wild food
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wild food, les nourritures féroces qui nous empoisonnent
martine camillieri
© Les Éditions de l’Épure, Paris 2012
wild food, les nourritures féroces qui nous empoisonnent
martine camillieri
© Les Éditions de l’Épure, Paris 2012
De plus en plus assaillie par les informations sur la nourriture qui nous empoisonne, j’ai voulu mener un travail d’investigation à ma façon. J’ai photographié ces aliments transposés à partir d’objets en plastique [proches des tomates Legotisées, crevettes liftées à la gélatine, jambons rose bonbon de nos hypermarchés], et leur ai attribué des slogans publicitaires… alarmants, ironiques ou de contestation selon mon état d’exaspération. Mêlant et détournant les conseils nutritionnels de nos grands-parents que l’on continue à nous asséner comme des vérités premières, les phrases étatiques destinées au bien-portantisme du citoyen, les impostures des publicitaires et les grosses tromperies de l’industrie agroalimentaire. À la fin du livre, un commentaire de chacune de ces pages est donné pour en éclairer la lecture. Ce travail n’est pas là pour vous faire peur, mais pour vous informer des dangers potentiels, sachant que ce n’est pas forcément dangereux de consommer de temps en temps des colorants, édulcorants, phtalates ou exhausteurs de goût… J’espère que ce livre vous aidera à savoir comment cumuler le moins possible de ces poisons alimentaires afin de ne pas dépasser « la dose de toxicité admissible » qui nous est cyniquement attribuée par l’agronutritif… Et vous servira à choisir au mieux vos poisons préférés ! Martine Camillieri
De plus en plus assaillie par les informations sur la nourriture qui nous empoisonne, j’ai voulu mener un travail d’investigation à ma façon. J’ai photographié ces aliments transposés à partir d’objets en plastique [proches des tomates Legotisées, crevettes liftées à la gélatine, jambons rose bonbon de nos hypermarchés], et leur ai attribué des slogans publicitaires… alarmants, ironiques ou de contestation selon mon état d’exaspération. Mêlant et détournant les conseils nutritionnels de nos grands-parents que l’on continue à nous asséner comme des vérités premières, les phrases étatiques destinées au bien-portantisme du citoyen, les impostures des publicitaires et les grosses tromperies de l’industrie agroalimentaire. À la fin du livre, un commentaire de chacune de ces pages est donné pour en éclairer la lecture. Ce travail n’est pas là pour vous faire peur, mais pour vous informer des dangers potentiels, sachant que ce n’est pas forcément dangereux de consommer de temps en temps des colorants, édulcorants, phtalates ou exhausteurs de goût… J’espère que ce livre vous aidera à savoir comment cumuler le moins possible de ces poisons alimentaires afin de ne pas dépasser « la dose de toxicité admissible » qui nous est cyniquement attribuée par l’agronutritif… Et vous servira à choisir au mieux vos poisons préférés ! Martine Camillieri
Martine Camillieri adore parler de choses sérieuses en s’amusant. Elle nous rappelle ici qu’à force de jouer les enfants gâtés dans un monde qui a perdu son innocence, nous finirons par casser notre plus beau jouet : la planète. Car les souffrances de notre mère nourricière commencent à se sentir dans tous les domaines, notamment le plus élémentaire, notre alimentation. D’accord, certaines de nos angoisses sont irrationnelles et les progrès de la médecine nous permettent de vivre longtemps en bonne santé. Ces deux arguments rassurants, on les entend depuis des lustres. Pourtant, se mettre à table est devenu un geste plus que jamais symbolique et porteur de questions fondamentales, la déforestation, le pillage des océans, la santé humaine, la démographie, l’injustice envers les pays du Sud... Alors, que faire ? Manger du poisson, mais cette dorade ou ce saumon sont-ils en voie de disparition ou ont-ils été nourris à la farine animale ? De la viande oui, mais bio et pas trop si l’on veut sauver l’Amazonie. Des chips à l’apéro ? D’accord, si elles ne contiennent pas d’huile de palme dont la production ravage l’île de Java. Cinq fruits et légumes par jour ? Facile à dire ! Si on comptablise le nombre de traitements chimiques qu’ils ont reçus, cela vous fait perdre l’appétit. Il nous faut apprendre à lire les étiquettes, nous méfier des arguments séduisants, enquêter, faut, faut pas, faux, faux pas ?...
