Textes Pascal RÉMY Illustrations Jean LECOINTRE
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© Les Éditions de l’Épure, Paris 2014.
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Textes Pascal RÉMY Illustrations Jean LECOINTRE
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© Les Éditions de l’Épure, Paris 2014.
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LE CHIEN
ROSBIF DE TECKEL 14 CHIOT DE NOËL AUX MARRONS 16 PITBULLS TARTARE 17 PÂTÉ DE CANICHE NAIN 18 CHILI-HUAHUA 20 SAINT-BERNARD À LA SAVOYARDE 22 RAGOÛT D'CHIENS 24 GYA KOK AU DOGUE DU TIBET 25 CHAUD-FROID DE DALMATIENS 26
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LE CHAT
CHAT ANGORA GRILLÉ À L'ATTILA 30 CIVET DE CHATONS 32 FOIE GRAS DE CHAT AUX TRUFFES 34 CHAT PERSAN AUX NOIX ET GRENADES 35 SIAMOIS À LA THAÏLANDAISE 36 CHAT DE GOUTTIÈRE À LA DIABLE 38
LES RONGEURS
HAMSTERBURGER 42 CIVET DE LAPINS NAINS 44 ÉCUREUILS AUX NOISETTES 45 SOURIS VERTES 48 FURET BOUILLI À LA MACHINE 50 COCHON D'INDE EN SARI DES CHAMPS 51
LES OISEAUX LES POISSONS
PERROQUET DÉGUISÉ 54 CANARIS À LA NAGE 57
BOUILLABAISSE TROPICALE 62 POISSONS ROUGES AU NATUREL 64 FRITURE DE POISSONS ROUGES PANÉS 65
LES EXOTIQUES MYGALE GÉANTE MAYONNAISE 72
LES ÉQUIDÉS
COLOMBES À LA GRECQUE 56
ARC-EN-CIEL DE CAMÉLÉONS AU BLEU 70 MATELOTE DE BOA 74
PONEY NAIN À LA LOUIS XVI 78
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LE CHIEN
ROSBIF DE TECKEL 14 CHIOT DE NOËL AUX MARRONS 16 PITBULLS TARTARE 17 PÂTÉ DE CANICHE NAIN 18 CHILI-HUAHUA 20 SAINT-BERNARD À LA SAVOYARDE 22 RAGOÛT D'CHIENS 24 GYA KOK AU DOGUE DU TIBET 25 CHAUD-FROID DE DALMATIENS 26
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LE CHAT
CHAT ANGORA GRILLÉ À L'ATTILA 30 CIVET DE CHATONS 32 FOIE GRAS DE CHAT AUX TRUFFES 34 CHAT PERSAN AUX NOIX ET GRENADES 35 SIAMOIS À LA THAÏLANDAISE 36 CHAT DE GOUTTIÈRE À LA DIABLE 38
LES RONGEURS
HAMSTERBURGER 42 CIVET DE LAPINS NAINS 44 ÉCUREUILS AUX NOISETTES 45 SOURIS VERTES 48 FURET BOUILLI À LA MACHINE 50 COCHON D'INDE EN SARI DES CHAMPS 51
LES OISEAUX LES POISSONS
PERROQUET DÉGUISÉ 54 CANARIS À LA NAGE 57
BOUILLABAISSE TROPICALE 62 POISSONS ROUGES AU NATUREL 64 FRITURE DE POISSONS ROUGES PANÉS 65
LES EXOTIQUES MYGALE GÉANTE MAYONNAISE 72
LES ÉQUIDÉS
COLOMBES À LA GRECQUE 56
ARC-EN-CIEL DE CAMÉLÉONS AU BLEU 70 MATELOTE DE BOA 74
PONEY NAIN À LA LOUIS XVI 78
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Un homme averti en vaut deux
6
Ce livre se veut délibérément une provocation, un coup de pied dans la fourmilière de nos idées reçues. Il est temps que se pose la question de la souffrance animale aux seules fins de nos plaisirs gastronomiques. Nous nous grandirions à ne plus cautionner par nos achats les mauvais traitements infligés aux animaux par la plupart des éleveurs industriels. Sans se refuser à une consommation raisonnée, on peut exiger que les animaux d’élevage soient bien traités de leur vivant et mis à mort de la manière la plus digne possible. C’est en lisant la recette de la Soupe à la tortue écrite en 1873 par Alexandre Dumas père dans son Grand dictionnaire de la cuisine que l’auteur prend conscience de l’insouciante cruauté de certaines de nos pratiques culinaires. En voici l’extrait : "Si vous le pouvez, procurez-vous une tortue bien vivante et sortant de la mer (…) Nous avons indiqué qu'il fallait, avec une ficelle, lui tirer le plus possible la tête hors de la carapace ; s'il est possible, il faut lui couper la tête d'un seul coup, avec un couteau fraîchement repassé ; il faut alors la coucher sur le dos, ce qui reste de son cou incliné, et laisser égoutter le sang pendant dix à douze heures." Dix à douze heures ! Ça peut paraître un peu long, bien qu'il soit vrai que les tortues, même âgées de plus de cinquante ans, ne portent pas de Rolex… D’un côté, des animaux de compagnie trop gâtés et, de l’autre, des animaux sauvages ou d’élevage méprisés et torturés dont nous nous accommodons − plus ou moins − du sort cruel. Par contre, nous nous offusquons quand d’autres cultures réservent ce même sort à des animaux que nous considérons comme familiers. Nous mangeons du cheval mais − horreur ! − pas du chien. Nous gavons les oies mais − abomination ! − pas les chats. Nous jetons les crabes vivants dans l’eau bouillante mais − sadisme ! − pas les hamsters. D’après Tom Regan, dans son livre Les droits des animaux, on sacrifie dans le monde 33 600 tonnes d’animaux par seconde ! La vie des autres êtres animés de ce monde que nous ingurgitons nous concerne-t-elle ? Avons-nous bien regardé une vache dans les yeux ? Avons-nous entendu ses pleurs quand on lui a pris son enfant ? Devons-nous tolérer ces camps de concentration pour poulets − à qui on sectionne le bec et les ergots − ou pour cochons − à qui on casse les dents − surveillés par des paysans vaincus, dépressifs et suicidaires ? Ami des bêtes et des hommes, l’auteur a voulu que ce livre soit écrit − intentionnellement et délibérément − au second degré. Bon appétit quand même !
