Conférence:“votre cerveau vous joue des tours” di Clèmence Ronco Costa "

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Le Lundi 21/11 : Ouverture du Festival avec le spectacle Lauréat de l’édition 2021 : “La Maladie de la famille M” (par Nuit Orange) au Théâtre Koltès de 19h à 20h40 Le Mardi 22/11 : - “Les Tournesols” (par les Orageuses) de 18h à 19h15 à l’espace Reverdy - “Les Trachiniennes” (par la troupe Du Libre Arbitre) de 20h à 21h30 au Théâtre Koltès Le Mercredi 23/11: - “Thérapie de conversion” (par les Munster Munchers) de 18h à 19h à l’espace Reverdy - “Femme dans la Forêt” (par Merci pour la Tendresse) de 20h à 21h15 au Théâtre Koltès Le Jeudi 24/11 : - “Girls and Boys” (par Brûle) de 18h à 19h à l’espace Reverdy - “Au Bois” (par Le chamarre collectif) de 20h à 21h25 au Théâtre Koltès Le Vendredi 25/11 : - “K-Mille” (par les Évadés) de 19h à 20h25 au Théâtre Koltès. Puis, à partir de 21h30 il y aura une cérémonie de clôture et une remise des prix par le jury du festival composé de professionnels, étudiants, et lycéens. Vous voulez assister à un spectacle ? Les places sont gratuites pour les étudiant.e.s et le personnel de l’université, sinon elles coûtent 8 euros. Les réservations en ligne sont fortement conseillées et parfois obligatoires. Des guichets billetterie sont ouverts 1h avant chaque spectacle (paiement par chèque ou liquide Vous pouvez nous retrouver sur instagram : @Le_Materiel_Nanterre Pour contacter la rédaction merci d'envoyer un mail à cette adresse : lematerielnanterre@gmail.com

Les sans-facs La campagne des sans-facs est toujours en cours. Pour les quelques-uns qui n’ont pas suivi dans le fond de la salle, il s’agit d’une mobilisation menée dans le but d’inscrire, à Nanterre, les personnes n’ayant pas reçu d’inscription à l’université ou étant inscrites dans des filières ou des établissements qui ne leur conviennent pas. Les sansfacs, montés en collectifs pour défendre leurs droits à l’inscription et soutenus principalement par l’UNEF, ont déposé plus de 200 recours en début d’année scolaire. Après des abandons, des inscriptions dans d'autres universités et 3 dossiers acceptés par l’université de Nanterre, le nombre de dossiers encore défendus par le collectif s'élève à 64. Parmi ces dossiers, les 2 tiers n’ont pas été examinés, ayant simplement reçu une réponse automatique, adressée principalement à des étudiant.e.s étranger.e.s, des demandes d'entrée en L1 ou des demandes hors délais. C’est une première pour l’administration de la fac qui, les années précédentes, acceptait tout de même de traiter les dossiers même s’ils avaient été initialement automatiquement refusés. On pourrait percevoir le repli moral de la présidence de l’université derrière la machine sans âme de la sélection. Mécanique gargantuesque, qui juge, absout, n'a jamais de figure et n'a jamais de nom. Il n’y a plus de discussion quand tout est automatique, il n’y a plus que le carcan administratif impersonnel et rigide qui s’assure que tout le monde soit parfaitement dans le rang. Un refus administratif n'a pas de valeur justificative en elle-même, ce ne sont pas les algorithmes qui nous dirigent. Il n’y a eu aucune rencontre entre les sans-facs et la présidence depuis le début de l’année, l'administration universitaire refusant toujours de se mettre autour d’une table. L’occupation était pourtant la raison de leurs

