L'Etudiant Autonome Octobre 2013

Page 1

1er journal étudiant

l'eTUDIANT autonome N 27 Novembre 2013

Édition Ile-de-France gratuit

4-5

Le féminisme sous toutes ses formes

8

Actu étudiante internationale

17 Sport et études


Le nouveau départ de LEA le public étudiant avec une légèreté revendiquée sur certains sujets et sur d’autres un sérieux certain. Aujourd’hui, le journal redémarre avec une nouvelle édition qui propose de nouvelles rubriques beaucoup plus en phase avec les attentes des étudiants. Pour vous, nous avons développé une rubrique Emploi pour vous guider dans vos recherches, une rubrique Actu Etudiante Internationale pour parler de nos amis étudiants de l’étranger, mais aussi une rubrique ‘Le Coin Des Créateurs’ pour faire les portraits d’étudiants comme vous et nous qui sont artistes peintres, chanteurs, cinéastes ou qui entreprennent et montent leur entreprise.

C’est le retour de LEA ! Pour ceux qui ont eu l’habitude de consulter ce journal étudiant depuis 2008, il s’agit d’un renouveau, tandis que d’autres vont découvrir cette année un journal étudiant dans leur fac. Pour être informé sur l’actualité des campus et lire des articles de fond traités par des rédacteurs étudiants, LEA est là pour éclairer

Evidemment vous découvrirez d’autres rubriques qui tournent autour de notre monde étudiant ; nous vous laissons les découvrir dans ce nouveau numéro et tout au long de l’année universitaire. L’équipe de rédaction éclectique de LEA étant composée de rédacteurs et rédactrices de 12 universités franciliennes, nous serons tout près de vous chaque mois. LEA vous appartient, c’est le journal des étudiants donc n’hésitez pas à nous contacter si vous êtes un acteur de ce monde étudiant ou que vous souhaitez l’améliorer. Eric TEMFACK Directeur de la publication

ours Dossier du mois 4-5

LEA

Actu étudiante internationale 8

Emploi 9

Actus Campus 10-11

agenda 12

bons plans 13

culture 14-15

sport 17

relax 18-19

tribune 20-21

bien être 22

culture web 23

2

Fais bouger ton asso 6-7

Association l’autonome parisien c/o MIE 50 Rue des Tournelles 75003 Paris L’Equipe de rédaction : Directeur de la publication : Temfack Eric Rédactrice en Chef : Laura Zhu Comité de rédaction : Antoine Paris, Valentin Beauvallet, Claire Jarriges, Ayoub Belkadi, Agnès Dopff, Colin Pezzani, Cecilia Bry, Constance Bauer, Eliot Modeste, Jean-Jacques Cadet, Jerome Muller, Mathilde Delhomme, Adélaïde Adicuris, Leonel Lacpon Meyer, Lolita Savaroc, Mehdi Farcy, Mehdi Meftah, Warren Manouélian, Yael Illouz PAO/Maquettiste : Sophie Pouille (acidludic.com) Imprimé en France : IPS Dépôt légal : A parution ISSN : 1968-9470 Nous contacter : Mail: Redac.paris@letudiantautonome.fr Facebook page: L’Etudiant Autonome - Journal d’information étudiante Twitter: Autonomeparis Merci à…. Tous ceux qui ont participés de près ou de loin à la publication de ce numéro, à la Maison des Initiatives étudiantes, aux associations, aux universités et à nos partenaires qui nous soutiennent.

LEA

3


Dossier du mois nous suivre sur Twitter @Autonomeparis

Les derniers assauts du féminisme moderne

Une grande sage a un jour dit : « Dans ma génération, on n’a pas besoin d’être féministe ». Comme Muriel Cousin le lui a très justement fait remarquer, il ne manque à Carla Bruni-Sarkozy que « l’intelligence pour comprendre l’indécence de [ses] propos ». En France, les féministes ont mauvaise réputation. Ce n’est pas tant

que leur combat pour renverser les mœurs dérange, non, mais ces vilains bastions d’hystériques enragées qui tapent sur tout le monde et militent pour que la femme domine ses gosses, les hommes et même le monde, ça agace. Ça fait rouler des yeux, ça fait grincer des dents, et puis franchement, les Femens qui montrent leurs seins pour se réapproprier leur corps, ça n’excite guère les esprits, et des nichons on en voit déjà partout sans qu’il n’y ait besoin de quelque justification morale que ce soit. Il y deux idées très fausses sur le féminisme du vingt-et-unième siècle. D’une part, on croit qu’aujourd’hui, en France, dans une société relativement peu oppressante et assez démocratique, il n’y a plus de combat à mener

pour la cause des femmes. Nos ancêtres ont obtenu le droit de vote, l’IVG et l’assouplissement des lois de divorce, alors c’est vrai que lorsqu’on entend dénoncer les règles de grammaires sexistes et afficher une volonté de les redéfinir parce qu’il n’est pas normal que le masculin l’emporte sur le féminin, ça fait sourire. Ce qui est tout de suite moins drôle, c’est que les hommes perçoivent en moyenne un salaire supérieur de 25% à celui des femmes (équivalent à temps plein)1. A poste et expérience équivalente, un écart de 9% demeure, dont 7% que l’on estime être de l’ordre de la discrimination. L’égalité salariale comme combat du vingt-et-unième siècle, ça vous fait encore sourire ? D’autre part, on pense que les femmes sont libres. Il est vrai qu’en France, la femme est libre. Libre de voter, d’avorter, d’adopter le comportement sexuel qu’elle veut. Libre de dire oui ou non, libre de tromper sans être lapidée sur la place publique, libre de choisir son époux, libre de demander le divorce, libre de s’habiller comme elle le souhaite et libre de dire merde. En théorie, la femme est libre. En pratique, c’est une autre histoire. La femme est libre d’avorter, mais

taxée de mauvaise mère et d’infanticide. La femme est libre de coucher avec qui elle veut, mais au statut de Don Juan (et la gloriole qui l’accompagne) correspond celui de salope (et de sa grande amie, la honte). La femme est libre de dire oui, mais subit les mœurs intolérantes d’une société profondément misogyne ; la femme est libre de dire non, sauf quand on lui dit que « non, ça veut dire oui, allez, je sais que t’en as envie ». La femme est libre de divorcer, mais 53 868 violences non mortelles sur des femmes au sein du couple ont été enregistrées par les unités de gendarmerie et les services de sécurité publique.2 La femme est libre de s’habiller comme elle le souhaite, mais doit encaisser des commentaires graveleux d’inconnus bourrins. Ni une mini-jupe, ni un décolleté ne justifie de s’entendre dire « Eh mignonne, ouvre ton large bec qu’j’y laisse tomber ma lamproie ! »3. Aujourd’hui, être une femme, c’est être jugée en permanence. Sur la taille de ton cul ou la longueur de ta jupe, sur tes mœurs ou ta manière de parler, mais finalement très peu sur tes qualifications, ton intelligence ou ton esprit vif. Aujourd’hui, être une femme c’est

se changer trois fois avant de sortir de chez toi, non pas parce que tu ne sais pas quoi te mettre, mais parce que tu préfères éviter les commentaires grivois et les regards salaces. C’est sortir dans la rue et vérifier que personne ne te suit la nuit, c’est faire attention, ne surtout pas accepter un verre d’un inconnu, ou ne pas trop sembler « ouverte », au risque de passer pour une allumeuse. Etre une femme c’est dire non, c’est subir un viol puis entendre que c’est de notre faute, qu’il ne fallait pas s’habiller comme ça ou flirter avec lui. Et si, au lieu de lutter contre le sexisme de la grammaire, on luttait contre les mœurs trop profondément ancrés d’une société qui préfère blâmer la victime, plutôt que d’éduquer ses bourreaux ?

ANIMAFAC, l’égalité au pouvoir Le féminisme à revendication paritaire dans les associations étudiantes Une étude menée par Animafac (le réseau des associations étudiantes) sur les femmes et le pouvoir dans les associations étudiantes montre que les jeunes manifestent leur confiance dans le progrès de l’égalité, pourtant les postes à responsabilités sont en majorité occupés par des hommes. En même temps, ces jeunes rejettent souvent les actions féministes, trop radicales. D’après l’étude, le poids des représentations sociales héritées est bel et bien existant chez eux. Il est suggéré, outre une sensibilisation à une éducation aux stéréotypes favorable chez les associations étudiantes, d’exploiter les possibilités dans l’associatif de l’»empowerment» (pouvoir d’agir ou plus exactement selon Animafac, le processus par lequel des personnes, des organisations et des communautés peuvent acquérir la maîtrise des événements et problématiques qui les concernent). «Empowerer», clé de voûte pour l’égalité des sexes, au moins le pouvoir au féminin n’aura pas à brûler ses soutifs.

ZHU Laura

Source : Insee, 2010. Pour en savoir plus : <http://www.inegalites.fr/spip.php?article972> Rapport de l’OND, 2012. Pour en savoir plus : <http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/ storage/rapports-publics/124000623/0000.pdf> Le tumblr « Paye ta Schneck », édité par Anaïs Bourdet, recense toutes ces « tentatives de séduction en milieu urbain ». <http://payetashnek.tumblr.com/> Photo : Pierre M

Point de vue du STRASS ciations, elles devront accepter des pratiques à risques ou des baisses de tarifs par manque de clients… Donc une exposition à la précarité, aux MST/IST, aux violences. Et celles qui le font sous la contrainte ne seront pas «sauvées» : elles seront encore plus difficiles d’accès pour les associations et elles se méfieront davantage de la police.

LOLITA SAVAROC

LA PROSTITUTION EN QUESTIONS Najat Vallaud-Belkacem, la ministre des Droits des femmes, a confirmée la position abolitionniste du gouvernement. Réactions de prostitué(e) et d’associations féministes.

pourraient être poursuivis ou, tout du moins, «responsabilisés». Les sanctions envisagées sont vont de la prévention à la répression : stage de sensibilisation , contraventions, poursuites en justice.

Il y aurait en France entre 18 000 et 20 000 personnes prostituées. C’est un sujet récurrent depuis l’élection de François Hollande : au Parlement comme au gouvernement, avec l’objectif de parvenir à une véritable abolition de la prostitution. Des députés présentés à l’Assemblée nationale, un nouveau rapport.

Quelques réactions

LES PISTES DU GOUVERNEMENT L’une des pistes proposées par la ministre socialiste est de supprimer le délit de racolage passif instauré par Nicolas Sarkozy. Et reprendre l’idée de la pénalisation des clients, comme l’avait proposé Roselyne Bachelot. Le bilan de la loi est mitigé. Des effets positifs ont été enregistrés pendant les deux premières années d’application du dispositif pénal, une très forte diminution de la prostitution de voie publique a pu être constatée. Mais, comme il a été indiqué par des policiers à la mission, cette politique s’est ensuite grippée. Le taux de déferrement, est devenu quasi-nul. Les clients, et c’est le point potentiellement le plus polémique, 4

LEA

NVB :«La question n’est pas de savoir si nous voulons abolir la prostitution - la réponse est oui -, mais de nous donner les moyens de le faire. Mon objectif, comme celui du PS, c’est de voir la prostitution disparaître» JDD. «Pas besoin de théoriser. En Suède, ça marche. Aux Pays-Bas ou en Allemagne [où le législateur a cherché à réglementer la prostitution, ndlr], c’est catastrophique !» résume Anne-Cécile Mailfert, d’Osez le Féminisme, avant d’ajouter : «En Suède, un rapport [datant de 2010, ndlr] montre que la prostitution de rue a diminué de moitié, et que la prostitution sur Internet n’a pas augmenté dans les mêmes proportions que les pays limitrophes non-abolitionnistes.» «Il y a dix ans en Suède, [avant la pénalisation] 70% de la population était contre la pénalisation, reprend Anne-Cécile Mailfert. Aujourd’hui, 70% de la population est pour. » Gabrielle Partenza, prostituée «depuis 1969», a créé l’association Avec nos aînées (ANA) : «Le discours selon lequel les prostituées sont des pauvres filles, qui ne savent pas ce qu’elles font, qui sont

La prostitution étudiante estelle seulement motivée par des besoins financiers ?

L’Etudiant Autonome est allé recueillir l’avis de Manon, porte-parole du STRASS (Syndicat du Travail Sexuel), crée en 2009 et militant pour l’accès aux droits des TDS (travailleurs du sexe) au même titre que des travailleurs.

victimes des clients, doit cesser... On veut abolir la prostitution en affirmant que c’est «pour le bien» des prostituées. Les intégristes abolitionnistes font l’amalgame entre les «traditionnelles» et les filles de l’Est, mais il y a des prostituées libres et indépendantes ; celles qui sont aux mains des réseaux sont des esclaves, pas des prostituées.» «Il y a une différence entre la prostitution et la liberté sexuelle, qui veut dire pouvoir choisir librement son ou sa partenaire, répond Hélène de Rougy, de l’Amicale du Nid. C’est complètement contraire au fait de l’acheter. L’achat est une position de force.»

Une stigmatisation particulièrement forte des personnes prostituées Mépris, agressivité, manque de

respect, insultes, humiliations, les viols et les raquettes sont le lot quotidien des prostituées de rue. C’est ce qui ressort du journal des répressions et des violences tenu par l’association de santé communautaire Cabiria. Une enquête de Médecins du Monde ,montre que les personnes prostituées sont même agressées physiquement par les passants et humiliées par les forces de l’ordre. On rapporte des moqueries, des insultes voir du voyeurisme de la part de certains policiers. Ce journal montre également les abus de pouvoir : conduite en garde à vue, fouille, interrogatoire. Elles sortent de garde à vue, sans amende, sans poursuite et sans aucun document établissant les raisons de leurs interpellations. Abolitionnistes et réglementaristes semblent au moins s’accorder sur un point : la lutte contre la prostitution subie, qu’elle soit le

fait d’un réseau mafieux ou des accidents de la vie, doit être une priorité. «Une des femmes dont je m’occupe a toujours été mère au foyer, mais comme son mari est mourant, elle va sans doute tomber dans la prostitution, alors qu’elle n’en a pas envie du tout, raconte Gabrielle Partenza. Elle, c’est une «mère courage», elle fait ça pour ses enfants. »

Ce qui pose réellement la question du choix. Choisir de travailler, choisir de recevoir un salaire, choisir d’être indépendante etc. Dans une société ou le choix est réduit aux circonstances et aux réseaux plus que la volonté de réussir. Peut-on parler de choix de vie ? C’est à cette question que le gouvernement tente de répondre.

Quelle est la position du STRASS à la proposition de lois sur la pénalisation du client ? Nous la refusons car cela mettrait davantage en danger les TDS : planqués, moins visibles des asso-

837 prostituées recensées en une journée à Paris. De 4 000 à 10 000 mineurs prostitués (en progression). La prostitution « traditionnelle » cède la place aux réseaux d’exploitation sexuelle. Plus de 90% des prostituées sont étrangères issues des réseaux de traite des humains. -----La question du logement est une des principales causes de la prostitution étudiante. Les prestations sexuelles non tarifées contre un logement dit « gratuits » sont monnaies courantes étant donné que le budget logement reste le plus élévé dans les dépenses des étudiants.

La prostitution est comme tous les métiers, motivée par le besoin de gagner de l’argent pour vivre. Ils veulent que des milliers de TDS arrêtent ? Ok, dans un monde idéal sans pauvreté … en attendant, on a tous besoin d’argent. Moi, par exemple, je l’ai fait par envie. Alors, la prostitution comme job étudiant ? Chacun a ses limites et fait en fonction de ses envies.