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Un homme averti en vaut deux
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Ce livre se veut délibérément une provocation, un coup de pied dans la fourmilière de nos idées reçues. Il est temps que se pose la question de la souffrance animale aux seules fins de nos plaisirs gastronomiques. Nous nous grandirions à ne plus cautionner par nos achats les mauvais traitements infligés aux animaux par la plupart des éleveurs industriels. Sans se refuser à une consommation raisonnée, on peut exiger que les animaux d’élevage soient bien traités de leur vivant et mis à mort de la manière la plus digne possible. C’est en lisant la recette de la Soupe à la tortue écrite en 1873 par Alexandre Dumas père dans son Grand dictionnaire de la cuisine que l’auteur prend conscience de l’insouciante cruauté de certaines de nos pratiques culinaires. En voici l’extrait : "Si vous le pouvez, procurez-vous une tortue bien vivante et sortant de la mer (…) Nous avons indiqué qu'il fallait, avec une ficelle, lui tirer le plus possible la tête hors de la carapace ; s'il est possible, il faut lui couper la tête d'un seul coup, avec un couteau fraîchement repassé ; il faut alors la coucher sur le dos, ce qui reste de son cou incliné, et laisser égoutter le sang pendant dix à douze heures." Dix à douze heures ! Ça peut paraître un peu long, bien qu'il soit vrai que les tortues, même âgées de plus de cinquante ans, ne portent pas de Rolex… D’un côté, des animaux de compagnie trop gâtés et, de l’autre, des animaux sauvages ou d’élevage méprisés et torturés dont nous nous accommodons − plus ou moins − du sort cruel. Par contre, nous nous offusquons quand d’autres cultures réservent ce même sort à des animaux que nous considérons comme familiers. Nous mangeons du cheval mais − horreur ! − pas du chien. Nous gavons les oies mais − abomination ! − pas les chats. Nous jetons les crabes vivants dans l’eau bouillante mais − sadisme ! − pas les hamsters. D’après Tom Regan, dans son livre Les droits des animaux, on sacrifie dans le monde 33 600 tonnes d’animaux par seconde ! La vie des autres êtres animés de ce monde que nous ingurgitons nous concerne-t-elle ? Avons-nous bien regardé une vache dans les yeux ? Avons-nous entendu ses pleurs quand on lui a pris son enfant ? Devons-nous tolérer ces camps de concentration pour poulets − à qui on sectionne le bec et les ergots − ou pour cochons − à qui on casse les dents − surveillés par des paysans vaincus, dépressifs et suicidaires ? Ami des bêtes et des hommes, l’auteur a voulu que ce livre soit écrit − intentionnellement et délibérément − au second degré. Bon appétit quand même !
