Construction, privilégier le temporaire et le réemploi
Patrimoine, les enjeux de la reconversion
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En Suisse, la pénurie de logements s’aggrave. Au 1er juin, seulement 1,08 % du parc immobilier était vacant, selon l’OFS. Une diminution constante depuis quatre ans qui touche d’abord les plus précaires, mais qui s’étend aussi vers la classe moyenne. Face à cette crise, une réponse semble dominer : construire davantage. Mais cette solution interroge. Mitage du territoire, exploitation des ressources, émissions de CO2 : ces impacts sont-ils vraiment nécessaires ? Et si, au lieu de bâtir encore, nous repensions l’usage de l’existant ?
Avec un taux de vacance avoisinant 5 %, les bureaux, héritages d’un monde du travail en pleine mutation, pourraient devenir une ressource précieuse pour répondre à la demande croissante de logements. Mais réinventer l’existant exige une vision audacieuse. Des projets comme Normandie 14 à Genève montrent que l’exercice invite à innover dans les typologies, et à accepter un certain degré de non-standardisation. Bien que complexe, cette voie offre des solutions adaptées à la pénurie actuelle.
Toutefois, transformer coûte cher, et les normes actuelles freinent ces initiatives, tandis que démolir reste souvent privilégié, malgré ses coûts cachés (pollution de l’air, perte de matériaux, transport des déchets). Si l’on est capable d’adapter nos réglementations pour favoriser la construction neuve, pourquoi ne pas le faire pour inciter à la reconversion ? Des exemples à l’étranger, comme en Belgique avec une TVA réduite pour les transformations, montrent que d’autres voies sont possibles.
Pour répondre à la crise du logement, aux défis de durabilité et de justice sociale, le bâti existant est une ressource précieuse. Ne serait-il pas temps de l’exploiter pleinement ? Et si la transformation devenait la norme, plutôt qu’une exception ?
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CONSTRUCTION & BÂTIMENT
Jeux d’imbrication au chemin des Rosiers à Nyon
Reconversion de bureaux en logements à Genève 108 Une construction modulaire et temporaire à Carouge 114 Un nouveau projet de logement à Crissier 122 Extension du Collège des Parcs à Neuchâtel
128 Une résidence haut de gamme à Vandœuvres, Genève ENTREPRISES
134 Acrobat, travaux en hauteur
135 Solarwall, façades photovoltaïques
136 Isover et son produit ISORIGID
138 Développement de la Cour du Mail
140 Sirbatec, spécialiste des constructions en bois
142 Zoom sur les entreprises locales
144 Habitat-Jardin, l’édition 2025 en avant-première
145 17e édition du Salon du bois
quartier d’habitations
146 Expos, salons et congrès
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CONSTRUCTION & BÂTIMENT N°6 / 2024
PROJETS ET CHANTIERS
DES PROFESSIONNELS DU BÂTIMENT
Ensemble Place du Vignoble à Lavigny, réalisé par PONT12 Architectes
Édition N°6
Décembre 2024 – Janvier 2025 Quatrième année
Éditions PRESTIGE SA
Route de la Gare 7 CH-1070 Puidoux (VD) T : +41 (0)21 946 37 41 www.espacescontemporains.ch
Éditeur : Roland Durussel durussel@espacescontemporains.ch
Rédacteur en chef : Maroun Zahar mzahar@espacescontemporains.ch
Rédactrice en chef adjointe : Salomé Houllier Binder shoullier@constructionetbatiment.ch
Rédaction : Estelle Daval, Aurore de Granier, Isabelle Jaccaud, Magaly Mavilia, Agata Miszczyk, Marielle Savoyat, Charlotte Schusselé, Elodie Simon, Rebecca Mosimann, Marie Walliser
Direction artistique, réalisation graphique : Atelier Poisson / Iris Gendret, Sabine Terrier, Giorgio Pesce
Abonnements et administration : T : +41 (0)21 946 37 41 mail@constructionetbatiment.ch
Correction : Nicole Kate
Distribution : Martin Horvath
Annonces Suisse romande, Suisse alémanique, Allemagne et Autriche : Secteurs construction et bâtiment : Serge Bornand M : +41 (0)79 338 43 02 sbornand@espacescontemporains.ch
Creative Media Sàrl
Esther Majoleth T : +41 (0)43 322 60 38 esther.majoleth@c-media.ch
Bureau international / Italie Correspondante et budgets internationaux : Françoise Faure
Chantal Rizzardi Via Tarvisio 7, I-33054 Lignano Sabbiadoro (Ud) T : +39 347 44 02 151 francoise.faure@libero.it
Impression et expédition : AVD Goldach, Sulzstrasse 10-12 CH-9403 Goldach
Abonnements : Construction & Bâtiment
Un an (6 Nos) + 1 hors-série offert au prix de CHF 36.–(TVA incluse).
Deux ans (12 Nos) + 2 horsséries offerts au prix de CHF 64.– (TVA incluse).
Vente au numéro : CHF 8.–Tirage : 12’800 exemplaires
La rédaction décline toute responsabilité quant aux documents qui lui sont transmis.
P O U R LE S
F U T U R S
G R U T I E R S
gruekaufmann.ch
ACTUS
34E PRIX SOLAIRE SUISSE
Sur les 41 candidatures reçues en 2024, sept ont obtenu le Prix solaire suisse. Parmi les prix décernés aux réalisations ou institutions en Suisse romande, figure la Société suisse pour l’énergie solaire (SSES) qui fête cette année ses 50 ans. Autre projet primé : la piste cyclable solaire de Satigny, présentée en automne 2023 par les Services industriels de Genève (SIG) et l’État de Genève. La qualification au Prix solaire suisse donne lieu automatiquement à la participation au Prix solaire européen ainsi que, pour les plus performants, au prix pour les Bâtiments à énergie positive (BEP). Parmi ceux-ci, la rénovation de la halle no 15 d’armassuisse à Aigle s’est distinguée par sa nouvelle toiture, en tant que plus grand toit solaire transparent de Suisse romande. MM
11E SWISS ARC AWARD : GION A. CAMINADA À L’HONNEUR
Le 11e Swiss Arc Award a été décerné le 23 octobre 2024 à Baden en présence de plus de 500 invités. Cette prestigieuse distinction récompense des ouvrages d’architectes nationaux et internationaux en Suisse ainsi que des projets de bureaux d’architectes suisses du monde entier. Cette année, le Lifetime Achievement Award a été décerné pour la première fois à une personnalité éminente de la scène architecturale suisse, Gion A. Caminada. Le jury a salué « des ouvrages qui incarnent ce que l’architecture devrait être aujourd’hui : responsable face au climat, attachée à l’art local de bâtir et consciente des ressources disponibles ». Parmi les autres lauréats figure le Powerhouse Arts à New York, réalisé par Herzog & de Meuron. Le prix du public revient à la Salle communale de Bussy-sur-Moudon, réalisée par Emixi Architectes. MM
L’EPFL RÉCOMPENSÉ AUX PRIX SIA DE MASTER
Le 17 octobre dernier avait lieu la cérémonie de remise des prix SIA de Master. Lors de cet événement qui s’est tenu à Winterthur, deux projets de l’EPFL se sont distingués, et ont été récompensés conjointement par le groupe professionnel Architecture (BGA) de la SIA et le Conseil suisse de l’architecture. Le premier d’entre eux était porté par Meryl Barthe et Noémie Perregaux-Dielf, s’articulant autour du démantèlement vertueux d’une centrale thermique en Valais ; le second par Enzo Migliano qui a proposé une reconversion de l’Entrepôt pour Tabac d’Orient situé dans le Jura. Des travaux qui témoignent de l’envergure de l’architecture en tant que pratique, et du caractère visionnaire des étudiants de l’EPFL qui démontrent les possibles de leur métier. AdG
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QUAND L’ARCHITECTURE
AGRICOLE INSPIRE
L’ARCHITECTURE
SPORTIVE
Le concours d’architecture destiné à la construction d’une nouvelle salle de sport polyvalente sur la commune de Bois-d’Amont a vu s’opposer plus de cinquante projets. Un intérêt marqué de la part des cabinets d’architecture parmi lesquels le jury a sélectionné Translocal Architecture, en collaboration avec Gex & Dorthe ingénieurs consultants. Un choix qui s’est vu porté par l’organisation claire et l’implantation centrale proposées par les architectes imaginant un lieu où se mêlent flexibilité des fonctions, convivialité, et valorisation de la végétation. Inspiré de l’architecture agricole, le bâtiment favorise l’utilisation du bois basée sur un socle en béton visant à intégrer le bâti dans son environnement. Aménagé sur deux niveaux, il se caractérise par sa polyvalence, mais aussi par son important apport de lumière naturelle rendu possible par les nombreuses baies vitrées occupant ses façades. « Le projet présente une grande simplicité organisationnelle et fonctionnelle, simplicité retrouvée également dans son expression architecturale », a souligné le jury. AdG
LE NOUVEAU VISAGE DE L’ESPLANADE DE LA GARE DE LAUSANNE DÉVOILÉ
Après de nombreux retards, le chantier de modernisation de la gare de Lausanne dévoile enfin son nouveau visage lors de sa récente mise à l’enquête. Un projet d’envergure, multimodal, qui tend à repenser dans son entièreté l’esplanade de la gare CFF, tout en adaptant l’espace aux ambitions de la municipalité lausannoise tendant vers une mobilité plus douce et un espace urbain plus vert. Ainsi, l’esplanade est repensée avec pour objectifs sa piétonnisation et sa végétalisation. Les voies de circulation céderont donc la place à deux terrasses en gradin situées de part et d’autre d’une allée centrale. Au total, ce sont 70 arbres qui seront plantés devant la gare de Lausanne, tandis que la circulation sur les axes la bordant sera limitée à 30 km/h. Les avenues adjacentes seront elles aussi sujettes à une arborisation massive, venant créer un nouvel îlot de verdure. Ces travaux motivés par les modifications souterraines portées par les CFF devraient débuter dans trois ans. AdG
CHOISIR L’ARCHITECTURE
L’architecture suscite de nombreux débats depuis des siècles. Christophe Van Gerrewey, professeur à l’EPFL de 2015 à 2024, auteur d’essais et de romans, compare et analyse articles et extraits de livres du 19e siècle à aujourd’hui. La 2e édition augmentée de son Choisir l’architecture ouvre une fenêtre sur le monde occidental en analysant quatre axes thématiques : le logement, la société, l’histoire et l’art. À travers ce parcours dans notre histoire récente, il démontre que l’architecture demeure un sujet d’étude essentiel. PL
LE PERMIS DE CONSTRUIRE : DÉCRYPTAGE D’UN OUTIL ESSENTIEL
Dans Le Permis de Construire, Benoît Bovay décrypte avec pédagogie les rouages du droit qui régit cet acte administratif fondamental, souvent source de tensions dans un contexte de densification. En explorant les spécificités cantonales et les étapes clés, de la mise à l’enquête aux éventuels recours, cet ouvrage offre un outil précieux pour comprendre les enjeux d’une décision dont les effets marquent durablement nos territoires. Idéal pour professionnels et curieux du droit de l’urbanisme. SHB
DES ROBOTS VOLANTS
CAPABLES DE RÉPARER L’ENVELOPPE
DES BÂTIMENTS
Le nouveau DroneHub de l’Empa, né d’un partenariat avec l’Imperial College London, ouvre la voie à une nouvelle ère de la robotique. Inauguré le 21 novembre, ce laboratoire unique permet de tester des drones et des robots capables d’opérer de manière autonome dans des environnements naturels et urbains. Les applications sont vastes : inspection de bâtiments, collecte de données environnementales, interventions en zones difficiles d’accès. Ces technologies pourraient non seulement réduire les coûts et les risques liés aux opérations humaines, mais aussi contribuer à la préservation de la biodiversité et à la lutte contre le changement climatique. MM
LE RESTAURANT SOLAIRE DE
MARIO BOTTA
Mario Botta a signé la renaissance du restaurant de Glacier 3000, détruit par un incendie en 2022. « Je souhaitais renouveler l’aspect de la construction, en lui donnant un caractère encore plus solide et résistant, renforçant ainsi l’image de signal en forme de fourche du diable, qui a marqué l’identité de cet endroit pendant les vingt dernières années », confie-t-il. Au lieu de développer de nouvelles infrastructures, Mario Botta a choisi de maximiser le potentiel énergétique du bâtiment sans augmenter son emprise au sol. La pose de 600 panneaux solaires en façade et sur les avant-toits permet de couvrir une grande partie de la consommation énergétique de l’établissement et jusqu’à 6 % de la consommation annuelle totale de l’entreprise. MM
LES ENTREPRISES, CES ACTEURS CLÉS DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
Si tous les domaines d’activité sont directement ou indirectement touchés par la question de la transition énergétique, l’industrie du bâtiment est encore souvent perçue comme problématique face à cet objectif. Nicolas Rufener, secrétaire général de la Fédération genevoise des métiers du bâtiment (FMB), s’exprime sur le sujet.
LES ENTREPRISES DU BÂTIMENT SONT SOUVENT POINTÉES DU DOIGT FACE AUX QUESTIONS CLIMATIQUES ET ÉNERGÉTIQUES. POUR VOUS, SONTELLES LES RÉELLES RESPONSABLES ?
Les entreprises du bâtiment ne sont pas la source du problème. En réalité, elles font partie de la solution. En effet, l’industrie du bâtiment a la capacité de mettre en œuvre de nombreuses mesures, et le fait déjà. Qu’il s’agisse du choix de matériaux durables, de l’emploi d’énergies plus propres, de la mise en place de solutions viables permettant de réduire la consommation d’énergie des bâtiments — neufs ou anciens —, les entreprises sont la solution face à la transition énergétique, et non le problème. Notre industrie a les réponses à ces questions, et les met déjà en pratique au quotidien. Au sein de la FMB, nous tenons tout particulièrement à cette logique qui s’appuie sur des faits.
SELON VOUS, LES OBJECTIFS PROPOSÉS SOUS L’ÉGIDE DE LA DURABILITÉ SONT-ILS RÉALISTES DU POINT DE VUE DU BÂTI ?
De nombreux projets de loi se basent sur un principe d’écologie punitive sans prendre en compte la réalité économique et démographique. En soi, l’industrie du bâtiment n’est pas la plus polluante. Nous utilisons certes des matériaux subissant des transformations industrielles importantes et énergivores, à l’image du béton. Mais le béton, comme le métal et le verre, sont durables par leur capacité à résister dans le temps et de recyclage. Le cas du bois, largement prôné comme alternative, est intéressant, car les problématiques lui étant inhérentes ne sont que rarement prises en compte. La déforestation pour commencer, mais aussi la nécessité de traiter le matériau avec de nombreux
solvants pour assurer sa durée. Prôner les constructions faisant uniquement usage de cette matière est donc un non-sens qui témoigne d’un manque de connaissances sur le sujet. C’est pour cette raison qu’à la FMB, nous pensons qu’il est crucial de passer par le dialogue avec les professionnels du secteur pour établir des projets de loi réalistes et efficients. Une approche dépolitisée permet d’établir les limites et les possibles, et de poser les jalons de projets réalistes.
QUELS EFFORTS SONT FOURNIS PAR LES ENTREPRISES
POUR PARTICIPER ACTIVEMENT À LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE ?
Les entreprises sont les premières à s’engager pour une construction plus vertueuse. Cela passe tout d’abord par la formation. En effet, les professionnels s’informent constamment, et se forment aux nouvelles technologies et aux nouveaux matériaux de manière à améliorer la durabilité des projets qu’ils portent. Cela est notamment rendu possible par les conventions collectives qui permettent le financement de formations professionnelles. Les entreprises se focalisent également sur la mise en place de systèmes vertueux ; je pense notamment aux chauffages faisant appel à des énergies propres et renouvelables. Il s’agit d’un véritable effort collectif auquel nous sommes très attachés. Mais si ces nombreuses solutions favorisent la durabilité, elles sont aussi plus coûteuses. L’effort doit donc également venir des maîtres d’ouvrage, et doit prendre en compte notre réalité économique. Les entreprises jouent déjà un rôle crucial dans la transition énergétique, mais ne peuvent pas le faire seules.
Propos recueillis par Aurore de Granier
Nicolas Rufener
13 – 16 MARS
BEAULIEU LAUSANNE
Organisateur
LAVIGNY RÉINVENTE SON CŒUR DU VILLAGE
Situé au centre de Lavigny, le projet
Place du Vignoble s’inscrit dans une démarche de réaménagement urbain alliant respect du patrimoine et développement contemporain.
texte : Isabelle Jaccaud photos : Jeremy Bierer
Ce projet ambitieux, mené par le bureau PONT12 Architectes en collaboration avec la municipalité et la fondation Equitim, a permis de transformer un espace autrefois sous-utilisé en un véritable lieu de vie tout en respectant l’âme historique du village. Il se compose de trois bâtiments qui s’articulent autour d’une nouvelle place publique au centre du village. Cet ensemble immobilier compte 19 appartements, des surfaces commerciales au rez-de-chaussée ainsi qu’un parking souterrain. Trois parcelles réunies pour la réalisation du projet comprenaient de vieilles granges, des annexes, une maison villageoise et un parking à ciel ouvert. « Nous avons beaucoup déambulé dans le village pour en comprendre le caractère, en particulier l’utilisation des venelles, ces passages typiques du village, et les qualités de la rue de l’Église avec son front bâti », explique Braïs Emmenegger, architecte chez PONT12 Architectes.
UN AMÉNAGEMENT BIEN INTÉGRÉ
Le projet a été conçu dans le respect du site et de son histoire, avec un programme divisé en trois bâtiments répondant aux contraintes géométriques de la parcelle. Cette configuration a permis de recréer des passages de traverse inspirés du village, facilitant ainsi la circulation piétonne à travers le site. La route cantonale passant au nord de la parcelle divise le village en deux zones distinctes. L’un des principaux objectifs du projet était de reconnecter ces deux parties du village afin de créer une meilleure cohésion.
