2013-2014
sommaire À SUIVRE ...
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007
RESPIREZ ...
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009
TPFE PAYSAGE
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011
• LA FORMATION DES PAYSAGISTES • À BORDEAUX • LE TRAVAIL PERSONNEL DE FIN D'ÉTUDES (TPFE) • TPFE/ LES DIRECTEURS D'ÉTUDES ET LES MEMBRES DU JURY • TPFE PAYSAGE 2013/2014
PFE ARCHITECTURE
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039
• LA FORMATION DES ARCHITECTES • À BORDEAUX • LE PROJET DE FIN D'ÉTUDES (PFE) • PFE/ LES DIRECTEURS D'ÉTUDES ET LES MEMBRES DU JURY • PFE ARCHITECTURE 2013/2014
ANNEXES
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• INDEX NOMINATIF • index GÉOGRAPHIQUE • GLOSSAIRE • L'ENSAPBX EN CHIFFRES
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« Rapport d’information sur la création architecturale » déposé par la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale, Patrick Bloche, rapporteur, Juillet 2014.
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à suivre … La qualité du cadre de vie apparait comme une préoccupation croissante des citoyens et devient l’un des sujets majeurs de la vie démocratique locale, en ville comme dans les territoires ruraux. Que l’on parle de son environnement, de son quartier, de son logement ou de son espace de vie, on évoque bien souvent la nature de notre relation à ce qui nous entoure, au travers de nos ressentis, des impressions, des joies ou des désagréments que cela produit. Étrangement, trop peu de gens font le lien entre les caractéristiques de leur cadre de vie et la nécessité de « penser » ce cadre, ni entre la conviction qu’il faut en prendre soin et l’évidence qu’il existe des spécialistes pour cela… Le récent rapport sur la création architecturale présenté par le député Patrice Bloche1 rend compte de ce paradoxe : il y a bien en France une attente de qualité urbaine et architecturale mais il n’y a pas encore suffisamment de désir d’architecture, au sens d’une habitude à faire appel naturellement aux compétences des professionnels du cadre de vie que sont les paysagistes, les architectes et les urbanistes. Comment dépasser ce constat ? Comment arriver à combler ce vide entre une attente sociale qui ne trouve pas pleinement satisfaction et des compétences professionnelles existantes qui apparaissent insuffisamment sollicitées et reconnues ? Donnant suite à l’idée souvent énoncée que la culture architecturale, urbaine et paysagère mériterait d’être davantage partagée, l’école nationale supérieure d’architecture et de paysage de Bordeaux - première école d’architecture Et de paysage de France - participe à la diffusion de cette culture, notamment par de nombreuses actions auprès des jeunes publics, mais aussi plus largement par le biais de cycles de conférences, de publications ou d’expositions. Mais le principal levier de son action de diffusion repose sur les jeunes diplômés qui, chaque année, sortent de cette école pour aller agir, ici ou ailleurs, en faveur d’une amélioration du cadre de vie.
Profitant de la diversité d’un corps enseignant composé de professionnels, d’experts et de chercheurs, ils ont acquis : • des connaissances diversifiées leur permettant de se construire une culture générale mobilisable dans la réflexion comme dans l’action ; • une capacité critique permettant en toute situation spatiale de porter un regard sur ce qui est déjà là pour l’améliorer ; • une ouverture d’esprit sur ce que la différence peut nous apprendre, ce que d’autres disciplines, d’autres individus, d’autres cultures peuvent nous enseigner, en toute situation… ; • une capacité à élaborer une vision, ambitieuse et attentive au monde, nourrie de culture mais aussi de ce qui est donné, des gens, de la lumière, du temps qui passe ; • une capacité à faire, à bâtir, à transformer, depuis l’échelle du bâti jusqu’à celle du grand territoire, en sachant mobiliser l’énergie et la matière adaptées, en sachant convaincre, entraîner les autres, organiser l’action, le faire avec sérieux et le faire avec joie. Avec l’équipe pédagogique et administrative de l’établissement, nous avons accompagné l’émergence de ces jeunes professionnels. Nous sommes persuadés qu’ils seront les meilleurs ambassadeurs de cette « culture de l’habiter et de la transformation » qui fonde nos disciplines. Où qu’ils aillent, quelles que soient leurs situations professionnelles futures, nous sommes convaincus qu’ils porteront cette aspiration à rendre plus confortable, plus accueillant et plus respectueux, un cadre de vie appropriable par chacun. Ainsi, confiants dans leur potentiel, il nous paraissait utile de saluer ces jeunes diplômés en présentant leurs travaux de fin d’études dans cet ouvrage. Passés par l’ensapBx, ils sont en mesure d’aborder leur parcours professionnel, de porter une exigence de qualité, de transmettre un désir d’architecture et de paysage, de transformer le monde avec un mélange heureux d’humilité et d’ambition.
Ces jeunes paysagistes et architectes, détenteurs d’un diplôme d’État, sont d’abord porteurs d’une conviction : celle que la qualité architecturale, urbaine et paysagère est un bien social, économique, environnemental et culturel à haute valeur ajoutée.
Ainsi, ces jeunes sont « à suivre… », parce qu’ils sauront ouvrir de nouveaux chemins et faire essaimer partout cette culture acquise à l’ensapBx, née de la rencontre fertile entre les disciplines architecture et paysage !
Ces jeunes diplômés sont formés pour mettre cette conviction en œuvre, à partir de compétences acquises au cours de leurs années d’études et périodes de stages.
Stéphane HIRSCHBERGER, Président du Conseil d’administration Hélène SOULIER, Vice-Présidente du Conseil d’administration Martin CHÉNOT, Directeur
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Respirez … Prenez une grande bouffée d’air et savourez ce moment. A l’issue de vos 4, 5 voire 6 ou 7 ans d’études, prenez quelques instants pour porter un regard sur votre parcours. Visualisez les moments forts, les succès comme les instants de doute, les rencontres, les lieux traversés. Que de chemin parcouru ! Vous pouvez être fiers de vos diplômes et de vos formations. Ils vous ont donné des connaissances, des compétences, des savoir-faire importants pour votre vie professionnelle, mais pas seulement. Vous avez progressivement grandi en maturité. Vous avez construit une posture, une culture qui n’appartient qu’à vous et qui vous rend, chacune et chacun, si singuliers. Que vous projetiez de créer votre entreprise, d’exercer sous une autre forme, de vous engager dans la recherche, que vous décidiez de poursuivre ailleurs et autrement votre parcours, je sais que vous incarnerez vos disciplines et vos futurs métiers dans le respect de cette belle et grande valeur qu’est l’intérêt public. Merci à vous pour tout ce que vous avez apporté à l’ensapBx. Merci également à l'ensemble des enseignants qui vous ont accompagnés et soutenus avec talent et engagement dans vos parcours de formation ainsi qu’à l’équipe administrative qui a encadré avec patience et attention le quotidien de vos cursus. Embrassez ce moment… Il marque le premier jour du reste de votre vie ! Delphine GRAIL-DUMAS Directrice des formations, adjointe au directeur
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Les paysagistes DPLG sont en italiques dans la liste ci-contre.
L'équipe pédagogique et administrative de l'ensapBx adresse un GRAND BRAVO aux diplômés 2013-2014 en architecture et en paysage1 : ABD ELATIA Belal • ADDI Jennifer • AGRO Marion • ALINAT Manon • BACLE Lucas • BAEHR Mathieu • BELASCAIN Mathilde • BELLOC Anaïs • BELTSOVA Nadezda • BERTRAM Marie • BETTINGER Aymeric • BISSERIER Yoan • BOHN Pauline • BONJEAN Sophie • BONNARDEL Thomas • BONNIN Marc • BOUCTON Pierre • BOUFFART Axel • BOURQUIN Marie • BOURRY Solène • BROUSSE Nicolas • BUXEROL Coralie • BUZANCAIS Albane • CAILLAUD Thomas • CAMLONG Sophie • CANTOURNET Benoît • CARTIER Thomas • CHABOT Caroline • CHARREYRON Emmanuel • CHATENOUD Antoine • CHEYROU Gabriel • CHUROUX Bérengère • CIRNU Lilian • COLLADO Clémentine • COLOMBIER Amélie • CONSTANTIN Hélios • CORTELLA Louise • COUTURE Aurélie • CURUTCHET Julie • DALL OLMO Julia • DAUBAGNA Marine • DE MATOS Océane • DEHAYE Léo • DELEUZE Emeline • DENIZOT Marylis • DEVILLERS Hugo • DINTRANS Pauline • DIOMAT Pauline • DIRADOURIAN Flore • DOLBEAU Antoine • DONADIEU Sylvain • DRAPPIER Julie • DUCAS BINDA Margaux • DURAND Elsa • ELHUYAR Lisa • ELISSALDE Bixente • ET TALEBY Hajar • ETCHETO Oihana • FABRE Marjorie • FAUVEL DECROMBECQUE Marion • FAUVERGUE Julie • FAVRE Victor • FOURCADE Paul • FREGEAI Marie • GAONACH Florian • GARNIER Maxime • GAUTIER Camille • GENNO Magali • GEUENS Chloé • GUICHARD Marie • GUIGON Fanny • GUILLON DEVERNAY Baptiste • HABTE MARIAM Anne • HOAREAU Jordan • HOERD Amanda • HOUDAYER Philippe • IDIART Pierre-Louis • ILLAT-PIBOULEAU Benjamin • IRATCABAL Sandrine • JOURDAIN Timothée • JOUTEAU Coline • LABOUGLIE Timothée • LARRIEU Lou • LAVAUD Marie-Julie • LECARDEUR Marine • LEFEBVRE Samuel • LEFEVRE Delphine • LEGLISE Sonia • LEHU Justine • LEMOINE Judith • LEPINAY Aurore • LESCANNE Clémentine • LEULIER Nicolas • LIET Jean • MALAPEYRE Florian • MALET Noémie • MARCOTTES DE QUIVIERES Antoine • MARIES Emmanuelle • MASIA Laurent • MATTER Milène • MAZIERE Julie • MENEC Alexia • MIOT Emmanuel • MKADARA Pascale • MUTRELLE Julie • NAWROT Aurélia • OBERLING Estelle • PAGNAC-BAUDRY Héloise • PALY Pierre • PAROUTEAU Audrey • PASQUEREAU Mathieu • PEPIN Ayu • PITIE Alexandre • POMMEREUL Nelly • PORTIER Laura • POULETTE Axelle • PRIVAT DE FORTUNE Anouck • RAFFY Thomas • REVERIER Pierre-Etienne • RIBUL CONTE Pierre • RICADAT Maïa • ROBY Etienne • ROOZBEHI Farahd • ROSIER Moanna • ROY Perrine • ROYER Guillaume • SANCHEZ Elodie • SAUBOY Boris • SAULUE LABORDE Hélène • SAUVY Françoise • SCHNEIDER Lucie • TABLEAU Pauline • TAKALA Suka • THINAT Mathilde • TILLIER Sophie • TRABAUD Aurélie • TUCOO Marina • VIOT Harold • WIEBER Killian
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( TPFE ) travail personnel de fin d’études
paysage
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paysage
012 la formation des paysagistes En France, la formation conduisant au diplôme de paysagiste DPLG est menée sous la tutelle conjointe du ministre de l'Agriculture et du ministre de la Culture et de la Communication, chargé de l'architecture. Elle est dispensée par les deux écoles nationales supérieures d’architecture et de paysage (ENSAP) de Bordeaux et de Lille et par l’école nationale supérieure du paysage de Versailles. D’une durée de 4 ans, la formation de paysagiste DPLG comporte trois années d'enseignement suivies d'un travail personnel de fin d'études d'une durée maximum d'un an. Elle est accessible à Bac+2 sur concours national. L'objectif de la formation est de lier étroitement pensée, éthique et action. L’étudiant est amené à élaborer une pensée critique personnelle sur les problématiques contemporaines du paysage et une pratique créative du projet de paysage dont le but est de donner du sens aux transformations du cadre de vie et du territoire. Les études de paysage font l'objet d'une réforme qui prendra effet à compter de la rentrée 2015. L’objectif est de se rapprocher du modèle LMD et de conférer au Diplôme d’État de Paysagiste (DEP) le grade de Master à Bac+5. D’une durée de 3 ans, le DEP demeurera accessible à Bac+2 sur concours national avec toutefois une voie interne ouverte aux étudiants qui auront validé un cycle préparatoire d’études de paysage (CPEP) au sein d’un établissement habilité. L’ensap Bordeaux s’est engagée dans cette voie.
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paysage
À Bordeaux … L’ensapBx forme des paysagistes DPLG depuis 1991. Nourris des réflexions d’une équipe pédagogique pluridisciplinaire (paysagistes, géographes, plasticiens, agronomes etc.), les programmes sont élaborés pour 4 ans autour de 2 expériences croisées : la pratique professionnelle, publique ou privée, et la recherche interdisciplinaire sur les paysages, notamment menée au sein du CEPAGE (centre de recherche sur l’histoire et la culture du paysage). Les enseignements s’organisent en deux cycles répartis sur quatre années. Elles sont ponctuées de stages et de sessions de terrains qui font pleinement partie du programme de formation. Cette organisation n’entre pas dans le format LMD, en vigueur depuis 2005 dans la plupart des formations d’enseignement supérieur. Durant les 2 cycles de la formation, l’étudiant traverse 3 domaines pédagogiques qui organisent les enseignements des 3 premières années : DOMAINE A - PAYSAGES ET LEURS DYNAMIQUES Ce domaine couvre l’acquisition des savoirs et des outils méthodologiques relatifs à la compréhension des paysages et de leurs dynamiques dans les espaces urbains, ruraux ou naturels. Les enseignements proposés éclairent la prise en compte des processus écologiques, socio-économiques ou culturels qui produisent les paysages et en déterminent les évolutions. Ils donnent aux étudiants les moyens de questionner d’un point de vue critique leur action sur l’espace et leur permettent d’acquérir une culture des savoirs sur le paysage.
DOMAINE B - REPRÉSENTER, COMPOSER, CONSTRUIRE Ce domaine a pour objet l’expérimentation active des outils et des savoir-faire du paysagiste. Les enseignements couvrent les champs de la représentation plastique, du vivant et des techniques de la construction. Ils permettent, en articulant créativité et maîtrise des techniques, de construire les compétences intellectuelles et pratiques nécessaires à la bonne intelligence des situations paysagères. Ces enseignements favorisent l’expression d’une capacité créatrice et d’une imagination formelle et technique qui sont des fondements du projet.
DOMAINE C - PROCESSUS DE PROJET Ce domaine est celui de l’apprentissage du projet de paysage et des démarches de conception allant de l’idée jusqu’à sa réalisation. Les enseignements de projet amènent les étudiants à concevoir des situations spatiales inédites et à les inscrire dans la complexité d’une réalité territoriale et des systèmes naturels, culturels et socio-économiques qui la composent. En lien aux acquis des autres domaines pédagogiques, ils permettent à l’étudiant de développer une autonomie de réflexion critique et de création qui se concrétise dans le travail personnel de fin d’étude. Transversalement à ces domaines, des séminaires proposent un cadre de réflexion pluridisciplinaire sur la pratique paysagiste et les théories du paysage.
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paysage
014 Le travail personnel de fin d'études (TPFE)* À la fin du 3ème cycle, après la validation d’une grande partie du programme, l’étudiant est autorisé à déposer son sujet de TPFE qu’il réalisera dans sa 4ème année d’études (semestres 11 et 12), accompagné par un directeur d’études. Une commission composée d’enseignants de la formation Paysage examine les sujets et évalue la pertinence et la cohérence de la réflexion d’ensemble au sein d’un séminaire annuel, lieu de débats et de rencontres où les sujets sont présentés, discutés, partagés. Le directeur d’études donne, in fine, son aval pour la soutenance de chaque TPFE qu’il dirige. Le travail personnel de fin d'études se rapporte à un projet de paysage et comporte des éléments de représentation plastique. Le projet de paysage est un processus intellectuel cheminant à partir d’un dessein initial et l’accompagnant, à toutes les étapes de la définition, jusqu’à sa réalisation. Mais si le projet de paysage est bien un processus à l’œuvre pour faire advenir une situation nouvelle, il est toujours inscrit, quelle qu’en soit l’échelle, dans l’épaisseur d’une réalité territoriale. Le TPFE doit refléter une double compétence, celle de l’intelligence des systèmes paysagers propres à chaque territoire, celle d’une aptitude à concevoir et réaliser des situations spatiales inédites. Le TPFE est aussi l’occasion d'une réflexion sur la diversité actuelle des champs d’action des paysagistes (concepteur, chercheur et médiateur) et sur la spécificité de leur approche. Il a pour objectif de vérifier la capacité de l'étudiant à maîtriser de façon autonome les connaissances et les méthodes de travail qu'il a acquises au cours de sa formation ainsi que son aptitude à présenter et à défendre des propositions au cours d'une soutenance publique. Une dizaine d’enseignants de l’ensapBx assurent la direction d’études et le suivi des TPFE qui peuvent être menés en binôme ou trio d’étudiants sous réserve que l'apport de chacun des étudiants soit identifiable et fasse l'objet, lors de la soutenance, d'une présentation et d'une évaluation distincte. DES JURYS À COLORATION PROFESSIONNELLE ET TERRITORIALE L’ensapBx organise 2 sessions de soutenance (en novembre et en juin) pour une trentaine d’étudiants chaque année. Le jury est composé d'au moins quatre membres comprenant : • le directeur d'études, rapporteur ; • un enseignant de l’établissement habilité à être directeur d'études ; • deux personnalités extérieures, dont une est extérieure à la profession de paysagiste. Deux membres du jury au moins sont titulaires d'un diplôme de paysagiste DPLG ou d'un diplôme jugé équivalent.
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Seuls figurent ci-après les TPFE dont les auteurs ont souhaité la publication
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paysage
016 TPFE / Les directeurs d’études 2013-2014 • Graziella BARSACQ - paysagiste, ingénieur, enseignante
• Serge BRIFFAUD - historien, docteur en histoire, professeur HDR • Bernard BRUNET - paysagiste, urbaniste, plasticien, enseignant
• Bernard DAVASSE - géographe, docteur en géographie, maître-assistant • Emmanuelle HEAULME - historienne, enseignante
• Dominique HENRY - paysagiste, docteur en géographie, maître-assistant associé • Lionel HODIER - paysagiste, enseignant
• Guillaume LAIZE - paysagiste, enseignant
• Cyrille MARLIN - paysagiste, architecte, docteur en géographie EHESS, maître-assistant • Alexandre MOISSET - paysagiste, maître-assistant associé
• Vincent TRICAUD - paysagiste, urbaniste, maître-assistant
TPFE / Membres des jurys SESSION DE NOVEMBRE 2013 • Isabelle AURICOSTE - architecte, paysagiste, historienne
• Mayté BANZO - géographe, maître de conférences - Université Michel de Montaigne
• Rémi BERCOVITZ - paysagiste DPLG, enseignant dans le champ VT, formation Paysage
• Maryse CARRARETTO - anthropologue, chercheur associée au Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST) • Nicolas CASTAY - directeur du Groupement d’Intérêt Public « littoral Aquitain » • Rémy CHASSAGNE - paysagiste DPLG • Catherine CLOUP - paysagiste FE
• Manuel COURSIN - réalisateur sonore
• Anne DESURMONT - ingénieur, paysagiste, directrice du service Nature en Ville - Communauté Urbaine de Bordeaux • Jean DE YTURBE - propriétaire du Château d’Anet (28) • Philippe DORTHE - conseiller régional d’Aquitaine • Etienne FALK - architecte DPLG
• Arnaud GUEGUEN - ingénieur agronome
• Lionel HODIER - paysagiste DPLG, enseignant dans le champ VT, formation Paysage • Philippe HUBERT - directeur-adjoint du pôle du cheval et de l’âne de Lignières • Odile JACQUEMIN - architecte, urbaniste, docteur en histoire culturelle
• Nicolas JOUBERT - ingénieur en écologie, développement durable et paysage • Eric LACORTE - président de l’association La Cale
• Philippe LACOSTE - maire (sortant aux élections 2014) de Saint-Magne, président du Pays Bassin d'Arcachon Val de l'Eyre
• Alise MEURIS - paysagiste DPLG, enseignante dans le champ VT, formation Paysage
• Christine MOEBS - adjointe à l’habitat, logement et environnement - ville de Saint-Médard-en-Jalles
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paysage • Thierry PELISSIE - docteur en géologie sédimentaire, structurale et appliquée, président du Conseil scientifique et de prospective du parc naturel régional des Causses du Quercy
• Jacques ROBERT - architecte DPLG, maître-assistant dans le champ TPCAU • Valérie ROCHE - paysagiste DPLG
• Thomas SCHAMASCH - ingénieur énergie environnement
• Olivier SCHOTT - directeur des services techniques - ville de Blaye • Sophie VIALETTES - architecte urbaniste
• Pascal WERTHEIMER - directeur du service environnement - ville de Floirac • Lionel WINTERSHEIM - adjoint à l’urbanisme - ville de Blaye
SESSION DE JUIN 2014 • Bernard ALIBERT - directeur délégué interopérabilité et normalisation - SNCF
• Christine AUBRY - agronome, ingénieur de recherches hors classe, HDR - INRA • Cyriaque AUPY - directeur du service espaces verts - ville du Bouscat • Isabelle AURICOSTE - architecte, paysagiste, historienne
• Graziella BARSACQ - paysagiste, ingénieur, enseignante dans le champ VT, formation Paysage • Nathalie BATISSE - jardinière, ethnobotaniste • Jean-Pierre BERIAC - géographe
• Eva BIGANDO - docteur en géographie sociale, maître de conférences - Université de Pau • Francis CABANTOUS - paysagiste, enseignant dans le champ VT, formation Paysage
• Pierre CAZENAVE - conservateur régional des monuments historiques - DRAC Poitou-Charentes
• Catherine CLOUD - architecte paysagiste membre de l'Association Syndicale Autorisée des Palus de Latresne
• Aurora DA CONCEICAO PARREIRA CARAPINHA - architecte paysagiste, docteur en arts et techniques du paysage et architecture du paysage
• José DELGADO MENDOZA - ingénieur naval, président de l'association Les amis de Santay
• Anne DESURMONT - ingénieur, paysagiste, directrice du service Nature en Ville - Communauté Urbaine de Bordeaux • Lorenz DEXLER - ingénieur paysagiste
• Emeline EUDES - docteur en esthétique, sciences et technologies des arts
• Marie-Ange GIRAUDEL - chargée des espaces verts de l'ensapBx • Olivier GORSKY - représentant - château de Chalais (16)
• Guillaume LAIZE - paysagiste DPLG, enseignant dans le champ VT, formation Paysage • Isabelle MAILLE - responsable du service environnement - ville de Villenave d'Ornon • Julien MAS - chargé environnement - port autonome de Bordeaux
• Mélanie MOREAU - directrice du Syndicat de Pays du Ruffécois
• Philippe NADE - agent départemental du tourisme et de l'environnement
• Stéphane NUQ - chef du service d'économie agricole et rurale - DDT de Charentes • Bernard PERRAUDIN - urbaniste
• Stéphanie PRIVAT - chargée des périmètres de protection et de mise en valeur des Espaces Agricoles et Naturels Périurbains - CG33 • Alexia QUINTIN - écologue, chargée de mission en environnement - communauté d'agglomération Pau-Pyrénées.
• Hugo RECEVEUR - ingénieur paysagiste, enseignant - ENSNP Blois • Thierry REIGNIER - maître-jardinier - école Du Breuil
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Le domaine d’Anet est connu pour son château, bâti par Philibert de l’Orme. Pourtant, il ne reste presque rien de cette époque renaissance. Le domaine a évolué au fil des siècles et aujourd’hui se décompose en deux grandes parties : le Petit Parc, à proximité du château, dans lequel on trouve les vestiges du jardin Renaissance, remanié au XIXe siècle. De l’autre côté du canal s’étend le Grand Parc, espace boisé conçu par Le Nôtre. Le projet a pour but de se réapproprier l’histoire en ressoudant les différentes parties qui composent le domaine. Il se décline en trois parties : - Faire resurgir le jardin de la Renaissance tout en conservant la cohérence du Petit Parc dans lequel il s’inscrit, afin de le visualiser sans qu’il soit tangible. - Améliorer la composition du Petit Parc en diversifiant les composantes héritées du projet des frères Bühler. La proposition consiste à scénariser la promenade en diversifiant les bosquets, tout en travaillant sur les interfaces entre les milieux. - Valoriser les milieux existants du Grand Parc en aménageant des transitions. Il s’agit d’une gestion des milieux et de la mise en place des lisières pour mettre en relation les écosystèmes. La création d’un marais est aussi proposée. Ensuite, en s’appuyant sur les grands tracés issus du projet de Le Nôtre, il est proposé de mettre en place un parcours de découverte des milieux.
Flore diradourian LE DOMAINE D’ANET DE LA RENAISSANCE À AUJOURD’HUI L'HÉRITAGE HISTORIQUE COMME SOURCE DE BIODIVERSITÉ Domaine d’Anet, Eure-et-Loir [France]
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Légende 1 - Prairie du Petit Parc 2 - Marais 3 - Plan masse
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Intitulé « Chalais, les jardins Talleyrand », ce mémoire a pour objectif de montrer comment le projet de paysage peut valoriser un site à caractère historique. - Qu’est-ce qu’un jardin historique ? - Où en est la pratique paysagiste concernant la valorisation des jardins historiques ? - Comment élabore-t-on un projet concernant un site à caractère historique ? Chalais ayant fait l’objet d’un module d’enseignement « Jardins Historiques » de la formation paysagiste DPLG organisé par l’ensapBx, il s’est imposé comme lieu d’application du questionnement relatif à la thématique des jardins historiques. La première partie permet de comprendre les enjeux territoriaux et de formuler les objectifs du projet. La nécessité de valoriser le patrimoine historique de Chalais dans un projet de vie pour la commune autour d’un jardin «ancien» s’y fait jour. Dans une seconde partie « Les jardins Talleyrand », des propositions de projet sont formulées pour montrer comment le projet de paysage, appliqué à Chalais, permet de valoriser un site à caractère historique en associant différentes postures de la recréation à la création contemporaine.
magali geno CHALAIS, LES JARDINS TALLEYRAND COMMENT LE PROJET DE PAYSAGE PEUT VALORISER UN SITE À CARACTÈRE HISTORIQUE Chalais, Charente [France]
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Légende 1 - Vue aérienne 2 - Plan d'étude du jardin historique 3 - Vue générale de mise en valeur
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Quelle destinée pour une friche ferroviaire dans Paris ? En partant d’observations sur les terrains ferroviaires dans la capitale, sur leur place dans la ville, sur leurs richesses multiples en tant que friche, creuser l’histoire de la friche Chapelle-Charbon dans le 18e arrondissement, au nord de Paris. Cet exemple a permis d’expérimenter des hypothèses de projet qui répondraient au problème de la mise en attente des terrains ferroviaires par Réseau Ferré de France, son propriétaire. En effet, ces terrains inutilisés font office de réserve foncière durant un nombre d’années plus ou moins grand, souvent en attendant d’être transformés en nouveau quartier ou revenant parfois à leur statut de terrain ferroviaire. N’y aurait-il pas un usage temporaire à trouver pour ces terrains qui restent parfois inactifs durant un certain nombre d’années ? Ne pourraient-ils pas contribuer à apporter un espace agréable, car déjà végétalisé et ouvert, à une métropole aussi dense que Paris ?
