L’agrandissement du Collège de Bois-Murat à Epalinges
Une revitalisation pour Dixi Cylindre
En 2018 déjà, un rapport de l’Union des villes suisses révélait qu’entre 84 et 88 % des zones à bâtir des villes et des communes étaient construites. Réinventer l’existant devient donc une nécessité, bien plus qu’une simple tendance. Que ce soit pour densifier, à l’instar des surélévations, ou pour s’adapter aux nouvelles normes et besoins émergents, l’architecture de la transformation devient une pierre angulaire du secteur.
Cette réalité appelle les architectes à repenser leur approche, en instaurant un dialogue avec l’existant mais aussi en intégrant la possibilité de futures reconversions dès la phase de conception des nouveaux projets. Penser des bâtiments capables d'évoluer avec leur environnement, d'adopter de nouvelles fonctions et même de muter vers d’autres formes est désormais indispensable pour anticiper les transformations de demain.
L'idée d’une réversibilité fonctionnelle ou formelle devient essentielle. Des projets comme l’extension du Collège de Bois-Murat ou la nouvelle manufacture Audemars Piguet au Brassus illustrent la nécessité d’intégrer une agilité de reconversion. La rigueur de la trame et la modularité offrent des solutions adaptées, tandis que d’autres projets misent sur un retour aux éléments fondamentaux d’un bâti, sa structure notamment.
La conception univoque laisse donc place à une versatilité assumée. Dans l’hypothèse d’une architecture de la transformation, c’est le fondement d’une pratique architecturale qui doit être repensé. Le défi est de taille, mais il est partagé par tous les acteurs du secteur. En intégrant dès le départ cette possibilité de transformation, nous nous orientons vers une architecture plus durable, respectueuse de l'environnement et en phase avec les défis du futur.
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CONSTRUCTION & BÂTIMENT 04/24
100 Deux nouveaux bâtiments pour le Collège de Bois-Murat à Épalinges
108 Le premier hôtel Stay Kooook de Suisse romande 116 Un nouveau quartier tertiaire à Vernier
122 Des logements dans une oasis de verdure à Nyon
Le solaire dans un
La transformation de l’usine Dixi Cylindre au
Première étape de la nouvelle manufacture Audemars Piguet au Brassus 94 Le Belvédère, porte d’entrée du Quartier de l’Étang à Vernier
126 Peau neuve pour le Centre Coop Caroline à Lausanne
ENTREPRISES. 134 Bauwerk, spécialiste des sols en bois 136 Cupolux dans une transformation à Coire
138 Exemple d’économie d’énergie avec Elcotherm 140 Le nouveau chauffe-eau pompe à chaleur de Nussbaum
142 Rafraîchissement naturel au siège de Weinmann-Énergies 144 Zoom sur les entreprises locales AGENDA
146 Expos, salons et congrès
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CONSTRUCTION & BÂTIMENT
N°4/2024
PROJETS ET CHANTIERS
DES PROFESSIONNELS DU BÂTIMENT
Edition N°4 Septembre – Octobre 2024 Quatrième année
Editions PRESTIGE SA Route de la Gare 7 CH-1070 Puidoux (VD) T +41 (0)21 946 37 41 www.espacescontemporains.ch
Editeur: Roland Durussel durussel@espacescontemporains.ch
Rédacteur en chef: Maroun Zahar mzahar@espacescontemporains.ch
Rédactrice en chef adjointe: Salomé Houllier Binder shoullier@constructionetbatiment.ch
Rédaction: Estelle Daval, Aurore de Granier, Isabelle Jaccaud, Magaly Mavilia, Agata Miszczyk, Marielle Savoyat, Charlotte Schusselé, Elodie Simon, Rebecca Mosimann, Marie Walliser
Direction artistique, réalisation graphique: Atelier Poisson / Iris Gendret, Marie Cajka, Giorgio Pesce
Abonnements et administration: T +41 (0)21 946 37 41 mail@constructionetbatiment.ch
Correction: Corinne Grandjean
Distribution: Martin Horvath
Annonces Suisse romande, Suisse alémanique, Allemagne et Autriche: Secteurs construction et bâtiment: Serge Bornand M +41 (0)79 338 43 02 sbornand@espacescontemporains.ch
Creative Media Sàrl Esther Majoleth T +41 (0)43 322 60 38 esther.majoleth@c-media.ch
Bureau international / Italie Correspondante et budgets internationaux: Françoise Faure Via Tarvisio 7, I-33054 Lignano Sabbiadoro (Ud) T +39 347 44 02 151 francoise.faure@libero.it
Impression et expédition: AVD Goldach, Sulzstrasse 10-12 CH-9403 Goldach
Abonnements: Construction & Bâtiment
Un an (6 Nos) + 1 hors-série offert au prix de CHF 36.–(TVA incluse).
Deux ans (12 Nos) + 2 horsséries offerts au prix de CHF 64.– (TVA incluse)
Vente au numéro: CHF 8.–Tirage: 12 800 exemplaires
La rédaction décline toute responsabilité quant aux documents qui lui sont transmis
Transformation d’une ferme protégée à Cottens, par Simon Durand architecte.
marti-construction@martisa.ch
GENÈVE . LAUSANNE . YVERDON-LES-BAINS
TRAVAUX SPÉCIAUX GÉNIE CIVIL ENROBÉS OUVRAGES D’ART BÂTIMENT DÉMOLITION RÉNOVATION DÉSAMIANTAGE TRANSFORMATION ENTREPRISE GÉNÉRALE / TOTALE DÉVELOPPEMENT IMMOBILIER
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ACTUS
WOOD BEE : UNE PLATEFORME PIONNIÈRE POUR LA DURABILITÉ
Depuis près d’un an, l’association Wood Bee se distingue par son engagement en faveur des matériaux biosourcés et géosourcés, tout en promouvant la circularité dans des domaines variés comme la construction, le design, la mode, et plus largement dans tous les secteurs de l’économie.
Véritable plateforme d’échange et de collaboration, Wood Bee s’attache à promouvoir toutes les formes de pratiques durables. L’association met en avant une transversalité dans l’application de ces principes, touchant tous les matériaux et filières. Cette approche innovante est soutenue par des événements marquants, dont la remise du Prix à l’innovation Will Bee et l’événement « Construction et Circularité ».
LE PRIX WILL BEE : DÉCOUVREUR DE PROJETS INNOVANTS
Pour sa première édition, le Prix Will Bee, en partenariat avec la BFH, se destine à devenir un rendez-vous annuel pour les start-ups et les entreprises œuvrant dans le domaine de la construction durable. Ce prix met en lumière des projets innovants utilisant des matériaux biosourcés ou intégrant des pratiques vertueuses de circularité. Cette année, 29 projets, suisses et européens ont été sélectionnés, couvrant un spectre
très large d’initiatives, comme la séquestration du carbone, la traçabilité des matériaux, ou des plateformes de recyclage. La remise des prix, prévue le 24 septembre, sera accompagnée d’une conférence de Sören Grünert de l’agence BIG, connue pour ses réflexions avant-gardistes sur la durabilité et les nouvelles technologies dans la construction. Les candidats présenteront leurs projets devant le public et un jury, avec des prix attribués dans plusieurs catégories, dont un prix coup de cœur.
« CONSTRUCTION ET CIRCULARITÉ » : UN NOUVEAU PARADIGME
Le 24 octobre prochain, l’association Wood Bee organisera un autre événement majeur : « Construction et Circularité », qui se tiendra au Palais de Rumine. Ce rendez-vous, ouvert à tous sur inscription, propose une exploration des matériaux et pratiques de construction durables. Il s’articulera autour de deux volets principaux : une intervention de Lyesse Laloui, professeur titulaire de la chaire de mécanique des sols, géoingénierie et stockage du CO2 à l’EPFL, et une table ronde entre six intervenants. SHB /woodbee.ch
← OPENLY 1 - Le bâtiment bionique, un système de construction pour des bâtiments à zéro émission.
↑ ALIEN Limited propose une technologie qui récupère le calcaire présent dans les coquilles des moules Quagga pour fabriquer du ciment à faible teneur en carbone.
UN NOUVEL ÉCRIN POUR LE KUNSTMUSEUM
DE BERNE
Jusqu’au 24 novembre, le musée présente le projet du lauréat ainsi que les 39 autres projets du concours d’architecture international lancé en juillet 2022 pour le renouvellement et l’agrandissement du musée. Vainqueur du concours, le projet « Eiger » du bureau Schmidlin Architekten prévoit de remplacer l’extension de 1984 par un nouvel édifice autonome, à l’apparence intemporelle, synonyme de stabilité. En créant une esplanade dans la Hodlerstrasse et une ouverture sur les bords de l’Aar, il génère également une grande valeur ajoutée pour la ville. Le jury, présidé par Thomas Hasler, a salué l’intégration urbanistique du projet dans le périmètre du patrimoine mondial de l’UNESCO et son langage architectural moderne. La clarté de la nouvelle construction, qui libère complètement le bâtiment de Stettler, datant de 1879, et l’intégration de l’immeuble à l’ensemble, ont particulièrement séduit le jury.
ED /kunstmuseumbern.ch
Le savoir crée des liens, donc nous le partageons. Pour vous offrir des espaces lumineux.
ÉNERGIE
PROJET PILOTE DE CAPTURE DU CO2
La Confédération prévoit de tester la faisabilité du stockage de CO2 dans le sous-sol suisse. Pour cela, l’Office fédéral de topographie (Swisstopo) et la Nagra (Société coopérative nationale pour le stockage des déchets radioactifs) ont signé un accord pour réactiver le forage profond de Trüllikon-1, à l’arrêt.
Une étude réalisée en 2023 par Swisstopo, l’ETHZ et l’Université de Berne a révélé que le forage de Trüllikon est en excellent état et pourrait servir à tester l’injection de CO2 de manière sécurisée.
RÉNOVATIONS : UN BILAN MITIGÉ
Pour l’instant, aucun canton suisse n’est en mesure de contribuer aux objectifs climatiques définis à Paris, selon un nouveau classement du WWF Suisse. D’après l’analyse, quelques mesures ont bel et bien été mises en œuvre, comme celles visant à remplacer les vieux chauffages. Toutefois, elles n’ont que peu d’effets, estime le WWF qui souligne que les émissions des bâtiments sont toujours trop élevées. Bonne nouvelle quand même : le remplacement des systèmes de chauffage génère un record en matière d’efficacité énergétique et de réduction des émissions de CO2. Les mesures encouragées dans l’année du rapport permettent d’économiser 11,2 milliards de kWh et 3,4 millions de tonnes de CO2 sur leur durée de vie. MM
LA TRANSITION AU PRÉSENT
Du 15 au 17 octobre, le Département du territoire du canton de Genève organise les Rendez-vous de l’urbanisme au Pavillon Sicli et sur divers sites du canton. Pendant trois jours, professionnels et citoyens exploreront les innovations, les réussites et les défis à relever pour atteindre les objectifs climatiques fixés à l’horizon 2030. Au programme : découverte des efforts en cours, discussions sur les expériences à amplifier et réflexions sur les processus à mettre en œuvre pour une transition écologique efficace. ED / pavillonsicli.ch
ESPACES EN DEVENIR
PAV living room est un projet de recherche visant à explorer les potentialités d’un territoire en transition, le secteur Praille-Acacias-Vernets (PAV), en imaginant collectivement les récits du futur à partir de ses qualités actuelles sous divers formats : interventions in situ, dispositif scénographique et publication. Pour cette deuxième édition, la manifestation s’intéresse aux espaces-temps suspendus et aux potentiels d’une lecture territoriale sous le spectre des midnight spaces. Une expérimentation de la transition urbaine à découvrir jusqu’au 29 novembre. ED / pavlivingroom.ch
ZOOM SUR LES VILLES MOYENNES
L’ouvrage La Suisse de A(rbon) à Z(oug), Portrait en 12 villes, paru chez EPFL Press, sort des sentiers battus. Piloté par le Laboratoire de sociologie urbaine (LASUR) de l’EPFL, il propose une lecture originale de la Suisse urbaine à contre-courant des études dans le domaine, centrées sur les métropoles et les comparaisons entre grandes villes. Ici, des chercheurs en sciences sociales racontent la ville qu’ils connaissent le mieux avec leur regard de spécialiste et du simple habitant. Les 12 lieux sélectionnés, de moins de 60 000 habitants, se trouvent dans les quatre régions linguistiques. RM
LA PLACE DES FEMMES
L’ouvrage Dynamiques de genre paru aux Éditions Parenthèses explore la place des femmes dans l’architecture et l’urbanisme. Il analyse les obstacles structurels qui freinent leur participation et met en lumière les initiatives pour rééquilibrer les rapports de genre. À travers des études de cas et des réflexions théoriques, ce livre pose des questions essentielles sur l’inclusion et l’égalité dans les professions de la construction. Une lecture incontournable pour repenser les pratiques actuelles et promouvoir une architecture plus équitable. SHB
BAGNOPLUS ® EDGE
Le Bagnoplus Edge met l‘accent sur l‘architecture et rayonne d‘une esthétique souveraine. Il séduit par ses formes plates et intemporelles. Le design clair avec sa transition douce et arrondie entre la façade et les panneaux latéraux, crée sa propre tendance en architecture d’intérieur.
FEMMES INGÉNIEURES, REINES DE LA STRUCTURE
↑ Annély Demangeon.
← Bâtiment de police par Deillon Delley Architectes, ingénieurs Chabloz & Partenaires SA, entité de Kung Asociés.
Annély Demangeon fait partie de cette nouvelle vague de femmes ingénieures qui ont embrassé cette carrière par passion. Dans ce secteur, le défi passe avant le genre. Au sein d’un comité de neuf femmes ingénieures ou étudiantes, elle contribue à un beau projet de mise en valeur des femmes ingénieures : « Queens of Structure ». Magaly Mavilia
En tant que cheffe de projet chez Chabloz & Partenaires, une division du cabinet d’ingénieurs Kung SA, Annély Demangeon a opté pour le bois comme matériau de prédilection. Avide de projets novateurs et complexes, elle a participé, entre autres, à la réalisation de la salle de gymnastique de Sainte-Croix, au projet Actaris dont la maison de quartier de la Ville de Vernier, réalisée en team avec Acau Architecture et T-ingénierie, ou encore à la réalisation des six bâtiments industriels de la société VIC SA au Chenit.
COMPÉTENTES AVANT TOUT
Si l’ingénierie et l’architecture sont des métiers essentiellement pratiqués par des hommes, la tendance évolue. Lorsque Annély Demangeon a fait ses études il y a 10 ans à l’ENSTIB, École nationale supérieure des technologies et industries du bois, il y avait 25 % de femmes. Cette proportion, assez élevée pour l’époque, est probablement due au matériau, le bois, qui attire un certain nombre de femmes. Certaines avaient étudié au préalable la biologie, une branche suivie par plus de 50 % de femmes et qui était une filière prépondérante pour accéder à cette formation d’ingénieur.
La presse relaie régulièrement des situations de discrimination sur les chantiers. Pour Annély Demangeon, il ne faut pas trop y penser, au risque de percevoir des signes là où il n’y en a pas. « Un homme comme une femme peut mal interpréter des propos. Au sein d’une équipe, chacun va forcément défendre son point de vue et parfois avec des arguments assez forts. Ce n’est pas une question de genre. Un projet, c’est avant tout une somme de défis à relever pour lesquels nous devons travailler
ensemble. Les personnes qui vont en ce sens ne se préoccupent pas de savoir si vous êtes un homme ou une femme. Ce sont avant tout les compétences et la capacité à résoudre des problèmes le plus rapidement possible qui comptent. »
FLUIDITÉ ET AISANCE
Actuellement, Annély Demangeon travaille sur un projet de surélévation où les femmes sont presque majoritaires. Deux ingénieures : Morgane Lang, ingénieure EPFL en construction durable et directrice des travaux pour ce projet au sein du bureau Tekhne SA de Lausanne, et Hélène Perrineau, ingénieure en physique du bâtiment chez Weinmann-Énergies. Le bureau d’architecte est Itten+Brechbühl avec Marwen Feriani et Georgia Malapani, en consortium avec le bureau Tekhne SA avec Benoît Bosson et Morgane Lang.
Au sein du bureau Chabloz & Partenaires - Küng SA, Annély Demangeon travaille régulièrement en binôme avec Cécile Marguerat, ingénieure civile HES. « Ce qui fait notre force, ce n’est pas le fait d’être deux femmes, mais la solidité de notre collaboration depuis ces deux ans et demi. Cela donne une grande fluidité pour les projets et nous permet de proposer des offres complètes qui peuvent être traitées en interne, donc résolues avec plus d’aisance et plus rapidement. Car effectivement, le bureau Küng et Associés SA a les compétences en géotechnique, structure béton et structure bois en interne.
Femme ingénieure, un métier d’avenir ? « Je ne peux qu’encourager les jeunes femmes à se lancer dans l’aventure, confie Annély, c’est un métier fascinant où aucun jour ne ressemble à un autre. »
QUEENS OF STRUCTURE EN SUISSE ROMANDE À la fois soucieuse de la promotion de sa profession et enthousiaste à l’idée de faire partie d’une association, c’est tout naturellement qu’Annély Demangeon a rejoint le comité de Queens of Structure Suisse romande. Ce projet a pour objectif de promouvoir le métier d’ingénieure en structure et son vaste champ d’activité en rendant visibles des portraits de femmes ingénieures et leur projets emblématiques.
Créé en Allemagne, le projet d’exposition s’est d’abord étendu à la Suisse allemande. Pour le mener à bien en Suisse romande, neuf femmes, ingénieures ou étudiantes, se sont constituées en association au début 2024, présidée par Maléna Bastien Masse, ingénieure civile et chercheuse à l’EPFL. « Afin de démarrer l’organisation, j’ai lancé il y a un an un appel dans mon réseau de contact et l’information a été transférée plus loin. L’enthousiasme rencontré a été bien plus grand que ce que je pensais, aussi bien pour faire partie du comité que pour l’exposition », se réjouit Maléna Bastien Masse.
L’idée est de reprendre le concept initialement développé par l’équipe de Berlin mais en y intégrant des figures romandes qui se distinguent par la qualité de leur travail ou un parcours stimulant. Le comité a donc sélectionné quatre ingénieures romandes parmi une vingtaine de dossiers.
Alix Grandjean est spécialisée dans les monuments historiques. « C’est un marché de niche, très spécifique. Mais ce qui est aussi très inspirant, c’est qu’il s’agit d’une femme à la tête de son propre bureau », souligne Annély Demangeon. Isabelle Fern est la première femme experte en Suisse de niveau 3 pour la surveillance des barrages. Rachel Nenavoh est directrice de la succursale de Neuchâtel de Sd ingénierie du groupe Sdplus. Enfin, Émilie Bellanger est partenaire et directrice technique chez T-ingénierie et spécialisée en ouvrages d’art.
↑ Maléna Bastien Masse.
← Le comité de Queens of Structure : de g. à dr. : Émilie Rausis, Laure Toullier, Sonia Yanes Armas (co-trésorière), Mélanie Bähler, Annély Demangeon (co-trésorière), Eleni Koufoudi, Verena Pierret et Maléna Bastien Masse (présidente). Absente de la photo : Élise Bérodier.
« Le but est de faire tourner l’exposition dans cinq cantons romands, en commençant par Lausanne. Mais, pour cela, nous recherchons encore des partenaires financiers », précise Maléna Bastien Masse. Pour l’heure, elles ont réussi à réunir 70 % des fonds nécessaires pour traduire et réaliser le projet en français. L’exposition est notamment soutenue par les bureaux de l’égalité des cantons de Vaud et du Valais et par la SIA et son réseau Femme et SIA qui promeut la diversité de genre dans la profession.
