L'Etudiant Autonome - Février 2014

Page 1

L'ETUDIANT AUTONOME

#29 LE JOURNAL AU COEUR DU MONDE ETUDIANT

Gratuit

EDA :

Le concours subversif par excellence P. 15

BARAKACITY,

l’humanitaire n’est pas mort P. 6

Operation seduction

p.4-5 Anne Queffelec :

Symphonise la fac P. 20

©Roman Skrada


2

LEA


Aux oubliettes les partiels de Janvier ! vous pourrez découvrir un “Sexoscope” revisité pour le sujet du mois.

Le mois de février est celui de la rentrée Saint-Valentin. Mois de l’amour idéalisé, mais surtout mois de l’attente d’une manifestation matérielle de cet amour. A l’heure où les étudiants fourmillent par milliers dans les couloirs des universités et des écoles en tout anonymat, les relations entre ceux-ci n’ont jamais parues aussi fades. L’opération séduction doit commencer dès maintenant, c’est la raison pour laquelle, ce mois-ci, les rédacteurs de LEA ont décidé d’interroger de nombreux étudiant(e)s de différentes universités pour obtenir des avis riches et hétéroclites sur le sujet : les relations amoureuses, ça se passe comment à la fac ?

Mais bien que le désir et les objets de celui-ci soient au coeur du sujet ce mois-ci, nous n’oublions pas que certaines initiatives dépassent les frontières du monde étudiant, comme celle de Barakacity que nous vous invitons à découvrir (Page 6). L’action et l’engagement seront à l’honneur avec “le Concours L’Etudiant de l’année 2012” , concours accessible et subversif qui a notamment un partenariat solide avec TEDx University. L’opération séduction fonctionnera à plein régime lorsque, que ce soit dans le domaine professionnel ou amoureux, votre motivation et votre capacité d’action submergeront les pensées pessimistes et défaitistes.

Des “expert(e)s “en séduction interrogé(e)s par l’équipe vont vous divulguer les “7 lieux magiques pour draguer à la fac”, puis vous pourrez pénétrer dans une mise en scène pleine d’intimité de ce 14 Février dans le billet (Page 5) et pour finir

DOSSIER DU MOIS 4-5

ACTUS CAMPUS 10-11

SPORT 17

Eric Temfack

FAIS BOUGER TON ASSO 6-7

ACTU ÉTUDIANTE INTERNATIONALE 8

EMPLOI 9

BONS PLANS 12

AGENDA 13

CULTURE 14-15

RELAX 18-19

TRIBUNE 20-21

Association L’autonome parisien c/o Maison des Initiatives Etudiantes 50 Rue des Tournelles 75003 PARIS L’équipe de rédaction Directeur de la publication: Eric TEMFACK Directrice de la rédaction: Lolita SAVAROC

BIEN ÊTRE 22

Comité de rédaction: Claire Jarriges, Nicolas Bomba, Eliot Modeste, Mathilde Delhomme, Onur Karapinar, Mehdi Farcy, Mehdi Meftah, Florian Gueguen, Natacha Delmotte, Julie Biet, Yael Illouz, Ivanne Robineau, Josephine Desfougères, Lucille Choualhi, Dany Okoumba, Jean-Jacques Cadet, Yassine Riffi, Jerome Muller, Mathieu Viviani, Laura Zhu. PAO/Maquettiste: Sophie Pouille (acidludic.com), Eliot Modeste, Warren Manouélian Illustrations: Marcy Charollois Imprimé en France: IPS Dépôt légal: A parution ISSN : 1968 – 9470 Contacts: Mail: redac.paris@letudiantautonome.fr Facebook: L’Etudiant Autonome – Journal d’information étudiante Twitter: autonomeparis Instagram: letudiantautonome

CULTURE WEB 23

Merci à….. La MIE, aux universités qui nous soutiennent, à nos partenaires et au CROUS de Paris pour son soutien. Merci aussi à ceux qui, au quotidien, nous poussent à nous améliorer et à vous proposer une information de qualité. Mais merci surtout à ceux qui ont participé de près ou de loin à l’édition de ce numéro.

LEA

3


Dossier du mois L’Universite de l’Amour Chaque année, durant le mois de février, vous êtes inondés sous les tracts qui vous imposent l’Amour à tout prix. Février, c’est la Saint Valentin, et si vous ne connaissez pas de Valentin, honte à vous, rebus de la société ! En Février, vous êtes obligés, contraints, et même soumis à aimer. Et si, pour une fois, on s’amusait à détester ?

LE MYTHE DE LA PERFECTION Je déteste la Saint Valentin. Pas parce que je suis seule, pas parce que je n’aime pas faire ou recevoir de cadeau. Je ne suis pas non plus contre le principe d’une fête hyper-commerciale : j’adore manger des crèpes à la Chandeler, des oeufs en chocolat à Pâcques, tricotter un collier de nouilles pour la fête des mères (même si elle est plus adepte des rouges à lèvres Chanel), et même écrire ma lettre au Père Noel chaque 1er décembre en feuilletant les catalogues de jouets. Et, pourtant, je déteste la Saint Valentin. A toutes les Bridget Jones Il faut dire que détester la saint Valentin, ça me donne un genre, un certain côté “garçon-manqué-désinvolte-je-n’ai-besoin-de-personneen-Harley-Davids-son”. Surtout, ça me permet de pouvoir m’ériger sans honte et sans complexe contre cette partie de la population féminine qui a oublié que ses ainées se sont battues pour devenir des personnes à part entière, et non plus des choses,

transmises de pères en maris. Ca m’autorise enfin à cingler toutes ces jeunes filles persuadées qu’elles ne sont plus rien sans leur mec, persuadées que nous ne sommes rien sans un mec, persuadées que l’ultime célibataire est la dernière conne du monde. Pour ces filles-là, être seule est une tarre. Ce sont elles qui vous demandent toujours “et toi, t’as un mec ?” (et aucun mot ne me permet de restituer dûment ce petit accent hautain et arrogant qu’elles se croient autorisées à prendre) et qui vous filent de vieux relents dégueulasses à la Bridget Jones, le soir, seule dans votre canapé, un verre de vin rempli à rabord et déjà vidé, pendant que vous chantez “all by myself” dans le noir en même temps que des larmes de détresse inondent vos joues. Je suis certaine que vous aussi, mesdemoiselles j’ai-20-ans-et-je-suiscasée-pour-toujours, vous rêvez de pouvoir vivre aussi librement ces épisodes si ponctuels de détresse, pour mieux vous enliser dans le vice juste après. A la place, vous devrez vous contenter d’une mauvaise scène, puis de tourner le dos à votre moitié en ruminant sans trop d’élégance.

Ca vient sans doute de ces vieilles moeurs, de ce que nos mères et nos grand-mères se mariaient jeunes, et puis attendaient de nous qu’on l’on s’intéresse à ses choses-là. Il y a aussi la société, qui élève et construit des petites filles dans l’attente permanente du prince charmant, qui débarque sur son grand cheval blanc, qui nous réveille d’un baiser, nous épouse et nous fait quatre gosses… avant de s’en aller bécoter toutes les autres princesses des royaumes voisins. Des mièvreries en forme de coeur Je déteste aussi la Saint-Valentin pour toutes les mièvreries auxquelles elle me fait songer. Non, je ne veux pas dîner en amoureux sur un bateau-mouche, ni se regarder dans le blanc des yeux dans un restau-usine bourré d’autres couples qui se regardent dans le blanc des yeux et se caressent délicatement la main. Plutôt m’ouvrir les veines et me vider de mon sang sur un trottoir. Je ne veux pas non plus cherche le cadeau idéal : des fringues? Banal. Du parfum ? Facile. Un bijou qu’il ne mettra jamais? Gardez votre fric pour vous offrir les bottines soldées de la boutiques près de votre fac. Des

menottes ? Déjà fait. Reste l’option « je-te-fais-ce-que-tu-veux », mais attention mesdemoiselles, vous risquez de vous engager sur un terrain glissant… Et si votre cadeau est mieux que le sien ? Votre cadeau sera forcément mieux que le sien. Parce que non, un homme, ça ne comprend pas les subtiles allusions : le catalogue qui traîne sur la table du salon depuis trois semaines, il ne le voit pas. Le marque page à l’intérieur non plus. Vos « ah, mais tu crois pas qu’elle me grossit cette robe ? T’es sûûûr ? Je sais pas, j’hésite… J’ai eu un coup de coeur mais elle est vraiment pas donnée », pour eux, c’est du chinois. Et la petite boîte carrée a 99% de chances de contenir un collier immonde que vous détesterez, mais que vous accepterez avec un sourire forcé en intériorisant votre haine pour ce connard de vendeur qui vous a dit « allez, faites-lui plaisir, prenez la Rolex ». J’emmerde la Saint-Valentin Alors non, je n’ai pas envie d’acheter une boîte de chocolat qui va me donner trois kilos en plus et m’offrir un complexe sous prétexte qu’elle

est en forme de coeur. Je n’ai pas non plus envie de devoir réeepliquer pour la centième fois pourquoi je déteste les fleurs ou pourquoi je n’aime pas cuisiner. Ou pourquoi je n’aime pas la romance. Je n’ai pas envie d’être gavée de pub abrutissantes qui me rappellent que c’est la fête des amoureux, et je n’ai pas envie de déprimer, seule devant ma télé, dans mon pyjama-nounours, en train de me faire un pot de Nutella plutôt que mon voisin sexy. Parce qu’au fond c’est ça le vrai problème : on nous vend l’amour comme cette chose merveilleuse qui nous rendra heureux jusqu’à la fin des temps. Alors, d’accord, c’est sympa les cinq premières minutes, mais dès lors que nous sommes rattrapés par les tracas du quotidien, le glamour se tire, sous peine d’occlusion intestinale. Parce que, franchement, qui aurait eu l’idée de fixer une date pour se rappeler qu’on s’aime ? L’amour, ce ne serait pas justement cette haine de la Saint-Valentin, de l’obligation de se le dire, alors qu’en vérité, on s’aime mieux spontanément ? Lolita Savaroc

Questionnaires sur les rencontres a la fac

1) Comment qualifierez vous les approches/relations amoureuses à la fac ? 2) Quels sont les obstacles que peuvent rencontrer un couple à l’université? 3) Quels conseils donneriez-vous aux étudiant(e)s pour developper des relations amoureuses riches à la fac ? RACHEL (Paris VII - DIderot)

NINA (Paris VII - Diderot)

SAFA (Paris III - Sorbonne Nouvelle)

CECILE (Paris IV - Sorbonne)

1) Gênantes, perturbantes, Comme dans les séries américaines parfois, rassurantes.

1) Fragiles (à cause des libertés et de l’envie de faire des nouvelles experiences), les couples se quittent facilement, et ne peuvent plus entretenir des relations “normales” – sorties – discussions. Au lycée, on se cherche à la fac on se découvre.

1) Enfantines / jeux de regards.

1) Difficilement envisageables, des échanges compliqués.

2) La lassitude, proximité géographique pésante, réviser ensemble pendant les partiels, la déconcentration occassionnées. 3) Se laisser du temps pour les études, ne pas faire passer les sorties de couple avant les études.

3) Se faire confiance, savoir faire des concessions pour faire évoluer la relation, s’inscrire en contrôle terminal pour être certain que tout se passe bien.

De Paris Nord Villetaneuse à Paris III – Sorbonne Nouvelle en passant par Cergy-Pontoise, les étudiant(e)s intérrogé(e)s sont d’accord pour mettre en avant les difficultés à “échanger avec les autres” à l’université, ce qui ne facilite pas le développement de relation amicale comme amoureuse. Relations, qui sont peintes comme étant assez tièdes et timides, ce qui engendre une ambiance morose, assez troublante où les étudiants ont souvent comme seule compagne la “sollitude”. 4

LEA

2) Compliquées / durement gérable / incompatible. 3) Apprendre à discuter et échanger sur des sujets divers et variés pour dépasser le premier regard qui se base sur le physique. « les yeux sont le miroir de l’âme ». Lorsque deux personnes sont en phase, un regard suffit pour se comprendre.

2) La concurrence, les emplois du temps différents. 3) Les associations, les activités extrascolaires.

Selon vous, celles et ceux qui sont en couple ne sont pas mieux pourvus, les tentations et la promiscuité étant les principales menaces à la pérennité de votre couple. Les solutions apportées par les étudiant(e)s intérrogé(e)s vont dans le sens d’une promotion des activités extra-scolaires (celles des associations) et vers l’essor d’espace d’échanges entre étudiants selon leurs activités (réseaux sociaux IRL (In Real Life).


PERLES DES REPONSES OBTENUES LORS DES INTERVIEWS DES ETUDIANTS --Organiser des speed datings ? Non, la loose ! Pour les chanceux qui ont réussi à choper Cupidon à la fac, c’est un des lieux où il y a le moins d’obstacles parce qu’il y a peu de règles

Si tu veux pécho pendant tes années fac, soit tu t’armes de courage et tu fais du rentre dedans (en essayant de rester subtil), soit tu t’inscris sur adopteunmec ! --En général il faut avoir une raison pour aborder quelqu’un (sauf si tu es du genre attaque directe «S’lut madmoiselle t’es charmante t’as un 06?») --Je conseille aux couples de s’inscrire au contrôle terminal pour être certains que tout se passe bien lol ! --un couple à la fac à ses chances si la confiance est présente au sein du couple parce que nombreuses sont les tentations. --En séduction, on passe plus de temps à observer qu’à réellement séduire

Les 7 LIEUX OU DRAGUER A LA FAC ! Les féru(e)s de drague et de la séduction qui, campent et chassent à l’affût de potentielle proie à la fac, nous ont cités les lieux les plus exposés et intérésants pour séduire. Selon eux, c’est dans ces endroits que vous aurez le plus de chances de choper ! Paroles de professionnels !

Sexoscope Belier

Ne restez pas seul(e) dans votre enclos, sortez un peu et jouez à saute-mouton. Ca vous détondra.

Taureau

Vous avez de la contenance, montrez vous un peu plus rentre dedans. Prenez le/la et foncez !

Les couloirs: “Dans les couloirs de la fac, quand on est assise il y a souvent des mecs canons qui viennent, à vous de faire le bon choix.“ Jessica, Paris I Pantheon-Sorbonne

Gémeaux

L’Amphi: “Evidemment c’est à la sortie ou à l’entrée de l’amphi que vous pourrez vous jeter sur votre cible pour lui demander des cours ou mieux son mail pour lui envoyer les vôtre !” Amandine, Paris IV - Sorbonne.

Cancer

La cafétariat: “The place to be ! Les gens sont généralement relax et zen à la cafet donc il suffit qu’il y ait le fameux “jeux de regards” façon série américaine en slow motion ,et c’est JACKPOT ! Jean-Paul, Paris VIII St-Denis

Lion

Les assos: ”Dans les assos pour faire des rencontres c’est l’idéal ! Les gens qui y participent sont en général assez sociables et ont des qualités humaines perceptibles. Mélanie, Paris III - Sorbonne Nouvelle

Vierge

Hall de la fac “Il y a toujours des étudiants dans le hall de la fac, qui fument, discutent etc ! Tu auras des chances d’engager une conversation en demandant un numéro de salle, une clope ! N’importe quoi ! “Mehdi, Paris XIII Facebook: “On l’appelle l’arme fatale, tu attends que le prof fasse l’appel en cours, ensuite tu note le nom de ta cible et tu l’a contacte et le tour est joué ! Ne rate pas ton excuse ou ton intro sinon tu seras catalogué ! #Chasseur, Nelson, Paris XII UPEC – Creteil.

