Attitude en altitude

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Avec Nick Gleis, à l’intérieur des

plus beaux avions privés du monde Photographier les plus beaux écrins de l’aéronautique moderne aux quatre coins du monde, c'est le métier de rêve qu’exerce le californien Nick Gleis. Son travail, unique jusqu’à ce jour, est actuellement présenté à la biennale photo de Brighton qui a ouvert ses portes le 2 octobre dernier.

Son nom ne vous est peut-être pas familier mais dans le milieu de l'aéronautique, beaucoup connaissent « sa patte ». Lorsqu’on lui demande ce qu’il fait de sa vie, Nick Gleis aime à répondre qu’il « saisit des ambiances d’avion ». Depuis 30 ans, ce chaleureux personnage aux anecdotes croustillantes écume les aéroports privés du monde entier où de richissimes clients lui demandent de poser son regard averti sur leurs jouets de milliardaires. Installé à Los Angeles, Nick a photographié plus de 800 avions, depuis le LEAR 20 series jusqu’au Boeing 747-400 en passant par des Cessna, Gulfstream (plus de 200 appareils de la firme américaine à son actif), Falcon, Bombardier ou encore Eclipse. Aux Émirats Arabes Unis, au Brunei, au Japon, au Turkménistan, en Chine, pour des rois, des chefs d’état ou des magnats du pétrole, le photographe s’est fait une spécialité des agencements cabine les plus incroyables à l’intérieur desquels un luxe parfois rétro-futuriste côtoie un sens du goût souvent bling-bling. Pour autant, chacune de ses images interpelle et fait rêver. Après avoir étudié la photo avec Ansel Adams, il est devenu un photographe commercial, répondant aux commandes de clients privés ou institutionnels. Mais depuis, ses images ont retenu l’attention de l’artiste Martin Parr qui a souhaité le programmer pour la biennale photographique de Brighton. Nick Gleis s’est donc retrouvé du jour au lendemain encensé par la blogosphère qui en a fait un artiste à part entière. Une étiquette qui gêne l’intéressé,

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toujours modeste. Son métier lui impose un sens aigu de la réserve et de la discrétion. Il a coutume de ne pas révéler les noms de ses illustres clients. Il aurait pu faire un portfolio impressionnant de son carnet d'adresses. Cela ne l’intéresse pas. « J’ai la chance d’avoir trouver un terrain d’expression. Le portrait nécessite des talents que je ne possède pas ». Gleis fut l’un des premiers photographes à passer au « tout digital ». Toutefois, la technique ne saurait remplacer l’œil. Pour ce photographe chevronné, la lumière est plus qu’un langage, « elle est tout ». Dont acte. Jusqu’au 14 novembre, retrouvez le travail de Nick Gleis à la biennale photographique de Brighton. www.bizjetphotos.com

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