Pour soutenir le projet, n’hésitez pas à prendre contact avec le comité à : queens.of.structure@gmail.com
Ce bâtiment illustre très bien la collaboration entre deux femmes ingénieures au sein du bureau Chabloz & Partenaires : Cécile Marguerat, structure béton et Annély Demangeon, structure bois. Bâtiment industriel, le VIC6 est le dernier des six bâtiments réalisés par le bureau Chabloz & Partenaires et Benoit & Partenaires Architectes pour le compte de la société VIC SA.
Le FARBwerk2 est arrivé!
Remarques et conseils: farbwerk.ch/fr
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HABITER LES COUCHES
Dans un contexte où la question de l’habiter devient de plus en plus complexe, la transformation d’une ferme à Cottens se distingue par sa finesse dans un milieu défini et particulier.
texte : Marie Walliser
photos : Alan Hasoo
HABITER LE MILIEU
Au départ, la demande des maîtres d’ouvrages semble relativement simple : aménagement d’un appartement secondaire dans une ancienne grange adossée à un corps de ferme habité par les parents. À ce cahier des charges s’ajoute pourtant le défi de l’objet existant. L’architecte Simon Durand y répond en proposant une approche subtile, au-delà de la simple esthétique de l’espace. C’est un projet qui compose essentiellement et intelligemment avec les contraintes du milieu dont il est issu.
Le premier geste porte sur l’occupation intérieure d’un volume existant, une ferme fribourgeoise classée dont l’origine remonte au 17e siècle. Il s’agit d’intégrer alors une réflexion globale sur la réhabilitation de ces volumes agricoles dans le paysage rural voué à se densifier : comment offrir une réponse adaptée aux principes de préservation promus par le service des biens culturels, tout en intégrant les contraintes bien réelles d’investissement et d’économie.
La proposition de l’architecte prend la forme d’une boîte vitrée, indépendante de l’enveloppe existante. Techniquement il s’agit d’une nouvelle structure en bois dotée de larges vitrages qui se construit par l’intérieur en laissant apparaître la charpente incroyable, réussissant ainsi le pari de révéler l’ossature originelle qui compose l’identité du site.
Si cette réalisation n’est pas la première intervention apportée au bâti, elle a le mérite de s’insérer tout en nuance dans une certaine continuité de ce dernier. Par endroits, le projet propose de rétablir ou de « corriger » des éléments transformés précédemment, comme le remplacement d’une ferme d’origine par une ferme en lamellé-collé que la nouvelle boîte vient dissimuler.
L’architecte adopte de manière générale une tactique de l’ajout, permettant de conserver ces couches et d’en ajouter à son tour une nouvelle.
HABITER L’ENTRE-DEUX
À l’heure où intervenir dans l’existant est le cheval de bataille de nombreux architectes, pour Simon Durand cette réalité pousse à réfléchir au projet de façon différente, aboutissant à des solutions spatiales avec une richesse supplémentaire.
Cette richesse s’illustre par le choix d’occuper une partie réduite de la ferme, permettant la liberté d’usage de l’autre moitié.
Dans le volume généreux de l’existant, la partie chauffée est limitée aux surfaces habitables minimum (salon, salle à manger, cuisine, chambres, salle de bain) et l’espace non chauffé devient alors un espace intermédiaire tout aussi grand dont l’usage est déterminé par les saisons.
Un recueil d’espaces se tissent dans cet entre-deux, sous l’ancienne charpente tantôt visible, tantôt cachée. Un salon
d’hiver avec une grande cheminée au premier niveau permet une occupation même par grand froid. Au deuxième niveau, l’îlot de la cuisine sur roulettes se déplace, la salle à manger migre par les baies vitrées vers une seconde table installée « dehors », sous les poutres de la toiture. Un boudoir d’été se cache subtilement de l’autre côté. Ici et là les espaces sont définis lorsque les meubles sont déplacés.
Reprenant les fonctions types de l’habitat bourgeois, l’architecte étend l’occupation de l’espace à toute l’enveloppe de la ferme. La maison se déploie et se diffuse au-delà de la limite des lieux chauffés. La définition des espaces n’est plus dictée par la notion de confort construit mais par leur appropriation arbitraire et la volonté des habitants.
HABITER RAISONNABLEMENT
Le rationalisme mesuré de ce volume habité et vide permet une utilisation propre au lieu selon les envies et les périodes de l’année. Cette manière de construire et d’habiter présente aussi un avantage économique : au lieu de la rénovation d’un volume très grand, une construction réduite permet une répartition des coûts dans des surfaces définies, tout en mettant en valeur par contraste la partie laissée telle qu’elle.
La question énergétique est essentielle dans un tel projet. Elle est aussi un enjeu lors de la mise à l’enquête. Le Canton de Fribourg préconise en effet une certaine approche avec des instructions précises de mise en œuvre qui garantissent l’acceptation du projet par les autorités compétentes, notamment au niveau du bilan thermique et des exigences énergétiques.
Un défi, donc, de faire correspondre ce projet singulier avec une approche énergétique spécifique aux attentes strictes
et quelques fois figées du service des constructions. C’est en collaborant avec les différents mandataires que l’architecte est arrivé à cette solution et surtout à la justifier de manière pertinente.
D’autres aspects du projet s’illustrent par cette « intelligence pratique ». Dans ce bâti existant où aucune ligne n’est droite, le projet est une valorisation de l’ingéniosité technique : le chauffage au sol est inversé et devient un plafond chauffant ; les murs ont également un chauffage à basse température intégré et sont recouverts de chaux ; les parties vitrées aux coulissants imposants sont calculées au millimètre près pour prendre en compte le mouvement du bois ; les tuiles de verre permettent un éclairage maîtrisé de l’intérieur depuis la toiture, autant d’éléments qui démontrent la cohérence climatique de l’habitat.
Genève a frayé le chemin en instaurant une loi sur les surélévations en 2008, dans l’idée de réaliser de nombreux nouveaux logements, sans effectuer de pression foncière supplémentaire et tout en régulant les loyers. Si un idéal était posé, la réalité du terrain révèle une complexité au cas par cas, épineuse à généraliser. Les nécessaires études techniques de faisabilité peuvent entrer en tension avec les investissements projetés ; la préservation du patrimoine et son éventuelle dénaturation peut soulever certaines oppositions ; travailler avec l’existant exige une sensibilité accrue à l’histoire de la ville ; l’impact sur l’espace public ne doit pas être négligé, et tous les désagréments engrangés lors d’un chantier habité sont à prendre en compte également. Autant de situations urbaines et de regards croisés qui mêlent passé, présent et futur. Arrêtons-nous sur trois récentes surélévations genevoises, situées non loin les unes des autres et pourtant si différentes. Un point commun persiste pourtant : distinguer l’intervention contemporaine du bâti sur lequel elle s’insère.
Marielle Savoyat
SURÉLEVER
LA VILLE
HABITER UNE CHARPENTE
Une grande cabane perchée en bois : c’est l’impression que l’on peut ressentir en s’approchant de l’immeuble, pourtant situé en plein centre urbain. Le bureau Lacroix Chessex signe ici un nouveau projet qui vient surélever de deux niveaux un bâtiment locatif relativement banal des années 1950.
À l’intérieur des logements, le ressenti est encore plus saisissant, tant le bois assume une présence indéniable. Et c’est peu dire ! Ici, le bois s’affiche, insuffle une atmosphère domestique chaleureuse et rythme l’espace. Si ce matériau a certes l’avantage de la légèreté et de la facilité de mise en œuvre dans le cadre d’un chantier de ce type, il se voit ici sublimé dans toutes ses facettes. Il prend le rôle d’un élément constitutif authentique, constructif et structurel, autant en façades qu’à l’intérieur.
L’ensemble des pièces a été parfaitement métré et calé sur le plan de charpente – dans les deux sens. La métrique du matériau, omniprésente, définit l’espace. Le caractère du bois devient par là même intrinsèque à la spatialité. Quatre grandes poutres transversales qui traversent les logements de part et d’autre sont laissées apparentes et rythment autant la dimension et le caractère des appartements que les balcons. L’épaisseur constructive, donnée ainsi à voir aux plafonds, se lit comme une
« calotte » en bois. Aussi, dans un jeu de composition finement soigné, tout ce qui apparaît en couleur bois naturel correspond à la structure ; les éléments non porteurs – ainsi que les têtes de poutres exposées à la pluie – ont été grisés par un lasurage. Parfois, les deux teintes se retrouvent côte à côte, dans un dialogue éloquent.
L’élément d’avant-toit existant a été conservé et soigneusement réinterprété dans les niveaux supérieurs. Le rythme élégant de la structure en bois vient souligner l’horizontalité par strates successives. Les balcons filants qui font le tour de l’intervention, sur les deux niveaux, présentent l’avantage de mettre les logements à distance de la ville, tout en offrant une protection contre le soleil et le bruit, mais aussi d’abriter les bardages en bois. Des dilatations offrent des surfaces supplémentaires pour installer une table, des chaises, voire quelques plantations, lorsque le retrait de l’attique qui caractérise la tête d’immeuble libère une terrasse.
Une surélévation qui se différencie de l’existant comme une claire nouvelle « couche contemporaine », mais qui, à la fois, entre en résonance avec le volume qui la porte, avec une certaine douceur et une finesse particulière.
Basé à Genève et fondé en 2005, le bureau d’architectes Lacroix Chessex ne se présente plus. Il a basé sa notoriété sur une architecture de qualité et intemporelle, spécifique à chaque lieu dans lequel elle s’insère et attentive au soin des détails. Plusieurs fois primé et publié à de nombreuses reprises, le bureau s’appuie sur une démarche sensible et exploratoire des matériaux et des systèmes constructifs pour produire des réalisations qui suscitent indéniablement l’émotion.
VALORISER LE PATRIMOINE
L’ ancienne bâtisse du 19 e siècle avait d’ores et déjà subi plusieurs transformations, dont une première surélévation en 1896. L’immeuble fait partie d’un ensemble de bâtiments protégés construits entre 1800 et 1940, formant un îlot autour d’une cour.
Dans un état vétuste, il souffrait de nombreuses détériorations et n’était plus du tout aux normes (acoustiques, structurelles, sécurité incendie, sismiques, énergétiques, accès PMR). Une réhabilitation lourde était nécessaire ; l’occasion d’agrandir les surfaces de ces logements à bas loyers par une surélévation de deux étages et une extension côté cour. Ce qui a donné lieu à un concours SIA ouvert, lancé par la Fondation HBM Jean Dutoit (FIDP), maîtresse d’ouvrage.
La simplicité de la modénature du bâtiment existant a incité les architectes du projet lauréat à donner un rythme sobre à la surélévation, avec peu de moyens. Ce qui, côté rue, la distingue de la façade historique, tout en entrant en dialogue avec cette dernière et en la valorisant. La réinterprétation contemporaine répétée de la fenêtre existante rend hommage à l’histoire du bâtiment, tout en allégeant le dessin. Sur l’existant, les encadrements des fenêtres en pierre ont été nettoyés ou remplacés, les ferronneries rénovées, les fenêtres et les volets remplacés à l’identique, le crépi refait
à la chaux, à l’ancienne. Côté cour, un agrandissement a non seulement permis d’aligner le bâtiment (auparavant en retrait) aux immeubles adjacents, mais également d’ajouter deux loggias et deux chambres par étage, tout en faisant écho à l’intervention côté rue. Une façade préfabriquée en bois (mélèze pré-teinté, comme pour les deux nouveaux étages), au dessin simple et rythmé, est venue habiller cette extension, dans le même langage architectural que la surélévation.
Pour des raisons d’accès pompiers, chaque logement devait dorénavant avoir une fenêtre côté rue. Les plans d’étages ont ainsi passablement été modifiés. La cage d’escaliers (autrefois placée sur un côté) a été déplacée au centre, un ascenseur a été ajouté, et les logements côté cour ont été rendus traversants.
Un maximum d’éléments patrimoniaux a été démonté et réemployé sur place : parquets en chêne, portes, armoires, menuiseries. Des matériaux naturels ont été privilégiés : terrazzo dans les cages d’escaliers, bois pour les nouvelles structures préfabriquées, liège pour l’isolation par l’intérieur, côté rue. Une attitude qui s’inscrit de manière contemporaine dans la continuité et le respect d’un patrimoine bien plus que centenaire, tout en le valorisant.
Fondé en 2007, le bureau Calanchini Greub Architectes est basé à Carouge (GE). Il a réalisé des projets publics variés issus de concours et des projets privés de rénovation et de construction neuve. Attentifs au soin du détail et aux contraintes techniques, les architectes aiment amener des solutions justes, mais en-dehors des sentiers battus. Travailler un maximum avec l’existant et le lieu guide leur attitude sensible et sobre, de ne pas faire de grands discours théoriques, mais de laisser parler l’architecture d’elle-même.
STRATIFICATION
DES ÉPOQUES
L’historique fabrique Tissot, construite en 1910, plus connue ensuite sous le nom d’ancienne usine Beyeler, est passée aux mains de Rolex, avant d’être acquise par un investisseur privé. Témoin du patrimoine industriel horloger genevois, ce bâtiment avait d’ores et déjà été transformé par deux surélévations, dont la dernière opérée en 2008-2009 par le bureau Favre & Guth. DVK architectes réalise en 2020 une troisième surélévation avec deux niveaux supplémentaires destinés à des logements pour étudiants, qui viennent couronner l’édifice. Ici, c’est la superposition de strates architecturales de différentes époques qui apparaît comme fondamentale et qui caractérise l’immeuble aujourd’hui. C’est dans cet esprit que s’inscrit cette dernière intervention contemporaine, en se distinguant des architectures précédentes. Le projet se démarquant de la trame régulière du bâtiment existant, une étude urbaine a été réalisée en étroite collaboration avec la CMNS, ce qui a permis de mêler audace et harmonie. Des liens se tissent avec l’existant. Le tracé de l’acrotère, ainsi que l’alignement à la rue des DeuxPonts restent scrupuleusement respectés, comme une règle prépondérante. La réinterprétation des ouvertures existantes,
soit verticales, soit en écrans, fait écho à l’histoire des lieux. Profitant de la hauteur, des vues spectaculaires cadrées sur le paysage et la ville sont privilégiées. Trois volumes se placent en porte-à-faux en direction du Rhône, du Salève ou de la VieilleVille. Leurs différentes orientations libèrent des terrasses, des balcons, une loggia et des couverts – des espaces extérieurs diversifiés, contrastés et caractérisés par une échappée ou une autre. À l’intérieur, les espaces partagés profitent des dégagements les plus généreux, tandis que les chambres sont distribuées soit en direction de l’arrière-cour, soit à l’avant face au fleuve, mais en étant soigneusement préservées des regards extérieurs. Le bloc central contenant la cage d’escaliers et les ascenseurs existants, prolongé dans les nouveaux étages, joue un rôle de pivot pour les espaces rayonnant vers l’extérieur.
Une structure légère, composée d’une charpente métallique et d’une ossature bois pour la façade, a permis une facilité de mise en œuvre. L’enveloppe, matérialisée en zinc pré-patiné, recouvre les volumes à l’horizontale et à la verticale. Elle évoque symboliquement une restructuration de la toiture, tout en incarnant une insertion urbaine contemporaine.
Fondé il y a une trentaine d’années à Genève par Brigitte Jucker-Diserens, le bureau s’attelle à développer des idées fortes en architecture, jusqu’au soin des détails. Riche lieu d’échanges qui mêle expériences variées, sensibilités intellectuelles et esthétiques diversifiées, DVK Architectes se passionne à créer du lien entre patrimoine et contemporain, entre la réalisation et son contexte, entre l’urbain et l’intime.
DERRIÈRE
LA FAÇADE
Performance énergétique, isolation, fenêtres, baies vitrées et entretien... Pour les entreprises comme pour les fabricants, la façade est aujourd’hui un des enjeux principaux de tout projet constructif.
Le principal défi de ce projet était de créer une forte connexion entre les espaces intérieurs et extérieurs, à l’instar des projets que le studio brésilien mk27 réalise sous son climat tropical, mais dans ce cas, adapté aux hivers rigoureux de Whistler, une station de ski au Canada.
La recherche portait sur des espaces capables de créer ce sentiment d’appartenance à la nature environnante sans pour autant renoncer à l’isolation nécessaire. L’équipe a décidé de travailler avec une grande boîte en verre. De cette manière, il serait possible d’ouvrir les intérieurs sur la nature environnante et inviter l’extérieur à entrer.
Le volume de la maison baptisée Flag House semble en apesanteur, comme s’il flottait au-dessus du sol. La structure a été positionnée sur un terrain en pente afin de maximiser les
vues, et a été conçue sur trois niveaux : un sous-sol semi-enterré, qui contient le garage et une cave ; un premier étage comprenant une chambre d’amis et l’entrée piétonne, ainsi qu’une terrasse avec piscine ; et un étage noble, enveloppé de vastes surfaces vitrées, comprenant l’espace de vie principal.
Grâce à sa conception intelligente et à son encastrement dans la colline, la Flag House donne l’impression d’être une maison de plain-pied, alors qu’il s’agit en fait d’un immense porte-à-faux. Les environs se reflètent constamment sur sa façade réalisée avec les systèmes de fenêtre coulissantes et fixes Vitrocsa qui offrent de larges ouvertures avec un minimum de profilés apparents. Une prouesse technique alliant flexibilité, simplicité et qualité qui convient à la perfection aux climats exigeants. ED /vitrocsa.com
FINSTRAL PARFAIRE L’EXISTANT
Cette villa située dans la ville espagnole de Gijón est un des premiers bâtiments traditionnels à répondre aux normes de la maison passive. Elle se compose d’éléments et matériaux spécifiques du bâti asturien (pierre, bois, toit en tuiles, etc.), combinés aux techniques de construction les plus modernes pour obtenir une nouvelle maison dans le style typique de la région, avec un maximum de qualités, de confort et d’efficacité énergétique, sans chauffage. Les fenêtres sont des éléments déterminants dans l’obtention du label Maison passive, c’est pourquoi les architectes se sont orientés vers les solutions en aluminium et PVC développées par Finstral. Le mur-rideau, la porte coulissante intégrée, les fenêtres à l’esthétique tout en verre et la porte d’entrée de la ligne Style
confèrent à l’architecture traditionnelle un style moderne. Tandis que les panneaux en aluminium foncé s’intègrent discrètement à la façade et que les cadres en PVC blanc soulignent l’atmosphère lumineuse et conviviale de l’intérieur. Grâce au noyau PVC et au joint central, tous les produits utilisés garantissent un haut degré d’isolation thermique et d’étanchéité. Le PVC est résistant à la corrosion, aux rayons UV, et constitue par conséquent un matériau à toute épreuve, d’une bonne tenue dans le temps. Les profils Finstral sont en outre 100 % recyclables. Les ouvertures sont équipées de brise-soleils qui protègent de la chaleur tout en permettant de conserver le bénéfice de la vue vers l’extérieur. ED / finstral.com
MASTERLINE 8 ET MASTERPATIO DE
REYNAERS ALUMINIUM
Avec une hauteur de 68 mètres, l’Akara Tower de Baden est le plus haut bâtiment de la ville.
Conçu par les bureaux d’études zurichois Pool Architekten et Meier Hug Architekten AG, le bâtiment se distingue par une conception de façade moderne, mise en valeur par le système de fenêtres et de portes MasterLine 8 et le système levant-coulissant MasterPatio de Reynaers Aluminium. Ces systèmes certifiés Minergie assurent non seulement une luminosité maximale grâce à leurs cadres fins et à leurs grandes surfaces vitrées, mais répondent également aux normes les plus strictes en matière d’isolation thermique (avec une valeur Uw inférieure à 0,8 W/m²K), d’isolation acoustique (qui a été déterminante en raison de la proximité des voies ferrées) et d’étanchéité à la pluie battante.