Les Conseils du Docteur Love : Votre état d’esprit et votre attitude vous aidera à séduire dans les lieux cités ci-haut. Cependant ce qui est primordial c’est d’éviter d’être intrusif, soyez patient et attendez le bon moment pour attaquer votre cible. Vous n’aurez qu’une seule chance ! La légéreté mixée a une dose de mystère attirera l’être élue dans vos filets, vous n‘aurez plus qu’à le (la) remonter dans votre barque, pour une balade nuptiale qui durera, je l’espère pour vous des années. Dr. Love

---

Vous ne pourrez jamais être devant et derrière en même temps, il va falloir faire un choix.

Pincer certains endroits de votre partenaire, il/elle en écumera de plaisir !

Vous êtes le roi/la reine, utilisez vos griffes, ça rend l’acte plus SAUVAGE !

Toutes les premières fois sont bonnes à prendre. Mettez vous avec un Capricorne, vous formerez « the perfect couple ».

Bal ance

N’oubliez pas de faire attention aux sourires charmeurs et manipulateurs des Balances. Ils ont des effets enivrants aussi puissants qu’un verre de sky.

Scorpion

« Tu vas bien ? Je n’y suis pas allé trop fort ? » Voilà ce que risque de vous sortir votre beau/belle Scorpion après vos loooooongs ébats.

Sagit taire

« C’est fini ! Prend tes affaires et #*%+ toi ! ». Oui, les ruptures de ce signe sont souvent très brutales et brusques.

Capricorne

Votre amoureux Capricorne ne manifestera pas forcément beaucoup d’attention à votre égard mais son amour pour vous transpire dans ses actes.

Verseau

Après l’amour, le Verseau vous dira qu’il souhaite vous faire découvrir de nouvelles positions. Ce qui vous mettra l’eau à la bouche après une séance déjà mémorable.

Conseil personnel en tant que pro- du terrain (sourire), je dirais que les lieux de rencontres pour développer ses relations sont Les TD, les amphis, la bibliothèque universitaire, les couloirs, le CROUS. Partout quoi ! (rires)

Poissons

Avant de passer à des choses plus sérieuses, le poissons devra d’abord avoir des sentiments forts pour vous.

--A la fac, on vis les meilleures années de la vie, et on doit en profiter. Encore faut-il savoir comment profiter de sa vie étudiante. --Bien sûr, avoir une petite amie ou plusieurs conquêtes ne suffisent pas à avoir une vie d’étudiant épanoui, mais ça y contribue quand même (Sourires).

La Saint-Valentin, une fete comme les autres pour les etudiants ? Le 14 Février, il est bien difficile d’échapper aux manifestations de joies et d’allégresse des amoureux qui affichent leur bonheur d’être à deux. Les étudiants euxmême s’adonnent à ce petit rituel occidental. LEA vous fait un retour en classant les différentes réactions le 14 Février, car ce phénomène qui nous concerne tous, et ce, bien malgré nous.

Les «j’en ai rien à faire» Ils sont nombreux dans ce cas. Pour eux, la Saint-Valentin est un jour comme les autres. Pour certains les cours avant tout, et le 14 Février ne fait pas exception à la règle. Leurs goûts sont d’avantages portés vers les arts qu’en direction des jupes ou des jeans serrés de leurs

camarades. Quel doux calvaire que de devoir forger son éducation sentimentale derrière l’écran de son ordinateur ou à travers Marivaux…

Les «je t’aime à la folie» Cette catégorie concerne en majorité les sentimentaux et les narcissiques en tout genre. Nous faisons bien sûr allusion à vous, Mesdemoiselles et Messieurs ! Cessez de vous cacher, et assumez votre amour pour l’amour. Tout le monde sait que vous adorez vous exposer en compagnie de votre copain. La Saint-Valentin est l’occasion rêvée de jalouser vos ami(e)s célibataires à la fac. Fort heureusement, vous n’êtes pas tou(te)s dans ce cas de figure, certains choisissent l’intimité.

Les «Excuse moi chéri(e), j’avais autre chose de prévu» Les mecs plaident souvent coupables. Certains préfèrent passer la soirée avec leur pote Valentin plutôt qu’avec leur Valentine. D’autres confondent Valentine avec l’idylle de Roméo et Juliette, mais en ignorant la Belle (ou le beau). Pour éviter tout désagréments, comportez-vous tel un fervent Roméo. Car à vouloir jouer les Dom Juan, vous allez finir par être cocu comme Sganarelle ? A bon entendeur…

Mehdi Farcy

LEA

5


Fais bouger ton asso’ Barakacity Ou comment sublimer les valeurs humaines L’étudiant autonome aime les initiatives qui réussissent ! Attardons-nous sur l’association Barakacity qui prend des paris complètement fous… et les remporte haut la main. Créée en 2010, cette association à but non lucratif souhaite répondre aux besoins les plus vitaux pour restaurer la dignité de populations en difficulté à travers le monde. Implantée à Évry, Barakacity s’investit pour apporter une aide alimentaire dans différentes régions du monde en proie à des crises humanitaires fortes. Après avoir débuté au Togo, l’équipe s’est rendue à Gaza, en Birmanie et dernièrement en Syrie. Avec une antenne sur chacun des sites, Barakacity étudie les besoins vitaux des populations sur place. L’eau c’est la vie Après plusieurs voyages au Togo, Barakacity a mis en place la campagne « l’eau c’est la vie ». L’eau potable est une denrée rare dans nombre de régions du monde. Ainsi, ils ont vu les choses en grand. “On s’est demandé s’il était possible de construire 48 puits, pour 35 villages, pour 48 000 personnes en 6 mois. Nous avons la solution ! Mais tout dépendra de vous ! “

Car la particularité de cette association est qu’elle repose uniquement sur les dons de particuliers ! Le projet est colossal : investir dans un camion de forage qui coûte la bagatelle de 680 000 €, réhabiliter un hôpital et apporter un soutien alimentaire pour 300 000 €. Le tout est chiffré à 1 million d’euros… La force du nombre. Autant dire que le chemin à parcourir pour atteindre cet objectif était titanesque. Et pourtant, ils l’ont fait. Après plusieurs mois de récolte, le compteur affiche 300 000 €. C’est en juillet 2013 que tout bascule. En moins de 8 jours, c’est plus d’un million d’euros qui sont récoltés. Du jamais vu. Une communication millimétrée. Barakacity a su déployer une campagne de communication qui ferait rêver nombre d’étudiants en communication.

À l’aide de visuels de qualités, d’un site internet interactif, de vidéos touchantes et d’une présence quotidienne sur les réseaux sociaux, ils ont su mettre le donateur au centre du projet. Barakacity avait d’ailleurs trusté le haut des Trendings Topics mondiales durant plusieurs jours avec le hashtag.

moins, c’est un véritable massacre de la minorité musulmane qui s’y déroule en ce moment même. Le célèbre magazine «TIME» en faisait sa une en juillet 2013 ; tandis que dans un rapport, l’ONU décrivait la communauté musulmane birmane comme la plus maltraitée au monde.

#BarakacityLeChallenge.

Barakacity a franchi la frontière birmane afin d’apporter une aide humanitaire de première nécessité à une population privée de tout : travail forcé, maisons incendiées, viols, interdiction des déplacements libres ou encore de se marier.

Chaque jour, les investissements réalisés grâce aux dons sont mis en ligne. Vêtements, ambulances, équipements, nourritures, l’internaute ayant apporté une pièce à l’édifice suit cela comme un vrai feuilleton. Aujourd’hui, l’association continue le travail à travers le monde. La Birmanie, un génocide en silence. Les rares apparitions de la Birmanie dans les médias se résument à l’actualité de la célèbre militante Aung San suu kyi. Néan-

Vous ne les verrez ni dans les gares, ni sur une chaîne de télévision. Tout est sur le web. La force de cette association repose sur la mobilisation grâce à une campagne millimétrée, interactive, et touchante.

La Syrie, désastre humanitaire À l’heure où les grands de ce monde peinent à se réunir et adopter une ligne claire, des civils meurent sous les bombes quotidiennement. Près de 3 ans de conflit et plus de 130 000 morts selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) n’ont pas suffi à faire aboutir les négociations. #Imagine Barakacity se mobilise pour apporter une aide humanitaire d’urgence. L’association a lancé la campagne #Imagine. C’est déjà plus de 200 tonnes d’aides qui ont pu arriver en Syrie grâce à une équipe présente

en Turquie pour gérer la logistique. Le projet continue et, en quelques jours, ce sont des tonnes de vêtements qui ont été récoltées. Des conteneurs de toute la France ont convergé vers l’entrepôt d’Évry. La chaîne de solidarité créée par Barakacity fonctionne ! L’exemple de cette association démontre que, par la force du nombre, tout est possible. Sans subventions ni appui des médias de masse, avec des outils accessibles à tous et un projet bien huilé, rien ne pourra vous arrêter. Chers associatifs, étudiants chevronnés… À vous de jouer.

www.facebook.com/BarakaCity www.barakacity.org Yassine Riffi

Paris 8

Paris 1

Paris 4

Paris Descartes

Sud étudiant

Œkoumène

Geofood

La vocation de cette asso est double : d‘abord, il s’agit de développer l’éducation aux goûts à l’université, en proposant un atelier du goût par mois qui se déroule dans les locaux de l’UFR de géographie, et ainsi développer une meilleure connaissance des produits alimentaires à l’université ; sur un plan plus scientifique, l’asso, à travers la connaissance de travaux universitaires (mémoires, thèses...) dont l’objet d’étude est l’alimentation, promeut la rencontre entre étudiants et professionnels de la « géographie de l’alimentation ».

OUPD

L’association des étudiants en géographie de Paris 1 Panthéon-Sorbonne est née en 2010 et demeure aujourd’hui la première association d’étudiants Géographes de France avec plus de 220 adhérents. L’Oekoumène représente ainsi les étudiants au Conseil de Gestion de l’UFR de Géographie, crée une dynamique d’entraide contre l’échec scolaire à travers toutes sortes d’actions bénévoles, fournit aux étudiants des moyens d’enrichir leur culture géographique autrement qu’en suivant les cours, et s’occupe bien sûr de rendre la vie étudiante festive et animée.

Paris 10

Paris Est (Marne La Vallée)

Paris 13

Etudions Gayment

803Z

Résistance culturelle

Depuis sa création en 2006, Sud Etudiant est une association qui inscrit son activité sur le plan syndical et social en faveur des intérêts des étudiants. Autogestion, sexisme, l’enjeu des retraites… Autant de sujets sensibles parmi d’autres portés au débat par l’association, notamment lors de « journées de discussion » (entrée libre). Ils se positionnent contre les réformes actuelles de l’université, tout en cherchant des alternatives et des solutions aux problèmes qui se posent.

Paris 3 gato blanco gato negro

« Gato blanco gato negro » est une association de théâtre dont l’objectif principal est de consolider la formation assurée par la Licence d’Etudes Théâtrales à travers la réalisation d’un projet artistique et professionnel créé par les propres étudiants. Il s’agit donc de travailler chaque année soit sur l’écriture et la réalisation de plusieurs scènes autour d’un même thème, soit sur une pièce. Tous les aspects de la réalisation sont abordés : de l’écriture à l’administration en passant par la mise en scène, la confection des costumes, la communication…

6

LEA

Cette association féministe respectueuse de tous les genres et de toutes les sexualités est une association militante ouverte à toutes et tous. Elle lutte contre les discriminations sexistes, homophobes, transphobes et lesbophobes sur les facs parisiennes et en Ile de France. Elle constitue un espace de réflexion sur les genres, les sexualités, les oppressions (également de type racistes et capitalistes). Elle informe également sur les risques toujours actuels que représentent les IST et le VIH, notamment chez les jeunes.

Il s’agit d’un « projet artistique » qui a pour but de réunir une multitude d’œuvres audiovisuelles ayant pour dénominateur commun le monde de l’Université, et les décors de Marne-La-Vallée. Chaque œuvre possède son indépendance, mais une œuvre plus globale s’en dégagera sous forme de recueil audiovisuel. Est prévue une projection du long métrage « 803Z » en fin d’année avec toutes les œuvres tournées en cours d’année, ainsi qu’une diffusion œuvre par œuvre sur Internet.

L’Orchestre Universitaire Paris Descartes est créée en 2011 et regroupe des musiciens issus des différentes filières de l’Université Paris Descartes. Sa vocation est de permettre à tout musicien amateur, étudiant ou membre du personnel de l’Université Paris Descartes, de poursuivre ou de reprendre une pratique instrumentale régulière et conviviale. L’orchestre se produit lors de nombreux concerts qui viennent conclure un trimestre ou un semestre de répétitions hebdomadaires.

L’association repose sur le désir commun d’un groupe d’étudiant d’unir les différentes cultures présentes dans l’Université et de créer des moments de partage et de convivialité interculturels autour d’événements sportifs et culturels. Au-delà de l’activité événementielle, l’asso permet aux étudiants de trouver un job-étudiant par l’intermédiaire des nombreux partenariats qu’elle possède avec des entreprises privées. Mixité culturelle et sociale, et aide à l’insertion professionnelle des étudiants sont les mots d’ordre de l’asso. Ivanne R.


DES JETS D’ENCRE pour l’expression jeune C’est dans la bonne humeur que l’association « Jets d’encre » organisait dimanche 19 janvier la 3ème réunion du réseau Ile-deFrance, au cours de laquelle ont été abordés la mise en commun des expériences des apprentis journalistes mais aussi les prochains événements de l’association. La structure est devenue une véritable plate-forme de défense de la presse d’initiative jeune, ces journaux imaginés et crées par des collégiens, lycéens, ou étudiants avides de s’exprimer et de partager leurs découvertes, leurs coups de gueule ou leurs sensibilités. Car l’association se fait aussi bien la porte-parole des journaux imaginés dans le cadre scolaire que de ceux centrés sur une ville ou un quartier.

ÉVENEMENTS PASSÉS toute la France. L’épreuve reine, le contre-la-montre, voit s’affronter dans la bonne humeur les apprentis journalistes dans la production d’un numéro spécial sur des thématiques précises, le tout en 15h montre à l’appui ! Mais Jets d’encre, c’est également des actions menées tout au long de l’année. Le kit « Créer son journal » disponible gratuitement sur internet constitue à cet égard une véritable « bible » pour les jeunes souhaitant se lancer dans la création d’un journal.

Parmi les événements qui se profilent, on retiendra notamment l’ouverture des inscriptions pour le concours national de la presse jeune, le bien nommé Kaléïdo’scoop dont les prix seront remis au mois de juin 2014. Véritable vitrine des productions de jeunes journalistes, cette initiative permet de faire connaître la diversité des réalisations et de prendre contact avec d’autres passionnés de l’écriture. Autre temps fort de l’association, le festival Expresso.

Imaginer sa maquette, son identité visuelle, se financer, trouver sa ligne éditoriale, être au courant des droits et de la déontologie de la presse jeune, autant d’informations qu’il est utile de connaître avant de se lancer dans la rédaction de son propre journal. L’octroi d’une « carte de presse jeune », le service SOS censure ou des formations sur le montage d’un journal viennent compléter les services proposés par l’association Jets d’encre pour des jeunes qui ont envie de dire et d’écrire. Des ressources précieuses qu’on aimerait voir à l’origine de nouvelles vocations !