Selon la Fondation Scelles, qui lutte contre le trafic d’être humains, la prostitution toucherait 40 à 42 millions de personnes à travers le monde, les femmes seraient touchées à 80 %. -----Pour trouver les causes de l’explosion de la prostitution, il faut souligner des difficultés dues à la précarité, la pauvreté et à la faim. En Moldavie, un des pays les plus pauvre de l’Europe, 70 % des femmes de 15 à 25 ans se seraient prostituées au moins une fois, selon la fondation Scelles.

Diriez-vous que la prostitution est une forme d’émancipation, voire une forme de militantisme féministe ? La prostitution est comme une forme d’émancipation lorsqu’elle est non forcée. On nous dit les filles ne doivent pas être trop «sexuelles», parce que ce n’est pas bien… mais nous considérons que le sexe n’est pas forcément sacré et qu’on peut le monnayer au même titre qu’un ouvrier monnaie ses bras ou son savoir-faire. Nous sommes féministes et nous donnons la parole à toutes les femmes. Le féminisme

Prostitution masculine : 40 000 étudiants en 2007, soit un étudiant sur cinquante-sept se prostituait. Le phénomène continue à se répandre et les étudiants accablés par la misère dans laquelle ils vivent ne voient plus d’autres issues possibles que celle-ci. -----Web: Le tumblr PTS (pour Paye Ta Shnek) ressence le meilleur du pire des phrases de drague masculine entendue dans la rue. Extrait : « « Excusezmoi, vous êtes tellement jolie… ça vous dérange si je me prends en photo à côté de votre pied droit ? » Rouen - Quais, bord de Seine.

c’est en effet inclure toutes les femmes. Or, nous sommes aliénés : la parole nous est donnée quand cela est arrangeant. Alors dire que « les féministes sont contre la prostitution » comme certains courants, c’est impensable : c’est considéré que les prostitués ne sont pas des femmes.

Propos recueillis par ZHU Laura

Pour dénoncer le caractère sexiste du clip « Blurred Lines » des étudiantes néo-zélandaises ont publié une version « féministes » du clip. Elle reprend les codes du clip de Robin Thicke en mettant les hommes dans des positions similaires à celles des filles dénudées du clip original. -----« Si la première femme créée par Dieu était assez forte pour renverser le monde à elle toute seule, les femmes devraient être capables de le remettre à l’endroit. Et maintenant que les femmes le demandent, les hommes feraient mieux de les laisser faire. » [Sojourner Truth]

AYOUB BELKADI

LEA

5


fais bouger ton asso tribune des assos

Évenements passés

Les associations universitaires : salut de l’étudiant engagé

On connaît tous les préjugés qui ternissent le cursus universitaire : les emplois-du-temps-gruyère qui vont parfois de paire avec un nombre d’heures de cours dérisoire, les gigantesques amphis qui brassent un (trop) grand nombre d’élèves, bref, un système souvent qualifié d’impersonnel. Et si certains s’en réjouissent, d’autres en pâtissent. Mais regardons les choses autrement : tandis que le lycée, ainsi que les classes prépa et tous les autres systèmes étudiants, qualifiés d’encadrés, préétablissent

des « menus », la fac, quant à elle, se fait à la carte. Et au restaurant, choisir à la carte, certes, c’est plus délicat mais c’est aussi bien plus plaisant ! À la fac, être confronté à tant de liberté n’a rien d’évident, mais paradoxalement c’est peut-être ce qu’il y a de plus enrichissant, parce que chaque décision est réfléchie, voulue et assumée. Faire sa place à l’université afin de ne pas subir le système, ça demande un peu de temps et d’investissement, soit, mais heureusement ce ne sont pas les opportunités qui manquent ! Les associations, soleil de la vie étudiante ! Il existe un grand nombre d’associations, de toutes natures, créées par et pour les étudiants. Parmi elles des associations sportives, culturelles, sociales, des associations qui organisent des

week-ends, des voyages… de quoi rencontrer des gens d’horizons différents et sortir du cadre strictement universitaire. Et pour finir de vous convaincre voici quelques associations qui ne manqueront pas de vous interpeller ! Pour palier l’impersonnalité de la fac, il existe des assos dont la finalité majeure et de tisser des liens sociaux entre les étudiants. On peut, par exemple, mentionner la D.R.E.A.M, acronyme pour la Dynamique du Rassemblement des Etudiants et Associations Motivés. Cette asso créée à Paris 13 s’est installée dans 9 universités grâce aux évènements fédérateurs comme la Sunny Week ou le Nouvel An à Londres. Leur objectif : « offrir aux étudiants des événements et services pour améliorer leur quotidien et leur faire découvrir des choses inédites. » Leurs moyens : voyages et séjours, spectacles mais aussi de l’humanitaire, le tout, avec « un esprit FUNKY ». Bref, une association… qui vend du rêve ! Ouvertes à tous ! Si vous désirez rencontrer des

étudiants qui viennent d’horizons culturels différents, sachez qu’il existe bon nombre d’associations, qui sont pensées pour vous. Parismus, par exemple, est une association rattachée à Paris 4 qui permet aux étudiants étrangers et français de se retrouver dans des cadres conviviaux. Pour vous donnez une idée, ils ont organisés en septembre, un pique nique d’accueil à la Cité U afin de faire connaissance et de profiter des derniers moments estivaux avant la rentrée. Il existe aussi des associations solidaires pour les étudiants qui souhaitent, en parallèle de la fac, jouer un rôle concret au sein de la société. L’association du Genepi (Groupement Etudiant National d’Enseignement aux Personnes Incarcérées) permet, par exemple, aux étudiants de trouver une structure sérieuse et organisée pour une action ciblée et efficace. C’est une association nationale et influente qui a besoin de jeunes motivés et formés. C’est pourquoi, il existe des conditions pour devenir membre de l’association (statut d’étudiant, casier judiciaire vierge, cotisation de 16€ plus 24€ afin de participer à la

Enfin il existe des associations culturelles et pour n’en citer qu’une (sans aucune intention publicitaire, aucune), L’Etudiant Autonome, premier journal interuniversitaire d’Île de France ! Peu d’universités disposent d’un journal étudiant, pourtant intégrer un média étudiant est une occassion pour les étudiants qui désirent s’orienter vers les métiers des médias, d’avoir une première expérience dans le domaine. Dans ce cadre culturel, il existe également un bon nombre d’associations de théâtre, de musique, de cinéma, à vous de choisir. Cette liste d’associations est evidemment non-exhaustives mais elle vous permettra d’attiser votre curiosité en ce qui concerne les associations étudiantes, car elles sont nombreuses, variées et n’attendent que vous !

POINT CULTURE : Engagez-vous qu’il disait... Envie d’écrire, de chanter, de danser, de monter sur scène, de partager une passion artistique ? Il suffit pour cela de faire son choix dans la foultitude d’associations étudiantes actives à Paris. Outre les nombreux BDE et BDA d’écoles et d’universités, la vie étudiante offre beaucoup d’opportunités aussi bien personnelles que professionnelles. Chaque campus universitaire de notre belle capitale regorge de possibilités nous permettant d’ouvrir nos « chakras culturels », il suffit pour cela de s’adresser aux différents organismes d’initiative (MIE, Labo 13), services culturels des facs, ou aux organismes de financement (CROUS, ARCAD, BVE – Bureau de la Vie Etudiante) si vous voulez participer à des projets, en concrétiser, voire même créer votre propre association culturelle.

Université Marne La Vallée

Paris 1

CINE FAC

L’envolée bleue Depuis plus de cinq ans, l’association a donné des ailes à plus d’une vingtaine de projets artistiques. Elle est un tremplin qui agit comme un facilitateur auprès des institutions et de ses partenaires privilégiés. Elle anime la galérie de la MIE, L’Inattendue qui est un espace de valorisation de la création étudiante.

Photo Didraw est une association de photographie ayant pour but de partager la pbotographie en organisant des concours, des expositions, des sessions photos mais également des cours d’information ouvert à tous du novice au confirmé.

As de Coeur As de Coeur est une assocation humanitaire sans but lucratif qui a pour objet de mettre ses moyens ainsi que les compétences de ses membres au service de causes humanitaires et d’aide au developpement en dehors de toutes considerations idéologogiques.

Vert de terre Créée pour les géographes de Paris 1, cette association organise des voyages qui mêlent terrains de recherche et découverte de nouvelles cultures. Le but est de rechercher des financements pour que le projet se réalise tous les ans. « L’année dernière, nous dit Valentin, nous sommes allés dix jours au Maroc sans presque rien débourser! ». Cette année, départ pour l’Islande et ses glaciers.

C’est la promotion de tous les cinémas par des étudiants pour les étudiants avec : des avants-premières, des rencontres-débats avec des professionnels du cinéma, des projections de courts-métrages en 35 mm et numérique, des festivals. Grâce à ses correspondants, CINEFAC est present dans toute la France. Le ciné gratuit ça vous dit ?

Paris Sud - Orsay

Paris 8 Saint-Denis/Vincennes

Paris 4

Paris Est – Creteil

Université Cergy-Pontoise

RDA « Royaume des Avatars » Nous avons rencontré les membres de RDA à l’Université Paris-Sud - Orsay en revenant du service culturel. Car pour cette association il s’agit bien de culture, elle à pour objectif de promouvoir le jeux de rôle et les jeux de plateaux. Le RDA organise aussi des soirées médiévales et des soirées enquêtes qui vous plongeront certainement dans un autre temps, le temps d’un instant.

MultiArt L’association Multiart permet à ses adhérents d’être formé à la conception de court métrage, grâce à des étudiants passionnés par les arts visuels et toutes formes de création artistique. L’association souhaite aussi participer au developpement d’évènements culturels avec d’autres associations. Contactez les !

Effervescence Cette association permet aux élèves du master de Lettres Modernes Appliquées de rencontrer et de bénéficier des relations des anciens élèves de cette formation. Cela constitue d’une certaine manière un facilitateur à leur integration professionnelle. Les étudiants arrivent grâce à cette association à rencontrer des spécialistes dans leur domaine (audiovisuel, presse, édition).

Les jeunes Eco-citoyens Les Jeunes Eco-Citoyens de l’UPEC est une association dont le but est de mobiliser les étudiants de Creteil sur des sujets touchant à l’Ecologie. Mais elle se propose aussi d’animer la vie du campus en organisant des évènements autour des problématiques sociales des étudiants (exclusion sociale, discriminations etc).

LIFE UP LIFE UP est une assocition qui aide les étudiants à developper leur culture vidéoludique (les jeux vidéos) en présentant les différents métiers qui entourent cet univers bien souvent mal connu. Toutes les personnes qui sont intéressées de près ou de loin aux jeux vidéos sont invitées à rencontrer les membres de cette association. Fun garanti !

Les organismes présents lors du Projet Difficultés Etudiants: La CAF , Heberjeunes, les assistantes sociales du CROUS de Paris, le Foyer Universitaire Lanteri, le CLLAJ (conseils juridiques) parmis d’autres.

YEP (Youth Events In Paris)

« Art me up, la rencontre » Nous sommes allés à la rencontre du jeune metteur en scène, Luc Dezel, également étudiant en master d’Etudes Théâtrales à Paris III, qui m’a parlé de sa création « Art me up ». Catchy comme appellation vous me direz, et avec raison, car cette association créée en 2005 a, à son actif, l’organisation de plusieurs concerts et tournées (de l’auteur-compositeur Olya entre 2005 et 2009) mais surtout s’est spécialisée dans le théâtre en montant plusieurs pièces d’auteurs contemporains (Les 7 jours de Simon Labrosse, Carole Fréchette en 2008). Cette année, au programme, la mise en scène du Chant du Dire-Dire de Daniel Danis, par une équipe très hétéroclite puisque composée d’anciens et d’actuels étudiants presque déjà tous professionnels dans le monde du spectacle – scénaristes, ingénieurs son/image, scénographes et dramaturges ainsi que de jeunes comédiens tels qu’Amdi Mansour.

Sachez que la MIE (Maison des Initiatives Etudiantes) accueille les associations étudiantes et renseigne sur celles qui pourraient vous attirer, faites y un tour.

Paris 7 Diderot

LEA

L’association Averroès organisait fin Septembre à l’Université Paris 6 Jussieu un forum consacré au logement étudiant. Lors de cet événement, les étudiants avaient la possibilité de rencontrer des professionnels qui étaient présents pour les conseiller en leur donnant des informations d’ordre juridique et des pistes pour trouver un logement étudiant.

Un pas vers la professionnalisation

PARIS 3 Sorbonne-Nouvelle

6

AVEROES

formation, entretien).

Associtations culturelles

Un engagement gagnant

Si vous souhaitez vous engagez dans une association culturelle, n’hésitez pas à joindre le service culturel de votre université. Ils vous guideront dans vos recherches en vous dirigeant vers les associations qui pourraient vous séduire. Les associations qui sont susceptibles de vous intéresser sont : L’ATEP (Sorbonne-Nouvelle), TéléSorbonne, TvJussieu, L’Envolée Bleue, Radio Campus Paris, Ciné Diderot (Paris 7), Artesienne (Paris Descartes), In Vivo (Paris 6 – Jussieu), Let Me Art (Paris 8), Cultur’PX (Paris Ouest-Nanterre), Think ! Image (Paris Est-Creteil), EPICES (Paris Nord-Villetaneuse), Univ’Art City (Université Cergy-Pontoise)

« Art me up » est la parfaite illustration d’un rêve qui se transforme en réalité, chose accessible à tout étudiant aujourd’hui. « C’est très important de s’engager comme ça dans un projet personnel parallèlement à ses études. De nombreuses structures sont là pour aider, prêter du matériel, des salles de répétition. Il suffit de s’entourer de personnes qui partagent les mêmes envies, c’est la dynamique de tout un groupe qui permet de toujours être à l’affut des opportunités qui nous sont offertes ». En somme, étudiantes, étudiants engagez-vous dès maintenant et devenez acteurs de la vie culturelle parisienne.

YEP organisait le Dimanche 15 Septembre à la Cité Universitaire de Paris un picnic de bienvenue avec ses partenaires La DREAM, Polyglot Club et les autres associations Erasmus. Cet evènement a rencontré un grand succès grâce au soleil estival du mois de Septembre puisqu’il a rassemblé un peu moins de 1000 personnes sur le vert gazon du jardin de la Cité U. Ils recrutent actuellement des étudiants pour encadrer les étudiants Erasmus lors d’evenements organisés par l’association (karaoké, salsa, voyages, soirées etc).

ASSO JETS D’ENCRE Les journalistes jeunes se sont rassemblés à Davron cet Eté grâce à l’association nationale pour la presse d’initiative jeune (Jets d’Encre) qui organise chaque année l’Université d’Ete Press’citron, rendez-vous inmanquable pour les journaux jeunes . Le contact avec les autres jeunes journalistes a permis d’échanger et de developper la presse jeune en général en regardant ce qui se fait chez les autres. Le Press’citron permet donc une mise en contact des journaux jeunes, lors de cet évènement où L’Etudiant Autonome a particulièrement apprécié l’apéro des Régions.

ANIMAFAC Mardi 8 octobre, Animafac organisait au Labo 13 l’événement «Génération… ?». On y découvrait l’enquête de France 2 sur la Génération Y. Les intervenants associatifs et professionnels se sont repondus lors de débats autour de cette fameuse génération. Ils ont repondus à la question Génération Quoi, c’est quoi ? A souligner la présence des médias étudiants Radio Campus et Tele Sorbonne à cet événement. Si vous voulez avoir le résumé de cette journée rendez vous sur le site du réseau ANIMAFAC. www.animafac.net

LEA

7


Actu

Emploi

étudiante internationale

Jobaviz.fr Jobaviz.fr est la centrale d’annonces de jobs et d’emplois dédiés entièrement aux étudiants, lancée en avril 2013 par le CNOUS (Centre National des Œuvres Universitaires et Scolaires) et les CROUS (Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires).

