L'Oeil de Simone Spécial Centre LGBT Nantes by Espace Simone de Beauvoir

Juin-Juil-Août 2013/ N°102

Édition spéciale Centre LGBT Nantes

Mariage, adoption… égalité atteinte ? Médias et représentation des sexualités Tout savoir sur le CLGBT de Nantes (activités, programmation etc.)

Et Aussi : Retour sur les 20ans, expos, spectacles à venir, Europe et droits des femmes (RDV le 7 juin au LU). L'Oeil de Simone s'ouvre à vous : devenez dès septembre rédactriceseurs, illustratrices-eurs....

3à5

8 et 9

Édito

Les 20 ans, ça continue

A venir à l’Espace

Associations adhérentes

L’œil de Simone

10 et 11 Retour sur les 20 ans

12 à 15

Dossier spécial centre LGBT

16 et 17

En lecture Simone !

Pour poursuivre la réflexion

Appel à rédactrices-eurs

Agenda

Faisant suite à des mois de manifestations en faveur de l’égalité des droits et de rassemblements contre les relents d’homophobie et de misogynie qui se sont exprimés dans notre pays tout au long de l’hiver et du printemps, l’année qui vient de s’écouler aura eu pour nous un écho particulier. En effet, le vote de la loi qui instaure le mariage pour toutes et tous est une étape importante dans notre longue marche pour la conquête d’une égalité réelle entre Lesbiennes, Gays, Bis, Trans et Hétéros. L’État reconnaît désormais qu’on se marie par amour et que la façon dont les citoyennes et les citoyens entendent s’aimer ne doit faire l’objet d’aucune discrimination. C’est un progrès considérable et nous ne pouvons que nous en réjouir. C’est d’ailleurs la suite logique de tous les combats qui ont été menés en faveur de la reconnaissance du droit de disposer librement de son corps et de pouvoir tisser ou non, quand bon nous semble, des liens affectifs avec la ou le partenaire de son choix. Pour autant, lesbophobie, homophobie et transphobie continuent à produire des ravages, et le travail d’écoute, d’accueil, d’interventions en milieu scolaire effectué au quotidien par le Centre LGBT de Nantes, en lien avec d’autres structures et associations militantes, dont l’Espace Simone de Beauvoir, n’est, hélas, pas près de cesser. Aujourd’hui encore, on estime la probabilité du taux de suicides chez les adolescent-e-s LGBT de 8 à 14 fois supérieure que chez les jeunes hétérosexuel-le-s. De récentes études sur les salaires démontrent que ceux des gays sont 7 à 8 % inférieurs à la moyenne. Une personne trans sur trois tente de mettre fin à ses jours, du simple fait du jugement cruel et irrespectueux porté par l’ensemble de la société. Ce ne sont que quelques exemples parmi d’autres, mais ces réalités sont tout simplement inacceptables pour celles et ceux qui comme nous sont attaché-e-s aux valeurs démocratiques. N’oublions pas non plus, que des discriminations subsistent encore dans la loi. Ainsi, les parcours de transitions et les modalités de changement d’identité pour les Trans sont toujours une honte pour notre pays. Il en est de même pour la PMA, pourtant autorisée en France, mais pas accessible pour toutes les femmes. N’oublions pas non plus que les personnes LGBT sont toujours exclu-e-s du don du sang et que de nombreux autres aspects de la vie quotidienne nous mettent encore et toujours en marge d’une citoyenneté pleine et entière. Notre désintérêt pour ces justes combats ne pourrait que desservir l’idée que nous nous faisons d’une société plus juste, plus humaine, qui accepte toutes les diversités. C’est la raison pour laquelle, à l’occasion de notre LGBT Pride, le 15 juin 2013, nous avons le devoir de marcher fièrement, toutes et tous, dans les rues de Nantes. Une belle façon d’exercer pleinement notre citoyenneté, car en démocratie, notre indifférence fera toujours mauvais genre ! Vincent Danis

Ne pas jeter sur la voie publique Directrice de la publication : Michèle Frangeul Rédactrices : Rachel Benateau, Marie Boissière, Vincent Danis, Marion Gaignard, Anna Reymondeaux, Fanny Truong-Hauchard Publié à 2500 Exemplaires papier et sur le web en juin 2013 Crédits photos : Lucie Faguais, Val K, Kashink, Marjorie Lequeux, Romain CLGBT Tours, Paul Rotach, Felicity Sanders Association agréée Jeunesse et Éducation Populaire / Lettre d'Info - revue bimestrielle éditée par l'Espace Simone de Beauvoir / N° ISSN 1298 - 051 X - dépôt légal : janvier 2012 / Imprimeur : Imprimerie ALLAIS

Espace Simone de Beauvoir Nantes · L’Œil de Simone -numéro 102– Juin Juillet Août 2013

RENCONTRE - débat

Femmes égales en Europe ? Débat avec des expertes le 7 juin au Lieu Unique (Nantes)

a n s

« L’égalité entre les hommes et les femmes doit être assurée dans tous les domaines (…) » : dans ses traités l’Union Européenne condamne le non-respect du principe d’égalité sous toutes ses formes, dont l’égalité des sexes. Mais d’une déclaration écrite à son application dans la réalité le chemin est long.

Quelle est réellement la situation des femmes en Europe aujourd’hui ? Où en sommes-nous de l’accès à la contraception et à l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) pour toutes ? Partout en Europe, les mouvements pro-vie ne cessent d’opposer le droit à la vie du fœtus aux droits des femmes à disposer de leur corps. Ces mouvements font pression pour restreindre l’accès à l’IVG aux seuls cas où la grossesse met en danger la vie de la mère. Les dernières déclarations du gouvernement espagnol pour réformer la loi actuelle en ce sens sont un exemple frappant du combat à mener, encore aujourd’hui, pour défendre les droits des femmes. Quels sont, partout en Europe, les différents approches de la sexualité, la contraception et l’avortement ? L’égalité professionnelle : point n’est besoin de rappeler les chiffres, la parité à tous les niveaux professionnels et l’égalité salariale sont loin d’être assurés. Malgré les réformes ambitieuses dans de nombreux pays d’Europe, les résultats sont encore loin de ceux escomptés. Les femmes exercent des professions moins valorisantes que leurs homologues masculins pour un niveau d’étude équivalent. Doit-on encore durcir la législation ? Une prise de conscience est-elle possible à la fois du côté des femmes comme de celui des hommes ? La lutte contre les inégalités passe par un changement des mentalités. Ces inégalités sont dues à une construction sociale de rôles différents pour les femmes et pour les hommes. Ce n'est pas le sujet le plus facile à traiter par la loi. Aussi quel rôle peut jouer l’Europe pour une éducation à l’égalité de genre qui permettrait aux enfants de se construire librement? Pour échanger avec le public sur ces sujets, la Commission Europe a convié une responsable nationale du Planning familial, Brigitte Martel-Baussant – secrétaire générale de la Coordination française pour le Lobby Européen des Femmes (CLEF) et Martine Buron – ancienne députée européenne et actuelle présidente de la Maison de l’Europe à Nantes. Dans le cadre des 20 ans de l'Espace Simone de Beauvoir, Rencontre co-animée par Eur@dioNantes et l’Association des Étudiants du Parcours Europe (AEPE), Débat suivi d’un buffet préparé par l’association Le Goût des Autres (Association qui œuvre pour la découverte et la diffusion des cultures étrangères au travers des pratiques culinaires de familles sans papiers, demandeuses d’asile ou déboutées) Soirée en partenariat avec le Lieu Unique et Eur@dioNantes Entrez libres Renseignements: 02 40 12 15 18

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EXPOSITION ET DOCUMENTAIRE 20 L’Espace Simone de Beauvoir s’expose : «Féminismes en tous genres» L’exposition La Commission Culture pour les 20 ans a voulu rappeler les temps forts de l’Espace Simone de Beauvoir et les grandes luttes qui ont marqué son histoire. Ces moments clés sont illustrés par les archives personnelles de l’Espace Simone de Beauvoir : photos, vidéos, documents...

a n s

tes seront cédés lors de l’Assemblée Générale, afin de financer un projet de femmes. Les kakemonos circuleront, permettront une bonne visibilité de l’Espace et serviront de support d’ animation.

