folie.
Marion HOWA LE BATEAU IVRE PROJET DE DÉTOURNEMENT D’UN CARGO DU BOSPHORE • Directeur d'étude : Jacques ROBERT • Membres du jury : Claire PARIN, Bertrand NIVELLE, André SOLNAIS, Xavier WRONA, Patrick HERNANDEZ
Istanbul [Turquie]
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Légende 1 - Vue d'ensemble 2 - Plan du niveau principal 3 - Ambiances
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Béquigneaux (22 Ha) est un territoire agricole en déclin composé de champs partiellement cultivés, de serres abandonnées, de quelques friches. Autour, des pavillons : c’est l’étalement urbain. De part et d’autre de la rue qui traverse le site, deux demeures agricoles du XVIIIe marquent le paysage. Elles ont traversé le temps grâce à leurs enceintes de pierre tannées par le soleil et brunies par quelques herbes sèches. Avec l’arrivée du tramtrain du Médoc, Béquigneaux est un territoire convoité à 30 minutes de tramway de la gare bordelaise. Alors, quel avenir pour ce site ? Le projet a l’ambition de répondre au phénomène social que représente le besoin de retour à la terre. Avec la conviction qu’il est possible de produire une autre urbanité, hybride des modèles ville et campagne, il s’agit de révéler les qualités de Béquigneaux : terres fertiles, vieilles pierres, arbres. 450 logements, des commerces, des équipements publics (place de marché, crèche) s’organisent le long d’une ballade piétonne reliant un grand parc (9Ha) avec des activités de loisir en plein air (tir à l’arc, centre équestre, terrain de rugby), des lieux de production alimentaire (poulailler, jardins partagés, vergers) à savoir une ferme urbaine gérée par des professionnels ( 2Ha) pour accompagner les associations, transmettre les savoir-faire agricoles et promouvoir la biodiversité. Au nord de la ferme urbaine, 100 logements sont traités. Deux équerres de logements collectifs sont tournées vers le château et un groupe de maisons superposées ferment l’ensemble et forment deux jardins arborés collectifs (500 m2 chacun). Ces derniers accueilleront des jeux pour les enfants, des repas, les fêtes de voisinage et exceptionnellement des animaux en éco-pâturage. Au rez-de-chaussée, en plus des locaux de service, quatre ateliers gérés par les habitants sont disponibles : menuiserie, jardinage, arts plastiques. Chaque logement dispose soit d’un jardin privé, soit d’une large terrasse tournée vers le jardin collectif. Des grands bacs de cultures sont aussi aménagés en étagère sur une des largeurs de la terrasse, les eaux de pluie collectées assureront l’arrosage. Entre les maisons superposées, une rue piétonne met en valeur la perspective sur le château et son entrée qui ouvre vers la ferme urbaine. La proximité des logements et de la ferme laisse imaginer les interactions.
Lionel ISERN HABITER BÉQUIGNEAUX, TERRITOIRE FERTILE • Directeur d’étude : Chantal CALLAIS • Membres du jury : Emmanuel MERIDA, Catherine SEMIDOR, Maxime DECOMMER, Caroline BARLA, Philippe CHALLES
Bruges, Gironde [France]
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Légende 1 - Plan urbain 2 - Vue avant 3 - Vue arrière
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DE L’UNICITÉ D’UNE ARCHITECTURE À LA PLURALITÉS DES RÉCEPTIONS Comme le démontre Jacques Rancière dans son essai « Le spectateur émancipé », il n’y a pas de transfert à l’identique entre l’intention du créateur et la réception du destinataire. Son exemple se base sur le théâtre : les dialogues et la mise en scène ont pour but de faire passer une émotion au spectateur. Cependant, lorsque l’œuvre est produite, le metteur en scène en dépossède déjà son sens, elle devient un objet autonome. Face à cet objet, le spectateur fait sa propre interprétation, sa propre réception guidée par des facteurs intimes et également extérieurs. L’architecte croyant pouvoir anticiper la réception du visiteur fait fausse route, et ce pour deux raisons. Benjamin l’explique dans son essai « L’œuvre d’art à l’ère de sa reproductibilité technique » en introduisant la notion de réception dans la distraction. Contrairement au professeur à l’école, le visiteur ne va pas regarder et juger tout ce qu’il voit avec attention. Sa réception du bâtiment se fera dans un état de distraction guidé par l’habitude. De plus, Benjamin définit la réception binaire de l’architecture : une réception visuelle mais également tactile. L’œil n’est pas la seule et unique manière d’apprécier un bâtiment. L’ARCHITECTURE DISCRÈTE L’habitude guide nos gestes, nos mouvements. S’il y a bien un lieu, où notre état de distraction est à son apogée, c’est au sein de notre habitat. Nous vivons les lieux sans les regarder. Le corps est la mémoire de cette géographie domestique. Un angle vif n’est pas juste deux parois qui se joignent, c’est aussi une sensation, un ressenti qui agresse notre corps. Dans l’habitude, cet angle sera incorporé et pourrait influencer nos déplacements, notre manière de nous mouvoir. Ce n’est pas exclusivement la mémoire visuelle qui nous guide au sein de notre habitat, mais également l’incorporation de l’architecture. La démarche proposée s’inscrit dans une méthodologie oubliant la notion de programme pour l’usage, de surfaces pour l’économie et d’esthétique pour le plaisir de l’œil.
Aurore JACQUET ROYAN INCORPORÉ, L'ARCHITECTURE DE L'INATTENTION • Directeur d’étude : Kent FITZSIMONS • Membres du jury : Brigitte LODOLINI, Jean-Marc RUBIO, Xavier WRONA, Agnès BERLAND-BERTHON, Marjan HESSAMFAR
Royan, Charente-Maritime [France]
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Légende 1 - Coupe perspective 2 - Vue sur la place 3 - Vue d'un logement
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C’est presque par hasard que l’on découvre ces remparts. Tous parlent avec timidité d’un passé fort et brutal, d’un patrimoine peu à peu englouti par la ville et son désir d’extension. Pourtant aujourd’hui, leur présence persiste, mais peine à trouver son sens. Immobile face au quotidien, comme figées depuis les civilisations passées, les fortifications appartiennent à ces lieux qui évoquent le temps. Elles demeurent une zone épaisse, une marche composée de lignes, de traces, de systèmes, mais surtout d’espaces hors du temps. Ici, nous sommes à Bayonne, au cœur d’un territoire naturellement stratégique, entre le relief imposant des Pyrénées et la force protectrice de l’océan. Un territoire où les frontières s’affirment par la confrontation des paysages fortifiés. Conçue pour être infranchissable, cette frontière est aujourd’hui une fracture urbaine impénétrable, forçant à s’ignorer chacun des morceaux de ville entourant les remparts. Deux mondes s’opposent et se repoussent laissant place à un vide urbain. Cette démarcation ville-ville dessine donc des limites laissant apparaître de nouvelles possibilités. Il s’agit d’appréhender le projet architectural comme un processus de transformation. Il n’y a pas de place pour la muséification, pas plus pour la nostalgie. (Philippe PROST) Nous pensons que le patrimoine ne peut pas être uniquement considéré comme étant au service de l’histoire et du tourisme. L’importance des remparts, leur épaisseur temporelle, leur complexité matérielle et leur puissance architecturale, nous conforte dans la nécessité d’en faire l’élément fondateur du projet, le liant de nos interventions. Notre objectif est bien de revisiter le patrimoine, de le réinventer pour que la ville s’y engouffre, et y apporte sa vie, autrement dit le transformer pour le conserver vivant. Ce sont là des lieux de cohésion, dans lesquels on s’aventure pour y rencontrer des amis, des habitués et s’imprégner de l’identité du lieu. Il ne s’agit donc pas ici de retranscrire l’ancien chemin de ronde, mais plutôt de venir proposer de nouvelles expériences, en mettant en place des dispositifs spatiaux, profondément ancrés dans le site, permettant de redécouvrir ce paysage unique. Cette position nous amène à repenser dans sa globalité la marche des remparts et nous conduit à agir au travers de 5 actions ciblées, répondant chacune à une problématique forte. - reconnecter et réparer, - célébrer les passages oubliés, - signaler et s’élever au-dessus des remparts, - franchir, - amorcer le dialogue avec la périphérie
Yoan JALLERAT / Clément Lassus LES REMPARTS DE BAYONNE, UN NOUVEAU SUPPORT AU DÉVELOPPEMENT DE LA VILLE • Directeur d’étude : Patrick HENRY • Membres de jury : Stéphane HIRSCHBERGER, Gilles-Antoine LANGLOIS, Hubert SALADIN, Alexandre MOISSET, Marc SABOYA, Vincent ARNE
Bayonne, Pyrénées-Atlantiques [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Passerelle 3 - Courtine
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Le marché est un lieu de convivialité, de rassemblement au sein d’une ville. À Pau, cet esprit est un peu terni et le potentiel du marché est oublié. Comment redonner de l’attractivité au marché et à ses alentours pour le redonner à la ville ? La réflexion menée sur l’urbain a permis de dégager une place, lieu de vie en cœur de ville. La place ainsi libérée désenclave les Halles, les reconnecte aux commerces de proximité et aux équipements proches. Ce nouvel espace public participe à la cohésion d’ensemble, joue le rôle de trait d’union dans le quartier. Des thématiques d’actualité enrichissent la programmation du marché répondant à la question : qu’est-ce que le marché de demain ? La notion de gaspillage concerne des enjeux architecturaux ainsi que des problématiques propres au circuit de la nourriture au sein du marché. Dans la construction, l’enjeu est de limiter les déchets de l’ancienne Halle. Le passage d’une économie linéaire à une économie circulaire permet la réinterprétation programmatique du marché, réduit la nourriture perdue par l’introduction de programmes complémentaires à ceux du marché traditionnel. Les parapluies de bois soulignent la nouvelle vie ainsi créée et participent à l’ambiance qui émane au cœur des nouvelles halles. Cette structure devient résille et constitue un lien visuel entre tour et halle. Elle participe à la cohésion d’ensemble du projet et redonne au complexe de la République un nouveau souffle.
