PROJETS ET CHANTIERS
DES PROFESSIONNELS DU BÂTIMENT
L’habitat communautaire en trois projets
Energie solaire, horizon 2050
Une construction en brique aux Plaines-du-Loup
Le bois à l’honneur à l’école Steiner
Saint-Mathieu, un nouveau quartier à Bernex
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À partir de 2050, la Suisse ne devra plus rejeter dans l'atmosphère de gaz à effet de serre. Pour cela elle devra exploiter tous les potentiels techniques, décarboner l’économie et créer les conditions cadres pour un environnement durable. Ainsi un large programme a été mis en place par la Confédération et les cantons : économies d’énergie, mobilité douce, production d’énergie renouvelable et nombreuses autres démarches et mesures.
D’ailleurs on commence à voir les résultats. La Suisse a émis, en 2022, 9 % de moins d’équivalent CO2 par rapport à l’année précédente. Et dans l’ensemble, les émissions sont 24 % inférieures à leur niveau de 1990. Dans le secteur du bâtiment, c’est même 44 % de moins.
Malgré tout cela, la Suisse n’est vraiment pas sûre de pouvoir atteindre son objectif pour 2050.Nous avons même un retard au niveau du développement des énergies renouvelables. Avec 27 % d’énergies renouvelables en 2020, la Suisse se situe certes au-dessus de la moyenne de l’UE (à peine 19 %), mais nettement en dessous des chefs de file en la matière que sont la Suède (60 %) et la Finlande (environ 44 %).
Aujourd’hui, la Confédération et les cantons ont décidé de remédier à cela. Un des axes forts de cette volonté est de pousser la mesure la plus efficace, la moins compliquée à implémenter, celle qui repose principalement sur des leviers techniques. On parle du développement de l’énergie solaire. D’ailleurs l’acceptation par le peuple de la Loi sur l'approvisionnement en électricité va lui donner un grand coup d’accélérateur. On parle de se passer bientôt des énergies fossiles et nucléaires dans la production de notre électricité. Mais la question de fond est la suivante : est-ce que tout cela sera suffisant ? En effet, en 2021, l’ensemble des pays de la planète avait généré quelque 37,1 milliards de tonnes d’émissions de CO2. La Suisse, elle, en a généré 35 millions, soit 0,012% de l’ensemble des émissions de la planète. À méditer…
Un immeuble en brique aux Plaines-du-Loup à Lausanne
Rénovation d’un immeuble genevois 84 Un immeuble dans le quartier de la Petite Prairie à Nyon 92 Quartier Saint-Mathieu, première étape du Grand Projet Bernex
Un nouveau quartier à Cossonay 108 Une résidence haut de gamme à Chêne-Bougeries
118 Closel, un bâtiment administratif et de services à Renens
126 Des logements en bois dans le quartier d’Isabelle de Montolieu à Lausanne
ENTREPRISES
132 Implenia, une entreprise impliquée et engagée 134 Vitrocsa dans un projet new-yorkais 136 Finstral Studio, un nouvel espace à Crissier 138 Nouvelle gamme d’équipements chez Electrolux
Zoom sur les entreprises locales
et congrès
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PROJETS ET CHANTIERS DES PROFESSIONNELS DU BÂTIMENT
Edition N°3
Juin – Juillet 2024 Quatrième année
Editions PRESTIGE SA Route de la Gare 7 CH-1070 Puidoux (VD) T +41 (0)21 946 37 41 www.espacescontemporains.ch
Editeur: Roland Durussel durussel@espacescontemporains.ch
Rédacteur en chef: Maroun Zahar mzahar@espacescontemporains.ch
Rédactrice en chef adjointe: Salomé Houllier Binder shoullier@espacescontemporains.ch
Rédaction: Estelle Daval, Aurore de Granier, Isabelle Jaccaud, Magaly Mavilia, Agata Miszczyk, Marielle Savoyat, Charlotte Schusselé, Elodie Simon, Rebecca Mosimann
Direction artistique, réalisation graphique: Atelier Poisson / Iris Gendret, Marie Cajka, Giorgio Pesce
Abonnements et administration: T +41 (0)21 946 37 41 mail@constructionetbatiment.ch
Correction: Corinne Grandjean
Distribution: Martin Horvath
Annonces Suisse romande, Suisse alémanique, Allemagne et Autriche: Secteurs construction et bâtiment: Serge Bornand M +41 (0)79 338 43 02 sbornand@espacescontemporains.ch
Creative Media Sàrl Esther Majoleth T +41 (0)43 322 60 38 esther.majoleth@c-media.ch
Bureau international / Italie Correspondante et budgets internationaux: Françoise Faure Via Tarvisio 7, I-33054 Lignano Sabbiadoro (Ud) T +39 347 44 02 151 francoise.faure@libero.it
Impression et expédition: AVD Goldach, Sulzstrasse 10-12 CH-9403 Goldach
Abonnements: Construction & Bâtiment
Un an (6 Nos) + 1 hors-série offert au prix de CHF 36.–(TVA incluse). Deux ans (12 Nos) + 2 horsséries offerts au prix de CHF 64.– (TVA incluse).
Vente au numéro: CHF 8.–Tirage: 12 800 exemplaires
La rédaction décline toute responsabilité quant aux documents qui lui sont transmis.
ÉCONOMIE, 1,7 %
Les Suisses ont été économes en électricité l’an dernier. Ils n’ont ainsi consommé que 56,1 milliards de kWh contre 66,7 milliards en 2022.
DES TONNES DE CO2 EN MOINS
La transition énergétique commence à porter ses fruits. En 2022, la Suisse a émis 41,6 millions de tonnes d’équivalents CO2, soit 3,5 millions de moins qu’en 2021. Dans l’ensemble, les émissions étaient 24 % inférieures à leur niveau de 1990.
AUTONOMIE EN 2035
Afin de parvenir à l’autonomie énergétique d’ici 2034, le Canton de Vaud prévoit d’installer encore quelque 100 000 m2 de panneaux solaires sur les toitures et des façades des bâtiments de l’Administration cantonale vaudoise (ACV).
RALENTISSEMENT
Le nombre et la valeur des transactions sont à la baisse dans le canton de Genève. L’Office cantonal de la statistique (Ocstat) note en effet une baisse de 8 % au premier trimestre 2024 par rapport à la même période l’année précédente.
GENÈVE N’A PLUS LA COTE
En 2023, le marché de l’investissement en immobilier a baissé de 25 % dans le canton, selon une étude publiée par le cabinet de conseil KPMG.
Avec ce nouvel ouvrage Ombres & Lumières, Un regard croisé entre le cinéma et l’architecture, François Joss, architecte et enseignant à l’HEPIA et JMA, explore le traitement de l’architecture dans le cinéma à travers deux éléments clés : l’ombre et la lumière. Des scènes issues de 40 films (Sur la route de Madison, Il faut sauver le soldat Ryan…) sont présentées sous un nouveau jour. Sous forme de dessins, des séquences découpées plan par plan guident le lecteur vers des détails significatifs – telle ombre provoque le suspense, tel éclairage révèle un sentiment – et apportent un nouveau regard à cette filmographie.
Le professeur honoraire EPFL Bruno Marchand revient sur le parcours des architectes Patrick Mestelan et Bernard Gachet. Depuis la fin des années 1970, les deux architectes ont placé au centre de leur pratique la cause publique, se manifestant notamment à travers leur engagement assidu dans des concours. Au fil du temps, ils ont consolidé une posture singulière qui les situe « en marge » : guidés par de solides convictions théoriques, ils réinterprètent avec persistance les mêmes principes de projet.
A Echandens, nos clients peuvent accéder à l’ensemble du portefeuille de prestations d’Implenia. Nos spécialistes opèrent de manière transversale, indépendamment du site ou de la Division, afin de vous offrir la meilleure solution dans une logique de prestataire unique.
Adresse
Echandens, Suisse
Implenia Suisse SA
Route de la Venoge 10 1026 Echandens
Contact T +41 58 474 06 06 echandens@implenia.com
C’est le titre générique de la thématique lancée par la Gallery Nov il y a deux ans. La galerie genevoise coproduit et édite des collections d’objets et de meubles design, en séries limitées. Chaque année elle lance un appel à projets autour d’une thématique. Les projets sélectionnés par un jury sont ensuite réalisés et présentés dans des expositions en Suisse, à Milan et ailleurs dans le monde. La prise de conscience de notre dépendance matérielle et de son impact sur l’avenir de notre planète a poussé la galerie à lancer les designers sur la recherche d’une approche disruptive autour des matériaux et de la matérialité. Pour 2024 elle leur propose une exploration du bois, un matériau durable et écoresponsable. Les designers sélectionnés ont pu ainsi présenter leurs créations au Salon de Milan cette année. Parmi les projets remarqués figure Briket, un tabouret à neuf pieds conçu par Renaud Defrancesco. Sans additifs chimiques ni composants métalliques, il est constitué de sciure et peut être entièrement recyclé par le feu. novgallery.com
C’est le projet « Nid des Aigle » du bureau genevois Architec SA, associé aux bureaux Chabanne Architecte, Oxalis architectes paysagistes, INGENI Genève, wsp-BG, Team + mobilité - RR&A, qui a été sélectionné parmi les trois finalistes.
La future patinoire se composera de plusieurs plateaux décalés permettant d’atténuer la masse de l’équipement tout en offrant une série de terrasses valorisant habilement certains éléments du programme. La structure, spectaculaire, expressive et élégante, génère une volumétrie spatiale intérieure très attractive, tant pour l’arène que pour la patinoire secondaire ou le hall d’accueil principal. Enfin, les flux sont maîtrisés avec précision afin de répondre aux besoins du GSHC. Ce projet de grande envergure est prévu pour la fin 2028.
Son nom fait référence au latin du mot tilleul, clin d’œil à un arbre emblématique de Prilly qui a rassemblé les habitants autour de lui pendant plus de 500 ans.
Le projet Tilia se présente ainsi comme un biotope favorisant la convivialité et le vivre ensemble. En plus de 221 logements, un coliving de 160 unités, des espaces de travail et de loisirs, Tilia place le sport et la musique au cœur de son identité avec des espaces de concert, studio de musique, salle de sport et autres.
Conçu par les bureaux d’architectes danois 3XN et lausannois Itten+Brechbühl, le projet comprend une tour de 85m, la rénovation de bâtiments existants, ainsi qu’un vaste parc paysager. La tour, véritable emblème architectural, se distingue par son ossature mixte boisbéton et ses lignes épurées mettant en valeur le viaduc ferroviaire du Galicien.tiliatower.ch
Lancé cette année, le Prix SIA récompense des projets qui participent de manière exemplaire à un aménagement durable de notre cadre de vie.
Parmi les neuf projets nominés, le jury d’experts a désigné le projet de réaffectation d’un ancien entrepôt de vin en logements à Bâle (Umnutzung Wohnen im ehemaligen Weinlager, Basel) comme lauréat du premier prix SIA. Réalisé par le bureau Esch Sintzel Architekten, le projet a su convaincre sur l’ensemble des huit critères du Système Davos de qualité pour la culture du bâti, utilisé par le jury pour l’évaluation des projets participants. « C’est un magnifique exemple de reconversion réussie d’un bâtiment industriel en immeuble d’habitation, qui répond ainsi à plusieurs égards aux exigences d’une architecture contemporaine », a déclaré Emanuel Christ, président du jury, à propos du projet. Ce dernier marque notamment par le réemploi de la structure existante comme point de départ de la transformation. L’organisation interne de la maison s’appuie en effet sur les imposants poteaux en forme de champignon pour déployer deux « rues intérieures ». Le grand public a également pu voter en ligne et a porté son choix sur le même projet, qui reçoit donc aussi le prix du public. prixsia.ch
OBJET
● Hôtel Royal Savoy, Lausanne
STORES
● SUNLINE® 6350 ●
● SUN TOP® 3100
PHOTOGRAPHE ● Johannes Marburg
Deuxième volet de l’interview de David Valterio. Une année après sa prise de fonction, le nouveau directeur de la Fédération fribourgeoise des entrepreneurs nous livre sa vision, son programme et ses nombreux projets. Tour d’horizon.
DANS LE CADRE DE NOS DISCUSSIONS, VOUS AVEZ PARLÉ DES CHANTIERS QUE VOUS AVEZ LANCÉS, NOTAMMENT POUR RÉPONDRE AUX DEMANDES ET AUX BESOINS DE VOS ENTREPRISES MEMBRES…
En effet, à la suite d’une phase d’observation et d’analyse, très vite j’ai vu qu’il fallait qu’on s’attelle au développement des prestations pour nos membres. Nos prestations historiques sont en lien avec la formation ; il fallait élargir et innover. Aujourd’hui, nous voulons proposer des prestations dans le domaine de la cybersécurité, de la protection juridique et même de la gestion des salaires. À ce sujet, nous avons deux entreprises pilotes que nous sommes en train de tester. Ce genre de prestations intéresse les petites structures et facilite grandement le travail de l’entrepreneur du point de vue administratif. Dans le canton de Fribourg on a un grand nombre d’entreprises qui ne sont pas membres de la fédération. Pour les faire adhérer, il faut donc leur proposer des prestations intéressantes. Il faut considérer le fait que, pour un entrepreneur, avoir un seul point d’entrée pour toutes ces prestations est beaucoup plus facile que d’avoir plusieurs interlocuteurs.
VOUS AVEZ SOUVENT ÉVOQUÉ L’IMPORTANCE DU PARTENARIAT SOCIAL. POUVEZ-VOUS NOUS EN DIRE PLUS ?
Dans le canton de Fribourg, nous avons une convention collective régionale qui s’applique à nos membres. Cela étant, nous collaborons activement avec les syndicats en tant que partenaires. Ces derniers ont compris que nos chefs d’entreprises partagent les mêmes soucis, à savoir le bien-être des collaborateurs. Par exemple, l’année passée, il n’y a pas eu d’augmentation dictée par la convention nationale. Mais, avec les entrepreneurs fribourgeois, nous avons décidé de faire une recommandation d’augmentation de 100 francs à tous les collaborateurs. Les patrons ont été sensibles au fait que tout avait augmenté, avec l’inflation notamment ; ceci a été bien accueilli par les syndicats. Mais il n’y a pas que l’aspect financier. Si nous voulons garder
nos collaborateurs, il faut veiller à leur bien-être et à leur santé. Ainsi nous nous intéressons à d’autres problématiques, comme la question de la canicule sur les chantiers, pour laquelle on essaie de trouver des aménagements.
ON A BIEN VU QUE LA QUESTION DE LA SANTÉ ET DE LA SÉCURITÉ AU TRAVAIL OCCUPE UNE PART NON NÉGLIGEABLE DE VOTRE PROGRAMME, ET QUE POUR CELA VOUS AVEZ ÉLARGI VOTRE CHAMP D’ACTION. COMMENT AVEZ-VOUS PROCÉDÉ ?
Ce que j’essaie de faire, c’est de bien travailler avec les autres associations patronales, comme l’Union patronale du canton de Fribourg, la Chambre de commerce ou la Fédération économique de Bulle, ou même avec des associations qui nous sont plus proches, comme la SIA et l’AFMC, pour la formation de directeur de travaux par exemple ou sur d’autres thèmes. Ce qui est intéressant, c’est que l’association ConstructionFribourg a son secrétariat dans nos locaux et il y a des synergies potentiellement intéressantes à développer dans le monde de la construction. Avec les différentes associations et fédérations, nous avons les mêmes préoccupations et intérêts, comme le recrutement des apprentis, le manque de main-d’œuvre, etc. Il faut que nous puissions travailler davantage ensemble.
Avec Constructionromande, en collaboration avec MM. Buache et Rufener, ainsi que d’autres associations professionnelles romandes du domaine de la construction, nous avons mis en place le groupe « Construction Romande Sécurité et Santé ». Ensemble, et en partenariat avec la SUVA, nous allons organiser un « event » le 3 septembre prochain pour parler de ce groupe et présenter les actions que nous allons mettre en place. Typiquement nous parlons notamment de parcours de sécurité. Dans le canton de Fribourg, notre parcours est quasiment prêt et nous sommes tout à fait disposés à le partager avec d’autres associations professionnelles cantonales ou intercantonales. Propos recueillis par Maroun Zahar
Le savoir crée des liens, donc nous le partageons. Pour vous offrir des espaces lumineux.
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Alors que les chantiers sont toujours plus conséquents et exigeants, les problématiques sécuritaires et sociales interrogent. Si les dernières années ont vu naître de nombreuses améliorations, les difficultés et obstacles sont encore nombreux. Nicolas Rufener, secrétaire général de la Fédération genevoise des métiers du bâtiment, s’exprime sur ces enjeux très actuels.
QUELLE A ÉTÉ L’ÉVOLUTION DES PRESTATIONS SOCIALES DANS LE DOMAINE DU BÂTIMENT CES DERNIÈRES ANNÉES ?
L’une des plus grosses avancées sociales remonte au début des années 2000 avec l’introduction des retraites anticipées. Récemment, les changements ont été plus discrets, mais réunis ils font la différence sur le quotidien des travailleurs. Des meilleures conditions salariales, des efforts réalisés dans le domaine de la santé, la mécanisation des chantiers, etc. Cependant, il est indéniable que le partenariat social s’est durci ces dernières années. Quant aux syndicats, ils se politisent de plus en plus. Leurs revendications défendent parfois des causes au détriment de préoccupations touchant directement les travailleurs. L’enjeu est de replacer l’attention sur la défense des conditions de travail, à travers des thématiques telles que la formation professionnelle de base et la formation continue.
DU POINT DE VUE DES CONDITIONS DE TRAVAIL, QUELS SONT LES ENJEUX ACTUELS ?
Aujourd’hui, le marché est dominé par la demande, et les maîtres d’ouvrage imposent leurs conditions aux entreprises. Cela mène à une dérégulation due à la volonté de toujours aller plus vite. Nous devons nous interroger sur la suite. Qu’en sera-t-il des futures conditions de travail ? Quel impact sur la santé des ouvriers ?
Mais au-delà, nous sommes surtout préoccupés par le maintien du modèle du secteur du bâtiment en Suisse. Le licenciement est toujours le dernier recours, embaucher des centaines d’ouvriers temporaires pour aller plus vite sur un chantier n’est pas socialement viable. L’autre problématique au cœur de notre réflexion est la contrainte climatique. Les phénomènes
climatiques extrêmes étant de plus en plus récurrents et intenses, il est nécessaire de mettre en place des solutions pour assurer la sécurité et la santé des travailleurs. Parmi les réponses offertes, les horaires aménagés, le changement d’organisation des activités selon les heures de la journée. Cela soulève néanmoins d’autres problématiques, par exemple comment assurer les risques et les salaires en cas de conditions météorologiques extrêmes réduisant drastiquement les heures de travail viables. Le climat est une grosse préoccupation dans le milieu du bâtiment, et la nécessité de trouver un équilibre entre bien-être et performance est une priorité.
AU-DELÀ DE LA SANTÉ, LA QUESTION DE LA SÉCURITÉ ÉVOLUE ELLE AUSSI. LES ACCIDENTS SONT-ILS STABLES À L’HEURE ACTUELLE ? QUELLES SOLUTIONS METTEZ-VOUS EN PLACE POUR AMÉLIORER LA SÉCURITÉ ?