Le noyau historique de Lavigny figure à l’Inventaire fédéral des sites construits d’importance nationale (ISOS). Ce classement imposait des contraintes particulières en matière de préservation du patrimoine et du caractère traditionnel du village. Les trois bâtiments forment un ensemble cohérent permettant aux piétons de traverser le site pour rejoindre les
divers lieux publics tels que la salle polyvalente, l’auberge communale ou l’école. Cette connexion joue un rôle clé dans l’intégration des nouveaux espaces dans le tissu urbain existant. Chacun des trois bâtiments du projet présente des caractéristiques architecturales distinctes s’intégrant harmonieusement dans l’ensemble. Le bâtiment principal, situé sur la rue de l’Église, reprend le gabarit de l’ancienne grange qui occupait le site. Une grande arche en pierre de la région a été conservée et permet aujourd’hui le passage en direction de l’administration communale. Ce bâtiment se différencie par une coursive ouverte pour accéder aux logements, tout en offrant un lien direct avec le cœur de la parcelle où se trouvent les potagers et la rue de l’Église. Le bâtiment central abrite une épicerie et une cafétéria au rez-de-chaussée ainsi que des logements répartis sur les deux étages supérieurs. Enfin, le troisième immeuble, plus petit, est entièrement dédié au logement, avec des terrasses de plain-pied côté jardin.
MATÉRIAUX ET COHÉRENCE ARCHITECTURALE
Les façades ont été pensées pour respecter l’esthétique du site en mélangeant des éléments contemporains et classiques. Plutôt que d’installer de grands balcons, qui ne sont pas typiques de l’architecture villageoise, la préférence a été donnée à des balcons à la française. Discrets et élégants, ils permettent aux habitants de profiter de l’extérieur tout en facilitant les interactions avec les passants sur la place. De larges ouvertures ont été intégrées aux façades pour apporter une touche contemporaine. Une grande toiture de style grange rappelle le caractère des constructions paysannes traditionnelles, avec des pans recouverts de petites tuiles en terre cuite typiques des villages environnants. Les façades sont revêtues d’un crépi minéral à couche épaisse, privilégié pour ses qualités environnementales.
UN TILLEUL COMME POUMON VERT
Les aménagements extérieurs s’articulent autour de deux zones : une place plus minérale et animée, entourée de commerces, et une aire végétalisée offrant un cadre paisible, en lien avec les jardins potagers voisins. Le cœur du projet est marqué par la conservation d’un vénérable tilleul, véritable poumon vert de la parcelle. Cet arbre impose une présence forte et sert de lieu de détente aux habitants et aux villageois.
La volonté de la commune était de proposer des logements accessibles à diverses catégories de la population. Le projet comprend principalement des appartements de 2,5 pièces
et 3,5 pièces. L’objectif était de répondre à la demande des jeunes adultes souhaitant rester au village après avoir quitté le domicile parental ainsi qu’aux personnes âgées qui recherchent des logements plus modestes après avoir occupé de grandes maisons. En choisissant la fondation Equitim comme partenaire, la commune s’est assurée que les prix locatifs resteraient abordables, en dessous des niveaux du marché. Cette stratégie vise à garantir une mixité sociale tout en permettant aux habitants de rester ancrés dans leur village d’origine.
L’augmentation de l’espérance de vie et l’amélioration des conditions de vie induisent que la population en Suisse est de plus en plus vieillissante. Même si le maintien à domicile est privilégié autant que possible, les besoins d’accompagnement et de soins en fin de vie ne cessent de s’amplifier. L’année dernière, le Canton de Vaud a annoncé vouloir accélérer la création de nouvelles places en établissements médico-sociaux (EMS). Le lancement de 49 projets visant à créer ou à moderniser plus de 2 300 lits permettra de mieux répondre à l’urgence ou du moins de faciliter les processus. Les nouveaux établissements, les extensions ou les modernisations fleurissent à travers tout le Canton. Le défi des architectes à qui l’on confie ces programmes réside dans la capacité à réunir l’efficience liée aux réalités d’une institution de soins à une atmosphère domestique, chaleureuse, apaisante et réconfortante que tout un chacun souhaiterait trouver dans sa dernière maison. Visite de trois réalisations vaudoises récentes.
DES LIEUX DE VIE
POUR NOS AÎNÉS
Marielle Savoyat
FACE AU PAYSAGE
L’EMS La Colline, en plein cœur des mythiques coteaux de Lavaux, bénéficie d’une vue à couper le souffle. Le bâtiment historique datant du début du 20e siècle, transformé et agrandi à deux reprises, nécessitait une modernisation et une nouvelle extension. Un concours d’architecture organisé par la Fondation La Colline a été remporté en 2016 par le bureau LVPH architectes. L’établissement présente un nouveau visage et un nouveau parking depuis le printemps 2024.
La nouvelle extension vient se placer contre terre, en contrebas des surfaces existantes et en partie sur le côté est pour signifier la nouvelle entrée principale. Cette dernière, dont le volume se repère immédiatement, tel un pavillon, articule tout le projet. Dès l’entrée, c’est l’élément paysage qui teinte la conception. La réception, à l’instar d’un lobby hôtelier, se déploie face au paysage, en mezzanine sur la salle à manger/ cafétéria, qui, elle, bénéficie d’une double hauteur. Les huit niveaux s’allongent le long du terrain et s’ouvrent totalement face au paysage composé de vignes, de montagnes et de bleu lacustre. L’établissement bénéficie désormais de 101 lits tournés vers ces beautés naturelles, les locaux techniques et de service étant aménagés plutôt contre terre.
Dans une vision territoriale, l’expression architecturale du socle, dissociée des étages supérieurs, fait écho à celle d’une infrastructure s’insérant dans le grand paysage, tel un ouvrage d’art. Ainsi, ce sont de larges ouvertures qui caractérisent les façades, plutôt que de petites fenêtres domestiques, valorisant l’ouverture vers le panorama. Une généreuse terrasse ponctuée de pergolas autorise déambulation et contemplation. La déclivité naturelle permet un accès de plain-pied à chaque niveau (sauf les 7e et 8e étages). L’étage réservé à la psychiatrie de l’âge avancé se trouve tout en bas, lié à un jardin thérapeutique clos.
L’utilisation de murs en briques de terre (cuite pour les murs intérieurs, crue et réalisées par Terrabloc pour les murs extérieurs) crée un effet thermique efficace en toutes saisons. Le matériau terre participe à l’insertion harmonieuse du bâti dans le territoire, modérant le recours au béton, nécessaire dans une telle situation semi-enterrée.
La réflexion à l’échelle du grand paysage permet d’intégrer un très vaste programme de manière discrète et respectueuse du contexte environnant. L’architecture qui en découle offre des espaces de qualité aux résidents et au personnel, où il y fait bon vivre et où le bien-être est toujours palpable.
LVPH architectes se distingue par l’attention particulière portée à la dimension spatiale, sans artifice, laissant place à l’émotion et au bien-être. D’abord spécialisés dans la transformation de fermes, ils ont évolué vers des projets d’envergure. Leur approche se concentre sur les situations d’entre-deux, notamment sur les questions de densification. Leurs réalisations explorent les typologies de logements à travers des petits projets, offrant ainsi un vaste champ d’expérimentation pour des projets de plus conséquents.
NIVEAUX 2&3
UNE MAISON À COUR
L’Ensemble hospitalier de la Côte vient d’inaugurer l’EMS Les Clos d’Aubonne, situé juste en dessous de l’hôpital d’Aubonne. Réalisé par le bureau LRS Architectes, à la suite d’un concours gagné en 2018, le bâtiment d’échelle modérée — 56 lits et un centre d’accueil de jour (CAT) — s’organise autour d’un patio, telle une maison à cour. Le projet a reçu les faveurs du jury en particulier pour le pragmatisme de son volume compact dans une vision à long terme, qui assure les réserves de constructibilité du site et permet un développement futur de l’hôpital.
Le patio permet de se repérer aisément, d’amener la lumière naturelle au cœur du bâtiment et favorise la déambulation en boucle. Au rez-de-chaussée, les espaces communs se dilatent et fonctionnent en lien avec le patio, de manière flexible : entrée, salle à manger/cafétéria, petit salon. Un long comptoir en L sert à la fois de réception et de bar, et vient soutenir le travail du personnel avec efficience. Dans les deux étages, les chambres des unités de soins s’égrènent tout autour du vide central, le deuxième étage étant réservé à la psychiatrie de l’âge avancé. Les salons d’étages sont aménagés le long de l’une des faces du patio ou à immédiate proximité, tandis que les salles à manger d’unités sont orientées vers le paysage au sud. Des percées visuelles sur le paysage lémanique sont créées au bout des couloirs, ce qui
facilite l’orientation et amène une grande luminosité.
Des matériaux simples sont utilisés et expriment une vérité constructive : chape poncée au sol, béton apparent, faux plafonds en fibres minérales, fenêtres en bois.
En façades, un simple crépi à la chaux a été appliqué sur des briques isolantes, en écho aux teintes utilisées dans le village. La profondeur des murs induite par les briques isolantes n’est pas sans rappeler les maisons villageoises. La structure en béton permet de bâtir facilement dans la pente et de manière économique. Des meubles et objets anciens récupérés, chinés dans des brocantes, placés ponctuellement çà et là dans les espaces communs participent à entretenir une atmosphère domestique, comme à la maison.
Les façades expriment une certaine plasticité tout en gardant un langage architectural simple et répétitif, qui amène un calme reposant et crée une enveloppe rassurante. L’horizontalité marquée oriente vers le lac, son paysage et le jardin thérapeutique aménagé au sud. Ici, la simplicité et la rationalité se mettent au service des résidents et du personnel. L’échelle humaine, la luminosité, l’esthétisme et l’authenticité des matériaux créent un cadre de vie calme et apaisant pour les seniors qui l’habitent.
Fondé en 1999 à Genève par Laurent Lin, Alain Robbe et Rolf Seiler, le bureau LRS Architectes compte aujourd’hui une cinquantaine de collaborateurs. Il a su se déployer par la qualité de ses réalisations et de ses réflexions tant dans le domaine de l’architecture qu’en urbanisme ou encore dans l’enseignement. Dans ses projets, son approche questionne le contexte et les contraintes, en cueillant chaque occasion pour créer des sensations spatiales fortes et atypiques, de l’intérieur vers l’extérieur.
UNE « PLACE DU VILLAGE »
L’EMS Bellevue, géré par la Fondation Belle Saison, se perche sur les pentes du village de Begnins dans le canton de Vaud. Conçu par le bureau gdap architectes à la suite d’un concours d’architecture remporté en 2017, l’établissement a été inauguré en 2023.
Il est venu remplacer l’ancien bâtiment centenaire, devenu obsolète. Ce sont dorénavant 64 chambres (dont deux chambres doubles), des espaces partagés et un centre d’accueil de jour (CAT) qui s’égrènent autour d’un grand patio central, de 15 mètres par 15 mètres. Telle une place du village, il fonctionne comme un point de repère, un lieu de passage, de rencontre et de délassement ; il facilite la vision sur l’ensemble des espaces communs et sur l’entrée, tout en offrant un repli sécurisant, tourné vers l’intérieur. Les transparences qui en découlent permettent de s’orienter facilement dès l’arrivée sur le site. À l’entrée, un couvert avec vue directe sur le patio dirige soit vers le CAT qui a son accès indépendant soit vers l’EMS. Le patio baigne l’intérieur de lumière, agrandit les espaces communs et fait oublier la sensation d’être semi-enterré dans la pente. Ses surfaces minérales, mais aussi plantées, incitent à la promenade comme à la contemplation.
Les programmes communs (salon principal, salle à manger, cafétéria, cuisine, administration) ainsi que le CAT sont réunis
au rez-de-chaussée. Une salle à usage flexible peut être créée en fermant des parois coulissantes, pour les cérémonies œcuméniques ou les projections cinématographiques par exemple. Les unités de vie sont situées dans les deux étages, le deuxième étant réservé à la psychiatrie de l’âge avancé. La forme permet une déambulation en boucle, avec des échappées visuelles sur l’extérieur. La vue sur le lac et les Alpes dont bénéficie le site se voit valorisée dans les salons d’unités, orientés vers le sud. Ces espaces calmes offrent un cadre apaisant aux résidents ayant besoin d’hypostimulation.
La structure en béton permet un ancrage solide dans la pente. Le socle se distingue des étages (en crépi clair) par un béton apparent teinté dans la masse (de couleur verte). À l’intérieur, une atmosphère domestique et chaleureuse est créée par l’utilisation du bois, avec du mobilier fixe et des portes en chêne, un sol minéral, des encadrements de fenêtres en chêne également, ainsi que les soubassements des murs intérieurs intégrés à la menuiserie de manière continue.
Un projet qui, par sa place du village en son cœur, crée une convivialité certaine, anime la vie des résidents, incite à la déambulation, apporte un sentiment de sécurité, tout en restant ouvert sur l’extérieur.
GDAP ARCHITECTES
Le jeune bureau gdap architectes, basé à Genève et fondé par David Gastón, Gonzalo Martinez, Andrés Subirá et José Luis Tejedor, s’est consolidé à la suite du concours remporté en 2017 pour l’EMS Bellevue, leur premier projet public en Suisse. Depuis, ils ont connu une croissance fulgurante grâce à plusieurs concours remportés pour des programmes publics, tels qu’écoles et EMS. Ils continuent à participer à de nombreux concours d’envergure, entretenant un dynamisme certain, qui vise l’innovation et la formation continue.
FENÊTRES ET BAIES VITRÉES
Innovations technologiques et nouveaux mécanismes poussent chaque année encore plus les limites des performances techniques des fenêtres, plus d’isolation, plus de lumière et moins de cadre.
REFUGE LUMINEUX
Cette maison contemporaine, nichée sur un terrain légèrement en pente et entourée de nombreux arbres, se distingue par son architecture épurée. Inscrites dans un cube noir, les pièces de vie et les chambres à coucher surplombent un socle en retrait.
Tournée vers l’intimité et la nature, la maison se referme volontairement côté rue tout en s’ouvrant généreusement sur un jardin privé. De larges baies vitrées associées à de fins auvents permettent de baigner les espaces intérieurs de lumière naturelle tout en offrant une vue imprenable sur les sommets environnants.
Le verre occupe une place centrale dans la conception de ce bâtiment. Les parois vitrées, déployées en façade et sur les côtés, sont extrêmement résistantes grâce à des profils renforcés
en acier. Ce choix répond à des exigences élevées en termes d’esthétique, de performance thermique et de sécurité. Pour garantir une isolation optimale et une protection accrue, des triples vitrages isolants ainsi que des verres de sécurité feuilletés Multiprotect et trempés Bodysafe ont été intégrés. Les profils gris en aluminium Classic-line s’intègrent parfaitement à l’esthétique minimaliste de la maison. Tandis que les vastes surfaces vitrées, équipées de portes levantes coulissantes, favorisent une luminosité abondante et instaurent une atmosphère chaleureuse et conviviale. Comme dans toutes les réalisations signées Finstral, le cœur en PVC et les joints coextrudés jouent un rôle clé dans l’excellence de l’isolation thermique. finstral.com
OUVERTURE
HORS NORME
Cette grande maison victorienne à double façade a été réhabilitée par Paul+O Architects en habitation familiale unique, à partir de quatre appartements.
Le défi consistait à créer une maison « ouverte » qui respecte le bâtiment d’origine et son contexte. L’escalier a été repositionné de manière à ce que toutes les pièces de vie soient orientées vers le Sud et communiquent avec le jardin. À l’arrière de la maison, une extension à double hauteur a été ajoutée. Les deux niveaux sont reliés par une monumentale fenêtre à guillotine.
La façade est entièrement réalisée avec le système de guillotine motorisé Vitrocsa. Grâce à ses trois vantaux d’une hauteur totale de 6,4 m et d’une largeur de 4 m, les principaux
espaces de vie bénéficient d’une abondante lumière naturelle tout au long de la journée. Les châssis à guillotine permettent d’atteindre des hauteurs sans limite, tout en conservant les mêmes critères de qualité et d’esthétique que les autres systèmes Vitrocsa. Parfaitement équilibrés, les vantaux mobiles se manœuvrent avec une poussée de quelques grammes, manuellement ou avec motorisation. Ils peuvent fonctionner de deux manières différentes : système avec deux vantaux identiques qui se contrebalancent ou système de contrepoids sur les côtés qui donnent accès à un nombre de configurations infinies. vitrocsa.com
Vous avez froid dans votre appartement ?
De nouvelles fenêtres ou un assainissement permettent de gagner en chaleur et en confort.
RÉNOVER LES FENÊTRES EN HIVER : ÉCONOMISER DES COÛTS ÉNERGÉTIQUES DÈS MAINTENANT
Remplacer les fenêtres en hiver est non seulement possible, mais présente également de nombreux avantages
La saison froide est à nos portes. Cela signifie que les frais de chauffage augmentent et que le confort d’habitation diminue en raison des courants d’air ou d’une température ambiante trop basse. De nombreux propriétaires de maisons et d’appartements n’envisagent même pas de rénover leurs fenêtres en hiver ou nourrissent des doutes à ce sujet. La mise en œuvre des matériaux est-elle sûre à basses températures ? L’humidité et le froid sontils néfastes lors de l’installation ? Le logement est-il habitable pendant les travaux de rénovation ?
EgoKiefer a des réponses appropriées à ces questions, qui montrent qu’il est possible de rénover une fenêtre sans problème, même en hiver. Les experts utilisent des matériaux spécialement adaptés à la mise en œuvre lorsque les températures extérieures sont basses. D’autre part, ils savent quelles fenêtres sont insensibles à l’humidité et au froid et comment le remplacement d’une fenêtre peut être réalisé rapidement et sans perte de confort.
LES AVANTAGES DE LA RÉNOVATION DES FENÊTRES
SONT NOMBREUX
Le principal argument en faveur de nouvelles fenêtres est l’amélioration thermique de l’enveloppe du bâtiment. Cela signifie que l’énergie de chauffage est utilisée de manière optimale — pour un meilleur confort d’habitation, des coûts moindres et une réduction des émissions. Mais ce n’est pas tout. Les nouvelles fenêtres rehaussent la valeur du bâtiment, offrent une mise en valeur esthétique et s’adaptent parfaitement aux besoins individuels en termes de fonctionnalité et de sécurité.
DE NOUVELLES FENÊTRES, FACILEMENT ET RAPIDEMENT
Pour faciliter au maximum la prise de contact, EgoKiefer propose un formulaire de contact en ligne. Selon la demande, les informations sont transmises à l’un des 350 partenaires spécialisés EgoKiefer ou directement à l’équipe de service. Dans l’étape suivante, les personnes intéressées reçoivent un conseil complet. Les experts d’EgoKiefer prennent les mesures exactes
De nouvelles fenêtres augmentent la valeur du bien immobilier et assurent en outre un meilleur confort d’habitation. (de gauche à droite. Fenêtre en PVC
Ego®Allround cadre plein/Fenêtre en PVC
Ego®Allround cadre de rénovation)
Avoir froid dans son logement n’est pas une fatalité — le remplacement ou la rénovation des fenêtres à temps, permet de conserver plus efficacement la chaleur entre ses quatre murs. Un investissement qui s’avère payant à long terme et qui améliore le confort de l’habitat.
