LIVRET DES ENSEIGNEMENTS 2017 | 2018
SOMMAIRE 1ER CYCLE ANNÉE 1
P2
1ER CYCLE ANNÉES 2 | 3
P 22
2E CYCLE ANNÉES 4 | 5
P 51
PROGRAMMES DE RECHERCHE
P 63
ARC
P 69
BASES TECHNIQUES
P 73
EMPLOIS DU TEMPS
P 83
Les workshops, les conférences et autres programmes pédagogiques transversaux donnent lieu à un document complémentaire distribué aux étudiants le jour de la rentrée. Cette programmation est également consultable sur le site de l’école : www.esadmm.fr
1ER CYCLE
ANNÉE 1
PHILOSOPHIE ET ESTHÉTIQUE : « 1968-2018 : CRÉER, C’EST RÉSISTER ? » Professeur Cécile Marie-Castanet Niveau S1 / S2 Périodicité SEMAINE B / LUNDI Groupe 1 de 9h30 à 11h ; groupe 2 de 11h à 12h30 Localisation Salle 2 Objectifs « Lorsque nombres et figures ne seront plus La clef de toutes créatures, Lorsque tous ceux qui s’embrassent et chantent En sauront plus que les savants profonds, Lorsque le monde reprendra sa liberté Et reviendra au monde se donner, Lorsqu’en une clarté pure et sereine alors Ombre et lumière de nouveau s’épouseront, Et lorsque dans les contes et les poésies On apprendra l’histoire des cosmogonies, C’est là que s’enfuira devant un mot secret Le contresens entier de la réalité ». Novalis Contenu « Croire au monde, c’est aussi bien susciter des événements même petits qui échappent au contrôle, ou faire naître de nouveaux espaces-temps, même de surface ou de volume réduits ». G. Deleuze, Pourparlers « Enfants, nous étions peintre, modeleur, botaniste, sculpteur, architecte, chasseur, explorateur. De tout cela qu’est-il advenu ? » G. Bachelard, La terre et les rêveries de la volonté Parcours initiatique et esthétique, visant à donner à l’étudiant des moyens d’inventer, de créer et de mettre en œuvre un « dispositif critique » pour sa propre pratique et expérience, dans une dimension d’émancipation. Le cours introduira une réflexion sur l’acte de création, à partir de l’actualité des expositions, d’études d’œuvres et de textes philosophiques. Il s’agira de découvrir ce que peut être une pensée et une pratique critique, de réfléchir ensemble aux relations entre création et résistances. Un sujet résistant est-il possible et quelles sont les conditions de possibilité de ce devenir soi ou devenir autre ? L’introduction à la réflexion entre création et résistances, s’effectuera au premier semestre à partir de textes de Deleuze et Foucault. Au deuxième semestre, l’acte de création sera abordé en privilégiant la place du sujet, à partir d’une introduction à la constitution de l’expérience sensible, avec notamment des textes de M. Merleau-Ponty. Vagabondage entre théorie et pratique : 1968-2018 Expérimenter le sensible. Voir, écouter, lire. Accueillir, sentir, réfléchir. Pratiques de soi et arts de l’existence.
enseignements théoriques — année 1 P. 3 Méthode « Avant tout, et en premier lieu, les œuvres ! C’est-à-dire l’exercice, l’exercice, et encore l’exercice ». F. Nietzsche « Je crois qu’il est salubre pour une collectivité que les individus dont elle est formée s’évertuent à faire prévaloir la maxime individuelle sur la maxime sociale et que l’opposition entre le bien individuel et le bien social soit bien ressentie et préservée. Car si les individus défèrent à la maxime sociale, s’ils entreprennent de s’éprendre du bien social plutôt que du leur propre, il n’y aura plus d’individus et par conséquent plus, autant dire, de collectivité, sinon exsangue. Le caprice, l’indépendance, la rébellion, qui sont opposés à l’ordre social, sont des plus nécessaires à la bonne santé d’un groupe ethnique. C’est au nombre de ses contrevenants qu’on mesurera sa bonne santé. Rien n’est plus sclérosant que l’esprit de déférence ». J. Dubuffet Évaluation « Si loin que vous alliez, si haut que vous montiez, il vous faut d’abord commencer par un simple pas ». Shitao Au cours de chaque semestre, divers travaux et actes philosophiques, en temps limité, sont pratiqués. Bilan semestriel. Références –– L’abécédaire de Gilles Deleuze et Claire Parnet éd. Montparnasse, (DVD). –– Deleuze, G. et Parnet C. Dialogues, coll Champs éd. Flammarion, 1996. –– Deleuze, G. et Guattari, F. Qu’est ce que la philosophie ? coll. Critique, éd. Minuit, 1991, Chapitre 7 et conclusion. –– Deleuze, G. Pourparlers 1972-1990, éd Minuit, Chapitre V, Politique, contrôle et devenir, p. 229-239. –– De Fontenay Elisabeth, Le silence des bêtes, éd. fayard, 1998, réedition coll. points, 2013. –– Dubuffet Jean, L’homme du commun à l’ouvrage, Folio essais, éd. gallimard, 1973. –– Godard Jean-Luc, Le gai savoir, 1969. –– Godard, JLG-JLG, Autoportrait de décembre, 1995. –– Merleau-Ponty, L’œil et l’esprit, gallimard, 1964. –– Marker Chris, Chat perchés, 2004. –– Ryckmans Pierre (trad), Traduction et commentaire de Shitao. Les propos sur la peinture du Moine Citrouille-Amère, Plon, 2007.
P. 4 année 1 — enseignements théoriques
PETITES HISTOIRES D’ARCHITECTURE, DE DESIGN ET DE ROCK & ROLL Professeur Philippe Delahautemaison Niveau S1 Périodicité SEMAINE B / LUNDI de 13h à 15h Localisation LoAD (plateau) Objectifs Montrer que l’histoire est un matériau fondamental dans l’élaboration et la culture du projet. Donner un panorama thématique de l’histoire de l’architecture et du design, en mettant l’accent sur l’analyse des formes architecturales et sur les relations qui s’établissent à toute époque avec les autres modes d’expressions, de l’avant-garde à la culture populaire. Contenu Interventions magistrales sur des thématiques transversales : –– La Femme-Fleur –– L’Homme-Machine –– La Composition Classique –– Le mythe du Fonctionnalisme –– Moderne et Postmoderne (…) Méthode Cours magistral. Évaluation Assiduité. Questionnaire à choix multiple online. Références –– Germain Bazin, Histoire de l’histoire de l’art, de Vasari à nos jours, Albin Michel Paris, 1986. –– Anthony Blunt, La théorie des arts en Italie de 1450 à 1600 Gérard Montfort Brionne, 1983 (1940). –– Anne Bony, Le dessein du geste. Savoir-faire et design français, Flammarion Paris, 2014. –– Francis Borsi, Architecture et utopie Hazan Paris 1997. –– Andrea Branzi Le design italien, La casa calda, L’Équerre, Paris 1985. –– Collectif Le beau aujourd’hui, Centre Georges Pompidou, Paris 1993. –– Collectif La maison, Exposé n°3 Hyx Paris 1997. –– Collectif La maison, Exposé n°4 Hyx Paris 2003. –– Jocelyn De Noblet (avec la collaboration de Catherine Bressy) Design, Introduction à l’histoire de l’évolution des formes industrielles de 1820 à aujourd’hui, Stock, Paris 1974. –– Henri Focillon, Vie des formes, P.U.F., Paris, 2013 (1943). –– Ernst Gombrich, L’écologie des images, Flammarion Paris 1983 (1971). –– Ernst Gombrich, Réflexions sur l’histoire de l’art
Jacqueline Chambon Nimes 1992 (1987). –– André Grabar, Les origines de l’esthétique médiévale, Macula, Paris, 1992. –– Francis Haskell, La norme et le caprice. Redécouvertes en art. Aspects du goût, de la mode et de la Collection en France et en Angleterre, 1789-1914, Flammarion, Paris, 1986 (1976). –– Claire Leymonerie, Le temps des objets. Une histoire du design industriel en France (années 1950-1970) Cité du design, Saint-Étienne, 2016. –– Jacqueline Lichtenstein, La couleur éloquente. Réthorique et peinture à l’âge classique, Flammarion, Paris, 1989. –– Adolf Loos, Paroles dans le vide (1897-1900) : Chroniques écrites à l’occasion de l’Exposition Viennoise du Jubilé (1898), Autres chroniques des années 1897-1900, Malgré tout (1900-1930), Ivrea, Paris, 1979. –– Christian Norbert-Schultz, L’art du lieu, Le Moniteur, Paris, 1997. –– Erwin Panofsky Idea. Contribution à l’histoire du concept de l’ancienne théorie de l’art, Gallimard Paris 1983 (1924). –– Georges Perec, Espèces d’espaces, Galilée, Paris, 1974. –– Édouard Pommier, L’art de la liberté. Doctrines et débats de la Révolution française, Gallimard, Paris, 1991. –– Jean-Marie Schaeffer, L’art de l’âge moderne. L’esthétique et la philosophie de l’art du XVIIIe siècle à nos jours Gallimard, Paris, 1992. –– Gottfried Semper, Du style et de l’architecture, Parenthèses Marseille, 2007, (1860). –– Marc Sherringham, Introduction à la philosophie esthétique Payot, Paris, 1992. –– Bernard Stiegler (avec Ars Industrialis), Réenchanter le monde La valeur esprit contre le populisme industriel, Flammarion, Paris, 2008. –– Lionello Venturi, Histoire de la critique d’art, Flammarion, Paris, 1969 (1936). –– Robert Venturi, De l’ambiguïté en architecture, Dunod, Paris, 1999 (1962). –– Rudolf & Margot Wittkower, Les enfants de Saturne. Psychologie et comportement des artistes, de l’Antiquité à la Révolution française, Macula, Paris, 1985 (1963). –– Michel Ragon & Bernard Heitz, Andrault et Parat architectures, Éditions du Cercle d’art, Paris, 1991.
UNE APPROCHE POSSIBLE DES COULEURS ET NUANCES DANS L’HISTOIRE DES ARTS Professeur Frédéric Appy Niveau S1 / S2 Périodicité SEMAINE A / LUNDI de 9h30 à 11h Localisation LoAD (plateau) Objectifs Parcourir une frange de l’histoire des couleurs dans le domaine des arts en s’appuyant sur des exemples précis. Réfléchir aux notions de nuances, contrastes, ombres et lumières. Contenu Nous découvrirons un ensemble le plus large possible de peintres et de plasticiens qui ont accordé une valeur essentielle à la couleur dans leurs pratiques artistiques. Sans nous préoccuper véritablement d’une chronologie, nous étudierons des plasticiens comme C.Y Twombly, Wolfgang Laib, Anish Kapoor ou Bernard Pages, Barcelò, Raoul Dufy, Serge Poliakoff, S. Jaffe. Nous étudierons les œuvres des mouvements comme Le Maniérisme (Pontormo, Le Parmesan), Le Fauvisme (Matisse, Derain) ainsi que des œuvres du Cavalier Bleu (Wassily Kandinsky, Franz Marc), de la Figuration narrative (J.Monory, Gérard Fromanger, Valerio Adami). Les œuvres de Rembrandt (notamment les estampes), G. Tiepolo ou Sam Francis, Franck Stella sont également à notre programme. Nous approcherons la notion de lumière dans des œuvres contemporaines de J. Turrell, A.V. Janssens, M.Verjux, Dan Flavin, Keith Sonnier, B. Riley, O. Eliasson… Nous regarderons les travaux des artistes comme G. Chaissac, Nalini Malini, J. Hélion, B. Frize, Jorda Steiner et Jörg Leuzlinger entre autres. Une attention particulière sera portée aux pratiques contemporaines de la couleur dans la pratique picturale. Méthode Cours magistral. Présentation et commentaires des œuvres à partir de divers documents et catalogues. Évaluation Contrôle continu, présence aux cours et rendu des devoirs obligatoires. Références Les références seront communiquées en début d’année et actualisées à chaque cours. La lecture de quelques ouvrages recommandée.
enseignements théoriques — année 1 P. 5
EN FEUILLETANT UNE HISTOIRE DE L’ART I Professeur Audrey Ziane Niveau S1 / S2 Périodicité SEMAINE A / LUNDI de 11h à 12h30 Localisation LoAD (plateau) Objectifs Apporter des repères sur les périodes et mouvements emblématiques de l’histoire de l’art, de l’antiquité à nos jours, en mettant l’accent sur l’identité singulière et collective des artistes. Contenu 1. Cours introductif : « quand le « je » est en « jeu » : identité singulière, identité collective ». 2. L’artiste et son empire. 3. De l’artisan à l’artiste, de l’obscurantisme à l’humanisme. 4. L’artiste au sein des écoles de la Renaissance. 5. L’artiste entre individualisme et académisme (XVIIIe siècle). 6. Révolution et romantisme : mon roi, mon moi. 7. Focus : Gustave Courbet, artiste promoteur de son œuvre. 8. L’artiste et les « ismes » : impressionnisme, symbolisme. 9. Debout sur la cime du monde : les avant-gardes historiques et l’identité de groupe. 10. L’artiste entre constructivisme et suprématisme : déconstruire pour se construire. 11. L’artiste au sein de La Révolution Surréaliste : entre liberté et totalitarisme. 12. Ne jamais adhérer : la résistance au groupe (Braque, Picasso, Matisse, Duchamp). 13. L’artiste et l’abstraction : l’effacement de soi ? Méthode Cours magistral. Évaluation Devoir sur table. Références Eléments bibliographiques fournis lors de chaque cours.
P. 6 année 1 — enseignements théoriques
LES AMIS DE MES AMIS
MÉTHODOLOGIE DES PRATIQUES DOCUMENTAIRES
Professeur Jean-Claude Ruggirello, Anna Dezeuze et une sélection d’enseignants invités.
Christine Mahdessian, responsable de la bibliothèque
Niveau S2
Niveau S1
Périodicité SEMAINE A / MARDI de 17h30 à 18h30
Périodicité SEMAINE B / LUNDI 9, 23 OCTOBRE, 6 NOVEMBRE Groupe 2 de 9h30 à 11h Groupe 1 de 11h à 12h30
Localisation Amphithéâtre
Localisation Salle 1
Objectifs Comment l’artiste construit-il (ou elle) sa propre histoire de l’art ? Comment une pratique peut-elle s’inscrire dans une histoire et un champ de références singuliers ? Comment certaines rencontres essentielles avec les œuvres d’autres artistes viennent-elles nourrir un travail artistique ?
Objectifs Évaluer l’information d’une manière efficace et pertinente. Accompagner les étudiants vers une autonomie à la recherche documentaire. Maîtriser les normes bibliographiques des références en art et en design.
Contenu Pour chaque présentation, un(e) artiste différent(e) qui enseigne à l’ESADMM nous invitera à nous promener avec elle ou lui dans son univers personnel. Une manière pour les étudiants de découvrir le travail de leurs enseignants ainsi que les références qui les nourrissent.
Contenu Présentation des outils de la recherche documentaire : catalogues et portails des bibliothèques, bases spécialisées en art et design, répertoires et guides artistiques, anthologies des textes essentiels en histoire de l’art, dictionnaires et vocabulaires des idées, signets culturels, plateformes de recherche, blogs et écritures créatives et sites référencés en art et design. Aborder les différentes typologies des ressources de la bibliothèque. Exposer les dispositifs de la veille documentaire en art et en design. Actualité sur l’art et le design : sites des maisons d’édition et d’espaces d’exposition, onglet de recherche, institutions artistiques et culturelles.
Méthode Chaque artiste présentera son cheminement dans l’histoire de l’art, en dialogue avec Anna Dezeuze qui apportera sa propre perspective d’historienne d’art. Évaluation Présence aux sessions et participation aux échanges.
Méthode Trois séances sur la méthodologie documentaire. Rendez-vous à la bibliothèque. Évaluation Assiduité. Echanges continus à la bibliothèque. Références –– Revue Esse n°89, 2017 : dossier « bibliothèques » Chapitre : Paulina Mickiewiz. La bibliothèque de 2114.(p45-49). –– Walter Benjamin, Je déballe ma bibliothèque, Traduit de l’allemand par Philippe Ivernel. Editions Rivages, Paris Paru en 2000. –– Ouvrir le document, Enjeux et pratiques de la documentation dans les arts visuels contemporains. Les Presses du Réel, 2010. –– Revue Art Press2 n°14, 2009. Que lisent les artistes ? –– Marc Décimo, La bibliothèque de Marcel Duchamp, Les Presses du Réel, 2002.
enseignements théoriques — année 1 P. 7
ART DISCIPLINES, TECHNIQUES & MEDIA IN ENGLISH
FRANÇAIS LANGUE ÉTRANGÈRE
Professeur Holly Manyak
Professeur Alexandra Gadoni
Niveau S1 / S2
Niveau S1 / S2
Périodicité SEMAINE A / LUNDI Groupe 1 de 14h à 15h30 Groupe 2 de 15h30 à 17h
Périodicité SEMAINE A / MARDI de 15h30 à 17h SEMAINE B / MARDI de 10h30 à 12h
Localisation Salle 1 Objectifs L’acquisition d’une large gamme de vocabulaire et d’expressions touchant à l’art, au design ainsi que leurs bases techniques et conceptuelles. Une plus grande aisance quant à l’expression orale et écrite, la description et l’analyse des œuvres en anglais. Contenu Des textes par ou sur des artistes, les disciplines et les techniques. Étude du vocabulaire et des expressions touchant les disciplines artistiques, les médiums et leurs bases techniques (dessin, peinture, impression, photographie, sculpture, design & architecture). Méthode Une approche multimédia et transversale basée sur l’art contemporain. Des travaux pratiques, des travaux écrits et des devoirs à faire ainsi que des discussions et des débats d’idées. Évaluation L’assiduité et la participation, contrôles continus écrits, un examen écrit en fin de semestre. Toute absence devra être justifiée par un certificat médical ou autre justificatif officiel. Références –– The Meaning of Art, Herbert Read –– Modern Sculpture, Herbert Read –– Animal Farm, George Orwell –– Typhoon, Joseph Conrad
Localisation Salle 3 Objectifs Compléter et approfondir l’apprentissage de la langue française, dans la continuité des acquis du niveau B1 (ce niveau peut être certifié par le TCF B1). Contenu Ce cours vise l’acquisition d’un niveau B2 pour les étudiants détenant le niveau B1 du TCF. Il permet de réviser les acquis du niveau B1 (niveaux lexical et grammatical), la syntaxe de l’écrit et de l’oral ainsi qu’une partie (non exhaustive) du lexique spécifique au domaine artistique. Méthode L’accent est mis sur la pratique de l’oral afin de faciliter les échanges et la description d’œuvres ou d’objectifs. Un travail sur l’écrit est également prévu, avec la rédaction d’œuvres personnelles originales (comme une nouvelle, un roman photo, etc). Évaluation Un devoir écrit ou oral a lieu à la fin de chaque semestre. Cet examen peut se faire sur place (avec une durée déterminée) ou à la maison selon le sujet. L’attribution des crédits dépend également de la participation active de l’élève en cours et de son assiduité. Toute absence devra être justifiée, sous peine de se voir refuser l’attribution des crédits. En cas d’échec au devoir semestriel, possibilité de rattrapage avec un examen oral ou écrit.
P. 8 année 1 — enseignements théoriques
INITIATION ET SENSIBILISATION À LA LANGUE DES SIGNES FRANCAISE (OPTIONNEL) Professeur En cours de recrutement Niveau S1 / S2 Périodicité À préciser Localisation À préciser Objectifs L’apprentissage de la langue des signes française s’inscrit dans le programme PiSOURD. Ce cours optionnel doit permettre de faciliter les échanges entre étudiants sourds et entendants par l’acquisition du vocabulaire de base et les expressions du quotidien mais aussi de développer l’expression gestuelle et la perception visuelle par des exercices ludiques et vivants. Contenu Reconnue depuis peu mais ayant toujours existé, la langue des signes est une langue inventive, d’une grande richesse et en constante évolution. Comme toutes les langues vivantes, elle fait l’objet de recherches linguistiques approfondies. C’est une langue gestuelle composée de signes symboles (Signaire) qui répondent à des règles d’agencement spécifiques déterminant sa structure et sa grammaire. Ainsi, les signes se font dans un espace restreint (espace de signation) au niveau du visage et du haut du corps et la notion de temps est représentée par des axes définis par les trois dimensions de l’espace. Pour exprimer une idée ou décrire un objet, la Langue des Signes Française utilise non seulement les mains mais aussi les mimiques, le regard, le mouvement du corps et du visage. Les travaux de Christian Cuxac (Professeur en Sciences du Langage à l’université Paris 8 et linguiste reconnu), ont permis de mettre en exergue l’originalité de cette langue faisant de la Grande Iconicité le pilier central de sa structure. Méthode Le groupe niveau 1 (12 étudiants) est sélectionné à l’issue d’une séance de sensibilisation ouverte à tous et sur lettre de motivation. Le groupe niveau 2 (12 étudiants) est sélectionné sur justificatif de réussite du 1er niveau (ects, attestation…) Les objectifs de l’initiation à la Langue des Signes Française sont : –– commencer à communiquer, –– accroître la confiance en soi, –– améliorer la compréhension, –– consolider les bases grammaticales, en particulier les notions de temps. Évaluation Assiduité et participation. Indépendamment de l’acquisition des crédits, une évaluation en fin de cycle pourra permettre la poursuite de cet apprentissage dans d’autres structures. Références Voir fonds PiSOURD en bibliothèque.
année 1 — enseignements pratiques P. 9
DESSEINS
DESSIN
Professeur Chourouk Hriech
Professeur Frédérique Loutz
Niveau S1 / S2
Niveau S1 / S2
Périodicité SEMAINE A / MARDI de 9h à 12h et de 13h30 à 18h Semestre 1 : groupe 1 ; semestre 2 : groupe 2
Périodicité SEMAINE B / MARDI de 9h à 12h et de 13h30 à 18h Semestre 1 : groupe 2 ; semestre 2 : groupe 1
Localisation Atelier B4
Localisation Atelier B4
Objectifs Dessiner est un acte en phase avec toutes les questions de la représentation ainsi qu’avec la question du « faire ». Le dessin est « una cosa mentale » qui se passe de discours sans l’éluder. Nous pouvons observer à travers lui un large panel de familles : élaboration de bâtiments, meubles, costumes, paysages, bestiaires, caricatures, plans, illustrations. Il se lit sans mots… Il a vraiment cette particularité de tendre vers l’édifice en devenir ou de fantasmer ; il permet d’échafauder. Il apporte à la fois l’énigme et la solution à chaque regard qui cheminerait au fil de ce qu’il est : tracé, couleur, noir et blanc, perspective, naturalisme, abstraction…
Objectifs Espace lacunaire : le dessin comme le rêve n’est pas doté d’une façade lisse et cohérente au contraire de celui de la peinture ; son espace est un espace ouvert. Il doit se maintenir dans un état d’élaboration partielle. Le dessin qui couvrirait entièrement son fond, dit Walter Benjamin, cesserait d’être un dessin. À l’heure des productions hybrides, des métissages des disciplines, de la superposition des savoir-faire et de l’intrication de pratiques qui, il y a peu, ne se rencontraient que rarement, l’enseignement du dessin est l’occasion d’affirmer cette pratique comme première, à l’origine de liens que les artistes reconnaissent nonobstant le médium utilisé.
Contenu Acquérir des compétences et connaissances propres au domaine du dessin mais aussi en histoire des arts en mettant en lien des démarches et des œuvres. S’exprimer, échanger et communiquer sur un projet, le sien ou celui des autres. Favoriser des points de vue et des choix personnels.
Contenu Cet enseignement s’adresse tout autant à ceux qui travaillent dans des espaces aux échelles différentes qu’à ceux qui envisagent de fabriquer des images en mouvement, voire immobiles, où transite la lumière. Seront convoqués les outils les plus archaïques aux plus technologiques pour retrouver ce qui nous lie en terme de geste, de symbolique et de signifié aux premières traces.
Méthode Exercices collectifs et individuels. Visites d’expositions et promenades urbaines. Découvertes et échanges autour du dessin à travers l’histoire de l’art et le dessin contemporain. Évaluation Présence, engagement, rendus des travaux demandés et qualité des réalisations. Références –– Edwards Betty, Dessiner grâce au cerveau droit, Édition Mardaga, 1982.
Méthode –– Travaux dirigés. –– Cours introductifs avec supports visuels. –– Sorties sur sites. –– Visites d’expositions. Évaluation Commentaires par séances. Présence assidue. Bilan général. Références Les nombreuses références seront communiquées lors des séances introductives et entreront en résonance avec le travail fourni et demandé.
P. 10 année 1 — enseignements pratiques
WORKSHOP : INTRO
WORKSHOP : DESIGN D’ESPACE
Professeur Sylvain Deleneuville, Éric Pasquiou, Gilbert Viale (assistant)
Professeur Frédéric Frédout , Abilio Neves (assistant)
Niveau S1 Périodicité SEMAINE A / MERCREDI 4, JEUDI 5, VENDREDI 6 OCTOBRE de 9h à 12h et de 13h30 à 18h Localisation Ateliers d’année 1 Objectifs Prendre ses marques, prendre possession des lieux, choisir son emplacement, entrer en contact avec des étudiants d’autres années et surtout comprendre les enjeux et le fonctionnement de la première année à l’ESADMM. Contenu Présentation des enjeux et de l’organisation de l’année 1. Discussions et échanges entre enseignants et étudiants. Dans le même temps, les étudiants d’année 1 seront accueillis par les étudiants d’année 2. Évaluation Évaluation par les enseignants durant le workshop et évaluation collégiale durant les bilans. Les crédits seront attribués au moment des bilans de chaque fin de semestre.
Niveau S1 / S2 Périodicité SEMAINE B / JEUDI 12 ET VENDREDI 13 OCTOBRE ; JEUDI 22 et VENDREDI 23 FÉVRIER SEMAINE A / JEUDI 24 ET VENDREDI 25 MAI de 9h à 12h et de 13h30 à 18h Localisation Sortie en espaces publics, ateliers d’année 1 Objectifs Familiariser les étudiants avec une lecture de l’espace urbain qui les entoure et aborder les nouveaux enjeux du design dans ces espaces. Contenu –– Commencer à utiliser les différents outils analytiques, conceptuels, graphiques, plastiques et créatifs permettant de mener un petit projet et de l’insérer dans l’espace, –– communiquer le projet à l’oral, avec documents graphiques et communication numérique, –– parcours urbain initiatique, repérage, prises de notes, croquis in situ… –– déceler instinctivement les problématiques et les nommer, –– mettre ces problématiques en perspective d’un petit projet et le communiquer, –– parcours, prétexte à investir, s’emparer, envahir, modifier, révéler, signifier, explorer, projeter un acte plastique à l’échelle de la ville et de son inscription contextuelle. Méthode Une grande place sera accordée aux approches instinctives et initiales pour aborder l’urbain en indiquant des méthodes plus structurées pour la suite de l’approche en design. Évaluation Sur la présence et le suivi des travaux. Sur communication et présentation en groupe des résultats des projets. Évaluation par les enseignants durant le workshop et évaluation collégiale durant les bilans. Les crédits seront attribués au moment des bilans de chaque fin de semestre.
WORSHOP : MAKE-A-CHAIR Professeur Charlie Jeffery, Axel Schindlbeck Niveau S1/S2 Périodicité SEMAINE A / MERCREDI 18, JEUDI 19, VENDREDI 20 OCTOBRE ; MERCREDI 4, JEUDI 5, VENDREDI 6 AVRIL de 9h à 12h et de 13h30 à 18h Localisation Ateliers d’année 1 Contenu Individual work, 2 sessions of 3 days each. In the first session, we look at how others did make chairs (Enzo Mari, Gerrit Rietveld, etc.) and you will rebuild one of these chairs. Then, you will prepare your own chair design, and build it during the second session, with the materials of your choice. Évaluation Évaluation par les enseignants durant le workshop et évaluation collégiale durant les bilans. Les crédits seront attribués au moment des bilans de chaque fin de semestre. Références Indiquées en cours de workshop.
année 1 — enseignements pratiques P. 11
WORKSHOP : LE DOCUMENT DE SYNTHÈSE / JOURNAL DE BORD DE L’ANNÉE 1 Professeur Eric Pasquiou, Cécile Marie Castanet, Frédéric Appy, Chourouk Hriech, Christine Mahdessian (responsable bibliothèque), Laurent Chirié et Luc Jeand’heur (assistants) Niveau S1 / S2 Périodicité SEMAINE B / MERCREDI 25, JEUDI 26, VENDREDI 27 OCTOBRE ; MERCREDI 10, JEUDI 11, VENDREDI 12 JANVIER ; MERCREDI 11, JEUDI 12, VENDREDI 13 AVRIL de 9h à 12h et de 13h30 à 18h Localisation LoAD (plateau) ou amphithéâtre, salles 1 et 2, atelier d’infographie B6, salle B5, ateliers A3, A4 Objectifs –– Sensibilisation aux enjeux du document de synthèse de l’année 1, –– sensibilisation aux questions d’acquisition et d’archivage de documents de toute nature, –– développement de projets personnels, –– acquisition de connaissances en histoire de l’art, –– manipulation et maîtrise des logiciels, –– ateliers d’écriture : exercices ludiques autour de l’usage des mots dans des pratiques transdisciplinaires d’écriture, –– mise en route pratique de la maquette du document par les moyens infographiques (logiciels de mise en page), –– réalisation du document. Contenu Dès l’année 1, les étudiants sont confrontés à la production d’un document rédigé, illustré et mis en forme. Le « document de synthèse » est une publication façonnée par leurs soins qui vient ponctuer, résumer, compléter l’année d’étude. Il concourt, pour une part importante (4 crédits) à l’évaluation de l’étudiant. Domaines d’interventions des différents enseignants : –– Laurent Chirié (présentation et apprentissage des logiciels d’image et de mise en page), –– Christine Mahdessian (recherches documentaires et bibliographiques), –– Frédéric Appy (les livres d’artistes), –– Cécile Marie-Castanet (méthodologie et enjeux d’écriture), –– Luc Jeand’heur (atelier d’écriture), –– Éric Pasquiou (présentation du document de synthèse, approches des enjeux plastiques et cahier des charges du document), –– Chourouk Hriech (enjeux plastiques du document de synthèse).