De plus, l’utilisation d’aluminium recyclable dans les systèmes Reynaers réduit non seulement l’impact environne–mental, mais favorise également la durabilité du projet de construction à grande échelle grâce à la longévité du matériau. reynaers.ch
MasterPatio®
Le système levant-coulissant Premium
GS WINDOWS SA
RENCONTRE ENTRE DESIGN ET EFFICIENCE ÉNERGETIQUE
Experte dans le domaine de l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments neufs, protégés ou à rénover, GS WINDOWS est un partenaire idéal pour vos projets. De la fenêtre à l’ancienne au châssis coulissant minimaliste hautement performant, GS WINDOWS se distingue par sa polyvalence. Ainsi l’entreprise peut reproduire des menuiseries de styles anciens tout en les adaptant aux contraintes thermiques et phoniques actuelles les plus exigeantes, comme elle peut réaliser des fenêtres avec des vitrages de plus en plus performants. « La tendance est aux fenêtres 100 % alu, extrêmement performantes d’un point de vue thermique, avec des cadres minimalistes pour maximiser l’apport de lumière et des surfaces vitrées qui peuvent aller jusqu’à 25 m2 » précise Andrea Bagnuoli, directeur général
INNOVATION ET SAVOIR-FAIRE GINDRAUX FENÊTRES SA
Présent à Lausanne, Neuchâtel et Genève, Gindraux Fenêtres SA entame sa 117e année d’activité.
On peut dire que la cinquième génération a de l’expérience dans les gènes en ce qui concerne non seulement l’installation mais aussi la fabrication de tous types de fenêtres en bois et boismétal, portes et éléments de façades poteaux-traverses. Elle vient d’ailleurs de remplacer son imposant centre d’usinage, ainsi que l’ensemble de son outillage sur son site de production à Neuchâtel. Experte de la fenêtre sur mesure, la société emploie plus de 90 collaborateurs actifs dans toute la Suisse romande. De la rénovation d’une ferme du 18e à celle du siège de la Croix-Rouge, en passant par de nombreux bâtiments contemporains, comme ceux des Plaines-du-Loup à Lausanne, la société déploie ses compétences plurielles et une spécialisation peu courante dans ce domaine : la reproduction d’anciennes fenêtres à l’identique mais neuves et avec toutes les exigences actuelles en matière d’isolation, de sécurité et de performances techniques. « À l’heure des rénovations énergétiques, la demande de la part des privés et des marchés publics est conséquente. Nous travaillons aussi beaucoup pour les bâtiments inscrits à l’inventaire ou classés par les Services des monuments et des sites de Genève et de Lausanne », relève Thomas Gindraux, directeur commercial. gindraux.ch
et administrateur de l’entreprise. GS WINDOWS, c’est aussi un ensemble de services de maintenance et de dépannage de portes et fenêtres de villas ou d’immeuble dans une gamme de produit qui couvre tous les types de menuiseries : PVC, bois, aluminium, acier. GS WINDOWS opère sur tout le bassin lémanique, de Genève à Villeneuve et couvre Fribourg et le Valais.
GS WINDOWS assure aussi tous travaux de mise aux normes et de rénovation : de la conception à la pose, en passant par l’étude technique mais aussi un service de maintenance de la qualité et de la sécurité des vitrages. Une option intéressante qui permet avant tout de garantir que les performances énergétiques et phoniques soient en tout temps optimales mais aussi de prolonger la vie des fenêtres et des portes vitrées. gswindows.ch
DISPOSITIFS ET ÉQUIPEMENTS DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES
FACETEC, L’EXPERT DE LA FAÇADE VENTILÉE
Spécialisée dans les façades ventilées sur mesure, l’entreprise Facetec met son expertise au service des architectes, particuliers et maîtres d’ouvrage depuis bientôt 40 ans. En 2025, la société implantée dans le bassin lémanique célébrera en effet quatre décennies d’activité.
Forte d’une soixantaine de collaborateurs, l’entreprise installée dans le canton de Vaud, le canton de Genève et à La Chaux-de-Fonds propose des solutions variées, s’adaptant aux besoins et aux souhaits de ses mandataires. Intervenant dès le début du projet, les équipes de Facetec mettent en place des solutions sur mesure, aussi bien sur des surfaces de petite taille que sur des projets d’envergure, de la villa au site industriel. Une flexibilité qui se retrouve également dans la sélection des matériaux. Chez Facetec, tout est possible. Les façades ventilées peuvent être réalisées dans tous types de matériaux, les équipes de l’entreprise bénéficiant de compétences versatiles. On note également que leur domaine
d’expertise touche aussi bien au neuf qu’à la rénovation, apportant au bâti une variable durable. Pour Romain Ferstler, directeur de l’entreprise, les problématiques auxquelles ils font face aujourd’hui trouvent une partie de leurs solutions dans les façades : « La consommation énergétique est au cœur de toutes les préoccupations, et l’installation d’une façade ventilée permet une réduction importante de cette consommation. Un caractère durable qui se retrouve également dans leur durée de vie. En effet, les matériaux qui composent nos facades ventilées font preuve d’une grande fiabilité et d’une longue durée de vie. Celles-ci représentent certes un coût, mais elles sont un véritable investissement aux nombreux avantages. De plus, il est important de préciser que cette qualité n’entache en rien l’esthétisme de notre travail. Nous collaborons au quotidien avec des architectes, et mettons tout en œuvre pour garantir une satisfaction totale tant au niveau de l’économie d’énergie que de l’esthétique du bâtiment. » facetec.ch
Le bâtiment de Vieusseux à Genève, construit dans les années 70 a subi une rénovation complète de son enveloppe. Travaux réalisés avec Nomos Architectes.
EGOKIEFER
LES ATOUTS
DU PVC
Dans le secteur des fenêtres, le PVC s’est depuis longtemps inscrit dans la catégorie des matériaux durables, aussi bien dans sa fabrication que dans son processus de transformation et de recyclage.
D’une maintenance aisée et nécessitant peu d’entretien, les fenêtres en PVC jouissent simultanément d’un bilan écologique très favorable et d’un rapport qualité-prix inégalé. Les fenêtres en PVC EgoKiefer offrent une grande polyvalence, tant pour les projets de rénovation que pour les nouvelles constructions. La fenêtre PVC Ego®Allround optimise pleinement les apports en énergie solaire naturelle, tandis que ses profils fins favorisent une luminosité maximale à l’intérieur. Dotée de cadres plus épais (76 mm) intégrant un joint central standard, elle assure une isolation phonique de premier ordre. De plus, ses trois joints périphériques soudés aux angles garantissent une étanchéité maximale. egokiefer.ch
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Partenaire
REVAZ SA LA BEAUTÉ DU MÉTAL
Depuis plus de 75 ans, Revaz SA travaille avec les plus grands bureaux d’architectes de Suisse romande et des partenaires prestigieux.
Les synergies entre ses deux départements, charpente métallique et menuiserie métallique, lui permettent d’être flexible et réactif et d’offrir aux maîtres d’ouvrage les prestations demandées. Qu’il s’agisse de bâtiments d’habitation, industriels ou d’ouvrages d’art, l’entreprise de construction métallique
Y. CHATELAN SA
TOUTE LA MENUISERIE
Fondée en 1995, l’entreprise Y. Chatelan SA offre un vaste choix de prestations dans plusieurs secteurs. Située à Bretigny-sur-Morrens, au cœur du Gros-de-Vaud, elle se veut avant tout une entreprise de proximité et très réactive aux demandes de sa clientèle.
Forte d’une équipe de 17 collaborateurs qualifiés, la société est concessionnaire et partenaire du leader suisse fenêtres et portes EgoKiefer depuis 25 ans.
Y. Chatelan Menuiserie déploie ses compétences dans plusieurs départements. Spécialisée dans la pose de portes, de fenêtres et de Velux, elle effectue aussi tous types de rénovation dans des appartements habités, ce qui requiert une intervention propre et méticuleuse. En cas d’effraction ou de dégât, l’entreprise offre également un service de dépannage, de réparation et de sécurisation sur les portes, les fenêtres, les volets ainsi que le remplacement de vitrages isolants. L’entreprise propose un service de maintenance d’immeubles, de dépannage et de sécurisation en cas d’urgence.
Y. Chatelan Menuiserie effectue par ailleurs tous types de menuiserie intérieure et extérieure ainsi que la pose de portes techniques, dressings, armoires, agencements de cuisine, façades en bois, terrasses, volets, charpente et pose de moustiquaires sur mesure. yc-menuiserie.ch
réalise des projets de grande envergure et des ouvrages complexes, démontrant tout son savoir-faire.
Forte de 65 collaborateurs, Revaz SA a réalisé notamment la manufacture Audemars Piguet (photo), le nouveau bâtiment de Swiss Quote Bank à Gland ainsi que la patinoire de Viège, Lonza Arena. Basée à Sion et à Gland, Revaz SA est active sur toute la Suisse romande. revaz-metal.ch
ACRO BAT JDL, TRAVAUX EN HAUTEUR OU D’ACCÈS DIFFICILE
Pionnière dans les travaux sur cordes en Suisse romande depuis 1997, l’entreprise Acro Bat JDL offre ses services aux entreprises, aux industriels ainsi qu’aux gérances immobilières.
Son équipe, composée d’une quinzaine de cordistes polyvalents et qualifiés, tous au bénéfice d’une formation spécialisée délivrée par l’IRATA International, réalise des travaux tels que le nettoyage de façade, les réparations de stores, la serrurerie métallique, la réparation de béton, la pose de filets antichute ou autres systèmes anti-volatiles. Les cordistes d’Acro Bat JDL interviennent là où la hauteur et la sécurité représentent un défi majeur.
Installée à Puidoux et disposant d’une antenne à Genève, ses équipes interviennent dans toute la Suisse romande. De par son expérience et sa renommée, Acro Bat JDL est devenue au fil des années un acteur incontournable pour tous les chantiers difficiles d’accès. Son credo : la sécurité.
A ce titre, Acro Bat JDL est désormais la première entreprise suisse de cordistes à être certifiée ISO 9001 et ISO 45001 ; ceci afin de proposer toutes les garanties nécessaires en termes de qualité, santé de sécurité à ses clients. acro-bat.com /info@acro-bat.com
Tous travaux de plâtrerie, peinture et isolation intérieurs et extérieurs avec des produits respectueux de l’environnement.
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LA RÉNOVATION AU SERVICE DE L’OPTIMISATION ÉNERGÉTIQUE
Situé sur la commune de Prilly, l’immeuble Platane a fait l’objet d’une remise aux normes sous la direction du maître d’ouvrage Heinz Hofer. Un projet qui place en son centre l’efficience énergétique et l’innovation.
UNE BASE SOLIDE
Dès le départ, il est établi que Platane est un bâtiment sain et aux fondations solides et durables. Cette première constatation rend possible la surélévation de l’immeuble, qui prend alors un étage supplémentaire. « Aujourd’hui l’immeuble compte cinq étages, avec une surélévation qui entre dans les codes des normes Minergie et qui est également adaptée au bâti environnant. Cette surélévation s’est également vue accompagnée d’une augmentation du confort pour les habitants de l’immeuble. En
effet, il était important pour nous d’optimiser son accessibilité, ce que nous avons pu réaliser en ajoutant notamment un ascenseur », explique Heinz Hofer, maître d’ouvrage du projet. Au total, la structure compte désormais quatorze appartements – douze auparavant – allant de 100 m2 pour les logements installés sous les combles, dans le nouveau 5e étage, à 35 m2 pour les 1,5 pièce, en passant par des 3 et 4 pièces allant de 70 à 100 m2. L’intérieur du bâtiment ne connaît que des modifications mineures. Les portes coupe-feu sont remplacées pour répondre aux nouvelles normes de sécurité, tandis que du côté des espaces extérieurs les balcons ont été agrandis pour, encore une fois, augmenter le confort des locataires. Mais la visée principale de ce projet réside dans l’amélioration de sa performance énergétique.
Bornand
UNE INNOVATION : LES BALCONS À PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES
Une importante partie des travaux s’est focalisée au niveau de la façade. En effet, il était devenu nécessaire de revoir son isolation pour éviter toute perte thermique dans les logements. Pour ce faire, toutes les portes et fenêtres extérieures ont été remplacées par du triple vitrage, également utilisé sur les lucarnes installées au niveau du toit. La façade, quant à elle, a été totalement refaite pour permettre l’installation d’une nouvelle isolation plus performante. « Nous avons installé une isolation en laine de verre sur 250 mm d’épaisseur, permettant d’importantes économies d’énergie. Mais la rénovation de cet immeuble devait également passer par une refonte totale de son approvisionnement énergétique. Nous avons donc foré cinq
fois à 300 mètres de profondeur pour installer une pompe à chaleur géothermique, ce qui permet aux locataires de diviser leurs charges par deux. L’autre méthode d’approvisionnement en énergie vient des nombreux panneaux photovoltaïques que nous avons installés sur les toits, mais aussi au niveau des lucarnes et des balcons », explique Heinz Hofer. En effet, c’est ce dernier élément qui marque le caractère innovant de Platane. La totalité des balcons sont pourvus en façade de panneaux photovoltaïques. Une installation qui a nécessité des adaptations techniques, mais qui rend la production énergétique du bâtiment encore plus importante en captant le soleil sur cette surface inédite.
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Montage Façade - Fabrication Solaire - S A .V
Montage Façade - Fabrication Solaire - S A.V
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Façades isolées : un examen attentif doit être entrepris avant le lavage à haute pression afin de déceler les fissures et autres zones endommagées.
TRAVAUX EN FAÇADE DES SOLUTIONS TECHNIQUES À DES SITUATIONS QUOTIDIENNES
Sur les façades en isolation extérieure ou de construction ancienne, le nettoyage au nettoyeur à haute pression doit être préparé et effectué avec beaucoup de précautions.
DOMMAGES CAUSÉS PAR LES NETTOYEURS HAUTE PRESSION SUR LES FAÇADES EN ISOLATION EXTÉRIEURE
Lors du nettoyage à la pression, il est difficile de régler correctement la pression de l’eau sur l’enveloppe extérieure d’une façade par l’utilisation de différentes distances de travail. Les dommages déjà existants, tels que les petites et minuscules fissures, sont augmentés ou agrandis sous la forte pression de l’eau. En présence de fissures ou d’autres zones endommagées, il est généralement impossible de déterminer leur étendue dans le support. Il peut arriver que l’eau projetée pénètre profondément dans l’enveloppe de la façade. L’eau infiltrée s’évacuera plus tard sous forme de vapeur d’eau et exercera une pression supplémentaire sur les zones déjà endommagées. En outre, des algues ou des champignons risquent de s’infiltrer plus profondément lors du nettoyage à la pression. Les conséquences peuvent être fatales pour la façade. Si l’eau infiltrée ne peut pas entièrement s’évacuer lors d’une période par exemple plutôt froide, il y a un risque
de dégâts de gel. Pendant les mois plus chauds, des moisissures peuvent se former sur le support. L’eau pénètre dans la façade isolée à travers les joints entre les plaques isolantes et peut entraîner des dégâts d’humidité et de construction importants.
Après un nettoyage à la pression, ces façades présentent des pores plus ouverts. La surface de la façade se salit plus rapidement. Les algues et les champignons peuvent s’implanter plus rapidement sur ces surfaces.
Par conséquent, il est nécessaire :
→ d’examiner la façade aussi minutieusement que possible à l’avance afin de déceler d’éventuels dommages et de la nettoyer avec le plus grand soin ;
→ de nettoyer soigneusement les façades avec une pression adaptée (40-50 bar maximum) et une distance aussi constante que possible (30-40 cm) ;
→ de ne pas recouvrir trop tôt une façade nettoyée à la pression. En cas de conditions climatiques très défavora-bles, le séchage peut prendre plusieurs semaines. Il est important aussi dans ces cas-là de tenir compte des normes et directives d’entretien pertinentes (BFS, service technique, fabricant, etc.).
DOMMAGES SUR LES FAÇADES RÉNOVÉES EN ISOLATION
EXTÉRIEURE ET CRÉPI SYNTHÉTIQUE : CAUSES POSSIBLES ET SOLUTIONS
Ces dommages ne doivent pas être en général assimilés aux fissures de retrait courantes. Celles-ci apparaissent comme on le sait, dès la fin de la phase de séchage.
Après 1 à 3 ans, on observe des fissures dans le revêtement et, par endroits, le crépi se détache du support avec le revêtement de rénovation. Quelle est l’origine de ces dommages ? Les cas étudiés jusqu’à présent avaient toujours un point commun : le crépi repeint était pratiquement toujours un ancien crépi synthétique. Jusque-là, les crépis synthétiques étaient considérés comme un support de peinture ne présentant pas de problèmes particuliers. Cependant, les conditions d’application jouent un rôle particulièrement important au niveau du comportement de vieillissement des crépis synthétiques. En effet, après plusieurs années d’exposition aux intempéries, la couche supérieure du crépi se modifie. Un crépi appliqué à des températures trop basses peut entraver la formation du film, voir l’empêcher. Il en résulte un crépi avec de nombreux pores, des fissures capillaires et des cavités. Par temps particulièrement chaud et en présence de courants d’air, la surface du crépi a tendance à sécher trop rapidement. Lorsque les couches inférieures sèchent alors avec un certain décalage, la surface subit des fissures de retrait partiellement cachées ou apparentes.
Il convient donc d’accorder une attention particulière à l’évaluation du support des crépis synthétiques.
← Les microorganismes : source de problèmes pour le peintre aussi bien avant qu’après le lavage.
Les contrôles suivants doivent être effectués systématiquement :
→ Évaluation visuelle générale de l’encrassement, de la végétation, des fissures.
→ Capacité d’absorption : le crépi absorbe-t-il de l’eau ? Le crépi a-t-il tendance à se ramollir ? L’eau est-elle repoussée ?
→ La loupe permet-elle de déceler des cavités, des pores et de petites fissures ?
→ Solidité : test du ruban adhésif, frottement.
Fond pénétrant, oui ou non ?
Les fonds ou imprégnations sont utilisés dès lors qu’il s’agit de consolider le support afin de créer une base solide pour la peinture suivante. La capacité d’absorption des crépis doit également être régulée.
Cependant, le fond ou l’imprégnation est souvent appliqué sur des supports dont la capacité d’absorption est insuffisante ou nulle. Il se peut alors que la surface soit recouverte d’une couche de fond, laquelle peut ensuite entraîner des dommages. Dans bien des cas, il est également nécessaire de diluer le fond pénétrant afin de réduire le risque de formation d’une couche. Avant d’appliquer une peinture pour façade, il est recommandé d’effectuer un test au ruban adhésif sur la surface de crépi recouverte d’un fond pénétrant.
En règle générale, il ne faut pas traiter au préalable des crépis synthétiques non absorbants ou à absorption normale avec des fonds pénétrants aqueux ou solvantés.
Les crépis fortement altérés par les intempéries et très absorbants peuvent être prétraités avec un fond ou une imprégnation aqueuse dilués, sous réserve d’un test préalable.
Si malgré tout on applique une couche de fond sur des crépis synthétiques non absorbants ou à absorption normale, il peut en résulter des gonflements du crépi.
CEUX-CI NE SE RÉSORBENT QUE LENTEMENT ET PEUVENT PAR LA SUITE DONNER LIEU À LA FORMATION DE FISSURES DANS LE REVÊTEMENT, VOIRE À UN DÉCOLLEMENT DE LA COUCHE ENTIÈRE.
Dans certains cas, on observe également un gonflement du crépi dans le support lorsque d’anciens crépis synthétiques sont recouverts de peintures à dispersion pour façades. C’est notamment le cas lorsque le revêtement est appliqué en couche épaisse et avec des temps de séchage intermédiaires trop courts. Les faibles quantités d’adjuvants filmogènes peuvent faire gonfler le crépi et sont retenues dans le support. Au fil du temps, ce gonflement se résorbe peu à peu. Ce processus de retrait est toutefois plus important que la capacité de dilatation du matériau de revêtement – on observe des fissures d’une largeur allant jusqu’à 1-2 mm. La surface crépie se fissure également et se déforme.