Les associations adhérentes ont participé au projet en réalisant une œuvre à leur image. Pour répondre à la question : «qu’est-ce que le féminisme aujourd’hui ?», les résultats du portrait chinois ont été concrétisés par des œuvres artistiques. De nombreuses personnes ont visité cette exposition du 22 mars au 31 mai 2013. Sa vie va continuer. Les tableaux des associations adhéren-

L’Espace Simone de Beauvoir s’expose : «Féminismes en tous genres» Le documentaire En matière de féminisme, qu’en est-il de l’éducation et de la transmission aux jeunes générations ?

C’est avec cette question en toile de fond que l’Espace

lycéennes-ens et d’élèves d’écoles primaires au sujet des rapports entre les sexes aujourd’hui. A cette occasion, nous avons recueilli des phrases mémorables, prouvant que le chemin vers l’égalité est encore long ! Morceaux choisis : «Les filles au ménage, les garçons à la plage»; «les filles les plus belles, les garçons à la poubelle». Enfin, de jeunes militantes, nouvellement impliquées dans notre association, nous ont fait part de leur point de vue.

La projection du documentaire le 18 avril a remporté

Simone de Beauvoir a décidé d’interun franc succès. Il sera à nouveau roger différentes générations sur la projeté le : question du féminisme. Ainsi, nous Mardi 1er octobre avons recueilli les témoignages de à 20h30 quelques figures marquantes associées à l’Espace Simone de à l’Espace Beauvoir, à l’origine de l’association Simone de Beauvoir ou ayant marqué l’Espace par leur implication. Nous avons par ailleurs Nous pouvons venir le présenter filmé nos interventions en dans votre structure. N’hésitez pas à établissement scolaire. Nous avons nous contacter si vous êtes intérespu ainsi capter les réactions de sées-és. Espace Simone de Beauvoir Nantes · L’Œil de Simone -numéro 102– Juin Juillet Août 2013 4

SPECTACLES VIVANTS 20 Les 20 ans de l’Espace Simone de Beauvoir se terminent en beauté...

a n s

… d’abord avec un spectacle de fin d’année s’attaquant avec humour à la fois au sexisme et au jeunisme, … ensuite avec la soirée lecture proposée en ouverture des 20 ans.

Gina. Photoshop, moi ? Non merci ! (One Madame show) Figure de la chanson toulousaine, Gina a participé à l'avènement du mouvement rock alternatif parisien avec ses copains de la Mano Negra, des garçons bouchers, des Ejectés …

Jeudi 20 juin 19h Espace Simone de Beauvoir Aujourd’hui, son féminisme s’affirme avec franchise et humour. Elle revendique l’épanouissement sexuel et dénonce le jeunisme ambiant dont sont victimes, selon elle, les femmes, principalement :

«Je suis très en colère par rapport à la discrimination de l’âge que l’on fait subir aux femmes. À partir de 45 ans, dès qu’on a des rides, on nous emmerde ! On emmerde les femmes, pas les mecs ! Je me moque de tout ça, je me moque du jeunisme, je démystifie la ménopause, je fais un sketch sur les rides […] Et cette discrimination de l’âge des femmes, sur tous les plans que ce soit moraux, ou professionnels est admise, c’est insupportable ! Surtout qu’on ne vieillit plus comme nos mères ou nos grand-mères ! Et question libido, n’en déplaise à ces messieurs, les traitements pour la ménopause sont terriblement efficaces.»

Lectures féministes Séance de rattrapage

pour toutes celles et ceux qui ont manqué les lectures féministes proposées en ouverture des 20 ans. Des adhérentes-ts, administratrices et salariées de l’espace Simone de Beauvoir ont élaboré un programme de lectures en lien avec les thèmes abordés pour les 20 ans, accompagné d’un diaporama. Leur travail de sélection des textes, l’engagement

et la conviction dont elles ont fait preuve ont été très appréciés par le public présent le 27 février. Les sujets retenus sont, entre autres : les nantaises célèbres, les femmes et le travail, l’excision, … Elles partageront avec le public une sélection de textes forts sur la condition des femmes. Elles liront aussi des extraits de pièces de théâtre, notamment une pièce écrite et

Sur réservation au 02 40 12 15 18 ou mediatheque@espace-de-beauvoir.fr

jouée à l’Espace Simone de Beauvoir à l’occasion d’ateliers théâtre animés par Diana Vivarelli : «8 mars 2032». Vous êtes les bienvenues-us pour partager ce moment littéraire qui se terminera par un pot convivial. Venez nombreuses-eux, il s’agit de leur dernière date à l’Espace Simone de Beauvoir avant leur tournée mondiale !

Mercredi 3 juillet 19h Espace Simone de Beauvoir

Espace Simone de Beauvoir Nantes · L’Œil de Simone -numéro 102– Juin Juillet Août 2013

A VENIR A L’ESPACE SIMONE DE BEAUVOIR Exposition photo sur les stéréotypes : « A bas les clichés » En juin,

En donnant à voir, cette exposition interroge chaque spectatrice-teur

Photo : Felicity Sanders

l’Espace Simone de Beauvoir accueille une exposition photo sur la thématique des stéréotypes proposée par l’association En Tous Genres : « Nous sommes partis du constat que certains propos et/ou actes discriminatoires ont pour point de départ des stéréotypes, déjà vecteurs en soi de violences psychologiques. Cette exposition a donc pour but de s'attaquer à ce mal sociétal à sa racine en déconstruisant les représentations fausses qu'une partie de la population a sur les personnes LGBTI et leurs proches.

On dit que tous les gays sont efféminés, David, tatoué et fan de hard rock.

Du 6 au 28 juin À l’Espace Simone de Beauvoir suivi d’un débat avec l’association

sur les images conscientes ou inconscientes qu'il se fait/faisait de ces personnes et sur ce qu'elles induisent en terme d'inégalités (travail, logement, famille, études...) et de souffrances (suicide, agressions physiques et/ou verbales,...). Ces photos sont des portraits de vrais gens qui vivent leur vie simplement et qui sont heureux de la vie qu'ils vivent. Il est discriminatoire de définir une personne au travers de stéréotypes, un cliché est un cliché... pas une réalité. Une personne est définie par ce qu'elle est et non par les idées reçues que l'on peut avoir d'elle. Nous avons l'ambition que ces petits témoignages contribuent à faire évoluer les mentalités. »

Photo : emi - Marjorie Lequeux

Vernissage le jeudi 6 juin à 19h

En Tous Genres est une association de visibilité et de lutte contre les discriminations fondées sur le genre, le sexe, et l'orientation sexuelle qui oeuvre sur Poitiers et dans la Vienne depuis 2001.