P. 12 année 1 — enseignements pratiques Méthode Cours théoriques et exposés puis mises en pratique / ateliers d’écritures / diaporamas et vidéoprojections / pratiques des logiciels en infographie (B6) / exercices pratiques / recherches en bibliothèque… Évaluation S1 : évaluation de la note d’intention du document de synthèse. S2 : évaluation individuelle des exercices puis évaluation du document imprimé et relié, par un jury constitué de 5 à 7 professeurs. Références –– Esthétique du livre d’artiste 1960-1980 : une introduction à l’art contemporain, Anne Mœglin-Delcroix, Le mot et le reste, édition revue et augmentée, 2012. –– Préface à la troisième édition, Walid Raad, Couleurs Contemporaines, Bernard Chauveau éditeur, 2013. –– Bleu ou la vraie vie, Jochen Gerz, coédition Musée Morssbroich Leverkusen/FRAC Champagne Ardenne, 1990. –– Le baiser de Judas, Photographie et vérité, Joann Fontcuberta, Actes Sud, 1996. –– Peter Fischli David Weiss, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, Paris-Musées/Verlag des Buchhandlung Walter König, Köln, 1999. –– Poésure et peintrie, d’un art l’autre, Réunion des musées nationaux, Musées de Marseille, 1993. –– Factory records, une anthologie graphique, Matthew Robertson, Thames & Hudson, Paris, 2006. –– O, Odette Ducarre, de Marie Morel, éditions Marie Morel Regard, 2010. –– Twentysix Gasoline Stations, Ed Rusha, National Excelsior Press, 1962. Liste non exhaustive
WORKSHOP : O GRAVITY Professeur Christophe Berdaguer, Charlie Jeffery, Frédéric Pradeau Niveau S1/S2 Périodicité SEMAINE A / JEUDI 2 et VENDREDI 3 NOVEMBRE ; MERCREDI 21, JEUDI 22, VENDREDI 23 MARS de 9h à 12h et de 13h30 à 18h Localisation LoAD (plateau), ateliers d’années 1 Objectifs 0 gravity aborde la notion et le phénomène d’apesanteur. L’idée est de trouver un mode de représentation de ce phénomène en parallèle à l’évolution et à l’histoire des modes de représentation de l’espace. Contenu À partir de la présentation de Thomas Hirschhorn, nous nous emparons des matériaux (carton, scotch, peinture…) qu’il utilise pour réaliser ses dispositifs afin d’élaborer un espace « habitable ». En art, une représentation signifie stricto-sensu « ce que l’on donne à voir ». La représentation désigne une idée que l’on se fait du monde ; elle exprime aussi le fait de communiquer cette idée, le fait de la placer devant nos yeux. Le volume et l’espace, les modes de représentation de l’espace, les forces invisibles, le rôle de l’hypothèse, le cubisme, la perspective, Marcel Duchamp. Méthode Projection de films, diffusion d’images, discussions, élaboration et construction d’un espace. Évaluation Évaluation des enseignants pendant le workshop et évaluation collégiale durant les bilans. Les crédits seront attribués au moment des bilans de chaque fin de semestre. Références –– Out of the present (film germano-russe) documentaire réalisé en 1995 par Andrei Ujica. –– Mai 1991 : le cosmonaute soviétique Sergheï Krikalev s’envole pour la station orbitale MIR, qu’il va occuper pendant dix mois sous l’œil de quatre caméras. À son retour, l’empire soviétique a disparu. –– Interstellar (film britannico-americain, science-fiction). Réalisé en 2014 par Christopher Nolan, le film est basé sur les travaux du physicien américain Kip Thorne, qui a assuré une vraisemblance scientifique lors de l’écriture du scénario et de la modélisation des effets spéciaux. –– 2001 : a space odyssey (film britannico-americain science-fiction). Réalisé en 1968 par Stanley Kubrick. –– La quatrième dimension film documentaire réalisé en 1937 par Jean Painlevé.
–– Présentation des trois dimensions, puis introduction d’une quatrième dimension, celle du temps. –– La science et l’hypothèse texte par Henri Poincaré. « De même qu’un monde non-euclidien, on peut se représenter un monde à quatre dimensions ». –– Marcel Duchamp.
année 1 — enseignements pratiques P. 13
WORKSHOP : LA PEINTURE N’EST PLUS PARTOUT, NI NULLE PART ! Professeur Piotr Klemensiewicz Niveau S1 Périodicité SEMAINE A / MERCREDI 29, JEUDI30 NOVEMBRE, VENDREDI 1ER DÉCEMBRE de 9h à 12h et de 13h30 à 18h Localisation LoAD (plateau), ateliers d’année 1 Objectifs Aborder la diversité des questions, enjeux et techniques de la pratique picturale, leurs contextes historiques, politiques et technologiques. Expérimenter quelques exemples de matières picturales, définir un projet de réalisation sur 3 jours. Contenu Questionner et expérimenter les liens théoriques et techniques, des découvertes technologiques avec les évolutions plastiques et historiques. Le projet est de penser et d’analyser simultanément, le plus possible de questions concernant « la peinture » : technique, histoire, théorie, actualité… Méthode Une première séance à la LoAD devant l’ensemble de l’année 1 pour présenter le workshop avec la participation d’un spécialiste de la couleur et des questions de perception visuelle. Durant les 4 autres demi-journées les étudiants mettront en pratique les questions qui les auront le plus intéressées sous la forme d’une réalisation plastique sur support bidimensionnel. La dernière séance (3e demi-journée) sera consacrée, toujours à la LoAD avec l’ensemble de la promotion, à un débat ouvert afin de mettre en avant les questions les plus partagées et une projection des peintures réalisées. Évaluation Durant les 3 jours et après le dernier débat collectif à la LoAD. Références Le plus possible. Moyens techniques et matériels demandés Idéalement, il serait intéressant que chaque étudiant ait un matériel de base (quelques tubes acrylique et un jeu de pinceaux) et un support identique (pour une meilleure confrontation des résultats) format de 30 x 30 cm par exemple. Bois CP de 20mm épaisseur ou toile tendue sur chassis. Du Gesso, du liant.
P. 14 année 1 — enseignements pratiques
WORKSHOP : 24 HEURES CHRONO
WORKSHOP : TIMELINE
Professeurs Max Armengaud, Jean-Louis Garnell, Éric Pasquiou
Professeur Sylvain Deleneuville, Jean-Claude Ruggirello ; Denise Deutch, Gilbert Viale (assistants)
Niveau S1 Périodicité SEMAINE B / MERCREDI 6, JEUDI 7, VENDREDI 8 DÉCEMBRE de 9h à 12h et de 13h30 à 18h Localisation LoAD (plateau), ateliers d’année 1 Objectifs Construction d’une forme composée de plusieurs photographies. Contenu L’introduction au workshop prendra la forme d’un cours, « Overdose », qui se déroulera en deux parties à la LoAD. Les étudiants devront ensuite produire une forme photographique, composée de plusieurs images, en utilisant l’outil personnel avec lequel ils prennent habituellement des photographies (smartphone, appareil photo numérique). Ils auront « 24 heures chrono » pour réaliser les prises de vues. Des directions de travail possibles seront données sous forme de questions. Elles s’additionneront aux exemples présentés dans le cours « Overdose » pour aider chacun à formuler sinon un projet, du moins une intention : quoi photographier ? Comment le photographier ? Le workshop amorce une première réflexion personnelle sur les enjeux d’un travail de type photographique, ouvrant des questions telles que celles du point de vue, du cadrage, de la construction, du rapport au temps, de la sélection des images… Quels choix opérer pour quel projet ? Le projet « 24 heures chrono » pourra être prolongé et enrichi au-delà des trois journées de workshop. Le calendrier des séances consacrées au suivi des projets sera établi et communiqué dans l’année en fonction des travaux en cours de réalisation. Méthode Cours d’analyse d’image. Suivi de projet personnel. Évaluation Évaluation collective bilan. Évaluation des enseignants pendant le workshop et évaluation collégiale durant les bilans. Les crédits seront attribués au moment des bilans de chaque fin de semestre. Références Une bibliographie sera communiquée directement aux étudiants. Moyens techniques et matériels demandés Au choix : smartphone, photoscope, compact numérique, hybride numérique, reflex numérique…
Niveau S1 Périodicité SEMAINE A / MERCREDI 13, JEUDI 14 , VENDREDI 15 DÉCEMBRE de 9h à 12h et de 13h30 à 18h Localisation Ateliers d’année 1 et LoAD Objectifs Permettre aux étudiants de poser très rapidement et à partir d’une réalisation concrète, les questions qui surgissent dans l’image animée. Réfléchir à ce qui se trame entre le son et l’image, à l’espace de réalisation, aux choix du casting et aux mouvements, aux cadres, à la lumière, ainsi qu’au format de diffusion. Le but est de faire entendre par la pratique que «le sens d’une œuvre» est l’agencement d’un ensemble de décisions. Contenu Analyse du travail par la pratique concrète. Méthode Travaux d’atelier, fabrication, construction, analyse. Évaluation Évaluation des enseignants pendant le workshop et évaluation collégiale durant les bilans. Les crédits seront attribués au moment des bilans de chaque fin de semestre. Références –– Gilles Deleuze, Image mouvement. –– Artavazd Pelechian, Le montage à distance, in Trafic. –– Chris Marker, Sans soleil, film. –– Ryan Trecartin, films. –– Mike Figgis, Time Code, film. –– Alain Cavalier, La Rencontre, film. –– Harmony Korine, Julien Donkey-Boy, film. –– Matthew Barney, Cremaster, film.
WORKSHOP : SYNCHRO Professeur Pierre-Laurent Cassière, Sylvain Deleneuville Niveau S1 Périodicité SEMAINE B / MERCREDI 17, JEUDI 18, VENDREDI 19 JANVIER de 9h à 12h et de 13h30 à 18h Localisation Amphithéâtre le mercredi matin, le jeudi et le vendredi Objectifs Comprendre l’importance du son appliqué à l’image en mouvement, à la fois comme vecteur de perception, comme producteur de sens, et comme outil esthétique. Contenu Dans le cinéma ou l’art vidéo, le son peut remplir de nombreuses fonctions lorsqu’il s’applique à l’image en mouvement. Du bruitage aux dialogues, en passant par la musique ou la voix off, il devient parfois un véritable producteur de sens, voire un sujet de travail à part entière lorsqu’il est abordé de manière moins conventionnelle. Méthode –– Cours collectif avec diffusion d’extraits de films et de bandes sonores présentant la variété d’applications du son à l’image, –– travail préparatoire dans les ateliers, –– performance de bruitage d’images sur le plateau de l’amphithéâtre. Évaluation Présence et assiduité. Contrôle continu du travail par les enseignants pendant le workshop, puis qualité de la performance finale. Évaluation des enseignants pendant le workshop et évaluation collective durant les bilans. Les crédits seront attribués au moment des bilans de chaque fin de semestre. Références –– Martin Arnold –– Alfred Hitchcock –– Charles Chaplin –– Walt Disney –– Jacques Tati –– Bruce Nauman –– William Wegman…
année 1 — enseignements pratiques P. 15
WORKSHOP : MOTIFS, ORNEMENTS ET AUTRES FANFRELUCHES Professeur Philippe Delahautemaison Niveau S1 Périodicité SEMAINE A / MERCREDI 24, JEUDI 25, VENDREDI 26 JANVIER de 9h à 12h et de 13h30 à 18h Localisation Amphithéâtre, ateliers d’année 1 Objectifs Étudier et comprendre les rapports attraction / répulsion qu’entretiennent les arts visuels (art, architecture, design) avec l’envie décorative. Fabriquer et manipuler des motifs, en ayant conscience de ce qui les motive. Contenu Intervention magistrale pour dresser un panorama des usages du motif et des ornements dans l’histoire. Présentation des 17 types de pavage de plan. Travail en atelier sur les projets des étudiants Méthode Alternance d’interventions historiques et théoriques et de production en atelier. Évaluation Présence. Engagement et pertinence de la réflexion. Qualité plastique des propositions. Références –– Drusilla Cole, (sous la direction de), 1000 Motifs 10 siècles d’Art Décoratif, Éditions Dessain & Tolra, Paris, 2003. –– Henri Focillon, Vie des formes, P.U.F. Paris, 2013. –– Adolf Loos, Ornement & Crime, in « Paroles dans le vide », Éditions Ivrea, Paris, 1994. –– Owen Jones, La Grammaire de l’Ornement, Éditions L’Aventurine, Paris, 2001. –– Gerhard Richter, Motifs. Division, miroir, répétition, Centre Pompidou, Paris / Heni Publishing, London / Verlag der Buchhandlung Walther König, Köln 2012. –– Aloïs Riegl, Questions de style, Hazan, Paris, 2002. –– Gottfried Semper, Du Style et de l’Architecture, Écrits 1834-1869, Éditions Parenthèses, Marseille, 2007. –– Jacques Soulilou, Le Livre de l’Ornement et de la Guerre, Éditions Parenthèses, Marseille, 2003. –– Alexandre Tzonis, Liane Lefaivre, Daniel Bilodeau, Le Classicisme en Architecture : La Poétique de l’Ordre, Éditions Dunod, Paris, 1985. –– Pepin Van Roojen (sous la direction de), Turkish Designs, Éditions The Pepin Press / Agile Rabbit editions, Amsterdam, 2002.
P. 16 année 1 — enseignements pratiques –– Pepin Van Roojen (sous la direction de), Geometric Patterns, Éditions The Pepin Press / Agile Rabbit editions, Amsterdam, 2000. –– David Watking, Morale & Architecture aux XIXe & XXe siècles, Éditions Pierre Mardaga, Bruxelles, 1979.
WORKSHOP : MACHINES À DESSINER Professeur Julien Maire En partenariat avec Reso-nance numérique
–– Collectif, Catalogue d’exposition, L’envers du décor : dimensions décoratives dans l’art du XXe siècle, Musée d’art moderne Lille Métropole, Villeneuve d’Ascq, 1998.
Niveau S2
–– Wilhelm Worringer, Abstraction et Einfühlung, Klincksieck, Paris, 1978.
Périodicité SEMAINE B / MERCREDI 28, JEUDI 29, VENDREDI30 MARS de 9h à 12h et de 13h30 à 18h Localisation Amphithéâtre, ateliers B5 et B3 Objectifs Initiation et expérimentation du dessin avec un traceur numérique. Maîtrise du dessin vectoriel professionnel et open source (Illustrator, Inkskape). Exploration de la fabrication de machine à dessiner DIY. Contenu Les « machines à dessiner » qu’elles soient mécaniques ou optiques existent depuis plus de 4 siècles : la camera obscura, la grille de dessin d’Alberti, la camera lucida, le pantographe… Ce qui a longtemps été considéré comme des procédés à dessiner en perspective et qui fut le secret dissimulé de nombreux peintres de la renaissance pour réaliser leurs œuvres, prend une forme réactualisée à l’aune de la révolution numérique. Si Walter Benjamin parle de la perte de l’aura des œuvres à l’heure de la reproduction mécanique, il évoque l’enjeu de la reproduction en masse des images par l’impression. À contrario, le traceur numérique ne fait que reproduire des originaux : c’est un crayon guidé par une machine, elle -même guidée par l’artiste. Méthode Le workshop propose aux étudiants de s’initier à l’utilisation de ces machines à dessiner, de comprendre et disséquer leurs principes ainsi qu’expérimenter les possibilités de ce que l’on nomme communément le « traceur ». Il invitera également à déployer des techniques de gravures, typons, tampons, pochoirs et plaques d’impressions avec l’aide d’outils numériques comme la fraiseuse assistée par ordinateur ou encore l’impression en 2,5 D. Évaluation Originalité des techniques explorées, maîtrise du dessin vectoriel, présence et engagement dans le workshop Références –– David Hockney, Les techniques perdues des maîtres anciens, ed Seuil. –– Alexander Roob, Bildroman CSxx, Verlag für moderne Kunst. –– Hektor et Viktor par Jürg Lehni. –– Les Méta Matic de Jean Tinguely. –– Trace de Balint Bolygo. –– Simple Thoughts exposition de Peter Beyls, 2014, Imal Bruxelles.
INITIATIONS TECHNIQUES
années 1 et 2 — Initiations techniques P. 17
Localisation Atelier D2, LoAD
–– passer de la 2D à la 3D en préparant les documents graphiques nécessaires à la réalisation de la maquette : vues en plans, élévations et coupes…, –– représentation des différentes vues qui permettent de réaliser ensuite la maquette, –– notions de changements d’échelles, –– choix des matériaux et esprit de récupération et d’utilisation de tous les éléments qui peuvent permettre le passage à la maquette. Développer ingéniosité et bon sens, –– les bases pour mesurer, ajuster, découper les pièces nécessaires, –– les bases du collage, –– les bases pour finir la maquette : blanche ou couleur, –– donner l’échelle de l’objet.
Professeur référent Pierre-Laurent Cassière Patrick Sommier, assistant d’enseignement
Matériels demandés Papier, carton, outils de mesures, outils pour tracer, outils de découpe, colles.
Option Art et design Niveau S1/S2, S3/S4
PRATIQUES SONORES
Objectifs –– Découvrir les principes de base de l’acoustique et de l’électroacoustique. –– Reconnaître les différents types de câblages audio et comprendre leurs spécificités. –– Découvrir la prise de son et les différents types de microphone. –– Découvrir l’édition audionumérique sur logiciel. –– Acquérir les bases du travail audionumérique afin d’être capable de progresser de manière autonome. Contenu Suite à la présentation théorique générale sur les bases de l’audionumérique, et la présentation des équipements et de leurs fonctionnalités, chaque étudiant est invité à expérimenter par lui-même les appareils de prise de son et à demander des conseils en cas de difficulté. Un exercice de prise de son et d’édition est demandé et doit être finalisé durant le temps d’initiation sous la forme d’un fichier audio. Matériel demandé –– Le studio son met à disposition le matériel nécessaire pour la prise de son de terrain (enregistreurs audionumériques portables) ainsi que les ordinateurs et logiciels d’édition audionumérique pour le travail en duo (une machine pour deux). –– Les étudiants disposant d’équipements audio et d’ordinateur portable peuvent les amener pour davantage d’autonomie.
MAQUETTES Professeur Frédéric Frédout Abilio Neves, assistant d’enseignement Localisation Atelier C1 Objectifs Aborder les notions basiques pour réaliser des maquettes. Contenu Sur la base d’une petite maquette qui sera réalisée en atelier et permettra de visualiser concrètement les étapes successives :
LE BOIS ET SA MISE EN ŒUVRE Professeur Axel Schindlbeck Rémy Marin, assistant d’enseignement Localisation Atelier C7 Objectifs –– Initier à la pratique autonome de la menuiserie. –– Découvrir les matériaux et les techniques. –– Ouvrir sur le potentiel artistique du travail du bois. Contenu –– première journée : Présentation des règles de fonctionnement de l’atelier et des consignes de sécurité. Présentation et démonstration de l’outillage. Matériau-thèque : examen des bois et ses dérivés utilisés à l’atelier Catalogue des assemblages en menuiserie. Méthodologie et dessin technique. –– deuxième et troisième journées : Produire un travail artistique individuel à partir d’un sujet donné. Ce travail est limité au temps de l’initiation technique. Matériel demandé Aucun
INFOGRAPHIE Professeur Éric Pasquiou Laurent Chirié, assistant d’enseignement Localisation Atelier B6 Objectifs Acquérir les connaissances techniques de base en infographie 2D
P. 18 années 1 et 2 — Initiations techniques Contenu –– Acquisition d’images de diverses provenances (photoscopes, compacts hybrides, smartphones, scanners, films). –– Développement numérique de fichiers Raw avec le logiciel DxO Lab. –– Apprentissage des logiciels Photoshop CS6 et InDesign CS6 (si le temps le permet Illustrator CS6). –– Réalisation d’un livret A4 de 4 pages dans InDesign CS6. Impression couleur A3. –– Apprentissage en direct, sur les ordinateurs de la salle d’infographie, à partir d’exercices simples. –– Échange avec les étudiants. Matériels demandés –– 6 postes sont exploitables en infographie (B6). –– 4 étudiants supplémentaires peuvent suivre cette formation s’ils viennent avec leur propre matériel (ordinateur portable) déjà équipé d’une suite Adobe (Photoshop, InDesign, Illustrator) CS3 ou versions ultérieures.
TERRE MOULAGE Professeur Holly Manyak et assistant en cours de recrutement Localisation Atelier D1 Objectifs Pratique de la terre en tant que médium de création et d’expérimentation. Une gamme de techniques de construction à la main seront traitées, permettant à l’étudiant une autonomisation dans la réalisation de ses projets et recherches. Contenu –– Introduction à la terre et ses propriétés, outillage, étapes de travail, séchage et cuisson. –– Préparation de la terre. –– Modelage. –– Construction à la plaque / à la main et avec la crouteuse. –– Construction aux colombins. –– Bas-relief en terre crue recyclée. –– Mélanger le plâtre + moulage en plâtre du bas-relief en terre crue. –– Moulage d’un objet en plâtre : moule à une pièce. –– Coulage en céramique dans un moule en plâtre. –– Introduction aux traitements de surface : oxydes, engobes, émaux et les diverses cuissons. –– Recyclage de la terre : la boudineuse. Matériels La terre, le plâtre, le petit matériel, les outils de mise en œuvre ainsi que le matériel d’émaillage et d’engobage, sont mis à disposition par l’école.
VIDÉO Professeur Sylvain Deleneuville Denise Deutch, assistante d’enseignement Localisation LoAD Objectifs Découverte et initiation : –– des différents formats vidéo, –– des bases du tournage, –– des bases du montage. Contenu Les différents formats vidéo, codec et conteneurs. Prise en main de différents outils vidéo. Fonctions basiques du menu, choix du format d’enregistrement, balance des blancs, focus, exposition en manuel… Prise en main de Adobe Première et/ou Final Cut. Réalisation d’un court montage.
ATELIERS D’IMPRESSION Professeur Jean-Baptiste Sauvage Diane Malatesta, Marta Rueda, assistantes d’enseignement Localisation Ateliers E4 et E5 Objectifs Première prise de contact avec les ateliers d’impression (centrée sur la sérigraphie et peut-être l’offset) à travers la réalisation d’une tapisserie commune à chaque groupe. Réflexion sur ce qu’est un papier à tapisser : choix des motifs, échelles et concordances. Connaissance du vocabulaire propre aux techniques. Apprentissage des étapes à suivre : réalisation de typons, insolation de matrices et impression. Contenu La tapisserie à réaliser suivra un cahier des charges donné le premier jour. Pendant ces semaines d’initiation, la conception de typons se fera à échelle 1 : découpages, encre de chine, scotch… Pas de pré-presse à l’ordinateur. Les tirages seront collectifs. Le motif sera composé en continu et d’après une sélection démocratique des productions faites par les étudiants durant ces journées. Jour 1 : Présentation des archives. Explication du cahier des charges à suivre. Réalisation de typons échelle 1 et sélection. Préparation de matrices. Jour 2 : Choix des couleurs et impression du papier à tapisser. Continuation dans la production de typons et nouvelles matrices. Jour 3 : Finissage des impressions.
années 1 et 2 — Initiations techniques P. 19
APERÇU PROJECTION MONUMENTALE ET MAPPING MOTION / COMPOSITING SUR FUSION
Matériels demandés Les étudiants sont priés de venir avec un minimum de matériel : ciseaux, cutter, scotch noir, papier, marron, transparent, encre de chine, pinceaux, feutres posca, crayons. L’école fournit le nécessaire pour la préparation de matrices ainsi que les rouleaux de papier et encres pour les impressions.
Professeur Dominik Barbier
MÉTAL
Localisation LoAD
Professeur Christophe Perez, assistant d’enseignement Localisation Atelier E6 Objectifs 1er jour –– Énoncé du règlement de l’atelier sur la sécurité et l’hygiène. –– Découverte des machines et de l’outillage de l’atelier. –– Exercice de dessin industriel. –– Exercice de dessin en perspective. –– Exercice de relevé de cotes. –– Exercice de réalisation d’une fiche de débit. 2e jour –– Soudure à l’arc –– Énoncé du principe de fonctionnement d’un poste à souder à l’arc. –– Énoncé des consignes de sécurité concernant le poste à souder et son environnement. –– Explication des réglages d’un poste, du choix des baguettes à souder en fonction de l’épaisseur et du métal. –– Démonstration sur plusieurs cordons de soudure. –– L’étudiant réalise les gestes, machine éteinte. –– Accompagnement de l’étudiant dans la réalisation de ses cordons de soudure : tenue de la main de l’étudiant pour lui permettre de se sensibiliser au geste de soudage l’étudiant est accompagné et corrigé par la voix l’étudiant réalise lui-même ses cordons en étant corrigé par ses camarades –– Poursuite des cordons de soudure par l’étudiant –– Découpe et préparation du métal à souder : –– Apprentissage du fonctionnement et de l’utilisation de la scie fraise (sécurité/mesure/réglage/servante). –– Ébarbage, apprentissage du fonctionnement et de l’utilisation du backstand. –– Assemblage des morceaux de métal découpés avec des points de soudure puis soudage de l’ensemble. –– Assemblage des morceaux de métal en angle. –– Meuler les soudures ; apprentissage du fonctionnement et de l’utilisation de la disqueuse. –– Nettoyer et ranger l’atelier
Objectifs Aperçu des possibilités et des techniques disponibles au LoAD pour le compositing sur Fusion. Approche de la projection monumentale et du vidéomapping ; rapide essai sur motion. Contenu Une première appréhension des possibilités du compositing avec le logiciel Fusion dans le studio LoAD et quelques notions sur la vidéo-projection monumentale et le vidéomapping avec les logiciels Motion ou Madmapper. Diffusion, présentation et discussion. Démonstrations et prises en main. Matériels demandés Télécharger le logiciel gratuit Fusion sur le site de Blackmagic Design.
DDD Localisation Salle 3 2 sessions : du 15 au 17 novembre et du 14 au 16 février Professeur Axel Schindlbeck Objectifs Apprentissage des outils numériques en CAO pour le dessin 2D et la modélisation en 3D. Contenu Dessins techniques à la main, relevé de mesures, compréhension de la perspective 3D, modélisation de la forme en 3D. Travail en direct sur un objet. Matériels demandés Ordinateur portable Win ou MAC, souris, 1 version d’évaluation de RHINOCEROS 3D installée et en bon fonctionnement, feuilles blanches A4 80g (papier impression standard), crayon, mètre. Deux sessions seulement d’initiation.
P. 20 année 1 et 2 — Initiations techniques
MOTION DESIGN
PROGRAMMATION INTERACTIVE
Professeur Jérôme Duval
Professeur Collectif Reso-nance Numérique
Localisation LoAD 2 sessions : du 22 au 24 novembre et du 07 au 09 février
Localisation LoAD, atelier B5 2 sessions : du 15 au 17 novembre et du 22 au 24 novembre
Objectifs Initiation au Motion design
Objectifs –– Aborder une culture générale des arts électroniques. –– Découvrir les principes de l’électronique et de l’informatique en jeu dans les systèmes interactifs. –– S’initier à la programmation avec les logiciels libres Arduino, Processing ou Pure Data. –– S’initier à l’interactivité avec les capteurs et les actionneurs.
Contenu Le Motion design est un anglicisme qui définit en création une forme d’art visuel consistant à créer des œuvres animées via un ordinateur. Il implique d’utiliser le mouvement comme principal outil d’écriture artistique, et l’informatique comme outil technique de réalisation. Il connait actuellement un essor intéressant, aussi bien en terme de renouvellement des formes, que de création en lien direct avec le développement exponentiel des outils de création numérique. –– 1er jour Analyse de travaux existants (statuts, structures, relations entre formes et fonds). Communication autour de la culture spécifique du Motion Design. Le logiciel phare : « Adobe After Effect » –– 2e jour Initiation et approche basique du logiciel Adobe After Effect (AE). Qu’est-ce qu’une création, ou une conception de type « nodale », en particulier dans AE. Quelle approche de la création cela implique-t-il ? Quelles méthodologies ? Expérimentations autour des notions fondamentales « d’image clés », et de « time-line » à l’intérieur du logiciel AE. –– 3e jour Exercice de création simple dans le logiciel. Exportation du travail terminé sous un format de diffusion. Conclusion, suivi d’un « Questions / Réponses » interactif avec l’enseignant. Matériels demandés Chaque étudiant devra s’équiper d’un ordinateur portable d’une fréquence minimale ou égale à 2 Ghz, avec au moins 4 Gigas de ram. Une souris USB externe est indispensable pour cette initiation. Il est également préférable d’installer en amont du cours sur votre ordinateur portable, une version gratuite d’évaluation du logiciel ADOBE AFTER EFFECT, disponible sur www.adobe.fr. Sachant que cette version ne sera valable que 30 jours, ne surtout pas l’installer trop tôt !
