rapport de stage / internship report by Baudet Eulalie

Trois mois a SheilsFlynn Asia Bogor - Indonesie

Eulalie Baudet - A3

Ecole Nationale Superieure de la Nature et du Paysage

Sommaire

Introduction

6 8 10 12

l archipel indonesien

Geographie & Geologie

Climat

Paysages indonesiens

14 16 20 22

>>> Flore

>>> AGRICULTURE

>>> Villes & villages

>>> Patrimoine et culture

>>> Influence du climat sur le paysage

Indonesiens & environnement

Rafflesia arnoldi

30 32 34 36 38

40 42 44

Chez SFA

Presentation de SFA

>>> Naissance de SFA >>> l Equipe de SFA

Le paysagisme en Indonesie

Organisation et Methodologie chez SFA

La Recherche et l Approche du Client

Concept

Etat des lieux et Diagnostic Studio Work

Documents de Construction Construction

Quelques exemples de projets de sfa

Garden of Hope - Bali - International Competition

Ecology Park - Cibinong

Lonsum Centenary Park - Medan

46 48

Mon experience

Conclusion

Bibliographie

Remerciements

Amorphophallus giganteum

24 26

A 119: Tulamben Villas

Plumeria

Introduction

Pour de nombreux occidentaux, l’Indonésie évoque un chapelet d’îles exotiques en Asie du Sud-Est, une sorte de trait pointillé entre la Malaisie et l’Australie, surmonté de volcans. Les images de ce pays sont trop nombreuses, disparates et floues. À quoi ressemble l’Indonésie typique? Un coolie sous un chapeau de paille? Un aborigène tribal tatoué? Une danseuse vêtue d’or et de batik? Les paysages qui pourraient représenter l’Indonésie sont tous aussi ambigus. Sur les cartes postales, les plages de Bali ressemblent à s’en méprendre à celles de Tahiti ou de la Jamaïque. Quant aux temples, jungles et rizières, ils se confondent avec l’Asie toute entière. J’ai donc choisi de m’exiler sur C’est dans cet esprit de découverte de l’inconnu, de désir de découvrir ces terres, ces paysages et ces cultures locales qu’avec Anne nous avons pris l’avion. J’ai choisi de m’exiler sur cet archipel, direction Bogor (Java), trois mois en compagnie d’Anne afin de réaliser non seulement un stage dans un bureau d’étude d’architecture du paysage, mais aussi de vérifier tous ces dires sur ce pays découvrir avec mes propres yeux ces paysages magiques et cette culture mystérieuse. Un départ pour une aventure excitante et pleine de découvertes, à la rencontre de l’inconnu.

l archipel indonesien

Geographie & Geologie L'Indonésie est un archipel qui regroupe 18 000 îles. Environ 11 000 îles sont habitées et concentrent 235 millions d’habitants. C’est le 4è pays le plus peuplé au monde. La géographie composite de l’Indonésie reflète sa complexité culturelle. Les îles aux formes tourmentées sont disséminées sur 1/8è de la circonférence de la terre (en longueur). En surimpression sur une carte européenne, les contours de l’Indonésie toucheraient l’Irlande et la mer Caspienne. Les Indonésiens appellent leur pays tanah air (‘terre et eau’) : la plupart du pays est recouvert par la mer (environ 3,3 millions de km2), mais les zones émergées atteignent tout de même 1,9 millions de km2 (plus que la superficie du Mexique). A la périphérie Sud du pays, les îles de Sumatra, Java et Nusa Tenggara forment un arc qui est le reste de la langue de terre qui reliait à l’origine l’Inde à l’Australie. Cette barrière marque le champ d’affrontement géologique où s’entrechoquent deux plaques tectoniques continentales. Cette zone de collision s’étire de l’Himalaya, la Birmanie, les îles Andaman jusqu’à Sumatra et le long de la fosse de Java (profonde de 7 455 m). Au bord de l’Océan Indien, la plaque de granit sur laquelle se trouvent l’Inde et l’Australie se déplace vers le nord et s’encastre sous la plaque continentale asiatique, plus puissante, qui se déplace vers le sud-est et la force à s’enfoncer (phénomène de subduction). L’enfoncement de la plaque indo-australienne est à l’origine des séismes et des phénomènes volcaniques, ainsi que la formation de la jeune chaîne de montagnes s’étirant de Sumatra à Java. En plongeant dans les profondeurs de la Terre, la plaque fond et ressurgit en surface sous forme de magma en fusion par les cratères des volcans. Des centaines de volcans tapissent les hautes terres du sud-ouest de l’Indonésie. A l’est de Java, l’archipel s’amenuise en îles minuscules.