« Images de la discrimination » Ces 20 affiches ont été réalisées par les graphistes en formation à l’Emi (école des métiers de l’information), en 2010, en partenariat avec la Halde (aujourd’hui le Défenseur des droits). Du 3 au 27 septembre

Les discriminations faites aux femmes

À l’Espace Simone de Beauvoir

« Franches ou insidieuses, souvent ancrées dans nos modes de pensées, parfois intégrées par les victimes, les discriminations faites aux femmes sont présentes dans tous les univers quotidiens et du travail : quelle image en donner à voir, sans stigmatiser ? »

Expositions visibles du mardi au vendredi de 12h à 18h30 (la salle d’expo est parfois occupée, nous vous conseillons de nous appeler, surtout si vous venez de loin !) Espace Simone de Beauvoir Nantes · L’Œil de Simone -numéro 102– Juin Juillet Août 2013

LES ASSOS ADHERENTES A L’ESPACE En route pour une loi d’abolition du système prostitueur ! Le collectif Abolition 2012 (54 association féministes dont le Mouvement du Nid) a organisé le 13 avril dernier l’événement Abolition du système prostitueur. 67 ans jour pour jour après la fermeture des maisons closes, et 2 ans après la publication du rapport d’information parlementaire sur les politiques publiques en matière de prostitution, associations et personnalités ont rappelé que tout acte sexuel imposé par l’argent constitue en soi une violence. De nombreuses associations féministes et des responsables de partis politiques, «ont affirmé ou réaffirmé leur soutien à une loi abolitionniste». Et d’ajouter: «nous continuerons le combat, au côté du collectif Abolition 2012, jusqu’à ce que soit votée une loi globale d’abolition du système prostitueur. » La balle est maintenant dans le camp des législateurs : il faut mettre fin à l’exploitation sexuelle, indigne d’une société humaine, féministe et d’égalité !

L'inceste : le traumatisme et le signalement : conférence et exposition. SOS Inceste Pour revivre propose, à l’issu de son Assemblée Générale,: La conférence L'inceste :Le traumatisme et le signalement Les médecins ont un rôle vital : signaler est une étape incontournable après la détection de l’inceste et d’autres violences et ce avant même la mise en route de soins. En effet les enfants demandent à leurs médecins que « ça» s’arrête; sans protection des enfants, les violences peuvent conti-

nuer, les traumatismes et leurs souffrances perdurent à cause du déni qui s’installe. Une psychothérapie d’enfants ayant dévoilé des violences incestueuses qui n’ont pas été signalées, revient à mettre un sparadrap sur une jambe fracturée. Conférence animée par Catherine Bonnet, Psychiatre d'enfants et psychanalyste, en présence d’Isabelle Aubry, Présidente de l'AIVI (Association internationale des victimes d'inceste) et auteure de La pr emièr e f ois, j 'av ais 6

Comment accompagner et orienter les femmes victimes de violences A la suite des sessions de sensibilisation organisées par la Plateforme d’Insertion Professionnelle des femmes victimes de violences, un approfondissement est proposé sous la forme d’une formation de 4 jours en 2 modules : « Comment accompagner et orienter les femmes victimes de violences ? » au 2nd semestre 2013, les 10 - 11 octobre 2013 et les 24 - 25 octobre 2013. Formation payante ouverte aux personnes professionnelles et actrices de l’emploi et de l’insertion professionnelle et/ou social en lien direct avec le public de femmes Renseignement: M.M. Castex au CIDFF 02 40 48 13 83

Soirée festive par l’ASFMR L’ASFMR vous propose de se retrouver autour d’une table la soirée du samedi 8 juin au restaurant LE P’TIT BOUILLON - 18 rue Armand Brossard à Nantes Réservation auprès de l’association avant le 6 juin 2013 par téléphone 02 51 11 19 78 ou par courriel à azil@free.fr

ans...Comment j'ai surmonté l'inceste (2008 oh éditions) et Des conséquences aux soins (2012, Josette LYON). L’exposition de peintures Portraits de Femmes réalisée par CARO peintre et céramiste de formation mais aussi jeune femme ayant vécu l'inceste : « il a été important pour moi de mettre des mots sur cette violence ». 15 juin 2013 AG 14h-15h30 et conférence 16h-18h, Salle Bretagne–Nantes Tram n° 3 arrêt Félix Faure. Inscriptions : asso@sos-inceste-pour-revivre.org

Le Planning Familial de Nantes a déménagé au 4, rue Meuris à Nantes. Ligne1—Arrêt Gare Martine. Accessible aux personnes à mobilité réduite. Le planning est un lieu pour parler: sexualités, contraceptions, IST/Sida, Violences, IVG, Couple Ou encore pour des consultations, des dépistages, tests de grossesse. Et toujours pour les mineur-e-s les droits à la gratuité, toute confidentialité, sans autorisation parentale. tel: 02 40 20 41 51

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L’ŒIL DE SIMONE : VIGILANCE FEMINISTE ! L’Espace Simone de Beauvoir assure une mission de vigilance en matière de droits des femmes. À ce titre nous signons de nombreuses pétitions, les diffusons et rédigeons des communiqués de presse afin d’alerter les institutions et le public. Non à la pub sexiste dans le sport féminin

NON, c’est NON !

Bien que régulièrement dénoncés, les stéréotypes sexistes et la sexualisation sans rapport avec le sujet des publicités sont encore trop souvent utilisés. Les publicités pour le sport féminin ne sont pas en reste. Les sportives sont représentées par des images glamour, talons aiguilles, shorts ultra-courts ou décolletés, affichés sur les publicités des compétitions sportives féminines. C’est leur corps comme objet qui est mis en avant et non leurs qualités de championnes. C’est pourquoi l’Espace Simone de Beauvoir a signé la pétition lancée entre autre par Les Chiennes de garde, la CLEF et Femmes solidaires, demandant que « la charte des campagnes de publicité sur fonds publics mentionne l'obligation de respecter l'image des femmes, le refus de les réduire à des objets sexuels ou d'utiliser des stéréotypes sexistes». Signez la pétition : www.change.org/SportSansSexisme

En Norvège, si une femme dit simplement «non», un viol n’est pas reconnu en tant que tel. La loi norvégienne exige qu’il y ait menace ou violence. Amnesty International Norvège a lancé une pétition et un film en ligne pour « rendre leur voix aux femmes». «Un NON devrait suffire» proclame le film qui vous amène à signer la pétition et ainsi empêcher le viol en train de se dérouler sous vos yeux. http://nomeansno.amnesty.no/

Pour le respect des droits sexuels et reproductifs dans le monde, maintenant et pour les générations futures. Les femmes et les jeunes filles sont les premières victimes des violations des droits sexuels et reproductifs dans le monde. Parce que ce sont des femmes – et des filles – elles n’ont toujours pas leur mot à dire : elles n’ont pas accès à la contraception sans l’accord de leur mari, sont mariées de force, ou victimes de violences sexuelles. Ces violations de leurs droits fondamentaux portent atteinte à leur intégrité physique et les empêchent de prendre leur destin de femmes en main. Pour faire entendre la voix de tous ces jeunes trop souvent oubliés, l’Espace à signé l’appel d’Amnesty International : http:// agir.amnesty.be/pour-le-respect-des-droits-sexuels-et-reproductifs-dans-lemonde/