Contenu Depuis les débuts de l’électricité, ingénieurs, artistes, passionnés explorent des techniques pour les manipuler, pour leur faire produire de la poésie et de la puissance. L’essor de l’électronique, puis de l’informatique, nous plongent dans un «bain numérique» qu’il faut interroger et travailler. Nous vous proposons de vous initier à la pratique et à la logique permettant de concevoir de petits systèmes interactifs, entre l’ordinateur et l’environnement physique. Nous nous appuierons pour cela sur les possibilités offertes par les logiciels libres Arduino, Processing et Pure Data. Matériels demandés Les étudiants disposant d’un ordinateur portable et d’un casque peuvent les amener pour davantage d’autonomie.
FABRICATION NUMÉRIQUE Professeur Collectif Reso-nance Numérique Localisation LoAD, atelier B5 2 sessions : du 7 au 9 février et du 14 au 16 février Objectifs - Aborder une culture générale de la fabrication numérique - Découvrir les principes techniques en jeu : électronique, mécanique, logiciel - S’initier à la modélisation 2D et 3D en vue de produire une forme - S’initier aux réglages des machines Contenu Cette initiation vous permettra de faire le tour du matériel courant dans un Fablab : Impression 3D, découpe laser, fraiseuse numérique, Arduino,… Trois jours pour démystifier les machines, et s’initier à la réalisation d’un projet depuis sa conception jusqu’au prototypage. Matériels demandés Les étudiants disposant d’un ordinateur portable peuvent l’amener pour davantage d’autonomie
PHOTOGRAPHIE Professeur Max Armengaud, Jean-Louis Garnell Hélène Biesse, assistante d’enseignement Localisation Atelier D3 bis Objectifs Comprendre la nature du processus photographique à travers l’expérience de fabrication d’une photographie argentique (de la prise de vue au tirage final, en passant par les étapes de l’image latente, du développement du film, du tirage de la planchecontact et de la sélection des images). Prendre ainsi conscience que la question du sens est aussi inscrite au coeur même des procédures photographiques, que la maîtrise de l’outil et la connaissance de la technique contribuent à la maîtrise du langage visuel dans la perspective de construire sa propre écriture. Le processus ainsi compris par «l’expérience vécue» ouvre à une compréhension qui s’applique à toutes les images de nature photographique, qu’elles soient argentiques ou numériques. Contenu Les trois journées de l’initiation sont introduites par un cours sur l’histoire de l’évolution technique du médium et de son contexte social et culturel. Puis chaque étudiant fait l’expérience de toute la chaîne de fabrication d’une image de type photographique : –– principe de la prise de vue, –– étude de la lumière, –– développement du film, –– editing, –– tirage.
enseignements théoriques — année 1 et 2 P. 21
1ER CYCLE ANNÉES 2 | 3
enseignements théoriques — années 2 / 3 P. 23
MIETTES PHILOSOPHIQUES
Références Premier semestre
Option Art
–– Nancy, J.-L., Le plaisir au dessin, Paris, Hazan, 2007
Professeur Vanessa Brito
Deuxième semestre
Niveau S3 / S4 Périodicité SEMAINE A / LUNDI de 16h30 à 18h Localisation Salle 2 Objectifs Prendre le temps de lire un texte. Explorer et confronter différentes formes de compréhension d’un texte philosophique. Engager une réflexion transversale à plusieurs disciplines. Contenu Premier semestre Atelier de travail autour de la lecture d’un texte philosophique : « Le plaisir au dessin » de Jean-Luc Nancy (en collaboration avec Chourouk Hriech). Il ne s’agira pas de faire un commentaire de texte, mais d’explorer et de confronter différentes formes de compréhension d’un texte philosophique, en écrivant et en dessinant, en suivant des intuitions, des sensations suscitées par le texte, mais aussi en le discutant, en le dépliant, en argumentant. Cet atelier sera l’occasion, non pas de spéculer sur les rapports entre théorie et pratique, mais d’expérimenter des interférences entre différentes formes de pensée. Deuxième semestre Les cours aborderont des problématiques communes à l’art et la philosophie contemporaine : l’histoire récente des rapports entre théorie et pratique ; le brouillage des rôles de l’artiste, du théoricien et du chercheur ; le glissement des arts les uns dans les autres et les enjeux de l’« esthétique ». Les cas d’étude sont empruntés aussi bien à l’actualité de l’art qu’aux travaux d’étudiants en phase projet. Si possible, ils sont analysés en dialogue avec eux. Évaluation Participation aux cours (lecture et discussion des textes, analyse de documents). Travail à rendre à la fin de chaque semestre.
–– Signaux sensibles, Entretien à propos des arts (avec Jerôme Lèbre), Paris, Bayard, 2017 –– Deleuze et Foucault, Les intellectuels et le pouvoir, in L’île déserte et autres textes, Paris, Minuit, 2001, pp. 288-298 –– Deleuze, Qu’est-ce que l’acte de création ?, in Deux régimes de fous, Paris, Minuit, 2003, pp. 291-302 –– Didi-Huberman, Quelle émotion ! Quelle émotion ?, Paris, Bayard, 2013 –– Rancière, Le reste, c’est à vous de l’inventer, in Cahiers du cinéma, mars 2015, pp. 84-94 –– Rancière, Le spectateur émancipé, in Le spectateur émancipé, Paris, La Fabrique, 2008, pp. 7-29
P. 24 années 2 / 3 — enseignements théoriques
EN FEUILLETANT UNE HISTOIRE DE L’ART II
EN FEUILLETANT UNE HISTOIRE DE L’ART II
Option Art et design
Option Art et design
Professeur Anna Dezeuze
Professeur Lise Guéhenneux
Niveau S3
Niveau S4
Périodicité SEMAINE A / MARDI de 10h à 12h
Périodicité SEMAINE A / MARDI de 10h à 12h
Localisation LoAD (plateau)
Localisation Amphithéâtre
Objectifs Poursuite du cours d’année 1 qui parcourt l’histoire de l’art de la préhistoire à l’art d’aujourd’hui. Au semestre 3, l’accent sera porté sur certaines tendances de l’art des années 1960-1970 et leurs résonances aujourd’hui.
Objectifs Comprendre les enjeux de la pratique artistique dans une perspective historique, interrogeant la notion d’avant-garde, celle de la modernité, remises en jeu depuis la fin des années 1970.
Contenu 1. Minimalisme et post-minimalisme 2. Corps et performance 3. L’art conceptuel 4. L’éphémère 5. Le précaire
Contenu Plus particulièrement revenir sur la notion d’autonomie de l’œuvre d’art jusqu’à l’interrogation apportée par un art nommé « contextuel », soit de l’objet à son éclatement dans l’espace, à travers une pratique de l’in situ et de l’installation, notamment.
Méthode Cours magistral, avec travaux et discussions par groupes.
Méthode Cours magistral
Évaluation Présence et participation aux cours. Quiz surprise, et devoir sur table à la fin du semestre.
Évaluation Des questions seront posées aux étudiants lors de chaque séance. Contrôle des connaissances en fin de semestre. Le cours nécessite une participation active des étudiants, et poser des questions est obligatoire.
Références Eléments précis fournis lors de chaque cours.
Références Références spécifiques à chaque séance au cours du semestre.
enseignements théoriques — années 2 / 3 P. 25
LES SOURCES CHAUDES
(RE)(DÉ)COLLER, (RE)(DÉ)MONTER, (RE)(DÉ)LIER
Option Art et design
Option Art
Professeur Denis Prisset Niveau S3 / S4 Périodicité SEMAINE A / MERCREDI de 16h à 18h Localisation LoAD (plateau) Objectifs Ce cours propose un parcours autour de la notion de sources. Cette notion est mouvante selon les contextes et les disciplines dans lesquels elle est employée : dans le langage ordinaire, en art et dans la littérature, dans les sciences sociales, en histoire, en philosophie… Il s’agira de la cerner et d’en décrire les nuances et les variations en étudiant des cas précis dans les différents domaines. Quelles sont les différences entre les sources, les références, les inspirations ? Peut-on travailler sans sources ? Comment les sources nous travaillent ? Sont-elles toujours visibles ? Comment apparaissent-elles ? Sont-elles toujours bonnes, peuvent-elles nous devenir indifférentes ? Comment se partagent les sources ? Nous sont-elles communes ? Contenu Par exemple : « Les livres que nous relisons le plus souvent ne sont pas toujours ceux que nous admirons le plus. Nous les choisissons, nous leur rendons de nouvelles visites pour des raisons diverses et variées, comme nous choisissons de revoir des amis humains. Un ou deux romans de Scott, Shakespeare, Molière, Montaigne et Le Vicomte de Bragelonne forment le petit cercle de mes amis intimes. Derrière eux vient une bonne troupe de relations chères. Il y en a encore un certain nombre qui me regarde avec un air de reproche quand je passe devant leurs rayonnages : des livres que j’ai naguère feuilletés, étudiés : des maisons qui me furent jadis des demeures, mais que je revisite plus rarement aujourd’hui. Et puis enfin il y a la catégorie des livres qui ont eu leur heure de gloire, qui ont brillé, chanté, charmé, avant de retomber dans l’insignifiance – jusqu’à leur prochain retour en grâce. » À propos d’un roman de Dumas, R.L. Stevenson Dans cet essai, Stevenson cite une de ses sources et nous raconte pourquoi il y retourne sans cesse. À 37 ans il a déjà lu cinq fois le roman de plus de deux mille pages. Alors que Le Vicomte de Bragelonne n’est pas pour lui un roman des plus « parfaits », il y trouve pourtant ce qu’il pense être le plus important dans un projet de fiction. Méthode Cours magistral Évaluation Devoirs en temps libre à la fin de chaque semestre. Références Une bibliographie sera distribuée au début de chaque cours.
Professeur Nicolas Feodoroff Niveau S5/S6 Périodicité SEMAINE A / LUNDI de 17h à 18h30 Localisation LoAD (plateau) Objectifs Donner des références et approfondir les notions abordées. Contenu Collage, montage, assemblage, greffe, cut-up, détournement, (dé)collage... Comment ces modalités introduisent-elles une circulation de matériaux, de signes et d’imaginaires ! Penser le montage en sculpture, l’idée de collage en cinéma, croiser les espaces et les procédures. Prendre un peu de recul historique, depuis les gestes inauguraux de Picasso et Braque en passant par les pratiques du photo collage ou du photomontage, les cut-ups de Burroughs, les montages de Jean-Luc Godard jusqu’aux assemblages et aux collectes de Jimmie Durham : une traversée de l’art du 20è siècle marqué tant par la « pensée sauvage » (C. Lévy-Strauss) que par les notions d’accord, d’unicité elle-même travaillées par celles de raccord et faux-raccord, d’hétérogénéité, d’impur, d’instabilité, de contradiction, de dysharmonie, de discontinuité. Méthode Cours magistral suivi d’un échange avec les étudiants. Évaluation Contrôle continu et devoir semestriel. Références Bibliographie distribuée en début d’année.
P. 26 années 2 / 3 — enseignements théoriques
LA FABRIQUE DES ŒUVRES DANS LES ATELIERS D’ARTISTES, ENTRE INTÉRIORITÉ ET ALTERITÉ Option Art et design Professeur Audrey Ziane Niveau S5 / S6 Périodicité SEMAINE A / MERCREDI de 13h à 15h Localisation LoAD (plateau) Objectifs L’objectif de ce cours est de mettre en lumière les différents aspects et les liens qui unissent l’artiste à son lieu de création. Du lieu d’apprentissage à l’entreprise contemporaine, nous questionnerons comment l’artiste s’identifie à son atelier et comment ce dernier devient lui-même une création permanente. Contenu 1. Les ateliers d’artistes, la fabrique de l’histoire ? 2. De la compétition de l’atelier de David à La Cédille qui sourit de Robert Filliou, la fête permanente ! 3. Un atelier pour « Tuer le Père » : éloge de l’originalité de Girodet aux avant-gardes historiques 4. « Recherche modèles morts ou vifs » : du Radeau de la Méduse aux Pinceaux Vivants de Klein 5. Les représentations de l’artiste dans son atelier : de l’allégorie vivante de Courbet aux drippings de Pollock 6. Quand l’atelier « prend l’air » : de la nature à la rue 7. Mon atelier est mon intérieur : des autoportraits aux ateliers de Matisse et Mondrian 8. L’atelier pour accumuler, compresser, multiplier, méta-machiner 9. Mon corps est mon atelier 10. De la Factory de Warhol aux entreprises de Koons et Hirst 11. L’ère du « post-atelier » Méthode Cours magistral. Évaluation Devoir sur table. Références Indications bibliographiques données à chaque cours.
LA PAROLE À L’ŒUVRE : ATELIERS THÉORIQUES Option Art Professeur Cécile Marie-Castanet Niveau S5 Périodicité SEMAINE B / JEUDI de 14h à 18h Localisation Atelier B4 ou rendez-vous à l’extérieur Objectifs Cet atelier propose d’accompagner l’étudiant dans sa recherche en privilégiant l’articulation entre théorie et pratique. La question de la description d’un travail, et tous les moyens créatifs pour y parvenir sont ouverts. Cet atelier se veut un espace où l’étudiant à la possibilité de mettre la parole à l’œuvre : tracer la carte de sa pensée, situer sa démarche et l’inscrire dans les débats contemporains de l’histoire et de la philosophie de l’art, etc… Méthode On travaille en présence des œuvres dans les expositions ou des travaux d’étudiants. Qu’il s’agisse de travaux anciens ou en cours, l’étudiant choisit ce qu’il veut mettre en partage, ce qui peut faire office de point de repère pour cartographier son travail, ébaucher une démarche ou un projet. Il prépare à l’avance sa présentation — un texte, un plan, une liste… — en cherchant à tirer des lignes qui permettent de circuler dans sa pratique, de construire un réseau, un terrain, une carte, une constellation la plus consistante possible. Les séances de travail sont collectives : regarder, écouter, lire, articuler. Le retour critique est fait aussi bien par les étudiants que par les professeurs invités à participer à cet espace ouvert. Évaluation Évaluation rime avec préparation et participation. L’ordre de passage, par groupe d’étudiants est défini au début du semestre.
enseignements théoriques — années 2 / 3 P. 27
SUIVI DE RAPPORTS DE DIPLÔME DNA
CONTEMPORARY ART THEMES IN ENGLISH
Option Art
Option Art
Professeur Lise Guéhenneux, Luc Jeand’heur (assistant)
Professeur Holly Manyak
Niveau S5 / S6
Niveau S3 / S4
Périodicité SEMAINES A et B / MARDI et MERCREDI de 9h à 18h (Luc Jeand’heur). Dans le cadre du suivi de projets (Lise Guéhenneux).
Périodicité SEMAINE A / MARDI Groupe 1 de 14h à 15h30 Groupe 2 de 15h30 à 17h
Localisation Ateliers, bibliothèque, salle des profs, cafétéria, salles d’exposition
Localisation Salle 1
Objectifs Suivi et soutien individuel de projets éditoriaux et corrections concernant le rapport de diplôme à réaliser dans le cadre de l’année 3.
Objectifs Acquisition d’une large gamme de vocabulaire et d’expressions touchant à l’art, au design, à la photographie et à la vidéo. L’acquisition des techniques de présentation en anglais et des débats d’idées contribuent à atteindre une plus grande aisance quant à l’expression orale, la description et l’analyse des œuvres en anglais.
Contenu Échanges pédagogiques devant le travail personnel ainsi que les éléments de rédactions et productions liés au rapport de diplôme de DNA. Ces rencontres sont prolongées par des échanges de documents et corrections par voie électronique. Méthode Rendez-vous individuels. Pour des raisons pratiques, les éléments rédigés doivent être transmis par email ou papier pour une lecture préalable au rendez-vous. Le suivi de rapport de diplôme s’effectuera également dans le cadre collégial du suivi de projet en année 3. Évaluation Le rapport est présenté et évalué lors du diplôme au semestre 6. Références Tous les rapports de diplômes des promotions précédentes sont archivés et disponibles en bibliothèque, ainsi que tous les livres, livres d’artistes, journaux, écrits de toutes sortes possibles et imaginables. Et par extension, tout ce qui contient des mots et/ou des images.
Contenu Basé sur des débats d’idées autour de l’art contemporain anglo-saxon. Les étudiants effectueront des recherches sur un sujet touchant à l’art ou la culture, puis les présenteront à l’oral. L’écriture sera développée au travers d’un CV professionnel et de recherches personnelles. Méthode Une approche multimédia et transversale basée sur l’art contemporain, des écrits et des interviews d’artistes, de la vidéo. L’expression orale, la recherche suivie par les exposés oraux, les débats et les discussions en forment le noyau. Exercices de rédaction qui visent la professionnalisation. Évaluation Qualité de la préparation et de la présentation des oraux, l’engagement, l’assiduité et la participation. Toute absence devra être justifiée par un certificat médical, convention de stage, ou autre justificatif officiel. Références –– Alan Ginsberg, Howl. –– Jack Kerouac, On the Road. –– Aldous Huxley, Brave New World. –– Aldous Huxley, Brave New World Revisited. –– George Orwell, 1884. –– John A. Walker, Art Since Pop.
P. 28 années 2 / 3 — enseignements théoriques
CROSS-CULTURAL EXPLORATION
FRANÇAIS LANGUE ÉTRANGÈRE
Option Art
Option Art et design
Professeur Holly Manyak
Professeur Alexandra Gadoni
Niveau S5 / S6
Niveau S3 / S4
Périodicité SEMAINE A / MARDI Groupe 1 de 9h à 11h Groupe 2 de 11h à 13h
Périodicité SEMAINE A / MARDI de 14h à 15h30 (option art) SEMAINE B / MARDI de 14h à 15h30 (option design)
Localisation Salle 1 Objectifs Compréhension plus large des arts visuels contemporains dans le monde ainsi que le contexte culturel dans lequel ils sont nés. Approfondissement des techniques de présentation orale et écrite en anglais ainsi que des discussions sur les recherches personnelles de l’étudiant. Contenu Le programme des semestres 5 & 6 est basé sur l’art contemporain qui se pratique dans d’autres cultures et le contexte dans lequel il s’est développé. L’expression orale, la recherche, les exposés oraux, les débats et les discussions en forment le noyau. L’écriture sera développée au travers d’un CV professionnel, d’une lettre de motivation et des recherches personnelles. Des discussions collectives par groupes d’étudiants suivent les présentations des recherches de chacun concernant les choix qui ont été faits au niveau conceptuel comme au niveau technique. Ces RDVs collectifs seront programmés tout au long du semestre. Ainsi, la majeure partie de ce cours concerne les recherches de l’étudiant. Méthode Une approche multimédia et transversale basée sur l’expression orale, la recherche suivie par les exposés oraux, les débats et les discussions en forment le noyau. Exercices de rédaction qui visent la professionnalisation. Évaluation Qualité de la préparation et de la présentation des oraux, l’engagement, l’assiduité et la participation aux discussions en cours et des travaux écrits. Toute absence devra être justifiée par un certificat médical, convention de stage ou autre justificatif officiel. Références –– The Painted Word, Tom Wolfe. –– Lipstick Traces, Greil Marcus. –– Art Now, edited by Uta Grosenick and Burkhard Riemscheider.
Localisation Salle 3 Objectifs Compléter et approfondir l’apprentissage de la langue française, dans la continuité des acquis du niveau B1 (ce niveau peut être certifié par le TCF B1). Contenu Ce cours vise l’acquisition d’un niveau B2 pour les étudiants détenant le niveau B1 du TCF. Il permet de réviser les acquis du niveau B1 (niveaux lexical et grammatical), la syntaxe de l’écrit et de l’oral ainsi qu’une partie (non exhaustive) du lexique spécifique au domaine artistique. Méthode L’accent est mis sur la pratique de l’oral afin de faciliter les échanges et la description d’œuvres ou d’objectifs. Un travail sur l’écrit est également prévu, avec la rédaction d’œuvres personnelles originales (comme une nouvelle, un roman photo, etc…). Évaluation Un devoir écrit ou oral a lieu à la fin de chaque semestre. Cet examen peut se faire sur place (avec une durée déterminée) ou à la maison selon le sujet. L’attribution des crédits dépend également de la participation active de l’élève en cours et de son assiduité. Toute absence devra être justifiée, sous peine de se voir refuser l’attribution des crédits. En cas d’échec au devoir semestriel, possibilité de rattrapage avec un examen oral ou écrit.
FRANÇAIS LANGUE ÉTRANGÈRE Option Art et design Professeur Alexandra Gadoni Niveau S5 / S6
enseignements théoriques — années 2 / 3 P. 29
INITIATION ET SENSIBILISATION À LA LANGUE DES SIGNES FRANCAISE (OPTIONNEL) Option Art et design Professeur En cours de recrutement Niveau S3 / S4, S5 / S6
Périodicité SEMAINE A / MARDI de 10h30 à 12h
Périodicité À préciser
Localisation Salle 3
Localisation À préciser
Objectifs Préparation à l’obtention du TCF niveau B2, indispensable pour les années diplômantes. Contenu Ce cours propose chaque semaine un entraînement aux épreuves du TCF B2 (compréhension orale et écrite et questions grammaticales). Évaluation Un devoir écrit à la fin de chaque semestre, du type TCF B2. L’attribution des crédits dépend également de la participation active de l’élève en cours et de son assiduité. Toute absence devra être justifiée, sous peine de se voir refuser l’attribution des crédits. En cas d’échec au devoir semestriel, possibilité de rattrapage avec un examen oral ou écrit.
Objectifs L’apprentissage de la langue des signes française s’inscrit dans le programme PiSOURD. Ce cours optionnel doit permettre de faciliter les échanges entre étudiants sourds et entendants par l’acquisition du vocabulaire de base et les expressions du quotidien mais aussi de développer l’expression gestuelle et la perception visuelle par des exercices ludiques et vivants. Contenu Reconnue depuis peu mais ayant toujours existé, la langue des signes est une langue inventive, d’une grande richesse et en constante évolution. Comme toutes les langues vivantes, elle fait l’objet de recherches linguistiques approfondies. C’est une langue gestuelle composée de signes symboles (Signaire) qui répondent à des règles d’agencement spécifiques déterminant sa structure et sa grammaire. Ainsi, les signes se font dans un espace restreint (espace de signation) au niveau du visage et du haut du corps et la notion de temps est représentée par des axes définis par les trois dimensions de l’espace. Pour exprimer une idée ou décrire un objet, la Langue des Signes Française utilise non seulement les mains mais aussi les mimiques, le regard, le mouvement du corps et du visage. Les travaux de Christian Cuxac (Professeur en Sciences du Langage à l’université Paris 8 et linguiste reconnu), ont permis de mettre en exergue l’originalité de cette langue faisant de la Grande Iconicité le pilier central de sa structure. Méthode Le groupe niveau 1 (12 étudiants) est sélectionné à l’issue d’une séance de sensibilisation ouverte à tous et sur lettre de motivation. Le groupe niveau 2 (12 étudiants) est sélectionné sur justificatif de réussite du 1er niveau (ects, attestation…) Les objectifs de l’initiation à la Langue des Signes Française sont : –– commencer à communiquer, –– accroître la confiance en soi, –– améliorer la compréhension, –– consolider les bases grammaticales, en particulier les notions de temps. Évaluation Assiduité et participation. Indépendamment de l’acquisition des crédits, une évaluation en fin de cycle pourra permettre la poursuite de cet apprentissage dans d’autres structures. Références Voir fonds PiSOURD en bibliothèque.
P. 30 années 2 / 3 — enseignements théoriques
CULTURE SONORE Option Art Professeur Pierre-Laurent Cassière Niveau S3 / S4, S5 / S6 Périodicité SEMAINE B / MARDI de 9h à 11h
sociologie, design sonore, radiophonie, phonographie, écologie, acoustique, cinéma traditionnel et expérimental, philosophie, littérature… Évaluation À chaque semestre est soumis un questionnaire relatif à divers éléments abordés en cours. La justesse et la précision des réponses permettent d’évaluer l’assiduité aux cours et la faculté à faire des recherches à partir des références évoquées. Références –– Catalogue Centre Pompidou, Sons et Lumières. –– Adorno T. W., Le caractère fétiche de la musique.
Localisation LoAD (plateau) Objectifs –– Défricher différents territoires de l’écoute en offrant une base culturelle pluridisciplinaire aux étudiants : –– Comprendre les notions de bases de l’acoustique et de la physiologie de l’oreille. –– Acquérir une vue d’ensemble de l’histoire de la musique et de l’art sonore au XXe siècle. –– Apprendre à écouter : être capable d’adopter la ou les postures d’écoute ad hoc selon le contexte et/ou l’objet de perception. –– Comprendre la progression des techniques électroacoustiques depuis le XIXe siècle et leurs implications dans l’évolution des arts sonores et de l’environnement socio-médiatique. –– Acquérir un ensemble de références artistiques et d’outils conceptuels permettant une approche esthétique critique du son, aussi bien comme médium plastique autonome que dans son rapport à d’autres médias. Contenu Thématique générale pour l’année 2016-2017 : L’évolution des écritures sonores Liste des cours (sous réserve de modifications) : –– écho phonographiée : Des origines de la science acoustique à l’instrumentation du XIXe siècle, –– avant-gardes et ruptures sonores (1909-1921) : Abstraction, Futurisme, Cubisme, Dada…, –– synchronisation son-image : l’avènement du cinéma parlant et l’approche expérimentale, –– Pierre Schaeffer et la manipulation du son : musique concrète et objet sonore, –– Luc Ferrari : « Presque rien », de l’anecdote aux concepts. –– Poésie sonore, –– du theremin au post-dubstep : tentatives de filiations dans les musiques électroniques, –– le bruit. Méthode Chaque cours s’articule autour d’une thématique donnée en s’appuyant sur un ensemble de documents (textes, diffusions sonores, images d’œuvres, extraits de films, documents scientifiques…). Résolument pluridisciplinaire dans son approche des concepts sonores, l’exposé emprunte systématiquement des références à des champs distincts : histoire de l’art, histoire des sciences et techniques, acoustique et architecture, archéologie des médias, théorie de l’information, mythologie, histoire de la musique, lutherie, musicologie et ethnomusicologie,
–– Augoyard J-F., À l’écoute de l’environnement. –– Eco U., L’œuvre ouverte. –– Foucault M., Surveiller et Punir. –– Gallet B., Composer des étendue. –– Kahn D., Noise, Water, Meat. A History of Voice, Sound, and Aurality in the Arts. –– Labelle B., Background Noise. –– Kim-Cohen S., In the Blink of an Ear. –– Licht A., Sound Art. –– Quignar P., La Haine de la Musique. –– Murray Schafer R., Le Paysage sonore. –– Shapiro P., Modulations. –– Szendy P., Écoute. Une histoire de nos oreilles. –– Zielinski S., Deep Time of the Media. –– Revues : Volume, Tacet, Optical Sound. ARTISTES ET COMPOSITEURS : Laurie Anderson, John Cage, Janet Cardiff, Henri Chopin, Arnold Schœnberg, John Cage, Paul DeMarinis, Marcel Duchamp, Oskar Fischinger, Raoul Hausmann, Ryoji Ikeda, Rolf Julius, Christina Kubisch, Norman McLaren, La Monte Young, Bernhard Leitner, Alvin Lucier, Christian Marclay, Merzbow, Bruce Nauman, Max Neuhaus, Carsten Nicolai, Nam June Paik, Eliane Radigue, Steve Reich, Luigi Russolo, Pierre Schaeffer, Karlheinz Stockhausen, Stephen Vitiello…
TECHNIQUES NUMÉRIQUES MIXTES Option Art Professeur Julien Maire Niveau S3 / S4, S5 / S6 Périodicité SEMAINE B / MARDI de 14h à 16h Localisation LoAD (plateau) Objectifs Contourner et réagencer les techniques normées de l’audiovisuel, pratiquer le hacking software et hardware, explorer les limites des machines seront autant de pistes de travail qui ouvriront à la compréhension ontologique, analytique et prospective de l’usage des médias et des techniques numériques. L’art numérique doit se mesurer et s’appréhender au regard des enjeux esthétiques contemporains, des modes et vocabulaires appliqués aux champs artistiques dits classiques tant dans leurs implications sociales que politiques. Le cours de techniques numériques mixtes visera outre l’acquisition d’un corpus théorique solide, également l’expérimentation et la mise en abyme. Les méthodologies de la fabrication numérique et du prototypage rapide (impression 3D, fraisage numérique, découpe laser, stéreolithographie…) tout comme les logiciels et langages de programmation dédiés y seront acquis. L’enseignement proposé sera résolument critique et prospectif quant à l’utilisation de la technologie dans le domaine de l’art et du design et visera au développement des pratiques individuelles et à l’affirmation de signatures artistiques propres. Contenu Ac-Dc : Initiation et perfectionnement à l’électricité et à l’électronique. Interfaces et programmation sur microprocesseur (arduino), –– union ordinateur/processeur – familles numériques hybrides : protocoles de communication, adressage, multiplexage, traitement des signaux et filtrage capteur, traitement des données en temps réel, gestion des latences, gestion des communications wireless (arduino +max7 ou Pure Data, Arduino + Isadora, Arduino -processing, arduino + Rastberry, etc), –– techniques spectaculaires : protocole DMX, perspectives de l’usage du smartphone dans les installations et performances, –– moteur de recherche : techniques mécatroniques, usage et compréhension des moteurs, servomoteurs, électro aimants et introduction aux techniques industrielles. Gestion de l’usure mécanique et du bruit dans les installations cynétiques, –– don d’invisibilité : micro actuateurs, muscle wire, micrœlectronique et micromécanique, électronique imprimée, ensemble de techniques liées à l’usage des artistes et des designers (wearable technologie, mobilier interactif, courant et chargeur inductifs, électricité statique, capteur capacitif, lumière infrarouge, touch screen, etc), –– le G-code & son détournement : la programmation
enseignements théoriques — années 2 / 3 P. 31 en “gcode” permet de programmer directement des machines de fabrication numérique et de les détourner (imprimantes 3D et fraisage numérique). Méthode Un cours en « Archéologie des médias » (histoire des techniques, des sciences, des approches philosophiques et épistémologiques des médias et médiums) constituera la base des cours magistraux. Ce cours amènera à la présentation d’un corpus d’œuvres numériques référentes. Selon un protocole défini, tous les cours magistraux seront additionnés d’une séance de dissection amenant au démontage en direct de pièces, machines, pour en autopsier les « organes numériques » : composants mécaniques, electromécaniques, électroniques, optiques et optoélectroniques et l’ensemble des capteurs et actionneurs. Ce cours de dissection sera le socle d’une politique générale de Hacking Hardware et des mises en œuvre pratiques proposées à la faveur des ateliers. En complément à ces cours les étudiants seront invités à participer à une série de workshop alias Les modulos. Les modulos seront des workshops destinés à des groupes restreints dont la visée sera de mettre en œuvre les aspects théoriques et techniques développés lors des cours magistraux. Évaluation Selon deux critères : théorique et pratique –– questionnaire portant sur l’enseignement théorique délivré comme par exemple sur les artistes référents et les techniques numériques (codes, mécatronique,techniques audio-visuelles), –– travaux personnels des étudiants dans lesquels seront incorporées les notions théoriques et pratiques de techniques numériques. Références –– Bachelard Gaston, L’Air et les songes : essai sur l’imagination du mouvement, Paris, Librairie José Corti, 1943. –– Bergson Henry, La Pensée et le Mouvant, Presses Universitaires de France, Bibliothèque de philosophie contemporaine Paris, 1934. –– Crary Jonathan, Techniques of the Observer : on Vision and Modernity in the Nineteenth Century, Cambridge, London, MA : MIT, 1990. –– Foucault Michel, Les mots et les choses, Une archéologie des sciences humaines, Paris, Ed.Gallimard, 1966. –– Habermas Jurgen, La science et la technique comme idéologie, traduction de l’allemand et préfacé par Jean-René Ladmiral, Ed Gallimard,1990. –– Kittler Friedrich, Optical Media, Cambridge, Polity Press, 2001. –– Latour Bruno & Woolgar Steve, Laboratory life : The social construction of scientific fact, Princeton University Press, Princeton, 1979. –– McLuhan Marshall, Understanding Media. The Extension of Man, 1st Ed. Mc Graw Hill,1964. –– McLuhan Marshall, The Gutenberg Galaxy : the making of typographic man, University of Toronto Press, 1962. –– Pédauque Roger T., Forme, signe et médium, les re-formulations du numérique, Archive Ouverte en Sciences de l’Information et de la Communication (AOSIC), STIC-CNRS. –– Roussel Raymond, La Vue, Alphonse Lemerre éditeur, 1904. –– Raymond Roussel, Locus Solus, Paris, Garnier-Flammarion, 2005, (édition originale 1904). –– Steven Shapin, Simon Schaffer, Léviathan et la pompe à air : Hobbes et Boyle entre science et politique. Ed la découverte.