Norvège-France

Turquie-France

Espagne-France

Chili-Chine

Suisse

« Ut på tur, aldri sur » : sur la route, on est toujours heureux !

« Mustafa keserin askerleriyiz » : nous, nous avons les soldats du chanteur M.Keser! Voilà un slogan original pour dire qu’on ne défend aucune armée, et c’est ce qu’a choisi Begüm pour décrire la Turquie. On parle beaucoup de l’intégration des Turcs dans l’Union européenne, mais parle-t-on de l’intégration des étudiants turcs en France et plus spécialement à Paris ? « Au début, c’était assez dur, j’avais l’impression que les Parisiens ne voulaient pas me parler, ils restaient distants et n’avaient pas de patience avec mon français. » Après quelques jours, Begüm a commencé à apprécier la liberté qu’elle trouvait en France : « c’était incroyable de découvrir un journal gratuit comme Direct matin qui ne vantait pas l’idéologie de l’état ! » Mais ce qui a frappé le plus cette étudiante en Master de science politique est l’eau potable gratuite, impossible à trouver en Turquie. Et pour finir, un petit dicton turc : « vive certaines choses » ! Claire Jarriges. pretium augue in iaculis dignissim. a

« De Puta Madre » comme ils disent làbas en Espagne ! Miren vient du Pays basque, et c’est sa première année à Paris : bon ou mauvais choix ? À cette question, elle semble hésiter. « Je ne comprends pas les Français ; un jour, on m’a demandé une clope, je l’ai donnée mais la personne ne m’a même pas parlé. Ça n’arriverait jamais en Espagne ! ». L’accueil parisien n’a pas l’air d’avoir fait mouche chez cette étudiante de Science politique de Paris 1, « le pire étant de voir des gens tristes, qui ne sourient jamais ». Même du côté des professeurs et de l’administration, « personne ne nous a aidés au début de l’année. Ce qui m’a choqué c’est qu’on ne nous accepte pas dans les Travaux Dirigés, les Français étant prioritaires devant les étudiants en échange ! ». Ne leur restent que les cours magistraux de trois heures sans pause, où les chuchotements ne sont même pas tolérés : Bienvenue en France ! Claire Jarriges. um augue in iaculis dignissim. a

Et de cent pour les étudiants chiliens !

La Bourse ou la Suisse !

Le pays est en pleine effervescence. A un mois des élections présidentielles, les étudiants chiliens ont passé le cap des cents manifestations, en deux ans seulement. En effet, des dizaines de milliers d’étudiants dénoncent depuis 2011, un système éducatif hérité du général Pinochet, qu’ils jugent beaucoup trop cher et totalement dépassé. Sebastian Piñera, président en fonction, propose des réformes rejetées systématiquement par les étudiants.

La Suisse est le cinquième Eldorado préféré des étudiants français. Saviez-vous que plus de 5 000 frenchies partent y étudier chaque année* ? Si la Confédération suisse vous attire aussi, LEA vous donne quelques astuces. Sachez que le coût de la vie est relativement élevé ; il varie entre 17 000 et 25 000 euros par an. De ce fait, la Suisse octroie des bourses aux étudiants étrangers à condition qu’ils soient titulaires d’un diplôme universitaire, aient de bonnes connaissances dans la langue d’enseignement. Pour de plus amples informations, vous pouvez contacter Commission Fédérale des Bourses pour Etudiant(es (CFBE). Source : *http://ressources.campusfrance.orgr Colinho Pezzani etium augue in iaculis dignissim. a

Voilà la philosophie de Frida, une étudiante norvégienne venue découvrir le « pays du fromage et de la baguette » ! Qu’avons-nous à envier aux Scandinaves ? « Le système universitaire déjà » nous dit Frida. En Norvège, les étudiants reçoivent de l’argent qu’ils devront un jour rembourser à 60% s’ils réussissent leurs examens, le montant dépendant de leurs revenus et de ceux de leurs parents. « Et si l’on veut partir à l’étranger, l’Etat nous en donne la possibilité ! » C’est grâce à cela que Frida a pu venir à Paris. « Avec ce système, tout le monde a le droit d’étudier ce qu’il veut et de partir loin s’il le souhaite » nous dit-elle. « C’est vraiment une chance de pouvoir découvrir un autre environnement. J’aime la Norvège mais j’ai besoin de voir d’autres choses, plus grandes, plus animées et moins chères surtout (rires)… » Claire Jarriges

Pendant ce temps en Chine, l’Université de Technologie du City of Dongguan a pris une décision hallucinante : ils ont forcé tous les nouveaux étudiants à signer une décharge dans laquelle est stipulé « qu’en cas de suicide, ce n’est pas la faute de l’école ». Affaire à suivre… Colinho Pezzani

Ils témoignent: London-School-of-Business-and-Finance

Le 24 octobre, au Cabaret sauvage se déroulera la « Nuit des étudiants du monde », une soirée rien que pour vous dans le Parc de la Villette à partir de 18h. Attention, les places sont chères alors rendezvous sur le site des étudiants de Paris et au Service d’accueil des étudiants étrangers (SAEE) pour retirer votre coupon d’invitation ! Et pour plus d’événements et de soirées, rendez-vous sur les sites du « Club International » et de « Parismus » ! Claire Jarriges.

Oui, nous voulons faire une année de césure ! Prendre le temps de flâner dans les rues, découvrir de nouvelles cultures, « ça devrait être obligatoire ! » Comment savoir après le bac pour quel métier tu es fait, quel domaine d’études ? C’est cette course vaine vers l’efficacité qui bloque la majorité des étudiants. Une année à l’étranger obligatoire serait un moyen de prendre le temps de mieux se connaître et de faire des choix plus intelligents. Claire Jarriges.

Pourquoi avoir décidé de venir faire tes études à Londres ? Auriane : « Il y 7 ans j’ai décidé de venir aiguiser mon niveau d’anglais durant quelques mois, et finalement, je ne suis jamais repartie. Aujourd’hui j’ai 24 ans, et j’ai passé tous mes diplômes à Londres. Je suis en Master à la London School of Business and Finance ».

Auriane : « Très bien ! En fait, j’ai connu la Fac et les écoles privées, et ce qui m’a frappé, c’est que dans les deux cas, les professeurs poussent les élèves à travailler en groupe ; cela crée des liens dès le début de l’année. On ne fait pas l’apologie de l’individualisme, au contraire, ici les élèves s’entraident énormément ».

LEA

8

LEA

Premier site pour l’emploi des étudiants et jeunes diplômés de l’université et créé par le réseau d’entreprises IMS-Entreprendre pour la Cité, Talents UniverCité.com est un site de recrutement gratuit par CV anonyme, et une plate-forme nationale de partenariats Entreprises-Universités pour favoriser l’insertion professionnelle. Sur le site vous trouverez de nombreuses offres de stage, alternance et emploi, des outils pratiques et des témoignages d’étudiants et de professionnels mettant en avant des projets innovants ou des conseils sur le monde de l’entreprise. Il y a aussi le programme de toutes leurs actions en faveur de l’emploi.

Zoom sur quelques actions phares : > Les sessions de recrutement : Tout au long de l’année, des campagnes de recrutement spéciales jobs d’été sont organisés, stages ou alternance pour trouver un poste dans une des 230 entreprises qui recrutent à l’université. > Les coachings : Rencontre informelle avec un professionnel, le coaching vous permet de poser toutes vos questions sur les codes de l’entreprise, les attentes des recruteurs et de bénéficier de conseils personnalisés sur votre candidature. Possibilité aussi de participer à des simulations d’entretien individuelles en français et en anglais pour parfaire votre présentation orale.

LEA

> Le Forum Emploi & Diversité : 16 grandes entreprises participent chaque année à leur Forum en proposant de nombreuses offres. A partir du book d’offres disponible en amont, postulez et vous décrocherez directement un entretien de recrutement de 30 minutes pour défendre votre candidature face aux recruteurs le jour J ! Prochaine date : 17 avril 2014 En participant à ces actions, bénéficiez de conseils de professionnels, améliorez vos candidatures et trouvez votre stage ou emploi ! Pour être informé de toutes nos actualités, restez connecté sur Talents UniverCité, et suivez les aussi sur Facebook et Youtube ! LEA

Des petits boulots à portée de clic !

LEA

Comment s’agence la vie étudiante au sein de l’école ?

La navigation dans l’immense toile du web peut être comparable à un long périple semé de fautes de syntaxe, de grammaire et d’orthographe qui ferait couler du sang aux yeux de Victor Hugo et de Chateaubriand. Justement quel est le lien entre ses fabuleux poètes, facebook et le Gabon ? Dany Okoumba.Merveilleux jeune poète, qui secoue la toile avec un compte facebook qui croule sous les louanges de ses lecteurs. Allez voir de vous même : Dany Okoumba Facebook.

Présentation site Talents UniverCité

Des offres spécifiquement étudiantes. Le site intuitif et efficace requiert simplement une inscription qui donne également un accès à la centrale des logements, lokaviz.fr géré par le CNOUS et le CROUS. Seuls les étudiants peuvent répondre aux annonces. Retrouvez également des fiches conseils et des fiches métiers utiles à votre recherche de jobs.

Londres est une ville qui a toujours attiré les étudiants parisiens. Proche de chez nous, et diaboliquement attachante, LEA y a d’ailleurs fait la rencontre d’Auriane, une étudiante originaire de Courchevel, qui dévoile son expérience londonienne.

LEA

Croisé devant la Fondation des Etats-Unis, Benjamin est un étudiant qui aime le confort…à l’américaine Benjamin est « en Dwoit à Pawis ». Ce jeune étudiant souriant et abordable, originaire du Texas, adore tout à Paris : la ville chargée d’histoire, le romantisme ambiant qui parcourt les ruelles de Paris, les rencontres, etc. Tout sauf une chose : du haut de ses deux mètres, tout est trop petit autour dans sa petite chambre « à la fwançaise » ! Colinho Pezzani

Des milliers d’annonces dans plusieurs domaines d’activité Vous peinez à trouver des offres claires et pertinentes ? Service à la personne, aide aux devoirs, emplois saisonniers, garde d’enfants, animation, accueil, télétravail, street marketing, phoning… En un clic, vous avez ce que vous désirez classé par type de contrat, d’em-

ployeur et par lieu géographique. Entièrement gratuit, les offres sont régulièrement alimentées par les entreprises, particuliers, structures et CROUS.

Et comment se passe la vie hors de l’enceinte des écoles ? Auriane : « La plupart des logements coûtent chers à Londres. Donc les élèves étrangers se logent loin du centre-ville. Même si j’ai eu la chance de trouver un studio à Holborn sur Central Line. Après les cours on se retrouve tous, élèves Erasmus, élèves londoniens etc. et on sort se promener dans Londres. En général, cela se passe ainsi ici ».

Le site www.mypetitjob.fr est la première plateforme communautaire, entièrement gratuite, dédiée aux petits boulots étudiants et aux services entre particuliers. Start-up créée par David FERRAND, tout jeune diplômé de la Rouen Business School, en Mai 2012, le concept de mypetitjob.fr a su très vite conquérir de nombreux utilisateurs ! Très complet et simple d’utilisation, il suffit de quelques clics sur le site pour déposer une annonce en proposant ses services et pour postuler en ligne aux offres déjà disponibles. Vous mettez en avant vos compétences, expériences,

formations, etc., au travers d’un profil détaillé et pouvez échanger en toute sécurité avec d’autres membres. Tenez à jour votre agenda, consultez vos messages, suivez l’évolution de vos candidatures, la plateforme propose un large panel de fonctionnalités pour aider les jeunes dans leur quête de jobs étudiants ! Vous pouvez trouver tous types de missions sur mypetitjob.fr. Baby-sitting, soutien scolaire, ménage et repassage, pour les plus classiques, mais aussi bricolage, jardinage, cours de musique, de cuisine, etc., et avec la tendance du Jobbing, on peut vous demander de l’aide à peu près pour tout et n’importe quoi ! Alors surtout restez à l’affût des nouvelles an-

nonces ! En outre, certains professionnels, à la recherche d’effectif pour des missions ponctuelles ou emplois saisonniers, postent régulièrement des annonces. Ainsi, forgez-vous une réelle expérience professionnelle grâce à des missions d’hôtessariat, de manutention, de vente, d’animation ou encore de Street Marketing. L’équipe du site est très présente auprès de la communauté. Vous pouvez à tout moment contacter l’un d’eux par message via le profil du modérateur, par mail, par téléphone, ou même en live, via un Chat en ligne ! Mypetitjob.fr, totalement gratuit, va rapidement devenir votre allié ! Essayez-le !

Colinho Pezzani

LEA

9


actus campus nous suivre sur Twitter @Autonomeparis

suivez la page L’Etudiant Autonome

brèves de fac Du 31 juillet 2013 au 1 février 2014 Les bourses Fulbright Les bourses d’études Fulbright permettent à des étudiants et chercheurs français de financer leurs études et leurs projets de recherche dans une université aux USA. ---

Les Entretiens de la Sorbonne

Cette année, l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne organisera des conférences dans le Quartier Latin dans l’amphi Richelieu. Cet événement accueillera une personnalité d’un domaine en particulier et les séances seront ouvertes à tous les publics (étudiants, associations). RDV dès le premier semestre 2014 pour la première séance sur le sujet : la compétitivité. Vous pouvez y accéder gratuitement après vous êtes inscrit au préalable.

Les Ateliers Théatre

Les Ateliers théâtre pour les étudiants de Paris 1 sont montés pour leur permettre de développer des compétences et des techniques en lien avec ce monde. Pour cela, l’Université Paris 1 met à leur disposition lors des ateliers des formations à l’écriture avec des romanciers, mais aussi des ateliers avec des professionnels du métier. Les partenariats avec La Colline Théatre national ou le Théâtre du quartier d’Ivry permettent aux étudiants en de se former efficacement.

La Sorbonn@ute

Vous êtes à la Sorbonne, vous souhaitez devenir rédacteur pour la newsletter du site de votre fac? Contactez le service de communication (secom@ univ-paris1.frculturelles) pour écrire des chroniques. La newsletter sera publiée sur l’ appli Panthéon-Sorbonne et pourra être lue par ceux qui consulteront le site de l’Université. Les étudiants choisis relayeront l’actualité du campus et les bons plans quotidiens dans cette newsletter pour étudiants de Paris 1.

Radio RECC c’est LA Webradio de l’UPEMLV crée et gérée par des étudiants depuis 6 ans. Les sujets : Actualités, Sports, Musique, Culture, Vie étudiante. Radio RECC vous offre chaque année de nouveaux programmes qui correspondent à vos envies.

Sorbonne Nouvelle :

La Sorbonne Nouvelle. Si le nom résonne gracieusement aux oreilles des étudiants étrangers en attirant chaque année des milliers dans le quartier latin, vous, étudiant français, ne pensez qu’à voir d’autres horizons ! Du rêve à la réalité, il n’y a qu’un pas ou presque. Franchissez-le aux réunions d’information concoctées par le Service des Relations Internationales et Européennes de la Sorbonne Nouvelle du 21 octobre au 25 octobre, vous ferez le plein d’infos avant le grand départ.

