L'Etudiant Autonome - Nov/Dec 2014 by Eric Temfack

Gratuit #31

NOVEMBRE/DECEMBRE 2014

Le journal au coeur du monde étudiant

ebola

À qui le tour ?

La friendzone

Le nouveau triangle des Bermudes

L’ÉCOLE 42 L’éducation 2.0

La génération Y Celle qui vit ses rêves ...

AUTOENTREPRENEUR LE prochain Mark Zuckerberg ... C’EST TOI !

de A à R

1er

JOURNAL

ÉTUDIANT

l’ETUDIANT

AUTONOME

Association L’autonome parisien c/o Maison des Initiatives Etudiantes 50 Rue des tournelles 75003 PARIS Directeur de la publication : Eric TEMFACK Directrice de la rédaction : Lolita SAVAROC Comité de la rédaction : Mehdi Farcy, Lucille Choualhi, Mathieu Viviani, Valentin Chatelier, Laura Gérard, Maroua Atchane, Colin Pezzani, Jean-Jacques Cadet, Louise Guibert, Constance Léon, Adélaïde Curis, Thomas Jaillant, Onur Karapinar, Emilie Houel, Léa Pineau, Mathilde Delhomme, Julia Giraudo, Salomé Dolinski, Constance Bauer, Julie Biet, F-X Cornillet, Amandine Dély, Sébastien Grandol, Romain Leclerd, Trishad Atanga

Édit

1er

JOURNAL

ÉTUDIANT

l’ETUDIANT

AUTONOME

Le monde étudiant est rempli de talents, traquent le scandale, le buzz et le scoop, de jeunes créatifs, ambitieux et en quête LEA propose une information sourcée, de sens, isolés par les écoles, les filières, originale et au plus près de son public : les UFR, et trop peu informés sur un rich-media, positif et moderne. la richesse de leur monde. Certains d’entre vous L’Étudiant autonome est appréhendent le futur, leur media : un média étud’autres domptent leurs diant participatif, moderne peurs et utilisent cette inet positif. certitude comme un moParticipatif, parce que tout teur, pour se projeter dans étudiant a la possibilité de un futur plus paisible. Et là faire entendre sa voix, de propooù d’autres cherchent encore ser des solutions sans développer une leur voix, certains choisissent de la culture du coupable et du bouc-émissaire. construire. Créatifs et ambitieux, c’est Moderne, parce qu’il utilise les nou- eux que LEA met sous les projecteurs, en velles technologies, afin d’être au mieux ce début d’année : les entrepreneurs. connecté avec son public étudiant, online Entrepreneurs classiques ou entrepremais aussi IRL, via des événements-par- neurs sociaux, mais surtout entrepretenaires couverts par notre équipe, et re- neur de leur vie. Quelque chose qui siège layés par notre communauté. en chacun de vous, et que nous vous inviPositif, car à l’inverse des médias qui tons à découvrir …

Eric Temfack Directeur de publication @rick_tem

SOMMAIRE 12

PAO/Maquettiste : Eliot MODESTE Illustrations : Marcy CHAROLLOIS Photographe : Thomas SERRE Imprimé en France : IPS Dépôt légal : A parution ISSN : 1968 - 9470

Actu Internationale

Tribune

6 Dossier Du Mois

Contacts : Mail : redac.paris@letudiantautonome.fr L’Etudiant Autonome @autonomeparis letudiantautonome Merci à... La MIE, aux universités, à nos partenaires et au CROUS de Paris pour leur soutien. Merci aussi à ceux qui, au quotidien, soutiennent notre média.

Sexo

Geek

Sport

DDOSSIER DU MOIS MAGIE ET DÉSILLUSIONS : le processus de création

dit, au détour d’une question, qu’il avait créé la maison d’édition pendant sa première année de master, ça a été un choc.

Ma première fois, c’était avec Najat Vallaud-Belkacem, sur la scène créée pour l’occasion de l’ESCP Europe. Ils étaient 50 sur les planches en bois, on était 500 à les regarder, à les admirer, à envier leur fraîcheur, leur envie, leur poigne et leur ambition. Leur créativité explosait dans l’air, et rendait l’atmosphère chaude. On a tous un peu pleuré : ce soir-là, ils nous ont fait rêver.

L’impossible au creux de la main

« Ticket for change a inspiré 50 candidats. C’est à notre tour, maintenant, de passer le reste de notre vie à inspirer les autres. » Cinquante pépites arpentant la France pendant dix jours, à la rencontre de véritables #entrepreneurs. Ils sont la génération positive : ils ont puisé l’énergie dans la talentueuse réussite de projets aboutis, sociaux, politiques et artistiques, et ils sont revenus à Paris avec la certitude que leurs rêves n’en étaient pas. Devant leur public, ils ont créé leur propre projet. Ils ont rendu ce qu’on leur avait donné : l’inspiration, l’envie d’y croire. La beauté de l’entreprenariat, ils nous l’ont jetée à la figure. De leur succès, nous retenons une chose : o-s-e-r. Lolita Savaroc @LSavaroc

J’étais en première année de spécialisation, en Province. J’étais jeune et timide quand j’ai pris mon téléphone, tremblante, pour appeler le co-fondateur des éditions Sillage. Il avait tout juste quelques années de plus que moi, et il était pourtant déjà très loin de mes petites problématiques étudiantes : il avait un job, son #indépendance – en bref, une vie bien à lui. Moi, je préparais mes partiels, mes parents payaient mon loyer et je n’avais pas la moindre idée de ce que j’allais foutre de ma vie – mes idéaux mis à part, bien sûr. Quand il m’a

posé de gens exclusivement écervelés ? Avec « Talk Club », c’est désormais révolu. Cette nouvelle émission repose sur un principe des plus instructifs : donner la parole à ceux qui entreprennent, créent et innovent dans notre société. Les invités sont issus de différents horizons, dont la majorité vient du sport, des médias et de la culture. Toutes ces personnes ont un point commun : prôner la réussite.

L’émission

pour les jeunes entrepreneurs Si vouloir prendre l’initiative de monter un projet professionnel est une chose, savoir le réaliser en est une autre, surtout quand on est étudiant. Sur les ondes en ce moment, « Talk Club » permet aux jeunes entrepreneurs de concrétiser leurs ambitions.

Un nouvel éclairage pour les étudiants entrepreneurs Savoir s’orienter quand on est étudiant n’est déjà pas une mince affaire, alors quand il s’agit de devenir #entrepreneur, les difficultés prennent des proportions incommensurables ! « Talk Club » apporte enfin des réponses à vos questions. Débats, sondages et portraits « googlelisés » sont au sommaire de ce nouveau programme. La première émission a été lancée le samedi 18 octobre. De nouvelles éditions sont à prévoir prochainement. Amis entrepreneurs, à vos télécommandes !

« Il meurt lentement celui qui devient l’esclave de l’habitude (...), celui qui ne prend pas de risques pour réaliser ses rêves. » Pablo Neruda LES QUALITÉS D’UN ENTREPRENEUR

CRÉATIF

SOCIABLE

AVOIR

CONFIANCE EN SOI ET EN SON PROJET

ÊTRE

OPTIMISTE PASSIONNÉ

SAVOIR

PLANIFIER DÉLÉGUER

1er

JOURNAL

ÉTUDIANT

Un concept novateur sur la TNT Qui a dit que le public de NRJ 12 était com-

Mehdi Farcy @MehdiFarcy

l’ETUDIANT

AUTONOME

DDOSSIER DU MOIS ©NESTA

AUTOENTREPRENEUR

LES PISTES POUR FRANCHIR LE PAS

de A à R

Pierre nous raconte comment, au grés de ses études, il s’est lancé dans l’entreprenariat. De l’idée à la réalisation, en passant par les échecs : témoignage couillu de qu’on rêve un peu tous de faire. A pour apparition Ça a commencé en Espagne, pendant un séjour Erasmus. Je m’intéressais depuis longtemps à l’informatique et aux nouvelles technologies. Mon objectif, c’était de créer mon propre site internet. J’ai donc commencé par apprendre les bases de la programmation informatique, avec des langages simples, comme le HTML et le CSS. Sauf que, très rapidement, je me suis rendu compte que créer un site web de A à Z demandait un travail de programmation énorme, surtout pour un novice ! J’ai créé un blog gratuit, puis j’ai réservé un hébergement, et j’ai obtenu mon propre nom de domaine. E pour élaboration J’ai dû beaucoup apprendre : création de site internet, #référencement, webmarketing, webdesign et monétisation et, à mon retour en France, je me suis lancé : j’ai déclaré une activité d’autoentrepreneur. Je me suis servi de mon parcours scolaire pour créer un site sur le DUT GEA, puis sur le BTS Management des Unités Com-

NightLife En 2009, Kyle Turner, étudiant en informatique à l’Université du Missouri, créé NightLife : guide de la vie urbaine à Montréal, calendrier d’événements et répertoire d’établissements. De quoi changer la vie des étudiants ! @nightlife

merciales. Et, juste comme ça, j’ai créé une plateforme d’informations et de conseils destinés aux étudiants. L’objectif de ces sites est de les accompagner, depuis l’admission jusqu’aux diplômes, en répondant à leurs interrogations. Ces deux sites se sont construits petit à petit une belle audience, et me permettent maintenant de nouer des partenariats avec d’autres acteurs du secteur de l’éducation supérieure. R pour résultats Aujourd’hui, les échanges avec les étudiants me motivent, d’autres auteurs prennent la plume de temps à autre et les liens avec d’autres acteurs du #web sont très intéressants. L’ensemble de ces activités m’a donc permis de développer de nouvelles compétences, et de pouvoir gérer mon #auto-entreprise : gestion de projet, marketing, fiscalité, comptabilité… et d’avoir une source de revenu supplémentaire. Bonne réussite à tous ! P. B.

Ticket 4 change Il a fait le tour de l’Inde, à la rencontre d’entrepreneurs sociaux qui avaient changé le visage du pays. En 2014, il créé « Ticket for change », et permet à 50 jeunes pépites de changer, à leur tour, le monde de demain. @Ticketforchange

Learn Assembly : L’université collaborative qui va vous ouvrir les portes du monde de l’entreprenariat. Comment ? Avec des cours du soir interactifs donnés par des intervenants talentueux qui proposent des ateliers business, de programmation et des ateliers design. Justement, avec Pimp my Slides, à vous de vous transformer en « Designer de présentation » (17 Novembre) A vous maintenant, d’apprendre autrement. @learnassembly MOOC Animafac : Vous souhaitez créer une asso’ ? Trouver des étudiants pour vous lancer ? Durant 6 semaines et à partir du 20 octobre, des vidéos ludiques seront animées par des étudiants bénévoles expérimentés et des experts du monde associatif qui présenteront des méthodes pour réussir ces projets. Il n’est pas trop tard pour s’y inscrire. @animafac

Rookiz : Cette plateforme de sponsoring permet aux projets étudiants d’être mis en relation avec des entreprises qui correspondent à leurs aspirations. Rookiz valorise le mentorat de compétences, l’image de marque coté entreprise, le dynamisme et l’esprit d’équipe chez les jeunes, et créé ainsi un cocktail explosif (et on ne vous parle pas d’alcool là). @RookizFR

Snips Il avait marre d’être coincé dans les bouchons : Rand Hindi utilise le Big Data pour répartir les flux de passagers et rendre le paysage urbain plus mobile et mieux habitable. On a enfin trouvé une utilité aux complaintes dans les statuts Facebook ! @snips

MyArtMakers Produit par Adrien Saix, jeune diplômé en Informatique à UTC Compiègne, c’est la première plateforme sociale de création d’œuvres d’art sur commande. Mi réseau social, mi boutique en ligne : le marché du XXIè siècle. @MyArtMakers

DDOSSIER DU MOIS Adèle Galey :

« 10 jours pour changer ta vie et le reste de ta vie pour changer celle des autres » Encourager les jeunes à devenir des acteurs du changement : c’est l’objectif de la première édition de Ticket for Change. Cet été, 50 jeunes talents ont sillonné la France pendant 10 jours, à la rencontre de pionniers du social business tricolore. Adèle Galey, co-fondatrice de ce tour de France d’un nouveau genre nous en livre sa vision et ses aspirations.

gée par les étudiants au travers de leurs initiatives, et de leurs associations. Nous, ainsi que d’autres acteurs, sommes là pour les appuyer dans cette démarche. Je pense notamment à des associations comme Noise, Enactus ou Sense School, qui aident bon nombre d’étudiants d’écoles privées à se former au social business. De notre côté, on envisage d’intervenir plus régulièrement dans le cadre de conférences ou d’ateliers au sein des établissements scolaires tricolores. Et l’on voit que cela bouge. La ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, nous a récemment témoigné son soutien. Elle compte sur nous pour être les porte-paroles de cette jeunesse motivée, #créative et #innovante. Pas à pas, on avance !

Entrepreneur du changement : quel portrait type ? Il n’y a pas de portraits-types (rires). Chacun possède sa singularité, sa diversité et c’est tant mieux ! Néanmoins, chez Ticket for Change, nous définissons un entrepreneur du changement selon ces quatre qualités essentielles : savoir « rêver », être déterminé à changer la réalité positivement, savoir transmettre sa vision et son enthousiasme aux autres, et savoir libérer son #potentiel de « leadership » au sens où nous l’entendons. C’est-à-dire, devenir un « leader » capable de porter, diriger, déployer son projet en respectant et soutenant chacun de ses collaborateurs. Le fil directeur de tout cela demeure la confiance en soi et des autres. L’un des buts essentiels de Ticket for Change est de l’acquérir. Les qualités d’un projet d’entreprise sociale réussi Il faut, qu’à terme, le projet soit aussi solide économiquement qu’impactant socialement. Mais j’ajouterai que la condition première d’un projet réussi est la cohésion de son #équipe. Aussi ingénieuse qu’elle soit, la « bonne idée » ne suffit pas lorsque l’on souhaite développer son projet d’entreprise. L’intelligence collective sera sa plus fidèle alliée.