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PRÉFACE Aucun animal n’a été maltraité pendant l’écriture de ce livre
8
Comme tout un chacun, vous possédez sûrement un chien, un chat, un oiseau, un poisson rouge ou, qui sait, un serpent ou un caméléon. Comme tout bon maître, vous chérissez votre petit Kiki, Rex, Moumoune ou Fifi. Rien n'est trop beau pour lui : nourriture variée (et de qualité !), panier confortable, litière, collier gravé à son nom, aquarium chauffé, nonosse et baballe pour faire joujou, etc. Malheureusement tout cela a un prix et il faut le reconnaître, les temps sont durs… Alors, quand arrive la fin du mois et que l'argent vient à manquer, il vous est sûrement déjà arrivé, en contemplant votre frigo désert, d'envier votre fidèle compagnon qui, lui par contre, ne manque de rien. Vous vous prenez alors à jalouser sa gamelle bien remplie et ses formes rondelettes… Malheureusement, et c'est la nature qui en a décidé ainsi, nous sommes des hommes, pas des animaux… Prenons, si vous le voulez, l'exemple d'un saint-bernard qui dévore bon an, mal an ses 200 kilos de viande, pâtée, croquettes, nonosses, etc. En dix ans, cet animal que vous chérissez a tout bonnement englouti sous vos yeux et à vos frais ses 2 tonnes de nourriture ! Et qu'en reste-il ? Un vieux chien baveux de 60 kilos qui ne pense (!?) plus qu'à une chose : se bâfrer ! Bien sûr, vous n'allez pas faire comme ces lâches qui abandonnent leurs animaux familiers sur le bord d'une route ou, pire encore, les font euthanasier par des vétérinaires sans scrupules et bien rémunérés. Oui, mais alors, me direz-vous, que faire ? Si votre animal pouvait parler, il vous le dirait lui-même comme me l'a fait comprendre de ses yeux larmoyants le vieux saint-bernard que je possédais à l'époque : "Tu m'as nourri et choyé pendant toutes ces années. Je suis vieux et, comme tu le dis souvent, les temps sont durs… Alors si je peux, à mon tour, te rendre un peu du bonheur que tu m'as donné, je le fais avec grand plaisir. Je te le dis tout simplement : mange-moi…" Et c'est ainsi que, ma famille et moi, nous nous sommes régalés une semaine durant de ce bon vieux Bobby qui avait, soit, fait son temps mais qui une fois accommodé en pot au feu savoyard recette p.17 sut, une dernière fois*, nous donner un peu de joie. Les propriétaires d'animaux domestiques sont souvent très sensibles et la question qui leur vient tout naturellement à l'esprit est celle-ci : "Faut-il obligatoirement attendre que l'animal soit vieux pour le manger ?" Ma réponse est claire : "Bien sûr que non !" Car qu'y a-t-il de plus tendre qu'un civet de chatons recette p.32 ou, plus simplement, qu'une friture de jeunes poissons rouges panés recette p.62 ? *Ce qui est d'ailleurs inexact puisque nous avons congelé le reste et que nous n'attendons qu'une occasion pour nous en régaler de nouveau.
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PRÉFACE Aucun animal n’a été maltraité pendant l’écriture de ce livre
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Comme tout un chacun, vous possédez sûrement un chien, un chat, un oiseau, un poisson rouge ou, qui sait, un serpent ou un caméléon. Comme tout bon maître, vous chérissez votre petit Kiki, Rex, Moumoune ou Fifi. Rien n'est trop beau pour lui : nourriture variée (et de qualité !), panier confortable, litière, collier gravé à son nom, aquarium chauffé, nonosse et baballe pour faire joujou, etc. Malheureusement tout cela a un prix et il faut le reconnaître, les temps sont durs… Alors, quand arrive la fin du mois et que l'argent vient à manquer, il vous est sûrement déjà arrivé, en contemplant votre frigo désert, d'envier votre fidèle compagnon qui, lui par contre, ne manque de rien. Vous vous prenez alors à jalouser sa gamelle bien remplie et ses formes rondelettes… Malheureusement, et c'est la nature qui en a décidé ainsi, nous sommes des hommes, pas des animaux… Prenons, si vous le voulez, l'exemple d'un saint-bernard qui dévore bon an, mal an ses 200 kilos de viande, pâtée, croquettes, nonosses, etc. En dix ans, cet animal que vous chérissez a tout bonnement englouti sous vos yeux et à vos frais ses 2 tonnes de nourriture ! Et qu'en reste-il ? Un vieux chien baveux de 60 kilos qui ne pense (!?) plus qu'à une chose : se bâfrer ! Bien sûr, vous n'allez pas faire comme ces lâches qui abandonnent leurs animaux familiers sur le bord d'une route ou, pire encore, les font euthanasier par des vétérinaires sans scrupules et bien rémunérés. Oui, mais alors, me direz-vous, que faire ? Si votre animal pouvait parler, il vous le dirait lui-même comme me l'a fait comprendre de ses yeux larmoyants le vieux saint-bernard que je possédais à l'époque : "Tu m'as nourri et choyé pendant toutes ces années. Je suis vieux et, comme tu le dis souvent, les temps sont durs… Alors si je peux, à mon tour, te rendre un peu du bonheur que tu m'as donné, je le fais avec grand plaisir. Je te le dis tout simplement : mange-moi…" Et c'est ainsi que, ma famille et moi, nous nous sommes régalés une semaine durant de ce bon vieux Bobby qui avait, soit, fait son temps mais qui une fois accommodé en pot au feu savoyard recette p.17 sut, une dernière fois*, nous donner un peu de joie. Les propriétaires d'animaux domestiques sont souvent très sensibles et la question qui leur vient tout naturellement à l'esprit est celle-ci : "Faut-il obligatoirement attendre que l'animal soit vieux pour le manger ?" Ma réponse est claire : "Bien sûr que non !" Car qu'y a-t-il de plus tendre qu'un civet de chatons recette p.32 ou, plus simplement, qu'une friture de jeunes poissons rouges panés recette p.62 ? *Ce qui est d'ailleurs inexact puisque nous avons congelé le reste et que nous n'attendons qu'une occasion pour nous en régaler de nouveau.