Par Raph

La rubrique sexologique : l’anorgasmie féminine Nous lançons ici une nouvelle rubrique de notre journal, pour mettre à profit les connaissances des psychosexologues en formation dans la rédaction et partager des informations qui peuvent être utiles. Les informations transmises ici, bien que sourcées, transmises par des professionnel.le.s en formation et relues par des professionnel.le.s en activités, n’ont pas vocation à remplacer l’avis d’un.e professionnel.le et sont simplement le partage d’informations. Le premier sujet que nous allons aborder est l’anorgasmie féminine, c'est-àdire la difficulté ou l'impossibilité pour des personnes d’atteindre l’orgasme, cela n’implique pas forcément l’absence de désir ou de plaisir. Déjà, il est bon de différencier 3 types d’anorgasmie féminine : L’anorgasmie primaire : S’il n’y a jamais eu d’orgasme. L’anorgasime secondaire : Si la personne à déjà vécu des orgasmes avant de ne plus en avoir. Et l’anorgasmie situationnelle : si la personne n’atteint pas l’orgasme que dans certaines situations (par exemple avec un partenaire). L’anorgasmie féminine peut être la source de différentes raisons. Le moins souvent il s’agit d’une origine physiologique, par exemple une maladie, une malformation ou la prise d’un médicament particulier, ces cas restent relativement exceptionnels et demandent la consultation d’un médecin. Nous allons nous attarder sur les sources psychologiques de l’anorgasmie. La source psychologique est donc souvent la plus fréquente pour expliquer l’anorgasmie

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féminine, il peut s’agir d’une peur ou d’une angoisse, liée ou non au rapport sexuel. Par exemple, la peur de perdre le contrôle, la crainte de l'échec, la culpabilité du plaisir sont autant de raisons régulièrement observées. une mésentente conjugale ou une absence de confiance dans la ou le partenaire peut aussi causer un blocage. Il peut aussi s’agir d’un stress passager, lié par exemple à un partiel prochain, il ne sert à rien alors d'ajouter à sa peine une peur de l’incapacité à avoir un orgasme. Les conditions de vie sont aussi un facteur déterminant du bon déclenchement de l’orgasme, un surmenage ou de la fatigue accumulée peuvent en être la source. L’abus d’alcool, de certains psychotropes ou le tabagisme peuvent aussi avoir un impact à long terme sur la vie sexuelle. À noter que l’orgasme est un exercice de lâcher prise, plus on s’obstine à le poursuivre et plus il s’éloigne. Nous ne l’avons pas encore évoqué, mais une raison régulièrement observée de l’anorgasmie féminine provient non pas de la personne qui le vit mais de la ou du partenaire. En effet, une méconnaissance sexuelle ou des fausses idées sur la sexualité peuvent amener une personne à ne pas savoir faire atteindre l’orgasme à son ou sa partenaire. il s’agit même des fois de troubles sexuels d’une personne qui impactent son ou sa partenaire (combien de femmes ont cru avoir de l’anorgasmie alors que leur partenaire avait juste une éjaculation précoce ?). Nous vous rassurons, il n’y a rien d’insurmontable et il s’agit alors de discuter avec votre partenaire pour vous accorder sur la manière d’atteindre ensemble une pleine satisfaction sexuelle. Pour conclure, il est à noter que près d’un tiers des femmes ont régulièrement des difficultés à atteindre l’orgasme. Il s'agit donc d'être particulièrement à l’écoute de ses envies, de ses besoins, de son état psychologique et de son ou sa partenaire. La sexualité et la compréhension de son propre corps s'apprennent, il est tout à fait normal que l’orgasme ne soit pas accessible dès les premiers rapports. Par Marcel

Merci aux correctrices et correcteurs qui ont fait la relecture de ce numéro pour votre travail. Offre spéciale : pour chaque autocollant proZemmour arraché qui nous est présenté, un autocollant du matériel vous sera offert

Gratuit ou prix libre

Par Marie

refus de discuter l’année dernière, elle n’est n’est plus d’actualité. Nous avons contacté le service de presse de l’université pour demander leur avis et leur point de vue sur la situation mais n’avons à ce jour reçu aucune réponse de leur part.

Numéro 005

La 13ème édition du festival étudiant des arts de la scène commence ! Du Mardi 22 Novembre au Vendredi 25 Novembre, plusieurs compagnies de théâtre étudiantes venues de toute la France viennent jouer leurs pièces sur le campus ! C’est l’occasion de venir assister aux différents spectacles des 7 compagnies en compétition cette année. Ils ont tous lieu sur le campus dans le Bâtiment Ricoeur (L) : soit au théâtre Koltès soit dans l’Espace Reverdy. Programme :

uniquement). Plus d’informations et synopsis des spectacles sur :

du 21 nov 2022

Nanterre sur scene

LE MATERIEL Le journal des étudiant.e.s de l'université de Nanterre

La vie du journal : Les premières réunions de la rédaction.