Philippe HOUDAYER QUEL AMÉNAGEMENT PAYSAGER POUR UNE FRICHE FERROVIAIRE EN MILIEU URBAIN ? LA FRICHE CHAPELLE-CHARBON AU NORD DE PARIS Paris [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Vue générale, friche couverte 3 - Panorama
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Suivant le mouvement du « retour au fleuve », Bordeaux s’est à nouveau tournée vers la Garonne, la faisant redevenir la pièce maitresse de son décor urbain. Cependant, la pratique du fleuve n’a pas suivi l’évolution des rives, laissant un patrimoine fluvial inestimable dépérir, tel que les ports, éléments symboliques et ponctuels. Aujourd’hui endormis et oubliés, les ports restent des espaces « vécus », qui ont fait vivre un territoire économiquement mais aussi socialement et culturellement pendant les siècles. Ces anciens lieux de vie peuvent, aujourd’hui encore, redevenir le support de nouvelles pratiques afin de rendre la Garonne attractive. Au delà de la simple approche d’une mise en valeur patrimoniale, les ports constituent des sites majeurs pour la découverte des paysages de la vallée, tout autant que pour l’aménagement d’espaces publics des bourgs. Ils offrent également un mode de transport alternatif à la route : le fleuve réapparait comme un axe transversal, un dispositif vecteur de dialogue entre les deux rives. Les ports sont reliés entre eux par le fleuve, mais sur la terre ferme, à une échelle plus réduite, d’autres relations privilégiées se forment. Le projet permet de retisser les liens : le port n’est donc plus un élément isolé, il se connecte au reste du territoire et interagit avec ce qui l’entoure (le bourg, le château, le cours d’eau). À l’échelle du lieu, différents niveaux d’intervention sont mis en place, allant du simple entretien, à l’aménagement de la rue ou de la place du port.
Justine LEHU AU FIL DE LA GARONNE, 80 KM DE FLEUVE POUR REDONNER VIE AUX PORTS Bordeaux, Gironde [France]
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Légende 1 - Croquis d'ambiance : panorama 2 - Croquis d'ambiance : aménagement des berges 3 - Croquis d'ambiance : rue principale du bourg
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Quelle petite fille n’a jamais rêvé d’un joli château avec un prince chevauchant son grand destrier blanc ? Alors quand un jour on vous propose de rencontrer un vrai prince comment refuser ?! Bien sûr le conte de fée conventionnel s’arrête aux grilles du château quand vous découvrez que ces dernières sont fermées avec un anti-vol de vélo, que l’écurie est vide, que le prince est absent et que le château a des trous dans la toiture. Mais un autre commence quand vous parcourez le parc et que vous vous approchez du château : un rêve de paysagiste. Lieu d’exception. Lieu d’Histoire et d’histoires. Lieu de magie. Lieu de nature. Lieu de découverte et de surprise. Le domaine de Lignières, dans le département du Cher, doit surtout devenir un lieu de vie et d’apprentissage en associant la « Re-création » des jardins et le rétablissement d’une activité agricole. Tout ceci dans un seul but : la renaissance du Domaine Princier de Lignières et donc, sa sauvegarde. L’objectif principal de ce travail est au final que ce lieu s’encre dans le quotidien et dans le fonctionnement de la ville et de ses habitants. Le château doit devenir un organe à part entière de la commune et non plus une entité à la marge du monde. Ce lieu offre l’évasion, le rêve, ouvre les chemins de l’imaginaire tout en étant fondamentalement enraciné dans cette terre en s’appuyant sur son activité agricole. C’est l’alliance de l’onirique avec les jardins et du réel avec les activités économiquement viables. La complémentarité des espaces est le point essentiel du projet. C’est un équilibre, une association indispensable pour que le domaine perdure. Le projet proposé ici est une version du domaine à un instant T mais qu’en serait-il à l’instant T+20 ? Ici se trouve la limite du projet, il correspond à une époque et à un temps donné. Mais c’est aussi sa force et la beauté de la création car au final se sont ces projets à l’instant T qui constituent l’histoire, la matière et l’âme du jardin historique.
Noémie Malet LIGNIÈRES, DE LA VILLE DU CHÂTEAU AU CHÂTEAU DE LA VILLE LA RENAISSANCE DU PARC AGRICOLE DU DOMAINE PRINCIER DE LIGNIÈRES Lignières, Cher [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Troupeau d’animaux dans le parc du château 3 - Broderie
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028
Pourquoi, dans les aménagements urbains, rencontre-t-on si peu d’arbres fruitiers ? Distributeurs urbains de nourriture gratuite, ils réalisent l’alchimie de saveurs délicieuses à partir de l’eau de pluie, du sol de la ville et de la simple lumière du soleil... Ce mémoire, issu d’un cueilleur urbain aguerri, tente de mettre en lumière l’intérêt inestimable d’utiliser, autant que possible, l’arbre fruitier dans les espaces publics de la ville. A la croisée de grands enjeux pour la ville du XXIe siècle que sont la place de la nature en ville et le renouveau de l’agriculture urbaine, l’arbre domestique peut apporter des solutions à des questions d’autonomie alimentaire, de société durable et équitable, d’écologie de la ville, de gestion des espaces publics... A partir de visites de projets fruitiers déjà menés en France, et m’appuyant sur des expériences de voyages plus lointains, ce mémoire veut d’abord constituer un argumentaire de choc pour prouver aux sceptiques que « cela fonctionne» et que les appréhensions liées à la sécurité, à l’entretien et à l’hygiène sont vite dépassées par la pratique. Le but : mettre en place un « manuel pour des villes fruitières », un mode d’emploi à destination des élus et des associations (Où planter ? Que planter ? Comment organiser entretien et récoltes ? Comment communiquer et convaincre ?...). Enfin, il tente d’appréhender la métropole bordelaise comme un nouveau territoire arboricole, de montrer comment peut s’établir un réseau communautaire d’espaces fruitiers, non seulement productif mais aussi créateur d’espaces urbains vivants, utilisés, en choisissant pour commencer un maillon de ce réseau, le « non-quartier » Béquigneaux-Godard, entre Bruges et Le Bouscat, lieu secret en plein devenir.
Mathieu Pasquereau LE VERGER URBAIN : DE L’ESPACE « VERT » AU LIEU UTILE Bruges et Le Bouscat, Gironde [France]
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Légende 1 - Axonométrie générale 2/3 - ZAC Godard, avant/après
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030
C’est en Isaan, au Nord-est de la Thaïlande que nous sommes partis réaliser notre diplôme avec la volonté d’aller à la rencontre d’un territoire qui nous était inconnu, de Riz, d’Eau et d’Hommes, ou de Femmes plutôt. Un diplôme à deux, une immersion de 4 mois dans un petit village rural ou nous avons partagé le quotidien des habitants pour comprendre, apprendre de ces gens si accueillants et de cette culture tant éloignée de la notre. Ce paysage est celui d’un grand lac, autours duquel vivent les Hommes. Ici, nos regards portent loin sur les étendues cultivées des rizières planes et sans obstacles. Nous avons cherché à réaliser un projet global en nous appuyant sur les valeurs locales, une pensée positive qui met au premier plan les habitants, avec un regard sur leur pratique des lieux qui leurs sont chers. Plus qu’un projet dessiné dans le détail, c’est une méthode que nous avons éprouvée, remise en question sans cesse pour ajuster notre démarche aux situations parfois inattendues et en se méfiant des dangers de l’ethnocentrisme. Démarrer de loin, se forger un premier regard puis entrer dans les replis du paysage par le biais d’outils propices à l’émergence d’une conscience participative, avant de travailler avec les habitants et enfin, projeter. Avec les voisins, habitants et acteurs, nous avons dessiné un schéma à l’échelle globale, au travers d’une multiplicité de projets connectés aux lieux et usages de l’hyper local. C’est par la connaissance et le partage des vies que notre capacité à dessiner un projet encré dans la réalité du lieu s’est construite. Ce travail à atteint un niveau de complexité toujours croissant au fur et à mesure que davantage de personnes se sont ralliées à notre démarche. Nous n’étions plus deux, mais bien plus nombreux avec le soutien d’une équipe pluridisciplinaire : paysagistes et architectes Thaïlandais, Français… Nous avons alors « croisés nos regards, une expérience paysagère autour du lac Nong Han ».
etienne roby / benjamin illat-pibouleau CROISER LES REGARDS EXPÉRIENCE(S) PAYSAGÈRE(S) AUTOUR DU LAC NONG HAN Isaan [Thaïlande]
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Légende 1 - Les moyens à mettre en œuvre 2 - Stratégie 3 - Lieux de projet
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032
La « nature » en ville est une préoccupation actuelle. Mais quel(s) sens donne-t-on à cette notion ? La richesse et la diversité des espaces considérés aujourd’hui comme naturels ou agricoles apportent une qualité particulière à la ville, ainsi que des réponses potentielles aux préoccupations actuelles liées au développement durable des agglomérations. Ce Travail Personnel de Fin d’Études porte sur la compréhension des interrelations entre espaces urbains et activités agricoles dans l’agglomération bordelaise. Par une étude multiscalaire et comparative, ce travail caractérise dans un premier temps les situations paysagères rencontrées, ainsi que les dynamiques passées et actuelles observables dans les espaces agricoles urbains et péri-urbains. Cette analyse experte est menée en parallèle d’une démarche d’enquête sociale. Dans un second temps, une stratégie globale et des propositions d’actions répondant à ces attentes sont formulées, avec pour objectif d’intégrer l’activité agricole à un projet de développement durable de l’agglomération.
Perrine ROY PAYSAGE ET PRATIQUES AGRICOLES DANS LA METROPOLE BORDELAISE VERS UNE « VILLE NATURE » DURABLE Bouliac, Gironde [France]
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Légende 1 - Carte des grands paysages 2 - Diagnostic paysager Palu de Bouliac 3 - Maison des terroirs dans le Palu de Bouliac
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034
Partant de l’expérience associative de la Ferme du Bonheur à Nanterre et en réponse au projet d’aménagement planifié de La Défense - Seine Arche, ce mémoire s’attache à développer une nouvelle manière d’envisager la ville : par l’agriculture, il propose une gestion systémique des espaces urbains – délaissés, espaces verts – comme espaces communs de productions, d’échanges, d’expériences et d’épanouissement. Pour permettre une réappropriation de ces espaces et favoriser l’implication associative et populaire, ce projet s’appuie sur les dynamiques sociales et les réseaux existants, et imagine leur développement. Pour cela, il propose des systèmes de gestion valorisant les délaissés et permettant d’insuffler une dynamique agricole productive à la ville qui, associés à des systèmes de gestion collective et à des lieux d’apprentissages des savoirs agricoles et de sensibilisation à l’environnement, sont autant d’outils pour établir les conditions d’émergence d’un nouveau paysage urbain vernaculaire : - Systèmes de gestion agricole, écologie et entretien des espaces (ex : plan de fauche et de pâture sur échangeur) - Systèmes d’aménagements utiles (ex : haies et réseau fruitier) - Systèmes vivriers et mise en réseaux pour un développement local et social (ex : plantation d’un verger collectif, mise en place d’un troupeau collectif transhumant dans les quartiers), etc. Ce travail, qui donne des pistes d’actions, est un outil de réflexion sur la gestion des espaces urbains, de reconsidération de la ville comme écosystème complexe. C’est un support de motivation pour les acteurs locaux à se mobiliser pour concevoir ensemble la ville agricole. Grâce à l’agriculture, les habitants, confrontés à de nouvelles pratiques de l’espace urbain, renouent contact avec leur environnement, reprennent part à la vie et à la construction de la cité dans une logique vernaculaire, au gré des initiatives locales.
Lucie Schneider D’UN AXE ET D’UNE FERME POUR UNE PRATIQUE VERNACULAIRE DE L'ESPACE URBAIN DE NANTERRE, LE P.R.É – PARC RURAL EXPÉRIMENTAL Nanterre, Hauts-de-Seine [France]
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Légende 1 - Axonométrie 2 - Une approche écosystémique 3 - Avant/après l’échangeur
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036
Ce Travail Personnel De Fin d’Études peut se lire comme une histoire. L’histoire de mes parcours, ceux nombreux entre ville et campagne et celui unique, de l’architecture vers le paysage. Si j’ai pu apprécier mes années d’étudiante passées en ville, c’est en dehors de celle-ci que je me suis construite, dans un environnement rural où les espaces libres règnent en maîtres. C’est certainement cette sensibilité « rurale » qui m’a finalement éloignée du champ disciplinaire de l’architecture pour m’orienter vers le vaste monde du paysage. Continuellement il m’a fallu voyager entre la ville et la campagne. Rarement je me suis arrêtée en chemin. Cette dernière aventure scolaire est consacrée à ces paysages entre deux mondes, eux que j’ai traversés des milliers de fois sans les regarder. Par mon travail, j’ai souhaité (re)mettre en question la façon dont sont perçus ces territoires à mi-chemin entre ville dense et campagne. Il me semblait nécessaire, en tant que future paysagiste, de m’interroger sur la nature profonde de ces espaces conçus selon un angle exclusivement fonctionnel. Dans un contexte actuel où le modèle fonctionnaliste est bien souvent remis en question, il m’a paru intéressant d’observer, depuis l’intérieur, les espaces produits par une urbanisation globalisée. La démarche que j’ai mise en place au cours de ces derniers mois n’a de sens que par le changement d’échelle réalisé ; il s’agissait en effet de bouleverser ma représentation des nouvelles formes urbaines en me libérant de la carapace dans laquelle je m’enferme habituellement, la voiture, afin de me servir d’un autre outil de perception ; mes cinq sens. Réflexion subjective sur des paysages désormais omniprésents partout à travers le monde, ce diplôme propose une pensée paysagère que mes années d’écoles (d’architecture puis de paysage) m’ont permis de construire. Sans elles, sans le cadre pédagogique des études supérieures, rien n’aurait été possible. Ce récit, est une histoire sans fin.
Sophie TILLIER DES ZONES DANS LA PLAINE DE SARLIÈVE, RÉVÉLER UNE ZONE D’ACTIVITÉS COMME LIEU DE PROJET DE PAYSAGE Cournon d’Auvergne, Puy-de-Dôme [France]
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Légendes 1 - Axonométrie ville productive 2 - Espace délaissé avant/après 3 - Perspective ville productive
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( PFE ) projet de fin d’études
architecture
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architecture
040 la formation des architectes En France, depuis 2005, dans le cadre de l’harmonisation européenne des cursus d’enseignement supérieur, la formation d’architecte1 est semestrialisée et organisée en trois cycles (LMD) : Un premier cycle d'études d'une durée de 3 ans conduit au diplôme d'études en architecture (DEEA) valant grade de licence (180 ects). Un deuxième cycle d'études d'une durée de 2 ans conduit au diplôme d'État d'architecte (DEA) conférant le grade de Master (120 ects). Enfin, des troisièmes cycles mènent, soit au doctorat en architecture préparé en 3 ans, soit à des diplômes de spécialisation et d’approfondissement (DSA) d’une durée de 1 à 2 ans, soit à l'habilitation à l'exercice de la maîtrise d'œuvre en son nom propre (HMONP) organisée sur 1 année. Cette organisation des études permet de favoriser la mobilité des étudiants au sein de l’Union européenne et de renforcer des coopérations avec les partenaires universitaires. Après le DEEA consacré à l'acquisition des bases d'une culture architecturale, des processus de conception, de la compréhension et de la pratique de projet, l’étudiant s’engage dans le DEA pour 2 ans. Il acquiert alors la maîtrise des problématiques propres à l'architecture et se prépare aux différents modes d'exercice et domaines professionnels de l'architecture. Pour ceux qui le souhaitent et au-delà de l’initiation à la recherche prévue dans le cursus, il est possible d’emprunter un parcours spécifique permettant d'approfondir la préparation à la recherche. Le diplôme d'État d'architecte comporte alors une mention "recherche". Durant les 2 années d’études du cycle menant au diplôme d’État d’architecte, les enseignements du projet architectural et du projet urbain et des disciplines qui concourent à l’architecture s’articulent autour de domaines d’études et de problématiques qui prennent en compte le rapport aux formes, aux contextes, aux échelles, aux fonctions, aux usages, aux techniques, aux temporalités. Une mobilité universitaire est généralement proposée en première année de DEA, permettant aux étudiants d'effectuer 1 ou 2 semestres dans une autre école d'architecture en, ou hors, Europe. Cette expérience internationale constitue une ouverture culturelle et linguistique qui participe à la diversification des parcours professionnels des titulaires du diplôme d'État d'architecte.
Voir le décret n° 2005-734 du 30 juin 2005 relatif aux études d'architecture et l’arrêté du 20 juillet 2005 relatif aux cycles de formation des études d'architecture conduisant au diplôme d'études en architecture conférant le grade de Licence et au diplôme d'État d'architecte conférant le grade de Master.
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L’étudiant en architecture à l’ensapBx construit son parcours au sein d’une offre pédagogique élaborée par la commission de la pédagogie et de la recherche de la formation Architecture (CPR) pour 4 ans, en choisissant : • 1 domaine d’étude pour chacun des semestres 7, 8 et 9, composé de 3 enseignements : le projet, le séminaire de préparation du mémoire et les cours théoriques spécifiques. • Des enseignements de tronc commun (grands cours et optionnels d’ouverture) 4 domaines d’études sont proposés chaque semestre aux étudiants qui peuvent, soit réaliser leur parcours dans un seul domaine, soit varier d’un semestre à l’autre. DOMAINE A « ARCHITECTURE SITUÉE » Le domaine A pose l’idée de l’intuition spatiale et de la pensée « inventive » et revendique le fait qu’à travers le projet on peut résoudre des questions autant que questionner. Il engage l’étudiant dans une démarche « d’auteur en architecture », en amorçant un travail d’édification de soi, mais engagé dans le sens du bien commun. Parallèlement, le domaine met l’accent sur le concept d’architecture « située », qu’il faut comprendre comme la recherche d’une mise en résonance avec le « déjà là ». Le projet devient ainsi la recherche d’un état où la mémoire n’est pas rompue mais projetée. Il s’agit de construire un « rapport au monde » par une approche géopoétique de l’architecture. Une approche qui interroge la « poésie de l’existence » en tirant les fils de la « magie du réel ». L’étudiant est invité à regarder le « déjà là » dans son «épaisseur », à considérer les usages comme un territoire de projet et à spatialiser la pensée. DOMAINE B « ARCHITECTURE - VILLE - TERRITOIRE » Le domaine B invite les étudiants à explorer et à expérimenter la question des interactions entre le projet d’architecture et son environnement tant physique que culturel. L’apprentissage du projet par le projet s’opère à travers une approche progressive et très ouverte des modes de fabrication de l’architecture. Il s’agit d’amener l’étudiant à prendre conscience du rôle de l’architecture dans un monde en mutation, à saisir la complexité des enjeux qui sont au cœur de la fabrication de la ville et des territoires contemporains en lien avec la globalisation économique, et de lui proposer une ouverture aux pratiques émergentes qui tentent d’accompagner la transition vers un développement durable sur tous les continents. DOMAINE C « HABITER MÉTROPOLITAIN ET CONCEPTION ARCHITECTURALE » Le domaine C prépare les étudiants à peser sur la production des lieux de vie de demain à travers une activité de conception architecturale engagée, informée et porteuse d’innovation. L’étudiant est invité à construire sa capacité à asseoir, à assumer et à défendre son engagement en tant qu’architecte. La conception architecturale consiste en l’intervention par certains dans le vécu des autres. Le thème de l’habiter est particulièrement propice pour favoriser le développement d’une démarche informée et réfléchie chez l’architecte, car il concentre de manière singulière les multiples facteurs qui conditionnent le milieu où évolue l’homme : l’espace évidemment, mais également la politique, les phénomènes sociaux et sociétaux, l’urbanisation et l’organisation du territoire, les contraintes environnementales et économiques, les règles et normes, les usages et modes de vie, et les exigences de la construction. DOMAINE D « ENVIRONNEMENT, ARCHITECTURE ET VILLE DURABLE » Le domaine D aborde le concept du développement durable qui se résume à un ensemble de pratiques contrastées ou/et concertées resituant l’homme au centre du dispositif, comme l’acteur majeur de l’équilibre entre les quatre sphères : sociale, environnementale, économique et symbolique. Au regard des questions posées par nos sociétés en mutation, le domaine propose d’initier les futurs professionnels à une architecture et à un paysage urbain durables. Cela passe par une approche écoresponsable, à la fois individualiste et holistique où la technique, la maîtrise et la compréhension des enjeux environnementaux, sociaux, urbains et symboliques sont primordiales.
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architecture
À Bordeaux …
architecture
042 Le Projet de Fin d’Études (PFE)* A la fin du cycle, une fois son mémoire validé, l’étudiant réalise un dernier projet de conception architectural ou urbain, le Projet de Fin d’Études (PFE), préparé au sein d’une Unité d’Enseignement et encadré par un directeur d’études. Alors que dans d’autres Ensa, ce PFE est préparé dans des ateliers traditionnels de projet et dans des UE liées aux domaines d’études, l’école nationale supérieure d’architecture et de paysage de Bordeaux a choisi de permettre à chaque étudiant de bénéficier d’un encadrement personnalisé. Des enseignants, architectes, regroupés en atelier d’encadrement, proposent des modalités variées d’accompagnement de ces projets, amenant ainsi une véritable diversité tant dans les thématiques abordées, les échelles, que dans les problématiques développées. Seuls les objectifs pédagogiques sont partagés : les étudiants sont amenés à démontrer leur capacité à établir une problématique, à maitriser la conception architecturale et à mettre en œuvre les méthodes et les connaissances acquises durant leur cursus. Lors de la soutenance publique, l’étudiant doit enfin démontrer ses compétences sensibles et techniques ainsi que sa capacité à exprimer graphiquement, oralement et littéralement, son propos par une bonne maîtrise du vocabulaire architectural, urbain et paysager. Près de 30 enseignants de l’ensapBx assurent la direction d’études et le suivi des PFE qui peuvent être menés en binôme d’étudiants sous réserve que 2 parties distinctes et personnelles soient bien identifiables. DES JURYS OUVERTS ET TRANSVERSAUX L’ensapBx organise 2 sessions de soutenance (en février et en juillet) pour une centaine d’étudiants chaque année. Le jury est composé, avec une majorité d'architectes, de 6 à 8 personnes dont : • Le directeur d’étude de l’étudiant, • Un enseignant représentant de l’Unité d’Enseignement où a été préparé le projet de l’étudiant • Un à deux enseignants de l’école venant d’autres UE • Un à deux enseignants extérieurs à l’école, dont au moins un d’une autre Ensa, • Une à deux personnalités extérieures. La présence d’un enseignant titulaire d’une Habilitation à Diriger des Recherches (HDR) est requise ; deux pour un PFE mention « recherche ».
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Seuls figurent ci-après les PFE dont les auteurs ont souhaité la publication
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architecture
044 PFe / Les directeurs d’études 2013-2014 • Jean-Marie BILLA - architecte, urbaniste, maître-assistant dans le champ TPCAU • Christophe BOURIETTE - architecte, maître-assistant associé dans le champ VT • Olivier BROCHET - architecte, urbaniste, professeur dans le champ TPCAU • John BRODEUR - architecte, maître-assistant dans le champ TPCAU
• Fabienne DARRICAU - architecte, maître-assistant dans le champ ATR
• Pascale DE TOURDONNET - architecte, maître-assistant associé dans le champ TPCAU
• Juan-Kent FITZSIMONS - architecte, docteur en architecture, maître-assistant dans le champ TPCAU • Nathalie FRANCK - architecte, maître-assistant dans le champ TPCAU
• Carlos GOTLIEB - architecte, urbaniste, maître-assistant dans le champ VT
• Pierre GOUTTI - architecte, maître-assistant associé dans le champ TPCAU • Patrick HENRY - architecte, maître-assistant dans le champ TPCAU
• Stéphane HIRSCHBERGER - architecte, urbaniste, maître-assistant dans le champ VT • Thierry JEANMONOD - architecte, urbaniste, maître-assistant dans le champ VT • Xavier LEIBAR - architecte, professeur dans le champ TPCAU
• Régis LE NORMAND - architecte, maître-assistant associé dans le champ STA
• Brigitte LODOLINI - architecte, maître-assistant associé dans le champ TPCAU • Lucas LOTTI - architecte, maître-assistant dans le champ TPCAU
• Christian MAINTROT - architecte, professeur dans le champ STA
• Claire PARIN - architecte, urbaniste, docteur en urbanisme et aménagement, professeur HDR dans le champ VT • Aaron POOLE - architecte, maître-assistant dans le champ TPCAU
• Dominique QUINTANILLA - architecte, maître-assistant dans le champ TPCAU • Jacques ROBERT - architecte, urbaniste, maître-assistant dans le champ TPCAU • Jean-Jacques SOULAS - architecte, maître-assistant dans le champ STA
• Andrea VIGLINO - architecte, maître-assistant associé dans le champ STA • Xavier WRONA - architecte, maître-assistant associé dans le champ STA
• Ferran YUSTA GARCIA - architecte, ingénieur, maître-assistant dans le champ STA
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SESSION DE FÉVRIER 2014 • Hocine ALIOUANE - architecte, maître-assistant associé dans le champ VT • Patrick BAGGIO - architecte, urbaniste
• Anouk DEBARRE - paysagiste, enseignant dans le champ VT
• Maurice GOZE - professeur en droit de l’urbanisme, HDR, directeur de l’Institut d’aménagement de tourisme et d’urbanisme (IATU) Université Michel de Montaigne
• Solène GUEVEL - architecte, maître-assistant - ENSA de Paris-Belleville • Xavier GUILLOT - architecte, professeur - ENSA de Saint-Étienne
• Marjan HESSAMFAR - architecte, vice-présidente de l’Ordre régional des architectes d’Aquitaine • David LECLERC - architecte, maître-assistant - ENSA de Versailles
• Soazick LEGOFF - architecte des Bâtiments de France au STAP 64
• Cyrille MARLIN - paysagiste, architecte, docteur en géographie EHESS, maître-assistant associé dans le champ VT, formation Paysage • Alexandre MOISSET - paysagiste, maître-assistant associé dans le champ VT, formation Paysage
• Anne-Laure MONIOT - architecte, chef de projet de la mission « patrimoine mondial » - ville de Bordeaux • Gilles RAGOT - historien, professeur HDR en histoire de l'Art - Université Michel de Montaigne
• Uli SEHER - architecte, ingénieur, professeur - ENSA de Toulouse
• Catherine SEMIDOR - docteur ès sciences physiques, professeur HDR dans le champ STA
• André SOLNAIS - architecte, maître-assistant - ENSA de Saint-Étienne
• Guy TAPIE - sociologue, professeur HDR dans le champ SHSA
SESSION DE JUILLET 2014 • Caroline BARLA - architecte, enseignante - ESSACA de Yaoundé • Philippe BAUDIN - architecte
• Frédéric BONNEAUD - architecte DPLG, docteur - Université de Nantes (sciences pour l'ingénieur)
• Olivier CHADOIN - sociologue, maître-assistant dans le champ SHSA
• Philippe CHALLES - maître-assistant champ SHSA, docteur en sociologie
• Laurence CHEVALLIER - historienne, docteur en histoire de l’art, maître-assistant associé dans le champ HCA • François DAUNE - architecte, urbaniste
• Christina DE ARAUJO - architecte, urbaniste
• Anne DUBOS-SASSUS - architecte, maître-assistant - ENSA de Toulouse • Christophe GAUTIE - architecte
• Patrice GODIER - sociologue, enseignant dans le champ SHSA
• Jean-Philippe GUILLEMET - sociologue, enseignant dans le champ SHSA
• Patrick HERNANDEZ - architecte
• Emmanuel MERIDA - architecte acousticien, maître-assistant dans le champ STA • Félix MULLE - architecte, maître-assistant - ENSA de Clermont-Ferrand • Emmanuel NEBOUT - architecte, enseignant - ENSA de Montpellier
• Catherine RANNOU - architecte, enseignante - ENSA de Normandie
• Marie ROOSEN - professeur en sciences humaines et sociales - Université de Liège • Jean-Marc RUBIO - graphiste concepteur, enseignant dans le champ ATR
• Marc SABOYA - docteur en histoire de l’art contemporain, professeur - Université Michel de Montaigne • Claude SORBETS - politiste, directeur de recherche - CNRS centre Emile Durkheim UMR 5116 • Hélène SOULIER - paysagiste, maître-assistant dans le champ VT, formation Paysage
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architecture
pfe / Membres des jurys
004
Le projet interroge le futur de l’habitat pavillonnaire, consommateur d’espace et de ressources énergétiques, notamment par les déplacements qu’il induit. Cette typologie doit être ré-inventée, et en période de crise économique et de prise de conscience écologique, de nouveaux comportements solidaires ou communautaires apparaissent, qui sont support de projet, en particulier à travers le partage des espaces. Sur le principe des maisons collectives danoises ou norvégiennes, le projet propose de louer momentanément des studios pour accueillir familles ou amis, des grandes cuisines pour les événements communautaires ou des salles de lectures. La maison individuelle, isolée, avec son jardin, restant l’habitat préféré des français, l’objectif est d’en récupérer les caractéristiques essentielles pour les intégrer dans un modèle plus dense et collectif. L’autre problématique du projet concerne la flexibilité des logements. Cette flexibilité est un des attraits des pavillons. Les logements en accession, bien que denses, doivent permettre la même évolutivité que les maisons pavillonnaires traditionnelles et s’agrandir progressivement au fil des évolutions des ménages. Les logements collectifs doivent aussi proposer des espaces flexibles, gérés cette fois par le bailleur, pour proposer des typologies de logements et des surfaces qui répondent à la demande. Un même logement doit ainsi pouvoir s’agrandir au détriment d’un autre ou se diviser au profit d’un voisin. Ces logements, même en location, doivent être modifiables facilement et proposer des configurations variées sans que les travaux à entreprendre soient lourds ou couteux.