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En effet, l'amateur se rendra bien vite compte du profit, tant pécuniaire que gustatif, qu'il y a à se nourrir d'animaux dits familiers. Je rappellerai d’ailleurs que ces prétendus animaux familiers n’attendent, eux, qu’une occasion pour mordre la main de celui qui les nourrit. On ne compte plus les paisibles retraités dévorés par leurs animaux de compagnie. Malheureusement, les véritables chiffres de ces massacres sont tenus secrets par les autorités qui, infiltrées par le lobby tout-puissant des vétérinaires, préfèrent sponsoriser des émissions où ces 30 millions de fauves sanguinaires sont complaisamment présentés comme nos soi-disant amis ! On m'oppose souvent l'argument du rapport qualité/prix des animaux de compagnie mais cela relève plutôt de préjugés. Il est vrai que si l'amateur se fournissait en denrées chez des éleveurs agréés, il pourrait avoir cette impression. Mais c'est sans compter sur la prolifération de petites annonces dans les magasins, les journaux, les sites internet où, là, vous pourrez trouver à peu de frais, voire gratuitement, toutes sortes d'animaux à vous mettre sous la dent. Le mauvais procès que m'a intenté la SPA m'interdit d'en parler mais il fut un temps où celle-ci tenait lieu de sorte de Restos du Cœur en matière de viande de chien et de chat. Cette époque est malheureusement révolue mais il est encore très facile, et peu onéreux, de s'approvisionner de toutes sortes de manières. Mais laissons-là ces considérations pseudo-philosophiques et, si vous le voulez, léchonsnous les babines et passons à table ! Vous les avez aimés, mangez-les !
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En effet, l'amateur se rendra bien vite compte du profit, tant pécuniaire que gustatif, qu'il y a à se nourrir d'animaux dits familiers. Je rappellerai d’ailleurs que ces prétendus animaux familiers n’attendent, eux, qu’une occasion pour mordre la main de celui qui les nourrit. On ne compte plus les paisibles retraités dévorés par leurs animaux de compagnie. Malheureusement, les véritables chiffres de ces massacres sont tenus secrets par les autorités qui, infiltrées par le lobby tout-puissant des vétérinaires, préfèrent sponsoriser des émissions où ces 30 millions de fauves sanguinaires sont complaisamment présentés comme nos soi-disant amis ! On m'oppose souvent l'argument du rapport qualité/prix des animaux de compagnie mais cela relève plutôt de préjugés. Il est vrai que si l'amateur se fournissait en denrées chez des éleveurs agréés, il pourrait avoir cette impression. Mais c'est sans compter sur la prolifération de petites annonces dans les magasins, les journaux, les sites internet où, là, vous pourrez trouver à peu de frais, voire gratuitement, toutes sortes d'animaux à vous mettre sous la dent. Le mauvais procès que m'a intenté la SPA m'interdit d'en parler mais il fut un temps où celle-ci tenait lieu de sorte de Restos du Cœur en matière de viande de chien et de chat. Cette époque est malheureusement révolue mais il est encore très facile, et peu onéreux, de s'approvisionner de toutes sortes de manières. Mais laissons-là ces considérations pseudo-philosophiques et, si vous le voulez, léchonsnous les babines et passons à table ! Vous les avez aimés, mangez-les !
LE CHIEN
13
12
S’autoproclamant le meilleur compagnon de l'homme, le chien ne se formalisera pas d'être aussi son mets préféré ! Suivant la race, la viande s'apparente au bœuf, au veau, au mouton, voire à la volaille. Ses 385 races, du plus petit au plus gros, offrent au gastronome une palette inégalée de préparations. Du chihuahua-portion au malinois pouvant nourrir une colonie de vacances, l'amateur peut avoir parfois le sentiment de se perdre. Ces modestes recettes tenteront de lui donner quelques repères.
LE CHIEN
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S’autoproclamant le meilleur compagnon de l'homme, le chien ne se formalisera pas d'être aussi son mets préféré ! Suivant la race, la viande s'apparente au bœuf, au veau, au mouton, voire à la volaille. Ses 385 races, du plus petit au plus gros, offrent au gastronome une palette inégalée de préparations. Du chihuahua-portion au malinois pouvant nourrir une colonie de vacances, l'amateur peut avoir parfois le sentiment de se perdre. Ces modestes recettes tenteront de lui donner quelques repères.
Communément surnommé "rosbif sur pattes", le teckel n’a pas son pareil pour se retrouver immanquablement sur votre passage. Tel le fourbe serpent, le teckel peut se vanter d'avoir à son tableau de chasse des milliers de cols du fémur brisés qui, s'ils font la ruine de la Sécurité sociale, font en revanche la fortune de chirurgiens spécialisés…*
ROSBIF DE TECKEL 14
1 TECKEL,1 BOTTE DE CRESSON, 1 TÊTE D'AIL, BEURRE, HUILE, POIVRE et SEL
PRÉPARATION 15 min CUISSON 15 min par livre THERMOSTAT 12 1 Videz un teckel de bonne taille que vous aurez pris soin de nourrir pendant quelques
jours de sa pâtée habituelle relevée d’une pointe d'ail Ne conservez de l'animal que la partie comprise entre les deux paires de pattes en réservant la tête et la queue Pelez ce tronçon et disposez-le sur une plaque allant au four. 2 Badigeonnez d'huile, poivrez et salez
Mettez à four très chaud.