Le nombre d’accidents reste stable, en effet. L’une des principales difficultés réside dans la diversité des métiers et leurs dangers spécifiques. Une des clés pour les éviter est la formation. Nous avons pu constater que les accidents sont souvent dus à des comportements personnels. Notre objectif est de continuer à développer les formations à la sécurité. À Pont-Rouge nous avons mis en place un parcours sécurité généraliste ; et en parallèle un catalogue de formations spécifiques aux professions est proposé et dispensé par les associations des diverses branches de métiers. La vigilance doit s’apprendre, et notre rôle pour garantir la sécurité de nos travailleurs est de leur apporter toutes les clés nécessaires. Propos recueillis par Aurore de Granier
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Un nouveau quartier en plein développement voit le jour à Bussigny. Le complexe scolaire, tel une agora, offre un nouvel espace public au quartier, étayé de liaisons piétonnes, visuelles et paysagères.
texte : Marielle Savoyat
Profiter du programme public que constitue un complexe scolaire pour créer un pivot dans un quartier en plein essor, qui à la fois réunit, relie et offre des repères, c’est le doublé gagnant à Bussigny. Pour les enfants scolarisés, l’expérience sociale du quartier renforce leur confiance en soi, leur autonomie et leurs capacités d’orientation. Cette récente réalisation joue sur plusieurs plans pour soutenir ces vertus, qui contribuent à la cohésion de voisinage.
LIAISONS PLURIELLES
Une composition avec trois volumes distincts dessine une généreuse esplanade centrale publique qui se laisse traverser de part et d’autre. Un lieu qui, tel une agora, offre bien plus qu’un passage ou une distribution spatiale, c’est surtout un espace public qui invite à l’arrêt et à la rencontre. Ce préau principal devient le cœur du projet, pôle majeur de la vie scolaire, au caractère identitaire. Conçu comme un prolongement diagonal de la place
publique située plus bas au sud, il dégage des percées visuelles à travers le quartier et crée des liaisons piétonnières pour le voisinage. Depuis cet espace central, il est très aisé de rejoindre d’autres espaces de jeu extérieurs, tous liés aux bâtiments. Tout comme pour les volumes, la division des surfaces en plein air en plusieurs zones différenciées permet d’en réduire l’échelle et d’en faciliter le sentiment d’appartenance et d’appropriation. L’insertion des bâtiments dans la pente naturelle du terrain offre l’avantage de créer plusieurs niveaux d’accès indépendants les uns des autres, liés chacun à l’environnement direct. Chacun des bâtiments possède ainsi deux niveaux de référence, ce qui crée une grande fluidité de circulation sur le site.
Les trois volumes adoptent un langage architectural similaire et régulier, mais se distinguent grâce à l’usage de couleurs pastel propres. Proches en intensité, les teintes sont intégrées
de manière monochrome en façades et se voient parsemées à l’intérieur sur quelques éléments de repère (portes, casiers…), contrastant avec le gris du béton. Un vert et un rose ocre sont utilisés pour les deux bâtiments qui accueillent des classes, tandis que celui qui est occupé par la salle de gymnastique affiche une couleur plus « neutre » – un blanc cassé – pour indiquer une utilisation plus publique à l’usage des habitants de la commune également. Ces teintes permettent aux enfants de s’identifier et de se repérer, le programme contenant une école primaire, une crèche et une UAPE.
SPATIALITÉ VERSUS RATIONALITÉ
À l’intérieur, les espaces de circulation bénéficient d’une spatialité généreuse et de larges vues sur l’extérieur. Traversants, leurs formes dynamiques avec certains murs en biais guident le
mouvement pour une circulation fluide en Z ou en T et incitent aux rencontres interclasses. Dans chaque bâtiment, un grand escalier central éclairé zénithalement par un puits de lumière – ou un escalier en colimaçon dans le cas de la salle de gym –participe à cette fluidité des déplacements. Les salles de classe sont rationnelles, efficaces et minimalistes. Chacune possède un meuble de rangement fixe, un élément acoustique au plafond et une chape poncée au sol.
La mauvaise qualité du terrain et une forte pression d’eau en sous-sol ont impliqué l’implantation de pieux de vingt à trente mètres sous les bâtiments dont les niveaux de rez-de-chaussée ont tous été relevés par rapport au projet initial. Dans ce contexte, la construction en béton a permis de rationaliser les coûts et d’optimiser la durée du chantier.
L’ART RENCONTRE L’ARCHITECTURE ET LA PÉDAGOGIE
Les espaces extérieurs sont animés par trois sculptures qui, ensemble, forment une œuvre artistique, Agorart. Créé par l’artiste Alexia Weill, le concept artistique original mêle pédagogie et environnement naturel et construit, intégrant la réalité augmentée. Chaque sculpture fait écho à des éléments durables des quartiers d’habitation contemporains du type ruches, vergers participatifs et se matérialise avec un matériau spécifique (pierre, bois et ciment marin écologique recyclé au pH neutre) et fait l’objet d’un projet éducatif.
Au-delà d’un simple établissement scolaire, le complexe tisse des liens avec le quartier – autant visuels, urbanistiques et paysagers que sociaux. Des liaisons qui font partie de l’apprentissage de la vie sociale et qui se voient pleinement incarnées par l’architecture. L’intégration d’un projet artistique participe à renforcer ces valeurs – à les compléter même de manière sensible avec les incontournables aspects durables dans lesquels les enfants vont grandir. Un site qui sensibilise de manière intrinsèque les enfants – sans l’afficher – au milieu naturel et bâti dans lequel ils évoluent.
Les modèles de ménages familiaux se sont fortement diversifiés cette dernière décennie et le traditionnel « deux parents et deux enfants » n’apparaît plus forcément comme la norme. Pour autant, peu de logements contemporains proposent des alternatives aux trois ou quatre pièces classiques. En parallèle, la pression sur le foncier devient de plus en plus exacerbée, les surfaces constructibles se font rares dans les villes de Suisse romande. Alors comment continuer à densifier tout en garantissant une certaine qualité de vie ? Vivre autrement, diminuer les surfaces privatives pour proposer de généreux espaces partagés entre plusieurs foyers apparaît comme une piste ouvrant des potentiels. Cependant, même si la démarche tend à se développer dans les grands ensembles, grâce notamment aux coopératives, elle séduit encore peu à l’échelle de la villa multifamiliale. Découvrons trois exemples romands de petite taille qui ont su mêler convivialité et intimité, avec art et subtilité !
À Villy, l’intention de construire sur le terrain familial pour une fratrie de trois enfants s’est transformée en tremplin pour une formidable opportunité de réunir une famille autour d’un espace communautaire.
L’ancienne maison des parents datant des années 1960 est devenue le pivot central de trois nouvelles unités d’habitation qui s’égrènent autour. Le projet de Madeleine Architectes rebondit sur la démarche collective des membres de la fratrie qui souhaitaient tous habiter le terrain familial hérité. Tandis que les trois nouveaux volumes accueillent chacun un logement pour l’un des deux frères ou la sœur, la bâtisse existante devient le cœur du projet et protège dorénavant tous les espaces communs fermés non chauffés. Une nouvelle toiture, dont l’un des deux pans est réalisé en polycarbonate, laisse entrer un maximum de lumière à l’étage, totalement évidé. Ce dernier se voit dédié à une généreuse pièce communautaire reliée aux logements par des passerelles, tel un salon annexe. Un escalier ainsi qu’une passerelle permettent également d’y accéder directement depuis l’extérieur. Tout un jeu de parcours diversifiés se met alors en place. Les espaces de services qui occupent le rez-de-chaussée (buanderie, local technique, caves) sont desservis par l’extérieur via une « rue » à ciel ouvert, générée par l’interstice laissé entre
les unités et le pourtour de l’ancienne maison parentale. Cette zone de circulation extérieure permet également de créer un seuil pour chaque entrée individuelle.
Deux espaces extérieurs couverts partagés font écho à l’espace commun de l’étage et offrent d’autres opportunités de rencontre entre foyers. L’un en double hauteur marque l’entrée principale ; l’autre sert de terrasse couverte commune. Une grande flexibilité d’usages est autorisée selon les évolutions familiales respectives. En ajoutant dans le futur une dalle au-dessus de l’entrée principale, cela supprimerait la double hauteur, mais permettrait d’agrandir l’un des logements si nécessaire. Chaque unité contient actuellement à l’étage trois chambres et une salle de bain. Les plans sont cependant pensés pour pouvoir affecter une pièce à un autre logement en cas d’évolution des foyers.
Si les espaces en commun sont valorisés, la privacité de chacun est pour autant préservée. Les séjours des logements s’ouvrent sur l’extérieur, et non vers le centre, chacun possédant une terrasse privée protégée des regards par des bosquets de vivaces. Aucun espace individuel n’est tourné vers l’intérieur. Un lieu à la fois fédérateur et respectueux de l’intimité de chaque foyer.
Fondé en 2017 par Maxence Derlet et François Nantermod (associé jusqu’en 2022), le bureau s’associe à Antoine Béguin en 2020. L’approche conceptuelle en quête de sens s’attelle à requestionner la demande, la «détourner» pour l’amener vers des alternatives insoupçonnées, faisant naître des idées programmatiques fortes. D’horizons différents (Belgique, EPFL), les associés apportent un regard innovant aux projets – et même sur la manière de les communiquer: par de courts films, qui mettent en scène l’humain au cœur des espaces réalisés.
Projet réalisé en collaboration avec François Nantermod.
Une maison unifamiliale à Renens, qui auparavant contenait deux logements, a renoué avec son passé et abrite à nouveau plusieurs foyers : deux appartements principaux superposés et un studio indépendant dans les combles. Cette transformation permet une densification douce de la zone villas avec peu d’emprise au sol supplémentaire, tout en préservant le magnifique jardin environnant, partagé. La bâtisse de 1954 a été subtilement agrandie : à l’est, un nouveau volume en bois abrite les entrées des deux appartements principaux ; à l’ouest, une extension légère en ossature métallique, de type « jardin d’hiver », accueille les espaces de jour des deux logements du rez-de-chaussée et de l’étage.
Le métissage, entre l’ancien et le nouveau, l’intérieur et l’extérieur, le privatif et le commun, teinte cette transformation d’une certaine poésie, de perméabilités multiples – sociales, spatiales, architecturales – et d’une unité remarquable. Une généreuse bibliothèque partagée relie verticalement les logements et le sous-sol en commun (buanderie, caves, atelier sport et bricolages), tout en servant d’entrée indépendante au studio. Les extensions viennent s’ajouter au volume existant sans en modifier l’essence. C’est ainsi que l’ancien crépi extérieur se
retrouve au sein même des nouveaux espaces de vie et qu’on y lit notamment les anciennes ouvertures ou leurs empreintes. Plusieurs traces discrètes de l’ancien, sur les murs par exemple, sont laissées consciemment visibles. Inversement, plusieurs éléments nouveaux sont disséminés dans la maison existante, tels que barreaudages zingués, fenêtres en chêne, sols en chape poncé avec carrelages incrustés.
Chaque appartement possède sa propre entrée indépendante et son propre caractère. Au rez-de-chaussée, le lien au sol se voit renforcé par deux terrasses, avec quelques marches permettant d’accéder directement au jardin. Un généreux espace de vie incluant la cuisine se déploie de part et d’autre. À contrario, à l’étage, une enfilade de petits espaces (salon, salle à manger, bureau), légèrement décalés les uns des autres et liés à une terrasse privative, compose l’espace de vie. Une zone en double hauteur privilégie des vues particulières sur le magnifique cèdre de l’Himalaya, qui s’immerge visuellement à l’intérieur.
Telle une grande maison dans laquelle on « vit ensemble », on s’entend, on se devine, on partage plusieurs espaces, la privacité de chaque logement se voit pour autant soigneusement préservée. Un doux métissage, autant humain qu’architectural !
DREIER FRENZEL ARCHITECTURE + COMMUNICATION
Fondé à Lausanne en 2008 par Yves Dreier et Eik Frenzel, le bureau Dreier Frenzel Architecture + Communication se teinte de regards croisés sur la culture du bâti et la manière de la transmettre. Ainsi, la photographie, la rédaction, la scène culturelle offerte régulièrement dans la vitrine de leur bureau, mais aussi leur engagement associatif et éducatif en tant que professeurs invités à l’EPFL, mêlent les horizons, alimentent leur pratique et valorisent le champ des possibles.
Une ancienne grange située dans le village de Denens, sur les hauteurs de Morges, prête dorénavant son volume à une nouvelle manière d’habiter, peu courante, encore moins en milieu rural de Suisse romande. Six unités d’habitation d’une à trois pièces et de généreux espaces partagés s’étirent sur quatre niveaux en un cluster vertical. Les architectes Arthur de Buren et Charles Capré, de la Coopérative d’architecture C/O, ont proposé une intervention qui permet d’optimiser les surfaces, tout en générant convivialité et partage.
Le porche de la grange, orienté en direction du jardin, donne la direction de la structure centrale, tout autant spatiale que constructive ou sociale. Les espaces privatifs s’égrènent autour des espaces communs, générés par cette percée centrale. Ce dispositif permet d’amener la lumière dans la profondeur du volume, tout en offrant facilement la perception de l’ensemble des communs. Ainsi, au rez-de-chaussée inférieur, un généreux espace partagé se déploie en double hauteur côté jardin. Une large cuisine partagée, lieu d’échanges et de rencontres à l’entrée du rez-de-chaussée supérieur, communique en balcon avec l’espace du bas. À l’étage, un grand salon commun traversant, lié à une mezzanine, est orienté dans l’autre sens que les deux niveaux inférieurs, ce qui offre une appréhension totale de la largeur et de la profondeur à l’intérieur. Toutes les qualités du
volume et de la splendide charpente existante se voient ainsi valorisées.
En complément à la charpente existante qui porte la toiture et aux murs extérieurs qui soutiennent les dalles, une nouvelle structure se déploie à l’intérieur. De nouveaux poteaux en béton s’élèvent avec poésie à la rencontre de l’ossature bois de la charpente, laissant visible la « couture » entre le nouveau et l’existant. Au rez-de-chaussée inférieur, des murs façonnés de briques en terre cuite réutilisées in situ et de briques en terre crue, fabriquées sur place avec la matière excavée du chantier, renforcent l’idée d’un sol minéral qui vient à la rencontre du bois. Un maximum d’éléments sont issus du réemploi, comme notamment les poutres, les dalles, les planchers, les sanitaires, ou encore la majorité des menuiseries de la cuisine. Le résidu de matière issu des nouvelles ouvertures dans les murs en moellons a été réemployé sur place pour construire des murs de protection autour du jardin.
Une architecture engagée qui insuffle des valeurs de solidarité, de durabilité autant sociale qu’écologique, qui crée du lien et qui préserve les ressources naturelles : tous les ingrédients sont réunis ici pour porter des idéaux et vivre ensemble autrement.
COOPÉRATIVE D’ARCHITECTURE C/O
À la recherche d’autres manières de travailler, plus horizontales, flexibles, collaboratives et durables, les architectes Arthur de Buren et Charles Capré ont fondé en 2021 à Lausanne et à Zurich la Coopérative d’architecture C/O avec quelques autres architectes. Arthur de Buren a complété ses études d’architecture menées à l’EPFZ avec un master en philosophie et sciences politiques à Paris, affinant ainsi son regard sur les liens sociaux et le rôle politique que peut adopter l’architecture. R+2 1/200 A4 Coupe B B
← Mobilier urbain, clôtures, murs, infrastructures routières, le potentiel photovoltaïque se développe dans de nouvelles directions. Les panneaux Vert2Sun, développé par Turn2S. Installés comme une clôture, Ils allient esthétique et production d’électricité solaire.
Il ne fait plus aucun doute que l’énergie solaire sera la première source d’électricité en 2050. Et si le chantier est énorme, de nouvelles technologies ne cessent d’émerger dans un panorama en pleine ébullition. Les résultats sont encourageants, les progrès fulgurants et les idées fusent.
Bureaux d’ingénieurs, entreprises, hautes écoles : vue du ciel, cette fourmilière désormais interconnectée produit et innove à plein régime. De son côté, le bâti a réduit drastiquement sa consommation d’énergie et, bien que les surfaces chauffées aient doublé depuis 1990, les émissions d’éq-CO2 ont baissé de 44 %, vient d’annoncer l’Office fédéral de l’environnement (OFEV). « À l’heure actuelle, nous avons franchi la barre des 10 % de production photovoltaïque, ce qui place le solaire en deuxième position et qui a permis de compenser deux fois la centrale nucléaire de Mühleberg, débranchée en 2019. C’est un beau succès », se réjouit Lionel Perret, directeur Énergies renouvelables du bureau Planair.
En effet, près de 375 GW de panneaux ont été installés en 2023. Soit 20 fois plus qu’en 2010. C’est bien, mais c’est encore largement en dessous du potentiel photovoltaïque disponible sur les toitures en Suisse. Potentiel qui serait suffisant pour assurer notre consommation électrique. Mais l’on ne va pas couvrir l’ensemble des toitures des bâtiments en un claquement de doigts. Les freins sont nombreux. Financiers tout d’abord, car bien qu’un panneau solaire coûte désormais moins cher que du contreplaqué bois, tous les propriétaires n’ont pas les moyens ou l’envie d’investir. Logistique ensuite, avec un manque de main-d’œuvre qualifiée estimé à 500 personnes selon Swissolar. Or, pour suivre le rythme prescrit par la Stratégie énergétique, il faudrait doubler les effectifs actuels, soit passer de 10 000 à 20 000 employés qualifiés.
NOUVEAUX MODÈLES DE PRODUCTION
Dans ce contexte, la production décentralisée d’énergie et la création de communautés électriques locales (CEL) sont des
modèles d’avenir. Le but d’une CEL est de commercialiser l'électricité autoproduite localement au sein d'un quartier ou d'une commune via le réseau public. « Cette nouvelle façon de produire et de consommer de l’énergie ne nous permet plus de penser de manière individuelle. Cela encourage une réflexion collective au niveau local pour optimiser l'utilisation du réseau existant et le potentiel de chaque membre de la CEL », souligne Christophe Greensmith, directeur des ventes, GTS Solar.
Par ailleurs, de nouveaux panneaux solaires qui récupèrent l’énergie des deux côtés élargissent le champ des possibles et permettent des innovations, notamment pour la production verticale sur des clôtures, murs de séparation, etc. Le bureau Planair vient de réaliser deux études dans ce sens, une pour l’Office fédéral des routes (OFROU) et une pour le Canton de Neuchâtel (voir page 46).
Une étude de l’EPFL et de la HES-SO Valais-Wallis publiée dans la revue Énergies relève également que l'intégration de systèmes photovoltaïques décentralisés dans le réseau énergétique suisse permettrait de réduire les coûts annuels du système de 10 % et d'augmenter les taux d'autoconsommation jusqu'à 68 %.
« Nos résultats démontrent un avantage clair à promouvoir la production et la consommation d'électricité décentralisées. Avec un investissement de 1260 francs par année et par personne dans les communautés énergétiques locales, les districts peuvent produire environ la moitié des besoins énergétiques totaux de la Suisse en utilisant environ 60 % de la surface de toit disponible. Ce modèle renforce l'autonomisation des communautés et s'aligne sur l'avenir énergétique durable que nous envisageons », ajoute François Maréchal, professeur à l’EPFL.
Si le système de communautés électriques locales (CEL) est le modèle d’avenir, il requiert une gestion complexe.