Ticket for Change : bilan de la première édition C’est un bilan très positif dans l’ensemble. Nous avons réussi le pari de sensibiliser des jeunes d’horizons très différents. La plupart nous ont confié qu’il y avait un avant et un après Ticket for Change. Il y a une envie énorme qui pétille chez eux ! Après le tour, on s’est rendu compte qu’il y avait une attente très forte de cette jeunesse. Nous allons faire le maximum pour l’aider à se réaliser dans tous ses #projets. Pour qu’elle devienne ainsi une véritable « entrepreneure de sa vie ». En deux mots, qu’elle puisse « oser oser » ! Une devise ? Je reprendrais celle de Ticket for Change : “10 jours pour changer ta vie et le reste de ta vie pour changer celle des autres”. Soyez passionnés, faites un truc qui vous fait « kiffer » et les autres le « kifferont ». Cela fera la différence. Il faut réveiller cette passion en chacun de ge an nous et oser la faire rayonner ! h rc

L’entrepreneuriat social peut-il être encouragé par les universités françaises ? Intégrer aux cursus universitaires des cours qui forment à l’entrepreneuriat social est une véritable piste. Mais très honnêtement, cela prendra du temps et ne sera pas chose simple. Convaincre l’Éducation nationale du bien-fondé de cette démarche nécessite des arguments solidement ancrés dans la réalité. C’est la raison pour laquelle je pense que la première étape sera enga-

o etf ick

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Propos recueillis par Lucille Choualhi et Mathieu Viviani @autonomeparis

A SSOS Associations, à vos stands ! Avez-vous déjà entendu parler du Village associatif de Paris Ouest Nanterre La Défense ? Non ? C’est normal, il vient de faire sa pré-rentrée pour la première fois le 24 septembre dernier. Vous l’avez ratée ? Petite séance de rattrapage. Les associations implantées sur la fac, ou les asso’ extérieures comme l’AFEV, qui interviennent sur le campus, viennent promouvoir leurs actions et se découvrir mutuellement. Une vingtaine d’entre elles se sont ainsi prêtées au jeu, et sont venues à votre rencontre. 10h : Top départ ! Le village associatif est bel et bien lancé pour sa première édition

2014/2015. La rencontre se fait à la Maison des Initiatives Etudiantes de Nanterre (faute d’un ciel gris menaçant), où la plupart des asso’ sont déjà présentes. Les stands se dressent, alors que les premiers étudiants arrivent. Un petit tour au forum, et déjà les premiers bracelets évènementiels sont distribués par l’AFEV. A quelques stands de là, la compagnie théâtrale Les Indifférents, distribue les programmes culturels pour cette année. L’Orchestre symphonique de Paris 10 nous propose

Pas2Prod

Est un association artistique qui souhaite promouvoir la production et la diffusion de contenus audiovisuels. Leur nouvelle websérie sur la vie de Marie-O est en ligne.

d’assister à une de leurs représentations au théâtre Bernard-Marie Koltès sur le campus. Pendant que les membres de Solidarité Etudiante, à qui l’on doit cette idée de la prérentrée des associations, parcourent la salle pour régler les derniers détails, une fresque géante est installée, pour inciter chacun à laisser libre cours à son imagination. 11h30 : Enfin le barbecue ! Comme promis, Solidari-

Débattre en Sorbonne

Youtube : Pas2Prod’ @Pas2Production

Comme son intitulé l’indique, cette association prône le débat et l‘échange sur les sujets qui touchent aux affaires nationales, européennes et internationales. Le dialogue étant un des éléments central de leurs évènements, « DES » permet aux étudiants un enrichissement intellectuel en confrontant leur point de vue face à des professionnels.

803Z

L’Orchestre Melo’Dix

Est spécialisée dans la création d’œuvres audiovisuelles. Le résultat ? Des vidéos drôles aux descriptions absurdes, telle la fameuse « nonserie ». 803Z propose aux étudiants l’opportunité de partager leurs créations.

Rassemble soixante dix instrumentistes autour de la musique classique. Sous la direction du chef d’orchestre Fabrice Parmentier, les répétitions ont lieu tous les samedis matins à l’Université de Nanterre, dans le grand amphithéâtre.

Site : 803z.fr

té Etudiante ne nous a pas laissé tomber. Bien vite, les étudiants s’agglutinent, sur quelques dizaines de mètres, formant une queue à faire pâlir celle de la BPI. Juste à côté, quelques tables sont réservées à l’AMEAA (Association Multiculturelle des Etudiants Amis de l’Afrique), qui propose une aventure gastronomique à travers les spécialités du monde. 17h30 : Sous un soleil qui daigne enfin se montrer, le concert a lieu pendant que les asso’ remballent. Les étudiants s’installent « confortablement » sur l’herbe, et c’est parti pour environ 2 h de musique. Maroua Atchane

Common Wave

La webradio de Paris Descartes. Son rêve ? Réunir une communauté de 35 000 jeunes cartésiens afin de faire vibrer Descartes. Les émissions ? Oh my Blog, Silence ça tourne, Game Zone et bien d’autres à découvrir sur leur site. Suivez la vague. @CommonWave

Glup

Il y a une asso gay dans ta fac ! Le Glup se mobilise pour sensibiliser à la prévention santé, en tenant des stands en université, en collectant des fonds pour le Sidaction ou en formant ses membres à la prévention. Des rencontres et des soirées sont prévues au programme. @assoglup contact@assoglup.com

A SSOS La relève

de Frédéric Taddéi ? Créé par Valentin et Quentin Chatelier en 2013, Regards d’Etudiants ne revendique pas l’héritage de « Ce soir ou jamais », mais s’en inspire pour ouvrir le débat. Média d’opinions composé de plus de 90 rédacteurs occasionnels ou réguliers, dans une dizaine de pays et sur 4 continents, il offre une liberté aujourd’hui rare dans nos médias : la possibilité de livrer, sans censure, vos opinions, vos coups de gueule ou vos éclairages sur des sujets de plus en plus variés.

A travers des critiques culturelles, des analyses géopolitiques qui secouent l’actualité, ou encore des tribunes sur les sujets de société, chaque rédacteur participe à la vitalité d’un média libre politiquement et ouvert d’esprit. De la Corée du Nord à la Syrie, en passant par Israël ou la Palestine, aucun sujet n’est tabou, tant qu’il est construit. Une règle d’or pour le choix des sujets traités par les rédacteurs, et pour les positions que ceux-ci adoptent : la li-berté. Regards d’Etudiants n’a pas vocation à prendre parti, mais se veut un outil qui favorise l’expression et la diffusion d’opinions plurielles. Son #ambition ? Donner la parole à chacun, et représenter tout le monde.

L’association porte la diversité dans l’ADN, des principes jusqu’au contenu. Des articles, des #tribunes, des critiques, des interviews, des cafés-débats et une chaîne vidéo composent ce multi-média. Grace à une #équipe motivée, qui fait toute leur richesse, vous pourrez trouver des #interviews vidéo d’étudiants brillants qui partagent leur parcours, de leurs réussites à leurs échecs. Des dossiers thématiques sont également réalisés régulièrement, réunissant plusieurs points de vue. Si vous êtes intéressé par l’écriture, la photographie, l’informatique, la communication, le graphisme, la réalisation vidéo ou l’organisation d’événements et que vous êtes motivé, n’hésitez pas à les contacter. Laura Gérard & Lolita Savaroc

Agora

Sup’édit

NOISE

Facebook : Agora UVSQ

@supedit

@letsbenoisy

L’Etudiant 221

1,2,3 Rap

Est une association de l’Université de Versailles Saint-Quentin qui anime la vie étudiante, sur le campus et en dehors, en organisant des événements à la fois culturels, festifs et sportifs.

Est un espace de réflexion, d’échange, d’information et d’orientation dédié aux étudiants et aux futurs étudiants sénégalais. Son objectif ? Informer, orienter et accompagner les étudiants dans leurs démarches quotidiennes, pour une meilleure connaissance de leurs droits.

Réunit les étudiants, anciens étudiants et professionnels du livre ayant suivi une des deux formations à l’édition de l’université Paris 13 Villetaneuse : Master Commercialisation du livre et Master Politiques éditoriales. .

Encourage les jeunes à apprendre l’anglais, en s’appuyant sur la musique et la culture Hip Hop américaines : d’autre ateliers de soutien d’anglais hebdomadaires et gratuits. @OneTwoThreeRap Site: onetwothreerap.com

Relaie le secteur de l’Innovation Sociétale. Elle permet à ses membres de rencontrer des personnes inspirantes, et de se former pour devenir, eux-mêmes, acteurs du changement à leur échelle.

A CTUS CAMPUS CAMPUS NEWS Paris 13

« Exposition Sapeurs » par B. Mouanda Véritable phénomène de société, la sapologie est un outil de contestation et de reconnaissance sociale accentuées au Congo. Le photographe congolais Baudouin Mouanda permet, grâce à ses photos des quartiers populaires de Brazzaville, de peindre cette jeunesse qui s’exprime avec des codes européens à travers leur univers vestimentaire. Du 17 au 28 Novembre Café Expo (Campus de Villetaneuse)

Twitter: @Univ_paris13

Paris 4

« Théâtre » : Match d’Improvisation C’est dans le cadre des Improvisades que les équipes d’improvisation de Paris III et de Paris-Sorbonne (Les Controlaltsup) s’affronteront sous la forme d’un match. Allez-y, créativité et diversité en vue. Réservations : 01 40 46 33 72 agenda-culturel@paris-sorbonne.fr Jeudi 20 Novembre – 19h30

Twitter: @Paris_Sorbonne

Paris 3

« Théatre » : Ouverture sur le monde Vous aurez l’occasion, entre deux révisions en Décembre, de découvrir Migrants, de Sonia Ristic au Tarmac-La Scène Internationale Francophone. 12 et 13 décembre Entrée est libre sur réservation au 01 43 64 80 80

Twitter: @SorbNouvelle

Une rentrée

très mouvementée à Paris 8 ! Que dois-je faire pour m’inscrire ? Y-a-t-il encore une chance? La reprise des cours, c’est pour quand ? Où puis-je trouver les emplois du temps ? Ce sont les questions qui reviennent sans cesse à l’accueil du coté des nouveaux étudiants prêts à intégrer l’université Paris 8. Ils sont nombreux au Point Premier accueil à s’informer autour du campus de cette université, sur ses #formations dispensées et sur les services de la vie étudiante. Ceux qui ont été déjà accepté doivent procéder à leur inscription administrative au bâtiment C. En ce même moment, ils sont informés de la formation choisie, des réunions de

Quand rentrée rime avec fatalité Il est 6 h, le réveil sonne. Qui ne déteste pas sa vie à ce moment précis ? Après quatre mois de vacances, 122 jours de grasses matinées, 2922 h à ne penser qu’à l’endroit où l’on va tranquillement passer sa soirée avec ses amis, le retour à la réalité est on ne peut plus amer. Sur le sable ou au bord la piscine ? Oubliez. Désormais, la question cruciale sera ‘Bus ou métro pour arriver plus vite ce matin ?’. Certes, il suffit de relativiser. La rentrée est aussi synonyme de #retrouvailles, de cours souvent plus intéressants que l’année précédente, de nouvelles rencontres et de bien d’autres avantages. Et pas de problème, je suis censée sortir de chez moi dans une heure, pour être large. 6h45, je (ré) ouvre les yeux. Stress général. Quinze minutes pour daigner se le-

pré-entrée, du calendrier universitaire, des activités sportives et physiques, du compte numérique étudiant et des tests de langue à faire en ligne pour choisir les cours linguistiques. Des documents sont disponibles et expliqués par des tuteurs qui, non seulement connaissent très bien l’Université Paris 8, mais ont aussi subi ces mêmes processus d’intégration. Des activités culturelles sont prévues pour intégrer les nouveaux débarqués. Des artistes vont créer l’événement dans une dynamique de relation entre les étudiants et l’institution universitaire. L’objectif est de créer une certaine sérénité chez les nouveaux étudiants face à une université qui leur est nouvelle. Sans cette proximité avec la Fac, aucune #réussite n’est possible. Jean-Jacques Cadet

ver, prendre son café, sa douche, s’habiller et s’occuper des dernières retouches avant de courir jusqu’à la station de métro la plus proche. Moment de #détresse oblige, je me sens soudain pousser des ailes. Je sors de chez moi en temps et en heures et parvient à monter dans le fléau de tout parisien... Et au fil de cette ‘merveilleuse’ journée de rentrée, chaque bonne vieille habitude nous revient à l’esprit petit à petit : de la galère des emplois du temps au délicieux croissant surgelé de la #cafétéria, juste avant d’enchaîner 3 h d’amphi en passant par la file d’attente interminable qui se tient en face du resto U, on réalise que ça y est, c’est reparti pour huit mois de cours et de bataille avec l’administration. Louise Guibert

A CTUS CAMPUS 42

ou l’Education 2.0 L’école 42, secte d’un nouveau savoir et de l’innovation pédagogique, fait beaucoup parler : on aime ou on n’aime pas, mais impossible d’être indifférent. S’il faut vraiment se prêter au jeu, 42 se définit par une comparaison, brutale mais éloquente, aux systèmes éducatifs traditionnels du supérieur : ni cours, ni prof, et toute question à un membre de l’administration amène comme réponse : « T’as cherché sur Google ? ». Aaah l’autonomie 2.0 L’école 42, qu’est quoi ? Plus besoin de la présenter : 42, c’est une école d’informatique privée située dans le 17e arrondissement de Paris. Fondée en très grande partie par Xavier Niel qui y a investi 75 millions d’euros, elle place la #réussite à la portée des plus inadaptés du système scolaire, formateur et formatant. Le programme reprend exactement celui d’Epitech, mais là où les frais d’inscription d’Epitech vont de 5850€ les deux premières années, à 7720€ pour les trois dernières, 42 est une école #gra-tuite. Sa plus grande innovation ? Sa pédagogie, centrée sur le peer-learning : quelques vidéos de cours et des sujets d’exercices, mais pas de prof référent : 42 vous pousse à l’entraide, grâce à des salles bien pensées, des exercices d’entre-corrections, et des projets hebdomadaires qui vous obligent à travailler en #équipe. La sélection Première sélection : des tests de mémoire et de logique en ligne. En 2013, 75 000 personnes ont candidaté, 2700 ont réussi les tests en ligne et ont été déclarées admissibles. Deuxième étape : « la piscine », c’est-àdire 28 jours non-stop de programma-

tion (en C), au cours desquels vous enchaînez exercice sur exercice, et projet sur projet, à raison de 15 h de programmation par jour. Troisième étape : le « check-in », ou la première vraie rencontre avec l’école. Pourquoi et pourquoi pas ? La faute sans doute à son charismatique fondateur : hormis ce qu’elle nécessite en sociabilité et en amour du développement informatique, 42 ne fait pas l’unanimité. Le taux d’échec, dans la première promotion, était relativement élevé : seuls 200/850 étudiants arrivent au bout des 3 ans. Le système qui vantait une grande #indépendance souffre finalement de trop d’indépendance, et de l’absence complète de cadre émerge des limites. L’autre problème de 42, c’est son absence de diplôme : un certificat non reconnu par l’Etat en poche n’est pas l’arme idéale d’un jeune diplômé à la recherche de son premier job. Pourtant, 42 est surtout un système éducatif alternatif aux méthodes d’éducation conventionnelles, qui vous apprend à échanger plutôt qu’à écouter un enseignant unique de façon principalement unidirectionnelle. Vous avancez à votre rythme, et avez à votre portée un réseau de développeurs et des accords divers avec d’autres grandes écoles. Qui trouve-t-on à l’école 42 ? L’école des laissés-pour-compte de l’Education Nationale compte tout de même une majorité (40 à 50%) de bacheliers, 30% de réorientations, et – comble ! – seulement 20 à 30% de personnes déscolarisées. Parmi eux, se mêlent des thésards en chimie, des expert-comptables, des pharmaciens ou des juristes. Leur point commun ? L’envie d’entreprendre. Et c’est bien cela le point fort de 42 : des profils variés, dans un environnement propice à l’échange. Notre correspondant à 42 & Lolita Savaroc

CAMPUS NEWS Paris 6

« Sciences à Coeur Saison 6 » Cette nouvelle saison va vous permettre de rester informé sur les dernières actualités de la recherche à l’UPMC. Comment ? Grâce à des rencontres de femmes et d’hommes qui font la science à l’UPMC. Au programme, le point sur les connaissances scientifiques actuelles - Le suivi du parcours et le quotidien des chercheurs - Les impacts de ces découvertes et innovations sur la société.