Carole JUET LES HALLES DE PAU : UN POTENTIEL À RÉVÉLER • Directeur d’étude : Patrick HENRY • Membres du jury : Pierre GOUTTI, Gilles-Antoine LANGLOIS, Catherine SEMIDOR, Uli SEHER, Alexandre MOISSET, Marjan HESSAMFAR, Philippe PROST
Pau, Pyrénées-Atlantiques [France]
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Légende 1 - Vue filaire générale 2 - Le parvis 3 - Le marché
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Lorsque la vieillesse est prise en charge par l’intermédiaire du placement en institution ou ce que l’on appelle plus communément les lieux de fin de vie, les séniors se retrouvent au cœur d’une entité autarcique, sans lien avec l’extérieur, les isolant derrière une façade opaque. Un modèle qui pour la plupart de ses résidents s’assimile à la mort et au déracinement avec des espaces purement fonctionnels et rationalisés, peu appropriables par les usagers. Chacun doit vivre sa vieillesse au même rythme que les autres. L’entre deux n’existe pas, la dépendance ne s’envisage plus selon différents degrés. Est-il possible d’envisager la vieillesse autrement qu’une maladie pour d’offrir aux séniors des lieux de vie et non pas des lieux de fin de vie ? - Une proposition ancrée dans la dynamique urbaine qui traite des liens qu’ils peuvent entretenir avec ce qui les entoure. - Une proposition qui allie mixité urbaine et générationnelle. - Permettre une appropriation de l’espace plus importante par l’intermédiaire de spatialités singulières qui ne fixent pas un seul usage. Les éléments programmatiques laissent alors place à des lieux de vie que l’on parcoure et que l’on s’approprie au gré de ses envies et de ses besoins sans distinction entre les différents usagers.
Manon LABARCHeDE MENTION RECHERCHE
VERS UNE NOUVELLE APPROCHE DE LA VIEILLESSE : MIXITÉ URBAINE ET GÉNÉRATIONNELLE DANS LE QUARTIER SAINTE CROIX • Directeur d’étude : Dominique QUINTANILLA • Directeur de mémoire : Patrice GODIER • Membres du jury : Kent FITZSIMONS, Claire PARIN, Guy TAPIE, Gilles RAGOT, Christophe HUTIN, Nathalie ROUSSEL
Bordeaux, Gironde [France]
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Légende 1 - Coursive 2 - Coupe 3 - Espace commun
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Le projet s’intéresse à l’îlot Faures dans le quartier Saint-Michel à Bordeaux. Cet îlot urbain du centre historique fait partie intégrante de la rénovation du quartier, encadrée par la politique de renouvellement urbain du Secteur Sauvegardé. Aujourd’hui, à Saint-Michel, la requalification des espaces publics, notamment de la place Meynard, est achevée. En parallèle, la rénovation du quartier se poursuit et se termine dans la pierre, afin de lutter contre l’obsolescence urbaine et immobilière. Il faut remettre à neuf les logements vétustes et insalubres pour offrir aux habitants des conditions de vie décentes et confortables. Le projet se penche sur le phénomène socio-urbain de la gentrification du quartier cosmopolite et populaire de Bordeaux. L’îlot Faures est actuellement sujet à cette réhabilitation, l’un des derniers en cours. Maitres d’ouvrages publics et privés s’activent pour reconstruire indépendamment chaque immeuble de chaque parcelle. L’extrême densité du bâti et l’exiguïté des parcelles conduit systématiquement aux mêmes plans d’immeubles et donc à des typologies de logements traditionnelles qui se répètent. Comment repenser la mitoyenneté pour mieux vivre ensemble la densité ? Le projet se développe autour de cette problématique. Il réinterroge la dure loi du foncier et des limites séparatrices entre parcelles voisines pour proposer des nouveaux modes d’habiter de meilleure qualité. Il requalifie ces limites en pierres massives pour ouvrir, mutualiser et filtrer l’espace architectural. Vestiges du patrimoine de la ville, les murs en pierres deviennent alors le support de logements contemporains. Il en résulte un îlot de pierre qui protège dans son cœur l’écrin de ses jardins, offrant à la ville la mixité de ses logements et de son programme. La diversité des typologies de logements permet la cohabitation intergénérationnelle, la mixité sociale, réconciliant ainsi la famille tout entière avec la ville. Les parkings et les commerces sont conservés au rez-de-chaussée. La création de l’équipement public de la rue Saint-François fait échos aux nombreux établissements d’accueil de jeunes enfants de la ville. Alors que ces derniers manquent d’espaces pour mettre en œuvre leurs activités de loisir, l’équipement « les p’tits Faures » propose des espaces propices au développement global des jeunes enfants.
Benjamin LAFONT / Arnaud ROLLAND (CO)HABITER UN ÎLOT DE PIERRE • Directeur d’étude : Loeiz CARADEC • Membres du jury : Brigitte LODOLINI, Jean-Marc RUBIO, Xavier WRONA, Agnès BERLAND-BERTHON, Marjan HESSAMFAR
Bordeaux, Gironde [France]
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Légende 1 - Plan rez-de-chaussée 2 - Perspective maison en bande 3 - Perspective petite enfance
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Éléments importants du paysage français, les petits villages forment une grande part de l’identité de notre territoire. Il existe une inadéquation entre ces bourgs et les modes de vie contemporains. Le tourisme les porte mais ils vieillissent vite et perdent souvent de leur dynamisme. L’un des enjeux majeurs d’une intervention en milieu rural est d’éviter l’étalement du pavillonnaire sous forme de lotissements. En effet, de nombreux villages ont adopté cette solution en France et les dégâts que ce mode d’évolution implique se font actuellement ressentir. L’enjeu est de développer une méthode de projet, une façon d’appréhender le territoire rural, applicable à d’autres bourgs. Le choix se porte sur le village de Montvalent, au nord du Lot. En effet, il présente les caractéristiques décrites sans toutefois être complètement vérolé par le pavillonnaire diffus. L’intervention s’appuie sur l’import d’un programme qui va générer une activité économique et apporter un flux nouveau de population, une école de cuisine. Le programme propose non seulement l’installation d’un restaurant pédagogique en centre bourg autour d’une nouvelle place de village, mais aussi la création d’un type nouveau de logements. Il réoriente le développement de Montvalent le long de l’axe historique, permettant ainsi d’accueillir deux populations distinctes : les étudiants pendant l’année scolaire, les touristes durant la saison estivale.
Guillaume LARRAUFIE / Arthur NIEZ EXODE URBAIN ÉTUDIER ET HABITER À MONTVALENT • Directeur d’étude : Olivier BROCHET • Membres du jury : John BRODEUR, Gilles-Antoine LANGLOIS, Hubert SALADIN, Alexandre MOISSET, Marc SABOYA, Vincent ARNE
Montvalent, Lot [France]
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Légende 1 - Ecole de cuisine - une halle à vocation publique 2 - Logements étudiants convertibles en habitats de vacances 3 - L'école est aussi un espace public en balcon sur la vallée
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L'emploi saisonnier touristique est un enjeu économique fort sur la zone du littoral Aquitaine : main d’œuvre indispensable pour répondre à l'afflux des touristes et maintenir une économie territoriale constante. Au-delà du simple « job d'été », le travailleur saisonnier est un élément clé pour l’accueil des visiteurs, pour la valorisation du territoire et la réussite de la saison. La moitié des saisonniers ne réside pas sur le littoral, l'afflux des touristes réduisant considérablement leur possibilité de trouver un logement. Cela constitue un réel frein au recrutement si l'équilibre ne peut s'établir entre hébergement et saisonnier non résidentiel. Qui doit, et comment, loger le travailleur saisonnier ? L'employeur ou la commune ? Il s’agit au travers de ce projet : - d’introduire et de susciter la notion de partage, d'échange entre les acteurs de la saison et les vacanciers ; - d’intégrer un réseau d’hébergement flexible appartenant à la commune en fonction du type de saisonniers sur des portions de terrains appartenant à des particuliers ; - de créer une nouvelle mitoyenneté, ou en fond de parcelle dans le cas d’un terrain, pour abaisser en contrepartie les charges et les taxes foncières des propriétaires.
Sonia LE DOZE NOMADES URBAINS DE LA SAISON ESTIVALE • Directeur d’étude : Jacques ROBERT • Membres du jury : Claire PARIN, Bertrand NIVELLE, André SOLNAIS, Xavier WRONA, Patrick HERNANDEZ
Biscarosse, Landes [France]
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Légende 1 - Coupe logement type 2 - dormir dans les arbres 2 - Logement type 2 - dormir dans les arbres 3 - Logement type 1 - dormir dans les dunes
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Depuis plusieurs années, le logement étudiant en proie à une crise. Outre l’aspect quantitatif largement insuffisant par rapport à une population étudiante de plus en plus nombreuse et hétérogène, on constate une grande inadaptation entre l’offre et la demande sur le plan qualitatif. Cette inadaptation se cristallise sur trois échelles dont l’interpénétration forme le logement étudiant dans sa globalité. : le site, le bâtiment collectif, et le logement. Trois échelles, trois seuils, aux caractéristiques et aux problématiques qui leurs sont propres. Le projet s’implante sur le site du lycée technique Alfred Kastler de Talence, le long du cours de la Libération. Cet axe, doté de nombreux commerces de proximité et de services est desservi par les bus et le tramway. Très fréquenté par les étudiants que se rendent sur le campus universitaire, le projet est donc connecté au tissu urbain. Les logements sont orientés plein sud afin de bénéficier d’un l’ensoleillement maximal. Ils s’installent selon l’une des lignes du site et les corps de bâtis sont connectés par une circulation abritée au rez-de-chaussée, suivant l’autre ligne de la trame. Chaque corps de bâti est composé de plots décalés les uns par rapports aux autres afin de réinventer le langage des barres environnantes. Les plots d’habitations sont constitués de béton banché. La connexion des différents plots se fait au moyen de coursives en structure métallique plus légère, habillées d’un platelage bois pour une ambiance plus chaleureuse en adéquation avec la végétation très présente. Au sein de la barre, des seuils successifs sont déclinés afin de créer une progression graduelle depuis l’espace collectif jusqu’à l’espace intime. Les différents niveaux bénéficient d’espaces et d’équipements collectifs, avant de glisser graduellement de ces espaces partagés à des espaces de plus en plus intimes (terrasse rez-de-chaussée, terrasses d’étages, coursives, terrasses privatives), jusqu’au logement lui-même. Les circulations de plot à plot se font par les coursives, connectées par des circulations verticales pour ne pas mélanger les populations étudiantes et lycéennes. Les logements ont un fonctionnement modulable, garantissant une hiérarchie spatiale suivants les agencements des éléments coulissants qui les composent, où chaque fonction trouve un espace qui lui dédié. Cette flexibilité spatiale permet d’intégrer dans chaque appartement une chambre, une espace de travail, un coin, une cuisine salle de bain (accessible PMR) et une espace de réception, le tout dans une surface de 21 m2 et de 28 m2 pour une colocation ou un jeune couple.