3 Sur un plat long garni de cresson, recomposez l'animal comme s'il dormait sur le flanc en rajoutant les parties avant et arrière. DRESSAGE Vous pouvez parfaire l'effet de réalisme en y ajoutant sa baballe que vous ferez
luire en l'enduisant de beurre fondu : on croirait à s'y méprendre à de la vraie bave de chien ! * Un rapport – resté secret ! – a démontré que certains de ces chirurgiens sont, eux-mêmes, sous des noms d'emprunt, éleveurs et pourvoyeurs de ces dangereux animaux !
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Communément surnommé "rosbif sur pattes", le teckel n’a pas son pareil pour se retrouver immanquablement sur votre passage. Tel le fourbe serpent, le teckel peut se vanter d'avoir à son tableau de chasse des milliers de cols du fémur brisés qui, s'ils font la ruine de la Sécurité sociale, font en revanche la fortune de chirurgiens spécialisés…*
ROSBIF DE TECKEL 14
1 TECKEL,1 BOTTE DE CRESSON, 1 TÊTE D'AIL, BEURRE, HUILE, POIVRE et SEL
PRÉPARATION 15 min CUISSON 15 min par livre THERMOSTAT 12 1 Videz un teckel de bonne taille que vous aurez pris soin de nourrir pendant quelques
jours de sa pâtée habituelle relevée d’une pointe d'ail Ne conservez de l'animal que la partie comprise entre les deux paires de pattes en réservant la tête et la queue Pelez ce tronçon et disposez-le sur une plaque allant au four. 2 Badigeonnez d'huile, poivrez et salez
Mettez à four très chaud.
3 Sur un plat long garni de cresson, recomposez l'animal comme s'il dormait sur le flanc en rajoutant les parties avant et arrière. DRESSAGE Vous pouvez parfaire l'effet de réalisme en y ajoutant sa baballe que vous ferez
luire en l'enduisant de beurre fondu : on croirait à s'y méprendre à de la vraie bave de chien ! * Un rapport – resté secret ! – a démontré que certains de ces chirurgiens sont, eux-mêmes, sous des noms d'emprunt, éleveurs et pourvoyeurs de ces dangereux animaux !
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LE CHAT
29
28
La viande de chat ressemble à s'y méprendre à celle du lapin, tout en étant nettement plus économique. Dès le printemps revenu, il est très facile pour l'amateur de se procurer à vil prix − voire gratis − des portées entières de chatons qu'il suffira de nourrir pendant quelques semaines.
LE CHAT
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La viande de chat ressemble à s'y méprendre à celle du lapin, tout en étant nettement plus économique. Dès le printemps revenu, il est très facile pour l'amateur de se procurer à vil prix − voire gratis − des portées entières de chatons qu'il suffira de nourrir pendant quelques semaines.
Auprès des enfants, les chatons ont le chic de susciter une empathie pour le moins exagérée, voire suspecte ! À la campagne, le rustique paysan, lui, ne s'embarrasse pas de tels scrupules : "Allez, hop, la marmaille, à la rivière !" Puis, désignant de son index calleux son large front buriné : "C'est pas marqué SPA !" Sans bien sûr en arriver à de telles extrémités, l'amateur urbain les noiera tout simplement dans un bon vin de Bourgogne.
CIVET DE CHATONS 32
1 PORTÉE DE 6 À 8 CHATONS, 1 BOUTEILLE DE BOURGOGNE, 2 CUIL À SOUPE DE FARINE, 2 CUIL À SOUPE DE COGNAC, 1 OIGNON, 1/2 TÊTE D'AIL, 1 TRANCHE DE PANCETTA, PERSIL, THYM, LAURIER, POIVRE et SEL
PRÉPARATION 15 min CUISSON 10 h 30 1 Une fois noyés, laissez les chatons mariner 8 heures au moins. 2 Repêchez, pelez, videz puis étêtez-les
Réservez les foies.
3 Faites revenir les chatons dans l'huile Hachez ensemble l'oignon, l'ail, la pancetta et les foies Quand les chatons sont bien dorés, faites-les flamber au cognac. 4 Ajoutez le hachis puis le vin Laissez bouillir à couvert 10 minutes Ajoutez les aromates, le poivre et le sel, puis un grand verre d'eau 5 Laissez mijoter à couvert 1 heure environ.
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Auprès des enfants, les chatons ont le chic de susciter une empathie pour le moins exagérée, voire suspecte ! À la campagne, le rustique paysan, lui, ne s'embarrasse pas de tels scrupules : "Allez, hop, la marmaille, à la rivière !" Puis, désignant de son index calleux son large front buriné : "C'est pas marqué SPA !" Sans bien sûr en arriver à de telles extrémités, l'amateur urbain les noiera tout simplement dans un bon vin de Bourgogne.