Marion Agro MALARTIC : QUESTIONNER L’HABITAT PAVILLONNAIRE POUR PROPOSER UNE ARCHITECTURE ADAPTÉE ET ÉVOLUTIVE Gradignan, Gironde [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Entrée de venelle et jardin suspendu 3 - Vue vers le parc
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006
Autrefois marqué par des usines, des logements ouvriers et une présence militaire, Gerland est un quartier au sud de Lyon, en renouvellement urbain. Ce quartier, très bien desservi par les transports en commun et facilement accessible du centre-ville, ne cesse de se densifier. Quartier industriel, quartier résidentiel, quartier campus, Gerland est à re-qualifier. Après avoir réalisé une analyse urbaine des besoins du quartier et de son histoire, un programme de bâtiments mixte associant une bibliothèque et un centre aquatique est apparu comme une évidence. Un bar-restaurant et un espace d’accueil pour les enfants complètent ces deux programmes. Le projet du centre culturel mise sur une densification du site avec l’implantation d’équipements publics. L’équipement a pour objectif d’intensifier les relations entre les étudiants et les habitants du quartier et de répondre aux nouveaux besoins de Gerland et de Confluence (quartier limitrophe en très forte augmentation démographique). Les deux quartiers sont séparés par le Rhône mais reliés depuis février 2014 par une passerelle piétonne et accessible en tramway. Une radiale verte piétonne longeant le site de projet, reliera le parc de Gerland au centre de Lyon. Elle sera capable de générer une profondeur d’usage temporel puisqu’elle desservira une série de places programmatiques face à des équipements publics sportifs et universitaires. Quelle est la nouvelle fonction d’une bibliothèque ? Est-ce uniquement un espace de lecture ou bien aussi un lieu de rencontre, de socialisation? Internet remplacera-t-il un jour les livres ?
Manon Alinat UN BAIN DE CULTURE À GERLAND Lyon, Rhône [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Vue générale du bâtiment 3 - Vue sur l'entrée principale
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008
La citadelle de Blaye se meurt. Après avoir subi le pillage et l’usure du temps, la citadelle fut acquise par la mairie de Blaye en 1954. Les différentes municipalités qui se sont succédées ont toutes eu à se poser la même question : « que faire de la citadelle ? ». Le constat actuel est dur, elle ne rapporte pas d’argent, n’attire pas d’investisseurs. Blaye, petite ville de province de moins de 5000 habitants ne possède pas les finances nécessaires à l’entretien de ces quelques 25 hectares de pierre, de terre et de tuiles, de ces 10000m2 vides. Dans un contexte d’étranglement des finances publiques qui n’augure pas de hausse de subventions, cela ne cesse d’inquiéter. L’intervention prend forme au Temps 1, le temps où il n’existe pas de finance et de budget pour la réhabilitation de la citadelle et de ses bâtiments. En 4 phases temporelles qui répondent à l’évolution de l’intérêt porté à la citadelle, ce projet cherche à la réveiller : 1 - Les refuges 2 - L’âtre 3 - Les tablées 4 - Les bains
Lucas Bacle LES AIGUILLES DE BLAYE Blaye, Gironde [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Vue des refuges, bord de Gironde 3 - Maquette 3D
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010
Autrefois appelée le « Royaume de Siam » la Thaïlande se situe en Asie du Sud-Est, et partage ses frontières avec la Birmanie à l’ouest, le Laos au nord, le Cambodge à l’est, et la Malaisie au sud de la péninsule indochinoise. Le pays compte 67 millions d’habitants, dirigés par une monarchie constitutionnelle. Bangkok, la capitale, ou Krung Thep en Thaï, est une ville de 8,25 millions d’habitants, centre d’une agglomération de 14,5 millions de têtes. La ville s’est construite sur un socle marécageux dans l’estuaire du Chao Praya, fleuve qui se jette dans le golfe de Thaïlande. En l’espace d’un siècle, le territoire s’est radicalement transformé. D’un paysage marécageux il est passé à cette métropole millionnaire que l’on connaît aujourd’hui. La ville a connu une forte croissance à partir des années 70 due au développement économique et à l’arrivée de nombreuses multinationales. Outre les tours de bureaux et les shoppings mall, la ville thaïe se compose d’une multitude de typologies d’habitats : le compartiment chinois, le condominium, le logement collectif social ou encore le lotissement sécurisé en périphérie. Consolider cet habitat spontané est-ce consolider la communauté, ses habitants et leurs modes de vie ? Si cette typologie d’habitat est menacée par la pression foncière, existe-t-il un moyen pour la rendre plus résistante ? Est-il possible de créer un outil de valorisation de l’habitat pour et par les habitants ? En 2003, le gouvernement thaïlandais (CODI) a créé un programme de rénovation des communautés denses intitulé « Baan Mankong » (maison sûre). Cette initiative donne aux communautés défavorisées la possibilité de conduire la réhabilitation de leurs habitats. Dès qu’une communauté sollicite le programme, Baan Mankong lui apporte son soutien et son expertise dans les négociations portant sur le foncier et l’immobilier. Le projet consiste à imaginer un outil de consolidation de la communauté. Située au centre du bidonville, à la limite du port, sur un espace libre bordé de constructions spontanées, c’est une couverture protectrice, ouverte à tous. Lieu d’échange et de réunion, elle accueille également une coopérative de matériaux, couplée à un atelier de transformation destiné aux habitants. Alors qu’un certain nombre d’architectes se sont spécialisés pour travailler au sein de ces communautés denses, ce lieu comprendrait également des bureaux ouverts dédiés au conseil et au travail avec ces professionnels. Il s’agit par ce biais de donner les moyens aux habitants du quartier de consolider leur habitat. C’est dans ce lieu que les habitants vont se retrouver pour fabriquer et penser leur habitat. Consolider l’habitat, c’est consolider les habitants.
Mathieu Baher MENTION RECHERCHE
UN OUTIL POUR CONSOLIDER L’HABITAT KLONG TOEY COMMUNITY, BANGKOK Bangkok [Thaïlande]
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Légende 1 - Perspective d’ambiance générale 2 - Axonométrie atelier 3 - Vue de la Forge dans l’atelier
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012
Situé à Rosario, au cœur de l’Argentine, le projet aborde le thème des bidonvilles, nommés communément dans ce pays « Villas Miseria » . Notre approche première privilégie l’identité, l’essence même de ces quartiers d’origine spontanée, trop souvent oubliés par la ville formelle. Il s’appuie sur ses propriétés intrinsèques telles que la notion de processus, d’évolution, de mouvement. Une ville singulière, organique, construite sans planification, pour et par ses habitants. De cette idée de considérer le mouvement comme patrimoine à conserver, ont découlé trois problématiques : - Comment planifier le hasard ? - Comment conserver ce qui est en mouvement ? - Comment privilégier le processus architectural à l’objet produit ? Ainsi, l’objectif principal est d’améliorer ces espaces, sans les dénaturer. Pour cela, nous avons développé trois intentions de projet. La première s’intéresse à la notion de limite et traite ainsi les frontières entre la ville formelle et la Villa Miseria. La deuxième a pour volonté de créer un support de base propice au développement du hasard et à l’appropriation, tandis que la troisième consiste à préserver et valoriser les vides existants. Ces trois objectifs sont ensuite mis en application sur les Villas Miseria situées le long du fleuve Paraná de Rosario. Les cinq sites d’interventions choisis ont permis de développer cinq structures différentes répondant chacune aux propriétés du lieu comme aux problématiques abordées.
Mathilde Belascain / Lisa Elhuyar LIENS ET MOUVEMENTS REQUALIFICATION D'UNE " VILLA MISERIA " Rosario [Argentine]
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Légende 1 - Façade générale 2 - Vue intérieure et ambiance 3 - Coupe longitudinale
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014
Langon est une ville de 7400 habitant à 45 km au Sud-est de Bordeaux, au bord de la Garonne. Le réseau routier connectant les villes entre elles vient enclaver son centre historique. Les activités du quotidien ne sont plus concentrées dans le centre-ville ancien, peu à peu délaissé. Comment redonner une place importante au centre ville ancien dans le schéma urbain actuel ? La périphérie propose un mode de vie étroitement lié à l’automobile. La dynamique du centre-ville a été pendant plusieurs siècles liée au fleuve. Dans le centre ville dense où le piéton devrait être roi, l’utilisation de l’automobile devient gênante. Il n’y a pas de parcours aménagés pour le piéton. Si les activités commerciales ont été déplacées en périphérie, ce centre historique doit devenir un lieu de flânerie, de loisirs, d’échanges. Un lieu vivant au rythme du fleuve, où on prend le temps, coupé du rythme imposé par l’automobile. Le fleuve relie Langon à Toulouse et à Bordeaux. Dans ce projet, la connexion fluviale de plaisance du canal Latéral est prolongée sur la Garonne et propose ainsi une nouvelle façon de se déplacer, plus directe, qui redynamise l’ensemble des centres villes des villes voisines. Une promenade piétonne est créée le long du quai de Langon, elle englobe la totalité des bords de Garonne. Cinq traversées perpendiculaires à cet axe relieront le fleuve à la ville.
anaÏs Belloc LE QUAI DE LANGON, UNE NOUVELLE OUVERTURE SUR LE FLEUVE Langon, Gironde [France]
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Légende 1 - Façade sur le fleuve 2 - Vue du square sur le fleuve 3 - Coupe sur le parvis de l'église
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016
Depuis les années 1960, presque tout le logement en Russie est construit selon des projets types élaborés il y a plusieurs dizaines d’années. Ces projets ne correspondent plus ni aux exigences actuelles de confort et d’impact sur la santé et l’environnement, ni aux modes de vie de la population, particuliers à chaque région. A Naberezhnye Chelny le climat est continental, avec des hivers froids et des étés chauds. Une analyse des modes de vie locaux révèle 3 trois particularités. - Les gens de la ville ont un lien très fort à la terre et presque tout le monde a un potager en dehors de la ville, appelé « datcha ». - La culture locale est caractérisée par la place spéciale donnée à la femme, très respectée en tant que la mère, l’âme de la famille, sa place a toujours été à la cuisine - Enfin, un élément indisociable de la vie en Tatarstan, les bains traditionnels, publics ou privés, appelés « banias » en russe ou « muncha » en tatar. Le site du projet est parfaitement situé, à proximité du grand parc, de la mairie et du boulevard principal. Il est actuellement occupé par de vastes parkings ouverts. Je propose d’établir une continuité des espaces de promenade en créant un boulevard multifonctionnel à la place du parking actuel. Équipé de stationnements semi-enterrés, ce boulevard serait animé par des potagers collectifs, des bassins d’épuration et de baignade, des pistes du ski et de luge, des aires du jeu et des terrains du sport. Tout le long du boulevard, seraient construits des groupes d’habitations bordés par des bureaux, et quelques bâtiments publics comme une nouvelle école. Pour répondre à l’attachement à la terre, chaque appartement aurait une loggia-serre. La place imposée à la femme étant la cuisine, cœur de la maison, cette pièce serait située au centre du logement et deviendrait une vraie pièce de vie, ouverte ou fermée par des cloisons mobiles suivant les envies. Sur les toits des immeubles : des logements ponctuels, des salles communes multifonctionnelles, des bains communs, terrasses, potagers et pergolas.
Nadezda Beltsova HABITER EN TATARSTAN : LOGEMENT CONTEXTUALISÉ POUR LA VILLE DE NABEREZHNYE CHELNY Naberezhnye Chelny [Russie]
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Légende 1 - Coupe transversale du bâtiment 2 - Croquis d'ambiance sur le boulevard 3 - Perspective générale des implantations
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018
Le collège se trouve à Mios, ville de 7500 habitants située proche du bassin d’Arcachon, dans le parc naturel régional des Landes de Gascogne. Au nord de la ville, la parcelle du projet se trouve au sein de la ZAC du parc du Val de Leyre regroupant un centre commercial, des espaces tertiaires, une plaine des sports, une crèche avec un groupe scolaire, un parking mutualisé et de l’habitat mixte. L’intention architecturale est de créer une grande perspective depuis le parking, axe principal qui tient le projet, où tout se passe, comme une colonne vertébrale. Le préau crée le lien, tenu par des poteaux bois inclinés qui marquent un mouvement, une vague et qui accompagnent les élèves. L’espace grand et fluide où coulent air et lumière est renforcé par l’ombre portée au sol du moucharabieh. Dessin d’origami, le motif évoque l’air. J’ai pensé à un oiseau, à un oiseau migrateur qui passe chez nous comme la grue que j’ai formalisée en volume avec l’origami (pliage de papier) pour la dématérialiser en remettant la feuille à plat. Je prends les lignes formées par les traits de pliage et viens créer des pleins et des vides. Il en résulte un module reproduit comme bon me semble. Je joue sur les pincements, les dilatations, les décalages, les pleins et les vides pour marquer des transitions spatiales.
Marie Bertram UN COLLÈGE QUI A DE L’EYRE Mios, Gironde [France]
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Légende 1 - Concept origami 2 - Vue dans l'axe du préau 3 - Façade générale du bâtiment
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020
Le projet s’implante sur un site historique en bord de Garonne, en cœur de ville qui a été successivement Capitainerie au XVe siècle, couvent à partir du XVIIe siècle et enfin école primaire du XIXe et jusqu’aux années 2000. Depuis le site est en déshérence malgré une position stratégique dans la ville, à 5 minutes du centre, sur les remparts, donnant sur les plaines inondables de la Garonne, lieu de promenade privilégié des marmandais. La ville est désormais éligible à des aides spécifiques de l’État car plus de la moitié de la population vit avec moins de 937 € par mois et le chômage y était de 16.3 % en 2009 (sources INSEE). Il paraissait donc intéressant de proposer un équipement capable de dynamiser le centre, de créer des vocations, et de donner des opportunités d’insertion ou de réinsertion dans la vie professionnelle. Cette école propose une formation continue pour les artisans et est axée sur le partage des compétences entre artisans et apprentis au travers de projets communs en maquette ou échelle 1. L’équipement complète l’offre de formation d’apprentissage de la ville. Ce pôle a aussi pour objectif de créer un lieu d’information et de rencontre entre artisans et clients.
aymeric Bettinger CŒUR D'APPRENTISSAGE, RÉMINISCENCE D'UN SITE Marmande, Lot-et-Garonne [France]
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Légende 1 - Vue entrée principale 2 - Vue pieds des remparts 3 - Coupe longitudinale
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022
La gare des Bénédictins, élément majeur du patrimoine architectural de la ville de Limoges est une des portes d’entrée de la ville. Véritable symbole pour ses habitants, elle se distingue par son architecture, son histoire et son rapport au sol. L’ascension vers ce monument surélevé est une mise en scène peu travaillée. Des espaces comme la rampe Locarno et la rue souterraine ont été délaissés au fil des années. La rampe, perçue comme une barrière entre le quartier de la gare et celui des Coutures avait pour vocation première d’assurer leur liaison. La rue souterraine, condamnée lors de la construction de la gare en 1924 est conservée en l’état d’origine. Aujourd’hui oubliée, elle ne demande qu’à être mise en lumière. Comment révéler le rapport au sol et le passé oublié de la gare de Limoges Bénédictins ? - Concevoir un parvis en conservant ses fonctions - Révéler les spatialités intérieures de la Rampe Locarno - Désenclaver le quartier des Coutures - Rendre la rue souterraine accessible à tous en lui créant deux entrées - Proposer un centre d’interprétation du patrimoine de la gare de Limoges Bénédictins liée à une galerie d’exposition. Cette intervention peut être génératrice d’une prise de conscience du potentiel des abords de la gare pour renforcer la dynamique du quartier et de la ville.
Yoann Bisserier RÉVÉLER UN PASSÉ OUBLIÉ : LA GARE DES BÉNÉDICTINS Limoges, Haute-Vienne [France]
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Légende 1 - Maquette 2 - Coupe de la rampe Locarno 3 - Entrée de la rue souterraine
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024
D’ici 2050, et sans ouvrage de protection, la façade océanique canaulaise sera reprise par l’océan. Ainsi, la montée des océans et le recul de la dune Aquitaine met en péril l’urbanisation balnéaire et ses activités de front de mer. La nature reprend, dès aujourd’hui, ses droits sur un territoire bâti par l’homme. L’observatoire des dunes s’adresse à la population locale et estivale. Il se compose de témoins bâtis et observables par tous de l’avancée de la mer sur les terres. Il parle d’un phénomène naturel en interaction avec la ville; de la mobilité du sable, de la puissance océanique et de la nécessité de construire ce territoire autrement. Cette architecture témoin vise à sensibiliser les habitants et à accompagner la réflexion sur le devenir de la station. La composition du programme répond, à travers ses différentes localités, à l’importance de prendre en compte les mécanismes du territoire qui nous accueille. Le forum, fortement ancré dans le sol, vise à accompagner la réflexion sur le devenir du front de mer de Lacanau. Il restera, le témoin fixe de la montée de l’océan sur la ville. Il est accompagné de trois interventions « land art », des constructions légères ou mobiles qui viseront, quand à elles, à témoigner de l’impact des instances naturelles sur notre présence bâtie.
Sophie Bonjean IMPACT DE L'ÉVOLUTION DU PAYSAGE OCÉANIQUE SUR LE FRONT DE MER DE LACANAU OCÉAN Lacanau, Gironde [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Vue du toit aujourd’hui 3 - Vue du toit en 2050
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026
Ce projet entend questionner le devenir des franges de ville en contact avec le cours d’eau Rio Mapocho, élément naturel fondateur de la ville tombé en désuétude au fil des siècles, pour ne plus être aujourd’hui qu’un vide urbain délaissé dans la structure de la ville. Naissant de la Cordillère des Andes, il est en effet quasiment sec la majorité de l’année. Son lit constitue de ce fait des zones à fort potentiel actuellement inexploitées. A l’échelle de la ville, la zone d’analyse s’étend sur les 4 kilomètres de cours d’eau qui traversent l’hyper-centre de Santiago. L’intervention se veut donc double. Une première qui, à grande échelle, entend connecter les espaces publics bordant le Mapocho, cheminements piétons ou parcs urbains, par la mise en place de circulations piétonnes et cyclables et de systèmes de descente dans le lit, permettant un parcours ininterrompu. Une seconde à l’échelle du quartier, qui vient renforcer cette connexion urbaine par des interventions architecturales sur trois zones définies par une expérience personnelle des lieux. Les programmes injectés s’appuient sur les usages existants de chaque quartier adjacent, les renforcent, connectent les rives et offrent les accès nécessaires à l’appropriation de ce vide urbain, et à la redécouverte du Rio par la ville.
Thomas BONNARDEL / Emmanuelle MARIES EL RIO MAPOCHO : RENDRE LE FLEUVE À LA VILLE Santiago [Chili]
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Légende 1 - Axonométrie générale 2 - Vue sur les circulations piétonnes 3 - Vue sur le mirador
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028
Ce projet est parti d’une réflexion sur le devenir du quartier Sud de Biarritz, c’est un quartier résidentiel, de faible densité, éloigné du centre ville et situé sur un axe routier nord/sud important. Les activités de la zone sont peu diversifiées, exclusivement dédiées au tourisme balnéaire. Les visiteurs viennent profiter du paysage exceptionnel et de ses perspectives sur les Pyrénées, venant se jeter dans l’océan, et de la côte Espagnole qui semble nous faire face et disparaît au loin dans l’horizon. La très forte attractivité des activités balnéaires et l’afflux massif de visiteurs ont favorisé la création de grandes zones de stationnement dédiées à la plage. Situées au plus près de cette dernière, elles occupent des terrains exceptionnels surplombant la côte. Bien que saturés en période estivale, ces terrains sont déserts la majeure partie du temps. Ce système fermé « Parking/Plage » tourne le dos à la ville et monopolise toute l’attractivité de la zone, empêchant le développement d'activités autres que le tourisme balnéaire. Or il existe de nombreux oublis urbains intégrés au tissu qui sont autant de zones de projet potentiel. Comment ouvrir ce système « parking/plage » à la ville pour profiter de sa dynamique? La première étape de notre projet consiste à réorganiser la zone, en reculant les parkings à l’intérieur des terres pour libérer les terrains côtiers. En contact direct avec les nouveaux stationnements, trois équipements tournés vers la ville et possédant des temporalités différentes de celles du tourisme balnéaire permettront à ce quartier de vivre toute l’année. A partir de ces points d’accroche urbains, viennent se créer trois parcours possédant chacun un rapport à l’océan différent. Nous désenveloppons un de ces parcours sur le thème de la redécouverte du paysage et la mise en valeur artistique et culturelle de la zone avec la création d’un parcours d’exposition ainsi qu’un bâtiment consacré à l’océan.
Pierre-Augustin BOUCTON / Thomas CARTIER REPENSER UN ESPACE CÔTIER, UN PARCOURS VERS L’OCÉAN Biarritz, Pyrénées-Atlantiques [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Vue intérieure : belvédère sur l'océan 3 - Vue intérieure : parcours d'expositions
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030
Située au carrefour des plus grandes capitales européennes, la ville de Lille bénéficie d’une position privilégiée en termes d’économie et de transports. Fort d’un passé industriel glorieux, Lille présente toutes les caractèristiques typiques de cette région du Nord de la France. Le site, situé à la limite des frontières de Lille intra-muros, est à la convergence de différents réseaux qui caractérisent la ville à toutes ses échelles. En effet cette presqu'île se trouve bordée par le canal de La Deûle, à proximité des grands réseaux routiers, proche de la Citadelle de Vauban et de ses fortifications et surtout, en relation directe avec le pôle d’excellence qu’est Euratechnologie. Ce centre d’intensité économique est dédié aux Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) de la métropole Lilloise. Ce parc d’activités regroupe et fédère des acteurs du monde de la recherche, de l’enseignement supérieur et des acteurs économiques dans le domaine des TIC (startups, TPE, PME, grandes entreprises françaises et étrangères) ont trouvé de même sur ce site d’anciens hangars industriels actuellement en désuétude. Comment redonner vie à ces nombreuses friches industrielles laissées à l’abandon ? Ces bâtiments sont le point de départ d’un projet qui fonctionne tout en temporalités successives. Autour d’un programme de centre d’art dans ces hangars réhabilités qui vient compléter Euratechnologie, le projet se compose et se décompose en différents scénarios. Dans chacune de ses phases, rien n’est arrêté, tout peut évoluer, suivant la viabilité du projet d’ensemble, en termes d’économie et de vie sociale. Après la réhabilitation des bâtiments industriels existants, on imagine que services, commerces de proximités et différentes typologies de logements viennent irriguer le reste de la presqu'île suivant les différentes accroches autour du site. Plus qu’une mixité de personnes, on recherche ici une mixité d’usages, de fonctions, d’appropriations... C’est une question complexe qui nécessite de penser le projet à long terme. Une architecture qui se pense donc autant en terme d’espace qu’en terme de temps.
Axel Bouffart / Albane Buzançais À LA RECONQUÊTE DE LA PRESQUE-ÎLE DE LILLE Lille, Nord [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Vue générale du centre d'Arts 3 - Perspective d'ambiance : logements sur la prequ'île
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032
Sur le territoire des quais de Brazza en pleine mutation architecturale, urbaine et sociale, les Grands Moulins de Paris (GMP) s’élèvent comme un repère dans Bordeaux. Avec l’arrivée du nouveau pont Chaban Delmas, ils tiennent une place de choix dans le devenir du nouveau centre-ville. Que faisons-nous de ce patrimoine incontournable du XXe si son activité s’arrête ? Comment le préserver sans le sanctuariser ? Lors d'une réflexion autour des 40 ans de l’ensapBx, une volonté mutuelle s’est exprimée, entre collectivités et Ensapiens, de déménager l’école en centre-ville. Le projet propose donc le déplacement de l’ensapBx aux GMP mais aussi du « 308, maison de l’architecture en Aquitaine » formant ainsi une dynamique de partage au sein de l’univers de l’architecture. Une pépinière d’entreprise pour jeunes diplômés, des commerces de proximité et des logements en colocation lient particuliers, professionnels et Ensapiens autour de cette production de savoirs. L’ensemble répond à un souhait perçu durant nos études de vivre, se cultiver et travailler sur le même lieu. L’accent est mis sur le devenir du bâtiment du moulin (ateliers de création de l’école) et des silos (le « 308 »). Le projet souhaite dévoiler leurs potentialités spatiales respectives : une volumétrie impressionnante et la caractéristique architecturale du silo.
Marie Bourquin DÉVOILER UNE PRODUCTION DE SAVOIRS LES GRANDS MOULINS DE PARIS À BORDEAUX Bordeaux, Gironde [France]
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Légende 1 - Modélisation du bâtiment 2 - Maquette : coupe sur l'atelier de création de l'école 3 - Ambiance intérieure
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034
Nous nous trouvons dans l’aire viticole des Graves, dans la zone spécifique des Pessac-Léognan, qui regroupe 10 communes. La commune de Léognan est celle qui possède le plus grand nombre d’exploitations viticoles et le plus de grands crus, le choix s’est donc porté sur cette commune pour y faire projet. L'autre particularité des zones viticoles réside dans la spécificité du terroir, qui regroupe l’ensemble des sols, sous-sols, et des climats, contribuant à la qualité de la production viticole. Or après la seconde guerre mondiale, l’urbanisation pavillonnaire à Léognan a grignoté les zones décrétées A.O.C. Une autre particularité de Léognan est qu’elle est traversée par un ruisseau l’Eau blanche, véritable colonne vertébrale de la commune. Auparavant (entre 1300 et 1800) des moulins se sont implantés au creux de ses méandres. Le site de projet choisi, se trouve à la conjonction entre le bourg et le ruisseau, afin de pouvoir créer un point de rencontre, un appel à redécouvrir ce ruisseau oublié. Le choix de ce site n’est pas anodin puisque deux moulins se sont successivement implantés à cet endroit. Le projet vient s’inscrire dans le bourg, entre le cimetière et l’église d’une part et la mairie et le stade d’autre part. Il vient donc agir comme une rotule entre ces espaces, tout en permettant de continuer la découverte de l’Eau blanche. Le programme développé est composé d’un centre du terroir, qui doit permettre de sensibiliser à cette question face à l’urbanisation, d’un office de tourisme, qui fait face à l’ancien bâtiment qui lui était dédié, et de logements destinés aux saisonniers et aux étudiants.
