spécial
Coupe du Monde
Terrains d'ailleurs et foot pour tous
Alors que se siffle le lancement de la 19ème Coupe du Monde de football, nous vous emmenons sur les terrains lointains qui sont chaque jour le théâtre d’une passion qui ne connaît pas de frontière. Cette année, l’événement revêt un caractère particulier puisque pour la première fois, la compétition sera accueillie par le continent africain. À Madagascar, Vues d’Ailleurs vous propose une porte d’entrée sur l’Afrique du football. Dans de nombreux pays, la Coupe du Monde fera aussi vibrer les femmes. Nous sommes allés rencontrer de jeunes femmes montréalaises qui n’ont rien à envier à l’Europe. Où comment le Québec est devenu une nouvelle terre du ballon rond. Enfin, le foot a cela d’universel qu’il est praticable partout. Petit tour d’horizon de terrains improbables dans des lieux absolument magiques. Afrique, le monde entier te regarde ! Vu par, Teddy Seguin et Nabi-Alexandre Chartier : Rédateurs & Teddy Seguin et Matthew Hood : Photographes (20)
Sous la direction d'Eric-Olivier Pietrantoni
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Madagascar
Football, passion malgache ! Sur la plage, dans les rues, au quartier ou dans les stades officiels, le football se décline sous toutes ses formes à Madagascar. À 7 ou à 11, il est présent au quotidien dans la vie de la grande île. Les Malgaches, volontiers indépendants vis-à-vis du grand continent noir se solidarisent plus aisément lorsqu’il s’agit du ballon rond. À quelques jours de l’ouverture du Mondial 2010 à Johannesburg en Afrique du Sud, la plupart des Malgaches sont derrière les grandes équipes africaines comme les éléphants de Côte d’Ivoire ou les lions indomptables du Cameroun.
Un mondial africain, un événement majeur Le week-end, les tuléarois (habitants de Tuléar dans le sud de Madagascar) se retrouvent au grand stade pour le chalenge Filonga (l’amitié en malgache). On attend ce dimanche une rencontre importante entre les deux plus grandes équipes de la région, l’AS Comato et le FB Toliara. La rencontre s’annonce serrée car les deux équipes sont au meilleur de leur forme. Même si le match n’a pas d’enjeux réels, dans les tribunes, la tension monte, ce sont les prémisses de la reprise du championnat dans quelques semaines. Les plus jeunes supporters se sont faufilés entre les grilles éventrées de l’enceinte du stade pour éviter de payer l’entrée ; ils assisteront à une partie du match, regroupés derrière les buts jusqu’à ce qu'un arbitre excédé par leur agitation ne les flanque dehors ! Peut importe, « on a bien rigolé, maintenant on va rejoindre les autres sur le terrain vague juste derrière et faire notre propre match… » L’Afrique a toujours constitué un fabuleux réservoir de jeunes talents pour le football européen et français. Le football reste encore l’une des rares possibilités pour les jeunes de se sortir de leur condition. Le foot sauvage qui se pratique partout au quotidien donne à ces joueurs des qualités naturelles extraordinaires qu’on ne retrouvera jamais chez les jeunes joueurs européens. Forcément, pour tous ces jeunes, l’organisation d’une Coupe du Monde de football pour la première fois en Afrique est un événement qui soulève déjà les passions. Au soir du 11 juin prochain, tous les postes de télévisions disponibles dans les villages seront pris d’assaut. Partout sur le continent, le foot sert de ciment social dans les quartiers les plus déshérités, c’est aussi un vecteur de valeurs humanistes pour les jeunes. Lors des évènements qui ont déchiré Madagascar l’an dernier, toutes les grandes villes ont subi des pillages et de nombreux affrontements violents « mais nous avons continué à jouer au football, même quand on entendait des tirs d’armes à feu » raconte Jacky qui joue dans le club de quartier de Tsienengea à Tuléar. Sur le terrain, les rivalités politiques disparaissent pour laisser place à la passion sportive. « C’est un bon moyen pour se réconcilier ». Ce mondial est aussi l’occasion pour les Malgaches de se sentir appartenir à une grande Afrique solidaire.