Jon LEFAIVRE SEUILS DE VIES ÉTUDIANTES • Directeur d’étude : Jean-Jacques SOULAS • Membres du jury : Emmanuel MERIDA, Catherine SEMIDOR, Christian MARENNE, Guy LAMBERT, Christian MAINTROT
Talence, Gironde [France]
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Légende 1 - Coupe de la barre 2 - Passage lycéen 3 - Vue du balcon
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Ce projet de fin d’études se situe sur les hauts de Garonne et plus particulièrement sur les coteaux offrant un panorama incroyable sur la ville de Bordeaux. Le projet reconsidère le fil vert actuel, propose des outils de redécouverte du territoire et des dispositifs spatiaux pérennes profondément ancrés sur le site : comprendre l’intégralité du paysage tout en s’attachant à ses singularités. Les intentions sont de révéler les espaces marginaux, de proposer le « temps » de l’architecture pour revisiter et s’imprégner des vertus des lieux au travers de quatre interventions. Sortir des sentiers battus : la première intervention prend position en flanc de coteau dominant la Garonne. En contrebas, les traces d’anciennes constructions se camouflent sous une végétation envahissante. La Chapelle Sainte-Catherine, vestige troglodyte, oublié et délaissé, a échappé à la destruction totale en 1850 lors de la construction du chemin de fer. Ici prend place la halte en réactivant la mémoire de ce lieu. Le plan de la chapelle est révélé, les terrassements sont créés, le corten vient souligner les lignes des ruines. Le Parc de Palmer sur le haut du coteau : l’exploration se fait en contrebas. Le parc se termine par un chemin étroit et escarpé sur une ancienne carrière dédiée à l’escalade. Fermé au public, il reste figé. Le lieu est investi seulement par les initiés. La stratégie ici est de renforcer son aspect autarcique en travaillant l’enclos pour offrir à tous un espace festif pour des instants de vie partagés. Le belvédère du Parc de Beau Site est une terrasse d’où l’on peut s’adonner à l’obversation. Le projet vient en prolongation du belvédère. C’est un élan vers la ville offrant une vue d’ensemble du territoire. Les voiles de béton se plient, s’écartent et occultent la vue pour ne laisser apparaître ce que l’on ne sait plus voir. La dernière intervention prend place dans une ancienne carrière, en arrière-plan du nouveau quartier prévu en face du pont Jean-Jacques Bosc. Cette balise sera un espace public couplé d’un équipement particulier : le cimetière. Ici, la tour est une manifestation visible du souvenir. Le cimetière vertical est à la fois un repère pour ce nouveau quartier mais aussi un questionnement sur la transmission de la mémoire collective.
Jeremy LEFRANC LES REPAIRES DES HAUTS DE GARONNE • Directeur d’étude : Xavier LEIBAR • Membres du jury : Aline RODRIGUES LEFORT, Gauthier BOLLE, Xavier GUILLOT, André SOLNAIS, Patrick HERNANDEZ
Les Hauts de Garonne, Gironde [France]
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Légende 1 - Vue sur le pont d'Aquitaine 2 - Parc Mout Loin 3 - Parc Palmer
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L’histoire commence par la réaffirmation d’un droit : le droit à un habitat décent. Comment, depuis l’analyse d’une situation particulière de précarité, peut-on requestionner le modèle contemporain du logement en développant une unité de vie évolutive et adaptable dans un contexte physique et social ? Ici, aux Sécheries, s’élève un nouveau projet urbain au programme utopique : un parc habité où inventer de nouvelles manière de vivre la ville, à la fois bien chez soi et bien ensemble. Toutefois, la première étape de ce projet a été d’expulser les 55 Roms bulgares qui squattaient une ancienne usine. Réécrivons cette histoire. Réécrivons juste cette ligne. Qu’aurait été ce projet de vie en y intégrant la communauté Rom ? Inventons de nouvelles manières de vivre la ville. Revenons à l’essentiel. Qu’est-ce-que le minimum ? Un toit, de l’eau, de l’électricité et des latrines. Faisons de ce noyau de survie l’élément central d’une unité de vie qui aurait une capacité évolutive et un rez-de-chaussée dynamique. Déclinons ce modèle, assemblons-le, intégrons-le à un site. Escaladons un parking pour développer un autre sol. Enlaçons un chemin de promenade pour créer un espace public, interface d’une maison culturelle qui fait patrimoine. Et, faufilons-nous à travers les arbres pour altérer ce modèle dans sa fonction pour en faire une école. L’ensemble du projet offre un paysage changeant, évoluant en fonction de ses habitants et de leur besoins.
Jany LESSIRE L'HABITAT DIGNE POUR TOUS • Directeur d’étude : Aline RODRIGUES LEFORT • Membres du jury : Xavier LEIBAR, Gauthier BOLLE, Xavier GUILLOT, André SOLNAIS, Patrick HERNANDEZ
Bègles, Gironde [France]
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Légende 1 - L'allée du parking 2 - Vue du préau de l'école 3 - Vue des logements sur la galerie
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Repenser la ville et repenser la nature ? Dans une société confrontée à des problématiques d’étalement urbain, et de gestion politique de l’habitat au cœur de grands territoires métropolitains, quels nouveaux modèles d’urbanisation inventerons-nous ? Entre rural et urbain, il s’agit de développer une stratégie à l’échelle du territoire, pour un développement équilibré et raisonné. C’est l’ambition du projet : offrir une alternative au pavillonnaire en mettant en valeur un paysage exceptionnel. Langoiran est une petite commune entre plaine paysagère de la Garonne et vignobles sur les hauteurs de l’Entre-deux-mers. Mais, alors que la population va doubler en vingt ans, les vignes et espaces naturels vont diminuer d’autant. Le projet propose de s’appuyer sur l’identité forte d’un centre-bourg en perte de vitesse, pour recréer une dynamique. Habiter et Accueillir. Le village est séparé en deux par une crête abritant d’anciennes carrières de pierre. L’enjeu est de donner à redécouvrir le Pied du Rocher, avec un nouveau lieu de vie. Les nouveaux habitants permettent de créer du lien entre le Haut et le Bas Langoiran, par la promenade. Habiter la pente. Le logement s’inspire du site, vient s’y glisser, et vient ainsi révéler aux habitants la beauté des matières. L’habitat réinvente l’habiter, en mettant au cœur du projet le paysage, et la singularité du lieu.
Marion MACh LANGOIRAN - ENTRE CIEL ET TERRE HABITER LE PIED DU ROCHER • Directeur d’étude : Jean-Jacques SOULAS • Membres du jury : Emmanuel MERIDA, Catherine SEMIDOR, Christian MARENNE, Guy LAMBERT, Christian MAINTROT
Langoiran, Gironde [France]
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Légende 1 - Vue d'ensemble du projet 2 - Coupe 3 - Vues de la ruelle
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Situé sur le Balcon de Bordeaux, Le Bivouac du Dragon est l'aboutissement de réflexions sur 3 thèmes fondateurs : les nouvelles pratiques périurbaines, la relation à la ruine et l'architecture éphémère. Le château du Dragon, vieille Chartreuse, abandonnée au centre d'une clairière, a tout des stigmates de la ruine, ce qui lui donne cette atmosphère mélancolique si singulière (graffiti, végétation entremêlée avec la pierre, murs érodés...). De plus, ce lieu perdu d'entre les âges est stratégiquement établi sur la Boucle Verte, longue promenade balisée qui fait le tour de Bordeaux. Ce cheminement est ponctué de refuges périurbains imaginés par le Bruit du Frigo, collectif d'architectes. Le Bivouac du Dragon vient s'inscrire dans cette nouvelle offre aux habitants de la métropole et propose de se rencontrer, de se restaurer ou d'être hébergé de façon alternative. Ces activités sont installées aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de la bâtisse, le long du « Bras de Fer », une coursive construite en échafaudage, matériaux privilégiés dans ce projet, en réfléchissant à l'installation aussi bien qu'au démontage. On retrouve, côté Sud, une « Tour de camping », constituée d’un plateau fermé grâce à des moustiquaires ou des toiles. Il permet de dormir avec vue sur toute la métropole. La coursive permet l'installation de DJs pour des soirées endiablées au cœur de la nature. Côté Nord, huit Tétrodons empilés sont réutilisés comme appart' hôtel. Ils surplombent un potager, ressource pour le restaurant avec ses serres. Enfin, à l'intérieur du manoir, se trouve la cuisine au soussol. Au rez-de-chaussée est installé, dans une enveloppe hermétique, « Le Salon », bar/café. Dans l'autre aile, est présent un espace réparation de vélos et un accueil pour les randonneurs. À l'étage, se trouve la terrasse ouverte du restaurant, encerclée par les murs graffés. Au même niveau, est installée « La Boite », salle de restaurant, de projection ou de concert. Enfin, au deuxième étage, un espace, tout en longueur, permet la réception pour l'hébergement ainsi qu'un espace « chill », avec vue sur le ciel, couvert d’une structure en polymère gonflé.
Jules MANSART LE BIVOUAC DU DRAGON • Directeur d’étude : Stéphane HIRSCHBERGER • Membres du jury : Pierre GOUTTI, Gilles-Antoine LANGLOIS, Uli SEHER, Alexandre MOISSET, Marjan HESSAMFAR, Philippe PROST
Bouliac, Gironde [France]
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Légende 1 - Axonometrie éclatée - Une appropriation intérieure/extérieure 2 - Le Bivouac du Dragon - Un dimanche ensoleillé 3 - Le Salon - Café du Bivouac avec sa structure apparente
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Les friches ferroviaires sont dans nos villes des réserves précieuses de sols capables de porter une idée urbaine de la ville plus équilibrée, compacte et économe. La régénération de ces friches est aujourd’hui un enjeu important pour le développement de nos villes contemporaines. Le site du service national de messagerie (SERNAM), à Reims, est un terrain de près de sept hectares, proche du centre historique de la ville. Cependant, ces friches sont des lieux perçus comme des sites techniques et pollués. Ainsi, la mise en lumière d’un projet symbolique permet d’ouvrir le site et de lui attribuer de nouvelles valeurs. La volonté de changer l’image de ce bâtiment et de la friche, consiste à faire cohabiter une multiplicité d’initiatives novatrices et citoyennes au sein des deux Halles et de son espace public. Cette mixité offre aussi une meilleure approche environnementale en permettant la nette diminution des distances de trajets dans la ville. Ces initiatives permettent ainsi la mutation progressive de ce lieu, en un espace de liberté, de partage et d’échange, offrant des possibilités urbaines rares. L’espace public devient un lieu de communication et d’échange de services communautaires, il joue le rôle de transition entre l’intérieur et l’extérieur du bâti. L’espace est imaginé comme un lieu festif et vivant, investi par tous, tout au long de la journée et de la nuit.