Lieu de rencontre et d’échanges, le festival met aux prises le temps d’un week-end plusieurs dizaines de rédactions venues de

Florian Gueguen

FORUM DES ASSOCIATIONS à Paris 8 A l’initiative de la Maison de l’Etudiant (MDE), plus d’une trentaine d’associations et syndicats étudiants ont répondu présents à l’université Paris 8 le 5 décembre 2013. C’était le 3ème Forum des associations étudiantes qui s’est déroulé pendant toute une journée, avec des stands et des animations impeccables.

C’est ce qui a été souligné par Danielle Tartakowsky, présidente de l’université Paris 8, dans le Guide des associations et des initiatives étudiantes distribué lors de cette activité qui a réuni une grande partie de la communauté estudiantine de Paris 8 et d’autres universités parisiennes. Toute la réussite de la journée du 5 décembre est à retrouver du côté de son programme. A ce niveau, le responsable du service de la MDE, en la personne de Kamel Aoudjehane, a fait un travail remarquable. Dès 9h du matin, l’accueil des associations par les organisateurs était chaleureux avec un petit-déjeuner sans pareil. Quelques minutes plus tard, le duo de clowns Audrey et Sabrina a ouvert le forum avec une prestation vivifiante, à tel point que le bâtiment Pont, l’espace central des expositions, était déjà comblé d’observateurs curieux à la recherche de détente. La circulation était difficile même lors du premier passage du groupe Batucada, le chouchou des étudiants de Paris 8.

Vendredi 17 janvier a eu lieu le lancement du concours Poésie en Liberté au lycée Jean Jaurès à Montreuil. Avec plus de 5000 participations de plus de 40 pays différents chaque année, ce concours international de poésie en langue française récompense des jeunes, de France et de l’étranger, lycéens, étudiants ou apprentis de 15 à 25 ans. A ce lancement, des poèmes ont été lus par des lauréats et des jurés. Le président du jury 2014, Paul de Brancion, poète, a été présenté, et Joël Favreau a emballé le public par ses chansons.

La nuit Miyazaki au cinéma Max Linder Pour la troisième année consécutive, une nuit Miyazaki a été organisée au Max Linder le 18 janvier dernier. Au programme : Kiki la petite sorcière suivi du Château ambulant et pour terminer la nuit un film surprise ! Il s’agissait du Vent se lève, dernier film du grand cinéaste japonais diffusé en avant-première pour l’occasion. Les fans ont par ailleurs pu gagner de nombreux cadeaux et autres surprises au cours de la nuit. Autre point positif : le café en continu et le petit déjeuner servi à 7h00…

Rencontre avec l’actrice allemande Hannah Schygulla

La Maison de l’Etudiant de Paris 8 a réussi son pari de réunir dans un esprit de convivialité toutes les associations qui s’impliquent dans la vie étudiante de cette université. Par là, elle contribue à ¨renforcer le lien social à l’université¨. Les étudiants sont l’un des acteurs de la vie universitaire au même titre que les professeurs et le personnel administratif. Ils doivent être supportés, surtout lorsqu’ils s’associent pour animer ou intervenir dans des domaines stratégiques. La MDE a été créée pour soutenir et accompagner les associations étudiantes en mettant à leur disposition des services, des matériels, un accompagnement social et un fonds de soutien aux initiatives étudiantes (FSDIE).

C’est reparti !

Au beau milieu de la journée, le groupe jazz ¨Oceano Duo¨ à pris le relai, avec ses mélodies exceptionnelles. Plus tard, il y avait une démonstration de tango suivie d’un tournoi d’échecs dans le Cyberespace de la MIE. Les adeptes du sport étaient au rendez-vous.

Le 16 janvier au Goethe Institut, la vedette allemande Hannah Schygulla est venue présenter son nouveau livre autobiographique Wach auf und träume. Dans ce livre, elle raconte le début de sa carrière dans la troupe de Fassbinder dont elle devient l’égérie, puis ses succès qui l’amènent à tourner dans des films internationaux. La lecture de son autobiographie était suivie de la présentation de ses travaux de cinéaste puis d’un entretien avec Pierre Eisenreich, spécialiste du cinéma allemand.

Le salon des masters : une bonne occasion de s’informer !

La fin du Forum a été marquée par ce symbolisme hors-pair : le passage de la présidente de l’université auprès des stands associatifs. Sa présence manifeste sa volonté d’accompagner la MDE dans ses interventions auprès des associations étudiantes. Après le discours de clôture à 17h par la MDE, le groupe musical ¨Lipstick¨ a délivré un cocktail et une soirée dansante jusqu’à 21h. C’était une journée qui a vraiment fait bouger les associations dans une atmosphère ambiante et respectueuse. Le prochain rendez-vous de la MDE est en mars 2014 avec la Semaine des Arts. A ne pas manquer !

Le salon des masters et des masters spécialisés a eu lieu samedi 25 janvier à la cité de la mode et du design. Ce salon a été l’occasion pour de nombreux étudiants de s’informer sur différentes formations car ce sont de 4000 programmes, toutes spécialités confondues, qui ont ainsi pu être présentés. Il concerne principalement les étudiants de bac +3 à bac +5. Toute la journée, des conférences ont parallèlement été animées par des journalistes du Monde spécialistes de l’éducation.

Jean-Jacques Cadet

Julie Biet

LEA

7


Actu

etudiante internationale

Pakata, ou comment preparer son sejour etudiant a l’etranger ! Partir en Australie, au Canada ou en Allemagne vous a déjà traversé l’esprit, mais les démarches administratives et les réticences à répétition s’accumulant, vous avez dû vous résoudre à abandonner votre rêve. Grâce à Pakata, un des sites communautaires qui facilitent la préparation des séjour à l’étranger des étudiants, les étudiants prodiguent leurs conseils concernant les interrogations qui taraudent la plupart de leurs paires. Un séjour un Londres à préparer ? Cette plateforme d’échanges vous permettra d’avoir accès à des conseils thématiques, comme par exemple lorsque certains étudiants souhaitent aller s’installer à dans la capitale anglaise. Les articles relayés sur le blog de Pakata garantissent aussi des témoignages riches, notamment en ce qui concerne des thématiques précises. TRANSPORT : « Il est également possible d’atteindre la capitale britannique via le ferry, le bus ou encore la voiture (notamment grâce au covoiturage). »

LOGEMENTS : « Les transports en commun étant chers, il est recommandé de trouver un logement proche de son lieu de travail (ou université). » (Charles). « Prendre des exemplaires de chaque médicament de base (paracétamol etc). Tout est disponible en pharmacie sinon » (Muriel). Vous trouverez les mêmes conseils pour toutes les destinations prisées par les étudiants Berlin, New-York, Paris, Madrid, etc. Mais vous trouverez aussi des conseils pour les bourses d’études, la vie sur place, et tous les ce qui peut vous permettre de préparer au mieux votre voyage. Nous devons cette initiative à Romain et Christophe qui, passionnés par les séjours à l’étranger et le web, ont décidé de créer une start-up qui créé du lien entre les différentes cultures, et de s’entraîder. Pour préparer votre séjour, testez Pakata.

« Acheter ses billets d’avion en low-cost et en avance si possible! » (Timothée)

Eric Temfack

©°]°

Témoignage de Katrin,

Témoignage de Alice,

étudiante allemande, sur la vie étudiante en Allemagne :

qui a choisi de faire ses études en Irlande :

Témoignage de Minnie,

« Je suis étudiante à l’université de « Leibniz Univeesität », la ville dont je suis originaire. Il y a environ 25 000 étudiants inscrits dans cette fac, ce qui est relativement grand. En Allemagne, il y a différents types d’université : certaines permettent d’étudier différents domaines (comme les sciences, les sciences de l’éducation, le droit, l’économie) et d’autres se concentrent sur des sujets spécifiques (comme la musique, la médecine).

« Après le bac, j’ai décidé de partir en Irlande quelques mois comme jeune fille au pair avant de commencer mes études. Et finalement, ça m’a tellement plu que, une fois mon contrat terminé, j’ai décidé de faire des études d’éducateur en Irlande. C’est clair que ce n’est pas le même climat pour moi qui vient du sud de la France mais on s’y adapte rapidement. L’année ici s’organise sur deux semestres, des examens en décembre et des examens en mai, avec un mois de vacances entre les deux.

Pour intégrer une d’entre elles, il faut avoir de bonnes notes au bac, la plupart des universités n’acceptent pas les étudiants dans le cas contraire. Les frais de scolarité sont assez élevés. Moi, par exemple, je dois payer 850€. Ensuite, une fois que l’on est accepté, il faut travailler dur si on veut avoir la chance de réussir. Mais on considère que travailler ou non relève de ta propre responsabilité puisqu’on est à la fac. Donc cela reste un choix. »

Mon emploi du temps est assez léger, seulement 15 heures de cours par semaine, donc 3 à 4 heures de cours par jours, avec de nombreuses heures libres pendant lesquelles je vais à la bibliothèque. Quant aux frais de scolarité, c’est assez cher : à hauteur de 6000 euros l’année. Mais une bourse, le SUSI, paye la moitié des frais scolaires des étudiants, même étrangers. C’est un choix avant tout, et je ne le regrette pas.

« Je suis étudiante en Marketing à l’université de Monterrey au Mexique. Je ne peux pas décrire ce qui se passe dans chaque université parce que, bien sûr, c’est différent à chaque fois. Mais en ce qui me concerne, ce que je remarque le plus c’est l’importance du travaille en groupe. A l’université, on essaye de développer chaque chose qui peut définir l’homme : la connaissance par les études évidemment mais aussi les arts, le sport… On a également la possibilité de rejoindre une association étudiante pour faire plus d’activités, des choses qui pourraient même avoir un impact sur la société. En ce qui concerne le travail personnel, on fait beaucoup plus de travail en équipe en fait. Et tout dépend de la façon dont on organise son temps libre : on peut aller à la bibliothèque comme on peut aller à la cafétéria, s’asseoir dans des fauteuils pour échanger. On a un Starbucks à l’intérieur du campus et on peut y aller pour discuter, se relaxer… » Propos recueillis par Natacha Delmotte

LEA

8

étudiante mexicaine, sur la vie étudiante au Mexique :


Emploi Petites annonces sur facebook Arrêtez donc d’épier votre ex sur facebook ou de répondre à Nadine Morano sur twitter, ça ne sert à rien : Votre rupture vous rendra déprimé(e), et de toute façons, Nadine ne comprend pas les mots de plus de trois syllabes. Alors stop au cyberespionnage, il est temps de cultiver vos qualités de James Bond pour vous dégoter un job ! 1ère étape : Votre identité numérique D’abord on fait le ménage. Les photos de barmitzvah de votre petite soeur ? OUT. Les vestiges de votre dernière soirée mousse ? OUT. Les messages des potes qu en révèlent trop ? On évite. Et surtout, tout ce qui touche à la religion, la politique ou ce qui vous engagerait sur un terrain glissant, propice

Les actus du moment Chaque mois, LEA partage, en partenariat avec IMS, les bons plans et actualités du réseau « talents univercités ». Qui embauche ? Quel salon prochainement organisé cible vos intérêts ? Quelles activités pourraient vous être utiles dans votre quête lassante du stage parfait, d’une voie de réorientation ou d’un job étudiant pour mettre un peu de Nutella sur vos biscottes ? Voilà tout ce que vous avez besoin de savoir pour être bien informés et bien conseillés ce mois-ci.

aux dissertions : aux oubliettes Votre profil Facebook, consultable par un recruteur, doit exposer en photo, statuts et infos à quel point vous êtes génial(e). Ce n’est pas votre journal intime, alors tout ce qui est privé, disparaît...

stages, intérets, etc. Ensuite, on suit tous ceux qui pouraient nous être utiles : groupes d’emploi, fac, entreprises qui dominent votre domaine de prédilection, les pages des sites d’annonces, ou les personnalités qui vous intéressent.

Maintenant que vous avez fais peau neuve, il faut fabriquer votre personnalité pro.

D’ailleurs, Twitter est l’outil absolu pour ça. Suivez la bonne personne, et décrochez un stage ! Les recruteurs adorent. Des CV, ils en recoivent 500/jours. Des messages sur twitter, concis et efficaces qui les enverront vers notre CV en ligne ? un seul : le votre. 3ème étape : Pistez vos recruteurs

D’abord, on énumère tout ce qui pourrait nous mettre en valeur : Jobs, expériences, blog,

Ils ne se feront pas, alors pourquoi le feriez-vous ? Se renseigner sur celui qui vous fera

L’annonce tête d’affiche du moment, c’est le recrutement Paris Habitat : premier bailleur public social français, acteur majeur du logement social dans la capitale, l’entreprise embauche des secrétaires d’accueil chargé de gestion locative, à partir de bac/bac+2.

emploidiersite@imsentreprendre.com

Si vous êtes motivés, dynamiques, diplomatiques et que vous avez la fibre sociale, lancez-vous !

intérêt pour les ressources humaines, l’université Paris Ouest Nanterre organise des rencontres sur les métiers des ressources humaines le 25 mars, entre 14h et 17h. L’occasion pour vous d’oublier l’idée fantasmée des métiers des RH et de se frotter aux réalités du

travail !

2) Envoyez un CV et une lettre de motivation à

Les dates à ne pas louper : - Le 5 février, 14h30 - 16h30 : La Défense Paris Ouest Nanterre - Dans le cadre des rencontres universités-entreprises, il faudra attendre le 21 mars, de 13h30 à 15h30, toujours à la Défense Paris Ouest Nanterre… Mais nous ne manqueront pas de vous le rappeler ! Enfin, si vous avez un grand

un service de diffusion tenant compte des particularités du secteur, avec des tarifs adaptés à tout type de structures.

en passant par le service civique, dans l’édition, la presse, la communication, le patrimoine culturel, le design ou même l’architecture.

extrêmement fonctionnelle, Profilculture bénéficie également d’onglets spécifiques destinés à vous aider et vous conseiller.

Concrètement, c’est quoi ? Profilculture, c’est le premier site d’emploi spécialisé dans les métiers de la culture (spectacle vivant, politique culturelle, audiovisuelle, multimédia, etc.) qui vous propose tout type de contrats pour une multitudes de professions.

Petite innovation, les familles de métiers sont désormais croisées aux domaines de compétences, afin de mieux cibler vos recherches : administration, professionnels de l’écriture, conception pub ou même relations publiques, il y a forcément une annonce pour vous sur Profilculture ! Des goodies Fort de présenter une plate-forme

Un espace candidat vous permet de créer une alerte mail selon vos critères de recherche, de créer ou modifier votre CV en ligne, ou même d’archiver, consulter ou sauvegarder des annonces intéressantes ou vos dernières candidatures.

didats en mal de résultats : bilans de compétences, coaching, aide au financement, des conseils personnalisés propres au fonctions recherchées, ou encore des fiches métiers pour bien savoir quoi attendre de telle ou telle offre.

Sur Twitter c’est pareil. L’idée, c’est de se créer un CV social, complémentaire du CV tout court. 2ème étape : Le CV Social

Pour postuler : 1) Inscrivez-vou en remplissant le formulaire en ligne

passer votre entretien d’embauche, c’est la première chose à faire pour bien vous préparer à être passés au laser pendant une petite demi-heure. La seconde chose à faire, c’est de distiller le toile à la recherche de toutes les infos que vous pourrez trouver sur l’entreprise.

Interessez-vous, et exposez votre curiosité en entretien. Un candidat qui est force de propositions dès l’entretien a toutes les chances de décrocher son job ! À vous de jouer !