CIVET DE CHATONS 32
1 PORTÉE DE 6 À 8 CHATONS, 1 BOUTEILLE DE BOURGOGNE, 2 CUIL À SOUPE DE FARINE, 2 CUIL À SOUPE DE COGNAC, 1 OIGNON, 1/2 TÊTE D'AIL, 1 TRANCHE DE PANCETTA, PERSIL, THYM, LAURIER, POIVRE et SEL
PRÉPARATION 15 min CUISSON 10 h 30 1 Une fois noyés, laissez les chatons mariner 8 heures au moins. 2 Repêchez, pelez, videz puis étêtez-les
Réservez les foies.
3 Faites revenir les chatons dans l'huile Hachez ensemble l'oignon, l'ail, la pancetta et les foies Quand les chatons sont bien dorés, faites-les flamber au cognac. 4 Ajoutez le hachis puis le vin Laissez bouillir à couvert 10 minutes Ajoutez les aromates, le poivre et le sel, puis un grand verre d'eau 5 Laissez mijoter à couvert 1 heure environ.
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Le foie gras est une spécialité culinaire à base de foie frais issu de l'élevage puis de l'engraissement, par gavage, d’oies, de canards ou de tout autre animal qui s’y prête volontairement ou non. Le chat d’appartement se gave très bien lui-même et votre porte-monnaie en sait quelque chose ! Car le temps est bien révolu où la ménagère demandait 10 centimes de franc (0,015245 euro) de mou (poumon de bœuf) à son boucher pour nourrir son chat. Maintenant, ces messieurs exigent des plats cuisinés avec de vrais morceaux de gibier, saumon, lapin… Et pourquoi pas du foie gras aux truffes tant qu’on y est ? À force de se faire bourrer le mou, les truffes, c’est nous !
34
On ne saura jamais avec certitude quelle est l'origine des chats persans modernes, mais on pense que leurs ancêtres venaient de la Perse appelée maintenant Iran. Par contre, ce qu'on sait trop bien, c'est que ce chat bat tous les records en matière d'indolence et de parfaite inutilité ! La plupart du temps châtré, cet eunuque aura tôt fait de ressembler à un énorme loukoum ronflant sur les coussins moelleux de votre canapé qu'il a colonisé. C'est à peine s'il trouve la force de rouler jusqu'à sa litière… Ah oui, une vraie vie de pacha ! Mais les limites ont des bornes !
FOIE GRAS DE CHAT AUX TRUFFES
CHAT PERSAN AUX NOIX ET GRENADES
1 FOIE DE CHAT DE 600 GR, 10 CL DE COGNAC, 10 CL DE PORTO, 100 GR DE TRUFFES, BARDES FINES POUR LA TERRINE, POIVRE DU MOULIN et SEL
1 CHAT PERSAN COUPÉ EN MORCEAUX (avec os), 2 OIGNONS COUPÉS FINS, 3 GOUSSES D'AIL ÉCRASÉES, 1 CUIL À CAFÉ DE CANNELLE, 2 PINCÉES DE NOIX DE MUSCADE, 1 PINCÉE DE SAFRAN, 1 BOL DE NOIX HACHÉES, 15 CL DE SIROP DE GRENADE, 1 JUS DE 3 CITRONS VERTS, 2 CUIL À SOUPE DE SUCRE EN POUDRE, POIVRE et SEL
PRÉPARATION une dizaine d’années CUISSON 60 min THERMOSTAT 3 Prélevez le foie de l’animal et retirez très délicatement la fine peau qui l’entoure Dénervez et enlevez les petits vaisseaux sanguins Assaisonnez-le et faites-le mariner 3 heures. avec le cognac et le porto. 1
PRÉPARATION 15 min CUISSON 1 h 10 1 Faites revenir l'oignon dans l'huile Quand il devient translucide, ajoutez l'ail, la cannelle
2 Tapissez le fond et les bords d’une terrine de bardes fines
Placez la moitié du foie au fond de la terrine en le tassant bien Disposez les truffes entières sur la terrine et ajoutez l’autre moitié du foie Tassez et recouvrez de bardes Mettez le couvercle de la terrine Faites cuire au four très doux dans un bain-marie. 3 Retirez la terrine du four et laissez-la refroidir moins 2 jours.
et la noix de muscade Faites revenir 2 minutes. 2 Ajoutez les noix, le sirop de grenade, 50 centilitres d'eau, le sucre, du poivre, une pincée de sel et le safran Couvrez et laissez frémir doucement pendant 30 minutes en rajoutant un peu d'eau au besoin : la sauce doit être assez épaisse.
Mettez-la au réfrigérateur pendant au
Pour les animaux récalcitrants, je vous conseille l’utilisation de mon kit gavage GAV’CHA 3000 composé d’un gant de capture renforcé et d’un gorgeoir mécanique.
3 Ajoutez ensuite les morceaux de chat et laissez cuire doucement, à couvert pendant 40 minutes environ.
RECOMMANDATION
4 À mi-cuisson, ajoutez le jus de citron. Servez avec du riz iranien appelé rasmi.
Chat ? Pacha ? Plus de chat !