Twitter: @upmc

Paris 10

« Esprit d’entreprendre » L’Université Paris Ouest permet à ses étudiants de passer d’une idée, de l’envie de la développer, à la réalisation de ce projet, grâce à des outils partagés et une actualité spécialisée sur le sujet dans une rubrique dédiée. Social Business, statut d’étudiant entrepreneur, entreprenariat féminin, vous trouverez des réponses à vos questions sur l’esprit d’entreprendre.

Twitter: @ParisOuest

Paris 8

Cinéclub « Hollywood légendaire : Le Démon des femmes » Le master de valorisation des patrimoines cinématographiques et audiovisiuels propose - sur le thème « La Légende » - aux étudiants de venir assister à la projection du film de Robert Aldrich.

Contact : cineclubparis8@gmail.com 19 Novembre à 12h30 - Entrée libre

Twitter: @UnivParis8

A CTU INTERNATIONNALE ©BENDI

Le STREET-ART de la guerre à BOGOTÁ L’un a découvert la Colombie par son armée, l’autre l’a comprise par sa culture souterraine. Tous les deux tentent de changer les mentalités. Même lorsque la tâche semble impossible, Nate et Christian tentent de rappeler que la paix peut réellement exister. Par Constance Léon @constance_leon Nate, jeune britannique débarque à Bogotà en tant que professeur d’anglais, trois mots d’espagnol en poche. Deux jours plus tard, il est affecté à l’école militaire. Il n’en mène pas large face aux officiers de carrière. Le gouvernement colombien dénombre 8 000 soldats de la guérilla, contre 15 000 militaires en poste. La violence, Nate la ressent à chaque instant, mais ne la craint pas. Ses oncles sont des vétérans de l’armée britannique, il est habitué aux sarcasmes, lorsqu’ils racontent l’Irak ou de l’Afghanistan. « Un jour, un de mes élèves est intervenu, il voulait absolument me montrer une photo d’un type qu’il avait tué. J’ai pensé au scandale du faux positif (NDLA : plus de 2000 civils auraient été tués, puis déguisés en rebels de la guérilla pour satisfaire les quotas de l’État). Je n’ai jamais

voulu savoir qui était l’homme de la photo ». Etre militaire permet de s’assurer d’un salaire pour vivre, lorsque l’on n’a pas les moyens de s’offrir l’université. L’armée en Colombie est loin d’être un long fleuve tranquille. Les officiers dénoncent de conditions précaires, notamment le ravitaillement aléatoire de vivres. « Autant te dire qu’après six mois dans la jungle, ils débarquent à l’école comme des gosses. Ils sont heureux qu’on les considère comme autre chose que des machines à tuer, ayant le poids du processus de paix sur les épaules. Ma manière à moi de changer les choses : c’est d’humaniser mes élèves à travers les cours. J’essaye de leur faire sentir que la paix peut exister à travers autre chose que les combats ». Christian, 26 ans, est américano-colombien, et a toujours vécu aux Etats-Unis. Ses grands-parents quittent la Colombie au comble des violences des années 80. En 2011, il revient à Bogotá, sa ville natale. Un peu paumé, il se balade en ville : « J´ai été frappé par le nombre de graffitis à chaque coin de la ville. Frappé par leur force d’attraction ». Envoûté, il part à la recherche des artistes. Un, en particulier l’interpelle: Toxicomano. Ce dernier pointe du doigt les problèmes de la société colombienne grâce aux pochoirs et à l’aérosol. Christian m’en parle comme d’une madeleine de Proust : « On aurait dit une affiche de film, avec un gangster à la Humphrey Bogart. C’était écrit ‘‘ceci n’est pas un film, c’est une histoire de la mafia, mais une histoire vraie : les déplacés’’ ». Ce graffiti dénonce les dé-

placements massifs de population liés au conflit entre les guérilleros, les paramilitaires et l’État dans les années 90. « J’ai compris que les street artistes étaient capables de percer l’abcès des maux de la société colombienne. L’État, lui, refuse la transparence. Il y a les négociations de paix et puis basta. J’ai voulu tout faire pour les aider ». Depuis 2012, Christian s’occupe des artistes de rue locaux, et crée une visite pour sensibiliser les touristes aux messages du street art. Il y évoque de nombreux sujets sensibles : « Je veux que les étrangers repartent avec un message dans leur pays : la Colombie est devenue fréquentable. C’est par l’art que l’on se doit de dénoncer ce qui peut être amélioré dans une société ».

A CTU INTERNATIONNALE (Almost) “Born in the #USA” Ca y est, l’effervescence de l’été laisse place à celle de la rentrée. Et pendant que vous, chers petits étudiants parisiens, vous galérez pour vous inscrire à la fac, pour remplir vos papiers, pour trouver un appart ou simplement pour ne pas déprimer en reprenant le métro, j’essaye de me fondre dans la masse d’un campus américain. Ici, pas d’abonnement aux transports à des prix exorbitants, quand vous avez votre jolie petite UB card (carte étudiante) la navette est gratuite entre et sur les deux #campus North et South, et le samedi, elle vous emmène au mall. Ici, pas de prise de tête pour trouver un logement et signer un bail : si ça vous prend plus de trois jours pour trouver un nid douillet, c’est que vraiment vous vous y prenez comme un manche.

C’est un peu perturbant, pour une européenne, de débarquer dans une ville typiquement américaine. - Même en ayant repéré Main Street, tout est si carré qu’au final on ne s’y retrouve plus, et on dépasse facilement sa propre maison sans s’en rendre compte car, soyons honnête, celle d’à côté lui ressemble comme deux gouttes d’eau. - Des saisons : oui, aujourd’hui il fait 28°C, dans moins d’un mois il fera -10 (voire pire). Du jour au lendemain, sans comprendre le pourquoi du comment, on passe du short à la doudoune. - Personne ne fume : le campus est smoke free, donc il même interdit de fumer là-bas. Même en regardant dans la rue, on voit rarement

Le Transmilenio de Bogotá : le RER va vous manquer

Après mon empañada matinale, je file en cours avec un bus en accordéon rouge pétard. Un enchantement quotidien : toujours bondé, un passage toutes les 20 min, des routes comme à Gaza. 50 centimes d’euros, le trajet paradisiaque. Né en 1999, il est considéré comme une panacée pour l’Amérique Latine, mais comme un cache-misère pour Bogotà, qui compte deux fois plus d’habitants que Paris. Alors, qu’est-ce qu’on attend pour le métro ?

©Constance Léon

quelqu’un une clope au bec, donc pas de mégots par terre (ou les gens sont-ils juste propres et respectueux ?). - Personne ne boit : à croire qu’ils se retiennent toute l’année pour #Spring Break, afin de déchainer les enfers juste une semaine sur les cinquante-deux ou trois de l’année. Adélaïde Curis @autonomeparis

Une opinion publique partagée Une situation quotidienne intenable pour ses usagers Les vendeurs de rue voient passer cahin-chaos ces bus Pour monter dans le Transmilenio, les magiques rouges. Les com- utilisateurs ne font pas la queue, ils merçants s’opposent farou- ne laissent personne sortir avant de chement à la construction monter. C’est la jungle. Des jeunes, des d’un tramway ou d’un mé- vieux sont entassés, le regard morne, tro, ils s’indignent du prix du attendant avec patience d’arriver à deschantier et du détournement tination. Deux millions d’utilisateurs par de fonds de 2003. Le budget jour, c’est le double du RER A. prévu pour la construction du métro a fini dans la poche de Une solution temporaire hauts fonctionnaires. Résultat : huit ans Une solution publique, écologique et peu de retard dans les coûteuse : voilà le bilan. Chaque matin, je travaux, et seule me dis que cette solution est insuffisante. un quart de la ville L’essence rentre par épais nuages et asactuellement des- phyxie les usagers. Nathalie Koscusko servie. Mon #co- Morizet rêvait d’un transport en commun locataire colom- « lieu de charme », et Bogotá en est enbien l’évoque en core loin. Le soir, je prends un bus privé : levant les yeux au pas envie de m’asseoir par terre. ciel. Une vraie lapalissade de grinConstance Léon ga. @constance_leon

E MPLOI DE CEUX QUI OSENT « Inspirer les gens à croire en leur potentiel et leur faire réaliser qu’il est possible de grandes choses si l’on sait s’écouter » Je suis originaire du Vietnam. D’ailleurs, ça a été ma langue maternelle jusqu’à 5 ans. Au début, j’ai rencontré quelques problèmes à l’école, mon intégration s’est faite en douceur, parce que mes parents parlaient français. Par la suite, je n’ai jamais eu à me plaindre de mes études. J’ai accédé au lycée public Louis legrand, lycée reconnu et séléctif. Au cours de mes études, j’ai pu m’aperçevoir des facilités que j’avais, notamment en maths. En quittant le lycée, j’ai opté pour des études d’ingénieur, aux Arts et Métiers Paris Tech avec double cursus franco-allemand. Classe prépa de physique technologie, Arts et métiers. En tout j’ai trois diplômes : deux d’ingénieur (#Paris Tech / Karnsruhe Institut of technology), et un master recherche Bac + 5.

Aujourd’hui, je suis autoentrepreneur dans le développement personnel. Les plaies de Louis Legrand m’ont suivi, et mon parcours m’a permis de remettre en question le réel #sens de la vie. Le 2 janvier 2011, j’ai tapé des mots clefs sur google : « ma vie c’est de la merde », « comment reprendre confiance en soi ». Depuis cette date, j’ai développé une passion. Il y a eu une transition, un projet qui a mûri durant trois ans. Je m’intéressais depuis quelques années déjà au psychologique, à l’être humain. C’est si fascinant. Mais, ce projet, c’est mon combat : pour pouvoir analyser les autres, il faut déjà savoir s’analyser. La clef de la réussite c’est « croire en un rêve, et sentir que c’est possible ». Par sentir, je veux dire savoir écouter son corps, ses intuitions, ses pensées, apprendre à être réceptif aux détails. Comme une petite voix intérieure qui dirait «oh ce serait bien de faire ça !». Néanmoins, écouter cette petite voix demande beaucoup de travail, car c’est de plus en plus dur de sortir des sentiers battus, des normes que notre société nous impose aujourd’hui. Il faut oser.

C’est au lycée que les problèmes ont commencé. L’ambiance à Louis Legrand était « spéciale ». Là-bas, tout le monde est bon. Les lycéens ont confiance en eux, et sont mis en avant dans l’intellectuel « pur ». Il y a donc eu un choc entre le collège et le lycée. J’étais noyé dans la masse. Je me suis dis « en fait il y a des gens qui sont bien meilleurs que moi». J’avais l’habitude d’être félicité et mis en valeur, et ce n’était plus le cas. Mes notes ont dégringolé, même en maths : je suis passé à 7 sur 20. Et là, on me propose la «classe lente». Je peux vous dire que mon égo en a pris un coup. Le stress, l’inquiétude et la solitude ont berçé ces années.

Si l’on ne devait retenir qu’une chose de mon parcours ? La destinée n’est pas une fin en soi, c’est juste une direction. On a tous un GPS interne. A nous de le suivre. Et je dirai aussi, n’hésitez pas à aller sur mon blog et à regarder mes vidéos conseils sur youtube. Lucille Choualhi Blog : http://daoevolution.com

PISTE ON JOBS Chercher un emploi, un #stage ou un job étudiant à l’ère du numérique demande beaucoup de patience, et se révèle parfois souvent compliqué. A l’image du marché caché de l’emploi dans les pays anglo-saxons (Canada – Australie), Piste On Jobs vous permet de développer votre #réseau afin de trouver des opportunités d’emplois et de recommander vos proches pour un job.

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T RIBUNE MUTUELLES SANTÉ La chasse à l’étudiant

Là où vous voyez une administration sibylline et perpétuellement en retard, les mutuelles demeurent des entreprises où le gain prime sur la santé. En dépit d’une communication qui se veut de plus en plus racoleuse, LEA décrypte pour vous le vrai fonctionnement de ces incontournables mais souvent frauduleuses mutuelles. Par Thomas Jaillant Scandales et mutuelles : une étudiantes pour jouer le rôle grande histoire d’amour d’intermédiaire et pour la vente En 2000, la Mutuelle natio- de divers services (complémennale des étudiants de France taire santé, assurance, banque (MNEF) est traversée par un im- ...) entraîne des rivalités très portant scandale : des emplois fortes sur certains campus. fictifs et des détournements de L’enjeu est très fort pour les mufond au profit du Parti Socialiste tuelles étudiantes, puisqu’elles ou de ses satellites sont révé- sont rémunérées par le régime lés. La MNEF est dissoute, et général en fonction du nombre immédiatement remplacée par d’étudiants qu’elles captent (acla LMDE : le nom change, le sys- tuellement 52 € par étudiant et tème demeure. par an) et font des marges sur Les élections internes ne les autres produits vendus. comptent qu’une seule liste … composée de membres de Certaines organisations étul’UNEF. Des jeux de pouvoir, si- diantes, comme Solidaires Étumilaires mais plus subtils, im- diant ou la FAGE, réclament la pliquant d’autres organisations fin de ce régime, mais il semble se déroulent au sein des mu- que les complémentaires santé tuelles étudiantes régionales. bénéficient de solides appuis au sein du gouvernement, comme Arnaques et intérêts l’a révélé Médiapart en juillet La concurrence entre mutuelles dernier.