P. 32 années 2 / 3 — enseignements théoriques
QUESTIONS DE PHOTOGRAPHIE Option Art
Références Liste complète donnée en début d’année –– Nouvelle histoire de la photographie, sous la direction de Michel Frizot, Ed Bordas et Adam Biro.
Professeur Max Armengaud, Jean-Louis Garnell
–– L’Œuvre d’art à l’ère de la reproductibilité technique, de Walter Benjamin, et autres textes dans « Du bon usage de la photographie », Ed Nathan, collection Photo Poche n°27.
Niveau S3/S4, S5/S6 Périodicité SEMAINE B / MARDI de 11h à 13h Localisation LoAD (plateau) Objectifs Acquisition d’un socle de connaissances contemporaines et historiques concernant l’écriture photographique, indispensable pour élaborer un travail construit et singulier. Contenu Les domaines qui sont explorés par les artistes utilisant la photographie aujourd’hui sont complexes et de la plus grande diversité. L’objet de ce cours sera de présenter un panorama de ces différents axes de recherche en articulant les travaux les plus contemporains avec des exemples historiques. Les grands domaines de recherche abordés : –– la question du document et de l’archive, –– la question de l’unité spatio-temporelle de l’image, –– la question de la fixité de l’image, –– la question de la matérialité de l’image photographique, –– la création de mondes possibles, –– l’image ou le mot. L’image et le mot, –– destination le mur, l’espace, le réseau ou le livre, –– l’image trouvée, –– plusieurs images, la question du montage. Méthode Cours suivi d’échanges. Évaluation Contrôle continu sur la base de l’assiduité et de la participation aux échanges. Un exposé sur un artiste utilisant la photographie sera demandé à chaque étudiant.
–– La chambre claire, de Roland Barthes, Ed Les cahiers du cinéma, Gallimard, Le Seuil. –– Le Photographique, de Rosalind Krauss, Ed Macula. –– Pour une philosophie de la photographie, de Vilém Flusser Ed Circé. –– La photographie contemporaine, de Michel Poivert, Ed Flammarion. –– Le livre de photographie, une histoire, de Martin Parr et Gerry Badger, Ed Phaïdon. –– Leçon de photographie, de Stephen Shore, Ed Phaïdon. –– Qu’est-ce que la photographie ?, de Clément Chéroux et Karolina Ziebinska-Lewandowska, Ed Centre Pompidou/Ed Xavier Barral. –– La photographie, un art en transition, artpress2, trimestriel n°34, août/sept./oct. 2014. –– L’image déjà là, Carnets du Bal n°6, Ed Le Bal. –– Le style documentaire, d’Olivier Lugon, Ed Macula.
CONFÉRENCES D’INFORMATIONS ARTISTIQUES — CIA Option Art Professeur Patrice Carré, Saverio Lucariello Niveau S3 / S4, S5 / S6 Périodicité SEMAINE B / MARDI de 16h à 18h Localisation LoAD (plateau) Objectifs Conférences en relation avec les questions de sculpture. Il s’agit de présenter à travers nos regards d’artistes un ensemble d’œuvres, de courants, de situations artistiques et de moments qu’il nous semble indispensable de rappeler. L’orientation de ces conférences est donnée à partir de la sculpture, de ses redéfinitions constantes, avec ses multiples constellations, dérives et tentacules. Ces conférences couvriront une période depuis les années 60 du XXe siècle, jusqu’aux années 2000 en regard de productions et recherches actuelles. Cela n’empêchera pas que se produise parfois des digressions historiques pouvant remonter avant le XXe siècle ; même bien avant… Contenu Présentation de multiples documents sous forme de projections d’images, reproductions, films, présentations, feuilletage et commentaires de catalogues importants. Nous montrerons des travaux centrés parfois sur un seul artiste, ainsi que des événements historiques importants où plusieurs protagonistes se sont retrouvés. Le fil de ces conférences ne suivra pas forcément une chronologie historique, mais les jonctions seront plutôt géographiques et transatlantiques. Méthode Projection, série de conférences à partir de supports divers, pour ensuite discuter et débattre de ce qui aura été présenté. Évaluation Assiduité, signature feuille de présence. Évaluation semestrielle (contrôle continu). Références Les sources documentaires seront précisées en début de conférence.
enseignements théoriques — années 2 / 3 P. 33
P. 34 années 2 / 3 — ateliers art
DESSEINS
TERRITOIRE : LE LABORATOIRE
Option Art et design
Option Art
Professeur Chourouk Hriech
Professeur Gérard Fabre, Sylvie Fajfrowska, Piotr Klemensiewicz
Niveau S3/S4
Niveau S3/S4, S5
Périodicité SEMAINE A / MERCREDI de 9h à 12h et de 13h30 à 16h
Périodicité SEMAINE A / JEUDI de 9h à 12h et de 13h30 à 18h
Localisation Atelier B4
Localisation Ateliers d’années 2 et 3, atelier B6bis et mezzanine
Objectifs Envisager le dessin comme un outil traditionnel et classique essentiel au peintre, au sculpteur… mais pas seulement : L’envisager aujourd’hui comme un médium à part entière et autonome Permettre à la fois d’utiliser le dessin pour parvenir à une compréhension des objets ou de l’espace tout en ne le limitant pas à ce statut d’étude ou d’inachevé. Privilégier un travail de recherche interdisciplinaire avec d’autres enseignements et les différents ateliers de l’école.
Objectifs Offrir aux étudiants un suivi régulier autour des questions historiques, théoriques et techniques liées à la pratique picturale. Échanger et débattre à partir de documents filmés sur des artistes et de textes critiques. Partager des informations sur l’actualité des expositions.
Contenu Acquérir des compétences et connaissances propres au domaine du dessin mais aussi en histoire des arts en mettant en lien des démarches et des œuvres. S’exprimer, échanger et communiquer sur un projet, le sien ou celui des autres, favoriser des points de vue et des choix personnels. Méthode Exercice collectif et individuel. Visite d’expositions et promenades urbaines. Découverte et échanges autour du dessin à travers l’histoire de l’art et le dessin contemporain. Mise en relation avec des structures professionnelles de l’art. Évaluation Présence, engagement, rendu des travaux demandés et qualité des réalisations. Références –– Bachelard Gaston, La poétique de l’espace, Éd PUF, 1958. –– Friedman Yona, L’ordre compliqué et autres fragments, Éd L’Éclat, 2008.
Contenu Le Laboratoire / Territoire est un lieu physique dans lequel deux entités pédagogiques se confrontent. « LES ÉTAGÈRES » où se regroupent un ensemble, le plus exhaustif possible, de produits et de médiums destinés à la peinture, pour constituer une « bibliothèque » de bases de données picturales. Des matières à des travaux bi et tri dimensionnels, depuis les pigments les plus archaïques aux produits récents de l’industrie. Entre ces deux pôles, les matières picturales artistiques connues (huile, acrylique, tempera…). « LE CLUB » est le deuxième espace conçu pour accueillir des étudiants dont les demandes et les besoins s’activent avec le médium peinture. Dans cet espace, des expériences ponctuelles seront réalisées en fonction des objectifs de travail et de recherche de l’étudiant. Sans occupation pérenne des lieux. Contenus et objectifs pédagogiques particuliers et collectifs : Sylvie Fajfrowska : organiser des projections et des débats (films, documentaires) selon des propositions enseignants / étudiants. Informer sur l’actualité artistique, rassembler des écrits d’artistes, des textes critiques. Gérard Fabre : ouvrir et débattre des questions de la picturalité en dehors de la bidimensionalité (sculpture, architecture) et organiser des réflexions à propos des contraintes, des phénomènes de perception et des questions techniques spécifiques. Piotr Klemensiewicz : débattre de la bidimensionalité, de ses supports habituels au métal, au mur. De la notion de peinture intérieure et extérieure et des questions techniques spécifiques. Les enseignements partagés par les trois professeurs concernent l’accompagnement artistique, théorique et technique des projets et des productions en cours des étudiants.
Méthode Les temps de travail seront soit collectifs (groupe d’étudiants avec le duo / trio d’enseignants) soit individuels (rendezvous étudiant / enseignant). Il s’agira d’une approche globale par couplages : pratique / théorie, technique / contenu, projet / références. « Transparences et Opacités » Afin de ponctuer les recherches du territoire Le Laboratoire et de rendre plus lisible son contenu, nous proposons aux étudiants de participer à une exposition collective en début d’année 2017 / 2018. Le titre pressenti « Transparences et Opacités » fait à la fois référence à des états de la matière picturale mais propose aussi une réflexion d’interprétation plus large. Chaque participant devra nous présenter un projet qui sera validé par les enseignants. Il disposera alors, d’une toile sur châssis à clefs et le choix de deux formats, 50P ou 80F. Il s’agit d’un travail pictural bidimensionnel stricto sensus. Les esquisses et les recherches plastiques pourront être présentées parallèlement aux peintures. Le résultat de ces travaux sera présenté lors d’une exposition dont le lieu reste à déterminer. Évaluation Contrôle continu et bilans semestriels. Références Films et documentaires (sur proposition des enseignants et des étudiants), écrits d’artistes, œuvres choisies, actualités artistiques (galeries, musées).
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TERRITOIRE : BANDE PASSANTE Option Art et design Professeur Christophe Berdaguer, Jean-Claude Ruggirello Niveau S3/S4, S5 Périodicité SEMAINE A / VENDREDI de 9h à 12h et de 13h30 à 18h Localisation Ateliers d’années 2 et 3, Friche la Belle de Mai Objectifs Développer un espace de réflexion commun aux deux options art et design. Contenu Bande passante. Élargir la bande passante de l’intention artistique de manière à considérer qu’au-delà de la mise en œuvre spécifique à chacune des disciplines, c’est un faisceau de décisions qui fait apparaître l’œuvre et / ou le projet. Le bricolage cognitif d’atelier sera mis en dialogue avec l’espace, l’architecture, le contexte mais aussi le regardeur / utilisateur dans la perspective d’inscrire et dessiner l’œuvre dans ce que le psychiatre et psychanalyste Jean Oury définissait par le terme les « entours », une façon de « programmer le hasard » mais aussi, penser les œuvres dans et comme un écosystème . Méthode Atelier et pilotage des projets. Évaluation Présence, assiduité et investissement dans les échanges. Pertinence des projets, progression des réalisations. Évaluation continue du travail lors du suivi technique et ponctuelle lors des bilans.
P. 36 années 2 / 3 — ateliers art
TERRITOIRE : LE FILM
TERRITOIRE : LA PHOTOGRAPHIE EN QUESTION
Option Art
Option Art
Professeur Didier Morin et participation ponctuelle de Cécile Marie-Castanet
Professeur Max Armengaud, Jean-Louis Garnell, Dominik Barbier
Niveau S3/S4, S5
Niveau S3/S4, S5
Périodicité SEMAINE B / LUNDI de 9h à 12h et de 13h30 à 18h
Périodicité SEMAINE B / JEUDI de 9h à 12h et de 13h30 à 18h
Localisation LoAD (le matin), salle 3 (l’après-midi)
Localisation Ateliers d’années 2 et 3, atelier D3
Objectifs Réalisation de films, de dispositifs d’image en espace, ainsi que d’installations vidéo.
Objectifs Favoriser, pour chaque étudiant, l’émergence d’une réflexion et d’une pratique singulières utilisant les outils produisant de l’image photographique. Accompagner, de façon méthodique, le cheminement de l’étudiant vers l’élaboration d’une démarche personnelle, d’un langage esthétique qui lui soit propre, en élargissant le champ de ses connaissances, notamment historiques et théoriques, comme éléments dynamiques de sa recherche plastique.
Contenu Apporter à l’étudiant les connaissances nécessaires sur le plan théorique, historique et technique afin qu’il puisse personnaliser au plus vite ses idées, réaliser ses projets de films, et afficher son ambition artistique dans ce domaine. Méthode 1. En groupe : les journées du territoire s’organisent autour d’un cours d’analyse d’image principalement tourné vers l’étude de films. C’est lors de ces séances que sont abordées toutes les questions relatives à la réalisation d’un film, de l’écriture du scénario au montage. Des séances d’apprentissage des différents outils (matériel de tournage, ordinateur et logiciels de montage) sont également organisées. 2. Individuellement : sur le plan théorique, historique et technique l’étudiant peut obtenir – lors d’un rendez-vous – un apport lui permettant de personnaliser ses connaissances. Évaluation Le travail est suivi par le professeur lors de rendez-vous individuels, mais aussi lors de présentations en groupe qui se déroulent une fois par mois. À cela il faut ajouter les bilans classiques de chaque fin de semestre. Références Elles sont données lors des séances d’analyses d’images, en même temps qu’une filmographie.
Contenu Qu’elle soit analogique ou numérique, fixe ou animée, l’image de type photographique n’a cessé de se diversifier, démultipliée d’une manière exponentielle par les moyens de communication contemporains. Par ailleurs, devant la masse d’images existantes et leur déferlement, de nombreux artistes contemporains refusent de produire de nouvelles images, en les manipulant, les détournant, les reconditionnant. Se positionner face à cette overdose d’images est devenu une urgente nécessité malgré et en raison même de la complexité de la situation. Nous aiderons les étudiants à le faire en les amenant à interroger cette profusion, à percevoir et penser les articulations, les porosités, les filiations, les ruptures au sein de la production d’images contemporaines et en lien constant avec les autres écritures qui n’ont cessé de questionner l’image de type photographique depuis les origines : la peinture, le dessin, la sculpture, le cinéma, la littérature, le théâtre, la performance, l’installation, etc. La construction progressive d’une pratique personnelle ne peut se faire que dans le rapport à la connaissance, en se « frottant » aux grandes questions qui travaillent l’image aujourd’hui, qui seront présentes en permanence dans le suivi du projet personnel et qui, par ailleurs, font l’objet du cours théorique « Questions de photographie ».
Méthode –– Rendez-vous collectifs qui favorisent les échanges, le croisement des points de vues sur les projets personnels ainsi que sur les exemples et références présentés, –– rendez-vous individuels qui prolongent les rendez-vous collectifs dans l’accompagnement du projet personnel, –– lien avec le cours d’analyse d’images « Questions de photographie », –– lien avec les initiations techniques photographiques (analogiques et numériques), –– voyage d’étude, –– visites d’expositions. Évaluation Contrôle continu sur la base de l’assiduité, de la participation aux temps forts collectifs, de la régularité des échanges avec les enseignants durant l’élaboration du projet personnel et tout au long de son évolution, de la qualité des réalisations. Bilan semestriel collégial. Références Liste complète donnée en début d’année –– Nouvelle histoire de la photographie, sous la direction de Michel Frizot, Ed Bordas et Adam Biro. –– L’Œuvre d’art à l’ère de la reproductibilité technique, de Walter Benjamin, et autres textes dans « Du bon usage de la photographie », Ed Nathan, collection Photo Poche n°27. –– La chambre claire, de Roland Barthes, Ed Les cahiers du cinéma, Gallimard, Le Seuil. –– Le Photographique, de Rosalind Krauss, Ed Macula. –– Pour une philosophie de la photographie, de Vilém Flusser, Ed Circé. –– La photographie contemporaine, de Michel Poivert, Ed Flammarion. –– Le livre de photographie, une histoire, de Martin Parr et Gerry Badger, Ed Phaïdon. –– Leçon de photographie, de Stephen Shore, Ed Phaïdon. –– Qu’est-ce que la photographie ?, de Clément Chéroux et Karolina Ziebinska-Lewandowska, Ed Centre Pompidou/Ed Xavier Barral. –– La photographie, un art en transition, artpress2, trimestriel n°34, août/sept./oct. 2014. –– L’image déjà là, Carnets du Bal n°6, Ed Le Bal. –– Le style documentaire, d’Olivier Lugon, Ed Macula.
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TERRITOIRE : PHENOMÈNES (SCIENCES, MAGIE, ALGORITHMES ET PERCEPTION) Option Art Professeur Patrice Carré, Saverio Lucariello, Julien Maire Denise Deutch et Patrick Sommier (assistants) Niveau S3/S4, S5 Périodicité SEMAINE B / VENDREDI de 9h à 12h et de 13h30 à 18h Localisation Matin : Atelier D3 Après-midi : ateliers d’années 2 et 3, atelier D3, LoAD et bases techniques Objectifs –– replacer la perception au cœur de l’expérience esthétique, –– favoriser les expérimentations transdisciplinaires tout en encourageant la singularité des recherches et des créations, –– adopter différents modes de perception en fonction des objets observés, écoutés, manipulés… –– aborder les outils plastiques traditionnels et les outils numériques avec la même simplicité et la même distance critique, –– s’habituer à présenter oralement son travail à un groupe, –– considérer les disciplines scientifiques ou spirituelles, même dans leur approche naïve, comme des sources de réflexion artistique, –– travailler les modes de présentation (installation, accrochage, projection, diffusion, distribution etc.) et les considérer comme parties intégrantes des projets, –– devenir magicien. Contenu Ce territoire ne s’appuie pas sur un médium de prédilection ; il est ouvert aux croisements de tous types de pratiques plastiques, des plus archaïques, aux plus technologiques. Ces moments de discussion et d’échange s’appuient sur la perception, sur le rapport aux sens, comme point de départ de l’appréhension d’une forme et de son analyse. Ils partent de l’œuvre considérée comme « phénomène », c’est-à-dire à la fois comme une réalité physique, comme un objet de perception et comme un dispositif mettant en forme des forces avec une certaine magie. Au-delà des échanges sur les travaux en cours, se croiseront au cours de ces journées, au gré des envies et des directions de recherche, des discussions sur l’histoire des sciences et des techniques médiatiques, des présentations d’œuvres choisies, des séances d’écoute, d’observation ou de contemplation, des ;réflexions sur la nature, sur l’humour, la magie, le charlatanisme… Le suivi technique visera à expérimenter et approfondir, individuellement ou par petits groupes, des techniques de fabrication diverses (du modelage, à la prise de son, en passant par le travail informatique, l’électronique ou le macramé).
P. 38 années 2 / 3 — ateliers art Méthode Les journées sont divisées en deux : –– le matin est dédié à des présentations et des discussions théoriques autours d’œuvres choisies (exposés, présentations d’artistes que l’on affectionne particulièrement ou analyse collective de travaux d’étudiants, etc), –– l’après-midi est réservé au bricolage, expérimentation et suivi technique des travaux, individualisés ou en groupe selon les besoins et l’avancée des créations, dans les ateliers et les bases techniques. Évaluation Présence, assiduité et investissement dans les échanges. Pertinence des projets, progression des réalisations. Évaluation continue du travail lors du suivi technique et ponctuelle lors des bilans. Références –– Histoire de l’art. –– Histoire des sciences et des techniques : physique, physiologie, logique, informatique, archéologie des médias. –– Sciences occultes, pataphysique et charlatanisme. –– Son : Ethnomusicologie et soundfield recording, noise, glitch, musique contemporaine… –– Œuvres d’artistes comme : Artificiel, Paul DeMarinis, Tony Oursler, Ryoji Ikeda, Pierre Huygues, James Turell, Janet Cardiff, Felix Luque Sánchez, Panamarenko, Gino.
TERRITOIRE : PARC D’ATTRACTIONS Option Art Professeur Anna Dezeuze, Charlie Jeffery, Frédéric Pradeau Luc Jeand’heur (assistant) et des interventions ponctuelles de Cécilia Becanovic. Niveau S3/S4, S5 Périodicité SEMAINE A / LUNDI de 9h à 12h et de 13h30 à 17h Localisation Ateliers d’années 2 et 3, atelier D3 et Friche La Belle de Mai Objectifs Des biennales internationales à Monumenta, l’industrie culturelle de l’art semble privilégier l’évènementiel et le spectaculaire, le divertissant et l’extraordinaire. L’art contemporain, comme les institutions qui l’exposent, est-il devenu un parc d’attractions, au sens littéral et figuré ? Comment l’artiste d’aujourd’hui peut-il se situer dans ce contexte ? S’agit-il de créer de nouveaux terrains de jeux ? Ou faut-il, à l’instar des Situationnistes, refuser le spectacle en privilégiant des pratiques insignifiantes. Contenu Il s’agira d’interroger ensemble les manières dont les artistes contemporains se situent dans une industrie culturelle de l’amusement et du spectaculaire. Face à la « société du spectacle » observée par Guy Debord dès 1967, les artistes ont cherché à provoquer, à esquiver, à ennuyer, à détourner… Ils se sont tournés vers l’imperceptible aussi bien que le sublime, le dérisoire aussi bien que le monumental. Nous nous pencherons en particulier sur la notion d’échelle dans l’installation et la sculpture depuis les années 1960, ainsi que la relation à l’architecture de l’art contemporain. Les pratiques de la performance qui ont vu le jour à la même époque ont quant à elles très vite soulevé les questions de la temporalité, des espaces et du public, des arts vivants. Très tôt, la performance comme l’art conceptuel ont aussi exploré les liens entre documentation photographique, information et publicité. Dans une dynamique entre la théorie et la pratique, nous travaillerons avec différentes bases techniques pour produire des pièces, que ce soient des dispositifs en métal et en bois, ou une émission de télévision présentée à la LoAD. Les divers contextes d’exposition que nous investirons comprendront la Friche la Belle de Mai, lieu de culture et de divertissement. Méthode Lectures, discussions, expérimentations, productions, présentations, expositions, performances. Évaluation Participation aux discussions et aux présentations de travaux.
Références –– Theodor Adorno, Le caractère fétiche de la musique (1938), Paris, 2001. –– Guy Debord, La societé du spectacle, Paris, 1967. –– Thierry Davila, De l’inframince : brève histoire de l’imperceptible de Marcel Duchamp à nos jours, Paris, 2010. –– Anna Dezeuze, Almost nothing : observations on precarious practices in contemporary art, Manchester, 2017. –– Boris Groys, En public : poétique de l’autodesign (2010), Paris, 2015. –– Allan Kaprow, Comment faire un happening (1966), Reims, 2012. –– Rem Koolhaas, New York délire : un manifeste rétroactif pour Manhattan (1978), Marseille, 2002. –– Let’s entertain : Life’s guilty pleasures, Minneapolis, 2000. –– Unmonumental : the object in the 21st century, Londres, 2011.
ateliers art — années 2 / 3 P. 39
SUIVI DE PROJETS : RODAGES Option Art Professeur Frédéric Appy, Patrice Carré, Saverio Lucariello, Cécile Marie-Castanet Niveau S3/S4 Périodicité SEMAINE B MARDI groupe A de 9h30 à 12h ; groupe B de 14h à 18h MERCREDI groupe C de 9h30 à 12h ; groupe D de 14h à 18h Localisation Atelier D3, ateliers d’années 2 et 3 Objectifs Pratiquer un suivi régulier des étudiant(e)s d’année 2, en accord avec la nouvelle configuration pédagogique. Les « territoires de recherche et de pratiques artistiques » seront expérimentés, tant par les enseignants que les étudiants, avec des ajustements permanents que seul un dialogue constant permettra de mettre en œuvre judicieusement. Contenu –– « Rodage » des « territoires de recherche » à travers des entretiens individuels et / ou collectifs. –– Discussion collégiale du travail en cours. –– Apprentissage de techniques et « savoir-faire ». « L’expérience esthétique est amputée de sa fonction sociale primaire précisément si la relation du public à l’œuvre d’art reste enfermée dans le cercle vicieux qui renvoie de l’expérience de l’œuvre à l’expérience de soi et inversement, et si elle ne s’ouvre pas sur cette expérience de l’autre qui s’accomplit depuis toujours, dans l’expérience artistique, au niveau de l’identification esthétique spontanée qui touche, qui bouleverse, qui fait admirer, pleurer ou rire par sympathie, et que seul le snobisme peut considérer comme vulgaire. » H. R Jauss, Pour une esthétique de la réception, coll. Tel Gallimard, 1978. « Une œuvre littéraire, même lorsqu’elle vient de paraître, ne se présente pas comme une nouveauté absolue dans un désert d’information, mais prédispose son public par des indications, des signaux manifestes ou cachés, des caractéristiques familières, à une forme de réception particulière. » (Jauss, 1978, p. 54) « La fusion des deux horizons : celui qu’implique le texte et celui que le lecteur apporte dans sa lecture, peut s’opérer de façon spontanée dans la jouissance des attentes comblées, (…), mais la fusion des horizons peut aussi prendre une forme réflexive : distance critique dans l’examen, découverte du procédé artistique, réponse à une incitation intellectuelle – cependant que le lecteur accepte ou refuse d’intégrer l’expérience littéraire nouvelle à l’horizon de sa propre expérience. » (Jauss, 1978, p 259)
P. 40 années 2 / 3 — ateliers art Méthode Les étudiant(e)s d’année 2 auront plusieurs modalités de sessions de travail : d’abord avec les artistes-enseignants des « territoires de recherche où ils seront inscrits ». Ensuite, avec le groupe de suivi, qui les rencontrera, l’un après l’autre, sur rendez-vous nominatif, tout au long de l’année. Enfin, de manière collégiale, les étudiant(e)s seront régulièrement réunis pour partager ensemble, avec la coordinatrice et le groupe de suivi, l’avancée de leurs propositions, de leurs projets et leurs horizons d’attente. Des espaces et des moments d’analyse critique, des discussions autour des propositions et désirs de chacun ponctueront ces sessions de travail. Les modes de présentation, de participation et de positionnement demandent un engagement de tous les étudiants présents. Des travaux en groupe, sont proposés, avec des accrochages, prises de parole, et réflexions engageant production et réception. Évaluation L’engagement des étudiants est une des conditions de réussite du projet et de l’expérience esthétique mise en œuvre et partagée. Contrôle continu et bilans semestriels. Ces sessions de suivi de projets permettent aux professeurs un contact suivi et régulier avec tous les étudiants. Références « Elle est retrouvée. Quoi ? — L’Éternité. C’est la mer allée Avec le soleil » Rimbaud. 1872
SUIVI DE PROJETS : MEMENTO Option Art Professeur Sylvie Fajfrowska, Jean-Claude Ruggirello, Gérard Fabre, Lise Guéhenneux Niveau S5 / S6 Périodicité SEMAINE A MARDI de 9h à 12h et de 13h30 à 18h MERCREDI de 9h à 12h et de 15h à 18h Localisation Ateliers d’années 2 et 3, salles d’exposition, atelier D3 Objectifs Pratiquer un suivi régulier des d’étudiants d’années 3. Accompagner la préparation du diplôme DNA. Contenu –– Évaluation des méthodes et des contenus, ainsi que de la mise en œuvre des travaux, –– évaluation des réalisations dans le contexte du débat et des enjeux de la création artistique au-delà de l’école, –– suivi de la mise en œuvre du diplôme. Méthode –– Pilotage des différents travaux d’étudiants dans les différents ateliers et workshops –– Questionnement sur l’accrochage des œuvres –– Analyse collective des travaux en cours et des œuvres –– Exposition des travaux Évaluation Contrôle continu, bilan et analyse collégiale de l’évolution de chacun des étudiants.
années 2 / 3 — ateliers design P. 41
HISTOIRE ET ACTUALITÉ DU DESIGN
TIMELINE (HISTOIRE DU DESIGN)
Option Design
Option Design
Professeur Frédérique Entrialgo
Professeur Philippe Delahautemaison
Niveau S3 / S4 Périodicité SEMAINE B / MARDI de 9h à 11h Localisation Salle 2 Objectifs Compréhension et acquisition d’outils théoriques de l’art et du design permettant une réflexion critique et distanciée, ancrée dans les enjeux actuels de la pratique du designer. Contenu Le design comme « fait urbain » : pas seulement dans le sens d’éléments matériels prenant place dans un ensemble qui forme la ville, mais aussi dans sa relation étroite, d’abord historique (le design est né de la révolution industrielle qui engendra la ville moderne) aux espaces urbains, au mouvement, à la rencontre, aux flux de données qui les traversent. À partir de la lecture de textes, de l’analyse de formes et de pratiques telles que le hacking, la cartographie, ou la marche en milieu urbain et de notions telles que l’espace public, l’habiter, le lieu, il s’agit de voir comment se joue la réciprocité de ces deux territoires, dans leurs connivences communes avec l’art, l’architecture et les univers numériques, et d’énoncer les enjeux contemporains de l’engagement esthétique et politique. Méthode Cours magistraux Évaluation Présence et devoir écrit semestriel Références –– AC / DC : Art Contemporain, Design Contemporain / Haute école d’art et de design, Genève ; Introd. Jean-Pierre Greff. –– L. Andreotti, Le grand jeu à venir, Textes situationnistes sur la ville, Éditions de la Villette, 2007. –– P. Ardenne, Un art contextuel, Création artistique en milieu urbain, en situation d’intervention, de participation, Flammarion, 2002. –– F. Ascher, Nouveaux principes de l’urbanisme, éd de L’aube, Coll. Aube Poche, 2004. –– M. Augé, Non-lieux. Introduction à une anthropologie de la surmodernité, Seuil, 1992. –– Maurice Nadeau, Sens Unique, Walter Benjamin, 1988. –– A. Branzi, Nouvelles de la métropole froide, Éd. du Centre Pompidou, 1991. –– A. Cauquelin, Essai de philosophie urbaine, PUF, Paris, 1982. –– V. Châtelet Interactive, Cities, Anomalie digital_arts n°6, (dir.), HYX, 2007. –– M. De Certeau, L’invention du quotidien, T1, Arts de faire, Folio Essais, Gallimard, 1990. –– B. Flamand (dir.), Le design. Essais sur des théories et des pratiques, IFM / Regard, 2013.