POURQUOI L’HIVER EST-IL UNE BONNE SAISON POUR LA RÉNOVATION DES FENÊTRES ?
→ Économies d’énergie immédiates
Pendant les mois d’hiver, les vieilles fenêtres sont particulièrement sujettes aux déperditions de chaleur. De nouvelles fenêtres bien isolées réduisent immédiatement les pertes de chaleur et diminuent ainsi considérablement les frais de chauffage. Pourquoi attendre le printemps quand on peut profiter immédiatement des économies réalisées ?
→ Remplacement efficace, fenêtre par fenêtre
Le remplacement des fenêtres s’effectue fenêtre par fenêtre afin de protéger le logement du froid. En règle générale, le remplacement d’une fenêtre ne prend pas plus d’une heure.
→ Plus de confort pendant les froides journées d’hiver
Le remplacement des fenêtres en hiver transforme les journées froides en oasis de bien-être et apporte chaleur et sécurité dans chaque pièce.
de la situation de la fenêtre afin de pouvoir établir une offre individuelle. Cette offre sans engagement comprend tous les coûts, y compris la livraison et le montage. La pose des fenêtres est effectuée par une équipe de montage expérimentée qui remplace les fenêtres de manière professionnelle, sans perte de chaleur ni saleté. Les anciennes fenêtres sont retirées — une heure environ par fenêtre —, puis recyclées et éliminées dans le respect de l’environnement.
ÉCONOMISER DE L’ÉNERGIE MAINTENANT
Le calculateur d’économies d’énergie d’EgoKiefer vous offre en quelques clics une base de décision fondée pour la rénovation de vos fenêtres. Gratuit et sans engagement.
Vers le calculateur d’économies d’énergie : https://energiesparen.egokiefer.ch/fr/
Cadre plein
Cadre de rénovation
L’ART
DE LA FENÊTRE
SUR MESURE
Avec 117 ans d’expertise, Gindraux Fenêtres SA, implanté à Lausanne, Neuchâtel et Genève, s’impose comme un acteur clé de la fenêtre en bois et bois-métal, ainsi que des façades poteaux-traverses. Son site de production à Neuchâtel, alimenté à 100 % par des énergies renouvelables, fabrique 4000 fenêtres par an dans un souci de qualité irréprochable grâce à un contrôle rigoureux à chaque étape.
Spécialiste de la rénovation, l’entreprise excelle dans la reproduction de fenêtres anciennes adaptées aux normes modernes d’isolation et de sécurité.
« La demande est forte, notamment pour les bâtiments classés ou inscrits à l’inventaire à Genève et Lausanne », souligne Thomas Gindraux, directeur commercial. Avec plus de 90 collaborateurs, l’entreprise conjugue savoir-faire artisanal et technologie de pointe, comme en témoignent ses réalisations, allant de fermes du 18e siècle à des bâtiments contemporains tels que les Plaines-du-Loup à Lausanne. gindraux.ch
Étanche et résistant aux tempêtes
Le SwissSolarRoof fournit de l‘énergie au quotidien, offre une protection maximale contre les intempéries et répond aux plus hautes exigences en matière d‘esthétique. Le SwissSolarRoof produit de l‘électricité, alimente la maison en énergie renouvelable et apporte une contribution judicieuse à la protection du climat. plus d‘informations sur www.soltop-energie.ch
fenêtre
UNE EXPERTISE À 360°
De la fenêtre à l’ancienne au châssis coulissant minimaliste, GS Windows SA se distingue depuis 23 ans par sa polyvalence.
L’entreprise peut reproduire des menuiseries du passé tout en les adaptant aux contraintes actuelles les plus exigeantes, et peut réaliser des fenêtres avec des vitrages à haute performance. Elle propose aussi un ensemble de services de maintenance et de dépannage de portes et fenêtres de villas ou d’immeubles. Elle assure également tous les travaux de mise aux normes et de rénovation, de la conception à la pose, en passant par l’étude technique. Son service de maintenance de la qualité et de la sécurité des vitrages est une option intéressante pour garantir des performances optimales. gswindows.ch
Le savoir crée des liens, donc nous le partageons. Pour vous offrir des espaces lumineux.
Votre nouvelle cuisine Design next125
A découvrir dans nos expositions de Villeneuve et Carouge
Nous possédons l’expérience et les techniques de pointe pour l’assainissement et le nettoyage après un incendie ou dégâts d’eau
Créateur de cuisines depuis 1956
↑ Table basse en verre trempé découpé numériquement. Design Studio Valentin Dubois, édition Nov Gallery. ↖ ← Deux vitrines en verre réalisées et installées pour un client privé à Genève.
LORETTI
UNE ENTREPRISE CENTENAIRE À LA POINTE DE LA TECHNOLOGIE
C’est l’histoire de quatre générations familiales qui se sont succédé, avec la même vision et les mêmes valeurs, le souci du détail et l’obsession du travail de qualité ; et une même ligne : être toujours à la pointe de la technologie. Cette histoire c’est celle de la société Loretti qui, avec plus de cent ans de pratique professionnelle a accumulé un grand capital de savoir-faire dans le domaine de la vitrerie et de la miroiterie.
Un capital qu’elle met au service de ses clients, des privés, mais aussi des professionnels, architectes, designers ou artistes.
D’ailleurs, les représentants de la quatrième génération, Didier Badan, Bernard Erny affirment mettre tout en œuvre pour maintenir ce niveau d’exigence. Loretti couvre les différents domaines du verre, des fenêtres aux baies vitrées en passant
par les réalisations intérieures, installation tout verre, murs, séparations en verre, vitrines, et aussi salles de bains, miroiterie. Mais surtout toutes réalisations en verre et produits exclusifs qui demandent une transparence particulière, un rendu intemporel, ou des installations qui exigent des solutions innovantes et une certaine expertise.
Pour le Studio Valentin Dubois, l’entreprise Loretti a réalisé une série de tables basses en verre trempé découpé numériquement. Les plateaux en verre extraclair ont été découpés sur mesure à la dimension souhaitée par le designer. Ces tables sont éditées par Nov Gallery à Carouge et ont été présentées à la foire de Milan. loretti.ch
TECHNIQUES DU BATIMENT
REVÊTEMENTS DE SOLS ET DE MURS
La tendance est aux matériaux naturels
La collection Supreme Hedonism en céramique par le fabricant italien Flaviker.
La collection Venus d’Ascot Dom Design Lab propose quatre pierres qui forment une palette de huit onyx, en grès cérame. Elle se décline en plusieurs formats et mosaïques, ainsi qu’en dalles de 120x280 cm.
CÉRAMIQUE
RÉINVENTER
LA NATURE
Les nouvelles techniques d’impression digitale révolutionnent le secteur du carrelage et ouvrent de nouveaux horizons esthétiques
Le salon Cersaie est l’événement de référence pour le secteur de la céramique et du carrelage. Il offre une vue d’ensemble du marché et des perspectives de développement. Il est aussi le lieu où sont annoncées les principales tendances actuelles et futures dans le domaine.
Lors de l’édition de cette année, qui s’est tenue du 23 au 27 septembre à Bologne en Italie, les vedettes ont été sans conteste les nouvelles techniques d’impression numérique. Cette technologie permet désormais d’imprimer sur des surfaces texturées, de jouer
Log Icon Oak Classic Frame, Atlas Concorde.
La première collection de carreaux à effet chêne naturel.
Legni d’Italia, ce qui veut dire « bois d’Italie » une collection de céramiques par Isla.
entre finitions mates et brillantes, et de créer un véritable effet 3D grâce à l’application sélective de l’émail. On peut alors recréer fidèlement les veinures et la texture des matériaux naturels. Ainsi, les fabricants peuvent proposer des reproductions fidèles de matériaux naturels, des textures autrefois impossibles, adaptées à des usages intérieurs et extérieurs, tout en étant entièrement durables. CR / cersaie.it
La prochaine édition de Cersaie se tiendra du 22 au 26 septembre 2025.
SOLS SANS JOINTS
UNIQUEFLOOR SWITZERLAND SOBRIÉTÉ ET DURABLITÉ
Les sols pourvus d’un revêtement sans joints amplifient l’espace, créent une continuité harmonieuse et fluidifient les circulations.
Spécialisé dans ce secteur depuis 2015, Uniquefloor Switzerland conçoit des revêtements en granulés de caoutchouc à la fois élastiques et sans joints. Ces revêtements, idéaux pour les grands espaces, créent une sensation d’unité et peuvent également valoriser les petits espaces.
ROBUSTESSE ET CONFORT DU CAOUTCHOUC
Grâce à leur exceptionnelle élasticité et à leur stabilité dimensionnelle, les sols en caoutchouc GIOMOFLEX® résistent aux chocs et à l’usure quotidienne sans se déformer. Qu’il s’agisse d’un espace intérieur ou extérieur, ce revêtement durable
offre une protection optimale contre les rayures et les impacts. Coulé, poncé, égalisé et scellé sur place, ce type de sol répond aux exigences les plus élevées en matière de qualité, d’hygiène et de durée de vie. Facile à entretenir, il offre aussi un confort acoustique appréciable.
UNE ALTERNATIVE NATURELLE
Fruit de l’innovation d’Uniquefloor, GIOMOFLEX® naturo est un revêtement de sol composé d’éléments organiques. Conçu sur mesure à partir de matériaux locaux et posé sur site en plusieurs étapes, il s’inscrit dans une démarche respectueuse de l’environnement. Chaque sol est une création unique réalisée à partir des objectifs de l’utilisateur. Une solution élégante et durable pour les intérieurs contemporains. MM /uniquefloor.ch
Maçonnerie - Béton armé
Nous offrons un service de premier choix et des prix concurrentiels pour tous vos travaux de maçonnerie et de béton armé dans les secteurs résidentiel et commercial, ainsi que la restauration et rénovation de bâtiments.
Terrassement - Aménagements extérieurs - Génie civil Nous effectuons également tous travaux extérieurs pour canalisations, murs de soutènement et tous aménagements.
A Echandens, nos clients peuvent accéder à l’ensemble du portefeuille de prestations d’Implenia. Nos spécialistes opèrent de manière transversale, indépendamment du site ou de la Division, afin de vous offrir la meilleure solution dans une logique de prestataire unique.
PARQUET
LE BOIS,CHALEUREUX ET INDÉMODABLE
Le parquet se réinvente aujourd’hui dans des nuances plus contemporaines et propose des teintes vives et des jeux de textures ou l’alliance de lames vieillies avec des surfaces peintes. Ce matériau noble, durable et facile à entretenir a toutefois ses limites : il craint les chocs et les variations de température. Son principal atout reste sa capacité à être poncé, peint ou teinté, redonnant vie à chaque cycle d’usage. MM
La gamme Pilatus en chêne, Bauhaus.ch
Collection Cleverpark 900 de Bauwerk. Coloris chêne caramel
En chêne, la ligne Plaza par Haro, exposée chez Boissec
XYLAOS L’EXPERT DES TERRASSES SUR MESURE
Fondée en 2006 par Virgile Rochat, Xylaos est spécialisée dans la conception de terrasses en bois et en composite.
Située à Nyon, l’entreprise propose des solutions extérieures sur mesure, incluant spas, piscines et pergolas, et garantit un accompagnement complet allant de la conception, du choix des matériaux, de la fabrication partielle en atelier à la pose. L’entretien occupe également une place importante : un service dédié prolonge la vie des créations en bois et rénove des decks anciens.
Xylaos privilégie des essences issues de forêts certifiées FSC, à l’instar du mélèze, de l’accoya ou encore de l’ipé. « Le bois offre un cachet unique qui se bonifie avec le temps, tandis que le composite, plus facile à entretenir, reste une option intéressante », explique Virgile Rochat. L’entreprise veille à respecter les normes de développement durable et d’exploitation écologique. Alliant savoir-faire et durabilité, Xylaos accompagne chaque projet avec une expertise reconnue, répondant aux attentes d’une clientèle exigeante. xylaos.com
Chauffage au sol inefficient : NOUS AVONS LA SOLUTION !!
Il était une fois, le chauffage au sol...
Tout d’abord, il faut savoir que dès la première minute de mise en eau du système, le phénomène de corrosion s’amorce et forme des oxydes de fer (boue). Après plusieurs années, cette dernière s’accumule ce qui provoque des dysfonctionnements de votre réseau de chauffage. De plus, les installations posées depuis les années 1970 sont généralement constituées de plastique (PER: polyéthylène réticulé) dont les stabilisateurs s’évaporent avec le temps, ce qui fragilise l’étanchéité du circuit
Résultat: un embouage, qui peut provoquer une baisse de chauffage à certains endroits, un système de serpentins fragilisé pouvant aboutir à des perforations
Le problème
> Le chauffage au sol a de la peine à chauffer.
> La puissance thermique diminue.
> La pression dans le système de chauffage chute.
CONTACTEZ-NOUS !
1. Nettoyage par sablage mécanique et évacuation de la boue et de la rouille par aspirateur.
2. Injection de résine par compresseur.
3. Séchage et remise en eau des serpentins.
> Après démontage des boucles, nous installons un compresseur spécial affilié à un aspirateur à la sortie de chaque boucle.
> Nous injectons du sable à haute pression, qui enlève la boue et désincruste les serpentins.
> Les déchets et poussières sont dirigés vers l’aspirateur, puis nos techniciens constatent le parfait nettoyage
> Un enduit (résine époxy) est injecté sur les parois internes des serpentins, afin de remplir les porosités et rendre la boucle étanche à l'oxygène.
> Après 48 heures de séchage, la remise en eau peut être effectuée.
> Rapide et économique.
> Non invasif / inutile de casser chapes et carrelage.
> Respectueux de l’environnement (déchets recyclés).
Par laboratoire mobile, notre équipe analyse la teneur en oxygène de l’eau et PH circulant dans les serpentins qui, si la valeur est trop élevée, est signe de fragilisation.
Si vous pensez que votre système de chauffage nécessite une intervention, n’hésitez pas à nous contacter Ne soyez pas les acteurs passifs et payants de votre système de chauffage, agissez et réalisez ainsi des économies à terme.
> une analyse de la teneur en oxygène CHF 390.> un devis gratuit et sans engagement
PIERRE NATURELLE LE MARBRE AUGMENTÉ
Grâce à de nouvelles finitions et techniques qui mettent en valeur son veinage, la pierre naturelle connaît un renouveau. En plus des finitions polies pour une brillance éclatante ou mate pour un effet doux, de nouvelles textures et finitions permettent aujourd’hui de révéler la richesse du matériau en amplifiant contrastes et jeux de lumière. Celles-ci sont possibles par différents procédés, accentuant les textures des surfaces. La pierre dévoile ainsi toutes ses possibilités et offre des options créatives très personnalisées. CR
Myriam XL, vasque, plan et revêtement mural en en pierre de Vicenza. Grassi Pietre
Fauske, marbre des pays du nord, du Danemark, par Moser
Revêtement en marbre réalisé dans la texture Stratos. Antolini
Vasque et plan réalisés en marbre Lilac. Marmo Arredo
Revêtements de sol sans joints www.unique oor.ch
Un savoir-faire inégalé
Giomoflex®
Spécialisée dans le domaine des revêtements de sol en granulés de caoutchouc, Uniquefloor Switzerland SA a plus de 170 ans d’expérience dans la distribution et le traitement de revêtements de sol en granulés de caoutchouc. Une haute qualité dans le traitement ne peut être atteinte que par des employés expérimentés. Un système sans joints en granulés de caoutchouc qui réunit toutes les propriétés d’un revêtement de qualité intemporel. Convient aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur. Il est coulé, poncé, égalisé et scellé sur place et répond aux exigences les plus élevées en matière de qualité, d’hygiène et de durée de vie. Facile à entretenir, il absorbe les impacts et les bruits de pas.
Giomoflex® naturo
Fabriqué à partir de composants organiques qui lui confèrent un caractère authentique. L’adjonction de composants organiques naturels comme du bois, des noyaux, des coquilles de noix, etc. confère à ce revêtement son aspect naturel et authentique unique en son genre. Les nombreuses possibilités de design feront de chaque sol une pièce unique.
Visitez notre showroom à Glattbrugg/ZH et laissez-vous inspirer par notre large gamme de revêtements, de teintes et de pièces uniques. Notre personnel qualifié compilera pour vous des variantes de couleurs et de mélanges spéciaux.
RÉNOVER LES FENÊTRES EN HIVER : ÉCONOMISER DES COÛTS ÉNERGÉTIQUES DÈS MAINTENANT
En 2025, les Communautés électriques locales promettent de transformer le paysage énergétique suisse. Une avancée majeure qui mise sur l’autoconsommation collective et une gestion optimisée de la production locale.
Avec la Loi sur l’électricité adoptée le 9 juin 2024, la Suisse s’engage dans un nouveau modèle de gestion de l’énergie : les Communautés électriques locales (CEL). Ces structures permettront aux producteurs locaux, notamment équipés de panneaux solaires ou autre installation photovoltaïque, de vendre leur surplus directement à des consommateurs voisins via le réseau public. L’objectif est multiple : développer l’autoconsommation collective et l’autonomie énergétique, alléger la charge sur le réseau principal et optimiser la gestion du stockage d’énergie.
Au-delà de la simple redistribution d’énergie, les CEL incarnent un véritable changement de paradigme. Elles encouragent la création de communautés énergétiques où producteurs et consommateurs collaboreront activement. « Avec les CEL, chacun peut devenir acteur du réseau, en participant à une consommation locale et en favorisant des échanges directs, où l’on sait d’où vient notre électricité », explique Christophe Greensmith, directeur commercial de GTS Solar. Cette approche participative, renforcée par l’utilisation de compteurs intelligents, ouvre la
voie à une réflexion collective sur les besoins et les ressources.
En cours de structuration, avec des ordonnances prévues début 2025, les CEL se distinguent des Regroupements de consommation propre (RCP) en autorisant des échanges virtuels à l’échelle d’un quartier ou d’une commune, sans câblages supplémentaires. Une flexibilité qui démocratise l’accès aux énergies renouvelables tout en réduisant les coûts d’investissement.