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Le foie gras est une spécialité culinaire à base de foie frais issu de l'élevage puis de l'engraissement, par gavage, d’oies, de canards ou de tout autre animal qui s’y prête volontairement ou non. Le chat d’appartement se gave très bien lui-même et votre porte-monnaie en sait quelque chose ! Car le temps est bien révolu où la ménagère demandait 10 centimes de franc (0,015245 euro) de mou (poumon de bœuf) à son boucher pour nourrir son chat. Maintenant, ces messieurs exigent des plats cuisinés avec de vrais morceaux de gibier, saumon, lapin… Et pourquoi pas du foie gras aux truffes tant qu’on y est ? À force de se faire bourrer le mou, les truffes, c’est nous !
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On ne saura jamais avec certitude quelle est l'origine des chats persans modernes, mais on pense que leurs ancêtres venaient de la Perse appelée maintenant Iran. Par contre, ce qu'on sait trop bien, c'est que ce chat bat tous les records en matière d'indolence et de parfaite inutilité ! La plupart du temps châtré, cet eunuque aura tôt fait de ressembler à un énorme loukoum ronflant sur les coussins moelleux de votre canapé qu'il a colonisé. C'est à peine s'il trouve la force de rouler jusqu'à sa litière… Ah oui, une vraie vie de pacha ! Mais les limites ont des bornes !
FOIE GRAS DE CHAT AUX TRUFFES
CHAT PERSAN AUX NOIX ET GRENADES
1 FOIE DE CHAT DE 600 GR, 10 CL DE COGNAC, 10 CL DE PORTO, 100 GR DE TRUFFES, BARDES FINES POUR LA TERRINE, POIVRE DU MOULIN et SEL
1 CHAT PERSAN COUPÉ EN MORCEAUX (avec os), 2 OIGNONS COUPÉS FINS, 3 GOUSSES D'AIL ÉCRASÉES, 1 CUIL À CAFÉ DE CANNELLE, 2 PINCÉES DE NOIX DE MUSCADE, 1 PINCÉE DE SAFRAN, 1 BOL DE NOIX HACHÉES, 15 CL DE SIROP DE GRENADE, 1 JUS DE 3 CITRONS VERTS, 2 CUIL À SOUPE DE SUCRE EN POUDRE, POIVRE et SEL
PRÉPARATION une dizaine d’années CUISSON 60 min THERMOSTAT 3 Prélevez le foie de l’animal et retirez très délicatement la fine peau qui l’entoure Dénervez et enlevez les petits vaisseaux sanguins Assaisonnez-le et faites-le mariner 3 heures. avec le cognac et le porto. 1
PRÉPARATION 15 min CUISSON 1 h 10 1 Faites revenir l'oignon dans l'huile Quand il devient translucide, ajoutez l'ail, la cannelle
2 Tapissez le fond et les bords d’une terrine de bardes fines
Placez la moitié du foie au fond de la terrine en le tassant bien Disposez les truffes entières sur la terrine et ajoutez l’autre moitié du foie Tassez et recouvrez de bardes Mettez le couvercle de la terrine Faites cuire au four très doux dans un bain-marie. 3 Retirez la terrine du four et laissez-la refroidir moins 2 jours.
et la noix de muscade Faites revenir 2 minutes. 2 Ajoutez les noix, le sirop de grenade, 50 centilitres d'eau, le sucre, du poivre, une pincée de sel et le safran Couvrez et laissez frémir doucement pendant 30 minutes en rajoutant un peu d'eau au besoin : la sauce doit être assez épaisse.
Mettez-la au réfrigérateur pendant au
Pour les animaux récalcitrants, je vous conseille l’utilisation de mon kit gavage GAV’CHA 3000 composé d’un gant de capture renforcé et d’un gorgeoir mécanique.
3 Ajoutez ensuite les morceaux de chat et laissez cuire doucement, à couvert pendant 40 minutes environ.
RECOMMANDATION
4 À mi-cuisson, ajoutez le jus de citron. Servez avec du riz iranien appelé rasmi.
Chat ? Pacha ? Plus de chat !
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Souvent, les enfants s'ennuient les mercredis après-midi pluvieux. Gavés de feuilletons américains, ils rêvent tous de faire partie de la police scientifique : relever des empreintes, interroger des témoins, boire des cafés dans des gobelets en carton et, bien sûr, faire des autopsies. Eh bien, justement, proposez-leur de tester leur vocation ! Donnez-leur à chacun une boisson lactée dans un gobelet en carton, une paire de gants en latex, un scalpel et un hamster que vous aurez préalablement dépiauté, vidé et étêté (une fois occis, bien entendu !). Leurs petits doigts agiles feront merveille pour désosser ces petits animaux.
HAMSTERBURGER 1 HAMSTER PAR PERSONNE, PAIN ROND, ÉDAM, RONDELLES DE TOMATES, FEUILLES DE SALADE, KETCHUP
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PRÉPARATION 2 h CUISSON 15 min Pendant que les enfants prennent une bonne douche, passez la chair au hachoir (grille moyenne) Poivrez et salez. 1
Formez des galettes plates du diamètre des pains ronds chaque côté.