Lolita Savaroc

3) Rendez-vous à l’entretien ! Pour assurer lors d’un entretien d’embauche, rien de mieux que les cafés coaching pour vous entraîner !

Pour plus d’infos sur ces évènements : http://talentsunivercités.com

LEA

Profilculture Qui n’a jamais galéré pour trouver un stage ou un emploi dans le domaine culturel ? Réputé pour être extrêmement difficile d’accès, les métiers de la culture vous sont désormais accessibles sur Profilculture.fr, le site qui offre un véritable lieu de rencontre entre employeurs et (futurs) employés. Le Concept Dans la dynamique de professionnalisation du champ de la culture, l’idée de Machin Truc, le fondateur du site, était de proposer un outil efficace et réactif permettant la mise en relation des recruteurs du secteur et des professionnels. Afin de répondre aux impératifs d’un marché atypique, le site offre deux originalités qui fonctionnent formidablement bien : l’interaction des compétences entre des domaines aux besoins croisés

Plus de 1300 annonces y sont diffusées chaque mois, du stage au CDI,

De quoi trouver un stage en quelques clics ! Lolita Savaroc

Le site offre également un accompagnement professionnel aux can-

LEA

9


Actus Campus nous suivre sur Twitter @Autonomeparis

Bal à la plage de la saint Valentin

Remise du prix Georges Moustaki

Si vous aimer danser et lire, alors cette soirée est pour vous. Le bal à la plage st une soirée dansante entrecoupée de lectures. L’association «les Livreurs» se proposent pour la Saint-Valentin de vous offrir un florilège de l’amour en littérature: des Métaphores d’Ovide aux amours de Madame Bovary tout sous la directive d’une seule règle : que cela soit bien écrit afin que l’amour se lise encore mieux.

Prix récompensant l’artiste indépendant et/ou autoproduit de l’année, pour les autres compositeurs et interprètes (ou groupes) sans distinction de style.

Le Seau en partenariat avec les Ateliers Cinéma de l’U.F.R. L.A.C. et cinésept.

Du 29 janvier au 29 mars est organisé un Caféexpo

vendredi 14/02 2014 à 19:00

Court-métrage de cloé Lastère, Clément Pérot-Guillaume, Diana Seck-Meyer, Angéline Mare et Thibault Lafargue, dirigé par Frédérique Devillez dans le cadre de l’atlier «reconnaître l’autre pour l’inventer».

LEA

10

27 février 2014 à 20:00

Cette quatrième édition sera présidée par Clarika et parrainée par Cyril Mokaiesh.

suivez la page L’Etudiant Autonome

«Les lumières de la ville»

Forum des entreprises

mercredi 5 février à 18h00

Les mardi 11 et mercredi 12 février 2014 de à l’amphithéâtre Buffon, sera organisé un 10h00 à 18h00 12 place du panthéon dans ciné-concert accompagné au piano par le cinquième arrondissement de Paris à la Galerie Soufflot, sera organisé le Forum Jean-Baptiste Doulcet. des entreprises de Paris 1. Ce serra alors l’occasion unique de rencontrer une cinquantaine de professionnels du monde de l’entreprise, de l’audit, de la banque, de l’assurance, etc... C’est aussi l’occasion de décrocher un stage ou un 1 er emploi.

Cette exposition réalisée par le département de la Seine-saint-Denis, la Maison du Théâtre et de la Danse, d’Epinay-sur-Seine et le collège Pierre Sénard de Drancy. Les prolongations de l’exposition Gravité 1.2 et 1. sur les campus de l’université Paris 13 propose des oeuvres d’art contemporain de Seine Saint Denis.

Mondialisation de l’Oulipo L’université de Créteil organise le vendredi 7 février 2014 un séminaire dirigé par Cécile De Bary dans le cadre d l’ANR Didepo intitulé «Mondialisation de l’Oulipo» de 18h00 à 20h00 salle 681 C, au 6 eme étage, avec à la carte une intervention de Camille Bloomfield (univ Paris 3.Sorbonne nouvelle).

An art Room Exposition photographique Du 27 Janvier 2014 au 14 février 2014. Le service d’action culturelle de l’université Paris Ouest Nanterre la Défense propose de commencer cette année en participant à un bel évènement collectif, qui a su impressionner sa force d’expression visuelle et également par la dynamique collective qui l’a engendré. Exposition située dans la bibliothèque universitaire de cette université.


UNIVERSITE PARIS 3

Université de Versaille

Université paris est marne la vallée

Périodiquement, le service d’action culturel de l’université de la sorbonne nouvelle accueille une association étudiante et durant une semaine lui donne l’occasion de faire découvrir ses talents aux étudiants.

Le Jeudi 20 février 2014, est organisé en compagnie de Pierre Banos un séminaire ayant comme thème les limites et possibilités de la mise en livre du texte de théâtre.

Après le succès rencontré par la première édition, les « Jeudis du Cluster » déclinent un nouvel agenda pour toujours mieux comprendre le tourisme de demain et ses enjeux sur le territoire du Val d’Europe.

Du lundi 17 février au samedi 22 février verra la résidence du groupe optimistes.

Aussi, Annick Batard, présentera l’avant-programmes et les épreuves. Au programme : des écrits promotionnels à destination des commerciaux, communicants et journalistes.

Aussi, le samedi 22 février se déroulera la master classe dirigé par le directeur du théâtre de l’aquarium François Roncillac qui jugera du talent des participants présents.

Marc Jahjah, interviendra sur le thème: «réseaux socio-numériques de lecteurs et manipulations textuelles».

Le 20 février 2014 sera organisé «Les jeudi du Cluster».

Dans la lignée de la première édition, ce cycle de conférences mensuelles donnera rendezvous à tous les publics intéressés : responsables économiques, étudiants et grand public pour échanger sur des problématiques ayant trait au tourisme. Des intervenants de haut niveau, qu’il s’agisse de représentants du monde économique, des principales Institutions françaises, d’enseignants-chercheurs renommés, de journalistes ou encore d’artistes, assureront des approches variées, qu’elles soient de nature scientifique ou issues de l’univers de la culture. La conférence se tiendra de 18h00 à 19h30 à la Médiathèque du Val d’Europe 2 place d’Ariane -- 77700 Serris-Centre Urbain

« J’ai l’impression d’être le Messie chaque fois que je pénètre dans l’établissement » Zup de Co organise du tutorat solidaire : des étudiants issus d’universités et de grandes écoles font bénévolement du soutien scolaire auprès de collégiens venant de milieux défavorisés afin de les faire progresser. « J’avoue que participer à Zup de Co me permettait surtout au départ d’affirmer ma volonté de me diriger vers l’enseignement. Mais au-delà de cela, j’ai pu apporter un peu de mon aide. » Lola, étudiante en 3ème année de licence à l’université Paris Ouest, participe cette année au programme de tutorat solidaire organisé par Zup de Co : un soutient scolaire que les étudiants des universités et des grandes écoles apportent aux collégiens en difficulté, élèves issus de familles défavorisés. Le rapport PISA évalue tous les trois ans le niveau des élèves de quinze ans dans de nombreux pays. Les résultats parus début décembre ont révélé que la France était « championne des inégalités ». Les origines sociales des élèves creusent les écarts : les jeunes issus de milieux favorisés ont plus de chance de réussir que les autres. Une information que Zup de Co ne saurait contredire : « A l’entrée en 6ème, quatre élèves sur dix ont de graves lacunes en lecture. Chaque année, plus de 150 000 enfants issus de familles défavorisées, sortent du système

scolaire sans diplôme » peut-on ainsi lire sur leur site internet. Les prix des cours particuliers ou du soutien scolaire s’élevant bien souvent autour de quinze euros de l’heure, il est difficile pour ces familles d’apporter une aide à leurs enfants pour les aider à progresser. Le tutorat solidaire, mis en place par l’organisme Zup de Co, tend à réduire ces inégalités en mettant les étudiants en relation avec ces jeunes. Deux heures par semaine, au cours de vingt séances dans l’année, ils travaillent par binômes afin de faire progresser le collégien en français et en mathématique principalement. L’objectif est simple et peut se résumer en un mot : « Renfort » : Rencontre, Égalité, Nominatif, Orientation, Réalisable et Réaliste, et Temps. Des exercices, des recherches sur l’orientation,

des discussions… « Tout est mis en place pour aider les élèves à progresser, indique ainsi Lola. Le personnel du collège est particulièrement accueillant. Je me sens un peu comme le Messie à chaque fois que j’arrive dans l’établissement, on nous regarde avec sourire, admiration… On nous remercie toujours chaleureusement. » Tout est ainsi organisé pour que la mise en place des binômes se passe particulièrement bien et mène ainsi à la progression des collégiens : première rencontre dédiée à la visite du collège, une autre, plus tard dans l’année, pour la visite de l’université, une séance spéciale avec un goûter de Noël et des jeux, et une séance de tutorat par semaine à faire des exercices, réviser la grammaire et les multiplications… Toutes ces choses, ainsi que diverses discussions ont permis à Lola d’être qualifiée de « pas chiante » pas

le collégien dont elle est la tutrice. « C’est vrai qu’on aurait pu espérer un meilleur compliment, mais c’est déjà une petite victoire pour moi », commente-t-elle à ce sujet. « Je dois admettre que c’est relativement prenant et que ça demande une réelle ouverture d’esprit, mais j’en tire un bilan très positif. J’ai pu exercer diverses stratégies pédagogiques, mettre en place une relation avec mon élève, rencontrer des gens, et concilier travail et action solidaire. Mais au-delà de cela, ça révèle une magnifique part d’humanité en chacun d’entre nous». Pour participer au tutorat, renseignez-vous sur le site internet zupdeco.org Natacha Delmotte

LEA

11 11


Bons Plans LaVisiteCritique

REFAITES-VOUS UNE BAUTÉ !

toujours l’œil critique

Les produits de beauté ne sont plus réservés exclusivement aux femmes mais aussi à la gente masculine. Dans notre salle de bain, les produits beauté de Monsieur trouvent leur place auprès de ceux de Madame. Mais pour LUI ou pour ELLE : les produits de beauté, tout le monde le sait, ça coûte bonbon. Alors, bonne nouvelle L’étudiant autonome vous dévoile ses recettes de produits de beauté maison. Peu couteux, naturels et parfois BIO, pourquoi leurs résister ? On sait enfin ce qu’on applique sur notre peau de velours.

Baume hydratant pour les lèvres : Hiver quand tu nous tiens ! Les lèvres roses et desséchées par le froid AIE ça fait mal ! On passe son chemin devant la pharmacie pour préférer une préparation maison : Il vous faut : 2 c.c eau de rose 2 c.c miel Recette : Mélangez l’eau de rose et le miel tiédi. Laissez refroidir la préparation et conservez-la dans un petit récipient. Utilisez le baume maison autant que vous le souhaitez. Pourquoi ces ingrédients : Le miel est un antiseptique naturel, l’eau de rose est recommandée aux peaux sèches. Traitement anti-boutons Dites au revoir aux vilains boutons ! Il vous faut : 1 pomme Recette : Versez de l’eau bouillante sur une tranche de pomme et attendez quelques minutes afin qu’elle ramollisse. Retirezla de l’eau, laissez refroidir quelques minutes et posez-la sur le bouton. Laissez agir 20 minutes. Enlevez et nettoyez légèrement avec un morceau de coton humide. Pourquoi ces ingrédients : la pomme a des vertus antiseptiques et antibactériennes. Elle est aussi riche en sels minéraux et vitamines A et C. Lait démaquillant pour peaux intolérantes Dites oui à une peau propre tout en douceur !

Un masque visage miel-citron Dites oui à une peau douce ! Il vous faut : 2 cuillères à soupe de miel, 1 cuillère à soupe de jus de citron Recette : Mélanger le tout et laissez poser 10 minutes, rincez à l’eau tiède. Pourquoi ces ingrédients : Antioxydants, le miel et le citron sont réputés pour purifier la peau. Des patchs anti-points noirs Dites Ouste aux vilains points noirs ! Il vous faut : 1 blanc d’œuf et des mouchoirs. Recette : Séparez le blanc du jaune, découpez des petites bandes dans des mouchoirs pour réaliser vos patchs maison, appliquer le blanc d’œuf sur les zones incrustées à l’aide d’un pinceau, recouvrez de votre patch, puis d’un second patch maison pour que le mouchoir ne soit pas trop fin et recouvrez à nouveau les deux couches de patch de blanc d’œuf et laissez séchez 15 minutes, retirer le patch que vous avez former délicatement. Rincez votre peau à l’eau tiède. Pourquoi ces ingrédients: Les œufs une fois secs vont décoller les points noirs les plus «mûrs». Avant de poser l’œuf sur votre peau et afin d’optimiser le résultat enfermez-vous dans votre salle de bain après la douche, grâce à la vapeur d’eau vos pores vont s’ouvrir plus facilement. A vos recettes ! Yael Illouz

LEA

Un projet original LaVisiteCritique, c’est une équipe d’investigation qui se propose de vous conseiller sur vos sorties culinaires. Les rédacteurs, lors de leurs déplacements, se doivent de rester anonymes et de respecter cinq critères afin de conserver toute leur objectivité : service-client, hygiène des locaux, ambiance des lieux, contenu du plat et, enfin, la présentation. Chaque article est accompagné de photos du lieu et des plats. Une note sur 10 permet ensuite d’évaluer la qualité de l’établissement. Leur localisation et le budget moyen par personne sont bien sûr pris en compte. Où manger pour pas cher ? Vous désirez manger chinois, indien ou français ? LaVisiteCritique vous propose un panel de restaurants sur Paris. La rubrique « Où manger pas cher ? » vous aidera à y voir plus clair dans vos choix. Vous avez une petite soif ? L’équipe d’investigation saura vous conseiller : les bars et les cafés de la capitale y sont aussi passés au peigne fin. Les commerces sympas, cosy et originaux n’auront bientôt plus de secret pour vous ! Joindre l’utile à l’agréable n’est désormais plus une difficulté : LaVisiteCritique ouvre l’œil pour vous.

Pour les grandes occasions Envie de marquer le coup ? Un évènement important est à célébrer, malgré vos restrictions budgétaires et la crise qui sévit ? LaVisiteCritique regorge de bonnes adresses. Vous ne redouterez plus les soirées qui vous tombent dessus à la dernière minute. Vous aimeriez passer un moment romantique avec votre cher-ettendre, mais vous ne savez pas où dénicher les bons plans à Paris ? L’anniversaire d’un ami approche à grand pas, vous désirez lui faire une surprise ? Allez faire un tour sur ce blog culinaire :l’équipe d’investigation se relaye régulièrement pour vous tenir informés des dernières nouveautés. Alors venez, likez et partagez sa page facebook. Un compte Tweeter lui est aussi consacré. L’essayer, c’est déjà l’adopter ! Mehdi Farcy Pour plus d’infos, http://lavisitecritique.wordpress.com/

Culture Bay

studio de réalisation artistique atypique

Il vous faut : 1 c.s de flocons d’avoine, 2 c.c d’huile de germe de blé, 4 c.s de fromage blanc Recette : Dans une casserole, versez un verre d’eau et les flocons d’avoine. Après ébullition, laissez 10 minutes à feu doux. Laissez refroidir puis filtrez. Ajoutez l’huile de germe de blé et le fromage blanc. Conservez dans un flacon hermétique et à l’abri de la lumière. Utilisez comme démaquillant matin et soir dans les 5 jours qui suivent. Pourquoi ces ingrédients : L’avoine ne provoque aucune réaction allergique, au contraire et soulage les épidermes fragiles et irrités ; l’huile de germe de blé est riche en vitamine E.