Les CEL offrent aussi des perspectives économiques dans un contexte de baisse des tarifs de rachat d’énergie. Les membres pourront négocier leurs prix au sein de la communauté, souvent plus attractifs que ceux pratiqués sur le marché. De plus, l’intégration de batteries de stockage partagées permettra de maximiser l’autonomie énergétique en stockant l’excédent pour une utilisation nocturne ou différée.
Pour les professionnels du solaire comme GTS Solar, ce modèle transforme également les pratiques. « Nous devrons évoluer vers un rôle d’accompagnateurs, en aidant à créer des liens entre producteurs et consommateurs », souligne Christophe Greensmith. Une nouvelle compétence qui illustre le potentiel d’innovation des CEL pour une transition énergétique durable, collective et décentralisée. gts-solar.ch
elco.ch | Téléphone 0844 44 33 23
Nouveauté
AEROTOP® SPK
La rénovation de chauffage n’a jamais été aussi facile, naturellement.
La nouvelle pompe à chaleur air-eau AEROTOP® SPK à installation extérieure est toute indiquée pour les personnes souhaitant se tourner vers un réfrigérant naturel et respectueux de l’environnement. Capable d’atteindre des températures de départ allant jusqu’à 70 °C, elle permet de conserver les radiateurs existants. Parmi les autres avantages de la nouvelle AEROTOP® SPK figurent une meilleure efficience, une durabilité élevée et un fonctionnement silencieux.
Accompagnement sur mesure
CONSEILLE
Etude de faisabilité BIPV
PHASES SIA
11 / 21
Dès l’avant-projet, Solarwall répond à toutes vos questions relatives à l’intégration du photovoltaïque.
PLANIFIE
Projet
31 / 32
Coordination spécifique avec les autres corps de métiers au cours du processus exigeant de la conception de projet.
Solarwall SA La Pierreire 10
CH-1029 Villars-Sainte-Croix T +41 21 612 88 33
info@solarwall.ch www.solarwall.ch
FOURNIT ET POSE
éalisation
éalisation de l’ouvrage : Solarwall se charge de la coordination et de l’installation de la façade, toiture ou autres éléments photovoltaïques.
SUIT
Exploitation
Après la mise en service, Solarwall effectue des contrôles annuels et fournit des rapports sur le rendement énergétique du projet. 5
6
Abonnez–vous
1 AN - 7 NUMÉROS POUR CHF 38.–2 ANS - 14 NUMÉROS POUR CHF 72.–
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CONSTRUCTION & BÂTIMENT, LE MAGAZINE SUISSE DE RÉFÉRENCE DANS LES THÈMES DU BÂTIMENT POUR VOUS ABONNER : SHOP.ESPACESCONTEMPORAINS.CH
On le sait, le rapport avec l’existant est un point primordial dans la conception de projets. Entre la quête d’une architecture iconique et l’exigence de se fondre dans son environnement, les architectes oscillent. Comment aborder l’existant ? Comment se démarquer tout en s’inscrivant dans un contexte ? Dans le nouveau bâtiment de la Poste à Rive, Bakker & Blanc architectes, lauréats du concours, proposent une solution délicate qui oscille entre affirmation et sobriété. Face au programme du concours incluant un office de poste, des surfaces de bureaux et vingt logements les architectes ont opté pour la démolition de l’édifice des années 1950, jugé inadapté aux nouveaux usages souhaités. Malgré cette décision, ils ont abordé l’opération avec une grande finesse. Ce projet répond non seulement aux contraintes d’un contexte bâti historique, mais il propose aussi une écriture architecturale qui conjugue rigueur et discrétion, se révélant avec subtilité sans pour autant dominer l’existant.
EFFICACITÉ ET RATIONALITÉ
Situé en bordure de la vieille ville de Genève, dans un centre urbain dense et complexe, le projet est soumis à de nombreuses contraintes. Entre restrictions sur le gabarit constructible,
mitoyenneté sur trois côtés et normes spécifiques au logement, les architectes ont dû composer avec un cadre strict. Par exemple, afin d’optimiser les surfaces disponibles, ils ont obtenu une dérogation pour une hauteur sous plafond de 2,4 m au lieu des 2,5 m réglementaires à Genève. Ce type de décision, bien que dicté par les contraintes du site, témoigne de la capacité des architectes à maximiser l’efficacité spatiale.
La typologie confirme la forme urbaine en barre en proposant des logements traversants. Avec une profondeur de 12,5 m, le plan révèle une forte dichotomie entre rue et cour. Les chambres sont orientées côté cour au nord, tandis que les espaces de jour se déploient au sud, côté rue. La cuisine est quant à elle placée au centre de la configuration et ordonne le plan. Conçue comme une cuisine laboratoire typiquement genevoise, elle s’ouvre à mi-hauteur sur l’espace de jour, assurant ainsi une continuité visuelle entre les deux façades. Enfin, les deux cages d’escalier assurent une distribution optimisée, réduisant les espaces de circulation et maximisant la surface habitable des appartements. Les architectes développent donc ici une typologie très efficace et optimisée au vu des surfaces disponibles.
Dans une réflexion presque vitruvienne, les architectes développent un ordre architectural inspiré du 19e siècle, en référence aux immeubles voisins. Le bureau de poste occupe l’entier du rez en double hauteur, ainsi que le premier sous-sol. Au premier étage se trouvent les bureaux, tandis que les cinq niveaux supérieurs accueillent les logements. Cette organisation met en avant un « piano nobile » aux deux premiers niveaux, soulignant l’usage commercial du rez. Un ordre monumental s’exprime par deux arcades aux colonnes massives qui signalent les entrées du bâtiment, leurs angles chanfreinés invitant à pénétrer à l’intérieur par un mouvement de glissement. En attique, les hauteurs sous plafond sont augmentées pour marquer le couronnement. La façade du bâtiment se distingue donc par une trame régulière et un rythme vertical bien défini. Côté rue, l’entraxe des fenêtres varie légèrement, distinguant ainsi les ouvertures des appartements de celles des cages d’escaliers. Un soin particulier a également été porté à l’articulation avec les bâtiments voisins : un avant-toit arrondi s’aligne précisément sur la ligne supérieure des constructions adjacentes. Côté cour, un retrait de 4 mètres imposé par une servitude génère une terrasse en attique, ajoutant une transition harmonieuse entre les volumes.
UNE INTÉGRATION SOIGNÉE
Plutôt que de reproduire le style des édifices voisins, les architectes adoptent un vocabulaire résolument contemporain
qui s’appuie sur le langage existant pour créer une architecture à la fois discrète et agissante, dialoguant subtilement avec le contexte historique. Cette démarche s’exprime d’abord par une expression minérale prononcée et un jeu de relief et d’apparence.
Les éléments en béton préfabriqué gris-vert, polis ou laissés bruts en fonction de leur position rappellent visuellement la pierre calcaire des façades voisines, créant ainsi une continuité matérielle sans contrefaçon.
En s’alignant au millimètre près sur la limite constructible, les étages sont dotés d’étroits balcons qui s’avancent sur la rue, répondant au relief des bow-windows (fenêtres en saillie) de l’immeuble du Vieux Collège situé en face. Cet effet de miroir est renforcé par un rythme similaire en façade.
Ces détails à la fois audacieux et discrets insufflent au projet une vibration perceptible en perspective, jouant sur les ombres et les reflets de manière presque insaisissable. Par certains éléments, le bâtiment semble appartenir à une autre époque ; par d’autres, il se dévoile et révèle sa contemporanéité.
Avec ce bâtiment, Bakker & Blanc redéfinissent ainsi les codes de l’architecture contemporaine en centre historique dense, démontrant qu’un projet peut allier rigueur et intégration tout en répondant aux besoins évolutifs de la ville. En l’inscrivant dans une certaine intemporalité, les architectes réalisent un bâtiment sobre mais affirmé, capable de traverser les époques, se révélant et se dissimulant dans un jeu délicat de transparence et de présence.
Direction de travaux de retrait de substances dangereuses
+41 22 575 36 39
+41 79 263 68 18
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NOUVEAU-NÉ POUR PERSONNES ÂGÉES
Juché dans le quartier de Chailly à Lausanne, un nouvel établissement médico-social (EMS) dédié à la psychiatrie de l’âge avancé s’est enraciné dans le parc escarpé de la Fondation
La Rozavère et a noué des liens avec les autres édifices du site. Un bâtiment qui apporte fonctionnalité et confort.
texte : Agata Miszczyk photos : Carlos Rollan
UNE NOUVELLE ROTULE
En 2015, le concours pour la construction d’un troisième bâtiment sur le site de la Fondation La Rozavère est lancé. À ce moment-là, les deux édifices existants, respectivement datés de 1902 et 1992, semblent flotter sur un large site. Le projet, remporté par Juan Socas Architectes, propose de placer le nouveau bâtiment entre les deux premiers. Il crée ainsi une interface avec les autres édifices de la Fondation et forme une véritable articulation dans un tissu bâti hétérogène. La topographie judicieusement utilisée combinée au facettage du plot en un heptagone irrégulier permet de réduire visuellement l’impressionnant volume construit et participe de l’harmonie de l’ensemble. Les circulations profitent également du terrain naturel grâce à l’organisation du programme sur trois niveaux répétitifs connectés aux autres bâtiments à tous les niveaux. Au cours du développement du projet et malgré les évolutions du programme, l’architecte s’attache à préciser cette qualité
morphologique et la renforce au travers des matériaux choisis dans l’expression de la façade. Ainsi, le travertin rose tente un grand écart difficile et cherche à marier simultanément le soubassement en pierre naturelle du bâtiment historique avec le crépi rosé de celui des années 90. Les menuiseries en aluminium éloxé « bronze » tranchent avec force dans la pierre claire. « Question d’harmonie et de contrastes », dit l’architecte.
ARCHITECTURE DE L’AUTONOMIE
Dans la conception des espaces destinés aux personnes âgées, l’accent est mis sur le bien-être, la sécurité et l’accessibilité, tout en favorisant l’autonomie des résidents. Pour ce faire, la Fondation La Rozavère développe une approche fondée sur la philosophie Montessori adaptée aux personnes âgées. Cette volonté de favoriser l’indépendance et l’autonomie de chaque personne doit s’exprimer jusque dans la conception des
espaces. Ainsi, le projet de Juan Socas regroupe des parties de programme commun pour gagner en générosité et proposer des lieux de vie attrayants. Réussis, ces espaces de rencontre préviennent l’isolement tout en favorisant l’action individuelle aussi bien que les interactions entre résidents.
Dans cette quête de convivialité, l’architecture du lieu rompt aussi avec l’aménagement hospitalier courant et ses couloirs rectilignes interminables. Ici, la circulation est pensée comme une promenade dans un jardin dont l’axe principal s’enroule autour d’un patio planté, changeant avec les saisons. Tous les espaces de passage baignent dans la lumière naturelle et débouchent sur des percées vers l’extérieur à travers de généreuses fenêtres. Autour, les soixante-six chambres avec vue rayonnent sur le sublime parc aux arbres centenaires. Les matériaux des chambres sont choisis pour exprimer la domesticité avec parquet en chêne au sol et murs clairs. Les espaces de rencontre et de circulation se parent, quant à eux, d’une lisse et fonctionnelle chape poncée et de conséquentes menuiseries en mélèze.
Les matériaux participent eux aussi de l’autonomisation des résidents : les portes de service se font discrètes pour éviter « naturellement » les intrusions, les poignées des
tiroirs à disposition des personnes sont visibles et facilement préhensibles. Avec un travail sur les contrastes, les appareils sanitaires se détachent des surfaces qui les portent.
CLIMAT
Avec sa connexion au chauffage à distance de Lausanne, sa façade ventilée avec finition en pierre naturelle, sa surface vitrée optimisée pour, à la fois, garantir un apport en lumière naturelle suffisant et éviter les déperditions de chaleur ou les effets de serre, l’utilisation du béton recyclé, sa toiture végétalisée et équipée de panneaux photovoltaïques, le bâtiment obtient le label Minergie-P, équivalent ECO. La disposition des fenêtres sur toutes les faces du bâtiment, y compris dans les espaces de circulation, permet une ventilation naturelle efficace et, combinée à la réversibilité du système de chauffage pour rafraîchir, lutte contre la surchauffe, problématique particulièrement sensible pour les personnes âgées.
À travers une lecture ambitieuse du programme, le bâtiment fraîchement né dans un site complexe parvient donc à répondre aux exigences de confort actuelles et à faire sienne la philosophie de la Fondation en proposant des améliorations au service de ses usagers sensibles.
LISTE DES MANDATAIRES ET INTERVENANTS
MANDATAIRES
Architectes
Juan Socas Architecte
Direction des travaux
Esposito + Javet Architectes
Associés SA
Ingénieur civil Giacomini & Jolliet
Ingénieurs SA
Alberti Ingénieurs SA
Ingénieur électricien
Louis Richard Ingénieurs Conseils SA
Ingénieur CVS H2 Engineering SA
Architecte paysagiste L’Atelier du Paysage Sàrl
Ingénieur géomètre
Gemetris SA
Ingénieur physicien
Enpleo Sàrl
Ingénieur acousticien
EcoAcoustique SA
Ingénieur ECO Weinmann Energies SA
Ingénieur radon Stop-radon
Diagnostic amiante
Lamy Expertise SA
Éclairagiste
Aebischer & Bovigny
ENTREPRISES
Démolition
Groupe Orlatti SA
Terrassements, Installations de chantier Marti SA
Échafaudages
Echami Léman SA
Adaptation conduites existants
Liaudet Pial SA
Désamiantage Groupe Orlatti SA
Protection d’ouvrages existants Woodtli + Leuba SA
Démontages Marti SA
Démontages installations électriques Groupe E SA
Démontages installations CV Alvazzi SA
Démontages installations sanitaires
Perret Sanitaire SA
Béton et béton armé, Maçonnerie Marti SA
Façade en pierre Facetec SA
Fenêtres PVC Finstral Suisse SA
Fenêtres bois-métal
Gindraux Fenêtres SA
Fenêtre métal Stadlin SA
Ferblanterie Phida SA
Clôtures Skidata AG
Introduction électricité Groupe E SA
Paratonnerre Perusset SA
Étanchéité
Phida SA Georges Dentan SA
Étanchéité et isolations spéciales
Medana Etanchéité SA
Revêtements coupe-feu
Groupe Egli SA
Stores
Schenker Stores SA
Électricité
Groupe E SA
Tableaux électriques
Dexa SA
Éclairage de secours
Perfolux SA
Équipements de détection incendie
Siemens Suisse SA
Gilgen Door Systems SA
Démontages
Marti SA
Démontages installations électriques
Groupe E SA
Démontages installations CV
Alvazzi SA
Démontages installations sanitaires
Perret Sanitaire SA
Chauffage, Ventilation
Alvazzi Groupe SA
Chauffage, ventilation
JPF-Ducret SA
Sanitaire
Perret Sanitaires SA
Plâtrerie
Groupe Egli SA
Ouvrages métalliques
Karlen SA
Stadlin SA
Portes intérieures
GAB Manufacture SA
Mobilier fixe
Atelier du Poirier SA
Bohren Möbel AG
Cloisons vitrées
Clestra SA
Systèmes de verrouillage
Hasler + Co AG
Portes coupe-feu
Delta Türsystem SA
Chapes
Balzan-Immer SA
Revêtements sols PVS
Pfister INEVO SA
Carrelages
CPMG Sàrl
Revêtement parois bois
GAB Manufacture SA
Atelier du Poirier SA
Faux-plafond métallique
Plafonmetal SA
Faux-plafond plâtre
Groupe Egli SA
Faux-plafond bois
Atelier du Poirier SA
Peinture
Groupe Egli SA
Fourniture lustrerie
City Techniques Sàrl
Filumen
LRG Licht + Raum AG
Regent Lighting AG
Installations sanitaires
Cash Hotel Service SA
Inox Partners SA
Sodimed SA
Ascenseurs
AS Ascenseurs SA
Aménagements extérieurs
F. Saggio & Fils Sàrl
Jardinage
Dimensions Paysage SA Pépinières Baudat SA
Rideaux
Richard Décoration SA
Neuchâtel – Vaud – Genève gindraux.ch
bohrenmoebel.ch schreinern. möbeln.
L. Richard Ingénieurs Conseils SA
Chemin des Taborneires 2 – 1350 Orbe Tél. 024 442 99 22
E-mail: richard@louis-richard.ch
Bureau technique en électricité
Studio Finstral Crissier
Chemin des Lentillères 5D | 1023 Crissier finstral.com/crissier
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Un havre de paix dans un contexte industriel
En 2026, le projet Q-11 Chêne du bureau CCHE fera éclore à Renens 175 appartements de location aux typologies différentes afin de répondre aux demandes des citadins de tout âge attirés par le calme et les espaces à partager.
texte : Rebecca Mosimann Images de synthèse : CCHE Lausanne
Le passé industriel de Renens prend un nouveau visage avec le projet de logements baptisé Q11-Chêne. D’ici l’été 2026, les anciens bâtiments qui abritaient une entreprise de pièces détachées auront cédé leur place à 175 appartements flambant neufs répartis dans trois immeubles. Le propriétaire des lieux a mandaté le bureau CCHE pour transformer le site placé stratégiquement derrière les voies ferrées côté sud entre Prilly et Renens. Le groupe d’architecture, qui réunit plusieurs compétences transversales de l’architecture du paysage au design, connaît bien ce quartier en pleine mutation puisque la commune l’avait mandaté en amont pour l’étudier il y a une dizaine d’années. « Notre réflexion a déjà commencé à l’échelle urbanistique », explique Coralie Cuendet, architecte EPFLurbaniste FSU, associée.