Comment éviter de tels dommages ?
→ Toujours bien évaluer les supports de façade, établir un rapport de contrôle.
→ En présence d’un crépi synthétique, il faut soigneusement évaluer la nature de ce crépi, en surface (pouvoir d’absorption). En règle générale, ne pas appliquer de fond ou d’imprégnation. Le nettoyage doit être effectué avec précaution et minutie. Nettoyer à l’eau avec une pression aussi faible que possible. Il ne faut pas minimiser l’importance d’un lavage à la pression. Une pression d’eau trop élevée (> 50 bars) accroît le risque de perte de solidité des crépis et peut provoquer des décollements du support. Ne jamais nettoyer à l’eau chaude ! L’utilisation de grandes quantités d’eau peut entraîner un gonflement des crépis à base de résine synthétique. Les surfaces nettoyées doivent être complètement sèches avant d’être recouvertes.
→ Dans la mesure du possible, utiliser systématiquement des peintures à la résine de silicone comme couche de rénovation, car elles sont neutres au niveau de la tension. Les adjuvants filmogènes présents se diffusent très rapidement à travers la structure microporeuse. Toutefois, il faut veiller à ce que les couches d’épaisseur normale soient également appliquées au rouleau de manière uniforme et à ce que le temps de séchage entre deux couches soit assez long. En présence de signes de fissures capillaires et réticulaires, utiliser des produits avec un additif fibreux.
→ Si une peinture à dispersion pour façade est exigée (ou en fonction de la teinte), il convient de suivre tout particulièrement les consignes de mise en œuvre susmentionnées avec une information sur les risques éventuels.
POURQUOI EST-IL SI DIFFICILE DE RETOUCHER LES PEINTURES EN RÉSINE DE SILICONE ET LES PEINTURES AU SILICATE SANS APPARITION DE DIFFÉRENCES
DE TEINTES ?
Tous les peintres ont déjà rencontré ce problème dans la pratique. La façade a été recouverte d’une peinture au silicate de haute qualité et a nécessité des retouches au terme de quelques jours ou quelques semaines. Avec, bien sûr, le même matériau et dans les règles de l’art. Et, cependant, la retouche est visible.
Pourquoi ?
Technologiquement parlant, les peintures au silicate ont des propriétés très précieuses. Elles peuvent se silicifier avec le support minéral. Ce processus chimique de silicification modifie la nature intrinsèque du revêtement, qui se lie au support de manière quasi insoluble. Lors des retouches ou en cas d’application d’une couche d’enduit, la réaction est différente compte tenu de la modification du support. Il en résulte parfois des différences de teintes. La teinte doit être, à ce moment-là, adaptée manuellement.
Pourquoi ce phénomène se produit-il également avec des peintures en résine de silicone ?
Les vraies peintures en résine de silicone réagissent avec le support. La résine de silicone crée un revêtement en forme de peau de crocodile. Les peintures en résine de silicone de haute qualité contiennent des silanes, des siloxanes, des siliconates et des résines de silicone qui réagissent pour former une peau de crocodile. Cette peau possède des caractéristiques physiques avantageuses, bien connues. Les retouches sur cette peau provoquent une réaction similaire à celle de la peinture au silicate. Ici aussi, par conséquent, il est préférable de procéder à un essai afin, le cas échéant, d’adapter légèrement la teinte. Conseil : la plupart du temps, les retouches ont un aspect trop clair. C’est pourquoi il est conseillé de commander une teinte plus foncée pour les retouches (teinte d’origine plus ajout de 10 % de liant).
FREPP Info - Techno GR
Texte et photos : Pierre-Yves Correvon
Sources : COP – Bosshard-Farben AG
GROUPE POSSE
PEINTURE, PLÂTRERIE ET ISOLATION
Présente sur tout l’Arc lémanique, de Villars à Genève, l’entreprise Posse fêtera l’an prochain ses 40 ans d’activité. Elle intervient aussi bien dans la réalisation de grands chantiers que pour des travaux de rénovation. Travaillant en collaboration avec des architectes, des gérances ou des particuliers, Posse propose un service complet. Spécialisée dans l’isolation périphérique, la peinture, la plâtrerie et la maçonnerie, l’entreprise est capable de fournir une offre globale pour la rénovation d’appartements, de villas ou de bâtiments. « Le choix des matériaux est déterminé en fonction des préférences du client. Que ce soit pour l’isolation ou la peinture, nous utilisons aussi bien des produits classiques que des produits écologiques », souligne Patrick Pulver, directeur général de Posse SA. posse.ch
UN TRAVAIL SOIGNÉ POUR
UNE EAU PROPRE
Staub
Michael
Fournir de l’eau potable à des tiers exige le maintien d’une hygiène impeccable. Cela requiert des connaissances spécifiques, de la planification au contrôle du système en passant par l’installation. Il existe encore des lacunes, mais de nouveaux outils numériques sont désormais disponibles.
En Suisse, l’eau potable est un luxe qui va de soi. Cependant, pour préserver la qualité de cet « or bleu », il est essentiel de la traiter avec soin. Pendant de nombreuses années, l’attention s’est principalement portée sur le réseau public d’approvisionnement, soumis à une surveillance rigoureuse à travers des prélèvements d’eau quotidiens. Mais depuis une dizaine d’années, les installations privées d’eau potable font l’objet d’un contrôle plus strict, en raison notamment de l’augmentation significative des cas de légionellose en Suisse. Diverses études, dont celle menée par l’institut de recherche sur l’eau Eawag, ont mis en lumière plusieurs points faibles à corriger.
Lors de la révision de la Loi sur les denrées alimentaires en 2017, l’association professionnelle SSIGE s’est saisie de ce problème, ce qui a conduit à l’adoption de nouvelles réglementations plus précises (voir l’encadré « Bases légales »). Depuis, de nouvelles normes, réglementations et recommandations ont été mises en place pour refléter les avancées des connaissances. Désormais, des directives spécifiques sont disponibles pour chaque étape du cycle de vie d’un bâtiment – planification, construction et exploitation – afin de prévenir les problèmes connus.
UNE MEILLEURE PLANIFICATION
Les études scientifiques, largement centrées sur les problématiques liées aux légionelles, ont identifié trois facteurs susceptibles de compromettre la qualité de l’eau potable : le choix de matériaux inappropriés, des plages de température défavorables pour l’eau chaude et l’eau froide, ainsi que la stagnation prolongée de l’eau. Ces découvertes ont conduit à un changement radical dans la planification des installations d’eau potable.
Le principe est le suivant : l’eau froide doit rester froide, tandis que l’eau chaude doit conserver une température élevée
et constante dans les conduites maintenues en température. Par ailleurs, il est impératif que les conduites de soutirage d’eau chaude se refroidissent rapidement jusqu’à atteindre la température ambiante pour éviter la zone de température intermédiaire, propice à la prolifération de micro-organismes pathogènes tels que les légionelles. Concrètement, cela signifie que la température dans les conduites d’eau froide ne doit pas dépasser 25 °C, tandis que, dans les conduites d’eau chaude, elle doit atteindre au moins 55 °C dans l’ensemble du système maintenu en température.
MOINS LONG, C’EST MIEUX
Pour pouvoir se conformer aux exigences réglementaires concernant les retards au soutirage, les fabricants ont mis en place la règle dite des 6 mètres. Cette règle consiste à dessiner un cercle de 6 mètres de rayon à partir de la conduite de distribution montante. Tous les points de soutirage (robinet d’évier, douche, robinet de baignoire) doivent se situer à l’intérieur de ce périmètre. La longueur totale des conduites installées dans ce rayon ne doit pas dépasser 9 mètres. De cette manière, l’eau stagnante qui s’est accumulée le long de ces 9 mètres peut être évacuée rapidement, en quelques secondes, simplement en ouvrant un robinet ou en activant la douche.
Le système de points de prélèvement individuels est une solution envisageable pour la distribution par étage. Il implique l’installation de conduites séparées pour le robinet du lavabo et la douche. En effet, dans le cas où plusieurs robinets sont installés en série, l’utilisation de l’eau chaude au niveau du robinet le plus éloigné peut provoquer, si l’installation n’est pas correctement réalisée, une augmentation de la température des robinets situés en amont. De ce fait, ces derniers pourraient atteindre une zone de températures problématiques.
Les exigences légales concernant l’eau potable ont été précisées en plusieurs étapes au cours des dernières années, débutant par la révision de la Loi sur les denrées alimentaires (LDAI) et par l’adoption de l’Ordonnance sur l’eau potable et l’eau des installations de baignade et de douche (OPBD) en 2017. La LDAl constitue la base légale en soi, tandis que l’OPBD décrit les exigences s’appliquant à la totalité du système d’approvisionnement en eau, englobant le processus complet, depuis le captage de l’eau jusqu’à sa distribution dans les bâtiments. Les propriétaires et les exploitants d’installations d’eau potable dans les bâtiments qui fournissent de l’eau à des tiers sont désormais également considérés comme des fournisseurs d’eau. Les personnes qui mettent de l’eau potable à disposition de leurs locataires sont donc tenues de se conformer aux dispositions légales en vigueur. La mise en œuvre concrète des exigences de la LDAI et de l’OPBD est régie par différentes directives de l’association professionnelle SSIGE, le document principal étant la W3 (« Directive pour les installations d’eau potable »). La réglementation est détaillée dans quatre compléments. Les deux premiers sont la directive W3/E1 (« Protection contre les retours d’eau dans les installations sanitaires ») et la directive W3/E2 (« Exploitation et maintenance des installations sanitaires »).
La directive W3/E3 (« Hygiène dans les installations d’eau potable ») décrit les mesures de base pour une qualité irréprochable de l’eau potable. La directive W3/E4 (« Autocontrôle des installations d’eau potable dans les bâtiments ») indique quant à elle comment organiser, réaliser et garantir à long terme l’autocontrôle de l’installation. Des dispositions complémentaires relatives à la production et à la distribution d’eau chaude se trouvent dans la norme SIA 385/1 (« Installations d’eau chaude sanitaire dans les bâtiments –bases générales et exigences »).
DES CHANTIERS IMPECCABLES
Une planification intelligente permet d’éviter de nombreux problèmes d’hygiène. Mais pour assurer une hygiène irréprochable dans le système d’alimentation en eau potable, sa réalisation doit être effectuée avec soin. Florian Müller, responsable de la technique des applications chez R. Nussbaum AG, met en lumière une évolution des consciences dans ce domaine : « Les installateurs sanitaires se rendent compte qu’ils ne posent pas simplement des tuyaux, mais qu’ils mettent en place l’emballage de notre aliment le plus important. Cela change profondément leur manière de travailler. » En conséquence, des mesures telles que la livraison de vannes ou de raccords dans des emballages soignés ou l’utilisation de bouchons de protection sur les tuyaux sont adoptées pour éviter l’introduction de saletés ou de corps étrangers dans l’installation et préserver l’hygiène du système.
L’importance de travailler avec soin sur place n’est toutefois qu’une pièce du puzzle. Pour garantir la qualité sanitaire de l’eau potable, l’entreprise Nussbaum a élaboré un modèle à trois niveaux, axé sur les facteurs critiques : les matériaux, les températures et la stagnation de l’eau. La mise en pratique est
relativement simple, explique Florian Müller : « On commence par le choix du matériau. Bien que les systèmes en plastique certifiés par la SSIGE soient autorisés pour la distribution en sous-sol et les colonnes montantes, nous recommandons l’utilisation des matériaux métalliques. » Pour le tracé des conduites en sous-sol et dans les colonnes montantes, il faut veiller à respecter les températures autorisées et à séparer systématiquement les conduites d’eau froide et d’eau chaude.
UNE
MARGE DE PROGRESSION
Qu’en est-il du troisième problème, la stagnation ? « Pour l’étage, nous recommandons des conduites en plastique. Mais si la règle des six mètres est respectée, il n’y a pas de problème », estime Florian Müller. En ouvrant le robinet ou la douche pendant cinq secondes, on évacue toute l’eau stagnante présente dans le système de distribution de l’étage. Cette solution pragmatique est avantageuse du point de vue économique et énergétique : « Elle évite l’installation d’appareils de rinçage automatiques, puisque les utilisateurs effectuent eux-mêmes cette opération. » Bien que les recommandations essentielles pour maintenir
L’association professionnelle Suissetec propose deux applications web pour aider les professionnels du sanitaire à contrôler et à réceptionner les installations d’eau potable et à établir une convention d’utilisation :
- Check-lists d’application web pour les professionnels du sanitaire : www.suissetec.ch/fr/application-web-checklists.html
- Application web «conventions d’utilisation et procès-verbal de réception » : https://shop.suissetec.ch/fr/440/conventionsd-utilisation-et-proces-verbal-de-reception-application-web
l’hygiène de l’eau potable soient reconnues et bien documentées, leur mise en œuvre pratique montre des lacunes. Cosimo Sandre, spécialiste de l’eau à l’association professionnelle SSIGE, observe : « Les retours d’information sur diverses installations montrent que les directives concernant les matériaux, les temps et les températures ne sont pas encore pleinement appliquées. » Il souligne notamment que la température de l’eau froide dépasse souvent le seuil des 25 °C autorisés, parce que la conduite d’eau froide n’est pas isolée ou qu’elle est située juste à côté d’une conduite d’eau chaude.
UN CHANGEMENT DE MENTALITÉ NÉCESSAIRE
Cosimo Sandre identifie également différents points à améliorer concernant l’eau chaude : « Dans la partie supérieure du ballon d’eau chaude, la température devrait être en permanence d’au moins 60 °C pendant son utilisation. Or, ce n’est souvent pas le cas. » En outre, l’équilibrage hydraulique n’est généralement pas effectué dans les conduits de circulation, ce qui entraîne une température inférieure au minimum requis de 55 °C dans le réseau de distribution d’eau chaude. Cosimo Sandre souligne
que « malheureusement, l’aspect de l’hygiène de l’eau n’est pas encore systématiquement pris en compte par les architectes. Il faut concevoir les bâtiments de telle sorte que les pièces d’eau soient aussi proches que possible les unes des autres. Les appareils sanitaires qui ne sont pas utilisés plusieurs fois par semaine ne devraient même pas être installés. »
Pour permettre aux professionnels du bâtiment de mieux comprendre les exigences exactes en matière d’hygiène de l’eau potable et de les communiquer à leurs clients finaux, différents outils ont vu le jour ces derniers temps. L’association professionnelle Suissetec propose par exemple l’application web « Check-lists », qui guide le spécialiste pas à pas dans l’évaluation d’une installation d’eau potable. Une autre application web, « Conventions d’utilisation et procès-verbal de réception », aide les planificateurs et les installateurs sanitaires à réaliser un procès-verbal de réception précis pour toute l’installation. Elle permet aussi d’établir facilement la convention d’utilisation exigée par les directives avec l’exploitant du bâtiment (voir encadré « Aides utiles »).
Les cuves de récupération et d’utilisation d’eau de pluie sont écologiques et économiques. Elles permettent d’économiser jusqu’à 50 % de la consommation d’eau potable, tout en préservant les nappes phréatiques.
RÉCUPÉRER L’EAU DE PLUIE
Seulement 1 % de l’eau de notre planète peut être considérée comme potable. Cette ressource précieuse doit être consommée de façon responsable afin d’être préservée. L’eau potable peut avantageusement être remplacée par de l’eau de pluie dans la plupart de nos tâches quotidiennes. Sur un toit de 100 m2 à Morges, par exemple, il en tombe environ 93 000 litres par année.
Une ressource qui, en plus d’être gratuite, ne contient ni calcaire ni chlore. Pour arroser son jardin, ou laver sa voiture, voire pour les WC, le lave-linge ou l’entretien de la maison... il n’y a pas mieux ! Afin de récupérer une eau de bonne qualité, il est indispensable de la filtrer puis de la protéger de la lumière pour qu’elle demeure claire, fraîche et sans odeur. Installée à Enges, dans le canton de Neuchâtel, l’entreprise RVG Conseils
propose en Suisse romande différentes solutions de récupération d’eau de pluie : installation de réservoirs intérieurs, extérieurs ou enterrés, collecteurs, systèmes d’épandage et d’assainissement. Rapides et faciles à installer, ces équipements offrent une économie d’eau d’environ 50 % pour les ménages et environ 85 % pour les projets commerciaux. C’est notamment une solution idéale pour les bâtiments qui ne sont pas raccordés en séparatif et dont la canalisation d’évacuation récolte aussi les eaux claires, ce qui n’est plus autorisé aujourd’hui. Récupérer les eaux de toiture et les amener dans une cuve permet d’être conforme à la réglementation tout en bénéficiant d’eau gratuite. Pour ceux qui voudraient aller encore plus loin, RVG Conseils propose également un système de filtration UV permettant de rendre potable l’eau de pluie collectée. eau-de-pluie.ch
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Références:
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EXPOSITION ROMANDE
Fort de plus de 77 années d’expérience, le fournisseur d’équipements de cuisine suisse propose aux professionnels comme au grand public un nouvel espace d’exposition à Crissier. Un panorama complet sur les produits et le savoir-faire de la marque.
Dans un showroom moderne, lumineux et accueillant, les visiteurs peuvent découvrir une expérience unique et personnalisée de l’univers de la cuisine. Niché au cœur du nouveau quartier de Lentillières Nord, à seulement 20 minutes de Lausanne, cet espace de 227 m² offre un aperçu des tendances actuelles et propose des solutions élégantes dans une ambiance inspirante. L’exposition réunit une gamme complète d’équipements tels que les appareils électroménagers BORA , Samsung et LG, des robinetteries élégantes et fonctionnelles de marques renommées, des éviers et des réalisations sur mesure signées Suter. De plus, l’exposition abrite le premier univers BORA de Suisse ; il permet de découvrir de près les nouvelles gammes de produits de la marque incluant des systèmes de réfrigération, de congélation, d’éclairage et les fameux systèmes d’aspiration sur table de cuisson.
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Créé par le bureau CCHE, le concept d’architecture intérieure du showroom est à l’image de celui de Zurich avec une « touche romande ». Chaque univers se différencie par des couleurs et finitions propres ; un kids corner et un espace café enrichissent l’expérience. Les différents présentoirs conçus comme des îlots mettent parfaitement en valeur le savoir-faire de l’équipementier et les multiples possibilités de façonnage des plans de travail en inox qu’il propose. Une équipe compétente et dévouée assure un service de premier ordre et accompagne les clients dans la concrétisation de leurs projets les plus personnalisés. André Marques, directeur Suisse romande, se réjouit de cette initiative : « Jusqu’à présent, Suter Inox AG n’avait pas d’exposition de qualité en Romandie. Nous proposons désormais un nouveau lieu de conseil et de rencontre convivial et chaleureux pour la culture de la cuisine. » suter.ch
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UNE ÉDITION
PROJETS
RÉVÉLER LES QUALITÉS DU PASSÉ
Au cœur de la vallée du Locle, un site industriel empreint d’histoire vient de bénéficier d’une cure de jouvence. L’entreprise DIXI, fortement ancrée dans la région, valorise l’héritage du passé.
texte : Marielle Savoyat
photos : Thomas Jantscher
Spécialisée dans les outils et machines de précision pour l’horlogerie, l’entreprise DIXI a fait appel au bureau andrea pelati architecte, suite à un concours d’idées lancé en 2018, pour restaurer, transformer et adapter aux normes actuelles (énergétiques et anti-feu notamment) l’un de ses bâtiments emblématiques de production qui date de 1945. Témoin d’une architecture avant-gardiste d’après-guerre et du patrimoine industriel de la région, l’édifice se trouvait dans un état vétuste et les usages avaient bien entendu évolués. Certaines transformations et restaurations s’avéraient nécessaires. La qualité de construction de l’époque a permis de conserver toute l’essence et l’esprit des lieux, dans le plus grand respect de son caractère.