Paris-Diderot :

Et une médaille pour l’université Paris-Diderot, et une ! Celle-ci, elle la doit à la licence informatique générale de l’université qui a été sélectionnée pour figurer parmi les meilleures formations (niveau licence, bachelors des universités et grandes écoles) par SMBG-EDUNIVERSAL , un organisme spécialisé dans la notation des formations dans l’enseignement supérieur. Rendez-vous le samedi 30 novembre pour connaître le classement final ! Qui a dit que la fac craignait auprès des entreprises ?

Université Paris Est-Créteil

Défi écologique :

Une convention de partenariat a été officiellement signée entre l’université Paris-Est-Créteil et la CPGE (Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles) littéraire du lycée Léon Blum de Créteil le 11 septembre. Cela permet d’allier encadrement des CPGE et « ouverture » propre à la recherche scientifique universitaire. Deux jours dans la semaine, les étudiants se rendent ainsi à l’université. Fort de son succès, l’accord est le deuxième de ce type avec Paris-Nord et le lycée Gustave-Monod.

Un campus vert imaginé par les étudiants, c’est possible avec le challenge Green TIC Campus. Pour sa 5ème édition, l’appel à projet lancé par Fondaterra, SFR, et Cofely GDF SUEZ propose aux étudiants soucieux du développement durable d’innover dans les catégories suivantes : Vie étudiante et sensibilisation, Ancrage territorial du campus et Gestion environnementale du campus. Le dépôt de dossiers est jusqu’au 31 décembre 2013 avec pour le vainqueur une somme de 12 000€ à gagner.

Université Paris-Est-Créteil

Université Cergy-Pontoise :

--Le Kartel est une association pour les amateurs de Karting. L’asso organise des courses d’endurances, des entraînements tout ceci dans une ambiance festive et sportive. Cette association est ouverte à tous les étudiants de l’Université Paris Est Marne la Vallée. --Vous aimez chanter, partager, rencontrer, découvrir : l’Orchestre et Cœur des Universités de Paris vous attends ! toutes les informations sur le site http://www.ocup.fr/ ; ---

La Fédération des Associations de Créteil a fait venir sur l’UPEC près d’une dizaine de sociétés pour recruter des étudiants : Mac Donald’s, Anacours, La Compagnie des Familles, Animeo, Zazzen, ONG Conseil, Speaking Agency, et bien d’autres ! Des offres d’emploi ont été pourvus ce jour là et les étudiants ont été satisfaits de cette initiative de la F.A.C.

Dans le cadre de la Fête de la Science (9 au 13 octobre), la faculté de sciences et technologie de Paris-Est-Créteil, le CNRS (Centre national de la recherche scientifique) ainsi que la ville de Créteil ont organisé le projet « D’un monde à l’autre », issu d’un travail entre un plasticien-artiste et celui d’un scientifique en biologie et en santé. L’exposition photos qui complète la recherche scientifique se poursuit jusqu’au 9 novembre au Centre socioculturel Madeleine Rébérioux (Créteil).

Un campus vert imaginé par les étudiants, c’est possible avec le challenge Green TIC Campus. Pour sa 5ème édition, l’appel à projet lancé par Fondaterra, SFR, et Cofely GDF SUEZ propose aux étudiants soucieux du développement durable d’innover dans les catégories suivantes : Vie étudiante et sensibilisation, Ancrage territorial du campus et Gestion environnementale du campus. Le dépôt de dossiers est jusqu’au 31 décembre 2013 avec pour le vainqueur une somme de 12 000€ à gagner.

Le speed recrut’ de l’université Cergy-Pontoise a été l’occassion pour les étudiants de la fac de rencontrer des entreprises du Val d’Oise lors de la 3eme rencontre annuelle « EtudiantsEntreprises ». --Une convention de partenariat a été officiellement signée entre l’université Paris-Est-Créteil et la CPGE (Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles) littéraire du lycée Léon Blum de Créteil le 11 septembre. Cela permet d’allier encadrement des CPGE et « ouverture » propre à la recherche scientifique universitaire ---

Les étudiants en Info-com de Paris 13 ont la possibilité de se former aux médias radiophoniques grâce à la webradio “Treizièm’onde” sur le campus de Villetaneuse. Cette initiative permet aux étudiants de s’exprimer sur des sujets qui touchent à la vie étudiante mais aussi sur des sujets de société qui touchent les jeunes en général. Ainsi Treizième Monde se pose comme étant un média étudiant développé pour mettre en valeur la seule voix de ceux-ci sur le campus de Paris Nord Villetaneuse.

LEA

10

Le mardi 15 Octobre 2013 dans l’Amphi 2 du campus de Villetaneuse a eu lieu une conférence ayant pour thème : « Esprit d’entreprise et goût d’entreprendre », avec la participation de trois jeunes créateurs d’entreprise mais aussi celle du président de l’Université Paris 13, Jean-Loup Salzmann. Cet evènement a pu être organisé grâce à l’AJE (l’assocaition Jeunesse et Entreprise). L’invité principal de la conférence était Monsieur Christophe de Margerie, PDG de Total.

Pour toutes recherches d’aides en ce qui concerne une future embauche, une formation à la rédaction de CV, aux entretiens professionnels etc, consulter le SCUIOP (Service commun universitaire d’information, d’orientation et d’insertion professionnelle) de Paris 13. Ce service organise au premier semestre un Forum Etudiants Entreprises mais aussi des “déjeuners personnels avec un RH” pour ceux qui les sollicitent. Renseignez vous sur lerus activités sur www.scuio.univ-paris13.fr.

Le documentaire «Bon pour le Service Civique» était diffusé dans Infrarouge le mardi 8 octobre à 22h50 sur France 2, vous pouvez le voir en replay. C’est une occassion, pour les nombreux services civiques qui permettent aux associations d’être mieux gérées, de découvrir d’autres facettes de cet engagement. Il y a 300 ans, le philosophe qui a développé l’encyclopédie, Denis Diderot naissait à Langres. La faculté de Paris Diderot lui rend hommage avec des citations suspendues devant les immeubles de la Halle aux farines. --Il est possible pour beaucoup d’étudiants d’avoir accès aux emplois aidés (#emploi d’avenir ou contrat de génération). Renseignez-vous auprès des organismes compétents ou auprès du service de l’insertion professionnelle de votre université pour en bénéficier.

Paris-Ouest

L’université Paris-Ouest et le Service Culturel de l’université lancent pour la 2ème édition de Pixpocket en partenariat avec le Jeu de Paume, haut lieu d’exposition de photographies et d’images contemporaines. Un seul outil à prendre en compte : votre portable. Un thème : Videz vos poches ! Le concours photos est ouvert jusqu’au 17 janvier 2014. Donc, il est temps d’ouvrir l’œil pendant l’amphi et les cours. Votre cliché vous remportera peut-être un chèque cadeau Fnac d’une valeur de 150€.

Les mutuelles étudiantes dans le viseur Les onze mutuelles étudiantes ont fait l’objet l’an dernier d’une grande enquête réalisée par la cour des comptes. Politique, objectifs et satisfaction client : le rapport de la commission des sages rendu publique le 17 septembre dernier est accablant. Le cas de la LMDE Si aucune des onze organisations n’est épargnée par le rapport, la LMDE, principale organisation qui couvre la moitié des étudiants de France, est sans aucun doute la plus critiquée. La mauvaise gestion de La Mutuelle des Etudiants n’est pas une nouveauté. En effet, l’organisation est régulièrement

Paris-Diderot :

Le site principal de l’université ParisDiderot, les Grands Moulins n’est pas vraiment réputé désagréable avec le petit parc qui lui fait face et sa grande esplanade égayée d’une fontaine Wallace. Mais quand vient la pluie et le froid, les jeunes diderotiens sont bien en peine. Heureusement, depuis le 18 septembre, un espace étudiant de plus de 110m² a été inauguré à rez-dechaussée de la halle aux farines pour manger son casse-croûte, prendre son café, jouer au baby-foot… Bref, se détendre.

critiquée dans les médias pour son mode de fonctionnement intimement lié à l’UNEF et pointée du doigt par l’association de consommateurs UFC comme à choisir pour la mauvaise gestion de ses prestations. L’une des principales critiques concerne la réception des appels et la difficulté pour un étudiant de trouver un interlocuteur pour répondre à ses questions. Selon la Cour, la LMDE n’est en mesure de répondre qu’à un appel téléphonique sur 14. En février, plus de 200 000 courriers adressés à la mutuelle étaient en attente de suivi et les retards de traitement des feuilles de soins sont courants. Lors de l’enquête, neuf mois après leur inscription, 10 % des étudiants n’avaient toujours pas reçu leur carte vitale et ne bénéficiait donc pas du tierspayant. Consciente de ses lacunes suite au rapport de la cour des comptes, la LMDE s’est rattachée en février

Dans le cadre de la Fête de la Science (9 au 13 octobre), la faculté de sciences et technologie de Paris-Est-Créteil, le CNRS (Centre national de la recherche scientifique) ainsi que la ville de Créteil ont organisé le projet « D’un monde à l’autre », issu d’un travail entre un plasticien-artiste et celui d’un scientifique en biologie et en santé. L’exposition photos qui complète la recherche scientifique se poursuit jusqu’au 9 novembre au Centre socioculturel Madeleine Rébérioux (Créteil).

L’association Carrefour Enseignement Supérieur -Entreprises du Val d’Oise (CESE95) visant à créer des ponts entre entreprises, collectivités et établissements d’enseignement supérieur organise une rencontre entre les étudiants et les entreprises du territoire le jeudi 14 novembre de 14h à 18h à l’université de Cergy-Pontoise. Le mode de fonctionnement reposera sur le principe du « speed recrut’ ». En 8 minutes, le but est de trouver chaussure à son pied.

L’économie sociale et solidaire

dernier à la MGEN pour améliorer sa gestion et éviter la banqueroute. La mutuelle totalise en effet un endettement de plus de 23 millions d’euros. D’après la cour des comptes, La LMDE aurait perdu 2,2 millions d’euros entre 2007 et 2011 en indemnité de licenciement, la mutuelle s’étant séparée d’un employé sur six. Ceci explique sans doute cela !

Crées par et pour les étudiants, les mutuelles étudiantes appartiennent à la grande famille de l’économie sociale et solidaire. Ce modèle économique du « clientsociétaire » fonctionnant sur des principes d’égalité des personnes, de solidarité entre membres et d’indépendance économique est rattaché pour la première fois de son histoire au ministre délégué Benoît Hamon. Ce système représente pour la gauche une alternative au modèle économique libéral qui respecte ses clients et les protéges des dérives des marchés financiers. En revanche, la crise de la LMDE est reprise par les libéraux qui y voient les limites d’un système qui manque de liberté. Si les mutuelles étudiantes sont montrées du doigt pour leur gestion, elles sont pour autant les garantes d’une égalité de traitement face aux risques de la vie pour le

public précaire étudiant. Supprimer ce système de sécurité sociale étudiante reviendrait à supprimer l’autonomie des étudiants au profit d’un maintien du statut d’enfant à la charge de ses parents. Les mutuelles étudiantes forment le premier maillon du système de protection sociale qui accompagne un individu tout au long de sa vie. Par ailleurs, étant le premier chainon d’un système où la communication entre les structures est bien compliquée, les mutuelles étudiantes assurent souvent le remboursement des ex-étudiants qui peinent à faire accepter leurs dossiers dans leur nouvel organisme de santé. VALENTIN BEAUVALLET

LEA

11 11


bons Plans

lundi

mardi

mercredi

jeudi

vendredi

samedi

dimanche

1

BONS PLANS SORTIES C’est la rentrée, c’est dur mais il encore temps de sortir jeunes gens ! On vous a donc dégoté de supers endroits pour sortir. Du hight level du vrai ! Zoom sur nos adresses préférées de la rentrée pour bien boire et bien manger.

Le Fantôme

Envie de nouveauté, d’une expérience régressive ? Courez vite au Fantôme au coeur du Xème arrondissement de Paris : Retour en enfance assuré. Décor vintage, ambiance partie de flipper, Pac Man et autres jeux old school, babyfoot, une part de pizza : voici les ingrédients d’une soirée pas comme les autres ! Bien sur les cocktails ne sont pas en reste : originaux mais surtout très bons. Les must du lieu : le home cinéma et la piste de danse pour bouger sur les classiques des années 80. 36 rue de paradis 75010 Paris

Chez Justine

C’est au numéro 96 de La Rue Oberkampf qu’un resto pas comme les autres mérite toute votre attention. Chez Justine on mange bien, des produits frais et de qualités. On vous recommande tout particulièrement la salade Caesar superbement revisitée. Que vous dire de la carte des cocktails : interminable et fantastique. Happy hours oblige les cocktails sont à 5 euros jusqu’à 21h et le patron Valentin sera vous conseillez au gré de vos envies. En définitive on se sent bien dans ce décor chaleureux ou la musique est bonne bonne bonne ! 96 rue Oberkampf 75011 Paris

Cendrillon a galéré dix-huit ans à récurer la baraque en attendant que Monsieur Grand Seigneur le Prince ne daigne lui accorder un premier regard. Heureusement pour toutes celles qui ne sont pas des fées de la balayette, le vingtième siècle nous a offert un merveilleux petit outil pour caster la perle rare sans essuyer râteaux et humiliations en pagaille. Le problème, c’est que tous les gueux du royaume se sont donné le mot. Ils m’ont promis le coup de foudre ou le coup du siècle, j’y ai trouvé les meilleurs coups de bluff. Bienvenue au casting géant du prince charmant, édition 2013. AdoptUnMec.com c’est facile, c’est ludique, c’est marrant. On checklist comme à Carrefour pour dénicher the bon plan. Excusez-moi, le rayon cadre-sup’ aimant les enfants et la musique, c’est où ? C’est le girl-power du 21ème siècle ; avec des promos bien plus cool qu’à Monop’. Des Suggar-Daddy(.com) qui veulent « amuser » leur petite Lolita en échange d’onéreux présents ? Certes. Ça sent quand même vaguement la prostitution, papy. J’ai rencontré Néoplaisir, cadre sup’ marié sur Gleeden, le site de rencontres extraconjugales placardé partout :

Le Mansart

Tout bobo qui se respecte connaît le Mansart ! Bobo ou pas cette brasserie qui ne paye pas de mine est sans chichi, une pinte et une partie de baby foot plus tard t’as passé une super soirée et le tout en toute simplicité. Il n’est pas rare d’y croiser de jeunes acteurs ou encore quelques chanteurs français faisant un beuf autour d’une guitare… Enjoy ! 1 rue Mansart 75009 Paris

Une épicerie sociale étudiante en région parisienne L’Université Paris-Sud d’Orsay a inauguré l’ouverture d’une épicerie sociale étudiante. Cette initiative est une première en Ile-de-France. Dans un contexte de plus en plus difficile, cette nouvelle peut être perçue comme un message d’espoir. Un casse-tête du quotidien Tout le monde le sait: la vie étudiante relève du parcours du combattant. Le problème financier est le plus épineux. Entre le loyer et le transport à payer, le budget mensuel est déjà bien entamé. Certains de nos besoins sont parfois négligés. La nourriture en est le parfait exemple. 6,16 euros: c’est le montant moyen dont dispose les étudiants de Paris XI pour se nourrir. C’est dire si la situation générale des étudiants en Ilede-France et en province est compliquée.