« Notre idée est de créer un havre de paix au centre des bâtiments, une quiétude d’autant plus recherchée dans un contexte industriel », poursuit-elle. Le bâtiment principal en forme de L donne sur la rue du Chêne au nord et la rue de la Chenalette à l’ouest. Les deux autres immeubles se situent à l’intérieur du L dans une cour verdoyante et calme, bordée au sud par une servitude transformée en un passage public permettant de rejoindre, entre autres, l’école du quartier.
publics cibles de ces nouveaux logements destinés à la location. Les architectes ont ainsi pu adapter directement la typologie des bâtiments avec le mode de vie de ses futurs résidents. « Nous avions cette composante en tête à chaque étape du projet, de l’aménagement des pièces aux équipements intérieurs. »
DU STUDIO AU GRAND APPARTEMENT FAMILIAL
En 2026, le projet Q-11 Chêne du bureau CCHE fera éclore à Renens 175 appartements de location aux typologies différentes afin de répondre aux demandes des citadins de tout âge attirés par le calme et les espaces à partager.
texte : Rebecca Mosimann
Mandataire général et en charge de la réalisation, le bureau CCHE a également mené l’étude de marché afin de définir les
Les lieux ont été pensés pour favoriser la diversité intergénérationnelle et attirer des citadins de tout âge, sensibles à l’environnement et aux espaces à partager. Cela se traduit par des appartements de différentes tailles et modulables : des logements familiaux, d’autres d’utilité publique ou avec un atelier privatif, des attiques un peu plus luxueux ou encore des studios. Ces derniers, par exemple, ont été placés stratégiquement pour pouvoir être associés à un 3,5 pièces, si nécessaire. Une manière de pouvoir s’adapter facilement à l’évolution de nos styles de vie. Les volumes sont globalement généreux avec 2,5 pièces de 55 à 70 m2, une majorité de 3,5 pièces de 80 à 90 m2, jusqu’à des 4 et 5 pièces allant jusqu’à 120 m2. Le bâtiment central compte six étages, un de plus que les deux autres situés dans la cour. Les espaces communs sont au cœur de la réflexion architecturale du projet et mis en valeur dans les trois passages donnant accès à la cour par le bâtiment en forme de L. Les escaliers y sont concentrés ainsi que des buanderies-lounges
qui, une fois n’est pas coutume, sont visibles au rez-de-chaussée et habillées de grandes fenêtres, marquant visuellement de l’extérieur l’entrée des passages. Quant aux deux bâtiments situés à l’intérieur de la cour, les lieux de rencontre prennent la forme de coursives, offrant ainsi une circulation ouverte propice aux échanges et des entrées individuelles à chaque appartement depuis l’extérieur. Au centre de l’escalier ouvert, un filtre végétalisé animera les parties communes tout en soulignant habilement les espaces privatifs de chacun. Une salle polyvalente située au rez-de-chaussée est également à disposition de tous les locataires.
GRILLE EN BÉTON PRÉFABRIQUÉ ET MÉTAL OR
Les architectes ont voulu marquer visuellement la différence entre le côté rue et le côté cour. À l’extérieur, une grille en béton préfabriqué dotée d’une façade ventilée rappelle le passé industriel des lieux. Tandis qu’à l’intérieur cette grille disparaît au profit de lignes horizontales soulignant un espace plus ouvert. La couleur métal or illumine uniquement les passages, les attiques côté rue et les deux bâtiments intérieurs. Les styles des aménagements intérieurs des appartements ont été pensés pour plaire aux divers publics cibles. D’un côté,
des tons plus doux, avec davantage de bois et des carrelages à effet pierre naturelle. De l’autre, un design plutôt industriel, avec une présence plus marquée de béton, ciré au sol, apparent au plafond.
La pause symbolique de la première pierre du chantier a eu lieu début octobre. À l’heure de notre visite, le sous-sol du bâtiment en L a déjà pris forme ainsi que deux grandes fosses qui accueilleront des arbres majeurs en pleine terre. La cour végétalisée est située au-dessus d’un grand parking souterrain comprenant des locaux à vélos. Les patios sont volontairement composés de petites buttes avec plus ou moins de terre afin de créer des espaces végétalisés de différentes hauteurs et de privatiser les jardins des appartements du rez-de-chaussée. Ces derniers disposent, pour un certain nombre, d’un escalier privatif intérieur qui les conduit à des ateliers construits dans la pente du terrain.
La construction répond aux normes actuelles— certification Minergie — et possède un système de pompe à chaleur alimenté par sondes géothermiques ainsi qu’une ventilation à double flux. Quant aux panneaux photovoltaïques, ils se glissent à l’abri des regards sur les toits plats qui seront eux aussi végétalisés.
LISTE DES MANDATAIRES ET INTERVENANTS
MANDATAIRES
Architectes
CCHE Lausanne SA
Ingénieur civil
Kurmann Cretton Ingénieurs SA
Ingénieur géotechnique
Karakas et Français SA
Ingénieur sécurité
Ignis Salutem SA
Ingénieur sanitaire
CCTB SA
Ingénieur électricité
Perrin & Spaeth bureau d’ingénieurs conseils SA
Physicien
Sorane SA
Ingénieur chauffage ventilation
Chuard Ingénieurs SA
Ingénieur acoustique d’Silence acoustique SA
ENTREPRISES
Sécurisation de chantier Swissprotects Sécurité SA
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CHUARD INGÉNIEURS VAUD SA / GENÈVE / FRIBOURG
Rue du Lac 33
CH - 1020 Renens
Tél: +41 21 652 96 22
Fax: +41 21 653 59 25 admin@pierre-chuard.ch
Agir positivement sur la ville
Dans un périmètre en pleine transformation, le quartier Quai Vernets redéfinit l’habitat urbain en associant diversité, innovation et conscience environnementale. Un exemple de densité maîtrisée où qualité de vie et engagement social se conjuguent au cœur de Genève
texte : Salomé Houllier Binder
Au cœur du secteur Praille Acacias Vernets (PAV), le projet Quai Vernets repense le site de l’ancienne caserne des Vernets pour en faire un lieu de vie mixte et durable. Avec 1355 logements et 8000 m² de surfaces commerciales, culturelles et associatives, il s’inscrit dans un programme urbain d’envergure qui vise à densifier durablement et à diversifier l’habitat en réponse aux besoins de Genève en logements et infrastructures. Quai Vernets est le fruit d’une collaboration étroite et de longue date entre les autorités cantonales, le développeur immobilier, les maîtres d’ouvrage, et une équipe d’architectes. En 2013, le canton de Genève lance un appel d’offres d’investisseur pour l’utilisation du terrain. Losinger Marazzi, l’un des développeurs immobiliers leaders en Suisse, décide de monter une équipe d’investisseurs. « Notre conviction était de travailler avec plusieurs investisseurs afin de proposer une offre variée et une grande mixité de logements », précise Pascal Mirallié, directeur du projet Quai Vernets chez Losinger Marazzi. L’équipe Ensemble est ainsi créée, composée de huit investisseurs pour la plupart locaux de Genève et aux caractéristiques variées : trois coopératives de logements (la Ciguë, la SCHG et la Codha), la Fondation de la ville de Genève pour le logement social, deux
caisses de pensions (CIEPP et CPEG) et deux assurances suisses (Mobilière et SwissLife). Losinger Marazzi pilote le projet en collaboration avec Pillet SA et remporte l’appel d’offres en 2015. S’ensuit un concours d’urbanisme de l’ensemble remporté par l’équipe FHV et ADR (Atelier Descombes Rampini) puis des concours d’architecture. La première étape de livraison se déroulera au cours du troisième trimestre 2026.
DIVERSITÉ ET MIXITÉ
L’objectif de l’équipe Ensemble est de densifier tout en offrant une qualité architecturale et urbaine élevée. Pour ce faire, le projet développe des formes urbaines variées et denses qui permettent de libérer le plus possible de terrain. La surface à bâtir de 164 000 m² est répartie en quatre lots distincts. Les logements sont intégrés dans deux îlots et une tour, tandis qu’un quatrième bâtiment est destiné à l’Université de Genève. Une école est aussi en cours de développement par la Ville de Genève. Les volumétries et les typologies diversifiées allant du deux-pièces au logement de type « cluster » — reflètent la volonté de renforcer l’esprit communautaire et d’encourager la mixité sociale assurée par une répartition équilibrée des acteurs dans chaque bâtiment.
L’architecture des bâtiments reflète une démarche esthétique et fonctionnelle innovante, portée par des bureaux locaux renommés GD Architectes, bunq, Jaccaud Spicher Associés, LRS et Fruehauf, Henry & Viladoms (FHV). Les constructions sont liées par un langage commun aux rez-de-chaussée. Des socles en béton préfabriqué gris génèrent un code génétique pour l’ensemble du quartier. Les rez-de-chaussée dédiés aux commerces et aux espaces culturels dynamisent le quartier tout en permettant l’accueil d’activités solidaires grâce à des loyers plafonnés. Ce dispositif renforce l’attractivité de Quai Vernets et encourage un cadre de vie convivial et ouvert.
Les îlots A et B présentent une identité similaire, du fait de leur forme urbaine à cour et de la présence renforcée d’espaces communs et d’espaces de distribution larges et vitrés. Ils se différencient en revanche par leurs façades. L’îlot A se présente comme un objet unifié, avec une façade identique à l’extérieur comme à l’intérieur de l’îlot, réalisée en briquettes rouge foncé. L’îlot B mise quant à lui sur une différenciation entre les façades. Sur rue, elles se parent de crépis, briquettes et faïences ; côté cour, des balcons en bois apportent plus de chaleur et un caractère privatif.
La tour D, qui abrite aussi du logement, se distingue par sa façade en béton préfabriqué, intégrant des granulats noirs et blancs pour un effet marquant. Enfin, le bâtiment C, de l’UNIGE, opte pour une forme en L avec un socle de quatre niveaux, une grande terrasse arborée et une façade vitrée et métallique, affichant clairement sa fonction publique.
Le quartier Quai Vernets s’inscrit dans une démarche environnementale ambitieuse. Certifié SNBS-Quartier (anciennement Site 2000 watts) et Minergie-ECO, le projet vise une réduction maximale de son empreinte carbone. La présence du réseau GeniLac permet une production vertueuse de chaleur et de froid grâce aux eaux du lac. Chaque toiture est recouverte de panneaux photovoltaïques. Enfin, l’impact du béton de la construction a pu être réduit de presque 20 % grâce à l’utilisation de ciments à faible empreinte environnementale et à la revalorisation de 25 000 tonnes de granulats issus de la démolition de l’ancienne caserne.
Dans un contexte urbain dense, la nature tient une place à part entière. Un soin particulier est apporté aux espaces extérieurs avec beaucoup d’espaces plantés à l’instar de collines végétalisées, de larges promenades ou encore du réaménagement du quai le long de l’Arve.
La mobilité douce est aussi une priorité avec un grand parking souterrain, préservant la surface pour les circulations douces. Divers chemins piétonniers et de grands porches dans les îlots rendent le quartier perméable avec différentes possibilités de circulation.
Le projet Quai Vernets ne se limite donc pas à la création de logements : il s’attache aussi à construire un cadre de vie attractif et dynamique, répondant aux enjeux actuels. Quai Vernets propose ainsi un modèle d’urbanisme responsable, dont l’équilibre entre densité, mixité et qualité de vie répond aux défis contemporains d’une Genève en pleine mutation.
La disponibilité et la qualité à chaque étape de votre projet sont les engagements de notre société.
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Acier-alu-inox
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Système anti-feu
Barrière
Escalier
Fenêtre
Porte
Charpente métallique
Couvert
Mezzanine
Véranda
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Couvert
Mezzanine
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Le long d’un axe accueillant beaucoup de trafic et reliant la sortie d’autoroute à la gare de Nyon, un immeuble de logements et de bureaux vient de sortir de terre, sous le signe du mouvement et de la fluidité.
texte : Marielle Savoyat photos : Jeremy Bierer
C’est tout un jeu de décrochements et de volumétries qui caractérise les façades. Comme si le jeu de bandeaux horizontaux en apparence simple accompagnait le mouvement de la route nationale, ce savant découpage découle en fait d’un plan de quartier rationnel datant de 1993 (le plan de quartier du Vallon du Cossy) qui vise la densification de ce quartier proche de la gare. Historiquement occupés par de petits immeubles et des villas, les alignements côté route nationale et côté arrière sont dorénavant réglés. Le bureau Diserens Maurel Architectes signe ce nouveau bâtiment de cinq niveaux à l’expression architecturale calme et modérée. C’est là toute l’ingéniosité de l’architecture, car, en réalité, il abrite une richesse typologique peu commune, une mixité de manières d’habiter bien distinctes, une complexité structurelle et spatiale. Sur 19 appartements en PPE au total, ce sont en effet 19 typologies différentes qui ont été imaginées.
ARTICULATIONS TYPOLOGIQUES
Les imbrications spatiales — à l’horizontale comme à la verticale — offrent une grande diversité de typologies d’appartements qui permet une appropriation personnalisée par les habitants. Du simplex au duplex ou de l’appartement mono-orienté au logement traversant, du simple balcon à la généreuse terrasse, le mélange des genres est ici de mise, ce qui crée une riche mixité de tailles de ménages. Le retrait au milieu de la façade principale permet de réduire l’échelle et l’impact visuel du volume. Le décrochement en miroir sur la
façade arrière joue le même rôle. Si, au nord, l’immeuble vient s’accoler à un bâtiment mitoyen, le pignon sud en porte-à-faux à partir du deuxième étage anticipe le développement urbain du quartier. Le passage des véhicules restera libre même lorsqu’un futur immeuble viendra, selon le plan de quartier, à son tour se juxtaposer à celui qui vient d’être réalisé.
Bien qu’étant perçues dans un premier temps comme une contrainte par les architectes, les singularités volumétriques issues du plan de quartier offrent au final une richesse spatiale et une complexité originale dans les étages. Ainsi, le décrochement en milieu de façade, le porte-à-faux au sud ou encore les retraits volumétriques au troisième étage et à celui de l’attique induisent des typologies toutes singulières. Au rez-de-chaussée, au contraire, surface vouée à une unique enseigne commerciale, la typologie a été simplifiée au maximum pour optimiser le confort d’utilisation. Ainsi, les bureaux en open space se déploient sur les côtés pour bénéficier de la lumière naturelle, tandis que les espaces de stockage, les sanitaires et les locaux techniques se trouvent au centre. L’accès se fait côté rue, en liaison directe avec l’espace public qui se dessine en contrebas de la route, tandis que les quatre étages de logements sont accessibles depuis l’arrière, de manière plus privative, depuis une zone protégée des nuisances de la circulation. Cette séparation des flux invite les habitants à suivre un cheminement de dallage minéral accompagné de verdure tout en préservant un accès calme aux appartements.
Les zones communes — d’une grande fluidité spatiale — qui distribuent les appartements tournent et se dilatent autour d’une grande cage d’escalier centrale. À chaque niveau, les paliers sont de formes et de longueurs différentes, reflétant les diversités typologiques et découlant de ces dernières. Ce dédale, tout en facilitant les rencontres, induit une circulation dont l’échelle est réduite par les « plis » et les exceptions spatiales. Les seuils entre les zones semi-publiques et les espaces privés naissent ainsi par la spatialité.
Aux deux premiers étages, les appartements se voient mono-orientés et se déploient le long des façades pour maximiser la luminosité naturelle. Aux étages 3 et 4, les retraits volumétriques successifs à l’arrière libèrent de généreuses terrasses et diminuent la profondeur habitée, permettant l’aménagement de duplex.
Structurellement, de larges poutres et contrecœurs à tous les étages permettent une descente des charges structurelles non linéaire.
LA LUMINOSITÉ À L’HONNEUR
De grandes baies vitrées coulissantes à fleur de sol, de larges fenêtres et des garde-corps transparents s’égrènent dans
tout le bâtiment, prolongeant le sentiment de spatialité vers l’extérieur. Les divers retraits et décrochements diversifient non seulement les vues sur l’extérieur tout en limitant les vis-à-vis, mais permettent d’amener beaucoup de luminosité à l’intérieur des logements. La cage d’escalier et les espaces « borgnes » des appartements en attique (salles de bain et escaliers des duplex) bénéficient de lanterneaux qui apportent une lumière naturelle zénithale au cœur de l’immeuble.
Sur le même principe d’apporter un maximum de lumière à l’intérieur et de créer un lien particulier entre l’intérieur et l’extérieur, le contrecœur des fenêtres reste relativement bas — à 45 centimètres. Cette hauteur couplée à une largeur significative à l’intérieur et à l’extérieur offre une assise remplaçant un banc devant la table sur le balcon par exemple et à l’intérieur un écrin pour des décorations.
L’authenticité des matériaux joue sur les contrastes entre les éléments minéraux (béton apparent, chape poncée) et le bois (chêne naturel) utilisé notamment pour les encadrements de fenêtres, portes et meubles fixes. Le soin apporté à limiter au maximum la diversité des matériaux et les laisser apparents dégage une simplicité atemporelle qui temporise la complexité spatiale dans un équilibre maîtrisé et apaisé.
LISTE DES MANDATAIRES
Architectes
Diserens Maurel
Architectes Sàrl
Ingénieur civil RLJ Ingénieurs Conseils SA
Ingénieur CVCS et physique du bâtiment Crottaz Consulting
Rue de Genève 79 CH-1004 Lausanne T 021 624 22 58 b.pachoud@bluewin.ch
CHAPES ET ISOLATIONS LAUSANNE
• COUCHES DE SUPPORT COMPOSÉES
• CHAPES LIQUIDES
• CHAPES CIMENT PONCÉES
• CHAPES FLOTTANTES
• SOLS INDUSTRIELS
RECONVERTIR LE PATRIMOINE
La transformation d’un immeuble genevois en logements révèle le potentiel d’adaptation du bâti des années 1970. Une intervention mesurée qui conjugue respect patrimonial, rigueur esthétique et confort contemporain pour redonner vie à cette architecture emblématique.
texte : Salomé Houllier Binder
À l’avenue Louis-Aubert, dans le quartier de Champel à Genève, un ambitieux projet de transformation et d’extension vise à convertir un immeuble de bureaux en logements tout en respectant son caractère patrimonial. Mené par AXA Investment Managers Suisse SA, conçu par Brauen Wälchli Architectes et réalisé en entreprise totale par HRS Real Estate, ce projet qui prévoit la création de 181 logements 121 dans l’existant et 60 dans une nouvelle construction attenante se distingue par une intervention d’une remarquable discrétion.
Dès 2025, le bâtiment accueillera ses nouveaux occupants, perpétuant ainsi l’histoire architecturale d’une époque. L’extension, prévue pour fin 2026, s’implantera au-dessus du parking existant et, bien que conforme aux standards contemporains, s’harmonisera avec le langage architectural de l’immeuble d’origine.
UN BÂTIMENT INSCRIT À L’INVENTAIRE
Construit en 1978 par l’architecte Jean-Marc Lamunière, une figure influente de l’architecture suisse, cet immeuble de R+10 et attique a d’abord accueilli les sièges de Winterthur Assurance puis de Cargill. Sa conception audacieuse, marquée entre autres par une structure affirmée, des piliers en béton lavé couleur ocre, des angles chanfreinés et des ouvertures en saillie aux étages supérieurs, lui a valu une inscription à l’inventaire du patrimoine, témoignant de l’esthétique et des matériaux caractéristiques de l’époque.