L'Indonesie en carte

Climat

Située à cheval sur l’équateur, l’Indonésie jouit d’un climat tropical, chaud et humide. Le climat est rythmé par les moussons, il y a deux saisons bien distinctes: de novembre à avril, un vent déboulant des steppes asiatiques apporte une mousson humide qui déverse des pluies diluviennes. Les précipitations journalières peuvent être très élevées. Le reste de l’année est plus chaud et plus sec, bien qu’à l’ouest de Bali il est rare de voir un mois sans pluie. Quant à la partie sud-est, elle est très peu arrosée par les pluies, écrasée par la canicule du désert australien. Le climat varie considérablement d’une zone à l’autre suivant les facteurs locaux, la topographie, l’altitude... Les variations locales peuvent être impressionnantes: à proximité de la mer, Jakarta reçoit environ 1 150 mm d’eau par an; alors qu’à 50 km au sud, Bogor peut recevoir jusqu’à 4 300 mm. Les typhons et cyclones qui sont communs dans les zones tropicales sont absents en Indonésie, mais les orages de fin d’après-midi sont fréquents. Dans de nombreuses régions, la journée suit un cycle prévisible. Après une matinée ensoleillée, les nuages s’amoncellent peu à peu pour se vider inéluctablement en de violentes averses en fin d’après-midi. Il n’est pas inhabituel de voir à l’horizon les éclairs éblouissants de tempêtes chargées d’électricité. Le ciel Indonésien est rarement du bleu lumineux que l’on peut apercevoir sur les cartes postales. La chape de nuages qui masque ce bleu est généralement sombre et atténue le feu des couleurs vives tropicales pour leur conférer une intensité inquiétante, presque fantomatique.

Paysages indonesiens Les paysages indonésiens sont très marqués par la présence de centaines de volcans, dont 61 sont officiellement encore actifs, et de montagnes. Ce relief crée un point de repère visuel constant dans l’espace, un décors de fond extraordinaire et mythique, traduisant une force de la nature non négligeable.

Dipterocarpus

>>> Flore

La taille de l’Indonésie, sa morphologie et son climat tropical donne au pays le statut de seconde zone de biodiversité du monde. Une végétation luxuriante tapisse la majorité du pays. La faune et la flore indonésiennes mêlent espèces asiatiques (plus à l’est) et australiennes (plus à l’ouest). L’Indonésie compte environ 2500 espèces d’arbres et près de 5500 espèces végétales à fleurs. L’île de Bornéo (Kalimantan) détient l’un des écosystèmes les plus riches au monde avec 800 espèces d’arbres. Près de 46% du territoire indonésien est couvert par des forêts tropicales humides et des savanes arborées (concentrées au nord ouest, le reste du pays étant très sec). Les forêts tropicales sont de vraies prouesses de la nature; leur dais de feuillage s’élève à 40 m de hauteur, créant un milieu sombre et humide et accueillant des milliers d’espèces végétales et animales. L’essence dominante est le Dipterocarpus, un arbre dont la hauteur varie de 35 à 55 m, avec un tronc impressionnant et dont on tire une huile siccative. La forêt tropicale doit sa vigueur à la chaleur et aux précipitations, mais son sol, pauvre, ne permet pas une agriculture intensive. Les ‘poumons verts’ sont souvent enracinés dans un sol acide et délavé, et se nourrissent de leur propre substance organique en décomposition.

En altitude, la forêt peut subsister jusqu’à 3 500 m et comprend des espèces comme le chêne. Cette forêt est perpétuellement plongée dans le brouillard. Bien qu’elle diminue chaque jour, la forêt indonésienne couvre encore 1/10è de la surface totale des forêts dans le monde. Sa diminution est due d’une part à son exploitation intensive, et d’autre part aux déboisements sauvages, et souvent illégaux, par défrichage et brûlis pour laisser place à de nouvelles zones d’habitations et d’agriculture. En guise de transition entre ces forêts tropicales et les 80 000 kilomètres de côtes maritimes indonésiennes, on retrouve de nombreuses mangroves, avec un milieu semi aquatique et salé. Les espèces végétales sont alors halo-résistantes. Les palétuviers y sont la principale espèce. Ces arbres ont développé un système de racines aériennes, souvent en échasses qui leur permettent de vivre sur pilotis.

>>> AGRICULTURE

L’agriculture représente un pilier important de l’économie indonésienne et le secteur qui emploie le plus. L’Indonésie possède peu de terres arables, seuls 20% du territoire sont cultivés, pour l’essentiel sur Java. La structure foncière est partagée entre des micro-exploitations et de grands domaines : les estates, hérités de la période coloniale. L’agriculture à Bali et Java a bénéficié de conditions naturelles propices. La combinaison de sols volcaniques fertiles avec un climat tempéré a permis sur ces deux îles des cycles de culture beaucoup plus longs sur un sol sec, mais aussi une technique complètement différente et beaucoup plus intensive, le sawah ou rizière irriguée. Des marches de cultures de riz tapissent le paysage et sculptent les versants des volcans. Sur des vastes secteurs de Sumatra, Kalimantan et