12

A Paris, les restaurants ne manquent pas. Si votre porte-monnaie se plaint de vos excès, L’Étudiant Autonome a LA solution. Focus sur un site qui saura vous donner l’eau à la bouche.

C’est à proximité du centre Censier de l’université Sorbonne Nouvelle Paris 3 que se situe le Culture Bay, un studio d’enregistrement et de réalisation artistique ouvert aux étudiants. Ce choix, Dimitry Therese et Bastien Petit, les deux fondateurs du studio, l’expliquent par le fait que le cinquième arrondissement concentre une très forte activité de la population et de la vie estudiantine. Que vous soyez débutants, amateurs chevronnés ou semi-professionnels carabinés, les maîtres des lieux sauront répondre à la moindre de vos attentes artistiques. Ici, on peut partir à zéro et apprendre à chanter, à composer ses morceaux, à écrire ses propres textes, à faire de la scène. Bref à développer son univers personnel et sa musique intérieure : « nous mettons un point d’honneur à prendre des gens à leurs débuts, à les emmener par le biais d’une pédagogie, une stratégie proposée pour devenir des professionnels. On va au rythme de chacun », voilà la philosophie dictée par Dimitry. Qui dit étudiant, dit aussi moyens limités, mais Dimitry et Bastien ont bien connaissance de la difficulté financière que rencontrent beaucoup d’entre nous. Pour ne pas marquer une entrave au développement artistique, ils ont pensés à tout : « pour cela, nous avons des tarifs spécifiques car nous avons conscience que les étudiants ne sont pas des actifs. Nous proposons plusieurs services qui sont compris dans l’offre : la disposition d’un studio d’enregistrement, la réalisation, le développement artistique, le conseil et la stratégie sont autant de choses que nous voulons offrir ». Le studio est aussi ouvert à des artistes plus confirmés pour des services plus précis, comme par exemple le mixage et le mastering des titres, le tout à des tarifs qui défient toute concurrence !

Dans ce foyer de la création artistique, la véritable force réside dans la pluralité des deux jeunes professionnels qui présentent un large champ de compétences pour accompagner au mieux l’artiste en devenir. Ils n’ont pas de point de vue élitiste : ce qui les intéresse avant tout c’est la personnalité, des artistes méritants qui désirent s’entourer et travailler avec des gens qui partagent une passion commune : la musique. « Nous encourageons les artistes. Culture Bay invite à venir se mouiller, prendre un bain dans ce métissage artistique, ce tout le monde » devise Dimitry. Alors n’attendez plus, sortez vos serviettes et dévoilez votre potentiel artistique sans aucun complexe. Onur Karapinar

Leurs coordonnées : 5, square Adanson – 75 005 Paris 09 82 48 74 48 culturebay@gmail.com


AGENDA LUNDI

MARDI

3

MERCREDI

4

JEUDI

5 18h30 – 15, rue Hélène Brion | Amphi Buffon CinéDiderot #16 : cinéconcert « Les Lumières de la Ville » | Université Paris-Diderot Paris 7

10

VENDREDI

6 12h30 – Foyer de l’illustration | Campus de Bobigny Danse - D’Eux#2 - Fabrice Lambert | Université Paris-Nord Paris 13

7 9h-16h – 4, rue des Irlandais | salle Claude Simon Histoire(s) naturelle(s) des animaux dans la littérature de langue française (XXe-XXIe siècles) | Université Sorbonne Nouvelle Paris 3

13

11

12

19h – 2 rue Édouard Poisson | Théâtre de la Commune Conférences Campus Condorcet « Pourquoi Manger ? » - Université Panthéon-Sorbonne Paris 1

10h-18h – 12, place du Panthéon | Galerie Soufflot Forum Paris 1 Entreprises – Université PanthéonSorbonne Paris 1

10h-18h – 12, place du Panthéon | Galerie Soufflot Forum Paris 1 Entreprises – Université PanthéonSorbonne Paris 1

17

18

19

20

24

25

26

27

SAMEDI 1

2

8

9

9h30-17h – 1, rue Victor Cousin | Salle des Actes Journée d’étude : « Lire Derrida ? » - Université Paris-Sorbonne Paris 4

14

18h – 4, place Jussieu | Campus Jussieu, amphi 25 Rencontre autour de l’informatique : le rôle de la mobilité dans les communications du futur – Université Pierre-et-MarieCurie

DIMANCHE

16

15 14h-18h – 28, rue Serpente | À la Maison de la recherche La Musique à Paris en 1880 : L’aube d’un renouveau ? – Université ParisSorbonne Paris 4

21

22

Visite du Palais du Luxembourg Parismus: RDV au Métro LUXEMBOURG le samedi 22 février 2014 à 10h

23

09h00 YEP - Youth Events in Paris YEP vous propose un voyage de rêve en Belgique et au Nord de la France.

28

LE FESTIVAL DES NOUVEAUX CINÉMAS relance son APPEL À FILMS La 10e édition du Festival des Nouveaux Cinémas, Festival International des Cinémas Numériques, se déroulera du 13 au 22 juin 2014.

Lendemain de soirée : Le bon plan de l’année ! Visualisez un peu la scène : vous êtes en mode larve sur votre canapé, les sons de la veille résonnent encore dans votre tête, votre corps a du mal à répondre aux invectives de votre cerveau, et en prime une crampe à l’estomac vous paralyse tellement vous avez faim… ! Au lendemain d’une soirée qui a eu lieu dans son propre appart’, la constatation des dégâts peut vraiment être un coup dur. Vous savez, quand vous regardez autour de vous avec consternation en vous disant : « si je devais avoir un seul et unique super pouvoir, ce serait celui de tout rendre clean en un claquement de doigt… » L.E.A vous apporte une bonne nouvelle ! En attendant de vous

transformer en Mimie Mathy ou Merlin l’enchanteur, vous pouvez toujours faire appel à l’équipe de « Lendemain de soirée » ! Où ? Quand ? Comment ? Vous les contactez à l’avance, via leur site Internet, et convenez d’une heure ensemble. Débarquent alors à l’heure dite de gentils garçons (oui mesdames, aux dernières nouvelles, l’équipe n’est constituée que de gentlemen !) avec leur propre matériel (aspi, sacs poubelle, éponges…) pour remettre en ordre votre nid douillet. Mais ce n’est pas tout ! Ils apportent aussi le petit-déj. Le rêve, non ? C’est quoi ce délire, me direzvous ? Des gens acceptent vraiment de venir faire le ménage à

ma place, et en plus apportent à grailler? Eh bien oui ! Mais moyennant finance bien sûr. L’équipe se déplace à partir de 60. Trois formules sont proposées selon la surface « contaminée » : de 0 à 30 m² ; de 30 à 60m² ; de 60 à 90m². Au-delà, un devis est nécessaire. Dans le prix sont comprises deux « box » petit-déjeuner, sucrées ou salées selon les envies, que vous aurez choisies au préalable. Attention toutefois ! Ils ramassent les déchets, descendent les bouteilles et les poubelles, nettoient les sols, font la vaisselle… mais ne font en aucun cas le grand ménage de printemps ! (les vitres, les lits, les miroirs, etc. = non) Cela fait tout juste un an que la

machine a été lancée, et le moins qu’on puisse dire c’est que le marché, par ailleurs bien présent, a été conquis. Le site est en maintenance pour le moment ; et pour cause, la société est actuellement en pleine reconstruction. Cependant, comme nous l’a assuré l’équipe elle-même, ils seront

« TRES bientôt » de retour ! Ainsi, il ne nous reste plus qu’à prendre notre mal en patience, car, qu’on le veuille ou non, l’appel de la soirée ne cesse jamais vraiment ! Ivanne R.

LEA

13


Culture MUSIQUE

Le premier album des Casseurs Flowters ou la naissance de l’opérap.

Tous les morceaux sont partie intégrante d’un scénario bien ficelé, tantôt logique, tantôt loufoque. Les deux potos déjantés nous offrent un aperçu de leur vie de rappeurs glandeurs et nous livrent ainsi un album plein d’humour, d’autodérision et plein à craquer de références populaires en surface qui se révèle très touchant au bout de plusieurs écoutes. Chacun s’y reconnaitra, entre la galère des jobs étudiants, l’appartement crado de 10m2 la copine cassecouilles qui supporte pas ton meilleur ami et la fin de soirée affamée où tu tentes en vain de trouver un truc à manger.

On a un peu de retard, certes, mais si on a tant hésité à dédier un article entier à Gringe et Orelsan c’est pour une raison bien simple : partager ses coups de coeur c’est beaucoup moins drôle que partager ses coups de gueule. Et puis, après de longues nuits de réflexion torturée, on s’est dit que c’était pas si inutile que ça. Alors pourquoi autant d’enthousiasme?

Encore un sans-faute pour Orelsan, Gringe, Ablaye et Skread, les «quatre cavaliers de l’Apocalypse» (cf. Raelsan sur l’album «Le chant des sirènes», 2012).

Et bien, d’abord, parce qu’un album d’Orelsan ça s’attend avec autant d’impatience et d’excitation qu’un tome d’Harry Potter. Et qu’une collaboration officielle ET lucrative (ce n’est pas pour rien que les deux compères s’auto-surnomment «le groupe de rap le moins productif») entre les deux Caennais, ça fait toujours qu’une dizaine d’années qu’on l’espère.

A écouter absolument : « Prends des pièces » (GBU - giga big up - pour l’instru à la Mario Bros) « Fais les Backs », « Change de Pote » « Manger c’est tricher ».

Le résultat ? Un «buddy movie» hilarant, des punchlines de folie et un flow impeccable. On suit les deux acolytes dans leur routine quotidienne, depuis le réveil à 15h jusqu’à la fin de soirée déprime-dégrisement-grossepeurdel’avenir-regretsd’unpasséqu’onapasvécuaumaximum, en passant par l’apéro, la peur de la page blanche, l’appel de la copine furax, la nostalgie d’une adolescence où on avait la vie devant soi et même l’attente interminable d’un bus qui ne viendra jamais.

+ : humour, personal branling. - : les morceaux un peu plus décousus qui, s’ils restent dans la dynamique de l’album, présentent des intrus un peu moins convaincants qui collent à l’objectif non-single de l’album. Mathilde Delhomme

Les societes peuvent-elles disparaitre ? Alain Touraine, agrégé en histoire, reste l’un des plus grands sociologues français contemporains. Agé de 88 ans, ce sociologue de l’action nous offre, après la publication d’une quarantaine de livres, un condensé de sa pensée dans un récent ouvrage La fin des sociétés. Faisant parti de l’école de sociologie dynamique (avec G. Balandier), Alain Touraine propose, contre toute analyse économique en termes d’impérialisme, une analyse sociologique de la crise financière de 2008 en partant des institutions sociales telles que l’école, la famille et la démocratie. Ces dernières sont, selon lui, en déclin et ne peuvent plus jouer leur rôle d’orientation sociale. La destruction de ces institutions ne fait que provoquer un blocage de la société dans sa globalité. Le social n’y est plus et on avance vers ce qu’il appelle ¨la fin des sociétés ¨. Dans quelle mesure la fin des institutions provoque-t-elle une fin des sociétés ? Cette volumineuse étude fait de la décomposition du capitalisme industriel en capitalisme financière l’élément déclencheur de cette ¨perte de contenu des institutions sociales¨. Alain Touraine y évoque une rupture entre le capitalisme financier et l’économie industrielle en dissolution. L’idée serait que les institutions, dominées par des valeurs culturelles, ne contrôlent pas les ressources financières utilisées à leur disposition. Ces valeurs culturelles qui ont remplacé les lois institutionnelles ne connaissent pas la logique du profit. Ainsi, les ressources financières ne sont pas considérées par les institutions. La ¨rupture entre les ressources et le contrôle institutionnel, culturel et politique de celle-ci aboutit à la destruction des institutions sociales¨, déclare l’auteur de la Production de la société. Cet affaiblissement institutionnel entraînerait aussi une disparition du sujet social dans ses différents rôles au sein des institutions. Alain Touraine renvoie la responsabilité de cette situation à une certaine absence d’action chez les sujets. Ce dernier se trouve en chacun de nous. Il pourrait nous aider à transformer la nature dans un rapport dialectique avec nous-mêmes. Jusqu’à présent, affirme le sociologue de renommé mondiale, nous sommes restés impuissants devant des situations inacceptables, telles que la pauvreté, l’exploitation et l’inégalité sociale. C’est le silence absolu du côté des victimes du capitalisme mortifère. Pour sortir de cet état d’inertie, il faut, selon Alain Touraine, passer d’agent à acteur en agissant sur l’ordre social avec notre subjectivité réflexive. Cet ouvrage qui marque ¨le couronnement théorique¨ de l’œuvre d’A. Tourraine exprime toute la volonté de l’auteur de ¨contrôler le capitalisme¨, sans pourtant le faire disparaître. Constatant la disparition des institutions sociales causées par les dernières crises du capitalisme, il cherche à éviter une probable disparition des sociétés. Face à cela il nous propose une analyse subjective dont la capacité d’action est au centre mais qui s’intéresse peu à l’aspect systémique de la société. Par contre, on peut admettre que la pensée de Touraine est encore actuelle dans ce contexte mondial traversé par des nouveaux mouvements sociaux (NMS) qui donnent naissance à de vrais agents d’émancipation. La fin des sociétés, Alain Touraine, Editions du Seuil, septembre 2013, France, 656 pages, 28 euros. Jean-Jacques Cadet 14

LEA

J’ecris pour qui ? Sous l’étanchéité de mon toit, Les lettres dans les mots qui se meuvent Sont une simple et infinie preuve Que depuis toujours, j’écris pour toi. Dis-moi comment fais-tu pour Être omniprésente, à la fois Où tu es, où je ne te vois Et dans mon cœur, chaque jour ? Dis-moi pourquoi tu ne me lis, Pourquoi t’aimer semble un délit ? Et, si un jour, célèbre, je deviens, Prendras-tu le temps de me lire enfin ? Devrais-je vendre tous ces vers D’amour pour espérer une richesse Alors que tu es ma meilleure promesse, Mon plus beau trésor dans cet univers ? Depuis mon clavier « a-z-e-r-t-y », A quoi sert tout ce décor que je peins Si à la tombée du soir, à la fin Des vêpres, tu n’en fais partie ? Je ne prendrai jamais pour acquis Ton cœur car je renouvèlerai, pour ma belle, Mes mots d’amour chaque matin mais tel Est que si tu ne me lis pas, j’écris pour qui ? Dany Okoumba https://www.facebook.com/DanyOkoumbaAuteur

Appel a projet pour un cafe litteraire a Stains Avis aux amateurs d’arts : Le Café Littéraire d’ici et d’ailleurs de Stains recrute ! Venez découvrir cette association aux valeurs humaines : une expérience professionnelle est à la clef. Un atelier littéraire en préparation Cette association recherche des étudiants pour un atelier littéraire. Trois profils sont recherchés : les cinéphiles, les artistes, et les lettrés. Les fonctions à réaliser seront les suivantes : captures d’images, mise en place d’une pièce de théâtre et écriture d’une BD, d’une nouvelle ou d’un recueil de poèmes susceptibles d’être publiés. L’atelier se tiendra au mois de mars à Stains. La Maison du Temps Libre et la Maison des associations seront réservées pour l’occasion. Cette initiative a été rendue possible par le soutien de la mairie de la ville. D’autres projets dans la foulée Cette association en Seine-Saint-Denis organise la même semaine deux autres ateliers. Le premier concerne le secteur culturel, et le second le domaine culinaire. Ces projets restent ouverts aux étudiants, tous niveaux confondus. Pour plus d’informations, vous pouvez vous renseigner auprès du Président du Café Littéraire d’ici et d’ailleurs de Stains à l’adresse suivante: ovono_eric@yahoo.fr Mehdi Farcy