2
Faites griller ces steaks de
Coupez les pains en deux et déposez-y un steak Recouvrez d'une tranche d'édam, d'une feuille de salade, d'une rondelle de tomate et d'une bonne giclée de ketchup. Les petits garnements reviennent de la salle de bains, affamés Ils ne veulent plus être policiers… 3
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Souvent, les enfants s'ennuient les mercredis après-midi pluvieux. Gavés de feuilletons américains, ils rêvent tous de faire partie de la police scientifique : relever des empreintes, interroger des témoins, boire des cafés dans des gobelets en carton et, bien sûr, faire des autopsies. Eh bien, justement, proposez-leur de tester leur vocation ! Donnez-leur à chacun une boisson lactée dans un gobelet en carton, une paire de gants en latex, un scalpel et un hamster que vous aurez préalablement dépiauté, vidé et étêté (une fois occis, bien entendu !). Leurs petits doigts agiles feront merveille pour désosser ces petits animaux.
HAMSTERBURGER 1 HAMSTER PAR PERSONNE, PAIN ROND, ÉDAM, RONDELLES DE TOMATES, FEUILLES DE SALADE, KETCHUP
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PRÉPARATION 2 h CUISSON 15 min Pendant que les enfants prennent une bonne douche, passez la chair au hachoir (grille moyenne) Poivrez et salez. 1
Formez des galettes plates du diamètre des pains ronds chaque côté.
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Faites griller ces steaks de
Coupez les pains en deux et déposez-y un steak Recouvrez d'une tranche d'édam, d'une feuille de salade, d'une rondelle de tomate et d'une bonne giclée de ketchup. Les petits garnements reviennent de la salle de bains, affamés Ils ne veulent plus être policiers… 3
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Comme le dit si bien la chanson enfantine : "Une souris verte… Trempez-la dans l'eau, trempez-la dans l'huile…" Pour cette recette, il vous faut d'abord construire un dispositif qui, s'il paraît un peu complexe, une fois réalisé, vous permettra de le réutiliser à chaque fois que vous le désirerez.*
SOURIS VERTES 49
1 PORTÉE DE JEUNES SOURICEAUX ENCORE GLABRES, LAIT, FARINE, 1 ŒUF, CHAPELURE, FEUILLES DE SALADE
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PRÉPARATION suivant vos talents de bricolage 3h à 8h CUISSON 5 min 1 Les souriceaux, attirés par la lumière qu'ils aperçoivent au bout du tunnel, se précipitent
dans celui-ci Ils tombent tout d'abord dans des récipients contenant du lait1 puis de la farine2, de l'œuf battu3 et, enfin, de la chapelure4 ! À moitié noyés, aveuglés et poussés par leurs petits camarades, ils tomberont d'eux-mêmes dans un dernier − et salvateur − bain d'huile bouillante5 ! Quelques minutes plus tard, à l'aide d'une écumoire, vous les en sortirez tout dorés et croustillants ! Un peu de sel et emballez-les chacun dans une belle feuille de salade bien craquante, sans oublier de laisser dépasser la queue ! Et voilà de délicieuses souris vertes dont vos enfants, chantant la malicieuse comptine, se régaleront ! 2
SUGGESTION Pour les lecteurs qui sont allergiques au bricolage, j'ai mis au point et commercialisé le Mouse Fryer 3000 qui s'adapte à tous types de friteuses. *Et comme un petit dessin vaut mieux qu'un long discours.
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Comme le dit si bien la chanson enfantine : "Une souris verte… Trempez-la dans l'eau, trempez-la dans l'huile…" Pour cette recette, il vous faut d'abord construire un dispositif qui, s'il paraît un peu complexe, une fois réalisé, vous permettra de le réutiliser à chaque fois que vous le désirerez.*
SOURIS VERTES 49
1 PORTÉE DE JEUNES SOURICEAUX ENCORE GLABRES, LAIT, FARINE, 1 ŒUF, CHAPELURE, FEUILLES DE SALADE
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PRÉPARATION suivant vos talents de bricolage 3h à 8h CUISSON 5 min 1 Les souriceaux, attirés par la lumière qu'ils aperçoivent au bout du tunnel, se précipitent
dans celui-ci Ils tombent tout d'abord dans des récipients contenant du lait1 puis de la farine2, de l'œuf battu3 et, enfin, de la chapelure4 ! À moitié noyés, aveuglés et poussés par leurs petits camarades, ils tomberont d'eux-mêmes dans un dernier − et salvateur − bain d'huile bouillante5 ! Quelques minutes plus tard, à l'aide d'une écumoire, vous les en sortirez tout dorés et croustillants ! Un peu de sel et emballez-les chacun dans une belle feuille de salade bien craquante, sans oublier de laisser dépasser la queue ! Et voilà de délicieuses souris vertes dont vos enfants, chantant la malicieuse comptine, se régaleront ! 2
SUGGESTION Pour les lecteurs qui sont allergiques au bricolage, j'ai mis au point et commercialisé le Mouse Fryer 3000 qui s'adapte à tous types de friteuses. *Et comme un petit dessin vaut mieux qu'un long discours.
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