Solène BOURRY LA PROTECTION DU TERROIR VITICOLE : UN SUJET « GRAVES » DÉCOUVRIR ET HABITER LÉOGNAN SUR LES TRACES DES MOULINS DE L’EAU BLANCHE Léognan, Gironde [France]
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Légende 1 - Vue générale sur le centre terroir Bourry 2 - Vue intérieure sur l'espace AOC Bourry 3 - Coupe transversale sur le bâtiment des logements
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036
L’objet de ce travail est avant tout la mise en valeur d’un déjà là, une opportunité indéniable dans un contexte contemporain en pleine mutation. Les Grands Moulins de Paris situés sur la rive droite de Bordeaux, aujourd’hui en fonctionnement, vont devenir dans une perspective 2030 un point de friction important. En effet l’usine va être ceinturée par deux grands projets d’envergure pour la rive droite, Bastide Niel, 30 hectares en mutation et Bastide Brazza, 53 hectares. Ce bâtiment par ses volumes, son implantation, son histoire et les possibles qu’il développe apparaît alors comme une opportunité. Non pas pour créer un programme formel contemporain, mais pour faire exister des envies émergentes qui ne trouvent nulle part leur place. Développer alors le travail selon deux axes de réflexions, la temporalité en ville aujourd’hui et l’offre d’espaces alternatifs urbains. Les GMP deviennent alors un volume capable évolutif dans un contexte en pleine mutation.
Coralie Buxerol GRANDS MOULINS DE PARIS, VOLUME CAPABLE SUPPORT D'ALTERNATIVES D'USAGES DANS UN TERRITOIRE EN MUTATION Bordeaux, Gironde [France]
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Légende 1 - Plan rez-de-chaussée du bâtiment principal 2/3 - Espaces alternatifs urbains
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038
La valorisation de la Côte des Basques est un enjeu majeur de l’embellissement de la ville de Biarritz, de sa qualité de vie, de son développement touristique comme de la protection de son environnement. Depuis des décennies, des efforts sont entrepris pour protéger les falaises et en faire l’une des plus belles perspectives de la Côte basque. Aujourd’hui, l’ambition est de réaliser un projet urbain qui permettrait de relier la plage de la Côte des Basques à celle de Marbella, afin d’assurer une continuité piétonne et paysagère tout le long du littoral biarrot, et ainsi raccorder les plages du Sud de Biarritz et la Cité de l’Océan, au reste du centre-ville. Ce projet a pour but d’accueillir et de sensibiliser les citoyens - locaux ou touristes - à ce lieu unique, à marée haute comme à marée basse, sans porter atteinte à son identité. Réconcilier la ville de Biarritz et les surfeurs, à travers trois dispositifs architecturaux : le refuge, le paysage et la digue Le refuge. Proposer un hébergement bon marché pour les surfeurs, en essayant de trouver une alternative entre le camping sauvage sur les parkings le long des plages, et les hébergements éloignés de l’Océan. Le paysage. Protéger cet écosystème si particulier, et initier une appropriation des usagers afin de donner un nouveau visage aux falaises biarrotes. Il ne s’agit pas de figer le paysage mais plutôt de lui redonner vie, en été comme en hiver, à travers un mobilier urbain et paysagé qui va souligner et révéler les caractéristiques topographiques et naturelles de ce lieu et renforcer sa singularité. La digue. Ici, la promenade s’arrête et pourtant, nous avons envie de la poursuivre jusqu’au sommet. A mi-chemin entre une infrastructure, un aménagement urbain et un musée, ce geste franc et puissant permet de passer du dessus au-dessous, de l’ombre à la lumière, du minéral au végétal.
Thomas Caillaud DE LA CÔTE DES BASQUES À MARBELLA, UN AMÉNAGEMENT ENTRE TERRE ET OCÉAN Biarritz, Pyrénées-Atlantiques [France]
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Légende 1 - Vue générale sur la côte 2 - La digue, promenade 3 - Ambiance sur la promenade du bord de mer
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040
Le territoire de Rio de Janeiro au Brésil se caractérise, au delà de sa richesse naturelle et urbaine, par une multitude de bâtiments abandonnés. À la veille du mondial de foot de 2014 et des JO de 2016, il existe toujours 30% de la population cariocas vivant en favela. C’est le moment d’imaginer de tirer parti de ces bâtiments délaissés qui constituent d’immenses surfaces à habiter déjà construites et en attente. L’Hotel Nacional d’Oscar Niemeyer et son jardin de Roberto Burle Marx m’ont semblé particulièrement à propos pour illustrer ce potentiel. L'hôtel possède de très forts potentiels tant par sa situation géographique, le paysage environnant, mais surtout par la grande générosité spatiale qu’avait mise en œuvre Oscar Niemeyer. Il m’a semblé intéressant pour une vision sur le long terme d’établir des logements permanents dont le Brésil à besoin. Le logement est un ingrédient nécessaire à la ville mais non suffisant, il est nécessaire de l’accompagner d’une programmation à plusieurs échelles. J’ai donc imaginé des équipements publics tournés vers la ville et le quartier dont les recettes pourraient permettre le financement des logements. Ces programmes interfèrent et se s’enrichissent mutuellement et permettent la réactivation de la tour. Celle-ci prend naissance grâce à une volonté commune. Les habitants sont maîtres de leur chez soi et deviennent fiers de leur nouvelle adresse.
Sophie Camlong HÔTEL NACIONAL RIO UN SQUELETTE ABANDONNÉ COMME POINT D’ANCRAGE Rio de Janeiro [Brésil]
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Légende 1 - Coupe transversale sur le bâtiment 2 - Axonométrie générale 3 - Zoom sur les aménagements des étages
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042
Après m'être intéressé à la reconversion des églises, je me suis intéressé aux cas plus problématiques des édifices religieux sans grande visibilité. L’abbaye de Fontaine-Guérard entrait dans cette catégorie de bâtiment. Cédée par l’Armée du Salut à un particulier, elle est désormais un bien dont l’avenir dépend essentiellement du proriétaire. Le projet tente d’apporter une solution de reconversion pour que l’édifice, en se rentabilisant, se pérénise. La situation de lieu en retrait induit un programme de résidence pour musiciens, ces derniers recherchant justement des lieux de travail qui leur permettent de se recentrer sur leurs projets. La vie entre collectivité et travail, coupés du monde, a naturellement permis d'établir un parallèle entre la vie des moniales, leur organisation et celle du bâtiment autour du cloître, et les fonctions nouvelles qui se sont gréfées sur les traces du passé. Le projet qui en résulte s’articule entre les volontés de recréer l’enceinte de l’Abbaye et d’en laisser l’accès au public. Préserver ce lieu de patrimoine n’a de sens que si celui-ci reste accessible.
Emmanuel CHARREYRON LA MUSIQUE CREUSE LE CIEL Radepont, Eure [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Vue de nuit, façade principale 3 - Vue intérieure sur la nef
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044
L’architecture contemporaine s’est largement installée dans le vignoble bordelais. La dualité des châteaux Cheval Blanc et La Dominique, mise en scène par leur proximité, parle des différents axes de réponse face à ce programme, mais aussi des limites formelles et informelles quant à l’étique viticole locale. Il semblerait que les limites soient intuitivement suggérées par l’Être du vin et ce qui le construit, c’est-à-dire la culture qui l’entoure et l’environnement dans lequel il prend vie. La conservation de la singularité culturelle bordelaise et de l’authenticité de ses vins est affaire, en partie, d’architecture. Le projet d’architecture d’un chai trouve alors une légitimité au cours de sa réalisation, lorsqu’il permet de révéler cette particularité locale à la fois mystique et prestigieuse qu’est le terroir et ainsi, d’alimenter par la poésie architecturale des espaces, un imaginaire associé au vin. La conception architecturale d’un lieu de production devient alors un formidable complexe visant à révéler l’être d’un vin. Une conception dans laquelle le dedans et le dehors s’entremêlent, au même titre que le dessus et le dessous. Le chai est alors conçu comme un prolongement de la vigne. C’est l’espace accessible, révélateur d’une singularité, d’un terroir, d’une culture. Le projet veut, dans un premier temps, reconsidérer un ensemble fonctionnel, adapté à son vignoble. Par la suite, l’idée principale est d’aller au cœur du terroir en mettant en place un principe simple : l’homme vit sur terre, le vin vit sous terre. On traite alors de la cohabitation de deux thématiques bien distinctes qui interagissent constamment avec le paysage : le parcours du visiteur et son dialogue avec l’Être du vin, et le parcours technique et gravitaire du raisin qui se transforme en vin.
Antoine Chatenoud VOYAGE AU CŒUR DE L’AUTHENTICITÉ D’UN TERROIR VITICOLE Saint-Emilion, Gironde [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Vue intérieure du cuvier 3 - Vue générale, paysage viticole
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046
L’enjeu de ce projet est de répondre à une unique question : comment un nouvel état d’être humain en expansion redéfinit l’architecture ? C’est par ce questionnement autour d’Alzheimer et le rapport différent qu’ont ces individus à l’espace que ce projet prend forme. C'est une réflexion sur une autre manière de vivre, grâce au rapport entre mémoire et architecture. La maladie d’Alzheimer est vue aujourd’hui comme une perte d’identité mais révèle surtout notre relation sensible à l’espace. La déambulation due au trouble de la désorientation provoquée par la maladie est aussi une forme d’hyper confiance à notre corps et à nos ressentis sensoriels, que nous mettons de côté du fait de nos acquis. Puisque nous savons traduire les codes normaux de l’architecture, nous la pratiquons sans la remarquer réellement. Ici, c’est un monde Alzheimer où l’histoire de vie de chacun est recentrée et portée par l’espace.
Bérengère CHUROUX GÉNÉRATEUR DE FAUSSE MÉMOIRE COLLECTIVE AU JARDIN DES REMPARTS UNITÉ DE VIE POUR PERSONNES ATTEINTES DE LA MALADIE D'ALZHEIMER Bordeaux, Gironde [France]
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Légende 1 - Vue sur l’entrée 2 - Vue d'une alcove 3 - Plan R+1
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048
L’ancien couvent des Cordeliers est situé dans la commune de Saint-Emilion, au nord-est de la Gironde, à la lisière de la Dordogne. Saint-Emilion, ville musée, patrimoine mondial de l’UNESCO est internationalement reconnue pour la très grande qualité de son vignoble. Implanté en les murs de la citadelle en 1383, entre le XIVe et le XXe siècle, le couvent des Cordeliers est un lieu historiquement stratifié. Fermé à la suite de la Révolution française, qui interdit les ordres religieux dans le pays, le couvent est laissé à l’abandon, la nature reprend ses droits et envahit rapidement le bâtiment qui se dégrade et s’effondre en partie. Au milieu du XIXe siècle, l’ancien couvent est racheté par la famille Meynot qui décide de reconvertir le site en exploitation viticole et d’utiliser les anciennes caves pour y élaborer un vin pétillant. Les actuels propriétaires continuent à produire sur place le crémant de Bordeaux et ouvrent leur site quotidiennement aux visiteurs. L’objectif de ce projet est avant tout de révéler les strates historiques identitaires du site, par une nouvelle strate contemporaine. Il s’agit de conserver les 2 usages existants, de les rationaliser, les réorganiser et les amplifier, de manière à ce qu’ils cohabitent et ne se gênent pas. Préserver la découverte des lieux, le parcours architectural, l’élaboration et la vente du vin pétillant. Apporter une valeur ajoutée qui révèlera le caractère unique et atypique du site en acceptant sa dégradation et son érosion. Ce projet s’inscrit dans le prolongement, la complémentarité, et se veut le moins invasif possible.
Clémentine Collado LE COUVENT DES CORDELIERS, UNE RUINE À CIEL OUVERT Saint-Emilion, Gironde [France]
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Légende 1 - Vue sur la passerelle dans la nef 2 - Vue des bureaux 3 - Coupe longitudinale
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050
Ce projet se situe au Sud de la commune de Sireuil, village charentais d’environ 1200 habitants situé à 15km d’Angoulême ; à cheval sur la rive droite et une presqu’île, ce site se compose en grande partie de bâtiments désaffectés datant de l’essor industriel de la commune (du 19e au 20e siècle), de quelques entreprises en activité, d’une salle polyvalente municipale et de plusieurs habitations. Malgré différents projets de reconversion lancés par la commune non aboutis, ce site remarquable et unique, caché dans son écrin de nature, se trouve aujourd’hui en perte de dynamique, de sens, de cohérence et se fait peu à peu oublier des habitants. Une problématique forte du projet se pose donc comme la suivante : comment redonner à ce lieu en déshérence une identité actuelle permettant de le faire découvrir et redécouvrir à la population locale et aux touristes ? Le site reprend vie grâce à un travail à deux échelles : l’échelle communale, mettant en lumière son rôle de nouvelle centralité, et l’échelle même du lieu, exploitant son potentiel « dormant ». Les différents programmes, organisés sous formes de pôles, comme les aménagements publics, mettent en scène un nouveau lieu, révélant les vestiges du passé. Le site des Tanneries de Sireuil vivant au rythme des saisons et de la présence de ses usagers - locaux et touristes - se [re]découvre au travers d’une promenade, d’un parcours ponctué de « signes ».
Amélie COLOMBIER TANNERIES DE SIREUIL : [RE]DÉCOUVRIR UN SITE INDUSTRIEL OUBLIÉ Sireuil, Charente [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Vue sur la cour commune 3 - Vue sur le jardin et les serres
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052
Le Mont Fuji est le sommet le plus fréquenté au monde. Chaque année, plus de 320 000 personnes en font l’ascension. Les quatre parcours existants sont surchargés, le rythme de la marche est imposé par la foule, les temps de pause dans les refuges sont payants et minutés. Il faut faire la queue pour atteindre le point culminant du Japon. Ces usages correspondent-ils à l’image emblématique et poétique du volcan nippon ? Pas pour moi. En proposant une cinquième voie, je propose surtout une autre ascension, liée au temps et à l’image de cette montagne sacrée devenue un objet. Ce cinquième parcours est un escalier, long de plus de dix-huit kilomètres, partant de 706 mètres d’altitude pour arriver au sommet, à 3 776 mètres. L’escalier sert à s’élever jusqu’au sommet et à donner un rythme à cette ascension. La marche est régulière et répétitive, longue et éprouvante. Une sorte de procession pour s’élever jusqu’au cratère de ce volcan sacré. Le long de cette voie, on trouve huit refuges. Des espaces de pause, pour se retrouver, se reposer, s’abriter, se réchauffer, s’asseoir, s’allonger, manger, dormir, se baigner, écouter, regarder...
Louise Cortella FUJILAND Honshū, Japon
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Légende 1 - Plan masse 2 - La nappe 3 - La faille
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054
Aujourd’hui plus d’1 million de visiteurs par an viennent arpenter les rues pavées de Saint-Emilion. Tout en alliant une réputation internationale à un patrimoine architectural et paysager exceptionnel, ce village médiéval propose un tourisme florissant axé sur le vin et sa découverte. Le programme se concentre sur l’identité première de Saint-Emilion et sur son héritage : ses vignobles. Dans un souci de diversité, dans un secteur déjà largement représenté, nous avons choisi de nous positionner sur le marché des dérivés de cette matière première, à travers un complexe de 7000 m² comprenant un centre de recherche sur la vigne et le vin et un centre de vinothérapie. À cela vient s’ajouter un cabaret répondant à une demande d’équipement nocturne, attractif pour le bourg. Reposant sur le bord de la ville, ce projet sert d’interface entre la ville et le paysage, l’intervention est conçue comme un élément de transition, d’union et de recomposition du contexte. Il comprend à la fois la rénovation des anciennes bâtisses du couvent des Ursulines du XVIIIe siècle, et la construction de nouveaux bâtiments, ouverts sur le grand territoire et ses vignobles. Véritable « ascenseur architectural » ce projet sert aussi à reconnecter le village avec ses douves et ses carrières, deux fortes entités de Saint-Emilion, aujourd’hui inutilisées. Ainsi nous nous sommes intéressées aux différents types de patrimoines, bâtis et territoriaux, et à la conception architecturale en rapport avec ceux-ci, comme le parasite, la greffe, le tissage, ou l’adossement. Le temps, la trace, l’empreinte, sont autant de concepts qui ont nourri notre projet. Véritable palimpseste, les volumes radicaux côtoient les bâtis anciens, une alternance de frôlements et d’interventions plus franches viennent offrir à Saint-Emilion une ouverture sur ses douves, une ouverture vers son territoire, une ouverture vers le XXIe siècle...
Julie curutchet / aurélie Nawrot IN VINO VITA : NOUVEAU CRU D’UN PATRIMOINE Saint-Emilion, Gironde [France]
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Légende 1 - Coupe longitudinale 2 - Vue intérieure : centre de vinothérapie 3 - Vue générale sur les logements
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056
Afin d’accentuer l’importance de l’eau à la ville, le projet propose de tirer les marais vers la ville, de recréer le lien entre le marais et l’estuaire. Au départ, quatre nouveaux ruisseaux traversent la parcelle, un seul continue son chemin en traversant le Boulevard Lammy par la zone pavillonnaire pour ainsi gagner la tâche verte. Puis, ce ruisseau longe l’avenue de l’Europe, toujours à l’intérieur de la tâche verte, avant d’arriver à la mer. Ces traversées créées par l’eau permettent des coupures ponctuelles dans un premier bâtiment que j’appellerais Front de marais en faisant l’approche avec le Front de mer. Un long bâtiment de 8m de profondeur environ épouse la limite de la voirie pour créer la première ligne de la lisière. Ce bâtiment est tenu de part et d’autre par deux bâtiments de formes irrégulières créant ainsi un enclos qui permet une diversité du projet en fond de parcelle. Le choix de l’implantation s’est fait pour permettre le lien entre la ville et les marais, la lisière ne se créerait pas si le « mur » bâti se trouvait au nord. La limite serait tout simplement déplacée. De la même manière que le Front de Mer présente un front découpé vers la ville pour permettre à celle-ci d’atteindre la plage, l’implantation en peigne laisse s’infiltrer le marais sous le bâtiment qui regarde la ville. Avec le Front de marais en première ligne, les percements et ses ruisseaux forment un parcours naturel qui mène vers un cœur d’ilot au nord, plus bucolique. Selon le modèle de reconstruction de la ville de Royan par ilots, la portion nord de la parcelle prend inspiration de ce parti architectural. Le projet compte trois espaces distincts en fond de parcelle. Un premier à l’Ouest guidé par l’eau, un deuxième central faisant le lien avec l’entrée principale du Parc des Jardins du Monde et un troisième marqué par le grand pin parasol existant sur la parcelle. En étant axées, les percés créées par la traversée de l’eau sous les bâtiments accentuent ces ilots intérieurs. Ces espaces sont traités avec un avant et un derrière. Les arrières donnant sur la place centrale où, à la nuit, tant que le parc est fermé, il y a moins de circulation. Les trois îlots comportent des espaces de lecture. Il s’agit d’une structure en béton recouverte par une mosaïque en couleurs primaires, amenant ainsi une touche de couleur.
Julia Dall olmo DE LA VILLE AUX MARAIS, UNE LISIÈRE Royan, Charente-Martime [France]
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Légende 1 - Vue générale 2 - Plan masse 3 - Vue sur espace de lecture
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058
La musique et l’architecture partagent un même rapport à l’espace, à son occupation, à sa partition. Marciac, dans le Gers, incarne cette corrélation à travers sa double identité, la culture et le patrimoine, une activité musicale et un urbanisme de bastide. Ces deux dimensions sont interdépendantes, l’urbanisme se mettant à la disposition du jazz, et celui-ci offrant des capacités de développement à la ville. Marciac vit au rythme de son activité musicale, en accueillant des stagiaires jazz tout au long de l’année, et plus encore au cours de ses trois semaines annuelles de festival, où plus de 250 000 spectateurs, musiciens, techniciens et autres amateurs de jazz se rencontrent au coeur de la bastide. Marciac se révèle, de plus, être un lieu de passage important pour les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle. Ces permanentes variations de population induisent un besoin spécifique d’hébergement et d’accueil, constituant un enjeu pour la ville et pour le projet. La musique fait partie intégrante de la ville, et le projet se nourrit des références historiques et architecturales de la bastide, et des principes élémentaires du jazz, la syncope, le swing et l’alternance du thème et de l’improvisation. Ces trois fondements induisent un concept de tripartition, applicable à l’architecture. Ce projet vise à proposer une stratégie en continuité de cette double identité, entre le temps de la musique et celui de l’année, entre les besoins musicaux et locaux. Il cherche également à créer une métaphore du jazz pour obtenir une implantation singulière à Marciac, régie par les sources de l’architecture et de l’urbanisme de la bastide. Ainsi, à Marciac, dans le projet, la tripartition agit à plusieurs niveaux. Trois sites d’étude répondent à une échelle urbaine tripartite, à l’intérieur, à l’extérieur et sur la limite sur tracé médiéval.
MARINE DAUBAGNA MENTION RECHERCHE
MARCIAC, ENTRE PATRIMOINE ET JAZZ Marciac, Gers [France]
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Légende 1 - Musico humide extérieur 2 - Maquette Halle 2 3 - Coupe générale
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060
Que se passe-t-il lorsque notre évolution individuelle ne suit pas la cadence imposée par notre société, dans laquelle l’excellence et la performance doivent dominer ? Ceux, que l’on dit « différents » puisque le terme « handicapés mentaux » sonne comme une injure, semblent appartenir à d’autres mondes. Mais ils sont là. Derrière ces êtres « mi-hommes, mi-enfants, » se développe une communication étrange, dans laquelle les mots leur manquent, souvent. Insconcients de leurs corps. Leurs nudités semblent offertes en échange de l’intimité de leurs pensées. Effectuer certains gestes avec répétition, tel un rituel, appaise ces angoisses, qu’ils ne savent révéler. Ces personnes étranges n’ont pas conscience de leurs propres limites, et pourtant celles des autres les interpellent. Se définissent alors un « moi » et des « autres », qui ne sont pas toujours les mêmes, des imaginaires différents cohabitant dans des lieux qu’ils n’ont pas choisis. C’est avec l’insousciance d’un enfant, qu’ils construisent leur propre univers. Ne devrions-nous pas nous inspirer de ces «savoir-être» afin de ré-interroger notre «savoir-faire»?
Oceane de matos CONSTRUIRE LE MONDE DES ÉTRANGES LIEUX À VIVRE POUR PERSONNES HANDICAPÉES MENTALES À BORDEAUX Bordeaux, Gironde [France]
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Légende 1 - Vue du cloitre 2 - Vue intérieure : les bains 3 - Coupe longitudinale
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062
Depuis l’histoire de la création de la ville, celle-ci s’est développée autour de sa notion de protection et de défense. De la première polis grecque, au modèle de la ville ceinturée par une enceinte défensive, à la citadelle en passant par la ville protégée par des postes de défense avancés, elle a su faire appel à des techniques de défense variées et adaptées aux méthodes offensives de chaque époque. L’architecture militaire est bien spécifique et évolue d’une manière différente de l’architecture dite « classique » … On ne répond pas à un style, à une époque, à un courant de pensée mais aux évolutions technologiques de l’armement, on conçoit en fonction des avancées de l’assaillant. Se protéger c’est assurer sa sécurité mais aussi la sécurité des constructions. L’architecture comme défense de l’architecture. L’histoire urbaine de Bayonne est indissociable de l’histoire des constructions militaires qui ont défendu la ville. Il est donc nécessaire de remonter le temps pour étudier les phases successives de fortifications qui, à toutes les époques, ont été à la fois moyen d’existence de la ville et cause de ses difficultés à s’étendre. La conduite de notre projet s’inscrit dans une philosophie où patrimoine et transformations ne sont pas antonymes, que l’on pourrait nommer « conservation en mouvement ». La notion de patrimoine reste pour beaucoup synonyme de protection, conservation, restauration, quand création renvoie à innovation, invention, découverte. Comment résoudre alors cette opposition ? Doit-on la maintenir ?
Leo DEhaye / alexandre pitie BAYONNE, VILLE FORTIÉE INTERVENIR EN SECTEUR SAUVEGARDÉ Bayonne, Pyrénées-Atlantiques [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Vue intérieure du centre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine (CIAP) 3 - Coupe longitudinale du CIAP
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064
Le lac de Baurech se situe à vingt kilomètres au Sud de Bordeaux. Il constitue un élément fort du grand paysage, aux dimensions hors normes, rivalisant avec la Garonne. Une digue sépare ces deux eaux aux caractères bien distincts. Le lac est calme, silencieux et la Garonne, par son mouvement lié aux marées est bruyante et rapide. De par ses caractéristiques exceptionnelles, des sportifs viennent du monde entier pour s’entraîner et concourir sur ce lac, dans le domaine du ski nautique. L’enjeu de ce site est de comprendre sa morphologie et le fonctionnement de ces deux eaux qui le définissent pour anticiper sur un débordement de la Garonne, lié aux intempéries et aux marées. Les bâtiments sont mis en œuvre de manière à exister avec ces aléas. « L’eau passe » pour inonder le talus en contrebas. Deux systèmes constructifs sont utilisés, flottant et sur pilotis. Ce projet propose un bâtiment flottant sur le lac dédié à la pratique du ski nautique, avec salle de sport, vestiaires et zone de détente. Les autres volumes sont construits sur pilotis. Le bâtiment traversant la digue abrite un espace à vivre dédié aux visiteurs et aux sportifs. Des logements de passage sont proposés. Généralement T1 ou T2, ils sont adaptables et transformables en fonction du nombre de personnes qui y résident ; quelques jours ou une nuit.
Emeline DELEUZE HABITER ENTRE DEUX EAUX Baurech, Gironde [France]
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Légende 1 - Vue intéreure d'un logement 2 - Vue générale 3 - Coupe transversale sur les terrasses
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066
« Quand la nature décide d’entremêler ce qu’elle a de meilleur, ça donne un lac qui monte et qui descend jamais pareil sous les couleurs du ciel, le bourdonnement rassurant de l’immense océan, des sous-bois de fougères au sol souple de genêts, de mimosas et d’aiguilles de pins. On ne peut guère demander plus, demander mieux, tout est là ». Francis Cabrel Au départ Hossegor est un quartier désert du village de Soorts, dans les Landes. Lorsque, découvrant ce lieu, des écrivains décident de s’y installer et de le faire connaître, aidés par l’engouement pour le balnéaire, la station se développe et l’espace autour du lac marin est grignoté par les constructions. Un règlement vient gérer cette « ville-parc » et c’est ainsi que naît Hossegor. Aujourd’hui la partie balnéaire est saturée de villas secondaires occupées deux mois par an, et reste difficilement accessible aux sédentaires. C’est pourquoi il est important de venir retravailler sur cette zone et de ne pas la laisser se figer. Les artistes n’ont plus aujourd’hui de structure d’accueil pour travailler et ne sont que de passage sur le site. Le programme est donc lié à leurs besoins, avec un hébergement et des espaces d’expositions et de rencontre avec la population locale. Un hébergement scolaire est apporté en complément puisque le lieu est très plébiscité pour ses diverses activités sportives. Une relation pourra s’établir entre les enfants et les artistes afin de leur faire découvrir ce site à travers l’art. Prenons de la hauteur afin de redécouvrir ses horizons…
Marylis Denizot HOSSEGOR ET SES PAYSAGES POUR TOILE DE FOND Hossegor, Landes [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Vue du belvédère 3 - Vue d’une chambre dans la cabane
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068
L’évènement périodique du marché a son lieu privilégié dans la ville. Sous le grand volume des marchés couverts, l’animation, les couleurs, le pittoresque, l’abondance d’acheteurs comme de marchandises offrent un spectacle apprécié et toujours renouvelé. Situé à la Vallée de Jacmel, dans le Sud d’Haïti, ce marché de la Vallée de Jacmel fonctionne toujours malgré une détérioration continue de ses locaux. Ce marché en béton accueille toujours les marchandes du vendredi, qui étendent leurs marchandises aux couleurs multiples sous ses voûtes protectrices. Les passants qui viennent s’assoir et se rafraichir, ainsi que les taxis motos qui attendent de potentiels clients en partance pour Jacmel. Le marché de la Vallée de Jacmel, situé à 800 mètres d’altitude, est un lieu propice à accompagner dans son évolution, pour le transformer. Ici, la tâche de l’architecte débute par une activité d’observation. Il doit interpréter précisément les interactions entre les êtres vivants, comprendre et préserver la richesse du réel et en tirer le meilleur usage. Son objectif est toujours de «maintenir et accroître la diversité, source d’étonnement, garantie du futur» et pour cela il faut également tenir et accroître la qualité des supports existants et donc intervenir avec la plus grande économie de moyens. Percevoir et interpréter notre environnement, c’est adopter un regard producteur qui articule le faire et le voir, le pratique et le théorique. Dans ce contexte extrêmement précaire, tout projet d’amélioration appliqué depuis l’extérieur doit être mené avec prudence et évalué précisément, tant il est facile de rompre les fragiles équilibres en place. Ici, pour l’architecte, il s’agit donc d’abord de réemployer ce qui existe déjà et de soutenir la nouvelle vie du marché de la Vallée de Jacmel.