Laure MATHIEU REVITALISATION D'UNE FRICHE FÉRROVIAIRE VERS UN ÉCOSYSTÈME SOLIDAIRE • Directeur d’étude : John BRODEUR • Membres du jury : Claire PARIN, Jacques ROBERT, Bertrand NIVELLE, André SOLNAIS, Xavier WRONA, Patrick HERNANDEZ
Reims, Marne [France]
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Légende 1 - Le chemin central 2 - Vue intérieure 3 - Coupe transversale
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La mort ne me concerne pas puisque tant que je vis, la mort n’est pas et que quand la mort est, je ne suis plus. (Epictète) Cette citation vaut pour une mort brutale comme un accident de la route, un accident vasculaire cérébral. Mais, qu'en est-il des longues maladies, ou même la mort est planifiée ? La vie devient un délai, la mort une échéance à respecter. Dans ces cas-là, ne sommes-nous pas dans un troisième état, plus tout à fait vivant mais pas encore mort, plus dans la mobilité mais pas encore dans la contemplation aveugle ? Où vit-on ses derniers instants ? Quel lieu pour cet entre-deux ? La réalité est assez simple. L'hôpital est le lieu où plus de la moitié des français décèdent. L'hôpital est fait pourtant pour soigner mais au sein de nombreux hôpitaux, on note une hétérogénéité des pratiques de prises en charge des personnes en fin de vie et de leur famille. Certaines situations sont peu respectueuses du droit des personnes à mourir dans la dignité. Le projet propose un lieu en dehors des hôpitaux. Les patients en fin de vie, leurs proches, pourront s’y reposer, réfléchir, discuter avec des bénévoles, des professionnels de la santé, mais aussi des religieux, des psychologues. Le programme comprend une quinzaine de chambres individuelles, des chambres familiales, une grande cuisine commune, des salons, un lieu de recueillement, des chambres de veillée mortuaire, une bibliothèque, des bureaux pour le personnel soignant et administratif, des espaces de discussions, des espaces extérieurs. Au regard de la profondeur du sujet qui n'interpelle pas seulement l'architecte mais surtout l'humain, les espaces sont fragmentés, dessinés autour de la question du rapport au corps, corps malade, corps mourant, corps mort.
Edith MOUTIER L'ESPACE D'UN INSTANT • Directeur d’étude : Xavier LEIBAR • Membres du jury : Aline RODRIGUES LEFORT, Olivier CHADOIN, André SOLNAIS, Agnès BERLAND-BERTHON, Patrick HERNANDEZ
non géolocalisé
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Légende 1 - Chambre d'un malade avec son patio 2 - Chambre de veillée mortuaire 3 - Rampe de descente
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172 Chronique d'un jeune médecin au dispensaire de Ta Phin. Je viens d'être diplômé et l'envie de faire des projets humanitaires a alimentée ma scolarité. Il est 8h00 du matin et la cafetière clapote dans la cuisine de mon appartement. Le moniteur de l'ordinateur s'illumine au rythme des cliques de ma souris et sur la barre de recherche internet, « Bénévolat dans un dispensaire au Viêt Nam pour jeunes médecins ». Les résultats de recherche me connectent au journal d'un dispensaire dans la région montagneuse de Sa Pa. http://tramytetaphin.tumblr.com En page d'accueil, une photo dans lequel le bâtiment semble dresser vernaculairement son allure particulière. Au premier plan, une dame au visage animé arbore un couvre-chef de couleur rouge persan. Suite à des recherches supplémentaires, j'apprends qu'elle appartient à un peuple minoritaire qui vit dans les montagnes de Sa Pa et qui s'appelle les Dzao Rouge et une autre tribu cohabite avec eux dans la commune de Ta Phin, ce sont les Hmong. Les fenêtres miment la teinture des chapeaux, les murs reflètent la couleur de la terre tandis qu'une forêt de bambou enlace le dispensaire tout en laissant apparaître quelques porositées. Le bâtiment, bien qu'avec ses lignes "contemporaine" s'harmonise avec son environnement. La tasse à café dans la main gauche, la souris dans la main droite, je me rend compte que je suis virtuellement en face d'un bâtiment connecté, où les techniques d'informations et de communications sont au service d'un bâtiment de terre. C'est sous la rubrique « chantier » que je déroule la page pour observer les images de la conception du bâtiment. Les buffles acheminent les sections de bambou depuis les forêts avoisinantes et les habitants portent des pierres plates de la rivière en contrebas. D'autres photos montrent que de la terre est prelevée sur le site d'implantation. Elle est ensuite montée en mur sur des fondations en pierres empilés minutieusement les unes au-dessus des autres. Dans la description j'apprends que pour monter un mur de ce type, on tasse la terre dans un coffrage appelé banche à l'aide d'un pisoir qui ressemble à un pilon géant. Les sections de bambou s'attachent comme des mikados et la couverture en feuilles se tisse. Je m'apperçois que la construction ne nécéssite aucun liant ou percement. Le principe général de construction m'évoque ce jeu d'enfant où on cherche à construire une cabane uniquement avec les objets d'une chambre. Le matelas devient une paroi, les chaises des poteaux et la couverture une toile tendue en guise de toiture. Lassés de cette petite maisonnette nous pouvons recycler ces éléments pour en faire une forme différente. Je me demande ainsi si ce bâtiment connaîtra un jour le status de ruine. Il pourrait muter de forme, de fonction tout en gardant le même organisme. La technologie ne serait - elle pas dans la terre plutôt que dans l'impalpable wifi que j'utilise ? J'aperçois une annonce. « Le dispensaire de Ta Phin recherche des bénévoles ». Sur la barre de recherche internet, « Vol Paris - Hanoï ».
Trung-Phong NGUYEN LE VIVANT À TRAVERS LE PRISME DE LA FORME ARCHITECTURALE : UN DISPENSAIRE DANS LA RÉGION DE SA PA AU VIETNAM • Directeur d’étude : Andréa VIGLINO • Membres du jury : Pierre GOUTTI, Gilles-Antoine LANGLOIS, Uli SEHER, Alexandre MOISSET, Marjan HESSAMFAR, Philippe PROST
Ta Phin [Vietnam]
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Légende 1 - Axonométrie de la charpente 2 - Entrée Sud du dispensaire de Ta Phin 3 - Circulation centrale
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Dans beaucoup de grandes villes le logement social récent s’est développé loin du centre dans des logements aux normes de surfaces très restreintes, très éloignés des zones équipées et des possibilités de travail. Le projet essaye d’inverser cette tendance en redensifiant le cœur de ville en ramenant près de leurs activités ceux qui tentent de « survivre ». Dans une démarche inverse, le projet s’implante sur un îlot rectangulaire, bordé de quatre voies, d’une surface d’un hectare environ dont une particularité du parcellaire est d’avoir conservé la trace diagonale d’un canal de l’ancienne ville lacustre, dans le quartier Tepito à Mexico. La conservation de ce tracé ancien comme témoin de l’histoire de la ville de Mexico et le rappel à la ville lacustre divise l’îlot en deux parties permettant de mettre à distance les équipements des logements par la création d’une noue végétale sèche. L’îlot est redivisé en trame structurelle de 6 x 6 mètres. Accessible par la rue la plus intime de l’îlot et protégé par son emplacement en cœur d’îlot, un foyer se propose d’accueillir les mineurs en difficulté scolaire. Au-dessus des commerces, des logements en bande sur deux étages sont accessibles par des coursives en intérieur d’îlot et s’ouvrent sur des terrasses sur la rue. Un complexe de 80 logements sociaux s’articule en cœur d’îlot, accessible par une entrée principale traversante permettant la rencontre et réduisant la méfiance du voisinage.
Suzie NOëL CAMBIAR DE CASA PERO NO DE BARRIO MEXICO : UN PROJET ÉVOLUTIF POUR LES TEPITEÑOS • Directeur d’étude : Brigitte LODOLINI • Membres du jury : Loeiz CARADEC, Jean-Marc RUBIO, Xavier WRONA, Agnès BERLAND-BERTHON, Marjan HESSAMFAR
Mexico [Mexique]
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Légende 1 - Coupes et façades 2 - Appropriation de l'îlot 3 - Vue noue
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Dans les petites communes, le vieillissement de la population génère de nouveaux besoins de services alors que l'exode des jeunes familles entraine la disparition d'équipements qui font la vie du bourg. À travers sa stratégie d'implantation et son programme, l'espace Intergénérationnel des Vergers de Sore invite à repenser la cohésion sociale en faisant de la solidarité entre les âges un nouvel enjeu territorial. L'implantation du projet permet la mise en relation du cœur du bourg avec sa rivière et la zone de loisirs. Le site est en partie occupé par des vergers réassociés au cœur du bourg et à l'usage des habitants. Le caractère naturel du site est préservé grâce aux pilotis et à la construction en filière sèche. L'utilisation du bois, sa mise en œuvre et la structure participent à une écriture architecturale locale, ancrée dans son paysage naturel. L'espace intergénérationnel propose une variété de programmes permettant l'échange entre les générations. Une grande attention est portée à l'accessibilité handicapée, à la fonctionnalité et à la qualité des espaces. Le projet exploite intelligemment la déclivité du site ainsi que le rapport à la rivière et aux vergers. Une coursive principale assure le lien entre les deux ailes du projet et un accès depuis le point haut du bourg. Cette liaison horizontale complétée par de larges terrasses sur tous les niveaux, et associée aux circulations verticales, permet de constituer de nombreux espaces de contacts entre les différents usagers.
Adèle PERRIN MENTION RECHERCHE
L'ESPACE INTERGÉNÉRATIONNEL DES VERGERS DE SORE LA RENCONTRE DES ÂGES ENTRE BOURG ET MILIEU NATUREL • Directeur d’étude : John BRODEUR, • Directeur de mémoire : Claire PARIN • Membres du jury : Jacques ROBERT, Guy TAPIE, Gilles RAGOT, Christophe HUTIN, Stéphane AKOA, Nathalie ROUSSEL
Sore, Landes [France]
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Légende 1 - Coupe Nord/Sud du bourg à la Leyre 2 - Coursive pergola 3 - Vue vers le parc
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178 Parcourir Artouste, c'est accepter de traverser un paysage qui se veut naturel. Pourtant, il est étonnant que le randonneur soit autant assisté dans son mode de déplacement à cette altitude : d'abord par des télécabines, puis par un petit train. Malgré l'artifice, le paysage ressemble à celui qu'affrontent les chemins de randonnée de haute montagne. Initialement marqué par des cairns, ou des murs de pierre sèche, le parcours peut se composer de repères variant d'aspect selon le caractère du territoire traversé. MUR (WALL) Le mur parcourt l'abattageGris mille-pattes sur de lents Sabots de pierre ; Son dos lâche creusé De fractures et de sillons, Ou s'appuyant Sur de vieux rochers Trop gros pour être roulés plus loin. Fragments tombés De hauts surplombs Rampant dans le sillage du mur [...] Une digue de pierre à double rangée : Drapeaux et pierres Dépassant sur le côté, Comme les marches d'une échelle. Un mur marche lentement. À chaque affaissement du sol, à chaque fissure dans le roc, il pose prudemment le pied, Enjambe ses fondrières, Laisse galets et articulations Se mettre en place et se verrouiller. […] Le mur bouge avec lui, Est toujours en mouvement. […] (Norman Nicholson) Ce poème raisonne parfaitement avec le répertoire des murs, œuvres d'Andy Goldsworthy. Le mur est un support au parcours. Ces murs, nous les retrouvons porter le chemin du petit train d'Artouste. Dans cette cohérence, les projets adoptent la position de murs habités. Ils sont partitionnés et orientés selon les déterminants bioclimatiques, temporels et programmatiques.