Témoignages Assis devant la Maison des Étudiants de Lille 1, Nicolas, étudiant en sociologie et militant syndical, n’hésite pas à parler de « chasse à l’étudiant en début d’année ». Avec son organisation, SUD Étudiant, ils ont demandé et obtenu de l’Université Lille 1 que les mutuelles étudiantes ne soient plus les bienvenues sur le campus. Il va plus loin et demande « la fin du régime délégué, c’est à dire la suppression de l’intermédiaire et la gestion directe des étudiants par le régime général ».

Christine, elle aussi de SUD Étudiant et étudiante à Lille 1, renchérit : « elles sont financées pour faire de la prévention santé, mais ce volet prévention a été complètement perverti, il ne s’agit plus que de communiquer afin de gagner des parts de marché sur le concurrent. La prévention santé, c’est pas juste distribuer des capotes ou des alcootest une fois par an ».

Mélanie, étudiante à l’université Lille 2 s’indigne : « J’ai reçu cette semaine un SMS de la SMENO [une mutuelle régionale] m’invitant à créer un compte dans une banque, je n’ai même plus de complémentaire chez eux, juste le volet obligatoire, de quel droit m’utilisent-ils pour leurs arrangements commerciaux ? ». Le sujet délie aisément les langues. Stéphane donne le même conseil à tous ses camarades : « regardez si vous pouvez bénéficier de la CMU complémentaire auprès de la CPAM [Caisse Primaire d’Assurance Maladie], faites un dossier puis allez vous faire rembourser votre complémentaire santé auprès de la mutuelle étudiante, moi j’ai récupéré 200 € ».

T RIBUNE L’incontournable empire audiovisuel

Son slogan (« Get more ») a de quoi faire pâlir tous les industriels du sexe. Chaîne chérie du grand public, les séries innovantes d’HBO vous attrapent, vous scotchent et vous obligent à revenir chaque semaine, pour une petite dose supplémentaire. The Wire, Sex & the city, Games of Thrones, et le dernier en date True Detective : voici les recettes du succès de cet empire audiovisuel, qui fait encore de la télé comme on n’en fait plus aujourd’hui. Une stratégie Habile Dans les 90’, HBO opte pour une stratégie blockbuster ou règnent luxe de moyens, travail acharné et qualité. Si HBO peut tout se permettre, c’est surtout parce qu’elle devient la chaîne de télé la plus cool du monde au début des années 2000. Tom Fontana, showrunner et créateur de Oz, déclarera chez nos confrères de SoFilm : « Vous savez ce qu’HBO a inventé de révolutionnaire ? Donner tous les pouvoirs à l’écrivain, l’auteur. Leur discours c’était : ‘’Ce n’est pas l’acteur ni le réalisateur, certainement pas la chaîne de télé, qui décident. Le contrôle est pour l’auteur.‘’ Pour eux, si tu sais raconter une histoire, tu es le patron. Tout le contraire de ce qu’on te fait comprendre à Hollywood… » Des créations Brillantes Les séries d’HBO ont toutes, plus ou moins, eu un impact sur la télévision, les films et la société dans son ensemble. Leur capacité à se concentrer

sur les petits marchés a su présenter une autre lecture du monde comme avec #Sex and the City (la féminité sans tabous), The Sopranos (la mafia), The Wire (considérée par bon nombre de critique comme la meilleure série au monde), et le plus récent #Games of Thrones (les jeux de pouvoir dans l’âge médiéval).

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Quentin Chatelier « la jeunesse française d’enquête exclusive ne nous représente pas » Oui, les jeunes sont capables de réfléchir, d’avoir des opinions, de porter des projets, de monter des sociétés, et de s’exprimer sur des sujets sociétaux. Vous en doutez ? Quentin vous prouve le contraire.

Une règle : l’Originalité La chaîne payante est désormais un studio de cinéma. Donner 18 millions de dollars à Martin Scorcese, un budget jamais atteint dans l’histoire de la télé, pour réaliser l’épisode pilote de Boardwalk Empire relève de la folie pure ou de l’audace savamment calibrée. Qu’importe tout cela offre une incroyable diversité de programmes à la #télévision qui a su forger la réputation de HBO en matière de série qualitatives, exigeantes et innovantes.

Trishad Atanga « Bien s’organiser et réussir son année » Trishad, étudiante à Paris 3, vous donne les astuces (les VRAIES) pour réussir votre année universitaire. Vous n’en avez pas besoin ? On ne vous croit pas ….

HBO l’indépendante Si HBO peut se comparer au papier à rouler OCB, c’est dans sa manière d’enrôler des bonnes séries qui font un tabac tout en ayant un format particulier. Pas d’annonceurs à qui plaire, pas de censure pour apaiser le politiquement correct, aucune interruption commerciale toutes les onze minutes, exigeant un cliffhanger pour attirer les spectateurs après les pauses publicitaires et pionnière de la TVHD : oui, HBO a bel et bien réécrit les règles de la télévision. Onur Karapinar @O_Karapinar

Yolande Libene, fondatrice du Sistas Club : « je ne pensais pas que l’entreprenariat était pour moi » Nos jeunes working-girls adorent déjà cette interview de Yolande qui, via des ateliers et un accompagnement, les aide à se réaliser, aux niveaux scolaire et professionnel.

T RIBUNE « Génération Y :

Réalise tes rêves et donne un sens à ta vie » Pourquoi ne sommes-nous jamais pleinement satisfaits de notre existence ? Pour répondre à cette question, l’édition US du HuffPost nous présente Lucy, jeune fille fictive, et retrace le chemin de la déception à l’éternelle insatisfaction. Le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière Née de parents baby-boomers, Lucy a grandi au sein d’un foyer optimiste, où la réussite professionnelle et la sécurité financière faisaient l’objet d’une très grande fierté. Elle fait partie de la #génération Y, et appartient à la culture Yuppie. Autrement dit, Lucy est une jeune ambitieuse, tiraillée entre cynisme et rêves de prospérité. Au fond, elle n’est pas heureuse. Sa vie ne correspond pas du tout à ce qu’elle espérait. Elle ne comprend pas pourquoi les bonnes choses mettent tant de temps à arriver, pourquoi elle ne trouve pas le travail de son choix assez rapidement, pourquoi elle manque d’argent, pourquoi elle est coincée entre ce qu’elle veut faire et ce qu’elle peut faire. Son problème ? Elle veut le beurre, l’argent du beurre, la carrière de ses rêves et le salaire qui va avec. Sa devise ? « Suis ta passion ». Là où ses parents cherchaient à vivre le fameux #American Dream, la génération de Lucy aspire plutôt à vivre son propre rêve personnel. Papa et maman Toute son enfance, elle a entendu ses parents lui répéter qu’elle était une personne spéciale et différente des autres, promise à un avenir radieux. La génération Y se définit par le contraste sai-

sissant entre l’image qu’elle a d’ellemême, et l’image que la société lui renvoie : du piédestal à la #dure réalité, son entrée dans la vie active ne se présente finalement pas sous les (meilleurs) auspices qu’on lui avait pourtant promis. « Si tu travailles bien à l’école, tu pourrais être astronaute, ou Président, ou tout ce que tu voudras ! ». Vouloir vivre de sa passion, de son blog ou de sa chaîne Youtube, c’est beau. Dans un monde où l’ordinaire devient plus que jamais l’extraordinaire, pourquoi pas moi ?

Ma vie sur Facebook Nous avons tous besoin d’un #but ultime pour avancer, mais ça ne suffit pas. Si le travail est une clé, dans un monde dominé par le matérialisme et la désillusion, il est temps de réaliser que le bonheur est à portée de main … si on se le crée. Non, ce n’est pas parce que le profil Facebook de votre ex est rempli de fêtes, d’amis et de jolies filles qu’il ne passe pas ses journées au lit, une vieille odeur de transpiration périmée collée à la peau, à regarder son téléphone qui ne sonne pas trois fois par minute. Tout comme votre propre profil, étudié pour susciter l’envie, pour faire ressortir le meilleur de votre personnalité et de votre vie, ne fait pas de vous un looser lorsque vous vous rendez compte que, finalement, votre vie est plus cool sur Facebook qu’en réalité. Néanmoins, votre vie a un avantage majeur : elle est réelle. Et si c’était ça, finalement, le bonheur ? Louise Guibert

T RIBUNE ©WIKIPEDIA COMMONS

Rions avec Ebola !

Anne Hidalgo nous promet qu’aucune Rêves de chauve-souris menace terroriste ne plane sur le mé- Les infos traversent mon esprit par tro Parisien, et Marisol Touraine nous flash. Fièvre hémorragique virale aiaffirme qu’aucun cas d’Ebola n’incu- guë, mortelle jusqu’à 90% selon sa be dans la capitale. Pourtant, je le vois forme, dont cinq sont actuellement comme si nous y étions : une pandé- connues. La forme la plus virulente, de mie mondiale, qui saccagerait les po- sous-type Zaïre, est la star de l’hécapulations jusqu’à la réduire, disons, de tombe Afrique 2014. Le virus est transmoitié, Jules qui contracte le virus puis, mis à l’homme (et sa femme) par de mourant, est transformé en mignonnes chauves-souris qui, vampire à la dernière sepeuvent porter la maladie conde. Ok, on n’est pas et en sont immunisées. Il y a plus d’américains dans Twilight. Avouez Je veux me réincarner qui se sont mariés avec Kim quand même que en chauve-souris. Kardashian que d’américains mon scénario a de la morts par Ebola. gueule. Avant de mourir J’abandonne l’idée de Réveil matin, la chauve-souris que je 4h, comme une fleur sens, dans un vif mais éphémère Réveil en fanfare, 4h du mat’, mon moment de clarté, un peu fantaisiste. ventre gronde. Il me faut moins de Ebola décime des populations entières deux minutes pour rendre mon dîner en Afrique, j’en conviens. En Europe, le knackis-caprice des dieux, et tout juste taux de mortalité du virus serait-il le autant pour faire le point sur mes symp- même ? Si on considère que nous avons tômes : fièvre, maux de gorge, nausées, des infrastructures, des protocoles du sang dans ma bouche un peu d’exé- pour ce genre de virus, toutes sortes de ma sur le bras et … ouch. Diarrhées. médocs et de l’eau potable, j’imagine La joue écrasée sur le carrelage froid, que non. recroquevillée sur moi-même, je ne pense plus qu’à une chose : dans quelle Le plus joli traitement rame de métro ai-je attrapé Ebola ?! Plusieurs vaccins sont en phase expéri-

mentale. Ça ferait un bon reality show : marre des meilleurs pâtissiers, des meilleurs boulangers, de meilleures belles-filles pour vos fils capricieux ou marre des télé-crochets qui massacrent vos chansons préférées ? Voilà une petite idée pour M6 : « le meilleur traitement ». On pourrait créer un jury de Docteurs Mamours, et une course à l’expérimental. Les candidats ? Une protéine spécifique qui permet la non-diffusion interne du virus, le développement du sérum américain ZMapp (un composé d’anticorps monoclonaux produits par des plants de tabac), ou encore les sociétés américaines et japonaises qui testent des prototypes de traitements. Le grand prix ? Le marché Ebola, décerné par l’OMS, des millions de bénéfices, et une réputation définitivement acquise. Les vaccins proposés seront-ils efficaces ? « Tant qu’à nous imposer une émission de merde, humiliante et dégueulasse ... autant qu’elle soit utile. » Emilie Houel & Lolita Savaroc @autonome_paris

C ULTURE PLAYLIST

Un décor à couper le souffle Si la programmation a déjà été meilleure, il ne fait aucun doute que le décor n’a jamais été aussi réussi. Une boule à facettes géante, des installations lumineuses graphiques qui structurent et déstructurent le bâtiment, et on est immédiatement catapulté dans un monde parallèle.

PARADIS PERDUS CHRISTINE & THE QUEENS

Héloïse Létissier nous prouve une fois de plus qu’elle est la « queen » des reprises et des mash-ups. Elle n’hésite pas ici à entremêler le sensuel morceau de Christophe et le déchirant refrain de Kanye West pour nous livrer une douceur musicale incroyable.

Marsatac comme si vous y étiez. C’est à Marseille, vendredi 26 septembre, qu’avec mon Eastpak vert sur l’épaule, mes Vans défoncées aux pieds et mon ticket en main, je me dirige vers la Friche Belle de Mai.

Le yoyo musical incessant Les performances ne sont souvent pas à la hauteur du travail des bénévoles, puisqu’on navigue entre immense déception et agréable surprise. Si je me rue aux concerts de Skip the Use et des Casseurs Flowters, je déchante aussitôt. Car quand les Lillois reprennent leurs géniaux anciens tubes, je ne peux m’empêcher de hurler au massacre dès que j’en-

tends l’immonde remix dubstep qui en est fait. Les quelques très bonnes surprises Finalement, ce sont quelques belles découvertes qui sauvent le fest marseillais. Impossible de rester insensible au charme désuet de Kid Francescoli, ou à la magistrale performance de Superdiscount 3 qui est sans conteste LA révélation de Marsatac 2014, une sorte de montée en puissance sonore et lumineuse qui a su tout retourner sur son passage. En gros, Marsatac 2014 c’était des bières, du fun, des déceptions et des gros coups de cœur. Mathilde Delhomme @LAthugwol

COMPLÈTEMENT FOU YELLE

Celle que l’on croyait définitivement disparue des charts français pendant des années opère un retour en force magistral. Les plus sceptiques le demeureront sans doute, mais il est difficile de résister au charme pop de cette production innovante et expérimentale.

TRIADS FOR TWO CHAPELIER FOU

Le troisième album de Louis Warynski s’impose comme un tour de magie où les influences merveilleuses et enfantines sont plus que jamais de mise. Dans ce morceau fascinant, on embarque dans un monde inconnu, où le temps s’emballe et s’arrête au rythme des instruments.

FLASH POUR LA SUITE

Les nouveaux enjeux de

L’AUTO ÉDITION Ecrire sur des blogs, mettre en ligne un livre ou encore utiliser les plateformes telles qu’Amazon et son programme Kindle Direct Publishing, voilà les nouveaux enjeux de l’auto-édition.