LE COIN DES ENTREPRENEURS ET DES ARTISTES L’ETUDIANT DE L’ANNEE Le concours du dépassement de la peur S’il fallait mettre en avant un extrait significatif de l’entretien avec les organisateurs de ce concours, ce serait “n’ayez pas peur de prendre des risques”. La peur d’échouer éclipse toute velléité de prise de d’initiative significative. Nous avons donc donné à LDA l’opportunité de vous présenter ce projet et les valeurs qu’ils défendent. Comment vous est-il venu à l’idée d’organiser un concours étudiant subversif et alternatif ? LDA : Nous avons remarqué qu’à la fac, il était difficile de se faire une place, de créer un groupe et créer des liens entre étudiants. Les étudiants sont passifs et la solitude est compagne de beaucoup d’entre eux. Ils rêvent de passer les meilleures années de leur vie à la fac mais ils sont déçus par l’énergie et le peu de vie étudiante apparent. Nous avons donc créé ce concours en réponse à cela, pour motiver les étudiants à créer des groupes autour de

Culture Bay Rencontre avec Dimitry Therese et Bastien Petit Dimitry Therese et Bastien Petit sont les fondateurs de Culture Bay, un studio de réalisation artistique situé dans le cinquième arrondissement de Paris. Dans ce milieu où la population universitaire est réputée très active, les deux jeunes professionnels entendent bien libérer le potentiel artistique d’étudiants qui en veulent vraiment. Chez Culture Bay, tout le monde est le bienvenu pour la création et la récréation. Outre le fait que Dimitry ressemble fortement à Jimi Hendrix, partons à la rencontre d’un univers, le Culture Bay, un studio où le métissage artistique garantit une expression pour le moins atypique… Quelle est la philosophie de Culture Bay ? Et que proposez-vous ? Dimitry Therese : Elle est de mettre en avant le côté réalisation musicale pour les étudiants en particulier. Nous avons bien conscience de leur situation et du fait que leurs revenus ne sont pas très élevés. C’est pour cela que nous avons des tarifs spécifiques et adaptés, à partir de 25€/H Nous proposons également du développement artistique, du conseil et la stratégie, Nous dispensons aussi des

projets et passions communes, casser les barrières entre filières et universités.

Avec l’expérience, saurez-vous décrire le profil-type des étudiants qui proposent leurs projets ?

Pouvez-vous nous donner des exemples de projets présentés lors des années précédentes ?

A travers les candidatures, on voit qu’il n’y a pas vraiment de profil-type. Les étudiants viennent de partout : HEC, écoles d’art, Paris III, Paris 7, Paris 6, etc. La motivation vient de partout, mais surtout des tripes des étudiants qui ont envie de montrer leur projet à tous. Ceux-ci ont souvent besoin de soutien et d’un environnement favorable il est vrai, mais au final, ce sont les étudiants qui ont le plus envie de défendre leur projet qui candidatent.

Les projets présentés sont riches et nous avons vraiment de bonnes surprises au fil des années. Un projet d’exposition itinérante à portée sociale d’une étudiante en graphisme a abouti à une rencontre entre des étudiants de Drancy et de Paris autour de cette exposition. Cela a permis un mélange culturel autour de la différence et des similitudes entre deux milieux. Le projet était construit autour d’enfants pour voir qu’à l’origine, il y a beaucoup plus de choses qui nous lient, et le but du projet était aussi d’ouvrir certaines pratiques artistiques à des populations stigmatisées. Un autre projet nous a marqué, c’est le Inter Faith Tour qui rassemblerait les communautés religieuses autour de valeurs communes en faisant des voyages dans des lieux cultes.

Les étudiants qui réussissent sont ceux qui vont au-delà de leur peur. Ceux qui participent, même s’ils ne gagnent pas tous, continuent à développer leur projet par la suite, et les résultats sont souvent assez probants. Propos recueillis par Eric Temfack (La suite de l’interview sur le site internet letudiantautonome.fr)

formations à domicile de musique assistée par ordinateur (M.A.O.). Qu’est-ce que vous dites à vos premiers artistes ? Bastien Petit : La première chose que l’on fait, c’est écouter la personne. Nous sommes là pour développer sa propre musique, ses influences, On prête attention à sa personnalité. L’importance de cette étape permet de créer les conditions optimales dans l’intérêt de la poursuite de son projet artistique. Nous sommes dans une logique d’accompagnement et de conseil, au service de l’artiste. Qu’elle est la valeur ajoutée de votre studio ? Dimity Therese : Nous proposons un éclectisme en termes d’influences musicales car les membres de l’équipe viennent d’horizons différents. Mais au-delà du caractère métissé de l’accompagnement et de l’expertise que nous proposons, nos studios sont à proximité de la zone estudiantine. Nous proposons également aux artistes de participer à des scènes ouvertes, des Open Mic, afin de se tester face à un vrai public.

Comment se déroulent ces Open Mic ? Dimitry Therese : À hauteur de deux soirs par semaine (le mercredi et le dimanche), nous invitons nos artistes à participer a des open mic face a un public international. Fort de cette expérience, l’artiste revient au studio et nous livre son ressenti, ses retours. Nous opérons un véritable retour d’expérience, on le conseille dans le

processus créatif que nous mettons en place. En général, tout se déroule très bien et le public approuve.

Leurs coordonées :

09 82 48 74 48 culturebay@gmail.com Propos recueillis par Onur Karapinar

Retrouvez l’intégralité de l’entretien sur le site de letudiantautonome.fr LEA

15


16

LEA


SPORT IL Y A DIX ANS : L’AVENEMENT DU ROI FEDERER Le 2 février 2004, un jeune Suisse, tout juste vainqueur de l’Open d’Australie, devient n°1 mondial au classement ATP. Le monde du tennis assiste à la prise de pouvoir de celui qu’on va vite ériger comme le meilleur joueur de l’Histoire : un certain Roger Federer. Dans la vie d’un garçon comme Roger Federer, les évènements fondateurs sont sûrement nombreux. Ses premiers cris, sa première raquette, son premier service, sa première victoire… En jetant un coup d’œil dans le rétro, on réalise que c’est en février 2004 que celui que l’on ne surnommait pas encore Maître faisait son entrée dans le grand livre du sport. Il y a dix ans déjà, Federer s’installait tout simplement au sommet du tennis. Flash-back. En ce début d’année 2004 – millésime sacré pour qui aime le sport –, le monde du tennis tremble sous les pas d’un joueur venu de ce petit pays qu’est la Suisse. Cheveux au catogan, Roger Federer confirme sa montée en puissance en remportant fin janvier l’Open d’Australie face au Russe

L’E-SPORT Une ambiance électrique, des cris de joie, un stade rempli à craquer de passionnés tel le Staple Center de Los Angeles qui remplit plus de 11 000 spectateurs pour le World Championship de League of Legends, de la pression digne des plus grands matchs de foot, c’est ça l’esport d’aujourd’hui. Ce « sport » peu traditionnel met en avant un nouvel usage du jeu vidéo à caractère compétitif et fait s’adresse à une certaine élite du genre, ceux qui ont dépassé le stade de joueurs lambdas. La différence entre un joueur amateur et un pro ? Les premiers n’effectuent qu’une cinquantaine d’actions à la minute, tandis que que les seconds, en font en moyenne...400!

Ces joueurs ont des teams sponsorisées qui leur permettent de voyager et de concourir dans le monde entier, mais aussi de bénéficier de nombreux avantages, à l’instar des joueurs européens Dexter et Edward qui ont eu la chance d’obtenir un visa pour s’entraîner sur le sol américain. Les jeux vidéos, un sport mais depuis quand ?
Cela fait une quinzaine d’années que l’e-sport est rentré dans les moeurs, mais est-il vraiment reconnu comme un sport à part

Marat Safin. Sept mois après son premier titre du Grand Chelem à Wimbledon, le jeune Suisse de 22 ans annonce la couleur : le nouveau patron, c’est lui. Et, comme pour s’assurer que la hiérarchie est bien claire, il ravit la place de n°1 mondial à Andy Roddick au matin du 2 février 2004. Un an et demi après la retraite de Pete Sampras, un nouveau roi monte sur le trône. Et son règne ne fait que commencer. C’est d’la Bâle Premier Helvète à dominer le tableau masculin, Roger Federer est au début d’un parcours stratosphérique. La domination qu’il va avoir sur le jeu va durer pendant plus de quatre années, jusqu’à l’éclosion complète d’un jeune talent venu d’Espagne. Mais pour l’heure, 2004 est un tournant : le tennisman venu de Bâle – ça ne s’invente pas – est devenu le boss, et il écrase la concurrence. Après Marat Safin à Melbourne, il domine les deux autres gros clients de sa génération : l’Américain Andy Roddick à Wimbledon et l’Australien Lleyton Hewitt à l’US Open. Des quatre tournois du Grand Chelem, seul Roland-Garros, terrain maudit pour nombre de grands joueurs, lui échappe (la faute au Brésilien Gustavo Kuerten).

Les années suivantes sont de la même veine. Les titres tombent et les records avec. Fort de tous ses

coup double un mois après en s’offrant Wimbledon contre Roddick. Le roi est de retour et reprend le leadership.

« Le joueur le plus royal qu’il m’ait été donné de rencontrer » succès, Roger Federer est indéboulonnable de sa place de n°1 mondial. Personne ne parvient à le désarçonner, ou presque. Seul le tournoi parisien se refuse au Suisse, incapable de dominer l’ogre de la terre battue : Rafael Nadal. Et durant l’été 2008, l’Espagnol franchit un cap lorsqu’il renverse Federer à Wimbledon. Le 18 août suivant, le Taureau de Manacor devient n°1 mondial. Le roi Federer tombe, après 237 semaines au sommet. Le retour du roi La chute est dure, mais il est bien trop tôt pour parler de déclin. Le Suisse sauve sa saison 2008 en glanant l’US Open contre l’Ecossais Andy Murray. Un simple prélude, car en 2009, Federer se hisse parmi les géants en remportant enfin Roland-Garros, le seul tournoi du Grand Chelem qui lui faisait défaut, face au Suédois Robin Söderling (tombeur de Nadal en huitièmes). «Rodgeur» fait même

Désormais, Federer n’est plus seul au monde, pour le plus grand plaisir des spectateurs : Rafael Nadal fait figure de meilleur rival, et le Serbe Novak Djokovic vient se mêler à cette lutte de titans, en compagnie d’Andy Murray. Alors que ce Big Four offre des confrontations dantesques, la place tant convoitée de n°1 mondial passe entre les mains des trois premiers à tour de rôle. En juillet 2012, à la faveur d’un nouveau sacre à Wimbledon contre Murray, Federer dépasse l’illustre Sampras au nombre de semaines passées dans la peau de n°1 mondial (287 contre 286). Le Suisse cède malgré tout sa place à Djokovic en fin d’année. Depuis, il ne l’a pas reprise, mais il peut se targuer d’un record énorme : 302 semaines en tant que n°1 mondial. Et qui sait, ce n’est peut-être pas fini. Si besoin était, le surnom de Maître prend un peu plus son sens. Recordman de titres en Grand

©Ludmilla Chelem (17), Roger Federer a sa place dans la légende du tennis depuis longtemps. Outre ses performances formidables, c’est tout le personnage qui recueille les suffrages. Pour beaucoup, Federer est un artiste, un modèle d’élégance. Avec son jeu léché et précis, il est semblable à un gentleman des courts. «Cary Grant» : c’est ainsi qu’Agassi le surnomme dans son autobiographie Open. Polyglotte, le Suisse est une sorte de gendre parfait. Bon chic, bon genre, porteur de l’étiquette de meilleur joueur de l’Histoire (même si ce titre prête à discussion), Roger Federer est un tennisman à part. Les mots d’Agassi forment un bon résumé : « C’est le joueur le plus royal qu’il m’ait été donné de rencontrer. » Nicolas Bomba

entière ? Certains vous diront que ce n’est pas un sport car il ne requiert pas d’effort physique mais, comme le tir à l’arc ou le billard, il demande une certaine concentration, une analyse de l’adversaire en amont et, surtout, beaucoup d’entrainement. 
Pourtant, depuis octobre 2013, l’e-sport est enfin considéré comme un sport aux Etats-Unis, et c’est meme devenu un événement national en Corée du Nord Cette discipline nous montre bien que son développement n’a pas fini de nous surprendre. Si l’e-sport est en pleine effervescence à l’heure actuelle, c’est avant tout grâce à l’argent qu’il amasse de par les investisseurs et sponsors qui sont de plus en plus nombreux. Des bars retranscrivent certains matchs en direct, et des salles comme Bercy sont réquisitionnées pour y organiser des tournois. Mais l’on peut aussi les voir en streaming sur internet en passant par des chaines comme Twitch, Azubu, Dailymotion ou encore YouTube. Au départ le jeu vidéo n’était qu’une affaire de passionnés ou de casual mais, à l’heure actuelle, il s’étend partout dans le monde avec des compétitions qui mettent en avant des « Pro Gamer » aussi célèbres que des joueurs de foot.

©DRobStarCraft

Eliot Modeste

LEA

17 17


Relax

18

LEA


nous suivre sur la page L’Etudiant Autonome

nous suivre sur Twitter @Autonomeparis

Dr. Love :

« Recontacter ses ex, une fausse bonne idée ? » Messieurs, généralement l’amour ça commence bien, et puis après moult embrouilles et péripéties, vientlarupture.Mais,hélas,noussommesdesêtrespétrisdecontradictionsquis’attirentetserecollentaussitôtavantde se repousser à nouveau. Les Grecs ont défini un mot, un concept que j’aime beaucoup : le pharmakon. À la fois remède et poison, philtre et venin. Cette fille, c’est votre Arsenic et, en même temps, la cure de tous vos maux… Mais la recontacter, est-ce vraiment une bonne idée ?

De nos jours, une expression populaire semble dicter une règle générale à laquelle tout le monde consent lorsqu’il s’agit de son ex : « Sortir avec son ex, c’est comme avaler son propre vomi ». Etymologiquement parlant, ça n’est pas faux si l’on s’en tient à sa définition formelle (« ex » signifie « hors de »). Curieusement, c’est aussi une étrange vision teintée par les phares du respect que vous ressentez envers cette personne qui a cultivé en vous de moments forts et chaleureux, des souvenirs qui se sont cristallisés puis qui sont devenus amers avec le temps. Et puis, en dernière instance vient la déchéance, son deuil nécessaire pour aller de l’avant. Recontacter son ex relève d’un problème obsessionnel et d’un manque de confiance en soi. Peut-être que vous ne supportez pas la solitude ; peut-être avez-vous peur de la nouveauté ; peut-être que le poids de vos habitudes engendre des répercussions que vous n’êtes pas prêts à accepter ; peut-être que votre entourage vous entraîne négativement dans le doute ou peut-être encore vous éprouvez des difficultés à faire des rencontres… Débarrassez-vous de ces objets qui vous lient à elle et qui vous rappellent sans cesse de votre échec. Soyez fermes envers vous-même ! Vous aurez beau regarder vers le futur, cette fille fera toujours partie de vous. Aimer à fond et sans retenue, sans peur de souffrir ; c’est fusionner avec l’être aimé. La déchirure se vit alors comme une terrible amputation. Une plaie béante dans l’âme, auquel seul le temps peut y remédier. Récemment, j’ai failli céder à la tentation et puis au dernier moment, je me suis giflé. L’éternel retour au concret. La réalité sans doute. Seul le temps vous aidera à oublier votre ex. Le temps, les sorties et les rencontres. Avec du recul, vous y repenserez en riant ou en vous moquant de vous-même. Vous savez ce que l’on dit ? Prenez tout ce vous voulez au sérieux, à l’exception de vous-même. Dr. Love

Miss. Love

FUYEZ PAUVRES FOUS (ou osez rester…) Un jour, quelqu’un m’a dit : « A quoi ça sert de s’attacher puisque l’on sait très bien qu’après ça va faire mal. Très mal ». Cette phrase est intéressante car elle reflète ce que la majorité d’entre nous pensent à l’heure actuelle de l’aventure amoureuse. Vous avez peur n’est-ce pas ? Oui, je parle de l’Amour.