Paul PIQUEMAL PARCOURIR ARTOUSTE : UN MUR, DES PAYSAGES • Directeur d’étude : Dominique QUINTANILLA • Membres du jury : Pascale DE TOURDONNET, Christophe BOURIETTE, Serge BRIFFAUD, Guy LAMBERT, Christophe GAUTIE
Artouste, Pyrénées-Atlantiques [France]
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Légende 1 - Coupes transversales 2 - Perspective village 3 - Perspective sommet
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L’accession à un habitat individuel est un enjeu majeur dans la vie des français. Il représente l’espace de projection de l’individu dans ses choix de vie. Le périurbain représente l’espace de vie d’un tiers des français. Mais la réalité urbaine se présente souvent en une masse figée monofonctionnelle, avec peu d’espaces publics, où l’automobile écrase le reste. En parallèle, les réserves foncières sont aujourd’hui presque épuisées, les centres villes sont saturés. Le projet consiste à créer un cheminement doux, déconnecté au maximum du réseau viaire, qui traverse le tissu ou passe par des axes secondaires. Pour que cela soit plus qu’un simple cheminement, de vraies séquences thématisées de circulation douce et de densification ont été identifiées. On vient tricoter autour du parcours et créer de l’urbanité. Une séquence, composée de quatre événements, est développée, avec chacun des enjeux différents : 1 - La première séquence a pour intérêt de se poser les questions relatives à l’existant. Comment le travailler sans gêner les habitants en place et en créer de l’habitat avec des espaces partagés ? 2 - La seconde séquence est un point de rencontre entre la voierie et le cheminement doux. Comment assurer le croisement des flux, comment faciliter le passage du cheminement, comment créer du lien entre les deux franges du tissu ? 3 - La troisième séquence a pour enjeu comment traverser le tissu pavillonnaire, sans gêner les habitants ? 4 - Le dernier point a pour enjeu comment investir un espace délaissé, comment intégrer un petit équipement de quartier, afin de faire vivre l’ensemble et ramener de la vie communautaire ?
Edouard QUENTIN DE GROMARD LE TISSU PAVILLONNAIRE : À LA RECONQUETE D’UN TERRITOIRE • Directeur d’étude : Brigitte LODOLINI • Membres du jury : Pierre GOUTTI, Catherine SEMIDOR, Uli SEHER, Marjan HESSAMFAR, Emmanuelle JUTAN
Gradignan, Gironde [France]
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Légende 1 - Plan du cheminement 2 - Séquence maisons 3 - Séquence halle
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La vallée du Cailly se caractérise par un paysage industriel fort. Deux ambiances prisées des impressionnistes s’en dégagent, un paysage verdoyant rythmé par une architecture de briques et les cheminées des usines bordant le cours d’eau. C’est dans cette vallée, au cœur de l’un des trois bassins industriels rouennais que se situe Maromme. C’est ici que le projet prend place. Il s’agit de la réhabilitation et de l’extension d’un bâti industriel ancien en Maison de la musique afin de réenchanter un lieu aujourd’hui endormi. La parcelle retenue a été identifiée comme un endroit stratégique au développement du projet. Elle marque un point d’arrêt entre les deux parcours, ancien et nouveau, et devient un lieu symbolique valorisé par la mise en lumière de son bâtiment remarquable se dressant tel un phare urbain. Le projet se compose en deux temps. De l’ancien vient le nouveau. La représentation et l’enseignement. L’implantation proposée permet d’avoir une large visibilité du «bâtiment phare». Celui-ci devient le lieu sacré, l’auditorium, où le passé devient le futur. Le présent, le lieu d’apprentissage se développe dans l’extension. L’architecture prend une forme d’impressionnisme dans ses matières. Favorisant la création de couleurs pelliculaires, l’acier Corten est utilisé comme vêtement aux couleurs variables.
Noémie QUIENNE LA LANTER DE LA VALLÉE DU CAILLY, UN LIEU À L’UNISSON • Directeur d’étude : Dominique SERVOS • Membres du jury : Emmanuel MERIDA, Catherine SEMIDOR, Christian MARENNE, Guy LAMBERT, Christian MAINTROT
Maromme, Seine-Maritime [France]
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Légende 1 - Auditorium 2 - Coupe sur l'école de musique 3 - Salle de cours
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Port-au-Prince, capitale d’Haïti, a côtoyé tout au long de son histoire de nombreuses peuplades de provenance amérindienne, européenne et africaine. Sa culture est empreinte des traces laissées par ses prédécesseurs pour forger sa propre identité. Depuis la seconde moitié du XXe siècle, son urbanisme et son architecture sombrent dans un profond déclin, le séisme du 12 janvier 2010 accentuant ce constat. Le projet propose une réconciliation avec l’histoire, la culture et le passé de cette nation et se divise en deux phases : - La première présente des ambiances d’aménagement de la ruine de la grande cathédrale de la ville, Notre Dame de l’Assomption, haut symbole social et politique aujourd’hui brisé. Le programme propose un centre de développement culturel regroupant un espace public permettant la rencontre et le renforcement du tissu social, une médiathèque donnant accès à l’éducation avec un centre d’alphabétisation. - La seconde essaie de répondre à la problématique d’habitat post séisme en considérant une réinsertion sociale des victimes dans une société dont le clivage est plus que flagrant. Comment reloger les habitants sinistrés au même endroit à moindre coût, sans bouleverser leur quotidien, en conservant les usages en place et générer une économie locale ? Le projet de relogement comprend un programme de cent logements sur un îlot de 6050 m2, incluant des commerces. Les galeries en façade, les « lakous » (espace partagé entre deux ou plusieurs habitations présent dans le monde rural), les claustras de bambou (pour la gestion de ventilation et d’ensoleillement) et ainsi que d’autres éléments et pratiques architecturales vernaculaires oubliés, ayant pourtant prouvé leur résistance face au séisme, sont revisités et mis à la disposition de tous. Cette organisation permettra sans doute à la société haïtienne de renouer avec le passé trouble de son histoire architecturale, de relancer une réelle économie locale et de participer à sa construction avec les matériaux disponibles sur place (bambou, béton et tôle découpée).
Sarah Jane RAMEAU LA FOURMILIÈRE REPENSER L'HABITAT CONTEMPORAIN À PORT-AU-PRINCE • Directeur d’étude : Thierry JEANMONOD • Membres du jury : Pascale DE TOURDONNET, Christophe BOURIETTE, Serge BRIFFAUD, G.LAMBERT, Christophe GAUTIE, Philippe CHALLES
Port-au-Prince [Haïti]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Façade du bâtiment 3 - Descente vers la baie
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Les bassins à Flots sont au cœur d’une politique de reconquête. L’agence Nicolas Michelin Architectes aménage ce morceau de ville, de l’espace public jusqu’à l’intime, et tente de révéler le génie du lieu. Pourtant, deux entailles sont encore oubliées. Elles continent de marquer le paysage minéral comme deux balafres vides. Aujourd’hui la ville est de plus en plus attractive et rentre dans une compétition interurbaine. Or, elle en oublie la place de l’individu et son entre soi. La ville manque d’espace propice à la célébration et aux rites de passages. Moments clés de chaque individu pour qu’il puisse s’accomplir et trouver une plénitude de vie dans son entre soi mais aussi dans la ville. S’abstraire de la transaction marchande pour laisser place à un nouveau système d’échange fondé sur la disposition de soi, un éventuel possible. Le temps pourrait devenir une valeur d’échange. L’individu s’implique humainement, donne du temps dans une tâche au service de la société pour jouir de ce bien. Un crédit d’usage du lieu contre service rendu à la collectivité. L’individu qui s’implique personnellement pour la ville. Chaque individu à la capacité de donner du temps qu’il soit spécifique ou non. Un projet sans valeur marchande dans un site sans valeur marchande.
Hélène RENAUX L'HÉTÉROTOPE : UN AUTRE LIEU POUR CÉLÉBRER • Directeur d’étude : Xavier LEIBAR • Membres du jury : Aline RODRIGUES LEFORT, Olivier CHADOIN, André SOLNAIS, Agnès BERLAND-BERTHON, Patrick HERNANDEZ
Bordeaux, Gironde [France]
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Légende 1 - Vur sur les bassins d'eau 2 - Coupe transversale 3 - Accroche eaux radoubs
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Entre fleuve et coteaux, faisant face au cœur historique de Bordeaux, la rive droite se dévoile au gré de ses évolutions. Constituant un territoire central dans la recomposition du centre métropolitain, celui-ci fait l'objet de vastes planifications urbaines qui vont profondément marquer son paysage. La succession physique mais aussi temporelle des divers projets urbains planifiés interroge quant aux rapports qu'entretiennent ces différentes manières de fabriquer la ville. La notion de transition apparait alors comme fondamentale dans l'approche de ce territoire, mêlant traces historiques, tissus existant, et projections. Les recherches liées au travail de mémoire auront abordées la notion de transition au travers d'un parcours. Sillonnant de manière transversale les rues, allées, friches, ce parcours aura révélé un site au positionnement stratégique. Longeant l'avenue Thiers, une séquence bâtie suscite l'intérêt. Compris entre l'avenue et la future ZAC Bastide Niel, cette séquence bâtie se tourne vers l'urbain. Passé la façade, nous changeons de contexte. Les cours, jardins, jusque-là dissimulés par la façade sur rue, se dévoilent. Le projet consiste à retourner la façade, en recomposant le tissu existant. Mêlant diverses typologies d'habitat, l'ensemble vient créer un maillage d'espaces publics, permettant des porosités visuelles et des franchissements physiques.