Niveau S5 / S6 Périodicité SEMAINE B / MARDI de 9h à 12h Localisation Salle 1 Objectifs Connaître et comprendre les principaux courants artistiques depuis le Romantisme. Savoir situer chronologiquement les œuvres, les mouvements, et les relations qu’ils entretiennent, ainsi que leur descendance, en relation avec les évolutions de la société. Contenu –– Romantisme –– Éclectisme –– Le Crystal palace et l’architecture métallique –– Arts & crafts et préraphaélisme, symbolisme –– Art nouveau –– Avant-gardes du début du xxe (en particulier constructivisme) –– Le style international –– Le Streamline –– La Reconstruction –– Pop culture –– Design radical –– Memphis et totem (…) Méthode Cours magistraux et travaux dirigés, centrés sur l’étude d’œuvres emblématiques des différents mouvements artistiques. Fabrication collective d’une frise chronologique des références artistiques, accessible online. Évaluation Présence et QCM online.
P. 42 années 2 / 3 — ateliers design
SOPHOMORE ENGLISH Option Design Professeur Dennis Tredy Niveau S3 / S4 Périodicité SEMAINES A et B / VENDREDI de 11h à 12h30 Localisation Salle 1 Objectifs –– Semestre 3 : compléter l’apprentissage de la grammaire anglaise par rapport aux enseignements de l’année 1. Acquérir un lexique spécifique aux études artistiques et à l’analyse d’un texte, d’un film ou d’une œuvre. Améliorer le niveau d’anglais des étudiants à l’oral (compréhension / prise de parole). –– Semestre 4 : appliquer certaines leçons abordées pendant le premier semestre. Entraîner les étudiants à suivre des cours théoriques qui sont entièrement en anglais. Approfondir les connaissances des étudiants en matière de littérature anglo-américaine et d’adaptation filmique des œuvres littéraires. Contenu –– Semestre 3 : Les étudiants traitent de la grammaire avancée et appliquée ; l’accent est mis sur des tournures de phrases susceptibles de faciliter l’échange oral et la description d’œuvres ou d’objectifs, d’approfondir la connaissance du vocabulaire spécifique aux domaines artistiques, et d’aborder de nouveaux thèmes : le récit sous toutes ses formes, les bases et le lexique de la rhétorique et de la création littéraire. Au premier semestre, le vocabulaire étudié concerne les métiers et les études artistiques, permettant aux étudiants de mieux discuter et de décrire leurs œuvres et leur travail. En grammaire, l’accent sera mis sur le discours indirect, les phrases elliptiques et autres astuces pour mieux participer à une conversation en anglais. –– Semestre 4 : Ce cours est en fait une série de conférences données en anglais sur le thème de l’adaptation filmique d’une œuvre littéraire et de l’étude de certains mouvements cinématographiques américains et britanniques basés en grande partie sur l’adaptation d’une œuvre littéraire (par exemple, les dystopies des années 20 et 30, le film noir des années 40 et 50, le film d’espionnage des années 60, le néo-noir des années 70, etc…). Les diverses méthodes de l’adaptation filmique seront illustrées à travers les adaptations de certains auteurs clés, tel que Henry James, Edgar Allen Pœ et Vladimir Nabokov. Ainsi, les étudiants pourront approfondir leur culture générale, cinématographique et littéraire, tout en travaillant exclusivement en anglais.
Évaluation Un examen écrit a lieu à la fin de chaque semestre. L’attribution des crédits dépendra en grande partie de l’assiduité de l’étudiant et de sa participation aux discussions. Chaque étudiant a droit à 2 absences excusées par semestre.
années 2 / 3 — ateliers design P. 43
JUNIOR ENGLISH FOR DESIGN STUDENTS
COORDINATION — « PASSIONNEMENT DESIGN »
Option Design
Option Design
Professeur Dennis Tredy
Professeur Frédéric Frédout
Niveau S5 / S6
Niveau S5 / S6
Périodicité SEMAINE A / VENDREDI de 9h à 11h
Périodicité SEMAINE B / VENDREDI de 9h à 12h
Localisation Salle 1
Localisation Salle 2
Objectifs Compléter l’apprentissage de la grammaire anglaise et du vocabulaire par rapport aux enseignements de la deuxième année. Acquérir un lexique spécifique aux études artistiques et à l’analyse d’un texte, d’un film ou d’une œuvre. Améliorer le niveau d’anglais des étudiants à l’oral (compréhension / prise de parole). Préparer les étudiants à la rédaction en anglais d’un CV, d’une lettre de motivation, d’une présentation de leur travail artistique, d’une demande de stage, etc.
Objectifs VERSION IN : espace et moment de coordination pédagogique en année diplômante. Coordination des projets et de leur communication en perspective du diplôme avec soutenance orale, accrochage et rédaction d’un rapport de diplôme.
Contenu Les étudiants traitent de la grammaire et du vocabulaire avancés et appliqués ; l’accent est mis sur des tournures de phrases susceptibles de faciliter l’échange oral et la description d’œuvres ou d’objectifs, d’approfondir la connaissance du vocabulaire spécifique aux domaines artistiques, et d’aborder de nouveaux thèmes. Méthode En troisième année, l’accent est mis tout particulièrement sur la rédaction de textes en anglais, à la fois sur des textes personnels ou « créatifs » (anecdotes, récits, parodies, dialogues, etc.) et sur des textes de nature professionnelle (rédaction d’un CV et d’une lettre de motivation en anglais, d’une demande de stage à l’étranger, d’un catalogue ou d’un portfolio de leurs œuvres en anglais, etc). Évaluation Un examen écrit a lieu à la fin de chaque semestre. L’attribution des crédits dépendra en grande partie de l’assiduité de l’étudiant et de sa participation aux discussions. Chaque étudiant a droit à 2 absences excusées par semestre
VERSION OFF : travailler le design avec une passion commune et partagée pour le développement personnel des futurs créateurs, pour l’épanouissement de leurs projets, pour une communication efficace et forte de convictions… « Passionnément design !!! » Contenu Semestre 5 : méthodologies, analyse et orientation des démarches, les dess(e)ins, (d)écrire le projet, communiquer… Semestre 6 : se mettre en perspective du diplôme. Regard sur les projets, lecture cohérente des travaux, rédaction des rapports de diplôme, préparation orale, accrochage et scénographie… Méthode Cette matinée de rencontre se fera autour de la table sous forme d’un échange passionné avec : –– accrochage des travaux des étudiants, –– focus ponctuels sur des problématiques déterminées selon les besoins. Ces questions seront développées par les étudiants eux-mêmes, –– revue de presse de l’actualité, –– exposés commentés de livres et publications, –– bain immersif dans le monde réel complexe et complet lors d’un voyage (de Marseille à Berlin) ? Évaluation Présence – contrôle continu – et participation personnelle de l’étudiant.
P. 44 années 2 / 3 — ateliers design
ESPACES PUBLICS Option Design Professeur Christophe Berdaguer, Frédéric Frédout, Ronan Kerdreux, Abilio Neves (assistant) Niveau S3 / S4, S5 / S6 Périodicité SEMAINES A et B / LUNDI de 9h à 12h Localisation Ateliers design, salle 3 ou atelier D3, sorties urbaines en extérieur Objectifs Familiariser les étudiants avec les enjeux de l’espace urbain et public, entre signes du pouvoir, planification, appropriations et nouvelles stratégies sociales. Permettre aux étudiants de représenter, nommer, situer et analyser ces espaces tant sur le plan physique que théorique ou conceptuel. Placer progressivement l’étudiant sur le terrain de l’action à travers un projet contextualisé. Contenu L’espace urbain, les espaces collectifs, les espaces communs (ou les espaces du commun) sont au centre de toutes les attentions et quelques fois de tous les abandons. Si les regards convergent, les actions, les qualifications associées, les pratiques divergent. Les intervenants (professions du projet ou responsables institutionnels) sont multiples, avec des stratégies, des outils, des légitimités variées, complémentaires ou non. Dans ce concert, le positionnement du designer ne va pas de soi. Entre la carrosserie sans grande ambition et l’engagement sans grand pouvoir, il doit pouvoir se centrer sur les usages et les pratiques et proposer une voix complémentaire des autres acteurs. Le lieu choisi pour préciser le niveau d’intervention est : le passage, la porte, la limite, la frontière, le seuil. –– En année 2 : l’échelle réduite du site choisi permet d’aborder les notions de base. –– En année 3 : une échelle plus importante permet d’intégrer des notions complexes. Méthode –– Interventions ponctuelles : Christophe Berdaguer : « les artistes et la limite ». Frédéric Frédout : « apprendre à regarder ». Ronan Kerdreux : « dessiner la ville ». –– Travaux en atelier : développer une analyse et un petit projet. Sorties en ville et parcours urbain pour regarder, décomposer la ville... –– Sensibilisation à la production et à l’analyse d’objets imprimés. –– Utilisation des outils graphiques / texte / image.
Évaluation Sur présence et contrôle continu pour les cours. Sur travail produit concernant l’élaboration du petit projet applicatif. Sur rendu des différents travaux. Références –– Dominique Spinetta, L’apprentisage du regard, leçons d’architecture, La Villette, 2002. –– Marie-Ange Brayer et Collectif, Architectures expérimentales, 1950-2000, FRAC Centre, 2005. –– Jacques Sbriglio, Marie-Hélène Biget, Marseille : 1945-1993, Parenthèses, 1994. –– Jacques Sbriglio, Jean-Louis Parisus, Monique Reyre, Le Corbusier, l’Unité d’habitation de Marseille, Parenthèses, 1992. –– Dominique Rouillard, Superarchitecture , le futur de l’architecture 1950-1970, La Villette, 2004. –– Andréa Branzi, no stop city, HYX, 2006. –– Collectif Archilab 2004, La ville à nu, HYX, 2004. –– Rem Koolhaas, New york délire, parenthèses, 2000. –– Robert Venturi / Denise Scott Brown / Steven Izenour, L’enseignement de Las Vegas, Mardaga, 2008. –– Michel Ragon, Prospective et futurologie, Casterman – 1996. –– MVRDV Skycar City: A Pre-emptive History, Actar, 2007. –– Jean-Christophe Bailly, La ville a l’œuvre, éditions de l’imprimeur, 2001. –– Thierry Pacquot, Le paysage et L’espace public, la Découverte, 2015-2016.
DO IT Option Design Professeur Frédérick Du Chayla, Agnès Martel Niveau S3 / S4, S5 / S6
années 2 / 3 — ateliers design P. 45 Contenu Champs d’intervention : environnement humain Le domaine du design induit une porosité et un échange avec d’autres champs, tels l’art, les sciences, l’industrie, l’artisanat. Le point de vue du designer s’enrichit, se nourrit, de ces nombreux croisements pour aboutir à un positionnement singulier, innovant, critique, politique et poétique. L’atelier propose : –– manipuler, questionner, tester les modes de fabrication de l’objet, tisser un lien entre le sens, l’usage et la mise en forme,
Périodicité SEMAINES A et B / MARDI de 13h30 à 18h
–– expérimenter des systèmes pour fabriquer de la pensée / être capable de mettre en forme des idées,
Localisation Ateliers design
–– par l’expérimentation, l’étudiant devient actif et interroge ce qu’il produit. Qu’il s’agisse d’installation, d’espace ou d’objet ou mobilier, il s’agira toujours de générer des échanges dynamiques, intelligents, entre production et pensée.
Objectifs Année 2 –– S’approprier les outils fondamentaux tant conceptuels que techniques, –– cultures spécifiques (intégrant culture technique) en relation au projet, –– analyse de contexte, de programme (la définition du projet), –– études et recherches documentaires, –– expérimentations, recherches sur les systèmes, les situations, les interactions, les structures, les formes, –– apprentissages des outils de représentation : dessin, volume, dessin informatique 2D et 3D, –– apprentissages techniques dans les ateliers de l’école, –– apprentissage de la relation aux entreprises – adossement au milieu socio-professionnel. Année 3 –– Poursuivre la maîtrise des outils fondamentaux tant conceptuels que techniques, développer une écriture, un point de vue singulier, –– cultures spécifiques (intégrant culture technique) en relation au projet, –– analyse de contexte, de programme (la définition du projet), –– études et recherches documentaires, –– rédaction spécifique aux domaines du design, développement de programme, de scénarios, –– expérimentations, recherches sur les systèmes, les situations, les interactions, les structures, les formes, –– maîtrise des outils de représentation : dessin, volume, dessin informatique 2D et 3D, –– maîtrise des techniques dans les ateliers de l‘école, –– maîtrise de la relation aux entreprises – adossement au milieu socio-professionnel.
Les étudiants seront confrontés à deux questions fondamentales pour un designer : –– qu’est-ce que je veux signifier, pour quel(s) usage(s) ? –– comment mettre en forme mon projet (pertinence ou non) ? Il s’agira donc d’expérimenter pour construire de la pensée. Construire le projet à partir de l’intelligence des formes et de leur mise en œuvre autant que du contexte. Il ne s’agira pas de faire l’expérience de tous les matériaux ou technologies disponibles, trop vaste tâche – mais de faire l’apprentissage de matières et technologies accessibles. Sachant que dès lors que l’on arrive à comprendre, maîtriser, une technique, un savoir-faire, un matériau, il est en général relativement facile de comprendre et s’adapter à d’autres technologies ou matières. Méthode Le projet peut se nourrir et s’enrichir des étapes successives classiques de son développement, depuis la maquette, l’esquisse, jusqu’au prototype ou mise en espace échelle 1. Questionner le sens de ce que l’on produit demande un apprentissage du regard et un contact actif avec le monde qui nous entoure, une recherche axée sur la réalité, l’actualité, la contemporanéité, les modes de vie. Les différentes étapes du projet sont menées en parallèle avec les ateliers techniques de l’école. Comme dans un laboratoire, il s’agira d’expérimenter, d’évaluer, de questionner, de manipuler les modes de fabrication. Évaluation Continue lors du travail en atelier et collégiale lors de séances d’évaluation internes à l’option. Critères : –– maîtrise des pratiques techniques, –– singularité et cohérence du positionnement, –– pertinence et évolution des expérimentations, –– qualité des réalisations, –– assiduité.
P. 46 années 2 / 3 — ateliers design
ANTIMAPPING Option Design Professeur Dominik Barbier Niveau S3 / S4, S5 / S6 Périodicité SEMAINE A / Année 2 MERCREDI de 13h à 16h Année 3 MERCREDI de 9h à 12h Localisation LoAD (salle de cours) Objectifs Antimapping est un atelier de réflexion et de pratique sur la création vidéo et la mise en scène des images dans l’espace, centré sur l’image projetée, avec pour objectif la recherche et le développement d’une écriture multimédia à l’échelle de la Cité. Contenu Antimapping questionne l’image dès lors qu’elle sort des écrans (cinéma, TV, tablettes, phones) et des formats standards pour exister dans l’espace et avec le mur, l’architecture, l’objet, la sculpture, le vivant etc. L’image dans l’espace transforme l’espace et l’espace est transformé par l’image. L’image ne recouvre pas le volume (mapping) mais l’épouse (antimapping). Le cours proposera une approche de questions singulières artistiques et techniques sur le thème de l’image et l’architecture, et une réflexion et un travail sur l’expérimentation et la réalisation de formes nouvelles, centrées sur la création et la mise en scène de l’image dans l’espace, de la conception à la diffusion. Il se situe au croisement de la création vidéo et de formes de vidéomapping et de scénographie électronique novatrices. Il est tourné vers l’espace public, avec une qualité professionnalisante forte. Méthode L’enseignement se partage entre cours collectifs, rendez-vous individuels et suivi des projets. La maîtrise du langage s’acquiert dans un processus qui passe par la culture, par la maîtrise des outils et par l’expérimentation dans les conditions du réel : –– projections et discussions autour d’œuvres novatrices dans le domaine mais aussi aperçu des enjeux d’une forme artistique qui s’inscrit dans la continuité de l’histoire de l’art mural depuis la préhistoire, –– visites d’équipements culturels ou manifestations artistiques avec les auteurs artistes et scénographes à Marseille et en région : Mémorial la marseillaise et Carrières de Lumière, –– apprentissage technique sur les outils matériels et logiciels de création vidéo, dans le cadre des moyens de l’ESADMM, –– Lien avec le projet d’exposition au Musée Arles antique pour la « nuit des musées »
Évaluation Contrôle continu et bilan semestriel collégial. Références –– Grottes de Chauvet, Cosquer, Lascaux. –– Histoire de l’art mural. –– Château de Würzburg et œuvres de Tiepolo. –– Scénographie électronique du Mémorial de La Marseillaise à Marseille. –– Carrières de Lumière des Baux de Provence. –– Nuit des musées, Musée départemental Arles antique. –– Mapping Festival, Genève. –– www.dominikbarbier.com
années 2 / 3 — ateliers design P. 47
DESSIN TECHNIQUE : « DESSINE-MOI DU BÉTON »
DESSIN D’OBSERVATION
Option Design
Option Design
Professeur Frédéric Frédout
Professeur Philippe Delahautemaison
Niveau S3 / S4
Niveau S3 / S4
Périodicité SEMAINE A / JEUDI de 9h à 13h
Périodicité SEMAINE B / MARDI de 13h30 à 18h
Localisation Atelier B4
Localisation Ateliers design et extérieur
Objectifs Un projet de design existe d’abord par le dessin. Aborder les différents outils et moments de dessin à la disposition des étudiants futurs designer.
Objectifs 1. Maîtrise du trait, lisibilité du trait, savoir hiérarchiser les épaisseurs.
Contenu –– Relever, noter, croquer l’existant,
2. Rendu des proportions, savoir repérer des formes géométriques dans la réalité, savoir reproduire des proportions particulières.
–– projeter, esquisser, –– questions d’échelles, –– les vues orthogonales, –– les axonométries faciles, –– prendre du recul et se mettre en perspective, –– on s’éclate avec la notice de montage, –– comment simuler le plaisir du créateur, –– « maculer » ou « comment lire dans le marc de café » ou « comment lier le dessin à la maquette » ? », –– et le numérique dans tout cela, –– dessine- moi du « béton », ou un « mouton » pourvu que cela soit beau ! Méthode –– Regards, analyses, échanges autour de « dessins de maîtres », –– aborder et traverser les différents outils du dessin autour d’un petit objet / espace plié / déplié en papier. Évaluation Présence, contrôle continu, dossier de dessins. Références Références et support de cours à venir.
3. Apréhender les dimensions connaître les techniques pour évaluer les dimensions d’une pièce, savoir prendre des cotes. 4. Rendu des valeurs, savoir étalonner les valeurs, savoir dessiner « en valeur ». 5. Composition, choisir un cadre au dessin, mettre en page de manière équilibrée et lisible. 6. Savoir se servir des règles de la perspective conique situer la ligne de l’œil, situer les points de fuites (choisir un point de vue), choisir la bonne distance d’observation. Contenu Dessin d’observation en noir et blanc. Séances de dessin in-situ. Méthode Corrections individuelles lors du travail. Évaluation Évolution dans la maitrise des objectifs définis. Qualité plastique. Respect du nombre de dessins demandés.
P. 48 années 2 / 3 — ateliers design Références –– Alberti, Leon Battista, De pictura, 1485, trad. en français De la peinture, traduction de Jean-Louis Schefer et Sylvie Deswarte-Rosa, Paris, 1992. –– Comar, Philippe : La perspective en jeu, les dessous de l‘image, coll. Découvertes Gallimard, Paris, 1992, en particulier pp. 29 à 51.
DESIGN VIRTUEL (LA CRÉATION IMMATÉRIELLE À DESTINATION DES ÉCRANS) Option Design
–– Descargues, Pierre : Traités de perspective, Paris, 1976
Professeur Jérome Duval
–– Panofsky, Erwin : Die Perspective als symbolische Form, Vorträge des Bibliothek Warburg, 1924-25, Leipzig-Berlin Traduction française : La perspective comme forme symbolique, Paris, 1975.
Niveau S3 / S4, S5 / S6
Moyens techniques et matériels demandés Chaque étudiant devra se munir d’un carton à dessin format raisin, d’une dizaine de feuilles blanches format raisin (50 x 65 cm) 160g / m2 minimum, de deux crayon à papier HB.
Périodicité SEMAINE B Année 2 le MERCREDI de 13h30 à 18h et le JEUDI de 9h à 12h et de 13h30 à 18h Année 3 le MERCREDI de 9h à 12h et le JEUDI de 9h à 12h et de 13h30 à 18h Localisation Ateliers design, LoAD (salle de cours) Objectifs Cet enseignement concerne la conception de formes et de contenus exclusivement conçus pour les écrans numériques de la sphère privée. Face à lʼomniprésence des écrans dans notre environnement personnel, lʼobjectif est dʼinviter lʼétudiant à dépasser le statut « dʼusager du virtuel », pour lʼaider à se positionner clairement comme créateur de formes, comme designer. Il sʼagit dʼaider les étudiants à développer des formes en relation avec cette culture dite « des écrans », et de les accompagner dans leurs propositions plastiques personnelles afin quʼils sʼinscrivent dans cette création contemporaine. Ils seront amenés à mettre en application les questions de représentation plastique spécifiques de cette culture de lʼimmatériel, à aborder la question de lʼaltérité dans le virtuel, et à se positionner comme designer. Contenu Les apprentissages seront spécifiques à ces domaines de la création immatérielle à destination des écrans. Quʼil sʼagisse de la création de formes virtuelles fixes ou animées, 2D et / ou 3D, sur les réseaux et hors réseaux. Les étudiants devront engager une réflexion individuelle et collective autour des questions qu’implique le virtuel, par lʼanalyse des paradigmes spécifiques de cette culture. Mais aussi par lʼassimilation de notions nouvelles, comme par exemple celle des « mondes persistants », et la notion « dʼavatar numérique », ou ces notions de « schizophrénie digitale » (dont parle Douglas Rushkoff dans son ouvrage Present Shock), notions emblématiques des mutations constatées de notre époque. Méthode La pédagogie sera déclinée en deux temps forts : 1. Dʼune part lors de cours magistraux à lʼintérieur desquels les étudiants seront amenés à interagir collectivement, par des échanges et des confrontations dʼidées, avec les enseignants, autour des sujets proposés.
2. Dʼautre part, par un travail de création en atelier et par la mise en place de méthodes de recherche et de conception, mais également par lʼapprentissage des techniques nécessaires à la réalisation. Cette deuxième phase inclut une initiation à lʼensemble des logiciels liés au domaine du design virtuel. Quʼil sʼagisse de logiciels dʼaide à la maquette ou de logiciels de réalisation. Mais elle inclut également lʼutilisation de plateformes dʼéchanges de type « 2.0 », ou dʼunivers virtuels « persistants » en ligne (par exemple : SecondLife, MineCraft). Évaluation La production effectuée par les étudiants sera commentée collectivement à lʼintérieur des cours, et présentée lors des bilans semestriels. Références –– Rosnay Jœl, Lʼhomme symbiotique, Points Seuil Éditions, 2001. –– Levy Pierre, Quʼest-ce que le virtuel, Éditions La Découverte, 2000. –– Blondeau Olivier et Latrive Florent, Libres enfants du savoir numérique, Éditions de lʼÉclat. –– Lanier Jaron, You are not a gadget, Indepentent Éditions, 2011.
années 2 / 3 — ateliers design P. 49
LITTLE FINGER Option Design Professeur Nathanaël Abeille, Axel Schindlbeck Niveau S5 / S6 Périodicité SEMAINE A / VENDREDI de 13h30 à 18h SEMAINE B / VENDREDI de 13h30 à 18h Localisation Ateliers design Objectifs Maîtrise des moyens de représentation et de communication du projet. Mettre les étudiants en situation de réflexion sur une commande simple en ce qui concerne le matériau et l’usage. Décomposer les différentes phases de travail et leurs caractéristiques dans le processus de production. Aboutir à une production révélant les points forts et défaillants du projet. Contenu Les étudiants sont appelés à concevoir un objet dans un matériau imposé, aux caractéristiques différentes pour chaque hypothèse de travail. La conception se fait dans un « carnet d’orientation » ou « sketchbook » contenant un grand nombre de dessins, schémas, collages, diagrammes, notes, références, photos et nuanciers. Ce carnet est vu, commenté ; il est liminaire aux séances intensives qui suivent. Les séances de travail, constituées de demi-journées, sont encadrées et développent le contenu du carnet sous forme de diverses simulations (volumes, graphiques, numériques). Ces étapes de travail ont l’ambition d’être intensives. La séance de « restitution » conclut l’exercice par la présentation d’une planche de synthèse et de sa version numérique dans la perspective d’un archivage selon une charte graphique. Méthode L’exercice est introduit par une présentation le replaçant dans son contexte culturel et historique. Une visite d’entreprise complète ou inaugure la demande concernant la mise en œuvre et les matériaux. Une introduction à la méthode de conception est faite. Les carnets sont commentés et une aide est fournie pour la partie graphique. Le développement du projet est encadré en présence des étudiants. Approfondissement de l’utilisation des outils de Desktop Publishing (ADOBE SUITE), photo, mise en page etc. Points 3D en fonction de l’orientation du projet ou de ses attendus. Sensibilisation à l’utilisation de la couleur dans la production d’objet et dans la présentation. La restitution est précédée par l’introduction de l’exercice suivant.
P. 50 années 2 / 3 — ateliers design Évaluation L’évaluation se fait sur la base de l’investissement pendant les séances de travail, et à partir des documents de restitution demandés. Références Données en début de séance.
2E CYCLE
ANNÉES 4 | 5
P. 52 années 4 / 5 — enseignements théoriques art et design
L’ART CONTEMPORAIN EN QUESTIONS
SENIOR ENGLISH
Option Art et design
Option Art
Professeur Anna Dezeuze
Professeur Dennis Tredy
Niveau S7 / S8, S9
Niveau S7/S8
Périodicité SEMAINE B / MERCREDI Année 5 de 9h à 10h30 Année 4 de 10h30 à 12h
Périodicité SEMAINE B / VENDREDI de 9h à 11h
Localisation Salle 1 Objectifs Nous partagerons nos questionnements face à une sélection d’œuvres et d’expositions, à certaines tendances artistiques et critiques. Il s’agira de définir ensemble un champ de pratiques et de questions actuelles, et d’élaborer les outils d’une réflexion à l’œuvre. Chaque étudiant pourra ainsi cerner et développer certaines de ses interrogations personnelles en relation avec sa pratique personnelle. Contenu Quelles sont les formes qui nous parlent aujourd’hui? Pourquoi? Quelle est l’œuvre d’art qui nous a le plus marqués ? Pourquoi ? Comment expliquer certaines tendances dans les pratiques actuelles de l’art, de l’exposition, de la critique ? Méthode Le cours comportera deux parties. Dans un premier temps, je présenterai certaines de mes questions critiques par rapport à certaines tendances de l’art actuel. Ensuite, ce sera le tour des étudiants de partager leurs interrogations et leurs recherches, avec images à l’appui. Évaluation Participation et présentation lors du cours. Références À élaborer par l’enseignant et les étudiants lors de chaque cours.
