capital risque européen

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Forum Leonardo Finance du 18 mai 2005

« L’internationalisation du Venture Capital européen » Télécommunications wireless 3G, logiciels, technologies médicales, médias numériques, sports & loisirs... Comment transformer des sociétés européennes en leaders mondiaux ?

ANALYSES ...................................................................................................................2 TABLE RONDE : SYNTHÈSE L’INTERNATIONALISATION DU VENTURE CAPITAL EUROPÉEN.....................................8 PROFILS DE SOCIÉTÉS ............................................................................................... 21

Adomos ...........................................................................................................22 Atempo............................................................................................................24 BTIC Investissements.....................................................................................26 Cyber Group Europe......................................................................................28 Idealx ..............................................................................................................31 Purple Ace ......................................................................................................34 Sword Group...................................................................................................36 LES SPONSORS ........................................................................................................... 39 Forum organisé en partenariat avec

Note : les présentations et synthèses qui sont présentées dans ce compte rendu sont indicatives et ne peuvent être considérées comme une note d’information officielle de la société. Pour toutes informations complémentaires sur ces dossiers vous pouvez contacter Leonardo Finance au 01 47 20 24 88.

http://www.leonardofinance.fr/ LEONARDO FINANCE

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ANALYSES

L

es présentations de marché qui sont réalisées lors des Forums Leonardo Finance ont pour objectif d’apporter un éclairage économique et financier sur les marchés cotés, le marché du capital-investissement, et plus particulièrement sur les marchés technologiques..

IDG : Les clés pour investir en 2005 Le panorama du marché NTIC pour l’année 2005 reste en demi-teinte pour le marché français et européen. Si la croissance est de retour au niveau mondial (+6% prévus par IDC en 2005), elle reste modérée en Europe aussi bien qu’aux États-Unis (5 ,6% sur les deux zones). Les marchés émergents restent un pôle de croissance plus important, avec une croissance supérieure à 9% pour 2005 (au sein des marchés émergents, principalement la Chine, Inde, Russie et Europe Centrale – cf. présentations lors de nos précédents forums).

La croissance IT en 2005 9.3%

Le marché des NTIC semble bien installé dans une période de croissance modérée, qui n’est plus comparable avec la phase de croissance à deux chiffres des années 1995-2000. Les prévisions de croissance d’IDC pour la période 2003-2008 sont de 6,2% pour le marché des services (contre 9,3% au cours de la période 1995-2000), de 7% sur le marché des logiciels (contre 14,2% en 1995-2000) et de 5,9% sur le marché des matériels (contre 12,2%).

6.0%

5.6%

5.6%

2.2%

WW

U.S.

WE

Japan

Source: IDC Black Book, January 2005

Sur le marché français, les prévisions d’IDC restent relativement prudentes : +4,3% pour l’ensemble du marché prévus en 2005, pour un marché de 45 milliards d’Euros, mais avec une croissance toujours pénalisée par le secteur des services (3,7% seulement prévus pour 2005). Les 3 piliers de l’investissement informatique en 2003 / 2005 2003 M

2004 M

Matériel

12 442

13 007

4,5%

13 550

4,2%

Logiciel

7 822

8 231

5,2%

8 756

6,4%

Services

21 920

22 320

1,8%

23 137

3,7%

Total

42 184

43 557

3,3%

45 443

4,3%

Croissance 2004

2005 M

Croissance 2005

En termes de tendances clés pour les prochaines années, IDG souligne principalement la poursuite de la vague IP, et notamment dans le domaine de la voix (avec un milliard d’utilisateur de la VoIP au cours de la prochaine décennie) ; la mobilité et la convergence LEONARDO FINANCE

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Emerging


numérique, et le développement de l’informatique « embarquée » au sens large (embedded / pervasive). L’explosion de l’informatique embarquée permettra à l’industrie informatique de passer un nouveau cap de croissance cours de la prochaine décennie.

Regent Associates: Tendances clés de l’industrie du private equity en Europe Peter Rowell, Chairman de Regent Associates, a présenté les analyses du cabinet Regent dans le domaine des opérations de fusions acquisitions technologiques au niveau européen, et plus particulièrement les tendances clés de l’industrie européenne du private equity, avant de conclure sur l’évolution des repères de valorisation sur ce marché. En s’appuyant sur des indicateurs statistiques publiés par Venture Economics et par PriceWaterhouseCoopers, Peter Rowell a dressé un portrait synthétique de l’industrie du private equity en Europe. La part du private equity dans l’économie est de 0,26% seulement pour l’Europe, contre 0,57% aux Etats-Unis. Les fondamentaux de l’industrie confirment un retard structurel par rapport à l’industrie américaine. Tout d’abord, les fonds levés par les sociétés européennes de private equity sont de 24,7 Md , contre près du double pour les sociétés américaines (48,8 Md ), alors que le nombre de sociétés de gestion de fonds est nettement plus élevé en Europe (630, contre 450 aux Etats-Unis). Ce décalage implique une différence importante dans les fonds moyens gérés par les sociétés d’investissement, avec des moyens humains et financiers en proportion. D’autre part, contrairement à une idée reçue, l’investissement en capital risque est nettement moins concentré en Europe qu’aux Etats-Unis. Sur le marché américain, l’investissement moyen par entreprise est de 5,51 M , contre 1,22 M en Europe. Cette différence est à rapprocher des différences de taille des PME européennes et américaines (cf. la présentation d’Emmanuel Leprince du Comité Richelieu, plus loin). On notera une autre différence importante, la part des financements secondaires dans l’investissement total. En Europe, les financements d’entreprises matures et les rachats de positions secondaires représentent 8,2% de l’investissement en capital risque, alors que cette part est de 34,9% aux Etats-Unis. Cette situation bien connue permet aux venture capitalists américains de dégager des sorties partielles ou totales beaucoup plus tôt que pour les investisseurs européens. La performance des fonds de capital risque européens est également très en deçà de celle des fonds américains (6,3% contre 26%). Europe Financial Stock Trillion GDP Trillion VC Funds Raised Billion Buyout Funds Raised Billion Total Private Equity Billion

USA

28.5 9.3 6.7 18.0 24.7

VC as % of GDP

0.07%

Buyouts as % of GDP

0.19%

Private Equity as % of GDP

0.26%

Active Private Equity Firms

630

L’industrie européenne du private equity reste avant tout 33.6 très liquide. Si l’on observe 8.5 les fonds levés et les fonds investis sur une période longue 13.6 (1995-2004), bien que les 35.2 dernières années aient apporté 48.8 un ajustement des fonds levés par rapport aux fonds investis, 0.16% le total des liquidités de 0.41% l’industrie est proche de 0.57% 40 Md . 450

Source: VENTURE ECONOMICS/PwC/REGENT ASSOCIATES

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Fonds levés et investis en Europe Funds Raised

Investments

60 50 40 30 20 10 0 1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

Les indicateurs de Regent Associates pour le marché des fusions-acquisitions en Europe restent très positifs, car la reprise enregistrée en 2004 (2405 opérations recensées par Regent, contre 1423 seulement en 2003), semble se poursuivre en 2005. Sur le plan des introductions en bourse, l’activité reste toutefois décevante avec un nombre total d’opérations qui se situe à nouveau en baisse au niveau européen depuis le début de l’année 2005. La valorisation moyenne des entreprises de technologie, sur la base des sorties et acquisitions réalisées, reste relativement stable depuis le 2ème trimestre 2003, le PER fluctuant autour de 16, à environ 1 fois le chiffre d’affaires. Les valorisations les plus élevées sont enregistrées dans le domaine du e-Trading, du contenu et des médias, ainsi que dans le domaine des logiciels et services. La distribution, les matériels, et les équipements de communication souffrent des valorisations les plus basses.

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Comité Richelieu : Quelles mesures concrètes permettant l’émergence d’acteurs mondiaux en Europe ? Emmanuel Leprince, Directeur Général du Comité Richelieu et Président de la Fédération Européenne des PME de Haute Technologie, est intervenu pour rappeler l’enjeu de l’internationalisation du venture capital européen, et proposer une série de mesures soutenues par le Comité Richelieu pour développer le tissu de PME innovantes en Europe. Ces mesures, qui font l’objet d’une plate-forme de proposition au niveau européen s’inspirent du modèle du programme américain en faveur des petites entreprises, le SBA.

CA moyen (Md )

1. Situation En guise de rappel, Emmanuel Leprince a dressé une comparaison statistique de l’univers des grandes entreprises en Europe et aux Etats-Unis. La taille des grandes entreprises européennes actuelles est comparable à celle des grandes entreprises américaines. Au sein de l’Europe, les grandes entreprises allemandes ou françaises sont en moyenne nettement plus importantes que leurs consœurs. En revanche, les grandes entreprises européennes sont en nombre insuffisant par rapport aux grands groupes américains. On compte 5,3 entreprises réalisant plus de 100 M de chiffre d’affaires pour 1 million d’habitants en Europe, contre 10,9 aux États-Unis. Alors que les États-Unis comptent 3176 entreprises de ce type, l'Europe n'en rassemble que 2006, dont 309 pour la France et 323 pour l’Allemagne. Il est à noter que la moyenne est nettement plus élevée au Royaume Uni et dans les pays scandinaves que dans le reste de l’Europe. Dans le domaine de la R&D, la situation est comparable. Si l’on analyse les 500 entreprises mondiales dont les investissements en R&D sont les plus élevés, la dépense moyenne en R&D est similaire en Europe et aux Etats-Unis, mais le nombre d’entreprises européennes est inférieur de 37% au nombre d’entreprises américaines.

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Suède Espagne Grande Bretagne Suisse Moyenne Europe Moyenne Etats-Unis Pays-Bas Italie France Allemagne

4,1 5 5,5 5,7 6,5 6,7 7,7 8,5 9,3 9,4

Parmi les 1000 plus grandes entreprises américaines et les 1000 plus grandes entreprises européennes (CA 2003)

Nombre d'entreprises CA > 100 M pour 1 million d'habitants Espagne 1,9 Italie 2,5 Grèce 2,5 Portugal 2,8 Autriche 3,6 Allemagne 3,9 France 5,2 EU-15 5,3 Belgique 6,3 Pays-Bas 6,9 Luxembourg 7,0 Irlande 8,0 Grande Bretagne 10,3 USA 10,9 Danemark 12,8 Finlande 13,0 Suède 13,1

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Dépenses de R&D par entreprise

1

Europe

Etats-Unis

651 M

646 M

132

208

1

6

9

64

6 personnes

19 personnes

34%

11%

Nombre d'entreprises Nouvelles entreprises (créées après 1960) parmi top 25 de la zone 2 Nouvelles entreprises (créées après 1980) 3 parmi top 1000 monde Effectif moyen Poids des micro-entreprises dans l’emploi total

Il n'y a donc pas suffisamment de « nouvelles » grandes entreprises européennes. Les États-Unis ont généré 7 fois plus de nouvelles très grandes entreprises (situées dans le Top 1000 mondial) que l'Europe depuis 1980. La croissance des PME européennes est bloquée par un « plafond de verre », avec un effectif moyen par entreprise de 6 personnes en Europe, contre 19 personnes aux EtatsUnis. Le poids des micro-entreprises dans la population active est nettement plus élevé en Europe (34%) qu’aux Etats-Unis.