Manifester son soutien à la Femen tunisienne Amina Tyler À la fin février, Amina Tyler, jeune Tunisienne de 19 ans, a provoqué la polémique en Tunisie après avoir publié sur Facebook une photo d'elle les seins dénudés. Sur sa poitrine, on pouvait lire l'inscription : « Mon corps m'appartient, il n'est l'honneur de personne ». Elle tenait ainsi à dénoncer la détérioration des droits des femmes en Tunisie. Ce geste lui avait valu d'être l'objet de menaces et d'être séquestrée par sa famille, ce qui avait entraîné une mobilisation en ligne en sa faveur, principalement menée par FEMEN. Fin avril, Amina Tyler s'était enfuie pour aller habiter chez des amis. Elle avait affirmé vouloir se faire entendre une dernière fois avant de quitter son pays pour la France, où elle avait l'intention d'étudier le journalisme. Le 20 mai Amina a été arrêtée à Kairouan pour avoir tagué le mot Femen sur un muret de pierre à proximité de la mosquée. Pour soutenir Amina: www.change.org/es-AR/peticiones/ petitioning-tunisian-government-amina-must-be-safe

Stop aux violences sexuelles en Égypte Pour un grand nombre de femmes égyptiennes, les révolutions arabes ont été l’occasion de pendre part activement à la vie publique et citoyenne de leur pays afin de faire reconnaître leurs droits. Aujourd’hui, malgré les nombreuses promesses du nouveau Président Mohamed Morsi, les femmes sont victimes de discriminations - en droit comme en pratique - et de violences sexuelles récurrentes parfois commises par les autorités elles-mêmes qui demeurent impunies. Pour exigez que le Président égyptien abroge toutes les lois discriminatoires et qu’il mette en œuvre un plan global de lutte contre les violences faites aux femmes : www.isavelives.be/fr/femmesegypte

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L’ŒIL DE SIMONE : VIGILANCE FEMINISTE !

Veillons à ce que les Mères veilleuses ne veillent pas trop tard Si vous vous êtes baladées-és vers la place des 50 otages à Nantes, la semaine du 13 mai, vous avez du les voir, ces « mères » veilleuses. Elles se passent le flambeau jour et nuit dans différentes villes de France pour protester contre la loi Taubira qui devrait déboucher sur l’autorisation accordée aux personnes homosexuelles d’adopter.

Sur quoi veillent-elles ? Sur les enfants et leur souffrance : « *souffrance liée à la fabrication volontaire d’orphelins de père ou de mère à l’étranger, pour les faire adopter en France. » Point de distinction entre la GPA (Gestation pour autrui) qui n’est pas autorisé en France et PMA (Procréation Médicalement Assistée) qui est déjà autorisée. Et peut-être ces Mères devraient-elles plutôt utiliser leur temps libre pour parler directement avec des enfants qui vivent dans des familles homoparentales (voir notre article p 14). Elles pourraient aussi aller faire un tour à « l’étranger », dans les pays (Belgique, Hollande, …) où la loi est passée pour voir concrètement comment cela se passe ! *Extrait du communiqué de presse des Mères veilleuses du 15 mai 2013

“ La vie en plastique n’est pas fantastique !!” C’est la phrase que scande une militante Femen via son torse nu, et ce devant la Maison Barbie que Mattel a eu l’idée lumineuse de créer et d’installer à Berlin. 2 500 mètres carrés consacrés à la jeune et jolie Barbie. Que de bonheur pour des fillettes qui considèrent Barbie et sa vie auréolée de rose, comme un modèle. Les parents sont prêts à payer le ticket d’entrée 22€ et ont encore un assez d’esprit à la fin de la visite qui s’achève bien entendu par du “shopping”, pour ressortir leur carte bleue. On critique, mais connaissons-nous vraiment Barbie ? Certes Barbie a évolué depuis sa création en 1959, elle a pu être chirurgienne, astronaute, écuyère ! Rien ne l’empêchera ! Et sûrement pas la misogynie de Ken ! Mais peut-être que ses troubles alimentaires, un mauvais développement lors de sa croissance… pourrait réfréner ses ambitions. Car Barbie grandeur

nature serait anorexique, ne pourrait pas marcher, ni avoir ses règles et son cou ne pourrait porter sa tête. On propose un rêve aux petites filles, mais en impliquant implicitement que le plus important c’est d’être belle. Et ça Valerya Lukyanova, l’a bien compris. Cette ukrainienne de 21 ans, est surnommée la “Barbie Vivante”. Diplômée de l’Académie d’architecture et de construction de l’État d’Odessa, elle préfère passer son temps entre shooting photo et « légumage ». C’est donc tout autant contre ce genre de dérive que contre le rapport hyper marqueté que les petites filles ont avec Barbie, que les féministes s’insurgent. La maison a ouvert ses portes le 16 mai dernier et pourrait d’ici quelques mois emménager (Barbie a l’âme voyageuse !) à Paris ! Préparons-nous

Ci-dessus une femme “comme vous et moi”. Les pointillés indiquent les “modifications” à lui apporter pour qu’elle ait les mensurations de Barbie.

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RETOUR SUR Retour surLES les20 20ANS ans Un anniversaire, ça se prépare !

L’équipe de com’ au travail Soirée inaugurale : lectures féministes

Installation de l’exposition « Féminismes en tous genres »

Le GIVA (groupe d’intervention pour les vingt ans) en pleine action place du Commerce

Un petit vin chaud ?

8 mars : échanges, découverte, convivialité

Rencontre avec Najat Vallau Ministre des droits des

Temps fort des 20 ans : l’accueil de Najat Vallaud B Les associations adhérentes ont fait part de leurs exi femmes/hommes et de soutien aux associations. Écoute affichée pour l’une, franc-parler et dynamisme pour l’ nement justifié leur présenc

Rencontre avec « Les amis du collectif en soutien aux mères du samedi et contre les crimes d’honneur en Turquie » A la rencontre de femmes célèbres dans les rues de Nantes

Succès d’« Autour de Beauvoir » Le spectacle de chansons sur le travail des femmes continue sa route et devient « Entre nos mains »

NVB et Yvette Roudy dialoguent avec les associations

Photo: Val K

ix : s r p s e e de échang s i Rem ion d’ ux ue cas l’oc fruct

ontr renc t n oo s Arag uréate e é a c l y l s e s d u e nn fille d’anci s e L

Les jeunes de l’institut Lamoricière chargés du buffet 10 Espace Simone de Beauvoir Nantes · L’Œil de Simone -numéro 102– Juin Juillet Août 2013

RETOUR SUR LES 20 ANS 22 mars : une journée chargée !

La commission grand ouest prend de la hauteur pour dénoncer l’inégalité salariale

Accueil d’une délégation du forum mondial des femmes francophones : québécoises, africaines, croates et du MoyenOrient

ud Belkacem, s femmes

Belkacem et Yvette Roudy. igences en matière d’égalité e de qualité, volonté politique ’autre, nos ministres ont pleice.

Théâtre: « LIBERE » de Cristina Comencini a attiré 240 personnes et suscité un débat animé

Marche contre l’excision : une fanfare, des ânes, un bon repas et de la musique… Accueil en fanfare de « Marche en corps » devant l’Espace Simone de Beauvoir

Musique et bons petits plats ...

NVB et l’équipe salariée autour du gâteau Les liens tissés au cours de ces rencontres, l’implication de nombreuses personnes, les outils élaborés (exposition et documentaire), les retours positifs, tout cela fait chaud au cœur et laisse augurer le développement de nouveaux projets...