Pour faire fonctionner notre rédaction, il nous est nécessaire, comme vous pouvez l’imaginer, d’organiser régulièrement des réunions. Il s’agit pour le coup d’une tâche qui n’est pas aussi simple qu’elle n’y paraît. Et pour tout vous dire, notre première vraie réunion de rédaction n’as pas été un franc succès. Nous étions une quinzaine et, par manque de salle nous l’avons fait en distanciel. Déjà, erreur de débutant.e, nous n’avions pas préparé d’ordre du jour (faites toujours des ordres du jour), donc de suite ça part dans tous les sens. Ensuite, un autre problème est le manque d'expérience. Personne dans la rédaction n'a jamais participé à un journal avant le Matériel, donc on apprend un peu sur le feu. Autant dire que pour les premiers

numéros, on essuie les plâtres. Pour essayer de se former, on commence à produire des formations sur “comment écrire un article” fait maison. En attendant, les articles sont le plus souvent possible écrits à deux. Pour palier à l’improductivité de la première réunion, on essaye de reporter la réunion, mais c’est jamais un bon plan, reporter c’est être sûr qu’il y aura 2 fois moins de monde la fois suivante. Pour ce qui est du choix des articles on a changé de système, tout le monde ne peut plus proposer sauvagement des articles en réunion, le bureau centralise et fait une liste des possibles articles en amont et les distribue en réunion aux volontaires ! on apprend doucement mais on progresse à chaque numéro ! Par Raph

Reconstitution d'une Réunion du Matériel - Image produite par le Matériel

Le procès de Pablo Escobar Révolte-toi Nanterre, une des associations de débat et d’art oratoire de Nanterre, organise le 25 novembre le procès de Pablo Escobar. Il s’agit d’un procès fictif rassemblant neuf orateur.ice.s venant principalement de Nanterre, mais aussi de SciencesPo Lille, de la faculté de Jean-monnet (ParisSaclay) et du pôle Léonard de Vinci. Vous pourrez y retrouver le personnage de Pablo Escobar, accusé de l’installation d’un narco-état, de trafic de stupéfiants et de corruption. L’objectif du procès n’est pas de se focaliser sur les questions purement juridiques, mais plutôt de questionner la morale des agissements de Pablo Escobar. L’idée du procès vient de Maria, la nouvelle présidente de l’association, d’origine colombienne qui a remarqué que Pablo Escobar est une figure

connue en France, notamment grâce à la série Narcos. Révolte-toi Nanterre a déjà organisé les procès factices de Booba et de Simone de Beauvoir et prévoit déjà, pour un futur projet, d’organiser le choc des députés. L'idée étant d’inviter des députés aux convictions différentes à l’université pour les confronter sur le sujet hautement polémique du référendum révocatoire pour les élus. Tenezvous informés pour en savoir plus sur l'avancée de ce projet. Pour revenir au procès de Pablo Escobar, il se tiendra le 25 novembre à 19h45 dans l'amphithéâtre C2 du bâtiment ZAZZO. L'accès est gratuit et ouvert à toutes les personnes de l'université ou de l'extérieur. Par Raph