Localisation Salle 1 Objectifs Acquérir un lexique spécifique aux études artistiques et à la présentation de son travail et de son parcours en anglais. Améliorer le niveau d’anglais des étudiants à l’oral (compréhension / prise de parole). Habituer les étudiants à parler en anglais devant un jury et devant un public. Contenu Les premières séances seront consacrées à des astuces et au lexique de base permettant aux étudiants de bien parler de leur travail devant un jury ou devant un public. Puis, à chaque séance, deux à trois étudiants présenteront leur travail pendant une demi-heure (présentation Powerpoint ou autre à l’appui). Suite à chaque présentation, il y aura une discussion en anglais avec la participation de tout le groupe. De plus, chaque séance commencera par une reprise de vocabulaire et la correction des fautes commises lors de la séance précédente. Méthode Exposés, discussions, points sur la grammaire et le vocabulaire. Évaluation Les étudiants seront notés sur leur prestation lors de leur présentation en cours, sur leur participation de manière générale, sur leur présence et sur les résultats d’un examen écrit à la fin de chaque semestre. Chaque étudiant a droit à 2 absences excusées par semestre.
années 4 / 5 — enseignements théoriques art et design P. 53
DROIT DE LA PROPRIETE INTELLECTUELLE
FRANÇAIS LANGUE ÉTRANGÈRE
Option Art et design
Option Art et design
Professeur Nicolas Courtier, Philippe Mouron
Professeur Alexandra Gadoni
Niveau S8
Niveau S7 / S8, S9
Périodicité SEMAINE B / VENDREDI de 14h à 16h (dates communiquées ultérieurement)
Périodicité SEMAINE A / MARDI de 14h à 15h30 (option design) SEMAINE B / MARDI de 15h30 à 17h (option art)
Localisation Salle 1
Localisation Salle 3
Objectifs Acquérir les principes de base de la matière et être capable de détecter les problématiques liées à la matière dans la vie professionnelle.
Objectifs Compléter et approfondir l’apprentissage de la langue française, dans la continuité des acquis du niveau B1 (ce niveau peut être certifié par le TCF B1).
Contenu La Propriété Intellectuelle, sujet permanent d’actualité depuis l’avènement des échanges numériques, est un ensemble de règles regroupées en France dans le Code de la Propriété Intellectuelle mais essentiellement fixées par des normes européennes ; elle se différencie du droit anglo-saxon du Copyright. Les principes et les sujets de la Propriété Intellectuelle doivent être connus par les professionnels des arts et du design car ces règles régissent toutes les étapes de leurs activités, depuis la création des œuvres ou des concepts et objets industriels, jusqu’à leur protection, en passant par toutes les étapes de leur diffusion ou de leur utilisation qui nécessitent à chaque fois autant de contrats. Les objectifs de cet enseignement sont, d’une part, de découvrir les principes spécifiques respectifs, tant de la Propriété Littéraire et Artistique, qui protège les auteurs et les créateurs, que de la Propriété Industrielle qui traite des marques, des brevets et, d’autre part, d’acquérir les compétences pour identifier les problématiques générées par la Propriété Intellectuelle au quotidien et d’être à même de dialoguer avec les professionnels de ce Droit.
Contenu Ce cours vise l’acquisition d’un niveau B2 pour les étudiants détenant le niveau B1 du TCF. Il permet de réviser les acquis du niveau B1 (niveaux lexical et grammatical), la syntaxe de l’écrit et de l’oral ainsi qu’une partie (non exhaustive) du lexique spécifique au domaine artistique.
Méthode Cours magistral et discussions. Évaluation QCM. Références –– Dalloz ou Lexis-Nexis, Code de la Propriété Intellectuelle –– Laure Marino Thémis droit PUF, Droit de la propriété intellectuelle –– Patrick Tafforeau, Pratique de la Propriété Littéraire et artistique –– Lexis-Nexis, Droit 360° –– Nicolas Binctin LGDJ, Droit de la propriété intellectuelle –– Guillaume Blanc-Jouvan Dyna sup’ Droit Vuibert, Droit de la propriété intellectuelle
Méthode L’accent est mis sur la pratique de l’oral afin de faciliter les échanges et la description d’œuvres ou d’objectifs. Un travail sur l’écrit est également prévu, avec la rédaction d’œuvres personnelles originales (comme une nouvelle, un roman photo, etc…). Évaluation Un devoir écrit ou oral a lieu à la fin de chaque semestre. Cet examen peut se faire sur place (avec une durée déterminée) ou à la maison selon le sujet. L’attribution des crédits dépend également de la participation active de l’étudiant en cours et de son assiduité. Toute absence devra être justifiée, sous peine de se voir refuser l’attribution des crédits. En cas d’échec au devoir semestriel, possibilité de rattrapage avec un examen oral ou écrit.
P. 54 années 4 / 5 — art
MISE EN ŒUVRE DU MÉMOIRE
GALERIES D’ESSAIS, VISITES D’ATELIERS
Option Art
Option Art
Professeur Vanessa Brito, Denis Prisset (et professeurs invités)
Professeur Équipe années 4, 5
Niveau S7/S8, S9
Niveau S7 / S8, S9
Périodicité SEMAINE A / MARDI de 9h30 à 12h30
Périodicité SEMAINE A / MARDI de 13h30 à 18h SEMAINE B / MARDI, MERCREDI de 13h30 à 18h
Localisation Salle 2 et atelier D3 Objectifs Accompagner l’étudiant dans la mise en œuvre du mémoire et dans la recherche d’une forme d’écriture au plus proche de son mode de pensée. Contenu –– Interroger les possibilités qu’offre la forme-livre, –– rechercher d’autres formes possibles et envisager la possibilité d’écritures non-textuelles, –– ouvrir un espace de discussion autour des enjeux qui conduisent artistes, cinéastes, historiens ou philosophes contemporains à expérimenter différentes formes de narration, de montage de textes et d’images. Méthode Chaque séance de travail se divise en deux temps : –– la première partie est consacrée à l’analyse d’un objet d’étude, proposé par un professeur ou par un étudiant, qui soit pertinent par rapport aux objectifs proposés, –– la deuxième partie s’articule autour de la présentation et discussion des mémoires en cours, avec l’objectif d’affiner la progression des travaux, de vérifier la pertinence des outils et des modes d’approche utilisés. Évaluation Participation aux sessions et présentation orale. Références Les mémoires archivés à la bibliothèque. Objets d’étude (à compléter en fonction des propositions de chacun) : –– Artières, Philippe, Miettes, Éléments pour une histoire de l’infra-ordinaire de l’année 1980, Verticales, 2016. –– Artières, Philippe, Au fond, Récits, Seuil, 2016. –– Terranova, Fabrizio, Donna Haraway: Story telleling for earthely survival, 2016. –– Voignier, Marie, La Piste rouge, colonisation, travail forcé et sorcellerie dans le sud-est camerounais, Marcelle Alix, B42, 2017.
Localisation Salles d’exposition, ateliers d’années 4, 5 Objectifs –– Galeries d’essais : Accrochages individuels et collectifs réguliers des étudiants par groupe en salles d’exposition ou à l’atelier des situations / une école sans école. Analyse du travail mis en situation. Réflexion sur la mise en espace, conception possible pour des travaux in situ en complément du déplacement de pièces produites en atelier. –– Visites d’ateliers : Présentations de travaux en cours, et discussion collective dans les espaces de production. Présence obligatoire de tous les étudiants sur les deux demi-journées. Contenu Comment accorder le geste à la parole ? L’étudiant met au point son vocabulaire, tant formel que conceptuel, apprend à poser des mots sur ce qu’il vient de produire et envisage ce qu’il se donne comme programme et expérimentations à venir. Le soutien et la parole des étudiants présents permettent de conforter, compléter ou infirmer les propositions ; la parole circule et chacun apprend à construire un argumentaire critique. Méthode Travail en atelier et salles d’exposition, dialogue, échange, expérience partagée. Évaluation –– Contrôle continu –– Cahier de suivi des galeries d’essais Références Des références (artistes, auteurs, etc…) sont données à chacun en relation avec le travail et doivent être prises en considération par tous afin de faire progresser le niveau culturel des échanges collectifs au cours de l’année.
AIR GUITAR Option Art Professeur Denis Prisset et équipe 4, 5 Niveau S7 / S8, S9 Périodicité SEMAINE B / MARDI de 9h30 à 12h30 Localisation À préciser. Objectifs Décrire et raconter le travail dans lequel nous sommes engagés : à ses parents, à son médecin, à Hans Ulrich Obrist, à quelqu’un qui pense qu’un singe dessine mieux que Picasso, à un ami, à un artiste, à une rencontre d’un soir… Par la prise de parole, approfondir la connaissance de son propre travail. Contenu Pour évoquer les formes que nous produisons, rendre compréhensibles nos visées, il faut chercher à les observer au plus près, détachés de nos sensations premières, les décrire sans complaisance, et ainsi pouvoir leur donner une place parmi les autres formes. D’une certaine façon le « je » devrait disparaître des discours que nous construisons autour et avec le travail en cours. Alors il faut s’attendre à toutes les questions, et s’obliger à y répondre, même si elles nous semblent incongrues, d’une façon qu’on invente pour être au plus juste et adéquat. Ces évocations peuvent être cohérentes, étayées d’exemples précis, mais peuvent aussi être des récits, des cheminements, jouer d’analogies et de digressions. Méthode Inventer des contraintes, jouer des contraintes, se plier à des contraintes inattendues, créer des situations inédites qui engagent le dialogue, en filmant, en enregistrant, en notant, en écoutant, avec du bruit, de la musique, dans le silence. En faisant des gestes, en marchant, en récitant, dehors, les yeux fermés, en parlant fort, toujours en s’adressant à des personnes qui questionnent. Évaluation Participation régulière aux sessions. Chaque étudiant devra s’être prêté au moins une fois au jeu du dialogue sur son propre travail et du dialogue à propos d’autres travaux. Références Harry G. Frankfurt, De l’art de dire des conneries (On Bullshit), Traduit de l’anglais par Didier Sénécal, éd. Mazarine, Paris, 2017.
années 4 / 5 — art P. 55
P. 56 années 4 / 5 — design
SENIOR ENGLISH
LUNDI AU SOLEIL
Option Design
Option Design
Professeur Dennis Tredy, Ronan Kerdreux associé
Professeur Nathanaël Abeille, Christophe Berdaguer, Philippe Delahautemaison, Frédérique Entrialgo, Frédéric Frédout, Ronan Kerdreux, Agnès Martel, Axel Schindlbeck.
Niveau S7 / S8, S9 Périodicité SEMAINE A / JEUDI de 9h30 à 12h Localisation Salle 1 Objectifs Acquérir un lexique spécifique aux études artistiques et à la présentation de son travail et de son parcours en anglais. Améliorer le niveau d’anglais des étudiants à l’oral (compréhension / prise de parole). Habituer les étudiants à parler en anglais devant un jury et devant un public. Contenu Les premières séances seront consacrées à des astuces et au lexique de base permettant aux étudiants de bien parler de leur travail devant un jury ou devant un public. Puis, à chaque séance, deux à trois étudiants présenteront leur travail pendant une demi-heure (présentation Powerpoint ou autre à l’appui). Suite à chaque présentation, il y aura une discussion en anglais avec la participation de tout le groupe. De plus, chaque séance commencera par une reprise de vocabulaire et la correction des fautes commises lors de la séance précédente. Méthode Exposés, discussions, points sur la grammaire et le vocabulaire. Évaluation Les étudiants seront notés sur leur prestation lors de leur présentation en cours, sur leur participation de manière générale, sur leur présence et sur les résultats d’un examen écrit à la fin de chaque semestre. Chaque étudiant a droit à 2 absences excusées par semestre.
Niveau S7 / S8, S9 Périodicité SEMAINES A et B / LUNDI de 13h30 à 18h (selon planning) Localisation Ateliers design et salle d’exposition 10A Objectifs Permettre à l’étudiant de se confronter à la globalité des points de vue de l’équipe pédagogique design pour développer et enrichir son positionnement personnel. Développer la capacité à présenter son travail de façon claire, construite, réfléchie et référencée. Contenu Dialogue autour de la présentation des travaux des étudiants, références et recherches. Brefs exposés sur des thématiques en rapport avec le travail de l’étudiant. Méthode Présentation régulière de l’intégralité des travaux, recherches, références et questionnements à l’ensemble de l’équipe pédagogique design et des étudiants, lors d’accrochages permettant une vision globale. Interventions thématiques définies avec les étudiants. Évaluation Évaluation collégiale par définition ! Présence, qualité et pertinence des propositions, engagement et autonomie. Références Délivrées pendant les présentations.
STUDIO FAIRE Option Design Professeur Frédérick Du Chayla, Agnès Martel Niveau S7 / S8, S9, Périodicité SEMAINE A / LUNDI de 9h à 12h SEMAINE B / MARDI de 9h à 12h Localisation Ateliers design Objectifs –– Favoriser un positionnement, développer une pratique prospective du design, une écriture, un design (dessein) propre à chacun en vue de l’exercice futur des étudiants. –– Questionner un large panel de modes de production traditionnels et innovants : quelles fonctionnalités et quelle(s) esthétique(s) nouvelles les outils numériques permettent-ils de créer ? Comment réactiver des savoir-faire artisanaux pour leur redonner vie ? L’enjeu du design n’est pas simplement de produire des formes plus ou moins contemporaines mais de développer son propre langage, une intelligence constructive, de mettre en place une économie de production, de diffusion. C’est le meilleur gage pour que l’étudiant puisse, à terme, valoriser ses connaissances dans tous les contextes professionnels où l’imagination est requise quelles que soient les évolutions des technologies ou techniques, des savoir-faire, du contexte économique politique et sociale auxquelles ils seront confrontés à la sortie de l’école. Contenu Le studio propose d’accompagner et encadrer les recherches et les expérimentations pour aboutir à l’élaboration du projet personnel des étudiants en mettant l’accent sur les liens entre mise en forme, modes de production et de diffusion, tant archaïques qu’actuels ou émergents. Les projets seront développés dans un aller-retour entre production, analyse et réflexion, en relation avec les ateliers ou outils de l’école, en regard (ou en collaborant) avec des entreprises locales ou nationales (percevoir les moyens de réaliser, de mettre en œuvre “après l’école”). Il s’agira pour l’étudiant de prendre conscience et mesurer pleinement, par une production réelle, les moyens matériels dont il peut disposer pour mener à bien ses projets. L’artisanat, l’industrie, les modes alternatifs de production seront analysés pour être utilisés et réinvestis…du high-tech au low-tech, de l’usinage numérique aux modes de production archaïques. La mise en relation et la confrontation directe de l’étudiant avec un processus de fabrication industrielle, semi-industrielle ou de l’ordre de la production artisanale, à petite ou grande échelle, permettra d’aboutir à une production finie.
années 4 / 5 — design P. 57 Il s’agira d’analyser, intégrer, expérimenter et réinvestir les spécificités relatives aux matériaux et à leur mise en forme : manipuler, questionner, tester les modes de fabrication, prendre conscience des incidences de ces modes sur la forme et la finalité de l’objet. Méthode L’accompagnement que propose le studio vise à montrer qu’une fabrication réussie est le fait d’un dessein bien formulé, d’un geste maîtrisé, et d’une volonté pertinente. C’est mettre en place les conditions de l’innovation en regard avec les savoir-faire industriels ou artisanaux existants via la transmission des savoirs, et les visions des différents acteurs du projet. Le facteur humain, l’échange sont au centre de ce processus. Évaluation Contrôle continu pendant le semestre. Évaluation collégiale lors des bilans.
P. 58 années 4 / 5 — design
STUDIO D.E.S.I.N.G – DESIGN D’ESPACE SOCIAL INNOVATION NOMADE GLOBAL Option Design Professeur Christophe Berdaguer, Frédéric Frédout, Abilio Neves (assistant) Niveau S7 / S8, S9 Périodicité SEMAINE A LUNDI de 13h30 à 18h (selon planning) MARDI de 9h à 12h JEUDI de 13h30 à 18h SEMAINE B LUNDI de 13h30 à 18h (selon planning) Localisation Ateliers design et ex situ Objectifs Former des designers à « Penser + Concevoir + Fabriquer » différents types d’environnements participant à l’organisation de notre paysage actuel, à l’appui de théories, travaux, recherches et projets contemporains. Les champs abordés concernent, entre autres, les thèmes de l’innovation sociale, du développement durable, de la réflexion globale, de l’hybridation, dans le domaine des espaces publics, mixtes, domestiques. L’ambition de notre studio est de former les étudiants à designer des formes et des espaces à partir de l’étude approfondie de l’écosystème dans lequel elles s’inscrivent, de prendre la mesure des complexités qui traversent le territoire du projet et ses multiples interactions. Contenu Le studio aborde les questions de territoire et de contextualisation non seulement sur l’aspect morphologique, géographique ou historique mais aussi sur la forme sociale, humaine, sensible, durable et partagée. Dans cette perspective, le designer n’est pas simple pourvoyeur de forme : il pose le cadre même du projet, articule ses relations au public, tant sur la programmation que sur la réalisation. Il intègre la méthodologie de la production ainsi que la pérennité des systèmes créés. Ce nouveau designer peut esquisser le projet de façon traditionnelle mais peut aussi en « prototyper » les différents éléments constitutifs à l’échelle réelle de l’espace mis en œuvre. La méthodologie traverse les champs recherche / innovation / conception / expérimentation pour penser les conditions de tous types d’espaces et de situations, dans les paradigmes anthropologiques actuels et futurs. L’espace, qu’il soit construit, urbain, public, domestique ne se limite pas à ses limites physiques et matérielles. L’air, la température, le son, l’odeur mais aussi les ondes électromagnétiques sont des constituants déterminants dans la façon de vivre et d’occuper un espace. Ces acteurs invisibles, trop souvent négligés dans la conception d’un objet ou d’un espace, sont pourtant les facteurs primordiaux dans les choix et les desseins de toute construction.
Tous ces paramètres ne peuvent être pris en compte de façon pertinente que s’ils sont pensés et évalués avec les usagers, l’histoire des lieux, la culture, les affects... Tout cela n’est pas forcément visible dans un projet et pourtant essentiel dans la réussite et la pérennité de toute proposition. Le studio abordera cette année les espaces banalisés de service, commerce, petite industrie (exemple « zone des Paluds » à Aubagne). Méthode Intégrer tous ces aspects dans un process de travail nécessite de mettre en place des outils d’analyse et de conceptionconceptualisation qui convoquent différents champs de savoirs et de compétences : analyse sensible du site et du contexte, données techniques mais aussi prise en compte de l’impact physiologique et psychologique des projets sur les utilisateurs. Outils classiques de la production de design d’espace (esquisses, dessins, maquettes, modélisations) Outils spécifiques de captation / analyse / retranscription (vidéo, enquête, photos), outils de concertation et d’échange (espace participatif, forum ouvert, réseaux sociaux), moyens de communication (publications, présentations orales publiques, réalisation d’événements), ateliers (boites à outils, fabrique pour la mise en œuvre). Évaluation L’étudiant présente régulièrement ses travaux et crée des scénographies les valorisant par des mises en œuvre étudiées. La présentation et la diffusion en extérieur est primordiale. L’évaluation se fait également dès le début du projet avec des étapes intermédiaires pour planifier les objectifs, valider leur réalisation, évaluer leurs répercussions constantes entres les actions, les buts visés et les résultats atteints. Références –– Gaston Bachelard, La poétique de l’espace, PUF, 2012. –– Ricciarda Belgiojoso, Construire l’espace urbain avec les sons, L’Harmattan, 2010. –– Solène Marry, L’espace sonore en milieu urbain, PU, Rennes Espace et Territoires, 2013. –– Dunne & Raby, Hertzian Tales, Electronic Products, Aesthetic Experience, and Critical Design, MIT press, 2008. –– Mathieu Copeland, John Armleder, Laurent Le Bon et collectif, Vides : Une rétrospective, Catalogue Centre Georges Pompidou, 2009. –– Decosterd & Rahm, Physiological Architecture Architecture Physiologique, Birkhauser, 2005. –– Yves klein, Vers l’immatériel : Le dépassement de la problématique de l’art, La conférence à la Sorbonne, Dilecta, 2006. –– Rotraut Klein-Moquay, Audrey Jeanroy, Philippe Ungar et collectif, Yves Klein / Claude Parent : le Mémorial, projet d’architecture, Dilecta, 2013. –– Clément Rosset, L’invisible, éditions de Minuit, 2012.
STUDIO LENTIGO Option Design Professeur Frédérique Entrialgo, Ronan Kerdreux Niveau S7 / S8, S9 Périodicité SEMAINE A JEUDI de 13h30 à 18h VENDREDI de 9h à 12h et 13h30 à 18h Localisation Ateliers design, LoAD Objectifs Méthodes et pratiques du projet de design, cultures urbaines. Prises de conscience des enjeux politiques et sociaux du design, dans une double perspective prospective et opératoire. Contenu La ville, ses usages et la ré-évaluation de ses dispositifs au regard du réchauffement climatique. Argument : La question du changement de climat et du réchauffement climatique est centrale. Elle appelle toutes les énergies pour qu’il soit soutenable mais, paradoxalement, elle constitue un traceur des capacités de travail en commun, de l’insatisfaction liée aux états dans leur potentiel décisionnel et des évolutions de l’économie face à des décisions humanistes nécessaires. Le studio Lentigo ne s’intéresse que de manière périphérique aux questions macro-économiques. Nous considérerons donc, dans une première approche, que le réchauffement climatique peut être mis en regard avec les pratiques urbaines, spécifiques selon les cultures et les latitudes (éventuellement l’altitude). L’examen de ces pratiques, de ces vivre-ensemble, doit permettre de donner un sens renouvelé aux statuts des espaces urbains et aux usages qui les habitent. Nous soupçonnons qu’il existe une sorte de curseur qui permet de pointer ces pratiques de l’espace urbain sur des lignes parallèles et de faire évoluer objets et espaces urbains. Méthode Deux échelles de travail : –– Comment mettre en évidence des analyses intuitives et formelles liées à ces questions de réchauffement climatique en milieu urbain ? –– Comment dessiner des objets ou des principes pour les espaces urbains qui tiennent compte de ces éléments prospectifs et renouvellent peu ou prou les pratiques et usages de ces espaces ? Et, toujours sous-jacent, quel designer est-on avec ces questions ? Quels outils d’élaboration ? Quelles propositions ? Restitution des travaux au FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur.
années 4 / 5 — design P. 59 Évaluation Sur avancement des projets individuels, participation constructive aux débats. Références Liste bibliographique au fur et à mesure de l’avancement des débats.
P. 60 années 4 / 5 — design
TEXTIMAGE
À VOIX HAUTE
Option Design
Option Design
Professeur Éric Pasquiou
Professeur Philippe Delahautemaison, Frédérique Entrialgo
Niveau S7 / S8, S9
Niveau S7 / S8
Périodicité SEMAINE A / MERCREDI de 14h à 17h 13 décembre 2017, 24 janvier, 21 mars, 23 mai 2018
Périodicité SEMAINE B / JEUDI de 9h à 12h
Localisation Salle 2 Objectifs Maîtrise plastique des mises en page et des mises en place de textes accompagnés d’images. Réflexion sur l’utilisation et sur le sens des images. Contenu Étude de différentes variations de formes de texte d’un point de vue « typo-infographique » et plastique. Élaboration d’une bibliographie. Textes et images peuvent revêtir certaines apparences et entretiennent de multiples relations, des plus sages aux plus excessives… Réflexion collective sur le statut des images et des textes qui accompagnent, « habillent », sous-tendent, les projets des étudiants en design. Réflexion autour du statut et du sens des images dans leurs différents travaux. Méthode Exposés d’environ 90 minutes accompagnés de diaporamas, d’exemples et contre-exemples. Puis discussions concrètes autour des productions personnelles des étudiants, des réalisations et des projets. Suivi des mémoires à la demande. Références –– Photographies Bauhaus 1919-1933, Edition Carré, Paris, 1990. –– Moeglin-Delcroix Anne, Esthétique du livre d’artiste 1960-1980 : une introduction à l’art contemporain, Le mot et le reste, Édition revue et augmentée, 2012. Les références fluctuent en fonction des sujets abordés et des besoins des étudiants.
Localisation Salle 2 Objectifs Acquérir une culture théorique, en comprendre les ressorts et les mécanismes, savoir s’y repérer, y situer son travail. Partager les savoirs et les références. S’exercer à la pensée critique, au débat. Contenu À construire ensemble. Devrait permettre de constituer une petite anthologie spécifique. Méthode Séminaire lié au séminaire de préparation au mémoire. Lecture de textes à voix haute. Chaque semaine, chaque étudiant choisit un texte en rapport avec son projet. Ces textes sont lus à voix haute, partagés, commentés, critiqués par l’ensemble des participants. Que faut-il lire vraiment ? Comment situer ce texte par rapport à d’autres pensées sur le même sujet ? Comment faire des liens entre tous ces écrits ? Comment en extraire un savoir ? Évaluation Présence et participation.
années 4 / 5 — design P. 61
PRÉPARATION AU MÉMOIRE
PRÉPARATION AU MÉMOIRE
Option Design
Option Design
Professeur Philippe Delahautemaison, Frédérique Entrialgo
Professeur Frédérique Entrialgo
Niveau S9
Niveau S7 / S8
Périodicité SEMAINE B / JEUDI de 13h30 à 18h
Périodicité 4 séances dans l’année (selon planning)
Localisation Salle 2
Localisation Salle 2
Objectifs –– Écrire un mémoire qui corresponde aux exigences d’un deuxième cycle d’enseignement supérieur en termes de rigueur, de problématisation et de références.
Objectifs –– Écrire un mémoire qui corresponde aux exigences d’un deuxième cycle d’enseignement supérieur en termes de rigueur, de problématisation et de références.
–– Viser une qualité d’écriture soutenue et un contenu fouillé et pertinent.
–– Viser une qualité d’écriture soutenue et un contenu fouillé et pertinent.
–– Articuler ces exigences à une liberté et une inventivité intellectuelle et formelle.
–– Articuler ces exigences à une liberté et une inventivité intellectuelle et formelle.
Méthode Alternance de séances collectives et de rendez-vous individuels.
Méthode Alternance de séances collectives et de rendez-vous individuels.
Évaluation Sur présence et qualité de la participation aux séances collectives et individuelles. Rendus intermédiaires et rendu final.
Évaluation Sur présence et qualité de la participation aux séances collectives et individuelles. Rendus intermédiaires et rendu final.
P. 62 années 4 / 5 — design
VENDREDI C’EST LE MARCHÉ Option Design Professeur Frédéric Frédout Niveau S7 / S8 Périodicité SEMAINE B / VENDREDI de 13h30 à 18h Localisation Atelier D3 Objectifs Le design nécessite un positionnement théorique, formel et conceptuel fort. « Vendredi, c’est le marché » change juste l’angle d’approche en proposant d’aborder cette fois-ci le design sous le regard de la pratique professionnelle. et opérationnelle. Permettre à l’étudiant de repérer différents exercices du design, d’apercevoir la variété des méthodologies, d’envisager les possibles développement de projet, de se situer dans le réel du marché, du positionnement de créateur jusqu’à la contractualisation du travail tout en permettant la veille et un développement constant. Donner à l’étudiant des références pour son exercice futur et lui permettre de développer son projet de façon singulière et adapté en reliant l’approche conceptuelle et son application au réel. Contenu Semestre 7 : –– notions de marketing, lieu de rencontre entre offre et demande. –– votre mission de designer si vous l’acceptez… –– appel d’offre et commande publique. –– éthique et politique. –– méthodologies adaptatives et stratégies. –– travailler en équipe. –– structurer la réponse autant que le projet. –– contractualiser. –– temporalités du projet. –– cartographie des savoir-faire. –– développer ses outils d’évaluation, de veille et de progression. Semestre 8 : –– Exercice de groupe développé en intelligence collective et / ou inscription réelle à un concours ou un appel d’offres. Méthode « Vendredi, c’est le marché » propose de s’appuyer sur l’observation et l’analyse de pratiques, de contextes réels de commandes, de différentes étapes de production, de phases successives de projets, de terrains de rencontre entre offre et demande, pour permettre à l’étudiant de compléter son approche théorique et culturelle du design. Les thèmes abordés seront présentés à partir d’exemples et analysés collectivement. D’autres thèmes qui apparaîtront au fil du cours seront traités en intelligence collective.
Évaluation Présence, contrôle continu, et intervention personnelle de l’étudiant autour d’un thème. Exercice de mise en situation final. Rattrapage en semestre 9 pour les étudiants absents, en ERASMUS ou en échec. Références Références et support de cours disponibles en ligne.