Hugo Devillers MENTION RECHERCHE
LA CANOPÉE RÉGÉNÉRATION DU MARCHÉ DE LA VALLÉE DE JACMEL Vallée de Jacmel [Haïti]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Promenade dans le marché 3 - Coupe longitudinale
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070
Notre secteur d'étude est la portion de ville entre le Conservatoire et la Rock School Barbey, lieu à la confluence de trois quartiers aux personnalités fortes : les Capucins, dont le marché est très actif ; Saint Michel, cosmopolite et animé; et la Marne. Notre axe relie ces trois quartiers mais souffre d'un manque d'identité. Nous avons souhaité travailler la porosité entre ville, danse et musique. Le projet peut se lire à travers 5 thématiques : rythme et enchaînement ; rapport au sol ; mettre en scène ; cohabiter et temporalités. La mise en scène est omniprésente : la scène de la Rock School peut s'ouvrir sur le parvis et accueillir des concerts à ciel ouvert, les salles de danse s'ouvrent sur la placette creusée et un balcon urbain permet d'offrir aux passants un point de vue privilégié, la place André Meunier et son tout nouveau aménagement intègrent un amphithéâtre extérieur pouvant également accueillir des représentations, les ateliers d'artistes constituent une vitrine sur le cours de la Marne, et les salles de percussions sont mises en lumière à travers l'insertion de son dans la galerie d'exposition. Enfin, les deux temps de la danse et de la musique sont pensés et réintégrés. Le temps du quotidien, complètement lié avec la danse ou la musique, et le temps fort du spectacle, événement marquant qui rayonne au sein de la ville. Le paysage visuel traduit ces deux temporalités : tous les jours, on voit depuis la rue les élèves danser, répéter, jouer d'un instrument. Le paysage sonore qui en résulte est particulier : une musique s'échappe le temps qu'une porte se referme. Et de temps à autre, un spectacle investit la ville : on voit la foule se rassembler et la musique, forte, résonne dans tout le quartier. Le paysage sonore qui en découle témoigne de l'identité du site.
Pauline dintrans / Estelle Oberling MISE EN SCÈNE DE LA DANSE ET DE LA MUSIQUE AU SEIN DE LA VILLE DE BORDEAUX Bordeaux, Gironde [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Rock School Barbey et logements étudiants 3 - Balcon urbain sur le pôle de danse
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072
Dans le but de redynamiser la ville et de retrouver les valeurs sociales et économiques en rapport à la culture réunionnaise, ce centre culturel s’insère au coeur même de l’action. Il vient pointer du doigt les pratiques culturelles perdues aujourd’hui : le rapport à la mer, l’appropriation de l’espace public, la rencontre et les échanges qui ont fait l’identité de l’Ile de La Réunion. C'est autant un lieu de rendez-vous, qu’un exemple architectural moderne cohérent. Il vient unir les attentes économiques d’une ville actuelle et la culture perdue avec l’urbain. Par son imposante présence, il vient, tel un phare, rappeler l’importance de la ville de Saint-Denis dans l’histoire de cette ville, et lui donne un rayonnement étendu. Il lui redonne l’image d’une ville exemplaire et dynamique, qui porte les fonctions de ville économique, administrative et culturelle. La rue vient faire l’accroche et la liaison avec la ville, ainsi qu’un élément de lisibilité du bâtiment. Pendant que le lieu de vie s’insère à la transversale et vient animer et rythmer l’environnement avec ses terrasses qui offrent des ambiances différentes entre nature et point de vue sur la mer. L’auditorium, quant à lui, vient offrir une vue inégalable sur la mer. Ce bâtiment, par ses différentes fonctions et la diversité d’espaces publics, est actif de jour comme de nuit.
Pauline DIOMAT ENTRE DEUX : RENOUER AVEC LA CULTURE Saint-Denis, La Réunion [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Vue générale sur la promenade 3 - Vue intérieure : auditorium
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074
Avec l’introduction de la nouvelle ligne de tramway rue Fondaudège, le réseau de transports en commun va être considérablement allégé, avant le réaménagement de la place, prévu pour 2017. La place Gambetta représente aujourd’hui une véritable opportunité pour la ville de Bordeaux. Face à ces constats, il me semble judicieux de proposer un dispositif qui permettrait d’impulser une nouvelle dynamique et une nouvelle âme à ce lieu, afin d’offrir une nouvelle expérience urbaine. Ce lieu pourrait alors redevenir une véritable respiration dans la ville, magnifié par l’ensemble patrimonial que représente l’architecture style Louis XV qui borde la place. Ce lieu sinistré pourrait être un lieu majeur de la ville de Bordeaux. Le projet pourrait prendre la forme d’un réaménagement de la place et du système de voirie qui la borde. Complété par la requalification du bâtiment qui accueillait auparavant le Virgin Megastore. La proposition urbaine projetée permettrait d’articuler les liaisons entre les différents programmes et infrastructures qui ceinturent la place, et de redonner aux piétons un espace agréable à pratiquer. L’idée est de trouver un juste équilibre entre les nouveaux usages urbains que l’on peut attendre d’une ville millionnaire comme « Bordeaux ville métropole » et d'être en harmonie avec le contexte historique.
antoine dolbeau PLACE GAMBETTA : LA BELLE OUBLIÉE Bordeaux, Gironde [France]
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Légende 1 - Plan R+1 du bâtiment réaménagé 2 - La place redonnée aux piétons 3 - Vue intérieure : salle d'exposition
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076
De « l’urbain au rural » ou bien du « rural à l’urbain » ? Voici les questions qui ouvrent le débat sur un rapport de forces entre deux mondes qui semblent aujourd’hui se faire front. Chacun semble vouloir trouver une place, un nouveau rôle dans notre société. Un espace de l’entre-deux est né. L’entre-deux-mers en est l’exemple parfait. Ce qu’on appelle le « jardin bordelais » cherche sa place entre ville et campagne. SaintQuentin-de-Baron aussi. Sa population doublera d’ici 2030. Ses champs et ses vignobles, eux, feront le contraire. Pourtant il existe dans cette commune un potentiel incroyable. Enrayer l’étalement du pavillonnaire et révéler une vallée ignorée, tel est mon projet. Cette vallée qui fend le village en deux peut pourtant devenir sa colonne vertébrale. Retissant des liens entre chacune de ses franges, elle devient son centre. Le village en devient son écrin. Selon les concepts développés par Alberto Magnaghi, la campagne sert la ville. Appliquons cette idée à Saint-Quentin-de-Baron. Ici l’agriculture reprend possession de ses terres centrales. La vallée nourri le village, les habitants profitent de leur vallée. Les nouveaux habitants font alors le lien entre la vallée et les lotissements déjà construits de part et d’autre de celle-ci. Le paysage est majestueux. Les nouveaux logements le font pénétrer en leurs seins. L’agriculture entre dans le village. Chaque espace a son histoire, ses défauts et ses qualités. Le périurbain mérite l’attention de l’architecte.
sylvain donadieu QUAND UN VILLAGE DOUBLE ET SE DÉDOUBLE ENTRE VILLE ET CAMPAGNE Saint-Quentin-de-Baron, Gironde [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Coupe longitudinale 3 - Continuum de placettes
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078
Construite en 1962, la fonderie Ostermann fait banqueroute en 1992 suite aux crises successives de l’industrie. Ce projet a pour ambition de réanimer cette fonderie en plusieurs étapes, cherchant à mettre en valeur le patrimoine passé et à en créer un futur pour ne pas faire de patrimonialisation sans appropriation. Pour ce faire, la réflexion sur un processus d’open source semble adaptée à ce quartier qui se bat activement contre la gentrification grandissante. La première étape consiste à inclure la dépollution du site dans notre façon de concevoir la ville, en transformant le site en parc de plantes hyperaccumulatrices, dépolluant le plomb de l’ancienne fonderie qui s’est accumulé dans les sols. Pour sensibiliser les citoyens et les professionnels à ces procédés, expositions et laboratoires sont installés durant les deux ans que dure cette étape. Un observatoire est hissé, référence aux anciens beffrois des travailleurs, appelant les habitants du quartier à s’intéresser et à se rendre à nouveau sur le site. Dans un deuxième temps le projet de réhabilitation s’engage à offrir la structure existante aux habitants du quartier sous couvert qu’ils l’investissent et la fasse vivre. Un pôle d’échange de quartier est créé autour de logements pour retraités « actifs » et d’une garderie. L’idée est d’appeler les habitants à participer et à échanger à travers des projets mis en place par les retraités habitants sur le site. Les équipements et moyens construits et mis en place dans la grande halle, regroupés sous deux grandes verrières, ont pour but de les aider dans cette démarche. Ce projet conserve la structure en béton et en métal des bâtiments industriels passés. Les tags qui ont imprégné les murs du hangar sont conservés et mis en valeur. L’implantation du nouveau corps bâti créé de nouvelles perspectives pour redécouvrir la structure existante et se positionne en décalage par rapport à celle-ci, afin de s’y appuyer et non pas de s’y contraindre, dans le but de mieux la révéler.
Julie DRAPPIER RENAÎTRE DE SES CENDRES : MUTATIONS ENGAGÉES AUX PORTES DE LA RUHR, LA BATAILLE POUR EHRENFELD Ehrenfeld, Cologne [Allemagne]
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Légende 1 - Vue d’ensemble 2 - Vue intérieure 3 - Vue intérieure d’un logement
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080
Les gestes fondateurs du quotidien s’inscrivent dans le corps. Il y a les blessures de cuisine et les escaliers qui se retournent contre soi. La porte claque, aussi violente que la paume sur la joue. Les coins fendent les arcades de leurs saillants coups de pointes. Et la serrure a un bruit de menotte. Les murs ont des oreilles sourdes aux cris de douleur. Ils deviennent les barreaux d’une sphère domestique vicieuse. Le foyer est agité, son liquide amniotique tourbillonne et précipite dans le drame. Le foyer est pourtant censé être au service de l’épanouissement de chacun. Cependant il inflige et infecte des souffrances par l’enfermement et l’isolement. Toutes ses plaies sont cachées ou soigneusement évitées du regard en dehors du foyer. Cette violence s’exprime à cause d’une histoire personnelle et d’une appropriation privative d’un espace domestique hermétique. Racontons donc une histoire de société. Dessinons de la porosité domestique dans une urbanité. Tirons un trait d’union sur ces histoires isolées et écrivons un manifeste où la définition d’entourage domestique s’étend aux voisins. Ce projet tente d’accueillir ces écorchés du quotidien, traumatisés par le manque d’hospitalité et de soutien au sein de leur propre lieu de vie. Il défie les limites isolantes. Il cherche à utiliser l’espace public et l’espace commun comme moyen de dissuasion de la violence par la proximité des autres. Mais également comme lieux d’échange autour de ces histoires personnelles. Le but est de créer un voisinage d’individus qui se soutiennent, dans une couture urbaine qui les relie avec une société qui les évite. Ce projet propose de reconstruire un tissu urbain dans un quartier où l’espace public est singulier et important, en s’étalant sur différentes parcelles. Sa complexité reconstitue une multitude de parcours par choix ou hasard, pour le résident comme le passant, empêchant l’enfermement. Il offre une possibilité de se tourner vers l’autre en bannissant l’isolement, tout en gardant un repli intime. Il propose différentes façons d’habiter, toutes en lien avec des étapes de la reconnexion avec soi, ses proches, ses voisins et la société. L’urbanité créée met en lien les résidents et les passants dans un jeu de passage, de visibilité, de diffusion de la parole et d’activités domestiques communes. Ce lieu accueille un militantisme, un refuge et une vie de quartier, en essayant de donner vie à une ambiance de confiance et de soutien. Il tourne les individus vers la discussion avec l’autre tout en donnant de l’espace personnel à chacun. Dessiner un habitat pour les victimes de violences domestiques permet de requestionner le vivre ensemble.
Margaux ducas Binda LE FOYER DES ÉCORCHÉS DU QUOTIDIEN, COUTURE URBAINE À LYON ENTRE ESPACES DOMESTIQUES ET PUBLICS Lyon, Rhône [France]
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Légende 1 - Axonométrie générale 2 - Plan, type d'ensemble 3 - Coupe transversale sur les logements
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082
Cadillac est une Bastide qui a progressivement rompu les liens qu’elle entretenait avec le fleuve. Dans ce lieu chargé d’histoire, imaginons toute l’effervescence de l’activité passée. Ce lieu favorable a été complètement mis à l’écart de la Bastide à cause de l’arrivée de la voiture créant une barrière. Finalement d’un côté se trouvait les berges, de l’autre la bastide et entre les deux la départementale, très fréquentée. A de nombreuses reprises la Garonne sort de son lit pour se déverser sur les rives jusqu’aux pieds de la Bastide. L’eau peut devenir une menace, changeant d’état au gré des marées, des mascarets, des inondations, des lumières, des saisons, de la végétation... Une eau qui fait partie du lieu, imposant son rythme et sa force, une eau changeante créant un paysage qui n’est jamais le même, un tableau différent à chaque fois. La beauté des villes s’est faite au bord des fleuves pour des raisons d’usages, sur les berges de Cadillac, il y a une attractivité naturelle et un intérêt poétique qui sont porteurs de projet. Comment peut-on construire ici ? Comment réconcilier Cadillac avec son fleuve, ré-impliquer la Bastide dans son paysage de Garonne ? Comment recréer la dynamique perdue sur les berges ?
Hajar ET TALEBY CADILLAC, UN RAPPORT À LA GARONNE OUBLIÉ ... VIVRE EN ZONE INONDABLE Cadillac, Gironde [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Une baignade à ciel ouvert 3 - Le jardin de l’eau
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084
Sensibilisée à l’impact de l’adresse, je me suis intéressée à Biarritz, à la fois mauvais élève du logement social et ville rêvée. Mais, PETRICOT (signifiant ironiquement le mendiant) est le « Sarcelles » Biarrot. Pourtant au XIXe siècle et au début de sa construction (1959-1964 par Jean Dubuisson), il était le territoire joyeux et libre de la mixité sociale et de réunions festives. Logements les plus hauts en altitude de Biarritz, ils contemplent les terres, les montagnes, la ville et l’horizon infini de l’océan. Tout y est, alors pourquoi cette ségrégation ? Le modèle tout confort est devenu un contre-modèle déserté et désenchanté. Noyé dans son gigantisme abstrait, les parkings et un pavillonnaire proliférant, son potentiel urbain n’est pas exploité. Les limites sont floues, les usages se confondent, l’individu est nié. Il était nécessaire de réveiller ce cœur de village oublié. Les rues sont reconnectées, chacun a une adresse identifiable. La place s’étend pour redéfinir un centre d’où s’articulent et interagissent tous les équipements requalifiés et réorganisés comme des repères. Les logements en désaccord avec le mode d’habité local devaient retisser du lien avec son environnement. Traversant dans le projet, il s’empare totalement de la vue et du temps grâce aux terrasses généreuses ouvrant sur des univers variés. Un habité qui évolue avec le temps. Il n’est nullement question de déracinement mais d’adaptation. Pour cela, une certaine flexibilité était nécessaire: offrir une possibilité de transformation avec le T2 central ou la paroi meuble faisant partie d’une bande active permettant de faire évoluer la dimension du logement. On répond à l’évolution des familles, des profils, aux temporalités d’usage et à la demande variable tout en respectant l’histoire.
oihanna Etcheto MENTION RECHERCHE
PÉTRICOT 2.0, LA CITÉ BIARROTE OU « LE MODERNISME VERNACULAIRE » Biarritz, Pyrénées-Atlantiques [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Vue sur les jardins 3 - Vue sur l'entrée de la cité
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Saint-Georges-de-Didonne est une petite ville au bord de l’Estuaire de la Gironde à côté de Royan. Les deux villes disposent d’un aménagement du front de mer et proposent chacune une promenade pour les piétons et les cyclistes. Seulement à l’entrée de Sain-Georges-de-Didonne, sur la pointe de Vallières, il y a une rupture entre les deux promenades des deux villes. La pointe de Vallières est une pointe rocheuse s’enfonçant dans la mer. Le plateau rocheux anciennement accessible ne l’est plus aujourd’hui, aussi les accès à une petite plage dans une crique ont été fermés. Aujourd’hui cette pointe n’a aucun intérêt pour le piéton c’est pourquoi cette zone est désertée. Ce projet consiste à relier les deux fronts de mer sur cette pointe rocheuse, en réaménageant la promenade en bord de mer, en transformant le trottoir en piste cyclable et en installant de grands belvédères sur différentes zones, pour venir dégager des vues sur la mer. Le plateau rocheux redevient accessible grâce à des promenades en béton installées directement sur la roche. Le restaurant en bord de mer est reconstruit et connecté à un musée qui exposera des œuvres sur Saint-Georges et la mer. Aussi la boîte de nuit abandonnée dans la crique va être également reconstruite pour refaire vivre cette pointe rocheuse.
Victor Favre LA POINTE DE VALLIÈRES, REDÉCOUVRIR LA CÔTE À LA CONFLUENCE DE DEUX VILLES Saint-Georges-de-Didonne, Charente-Maritime [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Vue depuis l'estuaire 3 - Vue intérieure : salle du musée
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La démarche de ce projet repose sur l’étude de Saint-Emilion, de ses douves et de ses carrières. Le village s’est construit autour du prestige de ses vignobles et de l’abondance touristique dont il fait l’objet. Aujourd’hui victime de son succès, le village et sa région se sont considérablement appauvris en population. Saint Emilion peine à regagner un patrimoine identitaire. Cette reconquête serait possible par la mise en valeur du paysage: comprendre un territoire invite à prendre conscience de la culture locale. Le paysage Saint-Emilionnais est d’une étrange beauté. La régularité des rangs de vignes souligne les reliefs des coteaux et vallons. Les rares emmergences, une maison de pierre ou un arbre, prennent dès lors une importance considérable dans la composition du paysage. Par conséquent, l’architecture nouvelle doit être précise, discrète et en cohésion avec l’écriture médiévale présente. Dominant des paysages hypnotiques, le village de Saint-Emilion semble né de son socle de calcaire. A quelques mètres sous terre existent plus de 77 hectares de carrière. Ces espaces enfouis ne sont aujourd’hui que très peu utilisés. De plus, les douves qui encerclent le village sont des espaces inexploités et stériles. Comment investir ces lieux sourds ? Comment apprivoiser ces espaces indépendants ? Quels potentiels représentent-ils à l’échelle du villlage ? Le projet propose, pour Saint-Emilion, une mise en valeur de ses origines et un moment de repos de l’esprit.
Paul FOURCADE LES DOUVES DE SAINT-EMILION : UNE MAISON DE RETRAITE SPIRITUELLE Saint-Emilion, Gironde [France]
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Légende 1 - Insertion du projet dans le site 2 - Vue de la galerie 3 - Vue intérieure : cloitre
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Ce projet a pour vocation de préserver une identité solidaire et humaniste propre au quartier depuis ces dernières années. L’histoire récente des Bassins à flot témoigne du potentiel culturel et social que sait offrir la ville. Il s’agit d’une qualité rare et fragile qu’il ne faut pas laisser disparaitre. Les Bassins à flot offrent le terrain et l’espace nécessaire à l’épanouissement de quelques organismes associatifs, capables d’accueillir des événements artistiques, musicaux, cinématographiques, festifs... Ces organismes offrent également des services d’entre-aide, de partage, de solidarité, dans les services ou dans la diffusion d’une culture artistique alternative. Leur existence illustre une autre manière de pratiquer la ville. Une démarche humaine et citoyenne que l’on peut parfois percevoir comme une respiration au milieu d’une vie sociale qui laisse difficilement la place du multiculturel, au mélange des univers ou à la rencontre de l’autre. Ils participent depuis leur création à ce que l’on pourrait considérer comme l’âme du quartier. Par ailleurs, leur présence sur le site, particulièrement au moment de l’étude du grand projet, a été largement questionnée. La ville a su noter la valeur de l’impact très positif qu’ils ont sur celle-ci et sa population, et les soutient désormais officiellement. Au travers de ce projet de fin d’étude, en proposant un programme de centre social culturel, nous nous appliquons à renforcer et développer cette dynamique associative, au milieu d’un quartier en plein changement, autant urbain, que social et économique. Il s’agit également d’une excellente opportunité de questionner une problématique fondamentale, à savoir celle de l’appropriation dans la ville. Peut-on se sentir libre d’agir dans son quartier ?
Florian GAOnach DÉSIRS DE POÉSIE, LE GOÛT DE L'ALTERNATIVE Bordeaux, Gironde [France]
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Légende 1 - Façade principale du centre social culturel 2 - Plan masse 3 - Coupe sur le jardin
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092
Le point de départ de ce projet est l’un des appels d’offres lié à l’étude lancée par la CUB en 2011, « 50000 logements autour des axes de transports collectifs ». L’objectif est donc d’expérimenter le processus de fabrication d’une ville comme Le Bouscat, avec comme outils le logement et les transports. Stratégique pour le développement de la ville du Bouscat, l’emplacement de la parcelle offre une opportunité lisible à trois échelles. La ligne de tramway D et l’avenue de la Libération inscrivent le site de projet à l’échelle métropolitaine. Il devient constitutif d’une séquence importante d’un axe reliant les communes voisines au centre de Bordeaux. La situation du site de projet est stratégique à l’échelle de la commune du Bouscat car elle tend à construire une figure étendue du centre-ville en offrant une accessibilité augmentée de celui-ci. A l’échelle locale, le site est un temps d’arrêt le long de l’avenue, il construit la relation entre le centre-ville et la station de tramway, ainsi qu’entre le cœur du projet et l’avenue du 8 mai 1945. Cette dernière échelle du projet doit exprimer un rapport délicat au contexte. Un travail sur la mixité typologique, morphologique et sociologique est mené, pour garantir une cohérence d’ensemble avec les attentes contemporaines en matière de ville et de vie de quartier.
Maxime Garnier ÎLOT LIBÉRATION CENTRE-VILLE, LE BOUSCAT Le Bouscat, Gironde [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Vue générale : ambiance urbaine 3 - Coupe transversale sur les logements
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C’est en plein cœur de ville, perché sur les hauteurs de Léognan, petite commune viticole, que se situe le Château Branon. Ravagé par un incendie en 1983, il ne subsiste aujourd’hui de l’ancien domaine que les murs du château. Laissé à l’abandon, seules ses vignes classées Pessac-Léognan sont encore exploitées. Organisé le long de sa départementale, Léognan n’arbore pas de centre. Le Château Branon y affirme donc sa singularité, et annonce en douceur la transition entre le monde urbain et le monde rural. L’objectif de ce travail a été de recréer au travers d’une réhabilitation, restructuration, un chai viticole pouvant accueillir à nouveau la production du vin Château Branon. Le projet se développe en trois pôles, inscrits à l’intérieur des quelques murs conservés de l’ancien domaine : accueillir, produire, découvrir. De par son contexte de cœur de ville, un travail urbain a également été effectué. L’enjeu aura été de faire passer Léognan du statut de ville-route à celui de ville-rue tout en liant la ville avec son château. Le concept a été de travailler des centres le long de cette départementale, tout en y ajoutant des éléments de programme : logements étudiants/saisonniers dus à la proximité du campus et des domaines viticoles, ainsi qu’un parking silo permettant de maîtriser le stationnement sauvage tout en mettant en valeur la rivière de la commune.
Camille gautier / caroline Chabot DE LA VIGNE À LA VILLE Léognan, Gironde [France]
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Légende 1 - Façade principale du chai 2 - Insertion du projet dans le site 3 - Vue intérieure du chai
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096
Amilly, reconnu pour son potentiel économique (zone industrielle, centre commercial), a connu de nombreuses mutations, cependant le centre ne correspond pas l'image d'une commune de 12 000 habitants. La Ville a donc engagé un programme de restructuration pour renforcer l'identité du quartier. Le site a une atmosphère particulière caractérisée par le patrimoine industriel et le milieu naturel qui l'entoure. La Végétation et la proximité de l'eau en font un lieu apaisant. L'objectif est de retrouver un lieu oublié et de revitaliser la ville avec un projet artistique pouvant être investi par la population. Cette jachère nous replonge dans l'histoire industrielle de la vallée du Loing à travers la ville, qui est étroitement liée à l'eau. L'activité des Tanneurs omniprésents à Montargis au dix-neuvième siècle est transplanté en 1947 dans cette partie de la ville pour des raisons d'hygiène. Dans les années 70, le site est vendu et de nombreuses industries les utilisent successivement comme entrepôt jusqu'en 1990. Il est ensuite abandonné jusqu'en 2002 où la ville en fait l’acquisition. Depuis 2007, chaque été, une exposition d'art contemporain y est organisée, des représentations théâtrales y sont également données. Les anciennes Tanneries sont l'un des rares exemples de patrimoine industriel de la Communauté et de la vallée du Loing. Il est donc nécessaire de les préserver. Mais il n'est pas question de muséifier le patrimoine. Alors, comment faire revivre le patrimoine industriel?
Chloé GEUEns LES TANNERIES FONT PEAU NEUVE RECONVERSION DU PATRIMOINE INDUSTRIEL EN LIEU ARTISTIQUE Amily, Loiret [France]
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Légende 1 - Vue générale sur l'atelier 2 - Vue intérieure : salle d’exposition 3 - Coupe longitudinale
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Le quartier du Cabanyal, situé à Valence en Espagne, est un ancien village de pêcheurs dont les « barracas » (maisons de chaume et de paille) ont été reconstruites en maçonnerie au début du XXe siècle. Lors du processus de substitution du bâti, le parcellaire très fin et l’orientation Est-Ouest ont été conservés. Cela crée une trame de voies Nord-Sud très serrée et des traversées Est-Ouest moins continues qui donnent au quartier un caractère singulier. Le rapport à l’espace public est très riche. Les extensions de la ville - datant des années 1960 et d’un tout autre gabarit - à l’Ouest, ajoutées à une ancienne emprise ferroviaire à l’est, participent à son enclavement. Depuis plusieurs années, la municipalité souhaite connecter le centre-ville à la mer en réalisant une grande percée. Ce projet d’avenue nie, me semble-t-il, les caractéristiques du lieu, par ses proportions 100m de largeur et son tracé à contresens de la trame. Néanmoins, consciente des besoins de traversées d’Est en Ouest, je propose une alternative à ce tracé directeur, en reconnectant le quartier par un travail sur l’existant. Cela comprend un travail à l’échelle urbaine et sur un des bâtiments qui serait détruit par le projet de la mairie. Il s’agit tout d’abord de requalifier certaines voies, en leur donnant un profil adapté à l’importance des flux qu’elles supportent. Cela permet de créer une voie de bus et d’avoir des espaces dédiés aux circulations douces plus généreux et prioritaires lors des croisements avec le réseau viaire. Le deuxième principe d’intervention consiste à créer de l’intensité programmatique pour palier au manque d’équipements du quartier. Enfin, le troisième enjeu du projet est de faire sentir le mouvement vers la mer, notamment par la suppression des masques.