les rencontres de la complexité 2022 Le 1er et 2 juin prenait place à l’université de Nanterre une rencontre entre divers horizons scientifiques. La science est un domaine large comprenant une multitude de spécialités, qu’elles soient qualifiées de dures ou de molles, qu’elles soient mathématiques, biologiques ou bien encore sociales, les sciences partagent beaucoup. Malheureusement, elles ne sont pas souvent mises en commun. L’interdisciplinarité permet de prendre en compte un autre point de vue et différentes approches sur le sujet. Mais ces rapports diversifiés entre les différents éléments sont souvent difficiles à saisir par l’esprit. C’est ce qu’on appelle la complexité, cette thématique est omniprésente dans l’interdisciplinarité. La première édition des Rencontres de la Complexité était ce rendezvous scientifique. Organisé par la Société Française de Cliodynamique et le Club des Sciences Sociales de Nanterre avec le soutien de l’institut des Systèmes Complexes, l’évènement a pris place en deux temps. La rencontre a introduit trois conférences présentées par des chercheurs connus dans leur milieu, ainsi qu’une journée d’ateliers de réflexions collectives. Des fondements de la complexité exposés par Jean Pierre Llored, enseignant-chercheur en sciences humaines et sociales à l’École centrale de Casablanca, à l’économie et la complexité expliquées par Alan Kirman, économiste et directeur d’étude à l’EHESS, la journée fut remplie en enseignements et connaissances. La première journée s’est achevée par une conférence d’Edgar Morin, sociologue et philosophe renommé et introducteur en France de la pensée complexe, sur les enjeux et les défis de la complexité. Le lendemain, les ateliers étaient l’opportunité parfaite de mettre en pratique ces connaissances fraîchement acquises pour les mettre à l’épreuve d’une réflexion plus poussée. Les rencontres de la complexité ont d’ailleurs prévu de revenir en avril cette année, pour une deuxième édition. N’hésitez pas à contacter la SFC (Société Française de Cliodynamique) ou le CSS (Club de Sciences Sociales) de Nanterre si vous voulez être bénévole pour l’organisation de l'événement. Par Emilie

Le Matériel recrute ! Aucune compétence demandée, vous apprendrez en même temps que nous, sur le tas. Si vous voulez écrire, corriger, mettre en page, distribuer ou n'importe quoi, contactez-nous ! Le Matériel est tout jeune, tout reste à faire, venez participer à sa création à la hauteur de ce que vous pouvez lui accorder comme temps.

Les ateliers étudiants Tout au long de l’année universitaire, des ateliers thématiques sont proposés par des étudiant.e.s ! Il existe plusieurs activités comme le théâtre ou les échecs ! Liste des 6 ateliers proposés : -Atelier Théâtre, par la compagnie Les Indifférents. Les 3 ateliers hebdomadaires sur le campus de l’université sont ouverts aux théâtreux amateur.ice.s ou confirmés, étudiant.e.s, membres du personnel, ou aux personnes extérieures à l’université. Les deux ateliers du mercredi ont lieu de 15h30 à 18h, ou de 19h à 21h30. L’atelier du Jeudi de 19h à 21h30 est davantage destiné aux personnes expérimentées qui souhaitent monter un spectacle. Ces ateliers sont payants, mais une séance d'essai est offerte. Pour s’inscrire et consulter les tarifs : https://www.lesindifferents.com/ ateliers -Atelier d’improvisation théâtrale par l'association Les Imp’Unis. Les ateliers ont lieu les vendredis de 18h à 20h à la Maison de l’étudiant.e dans la salle Platø9. Atelier payant, une séance d’essai offerte (puis 75 euros par semestre). -Atelier d’initiation à la prise de parole en public, par l’association Eloquentia. Ils ont lieu chaque semaine le mercredi de 18h à 20h à la Maison de l’étudiant.e (MDE) dans la salle Platø9. Ces ateliers gratuits permettent aux participant.e.s de pratiquer l’art oratoire au travers de jeux interactifs. -Ateliers d’art oratoire par l’association Révolte-toi Nanterre. Les ateliers sont gratuits et ont lieu les jeudi de 18h20 à 20h30 à la MDE dans la salle Studiø8. Ces ateliers consistent en des entraînements pour perfectionner son élocution et développer sa capacité de persuasion au travers d’exercices scéniques ou de débats parlementaires. -Ateliers de réalisation d’enquêtes sociologiques par Par Raph l’association Parrêsia. Ils sont gratuits et ont lieu les mercredis de 17h à 19h au Labø7 de la MDE. Chaque participant.e est libre de proposer, de mettre en place et de mener son enquête, son séminaire et ses conférences. Actuellement, leur enquête sociologique porte sur le sport. -Un atelier de pratique des échecs est en train d’être mis en place. Si vous êtes intéressé.e.s n’hésitez pas à contacter : associationdechecu pn@gmail.com Pour une description plus précise de chaque atelier, et pour s’inscrire :