2. Analyse Une politique ciblée sur l'émergence de nouveaux acteurs mondiaux est nécessaire. Elle doit être concentrée sur les meilleures PME existantes. A échelle européenne, il suffirait que 1000 PME (150 pour la France) atteignent un chiffre d’affaires de 100 M ) pour rééquilibrer la situation avec les Etats-Unis. Que ce soit pour l'accès à des marchés ou à des ressources (personnel clé, financements, aides,..), les conditions de concurrence favorisent les entreprises établies au détriment des nouveaux entrants, quelle que soit la qualité de leur offre. Les jeunes entreprises innovantes souffrent donc de discrimination. Dans le domaine des achats, cela signifie qu'il existe des cas où des marchés auraient pu être exécutés aussi bien, voire mieux, par des PME innovantes mais ne leur ont pas été attribués à cause de biais liés à leur taille et à leur âge (taille des marchés, concurrence avec les maîtres d'oeuvre, risque réel ou perçu, difficulté d'identification, manque d'information sur besoins et compétences,...) Ce biais existe dans l'ensemble des pays dont le tissu économique compte de nombreuses entreprises établies4. Le déséquilibre des conditions de concurrence dans le domaine de l'accès aux commandes représente une dimension clé par son effet d'entraînement, en particulier sur la capacité des PME innovantes à lever de capitaux, et par sa dimension : pour les seuls marchés publics, la marge de progrès en Europe pour les PME innovantes peut être estimée à 100 Md de contrats annuels (sur un total d'achats publics européens s'élevant à 1500 Md )… ce qui se trouve d'ailleurs parfaitement en ligne avec l'objectif de voir 1000 PME européennes devenir des acteurs au CA supérieur à 100 M .

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Parmi les 500 entreprises mondiales , dont les dépenses en R&D sont le plus élevées Capitalisation 2003 3 Capitalisation 1998 4 Large Japanese companies and the Japanese government reduce risk by buying from large companies with which they have long and tight relationships. When purchasing decisions are based on personal relationships and reputation instead of on product quality, startups cannot compete (The Japanese entrepreneur / making the desert bloom, Edward A. Feigenbaum, Stanford University, 2002). 2

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Un tel rééquilibrage ne nécessite aucun financement public supplémentaire. Bien d'avantage, il génèrerait un gain car il amènerait les acheteurs des grands comptes à travailler avec les meilleures entreprises, renforçant ainsi l'innovation ouverte qui est à la base de leurs futurs gains de compétitivité.

3. Préconisations Grâce au Small Business Act, loi votée en 1953 pour rééquilibrer les conditions de concurrence dans le domaine des marchés publics, la croissance des PME américaines est « dopée » par 95 Md$ de contrats attribués tous les ans par des agences fédérales (plus du double si l'on prend en compte les collectivités locales).

Emmanuel Leprince, Comité Richelieu

La France a vu le lancement fin 2004 d'une démarche de mobilisation positive des grands comptes publics ou privés en faveur des PME innovantes, avec le Pacte PME mis en oeuvre par le Comité Richelieu et Oséo. Dans ce contexte, nous préconisons : Le ré-équilibrage des engagements pris par l'Union européenne dans l'Accord sur les Marchés Publics (OMC) afin de rendre possible la mise en place d'un Small Business Act européen, ingrédient essentiel du succès de la mobilisation positive, La mise en place d'une coordination européenne permettant l'extension de la mobilisation positive à l'ensemble des entreprises de l'Union, L'extension de la mobilisation positive aux grands programmes technologiques financés par les pouvoirs publics français ou communautaires, La mise en place de mécanismes (abondement et/ou clause fiscale) incitant les grands comptes à faire appel à des PME pour leurs besoins de R&D, Un dispositif de bonification des interventions des capitaux-risqueurs dans des PME bénéficiant de contrats de R&D avec des grands comptes. Note : Pour plus d'informations sur les réflexions et les actions du Comité Richelieu, et notamment la pétition en faveur d’un Small Business Act européen, voir le site du Comité Richelieu http://www.comite-richelieu.com.

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TABLE RONDE : SYNTHÈSE

L’INTERNATIONALISATION DU VENTURE CAPITAL EUROPÉEN Comment transformer des jeunes entreprises européennes en leaders mondiaux ? C’est à cette question qu’ont tenté de répondre les participants de la table ronde, investisseurs réunis pour l’occasion et qui représentaient un échantillon d’investisseurs actifs dans le secteur au niveau international, tant dans le domaine du venture capital technologique, que des investisseurs généralistes positionnés sur des entreprises plus matures (Argos Soditic, 21 Centrale Partners) ou encore des investisseurs spécialisés qui ont une vision européenne ou mondiale liée à leur secteur (Siemens Acceleration, Oxynvest). Enfin plusieurs investisseurs présents étaient directement positionnés sur la dimension internationale, notamment Pyramid Technology Venture et Vision Capital, basés respectivement en France et en Suisse, qui se situent clairement sur le marché comme des spécialistes de l’international. Si l’Europe ne manque pas de technologies et d’entreprises innovantes, les investisseurs européens sont en bute à un effet de taille redoutable, qui empêche les entreprises financées de se développer au niveau mondial, et de permettre des sorties au même niveau que leurs homologues américaines.. ou asiatiques. Les participants à la Table Ronde étaient les suivants : Alex Brabers, Vice President, GIMV VENTURE CAPITAL ICT Alexandre Ebin, Responsable Croissance Externe, OXYNVEST Antoine Garrigues, Managing Partner, IRIS CAPITAL Gilles Mougenot, Président du Directoire, ARGOS SODITIC France LEONARDO FINANCE

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Dominique Pitteloud, Principal, VISION CAPITAL Gérard Pluvinet, Président du Directoire, 21 CENTRALE PARTNERS Olivier Protard, Associé, SOFINNOVA PARTNERS Alexandre Rhea, General Partner, PYRAMID TECHNOLOGY VENTURES Gérard Tardy, Managing Partner, SITKA LIMITED Sebastian Wossagk, Investment Partner, SIEMENS ACCELERATION Faisant écho à la présentation d’Emmanuel Leprince du Comité Richelieu, le débat s’est centré sur le problème de la taille des entreprises... et de la taille critique des fonds d’investissement. Il est souvent dit que les entreprises européennes n’atteignent pas, ou plus lentement, les tailles des entreprises américaines, notamment dans le domaine des technologies, mais le débat a permis d’esquisser quelques éléments de réponse : -

Si les entreprises européennes sont de taille plus faible, c’est en partie en raison des difficultés liées à l’internationalisation au sein de l’Europe. En effet, les entreprises européennes ne parviennent souvent pas à s’imposer, ou pas assez rapidement, sur leur marché « naturel », trop complexe et morcelé.

-

D’autre part, elles ne bénéficient pas des soutiens financiers suffisants de la part des venture capitalists nationaux et européens, car la taille des fonds d’investissement susceptibles de les financer est aujourd’hui trop limitée. On peut d’ailleurs ajouter qu’elles ne bénéficient que rarement d’un accompagnement de la part des venture capitalists, les équipes étant encore trop souvent « nationales » dans leur recrutement et dans leur fonctionnement, les fonds d’investissement présents lors de ce forum constituant des exceptions sur le marché.

-

En amont de ce problème, un effet structurel qui empêche les fonds de venture capital européen d’accéder à des capitaux longs ; Si le désintérêt des institutionnels français pour le private equity est ancien et bien connu, les politiques volontaristes d’incitations fiscales visant à encourager l’épargne privée vers les PME ne sont pas adaptées au marché actuel.

-

Enfin, on peut s’interroger sur la pertinence du « modèle américain » de développement pour les entreprises dans un certain nombre de secteurs, et sur l’existence d’une spécificité européenne, qui conduit à créer et développer des entreprises plus lentement, sur des marchés nationaux, puis au niveau européen, avant de se développer sur les marchés extérieurs.

La vision des investisseurs européens Dans le cadre de cette table ronde, plusieurs sociétés d’investissement européennes étaient présentes, afin de fournir un éclairage sur l’internationalisation des dossiers : GIMV (Belgique), Vision Capital (Suisse, Côte Ouest), Siemens Acceleration (Europe, EtatsUnis, Chine), et Sitka (Grande Bretagne, France), un fonds opérant dans le domaine de la santé. Le fonds familial Oxynvest, monté par le fondateur de Décathlon et opérant à partir de la Belgique, a une vision internationale directement liée aux implantations du groupe Décathlon. Ces cinq sociétés ont toutes réalisé des dossiers en France, le plus souvent en syndication avec des investisseurs français. Leur présentation a notamment permis, par rapport à la vision exprimée par les investisseurs français, de mettre en perspective les enjeux concrets de l’internationalisation des dossiers. Alex Brabers représentait GIMV, une société d’investissement implantée en Belgique et particulièrement active sur le plan international, qui opère aussi bien dans le domaine du LEONARDO FINANCE

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venture capital que des LBO. « Au sein de l’activité de venture capital, environ la moitié s’investit dans le domaine des technologies de l’information et l’autre moitié, dans le domaine des sciences de la vie, je suis plus particulièrement responsable des investissements dans le domaine des technologies de l’information. Si l’on analyse l’internationalisation de l’activité de GIMV, en réalité la plupart (sans doute les trois quarts) de nos investissements sont réalisés en dehors de la Belgique. Comme nous avons près d’un milliard d’Euros à investir et que nous sommes situés sur un très petit pays, nous avons pris très tôt le tournant de l’internationalisation. » Alex Brabers ajoute – « L’internationalisation n’est pas un but en soi, pour un venture capitalist il faut avant tout apporter une valeur ajoutée aux investissements, notamment par une spécialisation dans quelques secteurs, pas seulement dans le domaine des technologies, mais dans des segments particuliers (semiAlex Brabers, GIMV conducteurs, télécommunications mobiles, etc.), et pour cela il faut avoir une masse critique permettant de développer des compétences dans ces domaines. C’est pourquoi GIMV s’est internationalisée très vite en Benelux, puis en France et au Royaume Uni, et lorsque nous opérons dans ces pays, nous utilisons notre spécialisation sectorielle et la connaissance de ces industries, dans les semi-conducteurs ou dans les télécommunications, comme levier, ce qui nous permet d’apporter une valeur ajoutée aux dossiers. C’est cette valeur ajoutée que nous apportons dans les tours de table, qui nous donne accès à des dossiers au niveau européen. » Dominique Pitteloud représentait Vision Capital, une société basée à Genève et aux États-Unis, avec 163M$ de capitaux sous gestion. « Le thème d’investissement de Vision Capital est transatlantique, pour pouvoir identifier des dossiers en Europe, avec un modèle de sortie en Europe ou aux États-Unis. J’ai passé 15 années aux États-Unis, notamment dans une start-up qui a été revendue à une société cotée, et je suis revenu en Europe il y a quatre ans pour monter Vision Capital. Si l’on cherche à comparer les États-Unis à l’Europe, il faut tout d’abord reconnaître que le modèle de la start-up n’est pas du tout le même : si l’on prend une analogie, les sociétés américaines sont des voitures à boite automatique, qui peuvent accélérer et ralentir, alors que les entreprises européennes sont plutôt des voitures à transmission manuelle, et il faut pouvoir changer l’équipe pour les différentes phases de croissance de l’entreprise. Ensuite, au sein de l’Europe, il faut tenir compte des particularités de chaque pays, il y a les grands marchés, France, Allemagne et Grande Bretagne, et les petits pays, sur lesquels on a presque par définition une internationalisation beaucoup plus rapide de l’activité. » Pour Dominique Pitteloud, Vision Capital (g)