Le projet est d’autant plus remarquable qu’il combine le changement d’affectation et les restrictions normatives pour un bâtiment de grande hauteur (supérieur à 30 m) avec des mesures contraignantes de conservation. Cela est rendu possible grâce à une collaboration étroite et continue entre HRS, les architectes et le Service des Monuments et Sites. En augmentant sa valeur d’usage, les acteurs du projet parviennent à préserver et mettre aux normes les éléments patrimoniaux du bâtiment. Les couleurs franches, le comptoir d’accueil cylindrique, l’escalier principal en trois volées, les sols en béton lavé ou encore les serrureries et garde-corps font partie des éléments patrimoniaux restaurés. À cet effet, les bétons ont été nettoyés à haute pression, les garde-corps rehaussés et mis aux normes, et les piliers centraux resablés pour retrouver leur teinte d’origine.
En parallèle, le projet intègre des améliorations techniques visant à renforcer la performance du bâtiment. Une isolation thermique améliorée, un renforcement sismique des noyaux de circulation et la création ponctuelle de joints de clavage garantissent une modernisation respectueuse des standards actuels. Le bâtiment sera d’ailleurs labellisé Minergie Rénovation.
TRAVAILLER LA TRAME
Pour répondre au changement d’affectation, chaque étage est configuré en deux ensembles de six logements de 3 à 5 pièces, tandis qu’un appartement prestigieux en attique offre une vue
sur le lac. Le rez-de-chaussée conserve une fonction d’accueil et de bureaux, intégrant également des espaces commerciaux. La cage d’escalier centrale dessert les étages, ainsi que deux cages d’escaliers hélicoïdales. Ces dernières seront destinées uniquement à la maintenance et à l’entretien. Afin de satisfaire aux normes de sécurité incendie, le projet inclut la création d’un deuxième escalier dans le noyau central ainsi qu’un ascenseur pompier, indispensable pour un bâtiment de grande hauteur.
Le plan d’origine s’organise selon un double rythme. À l’intérieur, des piliers structurels creux accueillant à l’origine les réseaux et techniques assurent une flexibilité et une fluidité du plan. En périphérie, des poteaux « en double rythme » marquent le bâtiment aussi bien en façade qu’à l’intérieur. La complexité du projet réside dans l’harmonisation de ces deux trames. Les architectes ont pris le parti de relier en diagonale un pilier porteur central à un poteau de façade. Il en découle des logements de forme trapézoïdale, sans angles droits, où les obliques dominent et imposent un rythme unique. Cette typologie, qui favorise l’habitabilité, respecte en même temps la structure d’origine. Le choix d’un sol en résine uniforme, pour contourner les finitions complexes dues aux angles, ajoute une cohérence visuelle à l’ensemble.
Cette configuration singulière génère en outre de généreuses loggias vitrées, qui inondent les logements de lumière naturelle. Cet agencement marque une innovation par rapport à la conception initiale où les vitrages suivaient la géométrie des façades.
UNE OPÉRATION MINUTIEUSE
La façade se caractérise par des éléments en béton préfabriqué, entre lesquels se trouvent des coursives initialement conçues pour l’entretien des vitrages. Réalisées en caillebotis avec un garde-corps métallique vert, ces coursives ont été repensées pour devenir des espaces extérieurs accessibles, en prolongement des loggias. Une marche, qui forme en même temps le caisson de store de l’appartement situé en dessous, marque la différence de niveau entre coursive et loggia, conservant ainsi l’intégrité patrimoniale de la coursive. Pour renforcer la privacité entre les étages, la grille de caillebotis a été remplacée par des lames inclinées plus resserrées, qui apportent une protection visuelle sans alourdir l’esthétique de la façade.
Afin de répondre aux normes actuelles, les éléments de serrurerie ont été minutieusement restaurés, galvanisés et thermolaqués. L’ajout d’un treillis Jakob apporte une sécurité conforme aux standards d’aujourd’hui tout en conservant une légèreté visuelle qui les rend presque invisibles. Le rythme visuel du bâtiment est ainsi préservé et les nouvelles menuiseries extérieures, conçues dans le respect des standards actuels, renforcent l’identité du lieu et répondent aux exigences de confort moderne.
Le soin apporté à ces coursives est significatif de l’engagement du maître d’ouvrage et des acteurs du projet pour mener un travail d’une grande précision. Ce projet démontre la capacité d’adaptation et de versatilité du bâti des années 1970 face aux besoins contemporains, un enjeu central dans l’architecture d’aujourd’hui.
Bureau d’ingénieurs CVCSER (Chauffage, Ventilation, Climatisation, Sanitaire, Electricité, Régulation et Energie) pour vos projets dans les domaines d’habitations, tertiaires et industriels.
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Pour répondre aux besoins de l’école des Pervenches en pleine rénovation, un pavillon modulaire en bois aux normes d’exigence élevées a été installé sur site. Temporaire mais conçu pour durer, il se distingue par son efficacité, sa durabilité et sa capacité à être réutilisé ailleurs.
texte : Salomé Houllier Binder
Alors que l’école des Pervenches à Carouge entame d’importants travaux de rénovation, la Commune a mis en place une structure d’accueil temporaire pour maintenir les activités éducatives. Conçu et réalisé par ERNE AG Holzbau, spécialiste suisse de la construction modulaire en bois, ce pavillon répond aux besoins éducatifs et aux normes de très haute performance énergétique (THPE). Grâce à l’utilisation de matériaux naturels, cette construction modulaire offre une alternative qualitative aux structures temporaires classiques comme les containers.
Loué pour deux ans par la Commune de Carouge, le bâtiment sera déplacé sur un autre site pour de nouveaux usages une fois cette période achevée. Le projet offre donc une solution inédite et durable pour répondre au besoin urgent en structure scolaire avec un impact minimal sur l’environnement et une grande souplesse d’utilisation.
UNE CONCEPTION SINGULIÈRE ET STANDARDISÉE
Le pavillon s’étend sur trois étages et regroupe 90 modules préfabriqués en bois. Développé depuis des décennies par ERNE, ce système modulaire évolue et s’affine avec chaque projet, offrant ainsi une solution éprouvée et flexible. Cette standardisation des processus ne limite cependant pas la qualité architecturale ni la personnalisation : les modules peuvent être adaptés pour répondre aux besoins spécifiques du programme tout en s’intégrant esthétiquement au site.
Le plan s’organise autour d’une circulation centrale desservant les différentes salles via un couloir longitudinal, ouvert sur un escalier extérieur qui fait office de voie de fuite et de source de lumière naturelle. Les 18 salles de classe, composées de trois modules chacune, sont complétées par une salle des maîtres, des salles d’appui, des espaces de jeux et une salle de rythmique. L’ensemble est conçu avec une hauteur sous plafond de 2,7 mètres. Conforme aux normes THPE, le pavillon est équipé d’une installation photovoltaïque sur sa toiture et de pompes à chaleur, répondant aux exigences actuelles en matière de durabilité et de sobriété. Ainsi, bien que provisoire, ce pavillon offre des standards de confort et de performance équivalents à ceux d’un bâtiment définitif.
UNE INTERVENTION RAPIDE ET EFFICACE
La fabrication en usine des modules tridimensionnels assure une grande précision et limite les interventions sur site, réduisant les délais de chantier, les nuisances et le risque d’erreurs. Elle optimise également la gestion des déchets de construction et des ressources et permet un meilleur contrôle de la qualité finale. La fabrication en usine nécessite en revanche une grande surface à disposition ainsi qu’une direction de travaux et une coordination spécifiques à l’usine.
L’approche modulaire d’ERNE permet de mener les travaux en parallèle : pendant que les fondations sont réalisées sur site, les modules sont fabriqués et préparés en usine. Cette organisation
simultanée accélère considérablement la construction. Sur site, les entreprises n’ont ensuite plus qu’à effectuer les raccordements et les ajustements finaux. Le pavillon de l’école des Pervenches a été construit en six mois, réseaux, fondations et aménagements extérieurs inclus.
VERS UNE ARCHITECTURE RÉUTILISABLE
ERNE intègre une dimension de durabilité peu courante pour des constructions temporaires. En effet, les modules utilisés sont conçus pour des usages variés, et le modèle de location choisi par la Commune de Carouge permet au pavillon d’être déplacé et réinstallé sur d’autres sites une fois la période de location achevée. Cette flexibilité illustre l’évolution des bâtiments temporaires vers des constructions durables, respectant les mêmes standards de confort, d’esthétique et de performance que des structures permanentes.
Pour garantir leur mobilité, et donc leur adaptabilité, ERNE conçoit des bâtiments polyvalents, dimensionnés pour respecter les normes suisses les plus courantes. Une attention particulière est portée sur le degré de finalisation en usine des éléments afin d’assurer le plus possible la démontabilité de chacun. Par exemple, les techniques sont facilement accessibles, préservant ainsi l’intégrité des éléments.
Le pavillon de l’école des Pervenches incarne cette approche. Sa conception modulaire permet un démontage facile et, grâce à un traitement des joints spécifique, les modules peuvent être déplacés sans perte de valeur et réutilisés sur d’autres sites. Sous sa même forme ou décomposé sur plusieurs sites, le pavillon poursuivra son cycle de vie ailleurs. Entre éphémère et durable, le projet souligne la pertinence des constructions modulaires pour une urbanisation plus flexible et plus respectueuse des ressources.
LISTE DES MANDATAIRES ET INTERVENANTS
Maître d’ouvrage
Ville de Carouge Service des Constructions
Entreprise totale
ERNE AG Holzbau
MANDATAIRES
Ingénieur civil
Thomas Jundt Ingénieurs
Civils SA
Ingénieur électricien
ETAVIS Kriegel + Schaffner AG
Ingénieur sécurité incendie
ISI Sàrl
Spécialiste en travaux de couverture
TECH-TOIT Sàrl
ENTREPRISES
Travaux de construction –
Maçonnerie
Perrin Frères SA
Construction métallique –
Escaliers extérieurs
ALFER CONSTRUCTIONS SA
Échafaudages
Echami Echafaudages SA
Grues et transports Friderici Spécial SA
Fenêtres en bois
ERNE AG Holzbau
Panneaux solaires
Wattsun SA
Portes extérieures
Möri Metallbau AG
Protection incendie
Gasser Protection
Incendie Sàrl
Travaux de couverture
Phida Etanchéité (GE) SA
Installations électriques
ETAVIS Romandie SA
Chauffage, ventilation et installations sanitaires
Equans Switzerland AG
Équipements de cuisine
TEK Cuisines SA
Aire de jeux
KuKuk Box GmbH
Ascenseurs
LSM Mobility Sàrl
Nettoyage
SF Services & Nettoyage Sàrl
Portes intérieures en bois
Pierre Crettol SA
Cloisons fixes Saka AG
Revêtements de sol en matières synthétiques W. et P. Amstad Sols
Peinture intérieure
Bernasconi
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FAIRE RIMER BESOINS URBAINS ET QUALITÉ DE VIE
Situé sur la commune de Crissier, le projet
Lumen porté par le cabinet d’architectes
Sennwald trouve son équilibre entre durabilité, une nécessité urbaine et qualité de vie.
Décryptage d’un projet d’habitation aux enjeux pluriels.
texte : Aurore De Granier
Située à quelques kilomètres de Lausanne, la commune de Crissier tend aujourd’hui à développer son urbanisme, répondant ainsi à un besoin croissant de création de logements.
Une nécessité qui pousse la Municipalité à développer un plan de quartier, baptisé Lumen-Crissier en hommage à l’ancien cinéma historique, aujourd’hui reconverti.
Cette urbanisation devenue nécessaire ne prend toutefois pas le pas sur un fort désir de durabilité, inscrit dans la politique locale, aboutissant ainsi à la création d’un plan composé à 50 % de zones végétalisées. Au total, ce sont trois terrains qui sont concernés, soit trois projets neufs, dont le bâtiment Lumen mêlant espaces d’activités et habitations, développé par le bureau d’architectes Sennwald. Mis sur pied en 2019, le projet débute en 2021, année durant laquelle est réalisée la démolition du bâtiment préexistant sur le terrain, devenu vétuste. Les travaux de construction sont entamés au début de l’année 2022, l’immeuble d’habitation accueillant ses premiers locataires à l’automne 2023. « La Commune souhaitait revaloriser ces terrains idéalement situés à deux pas de toutes les commodités et de la gare de Renens, valorisant ainsi les mobilités douces. Notre objectif était de bâtir un immeuble capable d’accueillir plusieurs activités au niveau du rez-de-chaussée et 19 logements dans ses étages, le tout sur un terrain relativement limité, de 782 m2, cela sans jamais négliger la qualité de vie des futurs locataires », explique Jean-Marc Sennwald du bureau
Sennwald Architectes SA.
UNE DURABILITÉ AUX MULTIPLES FACETTES
Les notions de durabilité et de développement urbain responsable se trouvent au cœur de ce plan de quartier. En 2001, la Commune de Crissier est l’une des premières à obtenir le label Cité de l’énergie sous le contrôle de SuisseEnergie. Une labellisation qui pose un cadre au développement urbain, avec notamment, la construction de bâtiments plus respectueux de l’environnement et moins énergivores, ainsi que la valorisation des espaces publics. Le projet Lumen se caractérise alors par sa haute performance énergétique, mais également par une approche durable plus globale. « La durabilité fait depuis longtemps partie des valeurs que nous portons chez Sennwald. Pour nous, il était donc évident que le bâtiment soit pensé à travers ce filtre. Nous n’avons pas cherché à obtenir le label Minergie, mais nous dépassons ses attentes en nous adaptant déjà notamment à la future loi sur l’énergie, qui sera votée dans les années à venir », développent les architectes en charge du projet.
La durabilité se déploie également par le biais de la végétalisation dans ce projet. Les architectes ont recherché des solutions pour implanter de la végétation tout en s’adaptant à la surface limitée au sol, car la construction est située sur un terrain occupé en quasi-totalité par le bâtiment. Ainsi, le toit a été végétalisé, tout comme la rampe menant au parking souterrain, pour non seulement créer un apport végétal, mais aussi limiter l’impact visuel du projet pour les habitants des bâtiments voisins.
L’ATTENTION AU DÉTAIL
Si la durabilité se trouve au cœur du projet Lumen, elle n’est en rien privilégiée au détriment de la qualité de vie des habitants de ces nouveaux logements locatifs. Au total, ce sont 19 appartements qui sont créés, de 2,5, 3,5 et 4,5 pièces. Sur ces 19 appartements, sept d’entre eux sont des logements adaptés répondant aux besoins quotidiens des personnes à mobilité réduite. « La réalisation de cette typologie de logements se doit d’être pensée dans ses moindres détails. La salle de bain tout comme la cuisine doivent pouvoir être aisément utilisées, les barrières architecturales à l’image des seuils doivent être gommés, les interrupteurs placés à une hauteur différente, pour ne citer que quelques exemples. Nous avons également créé un espace de dépose-minute devant le bâtiment. Pour nous, il est crucial d’intégrer des logements adaptés dans nos projets. Cela contribue à la mixité sociale et répond aux besoins d’une partie de la population qui ne doit en aucun cas être négligée », expliquent les architectes.
Un souci du détail qui se retrouve dans la totalité du projet, à commencer par la distribution des espaces privilégiant des
volumes généreux et une luminosité intérieure favorisée par l’installation de grandes fenêtres et de baies coulissantes sur toute la largeur des balcons. Une attention à la lumière naturelle que l’on retrouve également au rez-de-chaussée dont les façades entièrement vitrées donnent sur des bacs végétalisés servant de tampon végétal vis-à-vis du voisinage. Les espaces communs ont eux aussi fait l’objet de toute l’attention des architectes, encore une fois dans un désir d’amélioration de la vie quotidienne. Ainsi, le sous-sol compte dix places de parking souterrain et une cave attribuée à chacun des appartements. Enfin, trois buanderies ont été créées, permettant une fluidité de leur utilisation pour tous les locataires.
Le souci du détail se retrouve également au niveau des finitions et du choix des matériaux. Sols en parquet, terrasse ou balcon pour chacun des appartements, portes coulissantes pour accéder aux espaces extérieurs, et palette chromatique tricolore sur la façade en crépis, confèrent au projet Lumen une identité venant appuyer l’une des valeurs fortes du bureau d’architecture
Sennwald : bâtir des logements où il fait bon vivre.
Nos secteurs d’activités :
> Quartiers d’habitations
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LISTE DES MANDATAIRES ET INTERVENANTS
Maître de l’ouvrage
Caisse de retraite professionnelle de l’industrie vaudoise de la construction
Représentation du maître d’ouvrage
Aton Management SA
Développeur immobilier
Lumen Invest SA
MANDATAIRES
Architectes
Sennwald Architectes SA
Direction des travaux
Demaro SA
Ingénieur civil
Bernard & Forestier SA
Ingénieur géotechnicien
Karakas & Français SA
Ingénieur feu
Fire Safety & Engineering SA
Géomètre
Mosini & Caviezel SA
ENTREPRISES
Désamiantage et démolition
Sotrag SA
Travaux spéciaux
JPF Travaux Spéciaux SA
Terrassement JPF Construction SA
Échafaudages
Vectur SA
Maçonnerie Dénériaz SA
Préfabriqué béton –cage ascenseur Element AG
Préfabriqué béton –escaliers Trovato SA
Paratonnerre Léman Paratonnerres Sàrl
Menuiseries extérieures, Portes extérieures
Y. Chatelan SA
Porte de garage
Viglino SA
Étanchéité toit plat et ferblanterie
Geneux-Dancet SA
Isolation périphérique et peinture extérieure
Emaresi Sàrl
Stores
Griesser SA
Installation électrique FR Électricité SA
Installation production énergie
Electro-Sol SA
Installation sanitaire H20 Léman SA
Installations chauffage et ventilation
Thermex SA
Agencement cuisines
Kouah Cuisines SA
Ascenseurs
Ascenseurs Schindler SA
Plâtrerie et peintures intérieures
Varrin SA
Serrurerie
Artefer Sàrl
Menuiseries intérieures
Robin du Bois Dorthe SA
Chapes
Balzan+Immer SA
Parquets et moquettes
Métral Sols Sàrl
Carrelages
Manuel Grandas
Nettoyage chantier
ABL SA
Marquages et signalisation
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Densifier la ville
À Neuchâtel, un impressionnant chantier se déroule autour de l’historique collège des Parcs, qui bénéficiera à la rentrée 2025 de huit classes primaires supplémentaires et de deux salles de gym.
texte : Marielle Savoyat
Dans un contexte démographique croissant, il était devenu incontournable d’agrandir les capacités du collège des Parcs à Neuchâtel, un bâtiment centenaire, témoin du Heimatstil* . Tout l’enjeu consistait à intégrer un nouveau programme dense, sur un site marqué par un patrimoine de haute qualité, où la surface au sol est limitée.