Pour atteindre l’autonomie énergétique, la direction est claire. Ce qui est visé à l’horizon 2050, c’est une production maximale à partir d’énergies renouvelables et locales. Pour y parvenir, les procédures pour la création de communautés électriques locales (CEL) vont aller vers davantage de simplification et de transparence.
Autre tendance qui devrait apparaître à moyen terme, celle de l’ouverture vers des tarifications dynamiques, c’està-dire ajustées en fonction de la disponibilité des énergies renouvelables, voire à des tarifs négatifs, en plein été et en plein soleil par exemple. « Cette évolution rend cruciale la gestion de l’autoconsommation et l'installation de systèmes intelligents pour augmenter notre autonomie énergétique et bénéficier des meilleurs tarifs », souligne Christophe Greensmith, directeur des ventes, GTS Solar.
L’AVENIR EST AU CEL
Jusqu’à présent, la majorité des producteurs consomment leur propre énergie et injectent le surplus sur le réseau. Viser l’autonomie, l’autoconsommation et des économies financières nécessite des solutions plus intelligentes et plus flexibles. « L'objectif n'est pas seulement de consommer moins, mais aussi de consommer mieux », précise le spécialiste.
Dans cette perspective, le système de communautés électriques locales (CEL) est le modèle d’avenir. Et si les consommateurs et les producteurs continuent à utiliser le réseau existant des distributeurs d’énergie, la CEL permet de bénéficier d’une autonomie de consommation et de tarifs largement préférentiels. En effet, chaque membre d’une CEL peut fixer le tarif de l’énergie et « échanger » des tarifs entre consommateurs en fonction des heures d’utilisation. « Il ne s’agit pas de se couper du réseau des gestionnaires d’énergie (Romande Énergie ou autre), mais de reprendre la maîtrise des coûts chez soi en partageant sa production avec ses voisins. » Pour gérer cela, un investissement important sera consenti pour l’installation de compteurs intelligents. But : remonter les données de quart d'heure en quart d’heure. Cet investissement ne sera pas, pour une fois, à la charge des propriétaires mais des gestionnaires de réseaux de distribution (GRD) qui ont l’obligation de remplacer 80 % de leurs systèmes de mesure par un smart meter d’ici au 31 décembre 2027. Reste à la charge des propriétaires une contribution de 2 centimes par kWh au GDR et, éventuellement, quelque 200 francs pour une optimisation plus fine du comptage de consommation.
Le paysage énergétique va devenir de plus en plus complexe, nécessitant une évaluation plus rigoureuse des projets, même pour les petites installations. On se dirige clairement vers le modèle de CEL qui permet d’exploiter conjointement des centrales de production et de stockage. « Cette nouvelle façon de produire et de consommer de l’énergie ne nous permet plus de penser de manière individuelle. Cela encourage une réflexion collective au niveau local pour optimiser l'utilisation du réseau existant et le potentiel de chaque membre de la CEL », précise Christophe Greensmith.
Dans un panorama technique de plus en plus complexe, la gestion de la production, de la répartition et de la tarification de l’énergie passera par l’expertise d’un administrateur de réseau, sur le même modèle qu’un administrateur de PPE. Les systèmes sont en effet en train de se complexifier et, à moins d’une connaissance
pointue de l’automatisation de l’énergie par un propriétaire passionné, il sera bien difficile de bénéficier pleinement de cette nouvelle façon de consommer.
Pour faciliter cette transition, un service d’accompagnement sera proposé pour optimiser le fonctionnement des installations et réduire les complications pour les propriétaires. Un administrateur d’énergie devra être nommé pour chaque CEL, celui-ci pouvant être un propriétaire ou un délégué d’une entreprise spécialisée.
Des entreprises, telles que GTS Solar proposent donc un service clés en main qui inclut les installations, les démarches administratives (elles aussi de plus en plus complexes) et le respect du cadre légal. Le succès de l’autoconsommation passera donc inévitablement par une expertise énergétique et une maîtrise des réseaux et des équipements pour maximiser la production. gts-solar.ch
Au moment où nous mettons sous presse, les révisions de la Loi sur l'énergie (LEne) et de la Loi sur l'approvisionnement en électricité (LApEI) n’ont pas encore été acceptées ou rejetées, mais dans un cas comme dans l’autre, la tendance générale est à une accélération du développement de la production électrique durable.
Tandis que le coût des installations photovoltaïques ne cesse de diminuer, leur rendement est de plus en plus performant. Et si un allègement des contraintes pour l’autoconsommation est en marche, la réglementation poursuit son évolution vers des exigences énergétiques accrues. L’objectif est désormais de couvrir au maximum les toitures des constructions neuves. Le Canton de Vaud donne le ton et vient d’annoncer qu’il vise « l’autonomie » électrique de son parc immobilier à l’horizon 2035. Pour y parvenir, quelque 100 000 m2 de panneaux solaires seront installés sur les toitures et des façades des bâtiments de
Guillaume Thouvenin, ingénieur conseil en électricité et énergie du bureau Betelec.
l’Administration cantonale vaudoise. « Avec cette évolution, on constate que les freins à l’installation de photovoltaïque diminuent, notamment au niveau de la protection du patrimoine. Il est à présent tout à fait possible d’intégrer aux ouvrages emblématiques une toiture ou une façade solaire bien conçue, et les discussions avec les Monuments historiques sont désormais plus ouvertes », se réjouit Guillaume Thouvenin, ingénieur conseil en électricité et énergie du bureau Betelec.
À l’instar de ses confrères, l’ingénieur souligne un accroissement notable depuis deux ans des projets de façades solaires. La limitation des nouvelles surfaces constructibles au profit des surélévations, la double fonction de telles réalisations et l’éventail de rendus esthétiques possibles des dernières
générations de capteurs favorisent ce développement. Mais cette nouvelle donne implique d’autres contraintes : la réalisation d’une façade photovoltaïque est complexe et demande des compétences d’ingénierie spécifiques encore peu développées au sein de la profession. « Définir les limites de prestations de chaque corps de métier (installateur PV, façadier, électricien) est essentiel afin de s’assurer d’une bonne coordination. D’autre part, des dispositions sont à prendre pour garantir la protection incendie », relève l’expert.
« Un système de protection incendie doit être élaboré dès le début du projet », ajoute Valérie Höller, ingénieure du département Secutech Expert de Betelec. « Dans la majorité des cas, les maîtres d’ouvrage ne se rendent pas compte des contraintes légales qui doivent être prises en compte. »
Un ingénieur feu accrédité doit être mandaté pour assurer la conformité aux directives de l’AEAI. Une nouvelle version de ces dernières est d’ailleurs attendue en 2025 afin de préciser les dispositions applicables aux façades photovoltaïques, décrites, en attendant, par le Document de transition pour la planification et la méthode de preuves en protection incendie publié par Swissolar.
« Bien qu’elle ajoute de la complexité, conclut Guillaume Thouvenin, l’exploitation des façades est une nouvelle étape vers l’intégration architecturale du photovoltaïque, et sera décisive pour réaliser la transition énergétique. » betelec.ch
D’ici 2050, l’énergie photovoltaïque deviendra notre première source de production d’électricité. Pour y parvenir des alternatives aux recouvrements traditionnels des toitures sont en marche.
Pour atteindre les objectifs de 2050, trois composantes doivent figurer au tableau : le potentiel photovoltaïque, l’aspect économique et l’intégration des infrastructures dans le territoire.
« La plupart des pays utilisent le sol comme support pour des installations photovoltaïques. En Suisse, par contre, cette option est très marginale parce que le sol est largement utilisé et a une forte valeur foncière. Nous sommes donc contraints de faire ce qui n’est pas le plus avantageux du point de vue économique, c’est-à-dire des installations en toitures ou en façades », constate Lionel Perret, directeur Énergies renouvelables du bureau d’ingénieurs conseils en énergie et environnement Planair. Si l’on se base sur le potentiel existant, les toitures disponibles en Suisse seraient suffisantes pour atteindre cet objectif, à condition d’en exploiter au moins les 80 % et dans un temps
assez court. Mais force est de constater que la volonté et les possibilités financières des maîtres d’ouvrage ainsi que la maind’œuvre spécialisée font défaut.
« Dans ce cadre de réflexion, ce qui nous occupe depuis quelques années est de déterminer le potentiel de production d’autres supports que les toitures ou les façades. C’est-à-dire d’autres potentiels décentralisés », précise l’ingénieur.
INFRASTRUCTURES ROUTIÈRES
Le bureau Planair a été mandaté par l’Office fédéral des routes (OFROU) pour organiser un appel d’offres dans le but d’équiper les infrastructures routières d’installation solaires.
« Les principaux objets visés dans ce mandat sont les murs antibruit, le protentiel global de production s'élève à 100 GWh, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 25 000 ménages. Des réalisations sont en cours et le potentiel sera quasiment atteint », se félicite Lionel Perret.
Dans la même perspective, le Canton de Neuchâtel a décidé d’être proactif et a fait évaluer la capacité de production solaire sur ses infrastructures cantonales par le bureau Planair. Une étude qui pourrait d’ailleurs faire école dans d’autres cantons.
Résultats : 27 GWh seraient disponibles, principalement sur les toitures des bâtiments dédiés à l’exploitation des routes cantonales, les parkings et les murs de soutènement. Ce qui correspond à la consommation de 7000 ménages pour une part de 2,7 % de l’électricité consommée dans le canton. D’autres objets tels que les ponts, les entrées de tunnel, les tranchées couvertes et les viaducs ont également été analysés et présentent,
pour certains, un intérêt secondaire. Par exemple, sur 1070 murs, 68 sont potentiellement utilisables.
« Le cumul de ce qui est faisable représente 154 objets qui sont raisonnablement intéressants du point de vue de la faisabilité, de l’accessibilité, de l’investissement et du rendement. Et si le coût de ce type d’installation est un peu plus élevé, il fait œuvre d’exemplarité de la part du Canton et de soutien aux objectifs ambitieux de la Suisse. C’est aussi une opportunité de produire de l’énergie de manière décentralisée plutôt que d’être dépendant de sources centralisées et de l’étranger », conclut l’ingénieur. planair.ch
Si la tendance va aux énergies renouvelables, aucune obligation légale n’oblige le propriétaire à remplacer sa chaudière à gaz par une pompe à chaleur en cas de rénovation. « Le gaz reste une source d’énergie largement utilisée, notamment pour des questions de coût. Mais le marché se dirige clairement vers le combo pompe à chaleur (PAC) et énergie solaire », remarque Adriano Fraga, directeur, Michel Rime SA.
Les banques sont aussi plus enclines à entrer en matière, et il est vrai qu’en cas de vente, de location ou d’héritage, un bien qui produit en grande partie son énergie par des sources renouvelables a une plus grande valeur sur le marché. Il faut savoir aussi qu’une installation photovoltaïque est amortie sur une période d’environ 20 ans. Afin de prolonger la durée de vie des installations (solaire et chauffage) et de maximiser leur rendement tout en réalisant des économies, l’entreprise propose des contrats de maintenance et d’entretien courant.
Michel Rime SA a fêté ses 125 ans l’an dernier. Avec 43 collaborateurs, l’entreprise est présente dans un rayon d’action qui s’étend de la Riviera aux portes de Genève en passant par la région d’Yverdon et de Payerne. Ses domaines d’activité : sanitaire, chauffage, conduites en fouille et énergies renouvelables. michelrimesa.ch
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TECHNIQUES DU BÂTIMENT
L’aménagement des toilettes scolaires nécessite une approche réfléchie et intégrée. En investissant dans des installations sanitaires de qualité et en accordant une attention particulière à leur conception, les établissements scolaires peuvent contribuer au bien-être et à la réussite des élèves, en favorisant un sentiment de confort et de sécurité au sein de l’école.
Estelle Daval
↑ APEMS réalisé par le bureau Brisson Architectes en y intégrant la thématique de la gradation des espaces.
« Le Cube » est situé au rez inférieur de l’école, sur le site du Collège des Alpes à Pully.
↗ Centre d’enseignement spécialisé et de logopédie Carré d’As, situé dans le quartier En Bouley à la lisière de Romont. Un projet de l’Atelier Pietrini, bureau d’architectes basé à Neuchâtel.
→ L’APEMS de Primaflora conçu par Bureau Projet-co est situé au Vallon à Lausanne. La rivière du Flon est le fil conducteur du projet, tant pour la disposition des espaces, que pour le choix des couleurs.
Si, en théorie, l’hygiène et la sécurité des toilettes scolaires relèvent des droits les plus essentiels des enfants, en pratique, différentes enquêtes montrent qu’une large proportion d’élèves ne mettent jamais les pieds aux toilettes pendant leur journée d’école. Nombre de WC insuffisant, problèmes d’accessibilité ou de propreté, manque d’intimité sont autant de raisons qui suscitent l’appréhension des élèves. Les toilettes sont aussi devenues un des principaux terrains du harcèlement scolaire.
En Suisse, les normes d’aménagement des toilettes dans les écoles varient selon les cantons et peuvent être réglementées par différentes autorités locales ou régionales. Cependant, quelques points généraux tendent à devenir la norme, comme la multiplication des petites unités de toilettes à proximité des classes au lieu d’une unique grande batterie de WC, la mise en place de
dispositifs adaptés aux élèves à mobilité réduite, l’installation de cloisons assez hautes et de portes pleines pour garantir l’intimité ou l’utilisation de matériaux recyclés et d’équipements économes en eau. Encourager l’utilisation des toilettes à l’école passe aussi par le fait de soigner le confort et la convivialité des lieux, à la fois par des équipements indispensables et par de petits plus qui font la différence.
L’aménagement des toilettes scolaires peut également contribuer à la sensibilisation des élèves aux enjeux de l’égalité des sexes et du respect de l’autre. En proposant des espaces mixtes, les écoles peuvent jouer un rôle important dans la déconstruction des stéréotypes. On compte d’ailleurs de plus en plus de villes et communes suisses qui optent pour l’aménagement de toilettes non genrées.
Le concept de la gamme Florakids repose sur un lavabo avec un bac blanc, rouge ou vert en forme de fleur.
Il s’accompagne de tablettes en céramique assortiWes en forme de petits nuages et de miroirs disponibles en forme de fleur rouge ou de chenille verte. Une attention toute particulière a été
accordée au siège des WC, pour qu’il soit parfaitement adapté aux enfants. Conçu dans un matériau thermodurcissable résistant, il est doté de poignées latérales pour se tenir. Une « protection antiéclaboussure » située à l’intérieur, sur la partie avant, fait en sorte que tout s’écoule bien là où il faut. laufen.ch
La collection Geberit Bambini se présente dans un design modernisé. Jusqu’à trois niveaux sont intégrés à l’intérieur des lavabos-rigoles, chacun étant accessible à différents groupes d’âge.
Ces niveaux sont représentés par des vagues qui confèrent à l’ensemble un design ludique et fluide. Pour s’adapter à différents styles d’aménagement, la face avant est disponible sans illustration, en bleu océan, vert forêt ou rouge carmin. Adaptée aux besoins des enfants d’âge préscolaire et primaire, la cuvette des nouveaux WC suspendus peut être posée à une hauteur de 35 cm et offre un dégagement au sol de 7 cm. geberit.ch
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• Éléments d’installation flexibles –pour les WC, les lavabos, les urinoirs et les receveurs de douche
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Nos nouveautés Alterna se distinguent par leur design et leur fonctionnalité, apportent des touches de couleur particulières et sont combinables individuellement. Laissez-vous inspirer en ligne ou dans les expositions de Sanitas Troesch. sanitastroesch.ch/fr/alterna
Grâce à une conception innovante et un processus de fabrication automatisé, Framo réalise des produits uniques et de grande qualité, à la demande. L’entreprise propose aussi des solutions complètes, des tables avec lavabos sur mesure pour les écoles et autres établissements. framo.ch
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Dipl. ing. FH Architecte-Paysagiste HES Bureau d’étude
Créée en 1911, l’entreprise Gippa JJ SA est aujourd’hui dirigée par Julien Gippa, la quatrième génération à reprendre le flambeau. Depuis ses origines il y a plus d’un siècle, la société basée à Aigle se spécialise dans les travaux d’installation sanitaire. La trentaine d’employés de l’entreprise travaille tout autant sur des projets existants que sur du bâti neuf. Dotée d’un bureau d’étude, les projets sont menés de A à Z par les employés, réalisant dessin, conception et pose des produits. Cette expertise se décline depuis maintenant de nombreuses années dans le domaine du chauffage et des énergies renouvelables. Gippa JJ SA réalise sur tous types de bâti la conception et la pose de panneaux photovoltaïques, pompes à chaleur, chaudières à bois et pellets. Depuis janvier 2024, son équipe s’est enrichie d’un conseiller en énergie gérant l’analyse complète des projets pour améliorer au maximum la performance énergétique des bâtiments et s’occupe aussi des CECB. gippajjsa.ch
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↑ De gauche à droite, les responsables de Marti Zentralschweiz : Marius Graf (Conducteur de travaux), Christian Waser (Contremaître) et Fritz Schürmann (Chef de projet).
→ Vue d’ensemble de la zone des voies ferrées concernée pour la mise en place du béton mousse Fixit POR dans l’ancienne conduite d’eau mixte.
Une ancienne conduite passant sous plusieurs voies ferrées devait être obturée en toute sécurité tout en assurant la continuité du réseau ferroviaire. Cette tâche, à première vue difficile, a pu être exécutée très facilement avec le béton mousse Fixit POR. La compagnie des CFF avait mandaté la société Marti Zentralschweiz pour l’assainissement et la modernisation de différents systèmes de conduites près de la gare de Schwytz. Pour ces travaux, il fallait non seulement installer de nouveaux tuyaux, regards et conduites, mais aussi mettre hors service une ancienne conduite d’eau mixte qui s’était déjà partiellement effondrée. Cette conduite de près de 50 m de long et d’un diamètre de 60 cm passait sous plusieurs voies ferrées et devait être obturée de manière sûre et durable afin d’éviter tout affaissement dû à d’autres effondrements partiels. Le défi supplémentaire résidait dans le fait que les travaux de remblayage devaient être effectués sans interruption du réseau ferroviaire et dans un délai aussi court que possible, afin de limiter au maximum les restrictions. Il s’agissait donc d’une tâche très exigeante, pour laquelle il existe toutefois un produit adapté, parfait à tous points de vue.
Le béton mousse Fixit POR 9140 présente une grande fluidité et remplit ainsi de manière fiable même les zones problématiques, comme celles de conduites effondrées, et repousse en outre, grâce à sa masse volumique à sec, l’eau stagnante qui serait encore présente. Cela est possible grâce à sa composition : le mélange de matériaux composé de ciment et de sable fin se transforme –en combinaison avec de l’eau, de l’air et un agent moussant – en un béton mousse particulièrement fluide et de grande qualité. Celui-ci peut être pompé très loin et obturer même des fentes et des cavités étroites. L’installation peu encombrante est un autre avantage, car un seul silo est livré sur le chantier avec le matériel. Tous les composants techniquement nécessaires sont déjà montés sur la structure du silo.
La société Marti Zentralschweiz connaissait les avantages du béton mousse de Fixit et savait donc que ce produit était parfaitement adapté à l’obturation rapide, complète et sûre des cavités.