À suivre... NVB et Michèle Frangeul Espace Simone de Beauvoir Nantes · L’Œil de Simone -numéro 102– Juin Juillet Août 2013

A la découverte du Centre Lesbien Gay Bisexuel Transsexuel de Nantes Né le 30 avril 1997, le Centre LGBT est issu du changement de nom et d’objet du C.H.A.I.L.A (Comité Homosexuel d’Action et d’Intervention de Loire Atlantique). Les personnes fondatrices voulaient créer un lieu d’accueil permanent qui puisse répondre aux besoins de dialogue, d’information, de prévention médicale et de vie culturelle de la communauté homosexuelle nantaise. A ce jour, l’association compte près de 150 adhérentes-ents et plus de 500 sympathisantes-ants. Le Centre LGBT s’investit dans le cadre de la semaine des fiertés et affiche une volonté d’ouverture et de dialogue avec l’ensemble de la population LGBT.

OUI mais concrètement ? Les actions ? Agir

en faveur de la visibilité et de l’épanouissement des personnes homosexuelles, transsexuelles et bisexuelles.

Aider, accompagner la création et le développement de groupements ou d’associations dont les buts sont communs aux nôtre. Citons par exemple les groupes d’entraides : « le Groupe des Hommes mariés » et le groupe pour les femmes « accepter qui je suis » (voir l’article p 13)

Coordonner

les démarches et les actions d’associations.

Du 29 mai au 4 juin 2013, le Katorza et le Centre LGBT de Nantes présentent la 10ème édition de Cinépride. Loin d’être un événement culturel dédié aux seuls membres de la communauté lesbienne, gay, bi et trans de la région nantaise, le festival se veut avant tout fédérateur et militant, s’inscrivant dans la lignée de la Journée Internationale de Lutte contre l’homophobie, le 17 mai, ainsi que la Marche des Fiertés de Nantes, le 15 juin.

Créer,

gérer,

animer

des lieux de convivialité. Un accueil convivial du Centre LGBT est organisé chaque mercredi à partir de 19h pour toutes et tous ! Venez à la rencontre des bénévoles animatrices et animateurs du Centre LGBT.

Informer, orienter

le public.

Le centre ouvre au public du mardi au samedi de 14h à 18h, vous êtes accueilli par Raphaël !

Lutter

contre toute forme d’exclusion, de discrimination sociale, professionnelle, ou de toute autre nature, fondée sur l’orientation sexuelle, l’identité de genre, les mœurs, et les pratiques sexuelles entre personnes consentantes. Lutter sous toutes les formes légales, pour l’accès à l’égalité des droits personnels et sociaux des personnes LGBT.

Le centre réalise des IMS par exemple, soit des Interventions en milieu scolaire, il intervient aussi au sujet de la santé lesbienne (voir l’article p 15)

Soutenir

les personnes malades ou séropositives et leur entourage.

Perpétuer

la mémoire homosexuelle, en tant que membre du Mémorial de la Déportation Homosexuelle. http://www.deportationhomosexuelle.blogspot.fr/

Solidarité

envers les personnes victimes de telles discriminations ou exclusions.

Mener des actions de prévention et d’information contre les Infections Sexuellement Transmissibles, pour la lutte contre le SIDA, la dépression, les risques suicidaires. Mener des actions autonomes ou conjointement avec les associations de lutte contre le SIDA, promouvoir tout initiative ou action de prévention et d’information.

Infos pratiques : Centre LGBT Nantes 3 rue Dugast Matifeux 44 000 Nantes 02 40 37 96 37 http://www.clgbt-nantes.fr/

Espace Simone de Beauvoir Nantes · L’Œil de Simone -numéro 102– Juin Juillet Août 2013

Centre LGBT Nantes Les activités insoupçonnées du centre LGBT Dans la vie de tous les jours, on entend parfois que untel a fait son « coming out », que le mari d’unetelle est parti avec un autre homme ou encore que les lesbiennes ne font pas vraiment « l’amour » et donc ne risquent rien. Mais les choses ne sont pas si simples surtout quand il s’agit de sexualité. On se fait ces remarques sans

vraiment se demander comment se sont passés les événements, quels en sont les impacts pour les personnes qui acceptent finalement leur sexualité et doivent composer avec. Le CLGBT propose des ateliers et des rencontres pour aider à répondre à des questions que seules-euls les intéressées-és se posent !

« Un moment pour respirer » Le groupe des « Hommes mariés » existe depuis 6 ans nous explique Rémi, bénévole au côté de Sébastien, « il devenait une évidence face à un ressenti, à un besoin, face à une demande toujours plus pressante ». Le groupe est composé exclusivement d’hommes en couple avec une femme. Ils sont tous à un passage de leur vie où ils commencent à remettre en question qui ils sont. Pas de schéma, ces hommes peuvent être juste à la phase de prise de conscience, mais parfois aussi en instance de divorce ou même déjà séparés. C’est souvent une rencontre qui leur a donné le déclic, un regard, parfois plus. On ne vient pas pour une thérapie mais pour un moment de partage, « un moment pour respirer » comme le précise Rémi. Après un premier entretien individuel, un participant vient en moyenne pendant un an, à raison d’une fois par mois. Deux heures de liberté où il ne se sent plus seul, face à ses questionnements. Deux heures pour se préparer à entreprendre, s’il le souhaite, des démarches plus personnelles, plus déterminantes pour lui et sa famille. L’essentiel étant surtout de comprendre que « Ce qui est important pour ces personnes, c'est de s'accepter en se respectant. Assumer ce que l'on est, sans se nier ou se dévaloriser. » insiste Rémi.

Pour participer au groupe d’entraide des Hommes mariés il est nécessaire de rencontrer au préalable un-e permanent-e du Centre sur rendez-vous. Contact : 02 40 37 96 37 Les séances ont lieu le premier jeudi du mois. Le lieu de la séance vous sera communiqué par téléphone.

« Accepter qui je suis » Il s’agit d’un groupe d’entraide aux femmes co-dirigé par Fabienne et Nathalie. Le groupe existe depuis environ 2 ans. Les femmes viennent en général à 4 ou 5 séances pour un moment de rencontre, d’acceptation de soi mais aussi des autres lesbiennes. Chacune prend deux heures de son temps pour discuter de la difficulté à s’accepter, à accepter le regard des autres, à vivre malgré le refus de la famille, à casser son isolement. Elles ont entre 20 et 50 ans, sont 4 à 5 par séance. Elles se comprennent, s’écoutent, ce qui en dehors du groupe est difficile. Les lesbiennes sont plus difficiles à aborder que les hommes gays, il est plus difficile pour elles de se rencontrer, les bars lesbiens sont moins fréquents que les bars gay et les femmes sont plus discrètes. Le groupe leur permet ainsi une première confrontation, une dédiabolisation du milieu lesbien et une acceptation de leur sexualité.

Pour participer au groupe d’Entraide Féminine, il est nécessaire de rencontrer au préalable un-e permanent-e du Centre sur rendez-vous. Contact : 02 40 37 96 37 Les séances ont lieu 2 fois par mois, le 1er lundi du mois de 18h30 à 20h30 et le 3ème mardi du mois de 18h30 à 20h30.

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Centre LGBT Nantes Famille homoparentale… qu’en pensent les enfants ? Depuis 10 ans, l’association les Enfants d’Arc en Ciel, se bat pour que soient reconnus les droits des parents dits « sociaux », ceux qui ne sont pas géniteurs. L’association s’occupe de la situation des parents mais aussi de celle des enfants ! Et qu’est-ce qu’ils en pensent, eux ? Quoi de mieux que de demander aux enfants qui vivent avec deux mamans ou deux papas ? Rencontre avec Louise et Vassili, âgés de 7 et 9 ans.