matérialisées par des bouts de bois, l’essentiel n’est pas vraiment de marquer des buts, mais plutôt d’épater le public de passage ou les plus petits restés sur bord du « terrain » et de chambrer les autres joueurs en multipliant les dribbles et les retournées acrobatiques. Et si un sélectionneur étranger s’était glissé discrètement dans le public ! « Être repéré par un chasseur de tête, c’est le rêve de tous les jeunes, ils sont prêts à réaliser des prouesses pour partir jouer en national à Tana ou mieux à l’étranger » confie Stanislas, le président de la ligue de football de la région. Bien peu auront cette chance même si plusieurs joueurs de Tuléar font partie de la sélection Nationale. « Plusieurs d’entre eux sont même parti jouer à la Réunion, ils ont été repérés dans les quartiers par les sélectionneurs qui viennent de temps en temps faire leur marché ici comme partout ailleurs sur l’île ». Arrivé en France en 2007, Faneva Andriatsimaa a connu ce rare bonheur d’être repéré lors d’une champion’s ligue d’Afrique. Il évoluait dans un petit club de Tana et on lui propose de faire un essai d’un an à Nantes. « Là, ta vie bascule, tu es prêt à tout donner pour faire tes preuves. Le jour où tu signe ton premier contrat, c’est le plus beau jour de ta vie ! » depuis Faneva joue en national pour l’Amien SC et fait partie de l’équipe nationale malgache des Baréa. Bien loin des lumières de la ville, au milieu du canal du Mozambique, sur des îlots déserts, uniquement fréquentés par les pêcheurs nomades, en dehors des dominos, pas beaucoup de distractions… le foot reste une base. Si un boutre ou une goélette vient à mouiller dans leur baie pour se protéger des vents de Sud, alors une rencontre au sommet est immédiatement organisée sur le pouce entre l’équipage et les pêcheurs. Des townships de Johannesburg aux campements de pêcheurs Vezo de Madagascar, c’est toute l’Afrique qui s’apprête à vibrer à l’unisson pour ce Mondial quelque peu exceptionnel.
Partir jouer à l’étranger, un rêve inaccessible Évoluer sur les pelouses anglaises de Chelsea ou de Manchester United aux cotés des plus grands est le rêve de tout gamin malgache. Ceux-la même qui se retrouvent tous les jours à la marée basse, sur la plage de Tuléar, pour une partie de ballon rond au milieu des pirogues de pêcheurs. Il n’y a pas vraiment de terrain, les cages sont
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Madagascar
La Réunion
Stade Volnay ©Nano/Mairie de Saint-Pierre
Yves Ethèves ©DR
Interview : Yves Éthèves, Président de la Ligue Réunionnaise de Football
L’île de la Réunion, dernière étape de charme pour l’équipe de France avant l’Afrique du Sud
Dans les tribunes du stade municipal de Tuléar, les passions se déchaînent. Ce samedi-là, l'AS Comato affronte le FB Toliara dans le cadre du challenge Filonga. Une compétition qui voit s'affronter les meilleures équipes de la région (24)
Jean-Paul Rabier appelle au secours des « Baréas » de Madagascar Le Français Jean-Paul Rabier (55 ans) est de retour sur le continent africain à la tête d’une sélection nationale. La Haute autorité de la transition (HAT) a en effet annoncé en avril dernier la nomination de l’ancien sélectionneur des Etalons du Burkina Faso (2002-2004) à la direction de l’équipe nationale de football malgache. Jean-Paul Rabier a 20 mois devant lui pour redresser une équipe bien mal en point. 20 mois pour reconstruire les Baréas (surnom donné à la sélection malgache) et assurer leur qualification à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2012. Le jeune Président malgache, Andry Rajoelina compte sur les qualités qui ont permis au technicien français de qualifier les Etalons du Burkina Faso pour la phase finale de la CAN 2004 en Tunisie pour relancer le football malgache.