Par Marie


Mobilisation au Lycée Joliot

Depuis le 10 octobre dernier, de nombreux.ses élèves du lycée Joliot Curie de Nanterre ont été arrêtés et parfois placés en garde à vue lors d’un blocage du lycée. Si de nombreux témoignages tendent vers des violences et des bavures policières, ce n’est pas moins de 20 jeunes qui ont affaire à la justice du côté des accusés. Dans un climat d’agitation où des accusations de bavures et de violences fusent des côtés

Conférence: “votre cerveau vous joue des tours”

des manifestant.e.s et des policier.e.s depuis plusieurs années, cette affaire concernant des mineurs mérite qu’on s’y attarde. Alors faisons le point, que s'est-il passé au lycée Joliot Curie ? Les soucis ne datent pas d’hier, le lycée étant victime d’un manque de moyens et ce comme beaucoup d'établissements de France. Ainsi la suppression de l’aide aux devoirs, accompagnée de la mutation d’un professeur de mathématiques, Kai Terada, dites injustifiée – certaines personnes revendiquent que celle-ci serait causée par l’engagement syndicale du professeur – auraient causé un blocus pacifique le lundi 10 octobre. À noter que certaines revendications relèvent de demandes d’enlever le voile avant d’aller en cours, mais la revendication principale s’appuie sur la suppression de l’aide au devoirs. Mais dès le lundi, de nombreux policier.es étaient présent.es, ce qui a créé de nombreuses tensions. Le nombre de policier.es aurait significativement augmenté le mardi suivant. Bien qu’il s’agisse d’un blocus pacifique, des affrontements avec les forces de l’ordre ont eu lieu avec, notamment, arrestations violentes et gazage. Il semblerait qu’une violence inouïe ait eu lieu, certain.es personnes disent d’ailleurs avoir croisé « 5 ou 6 personnes en fauteuils » en direction de l’infirmerie. Et cela sans parler des arrestations brutales et des gardes à vue. Les tensions ont duré toute la semaine avec au total 20 jeunes, dont certains mineurs, arrêtés ; certaines gardes à vue auraient même duré plus de 36 heures. Ici, on parle bien de lycéens qui ont entre 15 et 18 ans, qui réclament la possibilité d’étudier convenablement, qui se font arrêter et violenter par la police. Rappelons qu’au moins une personne a déjà été jugé.e coupable de « XXX » – on connaît bien la lenteur de la justice. Nous ne trancherons pas ici de qui a commencé les affrontements, mais je vous invite à réfléchir à ces questions : on a déjà entendu des dizaines d’adultes se plaindre sur le fait que les jeunes d’aujourd’hui ne travaille pas assez, on as déjà entendu des arguments anti-manifestations en parlant de casseurs. Comment ces arguments et ces plaintes sont valables lorsqu’un blocus pacifique tourne à l'affrontement avec les forces de l’ordre pour une question d’aide aux devoirs ? Cela ressemblerait presque à une mauvaise blague : « J’ai voulu travailler et je me suis fait taper ». Certes, le rectorat a accepté de remettre l’aide au devoir, mais à quel prix ? Il s’agit de jeunes personnes qui risquent d’être traumatisées par ce qu’il s’est passé, et de leurs parents qui supportent à peine le coup financier des démarches judiciaires. Imaginons que ce qu’il se soit passé soit à 100 % de la faute de ces jeunes – et j’ai bien dit imaginons –, rien ne justifie les violences policier.es subies, ou même une garde à vue de plusieurs jours. De ce que nous savons aujourd’hui aucun policier.es n’a été gravement blessé.e, alors pourquoi poursuivre ces lycéen.nes en justice ? Et si ce n’est pas le cas, comment sommes nous en arrivé à un état où c'est possible, justifiable et récupéré par l’extrême droite ? Comment une justice si lente peut-elle juger si rapidement quand cela l’arrange ? Je terminerais par vous dire que, comme toute affaire comprenant en partie des violences policier.es, celle-ci est mal documentée et mal représentée dans les médias. Ainsi, je vous annonce que le lycée est à Nanterre même alors n’hésitez pas à passer voir les etudiant.es pour leur apporter votre soutien !