Le Dépanneur

En face du Mansart, ce resto américain plus précisément californien aux allures de cabane grand luxe vous propose une carte imaginée par Jordan Fielders créateur d’un Food truck, on mange américain mais sainement, pas de malbouffe mais des mets de qualité. Menu de burgers et tacos à base viande biologique ainsi que d’autres spécialités californiennes. Alors oui les burgers valent le détour mais surtout ne partez pas sans siroter un bon cocktail à base de téquila : la spécialité de la maison ! Au Dépanneur on déguste ! 27 rue Pierre Fontaine 75009 Paris

Café du Musée de la vie romantique

L’hiver n’est pas encore arrivé (enfin on espère), alors quoi de mieux qu’une après-midi en terrasse entre amis ou encore seul avec un bon vieux bouquin. Oui mais bon, marre des klaxons et de la pollution. Alors rendez-vous donc à la table des jardins du Musée du romantisme au fond d’une impasse verdoyante en plein cœur du 9ème arrondissement de Paris. Après une petite expo car comme Malraux nous le disait « La culture ne s’hérite pas, elle se conquiert » on s’installe et on sirote l’incontournable citronnade de ce lieux si atypique. Promis vous allez passer un bon moment ! 16, rue Chaptal 75009 Paris.

12

LEA

Après deux-trois messages softs sur Droite-rencontre.com, le site qui pense que les gens de droite ne doivent se reproduire qu’avec des gens de droite, PrêtreDominant me dit : Je rêve de te mettre à genoux, mais ne t’inquiète pas, tu pourras prier en même temps. Et ensuite on pourra jouer à Nadine Morano et Nicolas Sarkozy ? (Si ces annonces vous intéressent, n’hésitez pas à écrire au journal : je vous transmettrai avec plaisir les coordonnées de ces gentlemen.) AttractiveWorld, AdoptUnPauvreType, et Suggar-Pappy, c’est du pareil au même. Les rencontres sur Internet, en fait, c’est comme le shopping. Tu regardes, tu salives, tu en as très envie. Tu sors la carte bleue, tu attends avec impatience. Et quand, enfin, ton colis arrive, il suffit d’un coup d’œil au tissu morne et décrépit pour comprendre que la matière prétendument soyeuse va gratter, que la couleur miel est plutôt caca d’oie, et que tu as fait une grosse grosse grooosse erreur de casting.

10ème Concours de Scénario Nouveaux Cinémas par CINE FAC

4

5

Du 1 septembre 2013 au 31 décembre 2013s Challenge Green TIC Campus Paris Est Creteil

11

12

7

6 Du mercredi 6 novembre au mardi 3 décembre BARCELONA 1974 Paris IV

ERASMUS party @MIX Club

14

13 13h-15h Atelier régie lumière (salle D01 Paris III)

Au-delà de l’aide financière L’AGORAé ne se contente pas de fournir une liste de courses aux étudiants. Un accompagnement leur est aussi accordé. Cette épicerie est avant tout un lieu d’échanges qui permet aux gens de regagner une confiance et une estime de soi. Des activités y sont parfois organisées. C’est le cas par exemple des les ateliers de cuisine. Il faut savoir que ce manque de moyens financiers peut entraîner une fragilité, voire une exclusion chez certains. Pour compléter leurs ressources budgétaires, la plupart ont à leur actif un travail à temps partiel. Cette situation empiète souvent sur leur vie étudiante, notamment en période d’examens. L’AGORAé prend en compte ces difficultés en voulant favoriser leur réussite.

18

19 21h - ANTOINE HERVÉ : LEÇON DE CINÉJAZZ Paris IV

25

26

21

22

28

29

10

9 Du 8 octobre 2013 au 9 novembre 2013 - Fête de la science : d’un monde à l’autre – Paris Est Creteil

15

3 Running by YEP &LaDream

Running by YEP &LaDream

17

16 Running by YEP &LaDream

24

23

21 octobre 2013 au 26 octobre 2013 Résidence Ensemble Esprits Libres Paris III

ERASMUS party @MIX Club

27

GO TO Châteaux de la LOIRE, 2-3 Novembre, à partir de 85€ by YEP

12h - FILMIQUE dévoile la face cachée du cinéma Paris IV

ERASMUS party @MIX Club

20 Mercredi 20 au samedi 23 novembre 2013 FESTIVAL MOLIÈRE : DOM JUAN représentations à 15h et 20h PARIS 4

8 We are in, show must go on! one man show ‘I am in’ de Amin Djezzaz

LOLITA SAVAROC Une solution proposée Pour pallier ces difficultés, une épicerie sociale étudiante est ouverte depuis le 30 mai dernier. L’Université Paris-Sud d’Orsay est le premier établissement à avoir lancé ce projet en Ile-de-France. Cette idée a pu voir le jour grâce à la FAGE et la FAPS qui sont deux réseaux d’associations. L’AGORAé est le nom de cette épicerie d’un nouveau genre. Cet organisme propose à des étudiants en difficulté financière des produits à moindre coût. Plusieurs articles de première nécessité y sont offerts: fruits, légumes, pâtes... Mais cette offre concerne aussi l’hygiène et les produits de nettoyage: brosse à dent, savon, éponge... Les prix sont pour le moins intéressants. Ils tournent autour de 20% du prix initial.

La Favela Chic

Viens manger brésilien, te délecter d’un cocktail et faire la danse des maracas avec tes amis tu ne seras pas déçu ! La piste est endiablée à la Favela Chic le week-end avec une musique à la fois typique et actuelle, bref sa vaut le détour ! La Favela possède aussi un petit bar très intimiste, plus calme pour discuter entre amis ou encore avec ta nouvelle conquête rencontrée il y a cinq minutes sur la piste ! 18 rue du Faubourg du Temple 75011 Paris

Que diriez-vous de venir nue sous un manteau, de me laisser vous bander les yeux et de laisser ma main glisser le long de vos jambes puis remonter ? Euh…Comment dire ? Julien457, je l’ai trouvé sur amour-bio.com, le site de ceux qui aiment la nature, le foin et les produits bio. Je serai ton Sorel, veux-tu être ma Dame de Rénal ? Dommage, je suis plutôt macarons sur les Champs-Elysées que fange à SaintOise-en-Lozère.

2

Running by YEP &LaDream

30

ERASMUS party @MIX Club

MEHDI FARCY

« Cinq you et remerciez vous » aussi appelé « Cinq You JOB ». Chacun des membres a la possibilité de poster, rechercher, conseiller, répondre à des annonces autour du travail, que ce soit une recherche d’emploi, de stagiaires, prestataires, bureaux... Mathieu a également décliné ce groupe en créant « Cinq You ADS », pour répondre à des besoins plus personnels. Les membres peuvent ainsi vendre, acheter tout type de biens : un iPhone, une Smart, trouver un appart… Aujourd’hui les deux groupes comptent à eux deux + 50 000 membres.

ZOOM SUR LE GROUPE CINQ YOU ET REMERCIEZ VOUS ADS Notre ère est celle ou chacun d’entre nous s’inscrit sur différents types de réseaux sociaux que ce soit à titre personnel ou professionnel. Certes cette pratique enrichi notre réseau virtuel mais sans réellement l’exploiter. En effet la conjoncture économique n’étant pas à son apogée, l’entraide n’a jamais été aussi forte. Le premier réflexe que chacun d’entre nous adopte lorsqu’il a un besoin particulier personnel ou professionnel est de consulter son entourage. Alors pourquoi ne pas créer un site qui permettrait à la fois de rassembler son réseau professionnel et personnel ? Et permettant ainsi de répondre à toutes nos demandes. Les débuts de « CINQ You et Remerciez vous » L’aventure a commence en avril 2012, Mathieu Coelenbier TréHardy crée un groupe dédié à l’univers du travail sur Facebook

Revenir à l’entraide Fort de ce succès, il décide de lancer un site ou plus précisément un réseau social répondant à toutes les attentes et besoins de notre vie quotidienne. Enfin, un seul et même site offrira cinq univers distincts (à ce jour encore confidentiel). Le futur site CINQ YOU aura toujours pour ADN l’entraide, il ne saura pas un simple réseau social. « D’ailleurs, le mot social est devenu galvaudé et il a perdu tout son sens, mon objectif est de revenir à l’essence même du mot entraide » a –t-il déclaré à l’Etudiant Autonome. En parallèle Matthieu Coelenbier Tré-Hardy continue de développer son agence CINQ YOU créée il y a 3 ans, et redouble d’efforts pour assurer le lancement du site Cinq You prévu avant la fin de l’année. On lui souhaite bonne chance ! Yael Illouz

LEA

13


le coin des entrepreneurs et des artistes

Culture Album

The Deluxe Family Show : l’album le plus poilu et le plus attendu de l’année.

– en 2011, un second – Daniel – en 2013, étaient autant d’indices pour prévoir le raz-de-marée poilu qui se profilait avec la sortie du Deluxe Family Show le 16 septembre dernier.

Des rues d’Aix-en-Provence à la salle mythique du Trianon, il faut croire qu’il n’y a qu’un pas. C’est ce dont semble en effet témoigner l’ascension fulgurante des six moustachus déjantés de Deluxe qui, en un an seulement, ont multiplié les concerts, les contrats et les rencontres artistiques décisives à un point tel qu’ils sont devenus aussi connus sinon plus que le label indé qui les a propulsés (Chinese Man Records) sans même avoir sorti leur premier album. Un premier EP – Polishing Peanuts

Et bien qu’on puisse regretter une piètre diversité dans le choix des featurings (essentiellement issus des collaborations internes au label, pas étonnant donc que l’album soit ouvertement considéré comme une production « familiale ») les aixois peuvent se targuer de mettre fin aux réflexions des critiques qui regrettaient la cohérence monotone des morceaux joués en live.

Poe si e

Parfois, la latence de mes sentiments Se muent en une passion accélérée Quand, dans mon cœur, le tourment De la taire reste amèrement ancré. Au milieu de mes désirs, centre de la route, Mon cœur est suspendu dans le vent De l’hésitation, pincé par le doute Qui retient ma course, mes pas, mon élan. Rares deviennent les certitudes, Nombreuses apparaissent les vicissitudes, Récurrents, les points d’interrogations, Au tort de l’ingénuité de mes actions. Pourquoi, si mystérieux paraît l’amour ? Pourquoi, malgré la constance des jours, Ma raison ne parvient à éclaircir son fond, A y puiser les réponses à mes questions ?

Dany Okoumba

T H EATR E

Titre de l’album Tenir Debout, c’est l’histoire d’une jeune femme, Ophélie, que sa passion pour la littérature a rendue inapte à l’existence. S’enfouissant sous les mots, elle sombre sous le regard inquiet des deux seuls êtres encore capables de l’aimer, Arthur son compagnon et Elsa son amie d’enfance. La pièce tente d’aborder différents problèmes propres à notre époque, la solitude au milieu des autres, l’ennui en amour comme en amitié, la définition de ce que l’on appelle l’intimité et la perte progressive des illusions. La culture que l’on a tendance à montrer comme une force

14

LEA

n’est elle pas aussi une faiblesse quand il faut faire face à la terrible banalité de l’existence. Y a-t-il encore aujourd’hui une place pour ceux qui ont appris les sentiments avec Musset ou avec Shakespeare ? CHAQUE JEUDI, OFFRE PRÉFÉRENTIELLE POUR LES ÉTUDIANTS DE PARIS 3 : 2 PLACES ACHETÉES=15€ Offre exceptionnelle réservée aux 6 premières inscriptions. Puis 10€ par place Réservez vite vos places en appelant la billetterie du Théâtre du Guichet Montparnasse et en précisant que vous êtes étudiant à Paris 3 01 43 27 88 61 Pour les voir ! Tenir Debout se jouera chaque Jeudi à 20h45 du 5 septembre 2013 au 30 Janvier 2014, au théâtre du Guichet Montparnasse, 15, rue du Maine 75014 PARIS theatredesoptimistes@gmail.com Contact presse : dor.raphael@gmail.com

LE COIN DES ENTREPRENEURS L’1ncubateur, une association au service de l’entreprenariat étudiants L’1ncubateur, est une structure d’émergence et d’accompagnement d’entreprises, réalisé par des étudiants et des diplômés, destinées aux étudiants et aux diplômés issus d’universités. Créé sous la forme d’une association, elle favorise l’entreprenariat des étudiants au sein des Universités (Panthéon, Sorbonne, Assas, Diderot). L’1ncubateur à été créé par des étudiants et pour les étudiants. Pour l’1ncubateur, les 362 000 étudiants qui étudient à Paris sont une ressource inépuisable d’idées et d’envies de créer dont beaucoup sont de nombreux candidats à l’entreprenariat bien souvent seul dans leurs démarches. Sa vision est que les étudiants et les diplômés ne connaissent bien souvent pas l’univers de l’entreprenariat. D’où son objectif d’accompagner les entrepreneurs dans la difficile démarche que représente la création d’entreprise. Enfin, la mission que l’1ncubateur s’attribue est de mettre les ressources immatérielles

Mathilde Delhomme

Les yeux fermés

Parfois, je veux croire que ne sont qu’illusoires Les murs et me permettre, sans me blâmer, Quand je suis amoureux à ne voir que du noir, De foncer la tête basse, les yeux fermés.

On retrouve au contraire dans cet album aussi bien des morceaux empreints de la patte groove et jazzy originelle du groupe que des ballades plus sensuelles proches des créations solo antérieures de la chanteuse LiliBoy (déjà surnommée la Selah Sue provençale) ainsi que des tubes en devenir mêlant à la perfection les beats electro, les flows des différents MCs, les cuivres, les percus, les claviers vintages, et s’autorisant même un passage dub plus que convaincant dans Blocked (Ndlr : à prononcer Blockède). Deluxe : ou comment mettre tout le monde d’accord, en live ou à la maison.

Livr e

Histoire de l’université Paris VIII : entre enseignement et engagement. En cette rentrée, Un mythe à détruire ? s’impose comme un outil nécessaire pour qui veut saisir la dynamique de l’université en France. Cet imposant ouvrage collectif dirigé par le sociologue Charles Soulié analyse la crise de l’université depuis les années 1960 et la politisation qui a suivi les événements de Mai 68. Ce contexte va donner naissance à trois ¨centres expérimentaux¨, dont l’université Paris VIII, initialement dénommée Centre universitaire expérimental de Vincennes. Cet ouvrage présente l’université Paris VIII comme ¨l’enfant terrible de Mai 68¨. Dans sa dimension critique se sont exprimés les désidératas de ce mouvement de contestation dont les revendications principales étaient d’une part la remise en question de l’autorité de l’enseignant dans la construction du savoir, et d’autre part de la ¨fonction de classe¨ du savoir et du phénomène de la sélection. Cette université va prôner l’ouverture aux ¨travailleurs¨, la diversification des enseignements et la libre information au sein des facultés. D’autres contributeurs de l’ouvrage considèrent la création de ces ¨centres expérimentaux¨ comme une façon de combattre les contestations étudiantes. Le transfert géographique de Paris VIII à Saint-Denis (initialement située à Vincennes) va confirmer cette

hypothèse. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre cette déclaration de De Gaulle : ¨Vincennes, c’est pour les emmerdeurs¨. A noter que Paris VIII sera à plusieurs reprises menacée de fermeture par ce même ministère quelques années plus tard. En réservant tout un chapitre à cette question, le livre souligne l’un des points qui caractérisent l’université Paris VIII : son ouverture aux ¨étrangers¨. Réputée l’université ¨la plus étrangère¨ de France, elle accueille des enseignants étrangers souvent en difficulté politique avec leur pays d’origine ainsi que des étudiants venus de par le monde, notamment du tiersmonde. Charles Soulié souligne dans son article avec Brice Le Gall que les étudiants étrangers, bénéficiant des services d’un département de Français langue étrangère, vont rapidement occuper une place importante dans cette université : ¨Vers le milieu des années 1970, les étudiants étrangers représentent la moitié du public¨. Paris VIII a tout fait pour diversifier son public, toujours dans l’esprit de nourrir son projet d’université populaire. Les non-bacheliers, les travailleurs et les étrangers étaient les bienvenus dans ce ¨chantier universitaire¨. Ce qui était précisément une façon de rompre avec l’idée traditionnelle selon laquelle l’université doit être réservée à un public restreint. Ce texte évoque l’un des plus grands héritages de Mai 68, l’université Paris VIII. Cette dernière reste l’une des rares institutions soixante-huitardes à avoir survécu. Elle reste, selon les auteurs de ce livre, un symbole de ce mouvement d’envergure mondiale. On peut même parler de mythe à son propos, vu son histoire singulière. Cependant, considérant toutes les mutations internes de cette université et les divers risques de ¨normalisations¨ qu’elle encourt, que reste-t-il de ce mythe ?