Les travaux de préparation ont consisté essentiellement à étancher complètement toutes les entrées et sorties ainsi que, le cas échéant, les dérivations ou les raccords de la cavité avant la mise en place. Car le béton mousse pénètre dans chaque fissure, il faut donc éviter les remblayages indésirables. Une fois les préparatifs nécessaires achevés avec succès, la mise en place du béton mousse dans l’ancienne conduite d’eau mixte entièrement étanche a pu commencer. Les contrôles visuels effectués à l’extrémité opposée ainsi que par le biais du regard de contrôle dans la zone centrale ont montré de manière fiable que le béton mousse pouvait atteindre toutes les zones et donc les remplir en toute sécurité.
Grâce au rendement de pose élevé, la conduite a pu être entièrement remplie sur toute sa longueur en seulement une heure et demie environ. Comme prévu, même la petite zone problématique dans la partie centrale de la conduite, où les murs et le plafond s’étaient partiellement effondrés, n’a pas constitué un obstacle. Pour des raisons de précaution, les regards, les conduites et les canaux environnants ont été contrôlés en permanence pendant les travaux de remplissage. Aucune fuite indésirable de béton mousse dans d’autres zones n’a pu être constatée – les étanchements se sont donc avérés fiables. Avec sa masse volumique à sec élevée de
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avec tous les accessoires nécessaires. Nos conseillers techniques en application apportent leur soutien lors de l’utilisation.
1400 kg/m3, le Fixit POR 9140 améliore à long terme la stabilité dans le sous-sol. Le temps de durcissement du béton mousse n’a duré qu’environ 10 à 12 heures dans les conditions existantes ; le matériau d’obturation a ainsi atteint très rapidement une grande résistance. La mission consistant à mettre l’ancienne conduite hors service de manière sûre et durable a ainsi pu être exécutée dans les plus brefs délais et avec succès.
Est disponible en différentes masses volumiques à sec de 200 à 1400 kg/m3 et est utilisé, selon les cas, comme isolation thermique et isolation périmétrique, comme couche d’égalisation ou comme masse de remplissage. Sa mise en œuvre est très simple : il est pompé directement sur le lieu de mise en place et ne doit pas être compacté. Pour plus d’informations, scannez le code QR.
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UNE ÉDITION
À Crissier, sur le site verdoyant et protégé de Bois-Genoud, au cœur d’une réserve naturelle Pro Natura, LOCALARCHITECTURE signe un deuxième bâtiment scolaire, exemplaire à plusieurs titres.
texte : Marielle Savoyat photos : Dylan Perrenoud
Il y a une dizaine d’années, le même bureau d’architectes réalisait un premier bâtiment emblématique en bordure du site de l’École Rudolf Steiner de Lausanne, composé de plusieurs petits pavillons scolaires et d’une végétation luxuriante. Les architectes ont réalisé depuis un deuxième édifice, inauguré en février dernier, dans le prolongement du premier. Le nouveau volume vient remplacer un ancien pavillon qui tombait en désuétude. Un bâtiment inspirant, qui incarne des valeurs de durabilité, de confiance, d’ouverture, de liberté et de la puissance du collectif, stimulantes pour l’éveil des enfants au monde.
PROTÉGER ET DÉPLOYER EN UN MÊME MOUVEMENT
En bordure nord du site, le nouveau volume vient en marquer la limite et offre une protection contre les nuisances de l’autoroute proche et des lignes à haute tension. Du vide laissé entre le premier et le deuxième bâtiment de LOCALARCHITECTURE naît une inflexion qui permet d’insuffler un mouvement, une perméabilité dans le site, un arc de cercle qui converge vers les deux éléments publics de l’école, le réfectoire et la grande salle de spectacles.
Avec une intention protectrice, l’accès aux classes se fait exclusivement par l’intérieur (au contraire du premier bâtiment qui accueille de plus grands élèves et où l’accès aux salles d’enseignement se fait soit directement par l’extérieur, soit par l’intérieur). Un large espace de circulation, qui fait autant office de hall de distribution que de vestiaire et de zone de rencontre, se déploie d’est en ouest. Un banc longeant le mur nord caractérise cet espace dans sa longueur, invitant à l’arrêt, tout en fonctionnant comme assise de vestiaire. Le rapport traversant est-ouest, mais aussi nord-sud, est vécu au quotidien par les utilisateurs, dans un mouvement fluide vers l’intérieur ou vers l’extérieur, à l’image d’une respiration.
Un fin jeu de composition des façades et d’utilisation de matériaux naturels, les plus bruts possible, s’attelle à créer
Dans l’idée de réduire l’impact au sol et les mètres linéaires dans la longueur, le programme est condensé de manière intelligente. Les classes situées aux extrémités est et ouest ont été tournées perpendiculairement aux façades principales, à l’inverse des autres salles. Jouant avec les niveaux du terrain, le bâtiment possède une double entrée, l’une à l’étage, l’autre au rez. Une passerelle piétonne permet d’accéder facilement à l’étage et au secrétariat depuis le parking situé sur la partie haute du terrain. En bas, un deuxième accès central permet de pénétrer à l’intérieur depuis la cour de récréation. La circulation entre les deux niveaux se fait uniquement par l’extérieur, via un grand escalier et une coursive offrant une large vue sur l’ensemble du site. Les surfaces intérieures se voient ainsi optimisées.
un cocon pour garder l’énergie des élèves vers l’intérieur tout en offrant des échappées visuelles ciblées vers le paysage de l’école. Une sensible oscillation entre protection et ouverture au monde se vit de manière imperceptible. Les claustras se voient ponctués par des formes évoquant comme un scintillement d’étoiles, qui rappellent également les percées dans le bois des chalets suisses. Elles jouent avec les différentes hauteurs d’enfants, amènent une certaine poésie et intriguent tout à la fois. Elles offrent une double lecture : alors qu’à l’extérieur les claustras peuvent paraître particulièrement fermés et laissent peu voir l’intérieur, dans les salles de classe et les bureaux, ils offrent une impression d’ouverture vers le site. La découpe du bardage en biais, quant à elle, fait référence aux fermes vaudoises, et plus particulièrement à la ferme de Bois-Genoud à deux pas.
La construction qui reprend les quatre orientations est pensée pour offrir une éventuelle flexibilité quant à l’usage des espaces. Le principe structurel repose sur une trame régulière de 1,3 m, la charpente repose sur un mur central en ossature bois ponctuelle sur laquelle s’appuient des briques de terre crue. Selon les usages et besoins futurs, il serait ainsi possible d’agrandir ou de réduire des surfaces de classes ou de bureaux.
UNE EXPÉRIENCE ACOUSTIQUE UNIQUE
L’utilisation de matériaux naturels et aussi bruts que possible, ainsi que la valorisation de l’artisanat offrent non seulement
une atmosphère douce, chaleureuse et rassurante, mais également une expérience auditive unique de type « cosy », agréable et confortable, tout à fait étonnante dans un cadre scolaire. Les bruits sont atténués de manière spectaculaire, même lorsqu’il y a du monde dans le hall.
Les dalles bois à caissons ont été sélectionnées pour leurs qualités acoustiques. Le revêtement acoustique en fibre de bois, directement plaqué sur la dalle, ainsi que 70 tonnes de sable tassé à l’intérieur, garantissent une ambiance sonore apaisée. Le double mur central en briques de terre crue (deux murs liés par des attaches acoustiques), qui sépare les classes du hall, participe également à cette atmosphère auditive toute particulière, tout en absorbant le froid et l’humidité et en restituant la chaleur. Les cloisons bois elles-mêmes sont équipées de carrelets phoniques et sont remplies de bandes phoniques composées de textiles recyclés agglomérés. Au sol, une simple chape poncée unifie les surfaces.
L’attention portée à la qualité spatiale et auditive, l’engagement en faveur de la planète et de la biodiversité, l’impressionnant effort collectif de toute une communauté autour de l’école, le respect d’un site à haute valeur paysagère, l’expression de valeurs portées par la pédagogie Steiner et la réalisation de l’édifice en temps record incarnent un modèle fort pour tous les enfants qui vivront une partie de leur cursus scolaire en ses murs.
MANDATAIRES
Architecte et direction des travaux
LOCALARCHITECTURE Sàrl
Ingénieur bois
Mivelaz Techniques Bois SA
Ingénieur civil
Bernard et Forestier
Ingénieurs civils Sàrl
Ingénieur thermicien
Perenzia Ingénieurs Sàrl
Géotechnicien
FOG GEO Sàrl
Ingénieur acousticien
ACUSTICA SARL
Géomètre RENAUD et BURNAND SA
Expertise amiante DEXYS Sàrl
ENTREPRISES
Échafaudages ES Echafaudages Services SA
Gros-œuvre, maçonnerie
Camandona SA
Producteur de briques en terre crue
TERRABLOC SA
Exécution des travaux en bois / Charpente bois, dalle et façades
Sonnay Charpente SA
Mivelaz Techniques Bois SA
Menuiseries extérieures
Gindraux SA
Menuiseries intérieures
Gallarotti Sàrl
Ferblanterie
B. Schnider SA
Electricité
Maréchaux électricité SA
Chauffage, Ventilation, Sanitaire
Lauffer-Borlat SA
Serrurerie
Construction Métallique
Mauron SA
Cloisons légères
Saka AG
- Bureau d’étude et d’ingénieur
- Expertises de structures
- Relevé au théodolite et scanner de qualité
- Charpente de toute complication
- Ossature bois
Plâtrerie, Peinture
Thorens SA
Chape
Laïk SA
Carrelage
Carlo Vero et frère SA
Sécurité incendie
FIRE SYSTEM SA
Panneaux solaires
Electro-Sol SA
Spécialiste de la structure en bois.
Avec plus de 3’700 structures produites, nous sommes le partenaire idéal.
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Isolation
Chapes ciment
Chapes liquides
Béton ciré
Prestations réalisées
Prestations réalisées
Prestations réalisées
• Etude géotechnique
• Etude géotechnique
• Pieux sous nouveaux porteurs
• Pieux sous extension
• Analyses de pollution (ancienne décharge)
• Analyses de pollution (ancienne décharge)
Rue Madeleine 5
Rue Madeleine 5
Rue Madeleine 5
1003 Lausanne
1003 Lausanne
1003 Lausanne
Antonio Rappazzo
• Epuisement des eaux 4m sous nappe pour fosses
021 357 58 40
• Fondations de la passerelle
• Fondations de la passerelle
PLÂTRERIE • PEINTURE • ENSEIGNES
VERNIS • COULEURS
THORENS SA
Rue du Conseil 11, 1800 Vevey
Nicolas Fernandez • Mobile 078 795 40 28
Mail: peinture@thorens-sa.ch
www.thorens-peinture-vevey.ch
021 357 58 40
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info@fog-geo.ch
Route du Village 30 – 1070 Puidoux
Tél. 021 907 40 50
info@fog-geo.ch
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Des peintres professionnels à votre service dans toute la Suisse romande
Aux Plaines-du-Loup, la pièce urbaine C aurait pu s’appeler « S » en référence à la forme dont les pleins et les déliés serpentent d’est en ouest du site. À la découverte de ce bâtiment de logements et activités.
texte : Agata Miszczyk photos : Federico Farinatti
Au cœur du nouveau quartier, la première pièce urbaine mise au concours exige une forme de barre de presque 200 mètres de long avec, à sa proue, une tour donnant sur la route. Pour signifier la morphologie attendue par le jury, tout en la rendant viable pour les futurs usagers et pour la ville, l’architecte Nicolas de Courten dynamite la barre en deux endroits. Les modules en S feignent de se répéter et camouflent les légères exceptions qui garantissent les alignements imposés par le plan d’urbanisme. Un serpent loge dans les hauteurs de Lausanne.
FORMES ET TYPOLOGIES
Au gré de ses redents, le bâtiment ondule et départage le côté public, au sud, du privé, au nord. Les équipements (crèche, accueil parascolaire, laverie, commerce de proximité) et les accès aux bâtiments sont organisés au sud autour des cours destinées à la vie collective. Au nord, les cheminements piétons, bordés d’arbres et de noues de rétention d’eau, tiennent les passants à distance des façades.
À l’intérieur, l’architecte s’affranchit de la typologie traditionnelle des appartements qui repose sur la division entre les espaces jour et nuit. Nouveaux modes d’habiter et de travailler obligent. La profondeur et la forme du bâtiment permettent une double orientation dans les petits logements et triple dans les grands. L’explosion du modèle jour/nuit est facilitée par les accès multiples à la lumière naturelle et répond
aux problématiques de vis-à-vis de ce dense quartier. L’habitat n’est plus un espace aux fonctions figées et la vie domestique est envisagée comme une migration au gré de la journée, en suivant la course du soleil ou de la vie.
LE SYSTÈME BRIQUE
Dès le concours, le monolithe appelait la brique. Fort de son expérience sur un lotissement à Sennhof (Winterthour) pour le bureau Esch Sintzel, Nicolas de Courten rassure les maîtres d’ouvrage qui valident la faisabilité de la proposition. Le bâtiment est conçu comme un véritable système qui régit tous les aspects du projet. Outre le système constructif, cette brique portante participe de la définition fine des dimensions du bâtiment. En effet, pour en optimiser l’utilisation, il faut faire avec la taille du module et en limiter les coupes et les saignées. La place et les proportions des ouvertures dans les façades découlent donc du calepinage des briques. Les éléments de finition sont posés en applique (lambrequins, tablettes, serrurerie) avec le souhait d’aller au bout du dispositif et de garantir la facilité du remplacement des éléments.
De plus, avec ce choix, l’architecte réalise un projet low tech : alvéolée, la brique est remplie de perlite (sable volcanique expansé), matériau isolant, et couverte d’un crépi minéral isolant. Ici, pas de scotch, de barrière-vapeur, ni de membrane, les façades « respirent » pour une auto-régulation
du climat et de l’hygrométrie. L’épaisseur totale des murs atteint 53 cm, à peine plus qu’avec des murs en béton et une isolation périphérique standard. L’impact carbone est, quant à lui, meilleur que celui du béton.
COULEURS NOUVELLES POUR VILLE NOUVELLE
Dans le monde romand de l’architecture, souvent austère, où le béton, le verre, l’immaculé et l’acier règnent en maîtres, il est rare de trouver un bâtiment qui ose des couleurs vibrantes structurant l’espace. Cette préoccupation reste souvent reléguée au second plan, sous-estimée dans son importance, comme si le thème ne relevait pas des problématiques sérieuses de l’architecture.
Pourtant, la pièce urbaine C, un de ces rares joyaux colorés, nous démontre avec éclat l’importance de la couleur dans notre environnement bâti. Loin d’être simplement décorative, elle a le pouvoir de transformer notre expérience de l’espace, de l’architecture : le plein façonne le vide et la façade tient la ville et la dessine.
D’après Nicolas de Courten, la couleur vient du projet et participe de la définition de la domesticité, elle en crée l’identité et, par là, l’identité d’un lieu. D’ailleurs, au moment du concours, ses teintes sont déjà présentes, assez proches du résultat final. Il faut ensuite les préciser en tenant compte de celles qui sont contraintes, notamment pour les produits textiles dont les gammes sont figées.
La couleur doit être traitée comme les autres sujets d’expertise du projet : accompagné des personnes compétentes, et puis, comme le dit l’architecte sur le ton de l’évidence, « cela ne coûte pas plus cher ». Ainsi, le concours remporté, Nicolas de Courten travaille avec Tania Grace Knuckey, mandataire spécialisée « consultante en couleurs ». L’exercice se fait de façon responsable : il s’agit de s’émanciper de la mode et de chercher une intemporalité.
Nicolas de Courten envisage finalement la couleur comme un matériau de construction. Le soubassement se pare d’un crépi à grain épais d’une teinte gris-rose, clin d’œil aux bâtiments des coopératives lausannoises des années 1930-40. Au-dessus, un crépi blanc d’1 mm, lissé à l’éponge, laisse voir la main de l’ouvrier qui l’a posé. La tour arbore une teinte bleutée, visible seulement les jours gris. Les textures font vibrer la façade, attrapant la lumière différemment selon les surfaces, tantôt réfléchissantes, tantôt lisses et mates, tantôt granulées et moirées. La tension créée réside dans les proportions et l’œil se promène des sousfaces rouges des loggias aux stores à lamelles jaunes, puis au bleu brillant des faïences marquant les entrées. À l’intérieur, les sols terracotta font référence à la brique cachée derrière le crépi et les doublages. Les cuisines sont bleu ciel, couleur choisie à l’unanimité par les trois commissions de construction du projet, de quoi donner raison aux architectes audacieux et rendre à l’exercice de la couleur ses lettres de noblesse.
Des dispositifs architecturaux appartenant au langage du logement – légère saillie du parapet des loggias, entrée en alcôve avec une petite casquette, crépi, céramique – crée un univers domestique faisant appel à la mémoire collective des habitants et favorise ainsi l’appropriation.
Bilibani Ramiz
079 606 10 76 – 026 660 34 64 brfnettoyage@gmail.com www.brf-nettoyage.ch
/ Nettoyage d’appartements fin de bail / Nettoyage fin de chantier / Nettoyage de vitres pour les privés et les professionnels / Nettoyage dégâts d’eau / Schampooingnage / Nettoyage de façades
Chemin de Praz-Séchaud 13, 1010 Lausanne
MANDATAIRES
Architecte
Nicolas De Courten
Architectes Sàrl
Ingénieur civil
AFRY Suisse SA
Ingénieur électricien srg | engineering
Ingénieurs Conseils
SCHERLER SA
Ingénieur CVC
GRUNER AG (Stucky SA)
Certification Minergie ESTIA SA
Ingénieur en installations sanitaires
BA Consulting SA
Architecte paysagiste
DUO Architectes paysagistes Sàrl
Géomètre
Renaud & Burnand SA
Géologue, géotechnicien De Cérenville Géotechnique SA
Ingénieur pédologue pEaudSol – Véronique Maître
Ingénieur en acoustique EcoAcoustique SA
Ingénieur en gestion des déchets
ABL Recy-Services SA
Ingénieur en environnement
CSD Ingénieurs SA
Ingénieur en protection incendie
Amstein + Walthert
Lausanne SA
ENTREPRISES
Relevés, études géotechniques
Gabarit-Vision SA
Travaux spéciaux
Orllati (VD) SA
Installations de chantier –Bureau Condecta SA
Installations de chantier –Cantonnements
Condecta SA Toi Toi AG
Installations de chantier –Tri des déchets
ABL Recy-Services SA
Échafaudages
ES Echafaudages Services SA
Béton et béton armé Implenia Suisse SA
Fenêtre en bois-métal
Gindraux Fenêtres SA (Bâts. A+B)
EgoKiefer SA (Bâts. C+D)
Portes métalliques
Joux SA
Couverture
Geneux-Dancet SA
Étanchéités et isolations
spéciales
Fire System SA
Crépissage de façade
Georges Sauteur SA (Bâts. A+B)
Bravata SA (Bâts. C+D)
Dispositifs extérieurs de fermeture, protections solaires
Lamelcolor SA
Installations à courant fort Cauderay SA (Bâts. A+B)
EGEL SA (Bâts. C+D)
Luminaires, fournitures
Neuco SA
XAL Schweiz GmbH
Appareils électriques, gestion buanderie
KeyCom SA (Bâts. C+D)
Installations de chauffage
Brauchli SA
Installations de ventilation
Caloritec Nikles SA
Installations sanitaires
Consortium Cofal, Fleury, Mayor (Bâts. A+B)
Perret Sanitaire SA (Bâts. C+D)
Équipements de cuisine
Sanitas Troesch SA
Ascenseurs
Kone (Suisse) SA
Plâtrerie
Tropexo SA (Bâts. A+B)
Egli AG (Bâts. C+D)
Éléments préfabriqués en métal
Feral Sàrl (ZWICK)
Ouvrages métalliques courants
Feral Sàrl (Bâts. A+B)
Axial Création SA (Bâts. C+D)
Metal-System Sàrl (Bâts. C+D)
Portes intérieures
G. Sciboz SA
Armoires, placards, étagères
Bohren Möbel AG
Menuiserie courante
Marobag Romandie SA (Bâts. A+B)
Wider SA Montreux (Bâts. C+D)
Système de verrouillage
Accès Concept SA
Cloisons en éléments
Kem Studer AG
Chapes
Cacciamano C.SA (Bâts. A+B)
B. Pachoud & Fils SA (Bâts. C+D)
Carrelages
Dove SA (Bâts. A+B)
Carlo Vero & Fr. SA (Bâts. C+D)
Revêtements de sol en bois
INEVO SA
Faux-plafonds (panneaux fibres de bois)
PPC Concept Sàrl
Assèchement d’ouvrage
Brauchli SA
Nettoyage du bâtiment, fin de chantier
BRF Nettoyage Sàrl
Installations de stationnement, vélo
Feral Sàrl
Éléments préfabriqués pour abris PC
JB Project Sàrl
Signalétique
ID Néon SA Miroiterie du Léman SA
Nettoyage durant le chantier
BRF Nettoyage Sàrl Ca-Balaie.com SA
Mise en forme du terrain
Implenia Suisse SA
Travaux de jardinage
Format Paysages Sàrl
Équipements de buanderies
Schulthess Maschinen AG
Équipements de cuisine de régénération CVE et APEMS
Gastromachines SA
CVE et APEMS – Portes intérieures
G. Sciboz SA
CVE et APEMS – Armoires
Glaeser SA (Bât. C)
Bohren Möbel AG (Bât. D)
CVE et APEMS – Rideaux AGM Projets SA
CVE et APEMS –Cloisons Saka AG (Bât. C)
A Echandens, nos clients peuvent accéder à l’ensemble de notre portefeuille de prestations. Nos spécialistes opèrent de manière transversale, indépendamment du site ou de la Division, afin de vous offrir la meilleure solution dans une logique de prestataire unique.