LE PATRIMOINE AU CŒUR DU PROJET
Faisant partie d’un ensemble de plusieurs bâtiments, l’édifice est composé de trois ailes distinctes formant un U qui s’articule autour d’une grande halle de production. Un grand nombre de matériaux et d’éléments architecturaux, tels que les ferronneries, les luminaires, le travertin du porche de l’entrée, le rythme et le dessin des grandes ouvertures, la composition
des volumes, relevaient du patrimoine et méritaient la plus grande attention. Dès lors, comment intervenir sans dénaturer le bâtiment ? Cette question centrale a guidé l’ensemble du projet. Les architectes, conscients de la valeur de la richesse de cet héritage, ont procédé par « petites touches ». Ils sont restés attentifs à travailler au maximum avec les matériaux et les éléments présents, ne les remplaçant ou ne les restaurant qu’aux endroits où cela était strictement nécessaire. L’intervention a permis de réaliser un assainissement énergétique, de rénover les surfaces industrielles et administratives, mais aussi de créer et d’aménager des espaces supplémentaires dans les combles.
Les éléments patrimoniaux ont été conservés autant que possible. L’une des plus grandes opérations a été le remplacement de l’ensemble des fenêtres avec des triples vitrages, permettant d’optimiser l’isolation. Toutefois, les croisillons métalliques de l’époque ont été reproduits à l’identique, tandis que les encadrements de fenêtres ont été conservés, préservant la trame, le rythme et ainsi tout le caractère des façades, révélant de grandes hauteurs d’étages. Le crépi de façade d’origine a simplement été nettoyé et restauré par zones spécifiques.
L’ensemble des toitures a été remplacé, ce qui a permis de les isoler, de les assainir et d’y installer des panneaux photovoltaïques. Les combles ont, quant à eux, bénéficié d’une heureuse transformation qui offre de prestigieux espaces de réunion et de cafétéria, agrémentés d’une généreuse terrasse et de vues dégagées sur la ville et la vallée. De nouvelles larges lucarnes ont été créées, baignant de lumière ces nouveaux espaces. La mémoire d’une ancienne horloge extérieure a été réinterprétée en vitrant le vide créé selon le contour de sa « trace ». Lumière et vues sur la ville ont ainsi la part belle. L’utilisation du bois de chêne sur les sols et les parois distingue ce niveau réaménagé et lui confère une atmosphère particulièrement chaleureuse, propice aux échanges.
Dans les ailes latérales, les combles ont été rénovés et totalement ouverts, valorisant la charpente et libérant de généreux espaces adaptés à l’artisanat. Une atmosphère particulière en émane, plus feutrée que dans le reste du bâtiment, favorable à la concentration et au travail de précision. Au centre, les sheds de la grande halle ont été fermés sur la majeure partie de leur surface, pour limiter la surchauffe à l’intérieur.
MONUMENTALITÉ ET ESTHÉTIQUE INDUSTRIELLE
La cage d’escalier majeure reste à l’image de l’entrée principale historique. Cette dernière, caractérisée par un large perron couvert ainsi que par l’utilisation d’un habillage en travertin et de luminaires muraux placés de part et d’autre, dénote
du soin qui lui a été apporté à l’époque. La roche polie a été nettoyée, le dispositif d’éclairage conservé – tout comme celui de la cage d’escalier, à l’intérieur. La verticalité de cette dernière, évidée en son centre et baignée de lumière, se voit accentuée par la dimension des paliers et des volées d’escaliers qui s’affinent du bas vers le haut. Quatre lustres suspendus renforcent la monumentalité de cet espace, tout en le valorisant. L’utilisation de barres métalliques en laiton pour ces luminaires contemporains rappelle l’une des matières premières utilisées dans l’industrie horlogère et fond ce design dans le décor de manière harmonieuse.
La main-courante en ferronnerie d’origine a été maintenue, tout comme les appliques murales. Une résine grise, coulée au sol sur les paliers d’escaliers se fond parfaitement dans le décor, tandis que le granit des marches a été conservé en acceptant la patine du temps. Sur chaque étage, de nouvelles larges portes en chêne, remplacées pour répondre aux normes en vigueur et entourées d’encadrements en pierre bleue, mènent aux surfaces administratives rénovées. Un ascenseur a également été ajouté. Par-delà le visuel, l’auditif : l’écho qui réverbère ici les bruits et les paroles sacralise presque ce majestueux espace de distribution, clin d’œil discret à la tradition horlogère de la région, considérée parfois avec humour comme une « religion ». Un nouveau souffle contemporain sobre et discret, qui n’attire pas l’attention, a pourtant sublimé un patrimoine industriel et horloger, qui s’ancre dorénavant avec prestige encore un peu plus dans la région.
PLAN COMBLES
PLAN COMBLES
FAÇADE EST
FAÇADE EST
PLAN REZ-DE-CHAUSSÉE
PLAN COMBLES
COUPE A-A
FAÇADE EST
LISTE DES MANDATAIRES ET INTERVENANTS
Maître d’ouvrage
DIXI Services SA
Représentant du maître d’ouvrage
ABA Partenaires SA
MANDATAIRES
Architectes andrea pelati architecte SA
Ingénieur civil
DSI - Desaules & Simon
Ingénieurs Civils Sàrl
Bureau technique –Installations électriques
Exiel
Bureau technique –Installations chauffage Winkenbach SA
Bureau technique –Installations sanitaires
Laurent Geiser Bureau d’études Sanitaires
Géologue
YBR Géologues SA
Ingénieur physique du bâtiment
T. Pittet
Expert en protection incendie
Securetude Sàrl
Expert en polluants du bâtiment
HSE Conseils SA
ENTREPRISES
Démontages, démolitions
Fatton SA
Élimination d’éléments de construction spéciaux (amiante)
Desatec SA Von Arx SA
Aménagements extérieurs
Bieri-Grisoni SA
Maçonnerie
Bieri-Grisoni SA
Échafaudages
Fasel Echafaudages SA
Béton et béton armé
Bieri-Grisoni SA
Construction en bois
Gaille Construction SA
Travaux en pierre naturelle et pierre artificielle
Marbrerie Kaiser SA
F. Winkelmann SA
Travaux de sablage
Mega SA
Fenêtres et portes extérieures
Sottas SA
Ferblanterie – Couverture
Raphaël Serena Ferblanterie
Couverture Sàrl
Étanchéité
Essima Etanchéité SA
Isolations revêtements coupe-feu
Fire System SA
Crépissage – Traitement des surfaces extérieures
Buschini SA
Assainissement des façades
Faccinetti SA
Sablisol SA
Stores à lamelles
Sottas SA, par Schenker
Storen AG
Installations électriques, Capteurs photovoltaïques, Paratonnerres et liaisons équipotentielles
Vuilliomenet Électricité SA
Installations de chauffage, ventilation et sanitaires
Winkenbach SA
Ascenseurs et monte-charges
Schindler SA
Plâtrerie
Buschini SA
Serrurerie
Serrurerie Des Draizes SA
Portes intérieures
Gaille Construction SA
Menuiserie courante
Abscisse Agencement Sàrl
Cloisons en éléments
Delta Türsysteme SA
Cloisons de WC
DMProjekte GmbH
Revêtements de sols sans joints
SRMM Sàrl
Revêtement de sol en matière synthétique, Revêtements de sols textiles
Borko Sàrl
Carrelage
Mosaïc D’sign Sàrl
Faux-plafonds en lames de feutre
Buschini SA
Peinture
Buschini SA
Horloge
Mobatime SA
Boulevard des Eplatures 46b
Tél : 032 926 05 56
Fax : 032 926 05 24
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Route de Vannel 23, 1880 Bex - VD
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UN ÉQUILIBRE DYNAMIQUE
Au Brassus, la première étape de la nouvelle manufacture Audemars Piguet vient de s’achever. L’entreprise horlogère continue de se réinventer en initiant un projet métaphorique en osmose avec son usage et son environnement. Un projet dans et hors du temps.
Connue pour la qualité de ses mouvements horlogers et son esprit avant-gardiste, Audemars Piguet aspire aussi à bâtir une architecture innovante qui redéfinit les règles. Désireuse de regrouper l’essentiel de ses activités industrielles de la Vallée au Brassus, son ancrage historique, l’entreprise a souhaité construire un nouveau bâtiment aux espaces modulables, capable de s’adapter à ses besoins futurs.
La révision du PPA en 2013 a permis d’ouvrir le champ des possibilités. Après plusieurs alternatives, allant de la conservation de la Manufacture des Forges avec extension à une transformation plus globale de celle-ci, Audemars Piguet, accompagnée par le bureau De Giuli & Portier Architectes, a finalement opté pour la déconstruction de la Manufacture des Forges et la construction d’un nouvel édifice. Un choix ambitieux aux nombreux défis qui s’effectue en deux étapes. La première, qui vient de s’achever sous la direction de Steiner Construction, a permis de bâtir une partie du bâtiment sans interrompre l’exploitation de la Manufacture des Forges. La seconde étape impliquera la déconstruction de cette dernière afin de laisser place à la seconde partie de l’édifice. L’ensemble de la manufacture sera opérationnel en 2028.
POLYMORPHE
En plan, la manufacture prend la forme d’une masse oscillante, symbole de l’industrie horlogère. Les deux arcs, dont le
plus grand est le fruit de la première étape, concentreront la production. Le centre sera quant à lui occupé par le restaurant d’entreprise et divers bureaux (recherche et développement, ressources humaines, etc.).
« Afin d’anticiper les besoins futurs, la nouvelle manufacture est pensée comme une structure d’accueil, avec de grands plateaux industriels et des espaces modulaires et flexibles pouvant être modifiés ultérieurement », explique Jean-Claude Portier, architecte associé au sein du bureau et auteur du projet. Une trame d’une grande rigueur régit donc l’ensemble du projet, avec des porteurs ponctuels et des faux-plafonds pré-équipés. Cette conception permet d’envisager de futures transformations et génère un plan très varié et possiblement interchangeable, à l’instar des circulations et bureaux qui alternent leur position entre l’intrados et l’extrados de l’arc.
Autre marque de cette polymorphie : les éléments de façades de l’intrados de l’arc sont entièrement finis afin d’assurer l’exploitation normale du bâtiment pendant la seconde phase de travaux. Ces éléments de façades seront ensuite ponctuellement démontés afin de créer les liaisons avec la partie centrale et les zones extérieures. Seule une encoche dans l’arc produite par la proximité de la Manufacture des Forges témoigne de cet état temporaire. Elle est en effet appelée à disparaître au cours de la prochaine étape pour redonner à l’arc sa forme pure.
La géométrie particulière construit des liens diversifiés avec le paysage et la lumière naturelle. Depuis l’intérieur, l’orientation différenciée de chaque espace offre des cadrages panoramiques spécifiques, permettant aux horlogers de faire des pauses optiques en orientant le regard vers le grand paysage alentour. Depuis l’extérieur, l’extrados de 330 m n’est jamais perçu dans son ensemble. La courbe crée une rupture de perspective, contribuant ainsi à l’intégration du bâtiment dans son environnement. La façade est réalisée avec verres électrochromes SageGlass. Ces verres peuvent s’obscurcir selon l’orientation et l’heure de la journée, une solution qui apporte une lumière uniforme et contrôlée à l’intérieur. De plus, l’alternance de sens du vitrage à crémaillère et l’installation de portes industrielles à chaque étage afin de faciliter la livraison ou le déplacement des machines contribuent au mouvement de la façade. Le résultat est un bâtiment très dynamique dont il n’est pas possible de définir une image figée. C’est un objet, sujet à une (ré)interprétation perpétuelle, qu’il faut vivre et expérimenter au fil du temps.
UN BÂTIMENT AUX VALEURS HUMAINES
« En tant que maître d’ouvrage, Audemars Piguet tient à intégrer des espaces ayant vocation à la création d’une communauté, malgré le rigoureux processus nécessaire à l’industrie horlogère », précise Jean-Claude Portier. Les espaces d’échanges, de rencontre et de partage sont donc multipliés. Les circulations sont pensées de manière à apporter des respirations avec des cages d’escaliers généreuses et lumineuses ainsi que des espaces double hauteur en fin de parcours qui favorisent l’appropriation. L’atrium central du bâtiment (deuxième phase) sera au cœur du dispositif. Depuis le sous-sol où se trouve le parking et les
vestiaires, les employés arriveront dans cet espace avant de se disperser dans les arcs. Il constitue donc l’articulation du projet, une symbolique accentuée par la présence du restaurant d’entreprise, surplombé d’une verrière.
Par ailleurs, les collaborateurs bénéficieront d’espaces extérieurs. Des cours protégées, lieux sécurisés et lumineux, prennent place de part et d’autre de l’atrium. Enfin, véritable cinquième façade, la toiture accueille des panneaux photovoltaïques mais aussi des biotopes non accessibles au public le long de l’extrados. Le reste de la toiture est aménagé avec des espaces de terrasses et deux petits belvédères qui offrent un panorama exceptionnel sur toute la vallée.
CRÉER DE L’ÉMOTION
À travers une lecture très simple, presque fondamentale, de la complexité de ce programme, les espaces se font singuliers et pluriels. « La subtilité du projet réside dans le fait qu’il a fallu alterner des espaces de concentration et de concertation, créant des rythmes entre calme et action, transparence et privacité, perméabilité et sécurité, autant de paradoxes à traiter pour trouver un équilibre, raconte Jean-Claude Portier. L’architecture, statique par définition, se voit soudain dotée d’un mouvement dynamique, celui de ses usagers qui, en circulant et travaillant, produisent un mouvement similaire au mouvement horloger ». En valorisant non pas l’objet produit en tant que tel mais plutôt les personnes qui le réalisent, l’architecture agit comme intermédiaire entre un artisanat élitiste, la nature et l’humain. En reliant fonctionnalité, constructibilité et économie, le projet parvient à créer une émotion, celle de nous plonger dans la temporalité singulière de l’horloger, dans le temps, hors du temps.
La nouvelle manufacture tire parti de son environnement naturel. Elle s’y intègre délicatement dans un jeu de transparence et reflet.
Entreprise Totale et Générale de référence en Suisse Romande, notre engagement se traduit par une multitude de services, méticuleusement adaptés à chaque exigence de nos clients Forts d'une équipe de près de 200 professionnels aguerris, l’entreprise pilote la réalisation d’une gamme variée de projets de construction : bâtiments neufs, rénovation, réalisations haut de gamme et projets d'envergure. Depuis janvier 2024, Steiner Construction est une filiale du groupe multinational DEMATHIEU BARD.
À la fin de cette première phase, la nouvelle construction cohabite avec la manufacture des Forges. Cette dernière sera ensuite démontée pour laisser place au reste du projet.
GLASLOOK FILMS POUR VITRAGES
Depuis 30 ans, l’entreprise Glaslook est spécialisée dans les films pour les vitrages dans toute la Suisse romande. Dans le cadre de la Manufacture Audemars Piguet, elle était en charge de poser des films sur une partie des vitrages. L’entreprise peut aussi transformer les vitrages en éléments décoratifs ou informatifs, sans travaux perturbants ni salissants. Grâce à des éléments artistiques, ces films offrent une touche d’élégance tout en filtrant les regards indiscrets. Enfin, Glaslook Films pour vitrages propose aussi des films solaires et anti-UV qui renvoient 80 % du rayonnement solaire en été et évitent la déperdition de chaleur en hiver.
CANPLAST
En plus de toutes les canalisations en matière plastique, la société Canplast SA qui fête ses 60 ans d’expérience cette année, a fourni de nombreux éléments utilisés pour le contrôle et le traitement de l’eau, à savoir : regards de visite, dépotoirs, séparateurs de graisses, séparateurs d’hydrocarbures, fosse de relevage. Toutes ces pièces ont été fabriquées selon les normes en vigueur et dans le respect de l’environnement pour satisfaire les attentes du chantier.
AVESCO RENT
Principal acteur en Suisse depuis 30 ans dans le domaine de la location de machines et d’équipement, Avesco Rent fait partie du groupe Avesco. Pour la nouvelle manufacture, l’entreprise a collaboré avec les mandataires pour définir les divers besoins du chantier et du bâtiment. Elle a fourni 29 chauffages et citernes, 300 m de gaines de ventilation, ainsi que des nacelles électriques pour les travaux à l’intérieur. Elle a assuré l’installation du matériel et propose des contrôles hebdomadaires sur site.
Présent dans toute la Romandie | Genève - Vaud - Valais - Fribourg - Neuchâtel | equans.ch
8, Chemin de l’Emeraude - CH-1214 Vernier - T. +41 76 263 94 43 www.ds-construction.ch
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PORTES DE GARAGE INDUSTRIELLES
Jenny Systems Sàrl
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sbing sa est un bureau d’ingénieurs civils spécialisé dans le domaine de l’ingénierie structurale et civile. Il compte de nombreuses réalisations et transformations d’envergure et de grandes complexités en Suisse romande ; manufactures horlogères, espaces industriels, établissements médicaux sociaux, établissements scolaires, logements de grande densité, complexes administratifs et commerciaux. www.sbing.ch
UN PRISME LUMINEUX
Le Belvédère marque l’entrée du nouveau Quartier de l’Étang à Vernier. Un bâtiment durable à la volumétrie angulaire qui marque par sa transparence et sa flexibilité spatiale.
Le Belvédère est l’un des sept îlots du projet Évolution + / Quartier de l’Étang à Vernier, piloté par la société Urban Project SA. Il s’implante entre le parc des Tritons et l’îlot Les Atmosphères et est bien desservi grâce aux arrêts de bus et tramway, faisant de lui la porte d’entrée du quartier. À noter que le Belvédère, comme le reste du quartier, sera connecté à la gare de Vernier en 2025 via la future passerelle de l’Aventure. Conçu par le bureau d’architectes AAG+, le bâtiment administratif de haut standard s’étend sur huit niveaux, avec 20 200 m2 de surfaces flexibles et adaptables selon les besoins des occupants. Il accueille actuellement la banque Raiffeisen, un restaurant et les flex offices Spaces. La banque Rotschild investira 12 000 m2 courant 2024. Attesté THPE, le Belvédère s’intègre aussi dans la certification SNBS obtenue pour l’ensemble du quartier.
UNE INVITATION À ENTRER
Si le masterplan développé par l’agence Dominique Perrault Architecture a défini des bâtiments possédant un socle urbain
de quatre niveaux et des émergences aux étages supérieurs pour les îlots de logements, le Belvédère, comme les autres îlots d’activités, se distingue de cette règle, marquant encore plus son statut particulier de porte d’entrée du quartier.
Le rez-de-chaussée est traité en creux, avec d’importants porte-à-faux. De plus, la dalle du premier étage s’incline afin de marquer l’accueil et inviter les personnes à entrer au sein du bâtiment, où se déploie une rue intérieure animée par des commerces et du mobilier urbain en béton mais aussi et surtout par un puits de lumière qui éclaire les bureaux des étages supérieurs. Cet atrium constitue un lieu de rencontre singulier entre employés et usagers du quartier. Depuis l’extérieur du quartier, la rue intérieure conduit à la place Casa-Bamba au sud, un lieu de vie animé du Quartier de l’Étang, avec des espaces de jeu et de délassement.
Ainsi, le Belvédère ne se contourne pas. Il s’ouvre à l’espace public et offre une liaison directe pour la mobilité douce, conformément à l’importante réflexion menée sur l’ensemble du quartier à ce propos.