Dorian REY SÉQUENCE DE L’HABITÉ DANS UN ESPACE PUBLIC GRADUÉ • Directeur d’étude : Claire PARIN • Membres du jury : Kent FITZSMIONS, Guy TAPIE, Gilles RAGOT, Christophe HUTIN, Nathalie ROUSSEL
Bordeaux, Gironde [France]
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Légende 1 - Façade Nord 2 - Coupe de principe 3 - Une venelle basse au cœur du principe urbain
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Les stations fantômes du métro de Paris sont les délaissées, les oubliées de la grande toile souterraine du réseau de la capitale. La station dans laquelle se développe le programme de centre d’apprentissage et d’expression de street art est la station Haxo située dans le XIXe arrondissement. À l’inverse de ses consœurs, elle n’a pas eu la chance de voir passer un seul voyageur. En effet, elle fut jugée désuète par l’exploitant avant même sa mise en service. Le projet consiste à la faire naître dans l’inconscient collectif en générant un espace urbain qui appelle à être pratiqué et qui attise la curiosité. C’est pour cela que l’entrée principale du centre prend l’apparence d’un soulèvement qui génère un grand vide révélateur de la station Haxo. Celui-ci permet d’expérimenter autrement et de prendre conscience des dimensions d’une architecture que nous empruntons quotidiennement sans même lui prêter une attention particulière. Le lieu deviendrait à la fois le support d’un centre d’apprentissage du street art (sport et art) mais également un lieu d’expérimentation ou toute personne pourrait se confronter à sa créativité et aux murs du métro et voir la vie autrement ...
Laura SAS LA RECONQUÊTE DES SOUS SOLS OUBLIÉS LES STATION FANTÔMES • Directeur d’étude : Stéphane HIRSCHBERGER • Membres du jury : Patrick HENRY, Gilles-Antoine LANGLOIS, Hubert SALADIN, Alexandre MOISSET, Marc SABOYA, Vincent ARNE
Paris [France]
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Légende 1 - Entrée de la nouvelle station Haxo 2 - Coupe longitudinale 3 - La station
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Le jeu est-il vraiment la perte de temps que l'on voudrait nous faire croire ? Associé abusivement au seul monde de l'enfance, le jeu sous ses nombreuses formes reste un des loisirs favoris des personnes de tous âges. Le jeu est multiple, c'est une activité sociale, passionnante et enrichissante à tous les âges, et par-dessus tout, il rend heureux. En Europe les ludothèques existent depuis les années 60. Elles proposent d’emprunter, à moindre coût, des jeux et des jouets. Elles mettent à disposition une structure spécifique avec un personnel compétent pour conseiller les usagers. Il s'agit avec ce projet de créer un lieu consacré au jeu à l'échelle des autres grands équipements de la ville. Situé à l'articulation du quartier Sainte Croix et du quai de Paludate, le projet se place comme un relais entre les institutions culturelles du quartier ancien (Conservatoire, Ecole des Beaux-Arts...) et le futur "Quartier de la Création" autour de la MECA. Le lieu imaginé est multiple, susceptible d'accueillir aussi bien le club de bridge du quartier qu'une LAN party. La forme du projet dévoile une séparation du programme avec d'un coté de grands espaces de jeu ouverts sur le fleuve et de l'autre de petites salles accessibles à la demande. Lieu pour jouer, c'est aussi un lieu pour discuter du jeu avec une grande salle de conférence, un studio d'enregistrement et un grand atelier, pour fabriquer et créer de nouveaux jeux, qui se détache entre les deux parties du programme.
Jonathan SEGONDY UN LIEU DEDIÉ AU JEU • Directeur d’étude : Marc-Antoine FLORIN • Membres du jury : Pascale DE TOURDONNET, Dominique QUINTANILLA, Christophe BOURIETTE, Serge BRIFFAUD, Guy LAMBERT, Christophe GAUTIE
Bordeaux, Gironde [France]
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Légende 1 - Plan R+1 2 - Vue depuis les quais de Paludate 3 - Espace des jeux de société
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194
Tonnerre, connue pour la Fosse Dionne, est une ville étape. Elle est bordée par le Canal de Bourgogne et proche de grands domaines viticoles dont le Bourgogne Tonnerre. Le programme se concentre sur l’identité première de Tonnerre, son patrimoine architectural mais également son héritage viticole et sa région. Un Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine (CIAP) semble donc être les prémices d’un programme sur site à développer. Reposant sur le bord de la ville, longé par le Canal de Bourgogne et l’Armançon (rivière), le projet sera l’interface entre la ville et le grand paysage. Le musée se situe au cœur de la parcelle et occupe une partie de l’ancienne scierie. Un belvédère, pensé comme un nouveau symbole identitaire du lieu, fonctionne comme repère entre la ville basse et la ville haute. La structure en ossature bois, avec une hauteur maximale d’accès de 22 m, permet d’apprécier le grand Territoire. Un logement d’artistes en lien avec le musée voit le jour ainsi qu’un restaurant. Les anciens hangars sont transformés en espace de parking vert. L’intervention de réhabilitation se veut la moins invasive possible pour promouvoir le caractère architectural des bâtiments.
Manon SERMANN UN PATRIMOINE DU TONNERRE • Directeur d’étude : Chantal CALLAIS • Membres du jury : Emmanuel MERIDA, Catherine SEMIDOR, Maxime DECOMMER, Caroline BARLA, Philippe CHALLES
Tonnerre, Yonne [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Coupe sur l'espace dégustation 3 - Vue du musée depuis les vignes
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196
À l'heure des sociétés hyper connectées, de l'individualisme surdéveloppé et du travail à domicile, le projet interroge la notion de coworking, lieu « tiers » entre travail à domicile et travail en entreprise. Cette forme de travail est favorisée pour des raisons économiques et de flexibilité. Mais, il s'agit aussi de créer des réseaux d'échange et de coopération et de rompre avec l'isolement des travailleurs indépendants. Ce type d'espace n'a pas encore de programme type défini mais il est une alternative émergente face au schéma traditionnel du travail en entreprise. Parallèlement, une réflexion est menée sur la notion de cohabitation dont les enjeux se rapprochent du coworking. Un espace et des valeurs sont partagés, les individus cherchent une vie collective et la temporalité de séjour est flexible. Entre la vieille ville, la gare, le port et le pôle image de la ville, une usine de gaz désaffectée est choisie pour sa position idéale, pallier entre ville haute et ville basse. L'usine est construite sur des terrasses dans la pente. Quatre des huit bâtiments de l'actuelle usine sont détruits pour libérer des vues sur le fleuve et créer un nouvel espace public dans la pente. Autour de cet espace public s'articulent un bâtiment accueillant le coworking, un autre accueillant un fab lab, un showroom pour le pôle image, des logements et leurs jardins partagés abritant un parking.
Aurore SICRE VERS DES ESPACES PARTAGÉS À ANGOULÊME DU COWORKING AU COHOUSING • Directeur d’étude : Loeiz CARADEC • Membres du jury : Brigitte LODOLINI, Jean-Marc RUBIO, Xavier WRONA, Agnès BERLAND-BERTHON, Marjan HESSAMFAR
Angoulême, Charente [France]
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Légende 1 - Vue générale 2 - Coupe longitudinale sur le bâtiment accueillant le coworking 3 - Jardins partagés au niveau du R+1 des logements
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198
La ville de Port-Vendres est un site industriel et portuaire, à l’inverse de ses voisines Collioure et Banyuls qui se sont tournées vers le tourisme. Le déclin de l’industrie et de la pêche, patrimoine et identité de la ville, sont en déclin et concourent à sa perte. Le projet de fin d’étude met en exergue ce passé industriel et maritime par la réhabilitation et la transformation des espaces délaissés et oubliés. Il rattache le site à son territoire à grande échelle afin de réintégrer Port-Vendres sur le sentier du littoral, tout en dynamisant le tourisme. Ce processus s’étend à l’échelle de la ville avec la transformation des loges de pêcheurs en Atelier d’artiste et prolonge le sentier à l’intérieur de la ville. L’élément principal du projet consiste en la requalification de la criée, bâtiment industriel laissé à l’abandon depuis la fin de son activité, ainsi que la création d’un musée d’archéologie sous-marine pour valoriser le patrimoine culturel de la ville.
Kévin SIEUZAC PORT-VENDRES - UNE IDENTITÉ À RETROUVER RECONVERSION D’UNE FRICHE AU TRAVERS DE SON PATRIMOINE • Directeur d’étude : Aaron POOLE • Membres du jury : Xavier LEIBAR, Gauthier BOLLE, Xavier GUILLOT, André SOLNAIS, Patrick HERNANDEZ Port-Vendres, Pyrénées-Orientales [France]
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Légende 1 - Le musée vue depuis l'anse Gerbal 2 - Coupe longitudinale 3 - Vue interieure du musée
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200
Le littoral d’Hossegor est marqué par la Place des Landais, élément central mais vieillissant de la station balnéaire. Un grand nombre de restaurants et de bars y sont concentrés. Autour, s’articulent différentes opérations de logements. L’ensemble, très animé, est une infrastructure touristique au paysage urbain caractéristique des stations balnéaires françaises. Les opérations de logements collectifs présentes se démarquent de la typologie majoritaire du bâti à Hossegor : la maison individuelle. Le terrain choisi est un ensemble de quatre parcelles. Il fait office d’entre-deux entre l’ensemble de la Place des Landais conçu à même la dune et cette dernière dans son état naturel. Par ailleurs, le terrain bénéficie d’un accès direct à la plage de la Gravière ; zone où se déroule chaque année une étape des championnats du monde de surf. Les caractéristiques font de ce terrain un emplacement idéal pour une marque telle que NIXON, axée sur les sports de glisses, se voulant jeune, et respectueuse de l’environnement. Un plot de logements occupe une des quatre parcelles composant le terrain. À l’écart du reste des opérations du même acabit, le bâtiment est visible depuis les quatre points cardinaux. Le projet conserve la notion de « repère visuel » proposé par ce bâtiment et de l’accentue. L’ensemble du projet s’articule autour d’une tour de logement, plus fine et plus haute que le plot existant.
Théophile TOURGEMAN-BAYER NIXON - SIÈGE SOCIAL - ZONE EUROPE • Directeur d’étude : Thierry JEANMONOD • Membres du jury : Pascale DE TOURDONNET, Dominique QUINTANILLA, Christophe BOURIETTE, Serge BRIFFAUD, Guy LAMBERT, Christophe GAUTIE
Hossegor, Landes [France]
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Légende 1 - Coupe transversale 2 - Façade Ouest 3 - Ambiance depuis le boulevard de la dune
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202
La part des musulmans en France est estimée à environ 8% de la population, soit la seconde religion du pays. Mais la représentation symbolique des espaces cultuels musulmans est quasi inexistante : les espaces de culte musulmans à Bordeaux ne répondent pas suffisamment aux besoins et le projet d'une Grande Mosquée est à l'ordre du jour depuis quelques années. Le site choisi est un enjeu important pour la réalisation du projet. Il fait sens d’intégrer la Grande Mosquée au centre-ville, près du quartier Saint Michel, dont la tradition d’accueil des populations migrantes a forgé un esprit et une mixité propres au quartier. L’ilot santé navale désaffecté offre un espace très intéressant pour l’implantation de ce projet. Ce travail questionne la spiritualité et la manière dont la mise en espace (ici la création d’une mosquée) lui permet de s’intégrer harmonieusement au paysage de la ville Bordelaise, l’architecture soulève la question des signes ostentatoires que peut revêtir une religion parfois, et de leur traduction automatique dans la forme spatiale.