des îles orientales, l’agriculture recourt traditionnellement à la technique du ladang, ou zone dégagée grossièrement par défrichage et brûlis. Cette zone peut être ensemencée en cultures de subsistance, mais en deux ou trois ans, le sol non protégé est épuisé et le paysan doit ouvrir un nouveau ladang. Limitée par la capacité de la forêt à se régénérer, ce type de culture ne peut nourrir qu’une population clairsemée. La majorité des terres est consacrée à la riziculture, mais on trouve aussi toutes sortes de céréales (blé, soja, maïs...) et de tubercules (manioc, patate douce...), de la canne à sucre. Les petites fermes, qui produisent une grande partie des produits de subsistance, contribuent aussi pour une large part aux récoltes de tabac et d’hévéa (dont on tire le caoutchouc). Les grandes plantations produisent de l’huile de coprah, du café vert, du thé et du cacao. L’exploitation forestière est aussi très active, la quasitotalité des forêts appartient à l’Etat. Les bois durs sont utilisés comme combustibles ; les bois précieux (teck, ébène, rotin...) sont coupés et destinés à l’exportation. Environ 2/3 du territoire est recouvert par la mer. Ces eaux sont très riches en poissons; le secteur de la pêche en mer est donc très important. Et tout comme de nombreux pays d’Asie, la pisciculture en eau douce est également très développée.

>>> Villes & villages

L’Indonésie est majoritairement rurale, plus de la moitié de la population vit dans des zones agricoles. Les volcans ont une forte influence sur la qualité des sols, il est donc logique de trouver une forte relation entre développement agricole, densité de la population et localisation de ces volcans. La structure des villages ruraux est assez systématique, avec une architecture qui varie suivant la région. Les habitations sont implantées en bord de route ou de chemin, à proximité d’une

source d’eau ou d’un puits. Les terres cultivées s’étalent alors de part et d’autre, telles une toile qui tient son point d’encrage au niveau des maisons et s’échappe dans la campagne environnante, grimpant sur les versants des volcans et montagnes. La localisation d’un village est signalée par la présence d’une forte concentration de palmiers, cocotiers et arbres fruitiers, par des toits en tuiles rouges et une mosquée. Les villages en bord de côte sont orientés par la mer, le centree st matérialisé par le port et les maisons sont implantées en rang d’onions le long de la plage.

Les villes indonésiennes croient rapidement. Peu de villes ont l’hétérogénéité d’un véritable centre urbain. Ce sont de véritables patchworks où la pauvreté et les bidonvilles côtoient les hôtels de luxe et les buildings. Une grande partie de la population urbaine vie encore dans des installations qui ressemblent à des villages, maintenant les coutumes rurales. Les villes de ce pays ne reproduisent pas le plan des villes européennes que nous sommes habituées à côtoyer. Le centre ville est mobile et se déplace tous les trois/quatre ans, d’un ‘Mall’ à l’autre. Les ‘Malls’, ces grands centres commerciaux de plusieurs étages qui réunissent toute une panoplie de restaurants, magasins et services, sont le centre de la vie sociale indonésienne. Il n’est pas rare d’y passer son week end en famille ou entre amis. A la construction d’un nouveau ‘Mall’, plus grand, plus complet, le centre ville se déplace délaissant plus ou moins le précédent. La rue est également un lieu très important en Indonésie, souvent large et accueillant un trafic important et anarchique, elle est jalonnée de marchands ambulants et de warung (stands de restauration), d’arbres sur un tremplin central et de pépinières... Les quartiers résidentiels sont organisés autour d’un labirynthe de venelles. Très peu de quartiers coloniaux ont été conservés. On retrouve quelques bâtiment éparpillés dans les plus grandes villes, rappelant cette page de l’histoire Indonésienne.

>>> Patrimoine et culture L’Indonésie est un pays très riche culturellement parlant. Une même région peut abriter plusieurs cultures traditionnelles, originaires de différents peuples indigènes. On retrouve ainsi une grande diversité de chants, danses, arts, plats gastronomiques... qui nous plongent dans des ambiances différentes d’une région à l’autre. Le canevas de cultures que présente l’Indonésie a été très largement influencé par les différentes vagues de colonisation/ occupation du pays. Ainsi, on y retrouve un peu d’Inde, de Chine, d’Arabie Saoudite et d’Europe, le tout mélangé à une sauce indonésienne. Les religions en sont un bon exemples, les musulmans se mêlent aux chrétiens, hindous et bouddhistes. Le paysage est truffé d’architectures religieuses diverses: les cathédrales font face aux mosquées, des temples se dressent à proximité des villes et parmi les forêts...

>>> Influence du climat sur le paysage

En raison de son insularité, l’Indonésie n’a aucun grand fleuve comparable à ceux du continent asiatique. Mais la pays compte de nombreux petites rivières qui captent les eaux de pluies et les conduisent logiquement jusqu’à la mer, prenant parfois momentanément la forme de cascades. De nombreux lacs canalisent également les eaux de pluies, certains d’une très grande ampleur. À une échelle plus locale, dans les villes, les rues sont bordées d’immenses fossés qui récupèrent les eaux de pluies et les conduisent vers les rivières. Les pluies généreuses permettent également à la végétation de garder une couleur d’un vert luxuriant tout au long de l’année dans les îles du nord ouest. Alors qu’au sud est, la sécheresse transforme parfois le paysage en désert.