UNE FLEXIBILITÉ SPATIALE
Le Belvédère offre une grande flexibilité afin de pouvoir accueillir tout type d’entreprise. Il se décompose en sept plateaux de 2800 m2 divisibles dès 370 m2, avec la possibilité d’avoir jusqu’à six preneurs par étage ; les surfaces ont été livrées brutes afin de laisser le choix d’aménagement à ceux-ci. Dans le but de favoriser encore plus la flexibilité d’aménagement, le bâtiment est composé de deux noyaux en béton comprenant les circulations, les sanitaires et les techniques, et d’une structure métallique qui offre la possibilité de relier les niveaux entre eux grâce à des escaliers intérieurs. En tout, c’est près de 1700 tonnes d’acier qui ont été utilisées dans ce projet et qui ont nécessité une grande finesse de réglage et de coordination pour la préfabrication et l’assemblage sur place. La charpente est laissée visible grâce à un traitement par galvanisation, une technique peu commune pour le canton de Genève. Ainsi, certains preneurs privilégient des faux plafonds tandis que d’autres préfèrent révéler la structure et profiter de la hauteur sous plafond, laissant ainsi la charpente métallique participer à l’ambiance des espaces.
UN PRISME LUMINEUX
Avec ses angles non orthogonaux, le Belvédère est traité comme un prisme. La volumétrie du bâtiment est scindée en deux.
Tandis que les quatre premiers étages sont traités comme un seul bloc, aux trois derniers, en revanche, les plateaux pivotent et se décalent, rappelant le concept des émergences du quartier. Ce décalage génère plusieurs espaces extérieurs, notamment une très grande terrasse au cinquième étage, dédiée aux preneurs de ce niveau. La toiture est quant à elle partiellement accessible, le reste accueillant la technique.
Cette différenciation se lit aussi en façade. Les premiers étages présentent une façade double peau à caissons avec des facettes successivement inclinées différemment, générant une apparence en relief. Aux trois derniers étages, les façades en poteaux-traverses présentent une apparence plus lisse. Enfin, le bâtiment semble flotter au-dessus du rez-de-chaussée en retrait.
Entièrement vitré, sur toute la hauteur des étages, le Belvédère offre des espaces très lumineux pour un cadre de travail agréable. De l’extérieur, il s’intègre en reflétant son environnement sur toutes ses façades. Le soir venu, l’éclairage intérieur révèle le fonctionnement du bâtiment et anime le quartier. Le Belvédère joue ainsi sur la transparence, dialoguant avec l’intérieur et l’extérieur pour construire des synergies entre les occupants du bâtiment et les habitants et visiteurs du Quartier de l’Étang.
LISTE DES MANDATAIRES ET INTERVENANTS
Maître d’ouvrage
City Gate SA
Représentant du Maître de l’Ouvrage
Urban Project SA
Entreprise totale
HRS Real Estate
MANDATAIRES
Architecte
AAG+ Atelier d’architecture
Grivel & Cie SA
Ingénieur civil
Kurmann Cretton Ingénieurs SA
Ingénieur CVC
CSD Ingénieurs SA
Géomètre
Buffet - Boymond SA
Physicien du bâtiment
Sorane SA
Ingénieur en acoustique
Architecture et Acoustique SA
Expert SRG – RAQ
ENTREPRISES
Relevés
Buffet - Boymond SA
Échafaudages
J.D.S. Echafaudages SA
Gros-œuvre
Induni & Cie SA
Charpente métallique
Hevron SA
Façade
Hevron SA
Protection contre la foudre
Léman Paratonnerre Sàrl
Étanchéité
Etico SA
Électricité
e-Connex.ch SA
Chauffage, Ventilation, Régulation MCR
Alvazzi Groupe SA
Installations sanitaires
Rodriguez et Fils Sàrl
Sprinkler
Viansone SA
Ascenseurs et monte-charge
Schindler SA
Plâtrerie
Fast Services SA
Portes intérieures en métal
Serrurerie 2000 SA
Serrurerie, Portes intérieures en bois
Alpina Bois SA
Chapes
G. Cacciamano SA
Carrelages et faïence
Balzan et Immer SA
Faux-planchers techniques
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UNE INTÉGRATION HARMONIEUSE
À Épalinges, le Collège de Bois-Murat se voit doté de deux nouvelles constructions. Des bâtiments qui tirent leur intégration et leur pertinence dans leur approche rationnelle du programme et du contexte.
texte : Salomé Houllier Binder
photos : Nicolas Sedlatchek
En s’implantant dans un complexe existant, le projet doit jongler entre un emplacement en lisière de forêt, des bâtiments datant de plusieurs époques différentes et la réalisation de deux nouvelles constructions. Comment s’intégrer harmonieusement dans ce contexte tout en augmentant la capacité du complexe scolaire ? C’est le bureau d4 Atelier d’architecture qui y répond suite à un concours d’architecture remporté en 2016. Comptant déjà plusieurs projets d’école à son actif, le bureau a su séduire par son pragmatisme et son approche singulière d’intégration.
UNE HABILE CONFIGURATION
Le bâtiment A comprend deux ailes autonomes, assurant la privacité de chacune : une aile scolaire avec une salle de gym double, des classes spéciales et divers locaux (médiation, orientation scolaire, infirmerie) et une aile PPLS (psychologie, psychomotricité et logopédie en milieu scolaire). La résolution du site passe par une exploitation des sous-sols. Dans le bâtiment A, un sous-sol intègre la chaufferie du site qu’il fallait conserver, mais aussi, et surtout, les vestiaires de la salle de gym. Ce choix permet de libérer la partie hors-sol pour la salle de gym double et le reste du programme. Il permet aussi de développer un volume compact qui renforce à l’ouest la délimitation du préau existant. Le bâtiment D, dispose quant à lui d’une salle de quartier, d’une UAPE (unité d’accueil pour écoliers) et de deux étages de
classes. Prévu à l’origine pour n’être qu’une transformation de bâti existant, le maître d’ouvrage a finalement opté pour une démolition et reconstruction à neuf, selon le même gabarit. Le nouveau bâtiment dispose donc d’une conception optimisée, tout en préservant le confort et l’usage.
Dans les deux constructions, la circulation se fait autour des vides, apportant fluidité et luminosité à l’intérieur. Dans le bâtiment A, des couloirs autour de la salle de gym vitrés en partie basse offrent des vues aux enfants. Au dernier niveau, un patio central végétalisé fait office d’espace de contemplation et permet la ventilation naturelle. Dans le bâtiment D, un escalier surdimensionné placé au centre du plan est pensé comme un espace public. La distribution horizontale s’effectue autour de cet escalier avec des dégagements en façade sur chaque côté. Une manière d’apporter de la lumière et de favoriser l’appropriation par les usagers, augmentant ainsi le confort.
Enfin, les deux bâtiments sont conçus de manière modulaire entre les différents programmes. Les salles de PPLS dans le bâtiment A et celles de quartier et d’UAPE dans le bâtiment D ont les mêmes dimensions que les salles de classe. Cette logique offre une flexibilité dans l’utilisation future des espaces, un atout indéniable, d’autant plus avec les besoins croissants en capacité scolaire du canton.
UNE FAÇADE ACTIVE
Cette modularité se lit dans la structure, qui privilégie des éléments non porteurs en placoplâtre afin de faciliter un éventuel démontage, mais aussi dans les façades, composées d’éléments verticaux toute hauteur entièrement vitrés et de volets en tôle perforée.
Ces choix sont issus d’une réflexion visant à assurer une ventilation et une protection solaire efficaces. Bien que les deux bâtiments possèdent une installation double flux en raison du label Minergie P, ils ont toutefois été conçus pour une ventilation manuelle, un atout pour l’utilisateur qui peut donc contrôler son environnement. À cette fin, l’inertie thermique du bâtiment est mise à profit afin de réguler naturellement la température intérieure, avec une chape en ciment, une structure en béton et des lamelles en bois au plafond afin que l’air puisse circuler.
La volonté de créer un espace ventilé et protégé du soleil mais pas de la vue a poussé les architectes à développer un système de volets ouvrants. Ces derniers sont automatisés selon la course du soleil. En fonction de l’heure et de l’orientation, les volets s’ouvrent ou se ferment, entièrement ou partiellement, protégeant ainsi la façade à partir d’un angle solaire de 12°. Fermés, ces volets ne placent toutefois pas la salle dans le noir complet, grâce à ses perforations qui offrent une continuité visuelle. L’utilisateur peut toujours prendre la main et régler les volets comme il l’entend. Ainsi, ce jeu de positions des volets permet d’assurer la protection solaire, l’aération et la
connexion visuelle avec l’environnement extérieur. Un autre avantage est aussi celui de la durabilité et solidité du matériau, comparé par exemple à un store à lamelles, plus fragile dans le cadre d’une école.
LA COULEUR COMME LIANT
Les volets se parent de couleurs plutôt franches. Des teintes de bleu, de jaune ou encore de vert s’alternent selon la configuration intérieure pour habiller les deux nouvelles constructions. Ces couleurs ne sont pas issues de choix personnels subjectifs ni même d’une volonté particulière d’ajouter un caractère joyeux et ludique au centre scolaire. Elles découlent en réalité d’une décomposition méthodique des couleurs du site environnant, aussi bien naturel que bâti. Ainsi, des liens se créent et renforcent l’unité d’ensemble du complexe et de son contexte. Un équilibre subtil entre des couleurs plus fortes et plus calmes assure une intégration harmonieuse et esthétique.
Ainsi, ce projet exemplifie une habile combinaison de respect du patrimoine existant et d’innovation dans la construction de nouveaux espaces fonctionnels et flexibles. L’attention portée à la modularité, à la ventilation naturelle et à une intégration harmonieuse dans l’environnement témoigne d’une approche holistique et durable, capable de répondre aux besoins présents et futurs du complexe scolaire.
Plan de sitution
Bâtiment A, niveau 1
Coupe A1
Coupe D1
Bâtiment D, niveau 1
LISTE DES MANDATAIRES ET INTERVENANTS
Maître d’ouvrage
Commune d’Epalinges
MANDATAIRES
Architectes d4 atelier d’architecture SA
Ingénieur civil
Küng et Associés SA
Géotechnicien, géologue De Cérenville Géotechnique SA
Énergie SA + Humi SA
Géomètre
BBHN SA
Ingénieur CVSE
Groupe technique H2 / Hirschi
Énergie SA + Humi SA
Ingénieur physique du bâtiment
Sorane SA
Ingénieur acousticien
Bernard Braune
Ingénieur sécurité incendie
Ignis Salutem SA
Ingénieur façades BCS SA
Diagnostic amiante
Geos Ingénieurs Conseils SA Dexys Sàrl
Délégué radon de l’OFSP croqAIR
Tests d’étanchéité Minergie P Exenco Sàrl
Architecte paysagiste
Stephen Seymour
ENTREPRISES
Démolition, maçonnerie et béton armé
Dentan Frères SA (BMA)
ADV Constructions SA (BMD)
Échafaudages
Pirali Chauvet Montage SA
Étanchéités souples, couverture
Geneux Dancet SA
Sécurité anti-chutes
FPS Concept Sàrl
Façades
Progin SA
Installations de chauffage
Bouygues E&S InTec Suisse SA
Installations de ventilation
Climatec SA
Installations sanitaires
Boand & Maccagni SA (BMA)
Mayor & Cie SA (BMD)
Installations électriques
Etavis TSA SA
Installations de transports
Ascenseurs Schindler SA
Plâtrerie
Velamen SA (BMA)
Duca SA (BMD)
Doublages intérieurs bois
Lambda AG (BMA)
Chapes
B. Pachoud & Fils SA
Revêtements sans joints
Moll SA
Revêtements sols sport et rythmique
Realsport SA (BMA)
Carrelages
Diamantino Sàrl (BMD)
Faux-plafonds plâtre
Tropexo SA (BMA)
Varrin SA (BMD)
Faux-plafonds lames bois
Tropexo SA (BMA)
Plafonmetal SA (BMA)
Faux-plafonds métal
Plafonmetal SA
Peinture intérieure
Velamen SA (BMA)
Duca SA (BMD)
Obturations coupe-feu
Lambda SA (BMA)
Fire System SA (BMD)
Serrurerie extérieure
Joker Metal SA
Portes et vitrages intérieurs
Norba SA (BMA)
B. Millasson menuiserie (BMD)
Cloisons amovibles
Rosconi Systems AG (BMA)
Barrières et plinthes
Bosson & Fils SA (BMA)
Pittet Frères SA (BMD)
Cuisines, Armoires encastrées
Framo SA
Cuisine professionnelle
Restorex SA (BMD)
Vestiaires
Framo SA
Ebenisterie Oberson SA (BMD)
Cloisons WC Büwa AG
Équipements sportifs fixes et mobiles, gradins mobiles
Alder + Eisenhut SA (BMA)
Mur de grimpe
René Pavillard Sàrl (BMA)
Casiers métalliques
Kipa Schwizer SA
Rideaux acoustiques
Richard décoration SA (BMA)
Rideaux voilages
Atelier Guggisberg
Signalétique
Ducommun SA
Mise en passe
KOOM Suisse
Aménagements extérieurs
Format Paysage Sàrl
Jardins / patio
Chappuis Paysagiste Sàrl (BMA)
Terrains multisport
Realsport SA (BMA)
Clôtures – pare-ballons
Realsport SA (BMA)
Assèchement du bâtiment
Krüger + Co AG
Nettoyage du chantier
Eco2net SA (BMA)
Blanc SA
Rue de Genève 79
CH-1004 Lausanne
T 021 624 22 58 b.pachoud@bluewin.ch
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UN CHANTIER AUX DÉFIS PLURIELS
Au 93 rue de la Servette, à Genève, le bâtiment des années 60 a fait peau neuve, accueillant désormais dans ses murs le premier hôtel Stay Kooook de Suisse romande. Un projet aux nombreux défis, relevés par le bureau d’architectes Frei & Stefani SA. texte : Aurore de Granier
À l’origine, ce chantier devait se limiter à la surélévation de trois bâtiments, les numéros 89, 91 et 93, appartenant à deux propriétaires distincts, confiant le projet au même bureau d’architecture.
Mais dès le départ, les bâtiments dévoilent une faiblesse qui oblige les ingénieurs et architectes à revoir le projet dans sa quasi-totalité. « L’expertise de ces bâtiments a révélé un défaut d’origine, remontant à leur construction en 1964, au niveau de la structure porteuse qui ne remplissait pas les conditions de sécurité exigées, au risque d’un effondrement des bâtiments », raconte l’architecte en charge du projet, Raffaele Stefani. Le projet a alors évolué en une déconstruction quasi-complète et une reconstruction de ce qui deviendra un immeuble mixte, composé de 62 logements, d’un hôtel de la chaîne suisse Stay Kooook, de bureaux et de commerces dont le magasin Migros au rez-de-chaussée du 93. Un chamboulement de taille qui s’accompagne d’une autre difficulté : réaliser une destruction sur l’un des axes les plus fréquentés de Genève. Les membres du bureau Frei & Stefani SA, également à la tête des travaux, doivent alors gérer une logistique d’une grande complexité. En effet, au vu de la fragilité de leur structure, les immeubles abritant autrefois des bureaux et logements ont dû être sécurisés et démontés étage par étage pour éviter un effondrement, le tout sans jamais interrompre la circulation
routière. Une étape chronophage – sensiblement plus longue qu’une démolition traditionnelle – qui a cependant permis de récupérer une importante quantité de matériaux qui ont ainsi pu être recyclés.
UN ENGAGEMENT POUR LA DURABILITÉ
Dès le départ, l’objectif est de permettre au bâtiment d’obtenir le label Minergie. « La durabilité est centrale au travail de notre bureau, et cette valeur était partagée par le maître d’ouvrage qui s’est montré ouvert à nos idées. L’obtention du label Minergie compte déjà de nombreux critères, mais le projet va plus loin, en travaillant notamment avec une part importante de matériaux recyclés. Pour exemplifier cela par un chiffre, 71 % des 3058 m3 des bétons utilisés contiennent des bétons recyclés », détaille Raffaele Stefani. La façade a elle aussi fait l’objet d’une réflexion quant à l’utilisation de matières plus respectueuses de l’environnement. Élégamment conçues, et dont le visuel évolue en se déplaçant le long de la rue, elles s’intègrent harmonieusement dans le tissu urbain. « Bien qu’il s’agisse de deux développements séparés et indépendants, les logements et l’hôtel sont recouverts par une unique façade. Le rythme de cette dernière est suffisamment complexe pour accepter des affectations variées tout en offrant une architecture homogène à la rue. » Composée principalement de quartz,
les parements clairs des façades sont une alternative moins intensive en carbone et plus durable que le béton traditionnel. Ils se caractérisent par leur légèreté, leur faible bilan carbone lors de la production et leur apparence élégante qui laisse les minéraux visibles.
Pour correspondre aux attentes du label, la question de l’énergie est centrale. Le bâtiment, composé dans ses étages d’un hôtel et d’un supermarché au rez-de-chaussée, constituait un véritable défi, ces deux fonctions étant particulièrement gourmandes en énergie. Pour répondre à leurs besoins, des panneaux solaires sont installés sur les toitures basses et hautes, la totalité de l’énergie produite étant réinvestie dans le bâtiment. La chaleur dégagée par les installations techniques est récupérée et utilisée pour le chauffage. En complément, le bâtiment est raccordé au chauffage à distance de la ville. Le rafraîchissement de l’hôtel et la production de froid pour le supermarché et les autres commerces sont quant à eux produits par une installation mutualisée d’aéro-refroidisseurs pour l’ensemble des utilisateurs de manière à créer du froid de manière plus vertueuse que des installations indépendantes.
OPTIMISER L’ESPACE À DISPOSITION
Au-dessus du magasin Migros et des autres commerces installés au rez-de-chaussée, se dresse désormais un édifice de sept étages abritant l’hôtel Stay Kooook. La fonction du bâtiment a été centrale à sa conception, les architectes souhaitant optimiser la surface tout en répondant aux besoins des lieux. Pour éviter d’empiéter sur les surfaces commerciales du rez, la réception de l’hôtel a été installée au dernier étage, le lobby entraînant les hôtes au 9e par le biais de deux ascenseurs. Sur ce même niveau, on trouve également les parties communes. Salles de travail, de petit-déjeuner, et espaces de détente sont ainsi accessibles aux clients de l’hôtel, pensé pour accueillir des hôtes sur des durées plus ou moins importantes. Le reste des étages compte 84 chambres, toutes équipées d’une kitchenette et d’un espace de travail. « Une attention particulière a été portée sur l’isolation acoustique des façades. En effet, l’hôtel est situé au croisement de deux axes très fréquentés à Genève et traversés par les trams. Les façades sont composées de triples vitrages performants et de dispositifs de protection acoustique garantissant aux hôtes un confort optimal ».
Dans la commune de Vernier, Quarz’Up propose la création d’un village d’activités industrielles et commerciales. Le projet se construit autour de l’innovation, du développement durable et du confort des utilisateurs.
texte : Salomé Houllier Binder
photos : Julie Masson
Le projet Quarz’Up naît en 2019, suite au concours lancé par la commune de Vernier pour un développement tertiaire d’une parcelle en droit de superficie. Le développeur immobilier Concordo, l’entreprise totale Losinger Marazzi, les architectes BDA et Associés et la société Quarz’Up SA ont répondu à cet appel d’offre, ensuite rejoints par Arab Bank Switzerland qui occupe le rôle de maître d’ouvrage. Cette banque privée suisse développe une franchise immobilière à travers notamment des club-deals permettant à un nombre restreint de personnes d’investir directement dans un projet. Après MixCity à Renens, le projet Quarz’Up constitue le deuxième club-deals de la banque. Il s’agit d’un complexe tertiaire multi-activités, avec 21 000 m2 de surfaces utiles et 205 places de parc dont 25 mutualisées. Les premiers occupants pourront emménager en 2025 et la livraison complète se fera d’ici le deuxième semestre 2026.
LA COMPLEXITÉ DU SITE
Quarz’Up se développe sur une parcelle complexe, en particulier en raison de sa proximité avec les pistes de l’aéroport de Genève. Le projet est donc soumis à de strictes contraintes de gabarit limitant les constructions à trois étages hors-sol. Un défi pour l’obtention d’un rendement de superficie intéressant, mais aussi pour le chantier. En effet, la contrainte du plafond aérien impose la construction des bâtiments en deux temps. La grue est démontée et déplacée entre la construction des deux étapes.