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et Sebastien Siemens Acceleration (d) COMPTE RENDUWossagk, FORUM DU 18 MAI 2005


développer des groupes internationaux à partir de l’Europe, Dominique Pitteloud estime qu’il est important « de structurer les projets et d’analyser le nombre de sociétés dans les portefeuilles que l’on va pouvoir accompagner (nous avons donc fixé un nombre de dossiers maximum par partner), et ensuite de réaliser une véritable analyse compétitive du secteur. Nous y a une dispersion des capitaux sommes partenaires du European Tech Tour, et par rapport aux mêmes types de lorsque nous visitons les différents pays européens, recherche, et on retrouve des thèmes nous voyons souvent une "autre" société de VoIP, ou une "autre" société dans le voice recognition, le d’investissement identiques dans language analysis, etc, à travers l’Europe. Il y a une plusieurs pays en Europe. Parfois l’on ème dispersion des capitaux par rapport aux mêmes types voit pour la 5 fois une société dans de recherche, et l’on retrouve des thèmes la reconnaissance vocale, cette société d’investissement identiques dans plusieurs pays en sort d’un laboratoire de recherche Europe. parfois l’on voit pour la cinquième fois une national, avec la même dispersion au société dans la reconnaissance vocale, cette société niveau des budgets de recherche au sort d’un laboratoire de recherche national, avec la niveau européen. » même dispersion au niveau des budgets de recherche au niveau européen. Pour prendre un contre-exemple, Dominique Pitteloud, nous avons financé une société qui est sortie du Tech Vision Capital Tour en Italie, qui s’appelle Media Lario. Cette société a développé une technologie pour produire des panneaux et miroirs, et qui a notamment été utilisée pour envoyer un des télescopes les plus perfectionnés dans l’espace. Nous avons identifié la technologie comme étant fortement différenciée au niveau mondial, et nous avons construit un tour de table international, avec un investisseur allemand, un investisseur américain, et un investisseur italien. D’autre part, nous avons recruté un manager de niveau international, qui était "compatible" culturellement, c'est-àdire un italien qui avait 25 d’expérience aux États-Unis. »

« Il

Sebastien Wossagk, Siemens Acceleration, a déjà participé à plusieurs forums Leonardo Finance, notamment sur la Mobilité et sur le corporate venturing. « Nous sommes une filiale de Siemens Communications, spécialisée dans les télécommunications. Nous avons investi dans 25 entreprises aussi bien en Europe, qu’aux États-Unis, en Israël, et également en Asie et surtout en Chine. Nous avons donc une stratégie internationale dès l’origine, et, en tant que filiale de Siemens, nous avons un réseau au niveau mondial, des contacts avec tous les opérateurs, etc., il est donc plus facile pour nous d’avoir une stratégie au niveau mondial. » « La difficulté pour un investisseur international comme Siemens Acceleration se situe dans les dossiers en phase d’amorçage, lorsque nous devons être très présents aux côtés de la société, pour les aider dans leurs recrutements, et d’un autre côté, nous voulons que dès l’origine la société puisse devenir internationale. Nous cherchons toujours des partenaires sur place, et nous co-investissons avec des investisseurs locaux, comme par exemple en France avec Partech International, T-Source, ou d’autres. On a donc dans le tour de table d’un côté des investisseurs locaux, et de l’autre Siemens Acceleration, qui apporte son réseau mondial, ce qui aide la société à devenir internationale dès sa création. Un exemple pratique de la façon dont cela peut fonctionner : Une société financée en France et qui produit pour les constructeurs de téléphone mobiles, ils n’ont deux ou trois clients principaux en Europe, alors que d’autres acteurs se trouvent en Corée ou dans le reste de l’Asie. Nous les avons aidés à s’installer en Chine dès le début, et comme il est difficile d’employer des personnes directement en Chine, elles sont donc employées par Siemens Acceleration, ce qui évite de mettre en place des structures très compliquées. Nous avons aidé à recruter une équipe ici, mais également une équipe internationale, et le chiffre d’affaires de cette société est réalisé à 90% hors de France. »

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Sebastien Wossagk ne fait aucun complexe sur la qualité des entreprises européennes dans le domaine des télécommunications mobiles par rapport aux entreprises américaines. « Si l’on observe les entreprises américaines dans ce secteur, beaucoup de ces sociétés ont du mal à s’implanter en Europe et en Asie, alors que ce sont les deux marchés principaux dans le domaine des télécoms. Il y a là une réelle opportunité pour les sociétés européennes, en Asie notamment. S’il est vrai que les sociétés américaines ont souvent des avantages importants, dans le secteur des télécoms, les sociétés européennes sont dans une très bonne position. » Autre investisseur apportant une vision internationale, Gérard Tardy, bien que français d’origine et bien connu dans le monde français du capital-investissement5, dirige Sitka Limited, une société d’investissement spécialisée dans la santé (technologies aussi bien que services), implantée à Londres et opérant au Royaume Uni ainsi que sur le marché français. Selon Gérard Tardy, une levée de fonds internationale est essentielle dans l’internationalisation d’une entreprise : « Je crois que l’une des premières étapes pour bâtir une entreprise internationale, c’est d’internationaliser des capitaux, car si on monte un tour de table international, cela ouvre des perspectives. A titre d’exemple, nous avons réalisé un investissement dans le domaine de la cancérologie avec une une société qui s’appelle Biovex, et qui avait un problème relativement classique, car elle avait fait le tour des investisseurs les plus prestigieux dans le domaine de la santé en Grande Bretagne, et qu’aucun ne pouvait investir car ils avaient tous dans leur portefeuille une société concurrente. Nous avons investi aux côtés d’un fonds britannique, et nous avons fini par faire un tour de table de 30M pour cette société, en faisant venir le Crédit Gérard Tardy, Sitka Limited Lyonnais, ABN Amro, et d’autres investisseurs français notamment. Cette société, qui opère dans un domaine par définition mondial, a plus de chances de se développer au niveau international avec son tour de table actuel, que si elle était restée en grande partie dans les mains d’investisseurs écossais ou britanniques. » Alexandre Ebin représentait les fonds family office à vocation internationale, Oxynvest et Chlorophylle, deux fonds d’investissement créés par Michel Leclerc, fondateur de Décathlon, et destinés à des secteurs précis (sport et loisirs pour le premier, et loisirs de plein air actif pour le second). La stratégie d’Oxynvest s’appuie clairement sur le groupe Décathlon, et à ce titre est susceptible d’intervenir partout où le groupe Décathlon décèle ou génère une opportunité. Dans cette logique, la vision du groupe est pragmatique et s’appuie avant tout sur les synergies que le groupe peut dégager à partir de cet investissement.

Les déséquilibres du marché français Les investisseurs français présents à la table ronde étaient à la fois représentatifs du monde du venture capital (Sofinnova Partners, Iris Capital, ou encore Pyramid Technology Venture) et du monde du capital-développement (Argos Soditic, 21 Centrale Partners), et ils ont tous largement souligné les difficultés du secteur du financement en venture capital sur le marché français.

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Gérard Tardy est bien connu dans le monde du capital investissement français, puisqu’il a successivement dirigé l’activité de capital-risque du groupe Elf, Citicorp Venture Capital, et Schroder Partenaires, avant de monter Sitka en Grande Bretagne.

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Gilles Mougenot, Président d’Argos Soditic, un groupe d’investissement pan-européen spécialisé dans les LBO, représentait également dans le cadre de cette table ronde l’Afic, dont il est président sortant. Se faisant le porteparole de l’ensemble de la profession, il a notamment détaillé de façon assez sévère les problèmes auxquels doivent faire face les investisseurs en venture capital sur le marché français. Dans le cadre du débat, il a repris une partie des réflexions et des conclusions du travail mené dans le cadre d’une table ronde sur l’étude de la chaîne de financement pour le Ministère des Finances. Gilles Mougenot a commencé par mettre en lumière un certain nombre d’éléments de déséquilibre dans la chaîne de financement : « Toute la chaîne du financement est en cause. Nous avons émis une liste de 10 propositions concrètes, dont plusieurs sont communes à celles du Comité Richelieu présentées tout à l’heure. Tout d’abord, il y a trop peu d’argent pour le venture capital en France. u moment des débats sur Toute la profession s’est battue pour que les l’ISF, il a été proposé de pouvoir assureurs français investissent plus de fonds dans le investir 10.000 par foyer fiscal, domaine du private equity, ce qu’ils se sont engagés et que ces 10.000 soient à faire à la fin de l’année dernière, avec 6 Md déductibles de l’assiette de l’ISF. supplémentaires qui devront être investis dans le Si l’on fait un simple calcul, secteur. C’est le premier problème, celui des 300.000 personnes qui acquittent ressources, mais à l’autre bout de la chaîne de l’ISF représentent une capacité financement, il y a un problème de sorties sur les de financement de 30 milliards marchés financiers, car il y a comme chacun sait d’Euros.. » peu de sorties, et Alternext reste tout jeune. Nous nous battons donc, avec d’autres acteurs comme Gilles Mougenot, Sofinnova, pour étendre le statut de la Jeune Argos Soditic Entreprise Innovante (JEI) au secteur des entreprises cotées, avec des incitations fiscales à la clé6. Autres exemples : les business angels. Au moment des débats sur l’ISF, il a été proposé de pouvoir investir 10.000 par foyer fiscal, et que ces 10.000 soient déductibles de l’assiette de l’ISF. Si l’on fait un simple calcul, 300.000 personnes qui acquittent l’ISF représentent une capacité de financement de 30 milliards d’Euros. On sait aujourd’hui qu’il n’y a pas assez de business angels pour financer les entreprises dans les phases d’amorçage, et que ce ne peut pas être le travail des fonds d’investissement. »

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Olivier Protard, Associé de Sofinnova Partners, a donné quelques exemples concrets de la situation actuelle du venture capital en France, tant sur le plan du manque d’intérêt des investisseurs institutionnels français que sur le plan des sorties sur les marchés financiers. « Pour reprendre le thème de l’absence de capitaux, lorsque l’on analyse le dernier fonds levé par Sofinnova, il y a seulement 12% des fonds apportés par des investisseurs français, les américains représentant 30% et les autres investisseurs européens un peu plus de 50%. » « Sur le problème des sorties évoqué par Gilles Mougenot, on peut citer le cas d’IDM : nous avons récemment réalisé une introduction sur le marché américain car la société

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Statut de la Jeune Entreprise Innovante Cotée (JEIC)