Eviter le rejet des maisons d’édition

Les avantages sans les inconvénients

L’avantage de l’autoédition numérique a permis à certains auteurs de se faire repérer par les maisons d’éditions traditionnelles et incontestablement par la suite de se retrouver publiés ; c’est le cas de E.L. James, l’auteur du best-seller Cinquante nuances de Grey, qui a préalablement mis en ligne son manuscrit sur son site. De ce fait, les auteurs qui choisissent de s’autoéditer numériquement écrivent ce qu’ils veulent, et ont la satisfaction de répondre à l’attente de leurs lecteurs ; ils ne se soucient pas de savoir si la maison d’édition acceptera de publier leur ouvrage par manque d’intérêt commercial.

L’autoédition numérique, c’est aussi contrôler son nombre de tirages, et réaliser des économies. Comme l’auteur gère tout par lui-même et qu’il fixe ses prix, cela lui permet de gagner non plus 10%, mais quasiment 80% de droits d’auteurs. Moins noble que l’autoédition papier, l’autoédition numérique reste une bonne alternative pour débuter à moindre coût, mais avec panache.

Julia Giraudio

C ULTURE SÉRIES HOW TO GET AWAY WITH MURDER

un groupe d’élève pour leur enseigner (tout sauf théoriquement) « how to get away with Annalise Keating est une avo- murder ». De précieuses taccate brillante, et impitoyable. tiques, quand eux aussi ont un Chaque année, elle sélectionne meurtre à camoufler …

GOTHAM « Avant Batman, il y avait Gotham ». Il vous en faut plus pour être persuadé que cette série vous plaira ? Produit par la Fox, elle commence avec l’assassinat

AMERICAN HORROR STORY Quelle meilleure période que l’automne pour se faire peur ? Populaire outre-Atlantique depuis 2011, American Horror Story entame en ce mois d’octobre sa

de Martha et Thomas Wayne, parents du futur alter-ego de Batman, dont le jeune Jim Gordon s’occupe de résoudre le mystère. Cette série révèle l’origine de Catwoman, du Joker ou de Double-Face.

quatrième saison. Malgré toute l’horreur et le gore dont elle regorge, chaque saison a un thème différent, et des personnages plus flippants les uns que les autres, qui titillent le moindre gramme de sado-masochisme en nous.

« Le dernier Beig » Dans son dernier roman, Frédéric Beigbeder met en scène des gens de lettres, un monde qu’il connait bien : l’écrivain américain J.D. Salinger et Oona, fille du dramaturge Eugene O’Neill, et un thème cher à la littérature : l’amour impossible.

Salomé Dolinski

PROGRAMMATION CULTURELLE DU CROUS LES MARDIS DE MABILLON DANSE 25 Novembre à 19h30 Pulsations Communes #danse #energie #style CONCERT 2 Décembre à 19H30 Znessi va mettre le feu à Mabillon. #HipHop #RapAmericain #RapFrancais LA BILLETERIE Des billets pour une sélection de spectacles franciliens vendus aux étudiants à prix réduits (jusqu’à – 50 %). Boostez votre vie culturelle. #théâtre #cinéma #expos #concerts

ATELIERS VIDEO Pratiquez et découvrez les métiers du cinéma en jouant tour à tour les rôles de comédien, chef opérateur de prise de vues/ de son, réalisateur, scripte, monteur etc. Votre travail donnera naissance à une projection lors du festival de courts-métrages étudiant du CROUS en 2015. 10 places par trimestre (COMPLET – Inscrivez vous pour le second trimestre)

Dates et inscriptions : adrien.bienvenu@crous-paris.fr

Le prix Nobel Dans Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier, constitué en trois temps, Patrick Modiano tente de faire la lumière sur quelques souvenirs enfouis … Un ouvrage qui sert la réputation de son auteur, Prix Nobel de Littérature 2014.

L’inattendu 180° est un bijou. Mais de quoi au juste ? Cette revue culinaire est à la fois un magazine, et un véritable livre. Gérée par une rédaction indépendante, ses pages renferment un ton original, la qualité, le goût et le respect des saisons. A dévorer !

FLASH POUR LA SUITE

C ULTURE ©STEFAN LEIJON

59 Rivoli

les électrons de la création Au 59 Rivoli, à Paris, les artistes accueillent les visiteurs pinceaux à la main, tout au long des six étages d’exposition et d’ateliers. L’entrée du 59 Rivoli a tout pour attirer les passants. Porte bariolée, pièces rouges en guise de paillasse et escaliers bigarrés invitent à « suivre le dragon » jusqu’au 6e ciel. L’œil n’en est qu’à sa première sollicitation puisqu’au-delà de l’atmosphère ambiante, le « Squart » (contraction de « squat » et d’« art ») ouvre au public six jours sur sept les ateliers de ses 30 artistes permanents et résidents. Toutes formes de #personnalités et de nationalités s’y côtoient. Ici, il ne s’agit pas de street art, mais d’une communauté d’artistes qui possèdent tous leur propre sensibilité.

Les artistes ont leur espace, mais se lancent aussi dans des projets communs. La #pluralité des arts ici présents est de mise, avec des artistes à la recherche de leur esthétique entre toutes les formes création. La mort du 59 Rivoli a été annoncée plusieurs fois, mais il reste l’un des

piliers de l’art alternatif parisien. Son histoire et sa renommée lui permettent de tenir bon, et d’être à ce jour le seul squat légalisé en France. « Le projet initial, c’était de faire un lien entre l’art et le public, pour désacraliser et rendre #accessible l’histoire de l’art ». Pari plus que réussi puisque le concept attire plus de 90 000 visiteurs par an ! Constance Bauer @BauerConstance

The legend

Man vs wild

C’est au début des années 1980 que la place des femmes dans les médias s’est révélée outre-atlantique. Oprah Winfrey est incontestablement la preuve vivante que l’omniprésence des #femmes dans la sphère médiatique est parfaitement légitime. Avec une audience d’en moyenne 8,5 millions de téléspectateurs par épisode, elle a régné en maître jusqu’à l’arrêt de l’émission en 2011, après 22 saisons.

Lorsque Jimmy Fallon, animateur du Tonight Show, interview Michelle Obama, elle parle engagements et réforme. Quand la première dame se rend chez Ellen DeGeneres, elles discutent mari, enfants, et #Michelle Obama se confie volontiers sur le plaisir qu’elle éprouve à observer son #mari être un père aimant et très proche de ses deux filles. CQDF.

L’arme fatale

Les femmes toutes puissantes des médias américains

Elles s’appellent Ellen DeGeneres, Barbara Walters ou encore Arianna Huffington. Leur point commun ? Un statut de ‘media mogul’ largement affirmé aux Etats-Unis, traduisez ‘magnat des médias’.

Une vision du monde plus compréhensive, une grande légèreté, un sens de la psychologie bien aiguisé, tels sont les atouts des nouvelles reines de la communication. A la fois très accueillantes et plus #empathiques que leurs confrères masculins, elles parviennent à réaliser des interviews tantôt poignantes, tantôt excitantes, mais restent impitoyables.

Business women Les filles, oubliez les Ted Turner et autres Rupert Murdoch, il faut désormais laisser place à nos alter ego féminins. Si Oprah nous dit « Pense comme une reine. Une reine n’a pas peur d’échouer. L’échec est un tremplin à la grandeur » alors n’attendons plus pour nous lancer : le monde impitoyable des mass media nous ouvre grands ses portes ! Louise Guibert

C ULTURE Caroline Loeb

Dans son nouveau spectacle : « George Sand, ma vie, son œuvre »

L’histoire paraît banale. A la demande de son producteur, Caroline Loeb doit écrire un spectacle sur George Sand. Mais Caroline Loeb arrive à nous surprendre et nous amène bien loin du simple spectacle historique. Décor des années 60, lumière tamisée, et derrière un voile noir, deux musiciens que l’on devine à peine. C’est dans la perte des repères, le trouble du temps que Caroline Loeb vient cueillir le public et donne à George Sand une seconde jeunesse. Au fond, qui était cette femme ? Caroline Loeb dévoile ici la personnalité de cette figure peu reconnue, dont même Baudelaire pense que le « jugement ne vaut pas celui d’une fille de joie ». Mais derrière l’apparent

«Premier Amour»

Samuel Beckett

Est- ce que j’aurai tracé son nom sur de vieilles merde de vache si je l’avais aimé d’un amour pur et désintéressé ?» Samuel Beckett a dit : « Là où nous avons à la fois l’obscurité et la lumière, nous avons aussi l’inexplicable ». Dans sa nouvelle Premier Amour, l’« Amour » est sans doute l’exemple le plus approprié pour souligner l’inexplicable. Là demeure le mystère de sa plume, son génie : il révèle l’« innommable ». Qui aurait osé commencer une œuvre en comparant les vivants aux morts ? Samuel Beckett joue de son histoire comme il joue avec nous. Il nous étale ses ressentis, ses impressions, sans les com-

spectacle historique, Caroline Loeb propose une belle réflexion sur la liberté. La comparaison entre notre époque et celle de George Sand conduit à cette constatation évidente : en France, le statut de la femme n’est plus du tout le même, et George Sand est le symbole de son émancipation. Caroline Loeb rappelle avec humour que c’est la première femme de bonne famille à oser porter le pantalon, même si le code Napoléon l’interdisait. D’ailleurs, « la liberté n’est pas un principe, c’est de la sueur ». La chanteuse s’interroge alors. Comment être libre quand on est « fils de » ou « fille de » ? A ces questions si lointaines et pourtant si actuelles, Caroline Loeb ne répond pas vraiment … Julie Biet @julie_biet

prendre lui-même ; « Il m’est difficile de dire ce que je crois savoir ». La dernière partie de cette nouvelle révèle ce Premier Amour. Plus précisément, la rencontre entre une prostituée qu’est « Loulou », et de cet homme déclassé qu’est Beckett. Une liaison orageuse qui va sortir du schéma classique de la relation amoureuse, à mi-chemin entre la tendresse et la cruauté, Beckett affronte ici son incertitude d’aimer. « L’amour vous rend mauvais, c’est un fait certain ». Il nous parle d’amour avec une telle froideur que l’on se sent mal à

l’aise. L’amour doit nous enivrer tel un flacon d’ivresse, mais, avec Beckett, il nous asphyxie.

«Je connaissais mal les femmes à cette époque. Je les connais toujours mal d’ailleurs. Les hommes aussi. Ce que je connais le moins mal, ce sont mes douleurs» Lucille Choualhi

B ONS PLANS Au fût et à mesure :

Le bar où il est bon de se servir C’est la question rituelle que se pose chaque étudiant : où passer un moment agréable et peu coûteux à Paris ? L’Etudiant Autonome vous propose d’aller au Fut et à mesure. Son concept novateur et original séduira les amateurs de bière en tout genre. Une démarche commerciale et ludique Dans cet établissement, ce ne sont pas les serveurs qui apportent les boissons aux clients, mais bien ces derniers qui ont la possibilité de se servir à leur guise. Pour cela, les gens doivent se munir d’une carte créditée qui s’obtient au comptoir. Ils peuvent ainsi étancher

an s pl

n Bo

leur soif autant qu’il leur plaira sans avoir à retourner au bar. Un cadre convivial Le dispositif du Fut et à mesure ne sort pas seulement de l’ordinaire. Il permet avant tout aux gens de se rencontrer, et même de briser la glace. Comme les tables proposent des #bières différentes les unes des autres, le prétexte pour aller au-devant d’inconnus est tout trouvé ! Pour peu que la soirée soit alcoolisée, ce cadre convivial rend propice les rencontres décalées, voire atypiques. Telles sont les bonnes surprises qui surviennent au Fut et à mesure.

Adresse : 2 rue d’Hauteville, 75010 Paris http://www.aufutetamesure.fr/ Mehdi Farcy @MehdiFarcy

LEA

We♥Words

Amoureux de la créativité, étudiants qui souhaitez arrondir vos fins de mois pour refaire votre garde-robe, pour inviter votre copine dans the resto, LEA vous a dégoté LE bon plan. We♥words, c’est de la création textuelle numérique. Rangez vos a priori tout de suite, car pour 50 jolis petits mots, vous pouvez remporter la bagatelle de 300 €. Intéressés ? On continue. Chaque semaine environ, We♥words vous concocte,

grâce à des partenaires issus de la télé, de l’édition ou de la communication, des concours inédits. Le principe ? Soumettre des textes (pubs, science-fiction, érotisme : les formes varient), concourir et peutêtre empocher un prix (contrat béton ou joli chèque). Evidemment, il y a des contraintes ! Le petit dernier en date propose de créer 5 scénarios-dialogues de 50 mots, pour combler un trajet en voiture, pour les pubs « blablacar » qui submergeront très bientôt votre télé, votre métro, et votre rue. Alors, convaincus ? Lolita Savaroc @LSavaroc

Le loir dans la théière : le palais de la gourmandise

Où trouver l’antre «d’Alice au pays des merveilles» ? Lea a trouvé pour vous the lieu où la tentation est incontrôlable. Alors on se retrouve : On raconte qu’il y a un loir dans une théière.... Deux critères y sont regroupés pour vous ensorceller : - un lieu chaleureux, familial, un vrai cocon. On se croirait dans le salon d’une maison de campagne, ou dans un petit boudoir du XVIIIè ou Baudelaire manque de débarquer - il manque juste la cheminée ;

- des #pâtisseries gargantuesques, tarte citron meringuée (spécialité), carrot cake, crumble fruits rouges, cheescake, gâteau au chocolat, tartes aux fruits ... on salive ! (7,50 la part , mais ça vaut le coup, le «fait maison est là). Les plats sont agréables au palais, tartes salées et autres mets, la pâtisserie sera obligatoire pour satisfaire les plus affamés, et la carte aura de quoi ravir les amateurs de thé. Le tout, avec un service tout à fait charmant.

3 rue des Rosiers, 75004 Paris Lucille Choualhi

A GENDA

Le mĂŠdia ĂŠtudiant participatif et moderne 25

S EXO LA CHRONIQUE :

LA PREUVE PAR Que ce soit dans (ou sur) une voiture, en plein air, sous un porche, dans la rue, dans les toilettes, ou dans votre hall d’immeuble : enfreindre cette règle élémentaire de bienséance qui veut que les galipettes se font dans la chambrette est tout autant excitant qu’effrayant. La peur de se faire prendre (…) nous attise, et force est d’avouer que nous avons tous (ou presque) une tendance exhibitionniste, plus ou moins refoulée, qui titille nos pulsions sexuelles. Alors, où s’envoyer en l’air en ce début d’Automne ?