Les choses sont simples pour les enfants, plus que pour les adultes, voilà la première évidence. Pour Louise comme pour Vassili, ce n’est pas un problème, un questionnement particulier, c’est un fait, elle et lui ont deux mamans. Vassili a une petite sœur de sang. ils n’ont pas la même maman mais ont le même papa. Ne cherchez pas d’explication fumeuse à cela, c’est seulement la clinique Belge qui a proposé le même donneur pour les deux enfants, comme cela arrive assez régulièrement. Les mamans de Louise sont ensemble depuis plus de 20 ans et c’est après un long cheminement, de nombreux allers-retours en Belgique pour les inséminations, qu’une connaissance leur propose un don. Cette personne ne vit pas loin mais n’a pas beaucoup de contact avec Louise. Une volonté commune de ne pas intégrer le géniteur à la vie de Louise. Mais Louise sait, Louise sait tout, elle sait qu’il est « celui qui a donné la graine ». Vassili aussi est au courant de la façon dont il a été conçu. Ne rien cacher aux enfants, c’est l’un des conseils que l’on trouve sur le site des Enfants d’Arc en Ciel : « Dès leur plus jeune âge, les familles homoparentales

expliquent à leurs enfants avec des mots simples l’histoire de leur conception. » Vassili, dont les mamans sont particulièrement militantes, a été élevé avec des livres pédagogiques, Louise non, c’est la parole de ses mamans qui l’a guidée.

danse souvent à la maison, alors ses mamans l’ont inscrite à des cours. Chez elle, elle se déguise aussi, en princesse mais seulement parce qu’elle n’a pas d’autres déguisements, se déguiser en pirate pourquoi pas « mais j’ai que des robes » rappelle-t-elle !

Leurs mamans, ils les appellent par leur prénom, Vassili ajoute maman devant. Parfois Louise voudrait savoir ce que ça fait d’avoir un « papa », pour savoir, pas pour l’avoir. Le mot « papa » n’est pas tabou, il existe comme d’autres mots, elle l’utilise quand elle appelle un des ses grands pères « bon papa ». Elle est bien entourée, par son parrain, par un ami de ses mamans qui lui a appris à faire du vélo, par son maître à l’école, m’explique l’une de ses mamans. La figure masculine est présente mais sous d’autres formes que celle du père.

Au bout d’un moment on sent une certaine exaspération de la part de Louise à répondre aux questions. Mais c’est que Louise a du répondre des dizaines de fois à ce genre de question. Ses mamans ont toujours voulu être sures que tout allait bien, alors Louise a été suivie par des psychologues, jusqu’à ce que l’on assure aux mamans que leur fille va très bien. Louise fait de la

A l’école, il a fallu expliquer aux copines et aux copains pourquoi deux mamans, il a fallu expliquer et puis les enfants ont compris. Vassili m’explique que lorsqu’il y a un nouveau, c’est parfois lui qui lui explique son histoire et parfois ses copains ! Il sait bien répondre. Qu’est-ce qu’une famille pour ces enfants ? « Deux parents et des enfants » et l’amour, « des gens qui s’aiment », nous répond Vassili. Pas de référence à un genre. A la fête des mères ? « on fait deux cadeaux » et à la fête des pères « on fait pas de cadeau », simplement. Vassili a fait quelques manifestations, ne comprend pas le « rejet » de certaines personnes. Il est soulagé que la loi soit passée, il était un peu inquiet et me dit que « les gens qui sont contre vont réaliser qu’il s’agit de deux personnes qui s’aiment ». Cet encart devait vous donner des chiffres nets et précis de la situation homoparentale en France, mais il n’y a pas de chiffres exacts, juste une estimation: entre 200 000 et

300 000 familles homoparentales en 2012.

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Centre LGBT Nantes Sinon, tu vas chez la-le gynéco des fois ? Amélie est bénévole au Centre LGBT. Elle intervient dans la prévention de la santé auprès des lesbiennes, gays et trans. Avec elle, nous avons abordé la question du suivi gynécologique des lesbiennes.

Pourquoi les lesbiennes sont-elles invisibles dans les campagne de prévention sur la santé de femmes ? Amélie a plusieurs réponses. Déjà, c’est un public difficilement atteignable, qui n’a pas d’espace de rencontre particulièrement marqué. De plus, on a trop souvent tendance à associer gynécologie et contraception. Par principe admis, une lesbienne n’en a pas besoin. Or, certaines femmes sont bisexuelles ou ont eu un passé hétérosexuel avant de s’accepter C’est aussi considérer la sexualité comme strictement reproductrice. On oublie que le contrôle gynécologique, c’est aussi la prévention du cancer du sein, du cancer du col de l’utérus, des IST et des MST. Toutes les femmes sont donc concernées.

La santé lesbienne n'est pas abordée et c'est de cette façon que des femmes sont laissées de côté. Ainsi, selon un sondage réalisé par le site d’information Yagg (www.yagg.com) sur 300 sondées, 221 considèrent ne pas être assez informées sur la santé lesbienne. Amélie insiste sur le fait que l’invisibilité des lesbiennes a des conséquences importantes sur leur santé, ne serait-ce que par l’absence de recherches et d’informations à leur sujet. Et puis, se déprécier, ne pas s’accepter, se sentir incomprises peut aussi parfois, amener à des prises de risques, l’usage de drogues, des comportements sexuels à risques.

Comment se reconnaître comme lesbienne, quand la société a tant de mal à se détacher d’une certaine image de la femme ? La représentation des femmes dans les médias est déjà particulièrement stéréotypée, mais la représentation lesbienne est, elle, quasi nulle. Face

La vie d’Adèle ou la visibilité lesbienne « Moi ce qui m’intéresse c’est la banalisation de l’homosexualité. » Julie Maroh Les lesbiennes sont invisibles , elles ne s’affichent pas et on n’en parle pas. Enfin, ça c’était avant, avant que La vie d’Adèle ne reçoive la Palme d'or à Cannes. Le film raconte l’histoire d’Adèle, 15 ans, qui ne se pose pas trop de questions : une fille, ça sort avec des garçons. Sa vie bascule le jour où elle rencontre Emma, une jeune femme aux cheveux bleus, qui lui fait découvrir le désir et lui permettra de s'affirmer en tant que femme et adulte. Face au regard des autres, Adèle grandit,

se cherche, se perd, se trouve... et reçoit la Palme ! Que le film reçoive la palme, c’est quand même un grand pas et côté visibilité on peut difficilement faire mieux. Effectivement, c'est une histoire entre deux femmes. Que dire du reste ? Adapté librement d'une bande dessinée de Julie Maroh, le film reproduit, notamment dans les scènes de sexe, de lourds clichés qui tiennent plus du film porno, et donc hétéro-centré, qu'à la réalité des rapports lesbiens. « Il me semble clair que c’est ce qu’il manquait sur le plateau : des lesbiennes. » précise Julie Maroh dans *l’article qu’elle consacre à l’adaptation au cinéma de sa Bande dessinée Le bleu est une couleur chaude (empruntable à l’Espace) par Abdelatif Kechiche.