Indonesiens & environnement La forte population et l’industrialisation rapide de l’Indonésie créent de nombreux problèmes environnementaux. Les problèmes sont très divers et concernent la déforestation massive et souvent illégale et les feux de forêt qui s’ensuivent, formant de gros nuages de fumée au-dessus de l’Indonésie et jusqu’à Singapour et la Malaise. Ils concernent également la surexploitation des ressources marines, le commerce et l’abattage de certaines espèces animales rares ou en voie de disparition (singes, éléphants...). De gros problèmes de pollutions de l’air, d’embouteillages, de gestion des déchets (parfois inexistante) et de traitement des eaux usées sont également causés par l’urbanisation et le développement économique rapide. Cette perturbation écologique menace de nombreuses espèces indigènes, mais la priorité n’y est pas donnée en raison de l’instabilité politique et du niveau de pauvreté du pays. Les intérêts en jeu sont trop importants pour ceux qui dirigent l’économie du pays, pour le reste de la population c’est plutôt une question de négligence et d’indifférence. Il y a encore un long chemin à faire avant que la population ne prenne conscience de l’intérêt de préserver la richesse naturelle.

Pourtant les Indonésiens sont très proches de la nature de leur pays. Même si ils n’ont pas forcément conscience de sa beauté et de sa fragilité, ils apprécient s’y promener et la faire découvrir. Ils ont leurs propres croyances concernant les éléments de la nature: la Reine des mers du Sud à qui ils font des offrandes, les Banians (Ficus benghalensis), ces arbres majestueux qui font de grandes arches de végétation, abriteraient des fantômes... Ils entretiennent un grand respect pour ces arbres divins. Et de même pour de nombreux autres éléments de leur paysage.

Chez SFA

Presentation de SFA Cette agence de paysage est située au coeur de Kebun Raya, ce grand jardin botanique à renommée internationale qui fait la fierté de Bogor. Le bureau se trouve dans une petite indépendance du jardin, entouré d’un cadre paisible et verdoyant, rythmé par les flots touristiques.

>>> Naissance de SFA

L’agence est née d’une rencontre entre deux professionnels du paysage. Au début des années 1990, Stephen Flynn, un architecte paysagiste australien co-directeur d’une agence de paysage au Royaume-Uni - Sheils Flynn (avec Eoghan Sheils et Kate Collins), vient vivre momentanément en Indonésie, dans le cadre d’un projet Rainbowhill: un complexe hôtellerie-golf dans les montagnes à proximité de Bogor. Il y fait alors la rencontre de Yannes Pasaribu, un jeune indonésien architecte de formation, contracté pour le même projet. Ils décident alors ensemble de fonder ensemble une branche de l’agence principale Sheils Flynn, implantée en Indonésie. En 1996, Sheils Flynn Indonesia est fondée, et deviendra plus tard Sheils Flynn Asia. Stephen repart vivre au Royaume-Uni à peu près en même temps que l’Indonésie soit touchée par la crise économique asiatique en 1998. Afin de maintenir la branche asiatique en vie durant la crise économique, une partie du travail du Royaume-Uni est envoyé à Bogor. Depuis ce temps, Sheils Flynn Asia traite d’une part des projets indonésiens, et d’une autre part de quelques travaux pour l’Angleterre. Une sorte de délocalisation partielle du travail...

>>> l Equipe de SFA

SFA est constitué de 13 employés aux horizons différentes qui se complètent les uns aux autres. Et suivant la problématique du projet, l’agence sait s’entourer de professionnels spécialisés dans différents domaines. La direction se trouve au Royaume-Uni, mais Yannes Pasaribu (architecte) est le responsable du cabinet. Il s’occupe également du marketing et des finances. Il est appuyé par Iman Prastoto, architecte lui aussi, responsable du graphisme, et Rahman Andra Wijaya, architecte paysagiste, manager et relation clients. Vient par la suite la ‘design team’, composée de deux architectes paysagistes: Dedy Guswandi et Gunang Winanto - ils sont en charge du dessin des projet; et les techniciens: Ferdy Kusnadi et Arif Hidayat - ils s’occupent des détails techniques, des matériaux et de la réalisation des vues. On trouve autour d’eux une ‘support team’ composée de jeunes diplômés en architecture du paysage: Ubud, Danieru et Euis - ils n’ont pas de place particulière, ils sont là pour seconder la design team et les techniciens. Widya tient le rôle de secrétaire et Hoerudin s’occupe de la maintenance du bureau, des impressions, des stocks de matériels (un homme à tout faire, qui permet au bureau de tenir debout!). Quant à Nurechman, il est en charge de la maintenance des postes informatiques et de la mise à jour des logiciels. Une équipe très hétéroclite, certes, mais qui tient la route et permet à SFA de travailler dans la bonne humeur.