1. Le plein air : Qu’il est doux et bon ce retour à l’état de nature ! Petit bémol : se faire prendre contre un arbre, ça peut faire mal (l’écorce, ça écorche), comme b%$£r à même l’herbe : s’il est agréable d’y marcher pieds nus, prendre son pied dans la verdure veut dire côtoyer toutes les bestioles qui peuplent notre terre … 2. L’ascenseur : Qui n’a jamais voulu appuyer sur le bouton « stop » ?! Pour tous ceux qui, comme moi, n’en ont pas, voici une alternative : faites de cette étape

intermédiaire « rue/garçonnière » autre chose qu’un moment vide d’action : chopez dans la cage d’escalier, et usez de vos talents d’équilibristes ! 3. Le classique : Je nomme : les toilettes d’un avion ! Quitte à s’envoyer en l’air ... 4. Au bureau : Les anglais disent « don’t shit where you eat ». Mais on vous l’a déjà dit … ce qui est interdit est plus sexy ! So, let’s fuck on the table ! Prenez garde : aujourd’hui, avoir une relation dans un lieu public peut vous coûter un an de prison et 15 000 € d’amende. Si vous êtes néanmoins prêts à prendre le risque, serrez les dents : n’oubliez jamais, 15 000 €, c’est cher, ça fait mal au cul porte-monnaie). Le tout protégé. Fallait-il vous le dire ?… @PreuveQ #LaPreuveParQ

L’impitoyable Friend’Zone Dans le périple estudiantin des relations ♂ / ♀ , entre flirt en TD, chasse sur les réseaux sociaux et soirées posées chez le pote qui a un appart de ouf, un univers parallèle s’offre parfois toujours à nous. Violent mais formateur, stressant et génial, la friendzone nous déchire, et nous pousse à nous détourner de la quête de l’amour platonique. Ne faites pas comme si vous ne la connaissez pas : elle, vous connaît bien. Voici pour vous les 5 signes qui montrent que vous êtes dans l’impitoyable FriendZone : 1 – Quand tu lui demandes si elle/ il veut aller au ciné et que comme réponse tu as « qui d’autre vient ? » #ItHurts 2 – Quand, après un gentil compli-

ment qui t’a vu traverser le « lac timidité » et « le pont angoisse », on te répond « Awwwwww c’est trop mignon ! Merci ! » #FZpower

©BJONATHAN POTTERFLICKR

3 – Quand elle/il dit de toi « Eric ? Noooon c’est comme un frère pour moi, il ne se passera jamais rien avec lui ». Game of Thrones tu connais ? #TeamLannister 4 – Autre signe que vous êtes dans la zone, lorsqu’il/elle se change devant vous à l’aise sans gène, comme si vous étiez son petit chaton ou son petit frère. #DamnItHurts 5 – Quand elle/il te dit « je veux quelqu’un d’aussi intelligent(e), aussi beau/belle, aussi attentionné que toi » et qu’à la fin tu entends « mais qui ne soit pas toi parce que tu es spécial, toi ». Bah ! Soyons spéciaux ensemble…

Pour les nombreux frères et sœurs coincés dans la Friendzone….on pense à vous ! #LOVE Et pour aider votre ami Stephane / Jessica qui est coincé dans la Friendzone depuis le lycée, soyez créatif et envoyez-nous vos solutions pour sauver tous les malheureux friendzonards avec le hashtag #LEAFriendzone. A bientôt. Eric Temfack @Rick_Tem

G EEK ZOOOM

Les technologies du virtuel, ou comment l’écran vole la réalité Au tout début de l’histoire vidéo-ludique, les moyens étaient très limités pour immerger le joueur dans un univers virtuel. Les développeurs et artistes devaient trouver de nombreuses ruses (regardez Super Mario Bros : les textures des buissons étaient les mêmes que les nuages, elles étaient juste re-colorisées !). Au fil des ans, la frontière entre le virtuel et le réel s’est progressivement estompée : popularisation de la 3D, qualité audio en forte hausse, équipes de développement de plus en plus grandes, pour des jeux de plus en plus léchés ... En 2014, la technique est quasiment à son apogée : zoom sur le photo-réalisme, ou comment l’écran vole la réalité. La grosse artillerie Les constructeurs rivalisent d’idées toujours plus novatrices pour immerger le joueur dans un univers virtuel. - Les casques de #réalité virtuelle, comme l’Oculus Rift ou le projet Morpheus, mettent un écran devant chaque oeil du joueur et sont bardés de capteurs, pour que la caméra se déplace au gré du joueur. - Les technologies qui permettent de retranscrire les mouvements et les ac-

tions des joueurs progessent encore. La Wii était presque un prototype (mouvements simples, uniquement au niveau des mains/bras), mais certains produits comme l’Omni, comprenant entre autres une sorte de tapis roulant à 360°, raviront les fans de jeux de tir. - Des vêtements spéciaux renforcent l’immersion en apportant un feedback sur ce que subit votre personnage. - D’autres, comme Microsoft IllumiRoom, essaient d’étendre votre vision au-delà de votre écran. Tout en finesse Mais, surtout, ce qui continue à estomper la frontière entre le #virtuel et le #réel, et qui me tient particulièrement à cœur, c’est l’e-sport. De vraies personnes, qui jouent pour la gloire et la fortune (doit-on encore mentionner The International, qui, en 2014, a distribué 11 millions de dollars de dotations, dont plus de 5 millions à l’équipe championne ?).

Simple phénomène de société apparu en Corée du Sud (Starcraft est le sport national là-bas ... depuis une bonne décennie !), l’e-sport a pris de l’ampleur au sein de la communauté gamer au fil des années, et il commence enfin à s’étendre dans les médias de masse. Les parallèles avec les sports classiques sont nombreux : un sentiment fort d’appartenance à une communauté, pouvoir supporter son équipe favorite, les rassemblements entre passionnés (on citera le Meltdown, qui est LE lieu en France pour les férus d’e-sport et de bière). Pour le #cyber-athlète, des actions au pixel millimètre, un jeu d’équipe exceptionnel, et surtout un statut de pro. L’ESWC (Electronic Sports World Cup), qui est encore à la Paris Games Week cette année, est un très bon moyen de vous immerger dans ce milieu, où virtuel et réel se mêlent. Ou faites un tour sur le stand de Riot, l’éditeur du fameux League of Legends, pour suivre un bon gros tournoi des familles. F-X Cornillet

G EEK Le mode multijoueur n’apporte pas plus d’originalité. Pâle copie d’un Mass Effect ou d’un vieux Call Of Duty, les joueurs sont assez déçus sur la profondeur (ou l’absence de profondeur) du jeu.

La stratégie

DESTINY A peine lancé en cette rentrée, Destiny est annoncé comme le jeu vidéo des 10 prochaines années. Stratégie commerciale, ou vraie révolution du MMORPG ? 10 ans ? Bof. Un Voyageur rend habitables les planètes de notre système. Les Ténèbres, ennemi du Voyageur, détruisent la Terre. Les habitants sont sauvés in extremis, et le dernier combat du Voyageur créé une sphère auprès de la Terre, sous laquelle, en sécurité, est construite la Cité, protégée par les gardiens. Vous incarnez l’un d’eux : à vous

WORLD OF WARCRAFT : du geek à la pop-culture Lorsque Blizzard Entertainment annonce l’arrivée d’un MMORPG (pour Massively Multiplayer Online Role Playing Game) spécial Warcraft, un rêve de gosse se réalise pour bon nombre de fans de la licence : le jeu va jusqu’à dépasser les 10 millions de joueurs actifs à son apogée. Retour sur la recette d’une famille à succés. L’amour du risque, et le début de la fin En 2007 débarque la toute première extension du jeu, et la préférée de nombreux joueurs. C’est ici qu’entre en scène le JcJ (joueur contre joueur) compétitif : les arènes. Ce type de jeu se veut compétitif au point de voir, pendant quelques temps, des tournois organisés par Blizzard, avec de l’argent à la clé.

de sauver le monde ! En somme, trois catégories différentes de personnages, avec lesquelles s’activent des possibilités spécifiques – petite touche d’originalité – mais Destiny reste un jeu de shoot – rien de plus classique. Jeu simulacre Pas entièrement réalisable en solo, selon les développeurs du studio Bungie, le mode « campagne » de ce #MMORPG se déroule en 10 à 15 h pour les joueurs avertis.

Wrath of the Lich King débarque en 2008. Extension très attendue par les fans, le jeu est en train d’atteindre son apogée quand Blizzard frappe un grand coup : la possibilité de choisir deux modes de difficulté : Normal, ou Difficile. Les uns crient à la casualisation du jeu, les autres applaudissent la volonté d’ouvrir le jeu à tous. Une énième extension grossit la collection : Mists of Pandaria : le public croit d’abord à une blague. Cette fois, le design est très asiatique : Blizzard prépare Warlords of Draenor, qui devrait officiellement sortir vers 2015 ... Dans une conjoncture peu flatteuse pour Blizzard (la courbe d’abonnés continue à chuter), et avec une concurrence qui se réveille (The Elder Scrolls Online, Wildstar, ArcheAge...), il va falloir frapper un grand coup! « MAKE LOVE, NOT WARCRAFT » WoW a grandement influencé l’univers vidéo-ludique en popularisant un genre autrefois élitiste et réservé à des

Alors, on achète ? (Non) L’éditeur du jeu nous a habitué à de la qualité et à une bonne stratégie commerciale. Problème : seul le deuxième contrat est complété. La série Halo, développée par le même studio, est bien plus innovante. Dix ans ? On n’y croit pas trop. Le jeu résistera sans doute quelques mois, pour la nouveauté et l’effet de mode, jusqu’à la sortie d’un nouveau MMORPG. Une seule chose pourrait encore le sauver : les extensions seront-elles plus innovantes? Emilie Houel @EmiHouel joueurs très assidus. La pop culture le lui a bien rendu (un épisode de South Park, «Make Love, Not Warcraft», ou encore des références glissées dans quelques épisodes de The Big Bang Theory) Si vous êtes un joueur occasionnel, WoW reste une valeur sûre, quoi qu’un peu old-school. Il tourne sur un grillepain, et son contenu varié vous occupera aisément quelques mois. Si vous êtes un fan de fantasy en général, l’univers de Warcraft est plutôt bien étoffé. N’hésitez pas à jeter un œil aux romans, et gardez un œil sur le film, qui est entré en post-production. Si vous préférez plutôt le côté humoristique, je vous recommande Grégory Maklès, qui a sorti plusieurs tomes à l’humour plutôt Fluide Glacial sur ses aventures Warcraftiennes (Les Aventures de Stevostin). François-Xavier Cornillet

G EEK MARVEL ET DC COMICS une rentrée bien chargée pour nos super-héros

APPLICATIONS

Les super-héros du cinéma n’ont qu’à bien se tenir : à la rentrée, Marvel investit vos petits écrans !

©MARVEL

Marvel’s Agent of S.H.I.E.L.D. Tu as vu Avengers ? Et bien, là, on parle de la série qui en est dérivée. Mais si tu es vraiment fan de l’univers Marvel, tu la connais déjà certainement. On y retrouve notamment Phil Coulson (si, si ! tu sais, l’homme qui collectionne les cartes dans le film !), Nick Fury (le borgne manipulateur mais qui a bon fond) et l’agent Maria Hill. L’idée, c’est que 1) Coulson est VIVANT ! et 2) il créé une équipe d’agents atypiques pour enquêter sur des phénomènes paranormaux et des affaires ultrasecrètes qui menacent l’espèce humaine entière. Chaque épisode est consacré à une enquête, mais la série a également une intrigue principale qui prend un réel tournant vers le milieu de la saison, et qui accapare toute l’attention lors des derniers épisodes. Avant, il faut s’accrocher pour continuer à regarder.

The Arrow

The Flash

La flèche… dit comme ça, ça ne donne pas trop envie. Et pourtant, une fois dedans, on n’en sort pas !

Barry Allen fait sa première apparition dans la saison 2 de The Arrow. C’est un expert de la police scientifique qui aide Oliver Queen/The Arrow le temps d’un épisode. Il faut savoir qu’il a un sérieux problème avec le temps en général, puisqu’il est tout le temps en retard. À la fin de l’épisode, il rentre chez lui à Central City, où une expérience avec un accélérateur de particules tourne mal et cause de nombreux morts. Lui, est frappé par la foudre, tombe dans le coma durant 9 mois et se réveille légèrement différent. Diffusée depuis le 7 octobre, on attend avec impatience les épisodes !

Olivier Queen, le protagoniste (LE beau gosse qui doit avoir le même contrat que Taylor Lautner car il porte rarement un tee-shirt), est retrouvé sur une île déserte chinoise après avoir été porté disparu durant cinq ans suite au naufrage de son yatch (détail d’importance : le type est milliardaire). Lorsqu’il retourne dans sa ville natale, il n’a qu’un objectif : réaliser les dernières volontés de son père, et sauver la ville des gens qui lui nuisent (vous avez dit ambitieux ?). Pour ça, il se crée une seconde identité : le justicier ou l’archer. Bref, si voulez des mots-clés pour résumé cette série, en voici quelques-uns : #actions, trahisons, #rebondissements, révélations, #suspense. Oh ! et le petit dernier : BADASS !

En attendant les prochains épisodes, on peut toujours visionner « Les gardiens de la Galaxy » au cinéma, ou Captain America, récemment sorti en DVD. Amandine Dély

Androïd – My Study Life C’est l’application qui va vous faciliter la vie : ajoutez vos cours et vos tâches au planning : l’appli vous donnera les horaires sur lesquels vous pouvez faire votre travail personnel. Inscrivez les dates de vos examens, et l’appli organise votre emploi du temps et programme des révisions !

iOS – Columbia University La Mobile Columbia vous offre la possibilité de découvrir la prestigieuse université. Quelles sont les dernières informations ? Comment s’orienter au sein de l’université ? Quelles sont les dernières photographies publiées ? Où se situent les bibliothèques ? Quel est le classement des équipes de Columbia University ? Ou comment intégrer la Ivy League depuis votre portable.

Windows – Lumia Carnet de Voyage Vous aimez voyager ? Prendre des photos ? Filmer ? Alors cette application est faite pour vous. Elle vous permet de réunir sur une carte tous vos moments, tous vos parcours grâce à la géolocalisation, et tous vous lieux favoris. Vous pourrez ainsi les retrouver en un tour de main pouce !

FLASH

S PORT LE RUNNING :

A ESSAYER D’URGENCE !

nouvel outil trendy de vos Instagram

La rentrée a sonné et les vacances de noël arrivent doucement : il est temps de retrouver la ligne avant de vous lâcher sur le foie gras et les Ferrero.

Organisé par Nike en juin 2014, 8000 copines ont parcouru 10 km dans Paris au rythme des tunnels électro et des passages fumigènes roses.

FIT PUNCH Vous pratiquez un sport de combat ? Vous avez besoin de vous défouler faîtes vibrer le sac avec le fit punch !