L’extension conçue par le jeune bureau Stoa architectes, à la suite d’un concours gagné en 2020, permet une densification respectueuse de l’environnement historique, qui préserve et requalifie les espaces publics. Le bâtiment existant bénéficie en parallèle d’une rénovation et d’un assainissement (conduits par le bureau Ad’A architecture). À la place de l’ancienne salle de gym, alors et en piteux état, s’élève désormais au nord du site un nouveau volume scolaire. Le chantier en cours permet déjà de bien appréhender le nouveau visage du site. L’espace laissé libre entre les deux bâtiments crée le préau nord, protégé de la rue pour les petites classes, depuis lequel se font les accès aux bâtiments. Au sud, en contrebas du collège existant, deux nouvelles salles de gym enterrées, invisibles de l’extérieur, viendront se loger sous le préau sud réservé aux grandes classes. Le site, caractérisé par de grandes différences de niveau et marqué par les deux préaux en terrasses, pourra être traversé à pied du nord au sud, via les escaliers publics.
* Le Heimatstil définit « un style architectural ancré dans les traditions locales et régionales, qui fraya une voie vers la modernité en dépassant l’historicisme et l’Art nouveau ». Source : Dictionnaire historique de la Suisse, hls-dhs-dss.ch
UNE ÉCOLE DE VILLE
En pleine ville de Neuchâtel, comment offrir un maximum de surfaces extérieures aux enfants, tout en restant en lien avec l’environnement de manière agréable et sécure ? Côté rue, le nouveau bâtiment arbore une façade quasi borgne (sauf sur les paliers d’étages). Les classes s’orientent en effet côté sud et s’ouvrent sur de larges balcons. Tournés vers le bâtiment historique qui leur fait face, le paysage alpin et le lac, ils amènent de l’ombrage tout en agrandissant les surfaces d’enseignement durant les mois chauds à tempérés (pour des ateliers de bricolage ou de jardinage par exemple). Ils offrent également des surfaces extérieures complémentaires au préau nord, permettant d’accueillir confortablement le nombre d’élèves croissant. Chaque plan d’étage est symétrique et identique pour faciliter l’orientation des jeunes élèves : une cage d’escaliers centrale et une classe de part et d’autre. Des vestiaires créent un sas entre chaque classe et l’espace de circulation.
Sur la façade sud, le rythme structurel de la colonnade de poteaux et de caissons de plafond des balcons autoportants se dédouble et s’affine du bas vers le haut. Cette expression dessine une « couronne » au volume, une réinterprétation contemporaine du langage historique grandiloquent. Les caissons font également écho à ceux que l’on peut apercevoir sur les façades du bâtiment historique. Ces derniers n’étaient alors pas encore structurels mais ornementaux.
La matérialité – et plus particulièrement ses couleurs – entrent elles aussi en résonance avec le patrimoine architectural neuchâtelois environnant. Historiquement, la couleur jaune marque la ville. En effet, la pierre d’Hauterive (jaune) a été utilisée pour la construction de nombreux édifices publics à Neuchâtel, tout comme la pierre du Jura (blanche) que l’on retrouve sur le socle de l’ancien collège. La texture du béton a également été travaillée différemment selon le contexte immédiat : sablé ou bouchardé, le béton prend des apparences de pierre mate. Les cadres de fenêtres métalliques, de couleur verte, reprennent une teinte que l’on retrouve dans d’autres édifices scolaires de la ville. Un vert plus clair à l’intérieur du cadre participe à affiner l’ensemble de manière subtile. À l’intérieur, la qualité des matériaux bruts utilisés participe à créer une ambiance chaleureuse et apaisée : du parquet en chêne dans les classes, du terrazzo coloré dans les cages d’escaliers et sur les balcons, des faux plafonds en bois lasuré et du béton recyclé apparent pour les murs.
VALORISER LA SUBSTANCE HISTORIQUE DU SITE
L’implantation de deux salles de gym enterrées sous le préau sud, mises à la suite l’une de l’autre dans leur longueur, permet de s’intégrer le plus discrètement possible en conservant un maximum de substance historique. Cette démarche s’aligne avec
l’objectif de sauvegarde « A » de l’ISOS et maintient le mur de soutènement historique et sa rampe, au sud du site. Seuls signes apparents d’une intervention enterrée : le pavillon d’accès et une lignée de puits de lumière au sol qui amènent la lumière du jour dans la galerie de circulation. Cette dernière, avec vues plongeantes sur les salles, distribue les vestiaires et se positionne au-dessus des locaux de stockage dédiés aux équipements sportifs. Le pavillon adopte le même langage architectural que le nouveau bâtiment scolaire situé au nord : colonnade en béton sablé de couleur jaune, dalle nervurée.
Les aménagements paysagers, conçus par le bureau Paysagestion, composés notamment d’arbres, de jeux en matériaux naturels et de sols perméables, complèteront l’ensemble bâti avec des espaces publics de qualité. Les cheminements extérieurs ainsi que les ascenseurs intérieurs permettent de garantir l’accessibilité, malgré l’importante différence de niveaux du nord au sud.
Ce projet, tout en adoptant un langage résolument contemporain, entre en résonance avec le patrimoine environnant. Il respecte la substance historique et la topographie du site tout en valorisant les espaces publics. S’intégrant au site avec cohérence, il prend du sens à l’échelle même de la ville. Cette heureuse densification apporte une vraie plus-value et fait naître un dialogue entre plusieurs époques, entre architecture et urbanisme, entre ville et paysage.
LISTE DES MANDATAIRES ET INTERVENANTS
Maître d’ouvrage Ville de Neuchâtel
MANDATAIRES
Architecte et direction générale
Stoa architectes Sàrl
Direction des travaux
Pragma Partenaires SA
Ingénieur civil Schnetzer Puskas
Ingénieurs SA
Ingénieur civil réseaux GVH SA
Architecte paysagiste
Paysagestion SA
Ingénieur en protection incendie
Amstein + Walthert SA
Ingénieur en physique du bâtiment
Grolimund et Partenaires SA
Ingénieur CV + Coordination Energys SA
Ingénieur en électricité Josef Piller SA
Ingénieur sanitaire B2 Gebäudetechnik SA
Planification de la façade Sutter + Weidner GmbH
Ingénieur en acoustique d’Silence acoustique SA
Planification éclairage Aebischer & Bovigny
Expert environnemental PPlus Sàrl
Expert géologue YBR Géologues SA
Expert bilan énergie grise des chantiers Energy Move Sàrl
Expert sécurité Salyva SA
Géomètre
Géoconseils SA
Expert polluant
HSE Conseils SA
Planification signalétique
SUPERO Sàrl
ENTREPRISES
Inspection Réseaux
AB Marti SA
Démolition
Von Arx SA
Terrassements, maçonnerie et béton armé
Consortium Parcs
Zuttion Construction SA, Bieri-Grisoni SA, Orlatti (VD) SA, Von Arx SA
Échafaudages
Fasel Échafaudages SA
Fenêtre et protection solaires
Gindraux Fenêtres SA
Ascenseur
Kone (Schweiz) AG
Portes extérieures en métal
Gindraux Fenêtres SA
Étanchéité et couverture
toiture plate
Essima Étanchéité SA
Chapes, Traitement des surface extérieures
Weiss+Appetito Holding AG
Revêtements de sol en matières synthétiques
Realsport SA
Installation de chaleur Y. Systems SA
Installation de ventilation
Climagel SA
Installations sanitaires
Pärli AG
Électricité générale
ETAVIS Romandie SA
Engins
Alder+Eisenhut AG
Garde-corps balcons
Jakob SA
Plâtrerie et peinture
Buschini SA
Revêtements de sol en bois
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UN HAVRE DE LUMIÈRE
Pensé pour offrir lumière, confort et intimité, cet immeuble résidentiel niché à Vandœuvres a surmonté de nombreuses embûches avant de s’intégrer enfin dans un cadre verdoyant surplombant le Léman.
texte : Isabelle Jaccaud
photos : Luca Fascini
Dans la commune prisée de Vandœuvres, sur la rive gauche genevoise, le projet Cap’8 se fond avec élégance dans un cadre verdoyant composé essentiellement de villas. La grande parcelle, comprenant une ancienne habitation appartenant à un privé, a été confiée à 3BM3 Atelier d’Architecture pour la création d’un immeuble résidentiel. En 2015, un permis de construire a été demandé pour démolir cette villa et réaliser un bâtiment de huit appartements.
De nombreuses oppositions émanant de propriétaires de villas voisines ont occasionné un retard conséquent. Les recourants ont porté l’affaire jusqu’au Tribunal fédéral, qui a donné raison au maître d’ouvrage. L’autorisation n’est entrée en force qu’en 2018. Par la suite, le projet a changé de propriétaire, entraînant de nouveaux délais. En 2021, Cap’8 SA devient le nouveau maître d’ouvrage avec la régie Moser Vernet en charge de la commercialisation des appartements. Les travaux de démolition ont alors commencé, suivis de la construction. Après près de trois ans de chantier, les premiers appartements ont été livrés en mars 2024.
L’immeuble actuel compte huit appartements en copropriété, répartis sur trois niveaux d’habitation. Un niveau semi-enterré abrite le parking, les caves, une buanderie, les locaux techniques ainsi que l’entrée principale. Les logements sont répartis entre le rez-de-chaussée, le premier étage et l’attique. Les deux premiers étages accueillent chacun trois appartements, tandis
qu’à l’attique deux logements ont été fusionnés pour former un grand appartement avec de généreuses terrasses. L’ensemble des appartements offre quatre à cinq pièces.
ORIENTATION MULTIPLE
« Notre concept était de donner à chaque appartement plusieurs orientations et un maximum de lumière naturelle. Plutôt que de concevoir un bâtiment rectangulaire, nous avons opté pour une forme en étoile avec une cage de circulation centrale, offrant ainsi à chaque logement le bénéfice d’un ensoleillement optimal au fil de la journée », commente Paul Ducom, architecte en charge du projet au sein de l’Atelier d’Architecture 3BM3. Cette conception en trois branches permet aux logements d’être connectés à la lumière naturelle, sans compromettre l’intimité. À l’intérieur, l’organisation des espaces de vie se fait autour de loggias spacieuses, véritables extensions extérieures des pièces de vie. Chaque appartement possède une, voire deux loggias. Les logements en rez-de-chaussée, qui jouissent d’un jardin privatif, ont une loggia intégrée dans les aménagements paysagers, à la manière d’une terrasse. Aux étages, la vue s’étend jusqu’au lac. Un jardin collectif avec une prairie fleurie permet aux copropriétaires des appartements à l’étage de profiter de la verdure à l’arrière du bâtiment isolé de la route et protégé des nuisances sonores.
MATÉRIAUX ET ESTHÉTIQUE ARCHITECTURALE
Le projet Cap’8 se distingue par le choix de matériaux à la fois durables et esthétiques, apportant à l’ensemble une identité minérale et élégante. Le socle du bâtiment, correspondant au niveau semi-enterré, est traité en crépi dans une teinte plus sombre que le reste des façades, marquant ainsi une transition visuelle avec les étages supérieurs revêtus de parements en béton préfabriqué. Cette transition permet de détacher légèrement le bâtiment de son socle.
Les éléments de béton de couleur blanc-beige, à la trame verticale, coulés à partir d’un moule unique, produisent un rythme harmonieux courant sur toute la hauteur de l’édifice. Un calepinage minutieux a permis d’aligner l’ensemble des éléments de façade, apportant une certaine continuité visuelle. Lorsque la lumière se pose sur ce béton préfabriqué, elle crée un jeu de lumière, mettant en valeur son aspect minéral. L’intérieur du bâtiment ne déroge pas à ces choix qualitatifs. Une attention particulière a été accordée aux finitions, notamment la cage d’escalier où l’on retrouve la présence de ce béton blanc-beige associé cette fois au chêne, où chaque détail reflète le souci de qualité.
PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE
En respectant les standards de Haute Performance énergétique (HPE), le projet Cap’8 adopte des solutions innovantes. Sept sondes géothermiques forées à 300 mètres de profondeur assurent le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire. Ce dispositif est complété par un plancher chauffant basse température, qui diffuse une chaleur douce et uniforme dans les appartements et offre un confort thermique optimal en hiver. En été, le système est réversible, permettant un rafraîchissement de l’espace intérieur par géocooling. La toiture accueille des panneaux solaires thermiques ainsi que des panneaux solaires photovoltaïques ajoutés en cours de chantier pour se rapprocher au mieux des nouvelles exigences énergétiques.
Les aménagements extérieurs complètent cette démarche durable. L’immeuble est desservi par des cheminements piétons ainsi qu’un accès pour les véhicules menant au parking souterrain qui comprend des bornes de recharge pour les voitures électriques. Un abri à vélos de 13 places, fondu dans la masse végétale, propose une alternative pratique et écologique aux déplacements motorisés.
Avec son architecture contemporaine, son choix de matériaux durables et ses solutions énergétiques avancées, Cap’8 offre aux résidents un habitat parfaitement intégré dans la nature environnante.
CARMELO CARRELAGES SA
Dans le projet Cap’8 de Vandœuvres, Carmelo Carrelages SA se distingue par la qualité de son travail et par l’écoute de ses clients. Pour ce projet, le choix esthétique du terrazzo reconstitué, fait par les architectes, apporte une touche d’élégance à la cage d’escalier et chaque appartement bénéficie de matériaux haut de gamme reflétant le sérieux de l’entreprise. Celle-ci s’engage à offrir des solutions adaptées à chaque besoin et elle est reconnue pour sa fiabilité et son sérieux, que ce soit pour la pose de carrelage ou de pierre, dans le neuf comme dans la rénovation. Carmelo Galipo exprime sa gratitude envers ses clients pour la confiance témoignée.
LISTE DES MANDATAIRES ET INTERVENANTS
Maître d’ouvrage
CAP’8 SA
Régie (gestion immeuble)
Moser Vernet & Cie SA
MANDATAIRES
Architectes
3BM3 Atelier d’Architecture SA
Ingénieur civil T-Groupe SA
Ingénieur CVC
Enerlink Sàrl
Ingénieur installations sanitaires
Ryser Eco Sàrl
Ingénieur géomètre
Haller Wasser + Partner SA
Acousticien
AAB – J. Stryjenski & H.
Monti SA
Ingénieur sécurité feu
Archisecu
ENTREPRISES
Échafaudages
JDS Echafaudages SA
Terrassement + Travaux
Spéciaux
Sogeca SA SIF SA
Maçonnerie Maulini SA
Éléments préfabriqués Prelco SA
Fenêtres bois métal 4B AG
Étanchéité ferblanterie
Phida Groupe SA
Crépi extérieur GPI SA
Stores en toile
Schenker Storen SA
Installations électriques
Egg Telsa SA
Panneaux solaires photovoltaïques
SunTechnics Fabrisolar AG
Chauffage
Bosson & Pillet SA
Ventilation
Aerotechnologies SA
Sondes géothermiques
Augsburger Géothermie SA
Installations sanitaires Albisati SA
Cuisines
Reichel cuisines & intérieurs SA
Ascenseurs
Ascenseur Schindler SA
Plâtrerie, peinture Matamoros SA
Portes intérieures métalliques, Serrurerie Serrurerie 2000 SA
Portes intérieures bois
Wider SA
Menuiserie courante –
Armoires
Norba Genève SA
Menuiserie –
Boîte aux lettres
Daniele Bolgan Falegname
Cylindre – Mise en passe
Baud Tavelli SA
Cloisons fixes Cesana Sàrl
Chapes Balzan + Immer SA
Carrelage
Carmelo Carrelages SA
Parquet
Bernardino Revêtements de Sols Sàrl
Nettoyage chantier
MPM Facility Services SA
Ventilation • Climatisation • Chauffage
Chemin de la Muraille 4, 1219 Le Lignon Tél. +41 (0) 22 777 46 46 – Mail: info@aerotechno.ch
CERTIFIÉS COSMÉTIQUE BÉTON ÉTUDES ET CONSEILS contact@prelco.ch www.prelco.ch
BALCONS
ESCALIERS
ASSAINISSEMENT ET RÉNOVATION DE L’ENVELOPPE
OUVRAGES D’ART ET CONSTRUCTIONS INDUSTRIELLES
SOLUTIONS BAS CARBONE
LABEL DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE
ASSAINISSEMENT ET RÉNOVATION DE L’ENVELOPPE
SOLUTIONS BAS CARBONE
PRELCO
PRÉFABRICATION D’ÉLÉMENTS DE CONSTRUCTION SA
PRÉFABRICATION D’ÉLÉMENTS DE CONSTRUCTION SA FAÇADES EN BÉTON ARCHITECTONIQUE
BÉTONS CERTIFIÉS COSMÉTIQUE BÉTON ÉTUDES ET CONSEILS
CP 775 - CH–1214 VERNIER T + 41 (0) 22 782 22 91
ROUTE DU BOIS-DE-BAY 21 1242 SATIGNY T +41(0) 22 782 22 91
CP 775 - CH–1214 VERNIER T + 41 (0) 22 782 22 91
contact@prelco.ch www.prelco.ch
COSMÉTIQUE BÉTON ÉTUDES ET CONSEILS contact@prelco.ch www.prelco.ch
ENTREPRISES
Pour construire, rénover, aménager ou entretenir, les entreprises de proximité sont à même de répondre avec efficacité et disponibilité.
ACRO BAT JDL, TRAVAUX EN HAUTEUR ET D’ACCÈS DIFFICILE
Pionnière dans les travaux sur cordes en Suisse romande depuis 1997, l’entreprise Acro Bat JDL offre ses services aux entreprises, aux industriels ainsi qu’aux gérances immobilières.
Son équipe, composée d’une vingtaine de cordistes polyvalents et qualifiés, tous au bénéfice d’une formation spécialisée délivrée par l’IRATA International, réalise des travaux tels que le nettoyage de façade, les réparations de stores, la serrurerie métallique, la réparation de béton, la pose de filets antichute ou autres systèmes anti-volatiles. Les cordistes d’Acro Bat JDL interviennent là où la hauteur et la sécurité représentent un défi majeur.