Gunang Rahman Ferdy

Daniel Dedy Ubud

Iman Arif Widya Hoer

Trois personnes manquantes: Euis, Nur et Yannes

Le paysagisme en Indonesie

Le nombre de bureaux d’architecture du paysagistes se comptent sur les doigts de la main en Indonésie. Mais beaucoup d’architectes et de constructeurs font office de paysagistes en dessinant ou réalisant des jardins et parcs. Plusieurs écoles délivrent un diplôme d’architecte paysagistes, ce sont en principes de grandes universités d’agriculture ou d’architecture. À la sortie de l’école, très peu de diplômés deviennent réellement architectes paysagistes, ils sont alors employés dans des banques, magasins, bureaux anodins... bref très peu deviennent réellement architectes paysagistes - pour deux raisons selon eux: les études qui délivrent le diplôme ne sont pas suffisantes pour intégrer u bureau de paysagisme, la formation délivrée est insuffisante et les lacunes sont trop importantes; la seconde raison est qu’il y a très peu de débouchée, un réel manque de poste, l’intérêt général de la société n’étant pas tourné vers l’écologie et le paysage.

Il existe deux types de clients en Indonésie: ceux qui ne sont pas orienté vers l’écologie , et ceux qui en on entendu parlé; mais la plupart des clients recherches de la ‘beautifullication’ de la part d’un paysagiste: il veut simplement obtenir un endroit beau et agréable en surface, sans se soucier de ce qu’il y a en dessous. Au niveau du graphisme d’un projet, les plans et vues sont toujours hyper réalistes, sans ces effets de styles, mélanges techniques ou autres - et ceci pour toutes les agences indonésiennes. «C’est une ligne de conduite tenue pour que le client se projette dans une réalité future. Et c’est surtout la manière de faire apprise durant les peu nombreux cours d’informatique à l’école.»

vue pour le projet du Cibinong Ecology Park, rĂŠalisĂŠe en 2003

Organisation et Methodologie chez SFA Pour chaque projet, une méthode de travail similaire est développée, dans la logique de la conduite d’un bon projet. Le processus est le même pour les deux agences: SF (R.U.) et SFA. Les documents produits chez SFA sont tous en anglais, pour faciliter l’échange avec SF. À SFA, on traite deux types de projets: les projets asiatiques (jamais plus de deux ou trois à la fois) et les projets anglais (cinq dossiers en même temps environ). Pour les projets anglais, le bureau à un rôle ‘d’agence délocalisée’: il s’occupe des recherches sur la problématique et le site dans la mesure du possible, et surtout intervient dans la partie finale pour la réalisation des dessins, des coupes, des détails... Pour les projets indonésiens, SFA participe au projet de A à Z, avec toujours un regard critique du Royaume-Uni. Pour chaque projet, un des trois directeurs de SF est désigné pour le suivi (entretien quotidien via internet sur Skype). Deux types de maître d’ouvrage peuvent être distingués: le maître d’ouvrage privé pour un projet à usage privé ou public (hôtel), et le gouvernement pour le domaine public (sous forme de concours).

La Recherche et l Approche du Client

C’est la base de tout projet. Il y a tout un travail en amont pour rechercher et approcher le client. Chez SFA, c’est Yannes qui s’en occupe. Il représente l’agence à différents salons organisés par l’Institut du Paysage d’Indonésie, il rencontre les clients potentiels... Des brochures et cartes postales, expliquant l’histoire de l’agence et quelques projets, sont également envoyées dès qu’une personne manifeste un quelconque intérêt envers l’agence.

La météo est une grosse contrainte dans ce métier et tout métier qui utilise l’informatique en Indonésie. Les orages sont très violents et surtout très fréquents. Il faut donc souvent éteindre les postes informatiques au milieu de la journée et attendre que ça se calme - même à l’approche de la présentation finale.

Une grande partie de la publicité de l’agence est faite grâce à son site internet également: www.sheilsflynnasia.com, et au fait qu’elle soit liée à une agence anglaise. Beaucoup de clients apprécient ce fait, et le voient comme une marque de qualité. Mais la plupart des clients contactent l’agence parce qu’ils en ont entendu parlé.Les employés sont en contact avec de nombreux architectes, spécialistes hydrauliques et autres, rencontrés pendant leurs études, et qui conseil SFA à leurs clients. Une fois qu’un client est pré-senti, une discussion a lieu pour avoir une idée de la commande, et un ou deux employés de l’agence se délacent sur le site, pour se faire une petit idée de l’endroit. C’est au retour de cette visite que le contrat est signé si l’agence juge que le projet entre dans ses compétences. Etat des lieux et Diagnostic

2 semaines

Un projet se déroule sur 4-5 mois en principe du contrat au rendu du projet aux clients. Il débute par un état des lieux: les employés du bureau qui vont travailler sur ce projet se rendent sur le terrain, avec des professionnels spécialisés dans divers domaines si besoin (botanique, hydrologie, pédologie...) et les clients si possible. Un relevé de l’existant est fait: la végétation, la topographie, les éléments atypiques, les vues, les limites, le voisinage... Bref tout ce qui permet de comprendre l’environnement et le paysage existants. La présence du client permet de mieux se rendre compte de ses attente et de commencer à ficeler une stratégie de projet avec lui. En parallèle, des recherches sont faites suivant les spécificités de la demande et du site. De là, plusieurs documents (cartes) sont établis ainsi qu’un bilan, qui serviront de base pour la suite du projet. Cette étape dure souvent une semaine; certains points peuvent être approfondis par la suite suivant l’évolution du dossier.