Maîtrise fédérale
Constructions métalliques, décoration et design
Axial Création SA
Route de Grandvaux 31 – 1072 Forel (Lavaux)
Tél. 021 781 14 84 – e-mail: axialcreation@bluewin.ch www.axialcreation.ch
Route du Borget 21 1484 Aumont
Rue des Granges 3 1530 Payerne Mobile 079 210 99 75 – E-mail: info@gabarits-vision.ch www.gabarits-vision.ch
La rénovation énergétique du patrimoine bâti est un enjeu de taille. Celle de l’immeuble du 2 rue Sigismond-Thalberg est significative d’une transformation à la fois technique et sensible, qui vise à ancrer le bâtiment dans l’ère contemporaine.
texte : Salomé Houllier Binder photos : DylanPerrenoud
Au numéro 2 de la rue Sigismond-Thalberg, à l’angle avec la rue des Pâquis, l’immeuble est représentatif des années 1960 à Genève. Un rez-de-chaussée commercial, un entresol sur lequel viennent s’appuyer six niveaux en façade rideau et un voile en béton apparent sont des éléments faisant en effet partie des éléments constitutifs d’un patrimoine immobilier typiquement genevois. De plus, son emplacement dans la ville – à proximité de la Rade – et la présence de l’établissement Chez Maxime contribuent à le rendre emblématique.
Cependant, comme de nombreux bâtiments de l’époque, il présentait une mauvaise efficience énergétique et le besoin d’intervention était devenu urgent. Ce qui a commencé comme une nécessaire mise aux normes énergétiques avec intervention sur les substances dangereuses et travaux en site occupé a progressivement évolué en une transformation plus globale du bâtiment avec une reconsidération des plateaux intérieurs, un désamiantage ainsi qu’un assainissement du réseau sanitaire. Le consortium Groupe THAL composé des bureaux Nicoucar Steininger Architectes et 3BM3 Atelier d’Architecture a donc entrepris une rénovation complexe devant jongler avec l’évolution des demandes du maître de l’ouvrage, le bâti existant, les strictes prescriptions du plan de protection de la Rade et les demandes du Service des Monuments et des sites. Une transformation qui s’est avérée délicate, aussi bien dans
sa conception que dans sa gestion et réalisation, le chantier se trouvant en plein centre-ville, avec des sites occupés, des aires de chantier restreintes et beaucoup de passage.
UNE TRAME QUI FAIT LE LIEN
L’immeuble fait partie d’un ensemble de deux bâtiments, avec le numéro 4 qui se trouve dans le prolongement de la rue Sigismond-Thalberg. Appartenant à deux propriétaires distincts, le numéro 4 avait déjà été rénové en 1996. Le numéro 2 a quant à lui aussi connu des transformations successives mais de plus de petite échelle et qui ont progressivement dénaturé le bâti, notamment à l’intérieur. Enfin, l’immeuble se situe dans un périmètre protégé, demandant donc de respecter une charte très précise allant des teintes aux matérialités et à la signalétique par exemple.
Face à ces multiples contraintes, le projet oscille entre la volonté de faire perdurer la nature d’origine du bâtiment et l’effet d’ensemble avec son voisin, et celle d’ancrer le bâtiment au présent, et au futur. Pour cela, les architectes ont pris le parti de réinterpréter l’existant en l’adaptant aux diverses contraintes pour s’intégrer dans le périmètre. En façade, un subtil travail sur les trames horizontale et verticale a été effectué afin de recomposer un nouveau rythme. Les lignes principales de la façade rideau sont conservées, notamment
les lignes horizontales d’origine par rapport au bâtiment voisin. Les lignes verticales, elles, développent une nouvelle trame qui reprend partiellement l’existante et s’aligne aux cloisonnements intérieurs aléatoires qui avaient été réalisés au fil du temps. Cela produit un rythme vertical en quinconce selon les étages qui génère un équilibre entre les horizontales et les verticales. L’angle est quant à lui retravaillé afin de l’asseoir et de le verticaliser.
Les éléments de façades sont rendus très lisibles grâce à des traitements différenciés : de l’aluminium thermolaqué pour les panneaux, du verre émaillé pour les fenêtres et de l’aluminium éloxé pour les montants verticaux. Ces éléments possèdent aussi des profondeurs différentes. Par exemple, les contrecœurs des fenêtres permettent l’intégration des techniques qui ne pouvaient être disposées au plafond en raison du manque de hauteur disponible. Les gaines verticales circulent donc le long de la façade. Enfin, un habile travail de biseaux et de pliages des profilés vient animer la façade volontairement assez sobre, à l’instar du choix des teintes qui s’éloignent du bleu ou du bordeaux originels, ou encore des stores à lamelles dont le thermolaquage identique à celui des panneaux leur permet de se fondre dans la façade. Pour une question énergétique, le voile en béton a lui aussi été isolé et habillé afin d’être intégré au mieux dans la nouvelle enveloppe. Ainsi, cette dernière offre
des perceptions changeantes en fonction de l’angle de vue, de l’heure de la journée et de l’humeur du temps.
En plus des critères d’interprétation libres sur la façade, ce sont aussi des critères plus factuels, techniques, qui sont mis en avant par les architectes. Une façade qui tire donc son esthétisme d’une très grande logique et rationalité. C’est notamment le cas de la superposition de la trame esthétique à la trame structurelle et technique, ou encore des choix énergétiques (isolation par l’extérieur, pas d’ouvrants en façade afin de ne pas déstabiliser le concept énergétique, etc.).
Il en va de même pour les travaux intérieurs. Lancés en cours de route, alors que les locataires avaient progressivement quitté les lieux, il a fallu repenser les plateaux de 450 m2 au sein d’une trame capable de recevoir des cloisonnements pour des aménagements les plus flexibles possible. Avec des techniques et sanitaires entièrement repensés, les plateaux sont pour leur part livrés en gris, prêts à accueillir les différents besoins des locataires.
Grâce à cette intervention, le bâtiment est désormais assaini, à l’intérieur comme à l’extérieur. Les architectes l’ont ainsi renvoyé pour les décennies à venir. En inscrivant leur travail dans l’épaisseur du temps, les architectes sont parvenus à établir un dialogue avec l’existant pour mener à bien une rénovation qui intègre le bâti comme un acteur à part entière.
Maître d’ouvrage
GELMICO Holding SA
Pilote Swiss Real Estate Management
Régie Brolliet
MANDATAIRES
Architectes
Groupe THAL – Nicoucar
Steininger Architectes Sàrl, 3BM3 Atelier d’Architecture SA
Ingénieur civil
SB Ingénierie Sàrl
Ingénieur façade
BCS SA
Ingénieur CVCSE
Conti & Associés
Ingénieurs SA
Géomètre
HCC Ingénieurs Géomètres SA
Ingénieur environnement
B+S Ingénieurs Conseils SA
Ingénieur feu ArchiSecu
Ingénieur acoustique Architecture & Acoustique SA
ENTREPRISES
Désamantiage
Fracheboud SA –Groupe Grisoni
Installation de chantier Arn, Wüthrich & Frigério SA
Échafaudage
Roth Echafaudages SA
Maçonnerie Arn, Wüthrich & Frigério SA
Façades
Morand SA
Ferblanterie et couverture
Cerutti Toiture SA
Obturation coupe-feu Isotech SA
Crépissage de façade D’Orlando GPI SA
Installations électriques
J. Kappeler SA
Panneaux photovoltaïques
Savoy SA
Chauffage, ventilation Hälg & Cie SA
Installations sanitaires
Georges Constantin SA
Plâtrerie, faux-plafonds et peinture
Michel Cona SA
Serrurerie
Serrurerie 2000 SA
Menuiseries intérieures
Menuiserie Erbeia Sàrl
Revêtement de sols et parois
Gatto SA
Nettoyage
ProNet Services SA
Aménagements extérieurs Arn, Wüthrich & Frigério SA
Ingénieur géomètre breveté EPFL – SIA
6, chemin Clair-Val — Case postale 35 — CH -1226 Thônex T. 022 860 20 00 info@hccgeo.ch
Rue Dancet 14 • 1205 Genève Tél. +41 (22) 436 80 10 • M +41 (79) 702 86
Ar n, Wüthrich & Frigério
15 -17, rue du Tunnel - 1227 Carouge
Active dans le domaine du gros œuvre et de la maçonnerie pour des constructions neuves ou des rénovations lourdes de toute importance, l’entreprise s’est diversifiée dans le domaine du béton apparent.
Tél. 022 732 23 94 - Fax 022 738 16 18 - e-mail entreprise@awfsa.com
GE: Chemin de la Scie 4a Case Postale 428 – 1290 Versoix T +41 22 755 55 25
VD: Chemin des Quatre-Vents 11 1166 Perroy – T +41 21 552 25 44
Téléphone +41 (0) 22 707 15 40
Site Web jkappeler.ch
Email info@jkappeler.ch Rte des Jeunes 59 1212 Grand-Lancy (Suisse)
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Comment s’insérer dans un plan de quartier qui implique des proximités importantes tout en développant un langage propre ? Réponse tout en légèreté pour ce dernier immeuble du quartier de La Petite Prairie à Nyon.
texte : Magaly Mavilia photos : Corinne Cuendet
Dernière pierre de la première étape du quartier de a Petite Prairie, le projet du bureau Bernardi & Bongard Architectes s’insère dans un ensemble de quatre bâtiments de 127 logements. Situé à l’extrémité sud du plan de quartier, l’immeuble se trouve devant la piscine et l’école qui s’élèvent sur deux niveaux. Cette hauteur correspond à celle des commerces du nouveau bâtiment et offre ainsi aux appartements des quatre étages supérieurs un beau dégagement avec une vue imprenable sur la ville de Nyon. L’immeuble de six niveaux comprend 11 locaux commerciaux et administratifs au rez-de-chaussée et premier étage ainsi que 24 appartements de 2,5 et 3,5 pièces. Deux niveaux de sous-sol abritant les locaux techniques et 58 places de parc complètent ce bâtiment.
Le plan de quartier La Petite Prairie imposait, comme dans la plupart des cas soumis à cette procédure, un cadre juridique et formel prédéfini et impératif. « Cependant, précise Jacques Bongard, architecte associé, ce plan de quartier engendrait à notre sens une proximité trop forte entre les différents bâtiments qui le composent. Malheureusement, les procédures de légalisation de ce type de plan de quartier sont aujourd’hui si longues administrativement, qu’il est très difficile et
laborieux de remettre en cause les données de base de ces développements. Celles-ci prennent souvent 10 ans, voire plus, à trouver leur aboutissement. Un allègement conséquent des processus permettrait de mieux répondre aux nombreuses nécessités que nous impose l’évolution rapide que nous connaissons aujourd’hui dans le domaine de la construction. » Si les architectes du bureau Bernardi & Bongard auraient préconisé des constructions à plus faible emprise au sol et plus grande hauteur afin de favoriser les dégagements, ils ont dû composer avec des vis-à-vis importants et trouver des moyens de se démarquer dans un environnement relativement conventionnel.
UN LANGAGE RATIONNEL
L’immeuble se développe tout en longueur, sur une surface au sol de 561 m2. Il se décompose en trois cages d’escalier avec deux appartements par cage. Les espaces de jour se situent à l’ouest et s’ouvrent vers la piscine avec des loggias creusées dans le volume ; les chambres prennent place à l’est et le bloc cuisine et sanitaire est à l’interface de ces deux zones. Un plan traversant efficace qui optimise l’espace et favorise les connexions visuelles et spatiales, répondant ainsi à la proximité des bâtiments voisins.
L’exiguïté de la parcelle (889 m2) ne permettait pas de forage sous le bâtiment, raison pour laquelle les architectes se sont tournés vers le gaz naturel pour le chauffage. Des panneaux photovoltaïques et thermiques assurent un approvisionnement en électricité et en eau chaude pour l’ensemble de l’immeuble.
« Nous avons estimé qu’il devait y avoir un rapport formel entre notre projet, l’école et la piscine », précise l’architecte.
L’école communale qui fait face au bâtiment est essentiellement réalisée en métal, avec un rythme vertical plutôt classique en façade. Ces éléments ont été réinterprétés dans le projet qui a développé sa propre expression tout en s’intégrant avec pertinence dans l’ensemble du quartier. Ainsi, le métal et le verre constituent les 90 % des façades de l’immeuble, contribuant ainsi à garantir le bon vieillissement et le peu de frais d’entretien de l’ensemble.
Les deux premiers niveaux sont exécutés en profils de type poteaux-traverses en aluminium à rupture de ponts thermiques. Ces éléments assurent une lecture bien distincte entre les commerces et les appartements, matérialisant ainsi la nature des différentes affectations présentes dans le bâtiment. À l’arrière de l’immeuble, des grilles pare-pluie en aluminium renforcent cette distinction avec légèreté. Les vitrages des appartements sont exécutés en PVC métal dans le même ton que les façades.
Sur les façades pignons, au centre de la composition, le rythme est rompu par un élément vertical affirmé qui permet de rendre les proportions plus élégantes en allégeant l’impact du bâtiment.
Au premier niveau, des blocs en crépi gris foncé font écho aux socles des bâtiments voisins et servent d’espaces de rangement pour les bureaux du premier étage.
A Echandens, nos clients peuvent accéder à l’ensemble du portefeuille de prestations d’Implenia. Nos spécialistes opèrent de manière transversale, indépendamment du site ou de la Division, afin de vous offrir la meilleure solution dans une logique de prestataire unique.
MANDATAIRES
Architecte
Bernardi & Bongard
Architectes SA
Direction des travaux
Dreier Associés SA
Ingénieur civil
FLK Ingénieurs Civils Sàrl
Bilan thermique
Betica SA
Géotechnique
Karakas & Français SA
Géomètre
Bovard & Fritsché SA
ENTREPRISES
Terrassement
Girardi SA
Fondations Spéciales
Implenia (Suisse) SA
Béton armé Perrin Frères SA
Électricité
Constantin & Fils
Électricité Sàrl
Sanitaire Voutat SA
Chauffage + Panneaux Solaires
Thermex SA
Ventilation Von Auw SA
Ascenseurs Otis SA
Serrurerie Extérieure Progin SA
Serrurerie Intérieure
Ouvrages Métalliques SA
Portes boxes parking
Jenny Systems Sàrl
Étanchéité et Ferblanterie
PHIDA Étanchéité (VD) SA
Menuiseries extérieures
Zurbuchen Frères SA
Menuiseries intérieures
Dürig Bois SA
Plâtrerie-Peinture
Duca SA
Cuisine
Marc Teutschmann SA
Isolation – Chapes
Balzan et Immer SA
Sprinkler
D.E.S. Système de sécurité SA
Carrelages – Faïences
Jacques Masson SA
Parquets Pastore SA
Stores
Lamelcolor SA
Séparation des caves
Kern Studer SA
Joint coupe-feu Isotech (Genève) SA
Aménagements Extérieurs
Denogent SA
VOUTAT SA
ch. du Vernay 16 - 1196 Gland
Tél. 022 999 99 30 – contact@voutat.com www.voutat.com
Jenny Systems Sàrl
Chemin de la Clopette 11 I CH-1040 Echallens
Tél. +41 21 903 45 20 I info@jennysystems.ch www.jennysystems.ch
Rue du Lac 16A I 1020 Renens Tél. +41 21 636 48 25 info@pastore-sa.ch www.pastore-sa.ch
À Bernex, entre ville et campagne, le quartier Saint-Mathieu vient de voir le jour. Première étape du Grand Projet Bernex, il offre sa propre définition de l’urbanité dans un territoire d’entre-deux.
texte : Marielle Savoyat photos : Léo Fabrizio
Comment densifier tout en s’insérant avec cohérence dans le territoire. C’est la réponse donnée avec finesse par le projet récemment sorti de terre et signé Sylla Widmann Architectes, en collaboration avec Architech pour la direction des travaux, Ingeni pour le génie civil et Oxalis architectes paysagistes associés pour les aménagements extérieurs. Suite à un concours privé sur invitation remporté en 2017, l’équipe réalise une large portion du plan localisé de quartier Bernex Saint-Mathieu, adopté par le Conseil d’État par la suite en 2019. Ce dernier comprend au total 380 logements (le projet en réalise 202), une crèche, des commerces et des activités, des locaux partagés et des espaces publics paysagers. Une heureuse mixité qui favorise une vie de quartier et alimente la convivialité.
DES CHAMPS À LA VILLE
Un ensemble de six immeubles d’habitation vient s’insérer sur le territoire, en jouant avec la pente et en apportant une « couture territoriale » fluide entre une zone urbaine et une zone rurale, composée de villas et de champs. C’est là que le paysage intervient, en se liant avec le bâti pour ne faire plus qu’un ensemble, créant un fondu harmonieux entre deux milieux. Les formes urbaines des volumes – tous pliés sur ou un deux de leurs quatre côtés – participent à créer une certaine fluidité des mouvements à l’extérieur, tout en faisant converger
les regards vers le centre du quartier totalement libéré en un superbe espace paysager à disposition de tous et en composant des typologies intéressantes à l’intérieur.