Merci à Martine de nous faire avaler la pilule avec de l’humour, cela devient vital ! Car si chacun d’entre nous commence déjà à manger différemment, nous penserons tous, un jour, autrement. Et nous retrouverons cet appétit pour une vie plus simple, plus naturelle, plus fraternelle aussi, car basée sur le respect. Le respect de la Terre, de ces végétaux et de ces animaux qui nous ont nourris depuis des millénaires. Le respect de notre corps qui a besoin d’être alimenté correctement et non gavé de glucose et autres machin-chose. Le respect aussi de ceux qui ont faim tandis que d’autres sont obèses. Voici un livre à dévorer.
Yolaine de La Bigne
Martine Camillieri adore parler de choses sérieuses en s’amusant. Elle nous rappelle ici qu’à force de jouer les enfants gâtés dans un monde qui a perdu son innocence, nous finirons par casser notre plus beau jouet : la planète. Car les souffrances de notre mère nourricière commencent à se sentir dans tous les domaines, notamment le plus élémentaire, notre alimentation. D’accord, certaines de nos angoisses sont irrationnelles et les progrès de la médecine nous permettent de vivre longtemps en bonne santé. Ces deux arguments rassurants, on les entend depuis des lustres. Pourtant, se mettre à table est devenu un geste plus que jamais symbolique et porteur de questions fondamentales, la déforestation, le pillage des océans, la santé humaine, la démographie, l’injustice envers les pays du Sud... Alors, que faire ? Manger du poisson, mais cette dorade ou ce saumon sont-ils en voie de disparition ou ont-ils été nourris à la farine animale ? De la viande oui, mais bio et pas trop si l’on veut sauver l’Amazonie. Des chips à l’apéro ? D’accord, si elles ne contiennent pas d’huile de palme dont la production ravage l’île de Java. Cinq fruits et légumes par jour ? Facile à dire ! Si on comptablise le nombre de traitements chimiques qu’ils ont reçus, cela vous fait perdre l’appétit. Il nous faut apprendre à lire les étiquettes, nous méfier des arguments séduisants, enquêter, faut, faut pas, faux, faux pas ?...
Merci à Martine de nous faire avaler la pilule avec de l’humour, cela devient vital ! Car si chacun d’entre nous commence déjà à manger différemment, nous penserons tous, un jour, autrement. Et nous retrouverons cet appétit pour une vie plus simple, plus naturelle, plus fraternelle aussi, car basée sur le respect. Le respect de la Terre, de ces végétaux et de ces animaux qui nous ont nourris depuis des millénaires. Le respect de notre corps qui a besoin d’être alimenté correctement et non gavé de glucose et autres machin-chose. Le respect aussi de ceux qui ont faim tandis que d’autres sont obèses. Voici un livre à dévorer.
Yolaine de La Bigne
la soupe รงa fait grandir
la soupe รงa fait grandir
manger melon, jamais grognon manger salade, jamais malade
manger melon, jamais grognon manger salade, jamais malade
an apple a day keeps the doctor away
an apple a day keeps the doctor away
fruits, lĂŠgumes et pesticides, au moins 5 fois par jour
fruits, lĂŠgumes et pesticides, au moins 5 fois par jour
au vrai goût d’arôme
au vrai goût d’arôme
du yaourt avec des vrais bouts de fraise
du yaourt avec des vrais bouts de fraise
eau secours !
eau secours !
it’s pesteacide time
it’s pesteacide time
Drink 4-méthylimidazole It’s The Real Thing
Drink 4-méthylimidazole It’s The Real Thing
une soupe = 25 % des apports journaliers en vitamines A, B1, B5, PP... E322, E441, E472, E104, E110, E401...
une soupe = 25 % des apports journaliers en vitamines A, B1, B5, PP... E322, E441, E472, E104, E110, E401...