PROGRAMMES DE
RECHERCHE
P. 64 Programmes de recherche
PROGRAMME DE RECHECHE : RÉSEAU CINÉMA EN ÉCOLES SUPÉRIEURES D’ART (en collaboration avec les écoles supérieures d’art d’Aix-en-Provence, d’Angers, de Bourges, de Grenoble-Valence et de Toulon). Option Art Professeur Vanessa Brito, Lise Guéhenneux, Nicolas Feodoroff Niveau S5/S6, S7/S8, S9
Méthode Calendrier : –– Semestre automne-hiver 2 et 16 octobre : présentation du programme de recherche et du travail développé l’année dernière. Projections et débats. 7 novembre : visite guidée de l’exposition « Document Bilingue » (MuCEM) par Érik Bullot (commissaire de l’exposition). 8, 9, 10 novembre : colloque « La position du chercheur. Rencontres indisciplinées: arts et sciences sociales » (MuCEM). 11 novembre : workshop avec Uriel Orlow à La Compagnie. 11 décembre : suivi de projets. Le calendrier du semestre printemps-été sera précisé en début d’année, ainsi que les dates du deuxième workshop avec tous les étudiants du réseau.
Périodicité SEMAINE A / LUNDI de 9h30 à 12h30
Évaluation Participation, engagement dans le projet, qualité des productions.
Localisation Salle 2
Références
Objectifs Il s’agit d’explorer le cinéma non comme un médium, mais comme un mode de pensée, une écriture, un régime de production et d’agencement des images. Il est envisagé comme un moteur de décloisonnement des disciplines, comme un mode du faux raccord entre les domaines convoqués. –– Réflexions autour des musées d’ethnographie et d’histoire naturelle comme éléments cruciaux pour la construction de la modernité européenne par la définition d’une altérité. Comprendre les conceptions du temps et de l’espace dans ces musées. Interroger le statut des objets dans les collections, –– production envisagée : préparation d’une exposition collective en collaboration avec les étudiants des autres écoles. Contenu Nous allons porter notre attention sur les collections d’ethnologie et des musées d’histoire naturelle des différentes villes où sont ancrées les équipes du Réseau Cinéma. Nous envisageons d’associer une démarche cinématographique à un travail d’analyse et d’enquête à propos de ces objets. En collaboration avec des artistes et théoricien(ne)s invité(e)s nous allons confronter l’histoire du cinéma ethnographique et l’histoire de la muséographie. Ce travail passera par le visionnage de films d’artistes contemporains qui, informé(e)s de la critique muséographique institutionnelle, repensent les conditions même de possibilité d’un cinéma décolonial et post-ethnographique aujourd’hui. Pour cela nous allons nous inspirer de films contemporains qui emploient de nouvelles écritures documentaires sans être directement inscrits dans le corpus des films classiquement dits d’anthropologie, pour en analyser les outils d’investigation, d’exploration et d’interprétation du réel (de Trinh T. Minh Ha à Mathieu K. Abonnenc, d’Alain Resnais et Chris Marker à Ana Vaz).
Textes : –– Mathieu K. Abonnenc, Lotte Arndt, Catalina Lozano (dir.), Ramper, Dédoubler. Collecte coloniale et affect, Paris, B 42, 2016. –– Benoit de l’Estoile, Le goût des autres. De l’exposition coloniale aux arts premiers, Flammarion, 2007. –– Edouard Glissant, Le Discours antillais (1981) ; Poétique de la relation (1990) ; Philosophie de la relation (2009). –– Michel Leiris, L’Afrique fantôme (1934). –– Achille Mbembe, Qu’est-ce que la pensée postcoloniale ?, in Esprit, n.300, 2006. Films : –– Mathieu Abonnenc, Secteur IX B (2015). –– Kader Attia, Réfléchir la mémoire (2016). –– Yto Barrada, Hand-me-downs (2011), Playground (2010), Beau geste (2009). –– Ali Cherri, Somniculus (2017). –– Chris Marker et Alain Resnais, Les statues meurent aussi (1953). –– Vincent Meessen, Vita nova (2009). –– Jean Rouch, Les maîtres fous (1955) ; Moi, un noir (1959). –– Uriel Orlow, The visitor (2007). –– Ana Vaz, Há terra ! (2016), Amérika : Bahía de las Flechas (2016), Occidente (2014).
Programmes de recherche P. 65
PROGRAMME DE RECHERCHE : #GENRE#LUMINY
Références –– Judith Butler, Trouble dans le genre, Paris, 2005.
Option Art
–– Yve-Alain Bois, Painting as Model, London/Cambridge MA, 1991.
Professeur Katharina Schmidt, croisement avec PiLAB / Franca Trovato Niveau S5/S6, S7/S8, S9 Périodicité SEMAINE A / LUNDI de 14h à 17h Localisation Salle 3, salles d’exposition Objectifs Favoriser l’autonomie critique ; stimuler les pratiques innovantes Contenu Jusqu’à la modernité et la modernité tardive, l’histoire de l’art et la peinture d’un point de vue occidental, établissent des codes qui ne cessent d’agir sur notre conception de l’art. Alors que la modernité, au-delà de disposer de valeurs stables, dispose également d’utopies, nous nous trouvons aujourd’hui dans une situation qui semble beaucoup plus incertaine. Mais peut-être aussi plus ouverte ? Dans cette perspective, notre recherche s’intéresse aux possibilités d’élargissement ou de déplacement de la notion de peinture et de ses formes de monstration. Quel rapport voulons-nous instaurer à l’espace, au temps, à l’autre, au spectateur, à nos contextes culturels et politiques ? Instabilité, trouble — notions volontairement empruntées aux études de genre et glissées sur notre terrain, semblent des outils pertinents pour renouveler la pensée. Dans une recherche de solutions de cœxistence dynamique, dans des jeux de superpositions, brouillages et troubles réciproques, nous débattrons de nos pratiques et nous expérimenterons des formes : programmation de films, accrochages, workshops, expositions. Prenant son point de départ dans des réflexions sur la peinture, cet ARC est ouvert à tous types de démarches. Il se nourrira des intérêts et des pratiques des participants. Méthode Discussions, échanges, exposés, accrochages, lectures, workshops. Évaluation Participation, engagement, qualité des échanges et des productions.
–– Isabelle Graw, The knowledge of painting, dans Texte zur Kunst, Artistic Research, n° 82, 2011, page 114-120. –– Isabelle Graw, Daniel Birnbaum, Nikolaus Hirsch, Thinking through painting, Reflexivity and Agency beyond the Canvas, Berlin, 2012. –– Lucy Lippart, From the Center, Feminist Essays on Women’s Art, New York, 1976. –– Anne Ring Petersen, Ed., Contemporary Painting in Context, Copenhagen, 2010. –– Griselada Pollock, Vision and Difference : Feminism, Femininity and the Histories of Art, New York, 1992. –– Jane Rendell, Babara Penner, Iain Borden, Ed., Gender Space Architecture, London/NewYork, 2007.
P. 66 Programmes de recherche
PROGRAMME DE RECHERCHE : LE BUREAU DES POSITIONS —
“Ricochets” Option Art Professeur Anna Dezeuze, avec des interventions ponctuelles de Pierre-Laurent Cassière, Charlie Jeffery, Frédérique Loutz, Julien Maire et Frédéric Pradeau Niveau S7 / S8, S9 Périodicité SEMAINE B / JEUDI de 14h à 16h30 Localisation Atelier D3 Remarque : Cet ARC se terminant avec l’exposition Ricochets qui se tiendra à Art-Cade, galerie des Grands Bains Douches, du 1er février au 3 mars 2018 (dates à confirmer), il ne s’agit pas de l’ouvrir à de nouveaux étudiants en S8, mais les étudiants de S10 pourront y participer jusqu’à la fin s’ils le souhaitent. Objectifs Cet ARC s’articule autour de l’exposition Ricochets organisée par Anna Dezeuze en février 2018 à Art-Cade, la galerie des Grands Bains Douches à Marseille. Immobile, verticale, lourde, inerte : telles sont les caractéristiques que l’on associe traditionnellement à la sculpture. Cette exposition se propose de revisiter et d’interroger ces propriétés à travers un dispositif simple de relectures inspiré par l’architecture de la galerie des Grands Bains Douches. Cinq artistes, tous enseignants à l’ESADMM, sont invités à répondre à une même sculpture du vingtième siècle, placée dans le jardin. Leurs nouvelles pièces sont exposées dans les salles qui entourent cet espace central. Ce jeu de ricochets met ainsi en scène, d’une part, une série de dialogues entre la matérialité de l’objet sculpture et d’autres médiums tels que le dessin (Frédérique Loutz) ou l’assemblage et l’intervention in-situ (Frédéric Pradeau), le geste performatif (Charlie Jeffery), le son (Pierre-Laurent Cassière), ou les nouveaux médias (Julien Maire). D’autre part, les trajectoires des rebonds à travers l’espace de la galerie évoquent la circulation d’interprétations, d’influences et de résonances qui anime la transmission et la création, au sein d’un groupe d’artistes d’une même génération, et au fil de l’histoire de l’art, lorsqu’une génération relit et réinvente les pratiques de celles qui la précèdent. Un groupe d’étudiants se préparera à ajouter un dernier ricochet à cette histoire de la transmission et de l’enseignement : lors d’une intervention dans la galerie, ils inventeront à leur tour de nouvelles réponses aux œuvres exposées par leurs professeurs.
Contenu Pour préparer la mise en place de cette exposition et de cette intervention, nous explorerons dans cet ARC trois axes principaux : –– l’histoire et la matérialité de la sculpture, –– les questions d’influences et de résonances dans l’histoire de l’art, –– les manières dont certaines pratiques artistiques s’inscrivent dans un contexte spatial, architectural et culturel précis. Certains des artistes exposant dans Ricochets viendront parler de leur pratique et de leurs influences. Lors d’un workshop, le duo de chorégraphes Les Gens d’Uterpan nous initiera quant à lui à Uchronie, son protocole d’interventions dans l’espace public. Méthode Discussions, travail individuel et collectif. Évaluation Présence et participation. Références –– Body & Void : Echœs of Moore in Contemporary Art. Henry Moore Foundation, 2014. –– Rodin : l’exposition du centenaire, Grand Palais / RMN, 2017. –– Rancière, Jacques. Le Maître Ignorant : Cinq leçons sur l’émancipation intellectuelle. Fayard, 1987.
PROGRAMME DE RECHERCHE : LE BUREAU DES POSITIONS —
“What’s love got to do with it” Dans le cadre du Printemps de l’art contemporain 2018 et de la manifestation MP2018 « Quel Amour ! » Partenaires –– École Supérieure d’art & de design Marseille-Méditerranée (ESADMM) –– Glasgow School of Art (GSA) –– Curatorial Studio –– Marseille Expos/Printemps de l’Art Contemporain –– Galerie Art-Cade –– SCAN – Scottish Contemporary Art Network Équipe de recherche Vanessa Brito (ESADMM) et Kirsteen Macdonald (Curatorial Studio) –coordination et encadrement du projet. Jenny Brownrigg (responsable des expositions GSA), Charlie Jeffery (ESADMM), Gordon Douglas, Emmie McLuskey, Rosie O’Grady et Cicely Farrer (commissaires du réseau Écossais « Curatorial Studio ») – encadrement du projet. 8 étudiants en art de l’ESADMM (années 4 et 5) du programme de recherche « Bureau des Positions ». Artistes et théoriciens invités. Niveau S7/S8, S9 Périodicité SEMAINE B / LUNDI de 10h à 13h Localisation Salle 3 Objectifs –– Réinventer le chantier collectif et de nouvelles formes de collaboration, –– s’aventurer en dehors de nos champs de compétences spécifiques, –– résister à la forme finie, –– interroger les potentialités de l’espace d’exposition en tant qu’espace de production de connaissances, –– s’interroger sur les enjeux de la pratique curatoriale. Contenu Le monde du travail nous pousse à vouloir faire plus, à vivre avec des deadlines, à être-en-retard, à s’épuiser. Veut-on toujours être performants, à la fois exubérants et épuisés par un travail créatif qui ne connaît ni d’arrêt ni de coupure ? Comment continuer à travailler ensemble ? Dans quelle mesure cet épuisement modifie nos relations, notre manière d’être au monde et de construire quelque chose ensemble ? Dans un texte célèbre, Deleuze définit l’épuisement des personnages de Beckett par leur tentative d’exténuer les potentialités de l’espace. Supposons que cet espace soit un white cube : l’espace d’exposition. Peut-on parler aujourd’hui d’un épuisement des pratiques curatoriales, d’un « exhausted curating » selon l’expression de Leire Vergara ? Que faire de cet épuisement ? Comment s’en saisir pour réévaluer les limites des conventions qui nous entourent ?
Programmes de recherche P. 67 Ces questions orienteront nos recherches et trouveront des échos dans une programmation qui se déroulera pendant les 3 premiers jours du Printemps de l’art contemporain, mêlant propositions curatoriales, rencontres et performances dans l’espace de la galerie Art-cade. Méthode 9-13 Janvier : workshop de 5 jours à la Glasgow School of Art (espace d’expositions) avec restitution publique. Conception collective d’une édition qui documente les processus de travail et réflexions menées. 13-17 Mars : workshop de 5 jours à l’Ecole supérieure d’art et de design Marseille-Méditerranée avec restitution publique (Journée Portes ouvertes). Conception collective d’une édition qui documente les processus de travail. 9-12 Mai : Restitution dans la Galerie Art-cade sous forme de performances, rencontres, spectacle vivant (programme à établir pour les 3 premiers jours du Printemps de l’Art Contemporain). Distribution des éditions. Évaluation Engagement et qualité du travail. Références –– Deleuze, Gilles, « L’épuisé » in Quad, Minuit, 1992. –– Haraway, Donna, « Savoirs situés » (1988) in Manifeste cyborg et autres essais. Sciences, Fictions, Féminismes, Exils éditeur, 2007. –– Potte-Bonneville, Mathieu, « Deadlines, de l’être en retard 1 », in revue Vacarme n. 76 été 2016 http://www.vacarme.org/ article2925.html et « Deadlines, de l’être (toujours) en retard 2 », in n. 77 octobre 2016 http://www.vacarme.org/article2956.html. –– Ogilvie, Bertrand, Le travail à mort, au temps du capitalisme absolu, L’Arachnéen, 2017. –– Vergara, Leire, « An Exhausted Curating » in The Curatorial : A Philosophy of Curating, Bloomberg, 2013. –– Verwoert, Jan « Exhaustion and Exuberance : Ways to defy the pressure to perform », in Tell Me What You Want, What You Really, Really Want, Sternberg Press, 2010.
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ARC IMéRA En collaboration avec l’Institut d’études avancées d’Aix-Marseille – IMéRA (Aix-Marseille Université) Option Art et design Niveau S7/S8, S9 (5 étudiants maximum d’année 4 et 5, sélectionnés sur lettre de motivation et rencontre avec l’artiste). Périodicité SEMAINES A et B / vendredi / novembre et décembre 2017 5 sessions d’une journée par semaine
Méthode Le séminaire se veut expérimental et ouvert. Lors de la première session du séminaire des groupes de travail interdisciplinaires seront constitués, avec un étudiant par discipline dans la mesure du possible. Dans le travail de groupe, l’accent sera mis sur le processus plus que sur le rendu ou le résultat escompté, bien qu’il sous-tende les démarches. Plus précisément, chaque groupe travaillera durant chaque séance sur son propre projet. Les productions (output) de chaque étape du processus et leurs formats ou modes de présentation, seront aussi envisagés comme expérimentaux. Ces outputs pourront rester sous la forme de croquis, graphiques, story-board, notes, sous forme papier, numérique, ou audiovisuel, ou autres formes à inventer.
Localisation La première session aura lieu à l’IMéRA (2 place Le Verrier, 13004) ; les sessions suivantes pourront avoir lieu dans des espaces différents, spécifiés d’une fois sur l’autre en fonction des besoins ou propositions des participants.
Des intervenants invités, qu’ils soient dramaturge, artiste, designer, curateur, ou encore scientifique, apporteront leur contribution par une démarche alternative et personnelle, leur expérience particulière de l’interdisciplinarité. Ils ont pour rôle de favoriser le dialogue entre les disciplines et de cerner et révéler des spécificités propres à chacune d’entre elles.
Contenu Ce séminaire/atelier de questionnement interdisciplinaire porte plus précisément sur des problématiques de nature et d’écologie, idéalement en lien avec le sol vivant et son environnement. Les enjeux climatiques et écologiques conduisent à la nécessité de se questionner ensemble, entre disciplines, pour décloisonner les savoirs afin d’inventer de nouvelles formes de penser.
Évaluation Assiduité et engagement des étudiants ; l’investissement de chacun est au centre de l’évaluation. Validation par les coordinateurs d’années, sur la base des observations transmises par l’artiste responsable du séminaire.
Il est proposé et sera animé par Aline Veillat, artiste en résidence à l’IMéRA, et ouvert à des doctorants en sciences de la terre et de l’environnement (pédologie et disciplines afférentes), à des doctorants en anthropologie (question de la nature, de l’animal, de la technique), et à des étudiants de l’école supérieure d’art d’Aix en Provence – ESAAIX. Objectifs –– Enquêter, expérimenter et progresser ensemble, par petits groupes interdisciplinaires (art, sciences de la terre et de l’environnement, mais aussi anthropologie de la nature et des techniques) autour de questions précises propres à chaque groupe de participants. –– Gagner en flexibilité de penser, aller vers une hybridation des savoirs. Gagner en ouverture à des points de vue et des visions du monde différents. –– Découvrir, grâce à un intervenant, des outils méthodologiques pour organiser et faciliter le dialogue, l’écoute, l’élargissement et l’adaptation du langage, l’attention, l’expérimentation hybride art/sciences notamment. –– Inventer des modes de monstration pour présenter les processus de travail hybrides au terme du séminaire ou quelques mois plus tard dans une présentation commune dont la forme précise restera à définir.
ARC
ATELIERS DE RECHERCHE ET DE CRÉATION
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ARC : PiLAB CRÉATION
ARC : ZOOM
Option Art et design
Option Art
Professeur Franca Trovato, avec la participation de Christine Mahdessian, responsable de la bibliothèque. Professeurs associés selon projets : Pierre-Laurent Cassière, Cécile Marie-Castanet, Katharina Schmidt.
Professeur Pierre-Laurent Cassière, Julien Maire
Niveau S1 / S2, S3 / S4, S5 / S6, S7 / S8, S9
Périodicité SEMAINE B / JEUDI de 13h30 à 18h
Périodicité SEMAINE A / LUNDI de 14h à 17h
Localisation LoAD, atelier numérique (B5), laboratoire audio (D2)
Localisation Bibliothèque et salles d’expositions ou ateliers pendant le workshop.
Objectifs Interroger les conditions (techniques, culturelles, conceptuelles…) d’existence d’un enregistrement et réaliser des travaux s’appuyant sur ces problématiques.
Objectifs et Contenu L’ARC rassemble les étudiants dans une mixité sourds / entendants et aborde différents questionnements : langues et langages, traduction et interprétariat, signes, mots et gestes, échange et incommunicabilité, jusque dans leurs dimensions performatives, sensorielles, polysémiques… Ce sont les frontières du langage, des langages, vivantes dans leurs diversités et leurs porosités, qui se travaillent au cœur du projet PiLAB par l’intervention d’artistes et d’auteurs, venant autant de la danse, du cinéma, de l’écriture que des arts visuels. Méthode Rendez-vous réguliers en bibliothèque : échanges, exposés et analyses à partir d’une programmation de documents filmiques, de textes et d’œuvres. Visites d’expositions et intervenants extérieurs. Un workshop programmé au second semestre avec artiste invité, et sa restitution publique au Mac Val (Musée d’art contemporain du Val de Marne), permettront de poursuivre les réflexions abordées dans l’ARC par des productions.
Niveau S5 / S6, S7 / S8, S9
Contenu L’objet de cet atelier de recherche autour de l’enregistrement audiovisuel est de se concentrer sur les procédés techniques de captation et de mémorisation davantage que sur les questions de montage, d’écriture ou de narration. À partir d’exemples de travaux d’artistes ou de l’histoire des sciences et techniques envisagées par une approche archéologique des médias, il s’agit de comprendre les principes inhérents à tout enregistrement. Qu’il s’agisse de la capture d’images ou de son, de dispositifs analogiques ou numériques, comment des notions techniques comme la sensibilité, la transduction, le stockage, le codage ou la quantification peuvent-elles définir voire guider un travail créatif ? Méthode L’approche de travail est fondamentalement expérimentale, à la fois par l’analyse, l’étude, la déconstruction, l’augmentation, la customisation et le détournement des procédés de captation, afin d’appréhender la complexité des modes de saisissement du réel.
Évaluation Participation et engagement. Qualité des échanges et des productions pendant le workshop.
Évaluation Assiduité, pertinence des propositions, évolution des projets. Évaluation continue et durant les bilans.
Références Voir fonds PiSOURD et textes de références (table PiLAB) à la bibliothèque. Une bibliographie sera distribuée à la rentrée.
Références –– Techniques of the Observer, On Vision and Modernity in the 19th Century, Jonathan Crary, MIT press, 1990. –– Buried in Noise, Paul de Marinis, Kehrer, 2010. –– Optical Media, Friedrich Kittler, Polity Press, 2009. –– David Hockney, Savoirs secrets, Éditions du Seuil, 2006. –– Une Archéologie du cinéma sonore, Giusy Pisano, CNRS, 2004. –– Rafraîchir l’Écran, Collectif, Revue Livraison numéro 5, Rhinocéros, 2005. –– Reflections, Alvin Lucier, MusikText, 1995. –– Une Histoire de la Modernité Sonore, Jonathan Sterne, La Découverte, 2015. –– Du mode d’existence des objets techniques, Gilbert Simondon, Aubier, 1958.
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ARC L’ÉQUIVALENCE : TEXTES ET VOIX
ARC MÉDITERRANÉE
Option Art et design
Option Art et design
Professeur Didier Morin, et participation ponctuelle de Cécile Marie-Castanet
Professeur Patrice Carré, Philippe Delahautemaison, Frédérick Du Chayla, Cécile Marie-Castanet
Niveau S7 / S8, S9 Périodicité SEMAINE B / JEUDI de 9h à 12h Localisation Salle 3 Objectifs Faire découvrir aux étudiants par la lecture ou bien l’écoute de documents sonores, une quantité de textes d’écrivains, de poètes et d’artistes. Contenu Tout artiste à un moment ou à un autre doit parler de son œuvre, en donner l’origine, dire comment il la rattache au monde, au réel, à sa vie, à l’histoire. Cet ARC propose de faire découvrir aux étudiants par la lecture ou l’écoute de documents sonores, des textes majeurs écrits par des poètes, des écrivains, des artistes et des cinéastes. Toutes ces voix, tous ces écrits ont un équivalent en art quand elles ne sont pas à l’origine d’oeuvres plastiques, cinématographiques ou musicales. Ces « analyses » de textes ont pour but de donner à l’étudiant un vocabulaire de pensée, conceptuel ou poétique. Méthode Lecture et diffusion de documents sonores et visuels. Discussions et échanges entre les étudiants et avec des professeurs invités. Évaluation Présence, engagement des étudiants et qualité des échanges.
Niveau S7 / S8, S9 Périodicité SEMAINE B / MERCREDI de 13h30 à 18h Localisation Ateliers design Objectifs En réponse à un programme européen et en partenariat avec de nombreuses villes du pourtour méditerranéen, contribuer à une réflexion et apporter une réponse plastique à la thématique de l’espace public des cités touristiques. Contenu Interventions, conférences, voyages. Méthode À définir en fonction des propositions. Évaluation Évaluation collégiale. Présence, qualité et pertinence des propositions, engagement et autonomie. Références Délivrées pendant les présentations
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ARC SCÉNO MUSÉO
ARC GOODBYE HELLO
Option Art et design
Option Art et design
Professeur Dominik Barbier, Ronan Kerdreux
Professeur Nathanaël Abeille, Axel Schindlbeck
Niveau S5 / S6, S7 / S8, S9
Niveau S7 / S8, S9
Périodicité SEMAINE A / MARDI de 13h30 à 18h
Périodicité SEMAINES A et B / LUNDI de 9h à 12h
Localisation LoAD, Musée départemental Arles antique, FRAC Provence-AlpesCôte d’Azur (accompagnement de l’exposition du studio Lentigo en matière de scénographie).
Localisation Ateliers design
Objectifs Atelier de recherche et de création sur des formes innovantes pour des sensibilités actuelles, dans la scénographie et la muséographie. L’enseignement propose en particulier une recherche sur les liens image / espace et la scénographie électronique. Contenu L’ARC Scéno Muséo se concrétise dans un travail qui sera exposé au public et dans des conditions professionnelles, au Musée départemental Arles antique, dans le cadre de la Nuit européenne des musées 2018. Il s’agit de concevoir et de réaliser des dispositifs de création, de scénographie ou de médiation. Le travail se fait en collaboration suivie avec les équipes de direction, de communication et de technique du Musée, dans le cadre de la convention en cours avec l’ESADMM. Méthode –– Cours théoriques, –– formations techniques, –– suivi des travaux personnels, –– rencontres et échanges avec les artistes et personnalités invitées, –– visite d’expositions et manifestations Évaluation Engagement de l’étudiant et qualité des réalisations.
Objectifs Au-delà d’un projet d’étude, le but de l’ARC est de développer des solutions dont certaines pourraient être mises en œuvre dans le cadre d’un partenariat avec des entreprises / associations, soutenu par la Région. L’ensemble des projets donnera lieu à une présentation publique en fin d’année. Contenu L’ARC se questionne sur les problématiques liées en majeure partie aux effets secondaires de l’omniprésence des biens de grande consommation en plastique, matière inévitable avec des propriétés extraordinaires comme contradictoires. Le plastique peut prendre toutes les formes imaginables. Il est facilement recyclable et il a une durée de vie quasiment éternelle, mais les déchets sont, en conséquence, extrêmement polluants. Comment donc éviter l’inévitable et dire Goodbye au plastique, par exemple en le remplaçant par d’autres matières ? Ou encore, comment réutiliser ou recycler, dire Hello, à cette matière en lui offrant une nouvelle vie ? Méthode L’ARC Goodbye Hello est un projet inter-écoles financé par la région PACA. Le projet se fera en étroite collaboration avec des associations et entreprises locales qui travaillent sur la préservation de l’environnement. Les participants auront accès à des conférences et workshops, en partenariat avec d’autres écoles d’art et design de la région, et la possibilité de collaborer au milieu associatif et professionnel. Participants pour l’ESADMM : 12 étudiants, sélectionnés sur le base d’une candidature par portfolio. Écoles participantes : ESADMM, Marseille Lycée Jean Perrin, Marseille Sustainable Design School, Nice ESADTPM, Toulon KEDGE Design, Toulon Le projet est initié et dirigé par l’ESADMM (Axel Schindlbeck et Nathanaël Abeille) Évaluation Engagement dans le projet et qualité des réalisations.
BASES
TECHNIQUES
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INFOGRAPHIE Localisation Atelier B6 Assistant Laurent Chirié Professeur référent Éric Pasquiou Moniteur Pierre Pauselli Périodicité SEMAINES A et B Atelier ouvert tous les jours de 9h à 12h et de 14h à 18h (cf. calendrier détaillé sur la porte de l’atelier B6) Enseignement dispensé Technique et pratique : PAO (InDesign, Illustrator, Photoshop), DAO (Illustrator), développement des fichiers RAW (Adobe CameraRaw — DxO Lab), retouche d’image (Adobe Photoshop), scan A4 et A3, scan de négatifs et positifs photo... Réalisation d’affiches et/ou de dépliants lors des semaines techniques (PAO et impressions grand format sur traceur). Transversalité vers la sérigraphie et un certain nombre d’ARC et Workshops menés par des enseignants de l’école. Artistique : Enjeux plastiques du document de synthèse de l’année 1 (3 workshops et RDV), aide aux mémoires des années 3 et 5 (sur RDV), développement infographique des projets... Capacité d’accueil 6 à 8 étudiants Accès autorisé à tous les étudiants de l’école Matériel à disposition des étudiants 6 postes de travail (PC et Mac) en libre accès, 1 imprimante laser noir et blanc A4-A3, 1 imprimante laser couleur A4-A3, 1 traceuse 4 couleurs grand format (largeur maxi 90 cm), 3 scanners A4 photo, 1 scanner A3, 1 massicot manuel A3, une agrafeuse électrique (2 points métal). Ordinateurs en réseau reliés à un serveur de fichiers (4 ordinateurs ont accès à Internet). Réservation Obligatoire pour les impressions et les demandes d’apprentissage de logiciels. Obligatoire pour les RDV avec le ou les professeurs (d’autres enseignants de l’école peuvent être sollicités et pratiquer l’atelier d’infographie). Fonctionnement Atelier libre d’accès aux horaires d’ouverture pour les étudiants autonomes (cf. planning) sur les 6 postes en libre accès (PC et Mac). Les impressions couleurs, les impressions grands format et les enseignements spécifiques se font sur RDV. Fongibles fournis par l’école Les encres et les papiers d’impression sont fournis, cependant une participation financière est demandée (voir tarifs sur place).