Un Mythe à détruire ? Sous la direction de Charles Soulié, 488 pages, 29 euros. Jean-Jacques Cadet

(relations, connaissances, images de marque, etc.) au service des créateurs. Les grands objectifs de l’1ncubateur sont les suivants : 1. L’accompagnement d’étudiants dans la création de leur entreprise. Tout d’abord, s’adressant aux étudiants et diplômés des universités de Paris, ces derniers peuvent bénéficier d’un processus d’incubation complet propre à la structure de leur entreprise, allant d’une phase de sélection des projets jusqu’au lancement concret de l’entreprise. Le processus permet également au porteur du projet de bénéficier de l’expérience et du savoir-faire d’une commission composée d’Enseignants et de Professionnels d’un accès au réseau de partenaires de l’incubateur. 2. La promotion de l’esprit entrepreneurial au sein des Universités de Paris. La promotion de l’esprit entrepreneurial va tout d’abord permettre de faire connaître les activités de l’1ncubateur à l’intérieur et hors du cadre des Universités afin, notamment d’attirer les porteurs de projets vers le processus d’incubation.

L’1ncubateur considère que l’esprit entrepreneurial est un levier indispensable de création d’emploi, de réussite professionnelle et de développement personnel. Le processus d’incubation s’effectue en cinq étapes : 1. La sélection du ou des projets 2. L’acceptation du projet 3. Le développement du projet 4. La validation du projet 5. Le lancement du plan et le financement Si cette association est si performante c’est en raison de l’organisation qui la structure, divisée en trois pôles (stratégique, administratif et financier, marketing et communication) et de nombreux atouts (connaissance du milieu entrepreneurial, réseaux de bonnes relations et une équipe composée de gens qualifiés pour effectuer les tâches auquel ils s’adonnent). N’hésitez pas à leur envoyer vos projets.

Reizan illustateur, dessinateur talentueux Alix Stanley, plus connu sous le nom de Reïzan est un jeune dessinateur de BD autodidacte. Par contre il tient à préciser qu’il faut bien faire la distinction entre son personnage de BD et lui-même. Il ne s’est pas inspiré de sa propre vie pour écrire cette histoire qui semble bien mystérieuse. Reizan, veuillez nous décrire votre parcours. J’ai commencé à dessiner des bonshommes en bâton à l’âge de deux ans. C’est après que me sont venues mes sources d’inspiration notamment grace à mon père qui avait une grosse collection de comics. Puis est arrivé le Club Dorothée, c’est ainsi que j’ai pu découvrir les films d’animation japonais. Je copiais surtout ce que j’aimais et je gardais ce qui me correspondait le mieux car je voulais me donner un style. Je me suis mis à dessiner tout le temps, c’est grâce à cela que j’ai progressé et developpé un style personnel. Je n’ai pas eu de cours de dessin à proprement parler sauf pendant mon année à la fac de Paris 8. Cette année là, j’ai eu un cours de bande dessinée avec Jean-Louis Chazelas pour valider mes EC Libres. Ca m’a permis de m’ouvrir un peu plus aux différents styles de dessin et découvrir des artistes franco-belges au lieu de rester dans un style qui s’apparentait de plus en plus au style manga. Pouvez-vous nous parler un peu de votre BD sans trop en dévoiler aux lecteurs ? Bien sûr, c’est un projet qui me tient vraiment à coeur. Au début j’étais parti sur l’idée que mon personnage serait un simple humain, mais depuis son statut a bien changé. Pour résumer, c’est l’histoire d’un dessinateur à qui il va arriver quelques petites mésaventures et ainsi il va se retrouver, malgré-lui emmené dans un autre monde. Une voix mystérieuse va lui dire que toutes les créatures qu’il a dessiné jusqu’ alors ont pris vie et qu’il lui faudra tous les tuer au risque que celles-ci ne détruisent le monde. Pour remplir sa mission à bien, on l’affuble d’un masque et d’ailes qui lui confèrent ses pouvoirs. Mon personnage n’est pas là pour faire le bien, je dirais même que c’est un antihéros par l’extrême violence de ses actes. Qu’est-ce que vous envisagez pour l’avenir ? J’envisage prochainement d’animer des ateliers de dessins pour les enfants, allant du comic au manga pour leur apprendre vraiment les bases. Je pense aussi à sortir ma bande dessinée sur Reyzan, travailler sur un jeu vidéo avec mon confrère Randy Dims et aussi faire les illustrations pour un recueil de nouvelles écrit par mon ami Jonathan Layani. D’ailleurs petit message à faire passer, si tu me lis, j’aimerais me lancer dans une collaboration avec toi pour écrire l’histoire de ma prochaine bande dessinée. Je fais aussi une exposition pour ceux qui s’intéresseraient plus en détail à mon travail à Asnières-Sur-Seine du vendredi 14 mars au 12 avril 2014. Eliot Modeste LEA

15


sport tes se transforment en heures et les conversations vont bon train ; nous relevons les remarques qui illustrent déjà l’objet de notre visite. « Cela m’avait manqué, en plus j’ai repris les cours la semaine dernière, j’ai vraiment hâte que la saison démarre », précise un jeune WR (receveur) à son coéquipier défenseur, qui s’empresse de rétorquer : « Tu m’étonnes, j’ai attendu tout l’été que ça recommence. Là, ça va piquer en plus ! ». Tout est dit, il est 20h05 et l’entrainement peut débuter. Deux heures plus tard, un constat unanime vient ponctuer la fin de l’entrainement : ça a piqué ! Nous allons alors à la rencontre de Florian Maillot, Président des Kiowas, histoire de dresser un état des lieux : est-il possible de concilier le sport et les études ?

APPEL À PROJETS

Etudiants : pouvez-vous concilier le sport et les études ? Partons d’une citation empruntée à Aimé Jacquet, l’emblématique sélectionneur qui mena l’équipe de France de football 98, au sacre mondial : « le sport est école de vie ». Phrase mirifique, mais qu’en est-il sur le terrain, le soir, après les cours, loin des hautes sphères footballistiques ? LEA a partagé un

entrainement de football américain chez les Kiowas de Garches et a pu amorcer une réponse. Mercredi 11 septembre 2013, 19h30. Après une longue et éprouvante journée de cours, nous nous trouvons enfin aux abords d’un stade de football américain, à Vaucresson. L’équipe des Kiowas de Garches nous accueillent pour un entrainement de début de saison ; durant les minutes qui précèdent le début des festivités, force est de constater que les joueurs n’ont qu’une chose en tête : fouler la pelouse. Les minu-

S’organiser. Le sport fait office d’exutoire et conditionne la réussite scolaire, peu importe les objectifs que l’on se fixe. Il ne faut pas perdre de vue que le plus important est avant tout de réussir les études. Florian Maillot pointe du doigt un élément important : « En France, le football américain est un sport amateur, et les entrainements se déroulent le soir et durent deux heures en général. Pour un étudiant ce n’est, évidemment, pas facile. Il doit donc

s’organiser pour ne pas obscurcir son cursus ». De ce fait, les entrainements ne doivent en aucun cas venir troubler la réussite scolaire, sinon, il faut diminuer les heures de temps libre accordées à la pratique du sport. D’autres notions Mais pourquoi le sport est-il si important dans la vie d’un étudiant ? La question renferme manifestement de multiples réponses. Le Président des Kiowas estime que « le sport permet de sortir d’un contexte », et à travers une argumentation aussi claire que précise, il parvient à une conclusion significative : « finalement le sport permet de travailler d’autres domaines de sa personnalité. Il permet d’acquérir d’autres clés qui ouvriront surement d’autres portes dans la vie active ; par exemple un leader dans l’équipe peut être une personne carrément timide hors du terrain ». Jonathan Lernot, WR chez les Kiowas apporte également sa pierre à l’édifice et raconte son appétit pour le sport : « j’ai toujours été actif, et pratiquer un sport reste le meilleur moyen pour se défouler. Après les cours à l’université, il n’y a rien de mieux que de retrouver les copains du club ; c’est sain, ça détend et c’est toujours mieux que d’aller participer à des fêtes de débauchés ». Par extension, pratiquer un sport

est une opportunité indéniable pour les étudiants ; cela leur permet d’accéder à une autre sphère qui procure souvent d’excellentes sensations internes. « Sport is a way of life in the U.S » Le sport pendant les études est une religion aux Etats-Unis ! Dès le collège, les cours de sport (souvenez-vous des fameux cours EPS en France) sont enseignés tous les jours. Contacté par LEA, Josh Williford* se souvient : « Ici (ndlr : aux Etats-Unis) le sport c’est notre mode de vie. Par exemple, à 15 ans, lors des cours de sport on a souvent 6 entraineurs qui nous font travailler dur, jour après jour, 5 jours sur 7. On oublie les soucis de la journée et on repart plus fort le jour d’après ». Pratiquer un sport ne freine pas les études, au contraire. Nombreux sont les étudiants qui parviennent à concilier le sport et les études, il faut simplement savoir se fixer des objectifs réalisables. Vous vous découvrirez de nouvelles valeurs, qui sait ! *Josh Williford entame son année universitaire en tant que Senior à l’Université de Louisiane (LSU). Il y pratique le football américain au poste d’Offensive Guard. LSU est la deuxième meilleure équipe de football américain universitaire des Etats-Unis. COLIN PEZZAN

PARTICIPEZ À ICI&DEMAIN, FESTIVAL ARTISTIQUE ÉTUDIANT 10 Bonnes raisons de faire un STAPS

CRÉATION GRAPHIQUE – MARIANNE BECK

INSCRIPTION SUR

AVANT LE 18 NOVEMBRE 2013

ORGANISÉ PAR LA :

16

Paroles de sportifs : la victoire avant tout !

LEA

EN PARTENARIAT AVEC :

U ! U !

Dans le monde du sport, celui des champions, la motivation est primordiale. Mais sans travail et surtout sans plusieurs facteurs parfois hypothétiques réunis, la victoire est hors de portée de celui ou de celle qui ne vit que pour celle-ci. Les médias nous mentent ! Dans le sens où ils ne nous montrent que la fin de l’histoire, la victoire finale, les paillettes et les trophées soulevés, alors que le cheminement vers celle-ci est occulté, lorsqu’il n’est pas travesti pour vendre du rêve. Justement ce rêve Mohammed Ali en parle : « On ne devient pas champion dans un gymnase. On devient champion grâce à ce qu’on ressent ; un désir, un rêve, une vision. On doit avoir du talent et de la technique. Mais le talent doit être plus fort que la technique. » Et parfois même lorsque ce talent est exceptionnel l’échec innonde l’esprit du sportif en quête de victoire, pire il fait partie intégrante de sa vie au grand dam de ceux qui accompagnent sa vie. « J’ai raté 9000 tirs dans ma carrière. J’ai perdu presque 300 matchs. 26 fois, on m’a fait confiance pour prendre le tir de la victoire et j’ai raté. J’ai échoué encore et encore et encore dans ma vie. Et c’est pourquoi j’ai réussi. » Michael Jordan…aureur Croire en quelque chose Il y a quelque chose de quasi-mystique dans le sport, parfois on perd lorsque l’on devrait gagner et inversement. C’est pour cette raison que Jean Giraudoux disait que le sport consiste à déléguer au corps quelques-unes des vertus les plus fortes de l’âme. Comprenne qui pourra. Mais occulter la défaite ne l’empeche pas, c’est pourquoi lorsque Eric Cantona révelait : «Je ne joue pas contre une équipe en particulier. Je joue pour me battre contre l’idée de perdre. » On est là bien au delà du sport, ce sont des leçons de vie qui nous sont enseignés par ces champions. Et puisque l’échec fait partie de la vie, on se doit de se relever à chaque échec pour pouvoir être fier un jour de gagner... ERIC TEMFACK

LEA est allé à la rencontre des étudiants en STAPS de l’université Paris V – Descartes pour avoir leur point de vue sur le cursus universitaire qu’ils suivent qui est parfois raillé par les étudiants mal informés à propos de ce qui s’y passe. Après les témoignages recueillis, notamment celui de Clovis qui nous a donné des précisions sur les STAPS, nous avons pu faire une liste des 10 bonnes raisons d’intégrer un STAPS : 1. « Parce que quand on aime le sport et qu’on a le style de vie qui va avec on ne peux que choisir cette filière, qui d’ailleurs est beaucoup plus enrichissante que d’autres….si tu vois ce que je veux dire…. » 2. « Parce qu’ au moins quand il y a pas de transport en commun on peut aller en cours en marchant ou en courrant, tranquille !» 3. « On a exactement les mêmes delires que ceux qui sont dans notre filière et que l’esprit de compétition entre nous est souvent très sain. » 4. « On côtoie des champions de France et des potentiels champions du monde au quotidien….ce qui est impossible dans certains cursus. » 5. « Les cours de bio nous permettent de mieux appréhender notre corps et celui des autres….et chez nous les jeunes c’est important de connaître certains détails sur l’anatomie, si tu vois ou je veux en venir….(rires) » 6. « En STAPS tu te sculptes un corps de rêve, et ça aide dans certaines situations de la vie étudiante » 7. « La durée d’étude pour avoir un emploi dans le domaine est beaucoup moins longue que pour certains cursus où on sort de la fac avec des cheveux blancs et des rides ». 8. « Malgré la fatigue physique et mentale, on aime ce qu’on fait et ça n’a pas de prix. 9. « En STAPS les fêtes d’intégration sont innoubliables ! » 10. « Si tu aimes le sport et que tu as le sens du sacrifice, du travail et une bonne condition physique, viens nous rejoindre tu ne le regretteras pas ». Espérons que ces temoignages vous auront donné envie de mieux découvrir les STAPS de votre fac et d’ailleurs. LEA LEA

17 17


Relax

nous suivre sur Twitter @Autonomeparis

Conseil

du docteur love

nous suivre sur la page L’Etudiant Autonome

Best of Spotted Spotted la Sorbonne, 24 Septembre 2013 Amoureux comme ce soir Perdu comme dans une foire Je ne peux pas te voir Alors j’écris, c’est mon devoir A la jeune fille de l’amphi II groupe I, droit administratif centre Rene Cassin, Tu es parti quelques minutes avant la fin de l’amphi, Avec ta veste blanche. Il me semble que ton prénom est Julie, Ta beauté est ma seule motivation pour venir à 8h, et t’admirer durant ses quelques heures un vrai bonheur, Merci

RETROUVEZ LA SUITE SUR LE SITE DE l’ETUDIANT AUTONOME

Chapitre 1 Ode au partage Vous connaissez tous probablement ce que l’on appelle dans le jargon «la frustration de la page blanche»? C’est ce que je ressens depuis quelques heures déjà alors que j’essaie de trouver une manière originale d’introduire cette nouvelle colonne intitulée Dr Love. Je vous vois déjà sourire d’ici et je peux tout à fait le comprendre. Le fait est que nous nous vivons de plus en plus dans une société basée sur le paraître. Il ne s’agit pas ici de l’apparence vestimentaire qui est un fait indéniable, mais d’un paraître dicté par l’interdiction de montrer tout signe extérieur de vulnérabilité. Dans une telle société, être vulnérable signifie être faible et le montrer provoque bien souvent le rejet et les railleries des autres. Or, si une chose est certaine, c’est que nous traversons tous à un moment ou à autre de notre existence les mêmes difficultés. Si nous prenons l’exemple de l’amour, nous avons tous essuyé au moins une, si ce n’est plusieurs, déceptions amoureuses. Nous nous sommes tous déjà fait larguer sous la pluie en plein hiver ou encore en inbox sur Facebook. Non? Pas vous? Alors, nous avons tous déjà rencontré lors d’une soirée une personne avec laquelle nous avons partagé une danse endiablée sans que ne se produise, à notre grand dam, ce que nous espérions qu’il se produirait. S’en suit alors une semaine, voire plus selon l’intensité du «kiffe», de remords rythmés par des «si j’avais su». «Qu’est-ce que je devrais faire? Est-ce que je devrais lui envoyer un texto? Ou alors la poker sur Facebook? Non c’est trop risqué. Je ne sais même pas ce qu’il a réellement pensé de moi. De toutes façons, si je lui avais plu, il me l’aurait fait savoir… Nous nous serions chopés quoi! ». Bien sûr, il est inutile de préciser ici que le poke sur Facebook est à proscrire. Si vous faites partie de ces personnes qui ont très probablement des amis à qui vous pourriez faire part de vos interrogations mais que vous préfèreriez en parler de façon anonyme, n’hésitez pas à nous adresser vos questions. Si au contraire, vous êtes suffisamment déjanté(e)s pour réussir vous-même à vous comprendre et à apporter des éléments de réponses aux questions que vous vous posez au sujet de Karl, Marc ou Johanna, n’hésitez pas non plus à nous écrire. Le but étant pour nous d’établir un véritable échange. Vous connaissez le dicton, « plus on est de fous, plus on rit». Alors, à vos claviers.

