Mémoire de Manon d'Ercole, diplômée de l'ENSCI 2015.
Au 21ème siècle, il ne fait pas bon être lent. La modernité a participé à l’implantation de l’hyper vitesse comme norme, assistée par la révolution numérique qui, supportant notre fantasme d’instantanéité, tend à anéantir le temps et l’espace. Le sentiment d’urgence semble n’être qu’un premier symptôme des effets de l’accélération de nos modes de vie sur l’individu. Si cette accélération exponentielle menace en somme notre capacité de contrôle et notre potentiel à trouver du sens dans nos actions, que proposerait un ralentissement volontaire ?
Et si l’on diversifiait notre rapport au temps ?