Pourquoi dormons-nous ? Comment dort-on ? Que se passet-il durant notre sommeil ? Peut-on communiquer avec des personnes endormies ? Comment améliorer son sommeil ? Ce sont les questions auxquelles Albert Moukheiber, docteur en neurosciences cognitives, a tenté de répondre lors de sa conférence au cinéma Mk2 le 18 septembre. Pourquoi dormons-nous ? On n’en sait rien. Avant les théories de Freud, les rêves étaient affiliés à une sphère divine et angélique. Par la suite les psychologues et psychanalystes ont essayé de les déchiffrer et de donner une signification au monde des rêves. En observant les espèces dans un premier temps, ils se sont rendu compte qu'elles dorment toutes. Pour les êtres humains, dormir correspond à 1/3 de la vie. C’est donc une fonction dite vitale, c'est-à-dire qui assure la vie et dont le manquement impacte toutes les autres fonctions (mémoire, système immunitaire, muscles, métabolisme). Mais si l'on connaît les bénéfices du sommeil, le mystère persiste quant au comment et au pourquoi de la présence de cet état. Comment on dort ? Le sommeil est un cycle qui suit le rythme circadien, un régulateur de la sécrétion du cortisol, substance d’éveil, et de la sécrétion de la mélatonine, substance du sommeil. Ce cycle a été découvert durant une étude sur le comportement des abeilles. En les observant sortir de leur ruche à la même heure chaque jour, les chercheur.se.s ont constaté que seule la délocalisation de la ruche pouvait influencer leur rythme régulier. Ils en ont déduit que les abeilles ont un rythme qui dépend de leur horloge biologique et de leur cronotime. Un chromotype qui change selon ses propres besoins. Les humains ont trois chromotypes différents qui varient selon le mode de vie et selon les exigences monophasic, biphasic, polyphasic et huberman. image sommeil. Qu’est-ce qui se passe lorsqu'on dort ? Dormir est un état altéré de conscience. Pour l'étudier, les chercheur.se.s ont utilisé le PSG (polysomnographie) qui prend en compte les activités musculaire, cérébrale et oculaire. Ils ont ainsi analysé l’activité corticale par une photo irm. Cette photo montre la présence de plusieurs phases durant le sommeil : Rem, stade n1, stade n2 et stade n3. Le Rem, aussi appelé stade paradoxal, caractérise 20% de la nuit. C’est un stade qui permet la consolidation musculaire, mimésique et immunitaire. Le stade n1, autrement dit sommeil lent léger, correspond à 5% de la nuit et c’est lorsque l’on est à la limite de l'état d'éveil. Puis il y a le stade n2, toujours appelé sommeil lent léger, qui se différencie de n1 car le cerveau est moins réactif aux stimulus externes et peut donc s'apprêter à entrer dans le stade n3. Ce dernier stade est fondamental pour la récupération et la consolidation de la mémoire. Ces phases vont former un cycle, de 3 à 5 fois par nuit, nécessaire pour la régénération intellectuelle et physique du corps de l'esprit. Peut-on communiquer avec des personnes endormies ? Oui, surtout avec les personnes qui font des rêves lucides (personnes qui restent conscientes durant le rêve et peuvent le modifier) Comment améliorer son sommeil ? Pour améliorer son propre sommeil il faut suivre les conseils donnés par l’expert Albert Moukheiber : - diminuer alcool, café, mcdo, clope - faire du sport mais pas trop tard - trouver du temps pour se relaxer s’exposer au soleil pendant la journée - diminuer l’exposition des écrans pendant le soir petite astuce pour les étudiants qui ne trouvent jamais le temps de dormir