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n’avait pu réaliser une introduction en France, et elle a finalement choisi de fusionner avec une société américaine pour pouvoir accéder à des capitaux sur le Nasdaq. On peut considérer qu’une société « rate » une fenêtre d’introduction sur le marché, mais dans le cas d’IDM, cela ne s’expliquait pas. Nous avons fait passer à cette occasion un message politique, car des sociétés en pleine phase de développement, qui ont vocation à rester implantées en France ou en Europe, sont quasiment obligées de s’expatrier sur le marché américain pour continuer à lever des capitaux.» Gérard Pluvinet, administrateur délégué de 21 Centrale Partners (Groupe 217), a appuyé le constat de Gilles Mougenot, tout en apportant des nuances sur le marché du venture capital : « Nous sommes un groupe pan-européen d’accompagnement d’entreprises en croissance, et nous avons une forte connaissance de tout ce qui touche à l’internationalisation et à l’expansion d’entreprises innovantes. Je partage la vision de Gilles Mougenot, mais je rappelle qu’il y a une différence de conjoncture entre le marché européen et le marché américain ; Il y a un historique dans le financement des entreprises de technologies, et la tentative du Nouveau Marché a été un désastre pour les épargnants. Demander à des investisseurs de financer à nouveau ce type de valeurs est relativement difficile. Nous avons pour notre part introduit deux sociétés en pleine crise des valeurs technologiques, dont Sword Group, qui sera présentée lors de ce Forum (cf le profil de Sword Group dans la 2ème partie, Profils de Sociétés) dans le domaine des services informatiques. Depuis la Gérard Pluvinet, 21 Centrale Partners société a augmenté son chiffre d’affaires des deux tiers, et réalise 80% de son chiffre d’affaires à l’international. Autre exemple d’introduction avec le groupe Carrère, qui a été introduit en pleine période de crise, personne ne s’intéressait au titre, et pour lequel nous avons récemment levé 30 millions d’Euros avec un tour de table international. Pour susciter un retour des valeurs technologiques moyennes il faudra tout d’abord ré-introduire des sociétés d’une certaine taille, un cran au dessus des start-ups, pour redonner de la confiance aux investisseurs, avant de pouvoir introduire à nouveau des jeunes entreprises sur ce marché. » Gilles Mougenot acquiesce sur ce point et rappelle que dans le financement les effets de mode sont des vagues, souvent suivies par un reflux « qui balaye tout sur son passage : Rappelons-nous des contrats DSK, les gestionnaires étaient obligés d’investir, et cela a alimenté le Nouveau Marché, avec les conséquences que l’on connaît. Il faut donc se méfier de tout ce qui contribue à modifier artificiellement l’environnement financier et règlementaire, car le contre-coup peut être dévastateur, et il est extraordinairement difficile de faire revenir des investisseurs sur ce marché. »

Modèle américain ou européen ? Lorsque la question de l’émergence de leaders mondiaux en Europe se pose, la comparaison avec le marché américain est inévitable. Pour mettre en valeur le décalage entre les deux marchés, Jean Rognetta a rappelé quelques chiffres sur le venture capital : Dans une étude publiée par la Commission Européenne (avril 2005) sur les investissements en private equity, les secteurs non-technologiques sont beaucoup plus

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Groupe 21 est un fonds européen de capital investissement créé à l’initiative de la famille Benetton, cf. Compte Rendu de notre forum sur ‘Les Family Offices et le Private Equity ».

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importants en Europe (7,6 Md investis dans 2.369 entreprises contre 2,4 Md aux ÉtatsUnis dans 676 entreprises – soit des montants moyens par entreprises comparables sur les deux marchés). En revanche, dans le domaine des technologies, le montant investi aux États-Unis était de 13,7 Md contre seulement 3,1 Md en Europe, mais avec un montant moyen huit fois plus élevé aux États-Unis qu’en Europe (4.300 sociétés financées en Europe contre 2.200 sociétés aux États-Unis), l’investissement moyen étant de 700.000 en Europe contre 2,2M aux États-Unis. Il y a donc une concentration beaucoup plus importante des montants investis dans les entreprises américaines. Olivier Protard,– « Ces chiffres ne sont pas nouveaux, et l’on sait depuis pas mal d’années qu’aux États-Unis les fonds sont investis de façon massive dans un nombre limité d’entreprises et dans quelques zones (Silicon Valley, Boston, etc) ; Nous-mêmes avons pris acte de ces chiffres depuis 5 ou 6 ans, car si nous avons levé un fonds deux ou trois fois plus important que le précédent, nous allons continuer à investir dans un nombre d’entreprises sensiblement identique. Le pari pour un certain nombre de fonds européen, dont Sofinnova Partners, c’est d’aller vers ce modèle américain et de financer des entreprises avec des moyens beaucoup plus importants, sinon nous ne pourrons pas faire face à des entreprises financées aux États-Unis. C’est un risque, mais également une opportunité pour les investisseurs européens. » Gilles Mougenot parle de "saupoudrage" et considère que Olivier Protard, Sofinnova Partners « les politiques qui ont été menées en France dans le domaine des technologies depuis 20 ou 30 ans ont été totalement incohérentes. Nous avons ce débat avec l’Anvar : Il faut savoir si, les ressources financières étant rares, il ne faudrait pas plutôt concentrer les aides sur un petit nombre d’entreprises, que de faire du saupoudrage, mais il est difficile de trancher dans ce domaine. Si l’on regarde les dernières initiatives gouvernementales dont on sait que l’argent va aller à des entreprises du CAC40 dont 30 n’ont aucun besoin. Si l’on analyse l’enveloppe qui va être confiée au groupe Oséo, l’Anvar, la Sofaris et la BDPME, les montants vont du simple au centuple. L’Etat lance des initiatives sans aucune idée directrice, ni aucun suivi. » Gérard Pluvinet abonde dans ce sens, mais souligne que les incohérences de la politique de financement des PME ne sont pas une spécificité française : « si l’observe les mécanismes de financement européens, la plupart des entreprises en croissance ne sont pas éligibles. Dès qu’une entreprise a plus de 500 personnes elle n’est plus éligible, et le cadre législatif et réglementaire est plus adapté à la petite entreprise méritante que l’on va aider, plutôt qu’à aider des entreprises en phase de croissance. » Alex Brabers – « Ce n’est pas seulement un problème réglementaire, c’est également un problème dans l’attitude et dans le comportement des venture capitalists européens. L’un des problèmes récurrents en Europe, est que les financements sont mis en place de façon beaucoup trop prudente, avec trop de milestones pour atteindre les tranches de financement suivantes, alors qu’aux États-Unis les investisseurs se réunissent et financent l’entreprise pour 2 à 3 ans, avec des moyens beaucoup plus importants pour se développer. D’autre part les investisseurs européens manquent d’ambition pour leurs participations. En Europe les investisseurs sont contents lorsqu’une société financée passe de zéro à 10 M de chiffre d’affaires, et s’estiment heureux lorsqu’ils obtiennent une offre pour leur participation avec un multiple de 2 ou 3, alors qu’aux États-Unis les investisseurs sont beaucoup plus ambitieux, et cherchent à financer des entreprises qui vont très vite atteindre 100 M$ de chiffre d’affaires, pour la revendre avec des multiples beaucoup plus importants. »

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Sebastien Wossagk confirme pour sa part le sous-investissement dont sont victimes des entreprises européennes dans le domaine des télécoms. « Nous avons réalisé une étude sur les investissements dans le domaine du wireless au niveau mondial, et les résultats vont dans le même sens, le montant moyen investi est beaucoup plus faible en Europe qu’aux Etats-Unis, et plus curieusement qu’en Chine, où le montant moyen du financement par société est de plus de 3 M . Il semblerait que les investisseurs chinois prennent donc clairement la même stratégie que les investisseurs américains car ils perçoivent le potentiel de ce marché8. Je suis tout à fait d’accord avec ce qui a été dit, mais il faut ajouter que les investisseurs américains sont beaucoup plus rapides dans leur façon de "couper" les financements aux sociétés qui ne se développent pas, pour se concentrer sur celles qui sont un potentiel important. » Alexandre Rhea, General Partner de Pyramid Technology Venture, un fonds de venture capital qui a depuis son origine une double implantation en France et à San Francisco, reprend à son compte le modèle transatlantique. Il estime que des technologies « extraordinaires » existent en Europe, mais que cela ne suffit pas à créer des entreprises de taille mondiale. « Ce sera d’ailleurs le thème de notre prochain fonds : exporter des technologies européennes sur le marché américain, les développer là-bas, et les ré-introduire en Europe ». Alexandre Rhea relève par ailleurs un facteur purement technologique qui accélère aujourd’hui l’internationalisation des entreprises : le développement des télécommunications, car « les progrès dans les transmissions en haut débit permettent Alexandre Rhea, Pyramid d’avoir la R&D dans un pays, la commercialisation Technology Ventures dans un autre, et la production dans un autre, ce qui était accessible uniquement pour les grands groupes est aujourd’hui accessible à des petites sociétés. » Gérard Tardy souligne pour sa part un facteur plus sociologique, celui des immigrés, souvent agents de l’innovation et de la création d’entreprise : « Un facteur souvent sousestimé dans l’internationalisation du venture capital, c’est que beaucoup d’entreprises dans le domaine des technologies sont créées par des immigrés. C’est vrai aux États-Unis, mais on le voit également en Grande Bretagne, où le nombre d’anglais d’origine indienne, pakistanaise ou chinoise est proportionnellement plus importante que le nombre d’anglais de souche qui ont fait des grandes écoles… et qui en général ne montent pas une entreprise mais se destinent plutôt au monde de la banque ou de l’establishment. » Il illustre ainsi le dynamisme de certains entrepreneurs d’origine étrangère, qui permet de lancer des entreprises de dimension internationale dès leur création: « Une des entreprises les plus prometteuses dans lesquelles nous avons investi s’appelle Inforsense, elle a été créée par un entrepreneur d’origine chinoise, PhD d’Imperial College et qui est au sommet des établissements académiques anglais. Cet entrepreneur, précisément parce qu’il est chinois et parce qu’il a créé son entreprise, a réussi à développer une société qui emploie 40 personnes en Grande Bretagne, mais également plus de 70 personnes à Shanghai. Finalement, si l’on regarde le profil de ces entrepreneurs que nous soutenons en tant que

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On peut également penser que les fonds de venture capital présents en Chine sont très influencés par les modèles de la côte Ouest, car historiquement de nombreux fonds présents en Chine ont été appuyés ou même créés par des équipes de la Silicon Valley.

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venture capitalists, il y a souvent des gens qui par leur profil et leur tempérament, ont plus de capacité à entreprendre et à se développer à l’international. »

Un modèle européen ? Antoine Garrigues est Directeur Général d’Iris Capital, un fonds spécialiste du financement d’entreprises de technologies dans le secteur des technologies de l’information et des télécommunications, qui dispose d’une longue expérience dans le domaine de l’internationalisation car ses premiers pas dans ce domaine remontent à 1991, et que la moitié des investissements du groupe sont aujourd’hui réalisés hors de France. Prenant quelque peu le contre-pied de la discussion, Antoine Garrigues suggère qu’il faut avant tout réfléchir à l’européanisation : « Plutôt que de regarder le modèle américain ou israélien, il y a du champ pour inventer et construire un modèle européen, pour que les leaders européens soient avant tout forts sur le marché, en Europe. Nous avons dans notre portefeuille quelques exemples concrets dans ces domaines, comme par exemple Acapela Group. C’est aujourd’hui le leader de la reconnaissance vocale, c’est une petite société belge qui a fusionné avec une société suédoise, et qui a racheté une société française. L’autre exemple, c’est Kiala, société fondée par Denis Payre, entrepreneur bien connu. Le modèle lutôt que de regarder le modèle économique de la société a été tout d’abord testé américain ou israélien, il y a du en Belgique, puis aux Pays Bas, et enfin en champ pour inventer et construire France et en Grande Bretagne, c’est aujourd’hui un modèle européen, pour que les une entreprise européenne. Je veux illustrer par là leaders européens soient avant tout qu’il ne faut pas seulement penser à un modèle forts sur le marché, en Europe. » transatlantique, il y a d’autres voies de réussite possible. »