VDE Si tu rates tes exams, et attends de voir si ton pote à aussi froiré ! Bienvenue au club ! #VDE Tu pensé avoir raté ta vie et veut ouvrir un nouveau compte comme sur facebook ? #VDE Pates, Cordon bleu, sauce tomate, élu repas gastronomique étudiant de l’année 2013 #VDE Hey les lycéens, croyez pas la #VDE c’est comme dans Newport Beach hein. Vous allez morfler ! Exam = transpiration précoce, métro = frotteurs, amphi = sieste #VDE Mardi 13h direction le ciné puis le bar pour l’happy hour ! #VDE Faire la fête jeudi au Mix et aller en cours le lendemain l’air de rien. Challenge réussis par plus de 1000 étudiants #VDE Tu cours dans le métro pour arriver à l’heure et là…pas de profs . Et tu te dis WTF #VDE

Meilleurs Tweets Wizbii : la Californie vote une pour effacer le passé numérique des ados @FAECUM Y a-t-il trop d’ à l’? L’économiste Géard Bélanger pose la question @Heaven_Made_Me «Allez faire la queue au Crous, on va tacler vos meufs» @Anacej Les médias et la presse utiliseront t’ils enfin pour changer leur image des jeunes. @CineFac Vous avez un scénario de court-métrage dans un tiroir ? Envoyez-le 10ème Concours de Scénario Nouveaux Cinémas «Les jeunes s’engagent en participant a des manifs, meetings,...» Et dans les médias jeunes et les ! digiSchool.fr Les fraudes aux bourses étudiantes coûteraient 100 millions d’euros 18

LEA

19


tribune

Abus au logement: des étudiants mis en cause

Les étudiants et le monde associatif :

Les arnaques au logement sont devenues monnaie courante aujourd’hui. Les étudiants qui en ont été victime ne pourront le démentir. Cette catégorie de la population n’est pourtant pas sans reproche. Focus sur les profiteurs de l’immobilier peu connus.

«En général, ils n’ont pas idée qu’une telle nébuleuse existe dans et en dehors de l’université.» Amandine Meyran, directrice de la Maison des Initiatives Etudiantes (MIE) nous présente les possibilités d’engagement associatif étudiant à la MIE, lieu incontournable de la vie étudiante parisienne. En 2014, une deuxième antenne la MIE-Labo 6 verra le jour dans le quartier latin. Pouvez-vous nous rappeler ce qu’est la MIE et quels sont ses objectifs ? La MIE, comportant la MIE-Bastille et la MIE-Labo 13 est un service de la ville de Paris dédié aux étudiants, qui vise à soutenir les associations étudiantes dans leur projet. Créée en 2002, de nombreuses ressources sont mises à disposition des étudiants gratuitement : salles de réunion, de répétition, stations de montage vidéo et de PAO (Publication Assistée par Ordinateur), bureaux associatifs, etc… Pour y accéder, c’est très simple, l’association étudiante remplit un dossier d’inscription disponible sur le site paris.fr ou sur simple demande. Nous accompagnons également les étudiants dans leurs projets en leur proposant des rendez-vous individuels. Par exemple, nous avons mis en place un « Kit-à-se lancer ! » permettant d’aider tout porteur de projet dans la création de son association en lui apportant une aide financière de 300€ et en l’accompagnant dans certaines démarches administratives comme la rédaction des statuts ou la parution dans le journal officiel. La MIE a pour vocation d’être un tremplin pour les étudiants : nous partons du principe que les étudiants sont des citoyens qui par leurs initiatives contribuent au dynamisme de la ville. C’est cette facette de l’étudiant que nous valorisons. La MIE constitue une caisse de résonnances pour ses initiatives. Par exemple, 30% des associations inscrites à la MIE portent des projets artistiques. Ainsi, depuis 10 ans, le festival artistique étudiant ICI&DEMAIN que nous organisons a pour but de montrer la richesse de la création étudiante. La mise en place d’une galerie «L’Inattendue» à la MIE avec l’Envolée Bleue (association de promotion des projets culturels) est un autre exemple de lieux de création innovants dans lequel plasticiens ou performers peuvent s’exprimer à travers une vitrine dédiée. Et comment valorisez-vous les projets dont les thématiques s’éloignent de la création ? Les projets culturels sont nombreux : chaque année, il y a entre 600 et 800 projets déposés dans le cadre de l’appel à projets du Festival ICI&DEMAIN. Pour les associations qui sortent du milieu culturel, des événements sous d’autres formes leur sont proposés. Par exemple, lors de la Semaine de Solidarité Internationale, nous 20

LEA

travaillons avec les associations étudiantes de solidarité internationale pour proposer aux parisiens une information de qualité sur les problématiques Nord-Sud, les questions de migration, d’inégalités etc. Nous valorisons les projets que portent ces associations afin de mettre en lumière leur engagement. Collaborez-vous avec d’autres associations étudiantes dans l’orientation des axes de travail ?

alternatif qui participe activement à la valorisation des initiatives étudiantes. Ces associations participent-elles, par exemple, à vos réunions ? Oui, la MIE est clairement un bien commun. Nous consultons les associations sur plusieurs points, notamment lors des réunions de résidents ou des MIEtings sur l’évolution des services ou l’adaptation de l’espace par exemple. Cette année, nous leur donnons

Oui, tout à fait. La MIE a été créée pour et par les étudiants. C’est notre rôle que d’être à la fois interface et catalyseur pour ces associations étudiantes.

carte blanche. Pendant une journée ou une soirée, les associations auront la possibilité de transformer la MIE pour développer des expérimentations de leur choix.

Quelles sont les associations qui animent la MIE ? Elles sont nombreuses ! Il y a 330 associations qui, ensemble, font vivre la MIE. Parmi elles, les associations résidentes (au nombre de 6) sont très actives. On retrouve Animafac qui propose notamment des formations pour les bénévoles étudiants ; le REFEDD1, une association de promotion du développement durable ; le GENEPI2 qui propose des ateliers dans le monde carcéral et des ateliers de sensibilisation sur l’environnement prison-justice ; l’Envolée Bleue avec qui la galerie intitulée «l’Inattendue» a été mise en place et qui accompagne aussi les étudiants dans le montage de leurs expositions ; Télésorbonne, la web TV étudiante qui propose également aux étudiants bénévoles des formations à l’utilisation du matériel audiovisuel ; et enfin Radio Campus Paris, média radiophonique

Ne craignez-vous pas que la vie associative étudiante soit dominée exclusivement par les « grosses » associations formant un écosystème qui empêche l’évolution d’autres associations ? Non, pas du tout, il n’y a pas de crainte à avoir. Les associations résidentes sont là pour apporter leur expertise aux associations qui le souhaitent. Mais toutes les associations étudiantes ont vocation à développer leurs projets à la MIE. D’ailleurs, nous organisons régulièrement des «Pots de la MIE» qui sont l’occasion pour toutes les associations de se rencontrer. Le prochain, c’est le pot de rentrée le 22 octobre, à ne pas rater ! Quelles sont les dispositifs tournés vers l’extérieur pour favoriser l’engagement associatif ? Sur cette question, la MIE a deux ambitions. Tout d’abord, il s’agit de donner une réponse aux étu-

diants qui hésitent à s’engager : c’est l’idée du «Kit-à-se lancer !» qui constitue un coup de pouce, et de la campagne de communication «C’est le moment d’envoyer l’assoc’». Puis, nous avons un volet spécifique de promotion de l’engagement étudiant. C’est la MIE qui sort de ses murs pour aller à la rencontre des étudiants dans les universités et les écoles. Actuellement, les universités nous sollicitent de plus en plus pour apporter notre expertise dans le cadre des

FSDIE (Fonds de Solidarité des Initiatives Etudiantes) ou pour intervenir auprès des étudiants dans le cadre de conférences ou d’ateliers. Au niveau des étudiants, l’enjeu est vraiment de leur faire découvrir au delà de l’existence de la Maison des Initiatives Etudiantes, les associations étudiantes, c’est à dire des possibilités d’engagement. En général, ils n’ont pas idée qu’une telle nébuleuse existe dans et en dehors de l’université. Comment la création de la MIELabo 13 s’articule-t-il avec la MIEBastille ? Le Labo 13 est la 1ère antenne de la Maison des Initiatives Etudiantes ouverte en mars 2011. En complément du site historique (Bastille) qui reste un lieu de ralliement pour les étudiants, le Labo 13 répond à une volonté d’ancrage à la fois territorial et thématique. Le quartier Paris Rive Gauche est le deuxième quartier étudiant de Paris en pleine expansion. Mais au-delà de cet ancrage local, le Labo 13 accompagne plus particulièrement les projets étudiants en matière de développement durable et de soli-

nous suivre sur la page L’Etudiant Autonome

nous suivre sur Twitter @Autonomeparis

darité internationale : les équipes sur place ont une réelle expertise dans le champ de la solidarité internationale, avec des ressources spécialisées dans ce domaine (ligne téléphonique internationale, centre de ressources etc…) Quels sont les nouveaux projets de la MIE ? L’ouverture d’une nouvelle antenne dans le 6ème arrondissement est prévue en 2014 : la MIE-Labo 6. En 2017-2018, une antenne verra également le jour sur le site de Condorcet. La création d’une maison des initiatives étudiantes dans le quartier latin est un enjeu important de par l’important pourcentage d’étudiants qui s’y trouve. On y retrouvera un socle de ressources identiques (reprographie, téléphone, bureau, etc…) mais également des ressources spécialement dédiées à la création audiovisuelle. En effet, il y aura 100m² conçus pour les tournages, shows-case, JT, etc… ainsi que deux salles de post-production. L’idée est de donner accès à du matériel dans des conditions professionnelles, et donc d’offrir aux étudiants des moyens optimaux pour leurs projets. De plus, cela répond à un vrai besoin des associations en général qui cherchent de plus en plus à maîtriser la vidéo pour donner davantage d’impact à leurs projets. Enfin, la MIE va s’associer à un projet de connecteur entre les étudiants et le monde de l’entreprise. Elle travaillera en partenariat avec le connecteur, géré par le PRIL (Laboratoire Paris Région Innovation), sur le volet de la professionnalisation des associations. « Il y aura 100m² conçus pour les tournages, shows-case, JT, etc… ainsi que deux salles de post-production. » (citation dans le corps) Qu’est-ce qui freine l’engagement associatif étudiant ? Les facteurs sont multiples. Le plus souvent, les étudiants nous font part d’un sentiment de complexité: comment faire ? A qui s’adresser ? Les réponses ne sont pas évidentes pour les étudiants, d’autant plus que la préfecture ou ce genre d’institution sont des structures qui ne leur sont pas familières. Diverses enquêtes ont montré que 8 jeunes sur 10 seraient prêts à s’engager associativement (enquête L’image de la vie associative en France) mais ils ne connaissent pas les possibilités concrètes. La Maison des Initiatives Etudiantes est là pour y répondre. Réseau Français des Etudiants pour le Développement Durable - Groupement Etudiant National d’Enseignement aux Personnes Incarcérées

Propos recueillis par

ZHU Laura

Un parcours du combattant

C’est le sujet intarissable de chaque rentrée: le logement. La difficulté tient sur de multiples éléments: prix des loyers mirobolants, sélection drastique des bailleurs, obligation d’avoir un garant. Face à cette situation, certains se tournent vers des solutions peu recomman-

Le mythe de l’unisexe Depuis un certain temps femmes et hommes luttent férocement contre leur sexe : « Etre une femme ça ne veut rien dire, notre vulve ne fais pas de nous des êtres féminins ! » s’écrient-elles. Cependant, loin des clichés, la complémentarité et la différence homme-femme existe bien. Les techniques d’imagerie médicale ont permis de voir que le cerveau s’activait différemment selon le sexe. Ceci conduit à des attributs physiques et psychiques selon son sexe : une femme qui gère une entreprise le fera de manière différente qu’un homme. La connaissance de son environnement puis

de sa personnalité se fait alors à travers son identité sexuelle, nuancé bien sûr par l’éducation et la culture. Par exemple, chez la femme, des détecteurs dans le nez perçoivent les phéromones avec facilité. C’est la fameuse « intuition féminine ». La femme va ressentir le désir ou la crainte qui émane d’une personne et la catégorisera émotionnellement. Les hormones sexuelles jouent un rôle important sur nos cerveaux et nos sens : la testostérone (hormone du désir et de l’agressivité) développe la force musculaire et l’action. Les œstrogènes développent la vision pour détecter toute intrusion étrangère. Elle favorise la graisse pour la protection et la réserve du bébé.

dables. Parmi ces alternatives, le squat de lieux insalubres est bien trop souvent une option priviligié. D’autres recours existent, bien qu’ils sont souvent illégaux. C’est le cas de la sous-location, qui vous met face au risque de vous retrouver à la rue si quelqu’un decouvre votre modeste combine.