Début janvier 2010, on apprenait que l’équipe de France passerait par l’île de la Réunion afin d’y terminer sa préparation pour la Coupe du Monde. Sur place du 1er au 5 juin, elle a joué son dernier match de préparation contre la sélection chinoise. À l’heure où nous imprimons ces pages, nous ne connaissons pas l’issue du match. Rencontre avec Yves Éthèves, président enthousiaste et chaleureux de la Ligue Réunionnaise de Football, afin de connaître les enjeux d’un tel événement pour le football réunionnais. Monsieur le Président, comment s’est décidé le passage de l’équipe de France sur la Réunion avant le mondial ? Nous sommes fiers de cette première visite. Cette décision couronne le travail des équipes de la Ligue Réunionnaise. Dirigeants, encadrement, joueurs, arbitres, supporters, c’est tout le peuple réunionnais qui est à la fête. Depuis plusieurs années, nous avons travaillé pour faire de l’île une terre de football. En amont, la formation a constitué une priorité. Aujourd’hui, nous sommes fiers de voir évoluer au plus haut niveau des réunionnais formés chez nous. Guillaume Hoarau (joueur du PSG, ndlr) est un très bel exemple de cette réussite. Lorsque Raymond Domenech nous a rendus visite voilà deux ans, il a pu constater de la passion de l’île pour le ballon rond. Par la suite, nous n’avons eu de cesse de mettre en avant l’île et notre détermination a payé. Qu’attendez-vous de l’événement ? La Réunion, c’est le département français le plus éloigné de la Métropole. Le match sera retransmis à la télévision et permettra à l’île d’avoir une visibilité accrue. C’est également un moyen de placer notre département sur
la planète football. C’est enfin des opportunités économiques pour tous les acteurs de l’industrie touristique locale. Notre île est magnifique et incarne parfaitement les valeurs du sport. Accueillir l’équipe de France est pour tous les réunionnais une grande fierté. Comment s’organise sur l’île la réception des Bleus ? Lorsque l’équipe de France se déplace à la veille d’une telle compétition, c’est une grosse machine et on ne peut pas faire dans l’approximatif. Le choix du stade Volnay à Saint-Pierre nous paraissait naturel. La pelouse sera neuve pour accueillir le match. Les joueurs français seront logés à l’hôtel Palm sur Petite-Île. Pour leurs rares moments de détente, ils bénéficieront d’un cadre enchanteur, entre Saint-Pierre et le volcan. N’oublions pas la délégation chinoise qui sera hébergée au Grand Hôtel du lagon qui est également un magnifique établissement. La Réunion, c’est un environnement unique avec des infrastructures de très haut standing. Nous voulons le rappeler au monde entier. Que peut-on souhaiter au football réunionnais pour l’avenir ? La Ligue Réunionnaise fut fondée en 1956. Aujourd’hui, nous comptons 33 000 licenciés dont la moitié environ a moins de 20 ans. La Réunion compte environ 2 500 dirigeants et autant d’éducateurs. La relève doit être bien préparée car le foot ici, c’est quelque chose d’essentiel. Avec les moyens de communication moderne, il faudra aussi décentraliser les pouvoirs décisionnels. Enfin, notre plus grande force est cette jeunesse réunionnaise sportive et enthousiaste. Il faut mettre encore plus l’accent sur la formation : celle des joueurs évidemment mais aussi les dirigeants, les arbitres et tous les intervenants qui font avancer notre chère discipline sur l’île. (25)
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Québéc
Pourtant, cette passion est relativement nouvelle. Les Québécois ont le hockey inscrit dans leur code génétique. L’hégémonie de ce sport est tellement importante que sa domination sans partage a retardé le développement d’autres sports qui sont populaires ailleurs sur la planète. Cela dit, les choses commencent à changer. L’afflux de nouveaux arrivants contribue à la transformation de la société québécoise à tous les niveaux ; le sport n’y échappe pas. Traditionnellement, les sportifs québécois se tournaient vers le baseball l’été venu, sous l’influence du voisin américain. Toutefois depuis quelques années on remarque l’émergence du soccer dans la belle province. Les adeptes du ballon rond sont si nombreux, qu’on assiste à la disparition de nombreux diamants de baseball au profit des terrains de soccer.
Le soccer remplace le hockey dans le cœur des Québécoises Montréal, dans un café de la petite Italie, il est à peine 9h45 en ce dimanche matin, pourtant ici tout le monde est bien réveillé. On parle français, anglais, italien, mais aussi portugais et espagnol. Tout le monde se comprend, parce qu’on parle foot. C’est la 37ème journée du championnat d’Italie, l’Inter s’impose face au Chievo Vérone, un match crucial. L’effervescence est palpable, au comptoir un groupe de femmes encourage avec ardeur leurs favoris. À un mois du début de la Coupe du Monde, Montréal a succombé à la fièvre du foot.
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Le soccer féminin est plus populaire que jamais au Québec. Selon Valmie Ouellet, entraîneuse et adjointe a administrative à la Fédération de soccer du Québec, « autant les équipes masculines sont en retard sur le reste du monde, autant le fait que la société québécoise soit très égalitaire, on constate que le calibre des équipes féminines est pour sa part supérieur à la moyenne mondiale». Elle confirme la volonté de la fédération de connaître une expansion rapide « on ne veut plus être perçu comme un sport de rechange et l’on est sur la bonne voie ». La fédération québécoise de soccer a récemment lancé une enquête en profondeur sur le soccer féminin dans la province, les conclusions sont attendues bientôt, mais on sait déjà qu’une des priorités sera d’augmenter le nombre d’entraîneuses. Comme le souligne Mme Ouellette, « les femmes représentent 40 % des membres de la fédération, alors que les entraîneuses ne sont que 21 %, nous devons réfléchir à des moyens d’atteindre le plus rapidement la parité ».