Une attention toute particulière se voit ici portée sur le rapport au sol, ce qui renforce une transition douce entre un milieu et un autre. Jouant avec la pente du terrain, sur le front nord et le long de la rue située à l’est, les rez-de-chaussée fonctionnent comme des socles en saillie. Ils abritent des activités et des commerces, tout en soutenant des terrasses privées à l’étage, ce qui permet de mettre à distance les surfaces extérieures privées de la balade publique en contrebas. Tous les halls d’immeubles sont traversants et offrent une certaine perméabilité avec une entrée de part et d’autre. Quelques marches permettent de garder le lien au sol dans la traversée et une bonne compréhension de la direction empruntée, ce qui permet une appropriation facilitée – par les enfants notamment. Des locaux partagés à disposition des habitants pour des événements privés incitent à la cohésion sociale et optimisent les surfaces des appartements par la même occasion.
Une construction mixte, structure béton et façades bois préfabriquées permet de rationaliser les ressources, tout en jouant facilement avec les niveaux du terrain. Le langage architectural adopté, chaleureux et aussi réservé que possible, facilite l’appropriation par différents types de ménages.
DILATATIONS SPATIALES ET ÉCHAPPÉES VISUELLES
Les appartements bénéficient d’une généreuse surface de vie qui se dilate en espaces successifs (hall d’entrée / salon / cuisine – salle à manger) de l’entrée au balcon, laissant ainsi pénétrer la lumière naturelle jusqu’au fond du logement. Ce principe spatial permet de créer des variations sur le plan du logement selon sa taille et le nombre de pièces. Un système ingénieux de sas permet d’accéder à la salle de bain principale ou à l’une des chambres, ce qui permet d’atténuer les bruits et de préserver l’intimité, tout en ayant une proximité avec les espaces de vie. Ou comment vivre ensemble sans se déranger lorsqu’on n’a pas les mêmes horaires par exemple.
Aux étages tout comme au rez-de-chaussée, un balcon filant sur tout le pourtour de l’immeuble se dilate également pour devenir parfois alcôve, préservant l’intimité entre voisins et laissant la possibilité de mettre une table, des chaises, un fauteuil, comme dans une loggia. Une grande armoire fixe de balcon rappelle les cabanes à outils de jardins et valorise l’usage de ces surfaces extérieures. Au niveau du rez-de-chaussée, les terrasses permettent de niveler les différences de niveau du terrain, tout en préservant une surface extérieure clairement privatisée et différenciée des aménagements extérieurs. Sur
les étages les plus hauts, les vues dégagées sur la ville, le paysage environnant, les montagnes (Jura, Salève, Voirons, Mont-Blanc), sont largement favorisées par la disposition urbaine et qualifient les appartements selon leur étage et leur position dans le quartier. Un maximum d’appartements bénéficie d’une double orientation, avec systématiquement au minimum une vue dégagée. Le parc commun au centre, libre de toute circulation motorisée et vers lequel convergent cinq immeubles, valorise les arbres existants, favorise la mobilité douce, les liens sociaux et l’accès à la nature à proximité immédiate des logements. Le sixième bâtiment délimite avec le front Est une large rue piétonne, reliée à l’espace vert central. Finalement, avec peu d’emprise au sol et une densité à taille humaine, tout est fait ici pour privilégier une douceur de vivre, un lien avec les éléments naturels (le sol, les arbres existants, les surfaces plantées, les montagnes…), tout en offrant les avantages de la vie en ville (l’accès rapide au centreville par le tram, les services et commerces, un voisinage mixte et varié…). Du savant liant entre architecture, urbanisme et aménagements paysagers naît une convivialité rurale avec toutes les qualités d’un quartier urbain.
Les halls d’immeubles sont tous traversants. Les carrelages en grès au sol expriment une certaine atemporalité et font référence aux immeubles genevois de Maurice Braillard. Ils sont traités avec une couleur différente par immeuble, ce qui permet une appropriation par les habitants et une orientation facilitée pour les enfants notamment.
• Fenêtres en PVC
• Fenêtres en bois
• Fenêtres bois-aluminium
• Fenêtres en aluminium
• Portes extérieures
• Volets aluminium
• Portes en bois
• Portes en acier
• Portes de garage pour satisfaire toutes les exigences
Nous avons des fermetures pour toutes les ouvertures
Nous travaillons aussi bien sur des nouvelles constructions que sur des rénovations de bâtiments existants
Nous assurons l’étude, la réalisation et le service après-vente
ACM Atelier Concept Menuiserie SA Route de Peney 137/139 1214 Vernier
Tel. +41 22 930 05 80 acmsa@acmsa.ch www.acmsa.ch
Les halls d’immeubles sont tous traversants. Les carrelages en grès au sol expriment une certaine atemporalité et font référence aux immeubles genevois de Maurice Braillard. Ils sont traités avec une couleur différente par immeuble, ce qui permet une appropriation par les habitants et une orientation facilitée pour les enfants notamment.
MANDATAIRES
Maître de l’ouvrage / Propriétaire
Opalys Project SA / CAP Prévoyance
Architecte
sylla widmann architectes SA
Direction et gestion des travaux
Architech SA
Ingénieur civil
Ingeni SA
Ingénieur électricité
PSA – Perrin, Spaeth & Associés – Bureau d’Ingénieurs Conseils SA
Ingénieur CV
Hirt Ingénieurs & Associés SA
Ingénieur sanitaire srg | engineering
Schumacher & CHIngS
ingénieurs SA
Géomètre
MBC Ingéo SA
Acousticien
Décibel Acoustique SA
Ingénieur sécurité
SB Technique SBt SA
Graphiste BLVDR
ENTREPRISES
Terrassements et travaux spéciaux
Gestrag SA
Échafaudages
Von Ro Echafaudages SA
Béton et béton armé
Marti Construction SA
Traitement BA (cosmétique)
Marti Construction SA
Construction métallique Alfer Constructions SA
Construction en bois
Consortium Bois St-Mathieu
Dasta – JPF Ducret
Fenêtres bois métal
Menuiserie Erbeia SA
Vitrine et portes
Magnin Parois SA
Couverture végétalisée, étanchéités
Geneux Dancet SA
Revêtements coupe-feu
Fire System SA
Fermetures extérieures
mobiles protection contre le soleil
Stormatic SA
Rideau extérieur
Schenker Stores SA
Installations électriques
Novelec SA
Lustrerie
Zumtobel Lumière SA
Installation de chauffage SPE SA
Installation de ventilation Aérotechnologies SA
Installations sanitaires
Consortium Tapernoux SA –Constantin Sàrl
Agencements de cuisine PPE
Gétaz-Miauton SA
Agencements de cuisine locatif Sanitas Troesch SA
Installation sprinkler Viansone SA
Ascenseur
Kone (Schweiz) AG
Plâtrerie, Peinture D’Orlando GPI SA
Ouvrages métalliques (porte local sous-sol)
ACM – Atelier, Concept Menuiserie SA
Ouvrages métalliques (porte sous-sol)
Alfer SA
Ouvrages métalliques (garde-corps)
CMDS SA
Abris PC et claire-voies
Abriprotect SA
Ouvrages métalliques (portes de garage)
EFAFLEX Swiss GmbH
Portes intérieures bois
Duret SA
Menuiseries intérieures et armoires
Menuiserie Erbeia Sàrl
Système de verouillage
Jean Musina SA
Chapes
G.Cacciamano SA
Revêtements de sol en bois
Multinet Services SA
Carrelages et faïences
Lanoir SA
Traitement sols (résine parking)
Travaux spéciaux Biollay SA
Nettoyage du bâtiment (en cours et fin de chantier)
Sirius Service Sàrl
Panneaux solaires
photovoltaïques
Sedelec SA
Système de gestion parking
Skidata (Suisse) Sàrl
Onduleur parking
Marc Baud SA
Équipement centralisation
parking (comptage et guidage)
Bavitech Système Sàrl
Surveillance vidéo parking
ProjeTECH
Reconnaissance plaques parking
Hesion SA
Buanderie
Schulthess Maschinen AG
Jardinage / Engazonnement
Jacquet SA
Entre ville et campagne, le quartier Eolia à Cossonay peut s’apparenter à un îlot champêtre. Il intègre surtout un travail très fin d’intégration afin de tisser des liens entre zones urbaine et rurale.
texte : Salomé Houllier Binder photos : Archilab
Implanté au sud du village de Cossonay aux abords d’une zone agricole, le nouveau quartier Eolia occupe une position idéale qui bénéficie de la proximité urbaine dans un cadre calme et dégagé. Sur 8000 m2 de surface de terrain s’implantent quatre bâtiments avec 67 appartements en PPE allant du 1,5 au 4,5 pièces et trois bâtiments hébergeant 11 surfaces commerciales sur un total de 700 m2. Un cinquième bâtiment de logements a par la suite été ajouté, suite à la demande du propriétaire d’une parcelle voisine de rejoindre le projet.
Grâce à un système de pompes à chaleur couplées à des sondes géothermiques, au géocooling, à une ventilation avec récupération de chaleur et à 286 panneaux photovoltaïques en toiture qui produisent près de 60 % de l’électricité sur le site, le quartier est labellisé Minergie, faisant de lui un projet durable et à la pointe des normes en vigueur.
Après avoir remporté le concours lancé par le maître d’ouvrage Seraina Investment Foundation en 2014, le bureau Archilab Gabriele M. Rossi s’est occupé du développement du plan de quartier ainsi que des bâtiments. Le projet a ensuite été réalisé par Steiner Construction entre 2021 et 2023.
La parcelle se trouve dans un secteur de transition, entre le village densément construit au nord et une zone résidentielle
caractérisée par des villas individuelles ou petits immeubles épars au sud-est. Face à ce contexte et afin de relier ces deux natures entre elles, les architectes ont interprété le plan de quartier comme une suture, thématique principale du projet développée à plusieurs échelles.
Tout d’abord, la division en plusieurs bâtiments ainsi que leur volumétrie – quatre niveaux et un attique – permettent au quartier de dialoguer avec les deux réalités adjacentes. En raison des dimensions de la parcelle et de l’espace à disposition, deux bâtiments sont appondus sur la partie sud. Une solution qui permet de travailler avec une échelle intermédiaire capable d’interagir avec celle des bâtiments voisins.
Le programme mixte – logements et commerces – a soulevé des réflexions typologiques. Le parti pris a été de créer le long de la route de Morges un front bâti d’un niveau afin d’accueillir les divers commerces, générant l’attrait du quartier pour les passants et automobilistes. Ce choix typologique permet aussi de créer un écran anti-bruit pour les immeubles de logements et évite les éventuels conflits d’accès. Enfin, dans la zone intermédiaire se déploient une plateforme accueillant des zones perméables pour parcage et des espaces verts afin de rendre ces lieux agréables pour les habitants. En dessous, un parking souterrain dessert les différents immeubles.
Les traces d’un nouveau découpage parcellaire orienté est/ ouest, inspiré du parcellaire voisin, contribuent à ancrer le projet dans son contexte et donnent les lignes directrices et structurantes au projet. C’est donc le parcellaire qui donne les règles de composition des bâtiments. C’est lui qui permet de diviser le projet en quatre bâtiments, c’est aussi lui qui permet de déplacer l’arrêt de bus à proximité de l’entrée du quartier. La typologie des bâtiments prolonge la présence du parcellaire qui se lit très clairement côté ouest avec des espaces de jardin pour les appartements en rez-de-chaussée. Un plan en bandes qui glissent l’une contre l’autre génère des décalages et redans, rendant lisible le découpage par logement. Les appartements se développent dans une typologie traversante, typologie connue pour ses qualités d’ensoleillement et son efficacité spatiale. Un dégagement extérieur en lien avec le séjour et salle à manger – balcons en porte-à-faux côté ouest, entaillés dans le volume côté route – complète le dispositif et
oriente clairement les appartements vers l’ouverture sur le Jura. L’expression des façades reprend ce vocabulaire rigoureux de la trame, mais aussi celui du seuil, avec une nette différenciation entre les façades ouest, très dynamiques et ouvertes grâce aux balcons, et les façades est, beaucoup plus lisses et calmes donnant sur l’espace végétalisé et les commerces. Toutes sont en revanche liées par un travail assez fin entre les éléments préfabriqués, le crépi traité au balai et la serrurerie. Des corniches horizontales en préfabriqué à chaque étage encerclent les bâtiments et leur apportent une certaine compacité. Enfin, des teintes de gris clair et de blanc contrastent avec le métal des balustrades et fenêtres et contribuent à une intégration fine dans le territoire.
Le quartier Eolia se présente ainsi comme un projet durable, tant par ses différents aspects écologiques que par sa capacité à s’insérer dans le territoire en développant un langage qui dialogue avec les différentes natures de contexte qui l’entoure.
© architectes.ch/Adrien_Barakat
Entreprise Totale et Générale de référence, Steiner Construction, votre partenaire fiable pour répondre à toutes les exigences d'un projet de construction en Suisse. Nos compétences englobent la gestion des projets de constructions neuves, les projets de rénovation et de modernisation des bâtiments, les grands projets et les villas haut de gamme, assurant ainsi une approche complète et intégrée pour répondre à tous les besoins de nos clients.
Société active depuis plus de 40 ans dans les domaines: – de la géotechnique – des travaux spéciaux – du génie civil – des structures porteuses
Société active depuis plus de 40
Société active depuis plus de 40 ans dans les domaines : - de la géotechnique - des travaux spéciaux - du génie civil - des structures porteuses - de l’environnement - du développement durable
Maître d’ouvrage
Seraina Investment Foundation
Entreprise générale
Steiner Construction SA
MANDATAIRES
Architectes
ARCHILAB GABRIELE
M. ROSSI SA
(Nicolas Braem, Carlos Dominguez, Alex Kormann)
Fonction
Sotrag SA
Fonction
Ernest Gabella SA
Fonction
AB Ingénieurs SA
ENTREPRISES
Échafaudage
Echami Léman échafaudage SA
Électricité
ATE Sàrl
Chauffage, Ventilation
Alvazzi Groupe SA
Étanchéité
Geneux Dancet SA
Fonction
S-techniques SA
Menuiserie
K-Fenêtres SA
Fonction
Baltisols Romandie
Fonction
GABIFAT SA
Plâtrerie, Peinture
Tadzo & Fils Sàrl
Menuiserie intérieure
PortMix SA
Carrelage MFV
Fonction
KB Ignifuge
Fonction
Revaz Constructions
Métalliques SA
Fonction
Metalp SA
Stores Schenker Stores SA
Le projet HAUTVALLON propose des logements d’exception dans une résidence à l’architecture de haut standing au sein d’un parc arborisé et bordé par la Seymaz. Un projet raffiné qui tire parti des contraintes et s’insère délicatement dans son environnement.
texte : Salomé Houllier Binder
La commune de Chêne-Bougeries, entre Chêne-Bourg à l’est et le quartier des Eaux-Vives à l’ouest, est en pleine mutation. Situé entre deux zones très denses, son tissu pavillonnaire est, lui aussi, voué à se densifier. Le projet HAUTVALLON en constitue un exemple significatif. Il s’implante sur le terrain d’une ancienne villa, dans un cadre très privilégié, calme, verdoyant et bordé par la rivière de la Seymaz. Le projet, piloté par FM Management, développé par DVK Architectes et réalisé par Aeby + Mouthon Architectes, se compose d’un bâtiment de trois niveaux avec sous-sol comprenant cinq logements de haut standing, deux à chaque étage et un dernier grand appartement en attique. Les travaux ont débuté en septembre 2022 et devraient se terminer courant 2025.
UN SITE CONTRAIGNANT
La petite dimension de la parcelle et sa complexité nécessitent une optimisation intelligente de l’espace à disposition. L’importante présence de la nature sur la parcelle constitue son premier atout mais aussi sa plus grande contrainte. D’une part, la végétation est très présente avec une forêt en partie basse et un cordon boisé le long de la route et des parcelles voisines. D’autre part, la parcelle possède une forte pente, avec
la Seymaz qui coule en contrebas. Ces éléments impliquent des limites de construction particulièrement restrictives auxquelles les architectes ont dû s’adapter pour implanter le bâtiment de manière idéale.
UN LANGAGE RAFFINÉ
La résidence HAUTVALLON s’affiche comme un projet de haut standing, et ce déjà depuis la rue. L’ancien accès de la villa est préservé et notifié par une fine paroi métallique qui prolonge le mur d’enceinte existant. Au-dessus, un couvert métallique sombre qui semble flotter accueille les voitures et les dirige le long d’une rampe les conduisant au sous-sol qui comprend un parking souterrain de dix places, les techniques, les caves ainsi qu’une partie d’un des logements. Au sol, le parvis d’entrée est revêtu d’un béton brossé et s’accompagne d’un large bac planté. En façade, la structure en béton avec isolation périphérique est habillée d’une pierre naturelle Paloma à la teinte beige. Un jeu de dimensions et de textures entre une pierre lisse au niveau des têtes de dalle et une pierre layée sur le reste de la surface génère une façade élégante et dynamique à la perception changeante selon l’heure et la météo.
Les espaces communs intérieurs ont été pensés avec soin et valorisés par des matériaux nobles. Les escaliers sont placés en façade au centre du bâtiment dans un grand vide monumental. Ils semblent flotter le long d’une façade rideau entièrement vitrée et protégée par un claustra en pierre en porte-à-faux. Une solution qui apporte une lumière filtrée dans tous les espaces communs. Cette scénographie spatiale est par ailleurs accentuée par une matérialisation en béton préfabriqué blanc pour les marches d’escaliers et un garde-corps métallique très fin en acier noirci. Cette serrurerie métallique se retrouve aussi dans les boîtes aux lettres dessinées sur mesure, apportant un langage unitaire au projet.
UNE OUVERTURE VERS L’EXTÉRIEUR
Les appartements s’ouvrent sur l’extérieur afin de profiter de la vue sur la nature luxuriante. Chacun bénéficie de spacieux volumes qui s’ouvrent sur l’extérieur, d’une part grâce à une triple orientation (à l’exception d’un logement qui, se développant plus en longueur, s’ouvre exclusivement sur le cadre protégé de la Seymaz) qui offre une luminosité optimale et, d’autre part, grâce à de généreuses terrasses revêtues de pierre Ruoms et d’un jardin privé pour les logements du rez. Les terrasses, conçues comme des extensions du volume, sont aussi
utiles pour la protection phonique et agissent pour certaines comme des jardins d’hiver. Des garde-corps en verre valorisent encore plus la vue et viennent renforcer cette connexion avec l’extérieur. En plan, un subtil travail de décrochements évite les vis-à-vis directs entre les logements mais aussi entre les différentes pièces des appartements. Ces décrochements se lisent par ailleurs aussi sur la façade côté Seymaz qui se déploie en escalier afin de réduire la volumétrie du bâtiment face à la végétation et à la pente du terrain.
Les espaces de vie s’ouvrent sur la Seymaz au sud-est, tandis que les chambres se trouvent principalement à l’arrière. Chaque chambre possède sa salle de bain. L’appartement au dernier étage revêt un caractère particulièrement exclusif. L’ascenseur s’ouvre directement dans l’appartement qui possède quatre chambres côté sud-est et un vaste espace de vie côté ouest, où la toiture a été décaissée afin de créer un lanterneau qui amène une lumière zénithale.
Ainsi, grâce à une typologie qui met en avant l’ouverture et à des matériaux et finitions haut de gamme, la résidence HAUTVALLON s’intègre parfaitement dans son environnement naturel, et ce en répondant au standard THPE (très haute performance énergétique).