Installée à Puidoux et disposant d’une succursale à Vernier (GE), ses équipes interviennent dans toute la Suisse romande, ainsi qu’aux Etats-Unis pour des missions très particulières de soudure en milieu industriel. De par son expérience et sa renommée, Acro Bat JDL est devenue au fil des années un acteur incontournable pour tous les chantiers difficiles d’accès. Son credo : la sécurité.
À ce titre, Acro Bat JDL est certifiée ISO 9001, ISO 45001 et ISO 14001 ; ceci afin de proposer toutes les garanties nécessaires en termes de qualité, de santé et de sécurité à ses clients. acro-bat.com / devis@acro-bat.com
↑ ↑ La STEP à Yverdon-les-Bains
↑ La Halle de l’entreprise Camandona, à Crissier
↗ La Pointe Nord du secteur Praille-AcaciasVernet, anciennement la Tour Firmenich
DES
FAÇADES
PRODUCTRICES D’ÉLECTRICITÉ
L’entreprise Solarwall est spécialisée dans la conception et la réalisation de façades photovoltaïques. Elle met son expérience au service de cabinets d’architecture désireux d’insuffler une dimension plus durable à leurs projets.
Présents dès les études préliminaires, les spécialistes en intégration photovoltaïque (Building Integrated Photovoltaics, BIPV) de Solarwall appliquent leur expertise à des projets de moyenne et grande envergure, imaginant la ou les solutions les mieux adaptées. Parmi ces étapes : la réalisation d’études de faisabilité et le calcul du potentiel de production énergétique des façades.
S’adaptant à chaque projet et n’étant liée à aucune marque ni aucun produit, l’entreprise développe des concepts d’intégration sur mesure et fait fabriquer ses panneaux photovoltaïques sur la base du design qu’elle définit. Solarwall s’appuie également sur des partenaires spécialisés en construction métallique et électricité, à qui elle confie les tâches de montage. La phase
de mise en service revient quant à elle à ses ingénieurs. Si les façades photovoltaïques impliquent un coût supplémentaire à la réalisation, leurs avantages sur le long terme sont cependant nombreux et décisifs, comme l’explique Pierre-Olivier Cuche : « Il s’agit certes d’un investissement au départ pour le maître d’ouvrage, mais ces façades sont les seules qui permettent à la fois de produire de l’énergie et de générer un bénéfice. De plus, la Suisse fait face à la problématique de la production d’électricité déficitaire en hiver ; les façades sont une des solutions pour augmenter cette production. » Le photovoltaïque suisse livre aujourd’hui environ 5 TWh par an. La loi sur l’électricité prévoit dans dix ans une production de 30 TWh, dont plus de 10 % proviendront des façades des bâtiments. Les surfaces à équiper se chiffrent donc en millions de m2. La Confédération a compris l’enjeu en doublant les rétributions pour ces applications. solarwall.ch
ISORIGID
À DÉCOUVRIR
AU SALON BOIS BULLE
Leader dans la fabrication d’isolants en laine de verre en Suisse, l’entreprise vaudoise Isover sera présente au Salon Bois à Bulle du 6 au 8 février. À cette occasion, l’entreprise présentera son nouveau produit : Isorigid.
Conçus spécialement pour une pose sur chevrons ou ossatures bois, les panneaux isolants Isorigid allient performance et sécurité. Incombustibles, ils offrent une excellente isolation thermique et phonique. Leur surface antidérapante et leur format rainuré-crété facilitent la mise en œuvre et l’assemblage ; ils se découpent avec un simple cutter.
Disponible sous forme de panneaux de grandes dimensions, cette exclusivité d’Isover est en premier lieu mise sur le marché pour les toitures inclinées. « L’objectif est de proposer une solution de rénovation et d’assainissement énergétique du toit par l’extérieur, en combinaison avec un système d’étanchéité à l’air, sans toucher à la charpente existante, à condition qu’elle soit
en bon état. Cela évite les nuisances liées aux travaux intérieurs, surtout si les pièces sont occupées », souligne Aurélien Luhmann, directeur marketing, Saint-Gobain Isover SA.
Fabriqué à Lucens avec 80 % de verre recyclé et de l’électricité issue de l’hydraulique suisse, Isorigid présente un excellent bilan environnemental. Il offre une incombustibilité renforcée, garantissant ainsi la sécurité des bâtiments, notamment en cas d’installation de panneaux photovoltaïques. Isorigid se distingue également par d’excellentes performances thermiques, avec un coefficient de conductivité thermique λ de 0,036 W/(mK) ou plus. Idéal pour la rénovation, il permet d’atteindre aisément les exigences en matière de coefficient de transmission thermique U. Perméable à la vapeur d’eau, léger et facile à manipuler, il garantit une aisance de travail sur le chantier. isover.ch
SALON BOIS à Bulle 6-8.2. 25 | Halle 50 - Stand 26
Venez nous voir du 6 au 8 février 2025
LA COUR DU MAIL : TRENTE-CINQ ANS DE DESIGN ET DE SAVOIR-FAIRE À GENÈVE
L’entreprise, fondée il y a plus de trente-cinq ans à Genève, a su évoluer et se transformer au fil des années. Soucieuse de proposer des produits de haute qualité, elle collabore avec des marques prestigieuses telles que Bulthaup et La Cornue pour les agencements de cuisines Rimadesio et Flexform pour les agencements intérieurs, ainsi que Davide Groppi et DCW pour les luminaires.
L’enseigne présentera prochainement la marque italienne Agape, qui propose des solutions complètes et intemporelles pour la salle de bain. C’est la complémentarité de ces marques qui permet aux clients de bénéficier d’une expérience globale
en offrant à ceux-ci la possibilité d’agencer l’intégralité de leur logement avec un seul interlocuteur. Rebaptisée La Cour du Mail en hommage à l’emplacement historique de son premier show-room, situé à l’avenue du Mail, l’entreprise se déploie aujourd’hui sur deux sites à Genève. Le show-room de l’avenue du Mail se spécialise dans les cuisines, tandis que l’espace installé au numéro 1 de l’avenue Krieg est entièrement dédié à l’ameublement. Les clients peuvent ainsi explorer les univers distincts de chaque marque tout en partageant leurs souhaits avec des architectes d’intérieur qualifiés, formés pour offrir une expertise architecturale précise et sur mesure. lacourdumail.ch
Tous travaux de plâtrerie, peinture et isolation intérieurs et extérieurs avec des produits respectueux de l’environnement.
C Chhaauux x R Roooom m Ch. du Coteau 7 1123 Aclens Sur rendez-vous 021 869 83 93 www.wuthrichsa.ch
SIRBATEC : DE L’ÉTUDE À LA RÉALISATION
Depuis 1998, Sirbatec SA exerce son savoir-faire dans la conception et la réalisation artisanale en bois, entièrement sur mesure et 100 % suisse, de couverts et abris de voitures, de carports, de cabanons de jardin et locaux de rangement (pool houses), de terrasses et de pare-vues.
L’entreprise spécialisée en métiers du bois, dirigée par Dominique Crausaz et Mathias Ruffieux, s’engage à répondre à vos besoins ainsi qu’aux différentes contraintes topographiques, environnementales et climatiques de votre projet, sans oublier les exigences d’esthétique et de praticité, dans le strict respect des normes suisses.
Pour assurer une satisfaction totale, Sirbatec SA intervient dès le départ en réalisant le plan de situation et les croquis pour le dossier de mise à l’enquête, puis passe à l’élaboration des plans de construction et enfin aux étapes de fabrication réalisées dans l’atelier de la société avant la livraison et l’assemblage par ses équipes sur le site. Sirbatec SA assure à la fois la réalisation de
la charpente et de la structure du projet. Ainsi, ses spécialistes prennent en charge la couverture, l’étanchéité ainsi que toute la ferblanterie pour un résultat d’une qualité optimale : chaque construction est unique !
Basée à Bulle, disposant d’un atelier de production et d’un bureau technique à Auboranges, Sirbatec SA est active dans toute la Suisse romande. L’entreprise s’appuie sur le dynamisme, les compétences et l’efficacité de son équipe de spécialistes formés aux dernières technologies tout en s’inscrivant dans un savoirfaire artisanal. Sélectionner Sirbatec SA, c’est faire le choix de constructions uniques. Son équipe se veut votre interlocutrice privilégiée dans la concrétisation de votre projet, pour vous accompagner tout au long des différentes phases du chantier, du premier rendez-vous personnalisé au résultat final, en passant par l’étude de faisabilité. Bénéficiez également d’un service aprèsvente à l’écoute et réactif. sirbatec.ch
AvantRouillé PendantSablé AprèsProtégé
STOP AUX ATTAQUES DE ROUILLE ET CORROSION pour une eau propre et fluide!
> Nettoyage mécanique par sablage.
> Revêtement intérieur par résine (colmate même les perforations cuivre).
> Protection anti-corrosion garantie, sans entretien ultérieur.
> Idéal pour conduites d’eau sanitaire, de chauffage (également au sol), piscines, etc.
> Equipe de professionnels, compétente, expérimentée et dynamique à votre service.
Lanterneaux vitrés
Partez GAGNANT avec GCM
Références: www.isba.ch Chemin de Geffry 9 (box n°25) |
Depuis 1989, la société Aerovent met son expertise au service des installations de ventilation, de climatisation et de récupération d’énergie en Suisse.
Aerovent propose des prestations variées : ventilation d’hygiène, récupération de chaleur, nettoyage de systèmes, ventilation de salles blanches ou extraction de fumée et de chaleur. Basées à Crissier, Aerovent Crissier SA et Aerovent Service SA collaborent pour offrir des solutions complètes, de la conception à l’exécution sans oublier la maintenance et le service après-vente, avec une disponibilité 24 h/24.
Forte de son expérience, l’entreprise d’une trentaine de spécialistes se distingue par son approche personnalisée et son engagement pour la formation des jeunes talents. L’objectif est clair : garantir un air pur et optimal, essentiel à notre santé et à notre bien-être. Des installations fiables, performantes et respectueuses des normes font d’Aerovent un partenaire de confiance pour une atmosphère saine, durable et sur mesure. aerovent.ch
Spécialiste ventilation
ventilation | climatisation | récupération d’énergie depuis 1989
Aerovent Crissier SA, Chemin de l’Esparcette 4, 1023 Crissier Téléphone 021 637 79 10, crissier@aerovent.ch www.aerovent.ch
Framo, le spécialiste de la salle de bains
Depuis plus de 50 ans, Framo produit à Romont, dans le canton de Fribourg, des meubles de salles de bains ainsi que des armoires de toilette et panneaux miroir.
Ces dernières années, son assortiment sanitaire a été complété par des produits internationaux passionnants comme les Washlet de TOTO, les baignoires raffinées de Victoria + Albert, ainsi que d’autres produits de marques spécialisées dans la salle de bain.
Pour les toilettes publiques, Framo propose également des tables avec lavabos, des miroirs ainsi que des cloisons et séparations pour les WC. Framo produit également des armoires murales, des dressings et autres ameublements sur mesure pour les habitations, les écoles, les EMS et plus encore.
Dans leur showroom de Romont, les spécialistes vous montreront volontiers tout ce qui est possible.
Leur site internet
Framo SA, La Maillarde, 1680 Romont Tel. 026 651 96 51
/framoromont www.framo.ch
HABITAT-JARDIN INSPIRE
LES PROPRIÉTAIRES
L’édition 2025 du salon Habitat-Jardin se déroulera à Beaulieu Lausanne du 13 au 16 mars et réunira les acteurs des secteurs de la construction, des aménagements et de l’habitat, soit près de 150 exposants.
L’événement continue de mettre en avant quatre pôles thématiques essentiels pour les propriétaires et futurs propriétaires : énergie, matériaux et construction, jardin et sécurité de l’habitat.
Avec une surface d’exposition de plus de 10 000 m² répartie sur deux halles et un espace extérieur, Habitat-Jardin offre une immersion complète grâce à ses 150 exposants et une quarantaine de conférences en accès libre. Ces espaces de rencontre permettent aux visiteurs d’obtenir des conseils neutres de professionnels pour
concrétiser leurs projets qu’il s’agisse de rénovation énergétique, d’aménagement extérieur ou de sécurité domestique. Environ 17 000 visiteurs sont attendus. Pour ajouter une touche conviviale, des bars à vins sont prévus avec cinq vignerons suisses qui proposent leur vin à la dégustation et à la consommation. Ce rendez-vous incontournable en Suisse romande s’impose comme un centre de compétences pour un public dédié. Le programme des conférences données par des experts des quatre pôles sera à disposition sur le site. habitat-jardin.events
SALONBOIS PREND RACINE
SALONBOIS revient pour sa 17e édition, du 6 au 8 février 2025, à Espace Gruyère à Bulle. Cet événement majeur de la filière bois réunira plus d’une centaine d’exposants suisses et internationaux.
Destiné aux professionnels et aux particuliers intéressés par la construction, la rénovation ou la transformation de leur habitat, le salon propose une large gamme de solutions et d’innovations dans le domaine du bois.
SALONBOIS se distingue comme une plateforme privilégiée pour les échanges, permettant de rencontrer divers acteurs du secteur et de parler de la filière bois à tous les niveaux, de l’approvisionnement à l’utilisation, dans les domaines tels
que le chauffage, l’artisanat, les machines et l’outillage. Des séminaires et conférences sont programmés à l’étage, en marge de l’exposition dans les halles, à l’attention des professionnels, des propriétaires et du grand public. Ces conférences ainsi que des ateliers pour enfants, sur inscription préalable ou sur place, renforcent l’aspect éducatif et informatif du salon. Un événement incontournable pour tous les acteurs du bois. salonbois.ch
AGENDA EXPOSITIONS
BÂLE
SOFT POWER: FAIRE LA VILLE
À BRUXELLES
Le parcours effectué par la Belgique pour devenir un haut lieu de l’architecture et de l’urbanisme contemporains est retracé dans cette exposition. Elle met en lumière les conditions qui ont donné naissance à une culture du bâti de grande qualité à Bruxelles et encouragé une nouvelle génération d’architectes à participer à son développement urbain. Le Bouwmeester maître architecte (BMA), une institution consultative fondée en 2009, y a contribué de manière significative en développant une série d’outils destinés à accompagner les clients tout au long du processus de projet, de sa définition à sa réalisation.
S AM / sam-basel.org
Jusqu’au 16 mars 2025
WINTERTHOUR
LIGHTEN UP! IN THE RHYTHM OF DAY AND NIGHT
Dans cette exposition, des artistes, designers et architectes de renom explorent le lien entre les organismes vivants et le cycle circadien de la lumière et de l’obscurité. Elle célèbre la puissance et la beauté de la lumière du jour, nous initie aux mystères des horloges biologiques et sonde les secrets du sommeil et des rêves. Elle nous rappelle la nécessité d’une exposition régulière à la lumière naturelle pour une vie saine et montre comment la lumière artificielle rend les nuits de plus en plus lumineuses, avec des conséquences négatives pour tous les êtres vivants.
GEWERBEMUSEUM / gewerbemuseum.ch
Jusqu’au 11 mai 2025
ZURICH
LE MYTHE DU CHALET. NOSTALGIE, KITSCH ET CULTURE DU BÂTI
À travers ces différents thèmes, l’exposition retrace l’évolution du chalet, de la simple cabane alpine décrite par Rousseau, en passant par la construction d’auberges de style chalet pour les touristes, jusqu’aux « fabriques à chalets » qui en ont fait un produit d’exportation à succès. L’histoire de cet édifice continue aujourd’hui avec des rénovations et des constructions récentes, offrant un aperçu de l’avenir de l’architecture en bois dans les Alpes.
MAISON DU PATRIMOINE / maisondupatrimoine.ch
Jusqu’au 9 mars 2025
EAU. DESIGN POUR L’AVENIR
Une exposition consacrée à l’un des sujets mondiaux les plus cruciaux de notre époque : la crise de l’eau. Elle rassemble des projets dans les domaines du design, de l’architecture, de l’art et des sciences, qui livrent des solutions inspirantes à des questions pressantes, telles que la pénurie d’eau, les inondations, les systèmes sanitaires déficitaires et les cycles de l’eau perturbés. En cinq chapitres et 65 travaux, le parcours nous sensibilise à une gestion durable de cette ressource vitale et illustre comment concevoir l’avenir hydrique avec plus d’inventivité et de résilience.
MUSEUM FÜR GESTALTUNG / museum-gestaltung.ch
Jusqu’au 6 avril 2025
SALON
BULLE
SALON BOIS
Ce salon réunit tous les deux ans des exposants de tout le pays, actifs dans le large domaine du bois. Il offre sur plus de 5000 m2 tout ce dont a besoin celui ou celle qui souhaite construire, transformer, rénover sa maison, ainsi que l’équipement complet des menuisiers, charpentiers et ébénistes. C’est un lieu privilégié d’échanges et de rencontres aussi bien pour les professionnels que pour les privés. Ateliers d’initiation, tables rondes et conférences sont proposés en parallèle aux expositions.
ESPACE GRUYÈRE / salonbois.ch
Du 6 au 8 février 2025
CONGRÈS/ CONFÉRENCES :
GENÈVE
B+ STUDIO. ROBERTA JURČIĆ
Faire, la saison de conférences de la Fondation Pavillon Sicli met en lumière la fabrication en tant que processus vivant et évolutif, influencé par le contexte, les matériaux et l’expérience. b+ est une agence d’architecture collaborative qui opère à l’intersection de la théorie et de la pratique, en utilisant différents médias et formats. Elle considère l’architecture comme un processus ouvert, où les bâtiments sont perçus comme des éléments de systèmes plus vastes, nécessitant une approche systémique.
FONDATION PAVILLON SICLI / pavillonsicli.ch
Jeudi 30 janvier 2025 à 18h30
TIM INGOLD
Tim Ingold est un anthropologue britannique spécialisé dans l’anthropologie sociale et la relation entre les humains, leur environnement et leur perception du monde. Il a dirigé plusieurs projets de recherche, notamment sur les liens entre anthropologie, art, architecture et environnement. Ingold a écrit FAIRE, un ouvrage clé qu’il abordera lors de cette conférence, et qui déconstruit l’acte de fabrication en tant qu’imposition d’une forme ou d’un projet, pour repenser à partir du geste.
FONDATION PAVILLON SICLI / pavillonsicli.ch
Jeudi 6 février 2025 à 18h30
Estelle Daval
Votre expert
Chauffage | Sanitaires |
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Conduites en fouilles | Énergies renouvelables
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