Lutter contre la sous-représentation des femmes entraîneuses Enveloppée dans son coupe-vent, Isabel quadrille inlassablement le terrain, où « ses filles », le FS Salaberry, une équipe de deuxième division chez les 18 à 21 ans, dans le Nord de Montréal, se dépensent sans se soucier de la température anormalement fraîche pour la saison. Isabel est à l’image du Québec d’aujourd’hui : métissée, bilingue, américaine, mais les yeux tournés vers l’Europe. C’est son père, Québécois d’origine espagnole, qui lui a transmis sa passion du soccer. « J’ai commencé à jouer à 5 ans, à l’adolescence, j’ai abandonné ma carrière de joueuse afin d’entraîner ma petite sœur ». Pour elle, la victoire ne se limite pas au pointage final : « ça n’a pas de sens pour moi de jouer si tu ne t’amuses pas, l’important c’est d’avoir du plaisir. Je pense sans doute ainsi parce que je suis une femme. C’est toujours les mères qui apportent des oranges ou des sucettes glacées, c’est une attitude de femme ça ». Les femmes entraîneuses ne sont pas légion au Québec et le fait d’être fille de parents issus de l’immigration, fait carrément d’elle une exception. Malgré ce constat, Isabel a bon espoir de voir un jour la parité se faire. « Quand j’ai commencé à jouer il y a une vingtaine d’années, il n’y avait presque pas d’équipes féminines, nous devions jouer avec les garçons. Au cours des prochaines années, le défi pour les clubs sera de recruter au sein des communautés culturelles. C’est la seule solution si nous désirons que le calibre continue d’augmenter. Nous espérerons que la Coupe du Monde y contribuera. » Lorsqu’on demande « aux filles » où elles comptent regarder la Coupe du Monde, elles éclatent de rire et se retournent spontanément vers Isabel. « La Coupe du Monde ça se passe dans mon salon. Que mes voisins s’y fassent pour les matches importants, ils auront droit à une cinquantaine de filles en délire ».
L'origine du mot "soccer" Le mot "soccer" est liée au terme britannique association football qui fut abrégé en association, puis "assoc". qui s’est finalement réduit en "soc". Le -er aurait été ajouté sur le modèle de rugger, forme populaire pour rugby. Dans l'Angleterre du XIXème siècle, on opposait le rugby football à l’association football qui allait devenir le "soccer". Ainsi, l’origine de "soccer" est anglaise, même si aujourd’hui ce terme est surtout en usage en Amérique du Nord où on pratique aussi le football avec un ballon ovale, que l’on qualifie parfois, selon le cas, de canadien ou d’américain.
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A cup for the world Football, a Malagasy passion! On the picturesque beaches, in the streets or in the official stadiums, soccer** is ubiquitous in all its forms in Madagascar. At 7 or at 11 the beautiful game has a daily presence in life on the island. The Malagasy, proudly independent from their African continental neighbours, unite readily around the soccer pitch. Merely days from kick-off of the 2010 World Cup in Johannesburg, South Africa, most of the Malagasy have put their support behind the prominent African teams; the elephants of the Ivory Coast, or the indomitable lions of Cameroun. Africa has customarily served as a reservoir of young talent for French and European soccer. Skill in the sport provides a rare possibility for much of the country’s youth to overcome their impoverished condition. The street-style soccer that is played daily all over the island endows the players with the development of extraordinary natural talents that simply aren’t found in Europe. The upcoming world cup tournament, the first ever to be held on African soil, is already igniting soccer fervour on and around the continent. Everyday at low tide on the beach of Tuléar, players weave the soccer ball in and out amongst the fisherman’s hollowed out pirogues. It’s not really a playing field; the nets are created haphazardly from planks of wood. The objet of the game for the kids is not necessarily to score goals, importance is placed instead on footwork manoeuvres and acrobatic passing with the aim of amazing and impressing their audience, the public passing by the beach. From the townships of Johannesburg to the nomadic fishing villages of the Vezo people of Madagascar, the whole of Africa is vibrating in unison in anticipation of this exceptional and momentous world event.