Marie Guichard EL CABANYAL : UNE ALTERNATIVE AUX BULLDOZERS Valence [Espagne]
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Légende 1 - Maquette, axonométrie appartement traversant 2 - Perçée principale 3 - Entre ville et mer
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Les entrepôts Saint-Laurent sont bâtis en 1924 au bord de la voie ferrée du Canadien Pacifique, en marge du centre ville de Montréal. Ils servent alors au stockage de marchandises textiles produites aux alentours. La parcelle, encerclée par les voies qui s’emmelent aux abords de la voie ferrée, induit une typologie d’entrepôts allongée. Aujourd’hui, la ville post-industrielle comporte de nombreux édifices vacants. Le stockage, lui aussi, est repoussé vers les zones périphériques d’une ville qui s’est étendue. À Montréal, les habitudes évoluent et de nouveaux modes de vie et de consommation émergent. Ces entrepôts deviennent alors une opportunité bâtie et un support accueillant de nouvelles pratiques. Il est donc nécessaire de repenser la fonction de stockage et de l’adapter aux attentes actuelles en matière d’espaces partagés et de convivialité. Alors, comment dévoiler le potentiel architectural de ce colosse ? Le projet s’attache à réactiver le lieu, à l’habiter par des programmes multiples, flexibles, à travers une transformation intérieure respectant la partition de l’édifice. Ainsi, le socle voit émerger des usages évolutifs. La transformation des différents niveaux vise à surprendre et à expérimenter. Ces différents niveaux accueillent entre autres des cuisines partagées, des espaces de troc et d’échange de services communautaires ainsi que des studios de production artistique mutualisés. Le dernier étage quant à lui devient un lieu de contemplation soulignant l’omniprésence de l’édifice à l’échelle du quartier.
Fanny GUIGON ARCHITECTURE SITUÉE RELEVER L'IDENTITÉ D'UN LIEU POUR LA TRANSFORMATION Montréal [Canada]
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Légende 1 - Vue extérieure nocturne 2 - Vue générale urbaine 3 - Vue intérieure : salle de concert
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Nos modes de vie dépendent aujourd’hui d’un inextricable réseau mondialisé. Questions politiques, économiques, sociales, démographiques, environnementales, interagissent à différentes échelles spatiales et temporelles, dans la seule logique d’une poursuite de l’accroissement du capital individuel. Pour autant, la pérennisation de son développement, donc l’accès à nos besoins primaires (eau, énergie, nourriture, santé, éducation) est l’essence du but sous-jacent et élémentaire de toute forme de vie stable. Couplée à une volonté d’amélioration de notre quotidien (temps de transport, proximité de la Nature, développement culturel, confort visuel, sonore, olfactif...), cette démarche, développée au Japon, s’inscrira dans le contexte géopolitique actuel en tenant compte des problématiques mondiales et spécifiques au pays : effondrement démographique, dépendance énergétique et alimentaire, explosion de la dette publique, déficit commercial croissant, crises sociales, politiques et environnementales. À Kitakyushu, ville au cœur de nombreux flux humains et matériels, « future capitale mondiale du développement durable », d’un site industriel enclavé, émerge un quartier concentrant activités primaires, secondaires et tertiaires, dispositifs producteurs d’eau et d’énergie, et habitat dense. L’enjeu de penser la ville à l’échelle du grand paysage, commence ici par donner la possibilité à des territoires délimités de devenir autonomes, mais connectés.
Baptiste GUILLON DEVERNAY UN QUARTIER AUTONOME À KITAKYUSHU, OU LA PÉRENNISATION DE L’ACCÈS AUX BESOINS PRIMAIRES PAR L'INDÉPENDANTISATION DES FLUCTUATIONS ÉCONOMIQUES Kitakyushu [Japon]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Vue intérieure : patio et circulations 3 - Coupe longitudinale
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Interaction avec la ville New York incarne la frénésie de la vie urbaine. Situé à Manhattan, épicentre de cette ville grouillante d’activités, le site de la LEAFTOWER est actuellement un parking, à proximité du pont de Brooklyn. Dans la perspective d’interaction avec la ville, ce projet adoptera une approche différente et innovante sur la conception des tours de grande hauteur. Dans la métropole qui a vu naître les gratte-ciels, il apportera, par sa structure et son organisation, une dimension nouvelle au milieu urbain qui l’entoure. Interaction entre usagers À l’image de la ville qui l’entoure le bâtiment comprendra différents éléments programmatiques : des logements, des bureaux, un hôtel, des commerces, ainsi que des équipements partagés entre tous les usagers. Les habitants de la tour auront leurs propres ascenseurs mais pourront rencontrer les autres utilisateurs aux niveaux du sky lobby (complexe sportif, restaurant, bar) et dans les jardins surplombant le socle des parkings sur le quartier historique de South Street Seaport. Interaction avec la nature Dans l’esprit de la démarche verte de New York, des jardins d’hiver permettront aux habitants de la tour, mais aussi aux NewYorkais, de profiter d’espaces de verdure à chaque étage. Situés sur les façades Est et Ouest, ces espaces verts seront administrés différemment en fonction du programme de chaque étage. Aux niveaux des bureaux, du sky lobby et de l’hôtel, les potagers seront gérés par une association, permettant à la fois aux résidents et aux New-Yorkais d’en profiter. Au niveau des logements ces jardins seront une extension des appartements. Un bâtiment « Minimal Green » adopte une approche dite bioclimatique, en s’assurant d’utiliser des techniques naturelles nécessitant un minimum de ressources à l’usage, dans le meilleur respect de l’environnement. Cela se traduit par une stratégie énergétique adaptée au lieu et à la saison. En adoptant cette approche, et en favorisant au maximum l’utilisation de matériaux renouvelables, le bâtiment aura de nombreux avantages qualitatifs et économiques dans la durée. Les planchers seront en bois avec une chape de compression en béton. 1m3 de bois stocke l’équivalent d’1 tonne de CO2. LEAFTOWER sera écoresponsable.
Jordan-Elie HOAREAU LEAFTOWER, UN GRATTE-CIEL ÉCOLOGIQUE À MANHATTAN New York [Etats-Unis]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Insertion du projet dans le site 3 - Vue intérieure du sky lobby
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Le Pays-Basque intérieur connaît une croissance démographique continue. De nouvelles constructions sont réalisées chaque année dans les petits villages de la Basse Navarre. Le dénominateur commun de ces constructions est leur éloignement par rapport au bourg. Paradoxalement, ces bourgs se vident de leurs habitants. Ossès fait partie de ces villages. Comment contribuer à ce que le bourg d’Ossès redevienne un lieu d’installation ? Le projet consiste à identifier les causes de cette fuite du bourg puis à énoncer un lexique de possibilités architecturales, appropriables par les habitants, pour amorcer un retour à long terme. Un lieu pour la vie villageoise : la première intervention cherche à redonner un attrait social au bourg en réaffectant des locaux anciens en espace communautaire, ou « 3e lieu ». Entre les murs de pierre : la seconde intervention cherche à insérer des logements familiaux de qualité, dans une maison désaffectée du bourg, aux intérieurs sombres. Occuper les vides : la troisième intervention cherche à installer des habitations sur un terrain vide du bourg, dans une continuité urbaine et une configuration dense, tout en permettant un large rapport à la nature.
Pierre-Louis IDIART REVALORISATION D’UN CENTRE RURAL, AMORCE D’UN RETOUR AU BOURG D’OSSÈS Ossès, Pyrénées-Atlantiques [France]
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Légende 1 - Plan de masse 2 - Façade des logements sur le rue principale 3 - Vue intérieure : patio des logements familiaux
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Nous sommes ici au cœur de la plus petite et la plus isolée des provinces du Pays Basque français, la Haute-Soule. Ici, le luxe est immatériel. Il est dans l’instant. Mais comment faire pour que cet instant devienne un moment ? L’architecture permet la rencontre entre un territoire fragile et une culture précieuse. Parcourir ces paysages, c’est découvrir ou redécouvrir ce génie du lieu et le célébrer, car ici, la magie du réel dont parle Zumthor prend tout son sens. Et l’architecture agit alors comme un révélateur du Lieu. Parce que quand on peut tout voir, on finit par ne plus rien voir du tout. Pour permettre cette immersion physique, cette découverte ou redécouverte du lieu, et pour que ces instants deviennent des moments, trois interventions ont été imaginées. Des sortes de refuges du corps et de l’âme, qui nous guident des profondeurs souterraines à la cime des arbres, de la terre jusqu’au ciel. Ces refuges prennent place dans trois lieux chargés d’histoire et de légendes et sont chacun une réinterprétation architecturale du déjà-là. Ces abris rêvés conjuguent chacun à leur manière cette rencontre entre un paysage et des traditions, parmi lesquelles le pastoralisme, le chant et la transmission orale. Ce sont donc des Lieux, qui avant d’être parcourus se racontent. Le Kayolar enchanté cache des grottes dans laquelle prennent place des bains. L’ Enclos cosmique reprend les codes des enclos à brebis dans les alpages et devient le refuge des Hommes. L’ Escalier céleste nous conduit presque tout droit vers le ciel.
Sandrine IRATCABAL A PROPOS DE SILENCE, DE LUMIÈRE, DE TRADITION ET D’ICI Haute-Soule, Pyrénées-Atlantiques [France]
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Légende 1 - Plan grotte cathédrale Kayolar enchanté 2 - Kayolar enchanté, grotte cathédrale 3 - Enclos cosmique, façade Est
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Le Grand Paris répondra à la problématique des inégalités territoriales de transports en commun par un projet visant à transformer l’agglomération parisienne en une métropole mondiale tout en améliorant le cadre de vie des habitants. La réalisation d’un réseau de transports publics de métro automatique (Grand Paris Express) est la première étape de cette volonté politique : 205 km de lignes de métro souterrain pour 4 nouvelles lignes (15/16/17/18) et 2 lignes prolongées (Lignes 14/11) pour 72 nouvelles gares dont 80% en correspondance avec plus de 2 millions de voyageurs par jour à l’horizon 2017-2030. Le développement des gares génèrera par une vision globale de nouvelles centralités périphériques. Saint-Denis Pleyel aura un rôle pivot stratégique dans ce nouveau maillage. Nouvelle porte de Métropole, ce pôle-gare accueillera plusieurs programmes de gares impactant différentes échelles de territoire (métro, SNCF, RER). Saint-Denis est une ville cosmopolite, lieu de création et d’ouverture, mais très morcelée par ses infrastructures lourdes. Le projet vise donc à concilier la gestion efficace des flux du pôle-gare tout en créant un pont habité au dessus des voies ferrées, reliant deux morceaux de ville, de la tour Pleyel au stade de France, en proposant un espace de partage et de culture. Le métro souterrain répond à l’architecture monumentale gothique de la cathédrale de Saint-Denis ainsi qu’aux structures industrielles, ces forces telluriques génèrent un canyon permettant à la lumière d’investir cette nef par une faille dans le sol. Ainsi, plus qu’un accès souterrain à l’image du métro Parisien, une haute verrière dont la verticalité répond à celle de la Tour Pleyel en fait un repère urbain visible de loin. Le projet tend à une symbiose entre les pleins matérialisés par ce pont sur lequel viennent se poser des toitures légères telles des feuilles de papiers translucides coulissant les unes sous les autres, et ce vide sculpté dans le sol. Entre les gares, le parcours est séquencé d’espaces publics et de culture, aux ambiances lumineuses variées, pour enrichir les trajets du quotidien, permettant des parcours individualisés selon les goûts de chacun.
Timothée Jourdain / Hélios Constantin LE GRAND PARIS PÔLE-GARE HYBRIDE À SAINT-DENIS-PLEYEL Saint-Denis, Seine-Saint-Denis [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Nef centrale du Métro du Grand Paris Express 3 - Vue aérienne du Pôle-gare Hybride
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Intervenir sur une ville pour projeter son développement, en prenant en compte les enjeux d’un futur durable, ne peut se résoudre à une simple attitude de « zoning ». Rechercher à exploiter le déjà-là, le mutable, l’oublié, peut être une solution. Dans le quartier Saint-Michel, au cœur de Bordeaux, un lieu encore isolé et discret vient récemment de s’ouvrir au public : le jardin des Remparts. Adossé aux anciens, remparts de la ville, il offre une vue inédite sur l’ancien couvent des Capucins, dont l’enceinte est aujourd’hui occupée par l’École de Reconversion Professionnelle pour Travailleurs Handicapés. Le jardin et les bâtiments vieillissants de l’école font aujourd’hui l’objet d’un réaménagement dans le cadre du projet Bordeaux Recentres. L’enjeu est de venir recréer un tissu sur le tissu, sans venir détruire l’esprit du lieu, dans l’îlot des Remparts. Pour cela, le projet s’attache à intégrer la relocalisation de l’école et la reconversion des bâtiments existants en logements. Le nouvel équipement d’enseignement sera ouvert sur le quartier et s’inscrira dans une démarche polyvalente, où l’alternance d’usages impulsera la dynamique du micro-quartier. Dans l’ancien couvent des Capucins, de nouvelles typologies de logements seront expérimentées, basées sur le partage de parties communes en fonction des groupes d’habitants réunis (colocations, familles, inter-générations, chambres d’hôtes…). Le lieu de rassemblement de ces logements se retrouve en son centre dans une serre où les usages peuvent varier au gré des envies. Par le biais de ces deux projets, il s’agit d’expérimenter l’étendue des possibilités offertes dans l’Îlot des Remparts par la mutualisation d’espaces, qui peuvent devenir une source de réinvestissement au profit de tous.
COLINE jOUTEAU MOBILISATION HABITANTE AUTOUR DE L’ÎLOT DES REMPARTS Bordeaux, Gironde [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Vue du Hall 3 - Coupe perspective
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Alors que 2% des habitants de cette planète vivent de la collecte et du tri des ordures afin de pouvoir (sur)vivre, les économies générées par cette activité ne sont pourtant pas mises à profit pour améliorer le quotidien difficile et l’inclusion sociale de ce peuple de l’ombre. De l’étude du processus, il découle que quatre axes d’intervention permettraient de transformer et d’améliorer le circuit linéaire des ordures en chaine économique, circulaire et sociale, où le « Cartonero » serait l’acteur principal reconnu. Dès lors, comment mettre en lumière une population habituellement rejetée, et qui, de par sa manière de vivre s’approprierait et valoriserait une partie oubliée de la ville ? Le projet propose de traiter la thématique des services sociaux, il est situé stratégiquement entre deux lignes ferroviaires majeures sur une friche du quartier Palermo, mettant ainsi en valeur le viaduc en brique datant de 1908, et dialoguant avec le bâtiment gouvernemental du MINCYT par le biais du Parc des Sciences. Le projet permet de répondre précisément aux besoins spécifiques des « Cartoneros », tout en affirmant les interactions possibles entre tous les acteurs, en proposant une grande variation d’espaces des possibles. D’une part, il comprend une maison des syndicats et un restaurant communautaire. D’autre part, un centre médical spécialisé et une garderie de nuit. Les volumes seront organisés pour permettre la mise en place de programmes distincts, mais resteront connectés et perméables. Le projet s’organise selon trois bandes thématiques : d’un côté, les arches du viaduc hébergent une succession d’évènements ponctuels, de l’autre, en front du parc s’élève une bande technique qui s’évide, et permet de donner lieu en partie médiane à des espaces ouverts ponctués par des programmes d’échanges.
Lou Larrieu LA MAISON DES CARTONEROS Buenos Aires [Argentine]
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Légende 1 - Axonométrie éclatée 2 - Vue nocturne de la maison des syndicats 3 - Vue intérieure du centre médical
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Développer le principe d’une pépinière d’entreprises thématisée autour des industries créatives et culturelles. Le périmètre de ces industries s’articule autour de certains secteurs d’activités allant des arts visuels au design, en passant par la mode, les métiers d’art, l’architecture, la communication, certaines activités du web comme le jeu vidéo, la conception graphique, les arts du spectacle, de la vidéo et de la musique, la production cinématographique, télévisuelle et radiophonique. La thématisation du lieu permettant l’efficacité de ce dernier. Au sein d’une même enveloppe, nous envisageons de compléter ce programme par un site satellite des écoles d’arts de la Communauté Urbaine de Bordeaux. Profitant de la mutualisation d’équipements, et d'une offre de services communs, les étudiants de ces différentes écoles pourront échanger, monter des projets croisés, s’exposer, et être au contact direct de jeunes entrepreneurs. Un lien étroit va donc pouvoir se créer entre la pépinière, qui a encore besoin d’accompagnement et un lieu d’enseignement. Les étudiants pourront y trouver une antenne de leur école et observer d’autres disciplines créatives. Nous nous implantons dans un futur quartier plein de promesses, le quartier Brazza dont le plan d’aménagement a été confié à l’architecte libanais Youssef Tohmé. La combinaison de programmes instables que nous élaborons ici, entend introduire l’idée d’une démocratie locale, d’un consensus social. A l’un des points charnière du renouveau attendu sur ce site, nous recherchons le bénéfice du lieu. Renonçant à l’excentricité de la forme, nos programmes se déploient au sein d’une enveloppe qui établit un dialogue courtois avec les voisins, le quartier, la ville. Chaque esprit créatif va réfléchir, s’exprimer et produire à l’intérieur de l’enveloppe qui, par ses porosités spatiales, permet l’exposition de ses idées à la ville pour la dynamiser, l’instruire voire la divertir.
MARIE-JULIE LAVAUD / GUILLAUME ROYER APPRENDRE OU À L'ESSAI JE CRÉE, JE RECRÉE, JE RÉCRÉE Bordeaux, Gironde [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Vue des galeries 3 - Vue générale des bâtiments
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Située au coeur de l’entre-deux mers, l’abbaye Bénédictine de la Sauve Majeure est un vestige de l’architecture romane du Sud-Ouest. Achevée au XIIe siècle, elle fut l’un des grands centres religieux d’Aquitaine, jusqu’à la guerre de Cent ans qui mit fin à la vie active du lieu. Délaissée, l’abbaye finira par s’effondrer partiellement au début du XIXe siècle, avant d’être utilisée comme carrière de pierres pour les constructions privées environnantes. Protégée au début du XIXe siècle, elle attire quelques 15 000 visiteurs par an, curieux d’histoire et d’architecture ancienne, principalement sur la saison estivale, pour profiter de ses espaces en plein air. Le reste de l’année, le site dont l’accès est payant reste assez peu fréquenté, et manque de lien avec le village de la Sauve. Ce projet s’appuie sur cette dernière constatation, avec la volonté de re-dynamiser cet espace central de La Sauve, tout en redonnant au site sa vocation religieuse d’origine. Avec la création d’un monastère d’une dizaine de moines au pied des ruines, développer le rapport entre une vie monastique contemporaine et la société qui l’entoure. Comment les religieux cohabitent-ils et partagent-ils cet espace avec les habitants, les pèlerins et les visiteurs ?
Samuel lefebvre RELIER ESPACE LAÏQUE ET PATRIMOINE RELIGIEUX UN NOUVEAU CLOITRE POUR LA SAUVE La Sauve-Majeure, Gironde [France]
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Légende 1 - Axonométrie générale 2 - Accueil musée bibliothèque 3 - Espace privatif des moines
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L’autoroute est une infrastructure autonome au regard du territoire traversé. Ce projet part du principe que l’aire autoroutière est précisément l’opportunité d’arrimer une infrastructure de grande échelle à un territoire déjà constitué, en terme d’économie, de culture, de paysage. En préalable à ce projet se pose la nuance entre transit, et voyage. L’autoroute n’est pas juste une infrastructure fonctionnelle, à partir du moment où l’on prend sa voiture, la halte peut contribuer au sentiment du voyage. Elle pourrait être un temps de déconnexion vis-à-vis de l’univers routier, et un temps de prise de connaissance de l’endroit où l’on est situé. Un voyage sur l’A63 et deux interventions sur des aires aux caractéristiques antagonistes permettent de remettre en cause des typologies récurrentes d’aires de service. Loin du modèle en série, ces interventions proposent un plaisir d’habiter dans des lieux traditionnellement oubliés sitôt passés. La proposition d’une ligne à parcourir à Cestas pose l’hypothèse : et si l’on ne s’arrêtait plus dans une aire de service, mais dans un parc ? Et si ce parc ne profitait pas seulement aux usagers de l’autoroute ? À Bidart, la proposition consiste en un balcon sur le Pays Basque, dans un site enclavé, mais à la situation exceptionnelle. Comment dès lors en faire un site qui puisse profiter aux habitants de la ville ?
delphine Lefevre NOUVELLE ÈRE D’AUTOROUTE Cestas et Bidart, Gironde et Pyrénées-Atlantiques [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Axonométrie générale 3 - Façade principale
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Les chevaux ont investi les rues des grandes villes françaises l’hiver dernier pour protester contre la taxation à 20% des activités équestres. Une anecdote ? Peut-être pas. La ville reste l’ultime si elle n’est pas l’unique espace civique de notre société. On cherche cependant à éradiquer la campagne de notre cité : à Belcier, les abattoirs de Bordeaux ont fermé et le M.I.N aurait pu connaître le même destin. Le Marché semble un point d’attache judicieux pour un projet qui conteste le destin sans surprise du quartier : il s’agit d’un programme, ou plutôt d’une présence qui stimule l’imaginaire des petits comme des grands : le cheval. Une seule stratégie semble pouvoir nous ouvrir les portes de la cité du troisième millénaire : le loisir et l’événement. Mais une fois les lieux investis, le projet développe des thématiques plus larges, et questionne l’habitat urbain ainsi que les notions de travail et de loisirs. Il se positionne à contre courant des rythmes urbains contemporains : travail, consommation, divertissement. Ici il s’agit de contact, de dialogue, de soin et de travail. Symbole d’une autre temporalité, l’animal est à la fois valorisé et protégé par ce nouvel espace de vie dédié. Ce dernier s’étend le long de la ville, par la mise en relation d’espaces verts autrefois étrangers. Le cheval devient vecteur d’urbanité puisqu’il exige l’accessibilité et la perméabilité.
Sonia Leglise HARAS DE BELCIER Bordeaux,Gironde [France]
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Légende 1 - Axonométrie éclatée 2 - Jardins et façades des logements 3 - Accès au centre équestre
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La question que soulève ce projet est le rapport au patrimoine au niveau du bâti, mais aussi des usages. La culture et les modes de vie sont spécifiques à l’île de la Réunion, par rapport à son histoire et à sa situation géographique donc climatologique. Ce projet réinterprète les principes de l’architecture traditionnelle réunionnaise. La création d’un Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine (CIAP) permet de sensibiliser la population au patrimoine. Étant adressé principalement aux habitants, des espaces rappelant la culture réunionnaise les accueillent comme chez eux. La cohabitation visuelle entre les logements et le CIAP amène une mixité programmatique en adaptant les principes culturels de deux manières. Le CIAP utilise des formes traditionnelles alors que les logements adoptent une écriture plus contemporaine avec des références essentiellement liées à l’organisation et la matérialité des cases créoles. Le point fort du projet général est la relation entre l’intérieur et l’extérieur, où les limites restent ambiguës, car les réunionnais vivent essentiellement à l’extérieur. L’approche bioclimatique est tout aussi importante pour assurer un confort optimal aux habitants et aux personnels du CIAP en évitant l’utilisation de la climatisation. Cet aspect technique se retrouve aussi dans l’architecture traditionnelle à cause du climat tropical. Ainsi, le rapport au patrimoine et sa réinterprétation n’est pas qu’une question d’esthétique et peut se faire sur différents points et de différentes manières.
Aurore LEPINAY DU PASSÉ, FAIRE PROJET CONCEVOIR AVEC L'EXISTANT La Réunion [France]
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Légende 1 - Axonométrie générale 2 - Coupe transversale 3 - Entrée du centre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine
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Notre attention s’est portée sur la ville de Limoges, une ville dont de grands enjeux urbains nous paraissent encore à saisir. Nous souhaitions agir de manière générale sur son image, sur ses pratiques actuelles, directement héritées de l’époque du « tout-voiture ». Le but du projet serait alors de réhabiliter une pratique piétonne de la ville, d’essayer d’incorporer la notion de «mobilité lente» dans ce paysage qui a été refaçonné par la vitesse « Le culte de la vitesse contre l’éloge de la lenteur » - Jean-Jacques Terrin Une mobilité détachée d’une réalité fonctionnelle, qui serait support à plaisir, détente et loisir. Une mobilité qui ne serait plus une obligation mais qui deviendrait un droit, un possible. Dans cet objectif nous sommes intervenus sur une frange encore peu connue mais au fort potentiel : les bords de Vienne. Ils se situent au contact du centre et pourraient représenter un élément générateur de dynamisme piéton à l’échelle de la ville. L’objectif serait de rendre cette frange plus attractive, d’y réinjecter des activités, une vie. L’intervention consisterait à proposer de nouveaux espaces publics, des évènements sur les berges qui amèneraient les limougeaud à découvrir leur rivière. Chacune de ces séquences développerait une nouvelle ambiance sur la berge et un nouveau rapport à la rivière. Sur les 6 interventions, il y en aurait 5 de petites échelles. Ce serait des projets d’espaces publics qui offriraient la possibilité aux usagers de changer la perception qu’ils ont de chaque lieu. A chacun serait attribuée une approche spatiale différente liée à des usages suggérés. Le projet majeur viendrait s’inscrire dans cet ensemble. Il est situé sur un lieu stratégique; l’une des plus grande parcelles des bords de Vienne, en contact avec le centre-ville. Cette intervention pourrait représenter un noeud de liaison entre la partie urbaine et la future partie paysagère de Limoges.
Nicolas Leulier / Julie Maziere LES BERGES DE LA LENTEUR Limoges, Haute-Vienne [France]
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Légende 1 - Vue générale des bords de La Vienne 2 - Vue depuis la berge 3 - Halle de la Font Pinot
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La motivation de ce travail est d’émettre un point de vue sur un territoire, un morceau de rivière. En regardant la Nive de Baigorri comme une entité paysagère unique, cette étude tente de comprendre la position que pourrait occuper ce site au sein d‘une région. Ses berges s’inscrivent aux côtés des grandes entités paysagères (Landes, Pyrénées, Littorale...) qui fabriquent l’identité et la singularité du territoire Aquitain : une unité construite sur la composition de paysages aux univers uniques et aux ambiances particulières ... Pourtant, La Nive, constituante incontestable de ce paysage reste oubliée. On connaît son nom, mais nous ignorons son visage, ou le son de sa voix. On la traverse, mais repoussons à plus tard sa rencontre. À croire que l’oubli de ce lieu façonne son imaginaire. Bien que cette richesse unique soit à portée de mains, seuls quelques initiés la parcourent, la découvrent, et s’en imprègnent. L’idée est de réentendre le murmure de la Nive, de se saisir de l’oubli de ce territoire comme d'une opportunité pour réinventer les outils de sa compréhension et de sa redécouverte. Je vois alors en ce lieu une nouvelle façon de s’évader : l’imaginaire d’un site comme l’espace d’un « contretemps », l’instant d’une introspection. L’univers de cette rivière deviendrait alors le levier d’une mise en condition de « Soi » pour une « dérive méditative ». L’intention de ce projet est de proposer le « temps » de l’architecture pour le revisiter et s’imprégner de ses vertus. Alors, l’enjeu est bien d’éviter une animation massive de type touristique habituelle, et dénuée de sens. L’idée est de ne plus se limiter aux simples attraits d’un lieu et à ses pratiques vidées de connaissance et de signification, mais de s’ouvrir aux potentialités qu’il offre, par son univers, à nous transporter dans un ailleurs. Le projet se déclinera sous la forme d’interventions spécifiques (3 au total) échelonnées sur les berges de la Nive révélant l’identité du lieu où elles prennent place. Chaque intervention adoptera une attitude particulière aux paysages qui l’entourent et proposera activités, lieux de repos, d’accueil ou d’information. Chacun des pôles s’installera dans un site où « une économie d’échange » avec les habitants prendra place (pécheurs, agriculteurs, vignerons, artisans...). Ces pôles seront des animations qui font l’identité du lieu. Ces 3 interventions tenteront d'en donner une nouvelle lecture, tandis que la vie locale offrira les clefs de lecture des berges de la Nive.