« Fuyez, pauvres fous », serait la réplique idéale dans ce contexte. Hors, c’est seulement celle dans laquelle on se conforte. Il est vrai que nous avons tous subi des échecs dans ce domaine, certains plus ou moins destructeurs, et finalement, la peine est la même pour tous. Et c’est là que nous perdons l’espoir et l’optimisme que nous avions jusqu’au point de n’en avoir définitivement plus. La méfiance est au rendez-vous, le manque de confiance règne et l’on ne tente plus rien. La peur est devenue notre guide. Mais pourquoi voir la chute comme une chose à éviter ? Là est la problématique dans l’affirmation de départ : au fond, lon sait que l’on ne sait rien. Et si j’étais heureuse, et si je tombais amoureuse…avec des « SI », tout est possible. La chute est nécessaire. Il faut braver des tempêtes, essuyer des blizzards pour connaitre ne serait-ce que quelques moments de joie. C’est dans la chute que l’on grandit. La roue tourne, tout est question de temps et de patience. Pour certains, elle tournera vite, pour d’autres non. Ainsi va la vie, il faut se faire une raison, laissez le mystère là où il est et cesser de vouloir tout comprendre au risque de s’égarer. Alors posons-nous quelques instants et envisageons la chose sous un autre angle. Pour cela, je prendrai pour appui une citation d’Oscar Wilde : « L’incertitude est l’essence même de l’aventure amoureuse ». Alors, s’il vous plait, essayons de mettre de côté cette carapace que nous avons tous, endossons avec courage l’espoir et l’optimisme en apprivoisant la peur de chuter. Soyons prêts à ce qu’un jour, il soit là, nous attendant au détour d’un carrefour. A ce moment précis, nous le reconnaitrons et nous laisserons l’amour nous imprégner sans peur ni crainte. Osez aimer . Miss. Love

LEA

19


Tribune De la musique avant toute chose ! Considérée comme l’une des plus remarquables pianistes de sa génération, Anne Queffélec jouit d’une notoriété internationale et d’un rayonnement exceptionnel sur la vie musicale. Nommée « Meilleure interprète de l’année » aux Victoires de la Musique 1990, Anne Queffélec a joué à plusieurs reprises aux « Proms » de Londres, aux festivals de Bath, Swansea, King’s Lynn, Cheltenham, Händel-Festspiele Göttingen ; elle est aussi régulièrement à l’affiche des festivals français. Anne Queffélec a participé à l’enregistrement de la bande sonore d’Amadeus, sous la direction de Neville Marriner. L’Étudiant autonome a assisté au concert de l’O.C.U.P (Orchestre et chœur des universités de Paris), le 22 janvier, dans le mythique Grand amphithéâtre de la Sorbonne. Au programme, la 5e symphonie de Tchaïkovski, et le 4e concerto pour piano de Beethoven, interprété par Anne Queffélec. À la suite du concert, nous sommes timidement venus lui poser quelques questions. Heureuse de partager son amour de la musique avec les jeunes, elle nous a accueilli très chaleureusement pour nous faire part de ses impressions. Vous qui êtes une pianiste dont la notoriété est mondialement acquise, qu’est-ce qui vous a amenée à jouer avec un orchestre étudiant amateur ? Je trouve formidablement touchant et enthousiasmant un tel élan vers la musique de la part de ces jeunes, eux qui ne sont pas forcément des musiciens professionnels. Ils vivent la musique comme une passion et comme quelque chose qui fait partie de leur vie de façon essentielle. Vivre la musique au quotidien est pour moi un véritable émerveillement, un immense privilège et une grande source de joie. Partager cela avec ces jeunes, peut être pour eux une forme d’encouragement et de stimulation : cette perspective les rend désireux de donner le meilleur d’eux-même. C’est une véritable

chance de pouvoir les encourager dans cette démarche. Qu’en est-il de la qualité de l’orchestre, cette collaboration a-t-elle été l’occasion d’une belle expérience musicale ? Il est important, d’emblée, de souligner la qualité du chef d’orchestre, Carlos Dourthé. C’est un excellent capitaine qui a su tenir ses troupes avec rigueur, précision et beaucoup d’intelligence. Il a le sens des priorités, ce qui est nécessaire avec un orchestre amateur. Il y a certaines choses à assurer à tout prix : aller à l’essentiel sans que la flamme des musiciens n’en pâtisse. Carlos Dourthé y est merveilleusement parvenu. Il y avait un très bon équilibre. Je dois dire, par ailleurs, que les musiciens m’ont véritablement surprise ! Le 4e concerto de Beethoven est l’un des plus délicats à jouer tant pour le pianiste que pour l’orchestre : il y a plusieurs changements de tempi, ce n’est pas du tout une musique carrée, mais une musique très poétique et très subtile. Ce qui rend leur performance d’autant plus impressionnante ! Auriez-vous un conseil à nous adresser à tous en matière de musique ? Oui, surtout soyez prosélytes et ne lâchez rien ! Que les amateurs et les passionnés en parlent autour d’eux, afin que l’on sache à quel point la musique s’adresse à tout le monde et que le classique n’est pas réservé à une élite, ou alors, j’aime à dire qu’il s’agit de l’élite de chacun, de la meilleure part de chaque personne. J’aime beaucoup ce que disait Antoine Vitez, ce grand metteur en scène, par rapport au théâtre dans le cadre du festival d’Avignon : il parlait d’élitisme pour tous. La musique c’est la même chose : chacun y a droit et tout le monde peut être en contact avec cette dimension qui nous grandit. Alors, surtout, ne lâchez rien ! Joséphine Desfougères

Le systeme educatif tue-t-il notre creativite ?

©symphony of love

Combien de fois vous est-il arrivé de vous demander ce que vous faites devant cette fichue copie en période de partiels ? Plusieurs fois. Combien de fois vous est-il arrivé de vous interroger sur les velléités de votre parcours en titillant l’effet papillon ? Quelques fois. Combien de fois le système éducatif vous a-t-il sollicité pour vos capacités créatives ? Cela remonte à une période si lointaine qu’il faut vous rappeler que vous avez eu des cours d’arts plastiques obligatoires jusqu’en classe de troisième. À défaut de croire que se salir allégrement avec de l’aquarelle est un gage de créativité – il l’est surtout pour votre machine à laver – le temps est venu de nettoyer quelques préjugés au sujet de la créativité.

Ken Robinson, grand orateur et expert mondialement reconnu sur les questions de l’éducation et de la créativité, a passé une bonne partie de sa vie à alerter des méfaits du système éducatif qui, selon lui, ne serait pas adapté à l’apprentissage, à la créativité et aux talents de chacun. Par « créativité », il entend la capacité à avoir des bonnes idées qui ont de la valeur. Rappelez-vous de votre enfance. Petit, vous avez toujours su attirer et gagner la sympathie de vos pairs par les prédispositions de cette période d’insouciance, d’innocence et de vivacité. C’est qu’à cet âge tendre, le monde était un immense terrain de jeu que l’on essayait sans cesse de s’approprier sous les couleurs de notre ardente naïveté. Une belle récréation. Nous étions dotés d’une capacité extraordinaire : nous n’avions pas peur de nous tromper. Fort de ce constat, Ken Robinson sortira cette citation sublime lors de sa conférence TEDx en 2007 : « Si vous n’êtes pas prêts à vous tromper, vous ne sortirez jamais rien d’original ». Le problème étant qu’en devenant adultes, la plupart des enfants ont perdu de leur magie créative à cause du système éducatif. Un désenchantement progressif. Arrivé à l’école, le terrain de jeu perd de sa splendeur ; les attractions tombent en panne, les sucreries ont un goût amer, la musique joue des fausses notes, les couleurs 20

LEA

du parc se sont perdues dans la rouille et les parents s’impatientent sous la pluie. C’est qu’à l’école, on stigmatise les erreurs, on corrige vos fautes et on vous rappelle constamment à l’ordre au moindre écart de conduite. Par ce procédé, les enfants sont devenus peureux d’avoir tort. Ne faites pas « non, non » de la tête, je vous ai vus. Le système éducatif national est façonné de telle sorte que les erreurs sont réprimandées au moindre souffle. Ce diktat de la bonne pensée a estimé que l’expression des capacités créatives n’était pas de vigueur pour les besoins primaires de l’éducation. Avez-vous remarqué que chaque système éducatif sur Terre entretient curieusement la même hiérarchie des disciplines ? Au sommet de la pyramide se sont érigés les mathématiques et les langues puis les sciences humaines – qualifiées, à tort ou à raison, de « sciences molles » - et tout en bas figurent péniblement les arts. Le plus amusant étant que là aussi, dans pratiquement tous les systèmes, il y a une hiérarchie dans les arts. L’art et la musique sont normalement plus hauts à l’école que l’art dramatique et la danse. « Il n’y a aucun système d’éducation qui enseigne la danse chaque jour à des enfants comme nous leur enseignons les maths. Pourquoi ? » s’interroge Ken Robinson. Suite à quoi il nous invite à la conclusion suivante « je pense qu’on devrait conclure que le but final de l’enseignement public à travers le monde est de produire des professeurs d’université ». N’est-ce pas ? Quand on y pense, l’ensemble des enseignements publics à travers le monde ne sont que des longs processus d’accès à l’université. La triste conséquence est que beaucoup de gens talentueux, brillants, créatifs pensent qu’ils ne le sont pas, car les matières où ils étaient bons à l’école n’étaient pas valorisées, ou étaient même stigmatisées. Dans les trente prochaines années, selon l’UNESCO, il y aura plus de personnes dans le monde diplômé que depuis le début de l’Histoire. Curieusement, les diplômes ne valent plus rien même s’ils veulent nous assurer d’une place dans la société au regard des compétences acquises. Alors cessez de subir et agissez à votre échelle. Trouvez votre élément, ce pour quoi vous êtes faits et qui vous passionne par-dessus tout. Une fois que vous l’aurez trouvé, accrochez-vous à lui. Faites preuve de persévérance et surtout… Sur tout. Soyez audacieux ! Onur Karapinar


nous suivre sur la page L’Etudiant Autonome

nous suivre sur Twitter @Autonomeparis

Socialter un magazine pop et solidaire Malgré la crise sans précédent que traverse la presse papier en France, nos kiosques préférés ne désemplissent pas de nouveaux titres qui tentent, envers et contre tout, la grande aventure de l’information grand public « matérialisée ». Socialter, nouveau magazine dédié à l’économie sociale et solidaire (ESS), à l’innovation sociale et aux entrepreneurs du changement, fait partie de ces « têtes brulées » de la presse mag’. Lancé en septembre 2013 avec l’aide de la plate-forme de crowdfunding tricolore KissKissBankBank, ce bimestriel interpelle par ses couvertures « pop fluo» et vaut le détour de lecture pour plusieurs raisons.

© rebeccarmstrong

Du SEL pour mieux vivre ! Il ne s’agit pas ici d’évoquer le condiment qui accompagne quotidiennement vos plats mais bien des Systèmes d’Echange Locaux. Car les SEL sont aussi des associations qui, depuis une vingtaine d’années, se développent partout en France. Importés d’Outre Atlantique au début des années 90, on en compte plus de 600 à l’heure actuelle rien qu’en France. Les SEL partent d’un constat simple : l’échange tel que nous le connaissons aujourd’hui est trop discriminant (il favorise les plus aisés) et pas assez convivial. Pour dépasser ces difficultés, les SEL ont imaginé des ma-

nières alternatives d’échanger. Nul besoin d’euros pour obtenir une heure de cours de maths mais seulement d’une certaine quantité d’unité d’échange (certains ont imaginé des bouchons, d’autres des clous,...), basé sur…le temps. Ainsi, une heure de maths vaudra 60 bouchons à celui qui la donne, 60 bouchons qu’il pourra utiliser à loisir pour d’autres services. Les échanges se font sur la base du temps passé, une richesse commune à tous ! Outre le dépassement des inégalités, les SEL imaginent l’échange comme créateur de lien social. En contrepartie d’une adhésion, les membres du système peuvent alors entrer en contact les uns avec les autres et échanger sur la base d’une mon-

La première tient en la pertinence du sujet que ce nouveau titre essaye de traiter : le développement durable appliqué au domaine économique. Souvent décriée, l’économie est pourtant une composante essentielle du progrès social et sociétal. Tout dépend de l’état d’esprit des acteurs qui en font l’usage. L’objectif de Socialter : donner la parole à ceux qui pensent qu’économie et progrès social devrait toujours aller de pair. S’« il y en a, ils ne sont pas assez nombreux » diront certain(e)s. En lisant ce type de publication, vous vous apercevrez qu’ils sont non seulement très nombreux, mais ont même déjà fait leurs preuves - certains, depuis près d’une trentaine d’année !

En plus de se faire médiateur d’une société civile plus optimiste et motivée que l’on veut nous faire croire, Socialter réussit le pari d’informer sérieusement ses lecteurs sur des sujets pointus, tout en veillant à conserver un ton « ludique et accessible » comme le précise son fondateur et rédacteur en chef, Olivier Cohen de Timary. Ainsi, Socialter mérite notre œil attentif : il témoigne, rigoureusement, d’une société civile qui prend un envol vertueux. Envisager le monde autrement, ne serait-ce pas réapprendre à regarder les étoiles ? Eléments de réponse dans vos kiosques… Mathieu Viviani

naie alternative. Tout peut être échangé ; des biens évidemment mais aussi des savoir-faire et des services. Besoin d’un cours de guitare ? D’une réparation pour sa voiture ? D’une machine à raclette pour le week-end ? Les SEL recèlent d’offres les plus diverses et variées ; des offres qui ne sont pas hiérarchisées entre elles. Ainsi une heure de cours d’astrophysique vaudra autant qu’une heure de cours de tricotage. Parce que de plus en plus de personnes se rendent compte que le lien est toujours plus important que le bien, ces initiatives essaiment un peu partout. Et c’est sûrement le cas près de chez vous !