à une société phallocentrique, comment se sentir intégré valorisé et quel exemple prendre ? Amélie travaille avec différentes associations telles que le Planning Familial ou encore *Adheos pour développer la communication autour de cette problématique : réalisation de brochures, mise à disposition d’informations sur des événements clefs comme la Gay Pride mais aussi sur des lieux de santé, comme les hôpitaux, les cabinets médicaux et ou encore des universités. Il y a beaucoup de travail à faire mais le plus important est de soi-même considérer que, quelle que soit notre sexualité, notre santé doit primer. *Adheos: Association LGBT militante et friendly en Poitou Charentes. www.adheos.org/ Pour aller plus loin: www.magenta-asbl.org www.sante-plurielle.ch www.lecrips.net www.collectif-l.blogspot.fr ww.sida-info-service.org

Palme d’Or d’accord, mais les rares scènes de sexes risquent de ne pas passer l’omerta internationale au sujet de la sexualité lesbienne et la durée du film (2h55) peut rebuter pas mal de salles de cinéma. A voir donc si le film dépasse réellement les frontières et profite de son prix. En France, dans un contexte plus que tendu ces derniers temps, la Palme d’Or décernée à un film qui aborde une histoire d’amour entre deux femmes nous permet de garder bon espoir que les lesbiennes sortent de leur invisibilité médiatique. Mais avant la banalisation de l’homosexualité souhaitée par Julie Morah, il faut avant tout passer à une autre étape qui est l’acceptation. *www.barbieturix.com/2013/05/27/lebleu-dadele-tribune-de-julie-maroh/

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Centre LGBT : EN LECTURE SIMONE ! Parmi les 1700 livres consultables et empruntables

à l’espace Simone de Beauvoir, vous pourrez trouver des ouvrages sur l’homosexualité, l’homophobie et l’homoparentalité. En voici une sélection. Ils abordent ces thèmes à partir de différents points de vue : un jeune garçon efféminé confronté aux réactions de son entourage, un écolier construisant son arbre généalogique, deux manchots couvant et élevant ensemble un petit, l’homophobie ordinaire au travail, une histoire culturelle des lesbiennes, des guides pour comprendre et agir contre l’homophobie.

Voici trois albums jeunesse qui abordent ces thèmes avec poésie et naturel. Au travers d’épisodes de la vie quotidienne, d’une plongée dans la vie intime, ou même à partir d’une histoire vraie, ces œuvres

montrent combien la vie peut être belle et facile quand on prend les choses simplement comme elles sont, sans juger, séparer, mettre les personnes dans des cases...

Dis… mamans / Muriel Douru Éditions gaies et lesbiennes, 2011

Mehdi met du rouge à lèvres / David Dumortier Cheyne éditeur (Poèmes pour grandir), 2006

Tango a deux papas : et pourquoi pas ? / Béatrice Boutignon Éditions le baron perché, 2010

Les chroniques mauves (1950-2011) Roman graphique / Scénario de Catherine Feunteun. Illustrations de Soizick Jaffre, Carole Maurel, Cab, la grande Alice, Louise Mars catpeople prod, 2012

La bande dessinée s’affirme de plus en plus comme un moyen d’expression légitime et créateur d’œuvres importantes. Elle permet aussi bien d’alerter et sensibiliser sur le problème de l’homophobie au travail, que de rendre compte des cultures lesbiennes, trop souvent ignorées ou occultées.

Pressions & impressions / Didier Eberlé, L’Autre Cercle, sur une idée originale de l’Autre Cercle Alsace L’Autre Cercle, 2010

Le manifeste lesbien / Pauline Londeix - L’Altiplano (agit’ prop), 2008 Petit manuel de gayrilla à l’usage des jeunes, ou comment lutter contre l’homophobie au quotidien / Michel Dorais, Éric Verdier - H&O éditions, 2005 Les personnes concernées au premier chef par l’homophobie se sont emparées du problème chacune à sa manière. Ainsi sont nés des « guides pratiques » : manuel de survie pour l’un, boîte à outils politique pour l’autre. Ces ouvrages fournissent des

informations, des exemples, des « trucs » pour faire face à l’homophobie, et appelle chacune et chacun à questionner son identité et à s’emparer des armes politiques nécessaires pour combattre la lesbophobie institutionnelle et quotidienne.

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EN LECTURE SIMONE ! (retour sur les 20 ans) Vous avez aimé les lectures féministes ? Ça vous a plu ? Vous en demandez encore ? Toutes les références sont ICI : La soirée d’ouverture a compté parmi les temps forts des 20 ans de l’Espace Simone de Beauvoir. Par leur implication et leur envie de partager des textes forts, les lectrices ont captivé le public présent. C’est pourquoi nous vous indiquons les références des ouvrages sélectionnés pour ces lectures. Les œuvres disponibles et empruntables à l’Espace Simone de Beauvoir sont signalées par un œil :

Les ouvrières de la mer : histoire des sardinières du littoral breton / Anne Denes-Martin - L’Harmattan (Chemins de la mémoire), 1994 La terre et les forges : Jeanne, paysanne et femme d’ouvrier. 1896-1932. Du pays de vannes à Trignac, Saint-nazaire / Martine Hidoux-Roussel - Éditions des montagnes noires / Embann ar meneziou du, 2011 Ces deux récits témoignent du travail des femmes au début du siècle dernier. Les sardinières bretonnes, moins payées que les hommes, se révoltent contre leurs conditions de travail. Dans son carnet intime, Jeanne décrit le quotidien d’une famille paysanne : le travail à la ferme, puis, après le traumatisme de la première guerre, le monde ouvrier.

Mais de quoi ont-ils peur ? : un vent de misogynie souffle sur la politique / Yvette Roudy - Albin Michel, 1995 Un ouvrage sur la sous représentation des femmes en politique. Toujours d’actualité. Le livre noir de la condition des femmes / sous la direction de Christine Ockrent - XO Éditions, 2006 Fleur du désert : du désert de Somalie au monde des top models, l’extraordinaire combat d’une femme hors du commun / Waris Dirie et Cathleen Miller - Albin Michel, 1999 La condition des femmes n’est pas rose, loin de là ! Pour s’en convaincre, il suffit de lire son Livre noir, une étude presque exhaustive sur le sujet. Pour prendre la mesure du sort qui leur est fait, on peut aussi lire le témoignage de Waris Dirie, en particulier sur l’excision qu’elle a subie. L’écriture comme un couteau / Annie Ernaux, entretien avec Frédéric-Yves Jeannet - Gallimard (folio essai), 2011 King Kong théorie / Virginie Despentes - Grasset (essai), 2011 Ces deux essais témoignent, chacun à leur manière, du statut des femmes écrivains, et des femmes tout court. Ils montrent comment une femme est considérée quand elle prétend s’extraire du rôle qui lui est assigné.