Jean Liet ÉCOUTER LE MURMURE DE LA NIVE ... Baigorri, Pyrénées-Atlantiques [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Insertion du projet dans le site 3 - Vue de l'aire de repos et d'informations
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Ce projet apporte une réponse à des problèmatiques telles que l’étalement urbain ou encore vis à vis du comment mieux vivre ensemble demain. Fédéracité se compose d’une part d’une résidence abordant le logement sous un angle différent, qui répond aux besoins de familles mais aussi d’étudiants et d’une popuation vieillissante. Ce projet rassemble les générations dans une résidence afin de faciliter les rencontres et les échanges. Chaque habitant peut aider ou être aidé par les autres résidents, ainsi, un étudiant peut aider une personne âgée à faire ses courses ; une personne âgée peut garder des enfants... Le lien entre les étudiants et les personnes âgées est renforcé par des colocations intergénérationnelles. Des terrasses extérieures, des jardins communs et partagés... favorisent les rencontres et les échanges entre les habitants et les générations. Fédéracité comporte d’autre part un ensemble d’espaces publics organisés autour d’une grande place. Chaque équipement est conçu de façon à favoriser les échanges et les rencontres. Ainsi, on retrouve dans la médiathèque des espaces de travail en groupe. La crèche quant à elle propose aux personnes agées de venir s’occuper des enfants et enfin les ateliers et le réfectoire permettent de partager de bons moments autour de divertissements tels que la peinture, la musique ou bien des jeux.
Laurent MASIA FÉDÉRACITÉ : LE PONT DES GÉNÉRATIONS Damigny, Orne [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Façade principale des ateliers et espaces publics 3 - La grande place
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L’île de Mayotte est située dans le canal du Mozambique. Mayotte est à la fois un département français d’outre mer et une région française d’outre mer depuis 2011, et connait un développement rapide récent. Sa superficie est de 376 km2 (pour 1500 km2 de lagon), avec une densité de 566 habitants/km2, 1280 dans la capitale. L’île est paradoxalement en manque de logements. Le climat de Mayotte est tropical humide de type maritime avec des températures moyennes annuelles variant de 23°C à 30°C, et avec un taux d’hygrométrie dépassant souvent 85%. Mayotte est une île volcanique, la plus vielle des îles de Comores (neuf millions d’années), et le volcan lui ayant donné origine est toujours actif à la Grande Comore (le Karthala). L’affaissement lent de la lithosphère a entraîné l’immersion d’une partie de l’île permettant l’implantation d’une couronne récifale de 160km de long, autour des reliefs résiduels, aujourd’hui la barrière de corail. Même si le point culminant de l’île, le mont Bénara, est seulement de 594m de haut, l’île possède de fortes pentes, surtout au voisinage des crêtes. Les aléas, glissement de terrain, chute de blocs et ruissellement recouvrent l’île. La population mahoraise compte plus de 200 000 personnes. Elle est d’origine swahilie, mais aussi bantoue et malgache. La population est à 95% de religion sunnite, avec la particularité de rester une société matriarcale. Le mode d’habiter ainsi que l’organisation de l’habitat y est très particulier. Les zones à urbaniser de l’île sont dans les pentes et ces pentes sont souvent habitées par des populations soit très riches, soit très pauvres. L’idée de ce projet est d’investir une pente avec un fort aléa ruissellement dans le village de Passamainty, et d’y imaginer des logements où le mode d’habiter traditionnel et les besoins contemporains sont réinterprétés.
Pascale Mkadara CONSTRUIRE DANS LES PENTES DE L’ÎLE DE MAYOTTE DES ALÉAS, DES MODES DE VIE Passamainty, Mayotte [France]
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Légende 1 - Plan appartement T5 2 - Typologie d’habitat 3 - Coupe transversale sur un logement
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Notre projet concerne la mise en place d’un nouveau modèle de gare routière sur l’île. Notre réflexion est née du fait de la complète introversion de la ville qui tourne le dos à la mer et ne jouit absolument pas de son front de mer. Bien que Saint-Denis ne réunisse pas les qualités requises pour devenir une véritable station balnéaire, il nous a paru évident que la fluidification du front de mer était un des objectifs premiers. En face du morceau de ville sur lequel nous avons choisi de pousser la réflexion, le front de mer est encombré d’une gare routière obsolète, tant dans ses dimensions que dans les usages qu’elle propose aux habitants. Nous avons donc fait le choix d’intégrer cette gare routière à un nouveau projet qui ferait partie de notre réflexion globale. C’est donc en gardant à l’esprit ces diverses volontés et objectifs, que nous avons proposé un plan de prescription pour les 5 hectares de terrain concernés, ainsi que le projet architectural d’une « gare routière pour la Réunion d’aujourd’hui et de demain ». L’équipement routier de base auquel nous ajoutons des programmes divers et variés tels qu’une rue intérieure commerçante et une boite de nuit, se voit offrir la responsabilité du dessin de la nouvelle façade maritime de la ville, ainsi que l’unique opportunité de faire traverser les boulevards et d’avoir accès au front de mer, alors praticable et agréable. Le travail sur les différentes échelles (la ville, le quartier, le lot, le bâtiment), ainsi que sur les différents flux de la ville, nous a permis de réaliser que maintes conditions sont à respecter lors de la création d’un « morceau de ville », et que les réflexions globale et locale sont indissociables.
Julie Mutrelle / Julie Fauvergue L’OUVERTURE D’UN CENTRE-VILLE SUR SON FRONT DE MER Saint-Denis, La Réunion [France]
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Légende 1 - Vue générale 2 - Vue sur la terrasse 3 - Vue sur la rue intérieure
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D’ici à 2015, la clinique du Tondu va déménager vers un nouveau pôle de santé, construit à Belcier dans le cadre des projets de Bordeaux Euratlantique. Ce pôle de santé abritera plusieurs structures, dont les services de la clinique du Tondu, et d’autre unités médicales spécialisées. Ce déménagement offre ainsi un terrain disponible de plus de 9000m² au cœur du quartier Saint-Augustin et à proximité du centre-ville de Bordeaux. Reconvertir des bâtiments hospitaliers en programme de logements et d’équipements, pour proposer une alternative à leur démolition et reconstruire la ville sur la ville en tirant avantage de l’existant. Le site de la clinique du Tondu a de forts potentiels en terme d’usages et d’équipements déjà présents. On retrouve en face de la parcelle, l’école Alphonse Dupeux, un jardin partagé géré par une association, un square avec des jeux d’enfants, la place d’Arlac servant à la fois de parking et de place de marché et enfin l’église Saint Victor, datant des années 50, avec son presbytère et une maison de retraire pour les prêtres. Tous ces équipements amènent un flux important de piétons et de cyclistes qui sont amenés à traverser la clinique en empruntant les mêmes accès que les voitures et se retrouvent confrontés partout à des espaces de parkings. Mes premières intentions de ce projet ont été d'ouvrir l’îlot de la clinique du Tondu pour le rendre traversable et perméable depuis l’espace public. Passer d’un îlot qui aujourd’hui est plutôt fermé, privatisé par la clinique, difficilement traversable par le piéton ou le cycliste, à un îlot urbain ouvert sur le quartier et ses habitants. Ainsi, tout un système de traversées de l’îlot a été mis en place, une principale, une traversée publique servant de support aux nouveaux équipements, des secondaires de l’ordre du privé et du commun, et les dernières constituées de percées visuelles et de perméabilités vers le cœur de l’îlot. Enfin, l’impasse longeant la parcelle de la clinique a été maintenue dans le but de préserver les qualités de vie qu’elle apporte à ses habitants. Des logements ont été construits de manière à préserver cet espace tout en la reliant aux traversées créés.
Audrey PAROUTEAU RÉANIMER UN CŒUR D’ÎLOT LE DEVENIR DE LA CLINIQUE DU TONDU Bordeaux,Gironde [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Vue sur impasse 3 - Vue de la traversée publique
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Bordeaux, second port négrier de France. Après l’inauguration d'un mémorial à Nantes et l’expansion des salles d’exposition consacrées à ce sujet au musée d’Aquitaine, il n’était pas question de mimer ce qui existe déjà. En s’inscrivant dans la continuité des villes faisant, chacune à leur tour, leur deuil et l’acceptation de cette page de l’histoire, Bordeaux s’inscrirait dans une mouvance actuelle, tant à l’échelle nationale que dans la lignée de volonté locale (associations, populations, etc.). Les élus prennent peu à peu conscience de la nécessité de commémorer ce passé. C’est tout naturellement que ce projet s’inscrit sur les trois kilomètres de quais issus de ce passé qu’est le port et, tout particulièrement, le port négrier. Suite au réaménagement par Michel Corajoud, une fine frange, substitut de cette période, perdure. Bollards, inscriptions, gravures, rythmes, effets du temps (rouille, tag, empierrement), parlent de ce qui a pu se passer des siècles auparavant. En s’inspirant de ces différentes observations de cet espace entre terre et eau, le projet vient s’immiscer, se déformer, s’étirer, se décaler afin de révéler ce qui est là depuis des siècles et pourtant oublié. Echo et réminiscence des éléments de ce passé rythment ces quais (rappellant des sillons de terre, des plantations de coton, des voiliers et de leurs coques, etc.). Un élément flottant, comme un événement, vient marquer une rupture dans cette organisation de bollard. Dans le prolongement du cours de la Martinique (faisant écho à ce passé), ce mémorial-ponton fait écho aux voiliers ayant fait transiter 130 000 esclaves par Bordeaux. Entre peur et espoir, ombre et lumière, coque et voile, le bois d’Ebène et le danpalon expriment toutes ces dualités. Le cheminement interne transportera le visiteur au travers du parcours d’un esclave, depuis ses terres originelles jusqu’aux plantations de coton. Une fois la nuit venue, l’amènagement change de visage et vient s’illuminer. 130 000 lumières pour 130 âmes disparues.
Nelly Pommereul MENTION RECHERCHE
UN PASSÉ, DES HISTOIRES COMMENT VIVRE AVEC SES ANTÉCÉDENTS Bordeaux, Gironde [France]
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Légende 1 - Plan R+1 2/3 - Cheminement piéton entre ombre et lumière
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Nous avons voulu faire de cette dernière opportunité de projet d’école l’occasion d’imaginer de nouveaux champs des possibles pour les formations attachées au travail de l’espace - l’architecture, le design, l’urbanisme et le paysage. Nous avons exploré, pour ce projet, le parallèle entre la création d’espace et la réalisation de film en exploitant notre formation en architecture et notre passion pour le travail de l’image. Il est pour nous nécessaire de créer : un nouveau type d’archivage du passé, un partage des savoirs avec un plus large public et de nouvelles façons de transmettre aux futures générations. Notre programme se décline donc en trois grands principes : Archiver, Diffuser et Transmettre afin de créer le FACE : Centre de Formation et d’Archives du Cinéma d’Espace. Nous avons choisi d’implanter ce projet dans la ville de Bruxelles aux vues de ses multiples facettes culturelles. Au delà de son caractère de capitale institutionnelle de l’Union Européenne, c’est une ville pleine de ressources et d’inventivité en matière de cinéma et d’architecture. C’est aussi une capitale capable de se réinventer et de se reconstruire sur elle même depuis des décennies. Bruxelles est aussi symbole de mixité architecturale et sociale. Ce projet s’installe sur une parcelle de la commune d’Ixelles, située au Sud-Est du centre de Bruxelles (Pentagone), dans les anciens bâtiments de la firme de chimie « Solvay », actuellement inoccupés et en vente pour un renouvellement urbain. Nous avons commencé notre étude par un relevé des bâtiments existants et des recherches approfondies sur leur histoire. A l’image de strates géologiques, chaque tranche du bâtiment reflète le passage d’une époque et d’un style architectural. Nous avons choisi de simplifier la lecture de l’ensemble en le divisant en deux entités distinctes, redonnant à la ville un espace public, et valorisant l’esprit du lieu. Nous avons essayé de réaliser un projet de réhabilitation respectueux des différents patrimoines, en dessinant des interventions appropriées à chaque caractère de bâtiment. Notre projet tente de s’inscrire avec cohérence dans l’histoire du site.
Laura Portier / Marc Bonnin FORMATION ET ARCHIVES DU CINÉMA D’ESPACE UNE RÉHABILITATION À BRUXELLES Bruxelles [Belgique]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Vue intérieure de le cour 3 - Entrée principale du FACE
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Ce projet propose une intervention en cœur d’îlot dans un quartier extrêmement dense de Bruxelles. Il est donc question de renouvellement urbain mais aussi, à travers l’analyse des processus sociaux en cours dans la commune, d’une volonté sociale et, au-delà, politique. En effet, après analyse des données du quartier, on s’aperçoit que sa population se renouvelle constamment car il est en quelque sorte une porte d’entrée dans la ville, de par le prix de la vie et des loyers. Pour se positionner par rapport à ce processus préexistant au projet, essayons de changer la tournure d’esprit : que se passerait-il si on considérait les immigrants, terme qui véhicule souvent une image négative, comme des voyageurs ? Le quartier, au lieu d’un espace de transit, devient une terre d’accueil. En découlent plusieurs temps du voyage : l’habiter, l’échange, et le laisser-place. Cette ville-palimpseste, où le « vieux grimoire des sols » est sans cesse réécrit, raturé, parfois effacé par pans entiers pour en faire rejaillir certains quelques siècles plus loin... Comment inscrire ce temps court et changeant du voyage dans la ville-palimpseste ?
Axelle Poulette ESCALE EN TERRE BELGE LE RENOUVEAU URBAIN AU CŒUR DE BRUXELLES Bruxelles [Belgique]
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Légende 1 - Vue intérieure du hall principal 2 - Vue intérieure d'un logement 3 - Coupe transversale
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Une famille sur cinq est aujourd’hui composée d’un enfant et d’un seul parent, la mère dans la majorité des cas. Soit plus de deux millions de foyers. La famille monoparentale est un phénomène sociétal grandissant qui engendre dans la majorité des cas de la précarité. Ce projet a pour objectif d’amener une structure permettant aux familles de se reconstruire. Ces femmes n’ont souvent pas les moyens de faire garder leurs enfants, donc pas la possibilité de trouver un travail et d’avoir un logement décent. L’attente pour avoir un logement social peut aller jusqu’à deux ans ; l’idée ici est d’avoir un équipement de réinsertion pour pallier à ce manque en travaillant sur différentes temporalités. Ce projet regroupe donc une crèche ouverte à tous, une cellule d’écoute avec des professionnels à disposition des familles, mais aussi du logement. Le logement est séparé en trois temps : l’urgence avec sept « cellules » ouvertes aux familles 24h sur 24, 7 jours sur 7 pour une durée de séjour allant d’une nuit à deux semaines ; mais aussi 5 appartements partagés ou 2 familles cohabitent durant 2 semaines à 2 mois, et pour finir 9 appartements allant du T3 au T5. L’objectif à travers ces trois temporalités est d’arriver à se reconstruire en luttant contre l’isolement, par la création d'une micro-société basée sur l’entraide et l’échange pour gagner petit à petit en autonomie et revenir à une vie normale. Les coteaux de Lormont, une commune qui n'a pas ce genre de structure, présente un cadre de vie idéal pour se reconstruire. Accolé au parc de l’Ermitage, le projet créée une interface entre le Haut-Lormont ou se trouvent la majorité des équipements publics et le Bas-Lormont avec ses pavillons, ses zones d’activités et les bords de Garonne. Très enclavé entre le relief du coteau et la voie ferrée, c’est un no man’s land aujourd’hui abandonné qui abritait jusqu’en 1983 la carrière de la cimenterie Poliet et Chausson. L’idée est de jouer sur cette poétique de la trace, de l’abandon, puis de la reconstruction, mais aussi de la limite qui finalement n’en est pas une. On part donc de l’idée d’un bloc de falaise que l’on vient creuser, une falaise que l’on va habiter, sur laquelle on va se reposer. Le relief est apprivoisé et valorisé. La falaise retrouve une activité oubliée, celle de carrière. Construire avec ce que l’on trouve sur le site et limiter ainsi les pollutions.
anouck Privat de Fortunié RECONSTRUIRE UNE CELLULE FAMILIALE DANS LE PARC DES COTEAUX CENTRE D’ACCUEIL POUR FAMILLES MONOPARENTALES EN DIFFICULTÉ Lormont, Gironde [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - La crêche 3 - Les appartements partagés
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Sant Feliu de Guixols est une cité historique au riche patrimoine culturel et artistique. Dès le Ve siècle, c’est un port naturel dans lequel s’installent et se pérennisent la pêche et la construction de bateaux. Au Xe siècle, la configuration géographique du site, en recul de la conche et protégé par la montagne cotière, offre une protection naturelle. C’est ainsi qu’est fondé le monastère bénédictin, sous la dévotion de Sant Felix et de Guixols. Celui-ci devient la rotule de la ville qui au fil du temps se développe suivant son activité. Les terres sont exploitées, le monastère contrôle la production et protège la population. La ville médiévale se forme autour de l’actuelle place du marché. L’activité culturelle est omniprésente : le monastère était le principal promoteur de l’art (musique, peinture, littérature). Au XIXe, une école des Beaux-Arts est créée sous l’impulsion de Joan Bordas et Josep Berga. Dans les années 1900, alors que se développe le balnéarisme, « los baños de Sant Elm » voient le jour. Ce sont les bains de mer les plus chics et anciens de la Costa Brava. Après avoir été défigurés et transformés en « night club » ils sont abandonnés depuis plus de 20 ans. Sant Feliu de Guixols, c’est 20 000 habitants permanents et près du double en saison estivale. C’est aussi un paysage extraordinaire et encore authentique. Le leitmotiv de cette intervention pourrait être « parcourir pour comprendre ». Comprendre la ville d’aujourd’hui en partant sur les traces de son passé oublié. Aller à la découverte de sa « cara oculta » - face cachée. Ce parcours balisé, « El camino del monasterio », partira de la Plaza del Monasterio devant l’ancienne porte d’entrée de la ville fortifiée : la « porta ferrada ». Il empruntera le chemin le plus court autrefois suivi par les Moines pour rejoindre le haut de la falaise en traversant la montagne. Dix minutes de marche pour atteindre « El mirador dels Frares ». Il suivra ensuite « El cami de ronda » dominant la mer jusqu’à « l’ermita de Sant Elm ». C’est depuis ce bèlvédère que l’écrivain Ferran Agullo baptisa la côte du nom de Costa Brava. C’est sur ce pan de falaise, sous l’église, que nous rencontrons la première intervention architecturale du projet « La residencia de artistas », espace de création et d’hébergement détaché du centre culturel du monastère, inspiré par l’idée de « retraite artistique ». Nous redescendrons ensuite vers Sant Feliu en s’arrêtant au « Belvédère » qui domine la baie pour atteindre « los baños de Sant Elm », la seconde intervention architecturale du projet : la réhabilitation des bains de mer...
Pierre-etienne REVERIER SANT FELIU DE GUIXOLS, LA CARA OCULTA Sant Feliu de Guixols [Espagne]
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Légende 1 - Maquette du site 2 - Vue depuis la plage 3 - Vue sur le bassin
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Le Palais Gallien, arène romaine construite à Bordeaux entre 90 et 150, a été, un siècle et demi plus tard, réduit à l’état de ruine par les Francs. À travers le long écoulement des âges, l’ancien amphithéâtre va s’essouffler progressivement. Eventré par une carrière au Moyen Âge, utilisé comme décharge publique en 1660, l’édifice est vendu par la ville en 1792 et découpé en 35 parcelles pour construire un lotissement. Aujourd’hui, cette ruine, résistante et fébrile, déracinée par les siècles et submergée par la ville, devenue étrangère sur son propre sol, a peu à peu accepté l’oubli, sans protestation ni révolte, résignée à s’effacer lentement. Faire projet au Palais Gallien, c’est faire le choix de pérenniser le monument par le bâti, le revaloriser par l’usage, pour le rattacher à l’histoire du lieu. L’idée est de repenser la place du bain dans la ville, comme point de rencontre, rituel de purification et lieu introspectif de calme. Finalement, le projet n’est qu’une enveloppe. Une enveloppe où il s’agit de s’engager, comme dans un ailleurs. Un bâtiment encastré dans le sol antique et scellé à la ville d’aujourd’hui. Un écrin cherchant majoritairement la mitoyenneté, utilisant les différentes hauteurs du bâti environnant pour composer son rythme volumétrique. Un écrin sollicitant la cohésion avec la ruine, pour la faire respirer. Créer un rapport de dualité, de complicité entre le passé et le présent, sans tomber dans l’écueil de la dépendance.
Pierre Ribul-Conte LA MÉMOIRE DU PALAIS GALLIEN Bordeaux, Gironde [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Vue intérieure d'une galerie 3 - Vue intérieure du patio
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La construction de la ville d’Oloron Sainte-Marie et les mutations du quartier Notre-Dame et de la place du Marcadet, suite à l’ouverture prochaine d’une nouvelle déviation, ont été le point de départ d’une réflexion sur les pratiques de l’espace public et la construction de la ville. Un nouveau parcours permettant de lier le parc Pommé et les prairies Sainte-Croix est alors envisagé. Dans ce nouveau système identifié de fabrication de la ville, deux interventions sont proposées. La première est la possibilité d’un franchissement nouveau du gave d’Ossau par le piéton, entre l’impasse Pémartin et la rue de la Filature. La passerelle est une simple poutre triangulée, encastrée sur la berge, construite et articulée sur la berge naturelle. La seconde intervention tend à répondre en partie à deux problématiques majeures que sont la saturation de l’espace public par la voiture et la question sensible de l’habitat pour les personnes âgées. Une stratégie d’implantation du bâtiment vis-à-vis de l’espace public est élaborée au regard des caractéristiques physiques du lieu mais aussi des relations qu’il entretient avec l’environnement et le paysage. Trois programmes cohabitent sur le site : un parc de stationnement, des logements pour personnes âgées et une maison commune comprenant un café et un gîte d’étape communal. La question de l’écriture architecturale a été posée au regard d’une ré-interprétation des spécificités de l’architecture locale mais aussi à partir de la mise en place d’un système constructif identifié.
Maïa Ricadat PARCOURS DE VIE PARCOURS DE VILLE Oloron Sainte-Marie, Pyrénées-Atlantiques [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Vue intérieure d'une chambre 3 - Croquis d'ambiance sur l'espace public
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L’enjeu de ce projet est de travailler sur une population particulière, les personnes atteintes de lésion cérébrale acquise. Ces individus ont connu au cours de leur vie un accident (un AVC, un accident de la route…) et ont vu leur vie bouleversée suite à ce traumatisme. Dans un milieu inchangé, le rescapé se réveille avec de nouvelles capacités et se replonge dans cette société dans laquelle il a perdu sa place. Alors qu’elle faisait partie d’un système actif et productif, la personne cérébrolésée se retrouve différente, marquée à jamais par un accident qui la projette hors du cadre dans lequel elle était installée. Le malaise de cette marginalité nouvelle s’accentue avec la capacité de l’individu à comparer son état actuel à un fragment de vie goûté avant l’accident. Cet enjeu est soutenu par un site fort : la ville de la Possession, sur l’île de la Réunion. Elle étale son centre ville sur la côte plate alors que les habitations s’égrènent vers l’intérieur des terres, dans la cuvette creusée par la Ravine des Lataniers (érosion d’un relief, lit d’une rivière). L’ensemble du site est donc en lui-même un paysage dangereux, accidenté. Le projet se déroule suivant une ligne et se décompose en 3 points, déclinant différentes façons d’appréhender l’accident. Le point de départ est le centre ville, lieu de l’inclusion sociale : lieu commun à tous. Ce premier foyer se destinerait à ceux qui souhaiteraient conserver une activité et tenter un retour dans la société. Le second foyer se situe à l’entrée de la ravine, dans un lieu moins dense. À l’écart de l’activité, il permettrait l’oisiveté et la lenteur de vie – un avenir différent. Enfin, un point d’arrivée possible serait le pavillon au cœur de la ravine : isolé, dans un environnement sauvage, il donnerait un abri dans un univers à part, pour y passer quelques nuits au calme, loin de tout, loin des autres. Le point d’arrivée ne se confondrait donc pas nécessairement avec le départ. La balance du projet se fait par le dernier point qui vient se positionner dans l’espace mental inaccessible qu’est le flanc de la ravine. Repère visuel, il articule les trois sites et les relie à la façon d’un totem. À flanc de colline, non desservi par les sentiers de randonnée, la folie peut constituer un but à atteindre, un défi à relever. Finalement, le trajet de vie pourrait, selon les personnes, constituer une boucle ou une ligne.
Moanna ROSIER DES LIGNES BRISÉES L’ACCIDENT COMME NOUVEAU DÉPART La Possession, La Réunion [France]
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Légende 1 - Maquette 2 - Coupe transversale 3 - Vue d'ambiance autour du pavillon
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Dans les logiques actuelles de fabrication de la ville, les espaces agricoles occupent une place très précaire dans les aires urbaines car ils n’ont pas autant de valeur que l’infrastructure, l’activité et l’habitat. L’agriculture serait donc en voie de disparition, d’extinction dans les aires urbaines... Pourtant, en constituant un cadre spatial et de pratiques, un lieu de modernité avec des fonctions qui apportent des ressources, une infrastructure de nature et de paysages, l’agriculture devrait devenir une composante légitime des aires urbaines. Entre territoire urbain et vallée maraîchère, en situation périphérique aujourd’hui, le quartier Cantinole à Eysines est amené à devenir central avec l’arrivée du tramway et à être reconnu au sein d’un futur équipement de nature et de loisirs, à l’échelle de l’agglomération, le Parc des Jalles. Dans ce contexte à venir, la stratégie urbaine propose d’accompagner l’arrivée du tramway, d’habiter la zone commerciale et « d’équiper » le territoire agricole afin de le valoriser et de le préserver. Contrairement à la typologie actuelle où le bâti est implanté en bord de voie et le parcellaire agricole repoussé à l’arrière, peu ou pas perceptible depuis l’espace public, l’équipement public s’implante à l’arrière, en second rang, et se tourne vers l’espace agricole. L’espace planté revient au contact de la ville. Cet équipement ouvert au public se veut comme une transition entre ville et agriculture, comme une porte conduisant dans le Parc des Jalles, comme un lieu de négociation des identités urbaines et rurales. La Maison éco-citoyenne des Jalles est donc un équipement destiné à valoriser l’activité agricole locale, ses agriculteurs et ses paysages. Constitué d’espaces de services et de sensibilisation, d’espaces de restauration et de commercialisation des produits locaux et d’espaces de déambulation et d’observation, cet équipement commercial et culturel répond aux pratiques des citadins et des habitants du périurbain, et contribue à la légitimité de l’agriculture « urbaine ».