Florian Gueguen

Pourquoi aimonsnous tant les films ? Un film se décrit, s’analyse, se consomme… Mais en général, on est marqué par un film sans vraiment savoir pourquoi, alors qu’en réalité, nos vies sont nourries par ces films. Serge Tisseron, psychanalyste a déclaré dans son livre Comment Hitchcock m’a guéri. Que cherchonsnous dans les images ? que les films d’Hitchcock lui ont permis de résoudre un traumatisme d’enfance, une noyade à laquelle sa mère a assisté et qu’ainsi, ils lui permettaient de se réconcilier avec la figure maternelle. De nos jours, qui n’est pas partant pour une bonne toile ? Du spectateur occasionnel assistant au film-événement, en passant par le

© CG94

cinéphile dévoreur de films, chacun a ses raisons de choisir et d’aimer un film, mais tout le monde possède un critère important : celui de transporter le spectateur, le déposséder et le couper un moment du temps présent. Les films mainstream – les superproductions américaines, les grands drames populaires - sont un bon exemple de la force magique appliquée aux esprits. Déjà, le russe Dziga Vertov, un avant-gardiste du documentaire, condamnait la fiction en disant que le «ciné-drame» (fiction) est l’opium du peuple ». Le déploiement de la narration est en effet un ressort important. Si important que les frontières entre réalité et imaginaire se confrontent, en témoignent les nombreuses fan-fictions créées sur Internet. Que penser de cette jeune fille qui

aurait fait une opération pour rallonger ses oreilles (pour 50€ !) dans le but de ressembler à un elfe ? On est fan du seigneur des anneaux ou on n’est pas. Un autre aspect de la société à considérer est la grande pénétration du développement personnel. Il faut être plus performant, plus efficace, plus sociable… Le constat à faire est que l’Homme du XXIème siècle ressent de plus en plus un décalage entre sa vie et ses aspirations. «La vie rêvée de Walter Mitty», sortie en décembre 2013 est plutôt symptomatique. Ce héros n’ose vivre la vie qu’il désire ardemment, se contentant d’être un super-héros fictionnel dans sa tête. L’imaginaire d’un film a un impact sur nos représentations, mais jusqu’où ? Laura Zhu LEA

21


Bien Etre Une asso dont les mots d’ordre sont Loisir et Créativité A l’origine, une bande de potes fraîchement diplômés en Education spécialisée qui ont décidé, en 2005, d’offrir une alternative non-institutionnelle et conviviale aux jeunes personnes (entre 12 et 25 ans) en difficulté, néces-

sitant un encadrement spécifique. L’asso organise ainsi des séjours le temps d’un weekend ou de quelques jours en Haute-Normandie afin de donner l’occasion aux Jeunes souffrant de troubles autistiques de changer de décor. On propose, entre chaque séjour, des « samedis loisirs » et des « samedis culturels »

Horoscope Belier

La douceur et la bienveillance vous permettront d’attirer les valeurs de ce signe fort qui est à la recherche d’une relation passionnante et riche.

Taureau

Ce fin gourmet appréciera vos repas faits maison ou les invitations dans les restaurants atypiques. Une ambiance romantique sera fortement appréciée.

Gémeaux

Patience et tact, tu montreras. Son amitié, tu gagneras. Alors l’espoir, tu garderas..

Cancer

Attentioné et sensible, votre ardeur et votre entrain séduiront ce signe symbole de l’été.

Lion

Avec humour, style et une personnalité bien affirmée, vous serez sans aucun doute dans le viseur de ce felin au coeur tendre. Accrochez-vous !

Vierge

Ce signe terrestre et sérieux attendra de vous un projet de vie concret. Une fois votre intérêt manifesté, votre rite de passage accompli, la Vierge sera à vous.

Bal ance

Avec ce signe à vos côtés, vous serez assuré d’avoir un soutien pour vos projets professionnels. Néanmoins, vous devrez supporter ses sautes d’humeurs.

Scorpion

Soyez à son écoute, permanente même ! Les petites attentions captiveront sa sensibilité et pour pourrez bien gagner bien mieux qu’une nuit…

Sagit taire

Ce signe a besoin d’un appui qui soit aussi un hyperactif, un aventurier assoiffé d’expériences nouvelles à ses côtés. Mais évitez d’être jaloux, il a horreur de ça.

Capricorne

Soyez entreprenant(e) avec lui, attentionné et subtil. Vous gagnerez en échange une personne pour la vie, ou pour la nuit, ce sera selon votre envie.

Verseau

Pour avoir les faveurs du Verseau faire preuve de créativité et d’intellect allumera en lui une flamme ardente. Il vous le rendra bien.

Poissons

Si vous souhaitez séduire un Poisson, soyez-vous même, il n’aime pas les personnes fausses. Acceptez-le dans sa complexité et vous découvrirez un être pur et sensible.

: les Jeunes se retrouvent autour d’activités de détente comme la patinoire, la piscine, le poney, etc., ou sont invités à découvrir et à participer à une activité artistique telle que l’art dramatique, le cinéma, la photographie. De ce fait, l’association promeut la régularité de son accueil, dans un cadre où la rencontre entre Jeunes est favorisée. Paris 3 fut le théâtre, début décembre, du potentiel de ces Jeunes à l’occasion de l’exposition d’une série d’œuvres photographiques. A la suite de Marville ou Doisneau, les

Jeunes du Souffle9 ont effectivement capturé la beauté de la capitale à travers un parcours organisé le temps d’une journée dans Paris. Principalement épaulés pour le cadrage par un professionnel de la photographie, le choix des sujets leur incombait tout à fait. Le résultat : des clichés saisissants et atypiques, révélateurs d’un Paris inédit. Située à quelques minutes du campus Censier, l’association recrute des étudiants pour faire partie de l’équipe d’animation chargée de l’encadrement des séjours et des

sorties organisés. La mission principale de l’animateur est de veiller à la sécurité des Jeunes encadrés tout en créant et maintenant une atmosphère de détente et de loisir. A noter : l’emploi du temps est souple dans la mesure où l’animateur s’inscrit de lui-même aux sorties auxquelles il souhaite participer, et ce à l’avance ! Cela vous intéresse ? RDV sur le site Internet lesouffle9.info pour plus d’infos ! Ivanne R.

CITATIONS POSITIVES “Choisis bien tes mots, car ce sont eux qui créent le monde qui t’entoure” Proverbe navajo “ Le dictionnaire, c’est le seul endroit où le Succès arrive avant Travail” Vince Lombardi “Un objectif, cest un rêve avec une deadline” Napoléon Hill “L’idiot va chercher le bonheur au loin Le sage le cultive sous ses pieds” J.Robert Oppenheimer “Rien n’est difficile, si vous le divisez en petites tâches” Henri Ford “Une journée sans rire est une journée perdue” Charlie Chaplin

Ces intentions charitables et spontanees « Juste de la solidarité citoyenne sans discrimination, essayez de tendre la main à quelqu’un dans le besoin » déclare le créateur du groupe Facebook « un café en attente à Rouen ». Idéal d’un projet qui se généralise depuis le mois de mai en France, le café en attente est un mouvement du cœur envers les plus démunis. Cela fait un mois que Kamelia, gérante du bar « La Billardière » près de Paris, offre des cafés aux plus défavorisés. Chômeurs, SDF et étudiants peuvent profiter d’un moment de chaleur grâce aux cafés supplémentaires que le client paye. Cette tradition napolitaine nommée « café sospeso » se propage dans toute l’Europe ! « En attente » Les réseaux sociaux comme Facebook sont le terrain privilégié de ces mouvements engagés. Chaque ville a sa page Facebook consacrée au «café en attente» listant les commerçants qui y prennent part, comme ce groupe Facebook, «La baguette en attente», qui compte plus de 4000 membres. Le concept se décline même en sandwichs, voir en repas. A Bruxelles par exemple « la frite suspendue » (autre nom du café en attente) existe déjà. D’après le créateur du « café en attente à Rouen », il y a même un site complet regroupant l’ensemble des pages/actions en cours de création. Une aubaine pour les projets alternatifs qui s’inscrivent dans le mouvement de l’autogestion et de l’économie solidaire. Il serait peut-être temps que les commerces offrent eux aussi leurs aliments invendus et cessent de les jeter à la poubelle en les javellisant ! Le choix de l’autonomie Dépasser le cadre d’une structure associative et politique, c’est ce qui anime ces nouveaux citoyens engagés en quête de solutions. Avec l’apparition du mouvement «Les Indignés», la réflexion sur des actions citoyennes en ville est devenue un remède contre la résignation. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si le café en attente a fait le « buzz » grâce à la page Facebook des Indignés. Rappelons que Les Indignés est un groupe apolitique apparu en réaction au livre de Stéphane Hessel Indignez-vous ! Ce groupe se regroupe généralement en assemblées et pose une réflexion critique sur la construction d’un système plus démocratique. Medhi Meftah

22

LEA


CULTURE WEB

SITES E T APPLICATIONS LOVE Le business du cœur se lance sur les mobiles depuis quelques temps déjà ! Depuis une dizaine d’années, Internet est devenu un lieu de rencontres privilégié. Le célèbre Meetic, pionnier en la matière, a fait des émules sur la toile. Attractive-World, Inchallah.com en passant par AdopteUnMec, il y en a pour tous les goûts, allant jusqu’aux sites de rencontres pour votre animal de compagnie.

Trente ans après son célèbre roman, Orwell apparait moins comme un maître de la science-fiction que comme un médium dont les tristes prédictions gagnent notre siècle. Retour sur les conséquences de cette DATA qu’on offre sciemment. Edward Snowden... un nom qui a nourri l’actualité 2013. Cette nouvelle année a, à son tour, été marquée par de nouvelles révélations concernant le programme d’espionnage des communications orchestré par la NSA. C’est désormais officiellement reconnu : chaque communication passée (Gmail, Skype, etc.) peut être enregistrée et analysée par des agents de la NSA. Au-delà de l’officialisation de faits dont tout le monde se doutait, l’état américain fait preuve d’un flegme empirique et assume : « Vous ne pouvez pas avoir de la sécurité à 100 % et votre vie privée respectée à 100 % sans inconvénient. » Barack Obama — 7 juin 2013 Chers utopistes convaincus, naïfs ou je-m’en-foutistes résolus, ne soyons ni dupes ni trop niais pour l’admettre : ceci est une pratique ancestrale qui perdure, d’autant plus qu’elle est favorisée par l’évolution technologique. S’élever en défenseur de la vie privée sur Facebook avec un beau statut partagé par un millier de personnes, ne serait-ce pas remettre de l’eau dans le moulin ? Quel est notre rôle dans tout ça ? Ce système, nous en sommes quotidiennement le principal carburant. Statuts, photos, vidéos, messages « privés »... Une fois posté, est-ce encore privé ? Qui a déjà épluché les CGU (Conditions générales d’Utilisation) de Facebook ou Twitter ? Personne, évidemment. Vous ne saviez sûrement pas que les photos postées sur Instagram pouvaient être revendues à des tiers. Et c’est seulement face à la grogne des utilisateurs qu’Instagram a décidé de faire machine arrière. Sur Facebook, votre photo de profil peut finir dans une publicité : en utilisant le célèbre réseau social, vous acceptez de donner votre photo à des fins commerciales, sans aucun contrôle, aucune visibilité et aucun dédommagement. Pour reprendre un célèbre slogan, si un produit est gratuit, vous êtes le produit. Il s’agit de votre vie qu’on monnaye, vos envies, vos statuts, vos amis, vos relations et vos positions géographiques ! Ce sont des données propres à chacun et jetées en pâture dans une boîte noire. Ces sociétés sont ainsi libres de les utiliser, se cachant derrière des conditions d’utilisation floues et évoluant tous les six mois. Il est aujourd’hui important de rappeler la règle numéro un pour protéger sa vie privée ... Ne rien publier de privé sur ces réseaux qui sont avant tout publics… Georges Orwell a de quoi hanter notre quotidien pour longtemps encore. Reconnaissance faciale combinée à votre géolocalisation et vos humeurs. «Big Brother is Watching You» n’était qu’un mythe… plus maintenant. Yassine Riffi

L’avenir étudiant tourné vers le numérique Personnal branding : il s’agit de votre capacité à vous exposer aux yeux des gens. L’exemple le plus courant est celui d’internet : lorsque vous tapez votre nom et votre prénom sur une barre de recherche, celle-ci affiche l’ensemble des informations vous concernant. Cette volonté d’affirmer son identité sur le web est tout ce qu’il y a de plus utile auprès d’un futur employeur : focus sur un filon peu exploité par les étudiants. Un moyen de garder contact Le soir, lorsque vous rentrez chez vous, vous n’avez qu’une envie : vous affaler sur votre canapé. Très vite, cette attitude suscite en vous des remords, vous souhaitez vous défaire de cette oisiveté en renouant avec la réalité. Cela ne pouvait pas mieux tomber! Les réseaux sociaux sont là pour vous informer de l’actualité de votre entourage. Un intérêt professionnel Si cette fonction sociale est respectée par tous, un usage plus pratique est lui aussi non négligeable. Certains réseaux sociaux proposent un intérêt professionnel pour les étudiants. LinkedIn, Viadeo, Twitter et d’autres plateformes assurent un accompagnement vers la réussite. Vous pourrez y exposer vos compétences et votre parcours universitaire. Les coordonnées des entreprises ou des professionnels vous seront accessibles. Candidater à un poste ou monter un projet ne devient plus un obstacle.

C’est avant tout un business très lucratif. Près d’un quart des français dit avoir fréquenté régulièrement des sites de rencontres en 2012. L’usage de l’Internet mobile est en croissance constante. 40% des français déclarent aller quotidiennement sur internet depuis leur mobile. C’est tout naturellement qu’une multitude d’applications ont vu le jour. Toutes les applications sont majoritairement basées sur le principe du Freemium ; une version gratuite bridée qu’on peut débloquer en payant un abonnement. Comme chez l’Etudiant Autonome nous aimons l’investigation, nous avons testé pour vous 3 applications pour être sûr de ne pas passer le week-end seul. Voici un petit top 3 des applications de rencontre !

SMAX. Qui n’a jamais connu, vu ou participé au célèbre tchat Skyrock ? Cette application est tout droit issue du fameux site qui draine des milliers d’utilisateurs quotidiens. Simple et efficace, ce service est gratuit !

Des réticences toujours persistantes Un bilan surprenant est cependant à déplorer : les étudiants ont encore un usage trop restreint des réseaux sociaux. Certains ne les connaissent pas, ou juste de nom. Les professeurs eux-mêmes incitent leurs étudiants à suivre cette tendance. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, des étudiants n’ont pas recours à ces plateformes, alors que leur filière demande une maîtrise accrue des médias. C’est le cas pour des spécialités comme l’Informatique, la Gestion, et même la Communication. Vous avez encore des hésitations ? Sachez que votre personnal branding* gagnera à être développé. La recherche d’un stage ou d’un emploi n’en sera que plus facile. Vous savez maintenant ce qu’il vous reste à faire... Mehdi Farcy

Tinder L’application propose un concept novateur : une liste de photos tirées au hasard dans votre région. On glisse à gauche ou à droite pour faire son choix, coup de cœur ou pas intéressant. Votre photo fera la différence ! Aucun moyen de discuter sans un coup de foudre mutuel !

Loovo Cette petite application a choisi d’exploiter la géolocalisation à son maximum en créant un radar à célibataires près de chez vous ! Une interface soignée, agréable et intuitive. L’application en version gratuite est peu exploitable, mais évidemment un forfait VIP existe qui permet d’avoir accès à tout sans restriction. Version de base très limité. Une chose est sûre, sans une originalité certaine ou l’art d’écrire et de séduire en quelques mots, vous n’irez pas très loin ! Je laisse le Dr. Love vous donner quelques conseils. Mesdemoiselles et messieurs à vos téléphones, c’est à vous de jouer ! Yassine Riffi

LEA

23



Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.