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Soccer is a passion for women in Quebec Isabelle is the image of a modern Quebec: mixed-heritage; bilingual; a north american who retains close ties to Europe. It was from her father, a Quebecer of spanish origin, that she inherited her passion for soccer. It’s a passion that she shares through her volunteer work three times a week with “her girls”, teenage players from 18 to 21. For Isabelle victory is not limited to, or by, the final score : “The important thing is to have fun. I think this mentatily is because I’m a woman. It’s always the mothers who bring the oranges or the popsicles, it’s a uniquely female attitude.” Women coaches are not the majority in Quebec, and being from immigrant parents definitely makes her a minority. “Its a cultural thing, the men’s teams are very multicultural, but with the girls it’s super white.” Regardless of these differences, Isabelle remains optimistic that she’ll one day see equality in the sport. “It’s the only solution if we want to see the caliber of the game continue to increase, let’s hope that the world cup will help.” Traditionally, influenced by their american neighbors, Quebec’s athletes would take up baseball in the summer months. However, in the past few years la belle province has been witness to an emergence in the populairty of soccer. Women’s soccer itself is more popular than ever in Quebec. “In as much as the men’s teams are behind the rest of the world, Quebec society is very egalitarian, and the caliber of the women’s teams is noticeably higher than the world standard”, notes Ms. Valmie Ouellet, coach and co-administrator of the Quebec Soccer Federation. (28)
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GUIDE PRATIQUE MADAGASCAR :
Office National du Tourisme de Madagascar : www.madagascar-tourisme.com
Hôtel Victory, route de l’aéroport Tél. : +261 20 94 440 64 & +261 20 94 904 72 hotelvictory.tulear@gmail.com
A Antananarivo : Stade de Mahamasina. Situé à coté du Lac Anosy sur une vaste esplanade, c’est le plus grand stade du pays ou se déroule tous les grands rendez-vous sportifs de la capitale. A Tuléar : Tous les jours sur la plage, face au port aux boutres, des matches sont organisés entre clubs de quartier. Spectacle assuré. Restaurant le Bo beach sur la plage de Tuléar face à la mer.
Comment s'y rendre : Par Corsairfly : Vols au départ de Paris Orly Sud à destination de Tananarive les mercredis, vendredis, samedis et dimanches. Renseignements et réservations au 0820 042 042 ou sur www.corsairfly.com
QUEBEC :
Fédération de soccer du Québec www.federation-soccer.qc.ca Où voir les matches de la Coupe du Monde Burgundy Lion 2496 rue Notre Dame Ouest, Montréal. Tél. : (514) 934 0888 / www.burgundylion.com Situé dans la Petite Bourgogne, le quartier en vogue chez les jeunes professionnels anglo-montréalais. Ce pub de style britannique est le quartier général des partisans de l’équipe anglaise. Bar Sportivo 6804 St-Laurent, Montréal. Tél. : (514) 495 0190 En plein cœur du quartier Petite-Italie, ce café est une des adresses montréalaises incontournables pour les amateurs de foot. Durant la Coupe du Monde, il faut se présenter des heures à l’avance pour pouvoir espérer une place. Champs Bar & Restaurant 3956 Boulevard Saint-Laurent, Montréal Tél. : (514) 987 6444 / www.champssportsbar.ca
Ce resto-bar sportif situé en plein cœur du PlateauMont-Royal a récemment été voté l’un des dix meilleurs restos-bars sportifs d’Amérique du Nord par le journal USA Today. Les écrans murs à murs permettent de ne rien manquer des compétitions, tout en dégustant un burger et une bière, sans se ruiner.
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Où s’équiper : Evangelista Sports 6821 Boulevard Saint-Laurent, Montréal. Tél. : (514) 277 595 8305 Boulevard Maurice-Duplessis, Montréal. Tél. : (514) 648 0053 7773 Boulevard Newman, Lasalle. Tél. : (514) 595 6565 www.evangelistasports.com Où voir des matches Impact de Montréal - Stade Saputo 4750 Rue Sherbrooke Est, Montréal. Tél. : 514-328-3668 / www.montrealimpact.com FS Salaberry – Complexe Sportif Claude Robillard Montréal. Tél. : (514) 388-8588 / www.fssalaberry.ca
Comment s'y rendre : Par Corsairfly : Vols au départ de Paris Orly Sud à destination de Québec le mercredi et au départ de Nantes le vendredi. Renseignements et réservations au 0820 042 042 ou sur www.corsairfly.com
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