Son emplacement en bordure de Vernier lui offre toutefois une localisation stratégique. Situé dans la zone industrielle ZIMOGA, proche de l’aéroport et de l’autoroute, le site est bien connecté aux transports, y compris au nouveau projet de bus à haut niveau de service (BHNS) qui devrait être en service au moment de la livraison de Quarz’Up. L’accessibilité a d’ailleurs été au centre des réflexions du projet afin d’assurer une pertinence de la forme urbaine.
UNE ARCHITECTURE DISTINCTIVE
POUR UN PROGRAMME VARIÉ
Quarz’Up propose un programme diversifié pouvant répondre à une mixité d’usage, des startups aux entreprises artisanales locales et aux entreprises internationales de haute technologie. Chaque bâtiment a été conçu pour s’adapter aux entreprises et répondre à leurs besoins évolutifs avec des espaces aménageables et modulables au gré des preneurs.
Le projet constitue un ensemble de quatre groupes de bâtiments, traités indépendamment dans l’usage et la fonction. Tout au nord, des Ateliers artisanaux vendus en PPE sont principalement destinés aux petites et moyennes entreprises locales. Composé de deux parties reliées au centre, ce bâtiment s’implante dans un contexte plus minéral avec un accès routier direct et de plain-pied. Tout au sud, trois volumes reliés aux étages constituent un ensemble locatif dédié à la haute technologie. Les espaces seront livrés en gris et pourront être divisés à la demande. Des zones de déchargement
au rez inférieur et sous-sol avec monte-charge, des charges admissibles importantes, une grande hauteur sous plafond, tout est prévu pour avoir un bâtiment flexible capable d’accueillir tout type d’activité. Implanté dans une zone en bordure de la ville, ce bâtiment possède un langage plus naturel, avec une façade ventilée en bois et de nombreuses perméabilités verticales et horizontales. Entre ces deux bâtiments, un troisième se développe tout en longueur et fait office de transition sur le site. Il accueille un hôtel d’activités en étages destiné à la petite production. De même que les Ateliers, ce bâtiment sera revêtu de panneaux sandwichs métalliques et menuiserie aluminium. Au sous-sol, un parking le relie au bâtiment Haute Technologie. Enfin, le bâtiment Quarz représente le symbole du quartier. Il est destiné à un occupant unique. Sa forme particulière qui reprend celle du minéral éponyme ainsi que sa façade entièrement vitrée offrent une grande visibilité au quartier.
Cette diversité de programme favorise l’émergence d’une mixité industrielle dynamique et novatrice, ainsi qu’un environnement propice à l’échange, l’innovation et la collaboration. L’ensemble reste toutefois dirigé par un fil conducteur qui apporte cohérence et unité. Si la matérialité exacte des façades est encore à définir, la couleur sable a été retenue pour l’ensemble des constructions.
DURABILITÉ ET CONFORT
Le site sera chauffé et rafraîchi grâce à une production de chaleur centralisée alimentée par les SIG via la nappe de Montfleury, une source entièrement renouvelable. Des
panneaux photovoltaïques en toiture complètent le système et permettent une autoconsommation. Au niveau constructif, des armatures à base de matériaux recyclés, une valorisation des terres d’excavation et un béton bas carbone permettent de réduire l’impact CO2 du projet. Enfin, le chantier privilégie le travail avec des entreprises locales.
Le projet promeut une grande végétalisation du site, au sol et en toiture afin de réguler la température ambiante, de réduire les îlots de chaleur et de favoriser les échanges et le bien-être. La mise en place de noues permet aussi l’infiltration naturelle des eaux. À cette conception s’ajoute l’intégration de bacs potagers en toiture. Ceux-ci ont pour ambition de favoriser les échanges entre les collaborateurs du site, en renforçant aussi le lien entre la communauté et son environnement.
Mais Quarz’Up va plus loin dans sa conception de la durabilité, puisqu’il inclut le bien-être des occupants. Bien qu’étant un programme tertiaire et industriel, il affiche une volonté forte de créer une véritable vie de quartier. « Les réflexions portées sur le confort pour le logement sont transposées ici pour un environnement de travail », explique Sophie Heu Reignier, directrice de l’agence de Genève de Losinger Marazzi. Ainsi, les questions de qualité d’air, de luminosité, d’alimentation, d’espaces partagés intérieur et extérieur sont prises en compte afin de créer un écosystème où le bien-être, l’innovation et la préservation de l’environnement se rencontrent. Les certifications Minergie et WELL Community auxquelles aspire Quarz’Up confirment cet engagement.
DÉCIBEL ACOUSTIQUE
Pour la société Décibel Acoustique, experte dans le domaine de l’acoustique environnementale et du bâtiment, l’implantation de Quarz’Up dans une zone artisanale fortement exposée au trafic aérien a constitué un défi de taille. Afin de se protéger contre le bruit des avions, l’ensemble des façades seront équipées de vitrages isolants. À l’intérieur, un dimensionnement élevé des murs mitoyens permettra l’occupation simultanée de tout type d’activités, dans le respect des exigences légales. Enfin, Décibel Acoustique a été attentif à la protection contre le bruit des éléments techniques (pompes à chaleur, etc.).
MAULINI
Entreprise familiale créée en 1910, Maulini constitue l’une des références sur l’Arc lémanique dans le domaine du bâtiment. Elle se démarque par son expertise et son engagement durable. Pour Quarz’Up, cet engagement s’est concrétisé de plusieurs manières, notamment avec l’utilisation pour les murs hors-sol d’un béton bas carbone à base de ciment Hoffmann sans clinker. Les 2000 m3 prévus avec ce béton permettront une économie de 250 tonnes de CO2. De plus, Maulini a investi dans des banches de coffrage munies d’escalier d’accès en lieu et place des traditionnelles échelles. Ce matériel, développé en interne et utilisé pour la première fois sur le chantier de Quarz’Up permet de réduire le facteur de pénibilité des opérateurs, encore plus dans le cas de ce chantier avec des murs de grande hauteur (> 7 m).
LISTE DES MANDATAIRES ET INTERVENANTS
Maître d’ouvrage
Arab Bank (Switzerland) Ltd.
AMO, développeur
du projet
Concordo SA
Commercialisation
Uni5 SA
Property manager
Wincasa AG
Entreprise totale
Losinger Marazzi SA
MANDATAIRES
Architectes
Benoît Dubesset Architecte SA
– Build Concept Sàrl
AETC & Associés SA
Ingénieur civil
B+S Ingénieurs Conseils SA
Ingénieur CVC, labels et physique du bâtiment
BG Ingénieurs Conseils SA
Ingénieur feu AEAI
ADEXIA SA
Orqual SA
Ingénieur façade verre
Buri, Müller & Partner GmbH
Ingénieur façade bois
Cambium Ingénierie SA
Ingénieur sanitaire
Tony SIMOES - SAN & BIM
Géotechnicien
De Cérenville géotechnique SA
Expert acoustique
Décibel Acoustique SA
Géomètre
Haller Wasser + Partner SA
Paysagiste
Vimade Sàrl
ENTREPRISES
Élagage, défrichage
Truchet, Jardinier SA
Étanchement des ouvrages
enterrés
Rimebat SA
Terrassement
Gestrag SA
Gros-œuvre
Maulini SA
Échafaudage
Echami Echafaudages SA
Construction métallique (marquises, escalier extérieur en caillebotis)
Industisol Suisse Sàrl
Avinci Sàrl
Façades – Panneaux sandwich (Artisanat)
Industisol Suisse Sàrl
Fenêtres PVC
Vitale Suisse SA
Porte de garage, porte de compartimentage, barrières automatiques
MAULINI AFFIRME SON ENGAGEMENT ÉCOLOGIQUE AVEC L’UTILISATION DE BÉTON BAS CARBONE À BASE DE CIMENT HOFFMANN SANS CLINKER.
SUR LE CHANTIER DE QUARZ’UP, L’EMPREINTE CARBONE À ÉTÉ RÉDUITE DE 250 TONNES. CETTE APPROCHE INNOVANTE RENFORCE SON RÔLE DANS LA CONSTRUCTION DURABLE.
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UNE IDENTITÉ SINGULIÈRE
À quelques minutes de la gare de Nyon, le Parc de Haute Pierre est une petite oasis de verdure au sein d’un environnement bâti relativement dense. Pour mettre en valeur ce patrimoine végétal, le bureau Bernardi & Bongard Architectes SA a privilégié les vitrages et de somptueuses loggias.
texte : Magaly Mavilia
photos : Adrien Barakat
Des conditions exceptionnelles ont rendu possible la réalisation de cet immeuble, et surtout de son parc : « La possibilité de réunir trois parcelles anciennement occupées par trois villas individuelles était une rare opportunité en pleine ville de Nyon », se réjouit Jacques Bongard, architecte chez Bernardi & Bongard Architectes SA.
Pour permettre la réalisation de ce parc, un rare joyau en ville de Nyon, le bâtiment prend place au nord de la parcelle, offrant un maximum de dégagement devant les appartements et un îlot d’ombrage et de fraîcheur exclusivement piétonnier pour les habitants. La construction est relativement basse (4 niveaux hors sol) et s’intègre ainsi sous la cime des arbres, sans s’imposer. Le transit des véhicules se situe en bordure nord de la parcelle, tout en étant proche des entrées des habitations. L’accès au parking souterrain, quant à lui, se fait côté sud-est.
CONTINUITÉ VISUELLE
Le concept d’horizontalité repose sur une simplicité de moyens qui donne toute son identité au projet. Les grandes horizontales des balcons-terrasses maintiennent une continuité visuelle sans rupture de volume. L’intégration des terrasses et des espaces habitables, agencés en éventail, offre une dynamique architecturale intéressante, tout en créant de beaux espaces de vie extérieurs.
« Il ne s’agit pas seulement d’un volume vertical usuel, précise l’architecte, mais de terrasses qui se décalent de niveau en niveau, offrant ainsi un rapport au sol beaucoup moins abrupt. Par ailleurs, les vitrages constituent également un élément très important dans ce projet. Nous avons voulu laisser un maximum de place aux loggias, avec de très grandes fenêtres ou portes-fenêtres descendant jusqu’au sol, afin que l’extérieur participe pleinement à l’espace intérieur. »
À l’extrémité du bâtiment, en parallèle à la route de SaintCergue, un grand avant-toit protège de la chaleur et de la pluie, tout en apportant un bel élan architectural au projet. Si la construction s’est bien déroulée, un problème technique a néanmoins posé un certain nombre de défis. Le bâtiment se trouvant sur une nappe phréatique, il a fallu créer une cuve étanche pour protéger et isoler toutes les parties construites en sous-sol.
PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE
Traversants pour la plupart, les 45 logements, du studio au 4,5 pièces, sont répartis autour de cages d’escalier en métal rouge corail. Le concept énergétique mise sur un maximum d’autonomie et recourt aux énergies renouvelables. L’utilisation de triples vitrages alliés à une isolation renforcée protège les appartements des grandes chaleurs comme du froid. Une pompe à chaleur avec sondes géothermiques a été installée. Elle est équipée d’un système de géocooling qui produit ainsi un rafraîchissement notable en été en consommant très peu d’énergie. « Le grand avantage de ce système de refroidissement naturel est qu’il n’utilise pas l’énergie de la pompe à chaleur. Le transfert de l’eau tempérée du sol des appartements se fait par une pompe de circulation qui ne consomme pratiquement pas d’énergie et qui rafraîchit l’eau par circulation dans les dix sondes géothermiques implantées à une profondeur de 200 mètres. C’est un système très efficace qui donne entière satisfaction aux habitants », se réjouit l’architecte. Des panneaux photovoltaïques installés en toiture complètent le concept.
LISTE DES MANDATAIRES ET INTERVENANTS
MANDATAIRES
Architecte
Bernardi & Bongard
Architectes SA
Ingénieur civil
FLK Ingénieurs Civils Sàrl
Bilan thermique
Betica SA
Géotechnique
Karakas & Français SA
Géomètre
Bovard & Fritsché SA
ENTREPRISES
Terrassement, Fondations
spéciales
Perrin Frères SA
Béton armé
Perrin Frères SA
Électricité
Constantin & Fils
Électricité Sàrl
Sanitaire
Voutat SA
Chauffage
Thermex SA
Ventilation
Aerovent Crissier SA
Échafaudages
Miraco Echafaudages Sàrl
Ascenseurs
Otis SA
Serrurerie
Progin SA
Portes boxes parking Jenny Systems Sàrl
Étanchéité et Ferblanterie
Genolet Toiture Concept SA
Menuiseries extérieures
Zurbuchen Frères SA
Menuiseries intérieures
Quarta Menuiserie Sàrl
Plâtrerie-Peinture
Varrin SA
Cuisine
Marc Teutschmann SA
Isolation – Chapes
G. Cacciamano SA
Sprinkler
D.E.S. Système de sécurité SA
Carrelages – Faïences
Jacques Masson SA
Parquets
Pastore SA
Stores
Lamelcolor SA
Panneaux solaires
Electro-Sol SA
Séparation des caves
Kern Studer SA
Abri PC
Ernst Schweizer AG
Joint coupe-feu
Isotech (Genève) SA
Équipements routiers
Perrin Frères SA
Aménagements Extérieurs
Denogent SA
Plan du 3e étage
Façade Sud Est
Façade Nord Ouest
SOBRIÉTÉ DE LA TRANSFORMATION
Le centre Coop de la rue Caroline à Lausanne a été rénové. Une transformation qui s’effectue à travers des gestes simples et efficaces mais avec une grande complexité du chantier, celui-ci se faisant en site occupé.
Le bâtiment s’implante entre la rue Caroline et la rue Marterey, dans un quartier commerçant très dense. Surnommé le Centre Caroline, il comprend huit demi-niveaux de parking en sous-sol, une partie commerciale de trois niveaux, avec la Coop comme locataire général, puis quatre niveaux de logements et bureaux. Conçu par le bureau d’architecture a-rr, le projet a consisté en la rénovation et transformation de l’ensemble des sous-sols et de la partie commerciale. Un projet de grande envergure qui a nécessité une organisation et des travaux complexes, menés en entreprise totale par Losinger Marazzi avec la collaboration du représentant du maître de l’ouvrage, le bureau fa_briq sa, et la gérance immobilière Wincasa.
UNE NÉCESSAIRE REMISE AUX NORMES
L’immeuble souffrait de vétusté, aussi bien dans sa conception que dans ses installations techniques. Construit dans les années 1950, il avait déjà connu une transformation en 1997, avec la création des sous-sols. Aujourd’hui, une remise aux normes était devenue nécessaire, particulièrement aux normes incendie. Une nouvelle voie de fuite a notamment été aménagée, un travail complexe qui a nécessité une reprise en sous-œuvre. Un système de détection incendie, des éclairages de secours, des sprinklers et un désenfumage ont aussi été mis en place.
De plus, des caniveaux et systèmes de captage d’eau ont été installés afin de pallier les infiltrations régulières du terrain. Enfin, le système de raccordement au chauffage à distance, la production de froid et la distribution centrale, y compris pour
les appartements, ont été remplacés. Des panneaux solaires en toiture du bâtiment contribuent à l’alimentation des surfaces commerciales.
LA LUMIÈRE COMME OUTIL DE REQUALIFICATION
Les étages commerciaux étaient caractérisés par des circulations désorganisées et des zones sombres, y compris dans les matériaux. À travers des gestes maîtrisés et rationnels, les architectes se sont attachés à clarifier l’organisation interne en travaillant sur les circulations et l’apport de lumière naturelle.
Le geste principal a été de réaliser un atrium qui fait pénétrer la lumière jusqu’au rez inférieur et crée des connexions entre les étages. Pour ce faire, les dalles ont été sciées et de nouveaux porteurs verticaux ont été introduits lorsque nécessaire. Les circulations verticales se font au sein de ce nouvel espace.
À l’entrée côté Caroline, le remplacement des travelators permet de fermer l’entrée pour créer un véritable hall aux généreuses proportions. Cette reconfiguration offre aussi un accès plus direct entre les rues Marterey et Caroline, renforcé par l’inversion de la circulation.
Le restaurant Coop installé au rez supérieur bénéficie quant à lui désormais d’un cadre agréable et lumineux grâce à la cour intérieure, et d’une vue exceptionnelle sur la Cathédrale de Lausanne. Entièrement isolée, la toiture a été végétalisée, un énorme atout à la fois pour les clients du restaurant mais aussi pour les locataires au-dessus.
Ainsi, à travers des interventions simples, les architectes parviennent à changer la philosophie du bâtiment pour l’ancrer dans l’ère contemporaine. Réalisés par Coop, les aménagements intérieurs du magasin et du restaurant prolongent cette vision à travers l’utilisation du bois et un travail sur la lumière artificielle, fournie par de grands îlots au plafond.
UN TRAVAIL PAR RETRAIT
En façade, tout comme à l’intérieur, l’image était confuse et chargée. Un revêtement en pierre, une grande marquise, une sorte de loggia pour le restaurant, ces éléments caractéristiques des années 1990 venaient brouiller la lecture.
Les architectes ont travaillé par retrait plutôt que par ajout afin de permettre à la façade de dialoguer avec son contexte. La marquise est supprimée et remplacée par un grand portique métallique anthracite qui couvre la partie commerciale, la rendant clairement identifiée. La façade vitrée dialogue avec la pierre, qui a été en partie restaurée. Une nouvelle entrée indépendante pour les locataires des étages supérieurs permet de clarifier et séparer les différents programmes du bâtiment.
Cette sobriété s’accompagne d’un travail précis sur la signalétique, conçue par a-rr. Le détail signalétique accompagne ainsi le langage architectural afin d’octroyer une image unifiée au centre.
TRAVAILLER EN SITE OCCUPÉ
Ce bâtiment en hyper centre de Lausanne a évidemment posé des contraintes d’accès, de surface disponible pour le chantier et des défis acoustiques et logistiques.
Le plus grand défi a été de travailler en site occupé puisque le supermarché Coop, le parking, le kiosque et la pharmacie sont restés ouverts durant toute la durée des travaux. Afin d’y parvenir, un important travail de phasage, de coordination et d’encadrement a été mis en place par Losinger Marazzi, à la grande satisfaction du maître d’ouvrage et des exploitants. En effet, pour chacun de ces espaces, il a fallu travailler deux chantiers en parallèle : les travaux définitifs et les chantiers provisoires. Des reconfigurations et des déplacements réguliers des espaces commerciaux ont été nécessaires afin de permettre l’avancement des travaux. Pour permettre la cohabitation de phases de gros œuvre et de finitions, durant deux années, une attention particulière au phasage a été apportée pour le confort et la satisfaction des usagers, commerçants et clients. La mise en place de dialogues réguliers avec ces derniers a permis d’assurer le succès du chantier.
Pour que ces commerces restent ouverts, il a aussi fallu assurer les accès publics ainsi que l’approvisionnement en eau et électricité tout en garantissant la sécurité des usagers et la sûreté des lieux. Une réussite pour Losinger Marazzi qui a développé un véritable savoir-faire dans le domaine.
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ENTREPRISES
Pour construire, rénover, aménager ou entretenir, les entreprises de proximité sont à même de répondre avec efficacité et disponibilité.
↑ Le concept de la collection Spinpark est simple: une nouvelle technique de coupe du bois associée à une nouvelle technique de pose du parquet. Spinpark permet de créer des aspects de sol entièrement nouveaux.
BAUWERK PARKETT DURABLE PAR ESSENCE
Parmi les leaders mondiaux du secteur, Bauwerk Parkett compte quelque 200 collaborateurs. Sur environ 1,8 millions de m2 produits par année, plus de 60 % sont fabriqués en Suisse.