Elodie SANCHEZ ZONE DE PERMÉABILITÉ ENTRE TERRITOIRES URBAINS ET TERRES AGRICOLES Eysines, Gironde [France]
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Légende 1 - Coupe générale 2 - Vue principale et insertion dans le site 3 - Vue intérieure d'une galerie
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Dans l’imaginaire de chacun, la caserne de pompiers est un élément d’architecture qui véhicule de nombreuses représentations. Mirador veillant sur la ville et ses habitants, lieu de rassemblement populaire comme en témoigne le bal du 14 juillet. La caserne des pompiers est historiquement et culturellement un élément indissociable de la vie des quartiers. Comment l’architecture, en jouant de l’intérêt et de la curiosité que suscite un tel lieu, peut-elle donner à ce dernier le moyen d’interagir directement avec le quartier ? Le site d’intervention se situe à Bordeaux, sur la rive droite de la Garonne, sur un territoire caractérisé par son passé industriel lié au chemin de fer. Le quartier Bastide-Niel fait aujourd’hui l’objet d’un grand projet de réhabilitation urbaine afin de faire de cette ancienne zone ferroviaire, un quartier de 4500 habitants dans lequel nous nous projetons. C’est dans cet environnement que nous identifions rapidement un patrimoine bâti remarquable, la Halle aux farines. Désaffectée depuis 2003, elle est entièrement détruite par un incendie en juin 2008. Dès lors, il ne reste plus de la Halle que quatre murs en pierres, un état de ruine dans lequel nous décidons d’installer le projet de la nouvelle caserne des pompiers. Le projet se présente comme une enceinte qui se déroule sur la parcelle. La rencontre entre l’ancienne enceinte en pierre de la Halle et la nouvelle enceinte permet d’établir un dialogue générateur d’espaces. Légèrement désaxée par rapport à l’orthogonalité de la halle, la nouvelle enceinte traverse cette dernière. Elle s’épaissit par endroit, abritant des usages singuliers. Le point de rencontre entre ces deux époques accueille le centre névralgique du projet : l’activité opérationnelle et le cœur de la vie de la caserne. Au Nord, le mur se glisse hors de la halle et se dédouble pour accueillir les équipes spécialisées : GRIMP, plongeurs-sauveteurs nautiques, jeunes sapeurs-pompiers et équipes de sauvetage-déblaiement. Au Sud, le mur prolonge sa course et embrasse l’espace public en dessinant une esplanade, véritable lieu des possibles. Tantôt marché de quartier, tantôt terrain de jeux, ou encore grand bal du 14 juillet. Le long de cette nouvelle limite entre caserne et espace public, viennent s’adosser le gymnase et la tour de manœuvre, espaces partagés entre les habitants du quartier et les pompiers. Le mur s’enroule autour de la tour, laissant passer les regards vers la caserne avant de s’élancer vers le ciel. Le point culminant de ce belvédère partagé offre un point de vue imprenable sur le territoire en mutation.
boris sauboy / Pauline bohn MENTION RECHERCHE
LE CENTRE DE SECOURS BASTIDE-NIEL, COMMENT RÉAFFIRMER LA PLACE DES POMPIERS DANS LA VILLE ? Bordeaux, Gironde [France]
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Légende 1 - Axonométrie générale 2 - Vue de la cour 3 - Vue depuis la rue
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Bordeaux est, à l’heure actuelle, dans une dynamique de renouvellement urbain. L’îlot Santé Navale est un territoire à fort potentiel. Il occupe deux hectares entre le cours de la Marne, la rue Ferbos et le cours Barbey, à deux pas de la gare SaintJean. Il est à l’articulation de deux opérations urbaines : côté Marne et Sainte-Croix pour le projet Bordeaux (Re)Centres qui revitalise les vieux quartiers du centre ; et côté Saint-Jean avec le projet Euratlantique. Dans ce renouveau urbain, il serait intéressant d’intégrer la nouvelle école nationale supérieure d’architecture et de paysage. En effet, s'il est prévu que l’école déménage dans les années à venir, ce territoire serait idéal car il serait au cœur d’une mixité de fonctions : des logements sociaux et étudiants, un gymnase, une crèche, une résidence hôtelière. L’école serait donc un nouvel équipement, attirant ainsi une population jeune qui dynamiserait le quartier. L’école serait en connexion directe avec la ville, son attractivité et ses activités, mais aussi connectée à plus grande échelle, grâce à la proximité de la gare Saint-Jean. Pour finir, l’inscription de l’école dans l’îlot Santé Navale permettrait de reconstituer celui-ci afin de redonner une structure urbaine claire, typique de la ville de Bordeaux. L’îlot nouvellement créé donnerait l’envie aux usagers de pénétrer dans ce nouvel équipement, et de découvrir le cœur des îlots bordelais.
FRANçOISE SAUVY UNE NOUVELLE DYNAMIQUE POUR LE QUARTIER ARTISTIQUE DE BORDEAUX Bordeaux, Gironde [France]
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Légende 1 - Coupe, façade 2 - Vue sur le parc 3 - Vue intérieure de l’école
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Ce projet est composé d’une partie urbaine qui consiste à aménager les franges de l’aérodrome de Vele qui existe déjà, en mettant en place des activités sur le front de mer (un parc, des bassins de baignade, un port pour les pécheurs locaux) et sur le côté montagneux (un aérogare, un hôtel, des logements et un refuge) et d’une partie architecture, le bâtiment de l’aérogare. Ce projet d’aérogare est l’objet d’une réflexion sur le fait de concevoir et construire un bâtiment moderne sur un territoire qui entremêle culture et tradition ancestrale, typique à l’île de Futuna située dans le Territoire des îles Wallis et Futuna (Pacifique sud). Ce travail permet d’aborder l’échelle d’un bâtiment par rapport à son contexte, social, économique, politique et culturel, dépassant ainsi sa fonction propre pour souligner son usage et ses pratiques, propres à l’île. C'est une immersion totale dans le mode de vie traditionnel futunien et de ses rituels qui ont permis de travailler la matérialité du bâtiment en favorisant les matériaux et les techniques de construction locaux.
SUKA TAKALA FUTUR PÔLE DYNAMIQUE ET D’ECHANGE MULTIMODAL POUR L’ÎLE DE FUTUNA Futuna, Wallis et Futuna [France]
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Légende 1 - Plan masse 2 - Vue de la piste 3 - Vue du bâtiment
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L'île EAU est une île dans le paysage urbain de la banlieue paloise. Elle prend place sur un site complexe et enclavé, à la jonction de trois communes, avec chacune ses propres dynamiques de développement. Au final, elle est ignorée, abandonée. L'île EAU est bordée par deux écosystèmes indépendants l’un de l’autre : une zone industrielle et commerciale d’un côté, et une zone naturelle avec des anciens lacs de gravière, le gave de Pau, des espaces boisés et des cheminements piétons. Le projet de l’île EAU se propose de recréer un nouvel écosystème. Ce dernier permettra d’agir comme un filtre entre les deux zones, et de les connecter. Aussi, en générant un nouvel écosystème, ce projet permet de mettre en place d’autres dynamiques. À la différence des zones industrielles et naturelles où l’individu est en action permanente, l’île EAU se propose de mettre en place un lieu de réflexion, d’observation : une halte. L’eau est un élément prépondérant du site (Gave de Pau, lacs, centrale d’épuration...). Aussi, elle apparaît aujourd’hui comme un enjeu à l’échelle planétaire.
Marina Tucoo L’ÎLE EAU Pau, Pyrénées-Atlantiques [France]
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Légende 1 - Coupe transversale 2 - Entrée principale 3 - Vue des coursives sur le patio
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Ce projet s’implante dans un espace urbain délaissé, à la croisée des courants architecturaux. Entre tours administratives, logements contemporains et traditionnels, petits équipements autonomes et architecture industrielle, ce lieu semble abandonné par la ville de Bruxelles-Capitale et son identité est floutée par une qualification urbaine oubliée et rejetée. Ce lieu est aussi le symbole d’un clivage social entre riches propriétaires et immigrés des pays de l’Est à la recherche d’une vie active que peut offrir la dynamique européenne de la capitale belge. Dans une optique de densification, le projet consiste à créer une accroche urbaine pour une évolution logique sur plusieurs plans : tout d’abord par une politique sociale liée aux éléments qui composent ce lieu et s’insére dans une logique programmatique qui attire deux populations principales : les travailleurs mobiles liés aux tours de bureaux qui côtoient l’espace et les artistes qui viennent nourrir une ville dont la culture et l’art sont très largement exprimés. Ensuite par l’architecture, qui va permettre d’instaurer une base constructive flexible sur le long terme pour offrir un moyen de faire évoluer ce lieu en fonction des besoins futurs.
HAROLD VIOT UN SOCLE COMMUN POUR UN ESPACE URBAIN MULTIPLE Bruxelles [Belgique]
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Légende 1 - Façade principale 2 - Cœur d’îlot 3 - Rue des Arts
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Autrefois, ce lieu fut terre d’asile. Cette époque en chevaucha une autre et Bordeaux concéda aux religieux cette terre ou viendrait naître un couvent. Pour sa construction, les jurats firent appel à la libéralité des bordelais et, en moins de trois ans, le couvent et son église furent achevés. Mais la maladie ravagea Bordeaux et fut si grave qu’on dut y loger des malades. Les époques continuant à se succéder, après un siècle et demi de bons et loyaux services, l’édifice rendit l’âme et un nouveau couvent, à l’architecture simple et régulière, fut construit. C’est celui qui subsiste encore aujourd’hui. Depuis deux cent cinquante ans, le bâtiment a ainsi vu se succéder : les Capucins puis la révolution française qui l’utilisa comme lieu de réunion. La Monnaie y transporta ses ateliers, puis il devint filature de coton et servit à héberger des esclaves de Saint-Domingue. Il reprit enfin son caractère religieux et pendant près d’un siècle continua de jouer son rôle ecclésiastique. Le bâtiment fut finalement partagé entre un organisme à but social et une caserne de l’armée. Ces locataires prirent au cours du temps différents noms, mais perpétuèrent leur mission. Ainsi, la caisse des dépôts et consignations devint le CROUS, et l’hôpital des mutilés de guerre une école de reconversion professionnelle pour accidentés du travail. Le temps a aujourd’hui une fin. Ce lieu, qui depuis plus de cinq cent ans est une terre d’asile, va aujourd’hui céder sous les assauts du dieu papier. Une fois de plus, ces lois divines seront appliquées pour engendrer profits et inégalités.
Killian wieber LES FILS DE DIOGÈNE À L’ASSAUT DU COUVENT DES CAPUCINS Bordeaux, Gironde [France]
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Légende 1 - Vue générale et insertion du projet dans le site 2 - Façade principale 3 - Vue intérieure : coursives
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212 index nominatif * A
C
AGRO Marion 46 ALIBERT Bernard 22 ALINAT Manon 48 ALIOUANE Hocine 66, 82, 168, 182, 196 AUBRY Christine 34 AUGIER James 48, 72, 90, 96, 116, 132, 148, 152, 154, 156, 162, 164, 170, 176, 192 AUPY Cyriaque 28 AURICOSTE Isabelle 18, 26
CABANTOUS Francis 20 CAILLAUD Thomas 80 CAMLONG Sophie 82 CARRARETTO Maryse CARTIER Thomas 70 CAZE Stéphane 48, 72, 90, 96, 116, 132, 148, 152, 154, 156, 162, 164, 170, 176, 192 CAZENAVE Pierre 20 CHABOT Caroline 136 CHADOIN Olivier 180 CHALLES Philippe 46, 56, 58, 60, 62, 92, 98, 134, 138, 144, 146, 166, 174, 186, 200, 206 CHARREYRON Emmanuel 84 CHATENOUD Antoine 86 CHEVALIER Laurence 198 CHUROUX Bérengère 88 CLOUP Catherine 32 COLLADO Clémentine 90 COLOMBIER Amélie 92 CONSTANTIN Hélios 152 CORTELLA Louise 94 CURUTCHET Julie 96
B BACLE Lucas 50 BAEHR Mathieu 52 BAGGIO Patrick 104, 114, 130, 158 BANZO Maïté 32 BARLA Caroline 52, 100, 110, 126, 180, 198 BARSACQ Graziella 22, 24, 28 BATISSE Nathalie 36 BAUDIN Philippe 46, 56, 58, 60, 62, 92, 98, 134, 138, 144, 146, 166, 174, 186, 200, 206 BELASCAIN Mathilde 54 BELLOC Anaïs 56 BELTSOVA Nadezda 58 BERTRAM Marie 60 BETTINGER Aymeric 62 BILLA Jean-Marie 50, 64, 68, 70, 74, 78, 80, 86, 94, 118, 128, 142, 150, 160, 178, 190 BISSERIER Yoan 64 BOHN Pauline 198 BONJEAN Sophie 66 BONNARDEL Thomas 68 BONNEAUD Frédéric 54, 76, 88, 102, 108, 112, 120, 122, 124, 184, 188, 194, 202, 208 BONNIN Marc 182 BOUCTON Pierre-Augustin 70 BOUFFART Axel 72 BOURIETTE Christophe 48 BOURQUIN Marie 74 BOURRY Solène 76 BRIFFAUD Serge 18, 26, 36 BROCHET Olivier 96, 116, 130, 152, 164 BRODEUR John 114, 154, 158, 176 BRUNET Bernard 30 BUXEROL Coralie 78 BUZANCAIS Albane 72
D DALL OLMO Julia 98 DARRICAU Fabienne 68, 70, 78, 86, 94, 128, 150, 160, 178, 190 DAUBAGNA Marine 100 DAUNE François 54, 76, 88, 102, 108, 112, 120, 122, 124, 184, 188, 194, 202, 208 DAVASSE Bernard 32 DE ARAUJO Christina 54, 76, 88, 102, 108, 112, 120, 122, 124, 184, 188, 194, 202, 208 DE MATOS Océane 102 DE TOURDONNET Pascale 92, 140, 174, 186, 198 DE YTURBE Jean 18 DEBARRE Anouk 50, 64, 74, 80, 94, 118, 142 DEHAYE Léo 104 DELEUZE Emeline 106 DENIZOT Marylis 108 DESURMONT Anne 28 DEVILLERS Hugo 110 DEXLER Lorenz 22 DINTRANS Pauline 112 DIOMAT Pauline 114 DIRADOURIAN Flore 18 DOLBEAU Antoine 116
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DONADIEU Sylvain 118 DORTHE Philippe 24 DRAPPIER Julie 120 DUBOS-SASSUS Anne 54, 76, 88, 102, 108, 112, 120, 122, 124, 184, 188, 194, 202, 208 DUCAS BINDA Margaux 122
E ELHUYAR Lisa 54 ET TALEBY Hajar 124 ETCHETO Oihana 126 EUDES Emeline 34
H HENRY Dominique 22, 28 HENRY Patrick 132, 148, 196 HERNANDEZ Patrick 68, 70, 78, 86, 128, 150, 160, 178, 190 HESSAMFAR Marjan 84, 106, 136, 140, 172, 204 HIRSCHBERGER Stéphane 66, 82, 156, 168, 170 HOAREAU Jordan-Elie 146 HODIER Lionel 26 HOUDAYER Philippe 22
I
F
IDIART Pierre-Louis 148 ILLAT-PIBOULEAU Benjamin 30 IRATCABAL Sandrine 150
FALK Etienne 30 FAUVERGUE Julie 176 FAVRE Victor 128 FITZSIMONS Juan-Kent 54, 88, 102, 122, 188, 194, 202, 208 FOURCADE Paul 130 FRANCK Nathalie 86
G GAONACH Florian 132 GARNIER Maxime 134 GAUTIE Christophe 54, 76, 88, 102, 108, 112, 120, 122, 124, 184, 188, 194, 202, 208 GAUTIER Camille 136 GENNO Magali 20 GEUENS Chloé 138 GIRAUDEL Marie-Ange 20 GODIER Patrice 126 GORSKY Olivier 20 GOUTTI Pierre 76, 100, 108, 112, 120 GOZE Maurice 68, 70, 78, 86, 104, 114, 128, 130, 150, 158, 160, 178, 190 GUEVEL Solène 66, 82, 168, 182, 196 GUICHARD Marie 140 GUIGON Fanny 142 GUILLEMET Jean-Philippe 100 GUILLON DEVERNAY Baptiste 144 GUILLOT Xavier 48, 52, 72, 90, 96, 100, 104, 110, 114, 116, 126, 130, 132, 148, 152, 154, 156, 158, 162, 164, 170, 176, 180, 192, 198
J JEANMONOD Thierry 46, 84, 98, 106, 134, 136, 140, 166, 172, 204, 206 JOURDAIN Timothée 152 JOUTEAU Coline 154
L LACORTE Eric 24, 30 LAIZE Guillaume 24 LARRIEU Lou 156 LAVAUD Marie-Julie 158 LECLERC David 66, 82, 168, 182, 196 LEFEBVRE Samuel 160 LEFEVRE Delphine 162 LEGLISE Sonia 164 LEGOFF-DUCHATEAU Soazic 50, 64, 74, 80, 94, 118, 142 LEHU Justine 24 LEIBAR Xavier 50, 64, 70, 74, 78, 80, 94, 118, 128, 142, 150, 190 LENORMAND Régis 60, 62, 84, 200, 204 LEPINAY Aurore 166 LEULIER Nicolas 168 LIET Jean 170 LODOLINI Brigitte 84, 106, 124, 126, 136, 140, 172, 184, 204 LOTTI Lucas 68, 104, 114, 130, 158, 160, 178
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214 index nominatif * M
R
MAINTROT Christian 172 MALET Noémie 26 MARIES Emmanuelle 68 MARLIN Cyrille 36, 104, 114, 130, 158 MASIA Laurent 172 MAZIERE Julie 168 MERIDA Emmanuel 46, 56, 58, 60, 62, 92, 98, 134, 138, 144, 146, 166, 174, 186, 200, 206 MEURIS Alise 32, 34 MKADARA Pascale 174 MOISSET Alexandre 18, 20, 30, 32, 34, 84, 106, 136, 140, 172, 204 MONIOT Anne-Laure 66, 82, 168, 182, 196 MOREAU Mélanie 20 MULLE Félix 68, 70, 78, 86, 128, 150, 160, 178, 190 MUTRELLE Julie 176
RAGOT Gilles 50, 54, 64, 74, 76, 80, 88, 94, 102, 108, 112, 118, 120, 122, 124, 142, 184, 188, 194, 202, 208 RANNOU Catherine 46, 56, 58, 60, 62, 92, 98, 134, 138, 144, 146 ,166, 174, 186, 200, 206 RECEVEUR Hugo 36 REIGNIER Thierry 28 REVERIER Pierre-Etienne 188 RIBUL-CONTE Pierre 190 RICADAT Maïa 192 ROBERT Jacques 30, 48, 52, 72, 90, 96, 104, 110, 116, 132, 148, 152, 154, 156, 162, 164, 170, 176, 192 ROBY Etienne 30 ROCHE Valérie 32 ROOSEN Marie 52, 100, 110, 126, 180, 198 ROSIER Moanna 194 ROY Perrine 32 ROYER Guillaume 158 RUBIO Jean-Marc 54, 76, 88, 102, 108, 112, 120, 122, 124, 184, 188, 194, 202, 208
N NAWROT Aurélie 96 NEBOUT Emmanuel 48, 72, 90, 96, 116, 132, 148, 152, 154, 156, 162, 164, 170, 176, 192
O OBERLING Estelle 112
P PARIN Claire 52, 72, 90, 100, 110, 126, 180, 198 PAROUTEAU Audrey 178 PASQUEREAU Mathieu 28 PERRAUDIN Bernard 34 PITIE Alexandre 104 POMMEREUL Nelly 180 PORTIER Laura 182 POULETTE Axelle 184 PRIVAT DE FORTUNIE Anouck 186
Q QUINTANILLA Dominique 54, 180, 188, 202
S SABOYA Marc 48, 72, 90, 96, 116, 132, 148, 152, 154, 156, 162, 164, 170, 176, 192 SANCHEZ Elodie 196 SAUBOY Boris 198 SAUVY Françoise 200 SCHAMASCH Thomas SCHNEIDER Lucie 34 SEHER Uli 84, 106, 136, 140, 172, 204 SEMIDOR Catherine 46, 56, 58, 60, 62, 84, 92, 98, 106, 134, 136, 138, 140, 144, 146, 166, 172, 174, 186, 200, 204, 206 SOLNAIS André 50, 64, 74, 80, 94, 118, 142 SORBETS Claude 48, 72, 90, 96, 116, 132, 148, 152, 154, 156, 162, 164, 170, 176, 192 SOULAS Jean-Jacques 58, 138 SOULIER Hélène 48, 72, 90, 96, 116, 132, 148, 152, 154, 156, 162, 164, 170, 176, 192
T TAKALA Suka 202 TAPIE Guy 52, 66, 82, 100, 110, 126, 168, 180, 182, 196, 198 TILLIER Sophie 36 TUCOO Marina 204
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V VIGLINO Andrea 162, 182, 192 VIOT Harold 206
W WIEBER Killian 208 WRONA Xavier 54, 76, 88, 102, 108, 112, 120, 122, 124, 184, 188, 194, 202, 208
Y YUSTA GARCIA Ferran 56, 144, 146
*
La numérotation en gras indiquée dans cet index renvoie aux TPFE ou PFE encadrés par l'enseignant.
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216 index géographique A
Etats-Unis 146 Eure 84 Eure-et-Loir 18 Eysines 196
Allemagne 120 Arcachon (Bassin d') 46 Argentine 54, 156 Amily 138 Anet (domaine d') 18
F Futuna 202
B Baigorri 170 Bangkok 52 Bayonne 104 Baurech 106 Belgique 182, 184, 206 Biarritz 70, 80, 126 Bidart 162 Blaye 50 Bordeaux 24, 74, 78, 88, 102, 112, 116, 132, 154, 158, 164, 178, 180, 190, 198, 200, 208 Bouliac 32 Brésil 82 Bruges 28 Bruxelles 182, 184, 206 Buenos Aires 156
C Cadillac 124 Canada 142 Cestas 162 Chalais 20 Charente 20, 92 Charente-Maritime 98, 128 Cher 26 Chili 68 Cournon d'Auvergne 36
D Damigny 172
E Ehrenfeld 120 Espagne 140, 188
G Gers 100 Gironde 24, 28, 32, 46, 50, 56, 60, 66, 74, 76, 78, 86, 88, 90, 96, 102, 106, 112, 116, 118, 124, 130, 132, 134, 136, 154, 158, 160, 162, 164, 178, 180, 186, 190, 196, 198, 200, 208 Gradignan 46
H Haïti 110 Haut-de-Seine 34 Haute-Soule 150 Haute-Vienne 64, 168 Hossegor 108 Honshu 94
I Isaan 30
J Jacmel (vallée de) 110 Japon 94, 144
K Kitakyushu 144
L Lacanau 66
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R
Landes 108 Langon 56 La Possession 194 La Réunion 114, 166, 176, 194 La Sauve Majeure 160 Le Bouscat 28, 134 Léognan 76, 136 Lille 72 Limoges 64, 168 Lignières 26 Loiret 138 Lormont 186 Lot-et-Garonne 62 Lyon 48, 122
Radepont 84 Rhône 48, 122 Rhür 50 Rio de Janeiro 82 Rosario 54 Royan 98 Russie 58
S
Marciac 100 Marmande 62 Mayotte 174 Mios 60 Montréal 142
Santiago 68 Saint-Denis 152 Saint-Denis de la Réunion 114, 176 Saint-Emilion 86, 90, 96, 130 Saint-Georges de Didonne 128 Saint-Quentin de Baron 118 Sant Feliu de Guixols 188 Seine-Saint-Denis 152 Sireuil 92
N
T
Naberezhnye Chelny 58 Nanterre 34 New-York 146 Nord 72
Tatarstan 58 Thaïlande 30, 52
M
V
O
Valence 140
Orne172 Ossès 148 Oloron Sainte-Marie 192
w
P
Wallis et Futuna 202
Paris 22 Pau 204 Passamainty 174 Puy-de-Dôme 36 Pyrénées-Atlantiques 70, 80, 104, 126, 148, 150, 162, 170, 192, 204
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218 glossaire ACAU - ambiances et confort pour l'architecture et l'urbanisme ADE - architecte diplômé d’État ARPEGE - architecture, recherche et pratique expérimentale à la grande échelle ATR - arts et techniques de représentation CEPAGE - centre de recherche sur l'histoire et la culture du paysage CG33 - conseil général de la Gironde CIEPT - certificat international d'études de paysage et de territoire CPR - commission de la pédagogie et de la recherche CUB - communauté urbaine de Bordeaux CNRS - centre national de la recherche scientifique DEP - diplôme d’État de paysagiste DEA - diplôme d’État d’architecte DEEA - diplôme d’études en architecture DDT - direction départementale des territoires DDTM - direction départementale des territoires et de la mer DPLG - diplômé par le gouvernement DRAC - direction régionale des affaires culturelles ECTS - european credits transfer system EHESS - école des hautes études en sciences sociales ENSA - école nationale supérieure d’architecture ENSAPBX - école nationale supérieure d’architecture et de paysage de Bordeaux ENSNP - école nationale supérieure de la nature et du paysage GEVR - groupe d'études de la ville régulière HCA - histoire et culture architecturale HDR - habilité/habilitation à diriger des recherches IATU - institut d’aménagement d’urbanisme et de tourisme INRA - institut national de la recherche agronomique LISST - laboratoire interdisciplinaire solidarités, sociétés, territoires LMD - licence/master/doctorat MCC - ministère de la culture et de la communication PAVE - profession architecture ville et environnement PFE - projet de fin d’études SHSA - sciences humaines et sociales pour l’architecture STA - sciences et techniques pour l’architecture STAP - service territorial de l’architecture et du patrimoine TPCAU - théories et pratiques de la conception architecturale et urbaine TPFE - travail personnel de fin d’études UE - unité d'enseignement UMR - unité mixte de recherche VT - villes et territoires
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l'ensapbx en chiffres ... 108 24
7
Architectes Diplômés d’État
mentions recherche
Paysagistes Diplômés Par Le Gouvernement
1020 > 790
150
étudiants
enseignants (Titulaires + Maîtres assistants associés + Contractuels)
étudiants en architecture
(DEEA + DEA + HMONP + Doctorants)
150
>
48
étudiants en paysage
administratifs
(DPLG + Doctorants)
>
50
5
80
étudiants autres formations (Master ACAU + Master Urba + CIEPT)
partenariats internationaux sur
5
continents
unités de recherche
1
programme Cordées de la réussite école pilote programme Égalité des chances
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220
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Direction de la publication Martin CHÉNOT, directeur Réalisation / Suivi éditorial Delphine GRAIL-DUMAS, directrice des formations, adjointe au directeur Coordination éditoriale / Secrétariat de rédaction Eva GERBEAU, responsable de la communication ensapBx Conception graphique Benoît LÉPINE, graphiste, service communication ensapBx Crédits photographiques
( à suivre ... ) - cérémonie de fin d'année 2013-2014 Arthur PÉQUIN, photographe Benoît LÉPINE, graphiste, service communication ensapBx Recueil et préparation des documents Anne-Cécile BRUN, étudiante en Master 2, formation Architecture MERCI ! Fabienne CANDEVAN, assistante à la direction des formations Bérengère CORBINEAU, gestionnaire de la scolarité des étudiants en Master - formation Architecture Stéphanie LAFON, gestionnaire de la scolarité - formation Paysage Et l’ensemble des enseignants et des jeunes diplômés qui ont participé à cet ouvrage ! Impression 42 lignes - Bordeaux, France ISSN en cours
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