Fournitures prises en charge par les étudiants Les papiers spécifiques sont à la charge des étudiants (sous réserve qu’ils soient compatibles avec le matériel de l’atelier). Spécificités de la base Atelier polyvalent : mise en page PAO, traitement d’image et DAO, impression grand format économique, accès libre à certains postes. Langue d’enseignement Français, anglais, italien (selon les enseignants présents — cf. les jours de présences affichés sur la porte de l’atelier B6).
bases techniques P. 75
IMPRESSIONS NUMÉRIQUES
LoAD
Localisation Atelier B2
Localisation Atelier B1
Assistant Laurent Chirié, Franca Trovato
Assistant Denise Deutch, Patrick Sommier
Professeur référent Éric Pasquiou
Professeur référent Julien Maire
Périodicité Lundi de 13h-18h (Laurent Chirié) Mardi et mercredi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 18h (Franca Trovato) Jeudi uniquement sur RDV (Éric Pasquiou)
Responsable administratif et technique Xavier Leton
Enseignement dispensé Tirages photographiques jet d’encre de qualité et scans haute définition, avec espace de présentation et d’analyse des résultats. - Des formations photographiques sont proposées sur inscription en semestre 2 avec Franca Trovato. Elles sont destinées aux étudiants développant déjà un travail d’image. Ce n’est pas une initiation technique. - Développement numérique des fichiers RAW sur le logiciel DxO Lab avec Éric Pasquiou et Laurent Chirié, dans le cadre d’un projet photographique dès la première année ou d’un projet nécessitant des images de qualité (option art ou design). - (EN PROJET) : des éditions, avec presse numérique réservée aux publications d’étudiants et à celles de l’école demandant des tirages limités (matériel complémentaire en cours d’acquisition). Capacité d’accueil 6 étudiants par séance de formation. 2 étudiants maximum pour les scans et le développement des RAW. Matériel à disposition des étudiants 1 poste mac + scanners négatifs tous formats + scanner à plat A3. 1 poste mac+ imprimante EPSON 9900. 1 poste mac + imprimante EPSON 7880 Réservation et rendez-vous Auprès de Laurent Chirié, de Franca Trovato et Éric Pasquiou. Fonctionnement Les impressions sur Epson 7880 se font sur rendez-vous auprès de Laurent Chirié (avec participation financière). Les impressions sur Epson 9900 (réalisations de diplômes et projets spécifiques) se font sur rendez-vous auprès de Franca Trovato et après validation des professeurs coordinateurs. Fongibles fournis par l’école Papier photo Epson semi-gloss 44’’ et encre Epson ultrachrome (Epson 9900). Papier baryté Canson 24’’ et encre Epson ultrachrome (Epson, 7880). Langue d’enseignement Français, anglais, Langue des Signes Française.
Périodicité SEMAINES A et B / OUVERTE TOUS LES JOURS de 9h à 12h30 et de 14h à 18h Enseignement dispensé LoAD, Laboratoire ouvert Art Design, est un lieu dédié à l’enseignement des moyens d’expressions les plus contemporains et liés aux innovations technologiques. L’interdisciplinarité, l’hybridité des formes, ainsi que l’apport de médiums et moyens techniques sont à l’oeuvre dans le champ des arts plastiques et l’image est au centre de cette évolution. Cette hybridité a renforcé l’ouverture des arts visuels aux domaines qui ne relèvent pas de définitions formelles et historiques strictes telles que : le son, la performance, l’animation, le cinéma, la lumière. La plateforme LoAD est attachée à un « laboratoire de prototypage numérique » qui intègrera les outils destinés à l’impression et à l’usinage 3D. Ce Laboratoire aura pour vocation de cristalliser les pratiques liées aux cultures électroniques. Il constituera un lieu privilégié de réflexion critique sur la modernité digitale. Capacité d’accueil –– 4 studios vidéo, –– 1 salle d’enseignement de 19 places, –– 1 plateau et régie, –– 2 ateliers, –– 2 studios son. Fonctionnement L’accès à la plateforme se fait sur RDV uniquement, pour des projets validés au préalable par des professeurs. Logiciels fournis par l’école sur les postes des studios, et logiciels de montage et de composting à disposition en téléchargement libre sur le site (DaVinci & Fusion, société BlackMagic). Il faut anticiper si l’on veut pouvoir produire à temps ! Langue d’enseignement Français, anglais
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LABORATOIRE AUDIO Localisation Atelier D2 Deux laboratoires complémentaires au LoAD Assistant Patrick Sommier Professeur référent : Pierre-Laurent Cassière Périodicité SEMAINE A / MERCREDI de 13h30 à 18h ; JEUDI et VENDREDI de 9h à 12h et de 13h30 à 18h SEMAINE B / MARDI, MERCREDI, JEUDI, VENDREDI de 9h à 12 h et de 13h30 à 18h Enseignement dispensé –– Écoute et concentration. –– Appréhension des différents types de pratiques sonores en art. –– Techniques électroacoustiques (microphone, haut-parleur, amplification, support…). –– Techniques audionumériques logicielles (édition, synthèse, programmation d’automates simples…). –– Notions élémentaires d’acoustique physique. –– Prise de son intérieure/extérieur (différents types de micros, et de supports d’enregistrement). –– Fabrication d’outils (électromagnétiques, binauraux, micros de contact, haut-parleurs modifiés etc.). –– Suivi de création des bandes-son vidéo. Capacité –– D2 : 16 personnes en écoute collective / 4 ou 6 personnes (deux ou trois binômes) en travail d’édition au casque / studio monopolisé lors de travail d’édition sur haut-parleurs. –– LoAD : Deux laboratoires pour l’isolement, soit 4 personnes (deux binômes) en travail d’édition sur haut-parleurs. Matériel à disposition des étudiants –– D2 : 1 ordinateur et une paire de moniteurs dédiés à l’écoute et à la sonothèque. –– D2 : 2 postes de travail (ordinateur – interface audio – table de mixage – moniteurs stéréo) avec logiciels audio (Logic, Protools, Max7…), dont une unité équipée en double écran et 5.1 (spatialisation, audio multipoint). –– LoAD : Deux postes de travail (ordinateur – interface audio – moniteurs stéréo) dans cabines isolées. –– Différents types d’enregistreurs audionumériques portables (stéréo ou multipoint : 4 Zoom H6 et deux Zoom H2n) avec microphones intégrés et/ou externes. –– Différents types de microphones dynamiques et électrostatiques pour prises de son en studio ou en extérieur (omni, cardioïdes, hypercardioïdes, stéréo…). –– Petit outillage pour montages éléctroacoustiques (fers à souder, étain, câbles audio, capsules electret, piezos etc.). –– Table de discussion et de bricolage. –– Écran de présentation et projecteur (initiations, cours théoriques et techniques).
Réservation Les équipements de prise de son de base (enregistreurs audionumériques légers) sont accessibles au magasin. Les équipements plus spécifiques sont empruntés au studio, avec l’accord de l’assistant et/ou du professeur. Fonctionnement L’accès à la Base Audio est réservé aux élèves ayant suivi la formation d’initiation technique. –– Les projets réalisés dans le studio sont suivis par le professeur et/ou l’assistant. –– La sonothèque est accessible pour des écoutes individuelles ou collectives (au casque ou sur haut-parleurs selon la fréquentation du studio). –– Durant les périodes d’affluence (notamment en amont des bilans et des diplômes…), un planning de réservation des postes de travail et des équipements peut être mis en place. Langue d’enseignement Français / anglais
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VIDÉO
PHOTOGRAPHIE
Assistante Denise Deutch
Localisation Atelier D3 bis, atelier B2
Professeur référent Sylvain Deleneuville
Assistant Hélène Biesse, André Forestier, Franca Trovato
Localisation LoAD (atelier B1)
Professeur Max Armengaud, Jean-Louis Garnell
Périodicité SEMAINES A et B LUNDI, JEUDI, VENDREDI de 9h à 12h et de 13h30 à18h
Périodicité SEMAINE A / LUNDI au VENDREDI Atelier D3 bis : 9h à 17h ; atelier B2 : voir base impressions numériques SEMAINE B / LUNDI, MARDI, JEUDI, VENDREDI Atelier D3 bis : 9h à 17h / atelier B2 : voir base impressions numériques
Enseignement dispensé –– Les différents formats et codecs. –– Le montage vidéo. –– La prise en main du matériel de tournage emprunté au magasin. –– Les sessions d’initiations techniques planifiées. Capacité d’accueil 3+1 Matériel à disposition des étudiants 3 stations de montage (2 iMac, 1 Mac Pro). 1 station « blanche » (réservée au « derushage »). Logiciels : Première CS6, Première CC, Final Cut X, Avid. Fonctionnement Pas de prêt de matériel. Les étudiants doivent disposer de disques durs et/ou de clés USB personnels compatibles (formatés MacOs Journalisé ou Windows NT, pas de FAT32 ou NTFS). Fongibles fournis par l’école Des DVD-5 et DVD bluray, si besoin est, pour bilans et diplômes. Fournitures prises en charge par les étudiants Disques durs externes, clés USB. Spécificités de la base Accessible sur réservation de l’année 1 à 5. Langue d’enseignement Français
Enseignement dispensé –– Initiation à la photographie argentique, format 24x36 (prise de vue, développement, tirage planche-contact, sélection, tirage, procédés alternatifs), –– formation moyen et grand format (6x6, 6x7 et 4x5 inch), (prise de vue, développement, tirage planche-contact, sélection, tirage grand format), –– formation prise de vue studio (par petits groupes et selon un calendrier établi en cours d’année). Capacité d’accueil 10 étudiants Matériel à disposition des étudiants –– Appareils de prise de vue analogiques et numériques tous formats, –– studio de prise de vue (flashes électroniques, halogènes), –– laboratoire de développement (24x36, 6x6, 6x7 et 4x5 inch), –– laboratoire de tirages argentiques (agrandisseurs 24x36, moyens formats et grands formats), –– atelier de traitement des images numériques (ordinateurs Mac écran LaCie / suite Adobe Photoshop / scanners films pour négatifs tous formats / scanner à plat jusqu’au format A3). Réservation Lundi et mardi (semaines A et B) de 9h à 12h30 auprès d’Hélène Biesse et d’André Forestier. Fonctionnement Une partie seulement du matériel mis à disposition est mobile : appareils de prise de vue, trépieds, sacoches d’éclairages. La plus grande partie du matériel est fixe : tout le matériel de laboratoire (agrandisseurs, margeurs, cuves, spires, pinces, éclairages, etc.), le matériel fixe du studio de prise de vue, les ordinateurs, écrans, scanners et imprimantes des ateliers numériques. L’accès aux ateliers s’effectue pendant les heures de présence des assistants (voir horaires d’ouverture ci-dessus et affichages dans les ateliers). Fongibles fournis par l’école –– Les chimies sont à disposition dans les labos pour le développement et le tirage noir et blanc, –– des films et du papier photographique sont fournis pendant les formations techniques,
P. 78 bases techniques –– du papier jet d’encre et des cartouches d’encre sont fournis pour réaliser une partie des tirages numériques des diplômes, après validation des professeurs. Les tirages sont réalisés dans l’atelier B2 sur rendez-vous et selon un calendrier établi en début d’année universitaire. Fournitures prises en charge par les étudiants Les étudiants ont à leur charge une partie des fournitures nécessaires à la réalisation de leurs projets. Spécificités de la base Photographie argentique noir et blanc et photographie numérique. Langue d’enseignement Français, anglais (les jours de présence d’Hélène Biesse : lundi, mardi en semaine A, jeudi et vendredi en semaine B).
SÉRIGRAPHIE Localisation Atelier E5 Assistant Marta Rueda Professeur référent Jean-Baptiste Sauvage Périodicité SEMAINES A et B MARDI, MERCREDI de 9h à 12h et 13h30 à 18h JEUDI de 13h30 à 18h Enseignement dispensé Analyse du contenu du projet. Développement du projet en sérigraphie : travail pré-presse, choix de techniques et fabrication des typons, préparation des écrans, préparation des couleurs en fonction des supports d’impression, repérages, tirages et finalisation. Capacité 8 étudiants. Matériel à disposition des étudiants L’atelier dispose de trois tables d’impression, une insoleuse, des cadres de différentes tailles, une encolleuse, une table lumineuse, un massicot et une guillotine grand format. Au bureau pré-presse : 2 ordinateurs, imprimante A3 et A4, traceur, scanner A3, agrafeuse à cheval. Réservation Atelier ouvert tout le long de l’année sous rendez-vous Atelier réservé aux étudiants d’années 1 et 2 durant les initiations Fonctionnement Les étudiants arrivent à l’atelier avec un projet réfléchi. Ensemble, nous voyons la faisabilité et accompagnons les projets tout au long de la réalisation. Les locaux doivent rester propres après utilisation : tables d’impression, tables pour travailler les typons, rangement de feuilles de passe... Les écrans doivent être dégravés une fois le travail fini. Fongibles fournis par l’école L’atelier fournit aux étudiants tout le nécessaire pour réaliser la sérigraphie : cadres, gélatine, encres, matériel pour réalisation typons manuelles, scotch transparent et en papier. Les typons format A4 et A3 ou plus petit, peuvent aussi être imprimés dans l’atelier gratuitement ; les plus grands formats sont payants. Fournitures prises en charge par les étudiants Le petit matériel : cutter, posca, pinceaux, ciseaux, crayons… doit être apporté par les étudiants, ainsi que des supports d’impression tels que tissu, rouleau tapisserie, bois, métal. L’atelier fournit une dizaine de feuilles mais s’il faut un papier spécial il devra aussi être apporté par les étudiants. Spécificités de la base Atelier très sollicité ; anticiper pour les réalisations. Langue d’enseignement Français, espagnol, anglais et LSF (petit niveau)
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LITHOGRAPHIE / OFFSET / GRAVURE
EDITION / PRÉ-PRESSE / ARCHIVES
Localisation Atelier E4
Localisation Ateliers E3, E4, E5
Assistant Diane Malatesta
Assistant Marta Rueda
Professeur référent Jean-Baptiste Sauvage
Professeur référent Jean-Baptiste Sauvage
Périodicité SEMAINE A / MARDI, MERCREDI, JEUDI de 9h à 12h et de 13h30 à 18h SEMAINE B / MARDI, MERCREDI de 9h à 12h et de 13h30 à 18h
Périodicité SEMAINES A et B / MARDI, MERCREDI, JEUDI de 9h à 12h et de 13h30 à 18h
Enseignement dispensé L’atelier propose de former les étudiants aux différentes pratiques de la gravure dans le domaine de l’estampe et du livre. L’objectif est d’amener à la maîtrise de ces outils pour une pratique autonome, alliant réflexion critique, expérimentation et production. Techniques enseignées : taille-douce (pointe sèche, eau-forte), taille d’épargne, (xylographie, linogravure), lithographie, offset, monotype.
Enseignement dispensé Questionner les enjeux d’une pratique éditoriale contemporaine : livres d’artistes, revues, communication graphique, espace de diffusion. Suivi de la réalisation des éditions, transmission des connaissances relatives aux étapes de la chaîne de production d’un livre (typographie, mise en page, colorimétrie, papier, impression, façonnage).
Capacité Accueil tout au long de l’année des étudiants qui ont l’habitude de fréquenter l’atelier, plus les demandes spécifiques et ponctuelles (5/6 étudiants). Matériel à disposition des étudiants –– 2 presses taille-douce (format 135 x 77 et 70 x 35) –– 1 presse gravure-bois-lino et typographie (format 65 x 50) –– 2 presses lithographiques à bras dite «bête à cornes» –– 1 presse offset manuelle (format 74 x 62) –– 1 tireur de contact pour l’offset (format 130 x 95) Réservation Le matériel équipant l’atelier est réservé à son usage sur place. Pas de prêt de matériel. Fonctionnement L’atelier fonctionne sur la base de prise de rendez-vous, particulièrement pour l’impression offset et la lithographie. Enseignement individuel et par petits groupes de l’ensemble des techniques de gravure disponibles. Fongibles fournis par l’école –– Taille-douce (pointe sèche, eau-forte) : cuivre, zinc, pointe sèche, tarlatane, papier de verre, encre, chiffons, papiers d’essais. –– Taille-d’épargne : bois, lino, gouges, chiffons, encre, papier. –– Lithographie : pierre, matériaux de dessin, encre, chiffons, papiers d’essais. –– Offset : plaque offset, encre, papier. Fournitures prises en charge par les étudiants Crayons à papier, stylos, règles, cutters, encre de chine, pinceaux. Papier pour les tirages. Spécificités de la base L’atelier est un espace collectif de travail et de production, l’étudiant est encouragé à venir travailler sur place tout au long du développement de son projet. Langue d’enseignement Français, anglais
Capacité 3/4 étudiants Matériel à disposition des étudiants –– 1 cisaille –– 1 massicot –– 1 relieuse dos carré collé –– 1 agrafeuse piqûre à cheval –– 1 raineuse –– 3 ordinateurs équipés des logiciels de pré-presse : (Adobe Illustrator, Indesign, Photoshop) –– 1 imprimante laser noir & blanc A3 –– 1 scan A3 –– 1 traceur pour les calques à flasher Fonctionnement Méthode d’enseignement : dialogue, expérimentation, fabrication. Présentation : espace d’accrochage et de diffusion spécifique. Mise à disposition des archives produites à l’atelier. Fournitures prises en charge par les étudiants Consommables spécifiques, colle à reliure, cutters. Langue d’enseignement Français, anglais, espagnol
P. 80 bases techniques
BOIS
MAQUETTES
Localisation Atelier C7
Localisation Atelier C1
Assistant Rémy Marin
Assistant Abilio Neves
Professeur référent Axel Schindlbeck
Professeur référent Frédéric Frédout
Périodicité SEMAINES A et B / LUNDI au VENDREDI de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h
Périodicité SEMAINES A et B / LUNDI, MERCREDI, JEUDI LUNDI de 13h30 à 18h, MERCREDI, JEUDI de 8h30 à 18h
Enseignement dispensé Mise en œuvre du bois et de ses dérivés dans le cadre de la fabrication des projets en art et design. De l’ébauche à l’objet fini, concevoir une méthodologie, offrir un panel de solutions techniques et aider aux choix dans l’objectif de valoriser les projets des points de vue techniques et esthétiques. De l’initiation à l’autonomie, permettre aux étudiants de pratiquer les différents usinages nécessaires à la fabrication de leurs œuvres.
Enseignement dispensé Dans le cadre des projets en cours, réalisation de maquettes d’expérimentation et de vérification, qui permettent de mieux comprendre les enjeux du projet, aussi bien dans la phase de conception que lors du rendu du projet. Espace, volumétrie, situation, etc…
Capacité 4 étudiants selon les projets.
Matériel à disposition des étudiants L’étudiant dispose d’un outillage léger, en adéquation avec les matériaux utilisés : carton, balsa, papier et, selon les projets, certains autres matériaux.
Matériel à disposition des étudiants –– Machines outils : dégauchisseuse et raboteuse, toupie, mortaiseuse et tenonneuse, scie à format, scie à onglet, tour à bois, scie à ruban, ponceuse à bandes et lapidaire. –– Outillage portatif : scie sauteuse, ponceuse, scie circulaire, défonceuse, Dremel, perceuse, visseuse. –– Outillage à main : rabot, ciseaux, équerres, réglets, compas, pieds à coulisse, trusquin, pinces et tenailles, clefs et tournevis, marteaux et maillets, presses… Fonctionnement –– Temps 1 : présentation et étude du projet (dessins, fiches de débit), avec l’assistant les lundi, mardi et mercredi (B) 10h-12h30. –– Temps 2 : quantification des matériaux (achats éventuels à l’extérieur). –– Temps 3 : validation par le professeur. –– Temps 4 : planning et prise de rendez-vous. –– Temps 5 : initiation et fabrication. Fongibles fournis par l’école Fongibles et matériaux de base en volume limité et en fonction du stock disponible. Fournitures prises en charge par les étudiants Fongibles particuliers et matériaux des projets plus importants. Spécificités de la base Atelier souvent complet, il faut anticiper si l’on veut pouvoir fabriquer à temps ! Langue d’enseignement Français, anglais
Capacité d’accueil 10 étudiants maximum.
Réservation, prêt de matériel Une semaine à l’avance. Dans le cadre de certains projets, un rendez-vous est nécessaire. Fonctionnement Atelier ouvert le lundi après-midi, mercredi, jeudi en semaines A et B Fongibles fournis par l’école Carton, carton plume, papiers, balsa, etc. Langue d’enseignement Français, portugais, espagnol
MÉTAL Localisation Atelier E6 Assistant Christophe Perez Professeur référent En attente Périodicité SEMAINE A / LUNDI, MARDI de 8h30 à 12h et de 13h30 à 18h. SEMAINE B / LUNDI, MARDI, MERCREDI de 8h30 à 12h et de 13h30 à 18h. Enseignement dispensé L’atelier métal propose aux étudiants d’acquérir une maîtrise technique et une appréhension des propriétés du métal. L’atelier est à appréhender comme un lieu d’expérimentation directe où s’articulent savoirs conceptuels, expérimentés dans les ateliers, transmission des compétences techniques et réalisation. L’étudiant va découvrir les moyens techniques nécessaires à la mise en œuvre et à la réalisation de ses projets. Il va s’initier aux notions de forme, de fonction, de perception d’espace, d’équilibre, de structure, de poids inhérent au métal et au volume. L’étudiant fait l’apprentissage de la réalité de l’environnement artistique, des langages en cours dans celui-ci et des divers outils disponibles pour mettre en œuvre les projets. Capacité 4 à 5 étudiants + 4/5 étudiants qui fréquentent habituellement l’atelier. Matériel à disposition des étudiants L’atelier métal est entièrement équipé pour la réalisation de sculptures, pièces d’assemblage ou pièces de design en acier, cuivre, aluminium et inox. –– Pour l’assemblage : poste à souder à l’arc, M.I.G,T.I.G, soudeuse par points. –– Pour le formage : forge, cintreuse de profilé, rouleuse de tôle (capacité en largeur : 1,5m), plieuse (capacité en largeur : 1m). –– Pour le coupage : cisaille type « guillotine » (capacité en largeur 2 m), scie fraise, scie à ruban, chalumeau découpeur, découpeur plasma. Ainsi que diverses machines pour travailler le métal : –– perceuse à colonne, –– petit matériel : marteau, pince, mètres…, –– petit matériel électroportatif : meuleuse, scie sauteuse, cisaille électrique, scie sabre, visseuse, perceuse, –– petit matériel pneumatique : perceuse, crayon à graver, disqueuse, lime, –– petit matériel de sécurité : gant, lunette, masque de soudure, tablier, casque anti bruit. Réservation L’atelier est réservé aux étudiants ayant participé à une initiation à la pratique du métal. Aucun prêt de matériel.
bases techniques P. 81 Fonctionnement Une initiation permettra d’acquérir les compétences rudimentaires nécessaires à l’utilisation de l’outillage de base, de connaître et respecter les règles de sécurité. La maîtrise des techniques nécessite une fréquentation régulière et continue de l’atelier par l’étudiant, afin d’acquérir l’autonomie et l’esprit d’initiative nécessaire à la réalisation de ses projets. Fongibles fournis par l’école Un certain nombre de consommables et de fongibles (tôle acier, baguette à souder, visserie, divers profilé acier) sont attribués en fonction de la pertinence du projet, du niveau de l’étudiant dans le cursus et du stock disponible. Possibilité de travailler le cuivre, l’aluminium et l’inox, mais ces métaux ne sont pas fournis. Fournitures prises en charge par les étudiants Tenue de travail en coton épais (bleu de travail) obligatoire ainsi que des chaussures en cuir fermées. Spécificités de la base Conditions d’accès : l’atelier est réservé aux étudiants ayant participé à une initiation à la pratique du métal et équipés d’une tenue de travail en coton épais et de chaussures en cuir fermées. L’accès se fait sur rendez-vous préalable avec présentation détaillée du projet à l’assistant d’enseignement.
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TERRE / VERRE / MOULAGE Localisation Atelier D1 Assistant En cours de recrutement Professeur référent Holly Manyak Périodicité SEMAINE A / MERCREDI, JEUDI de 9h à 12h et de 13h30 à 18h SEMAINE B/ jours d’ouverture précisés à la rentrée. Enseignement dispensé Initiation terre : Pratique de la terre en tant que médium de création et d’expérimentation. Une gamme de techniques de construction à la main seront traitées, permettant à l’étudiant une autonomie de réalisation de ses projets et recherches. Suivi des projets de recherches personnelles : Une première rencontre (présentation réciproque) est nécessaire aux étudiants désirant fréquenter l’atelier. Ce moment sera l’occasion d’exprimer les intentions par le dessin et/ou le texte. Suite à cette rencontre, l’étudiant a accès libre pour développer expérimentations et recherches. Toute l’année : depuis l’expérimentation en terre crue, jusqu’à la terre cuite, accompagnement de l’étudiant dans sa recherche tant conceptuelle que technique, que la terre occupe une part importante ou périphérique dans son travail. Capacité 25 étudiants. L’atelier est ouvert à tout étudiant qui aura une réelle curiosité d’explorer le médium, ses possibilités et ses techniques. Le lien avec le dessin sera important : depuis le croquis comme moyen d’expression ou d’inspiration jusqu’au dessin plus abouti. Matériel à disposition des étudiants –– Petit matériel, outils de mise en œuvre, pour découverte et usage ponctuel, –– mobilier et supports appropriés, –– tours manuel et électrique, –– fours et machines fixes pour la mise en œuvre, –– matériel d’émaillage et d’engobage, préparation, pulvérisation. Il est vivement conseillé aux étudiants pratiquant régulièrement l’atelier de se procurer ou de se fabriquer leurs propres outils de base. Le matériel équipant l’atelier est exclusivement réservé à son usage sur place. Aucun prêt de matériel n’est accordé hors de l’atelier. Fonctionnement Un bon fonctionnement de l’atelier nécessite un respect du matériel, des lieux et des personnes. L’étudiant veillera à nettoyer son espace après chaque séance. Langue d’enseignement Français, anglais, italien
EMPLOIS DU TEMPS
P. 84 emplois du temps
ANNÉE 1
PROGRAMMATION DES WORKSHOPS ANNÉE 1 2017/2018 OCTOBRE 1A – Du 04 au 06 : Intro (Sylvain Deleneuville, Eric Pasquiou, Gilbert Viale) 2B – Les 12 et 13 : Design d’espace I (Frédéric Fredout, Abilio Neves) 3A – Du 18 au 20 : Make-a-chair (Charlie Jeffery, Axel Schindlbeck) 4B – Du 25 au 27 : Document de synthèse I – (Frédéric Appy, Chourouk Hriech, Cécile Marie-Castanet, Eric Pasquiou, Laurent Chirié, Luc Jeand’heur) NOVEMBRE 5A – Les 2 et 3 : 0 gravity phase I (Christophe Berdaguer, Charlie Jeffery, Frédéric Pradeau) 6B – Du 8 au 10 : Pratique du document de synthèse, écriture/ archivage (Éric Pasquiou, Gilbert Viale) + séances d’atelier : travail personnel, visites groupe de suivi 7A – Du 15 au 17 : Initiations techniques 8B – Du 22 au 24 : Initiations techniques 9A – Du 29 novembre au 1er décembre : La peinture n’est plus partout, ni nulle part ! (Piotr Klemensiewicz) DÉCEMBRE 10B – Du 6 au 8 : 24h chrono (Max Armengaud, Jean-Louis Garnell, Éric Pasquiou) 11A – Du 13 au 15 : Timeline (Sylvain Deleneuville, Jean-Claude Ruggirello) ; Denise Deutch, Gilbert Viale (assistants) 12B – Du 20 au 22 : Séances d’atelier : travail personnel, visites groupe de suivi JANVIER 13A – Du 10 au 12 : Document de synthèse II (Frédéric Appy, Chourouk Hriech, Cécile Marie-Castanet, Éric Pasquiou, Laurent Chirié, Luc Jeand’heur) 14B – Du 17 au 19 : Synchro (Pierre-Laurent Cassière, Sylvain Deleneuville) 15A – Du 24 au 26 : Motifs, ornements et autres fanfreluches (Philippe Delahautemaison) 16A-B – Du 31 au 1er février : Préparation et accrochage bilan FÉVRIER 17B – Du 7 au 9 : Initiations techniques 18A – Du 14 au 16 : Initiations techniques 19B – Les 22 et 23 : Design d’espace II (Frédéric Fredout, Abilio Neves) MARS 20A – Du 7 au 9 : Pratique du document de synthèse, écriture/ archivage (Éric Pasquiou, Gilbert Viale) 21B – Du 14 au 16 : Accrochage journée portes ouvertes 22A – Du 21 au 23 : 0 gravity phase II (Christophe Berdaguer, Charlie Jeffery, Frédéric Pradeau) 23B – Du 28 au 30 : Machines à dessiner (Julien Maire)
emplois du temps P. 85 AVRIL 24A – Du 4 au 6 : Make-a-chair (Charlie Jeffery, Axel Schindlbeck) 25B – Du 11 au 13 : Document de synthèse III (Frédéric Appy, Chourouk Hriech, Cécile Marie-Castanet, Éric Pasquiou, Laurent Chirié, Luc Jeand’heur) 26A/B – Du 18 au 20 : Travail personnel en atelier (tous les enseignements sont suspendus) MAI 27A – Le 9 : Travail personnel en atelier 28B – Du 16 au 17 : Le film, approche theorique (Didier Morin) 29A – Les 24 et 25 : Design d’espace III (Frédéric Fredout, Abilio Neves) 30B – Du 30 au 1 juin : Ateliers libres – finalisation du document de synthese JUIN 31A – Du 6 au 8 : Travail personnel en atelier Jeudi 7 juin 17h : Date limite de rendu du document de synthèse 32B – Du 13 au 15 : Séances d’atelier : travail personnel + visites groupe de suivi 33A – Du 20 au 22 : Séances d’atelier : travail personnel + visites groupe de suivi 34A-B – Du 27 au 29 : Préparation et accrochage bilan
P. 86 emplois du temps
ANNÉE 2 OPTION ART
emplois du temps P. 87
ANNÉE 2 OPTION DESIGN
P. 88 emplois du temps
ANNÉE 3 OPTION ART
emplois du temps P. 89
ANNÉE 3 OPTION DESIGN
P. 90 emplois du temps
ANNÉE 4, 5 OPTION ART
emplois du temps P. 91
ANNÉE 4,5 OPTION DESIGN
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