Sueurs roses Nike a prévu un processus d’entraînements de quatre semaines avant la course, couvert par les frais d’inscription de 25 €, pour muscler vos fesses grasses et vous préparer aux 10 douloureux km qui vous rapporteront les goodies Glamour que vous attendez toutes.

AQUAFUSION Vous aimez la piscine ? Et vous en avez marre de l’aquagym ? Passez à l’aquafusion ! Mélange d’haltères lestés, de trampoline, d’aquabike et d’hydrotone. Travaillez en douceur tous vos muscles et dites adieu à la cellulite !

rêves lors d’une soirée privée au Nike store des Champs Elysées sur les conseils de stylistees renommés, en sirotant du champagne. Des séances de training aux rencontres avec Rafaël Nadal ou Cyril Lignac, Nike sort le grand jeu, une fois par an, et casse les codes du running monotone plein de sueur. Des goodies à foison Le jour J, Nike vous mène de surprises en surprises. L’organisation fait tout pour vous pousser à l’exploit en vous motivant grâce à de la musique gérée par un DJ, à des jeux de lumière, des ballons, etc. Nike France précise : « Il s’agit d’un événement qui permet de fusionner sport, mode, design et musique afin de créer une expérience de running qui soit à

Votre cœur est partagé entre l’haltérophilie, la gymnastique et la force athlétique ? Vous pratiquez quasi tous les jours un sport ? Le crossFit est fait pour vous. Alternez sans cesse les catégories, le format de travail, le type de séance et le rythme des entraînements !

YOG’N’MOVE Vous connaissez le yoga ? Vous êtes énergique et aimez vous détendre ? Commencez par du yoga dynamique chorégraphié, puis méditez, et relaxez-vous. Récupérez de vos journées stressantes ! Emilie HOUEL

©Nike

CROSSFIT

Dissimulés dans le tout Paris, ces évènements vous donnent rendez-vous dans des lieux inédits, voire improbables. Vous pourrez ainsi souffrir lors d’une séance d’abdos-fessiers au dernier étage de la Tour Montparnasse, ou choisir le survet’ de vos

l a fois fun et stimulante ». Toutes celles qui passent la ligne d’arrivée se voient offrir un bracelet. Comme si vos cuisses ne vous remerciaient pas déjà assez … ! Emilie Houel @EmiHouel

S PORT TONY PARKER :

tés. Tony a débarqué avec deux jours de retard pour faire du shopping à Paris. Il a déjeuné avec le maire, est allé visiter plusieurs magasins dans l’après-midi. Le soir même, il dinait à Paris. Les animations ont eu lieu, sans lui. Des centaines de fans attendaient pour l’acclamer : il a brillé par son absence. »

Fils prodigue ?

Tony Parker, le meilleur joueur de Basketball de sa génération. Pardon ? Non, désolé. Il est aussi performant que ces coéquipiers, aussi humble qu’un paon, et aussi désintéressé que Paris Hilton. Retour sur une publicité mensongère « made in France ». Le petit français en NBA C’est vrai, il faut le reconnaître : l’histoire de Tony Parker est belle. Un gosse métisse qui a grandi dans une cité HLM, et qui a appris à jouer au basket sous les bons conseils de Christophe, son entraîneur dévoué. Exit le HLM, bonjour le manoir. Plus de 10 ans après des passages éclairs dans une ville natale qui l’adore mais qu’il désavoue, Tony Parker revient, et s’offre une villa ce qu’il trouve de plus clinquant à Fécamp. Tony oublie ses origines, mais Christophe est toujours prêt à parler de ses références avec nostalgie.

THIS IS SPORT Le sport est une discipline extraordinaire permettant de progresser, de se structurer ou de se découvrir. Les étudiants entretiennent très facilement des relations intimes avec les activités sportives ; pour des raisons variées, mais nobles. Sarah-Sciences Po Aix-en-Provence. « Je ne prétends pas être une grande sportive, mais j’essaie de faire du sport en salle au moins deux à trois fois par semaine. C’est important pour moi de pratiquer une activité physique en dehors des cours afin de me maintenir en forme, mais aussi pour me détendre …Et puis, c’est aussi l’occasion de rencontrer de nouvelles personnes ! » Aymeric-AMOS Business School. « J‘ai validé un Master 2 - Management des organisations sportives - l’année dernière, et je dirais que la pratique d’une activité sportive a été importante pour plusieurs raisons. Le sport m’a permis

Retour aux sources ? « Je me souviens d’un été où il devait venir pendant une semaine à Fécamp. Le Maire avait créé une foulée d’évènements, et les gosses l’attendaient, exci-

de développer des qualités compatibles avec la réussite des études ! Et paradoxalement, le sport était aussi un moyen pour moi de «décrocher» complètement des études […] Enfin, m’impliquer à cent pourcent dans une activité sportive m’a contraint à éviter les excès, donc à conserver un bon rythme et une bonne hygiène de vie […]. » Anonyme-IPAC Annecy. « Je vais être directe, le sport a changé ma vie. […] Après le BAC, je me suis dirigée vers une formation en Lettres. J’avais l’impression que l’existence ne proposait aucune saveur : cours, maison, cours ! […] Un jour j’ai découvert une vidéo sur Facebook. Une jeune femme pratiquait le « CrossFit ». […] J’ai adoré le concept, alors je me suis mise à pratiquer, pour la première fois depuis que je marche, une activité sportive (rire) ! Mieux encore, j’ai changé les plans grâce au sport : j’ai fait des études pour être diététicienne. » Colin Pezzani @PezzaniColin

Le meilleur basketteur de sa génération ? D’accord, c’est un bon joueur. Il faudrait être de mauvaise foi pour ne pas le reconnaître. Mais la France a remporté la troisième place, à la coupe du monde de Basket, en septembre. Tony Parker, blessé, ne faisait pas partie de l’équipe. Il était toutefois apte à jouer une ou deux semaines plus tard sur les parquets américains. Alors, pourquoi tant d’éloges ? Romain Leclerd

S PORT ©WIKICC

Les malheurs de

la FRANCE Désillusion. Tel est le sentiment ressenti par tout un peuple à la sortie d’un échec sportif international, et jamais des moindres. En passant par les différentes Coupes du Monde et autres tournois du Grand Chelem. Pourquoi ces joueurs français titillent-ils leurs rêves du bout des doigts … pour échouer de si peu ? Existe-t-il des symptômes typiquement « Frenchie » ? Décryptage. « Une grosse déception ». Voici les mots prononcés par Raymond Domenech le lendemain de la finale perdue contre l’Italie, lors de la Coupe du Monde 2006. Sans avoir à revenir sur l’incident qui a fait l’Histoire de ce match, la #déception ne se situe bien évidemment pas ici. Éliminant tour à tour, l’Espagne, le Brésil puis le Portugal, les Français ont su nous convaincre d’une chose, ils seront Champions du Monde au soir du 9 juillet. Qui aurait pu imaginer le Brésil, #ultra favori et tenant du titre, se faire éliminer par cette inquiétante équipe de France, décriée de toute part ? Le résultat final ne fut pas au rendez-vous des espérances de millions de français. Énervant. Son de cloche identique pour les Bleus de l’ovalie lors de la Coupe du Monde 2007. Quelle idée d’aller s’arracher en quarts de finale face aux All Blacks, pour ensuite perdre de 5 points contre les Anglais au Stade de France ? Pire encore, le match pour la troisième place perdu 34 à 10 contre l’Argentine. Dans chacune de leurs confrontations en phase finale, l’Angleterre a toujours eu l’avantage psychologique sur les Bleus. La preuve lors de cette demi-finale, où le XV de France mène 9 à 8, à dix minutes de la fin. Rageant. Qu’en est-il du côté de la petite balle jaune ? Roland Garros 2013, c’est un Jo-Wilfried Tsonga héroïque qui s’en

va défaire le N°2 mondial en quarts de finale, Roger Federer. Et en trois sets, excusez-le du peu. Pour nous Français, c’était fait, Jo irait au bout après avoir sorti l’homme qui à l’époque, totalisait 76 titres. En effet, alors que tout un peuple s’attendait à une #prouesse du même acabit, Tsonga fut défait par David Ferrer, un adversaire beaucoup moins coriace que le Suisse, et largement à la portée de notre Jo national. Agaçant. Culture de la gagne, pression médiatique trop forte, suffisance, malchance ? Chacun peut y aller de son interprétation mais une chose est sûre, ces facteurs-là n’y sont pas pour rien. Après un #exploit notoire, le sportif français éprouve des

difficultés à se remettre en route et n’est vraisemblablement pas assez armé psychologiquement pour aller au bout des choses. Alors quoi, doit-on attendre de voir si nos Français s’imposent au final pour pouvoir jubiler durant une compétition ? Malgré le bonheur qu’apportent tous ces exploits, ils n’effacent en rien l’immense #déception que l’on ressent lors d’une défaite qui n’aurait pas dû être. Qu’importe, faisons confiance aux Bleus du handball, de la natation et à ceux de l’athlétisme pour nous apporter, à coup de titres mondiaux et de médailles d’or, une joyeuse et délectable consolation. Sébastien G. @Seb_astiano

B EAUTÉ BELLE AU NATUREL (ou presque)

Qui n’a jamais entendu parler de cette tendance ? Se maquiller sans le paraître, c’est tout un art ! Mais avant de te lancer dans l’aventure, il te faut tes produits … qui peuvent aussi bien te coûter un bras que quelques dizaines d’euros ! Tour de piste des bons plans nude qui feront ressortir ton joli minois sans y coller un En attendant d’être assez riche pour sourire acide de fauchée. payer des impôts, des petits malins de la cosmétique se sont amusés à nous La légende Urban Quand on parle de nude, on pense de vendre des dupes à moindre prix ! (Merci suite à la « Naked ». Célèbre palette les gars !) d’Urban Decay qui se décline sous trois tons : des couleurs sympas, des fards Nude Rosbeef bien pigmentés, une palette qui a fait le Ce sont les Anglais qui ont développées tour de la blogo et qui fleurit dans les les meilleurs #dupes : Iconic 1, 2 et 3 salles de bain … ça sent le deal parfait. Il (ouais, eux non plus ne se sont pas trop y a juste un seul souci. Son prix : 47,90€ foulés pour les noms). Disponibles sur le site MakeupRevolution pour le prix de chez Sephora (oui, ça pique les yeux !). Entre ton loyer, tes tablettes de choco- … £4,00. Prix imbattable : un véritable lat, ta Navigo, et toutes les dépenses coup de cœur ! imprévues (H&M bonjour), il ne reste plus grand chose pour accéder au Saint- Made in France La palette suivante ne fait pas l’unanimiGraal.

lomé

Sa ec de l e S a

té parmi la #Beauty Sphere, mais elle a le mérite de s’acheter à la fois sur internet et directement en magasin. Il s’agit de Light Colors, disponible chez Réserve Naturelle. Elle rappelle incontestablement la Naked, même si ce n’est pas exactement son dupe. Les avis sont mitigés, certaines adorent, d’autres non. Peut-être que son prix, lui, vous aidera à choisir, puisque vous pourrez la ramener chez vous pour la modique somme de 14,95€. Allez : à vos marques… Prêts… Craquez ! Amandine Dély

LES BLOG À SUIVRE

Babillages

Planète Beauté

Cut By Fred

Le blog généraliste Capucine crée son blog en 2007. Depuis, elle a reçu des prix, collaboré avec des marques : elle a eu un franc succès ! On trouve de tout sur son blog : maquillage, coiffure, mode, mais aussi des bons plans et des jeuconcours … bref, un vrai blog girly qui donne envie de s’occuper de son corps et de son esprit, de prendre des bonnes résolution, et d’écouter ABBA à fond.

Elle a testé pour nous La rédactrice de ce blog est attachée de presse Beauté, donc elle s’y connaît (à peine). Elle teste des tonnes de produits : crèmes, shampoings, déodorants, des enseignes bon marché aux marques de luxe. Ses avis sont toujours très détaillés, et pour rester originale, elle nous parle des produits du bout du monde.

tout pour les cheveux ! Un blog beauté tenu par un garçon, so what ? Vos cheveux ne suffiront pas à assouvir toutes les envies que suscite ce blog. Fred aime la mode et la beauté, son blog respire la sérénité, la légèreté et l’élégance. Vous tomberez amoureuse, c’est tout.

(http://babillages.net/) :

(http://planete-beaute.blogspot.fr/) :

(http://cutbyfred.com/) :

Salomé Dolinski

@salomedlnsk

D RESS CODE DE LA DOUCEUR

début de l’automne … Mais le mois d’octobre bien entamé, les éclaircies se font rares. Le monde de la mode est parfois si bien fait, que cet hiver, la couleur à porter jusqu’à l’overdose, si ce n’est le bordeaux, c’est le rose pâle. Du couvre-chef aux couvre-pieds, on n’hésite surtout pas à ressembler à une barbe à papa. Et on n’oublie pas de faire preuve d’ironie.

DANS VOTRE RENTRÉE La vie parisienne va vite, la vie étudiante plus encore. Et reprendre le rythme en rentrant de vacances, c’est dur. Heureusement, certains événements permettent au temps de se suspendre un peu … Dressing A peine la rentrée universitaire passée, c’est à la mode de faire la sienne. Du 25 septembre au 1er octobre, se déroulait la Fashion Week parisienne. Ainsi, presque partout dans la capitale, on pouvait croiser en toute banalité mannequins, bloggeuses, fashionistas asiatiques et photographes … Du côté des défilés, le coup de cœur va à Giambattista Valli, et du côté des street looks, comme chez Vogue, on remarque les rayures en nombre. Running La semaine de la mode terminée, on entame le mois d’octobre à reculons. Une bonne raison pour se motiver ? Porter le ruban rose, symbole de la lutte contre le cancer du sein, et se mettre à courir.