Ilona UKKOLA ISLAM, MIXITÉ, IDENTITÉ : UNE MOSQUÉE AU CŒUR DE LA VILLE • Directeur d’étude : Brigitte LODOLINI • Membres du jury : Kent FITZSIMONS, Jean-Marc RUBIO, Xavier WRONA, Agnès BERLAND-BERTHON, Marjan HESSAMFAR, Stéphane AKOA
Bordeaux, Gironde [France]
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Légende 1 - Entrée de la mosquée 2 - Coupe 3 - Grande salle mezzanine
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204
Le site du projet se trouve à l’embranchement de deux directions, entre deux villages : Poubeau et Cathervielle (HauteGaronne). Cette fourche détermine le périmètre du terrain. Celui-ci est complexe mais offre des possibilités remarquables par ses différences de niveau et sa spatia¬lité. Aussi, son exposition permet d’exploiter les apports énergétiques exté¬rieurs au mieux dans la conception du projet. L’objectif premier est de transformer l’étable existante en une bergerie, d’y intégrer le logement d’un futur éleveur, et d’ouvrir un espace de vente en lien direct avec la bergerie. Contrairement à l’exploitation existante, ce travail ouvre le pro¬jet, lui attribue un caractère d’accueil et introduit un dialogue entre l’activité et son environnement. L’activité n’est pas contenue mais délimitée. Il s’agit d’identifier les caractéristiques spé¬cifiques du contexte environnemental et architectural, de manière à concevoir un projet qui s’intègre dans le site et qui le révèle d’un point de vue différent. Il est aussi essentiel de tendre vers une écriture architecturale rurale, adaptée à l’échelle du site. Le programme est fractionné en de plus petits volumes à travers lesquels un cheminement est possible, à la manière des villages de montagne. Le site ne doit plus être à l’intersection des deux villages mais en continuité, il devient ainsi un lien dans le paysage.
Anne VAUDEL UN DIALOGUE ENTRE L'ÉLEVAGE, LE BERGER ET SON ENVIRONNEMENT DANS LA VALLÉE DU LARBOUST • Directeur d’étude : Dominique SERVOS • Membres du jury : Emmanuel MERIDA, Catherine SEMIDOR, Christian MARENNE, Guy LAMBERT, Christian MAINTROT Poubeau et Cathervielle, Haute-Garonne [France]
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Légende 1 - Coupe perspective 2 - Dialogue de crètes 3 - Respiration distributive
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206
La culture urbaine est la culture de la ville ou autrement dit c’est une expression des pratiques culturelles différentes de ses habitants qui s’influence entre elles. Elle représente une création artistique à l’échelle de la ville favorisant la porosité interculturelle entre les individus et réarticulant le paysage urbain. Ses interventions diverses sont orientées vers tous les habitants, elles transforment la grisaille du quotidien en une expérience multi-couleurs et attribuent des fonctionnalités à l’espace. La scène de toutes ces interventions culturelles est la ville - un espace dynamique, perméable et affecté par le passage de temps. Les différentes expressions de la culture urbaine soulignent le changement perpétuel et traduisent visuellement l’expérience de faire partie d’un tissu urbain Le projet se situe à Bordeaux, à Nansouty/Saint-Genès, un quartier historique avec plus de 30 000 habitants et une forte population d’étudiants. Le site se situe à l’intersection de trois grands axes menant à la place de la Victoire : boulevard Roosevelt, cours de l’Argonne et cour de l’Yser. Sur la place Nansouty se trouvent une bibliothèque mobile, des boîtes à lire situés sur les espaces végétalisés, trois galeries d’art, des lieux d’activités sportives et de danses. Le lieu est stratégique pour la création d’un établissement polyculturel à l’échelle du quartier : des espaces de danse, de musique, d’art et de théâtre. Le projet joue le rôle d’un bâtiment carrefour où les intérêts de chacun se croisent pour construire et stimuler au fil du temps l’interaction culturelle. Le projet a pour vocation la diffusion artistique à l’échelle de la ville et façonne son image.
Kameliya VELINOVA MAISON DE CRÉATION ARTISTIQUE • Directeur d’étude : Régis LE NORMAND • Membres du jury : Pierre GOUTTI, Catherine SEMIDOR, Uli SEHER, Marjan HESSAMFAR, Emmanuelle JUTAN
Bordeaux, Gironde [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Façade principale 3 - Vue intérieure
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208
La place du 8 mai de Luz Saint Sauveur est située à proximité du Bastan, un cours d’eau aux débordements parfois dévastateurs. C’est aujourd’hui un site d’échanges et de partages entre les circulations vers Gavarnie et Barèges. L’objectif ce de projet est de favoriser une diversité d’activités touristiques pour anticiper les changements climatiques et d’apporter une solution à la précarité des saisonniers. Le programme comprend : - une promenade aquatique le long des berges du Bastan permettant la requalification d’un espace public ; - le déplacement du camping Toy, un endroit singulier qui vivra au rythme du Bastan ; - la requalification de la place du 8 mai située à proximité du Bastan : évacuer le parking existant pour en créer un nouveau paysagé, plus accueillant et valorisant le lieu participerait à la mise en valeur du territoire et de son paysage, permettant de créer un réel accueil au touristes dès l’arrivé au parking - La requalification des berges du Bastan pour redonner une lisibilité au lieu territoire. Une promenade jouera avec la nature tout au long des saisons ; - La création d’une piscine biologique en face du château de Sainte Marie pour valoriser le patrimoine historique et diversifier l’activité touristique. Cet aménagement, dans la continuité de la promenade aquatique, proposera une offre touristique nouvelle durant l’été.
Maxime VIGNEAU LE BASTAN, UNE ARCHITECTURE PAYSAGÈRE DE VILLÉGIATURE • Directeur d’étude : Luca LOTTI • Membres du jury : Xavier LEIBAR, Gauthier BOLLE, Xavier GUILLOT, André SOLNAIS, Patrick HERNANDEZ Luz Saint Sauveur, Hautes-Pyrénées [France]
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Légende 1 - Bâtiment 2 - Plan piscine 3 - Coupe paysage
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« Méthode ou doctrine ? L'Office for Metropolitan Architecture et le sens des possibilités » L’émancipation des individus à travers l’accès au travail, mythifiée par le paradigme fordiste, illustre encore un mode idéal d’insertion dans le corps de nos sociétés. L’organisation du travail changeant, l’idéal persiste et révèle les traces d’un fonctionnalisme anachronique. La présence de la piscine Galin dans le quartier de la Benauge incarne cette rupture entre la destination initiale d’un objet social et l’évolution des contingences contemporaines. Mais, l’esprit fonctionnaliste anime encore certains programmes qui s’appuient sur l’acquis d’une existence sociale par le travail comme finalité dans la construction d’un sujet émancipé. Tel est le cas des foyers de jeunes travailleurs qui offrent l’accès au logement dans un assemblage générique d’espaces individuels et collectifs. En assurant une adresse, un repère stable dans un territoire pour une période donnée, ils confortent le logement dans son rôle d’incubateur de l’être social. Mais si l’acquis d’une existence sociale par le travail n’est aujourd’hui plus une évidence, la question peut se poser de savoir si cette domesticité transitoire comme telle doit continuer à anticiper l’émancipation de jeunes individus vers une destination qui n’est plus. Ne pourrait-elle pas offrir une quotidienneté alternative en vue d’une émancipation autrement que par le travail ? En investissant l’anachronisme de la piscine Galin par le support d’une nouvelle collectivité, une nouvelle architecture permettrait à tous les occupants de s’entretenir dans une oisiveté émancipatrice, leur offrant ainsi l’égale possibilité d’être un véritable je.
Maxime WESTMAN MENTION RECHERCHE
LESS WORK, MORE PLAY UN FOYER DE JEUNES TRAVAILLEURS POUR OISIFS ÉMANCIPÉS • Directeur d’étude : Kent FITZSIMONS • Directeur de mémoire : Patrice GODIER • Membres du jury : Claire PARIN, Guy TAPIE, Gilles RAGOT, Christophe HUTIN, Nathalie ROUSSEL
Bordeaux, Gironde [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Bain 3 - Douches
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Exploité depuis 1970, l'aéroport de Tunis-Carthage est aujourd'hui fréquenté par plus de 7 millions de voyageurs contre seulement 4,4 millions à l'époque de son ouverture. Cette porte sur le monde, assurant la transition entre le sol et les airs, se voit dépassée d'année en année, au point de se laisser déborder par des flux toujours plus nombreux et contraints. Le projet souhaite revenir aux fondamentaux formels et spatiaux de la culture tunisienne. La Route menant directement au centre de Tunis, la capitale - donne naissance à un ruban venant se plier et jouer avec des volumes purs, une façon de créer une continuité, de prolonger un trajet de la ville vers un ailleurs. Le projet tente ainsi de créer un lien entre deux visions actuelles de l'architecture en Tunisie : l'une massive aux formes pures intégrant le ciel dans ces espaces, et une autre, plus récente et contemporaine, visant à intégrer une modernité plus occidentale au paysage tunisien. Il s'agit ensuite de traiter le projet comme une porte du pays sur le monde, mais une Porte tunisienne. Symboliques, épaisseur, parcours, espace d'entre-deux ... Comment faire vivre un non-lieu et transcender sa fonction d'outil pour communiquer une identité locale ? Il y a ainsi plusieurs façons de vivre le projet à travers les notions du ciel et de la Porte tunisienne : - à travers les yeux d'un voyageur qui découvre les lieux en arrivant depuis le monde. Le projet va ainsi prolonger son atterrissage par le parcours, les sensations et le franchissement ; - à la façon d'un usager local, qui peut être venu comme accompagnateur ou simplement pour son plaisir. Un jeu de cadrages, de perceptions et d'imaginaire sur le ciel vont lui être proposés grâce à différentes qualités spatiales ; - Ou encore à la manière d'un voyageur s’apprêtant à laisser un pays derrière lui. Celui-ci aura le choix d'entamer un décollage par lui-même ou de prolonger son expérience du pays grâce à des spatialités et des volumétries réinterprétant les grands traits de l'architecture traditionnelle tunisienne.