Géotechnique
Géotechnique
Géotechnique
Géostructure
Votre partenaire pour la gestion des problématiques liées au sol
Votre partenaire pour la gestion des problématiques liées au sol
Votre partenaire pour la gestion des problématiques liées au sol
Géologie Environnement Essais et mesures
Géostructure Géologie Environnement Essais et mesures
Géostructure
Géologie Environnement Essais et mesures
Projet Haut-Vallon, Chêne-Bougeries (GE)
Les excavations des bâtiments ont été réalisées à l’abri de parois berlinoises étayées, dans un contexte morainique et avec des différences d’altitude importantes. • Notre bureau a réalisé l’étude et l’assistance géotechnique (phases 31 à 52) • 2017-2020
OBJET
● Immeuble Montréal
MAÎTRE D’OUVRAGE
● Conseil Œcuménique des Églises
ARCHITECTE
● group8 sàrl
PRODUIT
● 205 stores du type SUNLUX® 6016
Kästli & Cie SA Protection solaire textile
Pilote
FM Management
MANDATAIRES
Architecte
DVK Architectes Sàrl
Direction de travaux
Aeby + Mouthon Architectes SA
Géotechnicien
Karakas et Français SA
Ingénieur civil
Thomas Jundt Ingérieurs Civil SA
Ingénieur électricien
BIE Bureau Ingénieurs
Électriciens SA
Ingénieur CV
Eco-Building Concept Sàrl
Ingénieur sanitaire srg | engineering
Schumacher & CHIngS
ingénieurs SA
Ingénieur géomètre
Haller Wasser + Partner SA
Éclairagiste
Zissis Nasioutzikis
Concepteur lumière / Martina Vallotton
Architecture & Conception lumière
Acousticien Architecture et acoustique SA
Ingénieur façade BCS SA
Spécialiste incendie Dinges Consulting Sàrl
Architecte paysagiste Les Ateliers Lacroix Sàrl
ENTREPRISES
Introductions F. Simond SA
Démolition Fracheboud SA
Désamiantage AlphaBat SA
Travaux spéciaux
Marti Construction SA
Terrassement Implenia Suisse SA
Provisoire de chantier Savoy SA
Échafaudages
Echami Echafaudages SA
Maçonnerie, béton armé
Grisoni-Zaugg SA
Façade en pierre
Mardeco SA
Abris PC
Abriprotect SA
Vitrage métallique
CMA Constructeurs
Métalliques Associés SA
Étanchéité
Geneux Dancet SA
Cuve jaune
Sika Travaux SA
Stores à lamelles
Lamelcolor SA
Stores toiles
Kastli & Co AG
Électricité
Kreutzer et Cie SA
Installations de chauffage
Bosson et Pillet SA
Installations de ventilation
CGC Energie SA
Panneaux photovoltaïques
Kreutzer et Cie SA
Sanitaire
Tapernoux SA
Cuisines / armoires
RBC Poliform Lyon
Ascenseur
Ascenseurs Schindler SA
Serrurerie intérieure
CMA Constructions
Métalliques Associés SA
Chapes
Balzan & Immer SA
Sols en résine
Balzan & Immer SA
Revêtement pierre naturelle
Mardeco SA
Carrelage, Faïence
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Parquets
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Cheminée gaz
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À la frontière entre Renens et Malley, le Closel est un nouveau bâtiment de services et administratif. Un chantier complexe et impressionnant, mené par le groupe Orllati pour la construction de ces espaces de travail et de rencontre multifonctions.
texte : Salomé Houllier Binder photos : Orllati
Le projet s’implante à la rue de Lausanne 62, sur l’ancien site industriel du Closel dont il reprend le nom. Situé à Renens à proximité du quartier de Malley, il s’insère dans un tissu urbain en pleine mutation. Que ce soit la restructuration de la gare de Renens, les nombreux chantiers en cours à Malley ou encore l’aménagement du tramway, le projet bénéficie d’un emplacement central et dynamique.
Le Closel se présente comme un lieu où se mélangent travail, plaisir, rencontres et échanges. Le bâtiment offre des surfaces dédiées au tertiaire sur plus de 6000 m 2. Avec une livraison prévue en août 2024, le rez-de-chaussée accueillera notamment une garderie d’une quarantaine de places. Aux étages, des bureaux seront aménagés selon les besoins de leurs locataires ; un cabinet de dentiste est déjà prévu. Enfin, des sous-sols accueillent une école de cirque, une école de parcours ainsi que deux niveaux de parking de 56 places, une plus-value certaine.
L’entreprise Orllati, propriétaire de la parcelle, a aussi tenu à mener à bien la réalisation du projet conçu par le bureau Architram Architecture et Urbanisme SA, avec qui elle collabore régulièrement.
La partie émergente du bâtiment adopte une forme parallélépipédique compacte de cinq niveaux. Ce volume permet de libérer de l’espace au sol pour aménager une place publique, un jardin planté en relation directe avec la garderie ainsi que de nouvelles circulations qui génèrent des relations avec les bâtiments existants. À l’arrière, côté sud, un nouveau cheminement le long de l’ancienne imprimerie permet de mailler les circulations autour du bâtiment, facilitant ainsi les parcours. Les abords depuis la route sont aussi repensés afin de faciliter les accès et de favoriser la végétalisation de la parcelle. Par exemple, les places de parc extérieures prévues possèderont un revêtement perméable.
En façade, la rigueur géométrique du dessin des grandes baies vitrées en triple vitrage est contrebalancée par un jeu d’ouvertures ponctuelles. Des stores à lamelles pour chaque fenêtre apportent aussi du dynamisme à la façade.
Mais la grande particularité du projet réside dans sa partie en sous-sol qui se développe sur l’ensemble de la parcelle,
contrairement à la partie hors-sol, plus petite. La création de ce sous-sol a généré d’importantes complexités de chantier. Tout d’abord, son accès se fait sous le bâtiment voisin, à la rue de Lausanne 60, qui a donc dû être repris en sous-œuvre, un travail de grande envergure. Du reste, un énorme trou de 15 m de profondeur a été progressivement creusé et retenu par trois rangées de butons, donnant au chantier un air impressionnant. L’ampleur des travaux reste perceptible aujourd’hui aux deux niveaux de parking. En effet, l’enceinte de fouille est volontairement laissée visible, et mise en valeur par une mise en lumière spécifique. Du côté du bâtiment existant, une paroi en pieux sécants (paroi structurelle formée d’une alternance de pieux armés et non armés ’un à côté de l’autre) permet de soutenir la construction. Pour le reste, ce sont des parois parisiennes (succession de pieux armés de 80 cm de diamètre tous les 2 m, entre lesquels est maintenue une paroi gunitée, en béton projeté) qui se présentent aux usagers du parking. Les vestiges des butons métalliques sont aussi visibles. Une manière de signifier les travaux conséquents qui ont été entrepris pour ce projet et qui seraient, autrement, devenus invisibles une fois le chantier terminé.
S’ADAPTER AUX BESOINS
À l’intérieur, l’utilisation de la précontrainte permet d’avoir des dalles plus fines et donc des hauteurs sous-plafonds plus importantes, mais elle permet aussi, et surtout, le développement
d’un plan presque libre, avec un nombre minimal de porteurs verticaux hors façade. Cette typologie facilite l’aménagement des plateaux de 800 m2 qui peuvent être divisés en surfaces allant jusqu’à quatre locataires par étages. Ces surfaces sont disponibles clés en main.
Le plan s’organise autour d’un noyau central comprenant les distributions verticales et un bloc sanitaire. La structure en béton est laissée visible et dialogue avec des cloisons et portes en bois. Le projet prévoit la labellisation Minergie avec un chauffage à distance, une ventilation double-flux et des panneaux solaires en toiture.
Au sous-sol, les écoles de cirque et de parcours bénéficient de grands volumes répondant à leurs besoins. Par exemple, la salle de spectacle de l’école de cirque se déploie dans un carré de 20 m de côté et de 9 m de hauteur. Encore une fois, l’usage de la précontrainte permet de n’avoir qu’un seul pilier dans cet espace. Tout comme dans la garderie du rez-dechaussée, l’apport de lumière naturelle et la relation visuelle sont importantes. L’aménagement de patios sur le côté sud et ouest permet d’amener la lumière dans l’école de cirque, quand bien même elle est partiellement enterrée. Des percements dans les murs offrent des liaisons visuelles entre les différentes salles, générant ainsi des vues diagonales qui traversent les espaces.
La garderie et les écoles ouvriront leurs portes pour la rentrée 2024, tandis que les aménagements des bureaux continueront de se faire au gré des locataires.
MANDATAIRES
Maître d’ouvrage
Orllati Real Estate SA
Architecte
Architram Architecture et Urbanisme SA
Ingénieur civil
Monod-Piguet + Associés
Ingénieurs Conseils SA
Ingénieur civil – constat avant travaux
Constats.ch Sàrl
Ingénieur électricien, CVC, feu
H2 - Hirschi Énergie SA / Hurni SA
Géomètre
Renaud et Burnand SA
Ingénieur acousticien
EcoAcoustique SA
Ingénieur hydraulicien
Ribi SA
ENTREPRISES
Travaux spéciaux, terrassement
Orllati (VD) SA
Échafaudages
Select Echafaudages Sàrl
Étanchéité à l’air
Exenco Sàrl
Sécurité Yesss Chantiers
Maçonnerie
Pizzera Poletti SA
Façade
Hevron SA
Post contrainte
Freyssinet SA
Porte de parking
Portematic SA
Protection contre la foudre
Perusset Paratonnerres SA
Étanchéité souple, toitures
plates
Phida Étanchéité (VD) SA
Isolations spéciales
FLO.VED Construction Sàrl
Revêtement coupe-feu
Fire System SA
Électricité
CIEL Électricité SA
Photovoltaïque
Epyk SA
Contrôle d’accès parking SKIDATA Sàrl Sion
Installation de chauffage
Alvazzi Groupe SA
Installation de ventilation
Roos Ventilation SA
MCR
Hälg Cie SA
Installation sanitaire
Herren Energies SA
Appareil relevage des eaux
Plastitech Sàrl
Sprinkler
GT Sprinkler SA
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Plâtrerie, peinture et faux-plafond
Luigi Martignano & Fils Sàrl
Serrurerie
HBF SA Metal System
Solutions
Boîte aux lettres
3C Services SA
Menuiserie
Menuiserie Suarato Sàrl
Chapes Laik SA
Sols sans joints
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Carrelages
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Nettoyage du bâtiment
Clean-Clean Sàrl
Freyssinet Suisse SA
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Destiné aux collaboratrices et collaborateurs du CHUV, le nouveau bâtiment Isabelle de Montolieu trouve son ADN dans une construction avec des objectifs de durabilité élevés.
texte : Aurore de Granier photos : Sacha Di Poi, hiris.ch
C’est un projet d’envergure qui a été mené par les architectes de CCHE. Ce développement, dirigé pour le compte de la caisse de pension de l’État de Vaud par Retraites Populaires, concerne la démolition-reconstruction d’un immeuble d’habitation, majoritairement composé de studios destinés aux collaborateurs du CHUV, dont les normes ne répondaient plus aux attentes contemporaines. De ce constat a découlé le lancement d’un projet profondément ancré dans une démarche durable. Une volonté du maître d’ouvrage, partagée par la Ville de Lausanne et les architectes, qui se manifeste alors à travers plusieurs pans du projet. Emploi de matériaux plus écologiques, préservation du parc environnant et conservation des fondations ont permis la demande du label Minergie Eco.
LA DURABILITÉ COMME MOT D’ORDRE
La transformation de l’immeuble Isabelle de Montolieu prend source dans un besoin de réfection des lieux devenu une priorité. Bâti dans les années 1970 sur une parcelle boisée, le bâtiment ne répondait plus aux normes énergétiques ni sécuritaires actuelles. Sa fonction, elle, devait rester la même : accueillir des studios d’habitation servant de logement transitoire aux employés du CHUV. Dès sa genèse, le projet s’inscrit dans une démarche de construction durable. « Le maître d’ouvrage nous a fait part de son souhait de rénovation du bâtiment. Après études, nous nous sommes rapidement rendus compte qu’une rénovation standard ne permettrait pas d’atteindre les
niveaux d’exigence demandés. L’analyse des sous-sols ayant révélé qu’ils étaient sains et nécessitaient uniquement un renforcement, il a été décidé de démolir les étages hors-sol de l’immeuble pour les reconstruire sur la dalle de parking », explique Barbara De Feo, cheffe de projet développement pour CCHE Lausanne SA. Limités par les normes du plan d’extension, les architectes reprennent les codes du bâtiment originel, sa forme restant pour ainsi dire similaire, pour un volume légèrement augmenté.
La durabilité de ce projet passe également par le choix des matériaux. La structure du bâtiment est réalisée en bois à partir du rez supérieur. Sélectionné pour son caractère durable, il l’est aussi pour ses avantages de construction. En effet, tous les éléments ont pu être préfabriqués et amenés sur le chantier au moment du montage, réduisant le temps de construction de près de deux tiers face à un chantier traditionnel. Le bois se décline également sur la façade de l’immeuble. « L’esthétique de la façade a été sélectionnée pour afficher clairement le caractère durable des lieux. De plus, la parcelle étant située au milieu d’une zone boisée, cela permet au bâtiment de mieux se fondre dans son environnement. » Les studios et quelques appartements de 2 et 3 pièces, pour 67 logements au total, ont eux aussi été pensés dans cette même logique. Le bois est là encore omniprésent, notamment au plafond. Un choix de finitions sobres a permis de mettre en valeur cet élément, mais également de gagner en clarté.
La situation géographique du projet s’est rapidement imposée comme un défi aux équipes d’architectes de CCHE et à l’entreprise générale en charge du macro-lot de la structure ainsi que de l’enveloppe, Renggli. Le bâtiment étant implanté dans un parc arboré, la construction a dû s’adapter à cette contrainte naturelle, le maître d’ouvrage et la Ville désirant tous deux préserver les spécimens. « Composer avec cette contrainte a été très complexe, notamment pour la réalisation des gros éléments, tels que la structure et la façade. Nous avons passé chaque arbre en revue et les avons protégés, abattant uniquement les arbres malades ou déjà morts », complète Barbara De Feo. Ces derniers sont réutilisés dans les aménagements extérieurs du projet, leurs troncs transformés en bancs, structures de sport en plein air ou cheminement piéton d’accès au bâtiment. Le second défi majeur de ce chantier réside dans l’obtention du label Minergie ECO. Une condition sine qua non pour le maître d’ouvrage qui désirait inscrire cette reconstruction dans une veine aussi durable que possible. L’accent a tout d’abord été mis sur l’isolation thermique du bâtiment, chauffé à terme grâce au chauffage à distance. Les matériaux ont par la suite été sélectionnés avec soin. Les peintures, revêtements de sol et les autres matériaux ont alors été choisis selon leur labellisation écologique. Une partie du béton utilisé était également issu de matière recyclée.
Pour Vincent Luyet, responsable communication MinergieCECB, ce projet symbolise « une avancée significative pour la construction respectueuse de l’environnement en Suisse ».
Enfin, le label Minergie ECO met également l’accent sur le bien-être et la qualité de vie des utilisateurs des bâtiments. Pour les équipes en charge du projet, il est crucial d’apporter un maximum de confort aux futurs locataires des studios. L’accent a notamment été placé sur l’apport de lumière naturelle. Le caractère arboré du site limite en effet sa diffusion dans les espaces intérieurs. Pour remédier à cette problématique, des fenêtres de taille conséquente ont été pensées, pourvues de garde-corps en métal, ainsi que des sols permettant une plus grande réflexion de la lumière dans un objectif de « transparence ». Toujours dans cette optique d’apport positif quant à la qualité de vie, on note également que l’un des appartements a été pensé pour accueillir des personnes en situation de handicap, comme l’expliquent les équipes CCHE : « La collaboration fructueuse avec le CHUV et l’EPFL, futurs locataires, a été saluée par l’ensemble des intervenants. Elle a débouché sur la création de l’appartement 92-001 situé au rez supérieur, visant à accueillir des personnes en situation de handicap moteur pour l’apprentissage de leur autonomie. » Un exemple de durabilité qui accueillera bientôt ses premiers locataires.
Propriétaire
Caisse de Pension de l’État de Vaud
Maître d’ouvrage
Retraites Populaires
MANDATAIRES
Architectes
CCHE Lausanne SA
Ingénieur civil
Meylan Ingénieurs SA
Géomètre
RESO Vaud Sàrl
Ingénieur électricité
BREA Ingénieurs
Conseils Sàrl
Ingénieur sanitaire
JC Consult SA
Ingénieur acoustique
Ecoacoustique SA
Spécialiste amiante
Eurofins Microscan SA
Spécialiste AEAI
Inexis Sàrl
ENTREPRISES
Constructeur macro-lot bois
Renggli SA
Maçonnerie, béton armé
Dénériaz SA
Etanchéité
Genolet Toiture Concept SA
Protection incendie
Fire System SA
Électricité
EGEL Sàrl
Chauffage
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Sanitaire
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Cuisines et armoires
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Ascenseurs
Kone Suisse SA
Plâtrerie, penture
Baumli Daniel SA
Plâtrerie, penture
Clot SA
Serrurerie
CMP SA
Porte de garage
Jenny Systems Sàrl
Portes intérieures
Norba SA
Rail rideau
Silent Gliss AG
Richard SA
Chapes Laik SA
Carrelage
Carlo Vero et Frère SA
Parquet
Pastore SA
Arboriste
Longchamps Sébastien
Nettoyage
Cleanup SA
Installation abris PC
JB Project Sàrl
Aménagements extérieurs
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Pour construire, rénover, aménager ou entretenir, les entreprises de proximité sont à même de répondre avec efficacité et disponibilité.
SUR L’AUTOROUTE A1 – OFROU
La nouvelle passerelle enjambant l’autoroute A1 à Bursins est réalisée avec du béton fibré ultra performant (BFUP) afin d’offrir une meilleure résistance à l’attaque du sel qui provoque la corrosion des armatures. Grâce aux propriétés mécaniques élevées du BFUP, le poids de l’ouvrage a pu être diminué de 40 %. Ce type de béton induit en revanche une production sur place, à un rythme plus lent que du béton standard. Le nouvel ouvrage est donc construit à proximité, sur un étayage provisoire. Une fois terminé, il sera transporté sur site grâce à des chariots SPMT et sera tenu par des culées de part et d’autre de l’autoroute. Le projet nécessite donc un important travail de dimensionnement et de logistique.
Ce chantier devrait se terminer à la fin de l’année 2024.
Née en 2006, Implenia est héritière de quelque 150 ans de tradition dans la construction. Développement immobilier, entreprise totale, planification, gros œuvre et génie civil font partie de ses activités. Leader dans le domaine de la construction et de l’immobilier en Suisse, le groupe s’est aussi diversifié à l’international.
À Échandens, le bureau gère le secteur génie civil pour la région Vaud/Neuchâtel/Fribourg. Avec environ 300 employés, il travaille sur des projets de génie civil, d’ouvrages d’art (ponts), de travaux lacustres, d’enrobés et de constructions routières. Implenia collabore notamment régulièrement avec les TL, la DGMR, l’OFROU et les communes. Si l’entreprise a l’habitude de gérer des projets de grande envergure, elle intervient aussi sur des chantiers de plus petite échelle, avec des privés. « Les gens ont tendance à associer Implenia avec de très gros projets.