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Antoine Garrigues,

Iris Capital Antoine Garrigues concède que cette démarche n’est pas simple. « Parmi les entrepreneurs européens, il y a un état d’esprit européen à créer, souvent les créateurs d’entreprise sont focalisés sur le marché américain, on voit trop souvent des entrepreneurs allemands qui préfèrent s’installer aux États-Unis que de s’installer en France, car le marché est beaucoup plus grand et unifié, au moins sur le papier. Tout ceci milite en faveur de la constitution de tours de table internationaux où l’on réunit un certain nombre d’investisseurs assez importants, qui ont les reins assez solides pour accompagner l’entreprise pendant des cycles assez longs, et une capacité à investir jusqu’à 4 ou 5 fois la mise initiale. Tout ceci est vrai en théorie mais en pratique c’est assez difficile, car souvent l’entrepreneur n’est pas convaincu de la nécessité de ce type de montage. Il vaut mieux éviter les situations où l’on épuise la capacité de financement au niveau national, et où il faut trouver des investisseurs internationaux, car à ce moment les sorties se passent en général assez mal. »

Gérard Pluvinet est lui aussi plus prudent sur le modèle américain et considère qu’il y a un modèle de développement européen : « On pense souvent aux États-Unis comme le "jackpot", mais il y a des moyennes entreprises en croissance. Nous avons en Europe des entreprises qui réussissent sur des modèles moins agressifs que les entreprises américaines, qui prennent des parts de marché avec calme et maîtrise, et nous devons appuyer ces moyennes entreprises qui vont à des degrés divers être des leaders dans leur domaine. Par exemple nous avons financé Stedim, une société qui est spécialisée dans le domaine des emballages pour les biotechnologies. Cette société s’est développée sur un plan international en accompagnant ses clients, et elle est devenue un leader mondial en partant de Paris. Ce développement prend 10 ans, ce n’est pas spectaculaire, mais c’est un modèle de développement important. »

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Olivier Protard – « En effet, il n’y a pas un modèle unique pour réussir la croissance d’une entreprise, y compris dans la technologie. Pour nous, il est possible d’imaginer des modèles de mix technologie-services en ayant un leadership sur leur marché domestique, puis sur d’autres marchés relativement proches, et je crois que si ces sociétés sont suffisamment accompagnées sur une période de 5 à 7 ans, elles peuvent devenir des leaders européens. D’autre part il y a un modèle beaucoup plus « high tech », tel que Sebastien Wossagk l’a décrit, et dans ce cas il n’y a aucune différence entre une société basée en France ou en Israël. Lorsque l’on opère dans des domaines comme les technologies mobiles ou le consumer electronics, les composants, il n’y a pas d’avantage à être basé en France par rapport à d’autres pays. L’important est de trouver les moyens financiers et surtout les compétences autour de ces ressources financières pour se donner les moyens de son développement. Nous avons le cas d’une entreprise en Suisse, dont l’implantation ne la destinait pas à devenir le leader dans son domaine, un petit operating system pour téléphone mobile, et l’affaire n’a aucun investisseur asiatique ni aucun investisseur américain dans son tour de table, puisqu’il y avait au départ un investisseur suisse, un investisseur allemand, et un investisseur français, et en deux ans cette société a réussi, par une politique de croissance externe, à devenir leader non seulement en Europe, mais également à se développer en Asie, en Chine, et aux États-Unis. L’enjeu pour cette société c’est de pouvoir continuer à jouer au niveau mondial, et c’est là qu’il y a un vrai challenge pour les investisseurs que nous sommes. Pour nous, le fait d’attaquer ces marchés asiatiques est relativement nouveau, nous apprenons aux côtés des entrepreneurs. Le grand changement apparu au cours des 10 dernières années, c’est de voir que dans le domaine des NTIC, et peut être demain dans le domaine des sciences de la vie, pour beaucoup de nos entrepreneurs l’enjeu principal c’est l’Asie, et beaucoup moins les ÉtatsUnis. »

Trop peu de « grands » fonds : La performance du venture capital européen est-elle en cause ? Jean Rognetta a suggéré que si les fonds d’investissement européens trouvent trop peu de capitaux sur le marché, les statistiques de performance suggèrent des taux de retour sur investissement sont nettement moins élevés en Europe qu’aux États-Unis... Le désintérêt des investisseurs institutionnels pour le venture capital européen est-il tout simplement lié à une absence de performance des fonds européens ? Gilles Mougenot – « C’est effectivement le cercle vicieux du venture capital français, contre lequel les professionnels se battent, il n’y a pas assez de fonds de taille significative sur le marché français. On a parlé tout à l’heure de saupoudrage de l’investissement dans le venture capital, mais si l’on observe la structure du marché, cette situation est en partie structurelle. Les FCPI représentent 50% à 60% de l’investissement en venture capital, et ils sont soumis à un rythme d’investissement de deux années, qui par construction les empêche de suivre un investissement au-delà de trois ans. Un FCPI devra passer la main à d’autres FCPI, ce qui n’est pas toujours simple sur le plan des valorisations. » Olivier Protard – « Je voudrais rappeler que les tendances en matière de performance du venture capital européen sont moins catastrophiques que ce qui est souvent dit. Si l’on observe les statistiques publiées par le gatekeeper américain Cambridge Associates, on remarque que les performances entre le venture capital américain et européen tendent à se resserrer, et dans la période calamiteuse que l’on vient de vivre entre 2000 et 2004, la performance des fonds américains a même été moins bonne que celle des fonds européens. La deuxième chose qu’il faut garder en tête, c’est qu’il faut dans ce métier se défier des moyennes, car la performance des fonds américains est largement déformée par les fonds les plus performants, le « top quartile » qui surperforme largement le marché. Si l’on écarte ce groupe de fonds, dans lesquels les investisseurs institutionnels se précipitent, la LEONARDO FINANCE

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performance des fonds américains n’est pas meilleure que celle des fonds européens. Il y a bien un effet de taille, il y a beaucoup de fonds qui sont de taille trop petite, et qui ne peuvent pas suivre dans les tours de tables successifs, il y a des fonds plus petits que nous avec qui nous syndiquons et nous connaissons bien l’enjeu de ne pas se faire diluer. » Gérard Tardy – « La taille des fonds n’est pas essentielle, il faut se méfier des effets de mode, on a entendu à un moment qu’il fallait des fonds d’au moins un milliard d’Euros. En réalité, il faut surtout adapter la stratégie d’investissement à la taille des fonds. Si l’on gère des fonds de taille réduite, il est impossible d’investir dans certains secteurs ou des modèles économiques de haute technologie car les montants requis sont trop importants : dans le domaine de la santé, si on a un fonds plus petit, on est exclus du domaine de la bio-pharma, car pour développer un nouveau médicament il faut au moins 600M , mais vous pouvez financer des projets plus petits, dans le domaine des instruments médicaux, des implants, etc… Pour que le venture capital soit équilibré, il faut des acteurs qui interviennent à des niveaux différents. En Grande Bretagne, une étude réalisée par le Ministre des Finances sur l’equity gap, a montré que le premier million de livres était relativement facile à rassembler, mais qu’il n’y avait personne pour financer des tours de table de 2M£. Il a donc changé la loi sur les venture capital trusts, et doublé l’incitation fiscale pour les particuliers. Cette année il y a eu une collecte de 500M£ pour ces fonds, ce qui entraîne un afflux de capitaux vers cette tranche de financements ». Chaque fois que l’on introduit une carotte fiscale, est-ce que l’on n’introduit pas une distorsion sur le marché ? Gilles Mougenot s’empresse de répondre, non sans humour : « Je m’étrangle. Les FCPR sont aujourd’hui moins favorisés sur le plan fiscal que le reste du marché. Si l’on observe les Etats-Unis, le pays à l’économie la plus libérale, on observe que des mesures importantes sont prises pour favoriser les entreprises au début de la chaîne de financement, notamment avec les programmes SBA et SBIC. En réalité les pouvoirs publics doivent admettre que le début de la chaîne de financement ne peut être laissée totalement au secteur privé, et qu’une incitation est nécessaire pour que les entreprises soient financées dans cette phase, avec des incitations fiscales importantes. »

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Le prochain Forum Leonardo Finance

“Investir dans les marchés de la sécurité” Sécurité du système d'information, des biens et des personnes... Quelles opportunités d'investissement? Le mercredi 21 septembre 2005 Voir le programme détaillé sur le site de Leonardo Finance http://www.leonardofinance.fr rubrique « Manifestations »

Au Cercle de l’Union Interalliée 33 rue du Faubourg Saint Honoré, 75008 Paris Inscrivez-vous dès maintenant en retournant le bulletin ci-dessous ou en vous inscrivant sur le site de Leonardo Finance (rubrique « Manifestations, inscriptions »)

À retourner à Leonardo Finance, 58 Avenue d’Iéna, 75116 Paris ou par fax au 01 49 52 01 01

Nom........................................................... Prénom....................................................... Société........................................................ Fonction...................................................... E-Mail : ...................................................... Téléphone. .................................................. Adresse....................................................... CP – Ville .................................................. S’inscrit au Forum du 21 septembre 2005 et joint un chèque de : 300 (comprend la participation au Forum et l’envoi du compte-rendu en format électronique) 150 au titre de membre de l’Association Leonardo

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PROFILS DE SOCIÉTÉS

Adomos............................................................................................................22 Atempo ............................................................................................................24 BTIC Investissements.....................................................................................26 Cyber Group Europe ......................................................................................28 Idealx...............................................................................................................31 Purple Ace.......................................................................................................34 Sword Group...................................................................................................36

Note : Retrouvez les profils des sociétés présentées lors des forums de Leonardo Finance sur le site http://www.leonardofinance.fr à la rubrique Forums, « Profils de sociétés ».

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PROFILS

Adomos N°1 français de la distribution par Internet de biens immobiliers d’investissement à destination des particuliers.

REPÈRES Création : 1999 CA 2004 d’Euros

:

9,7

Millions

A

domos, créé en 1999 et inscrite au Marché Libre d’Euronext Paris en 2001, est devenue en trois ans le leader de la vente d’immobilier d’investissement locatif sur Internet. Ses atouts sont :

-

Un marché du placement immobilier de près de 10 milliards d’euros, au sein duquel aucun modèle de distribution ne s’est imposé ;

Résultat d’exploitation 2004 : 1,116 million d’euros, en croissance de 576%.

-

Une offre produit innovante intégrant la recherche du bien immobilier, sa mise en location, les garanties locatives et le montage du financement ;

Coté au ML d’Euronext. Code : MLADO. 4475.

-

Adomos est présentée par Pyramid Technology

Une forte maîtrise du web marketing, qui lui confère la deuxième audience Internet des sites immobiliers français ;

-

Une plateforme technologique, extranet propriétaire, qui lui permet de traiter les flux d’information de l’acquisition immobilière avec une productivité sans comparaison avec les autres acteurs du secteur

-

Un modèle économique sécurisé fondé sur un développement à coûts variables ;

Effectif : 57

Ces atouts lui ont permis de : -

Voir son chiffre d’affaires augmenter de 79 % entre 2003 et 2004 (soit 9,7 M ) et son résultat d’exploitation augmenter de 576% pour atteindre 1, 116 million d’ euros ;

Évolution du chiffre d’affaires 2002-2004

10 000 9 000 8 000 7 000

-

Renforcer ses fonds propres consolidés qui atteignent 2,342 millions d’euros pour un endettement net de à 0,142 millions d’euros -

Voir son cours de bourse progresser de 200 %

-

Figurer depuis septembre 2004 parmi les 10 valeurs les plus liquides du marché libre, avec un taux de rotation de son capital de 16% au premier trimestre 2005.