Des abus qui vont dans les deux sens

Ces faits occultent cependant une réalité, la responsabilité des étudiants dans les conflits liés aux logements. Pour un loyer à 400 € par mois dans un appartemment en banlieue parisienne, un potentiel locataire demanderait au propriétaire de lui faire une fleur sur son coût (de 400 € à 200€). Cette situation serait tout simplement

injuste si un autre étudiant installé sur les lieux paye déjà le prix fixé sans même se plaindre. Imaginons maintenant que les revenus de ces deux personnes sont semblables, alors on pourrait parler d’abus pur et simple de la part du nouvel arrivant. Mais le responsable du logement doit parfois gérer d’autres problèmes: l’annulation d’une demande d’habitation à la dernière minute, fait plus récurent que l’on ne le pense. On oublie pourtant une chose: ces places vacantes pourraient être occupées par des étudiants vraiment dans le besoin. Le problème des abus immobiliers est donc plus complexe qu’il n’y paraît.. MEHDI FARCY

Mais certains gènes se développent en fonction du passé familial d’une personne. Toutefois cette nouvelle fonction ne modifie pas le message du gène qui structure les deux sexes. Par conséquent la force de volonté chez le mâle se vit et s’exprime principalement dans l’activité. Dans ses formes primitives il sort de son environnement afin d’accomplir son but. La force de volonté chez la femelle est motivée et vécue principalement sous forme de sentiment du besoin de nourrir cet objectif et de le protéger. En revanche l’homme ne pourrait vivre sans un peu d’aptitude féminine et la femme de vivre sans instinct masculin. MEHDI FARCY

Mind’s eyes L’exposition intitulée « Mind’s eyes, ni vu ni connu » présente le travail de Jérôme Barbosa, un jeune photographe vivant à Paris. Il expose en ce moment afin de faire connaître ses œuvres. Ses nombreux voyages en Europe de l’est, au Portugal et en Grèce, lui ont permis de prendre de nombreux clichés de situations ou de personnes qu’il a rencontré au cours de ses voyages. Mais aussi des dessins qu’il réalise depuis toujours. Il a bien voulu répondre à nos questions : Qu’est-ce qui t’as inspiré dans cette démarche ? Je voulais allé à la rencontre des gens qui ont un mode de vie différent. Je vie en milieu urbain et c’est pour cette raison que de

nombreux clichés ont été pris en lisière des villes. Quel message aimerais-tu faire passer ? Concernant la photo une vison humaniste : on peut percevoir la solitude ou l’exclusion et dans d’autres cas des gens qui travaillent ensembles. Pour ce qui est des dessins, il s’agit d’une vision très personnelle de la vie, on y retrouve mes obsessions qu’elles soient belles ou laides, ce que j’ai en moi mais qui ne peut sortir que par la photographie. Il s’agit d’un aspect sombre de ma personnalité. Les dessins présentent un aspect sombre et violent présentés dans un style où règne la délicatesse du trait. C’est un aspect complémentaire de mon travail, car je ne peux pas parler de la beauté des gens que je rencontre par le dessin mais je

peux en revanche le faire par la photo. Par contre ce que j’exprime dans mes dessins est inexprimable par la photo. Quel est le pays qui t’as le plus marqué et pourquoi ? Deux endroits m’ont particulièrement marqués. Le village de mes grands-parents au Portugal, qui fût pour moi un retour aux racines. Ensuite il y a Athènes, lorsque j’ai découvert le mode de vie des héroïnomanes qui est suicidaire et pourtant se sont des gens qui ont énormément de choses à raconter et qui démontre que l’humanité est partout. JEROME MULLER Exposition du 9 octobre au 16 Novembre 2013 à la Galerie Adrian Bondy

LEA

21


Culture web

Bien être

Site e t applications Récit de voyage Mon Expérience dans une ferme roumaine à Zlatna La Roumanie est une destination qui m’intriguait, j’ai donc débarqué à Zlatna, hameau de cent habitants, et vécu à la ferme pendant un petit mois par le biais du Wwoofing (réseau permettant la connexion de fermiers et de wwoofers dans le monde entier). A deux heures d’Alba Lulia, la ville la plus proche, entourée par de magnifiques collines et quelques cascades, j’ai pu vivre une expérience inoubliable au sein d’une famille traditionnelle paysanne.

L’immersion était totale puisque je ne parlais pas un mot de roumain avant de partir, j’ai donc baragouiné de l’espagnol et du français pour me faire comprendre au sein de la famille sans oublier le meilleur : les “body vibes” autrement dit le langage du corps qu’il ne faut jamais négliger en terre inconnue. Plus concrètement, trois wwoofers et moi-même avons aidé Sabin et Valeria à la récolte et la fabrication de mottes de foin, la traite des vaches, des chèvres, à la cuisine typique comme le ciulama (à base de poulet). Sans enfants, ce couple roumain d’une soixantaine d’années vivant dans le hameau d’Almasu Mare manquait cruellement de main d’œuvre surtout pour la

Belier

:

Taureau

:

Même si les devoirs à rendre arrivent, ce n’est pas une raison pour bouffer n’importe quoi. Sinon vous allez prendre du poids cet hiver et rester celibataire à vie…Attention .

Vous vous repliez sur vous même et vous peinez à faire confiance aux autres. Vous risquez de perdre l’amour de votre vie si vous suivez cette voie. Si ce n’est déjà fait…

Gémeaux

Etre distrait c’est une chose, pousser les autres à la distraction en est une autre. Un conseil mettez vous seul au fond de l’amphi, comme ça vous pourrez seul jouïr de votre exceptionnelle créativité.

Cancer

Les soirées Erasmus du Mix et vous ça fait un, mais vous allez le payer très cher. Un peu de sport avant l’hiver ne vous fera pas de mal pour supporter ce rythme effreiné.

Lion

Vous êtes génial, vous le savez et il ne reste plus qu’à le montrer au monde ! Keep Going !

Vierge

Vous revisez trop ! Les portes de l’enfer s’ouvrent après la fac et il faudrait peut être profiter avant le metro – boulot – dodo. Sortez avec des Cancers.

Balance

Le sommeil vous manque et l’hygiène de vie aussi. Lisez la rubrique Nutrition.

Scorpion

Sociabilisez ! Et arrêter de juger de loin vos camarades, ils n’attendent qu’un pas de votre part…..tout comme vous. Qui va bouger en premier ?

Sagittaire

Partout où vous passez une atmosphère festive et chatoyante s’installe. L’attraction de la soirée c’est vous, à defaut de l’être en amphi…profitez de vos charmes pour vous faire recopier les cours.

Capricorne

Vous travaillez trop ! Relax take it eaaassy ! Menagez vous en flirtant avec votre voisin(e) de cours…il (elle) n’attend que ça.

Verseau

Vous avez echappé à une sale note mais la prochaine addition est pour vous. Vous ne nous croyez pas ? Tweeter nous votre prochaine note @ autonomeparis.

Votre amant(e) vous mene sous le bout des doigts. Trop bon(ne), trop con(ne). Mais vous n’êtes pas obligé de nous croire….en général on se trompe.

22

LEA

Pas de vie urbaine, mais la générosité de Valeria valait bien tout cela, cette mama roumaine nous traitait comme ses propres enfants et ne manquait pas de nous faire d’excellents plats traditionnels avec les produits locaux de la ferme. Inutile de préciser, que je suis revenue bien différente après ce changement radical de mode de vie, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur. La dureté de la vie là-bas, propre au travail de la terre, vaccine d’une certaine manière des petits soucis quotidiens que l’on peut avoir, liés à notre société numérique.

Evernote Vous souhaitez être un as de votre amphi ? Rien de mieux que cette appli qui vous permet d’enregistrer vos cours (audio), prendre des notes et même des vidéos. Sans oublier la magnifique option « imprimé écran » Le meilleur « Ever » on vous dit.

MonAmphi le réseau « vraiment » social pour étudiants

Cécilia BRY

«Celui qui sourit au lieu de s’emporter est toujours le plus fort.» Sagesse Japonaise

Horoscope

Poissons

récolte du foin, une des principales activités agricoles au mois d’août.

«L’essence même du ‘génie’, c’est de mettre en pratique les idées les plus simples.» Charles Peguy «L’échec nous procure l’opportunité de recommencer plus intelligemment.» Henry Ford «Les efforts portent fruit uniquement lorsqu’on refuse d’abandonner.» Napoléon Hill «Ne pas vivre à la hauteur de ses idéaux, c’est ne pas être sincère avec soi-même.» Mahatma Gandhi «C’est en nous-même que se trouve la mesure de nos victoires et de nos échecs.» Henry W. Longfellow « Ça coûte vachement cher les études ! Et pourtant, moi je faisais gaffe. J’étais un de ceux qui étudiait le moins. Coluche

Nutrition : La chloréla, partenaire officiel de la vie étudiante A l’heure de la reprise des études, le stress dû à la pression sociale s’invite et occasionne des problèmes de concentration. De manière générale, il est causé par un manque de sommeil malheureuse habitude laquelle génère des toxines qui, combinées à celles délivrées par l’alimentation de masse et à la pollution, s’accumulent dans l’organisme et gênent son fonctionnement. Ainsi, le sommeil est troublé et la personne concernée entre dans un cercle vicieux (soirées courtes, difficultés de concentration, irritabilité, baisse de moral). Pour remédier à cela, certains étudiants prennent des médicaments dont les effets à court terme sont satisfaisants mais qui se montrent dévastateurs avec le temps.

MonAmphi, le réseau « vraiment » social pour étudiants Lorsqu’on parle des réseaux sociaux aujourd’hui, les grosses boites américaines sont sur toutes les lèvres, et pourtant certaines communautés proposent autre chose aux internautes, aux étudiants notamment. Pour ce public étudiant, un site en particulier attire actuellement notre attention sur les réseaux sociaux. Il s’agit du site MonAmphi. MonAMPHI, le site de partage de cours Passé d’inconnu à phénomène du web en quelques mois (cela en utilisant une ouverture de ses pages au compte-goutte) et une stratégie de communication huilée, ce MOOC (massive open online course) ou cours en ligne ouvert et massif se mue petit à petit en réseau social étudiant. Monamphi propose un système d’échanges de cours entre étudiants qui leur permet d’avoir accès aux cours des autres. Rien de nouveau sous le soleil ? Et pourtant. En plus d’offrir aux étudiants un réseau populaire et moderne avec un échange de cours dans les domaines qui les intéressent, il permet aussi à ceux-ci de gagner des lots ou des sorties dans la rubrique “Concours” dédiée sur le site. Ces concours ont permis à quelques chanceux de gagner des cadeaux offerts par Monamphi : appareils électroniques (Iphone, Ipad, MacBook), invitations à des évènements sportifs (Rolland Garros, Matchs du PSG) ou festifs (Concert de Muse). Ces lots sont toujours bien accueillis par les étudiants à l’heure où leurs bourses ne sont pas bien pleines. Justement, en parlant de bourses… La Bourse MonAmphi de 5000 euros Non content de proposer des lots aux étudiants via les concours organisés sur le réseau social ou des échanges de cours et les abonnements UGC annuel, le site fait gagner 10 bourses de 5000 € minimum aux étudiants inscrits sur le site qui rempliront ces 7 critères: 1. Avoir un compte certifié (enregistrer une carte d’étudiant ou un certificat de scolarité valide) 2. Avoir minimum 10 Amis dans MonAmphi 3. Créer 3 Groupes 4. Participer aux concours 5. Charger 5 cours minimum 6. Commenter (cours différents) 7. Faire au moins un post sur le parvis Alléchant n’est-ce pas ? Une fois ces étapes franchies, votre activité sur le site vous permettra d’être en position favorable pour la bourse. Plus vous serez actifs sur le site, plus vous aurez de chances de gagner une bourse de 5000 euros à la fin de l’année, après le calcul du trafic annuel généré par votre activité sur le site. Une bourse de 5000 euros, ça ne se refuse pas. ERIC TEMFACK

Interview Mickael Pinatton, co-fondateur d’Etudinfo Pourquoi as-tu créé Etudinfo ? Etudinfo a vu le jour en 2008 et est né d’une constatation. Etudiants, on ne trouvait aucun site sur lequel on puisse trouver l’avis des autres sur les écoles, mis à part sur les forums. On s’est dit qu’il serait intéressant de construire un site basé sur les avis des jeunes, on a essayé de se mettre dans leur peau, on a cherché à comprendre ce qui les intéressait le plus. Comment définir Etudinfo ? L’objectif principal est d’aider les jeunes dans le choix de leur orientation et de leur école. Le but est de référencer toutes les écoles et formations françaises et de les organiser de la manière la plus claire possible, pour que le jeune trouve au plus vite le cursus qui lui convient. A ce jour, on répertorie plus de 25 000 formations et 7000 écoles. Ce processus passe par les avis étudiants, qui sont la genèse du site. On essaye de comprendre le parcours qu’effectue un jeune lorsqu’il recherche sa future école, afin de lui faciliter sa recherche. Notre but est d’avoir le plus d’infos possible sur Etudinfo. En quoi vous différenciez-vous des autres sites ? Etudinfo apporte de l’information pertinente sur tous les types d’études en France et liste la totalité des écoles privées ou publiques quelque soit le cursus choisi. Nous sommes les premiers à ce jour à proposer autant d’informations sur les écoles. Comment réagissent les étudiants ? Ils sont plutôt réactifs. On a organisé un jeu concours cet été, et on a eu plus de 5000 avis en deux mois. Sinon, ils sont un peu plus de 500 000 à visiter le site chaque mois. Quels sont vos projets futurs ? Notre objectif principal, c’est d’arriver dans le TOP 3 des sites de formation en France. D’ici 2015, on espère égaler Studyrama et l’Etudiant. On est en train de lancer une V3 du site, plus ergonomique. On va aussi mettre en place notre propre classement. On vient tout juste de lancer un site spécialisé dans l’art : Ecoles-arts.com L’objectif étant toujours le même : renseigner les étudiants mais cette fois-ci uniquement sur les études artistiques. A côté des sites, on est en train de lancer un produit d’orientation pour les jeunes, dont le but est d’aider personnellement chaque jeune à s’orienter (au travers de tests, d’entretiens). On veut démocratiser la démarche, qui coûte habituellement très chère dans le privé. CONSTANCE BAUER

Stootie Pour se faire de l’argent dans votre quartier, légalement on entend, vous pouvez géolocaliser les personnes qui ont besoin d’aide contre rémunération. Tout ça sans se comporter comme dans GTA V.

FFBDE La fédération francaise des bureaux des étudiants collecte une ribambelle de bonnes offres, jeux et concours sur son site et vous permet de découvrir des promotions faites par leurs partenaires.

Clic and walk Avec cette application vous allez être payé en faisant vos courses ! Vraiment ? Oui vraiment ! Pour ce vous devez parcourir les rayons d’une grande surface, prendre en photo certains produits et faire des commentaires sur ceux-ci sur le site.

Getboox Vous ne savez plus que faire de vos livres, la queue devant une enseigne connue de St-Michel vous décourage ? Allez sur Getboox et revendez vos livres aux plus offrants.

Radins.com Non ceci n’est pas un site pour radins ! Mais plutôt un excellent repertoire des codes promotionnels, bons plans, remises et autres bonnes affaires dont on peut benéficier quand on a « un peu » des oursins dans les poches.

Les solutions : la chlorella. Sachez cependant qu’il existe d’autres solutions bien moins nocives et toutes aussi efficaces, pour la seule et bonne raison qu’elles sont naturelles. L’une d’entre elle est une algue qui se nomme la chlorella. La chlorella est une algue verte très connue pour son puissant pouvoir détoxifiant de l’organisme. Elle est exceptionnellement riche en chlorophylle et en vitamines, minéraux et oligo- éléments. L’action de la chlorella se résume à la destruction des métaux lourds, pesticides et autres dans l’organisme. Cependant, certains tissus gardent les cellules en question et ne se régénèrent pas comme les autres (ce qui encombre l’organisme). La chlorella agit comme un véritable aimant qui va capturer toutes ces toxines et permettre ainsi à l’organisme de mieux fonctionner. Ainsi, le sommeil se déroule dans de meilleures conditions et le stress se trouvent remarquablement atténué. Jérôme Muller

LeClubEtudiant.com Ce site très complet permet aux étudiants d’avoir une réponse en ce qui concernent leurs attentes en matières de logement, bons plans, emploi et même pour s’entrainer pour les partiels.

LEA

23



Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.