concept

4 semaines

Un ou plusieurs schémas directeurs sont ensuite tirés de l’étape précédente. Ces schémas vont mener à des esquisses qui vont se préciser au fur et à mesure de l’avancée du travail et des discussions avec SF et les clients. On cherche également les éléments qui feront la force et l’unicité du projet. Si le site n’est pas situé trop loin, des sorties y sont prévues durant cette étape. Au final de cette étape, des plans à plusieurs échelles, ainsi que schéma et dessins illustrateurs sont transmis au client, pour qu’il valide le dossier et que l’agence continue dans cette voie le projet.

Studio Work

6 semaines

Une fois l’esquisse validée, vient le dessin du projet: cette étape est très technique, le bureau peut alors faire appel à des professionnels spécialisés dans divers domaines (ingénieurs et architectes). La plupat des documents de cette étape se font par informatique sur AutoCAD et Photoshop. Au final, un plan précis, accompagné de zoom, de photographies de matériaux et de végétaux proposés, des vues 3D et une première estimation sont présentés au client. Durant cette étape, il y a quotidiennement une discussion via internet à propos des avancées du projet et des décisions prises, entre SFA et le directeur anglais associé au dossier. Ces discussions ne facilitent pas l’avancée du dossier, souvent les prises de position et les intérêts en jeu sont différents.

Documents de Construction

4 semaines

Cette étape vient compléter la précédente. Les documents produits (pour la plupart sur AutoCAD) vont servir aux entreprises pour la construction du projet: informations sur les végétaux, les matériaux, les niveaux, détails techniques spécifiques, et autres... On obtient, au final, une estimation précise du coût des travaux.

Construction

Vient ensuite la construction. Le contrat signé en début de projet, précise si oui ou non le client veut que l’agence s’occupe du suivi de chantier. Malheureusement ici, beaucoup de clients ne prennent pas cette option, ce qui va dépend du projet. L’agence a pu remarquer en retournant sur des lieux de projet, que la réalité est bien différente de ce qui était prévu: les végétaux sont différents, la qualité des matériaux est inférieure, la forme d’éléments est modifiée...

Nous avons d’ailleurs eu l’occasion de visiter des parcs réalisés par l’agence durant ces deux mois passés, et nous avons pu observer une grande différence entre le projet sur le papier, et la réalité devant nos yeux, au grand désespoir de l’agence. Par exemple le Cibinong Ecology Park (évoqué un peu plus loin), l’agence n’a pas eu la possibilité de suivre la réalisation du projet, les plantations et les ambiances sont différentes de celles du projet. Le promeneur découvre quelque chose d’improvisé, et les installations sont parfois de très mauvaise qualité.

«mur de soutènement», qui ne soutient rien

mur censé se finir à la passerelle

«l’île aux palmiers» sans palmiers

bois de mauvaise qualité

Quelques exemples de projets de sfa

L’agence traite divers types de sites: des villas, des resorts, des jardins botaniques. Leur ligne de conduite est d’ouvrir l’esprit des clients, de leur faire comprendre les intérêts de la conservation. Ils ne font pas du beau, ou du jardinage contre beaucoup d’argent, ils tiennent vraiment à suivre une démarche écologique, plaçant cette problématique au premier plan. Suivant la nationalité du client, il respecte ou non les principes écologiques développés dans le projet (très peu pour les indonésiens, et autres asiatiques). Les projets sont placés selon trois groupes: * places: projet qui traite de l’aménagement d’un lieu, à relative petit échelle: écoles, jardins, petitepromenade... * strategy: projet qui traite de la stratégie adoptée sur de l’existant: jardin botanique, ancien parc... * policy: projet qui traite de la politique adoptée, très semblable à ‘srategy’, mais cette fois il n’y a pas d’existant, tout est créé de A à Z: jardin botanique, parc...

PLACES

Garden of Hope

- Bali - International Competition

Ce projet a été développé à l’occasion d’un concours international, en 2005, pour aménager les îles de Nusa DUA à Bali, et commémorer en même temps le triste premier anniversaire des attentats. Appuyé des architectes de Donnelly o’Neill et de métreurs de WT Paternship, SFA a proposé un projet encourageant la communication entre les visiteurs et le monde. Une série de chemins permettent de s’introduire dans l’île ou de passer autour. Le noyau central est entouré d’un mur qui renferme un groupe de sculptures - un espace pour la contemplation et la spiritualité. Sur le pourtour de l’île une série d’abris dynamiques offrent des vues remarquables, de l’ombre, un espace de repos et un accès vers le chemin extérieur. Un autre chemin permet de s’enfoncer dans des dépressions peu profondes, mettant le promeneur au contact de la roche mer et traverse un jardin de cactus et de plantes endémiques. Il était prévu en parallèle de créer un site de discussion sur internet, ayant pour thème la paix internationale, et de projeter les discussions sur les murs. A chaque concours, il faut un gagnant et des perdants, malheureusement pour SFA, ils ont fait partie de la deuxième catégorie pour ce projet. Ils en gardent cependant un très bon souvenir et une certaine fierté.