Samy ZARROUK TUNIS-CARTHAGE : PORTE SUR LE CIEL • Directeur d’étude : Dominique QUINTANILLA • Membres du jury : Pascale DE TOURDONNET, Christophe BOURIETTE, Serge BRIFFAUD, Guy LAMBERT, Christophe GAUTIE
Tunis [Tunisie]
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Légende 1 - Entrée 2 - Hall central 3 - Parvis
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216 index A
C
Aire sur l'adour 52 ALI-OUALLA Myriame 46 ALPIRE RAMIREZ Nadia 48 AMEDE Kemi 50 Andernos 72 Angoulême 194 Arcachon 66 Ardennes 62 Artouste 176 Athènes 128 Aude 78
CAMBON Anaëlle 82 CAMUS Diane 84 CARDINAUD Yoann 22 CAZAUBON Sylvain 86 Charente 194 Charente Maritime 76, 142 Chaussan 20 CHENG KAI ON Gabrielle 88 Chiang Mai 54 Chili 108 CHOLBI Mathilde 90 CLANIS Alexandre 92 COICAULT Manon 94 COMBEAU Manon 24
B
Combloux 92
BANTQUIN Julie 52 Barcelone 98 BAROUX Félix 54 BARSACQ Florie 56 Bas Rhin 24 Bayonne 144 Bègles 160 BELLOC Victor 18 Benin 50 BERGUEDIEU Lucie 58 BERSOU Marie-Charlotte 60 Biscarosse 154 BINETEAU Anaïs 62 Bolivie 48 BONNEFOI Samuel 20 BORDERIE Romain 64 Bordeaux 36, 64, 74, 102, 106, 112, 148, 150, 184, 186, 190, 200, 204, 208 BORODINA Natalia 66 Bouliac 164 BOUSQUET Olivier 68 BOUTAN Maïlys 70 BRET Mailys 72 BRICOGNE Almudena 74 BROCHARD Romain 76 Bruges 140 BRUNET Nicolas 78 Bruniquel 18 BUFFARD-MORET Guillaume 80
Concarneau 124 COROLLER Samuel 96 COSTA Natcha 98 Cotonou 50 COUTY Jean-Baptiste 100
D DANIEAU Aurélie 26 DE PONTAUD Guillaume 102 DELAFOULHOUZE Boris 104 DESMOULINS Emilie 106 DISANDRO Julie 108 Dordogne 26, 134 DUFOURCQ Florie 110 DULONG Paul 112
E Entre deux mers 34 EPARDEAU Emmanuelle 108 ETCHEGARAY Mickaël 114 Espagne 82, 98, 110, 114
F FERRIS Philip 86
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Finistere 32, 96, 116, 124, 136 FOLLIC Mathieu 116 FONTAINE Théo 118 FORAY Aurore 120 FORMOSO-SIABA Mathilde 122
G GERGES Frank 124 Gerone 82 Gers 60 GIGANT Sacha 28 GILLERON Margaux 126 Gironde 34, 36, 64, 66, 72, 74, 84, 94, 100, 102, 104, 106, 112, 122, 140, 148, 150, 156, 158, 160, 162, 164, 178, 184, 186, 190, 200, 204, 208 GISPALOU Aurélie 128 GOIFFON Rémy 130 GOUDEAU Sarah 132 Grande Bretagne 28 Grand Lieu (lac) 22 GRAWITZ Nicolas 134 Gradignan 100, 178 Grèce 128 Grenoble 120 Gruissan 78 Gujan Mestras 122
H Haiti 182 Hauts de Garonne (Les) 158 Haute Garonne 202 Haute Savoie 92 Hautes Pyrénées 206 HENRY Lise-Pauline 136 Hossegor 198 HOWA Marion 138
I INCHAUSPE Pierre 56 Indre et Loire 132 ISERN Lionel 140 Isère 120 Istanbul 30, 56, 138
J JACQUET Aurore 142 JALLERAT Yoan 144 JANNET Henri 80 JEANNINGROS Eliott 30 JUET Carole 146
L LABARCHEDE Manon 148 LAFONT Benjamin 150 Lamontjoie 70 Landes 52, 154, 174, 198 La Ravoire 80 Langoiran 162 La Réunion 118 LARRAUFIE Guillaume 152 LASSUS Clément 144 Lavaux 58 LE BERRE Alice 32 Lectour 60 LE DOZE Sonia 154 LEFAIVRE Jon 156 LEFRANC Jérémy 158 LESSIRE Jany 160 LEURENT Paul 34 Lisbonne 90 Loire Atlantique 22 Lormont 104 Lot 152 Lot et Garonne 70 Luz Saint Sauveur 206
M MACH Marion 162 Madrid 110 MANSART Jules 164 Marne 166 Maroc 46 Maromme 180 MATHIEU Laure 166 Maurice (île) 88 Menez Hom 96
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218 index Mexico 172 Mexique 172 Montbazillac 134 Montvalent 152 MOUTIER Edith 168
RENAUX Hélène 184 REUZE Benoit 124 REY Dorian 186 Rhône 20 Rochefort 76 ROLLAND Arnaud 150 Royan 142
N
S
NGUYEN Trung-Phong 170 NIEZ Arthur 152 NOEL Suzie 172
O Ouessant 136
P Paris 188 Pau 86, 126, 146 Pays Basque 114 PERRIN Adèle 174 Pessac 94 PIQUEMAL Paul 176 Port au prince 182 Port Louis 88 Port Vendres 196 Portugal 68, 90 Poubeau et Cathenvielle 202 Pyrénées Atlantiques 86, 114,126, 144, 146, 176 Pyrénées Orientales 196
Q QUENTIN DE GROMARD Edouard 178 QUIENNE Noémie 180 Quimper 32
R RAMEAU Sarah Jane 182 Reims 166
Saint Paul 118 Salé 46 San Pedro 108 Santa Cruz 48 SAS Laura 188 Savoie 80 SEGONDY Jonathan 190 Seine Maritime 180 SERMANN Manon 192 SICRE Aurore 194 SIEUZAC Kevin 196 Sore 174 Strasbourg 24 Suisse 58
T Ta Phin 170 Talence 156 Tarn et Garonne 18 Thailande 54 Thiviers 26 Tonnerre 192 TOURGEMAN-BAYER Théophile 198 Tours 132 Trafaria 68 Tunis 210 Tunisie 210 Turquie 30, 56, 138
U UKKOLA Ilona 200 Uzeste 84
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V Val de Meuse 62 VALLOIR Lucie 36 VAUDEL Anne 202 VELINOVA Kameliya 204 Vietnam 170 VIGNEAU Maxime 206
W WESTMAN Maxime 208
Y Yonne 192 Yorkshire 28
z ZARROUK Samy 210
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220 glossaire ACAU - ambiances et confort pour l'architecture et l'urbanisme ADE - architecte diplômé d’État ARPEGE - architecture, recherche et pratique expérimentale à la grande échelle ATR - arts et techniques de représentation CEPAGE - centre de recherche sur l'histoire et la culture du paysage CG33 - conseil général de la Gironde CIEPT - certificat international d'études de paysage et de territoire CNRS - centre national de la recherche scientifique CPEP - cycle préparatoire d'études en paysage CPR - commission de la pédagogie et de la recherche CUB - communauté urbaine de Bordeaux DEP - diplôme d’État de paysagiste DEA - diplôme d’État d’architecte DEEA - diplôme d’études en architecture DEEP - diplôme d’études en paysage DDT - direction départementale des territoires DDTM - direction départementale des territoires et de la mer DPLG - diplômé par le gouvernement DRAC - direction régionale des affaires culturelles ECTS - european credits transfer system EHESS - école des hautes études en sciences sociales ENSA - école nationale supérieure d’architecture ENSAPBX - école nationale supérieure d’architecture et de paysage de Bordeaux ENSNP - école nationale supérieure de la nature et du paysage GEVR - groupe d'études de la ville régulière GRECAU - groupe de recherche environnement, conception architecturale et urbaine HCA - histoire et culture architecturale HDR - habilité/habilitation à diriger des recherches HMONP - Habilitation à la maîtrise d'œuvre en son nom propre IAT - intelligence et architecture des territoires IATU - institut d’aménagement d’urbanisme et de tourisme IEP - Institut d'études politiques INRA - institut national de la recherche agronomique LISST - laboratoire interdisciplinaire solidarités, sociétés, territoires LMD - licence/master/doctorat MCC - ministère de la culture et de la communication PAVE - profession architecture ville et environnement PFE - projet de fin d’études SGM - stratégies et gouvernance métropolitaines SHSA - sciences humaines et sociales pour l’architecture STA - sciences et techniques pour l’architecture STAP - service territorial de l’architecture et du patrimoine TPCAU - théories et pratiques de la conception architecturale et urbaine TPFE - travail personnel de fin d’études UE - unité d'enseignement UMR - unité mixte de recherche VT - villes et territoires
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l'ensapbx en chiffres ... 101
13
Architectes Diplômés d’État
26
Paysagistes Diplômés Par Le Gouvernement
61
Diplômés
1069 > 789
66
158
enseignants (Titulaires + Maîtres assistants associés + Contractuels)
étudiants en architecture
50
étudiants en paysage
57
unités de recherche - GRECAU - PASSAGES (UMR/CNRS) - PAVE
77
étudiants autres formations (Master ACAU + Master Urba + CIEPT)
partenariats internationaux sur
4
administratifs
3
(DPLG + Doctorants)
>
Diplômées
160
étudiants
(DEEA + DEA + HMONP + Doctorants)
>
mentions recherche
continents
1
programme Cordées de la réussite école pilote programme Égalité des chances
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222
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224
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226
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Direction de la publication Martin CHÉNOT, directeur Réalisation / Coordination éditoriale Delphine GRAIL-DUMAS, directrice des formations, adjointe au directeur Secrétariat de rédaction Christophe MONTEIL, chargé de la valorisation pédogique et des partenariats Fabienne CANDEVAN, assistante à la direction des formations Conception graphique Benoît LÉPINE, chargé du graphisme et du développement créatif Recueil et préparation des documents Jules MANSART, architecte diplômé d'Etat en 2015 Crédits photographiques
( à suivre ... ) - cérémonie de fin d'année 2014-2015 Arthur PÉQUIN, photographe MERCI ! Bérengère CORBINEAU, gestionnaire de la scolarité du cycle Master - formation Architecture Stéphanie LAFONT, gestionnaire de la scolarité - formation Paysage Et l’ensemble des enseignants et des jeunes diplômés qui ont participé à cet ouvrage ! Impression ULZAMA, 31620 Huarte, Navarra (Espagne) ISSN en cours
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