Mais nous faisons aussi des villas ou autres petits objets. Il ne faut pas ignorer ces projets. Ça diversifie notre travail et le bouche à oreille reste un outil puissant », rappelle Bernard Roumagnac, responsable du secteur génie civil pour la région Vaud/Neuchâtel/Fribourg.
UN ENGAGEMENT POUR LA DURABILITÉ
Conscient de la responsabilité du secteur de la construction dans la production de CO2, Implenia s’engage dans diverses mesures de durabilité. L’existence d’une centrale d’enrobé à Écublens permet d’assurer une production locale et rapide et un maximum de béton bitumineux recyclé ; l’ensemble des machines sont équipées de filtres à particules afin de limiter l’émission de CO2 ; la mise à disposition de véhicules électriques pour ses employés est aussi un atout.
LE TRAMWAY À RENENS –TRANSPORTS PUBLICS DE LA RÉGION LAUSANNOISE SA (TL)
L’aménagement des voies de tramway qui relieront Renens à Lausanne induit de nombreux travaux, comme ceux du garage atelier du tramway (GAT) et du pont du Closel à Renens.
La complexité du pont du Closel réside dans sa géométrie, une demi-lune de 125 m de long avec un rayon de 39 m. Sur ce projet, l’ensemble des secteurs du bureau d’Échandens ont été sollicités, que ce soit le génie civil, l’enrobé ou encore les travaux spéciaux. Par exemple, un coffrage sur mesure a été fabriqué par la menuiserie de l’entreprise dans ses dépôts, puis assemblé sur place.
Quant au GAT, l’entreprise s’occupe de l’ensemble des aménagements extérieurs, c’est-à-dire les travaux de réseau souterrain, évacuation des eaux, murs de soutènements, dalles et voies de tramway.
Mais surtout, Implenia valorise tous ses matériaux. Si la première couche d’enrobé est souvent polluée aux hydrocarbures et ne peut être réutilisée, les couches inférieures sont généralement en bon état. « Nous partons du principe que tout matériau peut être réutilisable. Cela implique un travail de tri important, précise Bernard Roumagnac. Mais le réemploi évite les coûts de transport, de décharge et de matériaux nouveaux. Il permet aussi de préserver le paysage en évitant l’extraction de matière dans des carrières. ». Cette solution est certainement facilitée par l’existence de deux dépôts appartenant à Implenia (à Écublens et à Genève) et permettant de stocker l’éventuel surplus de matériau en vue d’une future réutilisation.
À L’ÉCOUTE DES BESOINS
Tout comme le reste de l’entreprise, le bureau d’Échandens est très attentif aux besoins de ses employés. Afin de favoriser l’épanouissement au travail, le bureau permet une flexibilité dans les heures de travail et offre des formations à ses employés. Sur le chantier, des plannings journaliers (intitulés starter) sont affichés afin d’être visibles pour tous. Un outil très utile pour les ouvriers qui connaissent ainsi les tâches de chacun, mais aussi pour la direction de travaux ou même le maître d’ouvrage. Enfin, le bureau s’engage aussi dans la formation, aussi bien pour les apprentis et les stagiaires que dans les écoles et universités. implenia.com
Le complexe résidentiel a été réalisé par les architectes Isay Weinfeld.
Dans ce luxueux complexe de résidences new-yorkais conçu par Isay Weinfeld, l’un des principaux architectes brésiliens contemporains, les portes et baies vitrées coulissantes aux cadres imperceptibles et aux vitres irréprochables ont été réalisées par Vitrocsa, entreprise helvétique à qui l’on doit l’invention de la fenêtre minimale moderne. Le système de fenêtre est une prouesse technique qui allie flexibilité, simplicité et qualité.
Un système qui s’accorde parfaitement avec le concept du projet basé sur l’harmonie entre vie intérieure et extérieure. Avec de grandes fenêtres du sol au plafond et des terrasses spacieuses intégrées aux espaces de vie, les résidences de Jardim sont conçues pour embrasser pleinement la nature au cœur de
West Chelsea. Le complexe s’étend sur environ 13 935 m2. Il se compose de deux tours de 11 étages disposées autour d’un jardin à plusieurs niveaux. Les façades sont constituées d’un mélange de béton, de brique et d’un patchwork de vitrages. Dans le hall d’entrée, un mur en treillis laisse entrevoir un jardin intérieur luxuriant. Au deuxième niveau, des espaces verts supplémentaires et des terrasses intimes offrent une variété de couleurs et de parfums en constante évolution. Le complexe compte un total de 36 unités résidentielles, comprenant deux penthouses en duplex. Parmi les espaces d’agrément, on trouve un centre de fitness, une salle de massage, une salle de jeux pour enfants et une piscine intérieure éclairée par des puits de lumière. vitrocsa.com
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Vue du Finstral
On voit une partie de toute la gamme des portes et fenêtres exposées.
Pour les professionnels comme pour le grand public, le Finstral Studio est un espace pour découvrir la gamme de portes et fenêtres Finstral. C’est aussi un lieu pour recevoir des conseils et une assistance pour le développement de son projet. Entretien avec Mirzet Husejinovic, responsable commercial dans le Studio Finstral à Crissier.
DE TOUS LES JOURS. POURQUOI ?
Parce que de bonnes fenêtres peuvent faire beaucoup plus. Apporter plus de lumière du jour dans vos pièces, éloigner le bruit, protéger efficacement contre les intrus, économiser de l’énergie grâce à une bonne isolation et ajouter un aspect esthétique à la pièce.
QUELLE EST L’IMPORTANCE DE LA LUMIÈRE DU JOUR
COMME FACTEUR DE BIEN-ÊTRE ?
Chacun peut le ressentir pour lui-même : nous nous sentons plus
Mirzet Husejinovic, responsable commercial dans le Studio Finstral à Crissier.
à l’aise dans des pièces avec la lumière du jour. Trop peu de lumière naturelle perturbe le biorythme. Comme nous passons beaucoup de temps dans des pièces fermées, ce sont les fenêtres qui comptent. Rien qu’avec des profils minces et du verre de haute qualité, les fenêtres peuvent augmenter la quantité de lumière dans une pièce de 15 à 25 %. Et en même temps augmenter l’isolation acoustique.
ALORS LA QUALITÉ DE VIE EST UNE INTERACTION DE PLUSIEURS FACTEURS ?
Exactement. La fenêtre parfaite est très individuelle. Que vous viviez près d’une route principale orientée vers le nord ou dans un espace vert exposé au soleil, cela fait une différence. Il faut toujours évaluer au cas par cas le degré de protection contre le cambriolage, le soleil ou le bruit. C’est pourquoi il est important de prendre son temps pour élaborer son projet et obtenir des conseils judicieux.
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Parce que chez Finstral nous fabriquons toutes les fenêtres sur mesure, nous pouvons offrir une sélection unique en son genre. Dans nos studios, vous pouvez découvrir sur place toute la variété des matériaux, des formes et des couleurs. Vous y trouverez de grandes expositions de produits inspirants. Les experts Finstral y disposent de tables de démonstration qu’ils utilisent pour vous guider à travers la jungle des possibilités. finstral.com
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la charpente et de la structure du projet. Ainsi, ses spécialistes prennent en charge la couverture, l’étanchéité ainsi que toute la ferblanterie pour un résultat d’une qualité optimale : chaque construction est unique ! Basée à Bulle, disposant d’un atelier de production et d’un bureau technique à Auboranges, Sirbatec SA, est active sur toute la Suisse romande et s’appuie sur le dynamisme, les compétences et l’efficacité de son équipe de spécialistes formés aux dernières technologies, tout en s’inscrivant dans un savoirfaire artisanal. Sélectionner Sirbatec SA, c’est faire le choix de constructions uniques. Son équipe se fait interlocutrice, à l’écoute pour la concrétisation de votre projet, et vous accompagne tout au long des différentes phases du chantier, du premier rendezvous personnalisé au résultat final, en passant par l’étude de faisabilité. Bénéficiez également d’un service après-vente à l’écoute et réactif. sirbatec.ch
Conçu par le bureau Group8 et réalisé avec Implenia au Grand-Saconnex, l’immeuble Montréal dialogue avec son environnement naturel et bâti.
La façade présente une grille filigrane exprimée par un exosquelette en béton préfabriqué constitué de balcons filants et de piliers continus sur toute la hauteur devant les dalles. Les textures du béton et le remplissage en tôle de teinte bronze sont complétés par des stores de toile dans le même ton. Ils apportent une certaine profondeur au bâtiment tout en respectant la charte du quartier. En tout, ce sont 205 stores de type Sunlux® 6016 qui ont été réalisés et installés par l’entreprise Kästli & Cie SA. kaestlistores.ch
Misez sur un chauffe-eau pompe à chaleur pérenne, la bonne solution pour aujourd’hui et demain. L’Aquapro-Ecotherma consomme jusqu’à 65 % d’électricité en moins qu’un chauffe-eau électrique conventionnel, ce qui est bon pour l’environnement et le porte-monnaie. En plus, il est IoT-ready et PV-ready, et d’un fonctionnement pratiquement inaudible. Sa compacité permet un montage simple dans une armoire standard et il remplace facilement un chauffe-eau électrique intégré et décentralisé. Découvrez maintenant tous les avantages qu’apporte notre innovation sur l’étage en vous rendant sur nussbaum.ch/aquapro-ecotherma
Dans tout projet constructif s’adressant à des êtres humains, D’Silence SA met son savoir-faire, ses compétences et son pragmatisme au service des acteurs du projet afin que celui-ci réponde aux exigences légales ainsi qu’aux attentes des habitants du lieu. En tant que spécialistes avisés, ses acousticiens usent de leur expérience de tout type d’espace pour préciser au cas par cas les objectifs de l’objet concerné.
Qu’il s’agisse de salles de spectacle, écoles, restaurants, bureaux ou habitations, l’activité de d’Silence SA consiste à mettre en valeur les « bons » sons et à protéger les usagers des bruits perturbants, extérieurs ou intérieurs. L’entreprise est également spécialisée dans l’acoustique des salles. dsilence.ch
Fondé en 1986 par Serge Thorimbert, repris en 2022 par Licinio Branco et Xavier Lepori, le bureau d’ingénieursconseils Thorsen Sàrl se distingue par la complémentarité de ses domaines d’expertise, et par sa solide implantation sur le territoire suisse romand.
Son succès depuis près de 40 ans, Thorsen Sàrl le doit d’abord à ses équipes. « Nos collaborateurs et collaboratrices sont motivés et solidaires ; la plupart œuvrent au sein du bureau depuis de nombreuses années. Nos équipes sont compétentes et formées en permanence ; elles déploient leur savoir-faire dans le traitement de mandats très variés. »
Basé à Échandens, Thorsen Sàrl est actif autour de quatre pôles : l’électrotechnique, la sécurité incendie, l’éclairagisme et – depuis 30 ans ! – le pôle « énergie et mobilité ».
Ce large éventail de savoir-faire est mis en œuvre par l’écoute attentive des clients, ainsi que par une approche rigoureuse des besoins. Les savoir-faire susmentionnés sont mis en œuvre autant dans le bâti contemporain que dans la rénovation des trésors du patrimoine historique (églises, châteaux, etc.), spécialisation pour laquelle Thorsen Sàrl est réputé depuis plus de vingt ans.
L’optimisation énergétique et la pérennité des concepts (maintenance et durabilité) sont des préoccupations centrales chez Thorsen Sàrl. En ce sens, Thorsen Sàrl propose systématiquement de réaliser des audits sur chaque projet traité, cela à des fins d’optimisation énergétique et financière.
La bureau Thorsen Sàrl a été pionnier dans le domaine de l’énergie solaire sur des projets d’envergure : « Nous avons réalisé sur le canton de Vaud l’un des premiers projets de stockage de l’énergie dans une batterie locale, desservant une communauté de 86 logements répartis dans 16 bâtiments réalisée par la CODHA (Coopérative de l’habitat associatif, Genève). Des études de production photovoltaïque de surfaces de 10 000 m2 ont été menées, avec des possibilités de développement jusqu’à 50 000 m2, ce qui en ferait l’une des plus grandes centrales solaires de Suisse. » Thorsen Sàrl étudie et réalise également des projets spécifiques dans la production et la distribution d’hydrogène, avec notamment la mise en service à Puidoux de la deuxième stationservice H2 du canton de Vaud, réalisé par AVIA Distribution SA.
C’est donc avec passion et confiance que la direction et les équipes de Thorsen Sàrl abordent les nouveaux enjeux et défis du 21e siècle. thorsen.ch
d’Silence acoustique SA – bureau d’étude acoustique du bâtiment et de l’environnement acoustique des salles – études et expertises 021 601 44 59 www.dsilence.ch
Auditorium Stravinski Montreux
Honegger SA, dont le siège se situe à Köniz (BE), est un fournisseur global suisse de prestations liées au bâtiment dans les domaines Facility Management, Cleanroom, Healthcare et Food. L’entreprise familiale, fondée en 1948, emploie près de 6500 collaborateurs et compte 23 succursales. La société suit la vision : « Nous sommes le prestataire suisse des services digitalisés pour les bâtiments. » Par conséquent, Honegger SA propose les meilleurs services liés aux immobiliers et adapte systématiquement le portefeuille de services aux besoins actuels du marché et des clients. En tant que spécialiste du Facility Management intégral, Honegger SA se charge de toutes les tâches de gestion infrastructurelle et technique des bâtiments. Grâce à une approche globale, l’entreprise garantit le maintien durable de la valeur des immobiliers. Honegger SA oriente systématiquement ses processus FM vers les possibilités de l’avenir, par exemple avec le Computer Aided Facility Management qui offre de nombreux avantages aux clients, comme la transparence sans faille ou la réduction des coûts d’exploitation. honegger.ch
+41 21 651 64 00
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INGÉNIEURS-CONSEILS SPÉCIALISÉS EN ÉLECTRICITÉ
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ÉNERGIES & PROTECTION INCENDIE
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ÉNERGIES & PROTECTION INCENDIE
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INGÉNIEURS-CONSEILS SPÉCIALISÉS EN ÉLECTRICITÉ ÉNERGIES & PROTECTION INCENDIE
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LAUSANNE | GENÈVE | FRIBOURG | NEUCHÂTEL | MARTIGNY
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A votre écoute depuis plus de 35 ans, nous traitons vos projets avec indépendance, rigueur et un sens élevé de la qualité
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SIGNE DES TEMPS : PROJETS RÉCENTS DU PRIX MASTER ARCHITECTURE DE LA SIA
L’exposition regroupe les projets lauréats des deux éditions précédentes (2022, 2023) du concours national de mémoires de master. Outre les projets de construction conventionnels, les étudiants d’aujourd’hui s’engagent de plus en plus dans des pratiques participatives, des transformations territoriales et des formats performatifs. Nombre d’entre eux utilisent une définition élargie de l’architecture qui va au-delà du bâtiment lui-même et aborde le paysage, l’agriculture, l’aménagement du territoire, les nouvelles technologies de construction et de transformation des bâtiments, ou encore la protection du patrimoine.
S AM sam-basel.org
Jusqu’au 25 août
CLARTÉ : UNE HISTOIRE EN PHOTOGRAPHIES
La Bibliothèque de Genève expose le fonds photographique de l’immeuble Clarté, seul bâtiment construit par Le Corbusier et Pierre Jeanneret dans la Cité de Calvin. Cet ouvrage, unique en son genre, exemple majeur d’architecture du mouvement moderne, a été classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. De sa conception dans les années 1930 à sa rénovation dans les années 1970 puis 2010, l’accrochage retrace l’évolution du regard porté depuis près d’un siècle sur ce bâtiment et sur les mutations du quartier de Villereuse.
BIBLIOTHÈQUE DE GENÈVE bge-geneve.ch
Jusqu’au 14 septembre
BRUT. 50 ANS D’UN ÉCRIN MONUMENTAL
Le Musée international d’horlogerie (MIH), écrin de béton creusé dans le flanc du Parc des musées de La Chaux-de-Fonds, marque son 50e anniversaire par une exposition qui raconte la rencontre entre l’horlogerie, la muséologie et l’architecture. Elle relate l’épopée de la construction du musée et offre une lecture inédite de ce monument d’inspiration brutaliste, premier Prix d’architecture béton en 1977. À l’aube d’importants travaux de rénovation, le public est également invité à imaginer le réaménagement futur du musée autour d’un jeu de construction.
MIH
chaux-de-fonds.ch/musees/mih Jusqu’au 10 novembre
LAUSANNE JARDINS
Avec le thème « Entre l’eau et nous », l’édition 2024 de Lausanne Jardins souhaite changer la perception de l’eau en ville et transformer notre rapport à cette ressource en la réintégrant dans notre champ de vision. Investir ce lien entre la ville, ses rivières, ses sols, sa végétation et son lac montre comment l’eau peut jouer un rôle clé face aux changements climatiques, tout en améliorant le cadre de vie, la biodiversité urbaine et le bien-être des habitants. La manifestation s’installera pour la première fois le long des rives lausannoises du Léman. Le parcours s’étend sur six kilomètres entre les deux rivières qui bordent la ville, de la Vuachère à l’est vers la Chamberonne à l’ouest.
LIEUX MULTIPLES
lausannejardins.ch
Jusqu’au 5 octobre
DESIGNING THE FUTURE OF ENERGY
Cette exposition met en lumière la transformation du secteur de l’énergie du point de vue du design : des produits quotidiens qui utilisent l’énergie renouvelable à la conception de maisons solaires et de centrales éoliennes ; des systèmes de mobilité intelligents aux visions futuristes de villes autosuffisantes. Quels sont les critères de conception d’un produit économe en énergie ? Comment le design peut-il contribuer à accroître l’utilisation des sources d’énergie renouvelable ? Comment l’industrie, les politiques gouvernementales et chacun d’entre nous peuvent-ils contribuer à la transition vers un avenir durable ?
VITRA DESIGN MUSEUM design-museum.de Jusqu’au 1er septembre
LUCIEN HERVÉ : LUMIÈRE CONSTRUITE
Dans l’exposition, les photographies d’ouvrages de nombreux architectes prises par Hervé dialoguent avec l’œuvre de Le Corbusier, qu’il a largement documentée. Les vues minimalistes du photographe sur certains détails ou sur le matériau d’un espace mettent efficacement en scène les idées des architectes et les condensent en compositions abstraites. Les photographies exposées sont accompagnées de citations de Le Corbusier extraites du livre de Lucien Hervé, Le Corbusier, l’artiste et l’écrivain.
MUSEUM FÜR GESTALTUNG museum-gestaltung.ch Jusqu’au 24 novembre
ANNE LACATON
La saison de conférences Simplexité se clôt par un exposé inédit de l’architecte Anne Lacaton. L’agence Lacaton & Vassal, qu’elle a créée avec Jean-Philippe Vassal en 1989, pratique une architecture non standardisée, ouverte aux transformations futures des usagers. Elle travaille souvent à partir de l’architecture existante, transforme au lieu de démolir, préserve et transforme tout en se jouant de la modularité des espaces et des contextes. L’agence a été récompensée du Prix Pritzker en 2021.
FONDATION PAVILLON SICLI pavillonsicli.ch
Jeudi 27 juin à 18 h 30
Décomposition du formaldéhyde Neutralise les toxines telles que le formaldéhyde par la dégradation dans la fibre de laine de mouton. Nos panneaux isolants sont indéformables et permettent une pose efficace. Possibilités de montage Isolation du toit, plafonds, planchers, parois en bois entre et sur les chevrons.
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