STRATEGY POLICY

A113 Lonsum Centenary Park

- Medan Ce parc en périphérie de Medan a été commandé par London’s Sumatra PT., pour fêter les 100 ans de l’entreprise. Situé sur l’emplacement d’une ancienne plantation de palmiers à huile, le parc reprend la géométrie de l’ancienne grille de plantation, cassée par des marécages, lacs, jardins d’eau formels et jardins séquentiels. Les jardins sont composés d’eau et de végétaux, suivant six thèmes ethno-botaniques qui affichent l’utilisation traditionnelle des végétaux: nourriture, textiles, médecine, instruments, travaux de l’art. Le parc incorpore un centre de sports, hall de convention et musée, centre d’accueil aux visiteurs, théâtre extérieur, plage pour enfants et tour panoramique. Ce parc se veut être un lieu attractif pour touristes et habitants de Medan.

A102 Ecology Park

- Cibinong En 2003, SFA a élaboré et a mis en place ce projet de 7 ha pour l’Institut Indonésien de la Science (LIPI). Le parc écologique du Cibinong Science Centre à Bogor a été conçu de manière à être un lieu pédagogique pour le promeneur, tout en étant un support pour la recherche sur les végétaux indigènes. Le projet a commencé par une recherche détaillée de la biodiversité passée et actuelle qu’offre le site, pour conduire à une conception exprimant le caractère inhérent du site. C’est une petite vallée alimentée par de nombreux ruisseaux. Le sol périodiquement humide permet l’établissement d’espèces indigènes de marécages, aussi bien que d’une forêt accueillant des espèces en voie de disparition. Un sentier explore ces différents habitats et le lac recréé, et permet d’accéder à une série d’abris pour l’observation des oiseaux migrateurs. Un petit bâtiment abrite l’administration et l’équipe de maintenance.

Mon experience

A 119: Tulamben Villas

Durant ces deux mois de stage passé, notre travail s’est principalement concentré sur le projet A119. Nous avons pu suivre 3 étapes de ce projet comprenant: la fin du dessin de conception, l’évolution du plan précis du projet et le début des dessins de détails pour la construction. La demande du client est d’aménager un terrain 1,8 hectares où va être construit un complexe de quatre villas avec terrains de sports et piscine, sur la côte est de Bali. Les clients vivent à Singapour, l’architecte en charge du dossier est en Australie. L’architecture des villas se veut minimaliste; le challenge lancé à SFA est de dessiner un paysage ‘contemporain’ complémentaire des villas, qui donne à apprécier les différents caractères du site, qui soit fonctionnel, et qu’on puisse y distinguer différents espaces: public, semi-public et privé.

Le projet a commencé en août 2008. Dedy est en charge du dessin du projet, aidé par Rahman et Stephen (directeur de SF désigné pour ce projet). C’est un projet qui met exceptionnellement longtemps à se ficeler. La difficulté étant la distance entre les clients, l’architecte, SFA et SF. Le dialogue n’est pas facilité. De plus, l’architecte a pris beaucoup de retard sur son travail, des nouvelles informations arrivent toutes les semaines, modifiant le dessin chez SFA. Une autre difficulté a été rencontrée lorsque les propriétaires ont racheter des terrains mitoyens: l’espace a été largement agrandi alors que le projet avait bien avancé, changeant totalement la configuration des lieux.

Dans un premier temps, nous avons pris connaissance du site, sans pouvoir si rendre malheureusement, et nous avons du nous renseigner sur la végétation existante sur le site. Pour se projet, un spécialiste botaniste a été contracté et a établi une carte de la végétation existante sur le site. Nous nous en sommes inspirées pour définir différents milieux existants: des zones ombragées et plus humides, des zones ouvertes et sèches. Nous avons également pris connaissance de la trame végétale environnante. Très marquées par endroits, des haies débouchent sur le terrain. Grâce à ce premier travail nous nous sommes familiarisées avec la végétation locale, des espèces bien différentes de chez nous.

Ce travail a permis de pointer les ambiances à préserver et de décider des nouvelles ambiances créées. * au niveau de l’entrée, une plantation de Borassus, avec quelques arbres existants * au niveau de la vallée sèche qui sectionne le site en deux, des graminées et des petites plantes * au niveau de la partie la plus sèche du terrain, au centre, un jardin en rocaille de succulentes * au niveau des cours, des espèces à fleurs qui dégagent une odeur agréable * au niveau des parties actuellement ombragées: on conserve ce caractère et le renforce quand nécessaire * entre les différentes villas, un écran végétal conserve l’intimité de chaque villa * au niveau du jardin privé de chaque villa, un jardin ornemental

Pour chaque espace, il a ensuite fallu sélectionner des espèces et créer une palette végétale.