Par Samael

Par Clecle

Image produite par le Matériel

La CSN de la FSE Le 4 et 5 novembre s’est tenu la Coordination Syndicale Nationale (CSN) de la Fédération Syndicale Étudiante (FSE). Il s’agit d’un évènement important de la démocratie interne pour la FSE, rassemblant des délégations de toutes les sections du syndicat sur un week-end pour faire le bilan du début de l’année et dessiner les perspectives futures. Image produite par le Matériel L'événement s’est tenu en Ile de France et une cinquantaine de militant.e.s se sont retrouvés pour débattre des amendements (des propositions de modification d’un texte) portés par chaque section. Il s’agit pour la FSE de questionner en permanence les pratiques et les théorisations politiques de l’organisation, pour les améliorer et les actualiser. Avant que les débats soient menés nationalement, chaque section locale a dû faire la critique de ses propres pratiques militantes et tirer les conclusions qui lui permettent de s’améliorer et de ne pas tomber dans le piège de l'autocongratulation permanente. Il ne s’agit pourtant pas d’un exercice d'auto-flagellation, mais simplement d’une prise de recul pour voir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, nous rassure la référente locale de la FSE. La section de la FSE Nanterre était bien représentée, elle a mené les débats sur toute la durée de l’événement et nous raconte l'expérience. Cette CSN à été l’occasion de porter plus de débats et d’amendements de fond que les précédentes CSN, qui souffraient visiblement d’une surreprésentation des "amendements de forme”, c'est-à-dire des amendements qui changent les formulations mais pas le message du texte. Les militant.e.s de la FSE nous racontent que ce fut le théâtre de débats très qualitatifs et de discussions importantes pour l'avancée idéologique de l’organisation. Mais l'objectif des CSN ne se limite pas à la tenue de débats, il s’agit aussi d’offrir un cadre de formation à leurs militant.e.s et de créer un moment de rencontre et d’échange entre les camarades de toutes les sections. L’évènement a donc permis d’échanger des conseils et d’harmoniser les pratiques entre les différentes sections locales. Pour finir, la FSE a décidé, à cette occasion, d’accepter la fédéralisation de la section d’Amiens qui rejoint désormais pleinement l’organisation nationale. Par V.M.

Suivie d’une vie en Erasmus : Episode 2 Je suis arrivée à Taïwan depuis maintenant plus d’un mois. Les cours ont déjà commencé depuis quelques semaines, je suis finalement installée dans ma chambre près du campus. J’ai réglé les soucis que j’avais rencontrés, notamment avec ma carte bancaire qui était bloquée, et ne me permettait de faire aucune dépense. Les formalités pour mon titre de séjour ont été relativement simples, et une fois l’enregistrement en ligne faite, et les frais payés, je serai en mesure de voyager en dehors de Taïwan ainsi que de me trouver un travail. C’est un plaisir d’écrire ces lignes, en sachant que quelques semaines plus tôt, mon anxiété et mes questionnements liés à ma situation étaient omniprésents et je ne pensais pas régler la situation aussi efficacement. Finalement, les choses prennent forme petit à petit, tout comme mon quotidien, et ma douce routine qui s’installe progressivement. Je suis toujours en train de chercher ma place, et le rythme de vie qui me convient le mieux, mais j’ai désormais une situation plus stable qui me laisse l’espace de créer tout cela. J’ai déjà quelques projets, comme passer mon permis de conduire, afin de pouvoir conduire une moto, comme la plupart des jeunes ici, et rouler au milieu des montagnes environnantes, qui me font beaucoup rêver. Je suis aussi assez passionnée par plusieurs de mes cours, dont un faisant partie d’un master international, où la majorité des étudiants viennent de partout dans le monde, et surtout de différents pays autour de Taïwan, en Asie du Sud-Est. On échange beaucoup, parlant principalement de politique, d’Histoire de la région, ou encore de décolonisation. Je suis impressionnée par le contenu des cours, et des sujets abordés, si absents de nos discussions en Europe. C’est aussi un moyen d’échanger avec d’autres étudiant.e.s en anglais, ce qui est assez pratique pour l’instant, même si je souhaite vraiment pouvoir progresser en mandarin rapidement afin d’être en mesure de communiquer avec tout le