6 000 5 000 4 000 3 000 2 000 1 000 0 2002

2003

2004

Fort de ces atouts, Adomos a pour 22 LEONARDO FINANCE - COMPTE RENDU FORUM DU 18 MAI 2005


PROFILS objectif de devenir à l’horizon 2008 le leader national de l’immobilier d’investissement, tous canaux de distribution confondus.

L’Opportunité

La répartition du capital d’Adomos est de 33% pour les investisseurs sur le marché coté, 26% pour le management, et pour 41% des investisseurs financiers dont Pyramid Technology, le FCPR CDC Entreprises, Kiwi Ventura, Seeft Ventures, et la Compagnie Financière de Deauville.

Capable d’assurer son développement sans financement externe, Adomos peut être une opportunité d’investissement pour des SICAV et FCP small caps désireuses d’inscrire dans leur portefeuille une valeur à fort potentiel de croissance.

L’équipe Fabrice Rosset, Président du Directoire. 40 ans. Titulaire d’un MBA HEC et d’une Maîtrise de Gestion à Paris IX Dauphine, disposant alors d’une expérience de 12 ans de conseil en organisation et en communication financière, Fabrice Rosset crée Adomos en 1999. Jean-Luc Haurais, Directeur informatique et membre du Directoire, 37 ans. Autodidacte, Jean-Luc Haurais est devenu dès 1995 professeur de multimédia à Paris VIII et au Celsa. Il crée Adomos avec Fabrice Rosset et en est un des actionnaires fondateurs

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PROFILS

Atempo Éditeur de logiciel spécialisé dans le domaine de la protection des données

REPÈRES Création 1992 CA ~$40M Effectifs : 185 Atempo est présentée par Vision Capital

A

tempo est un leader de la protection et de la gestion du cycle de vie des données (ILM). Forte de plus de dix années d’expérience dans le domaine, la société Atempo développe et commercialise Time Navigator, un logiciel hautement évolutif aux fonctionnalités riches, offrant des performances et des solutions adaptées aux défis actuels les plus pointus, tels que les plans de reprise d’activité, la conformité, la sécurité et l’explosion du volume des données. Atempo distribue et supporte Time Navigator dans plus de 20 pays dans le monde grâce à son réseau de VARs et d’Alliances Stratégiques. Bureaux à l’étranger : Australie, France, Allemagne, Corée, Espagne, Pays Bas, Royaume Uni, Singapour et États-Unis. Site Web : www.atempo.com Nombre d’employés

185 employés répartis dans le monde

CA prévu pour 2005 40 millions de dollars Clients : Plus de 2.600 clients au monde, dans tous les secteurs de l’industrie, comptent sur la puissance de Time Navigator pour protéger leurs données critiques. Ils se réfèrent aux solutions d’Atempo, toujours à la pointe de la technologie, fiables et au service et support réactifs. Atempo est présent dans la plupart des secteurs, tels que les télécommunications, l’industrie, la finance, la santé et les administrations. Parmi ses clients figurent Airbus, Crédit Agricole, UK Met, Raytheon, Cap Gemini, Novartis, Orange, Renault.

Time Navigator et quelques modules clés Time Navigator – Protection des données multi-niveaux Time Navigator constitue la plate-forme de protection de données multi-niveaux la plus avancée du marché. Que vous administriez quelques serveurs, un workgroup départemental ou un réseau d’entreprise multi-sites, Time Navigator vous permet de protéger de manière transparente vos données tout au long de leur cycle de vie. Intégrant les dernières technologies de protection de données dans son architecture de sauvegarde, Time Navigator permet de restaurer plus facilement et plus rapidement des fichiers indépendamment des médias de stockage sur lesquels ils ont été sauvegardés.

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PROFILS Time Navigator Reporter -- Génération de rapports d'activités Time Navigator Reporter est un outil de reporting puissant pour les opérations de sauvegarde et de restauration. Time Navigator Reporter collecte automatiquement toutes les données des serveurs de sauvegarde afin de présenter des statistiques sur les tâches de sauvegarde et de restauration. Les administrateurs peuvent ainsi mesurer la performance et la qualité de service (QdS) pour mettre en place des niveaux d'engagement de service (SLA) afin d'optimiser les activités de sauvegarde et de restauration.

Time Navigator pour Mac OS - Solution " Enterprise " pour Mac OS Time Navigator Mac OS X Server est la seule solution de protection de données à l'échelle de l'entreprise pour les serveurs et les clients Mac OS X - Mac OS X server, Xserve G5 et Xserve RAID. Time Navigator pour Mac OS X permet aux entreprises d'intégrer de manière transparente Mac OS X dans leurs environnements de stockage en réseau hétérogènes et de mutualiser les ressources existantes.

Atempo Mailbox Manager - Solution d'archivage et de restauration d'emails Atempo Mailbox Manager simplifie la gestion des e-mails et permet de restaurer leurs contenus sur les serveurs Microsoft Exchange. Il permet aux entreprises de conserver dans le respect des normes légales et de conformité, les messages et les documents associés. Atempo Mailbox Manager fournit une solution automatisée et intégrée pour archiver le contenu des serveurs de fichiers sur un stockage à moindre coût, réduisant ainsi le coût total de l'investissement des systèmes de messagerie d'entreprises.

L’équipe •

Rick Wojcik

Chief Executive Officer

Mark Williams

Chief Financial Officer

• •

Bas Broekarts John Meaney

Vice Président, Ventes Mondiales Vice Président/Directeur Général Amérique du Nord, Asie et Alliances

François Gauthier

Mondiales Chief Technical Officer

Steve Terlizzi

Vice Président,Global Marketing

Jon Foster

Secrétaire Général

Philippe Motet

Vice Président, Engineering

25 LEONARDO FINANCE - COMPTE RENDU FORUM DU 18 MAI 2005

L’Opportunité La société Atempo est non cotée. Atempo dégage des bénéfices et n’est pas à la recherche de fonds.


PROFILS

BTIC Investissements Société d’investissement dans le domaine du Conseil en Technologies

B

REPÈRES Création : 2004 CA : aucun Effectifs: 1 Levée fonds prévue avant fin 2005 BTIC est présentée par Leonardo Finance.

L’Opportunité

TIC Investissements est une société d'investissement de droit canadien dans le secteur des technologies innovantes. Elle dispose d'un capital de départ de 5.500.000 au 1er août 2004, date de démarrage de l'activité.

BTIC Investissements souhaite apporter ses disponibilités financières dans une société d’investissement constituée par son apport ainsi que par les participations d’un certain nombre d’investisseurs institutionnels et privés, pour constituer une société NEWCO (nom provisoire), opérant dans le domaine du Conseil et de l’ingénierie en innovation. A terme (3 à 5 ans), NEWCO se transformera en holding industriel en consolidant autant que possible l’ensemble de ses participations. Les sorties envisagées se feront de manière classique: adossement industriel, entrée en bourse, opération secondaire entre investisseurs, etc. Le périmètre d’action de NEWCO sera l’Europe et le Canada, du fait du potentiel d’échanges et de croisements commerciaux qui reste à exploiter dans ces domaines.

BTIC Investissements souhaite élargir ses moyens financiers en ouvrant BTIC recherche 5 M afin de NEWCO à d’autres investisseurs intéressés, au vu du potentiel que créer Newco et de financer son représente l’Amérique du Nord et l’Europe dans les métiers du Conseil et de l’ingénierie en innovation. En effet, les quelques acteurs de poids plan de développement. de ce secteur sont quasiment tous Français, alors que le taux La société BTIC est labellisée d’externalisation de la R&D en France est un des plus bas au niveau Leonardo Finance mondial (19% versus 26% en Europe et 38% aux USA). La vocation de ce fond est de profiter de l’inévitable consolidation qui va se produire en France dans ces domaines, et de favoriser l’émergence d’acteurs de poids se répartissant entre l’Europe et le Canada, en établissant des liaisons d’affaires autour de grands pôles d’activité comme l’aéronautique, le spatial, l’automobile, etc. L’expérience du dirigeant qui managera ce fonds dans les domaines du Conseil en Technologies, de l’ingénierie Process et de la croissance externe, ainsi que son track record, lui confèrent un niveau de confiance élevé en sa capacité à générer un rendement attractif pour l’investisseur.

26 LEONARDO FINANCE - COMPTE RENDU FORUM DU 18 MAI 2005


PROFILS

Le dirigeant L’équipe sera pilotée par Carlos Bedran, ex-Président du Directoire de Brime Technologies, devenu Assystembrime début 2004 . Plus de trente sociétés ont été achetées ou démarrées par ce Groupe en Europe, au Canada et aux USA. Lors de l’arrivée de Carlos Bedran chez Brime en 1988, la société représentait une soixantaine de techniciens avec un CA de l’ordre de 4 M et une rentabilité faible de l’ordre de 1%. Pendant une dizaine d’année, le développement a été organique, aux côtés du fondateur, pour atteindre 250 collaborateurs fin 98 avec un CA de l’ordre de 18 M , et une rentabilité de l’ordre de 1%. A cette date, le fondateur a souhaité prendre sa retraite et Carlos BEDRAN a organisé une opération de LMBO avec l’appui d’Initiative et Finance, filiale du Groupe Natexis / Banques Populaires, et ABN AMRO Investissements. Le Groupe est alors passé de 250 à 2500 personnes en 3 ans avec une présence internationale dans 6 pays et trois continents (Europe, Asie, Amérique) Ingénieur de l’Ecole Centrale de Paris, titulaire d´un Master of science du M.I.T. à Boston, Carlos BEDRAN a une expérience essentiellement tournée vers le service en milieu industriel. Successivement chef de projet, puis chef de service au sein d´une société d´ingénierie (700 personnes, CA 450 MF), il s´est occupé durant 5 ans de la conception et la réalisation d´ensembles industriels automatisés. Recruté en août 1988 par Brime (60 personnes à l’époque), il est alors chargé de la mise en œuvre d´une stratégie de développement commercial et technique afin de diversifier les activités de la Société Brime hors de ses créneaux traditionnels. Depuis, il a été successivement nommé Directeur Général en janvier 1990, puis Président-Directeur Général en décembre 1995. Président du Directoire de Brime Technologies de décembre 1998 à novembre 2001, il a pris la Présidence du Conseil de Surveillance de Brime Technologies jusque la fusion avec le groupe Assystem en février 2004. Il a occupé les fonctions de Président du Conseil de Surveillance du Groupe ASSYSTEM BRIME pendant quelques mois jusqu’au démarrage de BTIC dont il s’occupe depuis Août 2004.

27 LEONARDO FINANCE - COMPTE RENDU FORUM DU 18 MAI 2005


PROFILS

Cyber Group Europe La société produit et distribue des séries TV et des films d’animation destinés aux enfants de 2 à 12 ans, d’une qualité comparable aux meilleurs produits mondiaux mais d’un coût de création inférieur grâce à une optimisation du processus de production. La société gère elle-même l’exploitation de ces séries TV et films en produits dérivés (DVD, CD, jouets, textile, papeterie,…) diffusés dans le monde entier, ce qui accroît sensiblement la rentabilité

L

a société Cyber Group Europe a été créée par des vétérans de l’industrie de l’entertainment, forts d’une expérience de 15 à 30 ans au sein des plus grands groupes mondiaux du secteur (THE WALT DISNEY Company, Sony). L’expertise et les succès de l’équipe la positionnent au niveau des meilleurs acteurs mondiaux.