Arbustes

Tout combinĂŠ

Petits arbres

Palmiers et grands arbres

Dans un second, il a fallu se pencher sur les jardins privés autour des villas, définir la fonction des plantations (cacher, montrer, embellir...) et définir les espèces par stratification. Pour chaque villa, les plantations diffèrent suivant les facteurs environnementaux. Les plantes sont similaires pour les villas A et B, et pour les villas C et D. Entre chaque villa se dresse un rideau d’arbres et d’arbustes. On retrouve donc des haies panachées et des mixedborder en limite de parcelle, pour isoler la villa de l’espace public; une ouverture sur la mer, avec des Cocos nucifera comme point d’appel et une terrasse de galets dans la partie inférieure, recouverte de petites plantes rampantes.

arbustes

petits arbres

palmiers

grands arbres

petites plantes Ă fleurs et plantes couvre-sol

tout combinĂŠ

En fin de Studio Work, nous avons du faire des plan schématique (pas à l’échelle) qui mettent en scène les matériaux sélectionnés pour le projet. Ces plans ‘palette de matériaux’ permettent au client d’avoir un rapide aperçu de ce que pourra donner visuellement la juxtaposition des matériaux et les ambiances créée.

Pour la phase de réalisation des documents de constructions, nous avons du reprendre le plan général et faire des zoom sur les marches et les changements de niveau. Ce travail est réalisé pour devenir un support/un modèle lors du chantier. Chaque élément est détaillé sur une coupe et un plan, sur AutoCAD. C’est un travail de précision sur lequel doit apparaître tous les détails techniques, les matériaux... Par exemple pour un escalier en pierres de Palimanan Cirebon, la taille des pierres requises doit être précisée (si plusieurs tailles, une classification est nécessaire), ainsi que l’épaisseur, la largeur des joints, les fondations...

Conclusion

Durant ces quelques semaines passées en Indonésie, j’ai été confrontée à des paysages grandiose; j’ai vu sous mes yeux se dérouler des images toutes plus magnifiques les une que les autres, tel un bouquin ouvert. Outre cet aspect de voyage extraordinaire à l’autre bout du monde, ces deux mois et quelques ont surtout été ma première expérience dans une agence de paysage. Certes, leur manière de voir le paysage est quelque peu différente de la notre, mais j’ai appris énormément sur le métier de paysagiste. Un apprentissage quotidien au sein d’une équipe qui a la joie de vivre. Ils n’ont pas hésité à me confier des tâches,m’enseignant de nouveaux logiciels et m’accompagnant dans mon travail parfois; me laissant confrontée à certains problèmes par d’autres moments, afin que j’apprennes à utiliser les outils à ma disposition pour trouver la solution. Il s’est avéré aussi très agréable d’avoir le temps de consulter la bibliothèque de l’agence et du jardin botanique de Kebun Raya pour faire des recherches autour du projet. Avec Anne, nous avons également pu mettre en pratique nos compétence en graphisme pour introduire une nouvelle manière de faire, de représenter dans l’agence. Peu qualifiée sur Photoshop, nous avons senti l’équipe désireuse d’apprendre, même si la mise en pratique est plus difficile.

Encore quelques semaines au sein de l’agence, durant lesquels nous allons vivre la finalisation du projet A119 Tulamben villas; la semaine prochaine nous allons être confrontées pour la première fois aux clients, lors d’un meeting à Bali. Durant cette journée, nous allons également pouvoir découvrir le site et rencontrer les autres professionnels contractés pour ce projet (architectes, ingénieur hydraulique...).

Bibliographie

>>> ouvrages: Jason R. Miller, Deforestation in Indonesia and the Orangutan Population, TED Etudes de Cas, 30 janvier 1997 R.W. Van Bemmelen, The Geology of Indonesia, 2 vol. in 3, 2nd ed., 1970 Wolf Donner, Land Use and Environment in Indonesia, 1987

>>> sites internet: www.AsianInfo.org, dernière mise à jour le 20 janvier 2009 www.britannica.com, Encyclopædia Britannica Inc. dernière mise à jour avril 2009 www.encarta.msn.com, Encyclopédie Microsoft® Encarta® en ligne, Microsoft Corporation, dernière mise à jour mai 2009 www.goarchi.com, dernière mise à jour mai 2009

Remerciements

Terima kasih banyak karena seluruh karyawanli SFA telah menerima kami di kantor kebun raya, menunjukan kepada kami negeri, landskap & gaya serta tata kerja SFA. Terima kasih banyak Nana telah menunjukan kepada kami negeri & gaya hidup - banyak hal-hal baru yang kami temui.

petite expérience au cours du stage:

conférence à IPB (Institut d’Agriculture de Bogor) devant des étudiants en architecture du paysage à propos de notre travail sur autour de Saint-Jean d’Angély dans le cadre des cours de projet, des paysages français et du graphisme employé pour communiquer les projets.