Un corps parfait / Eve Ensler - Denoël & d’ailleurs, 2007 Un nez refait, une cure de botox, un régime sans fin : l’auteure des Monologues du vagin s’attaque ici avec la détermination et la drôlerie qu’on lui connaît à la tyrannie du corps parfait. Espace Simone de Beauvoir Nantes · L’Œil de Simone -numéro 102– Juin Juillet Août 2013

LES CONSEILS DE SIMONE POUR POURSUIVRE LA REFLEXION A Nantes et en région Pays de Loire... Jeudi 6 juin 2013

Maison des Hommes et des Techniques, Bld Léon Bureau Nantes . Organisé par Esclavage Tolérance Zéro (ETZ)

Journée d'étude. 1ère rencontre atlantique sur la traite des êtres humains. Discussions des réalités et enjeux des formes contemporaines de l'esclavage. Entrée libre sur inscription. Pour plus de renseignements: http://anneauxdelamemoire.org/

Jusqu’au 15 sept. 2013

Mémorial Abolition de l’esclavage Quai de la Fosse - Nantes

Exposition Dix femmes puissantes Portraits de femmes en lutte contre l'esclavage colonial. (Catalogue de l’exposition consultable à l’Espace )

28, 29 et 30 juin 2013

Sur le site L’embarquement situé à Festival non mixte (femmes, gouines, meuf, FTX, Mûrs-Erigné, à 15 km d’Angers (49) trans-FTM/MTF…) Ladyfest d’Angers . Programme complet : http://ladyfestembarquement.wordpress.com/

Ailleurs en France... Les jeudis 13 juin et 4 juillet 2013

Organisé par le Collectif National Féminisme et droits des femmes, où en sommes-nous? pour les Droits des Femmes Exposés-débats ouverts au plus grand nombre : - Avortement, contraception, libre disposition de son corps : un combat encore actuel ? (13 juin) - Pour accéder réellement à l'autonomie financière des femmes, faut-il interdire le temps partiel ou les congés parentaux ? (4 juillet)

Mercredi 19 juin et Jeudi 20 juin 2013

Centre Hubertine Auclert (Paris 18)

Lancement du cycle de rencontres consacré aux rapports entre féminisme et nouvelles technologie : Conférence Les jeux vidéo ont-ils un genre ? et atelier

L’open data au service du féminisme Conférence-débat Corps sexuels et handicaps L’association se propose de reformuler la question de la vie affective et sexuelle des personnes en situation de handicap en abordant ce qui lui semble fondamental : la notion de corps sexué et en particulier de corps sexué handicapé.

Samedi 22 juin 2013

Mairie de Paris (12eme) Organisée par l'association Femmes pour le Dire, Femmes pour Agir FDFA

Jusqu’au 13 juillet 2013

Centre d’art contemporain La Galerie Exposition Le Deuxième Sexe - une note visuelle Noisy-le-Sec (93) Cette installation d’artistes femmes présente et discute des stratégies féministes à travers une lecture réactualisée des concepts du célèbre ouvrage de Simone de Beauvoir

Jusqu’au 11 nov. 2013

Fondation pour la sculpture Exposition Sculptrices contemporaine La Villa Datris Une "exposition manifeste" pour donner une visibilité L’Isle-sur-la-sorgue (84) et une reconnaissance aux sculptrices qui revendiquent non pas un art "au féminin", mais la sculpture par les femmes.

Sur la toile... Création d’un Réseau Comment mieux connecter les activistes féministes des 4 coins du globe ? En créant, via une international féministe plateforme web, une carte interactive du monde féministe. L’objectif : rendre visible les féministes et montrer la force qu’elles représentent dans chacun des pays comme sur la scène internationale. Pour participer au projet : http://feministnetworkproject.files.wordpress.com/ Espace Simone de Beauvoir Nantes · L’Œil de Simone -numéro 102– Juin Juillet Août 2013

Et si L’œil de Simone c’était vous ? « Je ne d iscute pas avec les fe Qu’elles s’o mmes de ccupent de fo leurs casse beaucoup m roles et puis otball. ieux. » Bern ça ard Lacomb e au micro ira de RMC

«N’hésite

z pas à son rôle de mama dire à votre c o n lui va b ien. » Fa mpagne que mil i magazin

gay ? un enfant ir o av d' je vais lui dérangerait re non, mais di s pa Ça vous is va e pour le choix, je ne nt et tout fair e Vice, te n co as « Il fait son p is que je ne su au Magazin mal. » Yoro faire savoir or n ir n ve de re convaincre de tous r u po if à la Man

Ces phrases, ces images vous horripilent ? Devenez rédactrices-eurs, illustratrices-eurs, photographes pour un magazine qui défend vos valeurs ! « Un e c h o se pour lutte est certaine, nous r contre le a s inégalité vons encore beauco s en Franc e. » L’œil up à faire de Simone « Les le sb mieux qu iennes et les ga ’une égali y té à moit s de ce pays mé ié. » L’œil rit de Simon ent e

We need you !!*

L’œil de Simone va partout, venez avec nous ! Participez dès la rentrée de septembre 2013 à l’écriture d’articles sur des sujets féministes qui vous tiennent à cœur. Contactez Anna Reymondeaux: 02 40 12 15 18 communication@espace-de-beauvoir.fr * nous avons besoin de vous / toi !!

Espace Simone de Beauvoir Nantes · L’Œil de Simone -numéro 102– Juin Juillet Août 2013

Date et heure Mardi 4 juin 18h

Lieu

Evénement

Organisé par

Planning Familial 4 rue Meuris 44000 Nantes

Inauguration des nouveaux locaux

Planning Familial

Jeudi 6 juin 13h

Espace Simone de Beauvoir 25 quai de Versailles 44000 Nantes

Balade Notre Dame de Bon Garant, à Sautron

Adhérentes-ts de l'Espace Simone de Beauvoir

Jeudi 6 juin 19h

Espace Simone de Beauvoir

Exposition « A bas les clichés », Association En tous genres Vernissage, suivi d’un débat

Jeudi 6 juin au vendredi 28 juin inclus

Espace Simone de Beauvoir

Exposition « A bas les clichés » Espace Simone de Beauvoir

Vendredi 7 juin 12h

Espace Simone de Beauvoir

Vendredi 7 juin 19h

Lieu Unique Quai Ferdinand-Favre 44 000 Nantes

Rencontre débat Espace Simone de Beauvoir « Féminisme en Europe »

Espace Simone de Beauvoir

Atelier théâtre avec Edith Vanel Espace Simone de Beauvoir

Jeudi 13 juin

Repas des Adhérentes-ts

Adhérentes-ts de l'Espace Simone de Beauvoir

Samedi 15 juin 12h-19h

Nantes Cours des 50 otages

Pride : marche des fiertés + Village associatif

Centre LGBT de Nantes

Samedi 15 juin 14h-18h

Salle Bretagne 23 rue Villebois Mareuil 44 000 Nantes

Assemblée générale Conférence « L’inceste : le traumatisme et le signalement » Exposition « Portraits de femmes »

SOS Inceste pour revivre

Espace Simone de Beauvoir

Cafète Les Filles

Association Les Filles

35 rue de l’Héronnière 44 000 Nantes

Assemblée générale

UR-CIDFF

Samedi 15 juin 19h30 Mardi 18 juin 14h16h30 Jeudi 20 juin 19h

Espace Simone de Beauvoir

Soirée de fin d’année Espace Simone de Beauvoir « Photoshop moi ? Non merci ! » Par Gina

Mercredi 26 juin 18h

Espace Simone de Beauvoir

Vendredi 28 juin 19h

Espace Simone de Beauvoir

Assemblée générale Espace Simone de Beauvoir

Mercredi 3 juillet 19h

Espace Simone de Beauvoir

Lectures féministes Espace Simone de Beauvoir

Vendredi 5 juillet 12h

Espace Simone de Beauvoir

Repas des Adhérentes-ts

Lundi 15 juillet au lundi 19 août inclus

Espace Simone de Beauvoir

FERMETURE POUR L’ETE Espace Simone de Beauvoir

Assemblée générale

CIDFF Nantes

Adhérentes-ts de l'Espace Simone de Beauvoir