Shopping Si vous préférez le #sportswear, Alexander Wang vous ravira une fois de plus. Sa Dommage, vous avez raté la Parisienne collection en partenariat avec H&M coloet la course Odysséa, dont les bénénise votre armoire dès le 6 novembre. fices sont reversés à la recherche. Vous pouvez courir pour deux autres bonnes Wedding causes : vous-même, et la lutte contre le Dans un contexte moins éphémère, la cancer de la prostate ! A chaque mois sa grande nouvelle de la mode cet automne cause : #Movember succède à Pinktober. c’est la nomination de John Galliano à Le 11 novembre, se déroulera la course la direction de Maison Martin Margiela. des Bacchantes, 8 km pendant lesquels Si certains hésitent sur la compatibilité tous les participants portent des moustaentre le créateur excentrique et la simpliches ! Un peu de dérision dans ce monde cité caractéristique de la maison belge, de brutes, et une bonne cause pour se le temps nous dira si cette alliance est mettre au sport et prendre soin de soi. judicieuse … L’union de deux génies ne peut être fondamentalement mauvaise. A Smiling suivre … On a tous fait semblant de ne pas s’aperSalomé Dolinski cevoir que le 21 septembre marquait le @salomedlnsk

Créée par l’entrepreneuse Daniela Cecilio, ancienne manager chez Farfetch (e-boutique de mode de luxe), Asap54 devrait rapidement s’imposer comme une appli incontournable. Elle vous permet en effet de retrouver la marque et le modèle d’un vêtement que vous avez croisé, grâce à la technologie de reconnaissance visuelle. Le principe est simple : vous scannez l’objet du bonheur. Analysant la couleur, la texture et le modèle, l’appli vous en donne instantanément la marque et le prix, et vous met en relation avec la boutique en ligne. Très simple d’utilisation, l’appli est partenaire avec plus de 150 marques, de H&M à Zara. Et avec plus d’un million d’articles dans sa base de données, difficile de ne pas trouver son bonheur ! Evitez quand même de vous transformer en paparrazzi en herbe dans la rue… !

ASAP54

le nouveau « Shazam » du shopping Qui n’a pas connu cette situation ? Vous croisez une personne portant une chemise ou une jupe magnifique, LE vêtement qu’il vous faut. Mais pas le temps de lui demander où elle l’a acheté …Problème résolu avec Asap54, la nouvelle application gratuite pour iPhone, qui fera le bonheur des férues de mode.

Trishad Atanga

R ELAX Miss LOVE Cher Docteur Love,

Pour cette rentrée, je fonce chez C’est avec un grand désarroi que je mon marchand de journaux pour un ravitaillement de presse fémifais appel à vous et vos diagnostics. nine. Et là, ô drame. En plus de ma Je reviens de vacances, et me voilà bidoche post-été qui me fout déjà prise en otage par les 4 kilos super- pas mal la pression, il y a un sublime flus que j’avais perdus vaillamment sac en cuir qui me regarde page 34. en suivant les conseils beauté de Evidemment, je n’ai pas un centime plusieurs magazines féminins –pour à consacrer à ce maudit sac qui, je épater mon entourage – et éclater le vois bien, hurle « achète-moi !!! » toutes les autres filles à la discrète (Accompagné de la très charmante MAIS réelle compétition de « qui-se- paire d’escarpins page 46, qui scintille même sur papier glacé). ra-la-plus-belle-en-bikini ».

Dr LOVE Chère patiente, J’ai bien connaissance de votre missive où vous mettez en évidence les dérives matérialistes et consuméristes des magazines féminins.

Je pensais m’en sortir quand, en couverture, des titres d’articles me sautent au visage en me sommant de prendre soin de mon mec en 10 leçons, d’être la plus belle au saut du lit, d’avoir un teint frais et healthy, et de garder ma ligne svelte de cet été (R.I.P. à elle, d’ailleurs). Alors voilà : je n’ai plus de mec, je n’ai plus un rond en poche, et mon ventre dépasse de mon pantalon (dont le bouton est à deux doigts d’éclater). Donc Docteur Love, pour être au top, je fais quoi, moi, au juste ?

À la lecture, vous vous êtes sentie étrangement grosse, démodée, pas assez fraiche pour finir cocue comme Valérie Trierweiler.

Un magazine féminin racole. Beaucoup. Part d’une bonne intention. RaDe ce que j’ai analysé, vous semblez rement. Vous pousse à l’acte d’achat. être atteinte de « complexes média- Surtout ! Mais pourquoi diable vous tico-capitalistiques » (C.M.C.). C’est- faites-vous du mal à lire cela ? Quel à-dire que la lecture des magazines plaisir à s’endetter pour un énième féminins vous fait éprouver de ter- sac en cuir ? Quel bien pouvez-vous ribles complexes à longueur de pages. trouver à porter des talons hauts qui Ceci est totalement l’effet recherché fragilisent votre dos et défigurent par ces marchands de complexes qui votre équilibre ? Tout ça pour quoi ? endoctrinent les femmes et les condi- Pour avoir le bénéfice d’avoir un festionnent à l’acte d’achat impulsif. Pire sier remonté et de gagner quelques encore, il est accepté par une masse centimètres éphémères ? Tout cela à qui rend fou des patrons de presse. un coût. Physique et moral. Pensez-y. Et pour ne rien arranger, ces assassins au papier glacé et coloré vous Les magazines féminins ont cette attendent patiemment dans toutes les fâcheuse tendance à se positionner files d’attente pour combler un vide. comme leader d’opinion. Ils n’ont Le magazine vous regarde et vous pas pour objectif de véhiculer une promet de vous évader de votre train- certaine image de la femme respectrain quotidien ; un aller simple dans table, mais plutôt de faire du chiffre l’île de la Futilité loin de tout mauvais en se conformant aux tendances et écho (guerre, chômage, faits divers) et aux normes dictés par les annonoù règne luxe, calme et vénalité… ceurs. Cette complaisance maléfique

plonge la lectrice dans l’image d’une manipulatrice, friable à souhait, superficielle, hyperconsommatrice et nymphomane. Coluche disait avec un certain esprit que les gens se plaignent qu’il y ait trop de conneries alors que s’ils arrêtaient d’en acheter, y en aurait plus. Comme pour tout type de presse poubelle, on ne sait qui est à blâmer : ceux qui la font, ou ceux qui l’achètent ?

R ELAX CHRONIQUE d’une étudiante en Lettres Inscription et inquiétudes

Première étape essentielle à tout cursus universitaire, l’inscription. Comme chaque année, des milliers de lycéens passent par admission post-bac (APB pour les intimes) afin d’y entrer leurs vœux pour accéder aux études supérieures. Mais cette année, il y a une nouveauté pour les étudiants souhaitant se réorienter, il faut également y passer ! (Évidemment, il a fallu que ce soit mon cas. Ils n’auraient pas pu attendre une année de plus ?) Tu as une violente impression de déjà-vu et là, tu sais que ça va être chiant parce que tu es déjà passé. Il faut retrouver touuuuuus les papiers et rentrer touuuuutes tes notes depuis la première ainsi que les appréciations. En plus, personne ne les regarde vraiment, c’est sûr. Et bien sûr, quand tu cherches dans tes papiers, il t’en manque un. Tu appelles ton lycée que tu ne pensais jamais revoir, ils te fournissent le précieux sésame à quelques heures de la clôture des inscriptions, parce qu’évidemment, en tant qu’étudiant, t’es toujours à la bourre (adepte de la procrastination confirmée) et qu’il n’y a personne derrière toi pour te bouger les fesses. Une fois ce travail herculéen accompli, tu souffles et tu attends, tout en travaillant les cours de la fac parce que t’es boursier et que tu dois quand même passer tes examens (et être assidu), même si tu t’en fous parce que toi, dans ta tête, t’es déjà parti. En juillet, t’es fixé. Joie ou déception, telle est la question. Fin des exams de l’université et réponse sur APB. Pour ma

part, je passe de Médecine à Lettres Modernes. Radical comme changement, je le reconnais. Passer de la physiologie à la littérature française ou de l’anatomie à ta fameuse UE5 optionnelle, il faut le faire et ça tombe bien, parce que je le fais ! Une fois ton vœu accepté, tu continues l’inscription. Tu te dis « c’est comme l’an dernier pour les réinscriptions, tout se fait par web ! ». Grave erreur jeune padawan ! Comme c’est la première année qu’ils instaurent ce système, ça fonctionne pour tout le monde SAUF pour les réorientations. Tu appelles la scolarité, on te répond que ça va fonctionner. Ça ne fonctionne toujours pas. Tu rappelles. On te dit d’appeler le service APB, qui te disent de rappeler la scolarité, qui te disent de rappeler un autre numéro. Et, enfin, tu tombes sur quelqu’un qui est renseigné et qui t’informe qu’il te faut une autorisation de la part de la scolarité. Tu rappelles, tu reprécises. Trois mois plus tard, ça finit par fonctionner. Et quand, enfin, t’es inscrit, (ça y est !) tu réalises le travail monstrueux qui t’attend. Tu as un bac S et tu te lances dans une voie littéraire. Les premiers doutes s’installent. Est-ce que tu auras assez de culture ? Ça fait plus de trois ans que tu n’as pas fait de Français, tu ne sais plus tes méthodes de commentaires composés, tu n’as jamais su faire une dissertation parce que tu étais en S et que tu n’étais au point que sur les maths, la SVT et la physique. La seule chose dont tu es sûre, c’est que bientôt, c’est la rentrée, et que t’es un étudiant de L1 Lettres Modernes qui vient de se réorienter… Suite au prochain épisode ...

Amandine Dély

HOROSCOPE BÉLIER Un nouvel amour pourrait voir le jour dans les mois à venir…Amphi A ? Soirée chez Thierry ou une sortie de la Friendzone ? A vous de briser la glace avec vos cornes aiguisées.

TAUREAU Votre période d’évolution touche à sa fin, mais ne baissez pas les bras, et niveau forme, prenez le temps de manger équilibré.

GÉMEAUX Vous êtes à la recherche de relations profondes … basées sur du solide. Patientez, l’élu(e) de votre cœur est à votre recherche.

CANCER Votre famille aura une grande importance dans cette période, écoutez les attentivement.

LION Il est peut-être temps de jouer de votre charme et de votre charisme naturel, à des fins thérapeutiques. Au bureau, continuer vos engagements, et fixez-vous des objectifs élevés.

VIERGE M-O-N-E-Y ! Avec un minimum d’effort vous pourrez jouir d’une chance incommensurable dans le domaine financier. A vous de jouer : faîtes fructifier votre argent !

BALANCE C’est l’occasion de changer de cap ! Faites un choix et sortez de votre zone de confort, vous ne le regretterez pas.

SCORPION Si vous compter vous la couler douce…oubliez.

SAGITTAIRE Tout était calme jusque là, maintenant que des projets s’ouvrent à vous, il faut foncer ! Il va y avoir du sport.

CAPRICORNE Toutes les portes s’ouvrent à vous. Vos projets évoluent, mais niveau cœur, c’est le calme plat.

VERSEAU Nouvelles responsabilités et nouvelles charges = plus de travail. Mais cela vous permettra de récolter le fruit de votre dur labeur dans un futur proche.

POISSON Réorientation, nouvelle cible (coté cœur), ou évolution dans votre travail (augmentation ?). A vous de forcer votre destin.

F AC’S STORY Si la plastique avantageuse de la personne tant convoitée est la première chose qui saute aux yeux des gens, ce n’est certainement pas ce qui attire l’attention de l’éternel(le) laissé(e) pour compte de cette relation. Pour elle/ lui, le plaisir des yeux laisse toujours place à celui du cœur. Rien ne comble autant cette/ce martyre sentimental(e) que d’être en compagnie de l’objet de ses douleurs.

Le monde merveilleux

de « Monsieur et Madame » s’invite dans vos facs !

L’une/l’un ressent un attachement plus fort envers l’autre. Les sentiments qui s’immiscent entre Madame et Monsieur Amie/Ami pourraient avoir l’effet de tout gâcher ... A l’exception d’une chose : le plaisir de retrouver l’aimé... Et toutes les occasions sont bonnes pour être en sa compagnie.

Mais cette complicité entre Madame et Monsieur Amie/Ami n’est pas de tout repos. Certains camarades de promotion s’interrogent sur cette entente trop parfaite entre une fille et un garçon pour être sincère. Même si la plupart de ces langues de vipère sont respectueuses à leur égard, d’autres, tapis dans l’ombre, sont aux aguets du moindre faux pas qui trahira celle/celui qui cache une vérité dérangeante. La/le principal(e) intéressé(e) en a conscience, s’en amuse, mais exècre en réalité ces bienfaiteurs de nouvelles fraîches. Leurs sourires moqueurs lui sont parfaitement reconnaissables. Leur comportement hypocrite l’est plus encore, notamment lorsqu’ils lui parlent à de-

l a n n o i s s e f n o Le c ublier ...

ts Ces momen

rait o

qu’on voud

« C’était quelques semaines après la rentrée, dans ma nouvelle fac. Les toilettes des filles étaient toutes prises et surtout démunies de papier, j’étais pressée et il n’y avait personne dans les toilettes des garçons. Enfin c’est ce que je croyais … J’ai poussé la porte d’une cabine qui semblait vide. Il était là. Seul, tranquille, et parfaitement connu : ce mec qui pissait, et dont j’ai très bien vu les attributs, était celui que j’avais remarqué à la journée de pré-rentrée ... #grillée » Flore, Paris 3

« Un week-end, un ami me présente une de ses potes. Je suis séduit, on passe la soirée ensemble, elle m’embrasse en partant. Je suis aux anges, mais la semaine s’annonce laborieuse : révisions. Je garde ma matière préférée pour le dimanche soir : que deux chapitres à revoir. Mais cette fille me propose de la rejoindre … je fonce. Finalement, elle n’était pas si séduisante que ça, j’ai dormi 2 h dans son lit une place et, au partiel, je suis tombé sur les chapitres sur lesquels j’avais fait l’impasse. Bilan : 3/20 sur toute la ligne. #plusjamais » Greg, Paris 1

©GLAMOUR

mi-mots de l’énigmatique camaraderie qui la/le relie à l’objet de ses désirs ... Mais celle/celui qui a le cœur en laisse ... laisse filer ! Sa capacité à jouer des apparences au bal des hypocrites estudiantins n’est plus à prouver. User de l’être et du paraître dans cette gigantesque comédie humaine est comme une seconde nature. En bref, vous ne lui ferez pas la nique ! Mehdi Farcy @MehdiFarcy

« Cela faisait bien quatre mois que j’étudiais à Paris 4, mais j’étais incapable de m’y retrouver dans ce labyrinthe. Pour les premiers cours, je prenais toujours vingt minutes d’avance pour trouver la bonne salle. Je ne savais jamais si j’allais tomber sur une salle de cours, un escalier, un placard, un bureau, un amphi, une bibliothèque … Jusqu’au jour où je suis rentrée en soupirant d’impatience au beau milieu d’un amphi plein à craquer. Silence dans la salle. #spotted » Marie, Paris 4 Propos recueillis par Salomé Dolinski

#LEA Éric Eliot

Colin

Lolita

Émilie

Tia Trishad

Lucille

Thomas

Salomé

Mehdi

LEA remercie tous Ses partenaires Le média étudiant participatif et moderne