REPÈRES Création : 2004 CA: 2 M en 2005 Effectifs : 5 personnes Milestones: la 1ère série TV Ozie Boo (52 épisodes), primée au Kidscreen 2005 comme l’un des 4 meilleurs produits pré-scolaires mondiaux, est vendue dans le monde entier. Cyber Group Europe est présentée par Leonardo Finance

Ses avantages concurrentiels sont sa capacité à créer des produits d’animation qui deviendront des succès internationaux, à développer ces produits à un coût inférieur à la moyenne du marché et à gérer leur exploitation (géographique et sur de multiples supports) pour maximiser leur rentabilité. Ces avantages concurrentiels augmentent les chances que les produits développés deviennent des marques reconnues à forte valeur capitalistique. De fait, la première série TV créée par la société, Ozie Boo (52 épisodes) est déjà primée au niveau mondial (Kidscreen 2005), diffusée par un poids lourd de l’industrie (Disney Channel), et sa rentabilité confirme le modèle économique. Le marché mondial de l’animation, d’une taille de $ 29,5 Milliards en 2005, devrait atteindre $36 Milliards en 2010. Le marché européen (27% du marché mondial) est encore jeune et fragmenté, sans leader incontesté, et dominé par la France. L’animation est l’un des segments les plus porteurs de la production audiovisuelle car les produits ont une longue durée de vie. Ils gardent au fil des années le même impact auprès du jeune public qui se renouvelle tous les ans. En outre, ils offrent le plus d’opportunités de création de revenus dérivés. D’ici 4 à 5 ans, le marché européen de l’animation connaîtra la même phase de consolidation qu’en Amérique du Nord et au Japon. Grâce à la politique de protection culturelle européenne et aux talents développés depuis une quinzaine d’années cette consolidation sera réalisée par un nombre limité d’acteurs européen. Cyber Group Europe à l’ambition et la capacité d’être l’un d’entre eux. Le financement recherché contribuera à donner à Cyber Group Europe les moyens de son développement. Il lui permettra de renforcer ses structures (production, commerciales, support) et de co-financer en production ou en co-production (à côté notamment des subventions et des pré-ventes des droits de diffusion) 7 séries TV et 1 long métrage d’animation en cours de développement et qui seront commercialisés en 2006 et 2007. 28

LEONARDO FINANCE - COMPTE RENDU FORUM DU 18 MAI 2005


PROFILS Ces produits feront croître le chiffre d’affaires de 2,0 M en 2005 à 8.4 Mil en 2006 et à 11.9 M en 2007. La rentabilité, déjà atteinte en 2005, dépassera 20% en 2007.

La stratégie 1. Se concentrer sur les produits d’animation qui sont intemporels et culturellement plus faciles à adapter aux différents marchés internationaux avec une approche créative globale. Ils ont une valeur capitalistique importante car ils génèrent des sources de revenus multiples (multi diffusions, droits dérivés…) et récurrents sur une longue période (jusqu’à 15 à 25 ans). 2. Privilégier la série TV qui est plus facile à faire évoluer en marque dans un délai plus rapide et à moindre risque (coûts de création plus faibles que les films, pas de coûts marketing et de distribution, rediffusions multiples, suites fréquentes). Elle permet de maximiser le retour sur investissement. 3. Grâce au savoir faire de l’équipe et à l’utilisation des technologies de production 2D et 3D les plus avancées, créer des séries TV et films d’animation du niveau des meilleurs produits existants, mais à un coût inférieur permettant une rentabilité rapide. 4. Développer ce catalogue de produits audiovisuels à partir de la France pour bénéficier de conditions uniques garantissant aux producteurs français le financement et la vente de leurs productions. 5. Transformer progressivement ce catalogue de produits en un catalogue de marques universellement reconnues dans l’industrie de l’animation. 6. Signer avec les leaders de l’industrie que la société connaît bien des accords de distribution multi produits (output deals) pour créer un chiffre d’affaires prévisible sur une longue période. 7. Exploiter de manière systématique toutes les opportunités qui s’offrent le long du cycle de vie du produit d’animation pour maximiser sa rentabilité. En particulier, conclure des accords de droits dérivés les plus larges possible au niveau international afin d’optimiser le développement des produits et des marques, et de générer des revenus additionnels 8. Étendre progressivement le modèle en fédérant autour Cyber Group Europe un réseau de producteurs et créateurs indépendants français, européens et internationaux qui bénéficieront de son savoir faire pour créer des produits internationaux rentables, de ses accords de diffusion / distribution et de ses services de back office.

Le business modèle Il est conçu de manière à ce que l’échec éventuel d’un produit ne mette pas en danger la pérennité de la société. La plus grande partie du coût de création (jusqu’à 60%) est pré-financée par les diverses subventions

29 LEONARDO FINANCE - COMPTE RENDU FORUM DU 18 MAI 2005


PROFILS disponibles en France et en Europe pour les produits audiovisuels, et par la pré-vente des droits de diffusion/distribution et des droits dérivés.

L’Opportunité Financée jusqu’ici par ses fondateurs, Cyber Group Europe recherche 3 M pour renforcer ses structures (production, commerciales, support) et co-financer les produits en cours de développement et qui seront commercialisés en 2006 et 2007. Le panachage des fonds levés sous forme d’actions / obligations convertibles, un fort effet de levier sur les fonds propres et un objectif de liquidité à 5 ans rendent l’investissement très attractif Cyber Group Europe est labellisée Leonardo Finance

Le coût de création des produits inférieur à la moyenne du marché et l’exploitation de ces produits sur de multiples supports dans le monde entier permettront de générer une rentabilité de l’ordre de 20% à 25% dès 2007. Ce modèle crée un fort effet de levier sur les fonds propres et explique le faible montant de fonds recherchés.

L’équipe L’équipe est constituée de professionnels aguerris des industries audiovisuelles et de l’entertainment, issus des plus grands groupes mondiaux du secteur. Elle dispose également d’une expérience prouvée dans la création, le développement et la cession de petites structures entrepreneuriales.

Fondateurs Pierre Sissmann (27 ans d’expérience) ancien cadre supérieur de sociétés leaders de l’industrie, ayant notamment dirigé et géré les activités en Europe de The Walt Disney Company, représentant $10 Milliards de chiffre d’affaires annuel, $0,9 Milliard de bénéfice, 100 filiales et 17 000 employés. Il a également créé et dirigé pendant 10 ans son studio d’animation en Europe qui a produit ou co-produit 4 séries TV et 4 long métrages d’animation (dont Le Bossu de Notre Dame, Tarzan, Le Livre de la Jungle 2) distribués dans plus de 50 pays dont les USA. Dominique Bourse (19 ans d’expérience) ancien cadre supérieur de The Walt Disney Company. A notamment géré sa division « produits interactifs de loisir » (jeux vidéo, PC, téléphones mobiles, Internet) en Europe, Asie Pacifique et Amérique Latine. A également contribué au lancement en Europe de sa division « vente de cassettes vidéo au grand public » jusqu’à ce qu’elle devienne leader du marché.

Personnels clés Cécilia Dubois (13 ans d’expérience) ancienne Directrice du Planning Stratégique et du Développement au sein de The Walt Disney Company et Disneyland Paris Frédéric Richard « Billy » (13 ans d’expérience) Producteur et Animateur vedette d’émissions pour les enfants au sein de chaînes de TV leaders de l’industrie en France (TF1, Canal J…) Peter Morris (30 ans d’expérience) ancien Président Europe des Disney Stores. Luc Vanhal (20 ans d’expérience) ancien Président de Vivendi Universal Games Inc. et ancien Directeur Financier de la division Consumer Products de The Walt Disney Company (4 Md$ de chiffre d’affaires). Jan Smith (20 ans d’expérience) ancien Président Disney Interactive Inc. et Senior Vice President Publishing US. Co-fondatrice des Disney Stores aux Etats-Unis. Guy Aelvoët (30 ans d’expérience) ancien Président The Walt Disney Company (Japon).

30 LEONARDO FINANCE - COMPTE RENDU FORUM DU 18 MAI 2005


PROFILS -

Idealx Leader des solutions Open Source pour les grands comptes

I

DEALX a été créée en février 2000 avec pour objectif de devenir le partenaire Open Source de référence des grands comptes et administrations. La société récolte aujourd'hui les fruits d'un positionnement initial très pragmatique : miser sur la fiabilité des composants Open Source pour construire des solutions destinées aux systèmes d'information des administrations et des grands comptes.

L’Open Source, un marché en forte croissance… La stratégie de la société s’appuie sur une vision : l’Open Source deviendra dominant sur les segments des infrastructures et de la sécurité au cours des trois prochaines années. Le facteur clé de succès sur ce marché sera la sécurité, et le principal segment de marché sera constitué par les grandes entreprises et administrations. I DEALX a donc pour ambition de devenir le leader sur ce marché, avec des solutions packagées clés en main, permettant une réduction du TCO d’au moins 50% pour les entreprises clientes. Compte tenu de l’absence de coût de licence et du mode de diffusion libre de Linux, il existe peu d’estimations réellement fiables de la pénétration de l’Open Source au sein des grandes entreprises.

… auprès des grands comptes On note toutefois que plus en plus de grandes entreprises ou administrations sont utilisatrices des technologies Open Source : -

En France : La Poste, BNP, France Télécom, GAN, Auchan, Ministère de l’Education, Ministère de la Culture, l’Armée de l’Air, Banque Populaire, Société Générale, CEA, Inserm, la Cité des Sciences de la Villette, Alcatel, Siemens, Ubi-Soft, Schlumberger, la DGA, TEFAL, Publicis, la Sagem, …

-

A l’étranger : Boeing, New York Stock Exchange, Canon, Xerox, la NASA, Sony, Apple, Ikea, US Postal, Cisco, Mercedes-Benz, Financial Times, Ford, Shell, US Air Force, US Navy, le FBI, AMD, Yellow Cab,…

-

Les fournisseurs d’accès Internet qui emploient l’Open Source de façon massive : serveurs Web, serveurs dédiés, base de données et serveurs ASP.

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REPÈRES Création : 2000 CA en croissance de 80% en 2004: Effectifs 55 personnes hautement qualifiées Actionnaires : Iris Capital, Seeft Ventures, Elaia Ventures, Crédit Agricole Private Equity I DEALX est présentée par Iris Capital


PROFILS

L’écosystème d’IDEALX Afin de se développer sur le marché des grands comptes, traditionnellement frileux à l’égard des jeunes fournisseurs, Idealx a tissé des relations avec des fournisseurs dans le domaine des technologies, aussi bien que des intégrateurs pour le déploiement. Parmi les partenaires clés d’Idealx, on peut citer Unilog et Oberthur Card Systems depuis 2003, Atos Origin, HP et Novell depuis 2004, et IBM et Cap Gemini depuis 2005. Au delà de ces partenariats technologiques, I DEALX a une approche innovante de la relation avec ses clients grands comptes, et met en oeuvre avec succès la mutualisation des projets et l'approche contributive, instaurant ainsi une nouvelle relation client, plus coopérative, transparente et constructive, qui assure des coûts de R&D optimisés pour une fiabilité accrue et des projets accélérés. -

Le club des clients-contributeurs créé en juin 2002 remporte un franc succès avec un nombre d'adhérents qui a atteint 35 en janvier 2004. L'union et le partage des compétences ne sont plus une utopie mais une stratégie gagnante.