monde ici. C’est une de mes difficultés restante. Je sens que mes échanges peuvent être parfois plus brefs et superficiels étant donné la barrière linguistique nous obligeant à communiquer en anglais uniquement. D’un autre côté, j’ai pu rencontrer beaucoup d’étranger.e.s, et rejoindre une sorte de communauté de non-Taïwanais.e, venant de vraiment partout dans le monde, qui me soutiennent et me partagent leurs expériences d’arrivée ici, pour la plupart il y a déjà quelques années. Enfin, j’ai hâte d’avoir quelques jours de libre pour partir un peu plus loin de Taipei et visiter quelques villes plus au Sud de l'Île, voir la mer, alors que je n’en ai pas encore eu l’occasion, et attends avec impatience. Avant ça, je profite du très grand campus, à l’ombre des ficus, si agréable avec la chaleur de ce début d’automne, en écoutant les musiques qui m’ont beaucoup apaisées tout au long de mes premières expériences ici. Encore incertaine et incapable d’imaginer ce qui va m’arriver durant ces 11 mois restant ici, je suis déjà beaucoup plus sereine et prête à vivre et créer d’inoubliables souvenirs, balayant par la même occasion les doutes qui peuvent parfois revenir. Par Marianne ([toujours] pas le journal, la correspondante)

C’est arrivé à un.e étudiant.e Nanterre ! L’université des possibles ! C’est tout du moins ce qui est marqué en grandes lettres sur la façade à l'entrée de la fac. Loin de moi l’idée de lui retirer ce titre, puisque, par exemple, si nous rencontrons un problème simple, il est tout à fait possible que l’on nous propose une solution simple. Il est d'ailleurs probable que cette solution simple soit parfaitement inadaptée au problème initial. Ou encore qu’un problème simple devienne un problème compliqué.Il est aussi possible que l’administration a tout simplement la mauvaise habitude de proposer des solutions hors-sol. J'étais en L1, fraîchement débarquée du lycée quelques mois plus tôt. J'allais alors, la fleur au fusil, vers mes premières galères administratives. Lors du 1er semestre, un examen tombait en même temps qu'une opération médicale prévue depuis longtemps. Exemplaire, je fournis pléthore de certificats et d’attestations, longtemps avant l’examen, espérant une réponse adaptée à un problème qui est loin de sortir de l’ordinaire. Bien sûr, j’avais entendu les histoires, celles que l’on raconte aux L1 pour leur faire peur. Les histoires de dossiers maudits traités par une administration absurde, oppressante et tentaculaire. Dans ce cauchemar Kafkaïen, malheur à ceux qui déposent une demande un peu complexe. Mais ma demande étant simple, je me pensais épargnée ! Après leur avoir expliqué mon problème, l’administration me répond rapidement, on me rassure, et on me dit que je n’ai pas à craindre cette épreuve car je suis inscrite pour la passer ultérieurement en session dérogatoire. Je vais donc me faire opérer, pour me réveiller complètement stone quelques heures plus tard. N’ayant toujours pas reçu ma nouvelle date d’examen, je contacte l’université. Le verdict tombe : l’épreuve dérogatoire pour les absents à l’épreuve, a déjà eu lieu…le même jour que l’épreuve initiale ! Je vous ai dit que tout était possible à l’université de Nanterre ? En plus, malgré tous les justificatifs de mon absence envoyés, j’ai été surprise de remarquer que je suis marquée ABI (absence injustifiée). Impossible n’est pas Nanterrien. Après quelques siècles de forcing, je reçois enfin une réponse et l’administration m’inscrit au rattrapage de cette matière. Les mois passent, le jour de l’épreuve arrive, je me prépare, et je passe le rattrapage. J’attends ma note patiemment, mon bulletin de note provisoire affiche enfin “ABJ” (absence justifiée), cela est forcément positif ? Et non ! Plot twist : un ABJ (Absence Justifié), est équivalent à un 0 sur mon relevé de note. Il ne faut donc pas justifier ses absences ? Contre-intuitif me direz-vous ? L’université des possibles vous dis-je ! Par chance, et malgré ce déboire, je valide mon année, donc l’administration ne corrigera pas l’erreur. Bien sûr, vous me direz qu’il y a plus grave, que l’administration est surchargée sous le poids d’un manque de moyens et d’effectifs, mais passer à 0,5 points d’une mention pour des raisons de santé, ça fout les boules. Pour ce qui est de ma note de rattrapage, je ne l’ai jamais eu, elle a dû se perdre quelque part entre ma naïveté et ma mention bien. Aujourd’hui je suis en L3, j’arrête d’être polie, et je me décide à contacter un syndicat Image produite par le Matériel étudiant !


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