Labellisé « Habitat sain », les sols en bois Bauwerk Parkett allient beauté et santé au quotidien.
Bauwerk Group est né de la rencontre entre trois grandes entreprises : Bauwerk Parkett, BOEN et Somerset Hardwood Flooring, avec des sites de production répartis en Suisse, en Lituanie, en Croatie et aux États-Unis.
Au cœur de ce groupe, la durabilité n’est pas qu’un mot d’ordre, c’est une philosophie. Le bois, naturellement neutre en CO2, a le pouvoir de traverser les époques, surtout si on en prend soin comme il se doit. Pensez à ces parquets splendides que l’on admire encore aujourd’hui dans les châteaux !
Et même si les tendances évoluent au fil des générations,
↑ ↑ La collection Formpark, vient en deux formats et offre d’innombrables possibilités. Conçue par les designers
Simon Husslein & Stephan Hürlemann.
↑ Spinpark a été récompensée par un Red Dot Award.
Un design de l’Atelier Oï.
il est désormais possible de donner une touche moderne à un parquet ancien. Un simple coup de vernis dans des teintes contemporaines – du blanc au chêne fumé, en passant par des nuances de gris – et voilà un sol métamorphosé.
Le bois, ce matériau noble, chaleureux et vivant, est traité avec un immense respect dans les usines du groupe. « Nous passons 80 % de notre temps à la maison, il est donc essentiel pour nous de proposer des produits qui favorisent le bien-être et la santé », explique Silvio Albertoni, directeur commercial Suisse. Chez Bauwerk Parkett, les colles sont sans solvant et les parquets certifiés « Habitat sain ».
Mais au-delà de ses qualités écologiques, un sol en bois est bien plus qu’un simple revêtement. Il est le socle de toute une pièce. Sa solidité inspire confiance, sa chaleur apaise et sa beauté émerveille. bauwerk-parkett.com
PLUS DE LUMIÈRE ET D’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE
À Coire, la rénovation intelligente d’un complexe commercial vieux de plus de 50 ans.
Le centre AMAG de Coire est un bâtiment des années 60. Il est composé de cinq halles recouvertes de voiles en béton précontraint avec au milieu de chacune d’elles une imposante coupole ronde en polyester de cinq mètres de diamètre. Autrefois à la pointe de l’architecture industrielle, cette structure de toit – exempte de piliers et d’entretoises – ne répond plus aux exigences actuelles en termes d’efficacité énergétique, de sécurité et d’esthétique. Les coques en polyester des coupoles s’étaient décolorées au fil des années, ne laissant quasiment plus pénétrer la lumière naturelle à l’intérieur et les voiles en béton précontraint ne comportent qu’une fine couche d’isolation thermique.
DÉVELOPPER UNE APPROCHE DE RÉNOVATION
INTELLIGENTE
Pour remplacer les coupoles en polyester existantes, les pionniers de la lumière naturelle de Cupolux ont proposé une solution aussi innovante qu’intelligente. Un châssis en polyester
↖ Les 4 quarts de cercle réalisés avec des cadres en bois avec entretoises croisées et châssis en polyester.
↑ Le toit entièrement rénové avec lanterneaux en verre Cupolux vistaperform®.
← Vue de l‘intérieur: beaucoup de lumière naturelle pour l’atelier automobile.
conçu sur mesure, composé de quatre quarts de cercle. Au milieu de chacun d’eux un lanterneau en verre Cupolux vistaperform®.
Les quarts de cercle sont soutenus par un cadre en bois avec des entretoises croisées. Grâce à une visualisation 3D basée sur les données de construction, comprenant un vol virtuel dans le hall à rénover et au-dessus de celui-ci, le maître d’ouvrage a été rapidement convaincu de la solution sur mesure. Les lanterneaux ronds en verre de type vistaperform® sont composés d’un cadre en plastique stable et profilé à chambres creuses avec double joint et double vitrage isolant d’une valeur UG de 1,1 W/m²K. L’eau peut s’écouler directement grâce à une inclinaison de trois degrés et à l’espace sans joint entre le verre et le cadre. Deux des quatre lanterneaux en verre d’une unité peuvent être ouverts par commande électrique pour la ventilation.
Au-dessus de la halle d’exposition 13 anciennes coupoles ont également été remplacées par des lanterneaux en verre Cupolux vistaperform®. Cette rénovation intelligente permet aux véhicules d’exposition polis de briller de mille feux et offre aux mécaniciens et aux peintres beaucoup de lumière naturelle pour leur travail. cupolux.ch
PIONNIERS DE LA LUMIÈRE NATURELLE DEPUIS 1955
Le savoir crée des liens, donc nous le partageons. Pour vous offrir des espaces lumineux.
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ECONOMIE D’ÉNERGIE, UN TIERS EST SUFFISANT
L’installation de quatre nouvelles pompes à chaleur a permis de réduire la puissance de chauffage d’une salle polyvalente de 150 à 50 kilowatts.
La Salle Jean Villard-Gilles de Daillens a été construite en 1995. Le bâtiment accueille diverses manifestations, des cours, des représentations théâtrales ainsi que des concerts ou des séances de yoga. Outre la grande salle, le bâtiment comprend également divers locaux annexes tels que des cuisines et des vestiaires, ainsi que des salles de travail et des garages pour les services techniques de la commune. À l’origine, le bâtiment était équipé d’un chauffage au mazout d’une puissance de 150 kilowatts. Cette installation, datant elle aussi de 1995, fonctionnait d’une certaine manière en mode marche-arrêt. La chaudière était mise en route pendant une heure d’affilée à chaque fois, puis arrêtée. Pour la production d’eau chaude, deux chauffe-eau électriques d’un volume respectif de 2000 et 600 litres étaient également en marche.
Le programme de législature de la Municipalité de la commune de Daillens avait inscrit tout en haut de la liste la modernisation énergétique des bâtiments communaux. « Il était donc important pour nous de remplacer l’ancien chauffage par une solution moderne utilisant une source d’énergie renouvelable », explique le syndic Alberto Mocchi.
La première étape du projet a consisté à établir un CECB au cours de l’hiver 2022/23. L’expertise a montré que le chauffage existant était considérablement surdimensionné. Pour le
↑ La grande salle sert à de multiples usages. ← Quatre pompes à chaleur air-eau ELCO AEROTOP SX 13 en cascade fournissent chaleur ambiante et eau chaude.
remplacer, il a été envisagé l’installation d’une pompe à chaleur à sonde géothermique ou une pompe à chaleur air/eau. L’étude des deux variantes a été confiée à Home-Energetic Sàrl durant l’été 2023. Pour l’évaluation des différentes variantes, celle-ci a collaboré avec l’entreprise d’installation Devaux Frères située à Romanel-sur-Lausanne.
Après de nombreuses études techniques, il s’est avéré que la puissance effective requise variait entre 30 et 65 kilowatts. Étant donné que les ingénieurs avaient prévu un grand accumulateur, ils ont décidé de fixer la puissance à 50 kilowatts.
D’une manière plus concrète, le choix s’est porté sur une installation en cascade de quatre pompes à chaleur air/eau ELCO AEROTOP SX 13. Le système en cascade est recommandé par Danick Lecomte, directeur de Home-Energetic Sàrl. En effet, son domicile personnel et le siège social de son entreprise sont chauffés de la même manière avec deux de ces machines. Il explique : « Une cascade présente de nombreux avantages ici. Premièrement, les machines étant beaucoup plus petites, nous n’avons pas de problème de bruit. Deuxièmement, la plage de modulation est beaucoup plus large. Et troisièmement, le pic de puissance n’est désormais nécessaire que deux à trois semaines par an environ – et ce temps est lui aussi de plus en plus court. »
La conception en cascade a également permis une meilleure utilisation de l’électricité solaire de l’installation photovoltaïque existante qu’avec une seule grande machine. elco.ch / Texte : Michael Staub
Système de coffrage simple et efficace
¬ Panneaux de coffrage cintrés
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UN CHAUFFE-EAU POMPE À CHALEUR, UNE SOLUTION INNOVANTE POUR L’ÉTAGE
L e nouveau chauffe-eau pompe à chaleur de Nussbaum est arrivé. L’Aquapro-Ecotherma constitue une solution compacte, silencieuse et efficace pour remplacer les chauffeeau électriques existants. Par rapport à ces derniers, sa consommation est en effet jusqu’à 65 % plus basse.
Grâce à sa compacité, l’Aquapro-Ecotherma rentre facilement dans toute armoire aux normes suisses, d’une largeur de 55 cm. D’une conception modulaire, le nouveau chauffeeau est d’une grande flexibilité pour une installation sur place. L’ingéniosité de ses éléments constitutifs confère à l’appareil une longévité remarquable. Lorsque la pompe à chaleur arrive au terme de son cycle de vie, elle peut être remplacée sans que l’accumulateur en place ne doive être retiré.
Comme l’Aquapro-Ecotherma est « PV ready », il est facile de l’intégrer dans une installation solaire existante ou à venir. Mieux encore : le standard « IoT Ready » permet d’y accéder à distance pour un diagnostic en ligne.
Le nouvel appareil est le fruit d’un développement de Nussbaum. La planification et la fabrication sont assurées par un seul et même fournisseur, ce qui garantit une qualité suisse de haut niveau. La vente en direct et le service après-vente éprouvé qu’offre Nussbaum sont la garantie d’un support fiable pour les planificateurs et les installateurs. nussbaum.ch/aquapro-ecotherma
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OPTIMISATION ÉNERGETIQUE ET RAFRAÎCHISSEMENT NATUREL
Planifiés en amont du projet, certains partis pris architecturaux permettent de produire un rafraîchissement naturel sans consommer d’énergie, ou presque. L’exemple de la construction du siège de Weinmann-Énergies est parlant. Le rafraîchissement mis en œuvre dans le nouveau bâtiment de Weinmann-Énergies s’articule autour de deux mesures : le free-cooling et le géocooling. « Une circulation d’air naturelle a été étudiée dès l’avant-projet, explique Cédric Haldimann, membre de la direction et futur associé du bureau Weinmann-Énergies. Nous avons d’une part des ouvrants motorisés en façades et, d’autre part, trois ouvertures en partie haute de l’atrium central. Cet atrium a deux fonctions : il évacue la chaleur par un effet de “ cheminée ” et apporte de la lumière naturelle dans tout le bâtiment. »
Deuxième mesure : le géocooling. Il s’effectue par des sondes géothermiques qui profitent de l’eau tempérée du terrain. Cette eau, qui est délivrée entre 16 et 18°C, circule dans un plafond actif où l’échange se fait par rayonnement. « Avec ces deux systèmes associés, nous parvenons à maintenir un climat très agréable avec une consommation d’énergie très basse. Le freecooling n’en requiert aucune. Dans le géocooling, la circulation de l’eau se fait par une pompe de circulation qui consomme très peu d’énergie », explique l’ingénieur. Le compresseur de la pompe à chaleur réversible est arrêté.
Après trois ans d’utilisation, l’entreprise constate une diminution de 80 % de la consommation d’énergie pour le rafraîchissement de ses locaux par rapport à un système traditionnel. weinmann-energies.ch
APPEL D’OFFRES GROUPÉ
Initié à Épalinges à la demande de la commune, la démarche d’appel d’offres groupé est une solution qui permet d’encadrer de manière optimale le changement de système de production de chaleur. « La commune d’Épalinges a lancé une campagne auprès de ses habitants pour la promotion des pompes à chaleur. L’idée était de faciliter cette transition et d’en diminuer les frais », explique Egilio Berlendis, ingénieur et futur associé du bureau Weinmann-Énergies. Un cahier des charges type a permis de mutualiser les interventions et de profiter d’un facteur d’échelle pour optimiser la gestion et le coût des travaux. Le but est aussi de simplifier cette transition pas toujours évidente pour les propriétaires. Le cahier des charges comprend une soumission clés en main, qui intègre également l’étude des raccordements électriques, ainsi que les travaux de maçonnerie et de menuiserie. Ce procédé, qui fait sens à partir d’une dizaine de propriétaires, a l’avantage de les accompagner et de sélectionner les projets éligibles en toute objectivité. À ce jour, une soixantaine de propriétaires ont bénéficié de telles démarches dans les communes d’Épalinges, de Daillens et d’Échallens.
Étanche et résistant aux tempêtes
Le SwissSolarRoof fournit de l‘énergie au quotidien, offre une protection maximale contre les intempéries et répond aux plus hautes exigences en matière d‘esthétique. Le SwissSolarRoof produit de l‘électricité, alimente la maison en énergie renouvelable et apporte une contribution judicieuse à la protection du climat. plus d‘informations sur www.soltop-energie.ch
KAESTLI STORES
TRANSFORMATION CONTEMPORAINE
Une transformation et extension d’un pavillon des années 60 par Kompis Architectes. Pour les stores de cette habitation à Vessy, Genève, les architectes ont choisi les stores de la collection Sunlux 6016 de Kaestli Stores.
Ce sont des stores à descente verticale avec câbles de guidage latéraux verticaux en acier inox de 3 mm. La fixation peut être en embrasure, en façade, sous dalle ou dans une niche. Les stores peuvent être manœuvrés par moteur électrique ou par treuil et manivelle articulée ou tirage à cordon. Pour cette réalisation des supports spéciaux ont été adaptés. Les toiles sont de la collection Soltis 92 Perform. kaestlistores.ch
SOLTOP ENERGIE AG AUTONOMIE CLÉS EN MAIN
Le remplacement d’un système de chauffage offre une occasion privilégiée pour adopter les énergies renouvelables et accroître considérablement son autonomie énergétique.
Soltop Energie AG propose des solutions intégrées, conçues sur mesure pour répondre aux spécificités de chaque bâtiment, tout en accompagnant les installateurs tout au long de leurs projets. Le système SmartSol, une innovation de Soltop Energie, est un ensemble complet dont chaque composant est rigoureusement sélectionné pour sa compatibilité. Cette harmonie entre les éléments assure une efficacité maximale et un fonctionnement optimal. Le pack comprend une installation photovoltaïque, une pompe à chaleur et une batterie pour le stockage de l'énergie électrique, le tout est contrôlé par un système avancé de gestion de l'énergie.
Cette application offre une double fonctionnalité essentielle : elle permet au propriétaire de gérer en temps réel sa production énergétique et d'ajuster finement sa consommation. Ce niveau de gestion permet de maximiser l’utilisation de l'énergie produite, que ce soit pour le chauffage, le rafraîchissement ou même la recharge de véhicules électriques, renforçant ainsi l'efficacité et l'autonomie énergétique de votre domicile. soltop-energie.ch
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AGENDA EXPOSITIONS
BÂLE
SOFT POWER : FAIRE LA VILLE
À BRUXELLES
Le parcours effectué par la Belgique pour devenir un haut lieu de l’architecture et l’urbanisme contemporains de renommée internationale est retracé dans cette exposition. Elle met en lumière les conditions qui ont donné naissance à une culture du bâti de grande qualité à Bruxelles et encouragé une nouvelle génération d’architectes à participer à son développement urbain. Le Bouwmeester Maître Architecte (BMA), une institution consultative fondée en 2009, y a contribué de manière significative en développant une série d’outils destinés à accompagner les clients tout au long du processus de projet, de sa définition à sa réalisation.
S AM sam-basel.org
Du 19 octobre au 16 mars 2025
FINHAUT
À LA RENCONTRE DES PAYSAGES
Cette exposition pose un récit et met en scène des travaux de la filière Architecture du Paysage de la Haute École du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève en partenariat avec le Parc naturel régional de la Vallée du Trient, de l’Arpille à la Cime de l’Est. Le temps d’un semestre d’étude, en 2022, les étudiants et les enseignants ont porté un regard intégré sur les dynamiques culturelles, socio-économiques ou naturelles qui influent sur le présent et le devenir des paysages du Parc naturel régional.
GALERIE VICTORIA parc-valleedutrient.ch Du 25 septembre au 30 novembre
LA CHAUX-DE-FONDS
BRUT. 50 ANS D’UN ÉCRIN MONUMENTAL
Le Musée international d’horlogerie (MIH), écrin de béton creusé dans le flanc du Parc des musées de La Chaux-de-Fonds, marque son 50e anniversaire par une exposition qui raconte la rencontre entre l’horlogerie, la muséologie et l’architecture. Elle relate l’épopée de la construction du musée et offre
une lecture inédite de ce monument d’inspiration brutaliste, premier Prix d’architecture béton en 1977. À l’aube d’importants travaux de rénovation, le public est également invité à imaginer le réaménagement futur du musée autour d’un jeu de construction.
MIH
chaux-de-fonds.ch/musees/mih Jusqu’au 10 novembre
SALON
BERNE
SWISS INTERIOR EXPO
Ce nouveau salon professionnel dédié à l’univers de la cuisine et de l’aménagement réunira une foule d’exposants nationaux et internationaux. La cuisine y sera présentée comme un « espace de vie » pouvant être aménagé de manière flexible et multifonctionnelle. Les visiteurs professionnels issus des secteurs de l’architecture d’intérieur, de l’ameublement et de l’électroménager, de la planification et de la construction y trouveront une plateforme idéale pour l’échange et la mise en réseau.
BERNEXPO swiss-interior-expo.ch
Du 5 au 7 novembre
BOLOGNE
CERSAIE
Il s’agit de l’une des foires internationales les plus importantes dédiées à la céramique pour l’architecture et la construction, ainsi qu’à l’ameublement des salles de bain. Réservée aux professionnels, elle offre une vue pratique sur une gamme variée de produits et leurs caractéristiques. Une attention particulière est accordée à l’accueil des visiteurs et au soutien apporté aux exposants.
BOLOGNAFIERE cersaie.it
Du 23 au 27 septembre
LAUSANNE
ARCHITECT@WORK
Forts de l’indéniable succès des sept éditions précédentes à Zurich, les organisateurs de l’événement international Architect@Work ont choisi de lancer une nouvelle édition destinée aux prescripteurs de Suisse romande. Ce premier rendez-vous se déroulera à Lausanne, un emplacement stratégique pour accueillir les architectes et architectes d’intérieur des cantons de Genève, Vaud, Neuchâtel, Jura, Berne, Fribourg et Valais.
BEAULIEU
lausanne.architectatwork.ch
Du 20 au 21 novembre
VÉRONE
MARMOMAC
Événement mondial pour l’industrie de la pierre naturelle, de la matière première aux produits finis, des machines de traitement et technologies aux applications du matériau dans l’architecture et le design. Marmomac est une plateforme incontournable où se rencontrent affaires et développement professionnel, ainsi qu’un lieu privilégié d’innovation et de formation.
VERONAFIERE
marmomac.com
Du 24 au 27 septembre
ZURICH
BAUEN & MODERNISIEREN
Avec son vaste choix de nouveautés, cette foire représente une source d’inspiration pour les propriétaires et futurs propriétaires, les architectes et les acteurs du BTP. Des experts informent et prodiguent des conseils tant pour l’aménagement de la cuisine et de la salle de bain qu’en matière de sols, de chauffage et de rénovation. Des démonstrations et des conférences spécialisées en libre accès complètent le programme.
MESSE ZÜRICH bautrends.ch
Du 26 au 29 septembre
Estelle Daval
INSTALLATION SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE
Confiez-nous la réalisation de votre propre source d’énergie
CARPOR T ABRI SOLAIRE
BORNE DE RECHARGE
S TOCKAGE D’ÉNERGIE SOLAIRE
MONIT ORING DE L’ÉNERGIE
BOILER À ÉNERGIE SOLAIRE
SOL UTIONS RÉVERBÈRE
LAMP ADAIRE SOLAIRE
MOBILIER SOLAIRE
Equipez-vous de votre propre système de production renouvelable. Une installation photovoltaïque c’est 40 ans de durée de vie des modules solaires avec 25 ans de garantie. Nous réalisons des installations clé en main et en mesure de répondre à tous les critères d’exigences.
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