-

Forte de son expérience et soucieuse de la partager avec le plus grand nombre, I DEALX publie la troisième édition du Guide I DEALX du logiciel Open Source, devenu l’outil de référence sur le marché.

-

I DEALX devient l'interlocuteur privilégié de la solution Samba en Europe et un partenaire actif de son développement dans le monde pour faciliter la migration et la gestion des systèmes d’information.

-

I DEALX conforte sa place sur le marché international des infrastructures de confiance avec en particulier une infrastructure de PKI, technologie indispensable pour les applications sécurisées, les transactions et le commerce électronique, là où des éditeurs propriétaires ont tué le marché par un modèle commercial inadapté.

I DEALX propose aujourd'hui une offre complète, flexible et compatible pour construire son système d'information sur des bases saines. La société a su démontrer avec ses clients prestigieux que les solutions Open Source sont une alternative de bon sens aux produits propriétaires et qu'elles constituent une opportunité pour répondre aux enjeux de 2004 : -

maîtriser les d'information

technologies

stratégiques

de

nos

systèmes

-

n'investir que dans des solutions fiables et compatibles

-

réduire la facture globale et optimiser les dépenses informatiques

-

rester indépendant à l'échelle d'une entreprise, de la France et de l'Europe.

Parmi les clients et références d’Idealx, on peut citer des administrations et établissements publics (Banque de France, CEA, 32 LEONARDO FINANCE - COMPTE RENDU FORUM DU 18 MAI 2005


PROFILS EDF-GDF, Inserm, Ministère de l’Education, Ministère des Finances, La Poste..), mais également de nombreux groupes privés dans les secteurs de la banque assurance, de l’indusrie et de la distribution (quelques exemples : Areva, Atac, Auchan, Cable & Wireless, CCF, Cegetel, Chronopost, Decathlon, GAN, Leroy Merlin, Picard Surgelés, Serono, Tiscali, etc).

L’Opportunité IDEALX prévoit de se développer sur plusieurs axes au cours des prochaines années : -

développement de son écosystème, avec de nouveaux partenariats technologiques et commerciaux

-

développement de l’activité à l’international

L’équipe •

Olivier Guilbert, 44 ans, Président Directeur Général, 15 ans d'expérience dans le management et le développement commercial pour le compte de sociétés américaines de logiciels tel IBM, Dun & Bradstreet Software et Trilogy.

Nat Makarevitch, 36 ans, Co-fondateur et Directeur Technique. Acteur et promoteur des programmes Open Source dans le monde francophone depuis 1991, Nat Makarevitch participe à divers développements et a fondé les sites www.linux-france.org et www.ikarios.fr.

Sébastien Abdi, 32 ans, Directeur du Département Sécurité. Actif au sein d'IDEALX depuis la première heure. Meneur d'hommes et de projets, Il en a supervisé dans des secteurs très diversifiés avant de prendre en charge le département sécurité. Il encadre aujourd'hui les équipes de développement d'IDEALX-PKI et de ses applications.

David Barth, 33 ans, Directeur du Département Infrastructure. Plus de dix années d'expérience en tant qu'administrateur de systèmes Linux et consultant en sécurité réseau. Il est certifié pour l'ensemble des produits de la gamme Windows NT4 et sur Checkpoint Firewall-1. Titulaire d'un D.E.S.S. en informatique du parallélisme, il a également développé plusieurs composants Open Source, comme fvwm95, un driver Matrox/DVD ou encore IDX-Wiki.

33 LEONARDO FINANCE - COMPTE RENDU FORUM DU 18 MAI 2005

Dans cette perspective, une augmentation de capital est prévue au cours des prochains mois.


PROFILS

Purple Ace Middleware for mobile value added services (VAS) Company details

REPÈRES Socicété spécialisée dans les outils de middleware pour les fournisseurs de services et les opérateurs mobiles, Purple Ace a été financée par Siemens Acceleration et opère à partir de Singapour, avec des bureaux à Pékin et Bangalore. Elle recherche des investisseurs européens pour l’aider dans son développement en Europe. PURPLE ACE est présentée par Siemens Acceleration

Name: Purple Ace, Pte Ltd. www.purpleace.com Founded: February, 2002; Employees: 25 Offices: Singapore, Beijing, Bangalore Investor: Siemens Mobile Acceleration (SMAC) Name: Brojo Pillai

Corporate details

Contacts

Position: co-founder, VP Business Development Tel: +44 7840 480 584

Solution Business focus

Middleware for mobile value added services (VAS) Mobile operators have mass-market approach to selling content and services Majority of services make no money, due to limited exposure on small screen There is no ability to personalize the service choices presented to each user Ripple™: a suite of Real-time solutions enabling recommendations discovery, management Viral marketing and sharing of mobile Data archival content. Personalizes the service selection on the operator’s WAP portal for each user Uses datamining technology to deliver real-time recommendations to users Allows users to virally share services they like with their peers Delivers demonstrated increase in transaction volume and size of user base. Provides a backup and archival service for content on mobile phones. Allows end-users to become content providers.

Market need

Product

Value Proposition

34 LEONARDO FINANCE - COMPTE RENDU FORUM DU 18 MAI 2005


PROFILS Customers Mobile Network Operators SMART (Phillipines) Globe (Phillipines) Celcom (Malaysia) Beijing Mobile (China)

Service Providers InfoGateway (Phillipines) Bugal (Australia) BlueBamboo Phillipines) PhoneOvation (UK)

Business model Positioning

Technology provider, Managed service provider

Sales model

Direct sales

Revenue model

User/Transaction licensing model Service and consulting fees

Competition

Competitors

USP

Financials (M )

We are the market leader in the “discovery” space, with limited competition. Potential competitors: Changing Worlds, Agent Arts, QPass Time to market. Beta customer went live in 2004. Superior technology: built-for-mobile Cost position Y1 Y2 Y3

Sales Gross Margin Revenue EBIDT

1 0.75 1.5 (0.75)

6 4.5 3 1.5

16 12 5 7

Investment opportunity Funding need: Euro 3mn in Series B expansion capital Primary utilization: Expansion into Europe

Team Scott Sproule ex-owner of Express Telecom, Head of VAS at Millicom, Nokia Head of Internet Delivery, Nortel various roles. North America, Europe, Asia. Arun Swami Serial entrepreneur, research paper in top-20 most cited papers in Computer Science, one of the team behind IBM’s entry into datamining. Simon Wang Logica-CMG + Centigram Head of Sales, China. Kartik Prabhakara GE-Robotics, Accenture, Caltech Fellow, SIA Scholar Brojo Pillai Frost & Sullivan, Seagate Technologies, SIA Scholar

35 LEONARDO FINANCE - COMPTE RENDU FORUM DU 18 MAI 2005


PROFILS

Sword Group Société de services en ingénierie informatique, fortement spécialisée en gestion du contenu, ciblant les grands comptes, très internationale car plus de 80 % de chiffre d'affaires sont facturés hors de France, et très industrielle car reposant sa stratégie sur les composants logiciels et les produits.

S

WORD GROUP est une société de service en ingénierie créée en décembre 2000 et cotée depuis mars 2002 sur Euronext Paris. Le chiffre d’affaires consolidé de la société s’établissait 78,7 M (84,7 M pro forma).

REPÈRES Création : 15/12/2000 CA pro forma 2004 : 84,7 M

La société est dirigée par Jacques Mottard, qui a aupraravant créé et dirigé pendant 9 ans la SSII DECAN :

Effectifs : 1 015 collaborateurs au 7/04/2005 Introduction en Bourse en Avril 2002 avec augmentation de capital de 15 M Emission d'ABSA en Avril 2004 pour lever 18 M de capital Sword Group est présentée par 21 Centrale Partners

-

introduction en bourse en 1994

-

OPA en Février 1999

-

Multiplication de la valeur de l'action par 6 durant cette période

En Décembre 2000, il créé SWORD, SSII très spécialisée et fortement orientée sur les marchés internationaux. SWORD a tout d’abord racheté en Décembre 2000 l’équivalent de 10 M de chiffre d'affaires, puis s'est développée à un rythme soutenu depuis cette date : 23 M en 2001, puis 33 M en 2002, puis 56 M en 2003, puis 79 M de chiffre d'affaires consolidé en 2004 (CA pro forma de 84 M en 2004). L'originalité de Sword peut être résumée ainsi : 1/ Très forte spécialisation : -

sur des technologies d'ingénierie du contenu (document management, systèmes d'information géographique et business intelligence)

-

sur des niches marchés fortement régulées (nucléaire, pharmacie, pétrole, banques et organisations internationales)

2/ Très forte internationalisation : La société réalise l’essentiel de son chiffre d’affaires sur les marchés internationaux, avec un chiffre d’affaires français représentant 17,7 % du CA total. Les implantations internationales sont principalement en Belgique, France, Grèce, Suisse, Royaume Uni, États-Unis et Inde, et Sword est

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PROFILS impliquée dans plus de 30 pays, avec une approche aussi bien Nearshore que Offshore. 3/ Importante industrialisation des processus, avec à la clé : -

une politique de composants logiciels avancée

-

une gamme de produits complémentaires aux produits du marché

-

une approche d'outsourcing offshore en Inde aujourd’hui parfaitement rodée

Mini CV de l’équipe dirigeante. Jacques MOTTARD, Français, PDG Ingénieur STP + IAE – Ancien créateur et PDG de DECAN -

Dans l'immédiat, la Société SWORD ne recherche pas à lever du capital avant 2008. Par ailleurs, tout capital levé n'est destiné qu'aux acquisitions étant donné que la Société autofinance l'augmentation de son BFR. L'action est cotée sur le compartiment C d'Euronext pour la dernière année, avant de passer au compartiment B en 2006.

L’équipe -

L’Opportunité

Françoise FILLOT, Française, Directeur Administratif et Financier du Groupe DECAN

L'historique de l'action est le suivant : -

42 à l'introduction en Avril 2002

-

105 à mi-mai 2005, ce qui, après le split par 5, donne 21 par action.

Diplômé comptabilité-gestion -

Christian TAPIA, d'origine Chilienne, Diplômé d'un Mastere d'informatique de l'University of Illinois Naturalisé Français, en poste actuellement à New York Ancien Directeur d'Opération de Ingénia, Société acquise par DECAN

-

Heath DAVIES, Britannique Ingénieur informaticien Ancien Directeur Commercial de Text Systems, Société acquise par SWORD

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PROCHAINS EVENEMENTS LEONARDO

Forums Leonardo Finance

Forum Leonardo Finance

21/09/05

08H00

« Investir dans les marchés de la Sécurité»

Cercle de l’Union Interalliée

Petits déjeuners présentation d’entreprises

12/10/05

08H00

Petit Déjeuner / Présentation d’entreprises

Cercle de l’Union Interalliée

07/12/05

08H00

Petit Déjeuner / Présentation d’entreprises

Cercle de l’Union Interalliée

Pour tous renseignements sur ces manifestations, vous pouvez contacter Leonardo Finance : 58, avenue d’Iéna 75116 Paris Tel : 01 47 20 24 88 Fax : 01 49 52 01 01 Inscriptions en ligne possibles sur le site de Leonardo Finance http://www.leonardofinance.fr/ et sur le site de l’Association Leonardo http://www.leonardo.fr

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LES SPONSORS Le Forum

« L’Internationalisation du venture capital européen» a été organisé avec le parrainage de :

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